Blaise

Ils ont le même avec un réglage un peu différent; pour les reconnaître, j'ai passé en rouge la dernière lettre de JULIUS pour celui de Saskia et la première pour celui de Jiro.

Aujourd'hui, fondue au restaurant du Vuipay et trois belles descentes en yooner, pour changer avec le ski nordique dans le Jura; Jiro découvre un autre itinéraire, balisé aussi avec des caquelons à fondue, mais d'une autre couleur! nous passons à côté d'une ferme d'alpage dont les propriétaires ont dû alléger le toit: derrière, la pyramide du Teysachaux est tracée de tous les côtés par les skieurs qui aiment les pentes raides! les chiens adorent ce genre d'exploration et espèrent tomber sur une souris ou autre petit animal réfugié: alors qu'à l'ombre du toit, la neige encore poudreuse donne plus envie de jouer et de se rouler dedans: un peu plus haut, vers 1500m d'altitude, la vue est magnifique, même si le lac Léman est perdu dans la brume: voilà un de ces caquelons qui complète le balisage pour les raquettes à neige: le restaurant est visible 50 mètres plus bas depuis ce point de vue: les chiens sont calmes pendant tout le repas, pourtant à deux mètres d'une chienne que Jiro a invitée à jouer avant de rentrer dans le chalet, provoquant quelques grondements de jalousie de Saskia: voici la vidéo de la nouvelle descente, trop raide pour des skis de fond, et sur un chemin trop étroit pour des skis alpins, mais idéale pour le yooner:

Oui, , tous les jours à la neige, même si je ne fais pas chaque fois des photos! J'ai la chance de pouvoir un profiter au moins jusqu'en mai, alors profitons...

il commence à faire chaud, je range définitivement les gants, le bonnet et l'écharpe! nous continuons la boucle en remontant le Grand Revers: la nappe de brouillard qui recouvre la Vallée de Joux est bien visible et je ne pourrai pas montrer le lac: le givre et la neige sont magnifiques: et les chiens ont du plaisir à suivre les empreintes fraîches des animaux sauvages: Saskia chante brièvement: nous sommes arrivés au sommet de la crête (1430m): au fond, le Mont Tendre (1680m): le lieu de la pause de midi: à l'ombre de la neige: la neige commence à coller en plein soleil: nous passons par la Meylande Dessus, une grande ferme jurassienne: et les chiens essaient de trouver une entrée: je l'ai trouvée, en rampant sur la neige: nous quittons la neige non damée et parcourons les derniers kilomètres sur une piste de fond, préparée hier et tracée par deux skieurs seulement:

Hélas, ça se réchauffe: –22°C ce matin dans le creux des Amburnex sur la route du Marchairuz mais plus que –4° à 13h! Il fallait profiter au maximum de ce paysage de Laponie: nous allons d'abord aux Grandes Chaumilles: sur cette trace, un peu de mouvement: suite: le retour...

Je ne sais rien sur lui, vu qu'il vient de la SPA, sauf qu'il a un an et demi!

Jiro ressemble un petit peu à Falgan! Il a un sacré caractère mais se laisse réprimander par Saskia quand il a fait une bêtise, comme aller à gauche au lieu d'aller à droite! Il la laisse finir de manger sa gamelle pour s'approprier ses restes dès qu'elle lui signifie qu'elle a assez mangé; il est même galant avec les autres chiennes de son gabarit.

La Brévine Ayant appris qu'une nouvelle couche de neige poudreuse était tombée dans le Jura ce week-end dernier, je me décide à me rendre dans le village le plus froid de Suisse, très près de la frontière française: Le thermomètre de ma voiture indique –24°C lorsque j'entre dans ce village: c'est la deuxième température la plus froide enregistrée ce matin en Suisse: mais c'est bien loin des records: mes chiens ne remarquent même pas qu'il fait un peu plus froid que d'habitude: mes lunettes se recouvrant sans cesse de givre, je les dépose à la voiture, puis nous montons d'une cinquantaine de mètres au-dessus du lac, où il fait nettement moins froid; la descente est une belle occasion de faire une vidéo, les gants dans les poches pour un instant: nous reprenons notre tour du lac, à l'ombre au début: au retour, le soleil fait oublier le froid et il fait bon, sans vent: Saskia est placée devant, pour les dernières centaines de mètres; aucun chien n'a eu envie de tirer dans cette neige non damée et sans les harnais de trait: à la maison, une sieste bienvenue au soleil printanier, même s'il faisait quand même –6°C ce matin à Vevey:

J'admire ton courage pour affronter de telles conditions; quand je vois un petit peu de boue, c'est demi-tour, et mes chiens évitent même les flaques d'eau boueuse comme s'ils sentent que je n'aime pas qu'ils se salissent!

Nous voici de nouveau dans les Préalpes, à Morgins, pour une assez grande course, jusqu'au restaurant de Tovassière: une piste de raquettes à neige sportive, pas vraiment pour le ski-joering: un vrai champignon de neige: nous voici les trois: une très brève éclaircie avant le retour de la neige: pause: ce chalet est inaccessible: mais le restaurant est encore à une heure d'ici: les chiens examinent la première entrée du resto: non, c'est la suivante: l'accueil est chaleureux, les chiens ont spontanément leur gamelle d'eau et des câlins à n'en plus finir: voici la première vidéo de la descente:

Lorsque je mettais Saskia au traîneau avec des groenlandais et que j'ouvrais la piste avec mes skis, je devais élargir les traces de raquettes de 10cm pour que le traîneau reste à plat sur la piste et atteler les chiens à la file. Deux groenlandais ne pouvaient pas être côte à côte dans la trace sans que l'un pousse l'autre hors de la trace! Il faut des chiens très minces pour aller côte à côte. Tu as un traîneau étroit?

Hélas, la neige a souffert de la chaleur aussi bien en plaine qu'à moyenne altitude, le printemps n'est plus très loin. Le Mont Pèlerin, la colline la plus connue des Veveysans, est surmontée d'une antenne avec ascenseur pour les touristes amateurs du panorama: le chemin de la crête est bien damé: Toute autre ambiance à 1300m d'altitude: 7km de ski-joering pour terminer la journée, sur une piste de motoneige: un nouveau service de neige ne ferait pas de mal...

Le Jura dans toute sa splendeur... En cette période de vacances scolaires, il reste des endroits peu fréquentés et des centaines de kilomètres de chemins de raquettes à neige datant du week-end dernier: Jiro est vraiment mieux devant et je m'arrête chaque fois que Saskia se roule dans la neige en disant STOP Jiro! Dans ces chemins trop étroits pour un traîneau, les chiens ne peuvent rester côte à côte et nous avons parcouru 18km sur ces chemins, les seuls dans cette région: les photos suivantes ont été prises depuis le Pré de Rolle jusqu'au Crêt de la Neuve, après quoi la batterie de l'appareil était déchargée... tant pis, le soleil printanier qui s'est mis à briller trop fort ne m'aurait pas permis de faire mieux: Jiro chante avec sa voix rauque: j'aime la statue de neige derrière Saskia: nous voici au Petit Pré de Rolle: la neige est recouverte de feuilles de givre: le point culminant de notre course (1495m) avec la vue sur le lac Léman (à deviner sous la brume!) et les Alpes: impossible de s'arrêter sans que les chiens jouent dans la neige: nous partons en direction de la ferme de la Neuve: les chiens en pleine action ont failli me transformer en bonhomme de neige: la grande ferme de la Neuve est enfouie sous 2m de neige: et la dernière photo de la journée, près d'un emposieu rempli de neige: il ne faut surtout pas tomber dedans, il y a peut-être un trou de 10m ici...

Aujourd'hui, nous avons profité de la neige en plaine, pendant qu'elle est encore bonne: les collines environnant Vevey sont moins spectaculaires, mais le bonheur des chiens dans la neige mérite d'être partagé: les deux huskies sont attelés de manière à pouvoir permuter, jouer, creuser et se rouler dans la neige sans s'emmêler; le triangle de tension permet d'amortir les "coups de force" lorsqu'un chien s'écarte de l'autre pour une trace de "gibier" car l'attache de la laisse à enrouleur est coulissante: Jiro observe Saskia sans se rouler dans la neige pour l'instant: il arrive qu'un chien met une patte dans le triangle ou enjambe une cordelette et il suffit de dire "stop" en relâchant la tension pour que le chien se démêle tout seul ou que je l'aide à passer une patte du bon côté; avec les harnais de trait et neck-line(s), c'est bien plus compliqué! deux chevreuils viennent de passer tout près de là: et un renard, plus léger que les chiens, n'a pas enfoncé dans la neige bien cartonnée au soleil: au fond, à gauche, le massif du Moléson, puis la Dent de Lys, sont les sommets qui dominent la plaine fribourgeoise ici: la neige a souffert de la chaleur d'hier, presque printanière: mais par endroits, il reste bien 50cm de poudreuse: un attelage de huskies a passé par là: le musher habite tout près et évite les longs trajets le week-end! dans la combe d'Attalens, plus bas, la neige est très croûtée: ce qui n'empêche pas les chiens de jouer: pour demain, j'ai un projet de longue distance dans le Jura, hors des pistes...

Tout ce que Jiro fait avec Saskia, Snoupy l'aurait fait... Mais maintenant je peux dire que Saskia a gagné au change, Jiro est bien plus "galant" avec elle, n'essaie pas de la "grimper" et la laisse se reposer à la maison. Et personne ne voulait Jiro, pourtant c'est un très bon louloup, il joue avec tous les chiens, cherche les câlins à chaque rencontre! Si la propriétaire de Snoupy ne peut se passer de lui, qu'elle le garde!!!

Coucher de soleil sur le toit d'une ferme d'alpage Pour fuir les routes engorgées et la foule dans les stations, je monte simplement sur les hauts de Vevey, où le paysage est extraordinaire: pour admirer les derniers rayons du soleil, mous allons monter sur le toit de cette ferme d'alpage: si les chiens ne perdent pas trop de temps après la petite trace: nous voici arrivés à la dernière minute: au fond, les Dents du Midi et même le Mont Blanc: pas de lac Léman, sous le brouillard: les traces sur le toit: nous rentrons évidemment de nuit et un sapin de Noël bien enseveli sous la neige brille encore:

Pour cette descente, oui, ça serait mieux qu'ils soient côte à côte, mais pas pour tout le reste de la course; sur la trace de raquettes à neige étroite, il faut que l'un soit devant! Saskia ne va pas bien devant car elle doit tirer Jiro de côté chaque fois qu'il lève la patte sur les talus de neige et les arbres au bord de la piste et Jiro s'emmêle chaque fois qu'elle se roule dans la neige... Aujourd'hui, pour une longue distance, je les ai placés autrement, plus près mais sans neck-line (photos dans le post Saskia et Jiro) et je crois avoir trouvé une bonne solution par rapport aux chemins parcourus. Il faudrait presque une deuxième ligne de trait pour les pistes larges!

Huskies sans colliers! Aujourd'hui, longue distance, 20 à 25km dans les hauts de Lausanne... Dans le Jorat, tout près de Lausanne, entre 800 et 900m d'altitude, il y a des dizaines de kilomètres de chemins forestiers plus ou moins tracés, hélas trop fréquentés le week-end, et peu de neige (environ 30cm), même moins qu'en décembre passé. Des innombrables boucles conviennent parfaitement au ski-joering, à condition de ne pas se perdre: Saskia et Jiro n'ont que leur harnais de trait, pas de collier ni de neck-line, celle-ci étant inactivée: cette solution permet à Saskia de se rouler dans la neige sans s'emmêler: les chiens peuvent courir en parallèle: ou à la file: ou encore côte à côte: ils peuvent se tirailler et s'inverser sans problème: voici une rencontre fructueuse pour Jiro, la magnifique huskie Nella: nous reprenons la course, sur des chemins excellents: et même une petite piste de fond déserte: une pause récréative: et le chemin du retour:

Au début d'une descente, il faut un moment d'adaptation à la course et dès que les deux sont lancés, c'est génial!

Col du Pillon et lac Retaud. Une piste damée pour raquettes, promeneurs de tous genres, dans le massif des Diablerets: derrière le chalet du restaurant du lac Retaud, on aperçoit les fameuses gueules de baleines, marquant les ruptures de pentes, comme les rimayes des glaciers; au prochain redoux important, les plaques de neige se détacheront sous ces fissures pour former des avalanches de fond, comme la coulée brune: le resto est fermé en hiver: Jiro est cette fois attelé devant, ce qui lui évite de s'emmêler constamment: et la vidéo de la descente sur la route justifie ce choix:

La descente du lac Retaud sur le col du Pillon est vraiment géniale pour le ski-joering: Le départ est à 1700m d'altitude et l'enneigement est toujours fantastique dans le massif des Diablerets!

Saskia et Jiro au maximum de leur vitesse dans de la neige idéale, par –6°C, dans les Préalpes. Le début de la descente est laborieux, Jiro voulant sortir de la piste damée, mais une fois lancés, mes deux huskies galopent à fond: Après quoi, nous sommes montés sur une autre piste damée dont le ski-lift était fermé, pour une nouvelle descente malheureusement sans visibilité, dans le brouillard dense et presque de nuit. Pour que les chiens ne se lassent pas, je varie les activités ski-joering, yooner, marche dans la neige peu épaisse et les buts des sorties (Alpes, Jura, Jorat...)

Aujourd'hui, c'est une journée sprint avec deux descentes en yooner au programme. Le soleil nous fait une très brève visite: puis le brouillard revient: Le début de la descente est laborieux, Jiro voulant sortir de la piste damée, mais une fois lancés, mes deux huskies font une course de vitesse au maximum de leurs possibilités: Après quoi, nous sommes montés sur une autre piste damée dont le ski-lift était fermé, pour une autre descente malheureusement sans visibilité dans le brouillard dense et presque de nuit. Pour que les chiens ne se lassent pas, je varie les activités ski-joering, yooner, marche dans la neige peu épaisse et les buts des sorties (Alpes, Jura, Jorat...)

Très beaux reportages