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Tout ce qui a été posté par Ugatza
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http://permanent.nouvelobs.com/societe/20060616.FAP3307.html?1116 Entendu ce matin sur Europe 1: dans l'hypothèse où Balou aurait été abattu, Nelly Olin "suspend" le relâcher du 5 ème ours... Deux leçons à tirer: 1) Nelly Olin, pour les ours ne prend pas les moyens de faire respecter les choix de l'Etat par le SEUL moyen : l'emploi de la force publique et les sanctions... Elle prend prétexte de cette "disparition" pour capituler, pour abandonner un dossier qui n'est pas, pour elle, prioritaire... 2) Nous payons l'échec de la manifestation de Toulouse. Arbas, Caussimont et maintenant Balou peut être, plus sûrement la politique de renforcement de la population d'ours, en sont les victimes Il est 18h 50: Alain Reynes (Pays de l'Ours ADET) à ce sujet dans quelques minutes sur Europe1
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C'est certainement une jeune épeire et le dessin de l'abdomen n'est pas entièrement développé. Je ne crois pas que cela soit une épeire diadème (pas de dessin cruciforme)... Il ne ressemble à rien de précis permettant d'identifier les espèces à "motif" constant. Je pense donc (sans en être sûr) qu'il s'agit d'une épeire marbrée qui est aux épeires, ce que la buse variable est aux buses...
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La longueur de la queue (arrivant à la même hauteur que les rémiges primaires de l'aile repliée) excluait un martinet (ainsi que le perchoir horizontal). La couleur brune, le début de collier perceptible sur la photo agrandie indiquaient l'hirondelle de rivage (ainsi que la la localisation du fief de Glaurung )...
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Comme disait Loulou avant le bug de dimanche dans le post qui a disparu, l'intervention humaine n'a créé aucune espèce nouvelle. Or, la biodiversité se mesure précisément à un nombre (résultat d'un inventaire)... Ce nombre est en forte diminution du seul fait de la "civilisation"et les espèces disparaissent de la surface terrestre, ou localement de certaines régions du monde. L'intervention humaine n'augmente donc jamais la biodiversité. Elle modifie seulement la répartition géographique des espèces : -soit en créant des milieux artificiels par l'imposition de nouvelles conditions permettant l'installation d'espèces qui sans cela n'auraient pu le faire (avec la déforestation par exemple). -soit en introduisant (après les avoir transportées sur de grandes distances) de nouvelles espèces dans des milieux très éloignés, où elles trouvent des conditions favorables. Cet "apport" de nouvelles espèces se traduit toujours par un recul des populations des espèces naturellement là et souvent par leur disparition. Alors on peut se réjouir d'avoir une "varièté" plus importante (de temps en temps, à la façon des collectionneurs dans un jardin ou un arboretum) Mais on ne protège plus la nature, on fait autre chose... Qu'on le dise, sans se payer de mots. On jardine, on manipule un monde à nous entièrement soumis (en bons judéochrétiens, adeptes de la Bible et du 1er commandement édicté dans la Génèse). Et il ne reste plus qu'à se réjouir de l'invasion de la grenouille taureau, du silure ou de la tortue de Floride... Rien n'est moins sûr ô, Vénérable Toi-Même! Je crois savoir que de nombreuses espèces d'oiseaux vivaient dans la forêt primaire (que tu appelles chênaie hêtraie originelle ce qui laisse entendre qu'il n'y avait que deux espèces d'arbres ) dont nous n'avons plus qu'un très vague et lointain souvenir car elle n'existe plus depuis très longtemps. Je citerai seulement l'Aigle Royal, le Grand Tétras jadis nicheurs en forêts de plaine ou encore la Cigogne Noire. Se faire une idée du caractère favorable à la biodiversité de la forêt naturelle à partir de la faune observable lors d'une promenade dans une de nos forêts est assez hasardeux ( ). Dans une forêt domaniale avec des parcelles d’âges différents (reproduisant par l’addition de plusieurs surfaces distinctes la situation d’une forêt non gérée), la varièté d’espèces d’oiseaux n’a pourtant déjà rien à envier à celle de la même surface de bocage. Parole d’ornithologue normand (LPO) ! Certes ce n'est pas le Pérou ornithologique, mais c'est déjà mieux que le désert céréalier ou betteravier. Il n'en reste pas moins : 1) que les milieux où la biodiversité est la plus importante sont TOUS des milieux où l'homme n'intervient pas ou simplement comme chasseur cueilleur. 2) que partout où il intervient la biodiversité s'écroule d'autant plus vite qu'il intervient plus (c'est la réalité actuelle) 3) que même dans les régions d'agriculture "traditionnelle", où l'homme a savamment créé des mosaïques (essentiellement représentées...par le bocage et...le bocage) de milieux avec de riches zones de lisière la biodiversité a reculé : si de nouvelles espèces sont favorisées, d'autres disparaissent. 4) que les paysages et les milieux créés par l'agriculture traditionnelle sont eux mêmes menacés de disparition. Certes. Mais ai-je dit le contraire? Contre l'agriculture intensive et l'urbanisation galopante, je défends le bocage dont la biodiversité est plus importante... Où veux-tu en venir? Car enfin l'agriculture traditionnelle n'a pas créé tant de nouveaux milieux que cela et après la disparition de la forêt primaire, en Europe, c'est précisément le bocage qui dominait, avec ses haies, ses pâtures, ses prairies de fauche et ses parcelles monocultivées. Et déjà, en plus de la forêt, les milieux humides (à la biodiversité très élevée) étaient éliminés par une politique de grands travaux commencée dès Charlemagne. L'exemple le plus pharaonique est l'assèchement des marécages et le boisement de la région appelée aujourd'hui forêt landaise. Pour la monoculture de « Douglas », c’est évident. Pour la taïga faut voir. Le taillis sous fûtaie jardinée existe sous différentes latitudes et différents climats, y compris dans un petit pays comme la France, soumis à de nombreuses influences climatiques. Si on prend l’ensemble des espèces vivant dans les forêts gérées en taillis sous fûtaie jardinée, on trouvera une biodiversité plus importante peut être que dans la taïga… Mais si on ne prend que les parcelles concernées des forêts de Picardie, par exemple, alors là…laisse-moi rire. Si l’on va par là, je compare le taillis sous fûtaie jardinée…avec la forêt amazonienne. Joli petit tour de passe-passe. D’où vient la civilisation industrielle ? De la planète Mars ? Tant qu’il n’y a pas rupture, il y a continuité. Je ne vois pas de rupture dans l’Histoire de la civilisation judéo-chrétienne. Ce sont des fils de paysans « traditionnels », imbibés jusqu’au trognon de culture judéo-chrétienne qui ont colonisé les Amériques et y ont procédé à une réduction drastique de la biodiversité, sans parler du génocide. Tu n’expliques pas pourquoi la « civilisation » industrielle est oublieuse des savoirs empiriques… Tu devrais… Moi, je pense que l’explication est à chercher du côté de la technologie disponible et des rapports sociaux (concernant la proprièté de la terre) à différentes époques. Voilà que tu verses dans l’anthropomorphisme. Pour que la nature fasse des erreurs, il faudrait qu’elle fasse des calculs, des projets. On s’aperçoit toujours que à un endroit donné et à une époque donnée, le nombre d’espèces dont la présence découle du libre jeu des forces de la nature est un nombre optimum. C’est le sens du mot équilibre écologique. L’Homme, quand il intervient en augmentant (beaucoup plus souvent en réduisant) le nombre d'espèces dans une région, est obligé d’intervenir de manière permanente pour « fixer » et empêcher toute évolution échappant à son contrôle (il adore ça, il adore affirmer son pouvoir) le plus souvent comme un pompier courant après le feu qu’il a lui-même allumé… Et puis il faut ne pas oublier ce qu’est la nature et savoir si c’est bien la nature que nous protégeons…ou l’idée que nous nous en faisons Pour moi, la nature, c’est une dynamique non-humaine. Elle n’est à ce titre, ni bonne, ni mauvaise. Elle est. Ce qui m’intéresse au plus haut point, c’est qu’elle définit du même coup…l’humain dans son rapport à elle et plus généralement à tout ce qui n’est pas l’Homme… Je te renvoie donc le colis en te suggérant l’ouverture d’un sujet sur le romantisme… humaniste. Je le pense d'autant plus volontiers que je pense par ailleurs que la civilisation européenne n’a aucune supériorité, aucune valeur universelle ayant pu l’autoriser à commettre les crimes qu’elle a commis contre le reste…de l’Humanité. L’Homme n’est pas systématiquement mauvais pour deux raisons : 1)L’Homme n’est pas seulement l’Homme blanc. 2)Y compris chez les hommes blancs on peut choisir d’être bon ou mauvais : d’être l’abbé Grégoire ou Jules Ferry, Jaurès ou Mauras, Laval ou Moulin... Entièrement d’accord, avec quelques réserves. Capable du meilleur…mais aussi du pire. Mais reviens sur Terre, GL ! Nous parlons de la biodiversité, non ? Et pourquoi en parlons nous ? Parce que tout va bien ? Il ne s’agit pas de se haïr, mais de savoir précisément d’où viennent les problèmes. L’héritage judéo-chrétien, ce n’est pas nous. C’est seulement un héritage. A liquider au plus vite. Pour l’empreinte, je dois dire que la position des pelotes digitales, incontestablement toutes en avant de la pelote « plantaire » (sans parler du cinquième doigt dans ce qui apparaît comme une seule empreinte) m’a induit en erreur. 9 cm, c’est un cm de trop et les griffes trop épaisses portent près des pelotes pour un blaireau. Mes plates excuses. :cuit:
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Tout d'abord on peut remarquer que cette histoire pleine d'invraisemblance (un ours qui court est bien plus rapide qu'un homme)peut certainement être vérifiée en cherchant des traces et en particulier les restes de la dépouille de l'isard. D'éventuelles empreintes aussi. Est-ce que cela a été fait? Je parie que non... Pierre-Yves Quenette, de la mission technique ours à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage dit sêtre rendu sur place, mais ne dit rien de ce qu'il a vu. On peut aussi s'étonner de cette "soudaine" et fort opportune avalanche de "rencontres" et du renforcement du goût pour le contact des ours au moment où le lobby des anti-ours mène campagne contre les lâchers d'ours, alors qu'il y en a quinze autres qui se tiennent tranquilles depuis des années. On notera aussi que le "promeneur" s'est réfugié...chez son maire alors que ces élus sont fortement pris à partie par ce même lobby, ces derniers temps. Donc je penche très fortement pour l'intox. J'aurais été plus réservé dans un autre contexte que celui-ci...et à condition que le témoignage soit étayé par des éléments matériels, et à l'exclusion de cette...chasse à courre à l'envers.
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Extrait de son livre 'Le guide des mammifères sauvages d'Europe (Delachaux et Niestlé) Robert Hainard était avant tout un artiste. "Peintre" et sculpteur, il a inventé une technique graphique (à base de gravure de plaques d'impression) bien à lui. Ses sujets favoris se trouvaient dans la nature et il a passé une grande partie de sa vie à "courir" les bois et les champs, les montagnes surtout la nuit, pour observer la faune. Il réflèchissait à la philosophie de la protection de la nature et a écrit de passionnants ouvrages comme "Le miracle d'être" ou "Le guetteur de lune"... Un type extraordinaire.
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Chose promise, chose due... Je crois qu'il est nécessaire de lire attentivement le document pour bien comprendre la valeur de l'expérience de ce forum, qui est, non pas un lieu de débat permanent (comme ici) mais une expérience très limitée dans le temps (4 heures visant à recueillir des opinions dans un public choisi). J'ai choisi de relever les opinions rapportées pour en faire un commentaire critique. Voici la première partie. Voilà bien une proposition matoise... Elle montre le rôle de la « concertation » dans l'extermination des ours. Cela fait trente ans que la "concertation" dure ... que l'on débat dans les Pyrénées... ET trente ans aussi que l'Ours agonise. Malheureuse coïncidence? Chaque fois que l'on parle d'ours, les éleveurs anti-ours mettent un préalable: la concertation qui n'a jamais abouti ...qu'à « tenir le bec dans l'eau » à l'Etat (qui ne demande que cela) et à la création de l'IPHB, l'Institution Patrimoniale du Haut Béarn. Cette "institution", inspirée de l'idée de décentralisation, est une assemblée, créée par Michel Barnier, ministre UMP de l'Environnement, sur le conseil de François Bayrou UDF, alors Président du Conseil Général des Pyrénées Atlantiques. Son ami Jean Lassalle en devint le Président . L'IPHB est une assemblée collégiale "d'acteurs locaux" (élus, chasseurs, éleveurs, forestiers, protecteurs de la nature, etc), fondée sur la signature d'une charte "pour le développement des vallées (Aspe et Ossau) ET la protection de l'Ours... L'Etat abandonnait la responsabilité de la gestion de la protection de l'Ours des Pyrénées à cette assemblée à qui il donnait des moyens financiers (budgétaires) pour qu'elle atteigne ses objectifs... On sait les brillants résultats auxquels elle est parvenue... Chargée de la sauvegarde de la seule "population" d'ours en France, passée sous sa gestion de 8 ou 9 à ...3, elle s'oppose aujourd'hui à la seule mesure (réclamée depuis 30 ans par les protecteurs de l'Ours) qui peut empêcher la disparition de l'espèce... Etonnant, non? Voici donc le contenu de la concertation telle que la veulent ceux qui l'opposent au renforcement de population (auquel il faut bien venir) : des sous et une extinction programmée de la population d'ours... Est-il possible que ces Pyrénéens ignorent que depuis plus de 150 ans, il n'y a eu (pas plus qu'en Slovénie) aucun cas d'attaque d'ours sur l'homme? Au delà de ces 150 ans, les faits sont connus sur la base de rapport et de témoignages sujets à caution (affabulation, préjugés, etc). Il s'agit de "dramatiser" pour couvrir d'autres motivations moins avouables (économiques et financières)... Répéter...Croire... Arguments de foi. L'Ours est dans la montagne. Les troupeaux, chargés de se "faire tous seuls" y sont aussi. Et l'Ours mange du mouton. Pas beaucoup, mais il en mange. Il faut donc trouver comment cohabiter. La République veut garder ses ours. Elle propose des indemnisations et aide les éleveurs. Comme les associations de protection de la nature (FIEP, FERUS, WWF)... Ces aides et les subventions agro-environnementales, au-delà des fanfaronnades, sont perçues. Mais l'Ours est refusé. Pour moi, c'est inacceptable. L'Etat doit faire preuve d'autorité. Deux livres à lire sur ces questions: "La cause de l'Ours" Claude Dendaletche (éd "Sang de la Terre") et le chapitre de Farid Benhammou dans "L'Ours des Pyrénées, les quatre vérités" (Camarra, Reynes, Benhammou et Bobbé) (éd. Privat) On croit rêver à lire de telles séduisantes...sottises. A Lavelanet, ils ont oublié d'inviter les ours à leur table. Respect MUTUEL. Les ours seraient-ils des citoyens? Les ours sont des ours et agissent en ours. C'est la réalité. Le problème est de leur laisser (sans faire semblant) de la place dans ce monde où tous se prosternent devant le profit. Tout ce qui est à faire est de la responsabilité des hommes. Il y a fort à parier que ce "pas d’ours sans l’homme,mais pas d’ours contre l’homme », signifie concrètement "pas d'ours, mais...pas d'ours" Cette question prend toute sa saveur quand on connait par le détail l'histoire des Pyrénées, de leur aménagement routier, cynégétique, touristique et du rôle des élus, des lobbies, de l'Etat et de l'argent public... Le Parc National, créé en 1967 était déjà une contrainte intolérable imposée par…Paris. Les Pyrénéens locaux ont une haute idée de leurs droits… beaucoup moins de leurs devoirs. Qu'est ce qui empêche ceux qui se voient comme des pionniers défricheurs (et surtout pas des Indiens) de s'enrichir, d'exploiter et de "mettre en valeur"? Qu'est ce qui est une contrainte sinon tous les lois et règlements qui protègent un peu les paysages, la faune et la flore? Comme il est édifiant de voir fleurir ici, au fond de la France (?) des traditions la mentalité libéralo-soixante huitarde pateline, feignant d'idolâtrer la liberté... L'ours, roi de la montagne? L'a-t-il jamais été? Alors pourquoi le deviendrait-il? Pourquoi cette crainte d'un ours persécuteur? Ne serait-ce pas le fantasme de celui qui se prend (plus ou moins consciemment) pour le vrai roi? Pourquoi cette alternative? Pourquoi ne pas envisager l'un avec l'autre? Faut-il rappeler que cela a toujours été le cas, mais que le progrès technique et de la productivité devrait rendre les problèmes ancestraux bien moins aigus? Cette proposition est parfaitement sympathique… si l'on oublie l'histoire de la "recherche du consensus" toujours introuvable (quelle surprise !)... tandis que l'Ours s'éteignait. "Ca ne nous apporte rien." "Parisiens"..."Montagnards" Voilà les fins mots lâchés... Il faut avoir un sacré culot pour dire de pareilles choses...Sans les "Parisiens" (hostiles et méprisants, forcément) le pastoralisme n'existerait plus que comme "curiosité pittoresque"...et l'Ours a apporté des millions d'euros aux éleveurs... Sans doute n'est-ce pas encore assez. Vieille ritournelle...entendue depuis trop longtemps.Eternel recommencement? Malheureusement les ours, eux, ne le sont pas. Là encore, on prend les gens pour des c.... Combien y a -t-il d'ours dans les Pyrénées? 18 ou 19 après les derniers relâchers. N'y a-t-il pas eu une période récente (sans remonter jusqu'au Paléolithique) où il y avait autant d'ours dans les Pyrénées. Pourquoi est-il si malaisé de s'en souvenir? Aujourd'hui, l'ours est protégé...mais la République donne des compensations. Ce sont "eux" qui le disent... L'essentiel est dit là-dedans: 1) Le refus de reconnaître la compétence et l'autorité de l'Etat (les Parisiens!) qui ne connait "rien" et ne peut "rien" connaître des problèmes des éleveurs montagnards... 2) L'atavisme...qui de toute façon s'oppose à la présence des ours. Quelle conclusion en tirer? Continuer la "concertation"? Laisser faire le rouleau compresseur pastoral? Renoncer aux ours? Ou l'autorité et l'exigence de réciprocité (appuyée par la force publique)? La suite est à venir…
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Il y a quand même quelque chose qu'il ne faudrait pas oublier: PARTOUT et TOUJOURS dans le monde, la biodiversité a diminué chaque fois que l'homme "civilisé" et colonisateur s'en est mêlé... Aujourd'hui, elle est plus faible que JAMAIS.... D'autre part, je ne vois pas ce qu'il y a de frustrant à laisser faire...quand il ne s'agit pas de délinquance et de forces hostiles...
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Ce n'est pas ce qu'on observe! Bien sûr, sur un terrain fortement dégradé par par exemple l'agriculture intensive, seules quelques espèces sont favorisées dans un premier temps... Mais entre une friche et un champ cultivé, y a déjà pas photo... Et tu n'imagines pas le nombre de bêtes qui trouvent refuge dans et sous les ronces... Il ne faut pas oublier la dimension du temps (les espèces adventices préparent le "terrain" à d'autres) et se rappeler que dans l'ensemble, même si l'intervention humaine a créé par le passé de nouveaux milieux, ces milieux sont eux mêmes menacés aujourd'hui... Ce n'est pas par exemple entre la friche et le bocage que nous avons "le choix" aujourd'hui... Je préfère le reboisement (protecteur du sol contre l'érosion) que le surpâturage... Et je le répète, cette expérience permettra d'y voir plus clair... A-t-on noté une réduction de la biodiversité dans la réserve intégrale de Fontainebleau? Je n'ai rien entendu de tel... Seulement quelques craintes de la "dangerosité" (c'est à dire devant l'incontrôlé)...