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RAF-nacannonce

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Tout ce qui a été posté par RAF-nacannonce

  1. Description : Ce serpent, jusqu’alors décrit comme le plus grand du monde, pouvant atteindre 9mètres, est connu aussi pour avoir ingéré des hommes ! Il convient de rappeler qu’on ne peut, sur un coup de tête, adopter pareil animal : ce serait de l’inconscience totale ! Il habite normalement les forêts tropicales humides de l’Asie, et en particulier le Sud-Est. Toujours dissimulé, il chasse discrètement et est rarement débusqué. La livrée de ce serpent, ainsi que les formes géométriques de sa peau sont particulières : il présente des losanges irréguliers, un peu comme Bitis Gabonica (vipère du Gabon). La tête est aussi remarquable, avec une ligne noire qui va de chaque oeil jusqu’à la commissure des lèvres, et les yeux oranges vif sont impressionnants. Il possède en outre une tête large et une gueule énorme, qui lui permet d’avaler de très grosses proies très rapidement. Reproduction Inutile de rappeler que cette espèce est somme toute peu reproduite en raison de sa taille ; cela dit, les élevages sont faciles et existent. Ovipare, la femelle pond 60 oeufs, et jusqu’à 100 ; Maintenance : Ce serpent est robuste et facile à maintenir. les conditions doivent être tropicales, chaudes et humides, avec 30-32+C le jour et 22-23°C la nuit. Les températures peuvent descendre un peu pendant l’hiver avec la durée de l’ensoleillement. Il lui faudra un grand réservoir d’eau, et surtout un terrarium très grand, voire une pièce réservée, et fermée à double tour ! En résumé : Cet animal est déconseillé aux débutants ! Caractère : Agressif Plus ! Origine : Asie du Sud-Est Moeurs : Terricole / nocturne Biotope : forêt tropicale humide Taille adulte : jusqu’à 8-9 mètres observées Esperance de vie : 15 ans Nourriture adaptée : mammifères, oiseaux, et tout ce qui bouge et proportionnellement possible d’avaler. Attention le réticulé peut tuer une proie trop grosse qu’il ne mangera même pas ! attention ! prenez bien le temp de vs laver les main apres avoir nourrit! ceci est un boidé a haut risque (photo venant de bob clack) (texte)http://images.google.ca/imgres?imgurl=http://www.jungleshop.fr/IMG/jpg/reticulatus1.jpg&imgrefurl=http://www.jungleshop.fr/article.php3%3Fid_article%3D443&h=126&w=200&sz=4&hl=fr&start=16&tbnid=6LO7_ekVJtOdiM:&tbnh=66&tbnw=104&prev=/images%3Fq%3Dpython%2Br%25C3%25A9ticul%25C3%25A9%26gbv%3D2%26svnum%3D10%26hl%3Dfr%26sa%3DG Cette fiche nous à etait remise par La clique merci à lui
  2. Le Crocodile Géant d’Afrique Gustave est-il un crocodile exceptionnel ? D’après les trois scientifiques qui ont essayé de capturer ce crocodile, Gustave mesurait environ 7,50 m pour un poids évalué à une tonne. Dans le documentaire, on peut entendre : « Ces chiffres sont exceptionnels car un crocodile du Nil atteint rarement 5 m pour un poids de 500 kg ». Un autre point important est l’âge estimé de Gustave. Quand le crocodile ouvre la gueule, la scientifique remarque qu’il possède une dentition parfaite. Pourtant, d’après sa taille, elle fait la remarque suivante : « Il doit être centenaire et pourtant d’après sa dentition, il a environ 60 ans ». Gustave, le crocodile géant ( France 3) Une remarque, malheureusement très brève, est faite concernant deux crêtes osseuses que ce crocodile a de chaque côté de la tête. Par ailleurs, on peut observer Gustave dans son élément naturel. On le voit à plusieurs reprises prendre des bains de soleil sur des bancs de sable. A un moment donné, il est au milieu d’un petit groupe de crocodiles et ne leur montre aucune agressivité ce qui prouve d’ailleurs que ce ne sont que des femelles. Enfin, le crocodile s’approche d’une famille d’hippopotames, probablement attiré par le petit. On sait de source sure que Gustave a déjà tué au moins une fois un hippopotame adulte. Voilà les faits que l’on peut étudier afin d’essayer de comparer ce crocodile géant avec le crocodile du Nil que l’on connaît. Longévité et taille du crocodile du Nil Un crocodile grandit d’environ 5 à 7 cm par an. Un crocodile très âgé possède une dentition plus abîmée. Cependant, chaque dent bénéficie du renfort d’une dent de remplacement, implantée en dessous. Ce processus de remplacement se poursuit tout au long de sa vie. Un crocodile du Nil possède à peine 70 dents. Crocodile du Nil . La longueur maximale et l’âge des crocodiles font l’objet de vives controverses. On dispose de témoignages selon lesquels certains crocodiles sauvages auraient vécu plus de 100 ans mais ils n’ont pas été authentifiés. On peut lire également dans certains ouvrages que, de source informée, le plus grand crocodile du Nil connu mesurait 7,90 m de long. A ma connaissance, ce record n’a pas été authentifié non plus. Il existe en tout cas des sources fiables provenant de réserves naturelles et de jardins zoologiques. Par exemple, un crocodile d’Amérique à museau pointu qui vit au zoo de Cincinnati a plus de 70 ans. Concernant la taille, le plus grand crocodile est le crocodile marin. Plusieurs spécimens répertoriés faisaient plus de 6 m de long et le record pour cette espèce est de près de 7 m. Crocodile marin. By Pandiyan. Comme vous le voyez, il n’est pas évident de fournir des tailles précises. Pas plus pour le crocodile du Nil que pour les autres espèces. Habituellement, pour le crocodile du Nil, la taille standard est inférieure à 5 m. En fait, il est très probable que la chasse intensive a fait disparaître les plus gros spécimens dans leur environnement naturel. Crocodile du Nil. By Kevinzim Cependant, la protection dont fait l’objet cette espèce pourra sans doute dans l’avenir nous permettre d’admirer des mâles de beaucoup plus grande taille. Il faut d’ailleurs souligner que au Burundi le crocodile du Nil est chassé en toute impunité. Je doute fort que les mâles aient beaucoup le temps de grandir. Dans ce qui est censé être un parc national, les seuls rescapés sont les crocodiles et une trentaine d’hippopotames. Toujours est-il que Gustave semble être un spécimen plus grand que la moyenne d’autant plus qu’apparemment, il n’avait pas fini de grandir. Mode de vie du crocodile du Nil Sur certains points, Gustave se comporte comme n’importe quel mâle de son espèce. Il recherche la chaleur pour permettre à sa température de s’élever. Il est donc poïkilotherme comme tous les crocodiles. On sait que la température doit dépasser 27° pour que les enzymes digestives fonctionnent et donc que la nourriture puisse être assimilée. Un crocodile du Nil dévore sa proie sous l'eau. Gustave ne semble pas tolérer de mâles dans son entourage. C’est la posture corporelle des autres individus qui nous le prouve. En effet, quand un mâle dominant rencontre un mâle subordonné, ce dernier lève haut la tête hors de l’eau et expose sa gorge à l’agresseur. La différence de taille entre Gustave et les femelles est évident ( France 3) Par contre, comme celles que l’on voit dans le documentaire, les femelles se déplacent en toute impunité dans les territoires mâles quand elles sont prêtes à la reproduction. Ce comportement sexiste n’a rien d’exceptionnel. Certains mâles, comme Gustave, ne tolèrent aucun mâle sur ce qu’ils considèrent comme leur territoire. La grandeur du territoire est extrêmement variable et peut dépasser plusieurs hectares. La prédation On sait que le crocodile du Nil s’attaque à l’homme. Sur ce point, il n’y a donc rien d’exceptionnel à part le nombre élevé de victimes. Cependant, à ce propos, on peut émettre quelques doutes sur tous les accidents mortels attribués à ce crocodile. Tout d’abord, Gustave est devenu une véritable légende au Burundi. Partant de là, toute nouvelle attaque lui est imputée d’office. D’autre part, ce pays est la proie de troubles importants et a connu de nombreux massacres interethniques entre Tutsis et Hutus depuis 1962. Les coups d’état se succèdent et la vie d’un homme n’a guère beaucoup de prix. De là à penser que les crocodiles et notamment Gustave sont de bons boucs émissaires pour expliquer de nombreuses disparitions …. Photo disponible sur le site Gustave en train de prendre un bain de soleil ( France 3) Par contre, ce qui est plus troublant c’est le comportement de Gustave vis-à-vis des hippopotames. Comme il est dit dans le documentaire, un crocodile du Nil ne s’attaque jamais à un hippopotame. Par contre, on a déjà vu des hippopotames tuer des crocodiles pour défendre leur progéniture. Il est donc exceptionnel qu’un crocodile aille jusqu’à tuer un hippopotame adulte. Est-ce sa taille hors norme qui donne à ce crocodile autant de témérité ? Photo disponible sur le site. Un crocodile du nil ne s'attaque jamais à un hippopotame ( Conrad Nielson) On peut également voir à un moment donné un cadavre de vache tuée par notre crocodile mais qui est laissée intacte sur un banc de sable. Il semblerait donc que cette mort soit purement gratuite et non par nécessité alimentaire. Dans un autre documentaire consacré au crocodile du Nil, j’ai pu observer certains spécimens s’attaquer à des gnous alors qu’ils n’avaient plus faim. Parfois, ils relâchent leur victime sans la blesser tellement ils sont rassasiés. By Mharrsch. Le crocodile du Nil peut-il tuer par plaisir ? Deux crêtes osseuses Comme je l’ai dit un peu plus haut, l’un des scientifiques semble surpris par la morphologie de la tête de Gustave. Ses deux crêtes osseuses seraient-elles différentes par rapport au standard de l’espèce ? J’ai fait un petit montage vidéo qui montre Gustave et des crocodiles du Nil filmés en Afrique. Personnellement, je n’ai vu aucune différence notable hormis le fait que les crêtes de Gustave sont un peu plus marquées. Mais, vous serez peut-être plus observateurs. Si vous remarquez un point caractéristique qui différencie notre crocodile géant des autres spécimens, n’hésitez pas à m’en faire part. Vidéo Crocodile Géant Une occasion exceptionnelle manquée Malheureusement pour nous, nous ne saurons jamais qui était vraiment ce crocodile géant. Lors du reportage, il avait déjà été blessé à l’arme automatique et s’en était remis. Mais, il n’a plus été vu dans ce secteur depuis déjà longtemps. Il est fort probable qu’il a été la victime des braconniers ou des militaires. Les marques de balles se voient bien sur cette photo de Gustave ( France 3) Les scientifiques ont vraiment raté une belle occasion de pouvoir étudier un spécimen hors du commun. Leurs conditions de travail étaient loin d’être idéales et le temps que les autorités leur avaient accordées bien insuffisant. Gustave est sans aucun doute un crocodile du Nil, plus grand que la moyenne. Il a largement eu le temps de procréer. Mais, rien ne dit que sa progéniture bénéficiera des mêmes proportions. D’ailleurs, étant donné le contexte de ce pays, rien ne dit qu’ils auront le temps d’atteindre l’âge adulte. Théorie des internautes Témoignage très instructif envoyé par Philippe LEJAY le 14 avril 2006 Bonjour, Je suis passionné des crocodiles pour les avoir étudié lors de mes nombreuses sorties sur les lagunes ivoiriennes et de mes randonnées sur les fleuves et rivières de Côte d’Ivoire. J'y ai vu quantité de crocodiles de toutes tailles, jusqu' à plus de quatre mètres, mais assez rarement. J'ai également vu le crâne d'un crocodile que j'estime à plus de sept mètres recueilli sur les bords du fleuve Comoé dans la réserve de Bouna au nord est de la Côte d'Ivoire. La bête avait mangé de la chair empoisonnée destinée à tuer les charognards qui s'attaquaient à un cadavre d'hippopotame tué par des chasseurs parce que dangereux pour les pêcheurs riverains. Ce crâne est conservé par un ami notaire ivoirien passionné de nature. D'après la vidéo et les photos, Gustave me semble bien être un crocodile du Nil, car avec l'age, les contrastes des couleurs chez le Niloticus s'amenuisent et il devient de couleur uniforme, souvent tirant sur la couleur dominante de son environnement le plus fréquenté. C'est ainsi que j'ai vu des Niloticus gris foncé parce qu’ils vivaient dans des marécages. Par Philippe Lejay Quant aux crêtes osseuses, la taille varie selon les individus et pas seulement en fonction de l'age. J'ai vu des crocodiles de taille moyenne en avoir, alors qu'elles sont inexistantes chez des individus de grande taille. Quant à la dentition, le crocodile a des dents gigognes à raison de trois dents à la fois au même emplacement, une dent cassée est remplacée par la suivante jusqu'à la taille optimum. Il est difficile dans ce cas de déterminer l'age d'un crocodile sur cette seule donnée. De plus ce saurien n'arrête jamais de grandir et sa taille est fonction non de son age mais de l'abondance de nourriture et de l'espace dont il dispose pour s'épanouir. Ci-jointe une photo de ma femme prise il y a une dizaine d'année à Sabou, au Burkina Faso. Ce crocodile aurait 80 ans au dire des guides, et serait le doyen des crocodiles sacrés de Sabou. Il y a sans aucun doute une certaine ressemblance avec Gustave! Par Philippe Lejay Quand à la disparition de Gustave, combien de temps cela fait-il qu’il n’a pas été observé ? Les blessures sur les photos sont tout à fait insuffisantes pour lui causer grand dommage, et les crocodiles ont une grande capacité à se faire invisibles si ils ont été trop sollicités. Source : http://www.dinosoria.com/crocodile.htm
  3. Le curetage d'une otite est un geste chirurgical ! Il nécessite des gestes précis et un matériel destiné spécifiquement aux soins. N'allez pas faire cela avec du fil de cuisine ou de pêche et un vulgaire ameçon ! L'oreille d'une tortue est un organe d'une extrême fragilité. Si vous n'avez aucune expérience en chirurgie ou si vous n'êtes pas accompagné d'un vétérinaire, abstenez-vous. Le risque est grand de faire perdre à votre tortue l'usage de son oreille. Nac annonce ne peut en aucun cas être tenu pour responsable de gestes aléatoires entraînant une infirmité ou une blessure invalidante de votre tortue. * Source & photos info.tortues Merci Valko
  4. Anatomie interne Anatomie externe Dessus Dessous * Merci à Rafi
  5. Anatomie Autotomie de la queue L'autotomie de la queue est un mécanisme de défense passif que les lézards utilisent lorsqu'ils se sentent menacés. Certains les lézards sont trop petits pour se défendre, quoique certains mordent, etc. Ils doivent donc distraire le prédateur pour pouvoir ne pas passer aà la casserole. Souvent, ce bout de queue continuera de bouger pour occuper le prédateur. La perte de sang est minime. La queue ne peut pas se sectionner n'importe où! Elle se sectionne à l'intérieur d'une vertèbre, plus faible, développée avant la naissance. La queue peut repousser, mais elle ne sera jamais aussi comme avant (certains dévelloppe un boudin a la section). En plus d'être moche, la perte de la queue du lézard est néfaste, car la majorité des lézards ont des réserves de graisse dans la queue, qu'ils perdent lors de l'autotomie. Cette perte peut empêcher le lézard de se reproduire, peut amener des troubles de locomotions et des troubles de communication entre lézards. L'hiver, l'autotomie peut même entrainer la mort. La majorité des lézards ont cette faculté de perdre leur queue. Au moins quelques espèces de toutes les familles le peuvent (certains plus facilement que d'autres) sauf : * les agamidés * les caméléonidés * les hélodermatidés * les lanthanotidés * les xénosauridés * les varanidés lors d'une autotomie, il vous faudra donner des vitamines a votre lézard affaiblie. http://img172.imageshack.us/img172/1167/3393440146dl.jpg Post de Valko et Toxine
  6. Les serpents sont de véritables prédateurs, mais ils sont aussi considérés comme d'éventuelles proies par de nombreux animaux. Tous les serpents préfèrent éviter un conflit direct et ont recours à des stratégies défensives. Qu'elles soient passives, comme la dissimulation, le camouflage et le mimétisme batésien, ou qu'elles soient actives, en simulant le mort, en intimidant les prédateurs, en gonflant leur corps ou en faisant vibrer leur queue pour produire un son d'avertissement, ou même en projetant leur venin. Camouflage La forme du corps des serpents facilite leur camouflage. Ils peuvent facilement en changer, en s'étirant ou en se lovant, et prendre toutes les formes intermédiaires, rendant difficile pour les prédateurs de s'en faire une image précise. La plupart des serpents ont une coloration qui se confond avec la roche, la végétation ou tout autre substrat sur lequel ils vivent. Là où une espèce se rencontre dans une vaste aire de répartition géographique et que le substrat varie, il est probable que sa livrée varie aussi, ce qui explique les différences de coloration entre les populations de la même espèce. Cependant, peu d'espèces n'utilisent que la couleur pour produire leur effet de camouflage. Un serpent brun uni ne serait pas bien camouflé dans des feuilles mortes. A peu près tous les serpents ont des taches qui les aident à briser leur silhouette. Certaines espèces présentent une disposition spectaculaire de formes géométriques de différentes couleurs, qui, bien visibles sur un fond uni, font disparaître le serpent dans son habitat de prédilection. Beaucoup d'espèces à livrée cryptique ont une ligne passant entre leurs yeux pour cacher un trait qui pourrait signaler leur présence à un prédateur. Disparition Tapie dans une litière végétale, la vipère du Gabon est presque invisible, en particulier avec une lumière tamisée Livrée aposématique Certaines espèces utilisent une stratégie opposée au camouflage. Ces serpents sont vivement colorés pour avertir les prédateurs qu'ils sont venimeux. La combinaison de couleurs la plus courante est rouge, noir et blanc (ou jaune), généralement en anneaux. Les serpents de ce type sont habituellement appelés serpents corail. Tous appartiennent à la famille des cobras ou élapidés. Certaines espèces non venimeuses, les inoffensifs faux serpents corail, se protègent grâce à leur livrée aposématique. Ces serpents incluent plusieurs espèces de serpents-rois du genre Lampropeltis. Les couleurs d'avertissement ne sont pas restreintes aux serpents corail et à leurs copies. Un certain nombre de serpents du monde entier ont, par exemple, le dessous du corps vivement coloré, qu'ils exhibent en cas de menace. Mimétisme batésien Avec ses bandes rouges, noires et blanches, cet inoffensif serpent de lait ressemble étonnamment aux serpents corail, qui n'ont aucune parenté avec lui et qui sont très venimeux, ce qui lui fournit protection contre les prédateurs. Polymorphisme Les espèces de serpents chez lesquelles on rencontre deux ou plusieurs colorations, ou livrées, distinctes au sein d'une même population sont dites polymorphes. C'est une autre stratégie défensive basée sur le fait que les prédateurs se font une image des proies qu'ils cherchent. Comme une seule des formes correspond à cette image, l'autre a des chances de ne pas être vue par les prédateurs, ce qui améliore son taux de survie. Lorsque la forme la plus commune a été consommée au point d'être devenue la moins commune de deux, l'attention l'attention des prédateurs se tourne vers l'autre forme. Différentes formes Chez les espèces polyformes, au moins deux colorations, ou livrées, se rencontrent au sein d'une même population. Elles peuvent de côtoyer dans une même portée. C'est un moyen de défense servant à dérouter les prédateurs, qui ont tendance à ne reconnaître qu'une seule forme. Dissimulation Les serpents sont très doués pour se faufiler dans des espaces très étroits, comme des cavités sous les rochers ou des rondins, des terriers creusés par eux-mêmes ou d'autres animaux, des fentes rocheuses et, dans les régions habitées par l'homme, des trous dans les murs. Les espèces déserticoles, tel le céraste cornu, ont l'habitude de s'enfouir dans le sable pour éviter d'être détectées par d'éventuels prédateurs ou proies, ainsi que pour échapper à la chaleur torride du soleil de midi. Le céraste s'enfouit dans le sable, et jette du sable sur son dos. Seul le sommet de la tête restera visible. Volvation et autonomie Un certain nombre de serpents, tels le python royal et quelques boas des forêts, réagissent au danger en se mettant en boule et en cachant leur tête dans leur anneaux. D'autres dissimulent leur tête, mais dressent la queue pour détourner l'attention du prédateur et réduire le risque d'une blessure à la tête. Ces espèces ont une queue à bout arrondi, qui peut porter des motifs pour imiter la tête. Certains serpents sont même capables d'abandonner une partie de leur queue, comme le font les lézards. Les serpents sud-américains Pliocercus elpoides et Scaphiodontophis venustissimus ont des plans de fracture à travers leurs vertèbres caudales pour faciliter leur rupture. Quelques serpents africains, comme ceux du genre Psammophis et Natriciteres, font tournoyer rapidement leur corps, si on les saisit, de sorte que la queue peut se rompre même si elle est dépourvue de plans de fractures. Volvation Le python royal s'enroule pour protéger sa tête au centre de ses anneaux, sort sa tête pour vérifier que le danger est passé. Faire le mort Simuler la mort fait partie du répertoire de quelques espèces de serpents, parmi lesquelles figurent la couleuvre à collier, les hétérodons et le ringhal, ou cobra cracheur d'Afrique du Sud, Hemachatus haemachata. Le serpent se retourne ventre en l'air, la bouche ouverte et la langue pendante. Une sécrétion nauséabonde est souvent produite en même temps, qui peut renforcer l'effet en faisant penser à un corps en décomposition. C'est toutefois une stratégies risquée, car, même si beaucoup de prédateurs évitent une proie déjà morte, certains ne dédaignent pas de manger de la charogne. Feindre la mort Le serpent à nez de cochon Heterodon platyrhinos, fait le mort en se roulant sur le dos et en se tordant pour simuler l'agonie. Puis elle reste complètement immobile avec la langue pendante. Intimidation De nombreux serpents, même inoffensifs, essaient d'intimider des attaquants. Certains gonflent leur corps, produisant souvent un sifflement, lorsque le serpent force de l'air à sortir par sa trachée. Les serpents-oiseaux et le boomslang gonflent leur gorge pour faire apparaître des motifs contrastés ou certaines couleurs entre leurs écailles, les serpent-perroquets ouvrent largement leurs mâchoires, exhibant une bouche très colorée qui tranche avec leur livrée verte. Les attitudes défensives sont parfois suivies de fausses attaques, le serpent projetant sa tête vers l'avant sans toucher son ennemi. Même les serpents non venimeux peuvent infliger une morsure douloureuse, avec leurs longs crochets recourbés qui s'enfoncent profondément. Cela suffit souvent à éloigner les prédateurs, sauf les plus obstinés. Intimider le prédateur De nombreux serpents répondent à une menace en gonflant la gorge pour exagérer la taille apparente de la tête. Signaux d'avertissement De nombreux serpents sifflent quand on les dérange, mais certains produisent des sons plus insolites, comme le bruit de grelot que font les crotales ou serpents à sonnette. Ils sont dotés d'un organe bruiteur fait de plaques cornées qui s'entrechoquent lorsque le serpent agite la queue. Ce sont des restes kératinisés de l'extrémité de la queue. La première plaque du bruiteur se forme lors de la première mue du serpent, et une nouvelle plaque cornée s'emboîte sur la précédente à chaque mue. Les adultes peuvent accumuler 10 plaques cornées et plus, mais on en compte souvent que 6 ou 7, parce que la plus ancienne s'est détachée. Les vipères déserticoles d'Afrique et d'Asie utilisent aussi des avertissements sonores. Le céraste cornu et les échides ont sur les flans des écailles denticulées, comme des morceaux de papier de verre, qu'ils frottent les unes contres les autres pour produire un crissement d'avertissement. Ils se lovent en prenant la forme caractéristique d'un fer à cheval et font bouger différentes parties de leur corps dans des sens opposés pour produire ce bruit. Sonnette d'avertissement Plutôt que de gaspiller du venin en mordant, le crotale du Texas utilise d'abord son bruiteur, ou cascabelle, pour dissuader un agresseur. Il dresse sa queue et produit un bruit de crécelle en l'agitant. Crachement Les cobras cracheurs peuvent se défendre en crachant du venin. Les canaux à venin dans les crochets antérieurs ont un orifice apical si petit que le venin sort sous pression et peut être projeté à plus de 1 m de distance. Le serpent redresse la moitié antérieurs de son corps, avant de cracher. Lorsqu'ils chassent, les cobras cracheurs injectent leur venin en mordant de la même façon que les autres protérodontes. Projeter du venin Le venin projeté par un cobra cracheur est dirigé vers les yeux et les muqueuses de tout prédateur éventuel. Il provoque une douleur instantanée, mais n'est pas mortel pour l'homme. * Sources squamata.free.fr/ Merci Valko
  7. La peau écailleuse d'un serpent est constituée d'écailles en formes de plaques reliées par une peau élastique, allie la flexibilité à la protection. Les écailles sont différentes selon les parties du corps qu'elles recouvrent. Chaque type a un usage particulier, qui varie en fonction de l'habitat du serpent et de son mode de vie. Les pigments des écailles donnent au serpent sa couleur et ses motifs. Fonction des écailles La peau d'un serpent est composée de deux parties distinctes : des zones épaissies, les écailles, et des zones flexibles et plus minces entre les écailles, la peau interstitielle. Contrairement aux écailles des poissons, celles des serpents ne peuvent être arrachées, mais la couche externe de la peau est régulièrement perdue pour permettre la croissance. Les écailles protègent le serpent des rugosités du sol. Elles lui fournissent aussi une défense contre les parasites, les insectes piqueurs, les petits prédateurs et ses propres proies, lorsqu'elles résistent. Les écailles peuvent faciliter la locomotion. Des aspérités, en particulier au bord des écailles ventrales, aident le serpent à s'agripper et à progresser. Les écailles contribuent aussi à minimiser la perte d'eau par évaporation. Cette propriété est importante chez les espèces déserticoles, dont les écailles fournissent une protection plus importante contre la déshydratation que celle des autres espèces, tels les serpents des forêts tropicales humides. Types d'écailles Un serpent peut avoir 3 à 4 types d'écailles sur les diverses parties de son corps, chacun ayant une forme et une fonction différente. Ecailles dorsales On les trouve sur le dos et les flancs. Elles sont en général disposées en rangées, dont le nombre peut servir à identifier une espèce. Elles peuvent être carénées, comme chez la plupart des vipères, ou lisses, comme chez les serpents fouisseurs. Ecailles dorsales Chevauchantes et triangulaires, elles forment une surface lisse. Ecailles dorsales granuleuses Elles sont petites, coniques et rugueuses, On les trouve que chez quelques espèces, qui s'en servent pour saisir des poissons. Ecailles dorsales carénées Beaucoup d'espèces ont des écailles, avec une arête, ou une double arête, médiane ou longitudinale, qui donne un aspect rugueux. Ecailles ventrales Situées sur le dessus du corps, elles sont lisses et facilitent la locomotion. La dernière, l'écaille anale, peut-être simple ou divisée. Les serpents aquatiques ont des écailles ventrales très réduites, parfois visibles seulement sous forme d'étroite arête le long du ventre, peut-être parce que ces serpents ne se déplacent pas sur des surfaces rugueuses. Ecailles ventrales Une rangée d'écailles chevauchantes, larges et courtes, toujours lisses pour faciliter la reptation sur le sol. Ecailles céphaliques Elles sont grandes et en forme de plaques chez nombre d'espèces. Elles incluent l'écaille rostale, à l'extrémité du museau, les écailles suboculaires, juste sous les yeux, et les écailles labiales, qui bordent la bouche. Certains serpents, la plupart des boas et de nombreuses vipères, ont de grandes écailles labiales, avec de petites écailles sur le dessus de la tête. Petites écailles céphaliques Le boa émeraude est l'une des nombreuses espèces de boas à avoir beaucoup de petites écailles assez uniformes sur le sommet de la tête. Grandes écailles céphaliques On les trouve chez la plupart des colubridés, chez les cobras et chez certaines vipères. Ecailles sous-caudales Elles sont similaires aux écailles ventrales, mais peuvent être simples ou divisées. Chez certains serpents, des écailles simples apparaissent par endroit parmi les écailles divisées. Ecailles sous-caudale simples Elles ressemblent aux écailles ventrales. Le dessous de la queue d'un boa à trois bandes montre des écailles sous-caudales simples. Ecailles sous-caudale divisées Des espèces ont des écailles sous-caudale divisées, mais parfois des écailles simples parmi les divisées. Couleur des écailles Les cellules qui renferment des pigments, situées dans les écailles, donnent à chaque espèce sa livrée caractéristique. Les serpents peuvent n'avoir qu'une couleur uniforme ou présenter des motifs, avec des taches, bandes ou rayures, qui les aident à se confondre avec leur environnement. Chez certaines espèces, tel le boa arc-en-ciel, la structure de surface des cellules renvoie et réfracte la lumière, créant ainsi un effet d'irisation. Certaines espèces changent de couleur au cours de leur vie. Les boas émeraudes nouveau-nés sont rouges ou jaunes, et vert au bout d'un an environ. Quelques espèces peuvent changer de ton en quelques minutes (devenant généralement plus pâles la nuit). Ecailles spécialisées Les "cornes" de la vipère à cornes, Bitis caudalis, ou les tentacules du museau de l'herpéton, Erpeton tentaculatum, sont des écailles spécialisées. Le bout pointu de la queue de certains serpents peut être enfoncé dans la chair d'un prédateur. Les serpents à queue armée ont une queue tronquée, couverte de plusieurs épines à son extrémité. Les crotales, ou serpent à sonnette, ont des écailles caudales modifiées formant un bruiteur qui peut produire des sons d'avertissement. Ecailles rostales spécialisées La vipère à cornes montrent deux protubérance des écailles rostales, à l'extrémité du museau. Ecaille caudale spécialisée Signe distinctif des serpents à sonnette, la sonnette se forme à partir d'écailles agrandies et et épaissies, dont l'enveloppe subsiste après la mue. Ecaille caudale spécialisée détaillée Les écailles forment des segments imbriqués qui se heurtent les uns aux autres quand le serpent les agite, en produisant un bruit caractéristique. Un nouveau segment s'ajoute après chaque mue, le plus ancien étant celui de l'extrémité. Ecailles modifiées Le langaha crête-de-coq, Langaha madagascariensis, offre un unique et remarquable exemple de modification des écailles céphaliques. Son museau se termine par une longue excroissance, mais, alors que celle du mâle est rectiligne, celle de la femelle est large et ornée de nombreuses petites épines, dont l'utilité n'est pas claire. Ecailles modifiées Langaha crête-de-coq mâle en haut, et Langaha crête-de-coq femelle en bas. Merci Valko
  8. L'étonnante capacité de régénération de la salamandre Dans son laboratoire à l'Université Laval, Pierre Savard étudie les salamandres. Il possède une colonie de plus d'une centaine d'individus dispersés dans 24 aquariums. C'est l'espèce la plus évoluée qui a gardé intacte une étonnante capacité de régénération. On coupe la patte de l'animal : elle repousse sans laisser la moindre cicatrice. Un vrai miracle! Et qu'en est-il de l'être humain? Pourrait-on réveiller un jour son pouvoir de régénération? La salamandre est un animal étrange. Sur terre, elle se promène allègrement à l'aide de ses courtes pattes. Dans l'eau, c'est un vrai poisson. Pour Pierre Savard, biologiste à l'Université Laval, le plus grand mystère de la salamandre, c'est son étonnante capacité de régénération. On coupe une patte à la salamandre, elle repousse. Dans quatre mois, rien n'y paraîtra. Aucune cicatrice. Un vrai miracle. « La salamandre, si vous voulez, est un vertébré, nous dit Pierre Savard . Donc, elle est le seul vertébré qui peut faire de la régénération épimorphique, c'est-à-dire qui peut régénérer des structures complexes, un bras, une jambe. C'est l'animal le plus proche de l'homme qui a gardé la capacité de régénérer. » Et cette capacité étonnante ne se limite pas à ses membres : « Les différents territoires que l'on connaît, qui sont connus, sont les membres avant, les membres arrière, la queue dans sa totalité, la crête dorsale qui peut accueillir n'importe quelles structures que je vous ai mentionnées et qui va permettre la régénération de la structure, les yeux, le museau, une bonne partie du museau supérieur et inférieur, nous explique M. Savard. » Comment la salamandre réussit-elle un pareil exploit? C'est ce qu'essaie de comprendre Pierre Savard. Il garde dans des aquariums plus d'une centaine de salamandres. Il vérifie comment la régénération se produit. Quant à la salamandre, elle ne fait pas beaucoup de cas de la perte d'une patte. Lors de l'opération, l'animal est anesthésié. Il ne ressent aucune douleur. « Deux heures après l'amputation, si on offre de la nourriture à la salamandre, elle va la prendre. Elle va se nourrir adéquatement. Le lendemain, elle va continuer à se nourrir. En aquarium, elle a un comportement tout à fait normal. Elles se tiennent en groupe. Donc, si on veut classer le niveau d'inconfort que procure l'amputation de la salamandre, on peut dire que c'est un niveau d'inconfort assez bas. Elle marche sur ses moignons. Elle utilise les moignons comme des cannes. Elle marche sur le bout de ses moignons une journée après qu'elle ait été amputée. » Après un début de coagulation, certaines cellules se transforment. Elles redeviennent des cellules embryonnaires, des cellules capables de se développer comme les cellules d'un embryon. « Immédiatement après l'amputation, il y a un saignement et une coagulation. Durant le premier 24 heures, il y a recouvrement de la plaie par l'épiderme. Il y a une interaction entre l'épiderme et le caillot sanguin pour réactiver les cellules du moignon et les amener ensuite dans le cycle cellulaire. Les cellules du moignon maintenant se dédifférencient, se divisent et forment des cellules progénitrices qui vont reconstruire la partie perdue. » Au bout du moignon, un bourgeon de ces cellules apparaît. En se multipliant, elles forment de nouveaux tissus; de la peau, des muscles, des os et des nerfs. Peu à peu, la patte se forme. Après quatre mois, la nouvelle patte est pleinement fonctionnelle. Et la salamandre sait très bien ce qu'elle doit régénérer. Donc, la cellule sait ce qu'elle a à faire. Elle sait également d'où elle vient. Donc, on parle ici de l'information de position. Elle a une mémoire positionnelle qu'elle a hérité des cellules du moignon. Pierre Savard essaie de comprendre les messages moléculaires qui déclenchent la régénération et indiquent aux cellules quoi fabriquer. Une autre interrogation : pourquoi la salamandre régénère et pas l'être humain? « Chez l'adulte, la salamandre utilise, pour régénérer, les mêmes mécanismes qui ont été utilisés pour former le membre au niveau embryonnaire. Donc, si on pense à l'humain, celui-ci a formé un bras. J'ai formé un bras, je possède donc les mécanismes pour former un bras. Mais maintenant ces mécanismes sont éteints, silencieux. Je ne suis plus en phase de développement. Je crois que le but ultime des chercheurs qui travaillent sur la régénération sur la salamandre, c'est de pouvoir un jour être capable de réactiver des processus régénératifs chez l'homme. » Mais est-ce que l'homme a vraiment perdu ses capacités de régénération? Ces capacités, on les retrouve intacts chez l'embryon humain. Après la naissance, sont-elles vraiment éteintes? Le Dr François Auger travaille depuis des années à donner un coup de pouce aux capacités régénératrices du corps humain. Selon lui, tout n'est pas perdu : « Les seuls exemples connus de régénération chez l'être humain d'un tissu complexe, et non pas seulement d'un organe comme le foie, sont constatés chez des enfants très jeunes, de moins de 30 jours, ce que l'on appelle un nouveau-nés, qui se sont coupés la dernière phalangette. La dernière phalangette est votre dernier petit bout de doigt où il y a votre ongle. Et il y a des cas d'enfants qui ont eu la phalangette sectionnée par un coup de couteau ou par une portière ou quelque chose. Et dans les jours qui ont suivi, la réapparition de ce bout de doigt s'est faite de façon complète. Pendant longtemps la communauté médicale a douté de ces histoires en disant qu'il s'agissait d'histoires de bonnes femmes mais il y a eu des articles avec photos à l'appui qui ont démontré que c'était possible. » Le Dr François Auger dirige le Loex, le laboratoire d'organogénèse expérimentale de l'Hôpital du Saint-Sacrement de Québec. C'est un pionnier dans la recherche sur la culture d'organes. Tous les jours, on y cultive in vitro de la peau pour les grands brûlés. En laboratoire, on essaie de ranimer les capacités endormies de régénération de l'être humain : « Les événements des dernières années nous démontrent que l'on est capable de les réveiller. Je veux dire que l'on a été chercher les cellules souches, c'est-à-dire, les cellules usines. On les a trouvées dans le foie, on les a trouvées dans le cerveau comme je vous l'ai dit, on est en train de les trouver dans l'œil. On les a trouvées dans la peau. Alors, si on a retrouvé la cellule usine, on peut réveiller son pouvoir de régénération. » Donc, deux voies s'offrent à l'être humain pour récupérer ses capacités perdues de régénération. D'abord les cellules souches. Actuellement c'est la voie royale de la régénération chez l'humain. On pourrait à partir de ces cellules usines fabriquer en laboratoire des pièces de rechange et les greffer par la suite au malade. C'est la stratégie qui devrait aboutir le plus rapidement. « Mais d'ici 5 à 10 ans, ce n'est pas impossible que l'on voit apparaître sur le marché des pièces de rechange supérieures à la pièce d'origine pour l'être humain, nous dit le Dr Auger. Et ce sera non seulement révolutionnaire de mettre une pièce de rechange mais avec une pièce de rechange, ça veut dire que vous allez vivre plus longtemps et que vous allez vivre mieux. » Et il y a la méthode « salamandre », où la régénération se ferait sur place en réveillant des gènes endormis. Ici, il faudra être plus patient. « On est à l'ère postgénomique où on a une vision globale sur les mécanismes cellulaires. On a une vision globale sur les mécanismes qui régulent les organes. Maintenant, on commence seulement à jouer avec l'alphabet. Lorsque l'informatique nous aidera de manière plus efficace, pour pouvoir nous accompagner d'une façon peut-être plus appropriée, j'ai l'impression que nous obtiendrons de plus en plus de réponses. C'est une ère pour les biologistes. Le monde est ouvert, conclut Pierre Savard. » Du fond de son aquarium, la salamandre n'a pas donc fini de nous livrer ses secrets. * Sources radio-canada / Journaliste : Claude D'Astous Merci Rafi
  9. [b]Anatomie interne du serpent [/b] A voir aussi : http://squamata.free.fr/anatomie.htm
  10. Anatomie de la mygale Merci Valko
  11. Ce premier concours ne va pas etre de tout repos pour voté
  12. LES IULES EXOTIQUES Par Jean Luc SEMET (lézard) La systématique de ces animaux étant complexe et les spécialistes en désaccord, nous allons simplifier au maximum. CLASSE : DIPLOPODA SOUS CLASSE : CHILOGNATHA qui regroupe presque la totalité des espèces Super ordre : HELMINTHOMORPHA Sous Ordre : JULIDA Pseudonannomenida Spirobolida Spirosteptida Les spirobolida comprennent 1200 espèces réparties en 10 familles et une centaine de genre Les spirostreptides comprennent 1400 espèces réparties en 4 familles. REPARTITION -spirobolites : on les trouves principalement aux USA, Mexique, Chine, Australie …. - spirostreptides : on les trouve en Afrique, Amérique du sud. DESCRPTION : De forme cylindrique, avec 2 paires de pattes par segments, ils sont représentés par trois groupes biologiques : - les recycleurs fouisseurs - les fouisseurs non recycleurs - les arboricoles Leur taille peut aller de 300mm pour les plus grandes espèces à 16mm pour les plus petites. COMPORTEMENT : Animal paisible et craintif, il se laisse manipuler mais il faut être prudent et mieux vaut mettre des gants en latex car certains secrètent des produits toxiques qui peuvent entraîner des allergies. TERRARIUM : Il doit être en verre ou en matière plastique avec ouverture sur le dessus pour éviter la déperdition de l’humidité. La dimension du terra dépendra de l’espèce que l’on voudra maintenir d’où l’importance de connaître le nom exacte du iule pour aménager son terra en connaissance de cause. Pour les arboricoles : substrat de 3 cm d’épaisseur avec beaucoup de branche et donc terra en hauteur .Pour les deux autres groupes : substrat avec 3 à 5 cm de gravier sur le fond puis 10 cm de tourbe humide dégraissée, d’humus forestier, de terreau de jardinier .le mieux étant l’humus de châtaignier .On y ajoutes du carbonate de calcium ou de la poudre d’os de seiche. Ce substrat sera remplacé environ tous les deux mois. Au-dessus du substrat : mousses, feuilles mortes, lichens avec des roches plates, des morceaux d’écorces. HYGROMETRIE : Taux d’humidité :90% ; Par vaporisation quotidienne du substrat. TEMPERATURE : C’est la pièce qui devra être chauffée. Température jour : 22 à 30°c Température nuit : 18 à 22°c ECLAIRAGE : L’éclairage naturelle de votre pièce devrait être suffisant (animaux lucifuges) ALIMENTATION : Pomme, laitue, courgette, champignons de Paris frais, concombre, avec en ajout de la nourriture pour poissons type terramin qui fournira vitamines et sels minéraux. REPRODUCTION : Il leur faut 3 ans pour être matures sexuellement .Le mâle se reconnaît car les pattes du 7eme segment se transforment en gonopodes et la première paire de pattes se transforme en crochets .Chez la femelle, les conduits sexuels se situent à l’arrière de la 2eme paires de pattes. La ponte s’effectue dans le substrat. Les œufs seront enrobés de terre, leur nombre varie de 50 à 500 selon les espèces. Ils sont très petits de l’ordre du millimètre. REMARQUE : Facile à élever, ils peuvent être recommandé aux débutants .il ne nécessite pas le certificat de capacité. Merci Valko
  13. Observation sur le carabique ! Pterostichus sp ORDRE : Coléoptères SOUS ORDRE : Adephages SOUS FAMILLE : Caraboides FAMILLE : Carabides Description: Petit coléoptère noir à la forme élancée d'environ 15 millimètres ! Il se déplace rapidement et possède 2 moyens de défense. Le premier étant régurgitation des sucs digestifs et le second des sécrétions anales. Il possède de puissantes mandibules et une tête bien distincte ! Repartition: Forêt humide, sous les souches de bois ... Taille: Environ 15 mm Comportement: Comme cité dans la description, c'est un coléoptère qui possède des moyens de défense ! Il s'attaque aussi a tout insectes qui pourrait servir de repas ... même des scolopendres ! Terrarium: Un petit terrarium du genre 20.20.20 est suffisant pour un groupe ! Humidité: Il faut que le substrat soit humide mais non détrempé Température: 20°C suffit Nourriture: Les mollusques sont bien appréciés mais aussi d'autres coléoptères, scolopendre (petite taille), etc Reproduction et croissance: Aucune donnée ! Remarque: Un coléoptère sympatique et passionant ... Source rafilayardi Merci Valko
  14. Pheidole p. Pheidole p. est une petite fourmis de taille d environ 2mm pour les ouvrières et d’environ 6-7 mm pour la reine. C'est une espèce monogyne en captivité, et facultativement polygyne dans la nature bien que les avis diverges sur ce sujet. Certains disent que seules les Pheidole megacephala sont polygynes. C’est l’une des seules espèces à posséder de véritables soldats dans la colonie. Ils sont très facilement repérables avec leur tête démesurée. Elles vivent très bien dans un endroit humide ou encore dans un endroit sec mais il leur faut toujours une source d’humidité pour assurer l’hydratation et éviter la déshydratation des œufs, larves, etc. …Lorsqu’il y a peu d’humidité, il y a aussi une limitation dans l’invasion des acariens qui peut survenir aussi chez les fourmis ! Au début, lorsque l’on a une reine avec des œufs, on peut la garder dans un boîte pellicule photo avec un morceau de coton imbibé d’eau ou encore un tube à essai de laboratoire avec une réserve d’eau. A un moment, j’ai eu des dizaines de reines et j’essayais d’avoir un bon degré d’humidité, mes reines mourraient sans raison, je me demandais pourquoi jusqu’au jour où je suis parti en vacances et pris mes fourmis avec sauf ma reine Pheidole qu’il me restait que j’avais oublié. A mon retour, tout était sec et pourtant, elle n’était plus seule mais accompagnée de trois ouvrières. Pour les maintenir il faudra faire une fourmilière ou alors un tube à essai peut convenir au début. (cf. mon post pour débuter avec les fourmis) Petite remarque : Elles peuvent creuser le béton cellulaire si elles trouvent qu’elles ont trop peu de place. Pour l’aire de chasse : Il faut appliquer de l’alcool avec une très fine couche de talc. Si on fait un terrarium ou en boite à grillons, vérifiez que les trous ne sont pas trop grands et que la boîte est parée à toute évasion. Le blindage : Lorsqu'elles deviendront trop nombreuses, elles voudront agrandir la "maison" et sont tout à fait capable de creuser du plâtre ou du béton cellulaire. Le mieux est donc de blinder. Oui mais comment ? Il suffit d'utiliser du mortier mélangé avec de l'eau et de l'appliquer au pinceau dans les salles de la fourmilières. On peut utiliser un colorant pour faire plus joli. La nourriture : Elles se nourrissent d’insectes fraîchement tués, de morceaux de brioches, de graines, de sucre, … Il faut éviter les araignées, coléoptères, etc. qui viennent de vos jardins ou alors observez les scrupuleusement et vérifiez s’il n’y a pas d’acariens. Les pucerons sont à éviter car certains se nourrissent de plantes qui sécrètent une substance contre les insectes phytophages. * Sources Insectopia Merci Valko
  15. Eurycantha calcarata PSG : n°23 Origine : Nouvelle Guinée L'Eurycantha C. est aussi appelé "phasme cuir". Description : Les jeunes ressemblent à de petits morceaux d'écorces. Le mâle adulte mesure environ 10cm et est de couleur brun foncé,voir noir. Sa dernière paire de pattes possède une épines principale très developée. Il s'en sert pour combattre des autres mâles ou encore quand il se sent menacé. La femelle adulte mesure de 13 à 15cm et est de couleur brune.Elles possède des épines moin développées que le mâle. Elle est moins agressive. Elle possède à la fin de son abdomen un ovipositeur assez développé qui lui sert a enterrer ses oeufs. Développement : Il faut de 7 à 8mois pour que les jeunes deviennent adultes,puis,une fois adultes,ils peuvent vivre de 6 à 12mois selon leur conditions d'élevage. C'est un phasme nocturne,qui se cache pendant la journée. Terrarium : Pour le terrarium,il n'y a rien de spécial a dire. J'avais placé du terreau mais j'ai ensuite mis du sable jaune.Cela donne de l'éclat,c'est plus facile a nettoyer,pas d'odeur ni de moisissures ainsi que plus facile pour le érepérage". J'ai aussi placé des branches assez grosses et resistantes pour ne pas qu elles cèdent avec le poids des adultes, et un morceau d'écorces pour permettre aux jeunes de se cacher. Soins : Je pulvérise les phasmes une fois par jour (soir). La température d'une piece suffit(+/- 25°C). Il se nourrit de framboisier,ronce,chêne.On peut éventuellement leur donner de temps en temps des morceaux de pomme-de-terre ainsi que leur épluchures. Reproduction : C'est une reproduction sexuée mais il parait que les femelles pondent des oeufs par parthénogénèse en l'absence de mâles. Les oeufs ne donneront donc que des femelles. Apres 2semaines environ apres l'accouplement,la femelle commence a pondre et enterrer ses oeufs. Il faut un pondoir avec du terreau et du sable de Loir. Il faut donc récolter les oeufs dans le terrarium et les placer dans un incubateur(boîte style traiteur avec trou d'aération et essuie-tout humide). La durée d'incubation est d'environ 5 mois à une température de 25°C. ATTENTION de ne pas confondre les oeufs avec les crottes. Ce n'est pas un phasme difficile d'élevage mais le mâle est assez agressif et assez imposant. Merci Valko
  16. L'élevage des cétoines Les cétoines, quelque soit l'espèce, s'élèvent généralement de la même manière au point de vue de l'aménagement du terrarium. Nous allons voir ci-dessous les différents points à respecter pour élever la plupart des espèces. Le terrarium des adultes: Pour maintenir et reproduire des cétoines adultes, il faut un terrarium assez spacieux divisé en deux parties. La première partie est "aérienne", c'est à dire qu'elle doit permettre la mise en place de branches mais également aux adultes de voler. La deuxième partie est la partie "terrestre" ou plutôt "souterraine", car celle-ci devra avoir une bonne épaisseur de substrat (voir plus bas) adapté afin de permettre aux adultes, surtout les femelles de s'enterrer pour pondre leurs oeufs et assurer leur descendance. Les dimensions du terrarium dépendra bien sûr de la taille des adultes, pour une vingtaine de Pachnoda ephippiata, un terrarium de 40 x 20 x 40 cm conviendra. Pour des Mecynorrhina polyphemus , un terrarium de 60 x 30 x 60 cm permettra de maintenir environ 10-15 individus. Ce terrarium sera placé à une température entre 23-24°C, en évitant toutefois de placer un cordon ou tapis chauffant qui a l'inconvénient de dessécher rapidement le substrat et détruire les oeufs qui auront été pondus. Le plus simple consiste, pour le cas d'élevage de plusieurs espèces, de consacrer une pièce qui sera maintenue à la température adéquate ou dans le cas d'un élevage unique, on peut placer les terrariums des adultes dans un grand terrarium ou une "armoire" chauffé. Une lampe (ampoule ou tube néon) sera placée au dessus du terrarium pour l'activité des adultes qui est diurne. La durée d'éclairage sera environ de 12 heures, les lampes étant branchées sur minuterie. Le substrat devra être gardé humide (80%) mais jamais mouillé ou sec sous peine de voir dépérir les oeufs et jeunes larves, voir même les adultes. On maintiendra toutefois une bonne ventilation afin d'éviter de voir se développer, sous une hygrométrie excessive, des mousses, moisissures et acariens. ( cf Cyril: je place de la mousse dans le terra pour que l'hygrométrie reste constante). Le terrarium des larves: Le terrarium des larves sera un simple aquarium en PVC transparent où l'on placera celles-ci dans le substrat nourricier adéquat, que l'on renouvellera au moment voulu. Pour certaines espèces, les larves sont cannibales et l'on devra les séparer afin de les élever individuellement. Pour cela on utilisera des récipients en PVC dont la taille variera selon l'espèce. On peut également utiliser des bocaux, de type bocaux à conserve dont le couvercle en verre (sans le joint bien sûr) laissera passer l'air nécessaire à la ventilation ou encore des bocaux à confiture avec le couvercle percé de quelques trous. Ces terrariums seront placés comme pour les adultes à une température située aux environs de 23-24°C. La luminosité n'est pas nécessaire, ce qui permet de placer ces terrariums à un endroit sombre sans problème. Le substrat: a- Les larves Le substrat nourricier des larves de cétoines est constitué de terreau végétal naturel, de bois décomposé et feuilles mortes. on pourra éventuellement utilisé un terreau commercial mais celui-ci ne devra en aucun cas contenir de traitements et de bois résineux. Pour le terreau végétal naturel, on utilisera de préférence les essences suivantes: chêne, châtaignier, bouleau, hêtre. Celles-ci sont les principales essences, d'autres sont également valable. A ce mélange de terreau, feuilles et bois en décomposition (ces deux derniers étant broyés avant d'être introduit dans le terreau), on ajoutera de la bouse de vache (surtout bien séchée et stérilisée afin d'éviter des fermentation). La bouse de vache aura pour effet d'apporter un plus pour la croissance des larves mais également de baisser l'acidité du substrat et diminuera le développement des maladies. Le substrat devra être remplacé dès qu'un nombre important de crotte arrivera en surface de celui-ci. On pourra également faire un apport de fruits et légumes en introduisant de temps en temps quelques tranches de pommes et rondelles de carottes sur le substrat. Note : Pour la bouse faire trés attention sur ce point, utiliser ce produit avec modération, surtout que de plus en plus d'éleveur bovin , traite leur animaux avec du vermifuge, qui est fatal pour les cétoines, c'est pour ça que l'on voit souvent des pett bousier mort à côté des bouses. b- Les adultes Le substrat utilisé pour les adultes sera identique à celui des larves que l'on prendra soins de tamiser (tamis de 5mm), ce qui nous permettra de récolter les jeunes larves plus facilement (par tamisage régulier). Bien que le substrat est à la base prévus pour la ponte et l'incubation des oeufs, le mélange sera identique afin que les larves puissent se nourrir à la naissance. L'alimentation des adultes: L'alimentation des adultes est très facile a fournir puisqu'il s'agit principalement de fruits mûrs. Les fruits utilisés sont très variés et on peut citer: bananes, pommes, goyaves, kiwis, mangues, melons, poires, pêche, etc.... On leurs donnera également du pollen de fleurs (se trouve en hypermarchés). Un peu de nectar de fleur ou de miel pourront être donnés de temps en temps ainsi que tout autre liquide sucré en fermentation. L'élevage: Les adultes placés dans leur terrarium convenablement aménagé, laissons faire la nature......Les accouplements effectués, les femelles vont passer la plupart de leur temps enterrées dans le substrat où elles vont déposer leurs oeufs. Ces derniers sont entourés d'une petite "coque" fabriquée par la femelle et cela afin de les protéger jusqu'à l'éclosion. Quelques jours ou quelques semaines après la ponte (selon l'espèce et la température), l'éclosion a lieu. Les larves seront récoltées régulièrement afin d'être placées dans un terrarium à part des adultes et contenant un substrat plus riche (voir plus haut). Ces larves seront élevées dans ce même substrat, qui sera changé lorsqu'un dépôt de crottes apparaîtras en surface. Quelques semaines ou mois plus tard (selon les espèces et la température), les larves arrivent en fin de croissance et se nymphoses dans une coque fabriqué avec des particules du substrat. Juste avant la nymphose, on pourra ajouter au substrat plus de particules de bois et éventuellement un peu d'argile pour la fabrication des coques. La nymphose effectuée, on attendra quelques jours afin que la nymphe soit "endurcie" et l'on prélèvera très délicatement les nymphe afin de les placer dans un "incubateur" qui se constituera d'une boite PVC dans laquelle on mettra une couche de tourbe maintenue légèrement humide. Une très bonne ventilation devra être mis en place sur cet "incubateur" car les nymphes craignent l'humidité excessive. Les adultes émergent quelques semaines ou quelques mois plus tard selon les espèces et le cycle recommence................ Merci Valko
  17. Oreophoetes peruana (Saussure,1868) Origine et biotope: Cette espèce se rencontre au Pérou. Elle vit à des altitudes importantes (parfois plus de 2000m) où elle se nourrit de fougères qui constituent son unique nourriture. Description: La femelle mesure environ 65 à 75 mm (hors pattes) de long. Sa coloration est noire avec une ligne blanc-cassé de chaque côté du corps et une ligne vert-bleuté fluorescent sur le dos. Deux lignes jaunâtres tirant sur le blanc, se trouve également sur la face ventrale. La tête ainsi que les articulations des pattes sont oranges. Le mâle mesure environ 55 à 65 mm (hors pattes) de long. La coloration de celui-ci est rouge vif sauf sur les dessus et dessous qui sont plus foncé. Une ligne vert-bleuté fluorescent se trouve également sur le dos de celui-ci. Les pattes sont noires avec les articulations rouges. Alimentation: Cette espèce se nourrit uniquement de fougères. On peut utiliser toutes les variétés sans problèmes. Les fougères que l’on achète dans les jardineries devront toutefois subir un passage à l’extérieur durant la belle saison afin de les débarrasser de l’engrais et insecticides qu’elles auraient éventuellement « obtenues » durant leur passage dans ces commerces. Le terrarium: Pour maintenir une dizaine d’individus adultes, un terrarium de 40 x 30 x 30 cm fera l’affaire. Le dessus sera composé d’un couvercle grillagé (moustiquaire). Aucun sol ne sera disposé dans celui-ci sous peine de ne pas trouver les œufs sauf si vous désirez laisser les œufs dans celui-ci (on utilisera dans ce cas de la tourbe blonde). On disposera des feuilles de papier essuie-tout qui vous permettra de récolter les œufs sans difficulté. Un récipient avec de l’eau contenant quelques branches de la plante nourricière (de la fougère pour cette espèce) sera disposé dans ce terrarium. Conditions climatiques: La température d’élevage se situera entre 22 et 25°C. Cette température sera apportée soit par une pièce chauffée si vous élevez de nombreuses espèces ou dans le cas d’un élevage unique, le plus simple consiste de placer votre terrarium dans un plus grand terrarium qui sera lui chauffé par un cordon chauffant. On évitera d’utiliser les lampes chauffantes qui ont l’inconvénient de dessécher l’atmosphère. Un taux hygrométrique important devra être maintenu (80%) par des pulvérisations d’eau quotidienne. La lumière d’une pièce naturellement éclairé sera l’idéal. Reproduction: Les accouplements ont lieu assez rapidement et durent plusieurs heures. Ceux-ci ont lieu fréquemment. Les premiers œufs sont pondus environ 15 à 20 jours après la dernière mue. Ceux-ci sont laissés tombés sur le sol. Ils sont ronds( 3,5 mm de diamètre) et « gonflé » sur le centre (2 mm d’épaisseur). Leur couleur est marron-foncé tacheté de noir et une ligne clair fait tous le tour de celui-ci. La température d’incubation idéale est d’environ 20-22°C pour un développement sans problème. Une température d’incubation plus élevée a pour effet d’accélérer le développement des œufs augmentant également le taux de mortalité des jeunes. On évitera donc de dépasser une température de 25°C car au-dessus de celle-ci les pertes sont énormes. Les œufs sont placés dans un incubateur contenant un mélange de 50% de tourbe blonde et 50% de vermiculite. L’avantage de la tourbe blonde est son acidité qui prévient des développement des moisissures et la vermiculite qui maintient l’humidité. Le mélange des deux est l’idéal pour l’incubation des œufs de phasmes. On peut également mettre une couche de tourbe dans le terrarium des adultes et laisser incuber les œufs dans celui-ci, ce qui est toutefois moins pratique pour le nettoyage. Les éclosions ont lieu au bout de 2 à 3 mois à 22°C. Durant toute sa vie d’adulte qui dure environ 4 mois, parfois plus, la femelle va pondre une centaine d’œufs. Les jeunes sont de couleur noir avec les articulations oranges. Les couleurs des adultes ne surviennent qu’à partir du troisième stade. Défense: Contrairement à la plupart des phasmes, cette espèce n’a pas de mimétisme avec son milieu de vie. Sa couleur repousse les prédateurs en leurs indiquant que celui-ci est toxique. En effet, pour se défendre, cette espèce sécrète un liquide blanchâtre qui a une odeur repoussante au niveau des articulations des pattes sur le thorax mais il ne semblerait pas être toxique pour les autres espèces de phasmes mais ce point reste à vérifier car le problème étant les fougères qui parfois tuent les autres espèces qui essaye de « goûter ». Remarque: C’est une espèce très intéressante, facile à élever avec une température pas trop élevée (optimum de 22°C ; maxi 25°C) et une hygrométrie adaptée (80%). La seul difficulté réside à la fourniture d’alimentation en hiver car la plupart des fougères n’ont pas de feuillages l’hiver (selon les régions). Il convient donc, avant de se lancer dans l’élevage de cette espèce d’avoir des pieds de fougère dans un coin abrité de son jardin où ils seront protégés l’hiver grâce à une ou deux épaisseur de voile d’hivernage. L’idéal étant toutefois d’avoir une serre où l’on cultivera celles-ci. Si vous avez l’occasion de cultiver quelques fougères à l’extérieur ou en serre, préférez les pieds de grandes espèces résistantes au froid (Dryopteris,…). Si vous n’avez pas la possibilité de vous procurer de la fougère l’hiver, vous avez la possibilité de congeler les feuilles. En effet, cette méthode permet d’avoir des feuilles de fougères durant la mauvaise saison. Il suffit de mettre ces feuilles dans des sachets plastiques de congélation et de les mettre à plat dans votre congélateur. Pour la décongélation, il suffit de mettre la quantité nécessaire à température ambiante. Vous replacez ces branche dans un récipient d’eau et voilà. Evitez de mettre des quantité trop importante dans votre terrarium car ces feuilles fanent toutefois plus vite que des fraîches. Merci valko
  18. Sungaya inexpectata Origine : Philippines Aspect : Petit phasme épineux Jeune : brun , environ 1.5 cm , antennes 0.8 cm , on devine un "paquet d'épines" en arrière de la tête . Au stade 2 une petite excroissance apparaît au niveau du sixième segment abdominal . Au stade 3 , 4 épines dorsales commencent à se dessiner , il est toujours de tonalité brun clair le "paquet d'épines". Femelle : 8cm brune avec 2 excroissances sur le dessus de la tête et des épines sur le corps . Oviscapte à l'abdomen . Alimentation : Lierre, Chêne, Hêtre, Châtaignier, Ronce, Framboisier, Eucalyptus Reproduction : Parthénogenèse Incubation : 4 à 5 mois . La femelle enterre ses oeufs 3 semaines après la dernière mue . Prévoir 3 cm de sable dans un récipient . Développement : 5 - 6 mois . Températures de 20°C à 25°C avec une bonne humidité , 2 pulvérisations par jour. Supporte des températures plus élevées. Merci Valko
  19. Syndaesia sp. Nom scientifique : Syndaesia sp. Appellation usuelle : Solifuge Classification Classe : Arachnida Ordre : Solpugida Famille : Daesiidae Genre : Syndaesia Espèce : Il existe plus de 600 espèces de solifuges, dont une centaine aux États-Unis. Selon une fausse croyance, une solifuge emmêlée dans la chevelure de quelqu'un serait capable de se libérer en coupant les cheveux avec ses chélicères. En Afrique, la solifuge porte le surnom de haarskeerder ou « coupeuse de cheveux ». Habitat Les solifuges se retrouvent dans les régions désertiques ou arides, principalement en Afrique et au Proche-Orient. Certaines vivent dans le sud-ouest des États-Unis. Portrait On compte plus de 600 espèces de solifuges dans le monde. Ce ne sont pas des insectes, mais des araignées. Et quelles araignées ! Les plus grandes, dont le corps peut atteindre 6 cm, sont des créatures à l'allure vraiment terrifiante. Bien sûr, leur abdomen ballonné évoque le sympathique bonhomme Michelin. Mais leurs terribles pièces buccales (les chélicères) pourraient servir de modèle pour les mâchoires du monstre du prochain film Alien. Une solifuge est en définitive une déchiqueteuse sur pattes. L'araignée fonce sur sa proie à une vitesse foudroyante et l'agrippe avec ses deux longs pédipalpes (ces appendices ne sont pas des pattes, mais des organes de préhension). La victime est aussitôt happée par les chélicères, qui broient son corps à répétition pour en extraire toute la substance liquide. Au bout d'une minute, une grosse sauterelle est ainsi transformée en un méconnaissable petit paquet de pulpe. Capturer une solifuge n'est pas une sinécure. Première difficulté : la plupart sont des animaux nocturnes, donc difficiles à repérer. Deuxième difficulté : les solifuges sont capables de foudroyantes accélérations. Même prise dans un filet, l'araignée réussit souvent à s'échapper. Dès qu'elle touche le sol, elle file au loin à la vitesse de l'éclair. En moins de deux, elle disparaît, comme aspirée par le sol. Les solifuges sont en effet fort habiles pour creuser des terriers. On dirait que cette araignée vit en accéléré, une caractéristique qui en fait une formidable prédatrice. Par contre, ce métabolisme élevé a un prix : contrairement aux autres espèces de grandes araignées, les solifuges vivent rarement plus d'un an. Malgré leur aspect rébarbatif, les solifuges sont tout à fait inoffensives pour les humains. Elles peuvent sans doute mordre, mais n'ont pas de venin. Une grande solifuge est capable de terrasser un scorpion et même certains vertébrés comme des lézards, des petits rongeurs et des oiseaux. Durant son existence, une solifuge peut creuser une quarantaine de terriers, certains s'enfonçant à une profondeur de deux mètres. * Source www.insectia.com Merci Valko
  20. Identification Nom scientifique : Scarabaeus sacer Appellation usuelle : Scarabée sacré, bousier, scarabée rouleur de boule, scarabée rouleur de pilule Classification Classe : Insecta Ordre : Coleoptera Famille : Scarabaeidae Genre : Scarabaeus Espèce : Sacer L'appellation scarabée sacré vient du fait que les anciens Égyptiens associaient ce bousier au dieu Rê. L'insecte poussant sa boule évoquait pour eux le dieu du soleil qui assurait le déplacement de l'astre du jour dans le ciel. Habitat Cet insecte se retrouve partout sur le continent africain, des régions désertiques de l'Égypte jusqu'aux savanes de l'Afrique du Sud. Portrait Le scarabée sacré fait partie d'une grande sous-famille de coléoptères connue sous l'appellation de « bousiers ». Ces insectes sont coprophages, c'est-à-dire qu'ils se nourrissent des excréments (les « bouses ») des grands mammifères herbivores (zèbres, dromadaires, rhinocéros). Ce sont des insectes très costauds et opportunistes. Il le faut bien : personne ne peut prédire où et quand apparaîtra une nouvelle bouse ! Un scarabée sacré est construit comme un petit bélier mécanique. Sa tête se termine par un rebord dentelé en forme de pelle, avec laquelle il découpe la bouse. Ses pattes antérieures (celles d'en avant), larges et aplaties, sont de véritables truelles lui permettant de façonner en boule la matière fécale. Les pattes postérieures de l'insecte, longues et minces, maintiennent la boule pendant qu'il la pousse vigoureusement à reculons en se propulsant à l'aide de ses robustes pattes antérieures. En se sauvant avec son butin, le scarabée sacré évite la compétition des autres insectes, qui, eux, demeurent sur le site de la bouse. Il s'enterre avec son trésor et peut ainsi s'en nourrir en toute tranquillité, caché au fond d'un terrier. Quelquefois, un mâle et une femelle unissent leurs efforts pour dérober des boules d'excréments. La femelle peut alors s'accoupler et façonner à même la matière fécale des chambres de ponte dans lesquelles elle déposera ses oeufs. La larve qui émergera n'aura plus qu'à dévorer de l'intérieur son sarcophage de matière nutritive. Quelques mois plus tard, un scarabée sacré tout neuf émergera de terre, comme par magie. En moins de 30 minutes, une bouse d'éléphant peut attirer plus de 4 000 coléoptères. En moins de 2 heures, ces insectes sont capables de réduire à néant une masse de matières fécales de 1,5 kg. Un scarabée rouleur de boule pesant 5 g peut déplacer une boule de 250 g à une vitesse de 20 cm par seconde. Les anciens Égyptiens associaient le scarabée sacré au concept d'immortalité. En sortant des profondeurs du sol, un scarabée ne démontre-t-il pas qu'il peut s'échapper du royaume des morts ? * Source www.insectia.com Merci Valko
  21. Archispirostreptus gigas L'Archispirostreptus gigas provient d'Afrique (Ghana, Kénia,...) et est donc le plus grand iule connu (Lg: 230mm, diam.: 16mm). C'est un iule plutôt nocturne d'après mes observations, certains disent qu'il est diurnes. Ils passent beaucoup de temps à l'air libre, roulé en boule. Lorsqu'on le manipule, il a tendance à se rouler en boule les 30 premières secondes puis se déplie et avance à tâton. Il arrive couramment qu'il sécrète une substance irritante pour les peaux fragiles. Personnellement, cela ne me fait aucun effet. C'est un iule réputé facile d'élevage. Il faut une hygrométrie moyenne et le maintenir à 25°C le jour, et 20°C la nuit. Pour tout les iules en générale, il faut que la hauteur de substrat fasse minimum la moitié de la taille du iule élevé. Il faut donc pour l'A. gigas une hauteur de substrat de 12-15cm (minimum). L'Archispirostreptus gigas se développe en 3-5 ans. Au-delà, il devient adulte et peut se reproduire. Il ponde leurs oeufs dans des boules de substrat qu’il colmate avec une substance sécrétée par des glandes pour protéger les futures larves qui resteront et se nourriront dans celle-ci pas mal de temps. Il y aura une larve par boule. Le substrat, principale nourriture et quasiment obligatoire pour la survie de l’animal sera composé d’un mélange de feuilles sèches, de bois fortement en décomposition , de la terre et éventuellement de terreau. Il sera préférable de prendre des feuilles de chaîne, de hêtre, de châtaigner ou de marronnier. Pour le bois en décomposition, la même essence que les feuilles sera bonne. Si vous ajouter du terreau, préféré du naturel. J’entends par là celui d’un bon composte de chez soit car les terreaux en magasin sont souvent plein de pesticides, d’insecticides,…nocifs pour les iules. La terre ne doit être là qu’en petite quantité. Elle n’est là que pour renforcé les « nids ». Pour les proportions, 75% de feuilles, 20 % de bois et 5% de terre. Ils ne sont pas exigent en nourriture. Ils mangent toutes sortes de fruits et de légumes tels que la banane, la pomme, le kiwi, les agrumes (acceptés les acides comme les citrons), du potiron de la courgette, … Mais leur mets préféré reste sans nul doute le concombre ! Veillez à leur donner une bonne source de calcium. Moi je broie des os de seiche et je saupoudre les aliments avec cette espèce de « farine ». Certaines personnes donne les os entiers, mais ça ne marche guère… Pour les fruits, je les change une à deux fois par semaine voir d'avantage suivant l'aliment. Pour les agrumes, les pommes, les kiwi et les fraises qui ne pourrissent pas vite, une fois toute les semaines. Les banane, comcombre, courgette, deux fois par semaines voir d'avantage pour les bananes qui pourrissent très vite! C'est une moyenne... Il arrive que je ne leur donne rien pendant 2 semaines. Pas de problème Wink Ils mangent le substrat. J'allais oublié, mieux vaut mettre la nouriture dans un récipient quelconque (pour que la nourriture ne soit pas en contact avec le substrat) , pour évité les acariens et les moissisures. Personnellement, je les mets sur une pierre plate pour plus d'ésthétique. * Merci à Zworykin * Photos perso Merci Valko
  22. L'élevage des Grillons L' Elevage des Grillons Si vous avez plusieurs Lézards, vous devrez acheter toutes les semaines un certain nombre de boîtes de grillons et celà coûte assez cher. Il est donc par conséquent utile de réaliser soi-même son petit élevage d' insectes. La réalisation d' un élevage de grillons est une chose assez aisée, mais il est utile de savoir que celà engendre quelques inconvénients: - Les grillons sont bruyants, surtout la nuit. - Ils peuvent s' échapper. - L' odeur. Malgré ces inconvénients, avoir sa propre production vous permettra d' avoir tout au long de l' année des grillons de toutes tailles et riches en vitamines. Attention à votre souche de départ Avant de démarrer votre élevage, vous devez bien choisir votre souche de base. N'oubliez pas que la c'est la santé des premiers géniteurs qui va être la clef de la réussite de votre élevage. Ci-dessous, le message que j'ai écrit dans le Forum le Mardi 10/12/02. Il me semble important car il résume bien le mauvais état actuel de la production européenne de grillons. Message: Une maladie étrange affecte les grands élevages européens de Grillons. Elle est principalement la cause d'un mauvais brassage génétique, ce qui a considérablement fragilisé les individus. Il n'y a pas, en Europe, beaucoup de grands producteurs de Grillons. Un des plus important est la société hollandaise StarFood, elle même victime de cette maladie. La société Live Food basée en Angleterre elle aussi en est victime. Cette dernière va d'ailleurs stopper la vente de grillons pour 2003. Il faut savoir que la majorité des grillons que nous trouvons en animalerie sont donc loin d’être en pleine forme. Si vous faites de l’élevage, il est donc très important de ne pas mélanger vos grillons avec d’autres souches peut-être contaminées. J’espère de tout coeur qu’il y aura bientôt une solution, sinon les grillons sains se feront de plus en plus rares. Installation et Aménagement Vous aurez besoins de plusieurs bacs en plastique pour chaque taille de grillons ( Il ne faut pas mélanger les gros avec les petits pour éviter le cannibalisme). Voici la liste du matériel nécessaire à la réalisation de l' élevage: Pour la reproduction et la conservation, il vous faut: - Plusieurs bacs en plastique avec un couvercle percé de petits trous. - Des cartons d' oeufs (pour former les abris). - Une ampoule de 25w ou plus, selon la taille de votre installation (pour l' éclairage et le chauffage). - Un thermomètre (pour contrôler la température). - De la nourriture (du son, des granulés pour poussins, des croquettes pour chien ou chats, du lait en poudre). - Un apport en eau (de l' orange, de la salade ou des feuilles de choux, mais que du BIO). L' élevage est réalisé dans un coin d' une pièce chauffée dont le taux d' humidité n' est pas trop élevé. Les caisses contenant les grillons peuvent être empilées à condition de ne pas boucher les trous d' aération. Il faut installer une ampoule qui servira d' éclairage mais également de source de chaleur. La lampe est reliée à un programmateur et doit fonctionner de 13 à 16h par jour pour obtenir une bonne reproduction. Il faut placer un thermomètre pour contrôler à température. Celle-ci doit rester au environs de 30°c. Pour la ponte, il faut réaliser des pondoirs - Plusieurs boites à grillons en plastique. - De la vermiculite (ou du terreau) bien humide. - Un fin grillage métallique (pour que les grillons adultes ne creusent pas dans la pondoir et ne détruisent pas les pontes). Fabrication d'un pondoir: Voici comment nous fabriquons nos pondoirs de façon économique: Nous utilisons: - une passoire en inox. - de la vermiculite. - une boîte à grillons vide. La fabrication est très simple et les photos ci-dessous vous montrerons comment procéder. Pour l' éclosion, il faut réaliser un incubateur - Terrarium en plastique avec couvercle ventilé. - Un câble chauffant avec thermostat (pour incuber les oeufs à 30 ou 31°C). La température d'incubation va déterminer la vitesse d' éclosion des oeufs Nourriture La nourriture pour les jeunes grillons et les adultes est la même. Elle est constituée de granulés pour poussins, de croquettes pour chats ou lapins ainsi de de lait en poudre. On peut également donner des vitamines et de la luzerne pour rendre les grillons plus nutritifs. Pour l' apport d' eau, il suffit de leur fournir régulièrement des légumes BIO (navets, salade, feuilles de choux, Orange). Entretien Les pondoirs: Il faut changer les pondoirs tous les 3 jours environ et les placer dans l' incubateur en mettant un couvercle dessus pour conserver l' humidité. (laissez un jour de 5mm environ pour qu' il y ait une circulation d' air). Il faut retirer le couvercle des pondoirs lorsque les premières éclosions auront lieu, au bout de 10 jours environ. Les micro grillons vont alors quitter leurs pondoirs et se répandre dans l' incubateur. Il faut ensuite retirer les pondoirs et transvaser les petits grillons dans un bac servant à la croissance. Attention: Prudence que vous transvaser les micro grillons. Il ne faut surtout pas les assommer. La nourriture: Il faut quotidiennement retirer les produits frais non consommés et vérifier qu' il y ait toujours suffisamment de granulés. L' hygiène: Il est très important de nettoyer régulièrement les caisses de croissance pour prévenir le développement de parasites et ainsi éviter tout risque de contamination. De plus, si vous nettoyez régulièrement, il n'y aura presque pas d' odeur dans la pièce où est réalisé l' élevage. Croissance Au bout de 10 à 13 jours, de minuscules grillons apparaissent. A partir de l' éclosion des oeufs, il faut compter au maximum deux mois pour que les insectes atteignent le stade adulte. Comme il a été écrit précédemment, les conditions d' élevage pour les petits ou les grillons adultes sont les mêmes. Attention tout de même à la déshydratation des micro grillons. A ce stade de leur vie, ils ont besoin d' un apport permanent d' eau (sous forme de végétaux, à cause des noyades). Il faut bien sûr séparer les jeunes des adultes afin d' éviter qu 'ils ne se fassent manger. Dans de bonnes conditions, les grillons vivent deux ou trois mois.
  23. L'élevage de criquets (Locusta migratoria & Schistocerca gregaria) L'élevage des criquets est aujourd'hui comme pour celui des grillons, très important pour les éleveurs de mygales, scorpions, mantes, lézards, etc... Ces insectes sont une des principales nourriture vivante mais leur élevage bien que simple nécessite quelques règles pour qu'il soit rentable en quantité. On trouve de nos jours dans les élevages, de nombreuses espèces de criquets mais deux espèces sont élevées en "masses" comme alimentation (Locusta migratoria & Schistocerca gregaria). L'élevage que je vais décrire ci-dessous est la description d'un élevage permettant d'obtenir une population importante de criquets (stades séparés) mais nécessitant toutefois de la place pour y être effectué. Je terminerai par la description d'un terrarium permettant l'élevage complet sans séparation des stades. L'élevage en "masse": -Matériel: - 10 terrarium à fabriquer vous même (entièrement en contreplaqué de 1 cm avec vitre coulissante en façade; deux aération seront faite de chaque côté en moustiquaire métallique, dans le bas et le haut afin d'éviter toute condensation en permettant une bonne aération de l'enceinte d'élevage). On fabriquera des terrariums de dimensions suivantes: 60 cm de long, 40 cm de large et 60 cm de haut - 20 douilles avec ampoule de 40W (2 par terrarium) - 1 minuterie - du moustiquaire métallique - des buvettes à oiseaux (1 par Box) - des couvercles en PVC de bocaux (1 par Box) - des boites PVC de 20 cm de haut pour les terrariums des adultes (pondoir) - du sable de Loire et de la tourbe - des boites PVC de 5 cm de haut pour les terrariums des L. migratoria & S. gregaria pour la germination du blé pour l'alimentation. Installation: Nous allons donc installer les douilles sur le haut du terrarium afin d'obtenir un chauffage d'appoint pour les adultes. Autour de ces lampes on installera un cylindre en moustiquaire métallique afin que les criquets puissent s'agripper afin de se "chauffer" et muer. Le couvercle PVC permettra de placer l'alimentation sèche et la buvette (on mettra dans l'ouverture un morceaux de papier essuie-tout afin d'éviter les noyades des jeunes) pour eux s'abreuver. Voila les terrariums sont prêt . Il ne reste plus qu'à placer le pondoir dans ceux abritant les adultes qui sera composé d'une boite PVC d'environ 20 cm de haut dans laquelle on place un mélange de 50% de tourbe et 50% de sable de Loire maintenu humide. Ce pondoir sera changé régulièrement afin de les placer dans des terrariums vides prévu pour recevoir les jeunes. La lampe sera branché sur la minuterie à raison de 12 à 14 heures par jour. Nous pourrons placer dans un de ces "terrariums" environ 20-25 adultes. Alimentation: L'alimentation des criquets, varie selon les espèces élevées. Pour les 2 espèces concernées (Locusta migratoria & Schistocerca gregaria), l'alimentation consistera de: blé germé, son, feuilles de choux Reproduction et séparation des stades: La reproduction est très simple, il suffit de placer un pondoir dans le terrarium des adultes. Les femelles ne tarderont pas à pondre après les premiers accouplements. Le système de séparation des stades est très simple. Il suffit d'enlever les pondoirs tous les mois selon le nombres de femelle pondant et de placer un pondoir par terrarium de naissance. Cela permettra d'avoir des individus de même taille par box. Ces terrariums seront placé à une température de 25 à 28°C pour la croissance des jeunes (chauffage par lampe comme indiquée ci-dessus). Pour le nettoyage des terrariums, il convient d'en garder un vide, ainsi le nettoyage est plus simple, il suffit de transférer les criquets dans un terrariums propre et le nettoyage sera plus facile pour vous. Élevage permanent en un seul terrarium: Avoir une quantité de criquets disponible en permanence sans en avoir des masses, cela est également possible en pratiquant l'élevage dans un seul terrarium, c'est à dire tous stades mélangés. Pour cela, il vous suffit de vous procurer un aquarium de 120 x 50 x 60 cm (ou plus grand selon votre choix). Un couvercle fait de contreplaqué avec des aérations en moustiquaire métallique sera fabriqué afin de garder une bonne température tout en conservant une bonne aération.. Cet aquarium sera agencé avec de la même façon que ceux cités ci-dessus. trois lampes de 40W seront installées afin de mettre des points chauds à disposition des adultes mais également de garder une bonne température dans le terrarium. Un pondoir sera également mis à leurs disposition dès l'apparition des adultes et des accouplements (pondoir identique aux précédents). Ce pondoir sera toutefois laisser jusqu'à l'éclosion et sera changé de temps en temps afin d'éviter tous pourrissement des oeufs au bout de quelques reproductions. Bien sûr on oubliera pas d'y mettre le récipient avec la nourriture et l'abreuvoir. Merci Valko
  24. L’élevage des blattes Comme tout le monde le sait élever ses propres insectes a de nombreux avantages, mais aussi de nombreux inconvénients. Lorsqu’on élève des lézards de différentes tailles, et s’ils commencent à se reproduire, on se rend vite compte qu’il est important d’avoir à sa disposition des insectes de toutes tailles pour les alimenter. L’insecte le plus fréquemment élevé en herpétologie est le grillon, mais pour ma part, je n’ai jamais réussi à les reproduire, et j’avoue que le "gri-gri" perpétuel m’agace assez. J’ai donc choisi d’élever des blattes pour nourrir mes geckos. L’avantage d’élever des blattes, c’est qu’elles se reproduisent facilement, qu’elles grandissent lentement qu’elles sont très résistantes et non cannibales. Bien entendu, il était hors de question que j’élève des blattes communes à mon entourage, car les risques d’invasion, dans ce cas, sont énormes !!! Donc, j’ai opté pour des blattes exotiques, qui sorties de leurs conditions d’élevages, n’ont que peu de chances de survie. Trouver une souche est assez difficile, dans le sens où les blattes que l’on trouve habituellement en animalerie sont les Gromphadohrina protentosa de Madagascar. Adultes, elle mesurent 9cm. Elles sont donc parfaites pour nourrir de gros lézards, mais inadaptées à des geckos de petites tailles. On trouve aussi, plus rarement des Blabera fusca du Mexique, blattes de 5cm environ, et des Nauphoeta cinéréa d’Afrique Equatoriale, de 3cm pour les plus grandes. C’est cette troisième espèce que j’élève, étant donné la taille de mes bêtes. Toutes ces blattes s’élèvent et se reproduisent de la même façon. Maintenance Ces insectes sont tout aussi nutritifs que les grillons ou les criquets pour les reptiles, s’ils sont nourris convenablement. La chose la plus importante à prendre en compte dans un tel élevage, est bien sûr la sécurité. Les blattes ne doivent pas pouvoir sortir ! Même si elles n’ont pas les bonnes conditions pour une colonisation de nos appartements, je n’ai aucune envie de tenter l’aventure, et préfère prévenir les échappées. La plupart des blattes sont ailées mais ne vole pas. Donc pas de risque qu’elles s’évadent par les airs. Cependant, la plupart d’entre elles sont capable de grimper sur des surfaces aussi lisses et verticales que du verre, ce qui peut poser problème. J’utilise des bacs en plastique type rubbermaid, car ils n’ont pas de joints silicones comme les aquariums, ce qui évite que les blattes montent jusqu’en haut. Pour pallier le problème des blattes qui grimpent aux vitres, il suffit de paraffiner le haut de la boite d’élevage sur un bandeau de 5cm environ. Les blattes ne pourront pas grimper. Pour les avoir observées, ça marche ! Le bac d’élevage sera fermé par un couvercle aéré. Les jeunes blattes de certaines espèces (telles que Nauphoeta cinéréa) sont extrêmement petites et peuvent passer par des trous très fins. J’ai donc adopté une technique assez efficace, celle du couvercle en moustiquaire. Très facile à faire, il vous suffit de découper un grand carré de votre couvercle, et un carré de moustiquaire légèrement plus grand que le carré du couvercle. Fixez la moustiquaire à l’aide de colle silicone ou de colle chaude sans laisser de trous et le tour est jouer Comme substrat j’utilise du papier essuie tout , ce qui facilite l’entretien. On peut aussi mettre des copeaux pour rongeurs ou du son (qui sera en partie consommé), mais…difficile de retrouver les blattes nouvellement nées là dedans ! Les cachettes sont faites de cartons d’œufs retournés et empilés. Les blattes sont lucifuges et resteront dessous. Elles ne sortiront que la nuit. Les blattes sont détritivores, c’est à dire qu’elles mangent tout ce qui est laissé par les autres animaux : nourriture, cadavres… Elles ne sont donc pas très exigeantes à nourrir. Cela dit, pour servir de nourriture à des lézards, elles doivent être alimentées correctement. Je donne aux miennes un mélange à parts égales de croquettes pour chat, de lait en poudre et de granulés pour rongeurs. Dans les granulés pour rongeurs, certains aliments sont très durs (maïs) et les blattes mettent beaucoup de temps à le manger, et parfois les délaissent. Pour qu’elles mangent tout, je passe tous les aliments au mixer et leur sers une poudre bien mélangée, qu’elles dévorent. Elles sont cependant bien moins voraces que les grillons… L’apport en eau est constitué d’un papier essuie tout humide qu’elles iront téter, et de végétaux diverses. Les aliments sont déposés dans de petites coupelles (type sous pots de plantes), ce qui évite qu’elles ne salissent trop leur habitat. Cela dit, elles se font un plaisir de « déménager » les aliments où bon leur semble ! Leur bac sera nettoyé une fois par semaine voire une fois toute les deux semaine, selon l’espèce élevée (les petites blattes salissent beaucoup plus leur habitat que les grosses). Reproduction Les blattes font une dizaine de mues avant leur maturité. Les mâles vivent environ 6 mois et les femelles 9 mois pour les petites espèces, jusqu’à plus d’un an pour les grandes espèces. Les petites espèces (Nauphoeta cinéréa et Blabera fusca) atteignent leur maturité entre 5 et 6 mois, tandis que les grosses Gromphadohrina protentosa atteignent leur maturité vers entre 7 et 9 mois. Autant vous dire que pour que l’élevage tourne bien, il faut bien attendre 6 mois, sinon, plus. L’élevage est long à se mettre en place, mais est très rentable. Les odeurs ne sont pas plus fortes que celles des grillons, les blattes ne chantent pas la nuit, elles ne se mangent pas entre elles (elles mangent cependant les cadavres de leurs congénères), elles supportent la chaleur comme le froid (dans une certaine mesure) et se reproduisent facilement. La température adéquate se situera entre 25 et 28°C. Les bébés sont très petits et peuvent aisément nourrir des lézards nouveaux nés, y compris ceux des petites espèces ! Les jeunes Gromphadohrina protentosa mesurent entre 0,6 et 0,8cm, les jeunes Blabera fusca mesurent environ 0,5cm et les jeunes Nauphoeta cinéréa ne mesurent que 0,2 à 0,3cm !!! Reproduire les blattes est quelque chose de très simple, dans le sens où vous n’avez absolument rien à faire. Elles s’accouplent, et la femelle (plus grosse que le mâle) garde les petits en gestation dans son oothèque (sorte de tube contenant les œufs qu’elle garde dans son abdomen) pendant un mois environ. Au bout d’un mois, elle dépose l’oothèque sur le substrat et les petits sortent immédiatement. Ils mangent tout d’abord l’oothèque (il sera donc très rare d’en retrouver un…mais ça arrive…) et se cachent sous les ailes de leur mère pendant quelques heures. Ensuite, elles partiront en quête de nourriture. Le plus important, pour cet élevage, c’est d’être patient au début, et de garder une très bonne hygiène. En effet, malgré ce que l’on dit, les blattes n’aiment pas vivre dans la saleté et l’humidité. Leur substrat doit donc rester sec et sain pour qu’elles se reproduisent. J’ai environ 150 à 200 blattes de toutes tailles dans des bacs de 30cm x 20cm. Elles ne demandent pas beaucoup d’espace ce qui est un avantage. Il peut arriver que les blattes se reproduisent trop vite par rapport à vos besoins. Deux solutions : soit vous revendez le surplus, soit vous prenez vos proies dans les adultes, et il y aura « un trou » dans la reproduction. Vous pouvez aussi les nourrir un peu moins, par exemple une fois par semaine, ou les mettre dans un endroit plus frais, tout cela diminuera leur rapidité de croissance et de reproduction. Bon élevage à tous !
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