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Tout ce qui a été posté par DimEst49
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Identification : Perruche lunulée Bien que cette petite perruche trapue soit la seule du genre Bolobopsittacus, sa silhouette est assez ressemblante à celle des psittacules mangeurs de figues, sa queue extrêmement brève étant caractéristique. Superficiellement, et bien qu'elle ne possède pas de raquettes au bout des rectrices, elle peut être aussi confondue avec certaines palettes, notamment la Palette momot. Chez les adultes, la tête est principalement verte, bien que la face soit variablement infiltrée de bleu autour de l'œil, sur les lores, sur le menton et vaguement sur la surface de la gorge. Le manteau affiche un vert plus foncé que le capuchon et il est bordé sur le dessus par un étroit collier bleu pâle. Le croupion et les couvertures sus-caudales ont une teinte vert jaunâtre pâle. Les couvertures primaires sont bleues, les autres couvertures alaires sont vert moyen. Les rémiges ont des vexilles externes bleuâtres, l'alula est bleu moyen. Le dessous des ailes est vert brillant, les grandes couvertures étant liserés de jaune, le reste des sous-alaires ayant une barre jaune pâle en travers des filets internes des rémiges. Les parties inférieures sont uniformément vert-gazon, soit une nuance plus pâle que le dessus. Les rectrices sont vert brillant dessus et bleu pâle dessous. Les juvéniles ne sont pas décrits. Le bec est noir, les iris sont brun-rouge, les pattes grises. Certaines sous-espèces ont un collier nucal bleu plus foncé. La race callainipictus a un plumage généralement plus vert jaunâtre et la race mindanensis a une tête plus pâle qui contraste avec le reste des parties supérieures. Chant : D'après Avianweb et World Parrot Trust, les Perruches lunulées produisent des cris stridents et abrupts lorsqu'elles se déplacent en vol. Elles ont une communication plus douce et plus discrète quand elles se restaurent. Habitat : Les Perruches lunulées fréquentent de nombreux types d'habitats : on les trouve les zones boisées ouvertes, les forêts, les lisières, les parcelles en cours de régénération, les savanes, les terres cultivées, les vergers et les mangroves. On peut les observer presque exclusivement dans les plaines en-dessous de 600 mètres d'altitude. Distribution : Ces oiseaux sont endémiques de l'archipel des Philippines. Ils sont présents à Luzon, à Mindanao, Samar, Leyte et Panaon. On reconnaît officiellement 4 sous-espèces : B. l. lunulatus, la race nominale (Luzon) - B. l. intermedius (Leyte) - B. l. callainipictus (Samar) - B. l. mindanensis (Mindanao et Panaon). Comportements : Les Perruches lunulées se regroupent dans les arbres fruitiers, formant des rassemblements qui atteignent parfois près de 50 individus. Elles ont un vol rapide et direct, si bien que souvent il n'est pas très aisé de les repérer dans les airs. Lorsqu'elles se nourrissent, elles se déplacent lentement dans les feuillages, ce qui fait qu'elles ne sont pas plus faciles à détecter. Nidification : D'après Juniper et Parr, les femelles son en état de se reproduire en mars. Peu d'informations sont disponibles, mais on sait depuis peu d'années que ces perruches nichent dans les arbres et qu'elles creusent leur nid dans une fourmilière ou une termitière arboricole. En captivité, la nichée comprend entre 4 et 7 œufs qui sont couvés pendant environ 24 jours. Les jeunes sont totalement emplumés et aptes à quitter leur lieu de naissance au bout de 6 semaines après l'éclosion. Régime : Les Perruches lunulées ont un menu frugivore, ils consomment principalement des goyaves du genre Psidium. Le reste du menu n'est pas très connu. Cependant, il comprend probablement des baies, des graines, des racines et d'autres végétaux. Protection / Menaces : Les Perruches lunulées sont assez communes sur l'ensemble de leur aire de distribution. La population globale est estimée à plus de 50 000 oiseaux. Aucune menace véritable n'est visible à présent et les effectifs semblent stables. Pour une population insulaire, leur aire de répartition est assez importante (plus de 212 000 kilomètres carrés). L'espèce est donc classée comme de préoccupation mineure. (LC)
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Identification : Perruche hétéroclite Les perruches hétéroclites ont une tête jaune pâle brillant. Une large bande gris bleuâtre orne l'arrière de la nuque et vient se fondre progressivement dans le vert du manteau. La gorge est également gris bleuâtre. L'ensemble des parties supérieures est vert clair. Les couvertures moyennes portent des taches brun rougeâtre. On peut apercevoir des liserés jaune pâle sur les filets intérieurs des rémiges. Le dessous des ailes est bleu éclatant. Le haut de la poitrine est bleu grisâtre contrastant avec le reste des parties inférieures qui est d'un vert nettement plus pâle que celui du dos. Le dessus de la queue est vert moyen. Le dessous de la queue est grisâtre, mais avec une légère couleur jaune sur les filets extérieurs des rectrices externes. La mandibule supérieure est jaune pâle, la mandibule inférieure gris foncé. Les iris sont jaunes, les pattes vert grisâtre. Les sexes sont dimorphiques. La femelle possède un bec entièrement sombre. Chez elle, la tête jaune et le collier bleu grisâtre sont absents. A la place, le capuchon est grisâtre et les joues sont vert brunâtre. Les immatures affichent une tête plus verte que les femelles. Leur bec est plus pâle et leurs iris plus sombres. Chant : La Perruche hétéroclite lance une grande variété de cris rudes et musicaux, assez semblables à ceux des autres membres du genre Geoffroyus. Cette espèce se distingue particulièrement par son chant tremblotant constitué de double-notes très volontaires du type "wuwu wowo wewe wiwi". On peut également entendre des cris rudes et stridents "chee", "chiark-chiark" ou des "kyeer-kyeer-kyeer" rapides et rauques. La Perruche hétéroclite est capable de produire des notes plus harmonieuses, par exemple des "kee-owl-owl" ou des "kreel-kreel-kreel" dont la dernière note est très accentuée. Le cri de reconnaissance de cet oiseau est plus proche de celui de la Perruche à col bleu que de celui de la Perruche de Geoffroy. Habitat : Les perruches hétéroclites fréquentent principalement les forêts humides de plaines et de collines entre 600 et 1700 mètres d'altitude. Elles choisissent généralement des boisements inviolés mais on les trouve parfois dans des parcelles partiellement éclaircies, à la lisière des forêts, dans des peuplements d'arbres en cours de régénération et dans des jardins. Dans le sud de la Nouvelle-Irlande, cette espèce peut grimper jusqu'à 1760 mètres. Distribution : Les perruches hétéroclites sont endémiques de l'archipel des Bismarck et des îles Salomon. Ces oiseaux sont présents dans les îles suivantes : Umboi, Nouvelle-Bretagne, Lolobau, Duc d'York, Nouvelle-Irlande, Nouvelle-Hannovre, Tabar, Lihir, Buka, Bougainville (Papouasie-Nouvelle-guinée). On peut également les observer à Choiseul, Santa Isabel, San Jorge, Malaita, Nouvelle-Georgie, Guadalcanal et toutes les petites îles jusqu'à Rennell (îles Salomons). L'espèce est officiellement divisée en 2 races distinctes : G.h. heteroclitus (ensemble de l'aire de distribution excepté Rennell) - G.h. hyacinthinus (île Rennell, à l'extrême sud de l'archipel des Salomons). Comportements : Ces oiseaux sont souvent repérés grâce à leurs chants qu'ils délivrent à partir d'un perchoir exposé ou d'un arbre isolé. Plus rarement, on peut les observer lorsqu'ils se déplacent d'un vol rapide au-dessus de la canopée. Leur trajectoire est directe et ils dévoilent le dessous de leurs ailes d'un bleu éclatant. Les perruches hétéroclites vivent en solitaire, en couples ou en petits groupes. A Bougainville, on les trouve parfois en compagnie de loris cardinaux ou de loris de Margaret. Ces oiseaux relativement discrets sont assez difficiles à détecter lorsqu'ils séjournent dans les feuillages denses. Lorsqu'ils sont effarouchés, ils volent rapidement jusqu'à un autre buisson épais où ils atterrissent presque sans ralentir. Nidification : Les perruches hétéroclites ont un mode de reproduction cavernicole. La femelle creuse une cavité dans une souche ou dans un arbre pourrissant, mais on ne connaît pas grand chose sur les mœurs reproductives. La saison de nidification est inconnue. On ne possède pas plus d'information sur la taille de la ponte ni sur la durée d'incubation. Cette espèce est sans doute proche de la Perruche de Geoffroy et de la Perruche à col bleu qui appartiennent au même genre. Régime : Les perruches hétéroclites sont exclusivement végétariennes. Elles consomment des graines, des fruits, des fleurs et des bourgeons. Protection / Menaces : La population mondiale globale est estimée à un peu moins de 100 000 individus. La sous-espèce qui vit sur l'île de Rennell est comprise entre 5000 et 20 000 oiseaux. La Perruche hétéroclite souffre de la dégradation de son habitat sur l'ensemble de son aire de distribution, mais elle n'est nullement en danger pour autant.
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Identification : Perruche gracieuse Les perruches gracieuses ont un bec blanchâtre, une tête noire excepté la partie basse des joues et le menton qui affichent une couleur très claire. Les plumes des parties inférieures, du bas du dos et du croupion sont jaune pâle avec de fins liserés noirs, donnant à ces régions un aspect légèrement écaillé. La zone anale est rouge. La nuque, le manteau et les scapulaires sont noires avec de larges bordures jaunes, formant de grosses écailles. Les petites couvertures sont noires. Les moyennes couvertures sont gris-bleu. Le reste des couvertures alaires est noir, avec des bordures jaunes ou gris-bleu. Les primaires affichent une couleur noire. Les rectrices centrales sont vert-bronze alors que les rectrices externes sont bleu foncé avec des bords Perruche gracieuse pâles ou blancs. Les femelles sont absolument identiques à leur partenaire. Les juvéniles sont plus ternes et plus mats. Ils ont un peu de rouge éparpillé sur la tête. Leur zone anale est moins rouge. Chant : Les perruches gracieuses ont un répertoire assez semblable à celui de la Perruche omnicolore (platycercus eximius). Toutefois, elles sont plus discrètes et moins vocales que leurs proches parentes. Elles sont assez silencieuses lorsqu'elles se nourrissent à terre. Quand elles prospectent au sommet des arbres, elles laissent parfois entendre de faibles bavardages intermittents. Habitat : Les perruches gracieuses sont peu communes ou irrégulièrement réparties dans les zones boisées mixtes d'eucalyptus et de mélaleucas. On les trouve généralement Perruche gracieuse dans les zones ouvertes le long des cours d'eau mais elles sont assez largement absentes des plaines alluviales inondables qui bordent les rivières principales. Elles sont également présentes dans les forêts de mousson qui avoisinent les zones boisées ouvertes. Occasionnellement, les perruches gracieuses visitent les mangroves, les parcs et les jardins des environs de Darwin. Distribution : Comme son nom anglais l'indique bien (Northern rosella), la Perruche gracieuse est endémique du Nord du continent australien. D'est en ouest, son aire de distribution s'étend de la frontière du Queensland jusqu'au district de Kimberley dans l'extrême nord de l'Australie Occidentale, en passant par la Terre d'Arnhem, dans le Territoire du Nord. Deux races sont officiellement reconnues : P.v. venustus , la race nominale, occupe la partie orientale de l'aire, du nord du Queensland jusqu'à la rivière Victoria qui marque la limite sud de la Terre d'Arnhem. P.v. hilli vit dans le district de Kimberley, à l'ouest de la rivière Victoria. Comportements : Les perruches gracieuses vivent en couples ou en petites troupes pouvant compter de 6 à 8 individus. On ne les trouve que très rarement en bandes. Elles sont généralement assez prudentes et discrètes, sauf dans les parcs nationaux où elles sont accoutumées à la présence des humains. Elles ont des mœurs plus arboricoles que la plupart des autres perruches du genre Rosella. Les perruches gracieuses passent facilement inaperçues, qu'elles soient à terre ou camouflées dans les feuillages à la cime des arbres. Elles sont surtout actives le matin et en fin d'après-midi. Elles font preuve d'une grande circonspection quand elles viennent se désaltérer aux points d'eau. Quand elles se déplacent, leur vol est rapide, mais imprévisible et moins onduleux que celui de la plupart des autres perruches. Les perruches gracieuses sont majoritairement sédentaires. Néanmoins, à la saison sèche, ces oiseaux effectuent de courts déplacement et cherchent un refuge auprès des cours d'eau. Nidification : La saison de nidification se déroule du mois de juin au mois de septembre, parfois légèrement plus tôt. Les perruches gracieuses installent leur nid dans le trou d'une branche ou dans la cavité d'un tronc d'arbre, généralement un eucalyptus situé à faible distance d'un cours d'eau. La ponte comprend habituellement entre 2 et 4 oeufs qui sont couvés pendant 19 jours. La femelle se charge seule de l'incubation et elle est ravitaillée au nid par son partenaire. Le séjour des jeunes au nid est relativement long et peut durer jusqu'à 7 semaines. Régime : Les perruches gracieuses ont un menu typiquement végétarien. Elles se nourrissent principalement de graines d'eucalyptus, d'acacias et de mélaleucas mais elles ne dédaignent pas non plus celles des cyprès bleu (Callitris intratropica). Les graines des zones herbeuses et le nectar figurent également au menu. Les oiseaux qui vivent dans les boisements à proximité du littoral se restaurent parfois sur le rivage et sur les rives des petits cours d'eau. Protection / Menaces : Les perruches gracieuses ont une répartition très irrégulière. Au mieux, elles peuvent être considérées comme localement communes, mais dans aucun endroit de leur aire, elles ne sont évaluées comme abondantes. Malgré les études qui ont été menées, il n'a pas été possible de discerner si les effectifs sont en augmentation ou en déclin depuis le XIXème siècle. Il est possible que les populations aient toujours été limitées, compte-tenu de la difficulté à trouver des refuges pendant la saison sèche.
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Identification : Perruche érythroptère Chez la Perruche érythroptère, la tête est vert brillant avec des reflets bleus sur le capuchon et sur la nuque. Le manteau, le dos et les scapulaires forment un ensemble noir. Le bas du dos et le croupion affichent une couleur bleu éclatant, légèrement plus claire à proximité de la queue. Les sus-caudales sont vert jaunâtre avec des infiltrations jaunâtres à la base. La courbure de l'aile est jaune verdâtre clair. Les couvertures alaires sont rouge écarlate. Les tertiaires et les primaires sont tachées de noir sur les filets intérieurs et de vert sur les filets extérieurs. Les secondaires sont infiltrées de noir. Les couvertures primaires sont vert foncé avec des infiltrations noires. Le dessous des ailes est noir avec des couvertures vertes. Perruche érythroptère Les parties inférieures présentent de belles couleurs brillantes et claires, légèrement jaune verdâtre. Le dessus de la queue est vert foncé avec des pointes jaunes. Les rectrices latérales ont des filets intérieurs noirâtres et des pointes jaunes. Le dessous de la queue est noirâtre avec des extrémités pâles. Le bec est rouge-corail. L'iris est brun rouge. Les pattes et les pieds sont gris-noir. La femelle présente un plumage à dominante verte et une tache alaire rouge bien plus réduite que chez le mâle. Le noir sur le manteau est absent. Le vert des parties inférieures est plus terne et tire sur le jaunâtre. Le bleu du croupion est moins brillant. Perruche érythroptère Le lustre bleu du capuchon et de la nuque sont également absents. Le dessous de la queue a une terminaison jaunâtre et des bordures roses. Les immatures ont une livrée assez semblable à celle de la femelle, mais ils possèdent un iris plus brun et un bec jaune. Les jeunes mâles acquièrent leur plumage adulte au bout de la troisième mue annuelle mais ils peuvent afficher des plumes noires sur le manteau bien avant cela. Chant : Les perruches érythroptères émettent un "chillip" ou un "chiwwep" gazouillants. On peut également entendre un "chit-chit" plus rude ainsi qu'une grande variété de notes pépiantes ou gazouillantes. Les oisillons qui réclament leur pitance, Perruche érythroptère lancent des gazouillis assez caractéristiques. Habitat : Les perruches érythroptères fréquentent principalement les zones boisées semi-arides composées d'eucalyptus et de casuarinas. On les trouve également dans les boisements qui longent les cours d'eau, dans les broussailles d'acacia, les mangroves, les terres agricoles, les savanes de plaine et les parcelles d'arbustes du genre Callitris. A l'intérieur du continent australien, son existence est très nettement liée à la présence des rivières et de leurs zones boisées. Distribution : Les perruches érythroptères sont endémiques d'Australie et de Nouvelle-Guinée. En Australie, leur aire de distribution couvre uniquement le Perruche érythroptère nord et le nord-est du continent, de Boome en Australie Occidentale jusqu'à la frontière nord des Nouvelles-Galles du sud. Ce vaste territoire comprend le district de Kimberley, la terre d'Arnhem, la bordure du golfe de Carpentaria, la péninsule du Cap york et une grande majorité du Queensland. En Nouvelle-Guinée, l'espèce est confinée dans le sud de l'île entre la rivière Digul et la rivière Fly. Deux espèces sont officiellement répertoriées : A.e. erythropterus, la race nominale (Australie, au sud de Cooktown sur le côte nord-est) - A.e. coccinopterus (sud de la Nouvelle-Guinée, continent australien de l'Australie Occidentale jusqu'au Cap York en passant Perruche érythroptère par le Territoire du Nord, également présente dans certaines îles au Large du continent comme les archipels Buccaneer et Bonaparte ainsi que les îles de l'Admirauté). Comportements : Les perruches érythroptères vivent généralement en petits groupes comptant au maximum une quinzaine d'oiseaux. Les grands rassemblements qui se forment parfois atteignent rarement 50 individus. Les plus grandes bandes ont tendance à se former à la fin de la saison de reproduction lorsque les familles se regroupent dans des sites communs pour se restaurer. Les perruches érythroptères s'associent parfois avec d'autres espèces comme les perruches à tête pâle (Platycercus adscitus) ou les perruches de Barnard. Elles sont assez courantes et faciles à observer, toutefois, elles ne sont pas particulièrement approchables. Dès Perruche érythroptère qu'elles se sentent dérangées, elles s'envolent à courte distance, souvent en lançant des cris puissants. Les perruches érythroptères se nourrissent sous les arbres mais elles sont plus facilement visibles quand elles viennent à terre pour se désaltérer. Nidification : Dans le nord, la reproduction peut commencer dès le mois d'avril ou de mai. Plus au sud, elle se déroule principalement entre le mois d'août et le mois de février. Pendant la période nuptiale, le mâle se perche tout à côté de la femelle, lui expose son beau croupion bleu et discute tranquillement. Le nid est placé généralement dans un eucalyptus. Les oeufs sont déposés dans une cavité profonde dont le fond est garni de Perruche érythroptère petits copeaux de bois. La ponte comprend entre 3 à 6 oeufs de couleur blanche qui sont couvés par la femelle seule pendant environ 20 jours. Le mâle ravitaille sa partenaire jusqu'à ce que les poussins au duvet blanc aient éclos. Après leur naissance, les jeunes sont soignés par les deux parents et ils prennent leur envol au bout de 5 semaines. Régime : Les perruches érythroptères ont un régime omnivore. Elles consomment des graines, des fruits, des fleurs et des insectes. Quand elles sont à l'intérieur des mangroves, elles apprécient particulièrement le gui. Protection / Menaces : Les perruches érythroptères sont des oiseaux relativement communs dans l'habitat qui leur convient. La population mondiale est estimée à plus de 100 000 individus et semble stable. Un petit nombre de juvéniles sont capturés pour le commerce des animaux domestiques. L'espèce est protégée, ce qui ne l'empêche pas d'être persécutée quand elle pénètre dans les terres agricoles.
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Identification : Perruche élégante La Perruche élégante est extrêmement semblable à la Perruche à bouche d'or (Neophema chrysostoma) mais son plumage est plus brillant et plus jaunâtre notamment sur la poitrine. Les couvertures alaires intérieures ont la même couleur que le manteau, ce qui réduit l'apport de couleur bleur sur l'aile. L'extérieur des couvertures moyennes est bleu pâle. Il ya une fine ligne bleu clair qui surmonte la ligne noire qui traverse le front et qui met en valeur la tache jaune post-oculaire. La couleur bronze sur le capuchon est absente. Le plumage de la femelle est vert-olive plus terne. Les immatures sont semblables aux femelles, excepté la ligne frontale qui est à peine visible. Chant : Les perruches élégantes émettent des "zit, tsit-tsit" ou des Perruche élégante "tsit-tsit-tsit" rugueux. Elles complètent leur répertoire par des gazouillements doux quand ils se restaurent. Habitat : Les perruches élégantes fréquentent les dunes côtières ou proches du littoral, les prairies boisées et broussailleuses, les zones de mallee qui ont l'apparence de buissons de grande taille et les parcelles d'eucalyptus. On peut également les apercevoir dans les broussailles d'acacias, dans les moyens plateaux pourvues de bluebush (Acacia caesiella) ou dans les plaines qui ont des arroches ou pourpriers de mer (atriplex). Elles apprécient particulièrement les bouquets d'arbres qu'on trouve dans les régions qui ont été éclaircies. Distribution : Les perruches élégantes sont endémiques de l'Australie. Leur aire de distribution a une localisation géographique assez restreinte : on ne les trouve que dans le coin sud-ouest de l'Australie Occidentale (alentours de Perth et d'Albany) ainsi que dans le centre de l'Australie Méridionale (région d'Adelaïde). Ces perruches sont également présentes à Kangaroo Island. Malgré sa séparation en 2 populations distinctes, distantes l'une de l'autre de quelques centaines de kilomètres, cette espèce est Perruche élégante considérée comme monotypique. Les oiseaux du sud-ouest, parfois identifiés comme la race carterii, ne possèdent pas de caractères suffisamment marqués pour être reconnus. Comportements : En dehors de la saison de reproduction, les perruches élégantes forment de larges rassemblements, souvent en association avec les perruches à bouche d'or dans le sud-est. Elles se regroupent dans les prairies et dans les broussailles pour collecter des graines indigènes ou des catégories d'herbes qui ont été importées. Ces perruches sont partiellement nomadiques, surtout aux limites extérieures de leur aire. Des mouvements locaux de faible intensité peuvent également intervenir. Ces oiseaux nichent à Kangaroo Island de novembre à avril. Passé ce dernier mois, ils rejoignent le continent pour y prendre leurs quartiers d'hiver. Nidification : Les perruches élégantes nichent du mois d'août au mois de novembre. Elles installent généralement leur nid dans une cavité d'arbre à une très grande hauteur au dessus du sol. Souvent, elles utilisent les hautes branches des arbres isolés ou alors celles des bouquets qui sont peu fournis. La ponte comprend 4 ou 5 œufs dont l'incubation dure environ 18 jours. Les oisillons sont nidicoles et ne prennent leur envol qu'au bout d'un mois. Régime : Les perruches élégantes sont presque exclusivement végétariennes. Leur menu est composé de graines de trèfle ou de tournesol et d'autres végétaux de la catégorie des helianthus, des trifolium et des paspalum. Elles apprécient également le berberis (Jeffersonia diphylla) et les épine-vinettes dont les feuilles changent fréquemment de couleurs. Protection / Menaces : D'après le Handbook des oiseaux du Monde, cette espèce n'est pas globalement menacée. Elle est commune, particulièrement dans le sud-ouest de l'Australie. Jusque dans les années 1930, elle a été en croissance, suite à l'utilisation du trèfle dans les pâtures.
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Identification : Perruche des rochers Les perruches des rochers ont l'honneur peu enviable d'avoir un des plumage les plus ternes. Ces oiseaux trapus et dodus affichent un mélange de brun-olive verdâtre, de jaune avec une petite pointe caractéristique de bleu sur la face et front. Sur le front, la bande bleu foncé qui surmonte l'œil est légèrement bordée de bleu clair, y compris sur les lores et le pourtour des iris. Le reste de la tête et les parties supérieures exhibent une pauvre couleur brun-olive qui est nuancée de gris sur la poitrine et qui se fond sans transition dans le jaune peu éclatant du dessous. Les couvertures extérieures externes et les secondaires ont des liserés bleu clair. Les couvertures primaires et les filets externes des rémiges sont bleu foncé. La queue est bleuâtre avec des pointes latérales jaunes. La femelle est encore plus fade que son partenaire. Les immatures n'ont pas de bande frontale bleu. Le seul ornement caractéristique est un anneau orbital blanchâtre. Chant : Les perruches des rochers produissent des "zit-zit", des "sit-tee" ou des "tsi-tseet" répétés et rapides quand elles s'enfuient en volant précipitamment. Leur vol ressemble par bien des égards à celui du lori à couronne pourpre (Geospitta porphyrocephala). Ces oiseaux assez discrets produisent également des "titter-titter" quand ils se restaurent. Habitat : Les perruches des rochers fréquentent les dunes côtières, les mangroves, les marais salants, les zones broussailleuses pourvues d'arroches ou de pourpriers de mer (atriplex). Elles visitent aussi le littoral où les petites rivières se jettent dans les estuaires. Elles apprécient les boisements de casuarinas, les marges des eaux saumâtres, les habitats qui bordent les rivages et les îlettes rocailleuses où leurs nids sont moins sensibles à la prédation. Tout au long de l'année, ces oiseaux ne s'éloignent guère de la mer (pas plus que quelques centaines de mètres). Distribution : Les perruches des rochers sont endémiques de la côte occidentale et méridionale de l'Australie. Leur aire de distribution est séparée en 2 parties distinctes de part et d'autre de la Grande Baie Australienne. La population de l'ouest occupe les côtes de l'Australie Occidentale qui vont de Denham jusqu'au Cape Arid. La population de l'est occupe la côte de l'Australie Méridionale qui va de Port-Lincoln jusqu'aux alentours d'Adelaïde. Les 2 populations n'ont pas de différences très marquées et forment donc une espèce monotypique. Comportements : De grands rassemblements se forment parfois à terre, quand il y a abondance de nourriture. Toutefois, comme la plupart de leurs congénères, ces oiseaux peuvent être difficiles à apercevoir jusqu'à ce qu'ils prennent leur envol à cause du danger. Leur plumage n'est pas anti-absorbant et il est souvent imprégné d'eau, ce qui lui donne une teinte plus sombre. Comme les perruches des rochers utilisent les mêmes terriers que les puffins fouquets, les 2 espèces ont parfois les mêmes habitudes et les mêmes parades, notamment les distributions rituelles de nourriture. Nidification : Les perruches des rochers se reproduisent d'août à décembre, parfois en février. Occasionnellement, on assiste à une seconde couvée. Le nid est placé dans la crevasse d'une falaise basse, dans une façade ou un surplomb rocheux. Depuis une période assez récente, elles ont pris l'habitude de nicher dans de petites îles calcaires, le trou d'entrée étant souvent dissimulé derrière un rideau de végétation. Dans un lieu très particulier, les entrées abandonnées d'un terrier de Puffin fouquet (Puffinus pacificus) étaient utilisées pour l'accès au site. Dans un autre cas, Les perruches usurpaient le nid en activité d'une Océanite frégate (Pelagodroma marina). La ponte contient 4 ou 5 œufs dont l'incubation dure environ 18 jours. Les oisillons sont nidicoles et restent au nid pendant 30 jours. Régime : Les perruches des rochers sont par dessus tout végétariennes. Elles aiment à consommer des graines cultivées, des fruits et une grande variété d'herbes. Elles ingurgitent aussi des jeunes pousses, des broussailles et des plantes qui sont tolérantes aux milieux salins. Tôt le matin, et assez tard dans l'après-misi, elles recherchent paisiblement leur pitance. Protection / Menaces : D'après le Handbook Alive, cette espèce n'est pas globalement menacée. Elle est même généralement commune. Son absence surprenante dans la région de la Grande Baie Australienne peut s'expliquer par le manque de sites disponibles. Dans ces lieux, les rochers sont en effet en nombre très limités et les nids mal protégés ne bénéficient pas d'éboulis et de crevasses pour s'abriter contre les attaques des prédateurs. Les perruches ne considèrent donc pas ces lieux comme convenables. Elles préfèrent nicher dans les îlettes au large du rivage, sûres de ne pas avoir affaire aux rats, aux renards, aux chats, aux lézards moniteurs et aux varans.
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Identification : Perruche de Sparrman La Perruche de Sparrman ressemble beaucoup à la Perruche à tête d'or avec laquelle elle voisine en plusieurs sites. Elle s'en distingue par l'absence de jaune au front, couleur remplacée par une bande rouge allant du bec au sommet de la tête. Cette bande rouge, étroite, ne touche pas les yeux. Globalement, c'est un oiseau vert, plus sombre dessus que dessous et aux ailes en partie bleuâtres. Comme chez son congénère, les côtés du croupion sont marqués de cramoisi. Chant : Une succession plus ou moins rapide de "ki-ki-ki-ki", "kié-kié-kié" devenant crécelle en cas d'alarme. Cris de contact plus doux. Habitat : La Perruche de Sparrman fréquente surtout les boisements autochtones d'altitude (voir aussi la Perruche à tête d'or). Elle est présente Perruche de Sparrman aussi dans les petites îles débarrassées de prédateurs terrestres, même si les arbres y sont rares, voire absents comme sur l'île Antipode. Distribution : La Perruche de Sparrman est endémique de Nouvelle-Zélande. Jadis répandue dans tout l'archipel elle a presque disparu de l'île du Sud sous l'action des prédateurs et de la déforestation. Elle subsiste dans le centre de l'île du Nord et reste commune sur l'île Stewart. Elle occupe aussi de nombreuses petites îles, soit naturellement (Little Barrier, Auckland, etc.) soit qu'elle y ait été introduite (Tiritiri Matangi par exemple). Quatre sous-espèces sont généralement reconnues, les formes cooki (île Norfolk) Perruche de Sparrman et saisetti (Nouvelle-Calédonie) étant maintenant considérées comme des espèces à part entière. Comportements : Les couples restent ensemble toute l'année. En forêt, la Perruche de Sparrman n'est pas facile à observer car elle se tient surtout dans la canopée et ce sont ses cris qui le plus souvent permettent de la repérer. Des mouvements sont fréquemment observés, les oiseaux passant d'une île au continent ou vice-versa. Mais il ne s'agit pas réellement de migrations, probablement d'erratisme d'oiseaux à la recherche de nourriture. Vol : Le vol est rapide et direct, le plus souvent au-dessus de la canopée. Aussi de brèves glissades d'arbre en arbre. Nidification : La perruche de Perruche de Sparrman Sparrman est cavicole, les œufs pouvant être déposés dans toutes sortes de cavités (arbres creux, anfractuosité dans la roche, terriers, etc.). La ponte débute le plus souvent en octobre. Composée de 5 à 9 œufs (parfois pas plus de 2, d'autre fois 10), elle est couvée pendant environ 3 semaines par la femelle seule. Les jeunes restent au nid de 5 à 6 semaines, la femelle assurant la plus grande part de leur alimentation. Le mâle peut aussi les nourrir, mais il le fait souvent par l'intermédiaire de la femelle. Régime : Le régime de la Perruche de Sparrman est avant tout végétal, composé de fleurs, fruits et graines. En complément, l'espèce consomme aussi du miel et quelques invertébrés. Sur les îles Kermadec, cette espèce se nourrit aussi de mollusques marins comme Scutellastra kermadecensis récoltés sur les laisses de mer. Protection / Menaces : En raison de la forte régression de ses effectifs (moins de 30 000 individus), l'espèce est considérée comme vulnérable par BirdLife Internationnal et l'IUCN.
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Identification : Perruche de Pennant Les mâles adultes de la race nominale ont un plumage à dominante rouge. Le front et le pourtour des yeux sont traversé par une bande rouge qui contraste avec le gris-bleu du bas des joues. Les plumes du manteau des scapulaires et du dos sont noires avec des bordures rouges plus ou moins épaisses, ce qui donne à ces parties un aspect fortement écaillé. Les petites couvertures sont noires. La courbure de l'aile, les couvertures moyenes et les couvertures secondaires affichent une teinte bleu-violet. Les rémiges sont noirâtres. Le dessus de la queue est bleu foncé, excepté les rectrices externes qui ont des terminaisons blanches. Le dessous de la queue est gris-bleu clair. La femelle ressemble assez au mâle. Toutefois, elle se distingue Perruche de Pennant de son partenaire par un bec plus petit et par une mandibule supérieure plus étroite. Elle ne présente pas de rayure sous les ailes. Les juvéniles affichent un plumage à dominante vert-olive. Le front, le capuchon, les régions adjacentes aux joues gris-bleu, la gorge, le haut de la poitrine, les cuisses et les couvertures sont caudales sont rouges. Les rectrices sont vert-olive foncé. Le dessous des ailes présente une rayure. Compte-tenu de la vaste superficie de l'aire de distribution, il existe de nombreuses variations géographiques dont certaines ont un aspect très différent : certains spécialistes ont répertorié 6 sous-espèces qui ont été réparties dans trois groupes de couleur. Le groupe rouge cramoisi comprend trois races : P.E.elegans, la race nominale, P.E.nigrescens, P.E. melanopterus) - Le groupe rouge-orange et jaune comprend 2 sous-espèces : P.E.fleurieuensis, P.E.subadelaidae. Enfin le groupe jaune ne contient qu'un race : P.E.flaveolus. Le Handbook of the birds of the world considère que seules les sous-espèces du groupe rouge cramoisi peuvent hériter de l'appellation Perruche de Pennant. Flaveolus, fleurieuensis et subadelaidae sont considérés comme des espèces à part entière qui forment néanmoins une superespèce avec les trois autres. Chant : Les perruches de Pennant ont un répertoire assez varié. Leur cri le plus courant est un Perruche de Pennant "cussik-cussik" dissyllabique émis lorsque l'oiseau est en vol . On peut également entendre un "kwik-kweek-kwik" doux et sifflant , avec une légère inflection vers le haut pour la seconde note. Au repos, ces oiseaux produisent parfois de faibles gazouillements ou des "chinka-chink....chinka-chink" métalliques. En cas de danger, les perruches de Pennant émettent des cris perçants et aigüs Habitat : Les perruches de Pennant fréquentent les forêts tropicales et subtropicales humides proches du littoral ainsi que les forêts montagneuses avoisinantes jusqu'à 1900 mètres d'altitude. On les trouve principalement à la lisière des forêts pluviales, dans les zones secondaires Perruche de Pennant parvenus à un bon stade de maturité et dans les forêts denses d'eucalyptus. Au sud de la rivière Hunter , dans les Nouvelles-Galles-du -sud, elles sont répandues à toutes les altitudes. La race nominale Elegans marque une préférence pour les zones boisées épaisses mais elle pénètre volontiers dans les zones ouvertes et les terres cultivées où elle se mèle aux perruches omnicolores (Platycercus eximius). Elle visite également les parcelles de pins. A Kangaroo Island, où elle est la seule perruche présente, elle vit dans tous les types d'habitats boisés, s'adaptant également aux terres agricoles. Perruche de Pennant Les races subadelaidae et fleurieuensis, parfois regroupées sous le vocable de perruche d'Adélaide, fréquentent les vallées forestières, les galeries d'arbres bordant les cours d'eau ou alignées le long des routes. Elles sont également présentes dans les vergers et les terres cultivées. La race flaveolus, appelée communément perruche flavéole, fréquente approximativement le même type d'habitat, c'est à dire les rideaux d'arbres dominés par les gommiers rouges le long des cours d'eau. Pour se nourrir, elle s'eloigne des rivières et fait des incursions dans les terres agricoles, les plaines inondables, Perruche de Pennant ou les broussailles de "mallee". Distribution : Les Perruches de Pennant sont endémiques de l'Est et du sud-Est de l'Australie ainsi que de certaines îles qui bordent le littoral. Leur aire de distribution s'étend sur la côte Est , du Nord du Queensland jusqu' Adelaïde et le golfe de Spencer. Elle pénètre peu profondement à l'intérieur du continent. Voici la répartition des différentes sous-espèces en allant du Nord vers le sud : P.E.nigrescens ( Nord-Est du Queensland, de Windsor jusqu' au plateau Perruche de Pennant d'Atherton) - P.E.elegans, la race nominale, la plus largement répandue ( large bande côtière du centre du Queensland jusqu'au Cap Jaffa, en Australie méridionale) - P.E. fleurieuensis ( Uniquement, la péninsule de Fleurieu en Australie Méridionale) - P.E.subadelaidae ( Sud de la Chaine des Flinders, Australie Méridionale) -P.E melanopterus (Kangaroo Island) - P.E.flaveolus (berges de la rivière Murray et de ses affluents Lachlan et Murrumbidgee, sud des Nouvelles-Galles du sud). Comportements : Les adultes sont sédentaires. Ils vivent habituellement en couples ou en petits groupes. A l'opposé, les juvéniles et les subadultes forment des groupes bruyants et assez nombreux qui errent localement et quittent le dortoir commun dès le Perruche de Pennant lever du soleil. Leur activité principale se déroule le matin et en fin d'après-midi. Au milieu de la journée, ils se reposent dans les feuillages ombragés. Toutefois, si le ciel est couvert et que le temps est frais, ces oiseaux sont actifs pendant toute la journée. Les perruches de Pennant cherchent leur nourriture à terre, dans les arbres et dans les buissons. Elles se restaurent souvent en compagnie des perruches omnicolores (Platycercus eximius), mais si le groupe mixte est dérangé pendant son activité, les deux espèces se séparent en vol et prennent des directions opposées, chacune cherchant un abri de son côté. Les perruches de Pennant ne sont pas très Perruche de Pennant timides, elles se laissent approcher à une très faible distance. En milieu urbain , elles sont particulièrement familières. Nidification : La saison de nidification se déroule du mois d'Août au mois de Février et parfois même plus tard. Les perruches de Pennant nichent dans un trou de branche ou dans la cavité d'un tronc d'arbre. Elles choisissent généralement un eucalyptus mort ou en bonne santé, mais parfois elles installent leur nid dans un endroit aussi insolite que la poutre métallique d'une grue de chantier. Dans tous les cas, le nid est situé à une grande hauteur au-dessus du sol. La ponte comprend généralement entre 4 et 7 oeufs blancs, rarement 8, qui sont couvés pendant environ 19 jours. La femelle couve seule mais les oisillons reçoivent un soin égal de la part des deux parents. Le cycle de nidification est assez long et dure environ 5 semaines Régime : Les perruches de Pennant ont un régime mixte à dominante végétarienne. Elles consomment les graines des cyprès noirs d'Australie (Callitris endlicheri), les figues, les graines des acacias et des eucalyptus. La partie végétale de leur menu est complétée par une grandes variété de plantes importées telles que le rosier rubigineux, la petite oseille, le trèfle douteux ou le mouron des oiseaux (stellaria media). Dans le sud de leur aire, elles ingurgitent Perruche de Pennant les fruits ou les fleurs des arbres du genre melaleuca, banksia ou casuarina. Les insectes ne sont pas oubliés dans leur menu : hémiptères, psylles, termites, pucerons et larves de coléoptères. Les perruches se comportent parfois comme de véritables pestes dans les vergers , elles y consomment des pommes, des prunes, des poires et des coings. Protection / Menaces : Les perruches de Pennant sont assez rares aux deux extrémités de leur aire, mais partout ailleurs, elles sont communes ou localement abondantes. Dans le Nord, elles sont légèrement moins nombreuses. Dans un passé récent, elles ont colonisé avec succès les parcs urbains et les jardins, si bien qu'elles sont désormais très répandues dans les banlieues de Camberra et d'Adélaide. A Norfolk Island, leur importation est si réussie qu'elles représentent désormais une concurrence et un danger important pour là Perruche de Sparrmann (Cyanoramphus novaezelandiae).
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Identification : Perruche de paradis Chez les adultes, il y a un bande frontale rouge. La zone autour des yeux est jaune et la région qui va du capuchon jusqu'à la nuque présente une belle teinte noire. Le reste de la tête et la poitrine sont bleu-turquoise avec une légère nuance plus verte sur les joues et le centre de la zone pectorale. Les parties inférieures, du ventre jusqu'aux sous-caudales sont rouges. Le manteau, le dos et les ailes affichent du brun moyen, excepté les primaires qui sont plus sombres et les couvertures moyennes qui sont tachées de rouge. Le croupion et les sus-caudales sont bleu-turquoise, la queue bronze est infiltrée de bleu. Les rectrices extérieures ont des bordures bleu blanchâtre. Chez la femelle, les plumes de la tête et la poitrine sont chamoisées Perruche de paradis avec de petites bordures orange pâle. La zone médiane du capuchon est brun foncé. Le dessous est bleu clair, la tache rouge sur l'aile est réduite. Il y a une rayure pâle sur le dessous de l'aile. Les immatures ressemblent aux femelles. Les jeunes mâles ont du vert sur la tête. Chant : Comme cri d'alarme, les perruches de paradis émettent un "queak" métallique. On peut également entendre un "tit-sweet" plaintif et de nombreux types variables de sifflements doux. Pas de renseignements supplémentaires. Habitat : Les perruches de paradis fréquentent les forêts clairsemées d'eucalyptus et les savanes arbustives qui sont pourvues d'une importante couverture herbeuse. Elles apprécient également les prairies broussailleuses dont la surface est parsemée de termitières terrestres et dont la présence est nécessaire pour la nidification. La proximité de cours d'eau aux berges pentues est également requise. Distribution : Les perruches de paradis sont endémiques de l'Australie. Leur aire de distribution couvre une zone géographique très restreinte dans le centre-est du continent et plus précisément à la frontière entre le sud du Queensland et le nord-est des Nouvelles-Galles du Sud. Au début du siècle, cette espèce était assez répandue dans les environs de Rockhampton mais aussi dans la banlieue de Brisbane. Comportements : Ces oiseaux recherchent paisiblement leur nourriture sur le sol en couples ou en petits groupes familiaux. On ne possède aucun rapport ni aucun témoignage local concernant de quelconques déplacements. L'espèce est donc considérée à priori comme sédentaire. La disparition de cette perruche à certains endroits pendant les périodes de grande sècheresse a été interprétée plus comme une extinction locale que comme un mouvement migratoire. Nidification : Les perruches de paradis se reproduisent en septembre, décembre et mars. Le nid est une sorte de chambre creusée dans une termitière terrestre et aménagée à la fin d'un tunnel. Occasionnellement, il est percé dans une berge sableuse de rivière mais ce mode de reproduction n'est pas très précis. La nidification dans des cavités d'arbre ou dans des souches est peu probable. La ponte comprend entre 3 et 5 œufs de couleur rosâtre. On ne possède aucune information sur la durée d'incubation et la longueur du séjour au nid. Régime : On possède peu d'informations sur le régime de la Perruche de paradis. Selon la plupart des auteurs, cette espèce est majoritairement végétarienne et elle consomme en priorité des graines de plantes indigènes qu'elle va chercher à terre. Selon Chisholm et Edwards qui ont étudié son menu dans les années 20, elle complète sa diète en ingurgitant du miel et du pollen de fleurs, mais cette affirmation semble incorrecte. De même, il semble qu'il n'y ait aucune trace de proies organiques (mouches et insectes) dans son menu. Protection / Menaces : Bien que Kiernan affirme avoir aperçu un groupe de 5 perruches de paradis dans les années 1990, il semble bien que cette espèce soit définitivement éteinte, le dernier rapport fiable de visualisation datant de l'année 1927. Le déclin et la disparition finale de cette oiseau est dû au cumul de plusieurs raisons : élevage intensif du bétail et surpâturage entraînant une destruction des herbes à graines, braconnage et collecte des œufs, possibles maladies aviaires, le tout combiné avec les effets de la sècheresse. Il n'y avait pas suffisamment d'individus en captivité pour tenter une ré-implantation dans le milieu naturel.
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Identification : Perruche de Müller Chez les adultes, la tête et le manteau son vert-jaune pâle, le manteau affichant une nuance légèrement plus jaunâtre. Le bas du dos, le croupion et les couvertures sus-caudales sont fortement infiltrés de bleu clair. Les ailes présentent un vert plus foncé que le manteau avec de fins liserés jaunâtres sur les couvertures. Les couvertures primaires sont tachées de bleu. Le bord de traîne est orné de bleu-turquoise sur les filets intérieurs. Les rémiges primaires sont vertes à l'extérieur et noirâtres à l'intérieur. Les couvertures sous-alaires sont vert jaunâtre, le dessous des rémiges est noirâtre. Les parties inférieures sont entièrement vert jaunâtre clair. Le dessus de la queue est vert moyen avec des marques jaunâtres sur les filets Perruche de Müller intérieurs des rectrices les plus externes. Le dessous de la queue varie du jaune au brun terne. Le bec est rouge, les iris jaunes. Les pattes affichent une teinte grise. La femelle ressemble au mâle mais elle a un bec jaune pâle, moins de jaune sur le manteau et moins de bleu sur les couvertures alaires. Les jeunes mâles n'acquièrent leur bec rouge qu'au bout de 10 à 12 mois. Les différentes sous-espèces n'ont pas des différences très marquées. Chez la race everetti, la tête est d'un vert plus foncé, le croupion et le bas du dos sont d'un bleu plus sombre. La race duponti est assez semblable mais le cou est entouré d'un net collier jaune. La race freeri a un plumage plus jaunâtre et un manteau plus bleu pâle. La race sangirensis diffère peu de la race nominale hormis le bord de traîne plus bleu. La race burbidgii a un croupion et des sus-caudales bleu très foncé. Chant : En vol et pendant la nuit, les perruches de Müller lancent des "kea" ou des "ki-ek....ki-ek......ki-ek" rudes et stridents. On peut également entendre des étranges séries de cris grinçants et des notes qui ont une claire sonorité de cloche. Le chant est réputé comme puissant, rauque et sonnant, plus profond et plus guttural que la voix des autres espèces du genre Tanygnathus. Habitat : Les perruches de Müller fréquentent principalement les forêts de plaine et de basse montagne. On peut les observer le long des lisières des zones boisées et parfois à l'intérieur des plantations et des rizières jusqu'à 800 mètres d'altitude. Elles apprécient les parcelles éparses dans les régions qui ont été éclaircies. Elles aiment également les tourbières et les forêts de marécage. C'est surtout un oiseau des zones intérieures qui marque une certaine réticence pour les régions qui bordent le littoral. Distribution : Les perruches de Müller sont originaires du sud-est du continent asiatique. Ces oiseaux vivent uniquement dans les îles. Leur aire de répartition couvre principalement Sulawesi et les Philippines. Autour de Sulawesi, on les trouve dans les petites îles avoisinantes : Buton et Tobea au sud-est, l'archipel des Banggai et des Togians à l'est, Talisei, Bangka et Manadotua au nord. Dans la partie de l'océan Pacifique qui relie Sulawesi aux Philippines, ils vivent dans le groupe des îles Sangir et des îles Talaud. Comme la majorité des oiseaux insulaires, cette espèce est divisée en de nombreuses races. Six sont officiellement reconnues : T. s. sumatranus (Sulawesi et les îles avosinantes) - T. s. sangirensis (îles Sangir et Karakelong dans l'archipel des Talaud) - T. s. burbidgii (archipel de Sulu) - T. s. everetti (Panay, Negros, Leyte, Samar et Mindanao, aux Philippines) - T. s. duponti (Luzon) - T. s.freeri ( îles Potillo). Comportements : Les perruches de Müller vivent généralement en couples ou en petites bandes pouvant aller jusqu'à 15 individus. Aux îles Sulu, elles cohabitent avec les perruches de Luzon (Tanygnathus lucionensis). Ces oiseaux ne sont pas craintifs et on peut assez facilement les approcher. Ils on une fort mauvaise image car ils sont réputés pour provoquer de profonds dommages dans les cultures, en particulier dans celles de céréales. Les perruches de Müller ont souvent une activité nocturne, ce qui constitue une excellente protection car elle rend l'intervention des agriculteurs très difficile. Elles sont sans doute sédentaires, aucun mouvement de population n'ayant été répertorié. Nidification : On possède vraiment peu de renseignements sur leur cycle de reproduction. Vu la condition des femelles, ces perruches nichent au mois d'avril à Samar, dans le centre-est des Philippines. Ailleurs, la saison se déroule sans doute en octobre-novembre. En septembre, les couples prospectent activement pour trouver des trous d'arbres qui leur conviennent pour installer leur couvée. A Sulawesi, les juvéniles sont nombreux à la fin du mois de novembre. Les nids sont placés dans des cavités à une grande hauteur, 30 et parfois même 50 mètres au-dessus du sol. La ponte comprend 2 ou 3 œufs de forme élliptique et mesurant en moyenne 42 millimètres sur 30. Pas d'information sur la durée d'incubation ni sur le soin parental. Régime : Les perruches de Müller ont un régime presque exclusivement végétarien. Elles recherchent leur nourriture dans les myrtes du genre Leptospermum ou dans les figuiers. Elles consomment surtout des graines, des fruits, des noix et des baies. Elles pénètrent également dans les terres agricoles pour prélever des graines cultivées, notamment les graines murissantes de céréales. Protection / Menaces : Les perruches de Müller sont assez rares dans les grandes îles des Philippines. Par contre, elles sont très communes à Sulawesi et au îles Sulu. Toutefois, la détérioration de leur habitat et leur commercialisation sous le nom de Tanygnathus heterurus ont sans doute poussé cette espèce vers le déclin dans ces dernières régions. D'après Tony Juniper, la population mondiale est estimée à environ 50 000 individus. Selon Birdlife, l'espèce n'est pas menacée et ne souffre d'aucun problème majeur.
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Identification : Perruche de Geoffroy Les perruches de Geoffroy ont une face rose-rouge jusqu'à juste au dessus de l'œil. Les couvertures auriculaires sont légèrement plus rosées. Le front et l'avant du capuchon sont également rose-rouge, contrastant avec le reste de la calotte et la nuque qui sont bleu-mauve. Les parties supérieures sont vertes mais ont peut voir une tache rouge sur les filets intérieurs des petites couvertures. Les rémiges ont des filets extérieurs verts et des filets intérieurs sombres. Un très fin liseré jaune parcourt la bordure extérieure des grandes couvertures et celle des secondaires. Les couvertures du dessous des ailes et les axillaires sont bleu brillant, le reste est noir grisâtre sombre. Les parties inférieures forment un ensemble vert clair, un Perruche de Geoffroy peu plus jaunâtre sur le bas des flancs. Les sus-caudales sont vertes, les rectrices extérieures sont infiltrées de jaune. Les sous-caudales sont vert jaunâtre. Chez les adultes, la mandibule supérieure est rouge-orange contrastant avec la mandibule inférieure noire. Les iris sont jaunes, les pattes grises. La femelle se distingue de son partenaire par sa tête brune et son maxillaire supérieur noir. Les juvéniles ont une tête verte et un bec pâle. Les jeunes mâles passent par un plumage de transition, ressemblant d'abord aux femelles avant d'acquérir leur plumage définitif. Chez les jeunes oiseaux, la tache rouge des petites couvertures est absente. Chant : A l'intérieur de sa vaste aire de distribution, on peut entendre de nombreux cris assez différents. Dans les montagnes de l'est de la Nouvelle-Guinée, les perruches de Geoffroy produisent une série de notes identiques "kee! kee! kee! kee!" répétées au rythme de 2 ou 3 par seconde pendant un laps de temps qui peut durer de 5 à 10 secondes. Chaque note est à peine articulée. Ces cris sont assez identiques à ceux du Drongo à crinière. Ils peuvent également être confondus avec ceux de la Perruche à collier bleu (Geoffroyus simplex). Chez les oiseaux du sud de la Nouvelle-Guinée, on peut entendre une triple-note faible. Ailleurs, une grande variété Perruche de Geoffroy d'autres cris ont pu être notés, notamment un "hang" à la sonorité métallique ainsi que des appels perçants "kreek kreek", "aank" ou "aank-aank". Habitat : Les perruches de Geoffroy fréquentent principalement les forêts primaires et les forêts secondaires mais on les trouve également dans les savanes avec arbres, dans les plantations, les zones boisées ouvertes, les mangroves et les terres cultivées jusqu'à 1400 mètres d'altitude. Elles sont remplacées par les perruches à collier bleu à des altitudes plus importantes. Sur le continent australien, elles s'installent presque exclusivement dans les forêts pluviales. Distribution : Les perruches de Geoffroy sont originaires de Nouvelle-Guinée où elles occupent principalement les régions côtières, que ce soit dans la partie indonésienne de l'île ou en Papouasie. Elles sont absentes de la partie centrale montagneuse. Leur aire de distribution s'étend également à l'archipel des Molluques, aux îles de la Papouasie Occidentale et aux petites îles de la Sonde. Une population isolée vit même dans le péninsule d'York sur le continent australien. 15 sous-espèces sont officiellement reconnues : G.g. geoffroyi (Timor et Wetar) - G.g. floresianus (Lombok, Sumbawa, Flores et Samba) - G.g. cyanicollis (Morotai, Halmahera et Bacan) - G.g. obiensis (Obi) - G.g. rhodops (Buru, Boano, Ambon,Haruku, Saparua, Seram, Gorong, Manawoka) - G.g. keyensis (îles Kai) - G.g. timorlaoensis (Tanimbar) - G.g. aruensis (îles Aru, sud et sud-est de la Nouvelle-Guinée) - G.g. orientalis (sud de la péninsule de Huon) - G.g. sudestiensis (îles Misima et Tagula) - G.g. cyanicarpus (île Rossel) - G.g. minor (nord de la Nouvelle-Guinée jusqu'à la péninsule de Huon ) - G.g. jobiensis (îles Yapen et Mios num dans la baie de Geelvink) - G.g. mysoriensis (Biak et Numfor) - G.g. pucherani (Waigeo,Batanta, Salawati, Misool et la presqu'île du Vogelkop). Comportements : Ces oiseaux volent généralement bien au-dessus de la cime des arbres, animant la forêt par leurs cris puissants. En Australie, au petit matin, les perruches, encore regroupés en unités familiales, quittent leurs lieux de repos nocturne situés le long de cours d'eau. En chemin pour rejoindre les lieux de nourrissage, ils font souvent une halte dans des grands arbres, se perchent dans des hautes branches exposées et émettent des appels retentissants tout en agitant leurs ailes pendant quelques minutes avant de repartir. On ignore à quelle saison ce type de comportement peut être observé. On suppose qu'il s'agit d'une façon pour les jeunes en pleine croissance de réclamer leur nourriture. Pendant le reste de la journée, les perruches de Geoffroy sont plus difficiles à repérer, elles peuvent néanmoins attirer l'attention des observateurs à cause des débris alimentaires qui tombent des feuillages lorsqu'elles se restaurent. Les perruches de Geoffroy vivent habituellement en couples ou en petites bandes. On ne le trouve en plus grands groupes que dans les secteurs où les arbres fruitiers sont abondants. Nidification : La plupart du temps, le nid est creusé dans une branche pourrie à une grande hauteur au dessus du sol. Parfois, il est placé dans le nœud d'une branche ou du tronc. La femelle se charge seule des travaux d'excavation. L'entrée a un diamètre qui varie de 80 à 90 millimètres. Le tunnel qui mène jusqu'à la chambre de ponte peut être aussi long que 42 centimètres. La femelle y dépose entre 2 et 4 œufs qu'elle couve seule pendant une période indéterminée. Dans l'ouest de l'aire de distribution, la saison de nidification se déroule du mois d'avril au moins jusqu'au mois de septembre. En Nouvelle-Guinée, elle a lieu pendant la majorité des mois de l'année, c'est à dire en février dans le nord et d'avril à décembre dans les autres régions. En Australie, la reproduction s'étend du mois d'août jusqu'au mois de décembre. L'oiseau ne s'étant jamais reproduit en captivité, on ne possède pratiquement aucun renseignement concernant la durée du cycle de distribution et l'éducation des jeunes. Régime : Ces oiseaux possèdent un régime presque exclusivement végétarien : ils consomment des graines, des fruits et des fleurs. Ils peuvent se laisser pendre acrobatiquement s'ils ont besoin d'atteindre leur nourriture. Protection / Menaces : Cette espèce est relativement répandue sur l'ensemble de son aire de distribution. Dans de nombreuses régions, il s'agit du perroquet le plus courant, même à proximité des habitations. En dépit de cela, il est peut-être éteint à Ambon et ailleurs, il est parfois menacé par le braconnage. La population mondiale est estimée à plus d'1 million d'individus.
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Identification : Perruche de Brehm Chez les mâles, la tête est brun-olive, se fondant dans les barres noires et vertes de la nuque. L'avant et les côtés du cou sont encerclés d'un collier jaune éclatant. Le manteau est légèrement barré de vert et de noir. Le centre du dos est très vert et s'intègre sans transition dans le vert-jaune barré de noir du bas du dos et du croupion. Les sus-caudales sont barrées de noir et de vert jaunâtre. Les ailes affichent une couleur vert foncé avec des liserés sombres sur les couvertures moyennes. Les rémiges sont noirâtres avec des filets extérieurs verts et une fine bordure jaunâtre. La courbure de l'aile est bleuâtre. Les couvertures sous-alaires sont vertes. Les parties inférieures sont totalement vert terne excepté les sous-caudales qui sont Perruche de Brehm rouge écarlate. Le dessous de la queue est vert, le dessous noir grisâtre. Le bec est gris brunâtre avec des bords tranchants plus clairs et une pointe blanche. Les iris sont orange rougeâtre. Les pattes sont gris-vert. Chez la femelle, le croissant jaune est absent sur l'avant du cou. La poitrine et les flancs sont densément barrés de jaune et de noir. Les juvéniles ont la zone pectorale barrée de vert et de jaune. Leurs sous-caudales sont teintées d'orange avec une extrémité jaune. Le bec est clair. Chant : Les perruches de Brehm sont relativement silencieuses et il est plutôt rare de les entendre. Lorsqu'elles sont perturbées, elles lancent des notes courtes et profondes. En d'autres occasions, on peut entendre des notes rudes et bisyllabiques, certaines étant infléchies vers le bas. Elles sont suivies, après une pause d'une demi seconde, par une note nasale. Habitat : Les perruches de Brehm fréquentent les forêts de montagnes, plus particulièrement celles qui sont composées de podocarpes et de hêtres du genre Nothofagus. Leur habitat préféré se situe à la lisière des zones boisées, principalement à des altitudes qui varient de 1500 à 2600 mètres. Ce dernier s'étend généralement juste en-dessous de celui de la Perruche peinte (Psitacella picta). Cependant, les limites extrêmes de leur territoire peuvent aller de 1100 à 3800 mètres. Dans la péninsule de Huon, au nord-est, il existe une Perruche de Brehm zone, placée entre 2800 et 3000 mètres, où la Perruche de Brehm et la Perruche peinte cohabitent. Distribution : Les perruches de Brehm sont endémiques de Papouasie-Nouvelle-Guinée où elles vivent presque exclusivement dans les zones de moyenne montagne. Leur aire de distribution est morcelée en 3 parties : les monts Arfak dans la péninsule du Vogelkop, la chaîne centrale et les montagnes relativements élevées de la péninsule de Huon. 4 sous-espèces sont officiellement reconnues : P. b. brehmii (Vogelkop, dans le nord-ouest) - P. b. intermixta (monts Weyland, Snow Mountain et mont Goliath, dans le centre d'Irian Jaya) - P. b. harterti (péninsule de Huon, dans le nord-est) - P. b. pallida (chaîne montagneuse centrale, dans le sud-est de la Nouvelle-Guinée). Comportements : Les perruches de Brehm sont souvent observées en solitaire, mais elles peuvent vivre également en petits groupes. Elles ne sont pas timides et elles autorisent les rares visiteurs à les approcher d'assez près. Ces oiseaux passent une grande partie de leur temps à se nourrir juste en-dessous de la canopée mais ils peuvent descendre parfois jusqu'au niveau du sol. Toutefois, ils montrent une assez nette préférence pour les étages supérieurs de la végétation. Les perruches de Brehm peuvent rester immobiles pendant quelques temps. Ils se déplacent de façon paresseuse, utilisant souvent leur bec pour trouver leur équilibre. Ils n'évoluent jamais au-dessus de la cime des arbres. Lorsqu'ils sont effrayés, ils quittent précipitamment les zones herbeuses situées dans les trouées et ils se réfugient sous le couvert après un vol bref. Nidification : On connaît peu de choses sur les mœurs reproductives de ce perroquet. La saison de nidification commence vraisemblablement en février et se termine sans doute au mois de juin. Les perruches de Brehm nichent dans des cavités d'arbre. Le seul nid que l'on ait découvert dans le milieu naturel, se situait dans la vallée de Waghi, dans le massif des Snow Mountains. Il contenait deux oisillons parvenus à un stade de développement différent. L'un était presque totalement emplumé tandis que le plus jeune était encore recouvert de duvet. On ne possède pas d'autres renseignements, cet oiseau ne se reproduisant pas en captivité. Régime : Comme la plupart des perruches du genre Psitacella, la Perruche de Brehm est presque entièrement si ce n'est exclusivement végétarienne. Elle se nourrit surtout de graines, mais elles apprécie également les baies et les fruits, à différents stades de maturité. Pour trouver sa pitance, elle prospecte à de nombreux étages des arbres, préférant toutefois les niveaux supérieurs. Protection / Menaces : La population est répandue géographiquement mais elle n'est pas très dense. Les effectifs mondiaux sont estimés environ à 100 000 individus. L'espèce est classée comme de préoccupation mineure. Elle n'est pas l'objet de la convoitise des amateurs de volières car son taux de mortalité en captivité est très élevé.
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Identification : Perruche de Bourke Les perruches de Bourke ont une zone frontale blanche. Le menton, les lores et la zone oculaire sont également blanchâtres et forment une sorte d'anneau orbital clair quand on les observe à une certaine distance. Les couvertures auriculaires et le haut des joues sont bruns avec des pointillés plus sombres et des mouchetures rosâtres. Le capuchon et la nuque vert-brun ont une bordure plus foncée. Les parties supérieures gris-brun ont des liserés pâles sur les scapulaires. Le croupion et les sus-caudales plus foncés affichent un peu de bleu pâle sur les côtés. La courbure de l'aile est bleu moyen. Les petites couvertures sont bleu-poudre, les moyennes couvertures ont des bordures bleu clair. Les grandes couvertures ont une teinte sombre avec des Perruche de Bourke liserés blanc jaunâtre et de fines infiltrations bleues. Les rémiges primaires et secondaires sont majoritairement bleues. Le dessous des ailes est bleu. Les plumes de la poitrine sont brunes avec des fines extrémités roses, ce qui donne une apparence générale brun rosâtre. L'abdomen est rose éclatant. Les cuisses, le bas des flancs, les côtés du croupion, le bas-ventre et les sous-caudales forment un ensemble bleu clair. Le dessus de la queue est infiltré de gris-bleu. Le bec est noir grisâtre, sans crochet sur la mandibule supérieure. Les iris sont bruns, les pattes gris-brun. Chant : Les perruches de Bourke délivrent des "chu-wee" d'humeur joyeuse, des gazouillements qui s'apparentent à des pépiements mais qui sont plus doux et plus aigus que ceux des perruches ondulées. Le cri d'alarme est un "kleet-kleet" ou un "kik-kik" strident Perruche de Bourke et métallique. On peut également entendre un cri gazouillant et plaintif qui sert sans doute à garder le contact à l'intérieur du groupe. Habitat : Les perruches de Bourke fréquentent les régions les plus arides situées à l'intérieur des terres. Elles marquent une grande préférence pour les zones éparses de mulgas (Acacia aneura) mais elles ne dédaignent pas les boisements d'eucalyptus. On peut aussi les observer dans les parcelles qui longent les cours d'eau et dans les boisements de Callitris qui sont des conifères appartenant à la famille des cyprès. Distribution : Les perruches de Bourke sont endémiques du continent australien. Leur territoire géographique s'étend à partir des côtes de l'Australie Occidentale, des alentours de Geraldton jusqu'à la rivière Ashburton, et se poursuit vers le sud jusqu'aux régions des lacs Eyre et Frome en passant par le désert de Gibson et le grand désert de Victoria. La limite orientale de leur aire de répartition se situe dans l'extrême ouest du Queensland et des Nouvelles-Galles du Sud. Comportements : Les Perruche de Bourke perruches de Bourke sont nomadiques et légèrement crépusculaires. Ces oiseaux s'installent sur un territoire et y demeurent un certain nombre d'années avant d'en disparaître complètement. Ces oiseaux peuvent être très grégaires. Durant les périodes de sécheresse, ils peuvent se rassembler par milliers autour des trous d'eau et des sources. Pendant les mois de la période estivale, on continue à les voir en matinée et en soirée autour des mares. En hiver, les perruches viennent se désaltérer pendant toute la journée en compagnie d'espèces de pigeons comme les colombines lumachelles (Phalps chalcoptera). A proximité des lieux où l'on peut boire, des grands groupes volent rapidement en poussant des cris tranquilles et en faisant siffler leurs ailes. Toutefois, les perruches de Bourke passent occasionnellement inaperçues, car elles sont capables de se reposer ou de se nourrir à terre en couples ou en petits groupes. Elles restent tranquillement sur le sol ou elles se cachent dans les bois morts qui leur servent de camouflage. Elles sont plus actives au coucher du soleil. Nidification : Les perruches de Bourke se reproduisent généralement du mois d'août au mois de décembre, mais la saison peut varier en fonction de la chute des pluies ou des différentes précipitations. Les parades de cet oiseau sont toutes semblables à celles des autres espèces du genre Neophema (Perruche des rochers, Perruche turquoisine, Perruche splendide, etc...). Le mâle se tient dressé avec les ailes et la queue déployées. Le nid est situé dans une cavité naturelle d'arbre, entre 1 et 3 mètres au-dessus du sol. La ponte comprend de 3 à 6 œufs qui sont couvés pendant au moins 18 jours. Il y a souvent 2 nichées dans la saison. La femelle quitte un seule fois le nid dans la journée pour être ravitaillée par le mâle. Ce dernier monte une garde vigilante, patrouillant bruyamment aux abords de l'édifice pour dissuader les intrus. A leur naissance, les poussins ont un duvet blanc, ils sont nidicoles et séjournent au nid pendant au minimum 4 semaines. Ils continuent à dépendre de leur parents pendant encore 1 semaine après l'envol. Régime : Les perruches de Bourke sont presque exclusivement végétariennes : elles consomment des graines d'herbes, spécialement celles qui sont dispersées par le vent. Elles ingurgitent aussi des mauvaises herbes qui sont cueillies à terre et dans les buissons. Ces perruches apprécient aussi les jeunes pousses fraîches et les graines d'Acacia ou celles de Bassia qui sont des petits arbustes annuels appartenant à la catégorie des chénopodes. Protection / Menaces : D'apres Tony Juniper, la population mondiale est supérieure à 50 000 individus. Dans la partie occidentale de son aire, les effectifs sont sans doute en pleine croissance à cause du développement de l'agriculture et de l'installation de nouvelles zones irriguées. La raison de son développement peut également être trouvée dans la diminution de l'élevage des moutons et le remplacement des zones salines par des prairies. D'après le Handbook, l'espèce est classée comme de préoccupation mineure.
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Identification : Perruche de Barraband Le mâle de la Perruche de Barraband a un plumage majoritairement vert, avec un bec rouge rosâtre. Le front est jaune jusqu'à la moitié du capuchon. La partie postérieure de la calotte et la nuque sont teintées de bleu. Le bas de la face est jaune doré. Le menton et la gorge sont soulignés par une large bande rouge qui encercle le devant du cou. Les vexilles externes des primaires affichent une couleur bleu terne. Le dessous de la queue est noir. Chez la femelle, la livrée est entièrement verte. Elle a du bleu sur la figure. Les cuisses sont rougeâtres ainsi que le dessous des rectrices latérales. Les juvéniles sont semblables à leur mère. Chant : Ces perruches ont une voix plutôt basse, elles émettent des "terwip" ou des "wi-ri-rip" qui Perruche de Barraband commencent parfois par une note tumultueuse. On peut aussi entendre un sifflement clair "whee" et de nombreux trilles chevrotants. Ils sont accompagnés de cris rudes. Comparé aux vocalisation des calopsittes élégantes, les appels sont plus profonds et plus stridents, manquant de la légère note montante sur la terminaison. Habitat : Les perruches de Barraband vivent dans les zones d'eucalyptus qui bordent les rivières. Elles préfèrent généralement les parcelles qui sont pourvues de gommiers (Eucalyptus camaldulensis), mais aussi les forêts ouvertes qui pénètrent bien à l'intérieur des zones aquatiques ou humides. Dans la partie orientale de leur aire de distribution, elles occupent aussi les plantations qui sont dans les pâtures. Les sites de nidification sont sélectionnés en fonction de l'abondance en ressources alimentaires, les perruches de Barraband veillent donc à ce qu'ils soient pourvus de conifères du genre cyprès et d'Acacias pendula qui ont un bon rendement en fruits et en végétaux. Distribution : Les perruches de Barraband sont endémiques ds l'Australie et plus particulièrement du sud-est du continent, c'est à dire dans les Nouvelles-Galles du Sud et de l'extrême nord-est de l'état de Victoria. Ces oiseaux sont concentrés Perruche de Barraband dans 2 régions principales, nichant sur les versants sud-ouest de la cordillère australienne. Comportements : Les perruches de Barraband sont partiellement migratrices. A partir de décembre, une partie de la population quitte les versants de la cordillère où elle avait établit sa nidification et se dirige alors vers le nord. Pendant la saison hivernale, la taille des groupes est généralement assez petite, dépassant rarement les 100 individus. Quelque soit la période de l'année, ces oiseaux se nourrissent dans les arbres, dans les sous-bois mais il leur arrive aussi parfois de venir prospecter sur le sol. Les quartiers Perruche de Barraband d'hiver sont surtout occupés d'avril à août, date à laquelle ils retournent vers les endroits de nichage situés au sud. Nidification : Les perruches de Barraband se reproduisent du mois de septembre au mois de novembre. Les mâles paradent en effectuant de petites salutations et en dodelinant de la tête. Les 2 partenaires effectuent des échanges rituels de nourriture. Lorsque les préliminaires sont finis, le nid est placé dans un trou de branche ou une cavité d'arbre, à une assez grande hauteur c'est à dire entre 11 et 51 mètres au-dessus du sol. La plupart du temps, il est situé au-dessus de la surface de l'eau, sur la berge d'une rivière. Les perruches de Barraband nichent souvent en colonies qui regroupent au maximum six couples. La ponte contient 4 ou 6 œufs qui sont couvés pendant au moins 20 jours. Le jeunes poussins sont nidicoles et ne prennent leur envol qu'au bout de 30 jours. Régime : Les perruches de Barraband sont végétariennes. Elles ingurgitent en priorité les fleurs et les fruits des eucalyptus et des acacias, mais elles consomment aussi des graines, des herbes de diverse qualité et des tiges végétales. D'après le Handbook, ces perruches furètent également dans les buissons, fouillent dans les champs de chaume et stationnent le long du bas-côté des routes où elles trouvent des débris de plantes. Protection / Menaces : D'après le Handbook et d'après Tony Juniper, les perruches de Barraband ne sont pas globalement menacées même si les 2 auteurs s'accordent pour les classer comme VULNERABLES. La population mondiale ne dépasse pas 5 000 individus matures et le déclin est dû principalement à la dégradation de l'habitat et à l'éclaircissement des zones boisées. Ces oiseaux ont aussi vraisemblablement souffert du braconnage, bien qu'ils soient peu prisés par les amateurs de volières. Cette espèce est protégée par la loi. 11 réserves de conservation ont été créées.
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Identification : Perruche cornue Chez cette perruche d'assez grande taille, le front est rouge éclatant. L'avant du capuchon est formé de plumes rouges ébouriffées avec des bases noires. Deux longues plumes noires avec des terminaisons écarlates émergent du centre de la calotte. Les oreillons sont jaune-orange, contrastant fortement avec les lores et les côtés des joues qui sont noirs. La partie basse des joues présente une couleur noir verdâtre. La nuque et l'arrière du capuchon sont jaune-orange brillant, virant progressivement au vert ou au jaune-vert brillant sur le haut du manteau. Les parties supérieures sont vertes, excepté le croupion qui est orange verdâtre. Les couvertures alaires sont vertes. Les primaires sont bleu-violet sur les filets extérieurs, noirâtres sur Perruche cornue les filets intérieurs. Les secondaires sont plus foncées sur la bordure extérieure. Le dessous des ailes est verdâtre. Les parties inférieures affichent une teinte vert jaunâtre clair. Les sous-caudales ont une légère couleur bleuâtre sur les pointes. Le dessus de la queue est vert avec de fortes infiltrations bleues, le dessous est gris sombre. Le bec est gris-bleu avec une pointe noire, les iris sont orange. Les pattes sont noires. Les deux partenaires sont semblables. Les juvéniles ont des ornements faciaux plus gris et moins développés. Les couvertures auriculaires sont vert pâle, l'arrière du cou vert-olive. Le bec présente une couleur corne et les iris sont bruns. La perruche d'Ouvéa, distinguée par ses joues vertes et les six plumes dressées de sa crête, est parfois encore traitée comme une sous espèce de la Perruche cornue. Chant : Quand elle est alarmée, la Perruche cornue lance des cris stridents et rudes. Quand elle est perchée ou qu'elle se nourrit, elle Perruche cornue possède un répertoire assez étendu de notes qui ressemblent à des petits rires étouffés. A l'aube, elle émet des "ca-ca" qui servent sans doute à maintenir le contact. En d'autres circonstances, on peut également entendre des "Ko-kot...ko-kot". Habitat : Les perruches cornues fréquentent en priorité les forêts humides. On les trouve également dans les parcelles en cours de régénération et dans les savanes arbustives. L'habitat préféré de ces oiseaux est constitué par les peuplements de kauris (Agathis australis) qui sont des grands conifères que l'on rencontre principalement dans le nord de la Nouvelle-Calédonie. Toutefois, ils apprécient aussi les forêts mixtes avec des arbres de la famille des araucariacées. Cette espèce peut grimper jusqu'à 1200 mètres d'altitude. Elle évite les plantations de cocotiers et les zones proches du littoral. Les perruches cornues sont endémiques de Nouvelle-Calédonie. Leur aire de répartition est très morcelée. Ces oiseaux sont présents dans 57% des massifs du nord de l'île et dans 42% des massifs du sud. Ils sont probablement très courants dans la chaîne centrale. Comportements : Les perruches cornues sont généralement très prudentes bien que certaines d'entre elles se laissent facilement approcher. La plupart du temps, elles demeurent assez silencieuses. Perruche cornue De ce fait, elles sont assez difficiles à repérer. Parfois, un simple cri les trahit juste avant qu'elles ne s'envolent au-dessus de la cime des arbres. Ces perruches vivent en couples ou en petites bandes pouvant compter jusqu'à une dizaine d'individus. Lorsqu'elles sont dérangées, elles volent sur une distance de 100 mètres ou plus avant d'atterrir au sommet d'un arbre. Elles se reposent dans la canopée ou dans une cavité d'arbre, ne commençant leur activité qu'une heure avant l'aube. Pendant les parades, les perruches cornues penchent la tête plusieurs fois, hérissent leurs plumes, secouent leur huppe et crient par intermittence. Nidification : La saison de reproduction se déroule d'octobre à décembre. Le nid est souvent situé dans une branche creuse ou dans une cavité d'arbre en bonne santé, la plupart du temps un myrtacée du genre Metrosideros. Il peut être également placé à terre, sous un rocher ou sous un arbre tombé. La femelle y dépose 3 ou 4 œufs mais seulement 2 jeunes parviennent généralement à l'envol. En captivité, l'incubation dure environ 21 ou 22 jours. Les jeunes prennent Perruche cornue leur envol au bout de 5 à 6 semaines. Régime : Les perruches cornues sont presque exclusivement végétariennes. Elles se nourrissent de fleurs, de noix, de fruits, de baies et de graines qu'elles trouvent dans les buissons et dans les arbres. Elles sont également friandes de papayes mûres. Protection / Menaces : La Perruche cornue possède une population réduite qui est vraisemblablement en déclin depuis de nombreuses années sans qu'on en connaisse exactement les raisons. Les populations actuelles sont menacées par la dégradation de leur habitat et sans doute par l'introduction de mammifères, en particulier les rats. Heureusement, la capture des oiseaux et le braconnage ne constituent pas une menace significative en ce qui concerne cette espèce. Compte-tenu de ses faibles effectifs et de la taille réduite de son territoire, elle est toutefois classée comme vulnérable.
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Identification : Perruche à ventre orange Chez les perruches à ventre orange, le capuchon, la nuque et le manteau sont vert brillant, avec une bande frontale bleu foncé et une tache postérieure bleu plus clair qui ne va pas au-delà de l'œil. La face et les lores sont vert jaunâtre. Il y a une très nette bande alaire verte et bleue, les vexilles internes des couvertures alaires sont vertes, les externes bleu moyen. Les couvertures primaires sont bleu foncé. Les rémiges primaires noires ont des bordures externes bleues et de fins liserés jaunes. Les secondaires ont une bordure verte. Le dessous des ailes est bleu. La poitrine verte se fond dans le jaune-vert des sous-caudales. Le ventre est fortement taché d'orange. Le dessus de la queue est vert avec une pointe bleue. Les rectrices Perruche à ventre orange latérales jaunes ont des bases bleu verdâtre Le bec et les iris sont noirs, les pattes sont grises. La femelle est plus terne que son partenaire, la bande frontale n'a qu'un ton. La tache ventrale orange est plus réduite. Chez les jeunes, la bande frontale est à peine visible. La bande alaire est très proéminente et le bec est pâle. Chant : En cas d'alarme, les perruches è ventre orange émettent un bourdonnement très caractéristique qui est produit par la répétition d'un double "chitter-chitter" dont la tonalité est assez rauque et métallique. Ces petits oiseaux délivrent également quelques notes sonnantes. La recherche de nourriture est accompagnée de gazouillements doux. Le cri de contact en vol est un "tzit" rude qui est lancé toutes les quelques secondes. Habitat : Pendant la saison de nidification, les perruches à ventre orange établissent leurs sites favoris dans le végétation qui borde les rives des criques et des lagunes, dans des endroits où les étendues de laîches ou de carex s'associent aux prairies ouvertes composées de touffes emmêlées. Ces oiseaux aiment nicher dans les taillis. Elles recherchent leur nourriture dans les landes dominées par les cyperacées (herbes à boules), surtout dans des lieux qui ont subi des incendies au cours des 15 dernières années. Pendant la période hivernale, les perruches à ventre orange ne s'éloignent guère à plus de 10 kilomètres des côtes. On peut les observer dans les marais salants avec des salicornes du genre Salicornia et Arthrocnemum. A cette période de l'année, elles vivent aussi dans les dunes. Pendant les périodes de pénurie, ces perruches fréquentent les broussailles, les enclos, les pâtures et parfois même les cours de golf. Distribution : Les perruches à ventre orange sont endémiques du sud de l'Australie. Elles nichent exclusivement sur la côte sud-ouest de la Tasmanie dans la ceinture de Mélaleucas. Quand la reproduction est finie, elles traversent le détroit de Bass et rejoignent le sud du continent en transitant par King Island. Pendant la période hivernale, elles occupent une multitude de petites aires morcelées dans le sud-est de l'Australie (principalement le sud-est de l'Australie Méridionale et le sud de l'état de Victoria). L'espèce est monotypique. Comportements : Les perruches à ventre orange sont surtout des migrateurs nocturnes, mais leur capture par des prédateurs diurnes tels que les faucons pèlerins montre que certains déplacements interviennent aussi dans la journée. Au cours de la migration qui mènent les oiseaux de la Tasmanie jusqu'au sud de l'Australie par le détroit de Bass, la mortalité est assez importante, mais ces perruches sont capables de déployer une énergie phénoménale pour échapper aux dangers qu'elles rencontrent. Nidification : En Tasmanie, lieu unique de reproduction, la ponte se déroule en novembre et en décembre. Les perruches à ventre orange nichent dans des cavités naturelles, entre 8 et 25 mètres de hauteur dans des eucalyptus vivants (Eucalyptus nitada et moins souvent, Eucalyptus ovata). Le nid est parfois occupé pendant plusieurs années consécutives. Les liens conjugaux sont forts et durent parfois toute la vie. La ponte comprend 3 à 6 œufs qui sont couvés pendant 21 jour en captivité. Les jeunes sont nidicoles et séjournent au nid pendant au moins 5 semaines. Régime : Initialement au printemps, les perruches à ventre orange se nourrissent de végétaux. Elles ingurgitent surtout des graines de laîches et les parties les plus convenables des herbes du genre Boronia ou Actinotus. Au début de l'hiver, le régime, tout en demeurant végétarien, subit quelques transformations. Les perruches consomment alors des varechs pourrissants, des graines de poacées et de graminées et des plantes halophytes, c'est à dire qui sont adaptées aux milieux salins telles que les salicornes. Les chénopodes et les pourpiers de mer (atriplex) sont également de grands classiques. Les plantes introduites, telles que les roquettes de mer (Cakile maritima) sont aussi très appréciées. Protection / Menaces : D'après le Handbook des oiseaux du Monde, cette espèce est EN DANGER CRITIQUE. Dans les années 90, elle était simplement considérée comme en danger, 120 individus avant la reproduction et 170 individus après la reproduction. Le recensement de 2010 estime qu'actuellement la population globale ne dépasse pas les 50 oiseaux, soit en déclin de 12% par année. Le destruction de l'habitat, combinée avec la concurrence par d'autres espèces pour les sites, constituent les principales raisons du déclin. Un programme de restauration prend en compte la protection des sites hivernaux.
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Identification : Perruche à ventre jaune Chez ces perruches, le bec est blanchâtre, l'épaisse bande frontale affiche une couleur rouge qui contraste avec le gris-bleu du bas de la face et du menton. Le reste de la tête est jaune avec des mouchetures noires sur la nuque. Les parties supérieures et la queue sont vert terne, avec des liserés plus clairs sur le manteau et sur les scapulaires, ce qui forme des écailles discrètes. Les couvertures alaires sont gris-bleu clair, ainsi que les bordures externes des primaires et les rectrices extérieures. Le dessous est jaune avec une légère nuance orange et avec des petites taches orangées sur le pourtour de la zone anale. La femelle est plus petite que son partenaire. La gorge est habituellement tachée d'orange. Les immatures sont majoritairement Perruche à ventre jaune vert terne. Chant : Chez la Perruche à ventre jaune, le cri de contact est un "kushuck" ou un ""cussik" qui est agrémenté par une grande variété de "chweek", de "tweek ou de "kwick-kweek". On peut aussi entendre un sifflement répété qui est débité sur un rythme assez rapide. Le cri d'alarme est composé de notes résonnantes. Les oiseaux qui se restaurent en groupes créent des concerts de bavardages bruyants. Habitat : Les perruches à ventre jaune fréquentent toutes les sortes d'habitats boisés à l'intérieur du territoire où ils résident. Cependant, de plus en plus souvent, elles pénètrent dans les zones urbaines pourvues de vergers et de jardins et où elles trouvent des conditions favorable pour se nicher et pour s'alimenter. Cependant, leur habitat principal demeure les forêts sclérophylles et les savanes arbustives. Apparemment sur Hunter Island, elles marquent une nette préférence pour les petits ravins pourvus d'amas de rochers. Distribution : Les perruches à ventre jaune sont endémiques de Tasmanie. On les trouve également dans les plus grandes îles du détroit de Bass, c'est à dire à King Island et Flinders Island. La population qui vit au nord de la Tasmanie est parfois différenciée sous l'appellation brownii, mais les caractères de cette soit-disant sous-espèce ne sont pas sufisamment marqués et cette différence n'est pas retenue. La Perruche à ventre jaune est donc maintenue comme un oiseau monotypique. Comportements : Comme la plupart des oiseaux insulaires vivant sur un superficie réduite, la Perruche à ventre jaune est classée comme sédentaire. Toutefois, les individus qui habitent sur les hauteurs de l'île jusqu'à 1 500 m dans les contrées alpines procèdent à des déplacements altitudinaux et se rapprochent des côtes et des régions basses à la saison hivernale. A la fin de la saison des nids, les juvéniles et les immatures vagabondent en petites bandes qui ne dépassent pas plus de 4 ou 5 individus. Les perruches à ventre jaune s'associent parfois aux perruches omnicolores (Platyercus eximius). Bien qu'elles ne soient pas timides et craintives, ces perruches prennent des précautions et se montrent très prudentes lorsqu'elles s'aventurent à terre pour chercher leur pitance. Elles préfèrent rester dans les feuillages pour mener cette activité. Comme la plupart des psittacidés, la femelle établit avec son partenaire des liens conjugaux solides qui durent de nombreuses années. Elles entretiennent et elles renforcent ces liens en pratiquant des parades qui sont assez semblables à celles des autres rosellas. Nidification : Les perruches à ventre jaune nichent pendant la période qui va du mois de septembre au mois de février. Le nid est placé dans un branche creuse ou une cavité de tronc d'arbre, la plupart du temps dans un eucalyptus. Elles occupent également des murs de vieux immeubles dépareillés. Elles se servent des nids de passereaux abandonnés quand elles ne trouvent pas de cavité disponible. La ponte contient habituellement entre 4 et 6 œufs dont l'incubation dure environ 19 jours. Les oisillons sont nidicoles et ne quittent le nid qu'au bout de 3 semaines après l'éclosion. Il n'y a pas d'informations supplémentaires sur le soin et le développement des poussins. Régime : Les perruches à ventre jaune sont majoritairement végétariennes : elles consomment surtout des graines d'eucalyptus, de myrtes, d'acacias, des séneçons à grandes fleurs aromatiques, du canaigre, de morelle (solanum) et de pimelea dont la plupart des fleurs sont toxiques pour les animaux domestiques. Ces perruches ingurgitent également de nombreuses sortes de graines d'herbes et d'arbustes dont certaines sont trouvées à de plus hautes altitudes. Elles ne dédaignent pas les baies de coprosme et d'aubépines qui représentent une part assez importante du régime en hiver. Le menu est parfois complété avec des psyllides qui sont des petits homoptères et par des larves d'insectes. Protection / Menaces : D'après le Handbook alive, bien qu'elle possède une aire assez restreinte, cette espèce n'est pas globalement menacée. Sur l'ensemble de son aire de distribution, elle est même considérée comme assez commune. Il n'y a que sur King Island, où son habitat a été éclairci, que ses effectifs ont subi un déclin et une significative réduction des effectifs. D'après Juniper, la population totale est estimée à 50 000 individus matures. Il y a peu d'oiseaux captifs.
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Identification : Perruche à tête pourpre Chez cette perruche, le capuchon et la nuque sont rouge-carmin foncé. La gorge et les joues sont vert jaunâtre, devenant légèrement plus jaunes sur les côtés du cou. Le manteau affiche une couleur vert marin. Le croupion est jaune brillant, contrastant avec les sus-caudales vertes. Les couvertures alaires sont vertes, cependant les grandes couvertures sont nuancées de bleu sur les plumes les plus extérieures. Les rémiges sont noirâtres avec une large bordure bleu sombre sur les filets extérieurs des primaires. Le dessous des ailes est bleu, hormis les rémiges qui sont noires. La gorge est jaune-vert clair. Les plumes de la poitrine et du ventre sont bleu-mauve, devenant plus pâles au niveau de la zone anale. Les cuisses et les sous-caudales présentent une belle couleur rouge. La partie inférieure des flancs est infiltrée de quelques plumes vertes. Les larges rectrices centrales sont vertes à la base, bleuâtres à la pointe. Les rectrices latérales sont sombres à la base mais les couleurs se diluent progressivement pour passer au bleu clair dans la partie médiane puis au blanc au niveau des pointes. Le dessous de la queue est bleu pâle avec une terminaison blanche. Le bec, formé d'une mandibule supérieure plus allongée, est gris bleuâtre clair. L'iris est brun foncé, les pattes brunes. La femelle est plus terne que son partenaire. Elle présente un capuchon vert et une poitrine plus brunâtre. Elle affiche une barre transversale claire sur le dessous des ailes au niveau des rémiges. Ce motif est également présent chez les immatures. Ces derniers ont des parties supérieures vert foncé et un croupion jaunâtre plus terne que chez les adultes. Les cuisses sont d'un rouge moins éclatant. La poitrine est plus brune. Le front est recouvert de plumes rousses qui s'intègrent dans les plumes rouges du capuchon en petites touffes clairsemées. Le plumage adulte est acquis en grande partie en cours de la première mue et complété ultérieurement lors du premier printemps. Chant : La Perruche à tête pourpre émet un "chep" ou un "check" légèrement grinçant et de faible intensité. Elle délivre également des cris multisyllabiques : "che-re-rek", "chi-ri-rip", ou "chi-ri-ri-rip". Lorsqu'elle est en vol, elle est très communicative, alors que, lorsqu'elle se restaure, elle est plutôt silencieuse. Le cri d'alarme est un appel strident et répété à de nombreuses reprises. Les jeunes produisent des cris grinçants et suppliants. Habitat : Les perruches à tête pourpre marquent une nette préférence pour les forêts d'eucalyptus car leur bec pourvu d'une grande mandibule supérieure est spécialisé pour consommer les graines du Marri. Les eucalyptus Marris fournissent également un grand nombre de sites propices à la nidification. Toutefois, on les trouve également dans les vergers (où ils causent parfois de graves dommages), à la périphérie des villes, dans les champs pourvus de bouquets d'arbres et les zones de mallee où dominent les eucalyptus gracilis. Les perruches à tête pourpre recherchent aussi parfois leur nourriture sur les bandes herbeuses qui bordent les routes. Distribution : Les perruches à tête pourpre sont confinées au coin sud-ouest de l'Australie. On les trouve surtout dans la région forestière qui borde la côte. Cependant leur aire de distribution s'étend en direction de l'est jusqu'à Espérance et en direction du nord jusqu'à la rivière Moore et même jusqu'à Dandagaran. Cet oiseau est courant dans la banlieue de Perth et niche occasionnellement dans le parc qui occupe le centre de la ville. En raison de son territoire relativement réduit, cette espèce est considérée comme monotypique. Comportements : Les couples sont sédentaires et adoptent un comportement relativement silencieux. Au contraire, les juvéniles regroupés en bandes d'une vingtaine d'oiseaux sont très bruyants et errent sur de longues distances pour trouver leur nourriture. Les couples restent dissimulés pendant une grande partie de la journée, se nourrissant paisiblement dans les feuillages. La plupart du temps, ils restent à l'étage supérieur des arbres et ils dégagent les graines situées dans les capsules grâce à leur bec approprié. Il leur arrive cependant de descendre à terre dans les clairières pour consommer les fruits tombés. Nidification : La saison de nidification a lieu entre entre août et décembre. Au cours de la parade nuptiale, le mâle dresse sa crête, déploie sa queue, laisse tomber ses ailes et appelle bruyamment. Les offrandes rituelles de nourriture sont également courantes et le mâle ravitaille sa partenaire pendant la période d'incubation. La ponte comprend habituellement 5 oeufs, mais elle peut varier de 3 à 9. Ces derniers sont de couleur blanche. Ils sont déposés sur une couche de sciure de bois qui garnit le fond d'une cavité naturelle, à une grande hauteur au-dessus du sol dans un eucalyptus marri. L'incubation dure environ 20 jours. Le mâle ne participe pas à l'alimentation des jeunes avant qu'ils n'aient atteint l'âge de 15 jours. L'envol intervient environ 5 semaines après l'éclosion. Les jeunes restent au sein du groupe familial durant une courte période après qu'ils aient quitté le nid. Régime : Les perruches à tête pourpre sont majoritairement végétariennes. Comme les graines du Marri sont disponibles pendant toute l'année, elle constituent la partie la plus importante du régime de ces oiseaux. Toutefois, il consomment une grande variété d'autres graines, celles des Jarrah (Eucalyptus marginata) des Casuarinas, des Gravilléas ou des Hakeas . Elles ingurgitent également des fleurs et des insectes. Protection / Menaces : Cette espèce est considérée comme assez commune dans les forêts de Marris (Eucalyptus calophylla). La population mondiale est estimée à plus de 20 000 individus. Le nombre d'oiseaux en captivité semble être assez modeste. Dans certaines régions, cet oiseau ne bénéficie d'aucune mesure de protection et peut être abattu s'il pénètre dans une zone de culture intensive.
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Identification : Perruche à tête pâle Cette perruche possède deux sous-espèces qui se distinguent principalement par la couleur de leur croupion. Chez la race nominale adscitus, le mâle adulte présente un capuchon et des oreillons jaune pâle. La partie supérieure des joues est blanchâtre contrastant avec la partie basse qui est bleu clair. Le haut de la poitrine est jaune, le bas de la poitrine et l'abdomen sont bleus. Les couvertures sous-caudales affichent une belle teinte rouge. Le manteau, le dos et les scapulaires sont noirs avec de larges bordures jaunes, procurant à ces régions un aspect fortement écaillé. Le croupion est uniformément jaune. Les couvertures extérieures sont bleu foncé. Les rectrices centrales sont également bleu foncé, mais les rectrices externes sont plus Perruche à tête pâle claires avec de fines bordures blanches. Le dessous des ailes ne porte pas de rayure. Le bec est blanc. Les iris sont bruns, les pattes grises. La femelle est à peine différente de son partenaire. Elle a des couleur plus ternes et unE rayure sur le dessous des ailes. Les juvéniles présentent des plumes grisâtres terminées de jaune ou de rouge-orange sur le capuchon et sur la nuque. Le dessous de leurs ailes est rayé. Chez la race palliceps, le croupion et les sus-caudales sont bleu verdâtre. La tête est blanc jaunâtre, les plumes noires du dos sont bordées de jaune doré. Les parties inférieures sont bleues, se fondant dans le blanc jaunâtre du haut de la poitrine. Assez souvent, la couleur bleue remonte jusqu'à la gorge ou même jusqu'aux parties basses des joues. La race palliceps est légèrement plus grande. Les juvéniles sont semblables à ceux de la race nominale, excepté le croupion qui reste bleu verdâtre comme celui de leurs parents. Chant : Les perruches à tête pâle ont un répertoire varié, assez semblable à celui de la Perruche omnicolore. Commme eux, ils émettent des cris rauques, des sifflements et des cris d'alarme stridents. Lorsqu'ils se nourrissent à terre, ce sont des oiseaux plutôt silencieux, mais dès qu'ils sont dans les feuillages ou à la cime des arbres, on peut entendre de doux bavardages intermittents. Habitat : Les perruches à tête pâle sont répandues dans toutes les sortes d'habitats boisés ouverts, que ce soit les savanes arbustives, les forêts éparses de Melaleucas, les rangées d'arbres le long des rivières ou les zones marécageuses. On les trouve également dans les landes boisées qui longent le littoral et qui sont dominées par les arbres du genre Banksia. Elles évitent de s'enfoncer à l'intérieur des forêts épaisses, accordant leur préférence aux clairières, aux lisières ou aux prairies qui bordent directement les parcelles. Elles pénètrent également dans les terres cultivées avoisinantes pour se nourrir. Ce sont des oiseaux des régions basses, grimpant Perruche à tête pâle rarement au-delà de 700 mètres et laissant volontiers leur place aux perruches de Pennant dans les forêts denses et dans les zones semi-montagneuses. Distribution : Les perruches sont endémiques du nord-est et centre-est du continent australien. Leur aire de distribution s'étend du nord de la péninsule du Cap York jusqu'aux rivières Richmond et Barwon, dans le nord-est des Nouvelles-Galles-du-Sud. Deux races sont officiellement reconnues : P.A. adscitus (uniquement péninsule du Cap York) - P.A. palliceps (reste de l'aire de distribution). Comportements : Les perruches à tête pâle ont des mœurs assez semblables à celles des perruches omnicolores (pour de plus amples renseignements, consulter cette fiche) mais elles sont plus arboricoles et on les rencontre plus fréquemment dans les feuillages des arbres et des buissons. Ce sont des oiseaux sédentaires mais qui procèdent à de courts déplacements pendant la saison sèche. Ils se nourrissent parfois en compagnie de perruches érythroptères (Aprosmictus erythropterus) ou de perruches de Barnard (Platycercus barnardi), mais elles ne forment jamais avec elles de bandes mixtes organisées. En dépit de leurs couleurs chatoyantes, les perruches sont bien camouflées et sont difficilement observables quand elles se reposent ou recherchent leur nourriture dans le feuillage des arbres. Nidification : Dans le nord, les perruches à tête pâle nichent du mois de février au mois de juin, avec quelques variations qui dépendent de la fréquence des précipitations. Dans le sud, la saison de nidification intervient de septembre à décembre. Ces oiseaux installent leur nid dans la cavité profonde d'un arbre malade ou en bonne santé, de préférence un eucalyptus situé près d'un cours d'eau. D'autres endroits peuvent être choisis : une souche creuse ou un trou dans un poteau de clôture. La ponte comprend habituellement entre 3 et 5 oeufs. La femelle couve seule Perruche à tête pâle pendant 19 jours, mais dès que les oeufs sont éclos, elle reçoit l'assistance du mâle qui l'aide à nourrir les petits. Les oisillons quittent le nid au bout d'environ 5 semaines. Régime : Les perruches à tête pâle sont surtout végétariennes. Elles consomment un grand nombre de plantes, près de 50 espèces végétales ont été répertoriées. Comme les perruches omnicolores, elle recherchent principalement leurs aliments dans les arbres. Les graines des eucalyptus, des acacias, des melaleucas, des cyprès noirs d'Australie, des faux acanthes et des lampourdes épineuses constituent les aliments préférés mais les fleurs et les fruits de certaines espèces sont également très appréciés. Les perruches à tête pâle sont souvent de véritables pestes pour les vergers et les champs de maïs. Protection / Menaces : Les perruches à tête pâle ne sont pas une espèce menacée. Elles sont même plutôt communes sur l'ensemble de leur aire de distribution, ayant bénéficié de l'éclaircissement des forêts et du développement des terres agricoles et des cultures d'arbres fruitiers. Une importante restriction toutefois, ce sont des oiseaux de compagnie très appréciés commercialisés sous le nom de perruches à joues bleues. Chaque année, des centaines d'oiseaux sont ainsi capturés illégalement dans leur milieu naturel.
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Identification : Perruche à tête d'or De loin, la Perruche à tête d'or apparaît comme un perroquet entièrement vert, plus clair et brillant dessus que dessous. Posée, on distingue le bleu des rémiges et des couvertures sus-alaires ainsi qu'une tache jaune d'or sur le front au-dessus d'une bande rouge allant du bec aux deux yeux. Elle peut être confondue avec la Perruche de Sparrman (Cyanoramphus novaezelandiae) qui vit dans les mêmes milieux. Chez cette dernière, le jaune est remplacé par du rouge qui, au-dessus du bec, n'atteint pas les yeux. Chant : En vol, des "ki ki ki ki" aigus et sonores. Habitat : La Perruche à tête d'or fréquente surtout les forêts autochtones d'altitude, le plus souvent au-dessus de 600 m. Lorsque les deux espèces sont proches l'une de l'autre, la perruche Perruche à tête d'or de Sparrman se trouve généralement à plus basse altitude. Distribution : Espèce endémique de Nouvelle-Zélande qui occupe la partie centrale de l'île du Nord et les zones montagneuses littorales de l'île du Sud. Elle est aussi présente sur les îles Stewart, Auckland et Chatham. Dans ce dernier archipel vit la sous-espèce forbesi. Comportements : La perruche à front d'or se rencontre en petits groupes de quelques unités, le plus souvent en couple. Elle descend beaucoup moins souvent au sol que la Perruche de Sparrman, recherchant sa nourriture dans la canopée. Cependant, dans les petites îles débarrassées de leurs prédateurs terrestres, elle descend fréquemment au sol. Vol : Le vol est direct et rapide, avec des battements d'ailes très rapides. Nidification : Espèce cavicole, elle niche dans les arbres creux. Les œufs sont pondus d'octobre à décembre, mais des pontes peuvent intervenir toute l'année, les oiseaux sachant profiter d'une source de nourriture abondante. La femelle pond de 5 à 9 œufs couvés pendant environ 3 semaines. Les poussins, surveillés par la femelle (que le mâle nourrit) restent au nid près de 6 semaines. Régime : L'alimentation est essentiellement végétale (fruits, graines, fleurs) avec quelques invertébrés. Protection / Menaces : La perruche à front d'or est classée "presque menacée" par l'IUCN et BirdLife International. Sur les îles Chatham, les effectifs de la sous-espèce forbesi sont descendus en-dessous de la centaine d'oiseaux. Dans cet archipel, elle a souffert des modifications du milieu, mais aussi de l'hybridation avec la perruche de Karrman. D'autre part, comme nombre d'espèces endémiques de Nouvelle-Zélande, ses populations ont été fortement réduites par l'action des mammifères prédateurs introduits par les colons européens, notamment les chats, hermines et rats.
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Identification : Perruche à oreilles jaunes C'est la plus petite des perruches du genre Rosella et la seule à posséder de larges joues jaunes. Les adultes sont nettement dimorphiques. Chez l'adulte mâle de la race nominale, la tête et les parties inférieures sont rouge éclatant. Les plumes du manteau, du dos et des scapulaires sont noires avec de larges bordures vertes formant de grosses écailles. Les bordures vertes sont parfois infiltrées de rouge. Les couvertures intérieures sont vert terne, alors que les extérieures sont bleu foncé. Entre les deux, on peut apercevoir un peu de noir sur les couvertures moyennes. Les primaires sont noirâtres. Le croupion est vert foncé. Les rectrices centrales sont également vert foncé, mais les rectrices externes sont bleues avec des pointes blanchâtres. Perruche à oreilles jaunes Le dessous des ailes ne porte pas de rayure. La femelle adulte présente un front rouge terne. La calotte et les côtés du cou sont verts. Les joues sont jaunes, mais plus ternes et moins développées que chez le mâle. Les parties inférieures sont vertes avec des infiltrations de rouge. Le dessous de l'aile porte une rayure pâle. Les immatures ressemblent aux femelles. Ils ont une tête verte avec bande rouge-orange sur le devant du front. Les joues jaunes sont absentes. Le dessous est vert pâle, avec de légères infiltrations de rouge-orange chez les jeunes mâles. Les individus de la race xanthogenys ne sont guère différents de ceux de la race nominale. Les adultes ont toutefois un croupion et des sus-caudales de couleur gris-olive. Les bordures des plumes du dos sont rouges ou chamois grisâtre, mais non pas vertes. Les joues ont une couleur jaune-crème pâle. La queue est bleu foncé chez le mâle, bleu terne chez la femelle. Les juvéniles sont une pâle copie de la femelle. Chant : Les perruches à oreilles jaunes ont un répertoire de cris qui est assez voisin de celui des autres perruches du genre Rosella. Toutefois, ils émettent des "kwink-kwink.... kwink-kwink.." plus doux et plus mélodieux que ceux de leurs proches parents. Habitat : Les perruches à oreilles jaunes sont rarement très communes. On les trouve à des densités très variables dans les peuplements d'eucalyptus et dans de nombreux types d'habitats forestiers ouverts. Elles fréquentent également les prairies pourvues de quelques arbres, les terres agricoles partiellement défrichées et les lambeaux d'arbres résiduels qui bordent les champs de céréales ou les bas-côtés des routes. Elles visitent volontiers les vergers et les champs récemment moissonnés. Elles pénètrent occasionnellement dans les parcs, les jardins et les parcours de golf. Dans les zones proches du littoral, les perruches à oreilles jaunes ont sans doute bénéficié de la transformation des forêts denses en terres agricoles. Par contre, elles ont été chassées de terres de l'intérieur par des programmes de déforestation à grande échelle. Les perruches à oreilles jaunes souffrent de la concurrence des perruches à collier jaune (Platycercus zonarius) qui partagent le même type d'habitat et qui sont des oiseaux plus puissants et plus agressifs. Distribution : Les perruches à oreilles jaunes sont endémiques du sud-ouest du continent australien. Leur aire de distribution couvre principalement la région côtière qui va de Perth à Albany en passant par Augusta et s'enfonce quelque peu à l'intérieur des terres. Deux sous-espèces sont officiellement reconnues : la race nominale icterotis qu'on trouve presque exclusivement sur le littoral et la race xanthogenys qu'on peut observer surtout dans la région de l'intérieur. Comportements : Les perruches à oreilles jaunes sont des oiseaux sédentaires. Elles vivent généralement en couples ou en petits groupes et il est extrêmement rare de les trouver en bandes. Elles sont calmes et discrètes, ce qui fait qu'elle passent assez souvent inaperçues quand elles se nourrissent à terre ou qu'elles cherchent un abri à la cime des arbres. Aux alentours des habitations, les perruches à oreilles jaunes font preuve d'une belle confiance ou d'une constante familiarité, pénétrant dans les granges ou dans les enclos à volailles pour y dérober les graines qui y sont répandues. Contrairement aux autres perruches, elles possèdent un vol stable composé de multiples battements. Elles se déplacent sur de courtes distances, préférant voyager d'un arbre à l'autre que de traverser de longs espaces ouverts. Nidification : La saison de nidification se déroule du mois d'août au mois de décembre. Le nid est installé dans un trou de branche ou dans la cavité d'un tronc d'arbre. Le couple choisit généralement un eucalyptus wandoo ou un gommier du genre Salmonophloia. La cavité doit être assez profonde et le fond doit être tapissé d'une couche de sciure de bois. Avant l'accouplement, le mâle parade devant sa partenaire. Il se penche vers l'avant sur son perchoir tout en lançant des cris bien spécifiques. Si la femelle est d'accord, elle répond de la même façon. La ponte comprend habituellement de 3 à 7 oeufs qui sont couvés pendant 19 jours. La femelle se charge seule de l'incubation, mais elle fait une pause dans la matinée et en fin d'après-midi pour être ravitaillée par le mâle. Les jeunes sont nidicoles et ne s'envolent pas avant qu'ils aient atteint l'âge de 5 semaines. Régime : Les perruches à oreilles jaunes se nourrissent principalement de graines herbeuses et d'autres végétaux qu'ils trouvent dans les champs de chaume. Elles consomment également des fruits, des baies, des fleurs du Jarrah (Eucalyptus marginata) et des graines du palmier Zamia. Elles pénètrent dans les vergers où elles occasionnent quelques dommages. Protection / Menaces : L'espèce est relativement commune et comme la plupart des oiseaux qui vivent en milieu ouvert, elle a bénéficié dans une certaine mesure de l'éclaircissement des forêts. Toutefois, ses effectifs sont quelque peu entamés dans les régions où elle doit affronter la concurrence de la Perruche à collier jaune qui est un oiseau assez agressif. De plus, le faible renouvellement des cavités nidificatrices est un souci à long terme. La Perruche à oreilles jaunes est un espèce protégée, néanmoins dans certains comtés, une période a été ouverte pour tenter de réguler ou de mettre un terme aux déprédations causées par cet oiseau dans les récoltes.
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Identification : Perruche de Barnard Chez cette perruche dont le plumage est à dominante verte, le capuchon et les côtés de la tête sont vert brillant mais les joues sont légèrement teintées de bleu. Une petite bande rouge traverse le front. La nuque brun-olive est soulignée par un collier jaune qui encercle l'arrière du cou. Le bas du dos est bleu sombre. La poitrine et l'abdomen sont bleu-turquoise, séparés l'un de l'autre par une bande transversale jaune qui est plus ou moins large. La courbure de l'aile affiche une couleur bleu-vert qui déborde sur les petites couvertures. Les grandes couvertures sont vert jaunâtre. Les secondaires sont bleu terne, contrastant avec les primaires et les couvertures primaires qui sont bleu foncé. Le dessous des ailes est bleu. Le dessus de la Perruche de Barnard queue est formé de rectrices centrales vert foncé avec des pointes bleues et des rectrices extérieures bleues avec des pointes pâles. Le bec est gris blanchâtre. L'étroit anneau orbital est gris uni. L'iris est brun sombre, les pattes grises. La femelle a des couleurs plus ternes que son partenaire. Le dos et le bas du dos affichent une couleur gris-vert foncé. Le dessous des ailes est grisâtre, avec une bande claire plus ou moins visible. Les immatures sont encore plus ternes que les femelles. Ils ont la nuque et l'arrière du capuchon brunâtres. Le bleu des joues est souvent plus développé. Le dos et le croupion sont gris-vert. La bande sous-alaire est habituellement visible. Chant : Les perruches de Barnard sont généralement moins bruyantes que les perruches à collier jaune. Leur répertoire, moins fourni, comprend un cri d'alarme rude et métallique ainsi qu'une sonnerie aiguë "kling-kling-king" ou "put-kleep, put-kleep", assez semblable mais moins stridente que celle de leur proche cousine. Les perruches de Barnard émettent également des "chuk-chuk-chuk" ou des "kwink-kwink" quand elles se nourrissent dans les arbres. Elles sont plus silencieuses quand elles sont à terre. Habitat : Les perruches de Barnard occupent les zones arides de mallee composées presque exclusivement d'Eucalyptus gracilis. On les trouve également dans les broussailles d'acacias et de cyprès avoisinantes ainsi que dans une grande variété d'habitats assez semblables. La race qui vit dans le nord marque une nette préférence pour les gommiers rouges (E. camalduensis) qui bordent les cours d'eau temporaires et affiche un mode de vie plus arboricole. Les perruches de Barnard sont généralement moins répandues dans les zones habitées et dans les régions plus humides. Distribution : Cette espèce est endémique du sud-est et du centre-est de l'Australie. Son bastion est constitué par les Nouvelles-Galles-du-Sud mais son aire déborde également sur l'état de Victoria et l'Australie Méridionale au sud, ainsi que sur le Queensland et le Northern Territory au nord. Deux sous-espèces sont officiellement reconnues : B.b. barnardi (centre du Queensland, Nouvelles-Galles-du-Sud, Victoria, sud-est de l'Australie Méridionale) - B.b. macgillivrayi (nord-ouest du Queensland et Territoire du Nord avoisinant). Comportements : Les couples et les petits groupes familiaux constituent généralement les unités sociales de base, les grandes bandes sont rares. Les perruches de Barnard sont moins hardies et moins curieuses que les perruches à collier jaune, mais dans l'ensemble, elles partagent les mêmes habitudes et les mêmes parades. Elles sont particulièrement minutieuses et mettent un long moment pour préparer leur nid, remplissant le fond de la cavité de copeaux et de sciure de bois et y aménageant une petite dépression douillette pour y déposer leur ponte. Le mâle qui courtise bavarde continuellement et se tapit devant sa promise. Pendant la parade, il hausse les épaules et les ailes, les faisant vibrer légèrement. Comme la plupart des autres espèces de perroquets, ces oiseaux rongent et mâchouillent le bois, soit pour apposer leur marque personnelle à leur arbre favori, soit pour élargir l'entrée de la cavité. Cette activité leur permet de maintenir leur bec en bonne condition. Les perruches de Barnard adoptent des mœurs sédentaires, mais elles peuvent parfois effectuer de courtes migrations en raison des changements climatiques. Nidification : Le nid est situé dans une cavité naturelle d'arbre. La ponte comprend généralement 4 ou 5 oeufs qui sont déposés sur une couche de petits morceaux de bois en décomposition. Dans le nord, le début de la nidification est fortement influencé par les conditions climatiques et la reproduction coïncide habituellement avec l'apparition des premières graines après la saison des pluies. Dans le sud, la période des nids commence en juillet ou en août et la saison peut se prolonger jusqu'au mois de janvier quand il y a une seconde couvée. L'incubation dure environ une vingtaine de jours. La femelle couve seule. Les jeunes oisillons quittent le nid au bout de 5 semaines mais restent au sein du groupe familial en compagnie de leurs parents pendant quelques temps encore. Dans la chaîne des Flinders, en Australie Méridionale, les perruches de Barnard s'hybrident avec les perruches à collier jaune et produisent une race connue en taxonomie sous le nom de B.b. whitei. Régime : Les perruches de Barnard partagent les mêmes habitudes alimentaires que les perruches à collier jaune. Elles sont principalement végétariennes, consommant des graines, des fruits, du nectar et des fleurs. Leur menu est complété par des insectes et des larves. Quand elles se restaurent, elles recherchent leur nourriture en compagnie de perruches flavéoles, à tête pâle ou à bonnet bleu. Elles partagent également la compagnie de perruches à croupion rouge (Psephotus haematonotus). Protection / Menaces : L'espèce est considérée comme commune sur l'ensemble de son aire de distribution. La population mondiale est évaluée à environ 500 000 individus et elle paraît stable. Néanmoins, elle paraît moins capable de s'adapter aux changements qui sont intervenus dans son habitat que la Perruche à collier jaune. La Perruche de Barnard est appréciée comme oiseau de compagnie mais les oiseaux en captivité sont relativement peu nombreux.
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Identification : Perruche à collier jaune Chez cette perruche, la tête est brun noirâtre avec de nombreuses mouchetures bleu foncé sur les joues, les côtés de la gorge et le bas des couvertures auriculaires. L'arrière du cou est encerclé par un étroit collier jaune éclatant. Les parties supérieures affichent toutes une mosaïque de verts différents : vert foncé sur le manteau avec de très fines franges sombres, vert légèrement plus brillant et plus lustré sur le croupion, vert plus terne sur les couvertures sus-caudales. Les couvertures moyennes présentent un vert brillant tirant légèrement sur le jaunâtre alors que les grandes couvertures exhibent un vert plus classique avec du bleu-vert sur les bordures intérieures et du vert pâle sur les bordures extérieures des plumes les plus externes. Perruche à collier jaune La courbure de l'aile est turquoise. Les couvertures primaires sont brun foncé. Les rémiges sont noirâtres, dévoilant un peu de bleu. Le dessous des ailes est noirâtre avec des couvertures bleu-turquoise. Les parties inférieures sont très contrastées : la poitrine est vert foncé alors que la partie supérieure du ventre est jaune éclatant. Le bas-ventre et les sous-caudales sont jaune verdâtre. Les rectrices centrales sont vert foncé, virant au bleu foncé. Les rectrices extérieures sont bleu clair avec une base sombre et une pointe blanche. Le dessous de la queue est bleu pâle. Le bec est blanc grisâtre. L'iris est brun, les pattes grises. La femelle a une tête et un bec un peu plus petits que ceux de son partenaire. La tête est plus brune et il peut y avoir une barre sur le dessous des ailes. Les immatures sont plus ternes, avec une tête brunâtre et des infiltrations brun grisâtre sur la poitrine et le manteau. Le dessus de la queue Perruche à collier jaune est vert. Le plumage adulte est acquis entre 12 et 15 mois. Chant : Cette espèce semble être plus vocale que sa proche cousine, la Perruche de Barnard. Elle possède en outre un répertoire plus varié. On peut entendre en effet un "whee-eck" dissyllabique, un court "vatch" qui sert de cri d'alarme et un "put-kleepit-kleepit" strident. Elle produit également un "kling-kling-kling-king" ainsi que nombreux bavardages. La race du sud-ouest (semitorquatus) possède un cri bien spécifique qui est souvent retranscrit comme "twenty-eight" bien que "toowwet-terweet" soit plus proche de la réalité. Habitat : Cette espèce occupe une grande variété d'habitats : on la trouve notamment dans les gommiers rouges qui bordent les cours d'eau, mais également dans les zones d'acacias et de mallee, les parcelles clairsemées d'eucalyptus, les Perruche à collier jaune terres agricoles, les broussailles semi-arides des déserts et à la périphérie des villes. En général, elle s'est adaptée à l'implantation humaine avec plus de succès que la Perruche de Barnard. Cette adaptation est particulièrement remarquable dans les régions céréalières du sud-ouest où on peut régulièrement l'observer sur les bas-côtés des routes, se nourrissant dans les grands arbustes. La race semitorquatus réclame des exigences plus particulières, elle préfère généralement les forêts d'eucalyptus marri (E. calophylla) qui bordent le littoral. Distribution : Les perruches à collier jaune sont endémiques du sud-ouest, du sud et du centre de l'Australie. Leur aire couvre toute la partie sud de l'Australie Occidentale à partir de Port Hedland, Perruche à collier jaune l'ouest de l'Australie Méridionale jusqu'à la péninsule d'Eyre et Port-Lincoln. Elle remonte vers le Territoire du Nord jusqu'à Newcastle Waters. Trois sous-espèces sont officiellement répertoriées : B. z. zonarius (Australie, environ à l'est du méridien qui marque 120° de longitude est) - B. z. sémitorquatus (sud-ouest de l'Australie, entre Perth et Albany) - B. z. occidentalis (nord-ouest de l'Australie Occidentale, approximativement du parallèle qui indique 20° de latitude sud en direction du sud jusqu'à Wiluna). Comportements : Les perruches à collier jaune établissent des liens conjugaux forts et on les trouve habituellement en petits groupes familiaux qui ne dépassent pas 8 oiseaux. Le matin et en soirée, elles sont assez faciles à observer, car elles se font remarquer par leur activité et par leurs cris. Quand elles recherchent leur nourriture dans les feuillages, leurs bavardages sont bruyants Perruche à collier jaune alors que, lorsqu'elles sont à terre, elles sont relativement silencieuses et tranquilles. La plupart du temps, au crépuscule, les groupes familiaux se rassemblent pour établir des dortoirs communs, cependant certains peuvent rester actifs, même après le coucher du soleil. Les perruches à collier jaune sont des oiseaux sédentaires, mais on assiste à quelques mouvement occasionnels en cas de grands changements climatiques. Nidification : La nidification se déroule du mois de juin au mois de février et elle commence un peu plus tôt dans le nord. Les perruches à collier jaune sont très territoriales aux abords de leur nid et il y a pas mal de querelles et de chamailleries dès qu'il s'agit de choisir un emplacement au début de la saison. Pendant la parade nuptiale, le mâle laisse tomber ses ailes, agite la queue, Perruche à collier jaune bavarde bruyamment et accomplit des petites révérences avec la tête. Les offrandes rituelles de nourriture sont également très courantes. Les perruches à collier jaune nichent à des hauteurs très diverses dans des cavités naturelles qui ont été garnies au préalable avec des petits copeaux de bois. La ponte comprend entre 4 et 7 œufs et il y a parfois 2 couvées par saison. La femelle couve seule pendant environ 19 jours. Elle ne quitte le nid que pour se nourrir elle-même ou pour être ravitaillée par le mâle. Au début, elle alimente seule les oisillons mais, une semaine après l'éclosion, le mâle se joint à elle pour l'aider dans sa tâche. Les jeunes quittent le nid 4 semaines plus tard. Les groupes familiaux restent constitués même après l'envol des oisillons. Régime : Les perruches à collier jaune ont un régime mixte. Elles consomment du nectar, des fleurs, des graines et des fruits. Elles ingurgitent aussi des insectes et leurs larves qu'elles capturent parfois en grattant l'écorce des arbres. Elles font des incursions dans les champs cultivés et dans les vergers. Elles creusent le sol pour déterrer les oignons ou les bulbes de certaines herbes. Les perruches à collier jaune sont les plus arboricoles de toutes les espèces du sud-ouest. Elles marquent une nette préférence pour les fruits mûrissants, en particulier ceux des eucalyptus marri. Protection / Menaces : La population mondiale est sans doute bien supérieure à celle qui est avancée habituellement, c'est à dire plus de 100 000 individus. Cette espèce s'est en effet bien adaptée aux transformations qui ont été effectuées dans son habitat par l'homme. Cette espèce n'est pas protégée et dans certaines conditions et dans certaines régions, elle peut même être abattue si elle pénètre dans les vergers pour y causer des dégâts.
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Identification : Perruche à collier Cette perruche d'assez grande taille (environ 40 à 50 centimètres) affiche un plumage vert jaunâtre pâle. La mandibule supérieure est rouge foncé avec une pointe noire. La mandibule inférieure est noire, le menton et la zone malaire sont également noirs, décrivant une courbe qui s'amincit au niveau du côté du cou ou elle forme une sorte de demi-collier. Ce dernier est souligné par une étroite ligne rose qui se développe jusqu'à la nuque. Au dessus de celle-ci, on peut apercevoir une vague couleur bleu-mauve qui se poursuit jusqu'à l'arrière du capuchon. Les rémiges sont vert plus sombre au dessus, grises en-dessous. Les rectrices centrales sont vert bleuâtre sur le dessus et teintées d'ocre sur le dessous. Chez la femelle, le bleu, Perruche à collier le rose et le noir sont absents de la tête. A la place, il y a un collier couleur émeraude. Les immatures ressemblent aux femelles mais ils ont une nuance plus jaune. Leur collier est absent ou très discret. La race parvirostris est plus sombre, avec un collier rose plus foncé chez le mâle et une mandibule supérieure entièrement rouge. La race boréalis est plus grande et plus grise sur le dessous. Elle possède plus de bleu sur la tête. Le bec est généralement tout rouge. La race manillensis ressemble à la précédente, mais elle a du noir sur la mandibule inférieure. Chant : Quand ils sont perchés dans un arbre ou qu'ils sont en vol, les perruches à collier émettent des notes stridentes et criardes du genre "kii-aa" ou "kiy-ak". D'autres expressions sonores, du type "kyik-kyik-kyik" Perruche à collier sont également audibles. En cage ou en captivité, ces oiseaux sont capables d'imiter les bruits familiers de la maison et même d'articuler quelques mots. Habitat : Les perruches à collier fréquentent une grande variété d'habitats qui va des semi-déserts jusqu'aux jungles secondaires semi-clairsemées. On les trouve principalement dans les régions basses mais en Asie, elles peuvent grimper jusqu'à 1 600 mètres et en Ethiopie jusqu'à 2 000 m d'altitude. Si l'on veut rentrer plus dans les détails, ces oiseaux peuvent être observés dans les savanes demi-désertiques à herbes rases, dans les broussailles clairsemées et les zones Perruche à collier de buissons, dans les vallées boisées, les savanes arbustives et les forêts à feuilles permanentes qui longent les cours d'eau. Ils vivent également dans les boisement de pins qui recouvrent les versants des collines, les terres cultivées avec des arbres épars, les jardins, les vergers et les entrepôts de grains dans les gares de chemin de fer. Distribution : Les perruches à collier sont réparties dans les zones tropicales de l'hémisphère Nord dans les 2 continents, africain et asiatique. En Afrique, leur aire de distribution s'étend de la Mauritanie et du Sénégal jusqu'à la mer Rouge et forme une assez large bande au sud du Sahara. En Asie, elle occupe surtout le sous-continent indien à partir du Pakistan et se poursuit jusqu'au sud de la Chine et en Indochine. Il ya officiellement 4 sous-espèces : P. k. krameri (Afrique, du sud de la Mauritanie et du Sénégal jusqu'en Ouganda et au sud du Soudan) - Perruche à collier P. k. parvirostris (Afrique, centre-est du Soudan jusqu'à Djibouti et le nord-ouest de la Somalie en passant par l'Erythrée et l'Ethiopie) - P. k. borealis (Asie, nord-ouest du Pakistan, nord de l'Inde, Népal, nord du Myanmar,et sud-est de la Chine (Guangdong) - P. k. manillensis (Asie, sous-continent indien au sud du 20ème degré de latitude Nord et Sri Lanka). De nombreuses populations férales sont présentes en Afrique, en Arabie, dans le Paléarctique Occidental et dans l'ouest de l'Asie ainsi qu'à l'île Maurice, Hong Kong, Macao, Singapour et même les Etats-Unis. Comportements : La Perruche à collier est un oiseau hardi et opportuniste, capable de s'adapter à de nombreuses situations. Il est grégaire et on peut l'observer en groupes plus ou moins importants à la périphérie des grandes cités. Après la nidification, les colonies se désintègrent et les bandes se séparent. Cet oiseau est sédentaire, ce qui ne l'empêche pas d'effectuer Perruche à collier des mouvements locaux, surtout en Afrique où il remonte légèrement vers le nord en direction du Burkina Faso et de la Mauritanie pendant la saison des pluies (août à novembre). Nidification : Dans l'ouest de l'Afrique et probablement dans la péninsule arabique où elle a été sans doute introduite, la Perruche à collier niche du mois de décembre au mois de mai. Au Nigéria, la reproduction est tentée au mois de mai mais elle échoue souvent à cause des agresssions des calaos à bec rouge (Tockus erythrorhynchus). En Afrique du Sud, la nidification se déroule en septembre dans les boisements de saules. En Asie, la saison a lieu de janvier à avril et parfois en juillet. Au Royaume Uni, (population introduite) la ponte intervient de janvier à juin. Le nid est placé dans une cavité d'arbre qui est souvent élargie ou réaménagée par les oiseaux eux-mêmes. Il est situé entre 3 et 10 mètres au-dessus du sol. Parfois, il est inséré dans la façade d'un rocher ou dans un vieux mur en ruine. Les perruches à collier nichent en colonies lâches. La ponte comprend habituellement 3 ou 4 œufs qui sont couvés pendant 22 ou 23 jours. Le séjour des oisillons au nid dure environ une cinquantaine de jours (7 semaines). Pas d'autres renseignements. Régime : En Afrique, l'alimentation est composée principalement de fruits de matières végétales telles que les figues, les fruits de jujubiers et de tamariniers, les goyaves, les dattes, les fruits du baobab er les graines Perruche à collier d'acacias plus une grande variété de graines cultivées comme les noix, le sorgho, le millet, les lentilles, les fruits des palmiers à huile et le café. En Asie, le régime comprend aussi et surtout des végétaux provenant des acacias, des casuarinas, des figuiers, des jujubiers. Il comporte aussi des fleurs de divers arbres et du nectar. En Asie, et plus particulièrement en Inde, la Perruche à collier est considérée comme un véritable fléau pour l'agriculture car elle pénètre en larges bandes dans les champs cultivés où elle effectue des ravages dans les étendues de céréales, les plantations de citronniers et de pruniers. Dans certaines régions, les goyaves sont appréciées par dessus tout. Le maïs est consommé de septembre à décembre. Les populations férales d'Angleterre ponctionnent les fruits et les baies des rosacées et des pins ainsi que les céréales. Celles d'Arabie Saoudite sont particulièrement friandes de dattes et de graines de tournesol. Protection / Menaces : D'après le Handbook, cette espèce n'est pas globalement menacée. Dans son habitat naturel et dans la majorité des régions où elle a été introduite, elle est même relativement abondante, preuve de sa très bonne adaptation. Ses effectifs et son territoire sont en pleine expansion partout où elle rencontre de bonnes conditions dûes au développement de l'agriculture et de l'horticulture. Cet oiseau bénéficie d'une bien mauvaise réputation en raison des dommages qu'il cause à l'agriculture, y compris dans les zones où il a été introduit.
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Identification : Perruche à col bleu Ce perroquet de taille moyenne, au corps trapu, présente une tête verte avec une nuance plus pâle et plus jaunâtre sur le menton et sur le bas des joues. Un discret collier bleu encercle le haut de la poitrine et l'arrière du cou. Les parties supérieures sont entièrement vert sombre. La bordure de l'aile est jaune. Une tache brunâtre orne l'intérieur des couvertures moyennes. Les grandes couvertures ont une extrémité vert jaunâtre. Les rémiges sont noires avec des filets extérieurs verts. Une fine ligne pâle est visible sur le bord de l'aile lorsqu'elle est fermée. Le dessous des ailes et les axillaires sont bleus. Les parties inférieures sont d'un vert plus clair que le dessus, affichant une teinte plus jaunâtre. Le dessus de la queue est vert, le dessous jaunâtre. Le bec est noir grisâtre. Les iris sont blanc-jaune clair. Les pattes sont gris verdâtre. Les femelles n'ont pas de collier bleu. A la place, une petite tache marque l'arrière du capuchon. Les juvéniles n'ont ni collier ni tache bleue sur la tête. Ils ont des iris blanc grisâtre et non blanc jaunâtre. Leur bec est plus pâle que celui des adultes. Chant : La Perruche à col bleu possède un répertoire assez varié. On peut entendre un "kri-kro" roulant et répétitif ainsi qu'une série de sifflements musicaux, de cris grinçants et rudes. Le chant semble âpre quand il est entendu de près. Il paraît plus musical et carillonnant quand il est perçu d'une assez grande distance. Dans ce dernier cas, il peut être confondu avec celui de la Perruche de Geoffroy. Habitat : Les perruches à col bleu sont des oiseaux forestiers. Elles fréquentent les zones boisées des collines humides et des montagnes de moyenne altitude. On les trouve plus particulièrement le long des lisières des forêts et dans les parcelles en cours de régénération entre 500 et 2300 mètres d'altitude. En fait, leur habitat optimal se situe généralement entre 800 et 1900 m. Des 3 perruches du genre Geoffroyius, c'est celle qui grimpe le plus haut. Distribution : Les perruches à col bleu sont endémiques de Nouvelle-Guinée, aussi bien dans la partie indonésienne que dans la partie papouasienne de l'île. Une population isolée vit dans la presqu'île de Vogelkop, dans les monts Tamrau et de l'Arfak. Cependant, le gros des effectifs est concentré dans le chaîne montagneuse centrale jusqu'à la chaîne Owen Stanley dans l'extrême est de l'île. Les perruches à col bleu sont divisées en deux races : G.s. simplex, la race nominale (péninsule du Vogelkop) - G.s. buergersi (reste de l'aire de distribution). Comportements : Les perruches à col bleu sont des oiseaux timides quasiment impossibles à détecter quand elles sont perchées et fuyant à la moindre alerte dès qu'elles sont approchées. Elles sont très grégaires et forment de larges bandes qui atteignent souvent près de 200 individus. Cette espèce à tendance à former de plus grands regroupements que la Perruche de Geoffroy. Cependant, il n'est pas rare de rencontrer des oiseaux solitaires, des couples ou des petits groupes d'une dizaine d'oiseaux. Les perruches à col bleu sont majoritairement sédentaires. Toutefois des difficultés d'approvisionnement dans les ressources alimentaires peuvent amener ces oiseaux à entreprendre des migrations altitudinales et à s'approcher sérieusement des côtes et du niveau de la mer. Nidification : On connaît vraiment peu de choses sur la nidification de cette espèce. Néanmoins, l'observation d'un nid contenant 3 œufs à la mi-janvier a permis de fournir les informations suivantes : les perruches à col bleu nichent dans des cavités d'arbres, à une hauteur assez respectable pouvant atteindre les 10 mètres. L'entrée du nid a un diamètre d'environ 80 mm. La cavité en elle-même mesure 200 mm de largeur et 400 millimètres de profondeur. La période de reproduction s'étale vraisemblablement d'octobre à janvier. Les durées d'incubation et du séjour des jeunes au nid sont inconnues. Régime : Les perruches à col bleu sont exclusivement végétariennes. Elles consomment des graines, des fruits, des baies et peut-être du nectar qu'elles recueillent paisiblement dans la canopée des arbres. Elles sont particulièrement friandes des graines des fagacées du genre Lithocarpus ou Castanopis. Protection / Menaces : Les perruches à col bleu sont sans doute assez répandues mais leurs mœurs extrêmement discrètes font que leurs effectifs sont vraisemblablement sous-estimés. La population mondiale globale est estimée à plus de 50 000 oiseaux. L'espèce est classée comme ne posant pas de problèmes majeurs.