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DimEst49

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Tout ce qui a été posté par DimEst49

  1. De nombreuses espèces sont protégées Si vous avez pris la décision d'adopter un oiseau, il est préférable de vous renseigner à l'avance sur la réglementation qui s'y rapporte. Par ailleurs, si vous détenez déjà des oiseaux, il n'est jamais trop tard pour vous tenir informés ! En effet de nombreuses espèces d'oiseaux de cage et de volière détenues en captivité ne sont pas des espèces domestiques ce qui complique les choses... Les espèces sauvages sont en effet protégées à plusieurs niveaux : au niveau international par la Convention de Washington au niveau européen par le règlement n°338/97, modifié par le règlement n°1808/2001. au niveau national avec en France entre autres l'article L411 du Code de l'Environnement, l'arrêté de Guyane et l'arrêté du 10 août 2004. La réglementation internationale et européenne La Convention de Washington, ou CITES a été ratifiée par 80 pays en 1975, d'autres pays l'ayant rejointe depuis. Le principe consiste à protéger certaines espèces menacées en limitant le commerce. Il existe trois niveaux de protection correspondant aux annexes I, II et III : les espèces en annexe I sont les plus menacées et donc les plus protégées, leur détention et leur commerce étant interdites sauf autorisation spéciale. les espèces en annexe II sont moins menacées, mais leur commerce est contrôlé. Le règlement n°338/97 correspond à la transposition de la CITES en droit européen. Les espèces sont classées en annexe A, B et C (les espèces en annexe A étant les plus protégés). Sauf quelques exceptions, les espèces en annexe I sont en annexe A, les II en annexe B, etc. La réglementation française Les réglementations internationale et européenne s'appliquent en France, auxquelles se rajoutent de nombreux textes réglementaires nationaux. Il existe ainsi une protection nationale de nombreuses espèces indigènes menacées dont la détention et le commerce sont interdits sauf autorisation. Les espèces présentes en Guyane française ont eu un statut de protection particulier pour éviter tout trafic en provenance d'Amérique du Sud jusqu'en métropole et donc en Europe. Aucune liste réglementaire d'espèces « guyanaises » n'étant actuellement disponible, nous vous invitons à contacter la direction des services vétérinaires de votre département pour plus d'informations. Un certain nombre d'espèces et de variétés d'oiseaux élevées en captivité depuis très longtemps ont été classées récemment comme domestiques dans l'arrêté du 11 août 2006. Les canaris, les perruches ondulées et les perruches calopsittes, qui sont élevées depuis plus d'un siècle en Europe et ne sont plus exportées de leur pays d'origine en font naturellement partie, ainsi que la majorité des variétés d'oiseaux de couleurs mutées (les mutations de couleur n'apparaissant que dans des espèces élevées en captivité en nombre important depuis longtemps). La législation relative à l'élevage des oiseaux L'élevage d'agrément Depuis la parution des arrêtés du 10 août 2004, dès que l'on détient un animal d'espèce non domestique, on est considéré comme un élevage d'agrément. Il existe des quotas au-delà desquels il est nécessaire d'obtenir un certificat de capacité. Les animaux d'espèces domestiques n'étant pas comptabilisés dans ces quotas. Par ailleurs pour détenir certaines espèces particulièrement protégées (annexe I A, Guyane), il faut une autorisation préfectorale de détention que l'on doit demander auprès de la DSV de son département. Le dossier de demande sert à prouver votre compétence pour détenir les oiseaux en question. Il faut alors tenir des registres pour noter l'entrée et la sortie des oiseaux de ces espèces de votre « élevage d'agrément ». D'autres espèces encore plus protégées ne peuvent être détenues que par un éleveur capacitaire. Pour les quotas, en gros, on ne peut pas avoir : · plus de 6 oiseaux particulièrement protégés (en annexe I A ou Guyane). · plus de 10 perroquets · plus de 40 grandes perruches · plus de 100 perruches et petits passereaux Le nombre total maximum d'oiseaux détenus si on ne détient que des oiseaux étant de 60 oiseaux ou 100 perruches et petits passereaux. Les établissements d'élevage Si on dépasse les quotas de l'arrêté du 10 août 2004 ou que l'on a une activité d'élevage pour la vente, il est nécessaire d'obtenir un certificat de capacité ainsi qu'une autorisation d'ouverture d'établissement. Pour obtenir le certificat de capacité, il faut prouver sa compétence et justifier d'une expérience minimum dans l'entretien des espèces pour lesquelles on souhaite devenir capacitaire. Le dossier de demande est alors étudié par une commission départementale. Pour plus de renseignements sur la règlementation relation à la détention des oiseaux - Le site de la CITES : http://www.cites.org - Le site français de la CITES : http://cites.ecologie.gouv.fr - Le site réglementaire de l'Europe : http://eur-lex.europa.eu - Le site de Légifrance : http://www.legifrance.gouv.fr
  2. Sexadodeaves est un laboratoire implanter en Espagne . Pour faire vos sexages ou depistage de maladie de vos oiseaux c'est par ici http://www.sexadodeaves.com/fr/
  3. Faunafeed est une boutique qui ce situe à Aze dans le 53 qui fait aussi de la vente par correspondance http://www.faunafeed.fr/ . Vente de voliere aluminium fabriquer sur place , alimentations pour oiseaux , rongeurs ... N'hesite pas à aller parcourir leur site internet
  4. Comment installer ses Oiseaux en hiver ? Si l'on s'imagine être un Oiseau, à l'approche de l'hiver on doit se dire, "je me trouve un abri au coin du feu". Donc je rentre mes Oiseaux pour qu'ils n'aient pas froid". Ceux-ci vont donc déménager et devront à nouveau se créer pour chacun, son territoire, en général dans des limites restreintes, car les volières d'intérieur sont plus petites. Cela va donc les perturber, ce qui risque de gêner la reproduction, surtout qu'ils réintégreront l'extérieur au printemps. C'est une fausse idée de croire que nos petits amis, craignent le froid, ils sont plus sensibles à l'humidité et surtout aux courants d'air. On ne parle pas ici des petits "becs droits", mais d'Oiseaux plus gros, surtout des psittacidés et des insectivores en général, quoi que… Bien sûr il n'est pas question de placer un Oiseau en extérieur au mois de novembre. Celui-ci devra s'y habituer vers le mois de mai, pour qu'il passe l'automne et ses variations de température, avant d'affronter l'hiver. Un avantage important à laisser vos Oiseaux en extérieur : la période de reproduction sera plus naturelle. Les Oiseaux vont vivre avec le cycle naturel des saisons et de la lumière, comme dans la nature. Au printemps, dès que l'augmentation de la longueur du jour sera sensible, vous verrez vos couples commencer leurs parades telles que vous ne les verrez jamais en intérieur. Les jeunes issues seront plus résistantes à la dureté des variations de température. Pour le confort de vos Oiseaux de volière en hiver voici quelques conseils. Les protéger contre la pluie, le vent et la neige la volière doit être en partie construite "en dur", fermée, en bois ou en ciment. Les parties ouvertes (grillagées) sont à protéger par des panneaux de poliane ou de plastique bulle. La volière doit être entièrement couverte par un toit. Attention de bien laisser filtrer un peu d'air pour que la volière ne devienne pas un four avec un rayon de soleil, même en hiver !! Leur assurer une bonne luminosité Le cycle annuel de la lumière du jour est important pour la santé et surtout pour la reproduction des Oiseaux. Il peut-être placer sur horloge, une lampe à l'intérieur de la partie fermée ; même dans la journée pour assurer une bonne vision de la nourriture. Cette horloge peut être réglée de manière à assurer la lumière tôt le matin (vers 7h00), afin que les Oiseaux qui ont passé une nuit froide puissent reprendre de la vigueur en mangeant le plus tôt possible. Pas d'éclairage le soir, il est préférable que les Oiseaux se couchent avec la tombée naturelle du jour. Il faudra également veiller à ce que la lampe ne soit pas directement accessible aux Oiseaux, qui risqueraient de s'y bruler !! Il faut donc placer une grille de protection autour de la source de lumière. Les protéger contre le gel En volière par temps de gel, évitez la baignade des Oiseaux en plaçant un grillage plastifiéà la surface de l'eau. Pour éviter le gel de l'eau de boisson, mettez quelques gouttes d'alcool de fruit dans l'eau. S'il fait trop froid et que l'eau gèle quand même, donner de l'eau légèrement tiède plusieurs fois par jour pour les exotiques, une seule fois pour des becs crochus (plutôt à la mi-journée, en général il y fait moins froid). On peut aussi faire une installation avec une résistance d'aquarium, qui fonctionnera par intermittence d'une heure environ, deux fois par jour. S'assurer que la résistance est toujours bien immergée sous peine de la " claquer ". Mais attention à la protection du câble d'alimentation s'il y a des becs crochus. Par grand froid le sol peut être gelé : installer des branches, ou mieux des morceaux d'écorces au sol, lesquels adouciront un peu la température pour les pattes fragiles des Oiseaux. L'aubiose peut également faire l'affaire ; recouvrir le sol extérieur. Dans ce cas attention, cette matière va beaucoup "éponger" l'humidité ; si cela devient vraiment humide, voire mouillé, remplacer la souvent car elle va moisir et devenir nocive. Il est aussi conseillé de laisser des nids en hiver, surtout pour les Oiseaux qui ont l'habitude d'y dormir la nuit (les roseicollis par exemple). Quelle nourriture leur donner ? Donnez leur une nourriture à base de graines grasses et réchauffantes. Ne changez pas la nourriture habituelle, mais ajouter : - des graines de tournesol pour les crochus ; arachides pour les Perroquets ou Perruches à Collier, - du chènevis deux fois par semaine pour tous types d'Oiseaux, - de la pâtée sèche et des croûtons de pain sec, renouvelés tous les deux jours, - de la salade, des fruits et des légumes râpés sources de vitamines naturelles, - si possible quelques herbes du jardin : mouron, séneçon, laiteron, bourse à pasteur,... La nourriture doit être placée dans la partie fermée servant d'abri. Des précautions à prendre Il est important de leur rendre souvent visite, ne serait-ce que pour détecter un Oiseau frileux ou malade. Ne pas oublier de vermifuger deux fois par an vos Oiseaux qui vivent en extérieur. En hiver il n'y a pas que les Oiseaux qui recherchent leur nourriture, les rongeurs également. Ils se rapprochent des volières, et tentent d'y entrer par tous les moyens. Attention aux trous, au grillage à trop grosse maille. Les sols enl terre battue doit être protégé par un grillage enterré de deux centimètres. La nuit, les rats ou les fouines peuvent attraper les Oiseaux à travers le grillage après les avoir affolés. La meilleure solution est de doubler votre grillage de façade avec un écartement d'au moins trois centimètres. Cette fiche à ete copier sur le site de http://sorp.pagesperso-orange.fr avec autorisation .
  5. Pour germer et provoquer son activité enzymatique, un grain a besoin d’eau, d’air et de chaleur. Quand un grain germe, ses protéines se transforment en acides aminés beaucoup plus digestibles, ses hydrates de carbone en sucres simples, parfaitement assimilables et les graisses en acides gras. Les vitamines se multiplient. Voilà autant de processus que le corps n’a pas à accomplir. En fait, on dit des germinations que ce sont des aliments prédigérés qui permettent à l’organisme de ménager ses énergies. Pourquoi faire germer des graines? La germination augmente énormément la valeur nutritive d’un grain. La germination est une vraie usine de vitamines. La germination est une prédigestion des aliments. La germination élabore des principes vitaux (enzymes). La germination permet de manger des plantes immatures, donc très concentrées. La germination comble les carences d’une alimentation d’épicerie et d’hiver. La germination est une grande source de chlorophylle. La germination est une alternative à la cuisson. Comment faire germer les graines? C’est un processus naturel extrêmement facile à réaliser. En gros, on peut dire que les haricots mungs, les pois chiches et les fèves noires ont besoin d’un trempage de 12 à 24 heures. Les céréales comme le blé, l’orge, le seigle et l’avoine ainsi que les lentilles doivent tremper de 10 à 12 heures. Enfin, le tournesol décortiqué, la luzerne et le sésame, à peu près 4 heures et le maïs 24 heures. Toujours employer une eau pure, jamais d’eau du robinet ou gazeuse. Quand le trempage est terminé, jeter l’eau. Mettre les graines dans un bocal sans couvercle sur lequel vous déposez une moustiquaire. Penchez le bocal de manière à ce que l’eau s’égoutte. Rincez deux à trois fois par jour et couvrez d’un linge afin que vos graines soient dans le noir. En ce qui concerne les amandes, les noix de Grenoble, les avelines et les pacanes, on les achète crues. On considère qu’elles sont germées après un trempage d’environ huit heures. Le sésame a besoin d’un trempage de quatre heures. Problèmes de pourriture? Graines trop vieilles ou de mauvaise qualité. Manque d’air (trop de grains dans le pot/ endroit trop clos). Excès d’humidité (mauvais égouttement) Mauvaise qualité de l’eau.
  6. DIAMÈTRES DES BAGUES - CDE Voila le lien pour acceder à cette page : http://www.clubcde.com/Diametre.awp Copier le lien et coller dans google .
  7. Bien qu'ils puissent nicher à de nombreux endroits, on a pu constater que, dans leur milieu naturel, les psittacidés occupent souvent les nids d'autres oiseaux ou nichent dans les cavités naturelles. Ils ne participent donc pas (sauf exception) à la construction du nid mais sont plus des "décorateurs d'intérieur". Les oiseaux batissent leur nids avec des matériaux obtenus à partir de l'écorce de petites branches, brindilles, bâtons, feuilles et épines d'arbres. A noter que les inséparables sont les seuls perroquets (avec la perruche Monk Myiopsitta monachus) à construire leurs propres nids : le roseicollis construit un nid en forme de tasse dans les cavités alors que les autres espèces ont plutôt tendance à construire des nids en forme de dôme. Les autres espèces de perruches et perroquets "squattent" en général les cavités creusées dans les troncs d'arbres. Pour l'éleveur, les nichoirs sont donc des éléments indispensables à la réussite de la saison de reproduction ! Les meilleurs sont ceux que l'on retrouve dans le commerce et qui revêtent la forme d'une boite horizontale ou verticale percée d'un trou d'accès dont le diamètre varie avec la taille du nichoir. Un ouverture latérale ou au niveau du toît permet de surveiller ce qu'il s'y passe. Hormis pour les espèces qui nécessitent un nid en forme de tronc, si vous avez l'occasion de choisir entre un nid horizontal et un nid vertical, je vous conseille de prendre l'horizontal car, mis à part le fait que les bébés ont une légère tendance à en sortir plus rapidement (trou d'envol moins haut), il offre de nombreux avantages. En effet, la petite famille dispose de plus d'espace, en particulier les bébés qui battent des ailes avant de sortir du nid (cet exercice leur permet de se muscler avant la première épreuve). De plus, les bébés ou les oeufs d'un nid horizontal ne se font pas "écraser" quand les parents entrent dans le nid. Ensuite, le nettoyage d'un nid horizontal est bien plus facile que celui d'un nid vertical où le fond n'est fait que de coins et un nid mieux nettoyé évite bien des problèmes (doigts souillés de fientes, risque de difformités ou d'infection aux pattes...) Les nids devront être placés dans des endroits bien abrités ou éventuellement accrochés par l'extérieur dans l'ouverture de la porte. De plus, il est fortement recommandé de placer tous les nids à la même hauteur. Pour les plus grands espaces, des nichoirs suspendus en forme de tronc d'arbre peuvent également faire le bonheur de leurs hôtes. Les nichoirs mis en place, il est très important de ne pas déranger les oiseaux pendant la durée de reproduction et veiller à mettre à leur disposition les éléments nécessaires à la construction du nid (pour les espèces qui s'occupent de l'élaboration du nid) : les branches de saule pleureur et d'arbres fruitiers forment à mon sens un matériau de choix pour la nidification, mais ils peuvent également le fabriquer à partir de foin, de petits morceaux d'écorce, de papier et de bien d'autres choses qui leur tomberont sous le bec ! Ces espèces qui garnissent leur nid le font très soigneusement et seuls ! Les matériaux sont donc à mettre dans la cage et pas dans le nid... D'autres espèces comme les calopsittes, perruches ondulées, pyrrhuras et autres ne garnissent en général pas vraiment le fond du nid. Dès lors, il convient de disposer une petite couche de copeaux de bois dans le fond pour que les oeufs et les petits ne soient pas à même le bois. Chaque couple a un peu sa manière de fonctionner et vous vous apercevrez peut-être qu'avant de pondre, certaines femelles s'activent à retirer tout nid absolument tout ce qu'on aura pu y disposer, pensant bien faire... Il vaut parfois mieux laisser faire la nature, ils savent mieux que nous ce qui est bon pour eux ! Mélangés aux substances sèches, les matériaux verts et humides (comme des branches juste coupées) favorisent le maintien de la température et de l'humidité nécessaires à l'éclosion des oeufs. Dans un milieu trop sec, la coquille devient excessivement dure et les jeunes ont du mal à sortir. C'est pourquoi je préconise également la mise en place d'une baignoire pour chaque couple dont l'eau est changée quotidiennement. Enfin, les nids sont réutilisables à condition de les vider, nettoyer, désinfecter et sécher après chaque nichée ! Espèces - Taille (longueur x largeur x hauteur) - Diamètre du trou d'envol Bourke - 20 x 20 x 30 cm - 5 cm Splendide - 20 x 20 x 30 cm - 5 cm Turquoisine - 20 x 20 x 30 cm - 5 cm Elegante - 20 x 20 x 30 cm - 5 cm Croupion rouge - 25 x 25 x 35 cm - 6 cm Multicolore - 25 x 25 x 35 cm - 6 cm Bonnet bleu - 25 x 25 x 35 cm - 6 cm Stanley - 25 x 25 x 40 cm - 7 cm Palliceps - 25 x 25 x 50 cm - 8 cm Omnicolore - 20 x 20 x 50 cm - 8 cm Ventre jaune - 30 x 30 x 50 cm - 8 cm Pennant - 25 x 25 x 50 cm - 8 cm Paille - 30 x 30 x 50 cm - 8 cm Barraband - 30 x 30 x 100 cm - 9 cm Mélanure - 30 x 30 x 60 cm - 9 cm Princesse de Galles - 30 x 30 x 100 cm - 9 cm Barnard - 30 x 30 x 60 cm - 9 cm Vingt-huit - 30 x 30 x 60 cm - 9 cm Port-Lincoln - 30 x 30 x 60 cm - 9 cm Swift - 20 x 20 x 30 cm Royale - 30 x 30 x (forme particulière) - 11 cm Red-capped - 30 x 30 x 100 cm - 9 cm Erythroptère - 30 x 30 x 100 cm - 9 cm Collier - 30 x 30 x 60 cm - 9 cm Tête de prune - 25 x 25 x 40 cm - 8 cm Moustache - 30 x 30 x 60 cm - 9 cm Derby - 30 x 30 x 60 cm - 9 cm Grand Alexandre - 30 x 30 x 70 cm - 10 cm Tête ardoisée - 25 x 25 x 40 cm - 8 cm Kakariki - 25 x 25 x 40 cm - 8 cm Calopsitte - 20 x 20 x 35 cm - 8 cm Inséparable - 15 x 20 x 15 cm - 5 cm Perruche ondulée - 15 x 20 x 15 cm - 5 cm Forpus - 15 x 20 x 15 cm - 5 cm Gris du Gabon - 30 x 30 x 60 cm Pyrrhura molinae - 25 x 25 x 40 cm - 6 cm
  8. Les perruches ondulées montrent par divers signes qu'elles sont prêtes à la reproduction. Une des conditions incontournables et essentiel est leur âge : Un an minimum. Le couple doit avoir au moins 12 Mois (mâle comme femelle) pour être prêt tant sur le plan physique que psychologique. cela vaut pour le mâle comme pour la femelle. En plus des an un minimum requis, la couleur de leur cire démontrent leur préparation physiologique à la reproduction. La cire sera bleue brillante chez le mâle, beige ou brun foncé (parfois rugueux) chez la femelle. Puis ils sont plus actifs, ils mangent de plus en plus, chantent et le mâle fait sa parade, à laquelle la femelle finira par répondre. L'environnement est un élément essentiel pour une bonne reproduction. Voici les différent éléments importants qui seront évoqués : La reproduction se prépare avant l'accouplement du couple, puis également pendant et après. Le suivi est important, Une alimentation riche et enrichie en protéines et calcium, Un nid adapté, horizontal avec un creux de ponte, Une luminosité de minimum 10H par jour, et naturelle ou à spectre complet, Une cage de reproduction spacieuse, plus longue et large que haute Un matériel adapté, et des accessoires de soins ou d'urgence au cas ou Le comportement reproducteur Les mâles chantent plus longtemps, ils font leur bec sur le perchoir, ils nourrissent les femelles. Ils font les beaux devant leur femelle, gazouillent en s'approchant rapidement et en donnant de légers coups de bec contre le bec de la femelle, comme pour lui donner la bécquée. Les femelles deviennent plus destructrices. Elles s'acharnent sur le perchoir, les jouets, l’os de seiche et les blocs vitaminés. Le couple reproducteur doit être en pleine forme physique, et il ne doit pas souffrir de pathologie. Un mois avant le début de la couvée, il faut commencer à nourrir les reproducteurs avec l'alimentation enrichie adaptée. La reproduction en colonie est fortement déconseillée car trop dangereuse. Elle augmente les conflits et risques possibles entre femelles et mâles qui se disputeront violemment. Le risque de mortalité y est bien plus important. Si vous optez pour la repro en colonie, il faudra énormément d'espace, et deux fois plus de nids que de femelles, à la même hauteur. La reproduction en cage de repro (un couple par cage) sera plus sécuritaire et le suivi sera plus aisé. Le couple reste ensemble à se toiletter, et le mâle donne la becqué à la femelle. Une fois que la femelle est prête, elle accepte les avances du mâle, ainsi elle se cambre, elle renverse sa tête et lève la queue. Le mâle agrippe les plumes de sa compagne et l'entoure en partie de son aile. Le mâle monte sur la croupe de la femelle. L'accouplement ne dure que quelques minutes mais il est souvent répété, même après la ponte des oeufs. L'enrichissement de l'alimentation des reproducteurs - De la pâtée aux oeufs du commerce (orlux, hagen, versele-laga) - De l'oeuf cuit dur émietté (avec ou sans la coquille, riche en calcium) - Du germe de blé (riche en calcium, en paillettes rayon diététique) - Du calcium (os de seiche, calcium en poudre ou liquide, etc) - Un supplément vitaminé ( Hagen , Nekton S) - Des germinations : les graines germées ont une valeur nutritive plus élevée - Des légumes verts et orangés riches en bêta-carotène - Des légumineuses et céréales cuites Voici une illustration d'un nid tout à fait adapté : Le nid pour la perruche ondulée doit être horizontal de préférence. Ils ont une ouverture rondesur le devant et sont parfois dotés d'un perchoir. La dimension idéale du trou en forme de rond est de 5 cm. Les dimensions sont d'environ 25 cm en longueur, 15 cm de largeur et 20 cm de hauteur.ces dimensions vont varier selon les modèles. On fixera le nid à l'aide de crochets ou d'attaches de fer incorporées au nid que l'on tord et insère pour fixer le nid en dehors de la cage, sur une porte. Pour le nettoyage du nid : On nettoie uniquement quand les petits sont nés pour ne pas déranger la femelle. On nettoie le nid tous les 2 ou 3 jours et en fonction des besoins. Il faut être vigilent car les petits que l'on sort du nid se refroidissent très vite et il faut que les interventions soient rapides et efficaces. Pour opter la facilité, ayez deux nids identiques que l'on change rapidement en limitant l'intervention. Parfois les femelles rejettent les copeaux que vous lui donnerai dans le nid c'est pourquoi un creux de ponte est nécessaire.Attention au risque de problèmes respiratoires avec les copeaux de bois (et sciure). La ponte et la couvée Entre 4 et 8 jours après l'accouplement du mâle et de la femelle, la femelle pont son premier oeuf. Puis en moyenne tous les deux jours la femelle pond un oeuf jusqu'à atteindre son maximum. Les oeufs sont ronds et blancs. Leur nombre varie de 2 à 10 avec une moyenne de 5 à 6 oeufs par couvée. S'il y a trop d'oeufs, mieux vaut en éliminer afin d'éviter de trop fatiguer la femelle. L’incubation est de plus ou moins 20 jours et seule la femelle couve. A l'approche de l'éclosion, il faut veiller à l'humidité ambiante. A la naissance, les perruchons sont nus et leurs yeux sont fermés. La femelle les nourrit seule dans les débuts, le mâle peut prendre la relève mais le plus souvent, il nourrit sa femelle. A 2 ou 3 jours, les premières plumes en "duvet" font leur apparition sur ces bébés perruches. Au bout de 25-30 jours, ils possèdent leur plumage complet. Vers les 4 à 5 semaines, les petits sortent du nid et rentrent dans une phase le découverte et d'appretissage, mais ils ne sont pas encore sevrés. Puis, vers les 6 semaines, ils sont sevrés (après une à deux semaines d'apprentissage pour se nourrir seul, en jouant avec les graine et leur cosse, autour de leur langue). Les premiers vols se révèlent vers deux mois, après s'être musclés les muscles des ailes en battant des ailes dans le vide, de leur perchoir. A deux mois, ils sont donc indépendant.
  9. La mue, ce n'est ni une maladie ni un problème, c'est le renouvellement naturel du plumage de l'oiseau, qui va perdre son duvet comme ses plumes, des plus petites aux grandes (rétrices, rémiges etc). Les plumes tombent au fur et à mesures que de nouvelles poussent, englobées de leur tube de kératine, que les perruches ouvriront avec leur bec pour libérer la plume et soulager la douleur irritante. Maintenant il faut veiller à ce que le plumage de la perruche soit parfait. Les anomalies du plumage sont : Plumes coupées, cassées ou déformées Zones déplumées (ou seulement du duvet) Mue anormale Irritations (la perruche se gratte intensivement) Présence de saignement à la base de la plume Mue excessive Il peut arriver qu'une mue soit si rapide et si forte que la chute des plumes est trop précipité et le nouveau plumage n'a pas eu le temps de pousser. Il apparait donc des zones déplumées, au niveau des ailes et de la tête, recouverts de petit pics de sang (rouge). ce seront les nouvelles plumes en croissance, ou plume de sang, ce qui est donc normal. Quelques semaines plus tard les plumes auront finis de pousser et le plumage retrouvera son aspect habituel. Ce qui engendre une mue excessive est souvent un facteur stress (changement brusque dans l'environnement, choc psychologique). Pour aider à la repousse des plumes il est important d'enrichir l'alimentation en protéines, en minéraux surtout le calcium, et en vitamine A et B. Enrichissez son alimentation pour aider à la repousse des plumes : - De la pâtée aux oeufs du commerce (orlux, hagen, versele-laga) - De l'oeuf cuit dur émietté (avec ou sans la coquille, riche en calcium) - Du germe de blé (riche en calcium, en paillettes rayon diététique) - Du calcium (os de seiche, calcium en poudre ou liquide, etc) - Un supplément vitaminé ( Hagen , Nekton S) - Des germinations : les graines germées ont une valeur nutritive plus élevée - Des légumes verts et orangés riches en bêta-carotène - Des légumineuses et céréales cuites Mue trop longue Une mue dure 4 semaines, voir 6 semaines dans les mues normales les plus longues. et plus rares. Une fois bien dépassé 6 semaines la mue devient trop longue. Il faut intervenir car une mue est épuisante d'où l'intérêt d'enrichir l'alimentation. Si une mue est trop longue, vérifiez l'alimentation, la température et l'humidité de la pièce. une atmosphère trop sèche influence la mue. l'environnement joue également, le stress est facteur de grosse mue. Il faut rectifier l'environnement. Zones déplumées sans repousses Une zone ou les zones dénudées ou déplumées de façon persistante sont anormales. Il ne faut pas les considérer quand la perruche est mouillé, car les plumes sont ainsi déformées et non réparties normalement. Mais une fois sec le plumage est harmonieux. Les dessous des ailes, les cuisses et la base du dos ou le croupion sont les premiers endroits déplumés, ainsi donc touchés par l'aptérose (absence de plumes). Ce problème peut résulter d'une carence alimentaire (vitamine A) ou par des parasites dans les cas les plus courant. cela peut également être causé par un déséquilibre glandulaire, hormonal ou psychologique. Si cela persiste, consultez un vétérinaire. Parfois cela peut arriver que ce soir le partenaire qui déplumé son conjoint à cause des dominations ou des frustrations liées à la reproduction ou absence de reproduction. Dermatite ou Folliculite Les dermatites sont des maladies de la peau fréquentes. la folliculite est une maladie de la follicule de la plume, maladie souvent chronique et incurable, dont l'origine est peu déterminable (virus, etc). Une perruche atteinte de dermatite se gratte de façon considérable et abusive sur les zones concernées, dessous d'ailes et sur le croupion. C'est au vétérinaire d'examiner votre perruche, une consultation est donc indispensable. Il pourra déceler une inflammation des follicule, deux/trois plumes dans une follicule (aulei de une seule) ou d'autres problèmes possibles. Si jamais la perruche souffre trop de part ses démangeaisons et se mutile, le vétérinaire pourra lui mettre une collerette (collier d'Elisabeth). Le syndrome de la maladie des plumes et du bec Les plumes de poussent plus ou difficilement (les pennes ne sortent plus du follicule ou sont étriqués), et il peut y avoir des hémorragies à la base du plumage. L’oiseau semble ainsi déplumé. Le bec et les griffes peuvent pousser anormalement et deviennent plus fragiles. La PBFD provoque ainsi une chute globale du système immunitaire des psittacidés, et les rend sensible à n’importe quelle infection. Il n’existe pas de traitement actuellement. Les hémorragies des Plumes (de sang) Une plume en croissance contient une grosse veine. Cette plume peut par un incident se briser ou se couper, elle se mettra donc à saigner. Une plume de sang ou de croissance cassé agit comme un tuyau où se déverse les gouttes de sang. tant que la plume n'est pas entièrement retiré la perruche risque de continuer de perdre du sang par ce tube de plume, jusqu'à une mort possible. Cela peut se voir à la présence de gouttes de sang sur la perruche et sur l'environnement (murs, cage, accessoires). Il faut retirer la plume de sang. pour cela, il faut envelopper doucement et soigneusement la perruche dans un linge et maintenez de façon stable l'oiseau. ce sera souvent une plume de l'aile ou de la queue.Si c'est une plume de l'aile, il faut bien maintenir l'aile, délicatement, en veillant à ne pas la fracturer. Tenez bien la base de la plume et tirez le tube cassé avec une pince ou votre doigt. Veuillez à avoir bien retiré toute la plume. Maintenez une pression quelques minutes, que le sang arrête de couler. C'est extrêmement délicat, si vous n'êtes pas confiant, allez chez le vétérinaire dans l'heure qui suit la constatation pour faire retirer la plume. Picage Le picage est une mauvaise habitude de l'oiseau qui arrache ses plumes ou celles de ses congénères. Lorsque l'oiseau s'arrache lui-même ses plumes, on parle d'auto-picage. Lorsque l'oiseau arrache les plumes de ses congénères, le terme utilisé est celui d'allopicage. Attention pendant la période de mue, les oiseaux s'arrachent souvent leurs plumes pour faciliter la pousse des nouvelles plumes: ceci n'est pas du picage. Les plumes sont arrachées et l'oiseau suce la hampe de la plume. Dans certains cas, l'oiseau mâche les plumes sans les arracher et elles restent ainsi jusqu'à la mue suivante. Le picage est redouté par les propriétaires d'oiseaux (surtout de perroquet). En effet, une fois que l'oiseau a pris l'habitude de s'arracher les plumes, cela peut devenir «une manie» et il peut continuer durant plusieurs années.
  10. Les perruches ondulées, comme les perroquets, peuvent contracter de nombreuses maladies à travers des bactéries, des virus, des champignons et des parasites. Ces maladies seront plus ou moins contagieuses et mortelles. Certaines maladies seront spécifiques à quelques espèces tandis que d’autres seront plus dévastatrices et impacteront n’importe quelles espèces. Voici les maladies infectieuses les plus connues. Psittacose ou chlamydiose : La psittacose (ou chlamydiose) est la maladie des perroquets la plus connue et la plus redoutée car il s’agit d’une maladie contagieuse de l’animal à l’homme, qui dégénère en zoonose. L’agent responsable de cette maladie est le « chlamydophila psittaci ». il peut infecter de façon considérable les perroquets comme les humains, et provoquer chez ses derniers des pneumonies (rare). Les symptômes sont : - Diarrhées, - Conjonctivites, - Difficultés respiratoires, - Symptômes nerveux, - Anorexie, - Vomissements. L’infection est souvent muette et le perroquet est ainsi nommé « porteur sain ». Le diagnostique est établit après avoir cherché dans les fientes, grace aux tests spécifiques en labo. On peut également faire un titrage des anti-corps présents dans le sang. Le traitement consistera à administrer la molécule « tétracycline » à travers la nourriture ou l’eau sur une période d’un mois à 45 jours. Salmonellose et colibacillose Les perroquets peuvent contracter la salmonellose. Cette maladie peut évoluer vers sa forme aigue (diarrhée, anorexie, abattement et mort), ou chronique (arthrite, lésions hépatiques et troubles du système nerveux). La colibacillose est également une maladie bactérienne, aux symptômes plus variés. C’est l’agent « Escherichia Coli » qui est responsable de la variété des symptômes car il peut toucher différents organes. La bactérie peut contaminer l’oeuf directement dans l’ovaire ou après la ponte, entrainant la mort de l’oisillon. Les symptômes seront : - Gastro-entérite (vomissement, diarrhée, amaigrissement, anorexie) - Troubles nerveux (tremblements, torticolis, manque de coordinations des mouvements) - Troubles de la reproduction (stérilité, pontes d’oeufs petits, à la coquille molle) Le diagnostic de cette maladie comme celle des « staphylococcies, streptococcies et pseudo-tuberculose » sera l’isolement du germe là ou il sera (cloaque, narines, fientes, organes) à travers un examen bactériologique. L’antibiogramme permettra de déterminer l’antibiotique le plus adapté au traitement. Pseudo-tuberculose L'agent de cette maladie est une bactérie «Yersinia pseudotuberculosis». Les malades sont hérissés, l'évolution est rapide. L'épidémie atteint souvent qu'une espèce à la fois. Ils meurent dans un délai de 3 à 5 jours. Si il y a une incubation, elle n'a pas été discernable. Cette maladie peut être confirmée sans aucun doute possible en autopsiant les oiseaux décédés. La rate augmente de volume de façon importante. Le foie et la rate présentent de nombreux petits nodules blancs assez durs. Le foie peut être noir, et l'oiseau subit des congestions pulmonaires. Les prélèvements peuvent être effectués, de façon à faire déterminer la souche bactérienne avec certitude et connaître le traitement efficace. Garder l'oiseau en cage hôpital, sans contact avec les autres car la maladie est contagieuse. Voici des médicaments traitant cette maladie: Pendant 10 jours, Chloramphenicol: Mycolicine. Ceci s'achète en cabinet vétérinaire. Dosage: 12 gouttes pour 60ml d'eau, ou bien 5ml par litre d'eau. Le plus grand conditionnement fait 50ml. Baytril 10% en solution buvable 1ml/ litre d'eau (substance Enrofloxacine de la famille des fluoroquinoles), large spectre : Laboratoire Bayer Pharma division santé animale. Proventriculite Cette maladie frappe souvent les perruches ondulées, les inséparables, les calopsittes et les perruches à collier. Le microorganisme responsable de la maladie est le « « megabacterium » situé dans le proventricule et altérant gravement la fonction gastrique. L’appétit n’est pas impactée mais l’amaigrissement de l’oiseau croit jusqu’à sa mort (fientes avec graines non digérées). Le traitement sera à base « d’amphotéricine B » par voie oral sur 10 jours minimum. Syndrome de la dilatation du proventricule ou PPD, ou PDDS C’est une maladie virale qui provoque une paralysie progressive du proventricule et engendre des lésions nerveuses. Les perroquets infectés régurgitent et ne digèrent pas les graines qui se retrouvent dans les fientes. Il n’existe aucuns traitements pour cette maladie, hormis l’administration d’une alimentation riche et liquide, et par des soins pour les infections secondaires (induites par le PPD). Maladie de Pacheco Les perruches ondulées et perroquets peuvent être victimes de nombreuses maladies virales, dont la maladie de Pacheco, une des plus redoutée. Elle est causé par un virus de l’herpès, provoquant d’importantes lésions au foie les amenant à mourir en quelques jours. Cette maladie est liée aux importations, et peut engendrer des porteurs sain chez les perroquets (souvent les conures). Les oiseaux contaminés présentent les symptômes suivants : - Mal-être général - Diarrhée jaunâtre caractéristique - OU mort rapide sans symptômes Le diagnostic se base sur des mémoires quantifiés et qualifiés des importations (taux de malades, de mortalité élevé, et de lésions hépatiques observées après autopsie). L’examen histologique du tissu hépatique du foie (et nécroses) seront révélateurs. Il n’existe pas de traitement efficace. L’acyclovir est une molécule pouvant diminuer la contagion entre perroquets mais est inefficace sur les sujets déjà atteints. Maladie du bec et des plumes des psittacidés La Maladie du bec et des plumes des psittacidés (PBFD) est causé par un virus « circovirus », qui provoque chez les psittacidés infectés de graves altérations de plumage. Les plumes de poussent plus ou difficilement (les pennes ne sortent plus du follicule ou sont étriqués), et il peut y avoir des hémorragies à la base du plumage. L’oiseau semble ainsi déplumé. Le bec et les griffes peuvent pousser anormalement et deviennent plus fragiles. La PBFD provoque ainsi une chute globale du système immunitaire des psittacidés, et les rend sensible à n’importe quelle infection. L’évolution de la maladie est chronique et touche principalement les Cacatoes. La forme aigüe est violente et touche les espèces plus petites comme les inséparables. Les symptômes sont de graves hépatites et la mort. Le diagnostic est aisé, il faut observer les lésions typiques du plumage, et on confirme le diagnostic avec un test par sondes moléculaires (PCR) sur un simple échantillon de sang. Les perroquets positifs au test mais ne montrant pas de symptômes peuvent développer une immunité, et devenir négatifs aux prochains tests. On recommande ainsi de les faire tous les 90 à 120 jours. Il n’existe pas de traitement actuellement. Polyomavirus C’est une maladie virale qui touchent particulièrement les jeunes perroquets EAM avant le sevrage. Les symptômes sont : - Gosier jamais complètement dégagé - Abattement général - Diarrhée - Anorexie - Hémorragie sous cutanée La mort surviendra 2 à 3 jours après les premiers symptômes constatés. Le polyomavirus peut se transmettre à travers les fientes, les sécrétions nasales et la poussière de plumes, et ces dernières peuvent contaminer l’eau et la nourriture. Les parents souvent « porteur sain » du virus le transmettrons aux petits. Chez les perruches ondulées, la maladie (polyomavirus) se présente différemment. En plus de présenter les précédents symptômes, elle peut engendrer une altération du plumage similaire à la maladie PBFD. Ces deux maladies sont à la base de la pathologie appelé couramment « mue Française ». Il n’existe aucun traitement efficace, mais il existe un vaccin difficile d’accès. Le diagnostic s’établit à travers le test PCR sur échantillon de sang, ou avec un fragment d’organe. Les sujets positifs mais asymptomatiques devront être isolés et exclus de toute reproduction et cela jusqu’à ce qu’ils soient négatifs après les tests suivant, sous 90 à 120 jours. Variole La variole est causée par un poxvirus, et impacte les perroquets à travers les piqures d’insectes et principalement les moustiques. Les symptômes seront : - Conjonctivite - Formation d’une membrane diphtérique au niveau des premières voies respiratoires - Difficultés respiratoires - Infections bactériennes secondaires Le traitement de la maladie passe par une réactivité à administrer un antibiotique à large spectre pour combattre les infections secondaires. Mais cela n’aura aucune efficacité contre le virus lui-même. Mycose Les mycoses sont des infections fongicides causées par différents champignons. Ce sont des agents infectieux opportunistes, qui profitent d’une malnutrition présente, ou d’un traitement antibiotique prolongé. La mycose la plus grave est l’aspergillose, qui a pour symptômes : - Difficultés respiratoires - Toux ou sifflement - Ouverture et fermeture du bec - Dépérissement progressif Le diagnostic de cette maladie sera basé sur plusieurs examens, prise de sang, endoscopie, radiographie et culture. Le traitement sera une molécule antimycosique comme le « fluconazole, ketoconazole » etc. Il sera administré par voix parentérale ou par aérosol. Il y a aura besoin d’un traitement antibiotique pour soigner les infections bactériennes concomitantes. Verminoses Les verminoses sont dues à cause des vers. Les plus courantes seront les infections de ténias, ascarides et capillaires. La mort peut en résulter suite à une obstruction intestinale. Le diagnostic sera la détermination de la nature du parasite. On traitera l’oiseau avec un antihelminthique adapté. Les symptômes sont : - Amaigrissement tout en conservant l’appétit - Vomissement - Diarrhée Parasitoses Les parasitoses sont des infections parasitaires externes (au corps). Les plus connus seront les poux rouges (visibles en écartant les plumes), l’acariose ou gale du bec et des pattes (symptômes : croutes beiges-blanchâtre épaisses et s’effritant autour des yeux et de la cire et du bec. La perruche se gratte) etc. Le traitement sera externe, à base de selectamine ou d’ivermectine (nom connu : stronghold chaton, ivomec). Le traitement sera une seule goute de stronghold chaton ou encore mieux d’Ivomec, entre les deux ailes, en soulevant les plumes, derrière la nuque.
  11. symptômes et intoxications Faire un diagnostique, c'est déterminer un problème de santé. Il faut pour cela méticuleusement observer son oiseaux, les changements physiques et comportement, dans le temps et l'espace. Jamais nos observations ne pourrons remplacer l'expertise d'un vétérinaire, mais nous pouvons aider et nous aiguiller d'où l'importance de savoir repérer ces symptômes complexes et infimes. Certains symptômes importants Les troubles respiratoires Respiration bruyante, légère (râles, moins de chant), pénible, sans forcément une atteinte de l'état général de la perruche. Respiration bruyante : maladies respiratoires, acariose, variole, aspergillose, etc. Respiration silencieuse et pénible : hépatite, aspergillose, traumatisme de la tête. Les troubles nerveux positions anormales, paralysies, port anormal de la tête (penchée), tremblements, raidissement des pattes. Les cas à mort rapide : traumatisme à la tête, intoxications. Les cas à mort plus lente : Épilepsie, fractures, accidents, hypertrophie de la thyroide, mal de ponte. Diarrhée Fientes homogène et liquides, sans distinction ou analyse possible de la fiente, présence possible de sang :malnutrition, excès abusif de magnésium ou de sel, affections intestinales, vers intestinaux. Amaigrissement : Peut être lent ou rapide : hépatite, pro-ventricule, vers parasites, anémie Consulter un vétérinaire aviaire ou NAC pour : Symptômes : Apathique: sans énergie Ses plumes sont ébouriffées, elle dort dans un coin au fond de la cage Sa queue est pendante, ainsi que ses ailes parfois IL cache son bec dans ses plumes et se repose sur ses deux pattes au lieu de sur une IL a les yeux mi-clos, un regard absent, vitreux Si elle est trop affaiblie, elle se repose au fond de la cage IL se nourrit moins ou plus du tout, et boit beaucoup Fientes anormales (lire post(it sur les fientes) Mue prolongée, présence de plumes nouvelles Plumes brisées, tordues, couleur anormale ou terne Croûte ou pue dans les narines, plumes tachés prés des narines Rougeur autour des yeux, perte de plumes autour des yeux Plaies ou calvité : sous les pieds, les ailes Changement dans la quantité et l'apparence des fientes Diminution ou excès de consommation, en nourriture et eau Plumage gonflé en posture, vomissement Arrêt du chant, vocalisation diminué Respiration anormale, sons anormaux Changement dans le poids, perte d'équilibre Enflure sur le corps, élargissement, gonflement Ecoulements : des narines, yeux ou bec Un avis veterinaire est toujours mieux n'hesitez surtout pas à aller chez un veterinaire aviaire .
  12. Définition: La quarantaine (venant de l'italien : quarantaines, qui signifie 40 jours) est une période pendant laquelle tout nouvel oiseau sera mis en observation à l'écart de ceux que vous possédez déjà. Pourquoi faire une quarantaine? Cette période d'isolement vous permettra d'observer attentivement le nouvel arrivant, son comportement, ses fientes, son appétit,... autant de signes qui vous renseigneront sur la santé de l'oiseau. Un oiseau qui semble sain lors de l'achat peut être porteur d'une maladie qui ne se déclarera que quelques jours plus tard, la quarantaine vous évitera de contaminer tout votre élevage et de soigner le nouveau venu. Par exemple, un oiseau au plumage abimé qui semble être en pleine mue pourrait en fait être atteint par la PBFD et contaminerait tout votre élevage. A la fin de la quarantaine qui devrait durer au minimum 30 jours, si aucune maladie n'a été détectée, l'oiseau peut être considéré comme sain et être introduit dans votre élevage; par contre, si vous avez le moindre doute, n'hésitez pas à prolonger l'isolement jusqu'à guérison complète ou jusqu'à certitude d'absence de maladie. Comment procéder? Tout éleveur devrait posséder une cage de quarantaine. Cette cage et ses accessoires seront désinfectés après chaque utilisation et seront réservés exclusivement à cet usage. Lorsque vous prévoyez l'achat d'un nouvel oiseau, préparez la cage de quarantaine afin de pouvoir y mettre l'oiseau dès votre retour. Placez la cage de quarantaine dans un endroit approprié aux conditions de vie de l'oiseau mais où il n'y a aucun autre oiseau. Une quarantaine efficace s'effectue en parfait isolement. Lavez-vous méticuleusement les mains et changez éventuellement de vêtements, en cas de maladie, entre le moment où vous vous occupez du nouveau et celui où vous vous occuperez du reste de votre élevage. Profitez également de cette période pour traiter le nouvel oiseau contre les parasites internes et externes. (Chaque oiseau qui arrive à la maison reçoit sa goutte d'Ivomec) Conclusion: En respectant rigoureusement ces conditions d'isolement, vous éviterez toute contamination de votre élevage car si certaines maladies ne sont transmises que par contacts directs, plusieurs maladies peuvent être transportées dans l'air sans oublier que vous pouvez aussi véhiculer d'autres maladies ou parasites et contaminer votre élevage. Plus la durée de la quarantaine sera longue, plus vous pourrez détecter les problèmes avant que tout votre élevage soit contaminé. Une quarantaine permet également, pour le nouvel oiseau comme pour ceux qui sont déjà à la maison ou dans la volière, de s'habituer en douceur les uns aux autres. Le nouvel arrivant sera probablement timide, peut-être craintif, les anciens n'auront probablement pas envie d'être envahis par un intrus. La quarantaine permettra aux oiseaux de s'entendre, de s'écouter, puis de se parler et développera chez eux le goût de faire connaissance. Vous pourrez alors, vers la toute fin de la quarantaine, après vous être assuré que l'oiseau est sain, mettre la cage du nouvel arrivant dans la même pièce que les anciens. Si vous mettez en présence des oiseaux qui peuvent vivre en bonne intelligence vous aurez la chance de les voir se rapprocher pour éventuellement faire cage ou volière commune. Après avoir mis les cages dans la même pièce, personnellement, j'ouvre une des cages pour que nouveau et ancien(s) fassent connaissance à travers les barreaux et après quelques jours.
  13. Soigner les troubles digestifs avec du charbon de bois Les propriétés du charbon de bois font de ce produit un désinfectant efficace tout en absorbant les gaz. Il est utilisé en médecine humaine, en homéopathie pour désinfecter le tube digestif… Nous constatons qu'il est indispensable et règle une partie des troubles digestifs, l'assimilation des matières nutritives n'en est qu'améliorée. Comment utiliser le charbon de bois ? On l'utilise soit dans la pâtée de façon à éviter une éventuelle altération de celle-ci, soit le mélanger au grit ou au sable de fond de cage. Les Oiseaux se plaisent à chercher les petites particules dont ils sont friands et qui excite leur appétit. Où trouver du charbon de bois ? En pharmacie ou chez le vétérinaire, le produit est vendu en poudre, ce qui ne convient guère, la poudre facilitant le noircissement du plumage autour du bec et sur la poitrine. Dans les magasins spécialisés, il est vendu en vrac ou en sachet, sous forme broyée et présente des particules que les Oiseaux consomment facilement. Distribuer du charbon de bois en morceau présente l'inconvénient que les Oiseaux peuvent se frotter dessus en se souillant de noir. Cette fiche à ete copier sur le site de http://sorp.pagesperso-orange.fr avec autorisation .
  14. Vous possédez des Oiseaux domestiques et la reproduction est votre but comme celui de tout éleveur. Pour les faire reproduire, la première précaution à prendre est de ne pas accoupler des Oiseaux frère et sœur afin d'éviter les problèmes de consanguinité : Oiseau chétif, de plus en plus petits par rapport aux parent, dégénérescence de la race, œufs clairs,... La solution est le baguage de vos sujets après la naissance, afin de les identifier sans erreur par la suite. Le baguage des jeunes se fait quand ils ont 6 à 11 jours en fonction de leur race. Un Oiseau non bagué est un Oiseau anonyme dont rien ne justifie l'origine, la provenance et l'âge. Baguer ses Oiseaux, c'est les authentifier par un numéro personnalisé et c'est fournir la garantie qu'ils proviennent d'un élevage et qu'ils n'ont donc pas été prélevés dans la nature. Grâce à la bague, lors de l'achat d'un Oiseau chez un éleveur ou dans une animalerie, vous pouvez aussi facilement identifier et vérifier l'âge de l'Oiseau en lisant sa bague. Pour certaines espèces, le baguage est d'ailleurs une reconnaissance officielle et obligatoire. Baguer ses Oiseaux, c'est aussi la possibilité de participer aux expositions et concours. Comment lire une bague ? Quel diamètre pour la bague et où s'en procurer ? L'Oiseau portera la bague durant toute sa vie, son diamètre doit donc être déterminé en fonction de la taille qu'aura l'Oiseau à l'âge adulte. Consulter le tableau des diamètres pour déterminer celle qu'il vous faut. Si l'espèce de votre Oiseau n'est pas listée dans ce tableau, consultez-nous La couleur des bagues On ne parle ici que des bagues fermées, officielles, délivrées par les Fédérations. Un accord international des confédérations ornithologiques des Oiseaux d'élevage définit la couleur des bagues pour l'année d'élevage. Les bagues de couleur sont très utiles pour visualiser rapidement un Oiseau parmi d'autres dans une grande cage ou une volière. Comme la couleur de la bague correspond à une année d'élevage, vous avez de suite l'âge des Oiseaux en fonction de la couleur de leur bagues. Bagues 1998 Bleu Bagues 1999 Jaune doré Bagues 2000 Vert Bagues 2001 Rouge Bagues 2002 Noir Bagues 2003 Bleu clair (excepté les bagues UOF qui sont couleur argentée) Bagues 2004 Jaune doré Bagues 2005 Vert Bagues 2006 Rouge Bagues 2007 Noir Bagues 2008 Bleu Bagues 2009 Violet Bagues 2010 Orange Bagues 2011 Bleu Bagues 2012 Rouge Bagues 2013 Noir Bagues 2014 Vert Bagues 2015 Violet Cette fiche à été copier sur le site de http://sorp.pagesperso-orange.fr avec autorisation .
  15. Vermifuger ses Oiseaux Pourquoi vermifuger ? La nourriture de base pour les Oiseaux élevés en captivité est pour la plupart du temps un bon mélange de graines appropriées à l'espèce élevée. Pour les autres ce sera une pâtée insectivore ou un nectar. Pour ceux qui sont en volière extérieure, beaucoup d'Oiseaux grattent le sol, en y puisant par-ci par-là, une nourriture minuscule soit, mais qui peut être des petits vers, des insectes, des petites limaces,… ; à l'extérieur, ce seront les sujets les plus exposés. A l'intérieur d'une pièce d'élevage, cela pourra être de minuscules insectes, œufs, parasites, déposés par les mouches ou simplement arrivés par déplacement d'air. L'absorption d'une telle nourriture peut être le début d'une diarrhée, ou d'une coccidiose, ou d'une autre maladie des Oiseaux. Ils peuvent donc être infectés de parasites indésirables qui les rendront malades, et pourront causer leur perte. Pour cela, et par précaution pour les garder en bonne santé, on vermifugera nos petits amis. Dans le doute, les nouveaux arrivants seront vermifugés, quel que soit la période de l'année. Quand vermifuger ? La période propice à vermifuger sera le printemps et l'automne, saisons où les insectes sont prolifiques : début mars et début octobre. Comment vermifuger ? Les vermifuges les plus efficaces sont vendu en pharmacie ou chez les vétérinaires, sous forme liquide. On peut utiliser un produit "Virbac" qui s'appelle "Vermyl"ou Capizol. 2 méthodes : 1- Le vermifuge est mélangé à l'eau de boisson à raison de 10 ml pour 1 litre d'eau. Pour être sûr que les Oiseaux vont bien boire au jour J, vous devez retirer l'abreuvoir la veille, ainsi que les fruits si c'est le cas. On peut également le mélanger à la pâtée. Mais celle-ci doit être remplacée le lendemain, comme pour l'eau de boisson. 2- A la seringue, directement dans le bec de l'Oiseau. Il doit boire au moins l'équivalent de 3 à 4 gouttes du mélange indiqué précédemment. C'est certainement la méthode la plus sûre. Cette fiche à ete copier sur le site de http://sorp.pagesperso-orange.fr avec autorisation .
  16. Identification : Pione à bec rouge Ce perroquet de taille moyenne possède un plumage dont l'aspect est souvent peu soigné jusqu'à paraître parfois en guenilles. Sa queue brève est terminée en forme de carré. Chez les adultes de la race corallinus qui est la sous-espèce la plus largement répandue, les plumes du front, des lores et de l'arrière du cou sont vertes à la base et affichent de larges liserés bleus. Les joues, les couvertures auriculaires et les côtés du cou sont majoritairement verts avec d'étroites bordures bleues. Le manteau et le dos sont plutôt vert terne avec des fins liserés gris-bleu pâle. Les plumes du croupion et des sous-caudales ont une base verte et une terminaison brun-olive. Les petites et les moyennes couvertures sont vertes avec de larges extrémités Pione à bec rouge brun-olive. Le bord de traîne des ailes, les primaires, les grandes couvertures et les rémiges sont d'un vert plus brillant que les parties supérieures et les autres couvertures. Le dessous des ailes est vert. Le menton est également vert. La gorge et le haut de la poitrine sont traversés par une large bande bleu-violet. Le ventre est vert, parfois infiltré de gris chez certains individus. Les sous-caudales sont rouge cramosi. Le dessous de la queue est rouge à la base puis vert au centre et bleu sur les côtés. Le bec est rouge-corail mais pâle à la base de la mandibule supérieure. La cire est gris pâle, de même que l'anneau qui entoure l'œil. Les iris sont brun sombre, les pattes gris clair. Chant : Les piones à bec rouge sont bruyants, spécialement en vol. Ils délivrent des cris aigus et plutôt rudes quand ils se déplacent dans le ciel. Les rassemblements Pione à bec rouge produisent des sons stridents. Habitat : L'habitat du pione à bec rouge est constitué principalement de forêt humides, y compris les forêts pluviales de montagne et les forêts de nuages situées dans les zones tropicales et subtropicales. Occasionnellement, il vit aux niveaux les plus bas de la zone tempérée. On le trouve donc de 200 à 2 850 mètres d'altitude, bien qu'il soit plus courant de 500 à 1 500 mètres. Cet oiseau utilise aussi les parcelles en cours de régénération, les zones partiellement éclaircies où subsistent quelques grands arbres épars. Parfois, les piones à bec rouge fréquentent les zones boisées clairsemées au-dessus des plantations de café. Cependant, ils sont nettement moins communs dans les boisements arides. Distribution : Les piones à bec rouge ont une aire de distribution très morcelée dans les montagnes du nord et de l'ouest du continent sud-américain, du Venezuela jusqu'au centre de la Bolivie en passant par le centre de la Colombie, l'Equateur et le nord-est du Pérou. Sur ce vaste territoire qui s'étend sur plusieurs centaines de kilomètres, on reconnaît officiellement 5 sous-espèces : P. s. sordidus (nord du Venezuela, des 2 côtés du lac de Maracaibo, de Lara et Falcon jusqu'au district fédéral) - P. s. antelius (nord du Venezuela, dans les états d'Antezoàtegui, Pione à bec rouge sucre et Monagas) - P. s. ponsi (Sierra de Perija en Colombie et au Venezuela, massif de Santa Marta) - P. s. saturatus (nord du massif de Santa Marta) - P. s. corallinus (cordillière orientale des Andes en Colombie, les 2 versants des Andes en Equateur, la chaîne est dans le nord-est du Pérou, les Yungas du nord-ouest de la Bolivie). Comportements : Les piones à bec rouge sont grégaires en dehors de la saison de reproduction. Ils forment des rassemblements qui contiennent environ 50 oiseaux et parfois plus lorsque les ressources en nourriture sont abondantes. Comme les autres espèces du genre Poinus, ils établissent des dortoirs Pione à bec rouge communs, bien que les leurs soient souvent plus imposants. Dans le nord du Venezuela, les piones se déplacent pendant la saison sèche, mais uniquement les jours où il y a un peu de vent, ce qui suggère que ces oiseaux ne sont pas aptes pour les vols de grande distance. Nidification : Les piones à bec rouge sont cavernicoles : ils nichent dans des trous d'arbres qui sont parfois situés dans un habitat très dégradé. En Colombie, ces oiseaux sont en état de se reproduire pendant la période qui va de février à avril. Au Venezuela, la saison se déroule d'avril à juin, en Equateur de janvier à mai. Un nid occupé a été découvert en octobre en Bolivie. En captivité, la ponte habituelle comprend trois œufs qui sont couvés pendant environ 27 jours. Les oisillons sont nidicoles et restent sur leur lieu de naissance pendant au moins 12 semaines. Dans le Pione à bec rouge milieu naturel, on ne possède aucune information sur les différentes tâches parentales et la durée de dépendance des jeunes vis à vis des adultes. Régime : Le régime des piones à bec rouge est fort peu connu. D'après le Handbook, cet oiseau est exclusivement végétarien, consommant des fruits et du nectar de fleurs. Protection / Menaces : Cet oiseau est localement commun. Sa répartition est très inégale : il semble plus rare dans l'ouest de l'Equateur mais c'est le perroquet le plus commun à 2 000 m d'altitude, à La Paz, dans le nord de la Bolivie. La dégradation de l'habitat et l'éclaircissement des forêts est la cause de son déclin marqué en Colombie et au Venezuela, toutes les races de ces 2 pays étant plus ou moins gravement menacées. Toutefois, cette espèce subsiste en nombre raisonnable dans les sites moyennement perturbés. Les piones à bec rouge sont commercialisés comme oiseaux de cage ou de volière, mais cette pratique a fort peu d'influence sur l'état général des effectifs.
  17. Identification : Perruche turquoisine Les perruches turquoisines ont une tête bleu-turquoise foncé, avec une nuance plus foncée sur le front, une teinte jaunâtre sur le menton et du vert sur l'arrière du capuchon. Les parties supérieures sont vertes. L'intérieur des petites et des moyennes couvertures est châtain rougeâtre, les moyennes couvertures sont bleu clair. Les grandes couvertures et les couvertures primaires sont bleu-violet. Les rémiges primaires noires ont des vexilles internes bleu moyen et un très fin liseré jaune. Les rémiges secondaires noires ont des vexilles extérieures vert-jaune qui tendent vers le bleu sur les bordures des plumes. Les couvertures sous-alaires sont bleu-violet. Le dessous est jaune brillant avec une légère tache orange sur la gorge et sur la Perruche turquoisine poitrine. Une tache orange est parfois visible sur l'abdomen de certains individus. Les 2 paires centrales de rectrices sont vert éclatant, les rectrices extérieures sont jaunes avec des bases vertes. Le bec est noir, les iris brun sombre. Les pattes affichent une teinte brun rosâtre. Chez le femelle, le plumage est plus terne que chez son partenaire. Il n'y a pas de taches châtain sur les épaules. Les parties inférieures sont bien plus vertes, en particulier sur la poitrine. Les lores sont blanchâtres et l'apport de bleu sur la face est considérablement réduit. On peut apercevoir une barre alaire. Les jeunes immatures ressemblent aux femelles. Les jeunes mâles se distinguent par une petite tache châtain sur l'aile et par du bleu plus foncé sur la figure. Chant : Le cri principal des perruches turquoisines est une sorte de sifflement pénétrant et doux qui est composé de deux syllabes. Lorsqu'ils se restaurent, ces oiseaux produisent des gazouillements aigus. Habitat : Les perruches turquoisines fréquentent les forêts ouvertes, les zones boisées, les prairies pourvues de graminées indigènes, mais elles marquent une nette préférence pour les écotones, c'est à dire les régions qui sont intermédiaires entre les forêts et les terres cultivées. Dans l'état de Victoria, selon les saisons, ces perruches font une utilisation positive des habitats qui leur conviennent : les eucalyptus qui sont sur les crêtes rocailleuses en hiver, les plateaux humides et les petits ravins du printemps à l'automne et les versants qui sont orientés vers le sud-est pendant tous les mois de l'année. Distribution : Les perruches turquoisines sont endémiques de l'Australie. Dans le sud-est, leur aire de distribution couvre les zones côtières qui partent du sud du Queensland jusqu'à l'état de Victoria en passant par les Nouvelles-Galles-du-Sud Comportements : Les perruches turquoisines vivent en petites bandes ou en groupes familiaux qui se nourrissent près du sol. Ces oiseaux sont sédentaires mais, après la nidification, on peut assister à une légère dispersion. Au cours de cette dernière période, la formation de dortoirs communs n'est pas rare. On peut souvent les apercevoir quêter leur pitence sur le bord des routes. Nidification : Les perruches turquoisines se reproduisent du mois d'août au mois de décembre. Dans une région, les nids sont également visibles en avril-mai, mais ce sont probablement des secondes couvées ou des nichées de substitution. Le nid est placé dans une cavité d'arbre, le plus souvent un eucalyptus, du moins en ce qui concerne l'état de Victoria. Mais il peut être aussi situé dans une souche, un poteau de clôture ou une branche tombée. La ponte contient en moyenne 4 ou 5 œufs dont l'incubation dure environ 20 jours. Les oisillons sont nidicoles et restent au nid pendant au moins 4 semaines avant de s'envoler. Régime : Les perruches turquoisines ont un régime végétarien. Elles consomment des graines, des fleurs et des fruits qu'elles trouvent à la fois dans les plantes indigènes et dans les végétaux importés. Elle aiment les herbes cultivées et les herbes sauvages ainsi que les différents éléments des broussailles. Un recensement détaillé a permis de repérer les genres suivants : les buissons fleurissants de leucopogon, pas moins de 4 sortes de danthonies, de l'ortie brûlante, des paspales qui sont des graminées de bord de mer et des géraniums. La liste n'est pas exhaustive. Protection / Menaces : Au début du XXème siècle, l'accroissement des activités pastorales, la sécheresse catastrophique de 1902 auxquels il faut joindre, dans une moindre proportion, la chasse et le braconnage, avaient entraîné un super "crash" et une quasi dispartion de la population. A partir des années 1940, on a assisté à un regain dans les effectifs. La renaissance de cette espèce a commencé dans les environs de Chinchilal et Maryborough et a rejoint progressivement le sud jusqu'à l'état de Victoria en passant par les Nouvelles-Galles. De nos jours, la croissance a tendance à se propager et la forte présence dans les parcs nationaux tend à prouver que la cessation du pâturage représente un grand bénéfice pour le développement de ces perruches. Parce qu'ils nichent près du sol, ces oiseaux continuent à être vulnérable à la prédation des renards. L'autre menace récurrente est la dégradation de l'habitat et la perte des sites de nidification. La population mondiale atteint plus de 20 000 oiseaux, les oiseaux en captivité sont estimés à 8 000. Le Handbook classe l'espèce comme PRESQUE MENACEE.
  18. Identification : Perruche splendide Cet oiseau de moyenne taille est particulièrement bariolé. La face et le front sont bleu-turquoise légèrement brillant, plus foncé sur la gorge et sur le menton. Les parties supérieures sont vert-gazon. La courbure de l'aile est bleu foncé, les couvertures alaires ont la même nuance de bleu que la face. Les couvertures primaires affichent une teinte d'un bleu-violet profond. Les primaires noires ont un léger lavis bleu sur les vexilles externes. La bordure extérieure des secondaires ont une teinte de bleu verdâtre qui se fond dans le vert pur des filets internes et des tertiaires. Le dessous des ailes est bleu sombre. La poitrine est rouge écarlate brillant, ce qui est un trait de reconnaissance majeur. Les côtés de la poitrine et les flancs Perruche splendide sont verts. Le reste du dessous est jaune brillant. Le dessous de la queue est vert mais les pointes des rectrices externes sont tachées de jaune. Le bec est noir, l'iris brun sombre. Les pattes ont une couleur gris-brun. La femelle est bien plus terne que son partenaire, avec du vert sur le ventre et sur la poitrine. Le bleu de la face est restreint. Les femelles et les jeunes affichent souvent des barres alaires. Les jeunes mâles mettent quatre mois pour acquérir leur plumage mature mais ils conservent une brillance juvénile jusqu'à l'âge de 2 ans. Habitat : Les perruches splendides fréquentent en général les zones de broussailles arides qui sont composées principalement d'acacias et d'eucalyptus. Elles apprécient en particulier les plantes connues sous le nom local de mallee (Eucalyptus gracilis) et de mulga (Acacia aneura). Ils vivent également dans les zones boisées dominées par les gommiers et les casuarias et ces endroits sont d'autant plus appréciés que leur sol est recouvert par des spinifex ou des grosses touffes d'herbes du genre Triodia. Les perruches splendides ne dédaignent pas les crêtes des collines qui sont pourvues d'une abondance de végétaux, elles aiment les plaines ouvertes recouvertes d'arroches marines ou de pourpriers de mer qui sont des plantes qui se développent dans le milieu salin. Distribution : Les perruches splendides sont endémiques d'Australie. Leur aire de distribution couvre l'intérieur du sud-est et du sud-ouest du continent, principalement le grand désert de Victoria. Une population isolée Perruche splendide vit dans le sud-est de l'Australie Méridionale, dans les environs de Gluepot Station qui est une petite réserve de 540 kilomètres carrés. Certaines années, l'aire de répartition peut être considérablement élargie par de soudaines irruptions qui interviennent à la suite de sècheresses très marquées. Comportements : Les perruches splendides recherchent leur nourriture à terre, elles forment des bandes relativement conséquentes en dehors de la saison de nidification. Pendant la période nuptiale, ces oiseaux ne sont pas vraiment grégaires mais les couples installent leur nid dans des arbres guère éloignés les uns des autres. Comme chez les perruches turquoise, la répartition des tâches est bien établie et ce sont les femelles qui sont chargées de recueillir les feuilles vertes qui viennent garnir l'intérieur du nid. On ne possède aucune description des différentes parades. Nidification : La saison de nidification bat généralement son plein du mois d'août au mois de janvier, mais ces dates peuvent changer car la reproduction est nettement influencée par les conditions climatiques, notamment les précipitations. Le nid est placé dans une cavité d'arbre, la plupart du temps un eucalyptus. L'édifice est situé entre 2 mètre 50 et 8 mètres au-dessus du sol. Les perruches splendides constituent des colonies assez lâches. De faibles concentrations de couples peuvent intervenir sur un nombre limité d'hectares. La ponte comprend 3 à 5 œufs dont l'incubation dure environ 18 jours. Les nichées les plus nombreuses fournissent parfois 6 œufs. Les poussins sont nidicoles, ils ne prennent leur envol et ne quittent leur lieu de nasissance qu'approximativemeent 30 jours après l'éclosion. Régime : Les perruches splendides ont un régime presque exclusivement granivore. Dans son livre sur la grande famille des psittacidés, Tony Juniper suggère que cet oiseau acquiert la plupart de l'humidité qui lui est nécessaire en consommant de succulentes plantes qui ont une bonne qualité masticatoire. Si cette pratique ne suffit pas, ces perruches procèdent comme les autres espèces des contrées arides, c'est à dire qu' elles vont se ravitailler directement aux sources et aux points d'eau. Le détail du menu est peu connu mais ont sait que la plupart des graines machouillées proviennent de plantes telles que Triodia, Newcastelia, Haloragis, Acacia et Stipa. Protection / Menaces : D'après le Handbook des oiseaux du Monde, cette espèce est éparse ou rare et elle est classée comme VULNERABLE. Cependant, les irruptions de 1939 et 1996 prouvent que ces oiseaux sont capables de former très rapidement de larges rassemblements. Les perturbations qui affectent le milieu naturel ont eu des effets néfastes sur l'évolution des effectifs. L'utilisation des ressources aquatiques par le bétail et la concurrence exercée dans ce domaine par les perruches de Bourke ont provoqué également des détériorations. Le braconnage et la commercialisation de cet oiseau ont eu des conséquences ravageuses : plus de 25 000 perruches splendides sont en captivité en Australie.
  19. Identification : Perruche royale Les adultes, sont nettement dimorphiques. Le mâle affiche une tête, un cou et des parties inférieures rouge écarlate. Une bande bleue plus ou moins large traverse l'arrière du cou. Le dos et les ailes sont vert foncé. Une marque allongée vert argenté est nettement visible lorsque l'oiseau est posé et que les ailes sont fermées. Le bas du dos et le croupion sont bleus. La queue est noire avec une légère nuance de bleu. La mandibule supérieure est rouge-orange avec une pointe sombre. La mandibule inférieure est noire avec un peu d'orange à la base. Les iris sont jaunes, les pattes grises. La femelle présente une tête et un dessus vert, contrastant avec le bas de la poitrine et l'abdomen qui sont d'un rouge pas aussi éclatant que celui du mâle. Perruche royale La marque argentée sur les couvertures alaires est moins développée et parfois même absente. Les rectrices centrales et externes sont vert foncé avec une légère pointe rose terne. Le bec est gris. Les juvéniles ressemblent à la femelle mais le rouge des parties inférieures ne remonte pas aussi haut sur la poitrine. Le bec est jaune terne, les iris bruns. Il existe une variante ou sous-espèce appelée Alisterus scapularis minor. Elle est en tous points identique à la race nominale mais elle est nettement plus petite, ses ailes étant en moyenne inférieures de 30 millimètres. Chant : En vol, les perruches royales émettent des "crassack-crassack.....crassack-crassack" stridents. Quand elles se sentent en danger, elles produisent des cris perçants, tranchants et métalliques. Quand ils sont perchés ou sur le point d'atterrir, les mâles lancent des "pwee-eet.....pwee-eet" flûtés et aigus. Les perruches royales se nourrissent généralement en silence ou émettent quelques caquètements sporadiques. Habitat : Les perruches royales sont assez répandues dans tous les types de forêts : boisements d'eucalyptus, broussailles épaisses situées le long des cours d'eau et éventuellement savanes parsemées d'arbres. Néanmoins, elles apprécient plus particulièrement les zones boisées secondaires qui se sont bien régénérées et Perruche royale elles semblent moins à l'aise dans les forêts au feuillage dense. Dans un passé assez récent, elles ont colonisé avec succès les terres agricoles, les parcs urbains et les jardins. Assez couramment, elles recherchent leur nourriture dans les arbres qui bordent les rues des banlieues. A la périphérie de leur aire de distribution, les populations de perruches royales sont très clairsemées, vivant dans les lambeaux de forêt résiduelle où elles trouvent des habitats qui leur conviennent. Distribution : L'aire Perruche royale géographique de la Perruche royale n'est guère différente de celle de la Perruche de Pennant. Elle occupe une large bande côtière et des zones montagneuses avoisinantes dans l'est de l'Australie, du district de Cooktown dans le nord du Queensland jusqu'aux environs de Port Campbell, dans le sud de l'état de Victoria. Les perruches royales peuvent grimper jusqu'à une altitude de 1600 m dans la cordillière australienne. La race nominale réside dans le centre-est et dans le sud-est du continent, alors que la race minor est plutôt confinée au nord-est. Comportements : Les perruches royales vivent généralement en couples ou en petits groupes familiaux, mais on peut également trouver de plus grands rassemblements là où les ressources alimentaires sont abondantes. Les bandes qui regroupent jusqu'à 30 immatures ou plus sont assez courantes en automne-hiver. D'ordinaire, ce sont des oiseaux assez prudents. Cependant, dans certains endroits où ils viennent régulièrement se restaurer, en particulier les mangeoires, ils peuvent s'avérer très familiers, n'hésitant pas à venir chercher la nourriture dans la main des visiteurs. Les perruches royales ont un mode de vie essentiellement arboricole, toutefois elles n'hésitent pas à venir à terre pour se désaltérer ou pour saisir des graines et des noix qui sont tombées. Elles sont généralement moins actives et moins bruyantes que la plupart des autres perroquets, les actions semblent plus lentes et plus réfléchies. Les perruches royales ont un vol direct composé de battements d'ailes amples et rythmés. Leur façon Perruche royale de ramener les ailes en arrière, leurs ailes pointues et leur longue queue leur donne une silhouette en vol qui est facilement reconnaissable. Lorsqu'elles volent au-dessus de la cime des arbres, elles prennent souvent des virages très serrés en faisant basculer leur corps entièrement. Quand elles se posent, leur queue est légèrement déployée. Quand elles sont effrayées, les perruches royales jaillissent et ne se posent de nouveau que lorsqu'elles sont hors de la vue. Les perruches royales sont majoritairement sédentaires. Toutefois, dans le sud de leur aire, certains oiseaux entreprennent de courtes migrations altitudinales, délaissant les hauteurs de la cordillière pour se rapprocher des côtes en hiver. Nidification : La saison de nidification se déroule de septembre à janvier. Le nid est installé dans un trou de branche ou dans une cavité profonde à une grande hauteur dans la forêt (généralement 10 m au-dessus du sol). Le fond du nid est tapissé de sciure ou de petits copeaux de bois. La ponte comprend entre 3 et 6 oeufs (en moyenne 5). La femelle couve seule pendant environ 20 jours. Les oisillons séjournent au nid pendant 5 semaines. Régime : La Perruche royale possède un menu végétarien. Perruche royale Elle consomme les graines des eucalyptus, des acacias et des arbres du genre Angophora. Elle ingurgite aussi des fruits et des baies provenant des arbres et des buissons tels que les saules australiens (Geijera parviflora), la morelle noire ou le bringellier marron. Elle ne néglige pas les fleurs, le gui et le nectar. La Perruche royale procède à des incursions dans les cultures, les vergers et les jardins où elle chaparde des céréales et des fruits. Dans la région de Canberra, en hiver, de larges bandes se réunissent pour se nourrir de glands dans les forêts ornementales de chênes.
  20. Identification : Perruche peinte Chez les adultes, la tête est majoritairement châtain-brun, toutefois les couleurs du capuchon sont plus brillantes et plus chaleureuses alors que celles des joues sont plus ternes et plus grisâtres. Un étroit collier jaune orne la nuque et les côtés du cou. Le manteau est entièrement vert avec des barres noires. Le croupion et les couvertures sus-caudales rouges sont également barrés de noir. Les ailes affichent une couleur verte avec des liserés jaunes sur les filets extérieurs et sur les rémiges. Le dessous des ailes est vert jaunâtre. Le menton est brun, la partie supérieure de la poitrine porte une tache centrale bleue. Les couvertures sous-caudales sont rouge-brique. Le reste des parties inférieures est d'un vert moyen, légèrement plus clair que celui du desssus. Le dessus de la queue est vert foncé. Le dessous de la queue est gris-noir. Le bec est gris-bleu pâle avec une pointe blanchâtre. Les iris sont rouge-orange, les pattes gris sombre. Chez la femelle, le collier jaune est absent. Les joues sont teintées de bleu. La poitrine est barrée de noir et de jaune. Les parties supérieures sont plus abondamment rayées. Les juvéniles sont semblables aux femelles. La race excelsa est plus brun-olive que la nominale. La race lorentzi est celle qui possède les caractères les plus originaux : capuchon brun-olive, joues et oreillons bleu-vert, croupion et sus-caudales jaunes rayés de noir. Chant : Son répertoire est assez varié, il est composé de divers cris assez semblables à ceux de la Perruche de Brehm. Le cri principal varie selon les régions : en effet, les populations de l'est émettent un "nhrr-a-rehn" musical avec une légère tonalité nasale tandis que celles de l'ouest lancent un "err-ee" disyllabique. Un "tschi-ziddd" ou "chee-zeeddd" rude peut être également entendu en sourdine. Habitat : Les perruches peintes habitent les forêts de montagne où elles apprécient particulièrement les lisières et les clairières. On les trouve également dans les forêts moussues rabougries, dans les boisements secondaires ainsi que dans les broussailles alpines et subalpines. Ces oiseaux peuvent descendre jusqu'à 1370 mètres d'altitude. Dans le sud-est de leur aire de distribution, elles ont tendance à descendre plus bas qu'ailleurs. Cependant leur habitat préférentiel se situe entre 2400 et 4000 mètres, juste au-dessus de celui de la Perruche de Brehm (Psittacella brehmii). Distribution : Les perruches peintes sont endémiques de Nouvelle-Guinée. Leur aire de distribution couvre exclusivement la chaîne montagneuse centrale et exclut les autres parties montagneuses de l'île. Cette espèce est généralement divisée en 3 races : P. p. picta (sud-est de la Nouvelle-Guinée, y compris la chaîne Stanley Owen) - P. p. excelsa (montagnes du centre de l'île) - P. p. lorentzi (régions montagneuses de l'ouest, Snow Mountains, Irian Jaya). Comportements : Les perruches peintes sont des oiseaux calmes et peu craintifs, à l'allure paresseuse. On peut les observer soit en solitaire, soit en couples ou même en petits groupes pouvant atteindre jusqu'à six individus. Il n'est pas rare de les rencontrer au sein de rassemblements mixtes en compagnie de perruches de Madarasz. (Psittacella madaraszi). Elles recherchent leur nourriture dans les buissons bas ou sur le sol. Elles trouvent refuge dans des végétaux plus élevés quand elles sont dérangées et obligées de s'enfuir. Nidification : La saison de reproduction se déroule vraisemblablement du mois de juin au mois d'août. Les juvéniles sont assez nombreux en octobre. La taille de la ponte est inconnue (sans doute 2 ou 3 œufs comme les autres espèces du genre Psittacella). Régime : Les perruches peintes ont un régime exclusivement végétarien. Elles consomment des graines, des petites baies et des fruits. Elles apprécient particulièrement les fruits des conifères du genre Dacrydium. Ces oiseaux prospectent à l'étage inférieur des arbustes et dans les broussailles. Protection / Menaces : D'après "The World Parrot Trust", en accord avec Tony Juniper, la population mondiale est supérieure à 100 000 individus. Selon le Handbook, cette espèce, bien que relativement dispersée, peut être localement commune. En dépit de son aire restreinte, elle est classée comme "de préoccupation mineure" par les différents organismes ornithologiques.
  21. Identification : Perruche ondulée Chez les adultes, la cire bleue contraste avec le front, le devant de la figure et la gorge qui sont jaune pâle. Cette dernière est recouverte d'une ligne de petits points noirs. La zone qui est située sous la région malaire est violet. La partie moyenne du capuchon qui se poursuit en arrière de l'œil jusqu'à la nuque est recouverte d'une alternance de fines barres noires et jaune pâle. Ces barres s'élargissent sur le manteau et sur les couvertures alaires, formant des sortes d'écailles. Les parties inférieures et le dessous des ailes, le bas du dos et le croupion créent un bel ensemble vert clair. La queue est bleuâtre terne, avec une bande centrale jaune sur les rectrices latérales. La femelle a une cire brunâtre, les immatures sont Perruche ondulée plus ternes avec des barres sur le front. Les mouchetures noires de la gorge sont absentes. Chant : Les perruches ondulées produisent un "chirrup" qui est un babillement continuel assez plaisant. Leur répertoire est assez varié et on peut également entendre un bavardage rude ainsi qu'un crissement disyllabique et filtré. Habitat : Les perruches ondulées fréquentent une grande variété d'habitats ouverts, y compris les forêts clairsemées, les savanes et les prairies légèrement boisées. Elles apprécient également les étendues de mallee, les terres cultivées, les formations végétales qui poussent le long des rivières, les broussailles sèches et les les plaines dégagées. Elles pénètrent dans les zones désertiques pourvues de mulga (Acacias). Bien qu'ils soient capables de survivre de nombreux jours sans eau, ces oiseaux ne sont jamais très éloignés d'une source ou d'un point d'eau. Distribution : Les perruches ondulées sont endémiques de l'Australie. Leur distribution est très vaste, elle couvre la totalité du continent, excepté les côtes orientales et la péninsule du cap York. Malgré la vaste étendue de Perruche ondulée superficie, (près de 6 millions de kilomètres carrés), cette espèce est monotypique, c'est à dire qu'elle n'est pas subdivisée en sous-espèces. Comportements : Dans les régions où la production de fruits est régulière, dans d'autres où elle est stable pendant des périodes très étendues, les mouvements sont assez facilement prévisibles. Dans l'extrême sud, les vagabondages n'existent qu'en cas de sècheresse prolongée et les errants réintègrent leur territoire aus premières pluies et les recolonisent dès que le niveau hydrographique est revenu à la normale. Nidification : Les perruches ondulées nichent de juin à septembre dans le nord de leur aire. Elles se reproduisent d'août à janvier dans le sud. Elles peuvent installer leur nid à n'importe quel moment de l'année après que soient tombées des pluies substantielles. Elles mettent en place des secondes couvées dès que les conditions sont favorables. Les perruches ondulées nichent souvent de façon coloniale. Le nid est installé dans une cavité naturelle d'arbre, dans une souche, un poteau de clôture, ou une grosse branche tombée. La femelle y dépose 4 à 6 œufs dont l'incubation dure environ 18 jours. Les poussins restent sur leur lieu de naissance pendant plus de 30 jours avant de s'envoler. Régime : Les perruches ondulées sont végétariennes, Perruche ondulée elles consomment des herbes et les graines de chénopodes qui sont saisies à terre ou à une faible hauteur au-dessus du sol. Les plantes varient en catégories et en proportion selon les régions et les époques. Dans l'intérieur de l'Australie de l'Est, ces oiseaux se nourrissent exclusivement de graines trouvées à terre, alors que plus au centre du continent, un plus grand échantillonage de plantes peut être sélectionné. Dans le premier cas, la taille des graines ne dépasse guère les 2 millimètres de diamètre et dans le second, plus de 40 variétés sont impliquées. Occasionnellement, les perruches pénètrent dans les cultures et en s'en prennent aux fruits mûrissants. Protection / Menaces : D'après le Handbook Alive, cette espèce n'est pas du tout menacée. Elle est même abondante, et dans certains endroits où les ressources sont bonnes, des bandes innombrables obscurcissent le ciel et le poids des individus qui perchent provoque la cassure des branches de 4 centimètres de diamètre. Les populations subissent des fluctuations considérables en fonction des conditions climatiques. Le bétail qui vit dans les exploitations fermières du centre de l'Australie ont bénéficié de nouvelles installations qui leur ont fourni de nouvelles provisions en eau. Ces nouveaux moyens ont profité aussi aux oiseaux. Du coup, les effectifs des perruches sont en constante augmentation. Les perruches ondulées sont les psittacidés les plus connus au monde.
  22. Identification : Perruche omnicolore Chez les mâles, le bec est blanchâtre. Le bas des joues et le menton sont également blancs, contrastant fortement avec le reste de la tête et la poitrine qui sont rouge écarlate. La partie supérieure du ventre affiche une belle teinte jaune qui vire progressivement au vert pâle sur le bas de l'abdomen. Les couvertures sous-caudales sont rougeâtres. Les plumes du manteau, du dos et des scapulaires sont noires avec une large bordure jaune, ce qui donne à ces régions un aspect fortement écaillé. Les moyennes couvertures sont noires. Les petites couvertures, l'extérieur des couvertures secondaires et les rémiges ont une couleur gris-bleu. Le croupion est vert clair. Les rectrices centrales sont vert-bouteille alors que les rectrices externes sont Perruche omnicolore gris-bleu avec des extrémités blanches. Les iris sont bruns, les pattes grises. La femelle ressemble à son partenaire, mais le rouge de sa tête et de sa poitrine est moins éclatant. Le dessous des ailes possède une fine rayure pâle. Les juvéniles sont une terne copie de la femelle. Ils ont un peu de vert sur l'arrière de la tête. Il existe deux variations géographiques que ne sont pas très marquées : les individus de la race cecilae ont un croupion et des sus-caudales vert bleuâtre. Leur manteau est moucheté de jaune doré chez le mâle et jaune verdâtre chez la femelle, ce qui leur vaut parfois l'appellation de perruche à manteau doré. Les individus de la race diemenensis ont une tête rouge Perruche omnicolore plus foncé. Les taches blanches de leurs joues sont plus développées. Chant : En vol, les perruches omnicolores ont un cri de contact rude qu'on peut retranscrire de la façon suivante : "chit-chut....chit-chut" ou "chut-chit-chut...chut-chit-chut". Lorsqu'elles sont perchées on peut entendre un sifflement trisyllabique qui monte progressivement ou un "kwink...kwink " flûté. Les cris d'alarmes sont perçants et aigus. Quand elles se nourrissent, ces perruches produisent des petits bavardages intermittents. Tous les cris d'appels sont nettement plus aigus que ceux de la Perruche de Pennant. Habitat : Les Perruche omnicolore perruches omnicolores sont généralement assez répandues dans tous les habitats boisés ouverts, y compris les terres agricoles, les parcs urbains et les jardins. On les trouve généralement dans les zones d'arbres clairsemés, les rideaux d'arbres le long des cours d'eau, les savanes arbustives et les broussailles de "mallee". Elles sont courantes sur les espaces cultivés et elles visitent volontiers les vergers où elles peuvent causer de sérieux dommages. Dans de nombreuses régions, c'est l'espèce de perroquet la plus répandue, allant même jusqu'à nicher dans les arbres qui bordent les rues des villes et des cités. Autant que possible, elles évitent les forêts denses et les zones de moyenne montagne où elle est remplacée par la Perruche de Pennant. L'habitat des perruches omnicolores se situe généralement en-dessous de 1250 m d'altitude. Distribution : Les perruches omnicolores sont endémiques de l'est et du sud-est de l'Australie. Leur aire de distribution coïncide en grande partie avec celle de la Perruche de Pennant. Elle part du sud-est du Queensland et se poursuit jusqu'en Australie Méridionale en passant par les Nouvelles-Galles-du-Sud et l'état de Victoria. Les perruches omnicolores sont également présentes en Tasmanie et occasionnellement à King Island, dans le détroit de Bass. L'espèce a été introduite en Nouvelle-Zélande. Trois sous-espèces sont officiellement reconnues : P.E. cecilae (sud-est du Queensland jusqu'au nord-est des Nouvelles-Galles-du-Sud) - P.E. eximius, la race nominale Perruche omnicolore (des Nouvelles-Galles-du-Sud jusqu'au sud-est de l'Australie Méridionale) - P.E. diemensis (partie orientale de la Tasmanie). Comportements : Les couples nicheurs sont sédentaires dans leurs territoires tandis que les jeunes et les immatures forment des bandes pouvant compter jusqu'à 25 oiseaux qui errent localement. Assez couramment, les perruches omnicolores peuvent être observées sur les fils électriques ou sur les poteaux qui bordent les bas-côtés des routes à la périphérie des villes. Elles recherchent leur nourriture à terre plus fréquemment que les autres perruches du type rosella. En vol, elles sont assez bruyantes et, de ce fait, assez faciles à repérer. Toutefois, lorsqu'elles Perruche omnicolore sont à terre, elles ne sont pas toujours observables et souvent, quand elles sont dans les airs, elles passent inaperçues jusqu'à ce qu'elles passent au-dessus de nos têtes. Les perruches omnicolores s'alimentent parfois en compagnie de perruches de Pennant ou de perruches à croupion rouge (Psephotus haematonotus) mais elle ne forment jamais avec elles de bandes mixtes organisées. Nidification : Les perruches omnicolores nichent du mois d'août au mois de février mais aussi occasionnellement en avril et en mai. Les couples sont appariés pour la vie et c'est la femelle qui choisit l'emplacement du nid. La plupart du temps, ce dernier Perruche omnicolore est installé dans un trou de branche ou dans la cavité d'un eucalyptus, mais une grande variété d'autres endroits peut être également choisie : vieille souche, poteau de clôture, tronc abattu, terrier de lapin ou tunnel de Guêpier arc-en-ciel qui est élargi et réaménagé. Eventuellement, les perruches omnicolores utilisent aussi le nid abandonné d'un martin-chasseur à ailes bleues, une termitière arboricole, une fougère murale sur la façade d'une maison, une façade rocheuse, un vieux bâtiment ou un ancien nid de pomatostome. Le fond du nid est garni de sciure ou de petits copeaux de bois. La ponte comprend 4 à 9 oeufs (habituellement 5) qui sont couvés pendant 19 jours. La femelle se charge seule de l'incubation et son partenaire la ravitaille au nid. Le séjour des jeunes au nid dure environ 35 jours. Régime : La Perruche omnicolore a un régime principalement végétarien. Elle consomme surtout des graines d'eucalyptus et d'acacias, mais aussi des graines provenant d'une grande variété de buissons et de zones herbeuses. Les baies, les feuilles et les bourgeons sont également à son menu. Pendant la période estivale, elle ingurgite quelques insectes ainsi que leurs larves et leurs oeufs. Elle ramasse les graines qui se sont éparpillées dans les champs et au bord des routes. Elle pénètre dans les vergers où elle occasionne quelques dégâts. Protection / Menaces : Sur l'ensemble de leur aire de distribution, excepté la Tasmanie, les perruches omnicolores sont des oiseaux assez communs. Contrairement aux perruches de Pennant qui aiment les forêts denses, elles ont bénéficié de la déforestation qui a été entreprise pour l'établissement de pâtures ou de nouvelles zones céréalières.
  23. Identification : Perruche nocturne Les perruches nocturnes ont un bec plat comme le kakapo, sans le moindre crochet apparent à la mandibule supérieure. Ils ont des plumes comme des cheveux autour de la cire. La queue est courte et se termine en carré. Les pattes sont assez allongées, ce qui indique leurs bonnes prédispositions à la marche. Le mâle et la femelle sont semblables. Chez les adultes, les parties supérieures sont habituellement vert jaunâtre avec des mouchetures cryptiques brun foncé, noires et jaunes. Le devant du cou est également jaune verdâtre. La poitrine et les flancs ont des discrètes barres noires et jaunes. Le ventre et les couvertures sous-caudales sont jaune brillant. Les rémiges sont jaune pâle, ce qui forme une fine rayure sur le dessous de l'aile. Les rectrices centrales sont vertes avec une forte nuance brune et des barres jaunâtres. Le bec est gris-brun, les yeux noirs. Les fines pattes grises sont prolongées par des longues griffes sombres. Dans le milieu naturel, la perruche nocturne peut être confondue avec le kakapo, la Perruche terrestre et la Perruche ondulée, pour peu qu'on ne soit pas trop regardant aux détails en ce qui concerne la dernière. Chant : D'après le site World Parrot Trust, les perruches nocturnes délivrent des sifflements doubles et faibles quand elles atterrissent aux points d'eau pendant la nuit. Elles produisent également des grincements quand elles sont surprises et des notes croassantes assez bizarres quand elles s'estiment en situation de danger (cri d'alarme). Habitat : La perruche nocturne fréquente une grande variété d'habitats arides ou semi-arides. On la trouve principalement dans les lieux où les herbes poussent en mottes sur les crêtes caillouteuses mais également dans les steppes composées de broussailles de chénopodes. Elle marque aussi une grande attirance pour les criste-marines, des plantes qui sont très résistantes à la sècheresse et au sel. Elle est réputée pour s'enfuir à l'intérieur des zones de Muehlenbeckia qui ont un feuillage dense et très dissimulateur. Les rapports les plus récents ne proviennent pas entièrement des zones de spinifex qui sont désormais utilisées uniquement quand elles ont des graines. Il semble en effet que les techniques nouvelles d'incendie volontaire destinées à créer des pare-feux ont permis à des plantes différentes de pousser en mosaïque quand elles deviennent matures, ce qui crée des conditions favorables pour la perruche. Distribution : Les perruches nocturnes sont endémiques d'Australie. Autrefois, elles étaient présentes dans tous les états et toutes les zones climatiques. Maintenant, on ne les trouve guère qu'à l'intérieur de l'Australie Occidentale et Centrale. Des carcasses de cet oiseau ont récemment été découvertes (1990 et 2006) près de Diamantina, dans l'ouest du Queensland. 3 individus vivants ont été signalés dans la région de Pilbara, un district de l'Australie Occidentale. Enfin, en juin 2013, une femelle a été filmée vivante par le naturaliste John Young dans l'ouest du Queensland. En fait, cet oiseau est susceptible de survivre à tous les endroits de l'Australie Occidentale jusqu'au Queensland et aux Nouvelles-Galles du Sud. Une chose est probable, cette espèce n'est pas encore éteinte comme on l'a déjà annoncé à plusieurs reprises. Comportements : La perruche nocturne ne s'envole presque jamais, excepté lorsqu'elle recherche des points d'eau. Pour pouvoir l'observer, ce qui est devenu extrêmement rare, il faut regarder à terre dans le bush ou dans les savanes herbeuses qui sont presque exclusivement composées de graminées du genre spinifex. On est persuadé que ce gros oiseau trapu se repose en solitaire pendant la journée, probablement dans des tunnels qui sont dissimulés dans des épaisses broussailles. Après le crépuscule, il vole sur une faible distance jusqu'à ce qu'il trouve une mare d'eau douce. Une fois qu'il s'est désaltéré, il se dirige vers le lieu de nourrissage. On ne possède aucune certitude sur les mouvements et les déplacements de cette perruche. Elle est peut-être nomadique, peut-être sédentaire. Sans doute dépend-t-elle du climat et du territoire qu'elle fréquente. Autrefois, lorsque les effectifs étaient encore conséquents, les populations étaient considérées comme fluctuantes selon les saisons. A la fin du XIXème siècle, en Australie Méridionale, des groupes d'une quinzaine d'individus effectuaient des irruptions locales, signe qu'ils étaient sensibles aux conditions climatiques favorables ou qu'ils avaient trouvé des lieux de stockages de rechange dont les ressources étaient relativement abondantes. Toutes ces considérations sont à prendre avec beaucoup de retenue pour la raison suivante : la notion bien établie selon laquelle les oiseaux se déplacent des plaines à spinifex en direction des endroits pourvus en broussailles de chénopodes selon les saisons et selon les ressources en graines n'a pas toujours été confirmée dans les récents rapports. Nidification : On connaît très peu de choses sur les mœurs reproductives de cet oiseau. La saison de nidification se déroule au mois de juillet ou au mois d'août. Le nid est une sorte de plate-forme construite avec des morceaux de bois sur le sol ou à faible hauteur. Il est placé dans une cavité qui a été élargie et à laquelle on accède par un tunnel dont l'entrée est située dans une touffe d'herbes. Son diamètre mesure environ 8 centimètres. Selon des données anciennes, la ponte contient généralement 4 ou 5 œufs dont on ignore la durée d'incubation. Ils ont 25mm de longueur sur 19 mm de largeur. Régime : Les perruches nocturnes consomment principalement des graines de spinifex (Triodia). Des rapports récents et circonstanciels signalent également l'absorption de plantes à feuilles caduques de la famille des poacées comme les Enneapogon purpurascens. Protection / Menaces : Les perruches nocturnes sont classées par l'IUCN comme des oiseaux en danger critique. Comme toujours avec cette espèce, il faut se montrer prudent dans tous les jugements qu'on peut porter. En effet, son attitude très discrète et ses habitudes nocturnes rendent difficile la compréhension de son statut passé et récent. La modification du régime des incendies, le surpâturage du bétail, auxquels ils faut peut-être ajouter la prédation par les chats sauvages et les renards, ainsi que le tarissement des points d'eau dû à la sur-consommation des chameaux, semblent en tous cas les raisons du déclin impressionnant de cette espèce. Cette espèce est susceptible de survivre en très petit nombre. Pour sa sauvegarde, il faudrait créer des conditions favorables qui comprendraient obligatoirement les 3 éléments suivants : des zones de spinifex où on procède assez régulièrement à des feux volontaires pour permettre la diversification des végétaux, où le bétail qui broute est assez limité, où le niveau de prédateurs exotiques est très bas ou nul.
  24. Identification : Perruche multicolore Chez le mâle adulte, le plumage a un aspect général vert brillant. Une bande jaune traverse le front et une tache variable rouge orne l'arrière du capuchon. L'abdomen et les cuisses sont jaunes, plus ou moins maculés de rouge. Le croupion et le haut des sus-caudales sont verts, avec une tache rouge roussâtre à la base de la queue, une bande transversale jaunâtre au niveau du croupion et une ligne vert bleuâtre foncé au niveau du bas du dos. La courbure de l'aile est turquoise et les petites couvertures présentent une teinte jaune-orange formant une remarquable tache alaire. Les rectrices centrales sont vert-bronze virant au bleu-vert. Les rectrices extérieures sont bleues et vertes à la base, blanches à la pointe. Le dessous de la queue présente Perruche multicolore une base bleu pâle et une terminaison noire. Le bec est gris foncé. Les iris sont bruns, les pattes grises. Chez la femelle, la tête, le dos et la partie supérieure de la poitrine forment un ensemble olive brunâtre. Les parties inférieures, du bas de la poitrine jusqu'aux sous-caudales sont vert clair. La bande frontale jaune-orange est à peine perceptible et souvent nuancée de rouge roussâtre. La tache qui orne l'arrière du capuchon est brun-roux terne tirant sur le rouge. La tache alaire est rouge et non pas jaune comme chez le mâle. Les juvéniles sont beaucoup plus ternes que leurs parents. Les jeunes femelles ont les petites couvertures vertes bordées de rouge, ce qui donne à ces dernières un aspect écaillé. Chez les jeunes mâles, le rouge de Perruche multicolore l'abdomen et des cuisses est très peu développé ou éventuellement absent. Chant : On possède fort peu de renseignements concernant sa communication. Lorsqu'elle veut garder le contact en vol, la Perruche multicolore émet une série de "chweet-chweet-chweet-chweet" qu'elle répète à de multiples reprises. Lorsqu'elle est perchée, elle délivre également des gazouillements rapides et musicaux ou de faibles bavardages. Habitat : Les perruches multicolores préfèrent généralement les habitats ouverts arides et les plaines légèrement boisées dans lesquelles on peut trouver une grande variété de végétation. On les trouve dans les zones de mallee et de broussailles, dans les parcelles d'acacias, de casuarinas mais aussi dans les régions où les petits eucalyptus rabougris parsèment les étendues sableuses. Elles sont également présentes dans les collines rocheuses ou les escarpements caillouteux. Elles Perruche multicolore survivent dans les régions sèches, mais dans ces cas-là, elles s'installent souvent à proximité de sources ou de cours d'eau temporaires. Les perruches multicolores doivent leur nom anglais (mulga parrot) au fait que leur aire de distribution coïncide souvent avec les zones de Mulga, qui est le nom vernaculaire d'origine aborigène qui sert à désigner la végétation semi-aride qui couvre la plus grande partie du continent australien. Mulga désigne par extension l'écosystème ou le paysage dans lequel les acacias sont le type de végétation dominant. Ce qui ne veut pas dire que cette espèce soit strictement dépendante de ce genre d'habitat. Distribution : Les perruches multicolores sont endémiques de la partie méridionale du continent australien. Leur aire de distribution couvre toute la partie sud de l'Australie Occidentale, excepté la zone forestière de l'extrême sud-ouest. Elle se poursuit en longeant la Grande Baie australienne, atteint l'Australie Méridionale et l'état de Victoria. Elle se termine dans le sud-est des Nouvelles-Galles du Sud mais ne franchit pas la Cordillière Australienne et reste à grande distance de la côte est. En dépit de la grande superficie de son territoire (plus de 3 millions de kilomètres carrés, soit 5 fois la France), l'espèce est considérée comme monotypique (pas de sous-espèces). Comportements : Contrairement à la perruche à croupion rouge, c'est un oiseau calme et discret. Cette espèce vit généralement en couples ou en petites groupes familiaux, rarement en grandes bandes. La plupart du temps, elle recherche sa nourriture à terre, à l'ombre des arbres Perruche multicolore sur le bord d'une petite route. Elle fait preuve d'une grande familiarité et autorise habituellement une approche à faible distance. Lorsqu'elle manifeste un tant soit peu de méfiance, elle s'éloigne à faible distance dans un arbre puis regagne le sol dès que l'intrus a passé son chemin. Par contre, quand elle vient se désaltérer, elle est très prudente et lorsqu'elle se repose dans le feuillage des arbres, elle reste bien dissimulée. La Perruche multicolore possède un vol ferme et bien assuré. Elle évolue à faible hauteur au-dessus du sol, montant progressivement pour atteindre un perchoir. Quand elle se pose, elle déploie sa queue en éventail. Nidification : La période de nidification à lieu entre juillet et décembre, mais également à d'autres moment de l'année, pourvu qu'il y ait de bonnes précipitations. Les parades sont assez semblables à celles de la perruche à croupion rouge (Psephotus haematonotus) et comporte des lissages mutuels de plumes. Le nid est souvent situé dans une cavité naturelle d'arbre, cependant cette perruche utilise également des nichoirs artificiels ou d'autres orifices comme les tunnels creusés dans les berges des rivières. La Perruche multicolore niche souvent dans de petits arbres atrophiés où l'entrée du nid est située à faible hauteur au-dessus du sol. Toutefois, les endroits situés à proximité des rivières procurent des emplacements qui sont à une hauteur supérieure. La femelle couve pendant 19 jours mais le mâle monte la garde à proximité pour la ravitailler et l'avertir d'un éventuel danger. Les oisillons, pourvus d'un duvet blanc, quittent le nid 4 semaines après l'éclosion. Aussitôt après l'envol, ils rejoignent les adultes et forment des groupes familiaux. Régime : Les perruches multicolores sont majoritairement végétariennes. Elles consomment des graines herbeuses, des graines d'acacia, des baies, du gui et des fruits. Elles complètent leur menu avec des insectes. Protection / Menaces : La Perruche multicolore est répandue et relativement commune dans les habitats qui lui conviennent. Depuis la colonisation des européens, l'espèce semble avoir sensiblement changer d'habitat et est désormais plus commune dans la ceinture céréalière que dans les lieux arides. La population, estimée aujourd'hui à environ 100 000 oiseaux, est en léger déclin dans le sud à cause de l'éclaircissage des zones de mallee. Globalement, elle n'est pas en danger pour autant. Classée par l'IUCN comme ne posant pas de problème majeur.
  25. Identification : Perruche mélanure Les perruches mélanures ont une tête jaune, virant légèrement au jaune-olive sur le capuchon et sur la nuque. Le manteau est vert-olive, les scapulaires brun-olive foncé. Le bas du dos et le croupion affichent une riche couleur jaune, se nuançant de jaune-olive sur les sus-caudales. Les petites et les moyennes couvertures sont jaunes contrastant avec l'ensemble des rémiges qui sont noir bleuâtre. Les plumes intérieures des grandes couvertures et extérieures des tertiaires sont rouges avec des extrémités jaunes, produisant un effet de tache sur l'aile. Le dessous des ailes est jaune, excepté les rémiges qui sont noir brunâtre. Les parties inférieures sont jaunes, avec du jaune-olive terne sur les sous-caudales et quelques vagues traces d'orange Perruche mélanure au niveau de la zone anale. La queue est noire, avec des infiltrations bleu sombre sur le dessus des rectrices centrales et sur les filets intérieurs des rectrices latérales. Le dessous de la queue est infiltré de plumes claires. Le bec est rouge rosâtre. Les iris sont brun-orange, les pattes grises. La femelle présente un dessous plus gris et un dessus plus vert. Les lores et les couvertures auriculaires sont également plus verdâtres. La frange bleu sombre des rémiges est plus large et déborde plus sur les couvertures alaires qui sont plus jaune verdâtre que chez le mâle. Le croupion est vert-olive terne et non pas jaune. La tache rouge de l'aile est moins développée et possède moins d'éclat. La queue est vert bleuâtre dessus. Elle possède une pointe rose dessous. Les juvéniles ressemble aux femelles, néanmoins les jeunes mâles affichent plus de jaune sur la tête. Chant : La Perruche mélanure émet un "ulrick- ulrick" bas et liquide, qu'on estime plus rude que celui de la Perruche de Barraband (Polytelis swansonii). Elle délivre également un doux gazouillement. Les oisillons qui réclament leur pitance, produisent des appels rudes et tranchants. Habitat : Les perruches mélanures fréquentent des habitats quelque peu différents selon les régions. Les populations qui vivent à l'est sont étroitement liés aux gommiers rouges (Eucalyptus camaldulensis) qui bordent les cours d'eau et aux broussailles de mallee. On les trouve également dans les zones mixtes d'eucalyptus et de cyprès, dans les vergers et dans les vignes. Les populations de l'ouest sont moins dépendantes du mallee. Elles résident plutôt dans les parcelles mixtes d'acacias et d'eucalyptus (wandoo, salmonophloia) ainsi qu'à l'intérieur des terres cultivées. Dans cette région, les perruches mélanures n'ont pas colonisé l'intérieur des zones forestières denses, néanmoins elles fréquentent volontiers les clairières. Distribution : Cette espèce est endémique de l'Australie où on la trouve en deux populations bien distinctes, séparées par plusieurs centaines de kilomètres. La population occidentale (P.a. anthopeplus) occupe le coin sud-ouest du continent au sud de Perth. Son aire de distribution s'étend à l'intérieur des terres jusqu'à Laverton au nord et Karonie à l'est. Dans cette région, les perruches occupent surtout la ceinture céréalière, elles n'ont pas encore totalement colonisé les zones forestières. La population orientale (P.a. monarchoides) occupe le bassin de la Murray, approximativement au confluent de cette dernière avec la rivière Darling. Son aire de distribution est à cheval sur 3 états : l'Australie Méridionale, Victoria et les Nouvelles-Galles-du-Sud. Comportements : Ordinairement, les perruches mélanures sont des oiseaux très craintifs et très prudents. En dehors de la saison de reproduction, elles se regroupent en grandes bandes bruyantes pouvant compter une centaine d'oiseaux ou plus. Elles recherchent principalement leur nourriture à terre. Le statut migratoire est différent selon les régions. Les populations de l'est sont majoritairement sédentaires, mais elles subissent quelques mouvements de dispersion qui sont très aléatoires après la saison de reproduction. A contrario, les populations de l'ouest entreprennent des déplacements qui sont plus réguliers. Tous les étés, on assiste à des mouvements de dispersion en direction du sud. En automne, les perruches mélanures se concentrent en dessous du parallèle qui indique 32° de latitude sud puis elles remontent au nord-est pendant l'hiver. Certains mouvements migratoires observés dépassent plus de 300 kilomètres. Nidification : La saison de nidification se déroule d'août à janvier. Ces oiseaux nichent soit en couples isolés soit en petites colonies pouvant compter au maximum 18 couples. Avant l'accouplement, on assiste à des offrandes rituelles de nourriture. Le site choisi pour la reproduction se situe généralement à 20 mètres au dessus du sol dans un grand et vieux gommier mort ou bien malade qui est proche d'un cours d'eau permanent. Le couple sélectionne une branche brisée qui possède une cavité naturelle profonde et réutilise souvent cet endroit pendant de nombreuses années consécutives. La ponte comprend 3 à 6 oeufs de couleur blanche qui sont déposés sur une couche de copeaux de bois en décomposition. La femelle couve seule pendant 21 jours. Son partenaire, qui a déserté l'arbre de nidification et rejoint un groupe composé uniquement de mâles, vient la ravitailler. Les oisillons possèdent un duvet blanc. Ils quittent habituellement le nid au bout de 5 à 6 semaines, mais après l'envol, ils restent au sein du groupe familial durant quelques semaines encore. Régime : Les perruches mélanures ont un régime exclusivement végétarien. Elles consomment les graines des plantes herbeuses, les fruits, les baies, les bourgeons et les fleurs. Les céréales des récoltes, les noix des vergers, de même que les graines tombées sur les bords des routes constituent également de bonnes ressources. Pendant la période de reproduction, les populations de l'est se restaurent principalement dans les zones de mallee, ingurgitant les graines de mallee blanc (E.dumosa) ou de mallee rouge (E. socialis). Protection / Menaces : La Perruche mélanure est considérée comme localement commune dans les zones riveraines et dans les broussailles. La population mondiale est estimée à un peu plus de 15 000 individus, mais la race orientale est largement la moins commune des deux. La dégradation des zones de mallee, les accidents sur le bord des routes, l'occupation des cavités naturelles par des essaims d'abeilles et les persécutions dues aux agriculteurs constituent les menaces les plus récurrentes. En dépit de son expansion originelle dans les régions du sud-ouest grâce au développement de l'agriculture, même dans ces régions, l'espèce est considérée comme en léger déclin. L'espoir vient du fait qu'elle est peut-être en train de coloniser de nouveaux territoires, en zone forestière, dans l'extrême sud-ouest. Pour l'instant, l'espèce est considérée comme ne posant pas de problème majeur. Néanmoins, dans presque toutes les régions, hormis dans les zones de culture intensive, elle bénéficie de mesures de protection.
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