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Tout ce qui a été posté par Blaise
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Retour de l'hiver, le 23 mai: Jiro retrouve le lieu de sa fugue d'il y a exactement 10 jours: deux marmottes l'ont nargué sans qu'il puisse les poursuivre, quelle frustration! une grosse bourrasque arrache la neige comme en plein hiver: nous retrouvons les fameuses crevasses: et la vue sur le lac d'Arnon: les colliers sont moins pratiques lorsqu'ils jouent, la laisse passant plus près de leur tête: le brouillard semble refaire une apparition et il faut quitter ce lieu dangereux sans visibilité: nous arrivons au col d'Isenau (2077m): par une éclaircie bienvenue: mais le massif des Diablerets reste invisible: le retour: une heure plus tard, une giboulée digne d'un mois de mars avec d'abord du grésil puis une jolie tempête de neige s'est abattue sur la région, alors que nous étions au restaurant du lac Retaud, le lieu d'accueil de Jiro après sa fugue... une bonne fondue au fromage pour l'occasion, en regardant tomber la neige.
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Le 100ème de Jiro! Si Saskia comptabilise aujourd'hui 169 jours de neige depuis son anniversaire du 20 juin 2012, Jiro a fêté son 100ème dans la région des Paccots: ce dimanche de Pentecôte, la neige s'est invitée bien plus bas que ces derniers jours, le premier saupoudrage étant visible vers 1000m d'altitude, à 15 minutes de route de chez moi, et pour en profiter, il fallait monter au-dessus de 1400m: si la neige ralentit la croissance de la végétation: elle accélère le rythme de mes projets: j'avais prévu cette course demain, après un jour de repos, mais la pente raide à grimper et surtout à redescendre est bien plus agréable dans 5 à 10cm de neige fraîche: nous irons jusqu'au col, à gauche, vers 1800m d'altitude seulement, pour redescendre dans la combe, un énorme pierrier en été, recouvert de plus d'un mètre de neige compacte: en direction du Moléson, ces pentes raides, saupoudrées, deviendront vite glissantes dès que la neige se transformera, mieux vaut ne pas s'y aventurer: le but n'est pas d'escalader un sommet, comme le Teysachaux: mais d'explorer ces pâturages vierges: et de profiter de ce manteau blanc éphémère: avant l'arrivée du brouillard: des nappes de nuages se sont vite formées dès l'apparition du soleil, qui, avec la convection, remonteront le long des pentes: les petits loups ont entendu une première coulée de neige: un dernier effort: et nous apercevons la vue de l'autre côté: la pente est encore bien plus raide du côté sud-est: Saskia et Jiro examinent cette pente: tout au fond, derrière la Dent de Lys, juste à droite, les Dents du Midi sont bien visibles; hier, nous étions tout près de ces sommets emblématiques du Chablais: il est temps de redescendre ces pentes que personne d'autre ne viendra tracer: mes louloups veulent poursuivre les boules de neige qui dévalent la pente: la route de l'alpage de Tremetta est encore enneigée: depuis le col de Villard, sur une belle accumulation de neige, cette route est bien visible: le brouillard remonte les pentes: heureusement, la course est presque finie: ce qu'il reste de la neige trois heures plus tard: la coulée de neige qui coupe encore la route: et m'a obligé de laisser la voiture ici: le retour de la neige est annoncé dans quelques jours...
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La suite de cette course a été le résultat d'une grande hésitation: où la neige sera la meilleure et la pente la moins raide... j'ai fait une reconnaissance avant de me décider..., en tout cas pas de ce côté: finalement, j'ai retrouvé les traces du skieur, qui a choisi la belle neige poudreuse de la face nord: mais nous retrouvons bientôt la crête: avec une vue plongeante sur la station des Crosets: des traces de chamois (probablement) intéressent mes petits loups: la neige se transforme très vite avec le soleil: Saskia connaît Tovassière, nous y avons étés très bien accueillis cet hiver dans le restaurant, mais pas question de descendre du côté de Morgins aujourd'hui! nous devons descendre de ce côté: on a essayé d'ouvrir la route pour que le passage des Portes du Soleil soit accessible le plus vite possible au bétail: le village des Crosets: le ciel s'est vite couvert et le foehn a radouci l'air, c'est le moment de rentrer: à midi, à la mi-mai, la neige disparaît à une vitesse incroyable: il y avait une dizaine de centimètres trois heures plus tôt...
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Les Portes du Soleil Une matinée ensoleillée avec de la neige fraîche, encore poudreuse à condition de se lever tôt le matin, quoi de mieux: ici, nous sommes au point 1870 du plan: au fond, les Dents du Midi (3257m): nous allons monter à la Pointe de l'Au (2152m) dès que Saskia aura fini de se rouler dans la neige: les vents d'ouest ont formé des congères qui devaient mesurer plus de 10 mètres: les petits loups adorent se poursuivre en escaladant ces murs de neige: nous arrivons près du sommet: et la neige du 18 mai est encore poudreuse: ça fait longtemps que Saskia n'a pas connu un matelas aussi douillet: je pensais ne rencontrer personne et voilà un randonneur à skis qui est venu profiter aussi, en solitaire, de ces conditions exceptionnelles: totalement en confiance, Saskia et Jiro jouent: me voici avec mes louloups, mais sans mon appareil de photo: une énorme crevasse montre la quantité de neige accumulée cet hiver: en quelques minutes, le brouillard est arrivé: et reparti, laissant apparaître la vallée du Rhône: il est temps de redescendre avant que la neige n'enfonce trop: à suivre...
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Morilles et neige! Nouvelle course dans la région de Gryon, par un temps bien maussade: c'est la fin de la route étroite car le déneigement a été abandonné à cause des nombreuses avalanches qui recouvrent tout depuis ici! pourtant, le printemps est arrivé par endroits: Saskia et Jiro sont presque invisibles sur ce reste d'une grosse avalanche: plus haut, on se croirait dans un autre monde: Jiro a repéré des chamois en face et se mit a courir dans tous les sens: mais il n'arrive plus à tirer avec son collier et se calme vite, laissant Saskia ronger un bout de bois: Morilles et neige! Nouvelle course dans la région de Gryon, par un temps bien maussade: c'est la fin de la route étroite car le déneigement a été abandonné à cause des nombreuses avalanches qui recouvrent tout depuis ici! pourtant, le printemps est arrivé par endroits: Saskia et Jiro sont presque invisibles sur ce reste d'une grosse avalanche: plus haut, on se croirait dans un autre monde: Jiro a repéré des chamois en face et se mit a courir dans tous les sens: mais il n'arrive plus à tirer avec son collier et se calme vite, laissant Saskia ronger un bout de bois:
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Une fugue qui se termine bien! Pour le récit complet avec toutes les photos de la course, voir dans le post Saskia et Jiro, "Une très belle course de montagne qui aurait pu tourner au drame..." Une aventure qui pourrait arriver lors de toute promenade avec un chien fugueur et qui montre que le chien ne revient pas nécessairement à l'endroit où il a quitté son maître: Lieu de l'histoire: la voiture est restée à la Marnèche, le chien a disparu au col des Andérets, juste sous la lettre r le trajet parcouru jusqu'au lieu de sa disparition passe par la crête sud de la Palette, presque sans neige: depuis le sommet, le lac d'Arnon est bien visible: la descente passe dans la combe nord de la Palette, en direction du Chalet Vieux, jusqu'au chemin bien marqué mais sous plusieurs mètres de neige: le chemin vers le col des Andérets est impraticable à cause des corniches et des crevasses: Jiro aurait pu se cacher ici, à 200m au nord du col pour passer une nuit: le col: Jiro voulait remonter à la Palette en entraînant Saskia: cette image de Jiro est la dernière avant sa fugue: l'attache de son harnais a cédé lorsqu'il a vu une marmotte courir se cacher dans son trou, abandonnant pourtant sa copine Saskia, qui l'aurait évidemment suivi si elle avait pu: Jiro a disparu en un clin d'oeil, sans même que j'aie le temps de le photographier dans son élan vers la liberté; Saskia m'a aidé à suivre sa trace sur la neige qui commençait à enfoncer, mais la trace s'est vite perdue sur l'herbe encore grise. Je ne savais pas si c'était Jiro ou nous qui provoquions l'alarme généralisée de toutes les marmottes sur le versant libre de neige... Je l'ai appelé pendant plus d'une heure en vain, puis, espérant qu'il nous suive à distance, j'ai décidé de redescendre à la voiture, avant que la neige enfonce plus haut que les genoux, et sachant que les pentes déneigées étaient encore rares et trop raides pour les traverser sans glisser... C'est avec une angoisse et une tristesse croissantes que je me suis retrouvé seul avec Saskia: J'avais aussi un sentiment d'impuissance face à cette situation et je cherchais un coupable en vain, tout en pensant que mon chien était un ingrat en m'abandonnant de cette manière, alors que je lui offre une vie magnifique après la SPA! Je culpabilisais aussi en sachant que je n'avais aucun collier de rechange dans mon sac, au cas où il reviendrait et me demandais comment il fallait faire s'il réapparaissait tout d'un coup. A la station supérieure du télécabine d'Isenau, un groupe de réparateurs de l'installation était à la pause et je leur ai donné mes coordonnées, la description de Jiro et de son harnais sans la boucle (qui est restée au bout de la laisse), montré des photos de lui, puis je suis remonté un peu pour l'appeler, malgré la neige devenue pourrie. La course avait débuté vers 8heures et Jiro est parti à 11h20, pas suffisant pour le fatiguer même après 500m de dénivellation et plus de 10km car nous avons fait pas mal de détours pour choisir les meilleurs passages. J'espérais quand même le voir arriver à tout moment, mais peut-être était-il allé voir les bouquetins, très nombreux dans la région, ou, comme ma regrettée Nykyt, qui était restée coincée plus d'une heure dans un trou de marmotte et que j'avais pu récupérer grâce à ma pelle d'avalanche, peut-être était-il en difficulté dans une falaise ou une crevasse... Tous les scénarios étaient envisageables. Je suis descendu au restaurant du lac Retaud, heureusement ouvert, pour donner toutes les informations nécessaires au cas où il passerait ici, même s'il n'était encore jamais venu dans cet endroit: J'ai donné les mêmes renseignements à toutes les personnes que j'ai rencontrées, avec en plus les mots-clés pour le voir sur Internet. Même celles que j'ai rencontrées en faisant le tour du lac d'Arnon, beaucoup plus bas: et ici, mieux vaut savoir parler l'allemand! il était possible que Jiro descende vers ce lac qu'on a vu pendant une bonne partie de la course: Saskia semblait chercher son copain, mais aucune trace de patte de chien sur les rares névés subsistant à cette altitude... Un appel d'une propriétaire d'un petit chien, presque inaudible dans une région où le réseau de téléphonie mobile est très faible, m'a donné un faux espoir, car cette dame a vu un chien en liberté avec un collier... Après presque deux heures de marche, mon natel résonne faiblement et c'est le restaurateur du lac Retaud qui m'informe que Jiro est arrivé au restaurant, en pleine forme, et qu'il est tout de suite venu lorsqu'il l'a appelé! Le pincement au coeur qui me faisait souffrir depuis plusieurs heures s'est enfin estompé, laissant place à la surprise: je n'arrivais pas à y croire! Sans excitation car je savais qu'au restaurant, il était en lieu sûr, enfermé dans une chambre, nous sommes retournés à la voiture, pour 25 minutes de route depuis le lac Arnesee car ce n'est pas dans la même vallée! Ce n'est que vers 18 heures que j'ai retrouvé Jiro, en compagnie des deux enfants du restaurateur (qui a lui-même deux chiens), bien fatigué: Enfin voici la photo-souvenir du restaurateur avec Saskia et Jiro, qui nous a si bien accueillis et que je remercie encore:
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Le récit de la suite: C'est avec une angoisse croissante que je suis redescendu à la voiture, seul avec Saskia: même si le beau temps semble revenir: A la station supérieure du télécabine d'Isenau, un groupe de réparateurs de l'installation était à la pause et je leur ai donné mes coordonnées, la description de Jiro et de son harnais sans la boucle (qui est restée au bout de la laisse), montré des photos de lui, puis je suis remonté un peu pour l'appeler, malgré la neige devenue pourrie. La course avait débuté vers 8heures et Jiro est parti à 11h20, pas suffisant pour le fatiguer même après 500m de dénivellation et plus de 10km car nous avons fait pas mal de détours pour choisir les meilleurs passages. J'espérais quand même le voir arriver à tout moment, mais peut-être était-il allé voir les bouquetins, très nombreux dans la région, ou, comme ma regrettée Nykyt, qui était restée coincée plus d'une heure dans un trou de marmotte et que j'avais pu récupérer grâce à ma pelle d'avalanche, peut-être était-il en difficulté dans une falaise ou une crevasse... Tous les scénarios étaient envisageables. Je suis descendu au restaurant du lac Retaud, heureusement ouvert, pour donner toutes les informations nécessaires au cas où il passerait ici, même s'il ne connaît pas cet endroit: J'ai donné les mêmes renseignements à toutes les personnes que j'ai rencontrées, avec en plus les mots-clés pour le voir sur Internet. Même celles que j'ai rencontrées en faisant le tour du lac d'Arnon, beaucoup plus bas: et ici, mieux vaut savoir parler l'allemand! il était possible que Jiro descende vers ce lac qu'on a vu pendant une bonne partie de la course: Saskia semblait chercher son copain, mais aucune trace de patte de chien sur les rares névés subsistant à cette altitude... Un appel d'une propriétaire d'un petit chien, presque inaudible dans une région où le réseau de téléphonie mobile est très faible, m'a donné un faux espoir, mais cette dame a vu un chien en liberté avec un collier... Après presque deux heures de marche, mon natel résonne faiblement et c'est le restaurateur du lac Retaud qui m'informe que Jiro est arrivé au restaurant, en pleine forme, et qu'il est tout de suite venu lorsqu'il l'a appelé! Retour à la voiture, puis 25 minutes de route car ce n'est pas dans la même vallée! Ce n'est que vers 18 heures que j'ai retrouvé Jiro, en compagnie des deux enfants du restaurateur (qui a lui-même deux chiens), fatigué: Une excellente fondue au fromage pour fêter les retrouvailles, et de l'eau pour les louloups! La photo-souvenir du restaurateur avec Saskia et Jiro, qui nous a si bien accueillis: En ce qui concerne le matériel, j'ai constaté qu'après trois mois de traction dans tous les sens, le tissu qui retient l'anneau métallique s'use rapidement, exposé à l'humidité, au soleil etc. et finit par se déchirer, libérant l'anneau et le chien, qui part avec son harnais... Je ne sais vraiment plus quel harnais de promenade il faudra acheter et mes petits loups vont devoir se contenter provisoirement de colliers!
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Une très belle course de montagne qui aurait pu tourner au drame... Hier, près des Diablerets: nous sommes montés à la Palette depuis la Marnèche: dans des conditions excellentes après le saupoudrage de la veille et une nuit de gel: arrivés au sommet, nous apercevons le lac d'Arnon: dont seule Saskia a fait le tour en fin d'après-midi... toute la partie moins exposée au vent d'ouest et au soleil est bien enneigée pour un 13 mai: Jiro semble moins disposé à jouer que d'habitude et tire Saskia dès qu'elle veut se rouler dans la neige: il n'a qu'une idée en tête: je choisis la pente la moins raide pour descendre vers le Chalet Vieux: la neige est excellente pour marcher sans enfoncer dans la combe sous la Palette: mais le chemin pour aller au col des Andérets est recouvert de plusieurs mètres de neige: et passe sous d'énormes corniches: il ne faudrait pas s'aventurer ici lorsque la chaleur de l'après-midi provoque l'effondrement de ces énormes blocs de neige, heureusement bien durs et stabilisés: après avoir contourné les passages dangereux, nous arrivons dans une zone crevassée que les chiens explorent sans risque après les deux jours de froid et surtout la nuit de fort gel: on se croirait sur un glacier bien crevassé: mais nous ne sommes qu'à 2000m d'altitude: en voyant ce spectacle, on comprend aisément qu'un véritable glacier pourrait se former ici en peu de temps si l'été ne venait pas détruire ces belles accumulations de neige de tout l'hiver, cette neige qui manque sur l'autre versant... il est difficile d'imaginer que dans un mois peut-être, les vaches passeront par ici et que des véhicules traverseront ce passage pour aller au Chalet Vieux, encore enfoui presque totalement dans la neige! nous voilà enfin arrivés au col: Jiro voulait remonter à la Palette en entraînant Saskia: cette image a tourné dans ma tête tout l'après-midi, pensant que ce serait peut-être la dernière de Jiro: l'attache de son harnais a cédé lorsqu'il a vu une marmotte courir se cacher dans son trou; heureusement que Saskia a moins de force: Jiro a disparu en un clin d'oeil, sans que je puisse le photographier dans son élan vers la liberté; Saskia m'a aidé à suivre sa trace sur la neige qui commençait à enfoncer, puis s'est perdue sur l'herbe encore grise, provoquant l'alarme généralisée de toutes les marmottes du versant libre de neige... Je l'ai appelé pendant plus d'une heure en vain, puis, espérant qu'il nous suive à distance, je décide de redescendre à la voiture, avant que la neige enfonce plus haut que les genoux, sachant que les pentes déneigées sont encore rares et trop raides pour les traverser sans glisser... à suivre...
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Le 12 mai, très bonnes conditions en moyenne montagne, mais tant pis pour le paysage! Départ sous le col de la Croix, côté Villars-sur-Ollon: rien d'étonnant, il neige pour les saints de glace: (cette année, ils sont au nombre de trois: Saint Mamert, fêté le 11 mai, saint Pancrace, le 12 mai, et saint Servais, le 13 mai) l'ancienne couche a durci avec le gel, mais la neige fraîche n'a pas tenu sa promesse, j'attendais 5 à 10cm au lieu du léger saupoudrage au hameau de La Croix: mes petits loups s'en contentent aisément, jouant tout au long de la promenade sans enfoncer: un sapin de Noël: la crête menant à la Pointe d'Arpille est magnifique dans ces conditions: le sommet, près de 2000m d'altitude: la descente est très confortable aussi pour le bipède dont les talons ne glissent pas mais s'enfoncent de quelques centimètres dans la neige compacte: il ne faut pas oublier de faire le tour de la ferme de l'alpage Arpille: d'où la crête que nous avons parcourue est bien visible: cette ferme ne sera accessible qu'en juin: après la séance d'exploration, c'est de nouveau le jeu et le roule-neige de Saskia: demain matin, la neige sera tout aussi bonne à cette altitude, avec peut-être un peu de soleil...
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Chessy, Soladier... le coin le plus enneigé de la région à quelques encablures de la maison, où règne le sempiternel ronron des tondeuses à gazon, c'est le calme blanc que seul l'été viendra réveiller: au col de Soladier: sur le plateau de Chessy: c'est le désert: limité par des grandes pentes au nord-est: c'est bien sinistre plus bas, sans la luminosité de la neige: et voici que le brouillard arrive: nous quittons cette réserve naturelle où mes chiens ont toujours aimé jouer: je ne pensais pas faire autant de photos par un temps aussi triste, ponctué par des averses de grésil, certes moins désagréables que la pluie qui mouille davantage...
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Maintenant qu'il n'y a plus de risque d'avalanche dans les Préalpes, je profite de promener mes louloups dans les grandes pentes sous la Dent de Lys: il faut en profiter avant que cette route soit libre de neige, donc bordée de clôtures de barbelés sans pour autant empêcher les vaches et les voitures de l'encombrer: en été, cette route serait intéressante pour les balades, aucune tique ici à 1450m d'altitude, mais des dizaines de voitures y passent à cause des buvettes d'alpages et des nombreux buts d'excursions dans la région; j'y ai vécu un embouteillage à cause des vaches qui s'y plaisent, agrémenté d'un concert de klaxons style mariage... ici, les restes d'avalanches sur la route devront être fraisés: mais les fleurs ne sont pas loin: peut-être que la neige va revenir ces prochains jours, pour les cacher et les protéger du gel, ce que j'espère vivement!!! de toute façon, il devrait y avoir de la neige en montagne jusqu'au 20 juin, pour les 7 ans de Saskia...
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La neige est toujours là, pour le bonheur de mes louloups, et pas loin de la maison: un skieur aurait trouvé la mort dans cette avalanche, deux mois plus tôt: de bons restes, entre 1400m et 1500m d'altitude: une photo non floue d'une phase de jeu: Saskia veut une pause: la ferme du Marmotey: et les jeux reprennent: au retour, il faut traverser cette avalanche de blocs de neige sans se tordre les pattes dans les trous:
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Saskia chante beaucoup moins depuis qu'elle est avec Jiro; avant, elle répondait à sa voix dès que j'écoutais la vidéo et maintenant, si je la passe, elle ne vient plus vers moi! C'est Jiro qui vient vers l'ordinateur, me demande une caresse, puis, comme s'il s'inquiète pour elle, va la rejoindre...
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Dans le Jura, à 1300m d'altitude, la neige a mieux résisté que dans les Préalpes, où le foehn a tout détruit à la même altitude; Saskia et Jiro ont pu courir une dernière fois sur les pistes du Marchairuz, mais avec leur harnais de promenade. avec la pelle toujours présente dans ma voiture, j'ai taillé un petit escalier pour escalader le talus de neige sale, recouverte de graisse lors des nombreux rejets des machines: si Saskia venait à se rouler dans la neige ici, sa fourrure serait difficile à nettoyer... malgré les 12°C, Saskia et Jiro ont envie de courir, sans toutefois trop tirer (ce n'est plus mon but lorsqu'il fait chaud!): en vidéo, c'est plus spectaculaire: à côté de la piste, la neige a été remplacée par quelques petites fleurs, mais biens moins nombreuses qu'au Niremont: il y a encore des passages en bonnes conditions sur cette ancienne piste de fond: mais je tiens à sortir un moment des pistes pour une balade dans la combe la plus froide: nous faisons le tour de la Sèche des Amburnex, reconstruite il y a deux ans après avoir été incendiée par la foudre en 2009: hors des pistes, la neige commence à enfoncer irrégulièrement: cette doline réapparaît après avoir disparu complètement sous 3m de neige: une pause réclamée par Saskia: Jiro devient plus compréhensif, sans l'imiter: hors de la combe froide, la neige commence à manquer: les populages des marais fleurissent dans les endroits qui ont été inondés lors des fortes pluies, à côté d'un épais manteau neigeux: pour moi, dans le Jura, le ski-joering s'est terminé ce 2 mai en beauté, en espérant une prochaine saison tout aussi enneigée...
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La piste de fond de Villars sur Ollon était encore praticable ce matin du 1er mai: une petite boucle au fond de la vallée: et nous montons à Tayeyanne: ce village fantôme est encore isolé du monde: mais, après une semaine estivale suivie d'un bref retour de l'hiver, le foehn détruit ce qui reste de la couche de neige, qui devait recouvrir presque entièrement les chalets: la route de liaison avec l'Alpe des Chaux est obstruée par une énorme avalanche: je renonce à aller plus loin, étant donné qu'il n'a pas regelé depuis plusieurs jours, d'autres coulées pourraient se déclencher; de toute façon, avec 15°C, la neige devient vite pourrie: chaque année, de nombreux attelages de traîneaux à chiens passent par ici, lors de deux courses distinctes: à côté de la piste, sur les talus exposés au soleil, les premières fleurs qui apparaissent sont les tussilages:
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Encore une promenade réussie! Pour trois raisons: --- le bonheur de retrouver de la neige --- quitter le temps constamment maussade de ces jours, avec de la bruine sous le brouillard, en retrouvant le soleil en altitude --- fréquenter des régions sans tiques... La route de Semsales aux Alpettes étant à nouveau ouverte, nous montons en voiture jusqu'à 1330m environ, dans un brouillard dense, puis à pied dans la neige pourrie, ce qui ne gêne pas les huskies: plus haut, c'est le paradis: une vidéo montre leur bonheur: sur les crêtes du Niremont, entre 1450m et 1500m d'altitude, il fait très chaud en-dessus du brouillard: environ 16°C, soit 10° de plus que dans le brouillard, et la neige a vite disparu, laissant place à des immenses champs de crocus: Saskia et Jiro vont encore profiter de la neige pendant plusieurs semaines, déjà pour jouer! Nous arriverons certainement aux 180 jours de neige pour Saskia, depuis le début de l'hiver...
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Course au Mont Tendre A force de tourner autour en le regardant de loin, de tous les côtés, pour le voir pelé, rarement bien enneigé avec son exposition à tous les vents, je l'ai vu enfin bien blanc, un certain 28 avril 2013... Par 15 à 20cm de neige non soufflée et même poudreuse avant 09h30, il fallait aller sur ce sommet, le plus haut du Jura suisse, culminant à 1679m, que Jiro n'a pas encore gravi! Des conditions hivernales au début: que du bonheur pour Saskia: et des belles phases de jeu qui ont forcé Jiro à se mettre dans la neige: rien ne sert d'aller sur la piste de fond non tracée, au soleil, la neige colle sous les skis et forme des "sabots" à se tordre les chevilles: comme souvent en hiver, une mer de stratus empêche le soleil de réchauffer les régions en-dessous de 1400m d'altitude, et entre 1000m et 1400m, c'est le brouillard, quelle chance d'être ici: une descente ratée, depuis le sommet ouest: le sommet d'où nous venons: la neige très mouillée glisse très peu, mais cette fois, c'est uniforme et facile à contrôler, même si les chiens ne tirent pas régulièrement: le retour par le sud du Mont Tendre: et une rencontre inattendue juste au moment de rentrer mes huskies dans la voiture: ces deux jumeaux vont aussi profiter de la neige:
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Tout à fait d'accord et le pire est d'avoir une ligne de trait au sol et de passer dessus avec les skis lors d'une petite descente rapide... c'est pourquoi je prends toujours une laisse à enrouleur qui maintient une certaine tension et évite cet inconvénient tout en diminuant la fréquence des "démêlages des chiens"! Pour la longueur, je pense que 5 à 6m est l'idéal, donc ces laisses à enrouleur de 8m sont trop longues! La neck-line peut être utile si les chiens ont tendance à trop tirer chacun de leur côté sur une piste large...