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DimEst49

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  1. Identification : Perruche à bouche d'or La zone qui est située entre l'œil et le bec ainsi que la tache post-oculaire sont jaunes. La ligne qui traverse le front est bleu foncé et se poursuit jusqu'en avant de l'œil. Elle est surmontée par du bleu clair. Le capuchon couleur bronze se fond dans le vert-olive de la nuque, du reste de la tête et des parties supérieures. La poitrine est gris-vert pâle et elle s'intègre progressivement dans le jaune des parties inférieures et des sous-caudales. Le centre du ventre a une nette teinte orange. Les couvertures alaires et les rémiges sont bleu foncé, ce qui est un caractère discriminant essentiel chez cette espèce. La queue est gris bleuâtre, excepté les pointes des rectrices externes qui sont jaunes. La femelle a une calotte vert-olive. Perruche à bouche d'or La ligne qui orne le front est moins développée. Les parties inférieures sont nuancées de vert terne.Les immatures ont un plumage plus fade que celui de leurs parents. La ligne bleue frontale est absente. Chant : En cas d'alarme, la Perruche à bouche d'or possède toute une panoplie de cris brefs et doublés, ce qui donne "zzt-zzt", "sit sit", ou "brrrt brrrt". Si l'oiseau est obligé de s'envoler précipitamment, la fuite est accompagnée de "chappy-chappy-brrrt-chippy-chipy-brrrt" qui ont un plus long développement. Quand elles se restaurent, les perruches à bouche d'or ont un répertoire de gazouillements doux et tintants ou quelques notes qui sont émises en sourdine. Le cri de reconnaissance peut être assimilé à celui de l'acanthize à croupion jaune (Acanthiza chrysorrhoa) avec lequel il cohabite partiellement. Habitat : A la saison de nidification, les perruches à bouche d'or fréquentent les parcelles d'eucalyptus. A partir de l'hiver, ces oiseaux modifient le type de leur habitat, visitant les clairières, les vergers ou les lieux qui sont semblables. En plus de ces endroits habituels, ils pénètrent dans les broussailles d'acacias et dans les prairies qui sont légèrement boisées. A cette période de l'année, les perruches à bouche d'or marquent aussi une certaine attirance pour les plaines arides pourvues d'arroches (atriplex) ainsi que pour les landes côtières et montagneuses. Ces petits oiseaux colorés ne dédaignent pas les marécages avec des plantes lignées, les dunes qui bordent le littoral et les marais salants qu'ils visitent occasionnellement. Distribution : Les perruches à bouche d'or sont endémiques du sud-est de l'Australie. Toutefois, elles nichent exclusivement dans le sud de Victoria, le sud-est de l'Australie Méridionale et la Tasmanie. Après la nidification, elle migrent vers le nord et on peut alors les apercevoir à l'est de l'Australie Méridionale, dans le centre des Nouvelles-Galles et dans le sud-ouest du Queensland. Comportements : Les perruches à bouche d'or peuvent être observées en couples ou en petits groupes mais, en dehors de la saison, elles forment de plus larges rassemblements, s'associant avec les perruches élégantes ou plus rarement avec les perruches à ventre orange dans les régions côtières du sud. Quand elles se restaurent, elles sont relativement approchables et leur seule marque de défiance est de s'envoler dans un arbre proche quand elles sont dérangées. Au cours de la parade, le mâle laisse tomber ses ailes, secoue la tête et régurgite de la nourriture à l'intention de sa future compagne. Pour l'instant, la migration n'est pas clairement expliquée. On sait que les populations du sud du continent prennent la direction du nord après la reproduction et que la limite nord du mouvement se situe au niveau du sud du Queensland. Par contre, on ignore si toute la population insulaire de Tasmanie est concernée par la migration et franchit le détroit de Bass. Des rassemblements de 2 000 jeunes se forment dans le nord-ouest de l'île, et se préparent pour faire la traversée de nuit. Nidification : La saison de nidification se déroule du mois d'octobre au mois de janvier. Le nid est une cavité naturelle généralement située dans un grand eucalyptus. Il arrive cependant qu'il soit localisé dans une souche, dans un poteau de clôture ou dans un tronc d'arbre tombé. La femelle effectue toujours le choix du site. Les perruches à bouche d'or nichent parfois en colonies, plusieurs couples s'installant dans le même arbre. Le site peut être ré-utilisé pendant plusieurs années consécutives. La ponte contient de 4 à 6 œufs, qui sont couvés pendant une période de 18 à 20 jours. A leur naissance, les oisillons affichent un duvet blanc. Ils sont nidicoles, et ne quittent leur lieu de naissance qu'au bout de 30 jours après l'éclosion. Ils restent cependant avec leurs parents pendant une courte période après leur prise d'indépendance. Régime : Les perruches à bouche d'or se nourrissent principalement de graines d'herbes, et plus particulièrement de danthonies qui sont des graminées de la famille des poacées. Néanmoins, elles pénètrent assez fréquemment dans les champs, où elles creusent le sol avec leur bec pour récupérer des graines nouvellement semées. Les insectes et les invertébrés font probablement partie de leur régime alimentaire. Les fruits et les fleurs représentent un part non négligeable de leur menu. Protection / Menaces : D'après le Handbook des oiseaux du Monde, cette espèce n'est pas globalement menacée. Elle est même commune dans la région de Melbourne et en Tasmanie. D'après Barry Talor, la population mondiale serait supérieure à 20 000 individus.
  2. Identification : Perruche à bonnet bleu Les perruches à bonnet bleu ont un front, des lores et une figure bleu-violet. Le reste de la tête, la poitrine, le manteau, le dos et le croupion présentent une belle couleur ocre qui se confond avec le jaune du ventre. Le centre de l'abdomen est recouvert par une large tache rouge sang. La courbure de l'aile est bleu, la majorité des couvertures a une teinte olive. Les rémiges les plus externes sont bleu violacé. Les sous-alaires et leurs rémiges sont également bleu-pourpre. La queue est bronze verdâtre mais les rectrices externes sont bleu-pourpre avec des pointes blanches. Les femelles affichent une barre alaire. Les immatures ressemblent à leur mère, mais la tache abdominale rouge est plus discrète. Chez la race haematorrhoa, la courbure Perruche à bonnet bleu de l'aile est bleu-turquoise et les couvertures sont rousses. Le dessous est rouge, du ventre à la zone anale. Chez la race pallescens, le plumage est semblable à celui de la nominale mais les parties inférieures sont plus pâles. Chez la race narethae, le front est bleu, il y a des mouchetures sur la poitrine. Le dessus est olive, le dessous est jaune avec des sous-caudales rougeâtres. Les petites couvertures externes sont rouges. Chant : Le cri principal est un "chack.....chack-a-chack-a-chack". On peut aussi entendre un"peeoo" qui un sifflement aigu et faible. La race occidentale (narethae) produit un "cloot-cloot" doux ainsi qu'un "ack-ack" puissant. Habitat : Les perruches à bonnet bleu fréquentent les zones boisées arides et semi-arides dominées par les arbres du genre Myoporum qui sont des arbustes à feuilles persistantes résistant au sel et à la sècheresse. Elles apprécient également les conifères de la sous-famille des callistroidées et les casuarinas qui abritent des colonies de chenilles. Elles marquent une certaine affection pour les acacias et pour les eucalyptus, surtout si le sous-bois est composé de petits chénopodes. Les perruches à bonnet bleu visitent souvent les plaines herbeuses, les broussailles sèches et les arbres qui bordent les cours d'eau. Elles s'approchent parfois des bâtiments des fermes ou des petites mares qui remplissent les creux. Dans le sud de leur aire de distribution, les îlots résiduels de mallee situés dans les terres agricoles qui ont été éclaircies semblent avoir une influence très importante. Distribution : Les perruches à bonnet bleu sont endémiques du sud-est et du sud de l'Australie. Leur aire de distribution commence dans le sud du Queensland et se poursuit jusqu'en Australie Occidentale, en passant par les Nouvelles-Galles, l'état de Victoria et la région d'Adelaïde. Curieusement, ces oiseaux occupent les habitats délaissés par les perruches des rochers et qui bordent les côtes de la Grande Baie australienne. 4 sous-espèces sont officiellement reconnues : N. h. haematorrhoa - sud du Queensland et Nouvelles-Galles du Sud. N. h. haematogaster - sud-ouest du Queensland, ouest des Nouvelles-Galles ainsi que du nord-ouest de Victoria jusqu'au sud-est de l'Australie Méridionale. N. h. pallescens - alentours du lac Eyre et nord-est de l'Australie Méridionale, déborde légèrement sur le Queensland et les Nouvelles-Galles du Sud. N. h. narethae - sud-est de l'Australie Occidentale jusqu'à l'extrême sud-ouest de l' Australie Méridionale. Comportements : Les perruches à bonnet bleu vivent en couples ou en petits groupes. Quand elles sont dérangées, elles se dispersent bruyamment mais elles restent sur le sol à faible distance des arbres. En cas d'alarme, les plumes de leur front sont dressées. Ces oiseaux sont extrêmement actifs, surtout très tôt à l'aube quand ils forment des rassemblements tapageurs juste avant le départ pour les lieux de nourrissage. Ils sont capables de courir très vite et ils ont une posture rectiligne très caractéristique. Ils sont moins entreprenants pendant les fortes chaleurs de la journée, ils restent alors à terre et ils ont tendance à se tenir calmes et silencieux. Les populations occidentales semblent former des groupes plus importants et être plus sociales que celles de l'est. Elles se joignent volontiers aux autres espèces de perruches de l'Australie comme les perruches multicolores, les perruches à tête pâle, les perruches de Barnard. Pendant la nidification, les perruches à bonnet bleu effectuent des parades telles que des dodelinements et des salutations de la tête, des déploiements de queue et des échanges rituels de nourriture. Elles ont aussi un vol cérémonial composé de petits battements. Nidification : La saison de nidification se déroule de juillet à décembre, avec quelques variations qui dépendent des pluies. Le nid est situé dans une cavité naturelle d'arbre, excepté chez la race narethae qui utilise des arbres rabougris et qui trouve son lieu de nichage préféré au niveau du sol dans une fissure à la base d'un tronc. Cette sous-espèce accorde généralement sa préférence à un arbre du type acacia (Acacia papyrocarpa) de la famille des fabacées. La ponte contient 4 à 7 œufs dont l'incubation dure environ 19 jours. Les jeunes oisillons sont nidicoles et restent sur leur lieu de naissance pendant au moins 30 jours. Régime : Les perruches à bonnet bleu consomment principalement des graines d'herbes, des arroches (atriplex), des kochia, des bassia et des amarantes dont certaines sont cultivées comme plantes potagères. Elles dégustent des fruits, des baies et des fleurs d'acacia, du gui et des larves de lépidoptères qui sont attirés par les troncs de casuarinas. Quand elles sont jeunes, leur menu comporte principalement des graines composites d'helipterum, qui appartiennent à la même famille que les tournesols. Protection / Menaces : D'après le Handbook des oiseaux du Monde, les perruches à bonnet bleu ne sont pas globalement menacées. Elles sont assez communes sauf aux extrémités de leur aire de distribution. Cependant, l'éclaircissement des plantes indigènes doit être interrompu si on veut préserver les ressources alimentaires et les sites de nidification. La propagation de l'étourneau sansonnet d'Europe est un véritable danger dans certaines régions. La race narethae est très appréciée par les braconniers et les amateurs de belles plumes. La multiplication des lapins et des lagomorphes menace l'équilibre de l'habitat.
  3. Identification : Perruche à ailes d'or Chez cette perruche au vol rapide et légèrement ondulant, les sexes ont une apparence quelque peu différente. Les mâles ont un capuchon noir, un front, des lores et une zone orbitale jaunes légèrement nuancés de bleu verdâtre. Le noir de la calotte se fond progressivement dans le gris-brun du manteau, mais l'arrière de la nuque présente quelques petites infiltrations de bleu. Le croupion affiche une belle couleur turquoise qui contraste légèrement avec la couleur verte des sus-caudales. Les couvertures moyennes sont jaune brillant formant une bande alaire bien visible. Les grandes couvertures ont une dominante brun-noir avec quelques petites marques bleu-turquoise clair. Les rémiges sont noirâtres avec une bordure turquoise sur les filets extérieurs. Le dessous des ailes est bleu. Les parties inférieures sont bleu-turquoise, excepté le bas du ventre et les sous-caudales qui sont rouges avec des bases et des terminaisons blanches. Les rectrices centrales présentent généralement une couleur bronze avec des pointes bleu-noir. Les rectrices latérales sont bleu verdâtre avec une pointe blanche. Le dessous de la queue est blanc bleuâtre avec une terminaison sombre. Le bec est gris pâle. Les iris sont brun foncé, les pattes gris brunâtre. Les femelles présentent un ensemble gris jaunâtre terne avec un lavis brunâtre sur le capuchon. De plus, elles ont un front jaunâtre. Les flancs, le bas de la poitrine et le croupion sont nuancés de bleu clair. Le ventre est gris blanchâtre avec des marques rouges. On peut observer une barre alaire pâle (et non pas jaune). Les immatures ressemblent aux femelles, cependant les jeunes mâles ont un capuchon plus sombre et des joues plus bleues. Les juvéniles font leur première mue à l'âge de 4 mois, ils acquièrent leur plumage adulte définitif à l'âge d'environ 16 mois. Chant : Le cri est de contact est une double syllabe "tchweep" ou "tchirrup". Il n'est pas aussi aigu que celui de la perruche à capuchon noir (Psephotus dissimilis). On peut également entendre une sorte de sifflement "fweep-fweep" ou "few-weep....few-weep". Habitat : Les perruches à ailes d'or sont des oiseaux sédentaires. Cependant, juste après la saison de nidification, elles peuvent procéder à de courts déplacements qui les conduisent jusque dans les mangroves. Au moment de la reproduction, elles fréquentent principalement les zones boisées ouvertes qui sont pourvues en eucalyptus et en melaleucas et dont le sous-bois est recouvert d'un épais tapis herbeux. A l'intérieur de ces zones, les perruches à ailes d'or nichent en priorité le long de petites cuvettes partiellement envahies par les eaux. Le territoire doit obligatoirement être jalonné de termitières terrestres qui sont indispensables pour la nidification. Distribution : Les perruches à ailes d'or sont endémiques du nord-est de l'Australie. Elles occupent une superficie très restreinte, ne dépassant pas les 800 kilomètres carrés, au nord de la rivière Morehead, dans le nord du Queensland et plus particulièrement dans la presqu'île du cap York. Au cours du siècle dernier, leur aire de distribution était nettement plus développée et se poursuivait en direction du sud jusqu'à Normanton et en direction du nord jusqu'à la rivière Pascoe. Comportements : Les perruches à ailes d'or vivent généralement en solitaire, en couples ou en petits groupes familiaux, mais elles se rassemblent aussi parfois en bandes pouvant compter jusqu'à 30 individus. Ces oiseaux s'alimentent et se désaltèrent au petit matin ou en fin d'après-midi. Ils se reposent dans les feuillages pendant les moments les plus caniculaires de la journée. Les perruches à ailes d'or recherchent surtout leur nourriture sur le sol où elles s'aventurent en toute confiance. Elles trouvent refuge dans les arbres si elles sont perturbées. Elles marchent et elles pataugent dans les petits trous d'eau où elles viennent étancher leur soif. Nidification : La saison de reproduction se déroule du mois d'avril au mois d'août. Pendant la période nuptiale, le mâle effectue des vols brefs autour de la femelle, dressant ses plumes frontales en une courte crête. Il peut également lui faire face en ébouriffant les plumes de sa poitrine. Les perruches à ailes d'or creusent leur nid dans une termitière terrestre encore humidifiée par les récentes précipitations. Deux sortes de termitières sont généralement utilisées : les termitières coniques construites par les termites du type scopulus ou les termitières semi-circulaires qui sont bâties par les termites du type laurensis. Les premières sont habituellement préférées car la température y est plus constante alors que dans les termitières semi-circulaires, l'entrée fait souvent face au nord, ce qui provoque des contrastes thermiques parfois très importants. La termitière peut contenir plusieurs chambres de ponte, certaines étant inachevées. L'entrée du nid est situé entre 45 et 125 cm au-dessus du sol. Un tunnel long de 15 à 60 cm mène à une chambre ronde qui mesure environ 25 cm de long. La femelle y dépose entre 4 et 7 œufs qu'elle couve seule pendant près de 20 jours. Les jeunes mettent environ 5 semaines pour acquérir la totalité de leur plumage et quitter le nid. Une semaine après l'éclosion, le mâle se joint à la femelle pour nourrir les petits. Il monte la garde sur le sommet de la termitière pendant de longs moments dans la journée. Lorsqu'il apporte la nourriture, il avertit la femelle de son arrivée en émettant des cris. Quand vient le moment de quitter le nid les jeunes sont capables de voler à l'intérieur du tunnel sans atterrir. Après l'envol, ils continuent à être nourris par les adultes pendant au moins 2 semaines. Ils restent au sein du groupe familial pendant encore quelques temps. A la dispersion des groupes familiaux, les jeunes mâles s'éloignent plus de leur lieux de naissance que les jeunes femelles. Régime : En dehors de la saison de reproduction, les perruches à ailes d'or ont un régime presque exclusivement végétarien. Elles subsistent grâce aux graines des herbes du genre Panicum ou Eragostris. Souvent, elles recueillent à terre les graines qui sont tombées des épis. Pendant la saison humide, lorsque ce genre de ressources se fait plus rare, elles dépendent probablement des espèces de végétaux que l'on peut trouver tout au long de l'année. Protection / Menaces : Actuellement, les perruches à ailes d'or sont repartis en 4 populations distinctes comptant chacune de 30 à 100 individus. On peut donc estimer que les effectifs mondiaux ne doivent pas dépasser 500 oiseaux ou 150 couples reproducteurs. La superficie de l'aire de distribution est en constante diminution. L'espèce a souffert terriblement du braconnage dans les années 1960 et le début des années 70. Bien que cet oiseau soit désormais protégé, ce genre de pratiques subsiste encore. De nos jours, les perruches à ailes d'or doivent faire face à de nouvelles menaces : la mise en valeur de nouvelles terres agricoles et la destruction des habitats traditionnels où elles avaient leur place. Elles sont classées comme gravement en danger.
  4. Identification : Perroquet jaco Chez le Perroquet jaco, la peau nue faciale qui recouvre le pourtour de l'œil est blanchâtre. La tête écaillée de blanc sur un fond gris se poursuit jusqu'au gris foncé du dos et de la poitrine avec lesquels elle se confond. Les ailes sont gris moyen, les primaires gris noirâtre. Les rectrices et les couvertures sus-caudales sont rouge écarlate brillant. Le bec et les pattes varient du gris au brun noirâtre. Les iris sont jaunâtres. Les sexes sont identiques, mais les mâles acquièrent leur teinte grise définitive un peu après les femelles. Les oiseaux assez âgés peuvent acquérir un nombre plus ou moins variable de plumes écaillées. Des oiseaux albinos ont été parfois signalés. La taille, notamment celle du bec, peut être variable selon Perroquet jaco les individus. Ce phénomène est indépendant de l'âge, de même que l'intensité du gris et l'apport de rouge qui peut se développer jusqu'au ventre, ce qui arrive souvent chez les immatures. Les immatures ont du rouge foncé sur l'extrémité des rectrices rouges. Ils ont des iris gris. Le perroquet gris peut être confondu avec le perroquet Timneh, espèce dont il est récemment issu. Psittacus erithacus erithacus, la race nominale du perroquet gris, a un plumage gris clair, une queue rouge-cerise et un bec noir. Psittacus timneh se distingue par un plumage gris plus foncé et une queue marron foncé bordée de brunâtre, la mandibule supérieure est rougeâtre avec une pointe noire. Le limite de séparation entre les 2 espèces se fait au niveau de la Côte d'Ivoire. Par contre, la race nominale du perroquet gris a des différences peu marquées avec sa sous-espèce qui réside sur l'île de Principe. Chant : Le Perroquet jaco possède un grand éventail de cris perçants, de sifflements et de hurlements qu'il émet à la fois quand il est en vol ou qu'il est perché. Il est aussi capable d'imiter de nombreuses sortes d'oiseaux ou de mammifères. Ses vocalisations comprennent des "scraark scraark scraark" grinçants, des "scree-at", des "scrat scrat scrat" rudes et brefs et des "creee-ar creeear creee-ar" semblables à ceux des oies. Ces derniers alternent Perroquet jaco avec des "weee-ooo weee-ooo" purs qui ont une sonorité assez lugubre. On peut également entendre un "dooo-o-ooo" suivi de près par un "screeek" sans ménagement. Le cri d'alarme est particulièrement rude et fait l'effet d'un hurlement qui porte à longue distance. Les rassemblements sont très bruyants . Le Perroquet jaco imite bien la voix humaine. Habitat : Les perroquets jaco vivent principalement dans les forêts humides, à la fois primaires et secondaires. Ces boisements comprennent aussi des lisières et des clairières. Occasionnellement, dans l'est de leur aire de distribution, on peut aussi les apercevoir dans les mangroves, les forêts-galeries, Perroquet jaco les savanes arbustives et les terres agricoles. jusqu'à 2 200 mètres d'altitude. Apparemment, ils sont capables de survivre dans de petits îlots résiduels de forêt. Leur habitat est fortement associé avec les palmiers à huile (Elaeis guineensis) où ils trouvent une grande partie de leur nourriture et avec les palmiers raphia qui surplombent les cours d'eau et où ils trouvent d'excellents endroit pour se reposer. Ils vont aussi se percher dans les îles au large du rivage. Au Gabon, les perroquets gris marquent une nette préférence pour les boisements secondaires. A Principe, leur fréquentation est très dense dans les forêts primaires de plaine, moyenne dans les forêts primaires de montagne et assez clairsemée ou rare dans les plantations de cocotiers.. Distribution : Le Perroquet jaco vit en Afrique Occidentale et Centrale, de la Côte d'Ivoire à la Tanzanie. D'après le Handbook, il est officiellement subdivisé en 2 sous-espèces (la sous-espèce P. e. timneh est désormais classée comme un espèce à part entière) : P. e. erithacus - sud-est de la Côte d'Ivoire, vers l'est jusqu'au Kenya et la Tanzanie, vers le sud jusqu'à la République Démocratique du Congo et le Cabinda (Nord-Angola), il est aussi présent à Bioko et à São Tomé où il a été probablement introduit. P. e. princeps - île de Perroquet jaco Príncipe, dans le golfe de Guinée. Des populations férales vivent dans de nombreuses villes africaines. Comportements : Dans certaines régions d'Afrique Occidentale, les perroquets jaco se sont forgés une très mauvaise réputation : ils sont considérés comme de véritables pestes car parfois ils s'en prennent avec force aux récoltes de maïs, provoquant des dommages irréparables. Ces oiseaux sont majoritairement sédentaires et sociables, encore que de faibles mouvement soient parfois enregistrés entre les aires de nourrissage et les zones de repos. Dans de nombreux cas, ils sont surtout actifs à l'aube et au crépuscule, car les déplacements bruyants qu'ils opèrent sont visibles à ces moments-là de la journée, surtout quand ils rejoignent Perroquet jaco les dortoirs communs. On ne possède pour l'instant aucune information sur leurs parades et leurs rituels. Vol : Le Perroquet jaco a un vol rapide et direct, composé de battements soutenus et de faible amplitude. Nidification : La période de reproduction diffère beaucoup selon les zones géographiques . Elle a lieu de novembre à avril à Principe et au Gabon, de février à septembre en Afrique Orientale et de juillet à décembre en République Démocratique du Congo. Les perroquets gris sont monogames, ils nichent dans des cavités d'arbres, généralement à une assez grande hauteur au-dessus du sol (entre 10 et 30 mètres). Les arbres habituellement sélectionnés sont des badamiers (Terminalia), Perroquet jaco des fromagers (Celba) ou des distemonenthes de la famille des fabacées. Toutefois, en Ouganda, il peut y avoir des nichées réussies sous les avant-toits des maisons. Le plupart des perroquets gris nichent en couples isolés, mais à Principe il peut y avoir 2 nids par arbre. Dans cette île, il peut y avoir des colonies lâches de plusieurs centaines d'oiseaux, chaque nid étant séparé l'un de l'autre par une distance de 10 à 30 mètres. Au Ghana, il y rarement plus de 3 nids par arbre. La nichée contient 2 ou 3 œufs, rarement 4, qui sont déposés avec 2 ou 3 jours d'intervalle. Ils mesurent 40 millimètres sur 30 et pèsent environ 19 grammes . L'incubation dure 21 à 30 jours ou un peu plus longtemps en fonction de la cadence de dépôt des œufs. La femelle couve seule. Les oisillons sont réchauffés par la femelle, nourris par Perroquet jaco le mâle. Ils quittent le nid au bout de 80 jours, mais ils restent encore un mois de plus au sein de la cellule familiale. Au cours de leur croissance, les petits perroquets sont souvent victimes des autours noirs (Accipiter melanoleucus). Régime : Le Perroquet jaco se nourrit principalement de fruits et de graines. Pour son alimentation, il dépend surtout des palmiers à huile, jetant son dévolu uniquement sur la chair pulpeuse et rafraichissante des fruits et délaissant typiquement les noix dures. Au Gabon, les catégories d'arbres qui rencontrent le plus de succès sont les badamiers, les fromagers, les figuiers, les pruniers, les bombacacées et les kinkélibas, sans qu'on soit capable de préciser l'ordre. Au Cameroun, le menu est composé de 20% de fleurs, un peu plus de 28% de graines et de 53% de fruits répartis dans 7 catégories. Protection / Menaces : D'après le Handbook des oiseaux du Monde, les perroquets gris ou perroquets jaco ne sont pas globalement menacés. Leur population mondiale est très importante mais les effectifs sont calculés de façon très imprécise, allant de 500 000 à 12 700 000 individus. Elle est considérée comme en déclin dans les pays suivants : Burundi, Cameroun, Ghana, Kenya, Nigeria, Rwanda, São Tomé et Príncipe, Togo, Ouganda, Congo et République Démocratique du Congo. Cet oiseau a rencontré un succès phénoménal comme oiseau de compagnie. Du coup, entre 600 et 700 000 oiseaux sont entrés dans le circuit commercial au cours des vingt dernières années du XXème siècle. Il serait vraiment trop long de décliner tous les chiffres par pays, vu l'importance du trafic. La conséquence principale de ce commerce est un nombre étonnant d'oiseaux échappés, ceux-ci retournant à l'état sauvage et s'installant à la banlieue des villes africaines.
  5. Identification : Perroquet de Rüppell Chez le Perroquet de Rüppell , la tête est généralement brun fuliginieux, mais les côtés de la face sont plus clairs et les couvertures auriculaires ont une teinte argentée. La nuque, le manteau et les scapulaires sont brun foncé, avec des terminaisons pâles ou argentées sur presque toutes les plumes, ce qui est bien visible sur celles de la nuque. Le croupion est brun avec un lavis bleu et parfois avec quelques singulières plumes d'un bleu éclatant. Les couvertures alaires sont entièrement brunes. Le bord d'attaque, du poignet jusqu'à la base des primaires est jaune brillant. Le reste des primaires et les secondaires sont brun dessus, plus pâle dessous. Le dessous des ailes est jaune brillant. Les parties inférieures affichent une couleur presque Perroquet de Rüppell uniformément brune, mais nettement plus claire que celle des parties supérieures. Les cuisses sont jaune brillant. Les sous-caudales et la région postérieure des flancs ont une nuance bleuâtre, certaines plumes ayant des liserés bleu éclatant. La queue est d'un brun plus foncé que le reste du plumage. Le bec est noir grisâtre, les iris rouge-orange sont encerclés par un anneau orbital noir. Les pattes sont noires. Chez la femelle, le bas du dos, le croupion, les sus-caudales, le bas du ventre, les sous-caudales et la partie basse des flancs forment un ensemble bleu éclatant. Les immatures ressemblent aux femelles mais les zones bleues sont moins étendues et plus ternes. Le brun du corps est plus pâle. Les couvertures du dessous des ailes et le poignet de l'aile sont bruns ou jaune brunâtre. Les plumes des ailes ont des liserés clairs. Chant : Le cri le plus courant est un "quaw" bref, rude et monotone. Lorsqu'ils sont dérangés, les perroquets de Rüppell lancent des cris d'alarme rêches et stridents juste avant de prendre leur en vol. Ces appels d'avertissement montent progressivement en hauteur et en volume. Toutefois, ils semblent plus atténués, plus modérés, plus en sourdine que ceux de la plupart de leurs congénères. Habitat : Le perroquets de Rüppell fréquentent les zones boisées le long des cours d'eau. On les trouve également dans les boisements arides y compris les forêts d'euphorbes, les steppes sèches et les zones de savanes arbustives appelées "thornveld". Ils marquent une nette préférence pour les régions pourvues de grands arbres tels que les baobabs, les acacias et les commiphoras qui sont souvent des épineux. En Angola, ils ne grimpent pas au-dessus de 1250 mètres. Malgré leur bonne adaptation aux zones sèches, les perroquets de Rüppell peuvent souvent être observés dans des endroits proches de points d'eau. Les perroquets de Rüppell sont originaires du sud-ouest de l'Afrique. Leur aire de distribution s'étend du sud-ouest de l'Angola jusqu'au nord de la Namibie (Damaraland, Ovamboland et le nord du Namaqualand). Comportements : Les perroquets de Rüppell vivent généralement en petites bandes pouvant compter jusqu'à 20 individus et même plus si les ressources alimentaires sont abondantes. Ils possèdent une forte parenté avec le perroquet de Meyer (Poicephalus meyeri). Leurs aires sont contiguës et se chevauchent même dans certaines régions. Toutefois ces deux espèces occupent des lieux différents et ne sont pas connues pour former des groupes communs. Les perroquets de Rüppell développent des attitudes très caractéristiques : ils se grattent la tête en plaçant leur patte sous l' aile. Les adultes se livrent à des lissages de plumes mutuels. Bien qu'ils effectuent des courts déplacements locaux pour rechercher leur nourriture, ces oiseaux sont majoritairement sédentaires. Nidification : Les perroquets de Rüppell nichent dans des cavités d'arbres. Ils utilisent généralement d'anciens nids de pics qui sont situés à 5 mètres au-dessus du sol. Le plus souvent, la période de reproduction se déroule de février à mai, mais on peu également observer des juvéniles au mois de septembre, ce qui tend à prouver que la nidification est probablement plus liée à la chute des précipitations qu'à la saison. La ponte comprend 3 ou 4 œufs blancs que la femelle couve seule pendant environ 28 jours. Les jeunes prennent leur envol et quittent le nid 68 jours après l'éclosion. Régime : Les perroquets de Rüppell sont principalement des végétariens. Ils consomment à peu près toutes les parties des plantes ; les bourgeons, les jeunes pousses, le nectar, les fleurs, les graines et les tiges. Ils établissent leurs sites de nourrissage dans une grande variété d'arbres : les acacias, les balazans (Faidherbia abida), les prosopis les elephantorisas ainsi que les figuiers. Ils ingurgitent aussi parfois des larves d'insectes. Quand les températures sont élevées, les perroquets de Rüppell se désaltèrent au petit matin, juste après le lever du soleil. Protection / Menaces : Le Perroquet de Rüppell est un oiseau localement commun bien que les populations soient très fluctuantes en raison du nomadisme dont il fait preuve. Les effectifs actuels sont estimés à quelques 9000 individus. Ce n'est pas une espèce menacée, mais les faibles effectifs, la petite superficie de son aire de distribution, l'importance du braconnage en Namibie constituent autant d'éléments qui conduisent probablement à son déclin. Ce dernier peut être objectivement constaté grâce à la plus petite taille des bandes.
  6. Identification : Loriquet vert En plumage adulte, les deux sexes sont identiques, c'est à dire qu'ils présentent un ensemble d'apparence verte. Le capuchon et les côtés de la tête sont vert-émeraude avec une légère nuance bleue. Les plumes de l'arrière du cou, de la gorge et de la poitrine sont jaunes, avec de larges extrémités vertes, ce qui donne à ces parties, un aspect fortement écaillé. Le dessus de la queue est vert, mais la base des rectrices externes porte des taches rouge-orange. La partie basse des flancs, les cuisses et les sous-caudales forment un ensemble vert fortement marqué de jaune. Le dessous des ailes est rouge-orange excepté le bord de traîne et les pointes qui sont de couleur sombre. Le bec est rouge-corail, les pattes sont généralement gris-brun. Les Loriquet vert juvéniles ressemblent aux adultes mais leur queue est plus courte. Leurs iris sont brun clair ou noirs. Leur bec est brun avec des marques jaunes ou orange avec des taches brunes. Chant : Les loriquets verts ont un répertoire assez varié qui s'adapte à toutes les situations : en vol, ils émettent des cris stridents, métalliques, roulants et continus. Lorsqu'ils se restaurent, ils produisent des bavardages stridents. Au repos, on peut entendre des gazouillis faibles et doux. A l'approche de la saison nuptiale, les loriquets peuvent être bruyants. De même, quand ils recherchent leur pitance, ils émettent souvent des gazouillements ou des cris rauques et puissants. Habitat : Les loriquets verts fréquentent un grand nombre d'habitats boisés, y compris les parcs et les jardins situés à la périphérie des villes ainsi que les terres cultivées où les arbres en floraison sont présents. On les trouve généralement dans les zones côtières et sur les plateaux avoisinants. Ils sont moins nombreux que les loriquets à tête bleue et ils se distinguent de ces derniers par le choix d'un habitat légèrement différent. En effet, ils marquent habituellement une nette préférence pour les terres agricoles et pour les broussailles du littoral qui sont dominées par les arbres du genre Banksia. On les trouve également parfois le long des cours d'eau à l'ouest de la cordillière australienne. Ils peuvent grimper jusqu'à 600 mètres d'altitude. Distribution : Les loriquets verts sont endémiques du continent australien. Loriquet vert Leur aire de distribution s'étend de Bomaga, à l'extrême pointe nord du Queensland jusqu'au district d'Illawarra, sur la côte sud des Nouvelles-Galles-du-Sud. Ces oiseaux sont sédentaires et abondants dans le nord, nomadiques et moins nombreux dans le sud. Ils ont été introduits dans le district de Melbourne, dans l'état de Victoria. Comportements : Les loriquets verts ont des habitudes assez similaires à celles des loriquets à tête bleue. Il n'est d'ailleurs pas rare de les trouver ensemble au sein de bandes mixtes où l'une des deux espèces surpasse généralement l'autre en nombre. La plupart du temps, les loriquets verts vivent en couples ou en petites bandes pouvant atteindre 10 individus. Ils sont surtout actifs à l'aube, peu de temps après que les dortoirs communs se soient dispersés. Ils reprennent leurs activités en soirée puis ils regagnent Loriquet vert leurs lieux de repos au sein de vols nombreux qui ne passent pas inaperçus. Les loriquets verts errent localement. Ces courts déplacements sont motivés par la recherche de nourriture. Lors de la floraison des arbres, de grands regroupements peuvent intervenir si les ressources sont abondantes. La dispersion des groupes s'effectue dès la fin de la floraison. Dans les districts urbains, les loriquets sont sédentaires car les sources Loriquet vert de nourriture sont abondantes dans les jardins pendant toute l'année. Les loriquets verts sont particulièrement friants de fruits cultivés, ce qui n'est pas sans poser de problèmes, car ils causent de nombreux dommages dans les vergers. Ces oiseaux ont un vol rapide et direct. Quand ils sont dans les airs, ils sont immédiatement identifiables à leur tête toute verte et à leur dessous des ailes d'un rouge-orange éclatant. Vol : Quand ils volent au-dessus de la cime des arbres avec des battements rapides, leurs ailes Loriquet vert produisent un vrombissement ou un ronflement qui est très facilement audible. Nidification : La saison de nidification se déroule de mai à février dans le nord de l'aire de distribution où elle semble liée à la chute des précipitations. Dans l'état de Victoria et dans le sud, elle a lieu du mois d'août jusqu'au mois de janvier. Les loriquets verts nichent dans des cavités d'arbres, généralement à une assez grande hauteur au-dessus du sol. Ils recouvrent le fond du nid d'une couche de sciure de bois puis ils y déposent deux ou trois oeufs de couleur blanche et de forme ovale. L'incubation dure environ 25 jours. Le mâle passe une grande partie de son temps à proximité du creux mais ne semble pas prendre part à l'incubation. Les deux parents nourrissent ensemble les oisillons qui quittent le nid dans un délai qui varie de 6 à 8 semaines après l'éclosion. Régime : Les loriquets verts ont un régime assez similaire à celui du Loriquet à tête bleue. Les deux espèces se nourrissent principalement de nectar et de pollen provenant en particulier des fleurs du niaouli (Melaleuca quinquenervia). Elles consomment aussi des fleurs, des baies, des fruits, des graines ainsi que des petits insectes et leurs larves. Ce sont de grands amateurs de fruits cultivés. Elles pénètrent également dans les champs de sorgho et de maïs car elles raffolent de petits grains laiteux non mûrs. Protection / Menaces : Le Loriquet vert n'est pas globalement menacé. Sa répartition est assez inégale . Au centre de son aire (sud-est du Queensland et nord-est des Nouvelles-Galles-du-Sud), il est très répandu et on peut apercevoir de grandes troupes. En bordure de cette zone, il diminue progressivement quand on va vers le nord et vers le sud.
  7. Identification : Loriquet versicolore Chez le mâle adulte, le dessus de la calotte et les lores sont rouge écarlate. Les oreillons et les joues sont jaune-vert brillant avec de légères stries bleu-vert. La partie postérieure des oreillons et l'arrière du capuchon présentent une couleur bleu verdâtre avec des stries jaunâtres, ces dernières étant plus visibles immédiatement après le rouge du sommet du crâne. Les parties supérieures sont vert pâle avec des infiltrations de vert-olive et des longues stries vert pâle brillant sur le croupion. Les couvertures sont vert pâle avec une bordure plus claire. Les rémiges sont noirâtres à l'intérieur, vertes à l'extérieur et portent une fine rayure jaune sur le bord de traîne. Le dessous des ailes est vert avec une bordure jaune. La gorge est Loriquet versicolore pointillée de jaune et bleu-vert. La partie inférieure de la gorge et la poitrine affichent une teinte verte infiltrée de rose et de jaune-orange. L'abdomen est jaune-vert pâle avec des stries jaunes. Le dessus de la queue est vert, le dessous jaune verdâtre, apparaissant plus foncé lorsque la queue est fermée. Le bec est orange avec une tache brune à la base de la mandibule supérieure. La cire et l'anneau orbital sont blancs. L'iris est jaune, les pieds gris. La femelle possède une capuchon plus sombre et moins développé. Sa poitrine est moins infiltrée de rose. Chez les immatures, les lores et le capuchon rouges sont absents, mais le front porte une tache rougeâtre. Le bec est plus marqué de brun et les iris sont plus foncés. Chant : Le Loriquet versicolore émet un cri perçant, roulant et dissonant. Il est toutefois moins strident et moins aigu que celui du Loriquet à col rouge avec lequel il partage une partie de son aire de distribution. En vol, il lance un cri faible semblable à celui d'un criquet. Le Loriquet versicolore produit également un bavardage sec et tranchant quand il se restaure. Il pousse des doux gazouillements quand il se repose. Habitat : Cette espèce nomade vit principalement dans les plaines. On la trouve dans une grande variété d'habitats forestiers, comprenant des parcelles denses d'eucalyptus et de melaleucas, des zones boisées marécageuses, des savanes arbustives, des prairies et parfois des mangroves. Les loriquets versicolores fréquentent aussi les régions de collines, les zones boisées continues qui longent les cours d'eau et les bouquets d'arbres proches des sources. Distribution : Cet oiseau est endémique du nord du continent australien. Son aire de distribution s'étend de Broome et des environs de la rivière Fitzroy, en Australie Occidentale, jusqu'au nord-ouest du Queensland et au mont Isa. Elle traverse le district de Kimberley, toute la Terre d'Arnhem et longe le golfe de Carpentaria. Le Loriquet versicolore est également présent dans la péninsule du Cap York et descend vers le sud aussi loin que Townsville. Comportements : Les loriquets versicolores vivent en couples, en petites bandes ou en larges groupes au sein desquels ils s'associent souvent avec les loriquets à col rouge (Trichoglossus rubritorquis), bien qu'ils aient un comportement nettement plus calme que ces derniers. Lorsqu'ils se nourrissent dans les branches, les loriquets versicolores ont une attitude très familière : ils laissent les visiteurs s'approcher à faible distance lorsqu'ils escaladent les branches, se lissent les plumes ou prennent des bains de feuillage. Il leur arrive d'être assez agressifs à l 'encontre des autres espèces nectarivores avec lesquelles ils sont en compétition pour les mêmes touffes de fleurs. En dehors de la saison de reproduction, les loriquets versicolores deviennent plus mobiles car les arbres en fleurs se font plus rares. Dans certaines régions, ils sont plus abondants d'avril à mai et de septembre à octobre. Néanmoins, les renseignements ne sont pas suffisants pour affirmer que cet oiseau est un migrant saisonnier. Nidification : La nidification se déroule pendant toute l'année, toutefois elle est plus active entre le mois d'avril et le mois d'août. Le couple recherche en commun le site qui lui paraît le plus convenable. Il installe le nid dans une cavité de tronc ou de branche, généralement à proximité d'un point d'eau. Le fond du trou est garni avec des copeaux de bois ou avec des feuilles qui ont été préalablement "machouillées". La ponte comprend entre 2 et 5 oeufs de couleur blanche qui sont couvés par la femelle seule pendant environ 22 jours. Les jeunes sont nourris par les deux parents et ne prennent leur envol qu'au bout de 6 semaines. Régime : Les loriquets versicolores sont principalement végétariens. Leur régime comprend du pollen, des fruits, des graines et vraisemblablement quelques insectes. Ces oiseaux recherchent leur nourriture dans les kapokiers ou fromagers, les eucalyptus à bois rouge ou dans les mélaleucas. Protection / Menaces : Les loriquets versicolores sont généralement assez communs. Dans la région de Darwin par exemple, on peut les trouver en assez grand nombre lorsque les arbres sont en floraison. Ils sont moins répandus dans la péninsule du Cap York et le long de la côte est. La population globale est estimée à plus de 100 000 individus. L'espèce n'est pas globalement menacée et ne bénéficie d'aucune mesure spécifique de protection.
  8. Identification : Loriquet orné Chez les adultes, le capuchon et les oreillons sont bleu-violet sombre. Une tache jaune en forme de croissant orne les côtés de la nuque. Des mouchetures rouges de taille variable tapissent l'arrière de la tête. Le menton, la gorge, les lores et la grande majorité de la face sont rouge-orange. Les parties supérieures affichent généralement une couleur vert brillant avec plus ou moins de petites taches jaunes sur le manteau. Les rémiges primaires et secondaires sont bordées de noir. Le bord de fuite des ailes est souligné par une fine ligne jaune. Le dessous des ailes est noir, excepté les couvertures qui sont jaunes et verts et les axillaires qui sont jaunes. Le bas de la gorge et la poitrine sont variablement barrés de violet sur fond rouge. Loriquet orné Le reste du dessous est vert avec des écailles jaunâtres. Les cuisses sont jaune-vert, le ventre vert clair avec des barres vert plus foncé. Les sous-caudales jaune-vert ont des extrémités vert brillant. Le dessus de la queue est vert foncé avec des bordures jaunes sur les rectrices extérieures. La base des rectrices extérieures est rosâtre. Le bec et l'iris sont orange. Les pattes sont vert grisâtre. Chant : En vol, le Loriquet orné émet un "kreeet....kreeet" perçant. Il produit également un "wee-ooo-wee" aigu et une grande variété de notes sifflantes. Le répertoire est complété par un cri perçant et discordant. Tous ces cris sont moins sourds, plus rauques et plus pénétrants que ceux du Loriquet jaune et vert (Trochiglossus flaovoviridis). Habitat : Les loriquets ornés fréquentent les forêts de tourbière ainsi que les zones boisées marécageuses où il ya de l'eau douce. On les trouve également dans les bois, les parcelles en cours de régénération, près des lisières, dans les buissons parsemés, sur les terres cultivées y compris les plantations de cocotiers. Ils apprécient généralement les zones ouvertes et ils ne s'aventurent jamais très loin à l'intérieur des forêts primaires inviolées. Dans le nord et le centre de l'île principale, ces oiseaux vivent du niveau de la mer jusqu'à 1000 mètres d'altitude, alors que dans le sud, ils peuvent grimper jusqu'à 1500 mètres. Leur habitat privilégié se situe entre 300 et 500 mètres. Distribution : Les loriquets ornés sont endémiques de Sulawesi en Indonésie. On peut les observer sur toute la superficie de l'île principale du nord au sud mais également dans certaines îles avoisinantes situées au large telles que Sangir, Bangka, l'archipel des Togians, Peleng, Banggai, Muna, Buton et Tukangbesi. Cette espèce est monotypique, c'est à dire qu'elle n'est pas divisée en sous-espèces. Comportements : Les loriquets ornés vivent principalement en couples ou en petits groupes. Parfois, quand ils recherchent leur nourriture dans les arbres fruitiers ou à la lisière des forêts, ils s'associent avec les loriquets jaunes et verts (Trichoglossus flavoviridis). Bénéficiant de conditions climatiques stables, ces oiseaux sont vraisemblablement sédentaires. Nidification : On connaît vraiment peu de choses sur les mœurs reproductives de cette espèce dans le milieu naturel. La plupart des oiseaux sont en condition pour se reproduire aux mois de septembre et octobre. On ne possède aucun renseignement sur la construction et la composition du nid. La ponte comprend habituellement 3 œufs qui sont couvés pendant 27 jours. Les oisillons sont nidicoles et ils sont dépendants de leurs parents pendant environ 80 jours après l'éclosion. Régime : Les loriquets ornés sont des oiseaux végétariens : la majeure partie de leur menu est constituée de nectar, de pollen et de fruits. Quand ils se nourrissent, ces oiseaux peuvent se concentrer en assez grand nombre dans les arbres en fleurs. Les graines des arbres du genre Tectona et Casuarina sont également consommés. Protection / Menaces : Les loriquets ornés ne sont pas menacés. Au contraire, ils sont particulièrement communs dans les plantations de palmiers-cocotiers et près des villages. La population globale est sans doute supérieure à 50 000 individus adultes. L'une des meilleures occasions de pouvoir les observer est de visiter le Dumoga-Bone National Park.
  9. Identification : Loriquet jaune et vert Assez semblable au Loriquet vert par son dessous écaillé, il se distingue cependant de ce dernier par la couleur de ses sous-alaires et par celles des marques qui ornent sa tête. Chez les adultes de la race nominale, le plumage des parties supérieures présente un bel ensemble vert. Le front et le capuchon sont sont jaune-brun. Un demi-collier brunâtre encercle la nuque. La gorge et la poitrine jusqu'à l'abdomen sont jaunes avec des écailles vert foncé. La région qui va des flancs jusqu'au sous-caudales affiche une belle coloration vert jaunâtre. Le dessous des ailes est également vert jaunâtre. Le bec est jaune-orange. La peau nue qui recouvre les lores et le pourtour de l'œil est rose-orange. L'iris est jaune-orange, les pattes grises. Chez Loriquet jaune et vert les juvéniles, toutes les marques jaunes tirent plus sur le vert. Le bec est brunâtre alors que les parties nues de la face sont blanches. L'iris est brun. Chez la race meyeri, le dessus affiche une teinte verte plus foncée, les parties inférieures sont moins écaillées. L'arrière de la calotte, l'occiput et la nuque sont brun verdâtre. Les joues et la gorge sont jaunes avec d'évidentes barres vert sombre. Les oreillons sont jaunes contrastant avec les lores et la peau orbitale grisâtres. Cette sous-espèce est nettement plus petite, ce qui est flagrant quand on compare le poids et l'envergure. Chant : Ce perroquet possède un répertoire assez varié et adapté à toutes les situations : en vol, il émet des cris perçants et aigus. Les bandes d'oiseaux qui se nourrissent produisent des séries de cris d'une hauteur modérée. Dans cet exercice, ils lancent également des caquetages grinçants et à peine articulés qu'ils mêlent avec de petits sifflements aigus. Tous ces cris sont plus sourds, moins rauques et moins pénétrants que ceux du Loriquet orné (Trichoglossus ornatus). Habitat : Les loriquets jaunes et verts fréquentent plus assidument les forêts primaires et les zones boisées secondaires parvenues à maturité que leurs proches parents, les loriquets ornés. Ceci ne les empêche cependant pas de pénétrer dans les contrées ouvertes pour se nourrir dans les arbres corail en fleur. Sur l'ensemble de leur aire, ces oiseaux sont considérés comme assez communs. A Sulawesi, ils sont très répandus dans les zones montagneuses où ils ont largement supplanté le Loriquet orné. Dans l'archipel des Sulas, ils sont communs à peu près toutes les altitudes. Distribution : Les loriquets jaunes et verts sont endémiques des îles de l'est de l'Indonésie. On les trouve exclusivement aux îles Sula (Taliabu, Mangole, Sanana) et sur toute la superficie de Sulawesi . Deux races sont répertoriées : T.F.flavoviridis , la race nominale (îles Sula) et T.F. meyeri (Sulawesi). Comportements : Les loriquets jaunes et verts vivent en petites bandes bandes bruyantes qui se mêlent parfois avec les loriquets ornés quand ils recherchent leur nourriture dans les arbres en fleur à la lisière des forêts. Ce sont des oiseaux relativement timides qui ont tendance à rester à l'intérieur des forêts au feuillage épais où leur plumage cryptique les rend pratiquement invisibles. Lorsqu'ils se sentent menacés, ils jaillissent des feuillages en poussant des cris perçants et puissants. Le moment où ils sont le plus facilement observables, c'est lorsqu'ils volent juste au-dessus de la canopée d'un vol rapide ou lorsqu'ils effectuent un vol circulaire au-dessus des arbres juste avant de se poser sur les plus hautes branches. Nidification : On possède peu de renseignements provenant du milieu naturel. Le seul nid qu'on ait découvert à ce jour se trouvait dans une forêt moussue, à près de 2400 mètres d'altitude. Il était situé à une grande hauteur au-dessus du sol, dans un arbre mort. En captivité, une couvée comprend habituellement 2 oeufs blancs que les parents couvent pendant environ 23 jours. Comme chez tous les Loriinés, le cycle de reproduction est particulièrement long et dure aux alentours de 65 jours ou un petit peu moins. Régime : Le Loriquet jaune et vert est surtout un végétarien. Sa langue est spécialement adaptée pour récolter le pollen et le nectar des fleurs. Elle est pourvue à sa pointe de longues papilles qui lui permettent d'atteindre facilement la nourriture qu'il convoite. Le Loriquet jaune et vert prospecte surtout dans les arbres du genre Euphorbia et Erythrina. Protection / Menaces : L'espèce n'est pas menacée. A Taliabu, elle est très courante dans les les zones d'altitude, mais elle est également assez commune dans les zones dégradées qui bordent le littoral.
  10. Identification : Loriquet eutèle Chez les adultes, l'ensemble du plumage affiche une dominante verte. La tête est olive-moutarde avec de vagues stries jaune pâle sur toute la surface du capuchon. La nuque et l'arrière du cou sont encerclés par un collier vert clair qui se poursuit jusqu'à la gorge. Les parties inférieures en-dessous de la gorge sont entièrement jaune verdâtre. Le bec est rouge-orange. Les iris sont rouges, les pattes grises. Les juvéniles sont plus ternes que les adultes. Leur tête est légèrement plus verdâtre avec des stries pâles. Le bec est brunâtre. Les iris sont bruns. L'espèce est considérée comme monotypique (ne possède pas de sous-espèces). Dans leur zone de résidence, les loriquets eutèles peuvent être confondus à des titres divers avec les loriquets iris, les loriquets à tête bleue et les perruches de Geoffroy. Chant : Leur vocalisation est composée principalement de longs cris poussifs. On peut également entendre un trille rapide et bourdonnant, une série variable de grincements rauques et prolongés, des gazouillements et des sifflements. Dans tous les cas, les cris des loriquets eutèles n'ont pas la tonalité gutturale de ceux du Loriquet à tête bleue (Trichoglossus haematodus). Habitat : Les loriquets eutèles fréquentent les forêts primaires subtropicales humides, les forêts secondaires et les savanes boisées. Ils s'adaptent relativement bien aux terres cultivées et aux jardins des villages. A Timor, ils sont relativement abondants entre 1000 et 2300 mètres, remplaçant apparemment le Loriquet à tête bleue à ces altitudes. Dans cette grande île, on les trouve également au niveau de la mer. Partout ailleurs dans les autres îles, c'est une espèce qui fréquente les régions basses. Les loriquets eutèles sont endémiques de l'Indonésie. Leur aire de distribution couvre Timor et la partie orientale des petites îles de la Sonde, de Lomblen en direction de l'est jusqu'à Nila et Babar. Ils peuvent grimper jusqu'à 2400 mètres. Comportements : Les loriquets eutèles vivent en petits groupes. Ils sont surtout repérables lorsqu'ils sont en vol car ils émettent presque continuellement des cris perçants. Par contre, lorsqu'ils se nourrissent ou qu'ils se reposent à la cime des arbres, ils sont très difficilement observables, leur plumage vert se confondant avec la couleur du feuillage. Ce sont des oiseaux territoriaux, capables d'une très grande agressivité si les frontières de leur zone d'influence sont transgressées. Les loriquets eutèles se dispersent généralement pour chercher leur pitance. Ils ne forment des groupes nombreux que lorsque les ressources sont abondantes. En dehors de la saison de reproduction, les loriquets eutèles forment de larges bandes errantes qui peuvent compter jusqu'à une centaine d'individus ou plus. Ils se déplacent d'un vol rapide et légèrement onduleux. A Timor, pendant la saison sèche, ces oiseaux semblent descendre en dessous de 1000 mètres et se disperser dans les régions côtières. Cette information demande à être confirmée ou complétée. Nidification : On ne possède strictement aucun renseignement provenant du milieu naturel. La saison de nidification se déroulerait peut-être de septembre à octobre, mais cette information demande à être confirmée. En captivité, les loriquets eutèles déposent 3 oeufs blancs que les parents couvent pendant environ 23 jours. Ces derniers ont une dimension de 24 millimètres sur 20. Comme chez la plupart des Loridés, le cycle de nidification est particulièrement long. Régime : Les loriquets eutèles sont surtout des végétariens. Ils consomment principalement du nectar et des fruits. Ils recherchent leur alimentation dans les arbres en fleur et dans les buissons. Protection / Menaces : Les loriquets eutèles ont une aire de distribution extrêmement restreinte. Leurs effectifs n'ont pu être exactement déterminés. En dépit de cela, l'IUCN et la majorité des autres organismes ornithologiques s'accordent pour le classer comme une espèce qui ne pose pas de problème majeur. Comme la plupart des perroquets au plumage chatoyant, le loriquet est victime du commerce des oiseaux en cage ou en volière.
  11. Identification : Loriquet de Ponapé Les parties supérieures et la tête sont bordeaux foncé, mais cette dernière paraît légèrement plus sombre. Les scapulaires et les couvertures sont également bordeaux foncé. Les rémiges sont noirâtres sur les filets intérieurs et largement infiltrées de jaune-olive sur les filets extérieurs. Les primaires les plus externes sont nettement jaunes. Le dessous des ailes est noir. Les plumes bordeaux des parties inférieures ont de fines bordures noires, ce qui provoque sur le dessous une vague apparence de barres. Le dessus de la queue affiche une couleur jaune-olive qui est plus brillante à proximité de la pointe. Le dessous de la queue est jaune-olive pâle. Le bec est orange. Les iris sont jaune-orange, les pattes et les pieds sont gris foncé. Chez la femelle, le bec paraît plus jaunâtre et les iris sont blanc grisâtre. Chez les immatures, les rectrices semblent plus pointues. Chant : Le Loriquet de Ponapé est un oiseau très bruyant et très communicatif. Ses appels sont décrits comme des bavardages aigus et puissants. Des sifflements perçants sont également répertoriés. Après la tombée de la nuit, cet oiseau lance des notes relativement douces et mélodieuses. Habitat : Comme son nom l'indique, ce loriquet est endémique de l'île de Ponapé, qui est la composante principale et l'île la plus peuplée des Etats Fédérés de Micronésie. On le trouve également sur l'atoll voisin de Anhd. Autrefois, il vivait également sur l'atoll de Namoluk à proximité de l'île de Truk. Il est possible que son aire de distribution ait été plus vaste que celle qu'il possède aujourd'hui. Cette espèce est présente sur toute la superficie de l'île jusqu'à 600 mètres d'altitude. Elle fréquente une grande variété d'habitats comme les plantations de cocotiers et de bananiers, les forêts tropicales denses, les parcelles en cours de régénération, les zones boisées et les mangroves. Comportements : Le Loriquet de Ponapé est un oiseau particulièrement bruyant, il lance ses cris à partir de perchoirs après la tombée de la nuit. Il est assez facile à repérer car il vagabonde en petites bandes de 2 à 12 individus, recherchant sa nourriture dans les arbres en floraison. Cet oiseau vole parfois très haut dans le ciel et il lui arrive de parcourir d'assez longues distances au-dessus de l'océan. Quand il se nourrit dans les forêts de grands arbres, il privilégie généralement l'étage moyen de la végétation. Comme l'île de Ponapé reçoit beaucoup de précipitations (jusqu'à 7600 mm par an dans certains endroits), on dit que cet oiseau se protège de la pluie en cherchant un abri sous de larges feuilles. Vol : Le Loriquet de Ponapé a un vol rapide et direct. Nidification : Le Loriquet de Ponapé bâtit son nid tout au sommet d'un cocotier ou dans la cavité d'un grand arbre forestier. La ponte ne comprend habituellement qu'un seul oeuf. Des oiseaux en état de se reproduire ont été recueillis en novembre, mais la saison de nidification se déroule généralement du mois de décembre au mois de mai. Néanmoins, on a pu observer de jeunes oisillons réclamant leur nourriture au mois de septembre en poussant des forts sifflements et en agitant leurs ailes. Régime : Comme l'ensemble des espèces de la sous-famille des lorinés, le Loriquet de Ponapé possède un régime à dominante végétale. Il consomme du nectar, du pollen et des fruits. Cet oiseau a l'habitude de se tenir la tête en bas pour prélever sa nourriture dans les fleurs de cocotier et de bananier. Le nectar des érythrines et des manguiers est particulièrement apprécié. Protection / Menaces : Malgré son territoire très restreint, c'est un oiseau relativement abondant, sa population globale étant estimée à plus de 10 000 individus. Comme cette espèce sert d'emblème à l'état de Ponapé, elle est grandement protégée. Pas question de la piéger ni de l'exporter dans un but commercial.
  12. Identification : Loriquet de Goldie Les loriquets de Goldie ont une calotte rouge. Leur nuque est encerclée par une bande bleue terne qui se prolonge jusqu'au pourtour de l'œil. Leurs oreillons et leurs joues sont rosâtres avec de multiples stries bleu foncé. Les parties supérieures vert sombre sont striées de noir sur la partie basse de la nuque et mouchetées de jaune verdâtre sur les côtés du manteau. Les couvertures alaires sont entièrement vert sombre, de même que le dessus de la queue. Les rémiges affichent une couleur verte avec des filets intérieurs noirs et une fine bordure jaune. Les couvertures sous-alaires sont vert jaunâtre avec des taches vert foncé, une barre jaune recouvrant les filets intérieurs des rémiges. Les parties inférieures sont vert jaunâtre avec de nombreuses stries vert foncé, ces dernières étant plus concentrées sur la poitrine. Les sous-caudales sont vert clair avec des marques longilignes vert foncé. Le dessous de la queue est jaune grisâtre. Le bec est noir, l'iris brun. Les pattes sont gris-noir. Chez les femelles adultes, le rouge du capuchon est plus terne et moins développé. Chez les immatures, le capuchon est rougeâtre avec des marques bleu foncé. Le haut du manteau est strié de jaune. Il n'y a pas de variations géographiques. L'espèce est considérée comme monotypique. Chant : Le cri principal est une simple note sifflante ou sibilante de hauteur égale. On peut également le décrire comme un cri perçant et vibrant, sec, assez aigu et manquant d'harmonie. Il est moins strident et plus calme que celui du Loriquet à tête bleue (Trichoglossus haematodus). Lorsqu'il se nourrit, le Loriquet de Goldie émet un sifflement doux et monosyllabique. Habitat : Les loriquets de Goldie fréquentent principalement les forêts primaires de montagne et les parcelles d'eucalyptus entre 1000 et 2200 mètres d'altitude. Toutefois, ces oiseaux sont très nomades et leur habitat peut varier du niveau de la mer jusqu'à 2800 m. Aux altitudes les plus élevées, ils stationnent parfois dans les forêts de faux-hêtres et de podocarpes. Les loriquets de Goldie s'installent assez régulièrement dans les régions où les arbres sont en fleurs et à la périphérie des petites villes de montagne. On les trouve également dans les petits bouquets d'arbres isolés au milieu de contrées ouvertes. Distribution : Cet espèce est endémique de Nouvelle-Guinée. Elle vit exclusivement dans la chaîne montagneuse du centre de l'île, approximativement de la baie de Geelvink jusqu'à la chaîne Owen Stanley en passant par la péninsule de Huon. Comportements : Les loriquets de Goldie sont des oiseaux très grégaires. Ils s'associent souvent avec d'autres loriquets du genre Charmosyna : les loris féériques et les loris coquets. La plupart du temps, ils vivent en grands rassemblements de 30 individus ou plus. Ces oiseaux accomplissent de longs vols quotidiens, souvent en compagnie de loris de Whilemina. Ils se déplacent de leurs lieux de repos jusqu'à leurs sites de nourrissage qui sont situés à l'étage moyen ou au sommet des grands arbres en fleurs. Ils effectuent vraisemblablement des migrations saisonnières pour répondre à leurs besoins spécifiques en nourriture. Entre la mi-juin et le début du mois de janvier, les loriquets de Goldie sont en effet communs dans les forêts de plaine aux alentours de Port-Moresby. Vol : Les loriquets de Goldie ont un silhouette très particulière en vol : ils ont une queue très pointue et ils avancent grâce à de vigoureux mouvements des ailes vers l'arrière. Nidification : On connaît vraiment peu de choses sur la nidification en milieu naturel. Apparemment, le nid est dissimulé bien à l'intérieur d'un arbre au feuillage épais et sec, la plupart du temps un grand pandanus. La femelle y dépose deux oeufs blancs. En captivité, la durée d'incubation varie de 23 à 24 jours. Les petits sont nidicoles et ne prennent leur envol qu'au bout de 8 au 9 semaines. Régime : Les loriquets de Goldie ont un régime assez similaire à celui des loriquets de petite taille, c'est à dire qu'ils sont presque exclusivement végétariens. Leur menu comprend essentiellement du pollen, du nectar, des fleurs et des baies qu'ils trouvent dans les arbres du genre Casuarina, dans les arbustes mellifères du genre Grevillea ainsi que dans les eucalyptus. Protection / Menaces : Sur l'ensemble de son aire, sa répartition est généralement très clairsemée. Néanmoins, comme chez la plupart des autres loriquets, certaines populations peuvent être très concentrées quand elles se nourrissent dans les arbres en fleur. Les effectifs mondiaux sont estimés à près de 100 000 individus. L'espèce est considérée comme ne posant pas de problème majeur, d'autant qu'elle vit dans une région très retirée et à l'abri des menaces.
  13. Identification : Loriquet de Forsten Le Loriquet de Forsten était considéré il y a peu de temps encore comme une sous-espèce du Loriquet à tête bleue (Trichoglossus haematodus). Il ressemble étonnamment à ce proche cousin, mais il est plus sombre et plus fortement marqué. Chez la race nominale forsteni, les 2 adultes ont un plumage assez semblable à celui de la race mitchelli, mais la poitrine est d'un rouge écarlate plus foncé. Ils ont des stries bleu violacé sur le front et sur les joues. Le collier de l'arrière du cou est plus large est plus jaune. Ce dernier est souligné par une zone de bleu-violet qui couvre toute la nuque. L'abdomen est violet, des barres vertes ornent les cuisses et une partie minimale des flancs. Les individus de la race mitchelli sont plus petits Loriquet de Forsten en taille. Les 2 parents ont une tête brun-noir avec des stries gris verdâtre sur le capuchon et les joues. Il y a une nuance brun-rouge sur l'occiput. La poitrine rouge a de vagues barres. Le collier nuchial est jaune-vert. L'abdomen affiche une grosse tache violet-noir. Comme chez la race nominale, les parties supérieures et les ailes sont vert-citron. Les oiseaux de la race djampeanus diffèrent des adultes de la race nominale par leur tête noire et leur face qui est plus évidemment striée de bleu-violet brillant. Ceux de la race stressemanni sont similaires aux oiseaux de la race forsteni, excepté le fait que leur poitrine présente une couleur rouge-orange plus pâle. On peut aussi apercevoir un lavis vert sur l'occiput. Les plumes du manteau ont des bases jaune-orange. Chant : Le répertoire vocal n'est pas connu. Il est vraisemblablement équivalent à celui des loriquets à tête bleue (voir la fiche d'identification de cet oiseau). Habitat : Sur l'île de Sumbawa (race nominale), les loriquets de Forsten fréquentent les forêts, les zones boisées et les plantations d'arbres en-dessous de 1 200 mètres d'altitude. Ils peuvent grimper exceptionnellement jusqu'à 2 150 mètres dans l'île de Lombok (race mitchelli). Distribution : Les loriquets de Forsten sont endémiques de l'Indonésie où elles ont un territoire exclusivement insulaire : malgré leur accession toute récente au statut d'espèce à part entière, on peut d'ores et déjà reconnaître officiellement 4 sous-espèces : T. f. forsteni, la race nominale (île de Sumbawa) - T. f. mitchelli (Bali et Lombok, dans les grandes îles de la Sonde) - T. f. djampeanus (île de Tanahjampea, entre Sulawesi et Flores) - T. f. stressemanni (petite île de Kalaotoa, entre Sulawesi et Fores, petites îles de la Sonde). Comportements : Tout comme les loriquets à tête bleue avec lesquels ils ont un fort lien de parenté, les loriquets de Forsten vivent en couples ou en petits groupes familiaux qui dépassent rarement la dizaine d'individus. Leurs parades nuptiales sont très variées : elles consistent en des petits battements qui révèlent les motifs colorés du dessous des ailes (voir illustration de la race mitchelli). Elles comprennent également des acrobaties réalisées avec la tête à l'envers et des déploiements de rectrices. Le cérémonial est complété par des salutations de la tête et par des claquements de bec. Nidification : Les loriquets de Forsten ont un mode de nidification très arboricole. Ils nichent à une grande hauteur dans les cavités naturelles qu'ils ne garnissent pas de végétaux. La saison de nidification commence en septembre ou en octobre. La femelle couve seule pendant 24 à 27 jours. La taille de la ponte n'est pas connue, elle est vraisemblablement égale à celle des loriquets à tête bleue. Les oisillons sont nidicoles et ils ne quittent pas leur lieu de naissance avant qu'ils aient atteint l'âge de 80 jours. Régime : Dans leur milieu naturel, la majorité de leur menu est composée de nectar, de fleurs, de fruits, de pollen et d'insectes (principalement des larves). Les proteines ne constituent généralement pas plus de 15% du régime. Dans la nature comme en captivité, les loriquets de Forsten sont friands de fruits cultivés tels que les pommes, les papayes, les raisins, les figues et les cantaloupes. Ils pénètrent volontiers dans les jardins et les cultures, ce qui est très mal vu par les agriculteurs. Protection / Menaces : Pour Birdlife et l'UICN, cet oiseau est encore classé comme une sous-espèce du Loriquet à tête bleue (Trichoglossus haemtodus). Il est donc non évalué ( NE - Not Evaluated). Son aire de distribution très restreinte combinée avec la destruction massive de son habitat auxquels il faut ajouter un fort taux de capture pour le trafic commercial des cages posent de réels problèmes. Les oiseaux en captivité sont souvent victimes d'une alimentation non appropriée, ce qui entraîne un fort taux de mortalité. Dans le milieu naturel, ces oiseaux sont communs à Sumbawa, ils sont plus rares ou plus clairsemés partout ailleurs.
  14. Identification : Loriquet de Biak Les loriquets de Biak ou de Rosenberg étaient précédemment classés comme une sous-espèce du Loriquet à tête bleue (Trichoglossus haematodus). Ils ont beaucoup de caractères communs avec ce proche cousin. Leur tête est bleue et la poitrine rouge-orange est fortement striée de bleu. Le ventre est recouvert d'une grosse tache bleu foncé. L'arrière du cou porte un large collier jaune-vert qui est surmonté d'une fine ligne rouge à l'endroit où le cou rejoint le capuchon. Les parties supérieures et les ailes présentent une teinte verte. Le dessous des ailes possède une bande orange. Le bec et les iris sont rouge-orange, les pattes sont grises. Le Loriquet de Biak peut être confondu avec la race nominale du Loriquet à tête bleue, mais, chez lui, le violet de la tête est plus fort, les plumes de la poitrine ont des liserés plus larges. La bande jaune de la nuque est bien plus développée et elle est surlignée de rouge, ce qui est un caractère discriminant essentiel. Il y a une très épaisse bande orange sur les rémiges du dessous de l'aile. Chant : Les loriquets de Biak émettent à intervalles réguliers des cris stridents, rudes et roulants. Des bavardages perçants peuvent être entendus quand ils se nourrissent. Au repos, ces oiseaux produisent un doux son gazouillant ou un cri de contact mélodieux, clair et puissant. Habitat : Les loriquets de Biak sont des oiseaux des plaines qui peuvent vivre jusqu'à 800 mètres d'altitude (2640 pieds anglais). On les trouve dans une grande variété d'habitats et de paysages, des lotissements et des groupes d'habitation jusqu'aux forêts en passant par les plantations de cocotiers, les savanes et les mangroves. Distribution : Les loriquets de Biak ou de Rosenberg sont comme leur nom l'indique bien, endémiques de l'île de Biak, dans la baie de Geelvink, au large de la côte nord de la Papouasie Occidentale, en Indonésie. Ces oiseaux sont communs plus particulièrement dans la partie nord de l'île appelée Supiori Island. Comportements : Dans leur habitat naturel, les loriquets de Biak forment des petits groupes bruyants qui recherchent leur nourriture dans la canopée. On peut souvent les observer au sein de groupes mixtes en compagnie d'autres espèces de perroquets. A la nuit tombée, les loriquets de Biak constituent des dortoirs communs qui rassemblent couramment plusieurs centaines d'individus. Nidification : Dans le mileu naturel, la nidification commence généralement en septembre et se poursuit pendant tout le mois d'octobre. Cependant, on peut trouver des nids actifs à peu près à tous les mois de l'année. Les parades nuptiales comportent des légers battements qui leur permettent de révéler les superbes motifs du dessous des ailes. Les loriquets de Biak paradent aussi la tête en bas, ils effectuent des salutations de la tête, déploient leurs ailes en éventail et ponctuent ces mouvements de claquements de bec. Les couples isolés nichent à une grande hauteur dans les cavités d'arbres qu'ils répugnent à garnir de matériaux. La taille de la ponte est de 2 ou 3 œufs que la femelle couve seule pendant 24 à 27 jours. Les jeunes ne quittent pas l'environnement du nid avant qu'ils n'aient atteint l'âge de 80 jours. Régime : Dans la nature, leur régime est constitué principalement de nectar et de pollen, mais ils consomment également des fruits tels que les figues, les citrons, les papayes et les mangues qui sont ouvertes par les chauve-souris frugivores. Les loriquets de Biak sont aussi particulièrement friands des fruits du jambosier rouge (Syzygium malaccense). Ils ne dédaignent pas les nymphes des papillons nocturnes et les larves des insectes. Protection / Menaces : A cause de l'extrême réduction de son aire de distribution (l'île de Biak mesure seulement 1 746 kilomètres carrés), cette espèce est considérée comme en danger. D'après des observateurs spécialistes, la population globale est comprise entre 3 000 et 4 000 individus au maximum.
  15. Identification : Loriquet à tête bleue Les loriquets à tête bleue sont des oiseaux très colorés. On trouve presque toutes les couleurs de l'arc-en-ciel dans leur plumage. Les nombreuses sous-espèces varient considérablement entre elles. La race la plus remarquable, T.H. moluccanus, se distingue par sa tête et son abdomen bleu-violet ou bleu sombre. Ses parties supérieures, ses ailes et sa queue sont vert éclatant. La poitrine est jaune-orange, plus ou moins striée de bleu. Le bas-ventre et les sous-caudales sont jaune verdâtre. Le dessous des ailes est orangé avec une large bande médiane jaune et un bord de traîne sombre. Le bec est orange, les pattes sont grises. Les iris affichent une coloration rougeâtre. Les sexes sont identiques. Les juvéniles sont plus ternes que les adultes. Loriquet à tête bleue Chez la plupart des autres sous-espèces, le jaune-orange de la poitrine et du dessous des ailes est remplacé par différentes teintes de rouge qui peuvent aller jusqu'à l'écarlate. La tête et la calotte sont plus ou moins sombres, pouvant aller jusqu'au noir brunâtre avec une nuance bleue. La majorité des oiseaux, quelque soit leur race, ont une tache jaune vif à jaune verdâtre plus ou moins développée sur la nuque ou l'arrière du cou. Chant : Le Loriquet à tête bleue est le plus vocal de tous les perroquets . Il lance des cris aigus, roulés et puissants, répétés à intervalles réguliers lorsqu'il est en vol. Quand il se nourrit, il produit de fréquents bavardages. Au repos, il émet des gazouillements doux. Habitat : Les loriquets à tête bleue sont des perroquets des plaines et des moyennes montagnes. Ils fréquentent une grande variété d'habitats boisés tels que les mangroves, les landes et les bruyères proches du littoral, les savanes arborées, les galeries d'arbres, les boisements en cours de régénération et les forêts pluviales. Dans tous les cas, ils ont absolument besoin d'endroits où les fleurs sont abondantes. Les loriquets Loriquet à tête bleue à tête bleue ont également colonisé les habitats façonnés par l'homme : plantations de cocotiers, vergers et jardins à la périphérie des villes. Ils marquent une plus grande préférence pour les lisières et pour les clairières que pour l'intérieur des forêts pluviales denses. Ils tolèrent volontiers les zones de végétation dégradée et les plantations de faible superficie sur les petits atolls. Distribution : Les loriquets à tête bleue sont endémiques de l'Océanie, à la limite du continent asiatique. On les trouve en Australie, dans l'est de la l'Indonésie, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, en Nouvelle-Calédonie, aux îles Salomons et à Vanuatu. En Australie, ils sont surtout présents sur la côte est, du nord du Queensland jusqu'en Australie Méridionale et en Tasmanie. Pas moins de 21 sous-espèces sont officiellement reconnues dont voici quelques-unes : T.H. haematodus (Sud Moluques, îles de la Papouasie Occidentale, nord-ouest de la Nouvelle-Guinée) - T.H. mitchelli (Bali et Lommbok) - T.H. forsteni (Sumbawa) - T.H. weberi (Flores) Loriquet à tête bleue - T.H. rosenbergi (île de Biak) - T.H. caeruleiceps (sud de la Nouvelle-Guinée) - T.H. massena (île Karkar dans l'archipel des Salomons) - T.H. flavicans (Nouvelle-Hanovre et îles de l'Admirauté) - T.H. moluccanus (est de l'Australie) - T.H. rubritorquis (nord de l'Australie). La dernière sous-espèce est souvent considérée comme une espèce à part entière sous le nom de lori à col rouge. Comportements : Les loriquets à tête bleue sont des oiseaux sédentaires, ce qui ne les empêche pas d'effectuer de courts déplacements à la recherche d'arbres en floraison. En raison de ces mouvements, les populations donnent l'impression de fluctuer localement. Très grégaires, ils vivent en couples ou en bandes dont les effectifs peuvent varier de quelques oiseaux à plusieurs centaines, selon la disponibilité des ressources alimentaires. Ces oiseaux sont très actifs et bruyants, volant un peu au hasard au-dessus de la cime des arbres, se déplaçant au bonheur de la chance ou escaladant les branches des feuillages pour tenter de trouver des fleurs ou des fruits. Au cours de leur quête de nourriture, les loriquets à tête bleue s'associent volontiers avec d'autres espèces frugivores. Quand ils sont Loriquet à tête bleue dissimulés par les feuilles, leurs cris de contact perçants trahissent leur présence. Ils adoptent un vol très rapide et direct Les loriquets à tête bleue sont monogames. Les deux membres du couple ne se séparent jamais et, même au sein de groupes nombreux, ils sont facilement discernables. Pendant les parades nuptiales, les deux partenaires se tiennent côte à côte, se balançant, le cou penché vers l'avant et la pupille de l'œil dilatée. Ils agitent irrégulièrement les ailes pour dévoiler la bande claire qui traverse leurs sous-alaires. Nidification : La saison de nidification se déroule à des moments différents selon les parties de l'aire de distribution. La race moluccanus qui vit dans l'est de l'Australie dépose ses Loriquet à tête bleue oeufs de juin à janvier, avec une pointe au printemps, entre septembre et décembre. Les deux parents installent leur nid dans une cavité d'arbre, habituellement un eucalyptus. Plusieurs nids, deux ou trois, peuvent résider dans le même arbre mais l'entrée du nid est âprement défendue contre toute intrusion. Dans les îles de l'Admirauté, les loriquets à tête bleue nichent parfois à terre. La femelle dépose sa couvée qui est composée de 2 oeufs sur une couche de copeaux pourrissant qui garnit le fond du nid. Elle incube seule pendant environ 25 jours. Les jeunes oisillons sont nidicoles et ils ne prennent leur envol qu'au bout de 8 longues semaines. Dès qu'ils sont autonomes, ils rejoignent les dortoirs communs et les bandes, laissant Loriquet à tête bleue le loisir à leurs parents de mener à terme une ou deux nichées supplémentaires. Régime : Les loriquets à tête bleue ont un bec pointu et une langue particulière munie de papilles qui lui permettent d'extraire le pollen et le nectar des fleurs. Ils consomment également des fruits, des baies, des graines, des bourgeons et des larves d'insectes. En Australie, ils recherchent principalement leurs aliments dans les eucalyptus et les arbres du genre Banksia, en particulier, les banksia côtiers (Banksia integrifolia) et les banksia des rivières (seminuda) qui dépassent souvent 15 mètres de hauteur. On les trouve également sur les terres agricoles car ils sont particulièrement friants de fruits cultivés et de graines laiteuses. Ils pénètrent volontiers dans les jardins pour y chaparder des fruits et ils ne dédaignent pas s'approcher des mangeoires. Protection / Menaces : C'est un oiseau très commun. Localement, il peut être très abondant. Dans certaines régions, c'est le perroquet le plus courant. Dans les endroits où il peut bénéficier d'arbres en floraison et de fruits, c'est une espèce en pleine expansion. Un bémol toutefois, il jouit d'une très mauvaise réputation car c'est une véritable peste qui endommage les vergers. Dans certains lieux d'Australie, il est chassé pour sa chair et ses plumes sont utilisées plus tard dans les cérémonies rituelles.
  16. Identification : Loriquet à col rouge Le mâle adulte possède une tête dont le fond bleu noirâtre est recouvert de fines stries bleu-violet brillant. L'arrière du cou est encerclé par un collier rouge-orange qui rejoint le rouge-orange de la poitrine. Le haut du manteau est traversé par une bande bleu-violet foncé qui met en évidence les marques orange situées juste à la lisière inférieure. Le bas du manteau et le reste des parties supérieures sont vert brillant. Les plumes des ailes sont vertes avec des pointes noires. Les primaires et les couvertures alaires ont des liserés jaunes plus visibles que chez le Loriquet à tête bleue. Le dessous des ailes est traversé par une bande jaune bien plus importante que celle du Loriquet à tête bleue (race moluccanus). L'ensemble des sous-alaires Loriquet à col rouge est bien plus orange que chez ce dernier. La gorge et l'avant du cou sont bleu-violet. La poitrine affiche une couleur rouge-orange avec de fins liserés sombres. La tache abdominale est noir-violacé avec de légères infiltrations de vert. Les cuisses et les sous-caudales sont jaunes avec des taches vert brillant. Le dessus de la queue est vert avec des filets intérieurs jaunes. Le dessous de la queue est olive verdâtre avec d'évidents filets jaunâtres. Le bec est orange avec une pointe jaune. L'iris est rouge-orange, les pattes grises. La femelle est identique à son partenaire. Les juvéniles sont plus ternes que les adultes avec un collier nucal moins distinct et plus fin. Le bec est brun sombre avec une pointe jaune-orange. Les iris sont bruns. Le Loriquet à col rouge peut être confondu avec le Loriquet à tête bleue de la race mollucanus. Toutefois, ce dernier possède un collier nucal vert et non pas rouge-orange. La bande sombre sur le manteau est absente. La tache abdominale est bleu-violet et non pas noir verdâtre comme chez le loriquet à col-rouge. Les cuisses, la zone anale et les sous-caudales sont moins nuancées de jaune. Chant : Semblables à ceux du Loriquet à tête bleue et aussi variés. En vol, le Loriquet à col rouge émet un crissement roulant et tranchant qu'il répète à intervalles réguliers. Quand il se nourrit, il produit un bavardage aigu. Au repos, un gazouillement Loriquet à col rouge doux. On peut également entendre un cri puissant, clair et musical. Habitat : Les loriquets à col rouge vivent habituellement dans les zones boisées d'eucalyptus qui bordent les cours d'eau, mais il se déplacent vers les parcelles mixtes d'eucalyptus et de mélaleucas lorsque ces derniers sont en floraison. On les trouve également dans les marécages, les broussailles, les landes à bruyères et à la périphérie des villes. Cette espèce est endémique du nord du continent australien. Distribution : Son aire de distribution couvre l'extrême nord de l'Australie Occidentale et du Territoire du Nord ainsi qu'une infime partie du Queensland le long du golfe de Carpentaria. Pour être plus précis, elle part des environs de Broome, en Australie Occidentale, traverse tout le district de Kimberley, toute la superficie de la Terre d'Arnhem et longe le golfe de Carpentaria jusqu'à Burketown et l'embouchure de la rivière Leichhardt. Le Loriquet à col rouge est présent aux alentours de Darwin et dans la banlieue de certaines autres agglomérations. Comportements : Les loriquets à col rouge sont considérés comme des oiseaux très grégaires, ils se déplacent toujours avec un partenaire ou au sein d'un petit groupe. Ils accomplissent la plupart de leurs activités en compagnie d'autres espèces de loris. Ils se laissent assez facilement approcher, en particulier quand ils se nourrissent. Les rituels qu'ils adoptent pendant les parades paraissent très agressifs. Quand ils essaient de séduire une partenaire, les mâles font vibrer leurs ailes, inclinent la tête Loriquet à col rouge et crient de toutes leurs forces, donnant l'impression à ceux qui méconnaissent leurs habitudes qu'ils souffrent intensément. Les loris à col rouge sont territoriaux à proximité de leur nid et repoussent avec hargne tous ceux qui s'en approchent. Par contre, ils sont assez conciliants avec les autres membres de la bande, leurs querelles débouchant rarement sur de graves blessures. Les loriquets à col rouge sont en principe sédentaires. Ces oiseaux n'effectuent pas Loriquet à col rouge des mouvements de grande ampleur mais ils doivent cependant entreprendre de courts déplacements lorsqu'ils recherchent des arbres en fleurs. L'exemple le plus remarquable se déroule à Groote Eylandt, lorsque les oiseaux se réunissent dans les Banksias au mois d'avril et de mai. Les loriquets à col rouge se restaurent fréquemment en compagnie de loriquets versicolor. Nidification : La saison de reproduction se déroule de mars à juin. Tous les autres aspect de la reproduction sont semblables à ceux du Loriquet à tête bleue avec lequel il s'hybride parfois. Les deux parents installent leur nid dans une cavité d'arbre, habituellement un eucalyptus. Plusieurs nids, deux ou trois, peuvent résider dans le même arbre. La femelle dépose sa ponte qui est composée de 2 oeufs sur une couche de copeaux pourrissant qui garnit le fond Loriquet à col rouge du nid. Elle incube seule pendant environ 25 jours. Les jeunes oisillons sont nidicoles et ils ne prennent leur envol qu'au bout de 8 longues semaines. On suppose que cet oiseau, proche du Loriquet à tête bleue au point qu'on les considère souvent comme une espèce unique, mène à terme une ou deux nichées supplémentaires dans la saison. Régime : Comme leur proche cousin, le Loriquet à tête bleue, les loriquets à col rouge possèdent un régime assez varié composé principalement de matières végétales. Ils se nourrissent de nectar, de fruits et d'insectes. Protection / Menaces : Les loriquets à col rouge sont abondants. Dans le nord de l'Australie où ils ont établi leur territoire, ils sont parmi les perroquets les plus courants et les plus répandus. Espèce classée comme ne posant pas de problème particulier (LC).
  17. Identification : Lori tricolore Les adultes de la race nominale ont un plumage à dominante rouge, y compris le dessous des ailes. La région qui va du front et des lores jusqu'à la nuque forme une calotte noire lustrée de violet. Une bande bleu foncé traverse l'arrière du cou. Le manteau est bleu, les ailes vert-bronze. Les parties inférieures, des sous-caudales jusqu'au bas de la poitrine, affichent une belle couleur bleue qui s'étend sur les côtés de la poitrine où elle rejoint le bleu du manteau. Une large bande jaune parcourt le dessous des ailes. La queue est rouge avec une large bande terminale bleu-noir. Le bec est jaune-orange, la cire gris sombre. Les iris sont rouge-orange. Les pattes sont gris foncé. Les juvéniles ressemblent aux adultes, mais leurs parties inférieures Lori tricolore sont entièrement bleu foncé, y compris le haut de la poitrine. Les petites couvertures sous-alaires sont bleues. La cire et la peau nue orbitale sont gris pâle. Le bec est brunâtre, les iris bruns. Le Lori tricolore possède de nombreuses variations géographiques. On ne compte pas moins de 7 sous-espèces qui sont réparties dans deux groupes. Le groupe dont les sous-alaires sont rouges comprend les races lory, erythrothorax et somu. Le groupe dont les sous-alaires sont bleues rassemblent les races salvadorii, viridicrissalis, jobiensis et cyanuchen. D'autre part, chez les différentes races, la bande en arrière du cou est plus ou moins large et peut adopter différentes nuances de couleur : bleu clair, bleu, bleu foncé ou noir. Chez la race somu, elle est tout simplement absente. Chant : En vol, le Lori tricolore émet un sifflement rauque dissyllabique ou trissyllabique. Ce cri est répété à deux reprises avec une légère inflexion vers le haut. Il alterne parfois avec des notes sonnantes et fortes. Quand il est perché, le Lori tricolore émet également des sifflements puissants ainsi que des couinements aigus. Habitat : Les Lori tricolore loris tricolores sont très répandus dans les forêts primaires, en particulier dans les zones de lisière et dans les clairières. On les trouve également dans les boisements en cours de régénération, dans les contrées partiellement défrichées, dans les jardins abandonnés pourvu qu'ils possèdent quelques grands arbres résiduels. Contrairement au lori à ventre violet (Lorius hypoinochrous), ils ne visitent pas les plantations de cocotiers. Un peu à la manière des loriquets à tête bleue et des loris sombres (Pseudeos fuscata), ils évitent les régions qui sont peuplées par les humains. Distribution : Les loris tricolores sont endémiques de la Nouvelle-Guinée. Leur aire de distribution couvre l'ensemble de l'île principale hormis les régions montagneuses du centre. Ils sont aussi présents dans les petites îles avoisinantes. 7 sous-espèces sous officiellement reconnues : Lorius lory, la race nominale (îles de la Papouasie Occidentale, Waigeu, Batanta, Salawati et Misool, ainsi que la presqu'île du Vogelkop) - L.l. erythrothorax (zones Lori tricolore côtières du sud de la Nouvelles-Guinée, côtes de la baie de Geelvink, littoral nord de la presqu'île de Huon jusqu'à la pointe de Milne) - L.l. somu (zone entre la rivière Fly et la rivière Purari) - L.l. salvadorii (nord de la Nouvelle-Guinée, de la baie de l'Astrolabe jusqu'au district d'Aitape) - L.l. viridicrissalis (nord de la Nouvelle-Guinée, de la baie de Humboldt jusqu'à la rivière Mamberamo) - L.l. jobiensis (îles Yapen et Mios Num dans la baie de Geelvink) - L.l.cyanuchen (île de Biak, dans la baie de Geelvink). Comportements : Les loris tricolores vivent principalement en couples qui se rassemblent parfois en groupes épars. Ils forment très rarement des bandes dont les effectifs sont importants. A Biak, dans la baie de Geelvink, les individus de la race cyanuchen semblent adopter un mode de vie plus solitaire que les autres races qui vivent sur l'île principale. Les loris tricolores sont des oiseaux bruyants, faciles à observer en vol, en particulier le matin et au crépuscule quand ils quittent ou qu'ils regagnent les dortoirs communs. A d'autres moments de la journée, notamment quand ils se restaurent dans les feuillages, ils sont très discrets et peuvent passer assez facilement inaperçus. Les loris tricolores sont très timides et ils refusent généralement qu'on les approche. S'ils sont dérangés, ils poussent souvent des cris puissants et stridents mais ils restent perchés sur une branche nue tout au sommet des arbres. Lorsqu'ils se déplacent, les loris tricolores évoluent à une grande hauteur, juste au dessus de la canopée. Leur vol, composé de petits battements d'ailes, paraît rapide et adopte une trajectoire directe. Vu d'en bas, la bande jaune du dessous des ailes paraît très évidente. Nidification : On possède peu d'informations provenant du milieu naturel. La saison de nidification se déroule généralement du mois de mai au mois de juillet. Toutefois, un Lori tricolore a été repéré creusant son nid dans le bois d'un arbre mort à la lisière d'un jardin au mois d'octobre. Les mâles paradent pour attirer les femelles en effectuant des révérences, ailes déployées, et en émettant des doux gazouillis. En captivité, cette espèce pond deux oeufs qui sont couvés pendant une période de 24 jours. Les jeunes sont nidicoles et ne s'envolent qu'au bout d'environ 2 mois. Régime : Le Lori tricolore possède un régime principalement végétarien. Cette espèce se nourrit de bourgeons, de baies, de graines immatures mais surtout de fleurs pour leur nectar et leur pollen. Il apprécie particulièrement les fleurs de plantes grimpantes comme celles du genre Frecynetia. Leur menu est complété par des insectes et leurs larves. Protection / Menaces : Le Lori tricolore est une espèce assez courante, bien que jamais abondante. Sa densité a été estimée à environ 40 oiseaux par kilomètre carré dans une région du sud-est de la Nouvelle-Guinée.
  18. Identification : Lori sombre Ce lori moyen, dont les plumes courtes de la queue sont arrondies, n'est pas toujours très facilement identifiable. Il possède en effet 2 phases différentes, une phase orange et une phase jaune et les oiseaux présentent de nombreuses variations individuelles. Chez les adultes, l'aspect général du plumage est olive-brun foncé. Le capuchon est jaune terne . La partie antérieure du cou est encerclée par un collier jaune ou orange rougeâtre. Souvent, une seconde bande traverse la région pectorale, la transition entre les deux bandes étant effectuée par une série de stries horizontales brunes. La partie basse de la poitrine et l'abdomen sont jaunes ou rouge-orangé selon la phase. Le bas du dos et le croupion affichent une teinte blanc-crème. Le dessous Lori sombre des ailes est brun terne et jaune ou rouge-orangé. Il y a deux barres sous-alaires jaunes ou orange. La queue est jaune-olive terne. Le bec est orange foncé, avec une zone de peau nue orange en dessous de la mandibule inférieure. Les iris sont rouges, les pattes grises. Les juvéniles ont plus de marques jaunes ou orange que les adultes sur leurs parties inférieures. Leur bas du dos et leur croupion sont jaune-crème sans éclat. Leur bec est noir Lori sombre brunâtre avec un peu de jaune terne à la base. L'iris est gris jaunâtre. Le Lori sombre peut parfois être confondu avec le lori brun, bien que celui-ci soit plus grand, présente des parties inférieures plus uniformément sombres, un croupion bleu violacé et un bec noir. Chant : Les loris sombres lancent des cris stridents et grinçants qui sont sont plus puissants et plus aigus que ceux du loriquet à tête bleu (Trichoglossus haematodus). Contrairement à ce dernier, il est relativement plat et ne possède pas de petite inflexion vers le haut. Habitat : Les loris sombres sont assez répandus ou localement communs dans les forêts primaires, c'est à dire celles qui n'ont subi aucune transformation. Mais on les trouve également dans les zones boisées en cours de régénération, notamment celles qui possèdent de grands arbres parvenus à maturité. Ils fréquentent aussi les parcelles partiellement éclaircies, les bouquets d'arbres résiduels pendant leur période de floraison, y compris ceux qui son situés dans les parcs et les jardins Lori sombre des villes. Occasionnellement, ils sont présent dans les savanes légèrement boisées ou dans les plantations de teck et de cocotiers. Les loris sombres résident généralement dans des paysage de collines ou sur les versants peu escarpés des montagnes basses et moyennes. Distribution : Les loris sombres sont endémiques de Nouvelle-Guinée. Leur aire de répartition couvre l'ensemble de l'île, excepté les montagnes les plus hautes de l'intérieur et les sommets les plus élevés des monts de l'Arfak. Ils peuvent grimper jusqu'à 2400 mètres. Les loris sombres sont également présentes dans les îles de la Papouasie, notamment Yapen et Salawati. Comportements : Les Lori sombre loris sombres sont des oiseaux très bruyants et très grégaires. Ils se regroupent généralement en bandes pouvant compter de 20 à 100 individus, et même parfois plus. Le soir venu, ils forment des grands dortoirs communs pour passer la nuit. Les loris sombres se reposent généralement dans les terres hautes et chaque jour ils suivent le même chemin, accomplissant parfois de longues distances pour venir se nourrir dans les plaines. Les bandes qui se déplacent sont entendues de loin, bien avant qu'elles ne paraissent dans le champ de vision. Les Loris sombres sont très erratiques. Leurs mouvements sont très nombreux car leur survie dépend essentiellement de l'abondance en nourriture. Dans certaines régions d'altitude, ce sont des migrateurs saisonniers, mais la plupart du temps, ils sont sédentaires. Sauf en certaines circonstances quand ils recherchent leur pitance, ils ne s'éloignent jamais très loin de la zone de Lori sombre nidification. Comme chez la plupart des perroquets, leur territorialité ne s'exerce d'ailleurs qu'à proximité du nid. Lorsqu'ils se nourrissent, les loris sombres sont plutôt des oiseaux confiants et familiers. Ils se restaurent en compagnie de méliphages, de ptilopes (pigeons frugivores) et d'autres espèces de loris. Les loris sombres ont un vol direct. Ils volent à haute altitude, bien au-dessus du sommet de la canopée. Nidification : La saison de nidification est très différente selon les régions : elle se déroule de novembre à avril dans les zones montagneuses de l'est, alors qu'elle à lieu en juillet à Irian Jaya, dans la partie indonésienne. Les loris sombres préfèrent nicher dans les grands arbres de la zone montagneuse, choisissant un trou situé à grande hauteur au-dessus du sol probablement pour se protéger contre d'éventuels prédateurs. Si le site s'avère prolifique, il est réutilisé pendant de nombreuses années consécutivement. Les deux partenaires participent aux travaux, élargissant l'entrée ou à la cavité elle-même. Même si le nid a été utilisé au cours des années précédentes, il y a toujours de petites modifications à entreprendre. Bien que cette espèce soit assez commune, et grégaire, on connaît vraiment peu de choses sur sa reproduction dans la nature. En captivité, la femelle pond deux œufs qu'elle couve pendant environ 24 jours. Comme chez la plupart des loris de Nouvelle-Guinée, le cycle de reproduction est très long, aux alentours de 70 jours. Régime : Le Lori sombre consomme en priorité du nectar et peut-être du pollen qu'il prélève sur des plantes du genre schleffera ou dans les arbres rudraksha (Elaeocarpus sphaericus). Il consomme également des fleurs et des fruits. On peut l'apercevoir en grandes bandes dans les manguiers et dans d'autres plantations d'arbres cultivés. Il ingurgite des nymphes de papillons, notamment celle de l'Hyblaea puera. Protection / Menaces : L'espèce n'est pas globalement menacée. Commune et très grégaire, elle forme des dortoirs pouvant souvent atteindre plus d'un millier d'individus. Dans certaines régions du sud-est de la Nouvelle-Guinée, sa densité peut dépasser 30 oiseaux au kilomètre carré.
  19. Identification : Lori réticulé Comme toutes les espèces du genre Eos, le Lori réticulé affiche un beau plumage à dominante rouge. Chez les adultes, une large bande bleu-violet traverse la région de l'œil et se poursuit sur les couvertures auriculaires jusqu'aux côtés du cou. La partie basse de la nuque et le manteau sont recouverts de longues stries bleu-violet. Le dos et le croupion sont rouges avec plus ou moins de stries bleues. Les rémiges et les grandes couvertures ont de larges terminaisons noires bien visibles en toutes circonstances. Les primaires sont presque entièrement noires. La queue est noir brunâtre dessus et rouge terne dessous. Le dessous des ailes présente un bord de traîne et des pointes sombres. Les cuisses et les flancs sont entièrement rouges. Le bec Lori réticulé est rouge-corail, les iris rouge-orange. Les pattes sont grises. Chez les juvéniles, les plumes des parties inférieures sont variablement bordées de bleu-noir. Le manteau est recouvert de mouchetures bleues au lieu de stries. Le bec est orange brunâtre. Les iris sont bruns. Chant : Le Lori réticulé délivre occasionnellement un cri perçant et nasal qui se prolonge. En vol, il lance également des séries de cris perçants qu'il mêle volontiers avec un "kshk" plus sec et plus tranchant. Son répertoire est assez varié et on peut également entendre des bavardages et des sifflements proches de ceux des oiseaux de la famille des étourneaux. Le Lori réticulé émet parfois un sifflement très aigu. Habitat : Les loris réticulés fréquentent la plupart des zones boisées, y compris les forêts primaires et les forêts secondaires. On les trouve également dans les plantations de cocotiers et de palmiers sagos, dans les mangroves et sur les terres cultivées pourvu qu'elles possèdent quelques bouquets d'arbres résiduels. Il semble qu'ils marquent une certaine attirance pour les forêts de Lori réticulé mousson relativement ouvertes et situées dans les zones de plaine. Les loris réticulés sont des oiseaux insulaires. Ils vivent principalement à Yamdena et Larat, aux îles Tanimbar, situées entre la Nouvelle-Guinée et les petites îles de la Sonde. On les trouve également sur l'île de Babar, en Indonésie. Ces oiseaux ont été introduits aux îles Kai et à Damar, mais on ignore leur statut exact dans ces îles. Comportements : Les loris réticulés vivent en solitaire, en couple ou en petites bandes pouvant compter jusqu'à une dizaine d'individus ou plus. Ce sont des oiseaux plutôt timides et discrets, mais leur présence est souvent trahie par les cris que produisent les bandes en vol. Les loris réticulés ont un vol direct, assez peu rapide et composé de battements d'ailes nombreux. Ils recherchent Lori réticulé souvent leur nourriture dans les cocotiers en fleurs et dans les palmiers sagos. Nidification : On possède peu de renseignements provenant du milieu naturel. Les loris réticulés pondent généralement 2 ou 3 oeufs qu'ils couvent pendant 24 à 26 jours. Les oisillons sont nidicoles et ne quittent la cavité où est installé le nid qu'au bout de 7 à 8 semaines. Toutefois, même après l'envol, ils y reviennent assez régulièrement pour se reposer quelques instants. Les juvéniles restent au sein de la cellule familiale pendant tout l'été puis ils rejoignent des dortoirs communs où ils continuent leur apprentissage. Régime : Les loris réticulés ont un régime exclusivement végétarien. Ils consomment des fruits, des graines, des bourgeons et des graines pas encore mûres. Leur langue dont l'extrémité est en forme de brosse est spécialisée pour recueillir le nectar et le pollen. Protection / Menaces : Les loris réticulés ne sont pas globalement menacés. Ils sont assez répandus le long des côtes. A Babar, en Indonésie, ils étaient initialement assez abondants mais on ne possède pas d'informations récentes sur les populations de cette île. Désormais, il semble que l'île de Yamdena fournisse plus de 55% des effectifs. Les loris réticulés doivent affronter deux menaces principales : l'éclaircissement de leur habitat qui réduit leurs possibilités de nidification et surtout la capture pour le commerce des cages et des volières. Chaque année, entre 1983 et 1989, plus de 3000 oiseaux ont été ponctionnés dans le milieu naturel et vendus dans un but commercial.
  20. Identification : Lori papou Ce lori ne peut être confondu avec nulle autre espèce. Il est immédiatement identifiable grâce à sa queue verte et à ses longues rectrices qui pendent dans les airs comme des sortes de banderoles. Chez la plupart des sous-espèces, il existe deux phases de couleur et les sexes sont légèrement dimorphiques. Chez la race nominale, il n'y a pas de phase mélanistique et les deux partenaires sont quasiment identiques. Les adultes ont un plumage à dominante rouge. Le manteau et les ailes sont vert foncé. L'occiput est recouvert par une tache noire striée de bleu pâle, l'arrière du cou est traversé par une étroite ligne noire. Le croupion et les sus-caudales portent une longue tache bleue. Les flancs et les côtés de la poitrine affichent d'évidentes Lori papou taches jaune pâle. Les cuisses et la bande abdominale ont une teinte noire lustrée de violet. Le dessous des ailes est rouge uni, sans bande. La queue est verte avec des pointes jaunes. Le bec est rouge-orange, les iris jaune-orange. Les pattes et les pieds sont brun-orange. Les juvéniles sont généralement plus ternes que les adultes. Les plumes du cou et de la poitrine ont des liserés noirs. La tache bleue sur le croupion est moins développée. Le dessous des ailes est traversé par une bande jaune de variable épaisseur. Les rectrices centrales sont plus courtes. Le bec est brun orange, les iris brun foncé. Les trois sous-espèces présentent une phase mélanistique au cours de laquelle le noir remplace la couleur rouge. La race stellae est de loin la plus remarquable. Tout comme la race nominale, elle affiche un tache noir strié de bleu sur la nuque et sur l'occiput mais, par contre, les taches jaunes des flancs et des côtés de la poitrine sont absentes. Les rectrices centrales sont largement terminées de jaune-orange. La femelle de cette race affiche un bas du dos et des côtés du croupion d'un jaune éclatant. Les races goliathina et wahnesi Lori papou ne diffèrent guère de la race précédente, hormis les juvéniles de wahnesi qui ont une large ceinture jaune encerclant le haut de l'abdomen. Chant : En vol, le Lori papou émet un simple "queeea" montant et puissant, d'une qualité plus grinçante que celui du Lori bridé ou du lori émeraude. Lorsqu'il se restaure, il produit une note nasale et paisible qui augmente progressivement en volume "wnnaaaah" ou "nrreennnnNGG". On peut également entendre un "cheep.....cheep" assez doux ou "taa-aan" prolongé et nasal lorsque les oiseaux se lissent les plumes, couvent au nid ou se reposent à la cime des arbres. Habitat : Les loris papous vivent au-dessus de 1200 mètres et leur territoire s'étend jusqu'à la limite de la ligne des arbres, atteignant souvent 3500 m d'altitude. Lori papou Toutefois, ces oiseaux sont plus communs au-dessus de 2000 m et relativement rares en-dessous de 1500 m. On les trouve principalement dans les forêts de faux-hêtres (nothofagus) ou de podocarpes, mais ils fréquentent également les petits arbres rabougris perdus dans la brume, à très grande altitude. Les formes mélanistiques tendent à être plus nombreuses plus l'altitude est importante. Distribution : Les loris papous sont endémiques des zones montagneuses de Nouvelle-Guinée et ils restent généralement assez éloignés de côtes. 4 sous-espèces sont officiellement reconnues : C.p. papou, la race nominale (montagnes de la péninsule du Vogelkop) - C.p. stellae (montagnes de l'est de l'île, en direction de l'ouest jusqu'à la rivière Angabunga et le mont Herzog) - C.p. goliathina (ouest et centre de la Nouvelle-Guinée, de la baie de Geelvink en direction de l'est jusqu'aux environs de Kokoda, où elle rencontre la race stellae) - C.p. wahnesi (montagnes de la presqu'île de Huon, dans le nord de la Papouasie). Comportements : Cette espèce active et agile se rencontre la plupart du temps en couples ou en petits groupes.Contrairement aux plus petits loriquets du genre Charmosyna, elle ne forme pas de grands regroupements. Elle se déplace souvent en effectuant des mouvements saccadés et en agitant les longues rectrices centrales de sa queue. On peut fréquemment l'apercevoir, volant à basse altitude au-dessus des arbres, traversant les clairières ou survolant le bord des chemins forestiers. Toutefois, elle peut également se tenir tranquille et rester inaperçue dans le feuillage des arbres. Dans ce dernier cas, les formes mélanistiques sont Lori papou particulièrement difficiles à repérer. Le Lori papou recherche sa nourriture dans les schleffera en floraison. On le trouve souvent en compagnie d'autres espèces nectarivores, en particulier les loris de Musschenbroek. Le Lori papou possède un vol direct mais peu rapide, produisant des vrombissements bien audibles à cause du battement de ses ailes. Il se déplace généralement à faible hauteur et sur de petites distances, préférant procéder par courtes étapes. Nidification : On possède vraiment peu de renseignements en provenance du milieu naturel. La saison se déroule vraisemblablement du mois d'août jusqu'à la fin de l'année, de jeunes oisillons à peine envolés ayant été découvert en octobre-novembre. Lori papou En captivité, la femelle pond habituellement deux oeufs qui sont couvés pendant environ 3 semaines. Les petits sont nidicoles et demeurent au nid pendant 7 semaines. Pendant la parade, les oiseaux de la race nominale érigent les plumes jaunes qui sont sur les flancs et le côté de la poitrine. Ils s'étirent sur toute leur longueur, effectuent des salutations, sifflent et font claquer leur bec. Régime : Les loris papous possèdent un régime végétarien. Ils consomment du nectar, du pollen et sans doute des fleurs. Ils ingurgitent des fruits, des baies, des bourgeons et des graines. Des larves d'insectes sont sans doute avalées accidentellement. Les loris papous prospectent dans l'étage moyen des arbres. Ils semblent assez friants des fleurs qu'ils trouvent dans les touffes d'épiphytes. Protection / Menaces : Les effectifs de la population mondiale sont estimés à plus de 500 000 individus et semblent stables. La chasse traditionnelle afin de se procurer des plumes pour les coiffes rituelles, la capture des oiseaux pour le commerce des volières ne sont pas des facteurs susceptibles d'affecter la taille de cette population. L'espèce est classée comme ne présentant pas de problème majeur.
  21. Identification : Lori noira C'est le seul perroquet du genre Lorius qui possède une tête entièrement rouge. Les adultes présentent un bel ensemble rouge écarlate, hormis les scapulaires qui paraissent plus sombres. Chez la race nominale, contrairement aux sous-espèces, la tache jaune qui orne le milieu du manteau est absente ou réduite à de simples mouchetures. Les ailes et les cuisses sont vertes. La courbure de l'aile et les sous-alaires sont jaunes. Le dessous des ailes est traversé par une large bande rose rougeâtre au niveau des primaires. La queue est rouge avec une large bande terminale vert noirâtre. Le bec est orange. L'anneau orbital est gris, l'iris rouge-orange. Les pattes et les pieds sont gris foncé. Chez la race flavopalliatus, une large tache jaune Lori noira de forme triangulaire s'étale au centre du manteau. Les ailes sont d'un vert plus brillant. La race morotaianus est assez semblable à la précédente. Toutefois la tache jaune est moins développée. cette dernière affiche une couleur plus terne et elle est souvent infiltrée de vert. Les couvertures alaires sont d'un vert plus sombre. Chant : En vol, les loris noiras émettent une note nasale, brayante et chevrotante. Toutefois, leur répertoire est assez varié et on peut également entendre de nombreuses sortes de cris puissants et perçants. Habitat : Les loris noiras fréquentent principalement les forêts primaires, les parcelles qui subissent une exploitation raisonnable et les zones boisées de colline situées à grande distance des habitations. On les trouve également dans les forêts secondaires qui sont parvenues à un bon stade de régénération et ils visitent aussi parfois les plantations de cocotiers et les mangroves. Ils marquent une assez nette préférence pour les forêts inviolées qui possèdent un sol riche. Des rapports assez anciens avaient tendance à les classer comme des oiseaux des régions basses et des palmeraies. Des observations toutes récentes Lori noira les décrivent plutôt comme un espèce dont l'habitat principal est constitué par des zones boisées d'altitude. On ne trouve pas d'explication claire à cette mutation. Deux raisons principales sont avancées : soit les loris noiras ont quitté leur habitat originel pour fuir les persécutions ou le braconnage, soit ils possèdent un comportement nomadique qui les entraînent à effectuer des courts mouvements saisonniers. Les loris noiras vivent du niveau de la mer jusqu'à 1000 m à Halmahera, jusqu'à 1300 m à Bacan et jusqu'à 730 m sur Obi. Distribution : Les loris noiras occupent une aire de distribution très restreinte. Ces oiseaux sont endémiques du nord des Moluques. Trois espèces sont officiellement répertoriées : L.g. garrulus, la race nominale (Halmahera et les îles Widi, situées à proximité) - L.g. flavopalliatus (Bacan,Obi) - L.g. morotaianus (Morotai et Rau, les îles situées le plus au nord). Comportements : Les loris noiras vivent normalement en couples, mais on peut aussi les rencontrer, bien que moins couramment, en petites bandes pouvant compter jusqu'à une dizaine d'individus. Ce sont des oiseaux bruyants et assez aisés à repérer en vol mais, Lori noira comme la plupart des perroquets, ils peuvent s'avérer assez difficiles à observer lorsqu'ils se restaurent ou qu'ils se reposent calmement dans le feuillage des arbres. Ils sont également visibles pendant la saison de reproduction lorsque les couples chantent à partir de perchoirs bien exposés situés tout au sommet d'arbres morts. Les loris noiras sont des oiseaux actifs et querelleurs, se penchant souvent tête à l'envers sur une branche avant de se laisser tomber et de rejoindre en voletant une autre ramure. Les loris noiras ont un vol direct au cours duquel leurs rapides battements d'ailes provoquent des vrombissements bien audibles. Ils volent rarement à de grandes hauteurs. Nidification : On possède très peu d'observations provenant du milieu naturel. La saison de nidification se déroule de juin à novembre. Les couples commencent à prospecter pour trouver un emplacement de nid au début du mois de juin. Ce dernier est généralement situé dans une cavité creusée dans la tumeur d'un tronc d'arbre, à une hauteur qui varie de 20 à 25 mètres au-dessus du sol. Il peut être également placé dans un arbre mort ou dans la branche cassée d'un palmier. En captivité, la ponte contient deux oeufs blancs qui sont couvés pendant environ 26 jours. Comme chez la plupart des loris, la période de nidification est particulièrement longue, pouvant atteindre 76 jours. En octobre et en novembre, on peut souvent apercevoir de jeunes oisillons récemment envolés qui réclament leur nourriture. Régime : Les informations disponibles sont peu nombreuses. Les loris noiras possède un régime principalement nectarivore. Ils recherchent leur pitance dans les arbres en floraison, y compris les cocotiers. Protection / Menaces : La population de loris noiras subit un rapide déclin pour deux raisons principales : la dégradation progressive de son habitat et la capture de nombreux oiseaux pour le commerce des cages et des volières. Chaque année, plus de 9500 oiseaux sont capturés et commercialisés. Les spécialistes ont calculé que les proportions devraient être divisés par 10 pour que la pression devienne supportable. Cependant, cet oiseau possède un plumage très attrayant et est considéré comme un beau parleur, si bien qu'il figure en tête des ventes en Indonésie. Un recensement réalisé en 1990 détermine des effectifs compris entre 56 et 105 000 individus pour la seule réserve de Lalobata, ce qui est un résultat bien plus encourageant que celui qu'on aurait pu craindre. Toutefois le braconnage est si élevé et les effectifs en chute si significative que l'espèce est désormais classée comme vulnérable.
  22. Identification : Lori noir Peu de familles d'oiseaux peuvent généralement rivaliser avec les couleurs éclatantes des perroquets. Ce lori, originaire de l'ouest de la Nouvelle-Guinée vient contredire cette affirmation. Sa livrée est en effet toute noire, ce qui lui donne l'apparence superficielle d'un corbeau. Même ses parties nues, comme le bec, la peau autour des yeux et à la base des mandibules, les yeux et les serres, revêtent la même couleur sombre. Le croupion affiche une teinte bleu violacé. Les plumes du dessous de la queue sont jaune-olive avec de légères infusions rouges à la base. L'iris est rouge-orange, les pattes grises. Les juvéniles diffèrent peu des adultes mais ils possèdent un anneau oculaire et une peau à la base du bec qui sont blanchâtres. Leur iris Lori noir est gris. Il existe des sous-espèces qui diffèrent quelque peu de la race nominale. La race aernsteini présente des taches rouge-violet sur le front et sur les cuisses. Ce caractère distinctif est moins prononcé chez les femelles. Leur croupion affiche un bleu plus foncé. La race insignis à la tête striée de bleu grisâtre. Le front, la face, les cuisses et le dessous des ailes sont rouges. Les plumes de la gorge et des parties inférieures ont des terminaisons écarlates. Le croupion est bleu terne. Le dessous de la queue est bleu grisâtre. Les juvéniles de la race insignis ont des lores rouges mais leur front et leur face sont noirs. Les cuisses sont plus ou moins marquées d'un rouge fade. Chant : Le Lori noir lance des cris perçants ou émet de petits cris aigus comme on pourrait plutôt s'attendre de la part d'oiseaux de plus petite taille. Sa communication est loin d'être aussi puissante que celle du Loriquet à tête bleue (Trichoglossus haematodus) ou que celle du Lori sombre (Pseudeos fuscata). Habitat : Les loris noirs Lori noir habitent dans les plaines, rarement au-dessus de 200 mètres d'altitude. Ils sont assez abondants dans les habitats relativement ouverts comme les mangroves proches du littoral, les forêts marécageuses, les plantations de cocotiers, les bouquets épars d'eucalyptus au milieu des prairies et les broussailles clairsemées. Occasionnellement, ils s'approchent de la lisière des forêts primaires ou des boisements en cours de régénération. Les loris noirs sont endémiques de Nouvelle-Guinée. Distribution : Leur aire de distribution est confinée à la péninsule du Vogelkop, à l'extrême ouest de l'île, dans des territoires situés à des altitudes modestes. Trois sous-espèces sont officiellement reconnues : Chalcopsitta atra atra, la race nominale, vit dans l'ouest et le nord de la péninsule, ainsi que dans les îles Salawati et Batanta. La race C.a. bernsteini séjourne exclusivement dans l'île Misool, au large de la pointe ouest. La race C.a. insignis fréquente le sud et l'est du Vogelkop, les péninsules Onin et Bomberai ainsi que l'île Rumberpon. Une quatrième sous-espèce serait éventuellement en voie de reconnaissance : cette dernière, appelée spectabilis et résidente dans la péninsule Mamberiok, serait un hybride entre le Lori noir et le lori flammèché (Chalcopsitta scintillans). Comportements : On ne possède pas beaucoup d'informations sur les mœurs du Lori noir. Cet oiseau peut se réunir en grandes bandes avec d'autres espèces nectarivores qui recherchent leur nourriture en commun. Lorsqu'il se déplace, son vol est composé de battements d'ailes rapides qui possèdent peu d'amplitude. Sa progression lente donne l'impression que cet oiseau accomplit de gros efforts. On connaît peu de choses sur les mouvements des loris noirs. Toutefois, le fait qu'ils volent en groupes nombreux au sein d'habitats ouverts et qu'ils ont vraisemblablement un régime qui varie en fonction des saisons, amène à penser que leurs déplacements locaux sont assez nombreux. Nidification : La plupart des renseignements ont été collectés chez des oiseaux captifs. Dans la nature, la plupart des mâles sont en état de se reproduire au mois de décembre et des comportements de parade ont été observés en janvier et février. En captivité, la femelle pond uniquement deux œufs blancs qu'elle couve pendant environ 25 jours. La totalité de la période de reproduction est particulièrement longue et dure approximativement 75 jours. Régime : Le Lori noir a un régime presque exclusivement végétarien. On peut l'apercevoir se nourrissant dans les buissons florissants du genre Schleffera, de la famille des arialacées. Protection / Menaces : Les loris noirs ne sont pas véritablement menacés. C'est une espèce localement commune, mais une meilleure connaissance des différentes races et des différents comportements est vraiment souhaitée. Sa commercialisation comme oiseau de volière n'est plus aussi importante que dans les années 1980. Son importation en direction de la communauté européenne est interdite depuis 1991
  23. Identification : Lori masqué Comme la plupart des loris du genre Eos, le Lori masqué présente un plumage à dominante rouge. Sa face est partiellement recouverte par une large masque bleu-violet qui occupe la partie supérieure des joues, les couvertures auriculaires et descend jusqu'aux côtés du cou. Ses primaires sont noires avec un large miroir rouge. Les secondaires sont rouges avec des terminaisons sombres. Les tertiaires sont fortement infiltrées de bleu. L'ensemble des rectrices affichent une couleur brun rougeâtre. Le bas de l'abdomen et les sous-caudales sont bleu-violet foncé. Les iris sont rouge-orange, les pattes grises. Les juvéniles affichent habituellement un plumage d'un rouge plus pâle et plus terne. Le masque est réduit à une simple tache bleu pâle en dessous de l'œil et sur les oreillons. Les scapulaires sont gris brunâtre avec des liserés bleu clair. Les plumes de l'abdomen sont rouges avec quelques rares pointes bleues. Les iris sont brun-orange. Les loris masqués peuvent être confondus avec toutes les autres espèces du genre Eos, mais dans leur zone de répartition, seul le Lori écarlate (Eos bornea) présente des caractères de ressemblance. Toutefois, ce dernier n'affiche pas de tache bleu-violet ni sur la face ni sur le bas du ventre. Chant : En vol, les loris masqués lancent des cris stridents et forts. Pendant la parade nuptiale, le mâle émet de doux cris qu'il accompagne de salutations en direction de sa femelle. Habitat : Le Lori masqué fréquente principalement les forêts primaires, mais on le trouve également jusque dans les landes qui bordent les sommets dénudés des montagnes. Cet oiseau vit généralement au-dessus de 1200 mètres, altitude à laquelle il remplace le Lori écarlate (Eos bornea). Cependant, il descend occasionnellement jusqu'à 800 m, si bien qu'il y a parfois interférence entre les aires de ces deux espèces. Le Lori masqué est endémique de l'île de Seram, dans l'archipel des Moluques en Indonésie. Comportements : Les loris masqués vivent en solitaire, en couples ou en petits groupes familiaux. ils recherchent leur nourriture sur les branches extérieures des arbres en floraison. Ce sont des oiseaux très bruyants en vol, mais ils sont relativement calmes et discrets quand ils se nourrissent. Quand ils se déplacent, les loris masqués volent à faible hauteur en adoptant une trajectoire directe. Nidification : On ne possède aucune information provenant du milieu naturel. On peut néanmoins supposer que Lori masqué adopte un mode de nidification assez proche de celui des autres loris du genre Eos. Ces derniers sont cavernicoles, c'est à dire qu'ils installent leur nid dans une cavité d'arbre. Ils déposent habituellement deux oeufs par ponte et ils couvent pendant environ 26 jours. Les petits sont nidicoles et mettent souvent près de 10 semaines avant de s'envoler. Régime : Les loris masqués se nourrissent surtout de nectar qu'ils trouvent dans les arbres fleurissant aux altitudes les plus basses et dans les brandes (bruyères, ajoncs, genêts) aux altitudes les plus élevées. Protection / Menaces : Les loris masqués sont considérés comme des oiseaux communs à localement abondants. Ils souffrent quelque peu de la déforestation et des incendies qui ont un impact très important car s'appliquant à une aire de répartition qui est très restreinte. Plus en raison de cette faible superficie que de l'importance des effectifs, cette espèce est classée comme "presque menacée" (NT).
  24. Identification : Lori flamméché Les adultes de la race nominale présentent un plumage vert foncé, avec des stries vert pâle sur la tête et sur l'abdomen ainsi que des stries jaune éclatant sur la poitrine et sur le manteau. Le front, les lores et les cuisses sont rouge écarlate. Les côtés de la poitrine portent de larges infiltrations rouges. Le dessous de l'aile est traversé par une épaisse bande jaune. Le bec est noir. La peau nue de l'œil et celle qui est située à la base du bec sont gris sombre. Les iris sont rouge-orange, les pattes grises. Pas de véritable dimorphisme sexuel, mais chez la femelle, la tache frontale est moins prononcée. Les juvéniles ressemblent aux adultes, mais ils ont moins de rouge sur le front ou n'en ont pas du tout. La base du bec est plus ou Lori flamméché moins tachée de jaune. Les iris sont bruns. Les adultes de la race chloroptera ne diffèrent guère de ceux de la race type. Toutefois, ils se distinguent de ces derniers par des stries plus étroites sur le plumage. Le dessous de leurs ailes est vert ou vert avec des marques rouges. Chez la race rubifrons, les adultes et les juvéniles sont identiques à ceux de la race nominale sintillata, mais les stries du plumage corporel sont plus larges et de couleur jaune-orange. Chant : En vol, ils émettent des séries de 2 à 5 notes descendantes qui produisent soit un crissement bourdonnant soit un gazouillement musical qui ont une hauteur et une intensité variable. Quand ils sont perchés, les Loris flamméchés produisent des séries plus brèves de "kiss" ou de "kiss-kiss" qui sont souvent précédés par une note musicale multi-syllabique et changeante. Tous les cris sont plus doux que ceux du Lori sombre ou du Loriquet à tête bleue. Habitat : Les Loris flamméchés sont communs dans les plaines, dans les savanes qui recouvrent les collines, dans les plantations de cocotiers ainsi que dans les mangroves. On les trouve également dans les forêts primaires et secondaires adjacentes, y compris dans les étroites bandes de forêts-galeries Lori flamméché qui bordent les cours d'eau des contrées ouvertes. Occasionnellement, les Loris flamméchés s'installent à proximité ou à l'intérieur des jardins de village. Ils peuvent grimper jusqu'à 800 mètres d'altitude. Distribution : Ces oiseaux sont endémiques des îles Arus et du sud de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Trois sous-espèces sont officiellement reconnues : C. s. sintillata, la race nominale (sud de la Nouvelle-Guinée, à l'est de la Fly River, dans la partie papouasienne de l'île) - C. s. chloroptera (sud de la Nouvelle-Guinée, à l'ouest de la Fly et de la Noord River, dans la partie indonésienne de l'île) - C. s. rubifrons (uniquement dans les îles Aru). Comportements : La plupart du temps, les Loris flamméchés se déplacent en larges bandes pouvant parfois compter plus d'une trentaine d'individus. Dans ce cas-là on les trouve souvent en association avec des méliphages ou d'autres espèces de loris à proximité de grands arbres en floraison. De temps à autre, ils vivent Lori flamméché également en couples ou en solitaire. Ils sont particulièrement visibles aux premières heures de la journée, lorsque les bandes survolent la canopée, parfois à de très grandes hauteurs dans le ciel. Les Loris flammèchés ont un vol direct avec de rapides battements d'ailes. En dépit de cela, ils donnent l'impression de se déplacer lentement, presque de façon hésitante. Leur cou tendu et leurs rectrices largement déployées leur donne une allure en vol qui est tout à fait caractéristique. Les couples se livrent souvent à des acrobaties, tout en émettant de nombreux cris. Nidification : Les nids sont généralement installés dans des trous d'arbres à une grande hauteur. Les mâles sont en état de se reproduire au mois de juillet. Des oisillons déjà bien développés ont été découverts en février. De tels indices ont permis de conclure que la nidification se déroulait en avril et en septembre. Ce sont les seuls renseignements que l'on détient en provenance du milieu naturel. En captivité, les Loris flamméchés pondent 2 œufs que les deux parents couvent à tour de rôle pendant environ 26 jours. A l'éclosion, les petits pèsent 7 ou 8 grammes et ont un long duvet gris-blanc, moins épais sur la tête. La durée du cycle de reproduction est très longue et peut excéder 80 jours. Malgré cela, il peut y avoir une deuxième ponte dans la saison. Régime : Les Loris flamméchés se nourrissent au sommet des arbres, les palmiers sagos, les scheffleras, les syzygiums et les brassaias étant parmi les plus appréciés. Ils y consomment du nectar, du pollen et des fruits. D'après Arndt, on suppose que quelques insectes viennent compléter ce régime majoritairement végétarien. Protection / Menaces : Le Lori flamméché n'est pas une espèce menacée. Au cours d'une étude réalisée dans le sud-est de la Nouvelle-Guinée, sa densité a été estimée à 20 oiseaux par kilomètre carré. Ses effectifs globaux avoisineraient 100 000 oiseaux.
  25. Identification : Lori féérique C'est le plus petit des loriquets du genre Charmosyna. Il est immédiatement identifiable à sa nuque noire et à sa poitrine striée de jaune. Les sexes sont dimorphiques et les juvéniles diffèrent de adultes. Chez le mâle adulte, le dos, les ailes et les couvertures sus-caudales sont vert foncé. Le croupion est bleu terne. La tache noir violacé située en arrière du capuchon n'atteint pas les yeux. La poitrine et parfois la partie basse des flancs sont striées de jaune. Les cuisses sont noir violacé. Le dessous des ailes ne porte pas de bande. Le dessus de la queue est vert avec des terminaisons jaunes. La paire de rectrices centrales est rouge avec une légère pointe jaune. Le bec est rouge-orange, les pattes orange. Les iris sont jaune-orange. Lori féérique Chez la femelle, les côtés du bas du dos affichent une couleur jaune verdâtre. La zone qui va du côté du croupion jusqu'aux flancs est jaune. Chez les juvéniles, le capuchon et la nuque sont vert terne. La poitrine est infiltrée de vert mais les stries jaunes sont absentes ou peu visibles. Le croupion est vert, les cuisses vert foncé avec quelques rares plumes noires. Une bande jaune pâle traverse le dessous de l'aile. Le bec est brun foncé. L'iris est brun, les pattes rose grisâtre. Chez les individus de la race rothschildi, le mâle présente une poitrine verte striée de jaune. La tache occipitale est plus développée, s'étend en avant jusqu'au niveau de l'œil et se poursuit sous forme d'infiltrations jusqu'en arrière du cou et au manteau. Le ventre est noir violacé. Les couvertures sus-caudales sont lavées de jaune. La femelle affiche une large bande pectorale verte avec des stries jaunes. Les côtés du croupion portent une tache verdâtre. Les juvéniles ont une poitrine vert terne presque sans stries. Chant : Les cris sont variables selon les régions. Dans la partie occidentale de l'île, on peut entendre un "ks" nasal, répété à 2 ou 3 reprises, ainsi qu'un "ss" faible. Dans l'est, les loris féériques émettent une note courte, aiguë, mais moins tranchante que celle du Lori coquet (Charmosyna placentis). Le cri de contact de la sous-espèce rothschildi semble être plus bourru et peut être retranscrit de la façon suivante : "dib-dib". Habitat : Les loris féériques fréquentent principalement les forêts de montagne entre 500 et 1800 mètres. A cette altitude, on les trouve plutôt à la lisière des zones boisées ou dans les zones de reboisements parvenus à bon stade de maturité et possédant de grands arbres. Néanmoins, il leur arrive occasionnellement de s'installer dans les plaines basses jusqu'au niveau de la mer et de grimper sur des sommets qui culminent jusqu'à 2300 m. Les loris féériques sont très inégalement répartis : la plupart du temps, les populations sont très clairsemées et on ne les trouve en grand nombre que là où les arbres en fleurs sont très concentrés. Distribution : Les loris fériques sont endémiques de la Nouvelle-Guinée, principalement dans les chaînes montagneuses du centre de l'île. Les spécialistes reconnaissent officiellement deux sous-espèces : C.p. pulchella, la race nominale, est installée sur toute la longueur des chaînes montagneuses, du Vogelkop et des monts de l'Arfak jusqu'à la chaîne Owen Stanley, excepté les monts du Cyclope. La race C.p. rothschildi est présente exclusivement dans les Cyclops Mountains et sur les versants nord des montagnes qui surplombent la rivière Idenberg, dans la partie indonésienne de l'île. Comportements : Les loris féériques vivent en couples ou en groupes qui rassemblent jusqu'à 15 individus ou plus. Ils se réunissent au sommet des arbres en fleurs avec d'autres loriquets du genre Charmosyna, en particulier les loris de Joséphine mais aussi avec des méliphages. Ce sont des oiseaux erratiques, qui se déplacent en fonction de la disponibilité et de l'abondance des arbres en fleurs. Ils ont un vol rapide et direct, composé de nombreux battements d'ailes. Ils ne sont pas si faciles à repérer car ils volent à grande hauteur, juste au-dessus de la canopée. Nidification : Dans le milieu naturel, la saison de reproduction se déroule de décembre-janvier jusqu'en avril. Le couple creuse une cavité à la base d'un épiphyte et y dépose généralement 1 ou 2 oeufs. Les deux parents se relaient pour couver à tour de rôle pendant environ 25 jours. Les jeunes sont nidicoles et restent au nid pendant près de 2 mois. En captivité, il n'y a pas véritablement de saison et les couples peuvent nicher tout au long de l'année. Régime : Les loris féériques sont des oiseaux végétariens. Ils se nourrissent à la cime des arbres, probablement de nectar et de pollen. Les grands arbres du genre Melicope, de la famille des rutacées, semblent très important pour leur alimentation, de même que les inflorescences des myrtacées (Sygyzium) et des elaeocarpacées. Protection / Menaces : Les loris féériques ont une répartition très irrégulière. Ils sont très clairsemés dans certaines régions et localement abondants dans d'autres. L'espèce n'est pas en danger. On estime sa population globale à près de 500 000 individus et ses effectifs semblent stables. Les oiseaux en captivité sont peu nombreux.
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