Blaise

il n'y a pas de blanc sur les montagnes? (les Vosges?)

C'est pourquoi il faut aller dans la neige! Mes genoux ne me permettent plus de descendre des chemins raides, sauf si une couche de neige amortit les chocs! et les chiens se régalent… Encore faut-il trouver de la neige cet hiver… au-dessus de 800m!

Après une accalmie, le neige s'est remise à tomber, alors qu'à basse altitude c'est toujours de la pluie... une bonne fondue m'attend ici: nous sommes bien accompagnés lors de la descente: nous profitons de la neige jusqu'à la nuit:

ma Saskia en serait folle, il n'y a qu'à la voir au magasin pour animaux Qualipet, il y a des cages avec des rongeurs, des lapins etc... Saskia resterait toute une journée à les observer, alors que Jiro essaierait de les attraper et détruirait les cages!

Nous allons dans la neige aussi le soir, surtout s'il pleut seulement en bas… après 10 minutes de route mouillée, le décor change: c'est quoi, ça: ils ne risquent pas de griffer la carrosserie:

Visite d'iglous... un inachevé: encore un autre, "sans entrée": avant de quitter ce "jardin de neige" du Marchairuz, une petite révérence: comme prévu, il a bien reneigé depuis les deux jours de soleil printanier:

Aujourd'hui, une bonne couche supplémentaire tombée la nuit précédente va handicaper quelque peu Jiro: voilà ce qu'il reste des traces d'hier, un samedi magnifique pour la ruée vers l'or blanc: en partant au lever du soleil, nous profitons de la neige vierge poudreuse: la route de la Grande Bonavau est sous cette coulée de neige, datant d'un jour de foehn: après le passage délicat, le paysage s'ouvre: et voilà la combe la plus sauvage de la région: nous quittons la route pour aller directement vers la grande ferme: mais mes héros peinent dans cette poudreuse profonde: encore quelques mètres: il y a vraiment trop de neige ici pour les petits loups: cette ferme appartient à la commune de la Tour-de-Peilz, voisine de Vevey, soit à environ 8km de ma maison à vol d'oiseau... quelle chance d'avoir autant de neige si près! le fond de la combe va se remplir de coulées au printemps et des névés y subsisteront jusqu'à la fin du mois de juin probablement: les deux sommets de 2000m de la région: le soleil commence à transformer la neige: les petits loups sont contents de retrouver la fraîcheur à l'ombre: plus tard, la vue sur la plaine toujours verte est très réduite par ces nuages convectifs, typiquement printaniers: vers le sud-ouest, les Préalpes de Haute Savoie sont bien au soleil: comme hier, une rencontre sympa va nous occuper pendant un bon moment: après avoir fait connaissance avec les deux border collies, c'est bien sûr le jeu: je suis très content que Saskia participe activement au jeu: il est temps de rentrer, nous n'aurons pas la vue sur la plaine jusqu'au Jura: la trace de raquettes toute fraîche est idéale pour le ski-joering: au retour, les grands parcs des Pléiades sont complets, c'est peut-être aujourd'hui le pic de fréquentation de la région pour cet hiver; les autoroutes ont rarement été aussi bouchées que ce week-end et il fallait absolument éviter les stations de ski...

Une charmante rencontre! Nous profitons aujourd'hui d'une neige excellente, qui n'enfonce pas trop pour Jiro, pour parcourir une dizaine de km en ski-joering: arrivés au petit col pour profiter de la vue sur le lac Léman: nous avons été séduits par cette jeune fille qui adore tellement les animaux: victime d'un accident de ski, elle était venue profiter de la neige avec des raquettes: Jiro n'oublie pas sa petite amie de tous les jours:

Merci pour ces magnifiques photos, la chienne noire et feu et les paysages sont superbes!

Magnifique temps pour les huskies: cette nouvelle neige bienvenue a recouvert la couche de sable africain amené par le vent du sud ces derniers jours: toujours pas de froid, le printemps est déjà présent à basse altitude...

En rentrant, les cascades de glace méritaient un détour: exposée plein sud, cette glace a étonnamment bien supporté le soleil printanier: de l'autre côté du col: voici l'aigle de pierre: j'ai trouvé une image plus ensoleillée de cette sculpture: nos dernières minutes de soleil de la journée: l'actuel Hospice du Simplon: Jiro est épuisé: encore quelques centaines de mètres à brasser la neige et les petits loups se sont précipités dans leur vari-kennel, pour dormir profondément pendant les deux heures de route jusqu'à Vevey. FIN

Nous avons réussi à traverser la rivière grâce à un pont de neige: pour explorer ce village fantôme, situé à 1845m d'altitude: fatigués les louloups: pas tant que ça: nous quittons ce hameau en passant sur le vrai pont: enfin une ancienne trace pour le bonheur de Jiro: à suivre...

La suite de cette journée inoubliable s'est faite en ski-joering, parfois sur les quelques rares traces trouvées: après le passage de ce vallon: un paysage grandiose s'ouvre: voilà la célèbre Tour Stockalper: en été: Acquis au XVIIe siècle par Gaspard Stockalper, celui-ci a reconstruit et achevé ce monument en 1666. C'est une haute tour carrée de quatre étages sur rez-de-chaussée, dont la façade orientale est surmontée d'un clocheton. Stockalper réservait les trois étages supérieurs à sa famille comme résidence d'été; le premier, il l'avait affecté aux voyageurs qui y trouvaient gratuitement le logis et l'entretien. Restauration des façades en 1967. Quant au long bâtiment en contre-bas, il s'agit de l'ancien hospice du Simplon; le nouveau bâtiment sera visible dans la suite de ce reportage... Il y a exactement 12 ans, j'avais amené des attelages de chiens ici: pour faire une trace, j'avais dû passer avant, en raquettes, avec ma chienne Nykyt: et repasser encore… à suivre...

la suite, qui est en préparation, sera plus spectaculaire...

Une journée au Simplon Avant le ski-joering, une petite balade dans la région: comme d'habitude, Saskia n'aime pas le vent: dans le village, nous sommes plus à l'abri: la suite sera beaucoup plus impressionnante...

Une magnifique journée à Morgins en cette période de haute saison de neige, il y a des bonnes traces si l'on ne s'éloigne pas trop de la station: j'adore cet éclairage:

Un bel enneigement Comme prévu, il a bien reneigé depuis hier: ceci vers 1200m d'altitude seulement! ce n'est pas pour leur déplaire: il n'y a que cette piste toute fraîche pour qu'ils puissent courir, car j'ai pris le yooner pour la descente: en montant, nous rencontrons une petite copine pour Jiro: elle a essayé de se débarrasser de ses boules de glace en se frottant la tête dans la neige: ce n'est pas une très bonne idée de le faire en plein soleil, où la neige devient collante: nous poursuivons la montée au Vuipay, le célèbre restaurant à fondue: il a suffi d'un moment de soleil pour transformer la neige: le husky traceur de piste: le toit du chalet d'alpage est de temps en temps déchargé: il est tombé 6m de neige l'hiver passé, ici à 1472m d'altitude; cela correspond à environ 600 litres d'eau au mètre carré, une charge que le toit ne peut supporter: Pour mémoire, voici quelques images de l'hiver précédent: et du début 2012: nous en sommes encore loin! Pendant le repas, un passage de brouillard s'est invité; j'ai choisi une nouvelle éclaircie au moment de redescendre: la piste est trop molle pour des pointes de vitesse et en plus il fait trop chaud pour les petits loups: ils ont quand même couru, sans traction évidemment!

Les bonnes traces du week-end pour Jiro... Heureusement qu'il n'a pas reneigé depuis hier (un dimanche neigeux et venteux bon pour la canimarche): quelques passages de notre course d'une douzaine de km en ski-joering ne sont pas bien damés et la neige colle une fois de plus: voici une pause pour un excellent bain de neige: et c'est reparti: demain, il faudra très probablement brasser la neige fraîche!

C'est surtout une alternative lorsque les conditions ne sont pas bonnes pour la course, par exemple la neige croûtée: dans cette vidéo, on n'entend pas les "planter de bâtons", vu que pour la réaliser, j'ai tenu les deux bâtons dans la main gauche et l'appareil (qui n'est pas une gopro) dans la droite. En dehors de la vidéo, le rythme est un peu plus rapide grâce à la poussée des bâtons! C'est excellent pour réviser les ordres de directions, mais vite lassant pour les chiens qui préfèreraient aller un peu plus vite... Cette marche rapide (avec peu de traction des chiens, en principe, dons sans harnais de trait) se place effectivement entre la marche de promenade et la course. Les articulations des genoux sont moins sollicitées que dans le canicross.

Des portraits excellents, et ces yeux bleus ressortent vraiment bien!

Lorsque je fais le chien de tête... Avec ces températures printanières, la neige fraîche est très humide et compacte: Jiro a de la peine à avancer, alors que ma petite puce légère se balade en surface: une trace profonde, même inconfortable, est toujours bonne à suivre: mais c'est tellement plus simple de suivre ma trace: finalement la curiosité l'emporte: surtout s'ils sentent une piste de gibier: le froid n'est toujours pas en vue...

url de la vidéo: http://youtu.be/fi8qDdkBwu8

Après la magnifique neige d'hier, nous avons connu un temps exécrable avec des rafales de pluie suivies de neige lourde; j'ai même eu du mal à monter avec la 4x4 pour amener Saskia et jiro dans leur élément: au moins, les poteaux de la clôture vont vite disparaître avec les chutes de neige de ces prochains jours: comme nous n'avons pas pu monter avant le milieu de l'après-midi, le retour est de nuit et j'en ai profité pour ramener quelques photos au flash: pour faire courir mes louloups, j'attends les chemins de raquettes tracés pendant le week-end!

La tempête d'hier, accompagnée d'un bon coup de tonnerre, a été suivie, heureusement, par une journée magnifique: le foehn s'est levé, l'embellie sera de courte durée; un nouvel épisode neigeux est déjà prévu pour demain: Saskia, qui enfonce moins, prend la tête: sur les anciennes traces, Jiro va devant: nous explorons le fond de la vallée: inutile de traverser ce pont avec mes skis: avec toute cette neige fraîche, le risque d'avalanche est bien présent de l'autre côté de la rivière: après une nuit à -10°C, le vent du sud envoie des bouffées d'air chaud et la neige ne va pas tarder à coller sous les skis dès l'apparition du soleil: nous rentrons en faisant un petit détour par cette grande ferme: la petite trace de renard (probablement) motive chacun à aller devant: Saskia est en grande forme et Jiro profite de sa trace: même ici, les rafales commencent à effacer nos traces:

Cette phase de jeu n'était pourtant pas violente Ces chiens s'entendent à merveille, il n'y a pas de geste de domination.