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Tout ce qui a été posté par Céline13
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Et bien moi je suis une mère castratrice ... donc pas de repro pour mon gros ... Simplement parce qu'au delà du physique, il y a les lignées et aussi le caractère, tant du mâle que de la femelle, qui se transmettent au chiot ... et à cela on rajoute le fait que : - la majorité des particuliers (pas tous, mais au moins 90% des annonces que l'on peut voir) ne sont pas "formés" pour faire une portée (plein de risque que la mise bas se passe mal pour la femelle et les chiots, donc soucis de santé), - il faut avoir des connaissances pour bien socialiser les chiots (parce que pour faire une bonne socialisation, il y a plein de paramètres à prendre en compte, comme l'environnement et les périodes de vie du chiot ... il y a des étapes essentielles à suivre pour éviter un trouble primaire du comportement) - il faut savoir faire preuve d'un très grand discernement, de responsabilité et d'expérience humaine pour trouver les bonnes familles (juste histoire de ne pas se laisser embobiner par le/la première venue qui veut un akita parce qu'il/elle a vu Hachi et "c'est trop beauuuu!", ou pire, juste histoire de se débarrasser des chiots qui deviennent encombrants car l'offre est plus grande que la demande d'un point de vue qualitatif) ... Bref, beaucoup de conséquences à risque pour pas grand chose à mon sens ...
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W - Acte sexuel sur humain - Dominance du chien
Céline13 a répondu à un(e) sujet de Céline13 dans Foire aux Questions
http://espritdechien.fr/QR_dominance.php • Le chien descend du loup. Il agit et réagit donc comme un loup. Le chien actuel descend effectivement du loup ancestral, comme le loup actuel, mais il en est séparé par 135.000 ans d’évolutions et d’adaptations (voir l’article 14.000 ans). Plus étonnant que tout, et fondé sur de mauvaises interprétations originelles, pourtant aujourd’hui totalement invalidées par l’ensemble du monde scientifique, les idées continuent à perdurer sur l’équivalence chien-loup, entraînant de nombreux éducateurs à appliquer des méthodes pour le moins ... musclées. Tous les scientifiques et professionnels compétents du monde canin, Franck Beach, Claude Béata, Jacinthe Bouchard, Marc Bekoff, Ray et Lorna Coppinger, Nicolas Cornier, Charles Danten, Joël Dehasse, Jean-Pierre Digard, Ian Dunbar, Barry Eaton, Jean Lessard, Françoise Martin, David Mech, Alexandra Horowitz, Turid Rugaas, les membres de l’Association of Pet Dog Trainers (APDT), du Mouvement Français des Éducateurs de Chiens de Compagnie (MFEC), du Centre Of Applied Pet Ethology (COAPE), et la liste n’est pas complète, réfutent TOUS les notions de meute interspécifique, de hiérarchie chez les chiens domestiques, et de dominance. Ces scientifiques, ces chercheurs, ces professionnels du monde canin, sont des autorités en la matière. Ils ne peuvent pas tous se tromper, ni surtout se tromper en même temps. Nier les résultats de leurs travaux et de leurs expériences est un non-sens ... et un crime envers nos chiens ! La mauvaise volonté de certains professionnels du monde canin pour sciemment éviter d’évoluer avec les découvertes scientifiques est lamentable ! LE CHIEN DOMESTIQUE N’EST PAS UN LOUP LE CHIEN DOMESTIQUE NE VIT PAS EN MEUTE LA HIÉRARCHIE NE PEUT EXISTER SANS MEUTE LA DOMINANCE NE PEUT EXISTER SANS HIÉRARCHIE « La violence est le dernier refuge de l’incompétence. » Gandhi, repris par Isaac Asimov Comparer un chien à un loup revient à nous comparer nous-même aux gorilles. Ce serait ridicule si ce n’était pas si dramatique. Dont acte. • Mon chien considère que nous formons avec lui une « meute ». Esprit de Chien vous répondra par une autre question : avez-vous déjà constaté, dans la nature, une « meute » constituée d’individus d’espèces différentes ? Une « meute » dont les individus ne peuvent pas communiquer entre eux, n’ont pas les mêmes besoins physiologiques ni psychologiques, ne vivent pas naturellement dans le même biotope et, évidemment, ne sont pas interfécondables ? Si c’est le cas, il est urgent d’appeler le Guinness Book ! • C’est moi qui doit être le « Chef de meute ». Non. Axiome 1 : Une « meute » de canidés existe uniquement pour les besoins de coordination des actions de chasse. Axiome 2 : Chasser à plusieurs un rongeur n’a pas de sens : cette coordination n’a d’intérêt que pour le gros gibier. Si, avec votre chien, vous chassez le gros gibier, que vous l’attaquez à mains nues, que vous le tuez au corps-à-corps et que vous le mangez sur place, cru et en commençant par les entrailles afin de profiter des éléments végétaux nécessaires à votre survie, alors oui, effectivement, vous devez être le « Chef de meute ». Mais est-ce vraiment ce que vous faites ... ? • Je dois coucher mon chien sur le dos pour lui démontrer que c’est moi le « Chef de meute ». Si vous avez trop de doigts, pourquoi pas ? Pour un chien, être couché de force sur le dos équivaut à une volonté de le tuer. Il réagira alors en conséquence, avec toute la force de son désespoir ... et de ses mâchoires ! • Mon chien est un dominant / un soumis. Tout dépend de la manière dont vous entendez ces qualificatifs. Si, par « dominant » ou « soumis », vous entendez que votre chien est plutôt du genre « forte tête/volontaire/aimant à diriger les jeux » ou plutôt « effacé/timide/préfère suivre que d’être meneur », alors effectivement, votre chien peut parfaitement avoir cette individualité qui fait de lui un être plutôt « meneur » ou plutôt « suiveur ». C’est le lot de tous les êtres vivants sur cette planète : chaque individu de chaque espèce, y compris l’espèce humaine, possède sa personnalité propre. Si par contre, par « dominant » ou « soumis », vous entendez ces termes dans le sens de la meute et de la hiérarchie qui y règne, alors vous vous trompez. • Mon chien est dominateur. Rions ensemble. Le terme « dominateur » est réservé aux relations sadomasochistes. Hi hi ! • Mais s’il met ses pattes sur mes épaules, c’est bien qu’il veut me dominer, non ? Et la tendresse, bordel ? • Mon chien se couche souvent sur les seuils de porte : il veut ainsi contrôler mes déplacements. Non. Si votre chien se couche sur les seuils de porte, c’est tout simplement parce qu’il a constaté qu’à ces endroits précis, il va pouvoir attirer votre attention. C’est tout. (voir le « Canon de Morgan » cité à la page Avant-propos aux Questions / Réponses). • Mon chien peut-il dormir dans ma chambre / sur mon lit ? Et qui donc aurait le droit de vous juger dans votre foyer ? Vous êtes unique, votre chien est unique, votre foyer est unique, les relations que vous entretenez avec votre chien sont uniques. Tant que votre animal ne pose pas de problèmes à la société, nul n’a le droit de porter un jugement sur vous, votre animal, ni ce que vous lui autorisez ou lui interdisez. La réponse est donc : faites comme bon vous semble, à partir du moment où cela apporte de bons moments à chacun des protagonistes. • Il faut retirer la gamelle de mon chien après la lui avoir donnée. Vous allez uniquement lui démontrer qu’il ne peut avoir aucune confiance en vous. Vous constaterez d’ailleurs, dès le repas suivant, qu’il vous « regarde du coin de l’oeil » et se dépêche de finir son repas ... de peur que vous le lui repreniez ! Si vous souhaitiez instaurer un climat de confiance entre vous, c’est méchamment raté. • Mon chien doit manger après moi. Non. Cette croyance (totalement surannée) vient du fait que, historiquement parlant, les chiens étaient nourris avec les restes de table, donc après les humains. En fait, un chien ne peut que très difficilement faire le lien entre son repas, pris à-même le sol, dans une gamelle et composée de croquettes, et votre propre repas, pris assis à table, avec vaisselle, serviette et couverts, et composé de nourriture ménagère. Il n’y a donc absolument aucun inconvénient à ce que votre chien mange avant, pendant ou après vous. • Oui mais ... mon chien réclame à table quand je mange ! Logique. Il a une truffe infaillible, il est très motivé et ... peut-être sait-il que, s’il insiste suffisamment, il obtiendra peut-être un relief quelconque de votre repas. Qu’en pensez-vous ? • Oui mais ... dans une meute de loups, le loup « Dominant » (« alpha ») mange avant les autres ! Bon ... Reprenons : 1- un chien n’est pas un loup (bis repetita placent), 2- le loup « alpha » ne mange pas avant les autres par la force : ce sont les autres loups qui le laissent se nourrir en premier, 3- et cela parce que le loup « alpha » a la responsabilité de la sécurité de la meute et que, pour pouvoir assumer cette responsabilité, il doit être dans la meilleure forme possible, donc le mieux nourri. Simple ... et d’une logique implacable ! • Et puis, mon chien grogne quand je veux le faire descendre de mon fauteuil : c’est bien qu’il veut prendre la place du Chef, non ? Absolument pas. Chez le chien, le grognement est une communication qui peut avoir plusieurs sens en fonction du contexte. Dans le cas présent, il s’agit d’un avertissement (« Distanciation ») qui indique clairement : « C’est moi qui y suis le premier, ne t’approche pas, je ne suis pas sûr de tes intentions ! » Votre chien a trouvé un endroit agréable, moelleux, imprégné de votre odeur, et a réussi à l’investir. Maintenant qu’il y est, il veut y rester et vous signifie qu’il n’a aucune envie d’en être délogé. Ne feriez-vous pas de même dans des circonstances analogues ? • Je ne veux pas que mon chien me grogne dessus ! Il doit me respecter ! Alors, quand il grogne, je le corrige ! C’est normal, non ? Non. C’est juste dangereux. En grognant, votre chien vous avertit qu’il se sent mal à l’aise dans la situation en cours, qu’il a peur de ce que vous pourriez faire. Le battre pour cela amènera votre chien à ne plus grogner, c’est vrai, mais pour deux mauvaises raisons : 1- grogner ne servira plus à rien puisque vous ne répondez pas à son avertissement, 2- cela lui apporte un désagrément important, à savoir être corrigé. Ainsi, votre chien va effectivement arrêter de grogner, ce qui signifie qu’il va cesser de vous avertir quand il se sentira en stress par rapport à vous. Vous venez tout bonnement de fabriquer un chien potentiellement dangereux pour vous, qui ne manifestera plus rien (à quoi bon, cela ne sert à rien !) avant de réagir de manière instinctuelle vis-à-vis de vous, s’il estime que son intégrité physique peut être en jeu. Laurent Meltzer, Cynologiste, Esprit de Chien -
C'est une possibilité : les chiens (surtout quand ils sont jeunes) se calquent beaucoup sur leurs congénères : s'il a senti la fox à l'aise, il abaisse déjà quelques barrières. Mais cela peut aussi tout simplement venir de la personne en elle même : certaines personnes sont respectueuses du chien, ne vont pas forcer le contact, être neutre, et ça ça plait beaucoup aux akitas
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+ 1 avec Alice Pour te donner une petite idée, j'ai eu un accident il y a 2ans et Inuk était avec moi ; il a été traumatisé (tiens d'ailleurs j'y pense il a aussi mordu par protection, mais comme c'était mon voisin, il a refusé de signaler du coup nous ne sommes pas passé par tout cela) et depuis ce jour, il est très distant avec les inconnus, il est assez craintif (surtout des hommes) et du coup il a commencé à "agresser" les gens (aboiements dès que quelqu'un passait à moins de 4 mètres de nous pour faire partir). Du coup depuis on travaille : je lui ai appris à ne plus aboyer sur les gens et je lui ai également appris à se fixer sur moi dès qu'il se sent mal parce que quelqu'un est trop proche ou a une attitude qui l'inquiète. Bien sûr, il n'aime pas pour autant se faire caresser par des inconnus, encore moins sur la tête, mais au moins les sorties sont plus agréables, et même si on a encore du boulot, c'est un grand pas pour nous.
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Ben moi je l'ai lu ton pavé Non sans rire, je ne sais pas où tu habites, mais en effet, 95€ de l'heure c'est très cher et encore plus injustifié s'il ne se déplace pas à domicile ! En revanche, si tu es vraiment intéressé, je pense pouvoir te trouver quelqu'un de compétent et à des prix raisonnables vers chez toi (sauf si tu habites au fin fond de la Creuse, là c'est un peu plus compliqué ) Des petites choses à savoir qui peuvent être intéressantes quant aux métiers canins (car il y a souvent de la méconnaissance à ce sujet et surtout beaucoup de confusion) : Un vétérinaire ne traite que l'aspect santé du chien ... il n'a aucune compétence dans le comportement animal ou dans l'éducation, si ce n'est la sienne, personnelle, comme tous propriétaire de chien ou tout éleveur. Un vétérinaire soigne, ni plus, ni moins. Un vétérinaire comportementaliste a une petite chose supplémentaire par rapport au véto : il a suivi 5 semaines de "formation" sur le comportement canin sur 2ans d'études, pendant laquelle on lui a expliqué que le chien était un loup domestiqué, qu'il fallait être son chef de meute, et toutes les "grandes théories" datant des années 50 ... De ce fait, il médicalise automatiquement le chien, quelque soit le souci, sans chercher à connaître la cause du comportement. En gros, il "soigne" la forme et pas le fond. Dans certains cas (et je doute que Aiken en fasse partie), la médication peut être utile, si et seulement si elle est associée à des séances de travail. En gros, c'est comme si on te prescrivait des anti dépresseurs : pour pouvoir espérer un jour les arrêter et ne pas rechuter, il faut conjuguer ce traitement avec une psychanalyse. C'est pareil pour le chien. Mais encore une fois, la médication ne devrait être prescrite que dans certains cas "extrêmes" (phobies, agressivité...) ou particuliers (chien abandonné sans stabilité émotionnelle), dans le tien, je trouve cela parfaitement inutile. Un éducateur canin éduque, purement et simplement. Un bon éduc explique au proprio comment apprendre au chien les ordres de base ; mais là non plus, pas de compétence (sauf s'il a suivi une formation complémentaire en rapport) dans le comportement canin. Il ne cherche pas non plus la cause, il va aider à faire disparaitre le problème sans comprendre le pourquoi du comment ... et souvent, ça marche, le comportement disparait ... mais quelques temps plus tard, soit il réapparait, soit un autre comportement encore plus gênant apparait. Le comportementaliste est un spécialiste de la relation homme/chien : il agit sur l'environnement du chien (lieu de vie, les humains) mais en aucun cas sur le chien Cette précision est très importante, car il s'agit d'une loi qui interdit l'action d'un comportementaliste sur le chien en lui même. Son rôle est d’observer, d'écouter, d'analyser et de proposer des solutions adaptées au chien et à son environnement, car il n'y a pas une solution universelle pour tous les chiens. Et ensuite, on a les cynologistes et les éducateurs canin-comportementalistes, qui eux éduquent et traitent les soucis de comportement. Après ce petit paté, je reviens sur ton histoire : le véto qui cherche à caresser sur la tête et force le contact alors que le chien le grogne ... cela montre bien qu'il n'y connait rien en comportement canin. Je mettrai ma main à couper que lui aussi est à fond hiérarchie et dominance (comme 95% des vétos et vétos comportementalistes). Il ne s'agit pas d'une histoire de hiérarchie mais d'interprétation : imagine que tu sois dans la rue, et qu'un inconnu arrive et te serre dans ses bras ... tu l'engueules parce que tu n'apprécies pas, et il continue ... c'est imagé, mais c'est en gros ce qu'a ressenti Aiken. Caresser la tête est une familiarité, et rares sont les akitas, shibas et CL qui apprécient cela de la part d'inconnus sans rien dire (sauf quand ils sont bébés, et encore!). Pour ce que t'a dit le comportementaliste venant chez toi ... et bien là encore, beaucoup d'erreurs : la race est toujours à prendre en compte car les prédispositions génétiques jouent, quoiqu'on en dise. On n'abordera jamais un CL de la même façon qu'un labrador ! Et non, le langage canin n'est pas tout à fait universel : un peu comme chez les français, il y a des accents et des patois selon les régions, c'est pareil pour les chiens. Les primitifs ont un langage beaucoup plus subtil, ce qui explique souvent certaines "tensions" avec d'autres chiens qui n'auront pas compris les signaux envoyés. De même les molosses sont extrêmement bons en communication canine car ils "exagèrent" tout afin d'être bien compris des autres chiens. Pour le reste, je me doutais qu'il allait te dire ce genre de choses ; après, concernant la gamelle, le fait de passer les portes avant, tu peux t'amuser à le faire si tu veux. Tu constateras très vite que cela ne change strictement rien au comportement de ton chien et qu'il n'en sera pas plus amical avec les étrangers . L'akita est un chien primitif avec tout ce que ça implique : une très grande sensibilité et une certaine distance à l'humain. Et encore ce n'est pas le pire dans sa catégorie : les CLS fuient le contact avec les inconnus (ça me ferait bien rire de voir ton véto et ton comportementaliste avec un CLS ). Bref, tout cela pour dire que certains vont être plus "amicaux", et d'autres pas du tout : la race joue un rôle, mais aussi la sélection des reproducteurs, ainsi que l'environnement de vie. Il faut donc prendre en compte ces paramètres et après tu peux travailler correctement sur le comportement. Cela va passer par plein de choses qui dépendront avant tout du caractère de Aiken et de ta vie à toi aussi, car pour qu'une cohabitation se passe bien, il faut que chacun y trouve son compte tout en faisant des concessions. Il ne faut pas oublier que le chien est avant tout un animal que nous forçons à vivre avec nous selon nos règles, ce qui n'est pas naturel pour lui. De ce fait, si on veut que cela fonctionne, il faut être capable en retour de satisfaire ses besoins instinctuels si on veut un chien équilibré et bien dans ses pattes. Tu pourras atténuer certains traits de Aiken avec beaucoup de travail (si celui ci est fait correctement), mais tu ne pourras jamais le transformer en border ! L'important est de poser des règles cohérentes et de s'y tenir à vie (donc par exemple, si tu as autorisé l'accès à une pièce à Aiken, il ne comprendra pas que du jour au lendemain tu le lui interdises ; et inversement, si tu interdis l'accès à une pièce, c'est aussi à vie ... le but est de rester cohérent). Il faut ensuite respecter les besoins instinctuels du chien : il faut savoir qu'en liberté, un chien aura environ 5 à 6h d'activité physique (exploratoire, locomotrice...) ; rares sont les personnes qui de nos jours peuvent apporter cela à un chien ; il faut donc pallier à ce manque avec des balades diverses et d'un minimum de 1h/jour et des jeux cognitifs. Le chien est aussi un animal social qui a besoin de contact (et pas forcément avec ses congénères) : donc laisser un chien seul plus de 8h par jour est loin d'être idéal pour son équilibre émotionnel (surtout s'il n'a pas ensuite les activités et contacts nécessaires pour atténuer ce manque). Bref, tout cela pour dire qu'il suffit juste d'être cohérent et stable pour pouvoir apporter ce qu'il faut à un chien. Après, il faut savoir faire également selon les goûts du chien, il faut s'adapter à lui, à son caractère, à sa race : par exemple, un retriever adorera rapporter une balle sans s'arrêter (c'est dans sa nature, c'est un chien qui rapporte), alors qu'un terrier préfèrera largement creuser ou utiliser son flair. Et pour mon conseil, comme je t'ai dis, si tu veux voir un vrai pro, contacte moi en MP, je te transmettrai (selon où tu vis) des coordonnées d'un pro qui a compris que nous sommes en 2013 et plus en 1950
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Quand je parle d'être maître de son chien c'est aux yeux de la loi. Évidemment que personne n'est a l'abri , on est humain . Mais aux yeux de la loi c'est différent : c'est comme si demain en voiture tu renverses quelqu'un qui a traversé dans la nuit une autoroute ... Idiot, imprévisible, mais tu seras quand même tenue pour responsable car tu dois être maître de ton véhicule en route circonstance . La loi a beaucoup de faiblesses... Si elle était parfaite ça de saurait ... Malheureusement parfois on est obligé de faire profil bas, même si ça horripile, pour le bien de nos chiens , et de redoubler de vigilance tout en sachant que personne n'est a l'abri de rien.
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Carte Géographique d'Educateurs Canins R+/P-
Céline13 a répondu à un(e) sujet de Céline13 dans Foire aux Questions
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Et bien si les tarifs sont moindres ... rien d'étonnant vu les conseils prodigués ! Je pense que tu devrais faire un tour sur la FAQ histoire de savoir ce que sont des relations chien/humain normales. Pour résumer, tu es un humain, Aiken est un chien ... sauf erreur de ma part, ce n'est donc pas la même espèce donc PAS DE HIERARCHIE interspécifique ! Ton chien ne te prendra jamais pour l'un des siens (il est assez intelligent pour faire la différence) et j'ose espérer que tu ne te prendras jamais pour un chien ! Règles de vie différentes, langage différent, codes différents ... Ton chien ne se prend pas pour un chef de meute parce qu'il a mordu quelqu'un !!! Je n'étais pas là, donc je ne peux qu'interpréter selon ta courte description : l'akita est un chien primitif avec la sensibilité qui va avec. La personne qui a été mordue a : - soit voulu l'approcher sans autorisation - soit a surpris ton chien Dans les 2 cas, la morsure est une morsure de défense et non d'agression (à moins que ton chien n'ai couru sur au moins 2-3 mètres pour sauter sur cette personne). Donc bien sûr, tu es responsable, car comme pour une voiture, on se doit d'être "maître" de son animal. Tu n'as pas su anticiper (sans dire d'être parano) et tu n'as pas su décrypter le malaise de ton chien et le franchissement de sa "zone de confort" (distance à laquelle il se sent à l'aise des inconnus). Donc à l'avenir, il te faudra être vigilant, tout simplement. Pour le reste, je ne connais pas ta façon d'éduquer ton chien, mais pour te rassurer : NON, ton chien ne cherche pas à te dominer ! Là encore, ce sont des foutaises de vieux éducs qui ont souvent un gros soucis d'égo ... NON, ce n'est pas parce que ton chien dort ou monte sur le canapé qu'il va te dominer, tant que tu es capable de lui poser des règles claires (soit de le faire descendre sur demande et sans aucune contrainte physique) NON, ton chien ne te domine pas parce qu'il cherche à passer les portes avant toi ... il a juste très envie de sortir parce qu'il s'est enquiquiné toute la journée NON, ton chien ne te domine pas parce qu'il mange avant toi ... pour info (bien que le chien ne soit en rien un loup si ce n'est quelques allèles d'ADN en commun), dans une meute de loups sauvages, le loup alpha ne mange pas forcément en premier ! NON, ton chien ne te domine pas parce qu'il se couche dans les passages ou devant la porte d'entrée ... c'est juste plus frais NON, ton chien ne te domine pas parce qu'il te "surveille" ... il te regarde simplement parce qu'il s'ennuie, comme les petits vieux le font à leur fenêtre Et là, ce n'est qu'une ébauche d'idées reçues et incongrues que ce "professionnel" va sans nul doute te sortir (si ce n'est déjà fait) aux vues du peu qu'il te dit ... Un chien n'est pas une bête sauvage à dompter ; il y a des règles de vie à poser, c'est une évidence, comme pour toute cohabitation que l'on souhaite agréable pour chacun. MAIS pour que ces règles soient cohérentes et surtout compréhensibles pour le chien, il faut les lui expliquer convenablement. Il n'y a pas besoin de violence, de contrainte physique, de collier étrangleur, de soumettre le chien (ah, oui, ça aussi ... l'acte de soumission est VOLONTAIRE, pas imposé) pour qu'il nous écoute. Juste de respect ... Donc le seul conseil que je peux te donner pour ma part : CHANGE TRES VITE DE COMPORTEMENTALISTE avant qu'il ne flingue ta relation avec ton chien avec tous ses conseils d'avant guerre !! Quelques lectures qui je pense te seront très utiles pour comprendre le danger de suivre les conseils de ce genre de professionnels : /t2590-petite-mise-au-point-sur-la-dominance http://espritdechien.fr/articles/EDC_Article_Hierarchie_et_dominance.pdf http://1001comportements.over-blog.com/article-des-preuves-a-l-encontre-de-la-theorie-de-la-hierarchie-de-dominance-49822159.html Et ces liens pour vite trouver un professionnel du comportement valable : /t3578-carte-geographique-d-educateurs-canins-r-p /t3604-t-langage-et-code-canins-education-positive Et si jamais tu ne trouves pas ton bonheur sur cette carte, contacte moi par MP, je te trouverai quelqu'un digne de ce nom Ps : et rassure toi, ce n'est pas contre toi que je suis en colère mais contre ces soi-disants pros du comportement canin qui bousillent tous les jours des chiens avec leurs conseils ridicules !
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15 mois, c'est encore bébé (ado si tu préfères) On considère comme adulte un akita après 3-4ans. Pour les chiens de tes parents, même si ce sont des bichons, c'est bien car elle verra d'autres chiens que des akitas et de "vrais" adultes donc c'est un plus. En fait, c'est surtout pour la communication entre chien que c'est important, car des akitas ensemble ont une façon de communiquer différente (de même qu'ils se comportent différemment entre eux qu'avec d'autres chiens) ; du coup, voir des akitas plus vieux, c'est super car au moins, il y a le côté "gros chien" et jeux qui pourront aider ta puce. Mais ce qui est encore mieux, c'est de pouvoir la mettre avec d'autres chiens adultes d'autres races, pour qu'elle puisse également comprendre le langage canin autre que celui des primitifs (qui est plus subtil/parfois dur à déceler que celui d'un golden, molosse, chien de berger, etc ...). Mais le plus compliqué est de trouver des adultes équilibrés encore une fois, pour éviter que ta puce ne soit traumatisée par un chien qui ne serait pas bien codé. Si tu as des connaissances qui ont d'autres chiens, ce serait génial ; sinon, c'est plus compliqué, sauf si tu vas en club, mais là c'est toujours la même histoire, c'est quitte ou double quant à leur façon de faire avec les chiens
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[AKITA HOME] Sam et Ulia (Adoption Okami P3)
Céline13 a répondu à un(e) sujet de elislb1 dans Les adoptés AKITA HOME
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Bagare Fukumi/Dukaï
Céline13 a répondu à un(e) sujet de Nounique dans Le caractere et le comportement
Dispute de couple, ça arrive, surtout que les kitous montent vite en pression. Je comprends ton angoisse, mais ne te formalise pas ça n'est pas la fin de leur belle histoire ils s'aiment trop ces deux la En revanche juste une remarque : fisputer Dukai et cajoler Fukumi, mauvais plan, car quelque soit l'objet de la discorde, tu ne connais pas la cause et tu ne sais pas comment cela a commencé , et ce n'est pas parce que c'est Dukai qui avait le dessus il n'est pas forcément le fautif. Dans ce genre de cas, le mieux a faire est de séparer les deux , et les isoler chacun dans une pièce pendant quelques minutes (il ne doit y avoir personne dans les pieces avec eux) en restant neutre (on ne dispute pas, on ne cajole pas), le temps que la pression retombe, et ensuite on les remet ensemble dans la même pièce toujours de façon neutre. Généralement ils vont se "bouder" et après ça repartira peu a peu. -
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Vous venez d’accueillir un chiot ou un chien adulte ? Vous voulez papouiller cette belle boule de poils constamment, passer votre temps avec lui, l’emmener de partout, « ne faire plus qu’un » avec lui ? Attention cependant au revers de la médaille : ce type de relation peut créer un déséquilibre chez votre chien et engendrer une perturbation importante : l’anxiété de séparation. De quoi s’agit-il ? L’anxiété de séparation est un terme utilisé par de nombreux professionnels du monde canin pour qualifier un trouble émotionnel du chien quand il est séparé des individus (le plus souvent humains) auxquels il est attaché ; il est également qualifié d « hyper attachement ». Pourquoi ? Dans la majorité des cas, l’excès de contacts (caresses, câlins, etc …) est le principal facteur de ce trouble. En effet, les caresses engendrent la sécrétion de sérotonine : il s’agit d’une molécule qui régule les humeurs, l’hormone du bien être (plus la sérotonine est présente dans un organisme, plus l’individu se sent bien, apaisé). Mal distribuées, les caresses vont alors déclencher une surdose de cette hormone, et la chute de sa production va alors provoquer un déséquilibre émotionnel se traduisant par un état anxieux exagéré, un peu comme le fumeur en manque de nicotine. Le chien n’a alors plus envie mais besoin de contacts, créant un état de dépendance vis-à-vis de son/ses humain(s). Les symptômes L’humain étant absent, il ne peut fournir «sa dose » de caresses au chien ; celui-ci va donc pallier ce manque par des activités de substitution, seule ou conjuguées : destructions (meubles, tissus, objets personnels, portes, fenêtres …), vocalises (gémissements ou aboiements récurrents pendant toute la durée de l’absence), malpropreté (souvent due à cette émotion trop intense et mal gérée par le chien), automutilations (somatisations diverses) et autres signes plus ou moins courants (dépression, fugue, etc …). Notons qu’il s’agit de symptômes de cette perturbation et non de causes : un chien qui détruit, vocalise ou qui est malpropre ne souffre donc pas nécessairement d’anxiété de séparation. Lorsque les humains sont présents, le chien va alors être qualifié de particulièrement « collant » : toujours proche d’eux, à les suivre au moindre déplacement, les attendre derrière les portes, toujours avoir besoin au minimum d’un contact visuel. Que faire ? Il est impossible de quantifier le nombre de caresses à ne pas dépasser pour éviter de créer un mauvais attachement. Cependant, certaines astuces peuvent être mises en place afin de construire une relation saine et équilibrée avec votre chien. Ø Réguler les contacts Il est très important de rendre le chien un minimum autonome : pour cela, il faudra éviter de le prendre à tout va dans les bras, le caresser à la moindre sollicitation. Humain(s) et canin(s) doivent avoir leurs moments d’indépendance. Ø L’habituer à la solitude Le chien doit apprendre à rester seul, et ce quelques soient la fréquence et la durée de vos absences. Cet apprentissage doit se faire par étapes : ne plus être dans le champ de vision du chien, puis ne plus être dans la même pièce, absences progressives du logement … Il faut également banaliser les départs et les retours. Les chiens sont des éponges à émotions : si vous vous sentez coupable de le laisser, il ressentira votre mal être et ne pourra être serein. Lui laisser des jouets d’occupation (type Kong à remplir) sera une aide intéressante afin de rendre ces départs positifs. Ø Créer une relation adaptée et équilibrée Sans être militaire, il est important de ne pas faire preuve de laxisme, et encore moins d’anthropomorphisme dans ses rapports : un chien est un chien, ce n’est ni un loup à dompter, ni un enfant à cajoler. C’est un compagnon de vie, un animal social qui s’épanouira grâce à des règles de vie fixes et cohérentes. Ø Apporter une activité physique et cognitive adaptée Un chien qui ne se dépense pas assez, tant physiquement que psychiquement ne sera pas épanoui et sera donc plus à même de produire des comportements inadaptés en l’absence des propriétaires. Il est donc important de lui apporter une activité régulière (balades, jeux cognitifs, …). A éviter · Réagir au chien qui vocalise Que ce soit pour le rassurer, ou pour le réprimander, lorsque vous arrivez au moment même où le chien est en train d’aboyer, vous répondez à son appel en lui apportant l’attention (positive ou négative) qu’il réclame à travers ses vocalises. Il obtient ainsi le contact escompté et reproduira donc ce comportement. · Réprimander le chien Flaque d’urine, coussins déchiquetés, mobilier rongé … Difficile de garder son sang froid quand on rentre d’une journée de travail et que l’on constate les dégâts. Pour autant, réprimander le chien ne servira à rien, si ce n’est renforcer son anxiété et de ce fait, augmenter la production de ces comportements indésirables. En effet, il ne fera pas l’association entre votre colère et les bêtises qu’il a pu faire, ne serait-ce que quelques minutes avant. Consulter un spécialiste du comportement canin L’anxiété de séparation est la manifestation d’une détresse réelle : que ce soit pour le chien ou pour ses propriétaires, ce trouble rend très vite un quotidien invivable. Chaque situation est unique : aucun chien, aucun humain, aucun environnement ne se ressemblent. Pour cela, il sera souvent important de consulter un spécialiste du comportement canin qui vous aidera à retrouver un équilibre dans votre relation avec votre chien au travers de techniques de modification comportementales, parfois conjuguées à des traitements médicamenteux (sur avis vétérinaire) ou paramédicaux (diffuseurs d’hormones, fleurs de Bach, homéopathie, …). L’anxiété de séparation se traite … Il vous appartient de vous investir pour le bien de votre compagnon … et le vôtre !
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Prévenir les morsures : les salutations
Céline13 a posté un sujet dans Le caractere et le comportement
Suite à un cas d’agression observé pendant la journée de formation avec Nicolas Cornier sur l’utilisation des chiens régulateurs dans la rééducation canine, j’ai pensé que des articles sur la prévention des morsures ne seraient pas superflues, voir même indispensables. Voici donc une traduction libre de l’article très complet du Dr Sophia Yin sur la prévention des morsures lors des salutations. Un consensus parmi les professionnels du comportement animal dit que la principale cause des morsures de chien sur l’Homme est liée à la difficulté des propriétaires et des victimes à déceler le comportement de crainte chez le chien et ne savent pas comment aborder et saluer les chiens de façon appropriée. Mais qu’elle est exactement la bonne approche et pourquoi tant de gens ne parviennent pas à l’avoir ? Le problème est que nous, les Humains, avons une réaction viscérale instinctive de gentillesse envers certains chiens. C’est la même réaction que nous avions pendant l’enfance lorsque nous voyions un mignon petit ours ou autre animal en peluche. Nous traitons donc les animaux comme s’ils étaient des peluches. Si de nombreux chiens sont gentils, mignons et aiment interagir avec les humains, ils ne sont surement pas des jouets. En fait, quand on y pense, les chiens réagissent un peu comme les humains envers les mêmes situations inappropriées. Ce qui provoquerait de la peur ou de l’irritation chez l’Humain peut rendre un chien craintif et même agressif. Voici quelques exemples : Approches appropriés et inappropriées : Vous vous sentiriez probablement menacés si quelqu’un marchait au hasard jusqu’à votre voiture et passait sa main par la fenêtre pour tenter de vous atteindre. De même que les chiens peuvent se sentir effrayés ou violés si vous arriviez dans leur espace de sécurité. Il est préférable de rester en dehors de la zone de sécurité / menace du chien et même détourner le regard, ces comportements feront comprendre au chien que vous n’êtes pas une personne animée par de mauvaises intentions. Approches appropriés et inappropriées : les gens voient souvent un chien mignon et veulent se précipiter vers lui pour le caresser. Tout comme vous pourriez vous sentir effrayé si un étranger ou même une connaissance courrait vers vous, un chien peut également se sentir mal à l’aise. Il est préférable de s’approcher lentement, lors d’une promenade tranquille, et en observant les signes corporels qui indiqueraient une crainte chez le chien. Approches appropriés et inappropriées : C’est surtout les enfants qui se précipitent de façon incontrôlable pour caresser un chien, mais les attitudes des adultes peuvent aussi être menaçant. Par exemple, vous pouvez arriver subitement de nulle part sans demander aux parents (pour les enfants) ou au propriétaire si la rencontre peut se faire sans danger. A l’instar des enfants qui sont nerveux quand des étrangers s’approchent d’eux, et avec raison, nous ne devons pas attendre de de la part de nos chiens d’être plus à l’aise avec cette crainte de l’étranger. C’est pourquoi il est important de toujours demander aux propriétaires s’il n’y a pas de problème pour saluer leur animal de compagnie. Ce sont aux propriétaires de bien connaitre leur animal pour pouvoir informer les autres s’il n’y a pas un éventuel danger à caresser leur chien et si le chien va apprécier cette interaction. Approches appropriés et inappropriées : dès l’enfance, on nous demande à tous de ne jamais regarder droit dans les yeux, que c’est grossier voir effrayant. Donc, même si le propriétaire d’un chien dit que tout est OK pour saluer son chien, éviter de vous approcher de front en le fixant des yeux. Au lieu de cela, la meilleure méthode d’approche et de se présenter de coté en utilisant sa vision périphérique. Salutations appropriés et inappropriées : Avez-vous déjà vu un bébé ou un jeune enfant visiter Disney-land, ou un autre parc à thème, pour voir leurs personnages de bandes-dessinées préférés ? Mickey ou Yogi l’ours est gigantesque en taille et les enfants sont complètement effrayés quand ils s’avancent vers eux. La même chose se produit chez les chiens. Ils peuvent sembler être heureux que vous vous approchiez, mais si vous vous avancez vers eux, surtout si vous êtes en face d’eux et au-dessus de leur tête, vous pouvez leur provoquer de la peur. C’est pourquoi il est préférable de se tenir debout positionné légèrement de coté et rester en dehors de leur espace personnel ou « bulle ». Notez que la taille de cette « bulle » varie d’un chien à l’autre. Puis laissez les s’approcher d’eux-même à leur propre rythme s’ils en ont envie. S’ils ne se sentent pas à l’aise, il suffit de les regarder de loin. Pour les petits chiens vous pouvez vous accroupir à leur niveau. Mais ne soyez pas trop près et positionnez vous légèrement de coté de sorte que votre visage ne s’approche pas trop près de leur tête. Salutations appropriés et inappropriées : bien que vous ayez probablement entendu dire qu’il fallait saluer les chiens en leur faisant renifler votre main, tendre la main devant leur tête est en réalité assez désagréable pour eux, surtout si vous leur faites face et que vous les regardez droit dans les yeux. Imaginez que quelqu’un se tienne debout près de vous et tende la main vers vous. Il est préférable de laisser le chien s’approcher à son propre rythme et d’éviter de lui mettre la pression en tendant la main vers lui. Salutations appropriés et inappropriées : Certains enfants ont des phobies envers les clowns ou certains types de personne. De la même façon certains chiens ont peur de certains types de personne, ou de ce que ces personnes portent, des objets qu’ils transportent, ou de divers environnements. Même si vous avez suivi toutes les étapes citées précédemment, certains chiens peuvent encore se sentir mal à l’aise. Donc, si vous observez des signes de peur, d’inconfort ou de tension, même si le chien vient vers vous pour vous renifler, évitez de le caresser. Restez simplement près d’eux en évitant les contacts. Interactions appropriées et inappropriées : Enfin n’oubliez pas que certaines interactions ne sont tout simplement pas appropriées ou ne sont pas amusantes pour l’animal (ou les enfants) contrairement à ce que vous pourriez imaginer. Par exemple, la plupart des enfants n’aiment pas être pincés sur la joue, même s’ils le supportent. De même que la plupart des chiens n’aiment pas être étreint, même par les membres de la famille, même s’ils le supportent. Imaginez comment réagirait un chien qui n’aime pas être étreint s’il se sentait mal à l’aise avec quelqu’un qui ne lui est pas ou peu familier. Lors d’interactions avec un chien, surtout peu familier, évitez les étreintes, les caresses ou interagir de façon trop familière. Dans ces conditions l’animal de compagnie sera calme, doux et détendu. De nombreux humains saluent systématiquement des chiens de façon inappropriées et beaucoup de chiens acceptent ce comportement socialement inadapté, si vous arrêtez et pensez à ce sujet, les salutations se passeront bien. Nous devons être respectueux du chien au lieu de supposer qu’ils devraient être gentil et poli en toutes circonstances, alors que nous, Humains, ne le sommes pas. Article de Stéphane Rochette, Ad Canes http://adcanes.fr/prevenir-les-morsures-les-salutations/?fb_source=pubv1 -
erreur d'éducation :(
Céline13 a répondu à un(e) sujet de H'eiko dans Le caractere et le comportement
Et tu verras bien vite qu'entre les livres et la réalité ... il y a un moooonde Jusqu'à ses 8 mois, nous lâchions régulièrement Inuk, car à cette époque, pas de souci d'entente avec les chiens, un rappel au poil (normal, un chiot a toujours un "bon rappel", c'est l'instinct de poursuite ... suivre pour survivre). Puis est arrivée la puberté ... et tout s'est bien vite envolé ! Aujourd'hui, nous ne lâchons Inuk que si nous sommes sûrs de ne croiser aucun chien. Sinon, c'est longe. Pour ce qui est de la marche en laisse, tout est relatif : Inuk marche souvent devant nous (même avec la laisse de 2mètres), et je ne l'oblige jamais à rester à mon pied, sauf sur les trottoirs étroits ou pour traverser une route. Après, l'apprentissage du "au pied", c'est comme tout, ce doit être progressif : si on veut qu'un chien assimile bien cet apprentissage (ou même un autre), on commence par le lui enseigner dans un milieu complètement dépourvu de stimuli (intérieur, ou jardin) ; et ensuite, uniquement quand cette phase là est bien assimilée et réussie au moins à 99% (le 100% n'existe pas en akita :) ) , alors seulement on tente dans un milieu "un peu plus riche" en stimuli, comme à la campagne ou en forêt, et ensuite, là aussi quand cette étape est passée et correctement assimilée, on peut tenter de faire la même chose en ville. -
Petit article d'un collègue sur la hiérarchie et la dominance intra et inter spécifiques... A méditer ! http://espritdechien.fr/articles/EDC_Article_Hierarchie_et_dominance.pdf Préambule : Alexandra HOROWITZ, Docteur en sciences cognitives, est enseignante et chercheuse au département de psychologie animale du Barnard College de New York. Voici quelques extraits de son livre « Dans la peau d’un chien » : « Principes de dressage et études scientifiques sont en désaccord. Les dresseurs sont nombreux à fonder leur rapport aux chiens sur une analogie avec le loup. Les scientifiques connaissent mal le comportement naturel du loup, et le peu qu’ils en savent contredit bien souvent les fondements de cette analogie. » « Pour un animal qui doit vivre au contact des humains, l’attachement spécifique paraît logique ; pour un animal vivant en meute, ça l’est beaucoup moins. » « Les loups sont des chasseurs mais nous n’autorisons pas les chiens à chasser. Leur technique de chasse a d’ailleurs été qualifiée de calamiteuse. » « L’analogie avec l’organisation de la meute garde un grand attrait pour beaucoup, surtout si l’homme est placé dans le rôle du dominant. » « La notion de meute nous offre un cadre confortable quand nous hésitons sur la façon de gérer une présence canine. » « Dans la nature, les meutes ne regroupent pratiquement que des individus apparentés : ce sont des familles, pas des groupes de semblables rivalisant pour la place de dominant. » Il est généralement admis, même si ce n’est pas scientifiquement totalement prouvé, que les chiens descendent des loups, ou bien que chiens et loups contemporains ont un ancêtre commun. De ce fait, beaucoup continuent encore à comparer chiens et loups alors que depuis 100.000 ans leurs biotopes, naturel pour le loup et anthropogénique pour le chien, ont fait diverger leurs gènes, leurs organisations sociales, leurs mœurs, leurs buts, leurs besoins, leurs patrons-moteurs. Pourquoi un chien domestique, vivant avec des humains, aurait-il une organisation sociale à base de meute alors que celle-ci est destinée à la prédation collective par la coordination des actions de chasse ? Pourquoi d’ailleurs chasserait-il alors qu'il est nourri ? Des expériences sous contrôle scientifique ont été réalisées en ce sens : non seulement les chiens n’ont pas l’instinct de se rassembler en meute quand ils sont transposés dans un biotope naturel, mais encore leurs techniques de chasse ont été qualifiées de « calamiteuses » par les chercheurs. Comparer un chien à un loup revient à comparer un humain à un singe. Absurde. Absurde et dangereux, car cette analogie incite à employer un langage et des méthodes totalement inadaptés pour communiquer avec nos chiens et les éduquer. La dominance canine intraspécifique existe bel et bien, certes, mais on peut constater aisément qu’il s’agit d’une dominance fluctuante, mouvante, instable dans le temps, car elle dépend grandement des situations, de l'enjeu du moment, des individus en interaction et de l’environnement. Aucun chien n’est dominant permanent. Aucun chien n’est dominant dans l’absolu, sans avoir de congénères à dominer. Aucun gène de la dominance n’existe. Aucune race de chien n’est plus dominante qu’une autre. Par ailleurs un chien dominant dans un groupe est respecté sans qu'il y ait agressivité. Contrairement à la croyance populaire, un chien agressif n'est justement pas un chien dominant. Le Dr Frank BEACH a passé 19 ans à étudier des meutes de chiens : il n’y a jamais de dominance physique ; tous les comportements sont ritualisés. Le dominé adopte en général une attitude de soumission (par exemple présenter son museau pour que le dominant appose le sien par-dessus) de manière volontaire. Il s'agit d'un rituel. Un rituel sans violence. Jamais. Quant à la dominance interspécifique, aucune étude sérieuse, observation empirique statistiquement significative ni surtout expérience sous contrôle scientifique n’a prouvé la véracité de cette thèse. Scientifiquement parlant, tant qu’une chose n’a pas été démontrée, elle n’existe pas. Affirmer le contraire ne reviendrait plus à comparer le chien à un loup, mais cette fois-ci à un homme ... ou l’homme à un chien. On en sait peu sur la cognition des chiens mais on sait tout de même qu’’ils ne se prennent pas pour des humains, pas plus qu’ils ne prennent les humains pour des congénères. Sans organisation sociale, codes communicationnels ni surtout buts communs entre humains et canins, comment donc une « meute » interspécifique, à l’image de celle des loups sauvages, pourrait-elle exister ? Dans la nature, de nombreuses espèces partagent la même niche écologique (le célèbre Kruger National Park d’Afrique du Sud, par exemple, permet de le constater aisément) et la simple observation permet de vérifier que l’éléphant ne « domine » pas le buffle qui ne « domine » pas le zèbre qui ne « domine » pas le springbok. Autour d’un point d’eau, ils cohabitent simplement, le temps de s’abreuver et sans chercher autre chose. Le but profond, pragmatique, de la hiérarchie est la survie du groupe intraspécifique : comment donc alors un individu d’une espèce pourrait-il être le dominant d’un groupe d’une autre espèce ? Sans moyens de communication interspécifique, avec des organisations sociales, des besoins, des buts, des modes de vie, des perceptions de l’environnement et des cognitions différents ? Impossible. Concernant les relations homme/chien, appliquons la simple logique : s’il y avait meute mixte humains-canin (la fameuse « famille-meute » encore chère à beaucoup) sur le modèle de la meute de loups, alors tous les autres humains et canins seraient hors meute et devraient être évités ou chassés, voire agressés, ce qui ne se produit pas. Avec eux, nous constituons un groupe, un foyer, un rapprochement mutuellement profitable entre êtres vivants. En aucun cas une meute, ni de chiens ni a fortiori de loups. Esprit de Chien nomme ce rassemblement « groupe socio-affectif ». Il y a confusion entre dominance et autorité, obéissance et soumission, posture de soumission et posture d’apaisement. Un chien grogne quand on veut le descendre du canapé car il est dominant. Plus simplement, il informe qu’on le dérange : tout individu, animal humain ou non humain fait de même, à sa manière. L’humain râle, le chat crache, le chien grogne. Rien de nouveau. Un chien se précipite vers la porte au moment de la promenade pour passer le premier et ainsi affirmer sa dominance. Plus surement, il a attendu des heures entières, son propriétaire lui a fait voir sa laisse, il est tout excité, il a quatre pattes, beaucoup d’énergie, peut-être envie d’éliminer : il fonce. Rien d'extraordinaire. Un chien fixe son propriétaire dans les yeux pour le dominer. Si le propriétaire voit qu’il est fixé, c’est qu’il le fixe aussi ; dans ce cas qui fixe l’autre, qui domine l’autre ? Un chien veut monter sur un fauteuil pour prendre la place de son maître, le dominant en titre. Rien ne vaut une place confortable, imprégnée de l’odeur de son propriétaire. Où est le problème ? Un chien veut être en hauteur pour dominer. Comment font donc les chiens/les loups en plaine ou en savane ? Par ailleurs les prédateurs n'ont pas de guetteurs, ils chassent : seules les proies potentielles en ont. Un chien se met sur le dos pour se soumettre à son dominant. Il s’agit en fait d'une posture rituelle d’apaisement, simplement destinée à calmer ce qu’il peut percevoir de tension dans la situation. Un chien se couche dans le passage pour marquer sa dominance. Plus simplement, il sait qu’à cet endroit, son propriétaire le remarquera. Un chien doit manger après ses propriétaires pour qu’il sache qu’il n’est pas le dominant. Dans la nature, le loup dominant mange en premier parce que c’est sur lui que repose la sécurité de la meute : il doit donc être le mieux nourri pour assurer ses charges et pouvoir se reproduire. Les humains ont pris cette habitude car, historiquement parlant, les chiens étaient nourris avec les restes de table, donc après les humains. Un chien obéit à son maître parce que celui-ci le domine. Le chien obéit à son maître parce qu’il est opportuniste et raisonne par association : en obéissant il a appris qu’il en retirera quelque chose de positif, alors il le fait. Tout simplement. Nettement plus horrifique : le dominant d’une meute est dans l’obligation de saillir une femelle en œstrus, sinon cela signifie qu’il renonce à sa position. Ayons une pensée pour les propriétaires de chiennes. Si hiérarchie il y a, elle n’est que dans la vision de l’Homme, et il ne lui vient pas à l’idée de ne pas se trouver à son sommet. Dans la pratique, on peut toujours résoudre une problématique relationnelle homme/chien sans jamaisutiliser le modèle de relation hiérarchique. Résumons. La hiérarchie canine intraspécifique existe, mais elle est mouvante car elle dépend des individus en présence et des situations. La hiérarchie interspécifique n’existe pas. La relation homme/chien est une relation commensale entre un animal qui contrôle les ressources et un autre animal, captif et opportuniste. Jean LESSARD (« La Terre a toujours été ronde, c’est notre façon de la voir qui a changé ») et Boris CYRULNIK (« Jusqu’à récemment, les humains voyaient l’univers avec leurs idées plutôt qu’avec leurs yeux ») l’ont bien exprimé : nous, humains, avons les facultés intellectuelles nécessaires pour pouvoir changer notre vision du monde et ainsi évoluer, nous améliorer, nous corriger. Nous pouvons, nous devons profiter de ces facultés. Il suffit d’en avoir la force de caractère ... et de le vouloir. Le propriétaire d’un chien se doit d’être un leader, un protecteur, un responsable, une figure emblématique à laquelle le chien ne peut qu’adhérer ; en aucun cas un dictateur ou pire, un tortionnaire. Son engagement est de pourvoir à tous les besoins du chien. C’est une grande responsabilité, une lourde tâche, un immense pouvoir. Il doit s’en montrer digne. Pour le chien. Et pour lui-même. Laurent Meltzer, Cynologiste, Esprit de Chien > Télécharger l’article « Hiérarchie & dominance »