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Tout ce qui a été posté par Ugatza
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1) Il est vrai que l'intervention humaine peut favoriser la biodiversité en créant artificiellement des milieux nouveaux... 2) Il n'en est pas moins vrai que globalement, l'intervention humaine est la SEULE cause de l'effondrement de la biodiversité et notamment celle qui consiste à gérer la nature à des fins (diverses) de consommation. 3) Sur quoi te bases-tu pour laisser entendre qu'un retour au libre jeu des forces naturelles conduit à un appauvrissement? N'est-ce pas plus une crainte qu'une réalité? Je crois que la création de cette réserve permettra, entre autres choses, de répondre à cette question...
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La manifestation pro-ours déplacée à Toulouse "par sécu
Ugatza a répondu à un(e) sujet de Admin-nature-biodiversite dans Ours
Dernières nouvelles... http://www.sudouest.com/100606/reg_bearn.asp?Article=100606a26202.xml Gérard Caussimont est Président du FIEP, l'association de terrain qui se bat sur place (soutenue par le WWF) depuis 30 ans pour favoriser très concrètement la cohabitation entre les ours et les éleveurs... Et qui a suivi toujours la voie de la concertation... A méditer... -
Le Peterson d'avant 67.... Je n'ai pas eu l'heur de connaître cette antiquité... Dans toutes les éditions du Peterson (y compris les dernières) les planches sont au milieu...les pages de textes avant et après. Les cartes à la fin (très sommaires). Pour la traduction du Jonsson concernant le f. pèlerin : le texte est "le plus répandu des faucons". Et c'est vrai...du point de vue de son aire de répartition...mondiale. Les flèches du Peterson? Je les ai reportées au crayon sur le Jonsson.... Le poids... il est à peine plus lourd, mais au moins tu n'as pas besoin de loupe (lourde elle aussi) pour lire et admirer ces superbes , nombreuses et précises illustrations... De toutes façons, j'ai les deux dans mon sac à dos (le Jonsson et le guide Ornitho)
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La manifestation pro-ours déplacée à Toulouse "par sécu
Ugatza a répondu à un(e) sujet de Admin-nature-biodiversite dans Ours
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La manifestation pro-ours déplacée à Toulouse "par sécu
Ugatza a répondu à un(e) sujet de Admin-nature-biodiversite dans Ours
Je pense que c'est ce qui choque Mickaël... La même virulence? La même agressivité? Certes pas... Mais une détermination et une fermeté plus grandes oui. Ca c'est une loi universelle quand on pense à ce qui a vraiment changé depuis des siècles... Quelle injustice envers les "radicaux"! Se doit d'être agressive... Peut être pas...Mais exprimer de la détermination oui... Sinon, j'aime bien la formule "arrêter de trimbaler des peluches en chantant des contines"... :jaime: Ca, c'est un gros problème... Et un argument de poids... -
1) Les ours attaquent les troupeaux et mangent du mouton... Première nouvelle! 2) Pour un mouton, quelle différence entre être bouffé par un ours slovène ou par un ours pyrénéen (exterminés par le lobby pastoralo-cynégétique) ...? 3) Pas de différence notable de comportement entre ces ours "étrangers" et ceux du "terroir"... Conclusion : de qui se moque-t-on? Les éleveurs touchent de l'argent au titre de la protection de l'ours, mais ils ne veulent plus d'ours... Si on leur supprimait l'argent?
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Matin d'hiver dans la baie Fin décembre. Il est temps d'aller voir qui passe l'hiver dans la baie. J'ai laissé ma voiture en ville et je longe, sur une petite route, la rivière canalisée qui relie le port à la mer, encore loin. Le jour se lève à peine et un petit vent acéré me tire définitivement du confort automobile. Odeurs de poisson, de filets humides et de gaz-oil mêlées. Sifflements et miaulements du vent dans la forêt de mâts et de haubans. Quelques goélands argentés passent au-dessus de moi en criant faiblement...Les maisons se font plus rares et restent derrière, alors que d'autres lumières révèlent les villages de l’Ouest de la baie, à l'horizon. La route surmonte une digue. En dessous d'elle, à droite, à l’Est, s'étendent les polders... De l'autre côté de la rivière, une "pointe" s'avance dans le fond de la baie, cachant un autre petit estuaire. Côté polder, quelques petits étangs sont aménagés pour la « pêche à la truite ». J'installe ma longue vue et patiemment, doucement, je balaie leurs bords. Il est là, fidèle au rendez vous, perché sur une pierre, à quelques dizaines de centimètres de la surface. Petite boule de plumes métalliques rousses et bleues prolongée d'un bec en poignard. Déjà à l’affût, sans doute affamé. Plus loin, d'autres boules de plumes duveteuses beiges et brunes dansent sur l'eau et le vent. De temps en temps, les oiseaux plongent brusquement et disparaissent. De grands voiliers de vanneaux s'élèvent dans le ciel jaune et gris... D’autres oiseaux au dos plat et au long cou blanc se laissent porter par le courant. Bec rose, mince, droit et acéré : des grèbes huppés. De temps à autres, ils plongent pendant quelques secondes et reparaissent plus loin. Un oiseau à peine moins svelte, au cou plus épais et à la tête ronde, apparaît au milieu d’eux. Son bec pointu est un peu retroussé et son dos moucheté de tâches claires parait comme écailleux : un plongeon imbrin, rare mais régulier à cet endroit, venu du Grand Nord européen. Verrai-je aujourd’hui les phoques veau-marin qui habitent la baie? Il m’est arrivé quelques fois, en faisant cette balade d’être surpris par l’apparition de l’un deux, tête ronde et luisante, museau court et moustaches raides, gros yeux noirs apparus soudain au milieu du canal. Des cormorans sont perchés sur le mât des bouées qui balisent le chenal, entre les haut-fonds des vasières. Celles-ci commencent à se découvrir, déjà occupées par des centaines d'oiseaux de toutes tailles : des grandes bernaches cravants aux minuscules bécasseaux variables... Je remarque tout de suite les aigrettes garzettes, blanches, qui arpentent le bord, puis les tadornes de Belon, dont les couleurs vives tranchent aussi sur le gris de la vase. D'autres espèces se révèlent par leurs mouvements : Les courlis cendrés au bec arqué et au plumage très mimétique. Quelques pluviers argentés, plus petits et tout en rondeurs, dévoilant parfois leurs aisselles noires lors de brefs envols. Les bécasseaux variables, petits oiseaux gris brunâtre presque toujours en train de courir et s'envolant avec un ensemble remarquable: leur groupe se comporte alors comme une seule entité vivante... Ca et là, des goélands marins, grands oiseaux blancs aux ailes noires, à la grosse tête ronde et au bec jaune, aux pieds roses et palmés veillent immobiles avec leurs plus petits cousins gris argenté. La mer se retire vite et où que le regard se porte sur l'immensité grise, il y a des oiseaux. Il "tombe" parfois sur quelques espèces peu nombreuses et discrètes: chevaliers gambettes, grands gravelots... Tous s'affairent à la recherche de leurs proies, guettent ou se reposent... Des avocettes élégantes dorment, la tête sur le dos et le bec invisible sous l'aile repliée, mais la silhouette fine et svelte, les longues pattes bleues et le plumage noir et blanc, ne laissent aucun doute sur leur identité. Je continue de balayer le paysage, à la recherche d'autres espèces. Une petite centaine de bernaches cravants est là au bord de l'eau, noires blanches et grises. Certaines s'occupent à la toilette...tandis que d'autres dorment. Presque au bord couvert d'obione du haut de la vasière, sur ce qui parait être une souche échouée, à demi enfouie, apparaît soudain une silhouette presque verticale et claire, tranchant sur le fond de rivage. Mon cœur fait un bond. Un faucon pèlerin. Une grande femelle, plumage légèrement ébouriffé par le vent, une patte repliée et cachée dedans, attend je ne sais quoi : la faim et le besoin de chasser ou l’opportunité d’une capture facile. Après avoir fini de compter et de noter, je reprends la marche vers la mer. Le paysage s'ouvre sur la baie et la mer au Nord. Je quitte la route et prends un sentier qui s’approche des dunes puis de la grève. Je plante encore une fois ma longue-vue et balaie la surface de la baie. Il y a là quelques grèbes huppés et esclavons, des harles huppés et peut être encore un plongeon imbrin. Quelques goélands s’agitent au-dessus des bancs de rochers que la marée découvre : ils lâchent de haut des proies à coquille ou carapace. Comme elles ne se cassent et ne s’ouvrent pas du premier coup, ils recommencent inlassablement. Le sentier dans les dunes longe tout le bord oriental de la baie, pour traverser le territoire d’hivernage du bruant des neiges. Il parait absent aujourd’hui. Il ne se montre pas, malgré un examen minutieux du moindre pied d’oyat… Puis je redescends sur le sable et le gravier de la grève Le soleil passe parfois à travers une trouée dans les nuages et quelques alouettes chantent à perdre haleine : je les cherche perchées haut dans le ciel malgré ce vent froid qui est loin d’annoncer le printemps… La mer se retire très vite maintenant et s’enfuit vers le nord à l’horizon. J’ai du mal à reconnaître les petits groupes de limicoles de plus en plus éloignés qui s’envolent parfois au bord de l’eau. Les parcs à huîtres se découvrent, aussitôt envahis par les goélands, les huîtriers pie (qui ne mangent pas les huîtres) et quelques aigrettes. Le paysage est immense. Le soleil fait parfois verdir la mer au loin contre le gris du ciel. De petits points blancs brillent alors d’un éclat surprenant sur le fond des nuages : des fous de Bassan patrouillent au large. Je les suis un moment et je les devine plus que je ne les vois vraiment piquer soudain les uns après les autres comme des flèches… Je remonte pour passer derrière les dunes en direction de quelques bassins d’affinage. Je m’approche lentement, sans gestes brusques pour explorer méthodiquement les bords sous la végétation au ras de l’eau… Ils sont là. Pâles comme le sable, marqués de brun, seuls leurs yeux jaunes mi-clos trahissent leur présence.Trois, quatre, cinq hiboux des marais (ou brachyotes) digèrent leur chasse de la nuit, parfaitement immobiles. Au moment où je me retire furtivement, un sixème hibou s’envole brusquement d’un endroit où je ne l’avais pas remarqué. En quelques coups d’ailes raides et légers, il part au dessus des dunes en direction de la mer.Il glisse d’une aile sur l’autre et disparaît. Je m’arrête pour casser une petite croûte réparatrice (la marche dans le sable, ça creuse) arrosée d’un café bien chaud. Un petit groupe de bernaches traverse le ciel de la baie. Les phoques très loin sont couchés sur les bancs de sable de l’autre côté de la baie, à l’Ouest. A ma grande surprise, je retrouve le hibou perché sur le mât d’une bouée au bord du chenal qui reste en eau. Je savoure l’ambiance « de vagues de dunes pour arrêter les vagues et de vagues rochers que les marées dépassent » sous ce vague soleil d’hiver. Le ciel, le sable, la mer au loin et le vent. Les hommes sont au loin, dans leurs voitures ou leurs maisons. Seuls quelques tracteurs, au milieu des parcs ou des pêcheurs venus « faire » des vers… Peu à peu les dunes s’élèvent derrière quelques gros blocs de béton ou de rochers, fixées par une végètation plus dense. Du côté de l’eau, on ne voit plus guère que des goélands, mais autour de moi les passereaux sont plus nombreux : pipits maritimes, bergeronnettes grises, verdiers, linottes, bruants jaunes, pinsons et même, côté polders, quelques tariers pâtres… Il est temps de rentrer en revenant sur mes pas. Je crois que je m’offrirai ce soir un bon «moules frites» dans un bistrot du port…
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C'est un oiseau qui commence à chanter à la nuit tombée. Son chant est très étrange : un ronronnement métallique (comme un vieux réveil mécanique un peu grelottant) continu, entrecoupé de claquements d'ailes... Il fait penser plus à un insecte qu'à un oiseau. C'est un oiseau qui ressemble à une grande hirondelle (50 à 60 cm d'envergure) avec un plumage souple et doux de hibou, très mimétique, chamarré de brun de blanc de gris, de noir. Il niche au sol, dans les milieux secs (à proximité des zones humides aussi) à végétation basse (mais non rase) : bruyères, fougères, genêts etc de type "lande"... Il chasse les papillons de nuit. C'est un migrateur qui arrive tard (mi-mai par chez moi) et qui est peu connu. Un oiseau très mystérieux...
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France 2 vient de faire un sujet au JT sur des traces d'ours(traces montrées, aucun doute) relevées dans un village de Haute-Garonne à 30 km de...Toulouse... en plaine... Il s'agirait de Baloo : ils disent que l'émetteur de radio-tracking ne fonctionne pas et que personne ne sait où il est... Je suis perplexe.
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La manifestation pro-ours déplacée à Toulouse "par sécu
Ugatza a répondu à un(e) sujet de Admin-nature-biodiversite dans Ours
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La manifestation pro-ours déplacée à Toulouse "par sécu
Ugatza a répondu à un(e) sujet de Admin-nature-biodiversite dans Ours
D'une part, si tu decides de ne plus venir aux manifs, alors tu te retires du nombre, pas super comme approche... Et si tu souhaites jouer le même jeu qu'eux, tu ne vaux pas mieux qu'eux. Parce que ces gens menacent, frappent et insultent, faut que tu fasses pareil ?? Même si l'effet violent des ces personnes a porté sses fruits sur le court terme, je ne pense pas que cela leur soit bénéfique au niveau de leur popularité, et j'espère que cela joueras contre eux. Oui, j'aurais préféré faire ca à Luchon, oui, je suis déçu par le mpanque de personnes sur place, mais ce n'est pas pour ca que je vais aller taper sur des gens. La manifestation doit rester bon enfant, cela n'empeche pas les prises de positions, et cela permet de recueillir la sympathie d'un plus grand nombre de gens "non concernés. Et ca correspond à l'etat d'esprit qu'il faut véhiculer. Salut Mickaël, Je pense qu'Ysengrin n'a pas du tout l'intention de se retirer de la mobilisation pour l'Ours...et qu'elle n'a pas l'intention non plus de devenir comme les éleveurs anti-ours... Simplement il faut tenir compte de ce que ceux-ci opposent....AUTREMENT qu'en fuyant et en évitant le contact, ce qui arrange bien l'Etat. En clair cela veut dire une organisation plus centralisée et militante, avec un service d'ordre comme ont les syndicats (voir le rôle joué par celui de la CGT dans les manifs anti-CPE)... Moi, je vois les choses comme ça... Qu'en penses-tu? -
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