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  1. askook

    Ma toute 1ère repro..........

    Génial!!!!!!!! Et bonne incubation...
  2. Les espèces du gernre Epicrates, viennent d'être séparées en deux genres: Epicrates et Chilabothrus dans Molecular phylogeny and historical biogeography of West Indian boid snakes (Chilabothrus). Voici la nouvelle taxonomie: Epicrates alvarezi Epicrates assisi Epicrates cenchria Epicrates crassus Epicrates maurus Chilabothrus angulifer Chilabothrus chrysogaster Chilabothrus exsul Chilabothrus fordi Chilabothrus gracilis Chilabothrus inornatus Chilabothrus monensis Chilabothrus striatus Chilabothrus strigilatus Chilabothrus subflavus Article: http://www.hedgeslab.org/pubs/248.pdf
  3. Le 4 Juillet dernier, Alain Dupré disparaissait. Pour tous les amoureux des tortues ce nom résonne. Le plus bel hommage que nous puissions lui rendre est de resituer des épisodes de sa vie sur les lieux et auprès des tortues qu’il a chéries et décrites. « Victime d’une profonde dépression, Alain Dupré s’est jeté sous un RER. Il était secrétaire général de l’association Chélonée et, à ce titre, animait des conférences au Club océanographique de la Mairie de Paris. Il assurait sur internet la veille concernant les tortues marines. » (Roger Cans, journaliste, source). Alain Dupré a été le compagnon de route des grands herpétologues comme Jacques Fretey ou Bernard Devaux. Même ses amis savaient peu de choses de lui, sinon que dans une vie antérieure il fût pilote de course avant de se passionner pour les tortues. C’est avec Bernard Devaux en 1996, qu’il a écrit l’ouvrage « toutes les tortues du monde » (édité par Delachaux & Nestlé, avec le parrainage du WWF), une introduction de Jacques Fretey, une préface de Roger Bour et des illustrations de Marc Giraud. « Une première dans l’édition francophone ». C’est aussi avec Bernard Devaux qu’il s’occupait de la SOPTOM, le Village des Tortues de Gonfaron (var), un havre pour les tortues d’Hermann qui ont failli disparaître à jamais de la faune méditerranéenne en France, victimes de l’urbanisme, des débroussaillages anti incendies, ou des ramassages par les particuliers... A Aldabra, paradis des herpètologues Alain Dupré faisait partie de ces privilégiés qui avaient eu la chance de résider à Aldabra pour observer les tortues géantes, celles qui cumulent des records. Non seulement elles peuvent être centenaires, mais elles sont aussi les plus grandes de toutes les tortues terrestres. Capable de s'alimenter uniquement de végétaux secs pendant de nombreux mois, cette espèce est bien adaptée au climat des Seychelles où les pluies se font parfois longtemps attendre. Autre caractéristique, elle boit par ses narines, d’où son nom latin : dypsochélis, la tortue qui boit, et elephantina parce qu’elle a des membres éléphantesques. Au milieu de l’océan indien, au nord de Madagascar et proche des Seychelles, l’atoll d’Aldabra, second atoll du monde par la taille après celui de Bora Bora, enserrant un lagon de 35 km. Aldabra est peuplé de mystérieuses tortues et géantes tortues terrestres apparues il y a 230 millions d’années. Comment sont elles apparues sur cet atoll éloigné de 400 km de toutes terres habitées ? « Elles sont arrivées par radeaux flottants depuis l’Afrique du Sud et Madagascar. Comme pour le peuplement des galapagos. Ou pour les petites, portées par les ouragans, » explique Bernard Devaux. Elles ont failli disparaître et sont aujourd’hui protégées. Seuls les scientifiques ont le droit de résider sur ce lieu merveilleux, patrimoine mondial de l’humanité, le plus peuplé de tortues à l’hectare dans le monde. On les réintroduit même dans d’autres parties du monde. En 2000, des chercheurs les transfèrent dans la réserve de l'Ile aux Aigrettes sur l'Ile Maurice pour sauver la forêt d'ébène, victime de l'exploitation forestière. En effet, en mangeant les fruits des ébéniers et en répandant leurs graines à l'aide de leur fèces, elles peuvent restaurer l'écologie de la forêt tropicale. Près de 10 ans plus tard, les tortues géantes avaient accompli leur mission. Mais la passion d’Alain Dupré pour les tortues, ne le pousse pas seulement à Aldabra : « Il arpente le globe pour les observer in situ. C’est à l’occasion d’un voyage de la SOPTOM en Guyane qu’il fait la connaissance de Jacques Fretey, alors basé à Kalimapo pour une campagne Kawana en faveur de la tortue-luth, conduite par le WWF. Il découvre donc la plus grosse des tortues marines, qui vient pondre dans le sable des plages guyanaises et sillonne l’Océan atlantique à la recherche des méduses dont elle se nourrit. « (Roger Cans) C’est en Guyane sur la plage des Hattes que furent mis en place les premiers programmes de protection français pour les tortues luths dont il a fallu interdire le ramassage des œufs. Aujourd’hui elles sont victimes d’une autre menace : l’érosion du littoral qui grignote la plage, les perturbe et les oblige à changer de lieu de ponte. C’est donc en intime collaboration que Jacques Fretey et Alain Dupré découvre les mystères de la reproduction des tortues et ouvrent les écloseries qui sauveront – ou en tout cas préserveront - l’espèce. A Gonfaron avec Bernard Devaux. Mais c’est en France dans le massif des Maures, dans le Var, qu’avec Bernard Devaux il implante et dirige le village des tortues , centre d’accueil , de soins et surtout de reproduction de la tortue d’Hermann, la tortue terrestre française. Créée en 1988, la SOPTOM station d’observation et de protection des tortues, abrite nurseries et écloserie. Les œufs issus des accouplements entre les tortues du parc ou ramenés par les particuliers sont enterrés pour moitié dans une écloserie naturelle, pour l’autre moitié en incubateur artificiel dans la clinique du village. Selon qu’ils seront mis à 26 ou à 32°, les œufs donneront des femelles ou des mâles. Source: http://www.outremerlemag.fr
  4. Maroc : Découverte d'une nouvelle espèce de tortue préhistorique Des chercheurs (paléontologues) ont récemment découvert une nouvelle espèce de tortue grâce à un fossile préhistorique datant d’environ 67 millions d'années et se trouvant au Maroc. Nommée Ocepechelon Bouyai, en référence à l’OCP (office chérifien des phosphates) et au mot grec Chélone qui signifie tortue, cette drôle de trouvaille serait l’une des plus grandes tortues marines qui auraient existé, selon une étude publiée dans la revue Plos ONE et reprise par sci-news.com. Le nom a également été donné en l’honneur de Baâdi Bouya, chef du Service Géologie au sein de l'OCP et qui a apporté son aide aux chercheurs lors du travail sur le terrain. Ocepechelon, dont le crâne mesure 70 cm de long a été découverte dans la région de Sidi Chennane, dans la province de Khouribga, au Maroc. Cette découverte vient s’ajouter aux trouvailles peu nombreuses mais uniques qu’a connues le Maroc en terme de paléontologie, comme les ossements d'un dinosaure vieux de 180 millions d’années, découvert en 2003, ou encore un ptérosaure, il y a trois ans. Source: http://www.yabiladi.com Article: http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0063586
  5. Voici l'une de mes deux femelles fraichement arrivées de la ferme tropicale. A peine arrivée, elle accepte de manger deux souriceaux morts. Super!!!!!!! Mais, elle mord aussi. Aucune suite, à la morsure...
  6. Non, pas d'élevage personnel. J'ai la chance d'avoir un élevage d'escargots à quelques kilomètres de chez moi. Espèce, non soumise, au CDC...
  7. Thelma et Louise étaient déjà les prénoms d'un serpent à deux têtes qui a vécu 16 ans.
  8. Voici l'une de mes deux femelles fraichement arrivées de la ferme tropicale. A peine arrivée, elle accepte de manger deux souriceaux morts. Super!!!!!!! Mais elle mord aussi. Aucune suite, à la morsure...
  9. Tout à déjà été dit sur ce spécimen. Belle acquisition K-tio. Et c'est bien qu'elle soit arrivée dans la région...
  10. askook

    Retour reptilexpo

    Deux belles acquisitions... Oui, il y a avait quelques Corallus hotulanus...
  11. Des expérience de laboratoire montrent que les embryons de tortues peuvent se déplacer pour se rapprocher ou s'éloigner d'un point chaud. Les embryons de tortues peuvent se déplacer à l'intérieur de l'œuf pour réguler leur température. C'est ce que montre une expérience de laboratoire avec une centaine de d'œufs de tortues d'eau douce asiatiques (Chinemys reevesii). Dans le milieu naturel, les femelles de cette espèce déposent habituellement leurs œufs dans un sol où la température avoisine 33°C. En les plaçant à l'intérieur de pots remplis de vermiculite (un minéral isolant) et en faisant varier leur température, les chercheurs ont constaté que les embryons vont vers les points chauds quand le pot est refroidi de quelques degrés. A l'inverse, ils se déplacent vers le froid s'il est trop chauffé (Biology Letters, en ligne le 13 juin 2013). «Les embryons naviguent à l'intérieur de l'œuf. L'expérience est tout à fait concluante», commente Xavier Bonnet, du Centre d'études biologiques du CNRS à Chizé (Deux-Sèvres). L'expérience est techniquement très simple mais il fallait avoir l'idée de la monter». Comme les embryons de serpent Chez les animaux à sang froid (les ectothermes), la thermorégulation qui conditionne la survie n'est donc pas un comportement seulement réservé aux adultes, il se pratique déjà dans l'œuf. «Les biologistes ont toujours supposé que les tout petits embryons n'ont aucun contrôle sur ce qui peut leur arriver et que les conditions qu'ils peuvent rencontrer au cours de l'incubation sont contrôlées seulement par la mère qui choisit le lieu de ponte. Mais notre étude montre que l'embryon peut intervenir directement sur les conditions de son incubation», explique au Figaro Richard Shine, de l'université de Sydney, qui a conçu les tests conduits par des chercheurs chinois de l'université de Hangzhou. L'expérience confirme les observations faites par la même équipe avec une autre espèce de tortue à carapace molle, la tryonix de Chine. Selon Richard Shine, les embryons de serpents peuvent avoir les mêmes mouvements que les tortues à l'intérieur de l'œuf. «Aussi longtemps qu'ils peuvent bouger, ils le font», souligne le chercheur australien qui se garde de toute conclusion hâtive sur ce qui se passe sur le terrain. «Dans beaucoup de nids, les écarts de température sont minimes et les embryons n'exercent certainement pas beaucoup de contrôle sur leur propre température. Mais pour les nids enterrés peu profondément et exposés au soleil, ils ont plus d'occasions de choisir les conditions qu'ils préfèrent». Chez les reptiles, l'environnement du nid doit toujours être très bien choisi et adapté au contexte car la température détermine le sexe des individus, rappelle Xavier Bonnet. Si les femelles sont expertes dans l'art de ne donner naissance qu'à des mâles ou qu'à des femelles ou à un mélange des deux, nous voilà maintenant amenés à nous demander si les embryons peuvent eux mêmes choisir leur sexe. «Nous ne le savons pas si ça arrive réellement, reconnaît Richard Shine, mais notre étude montre que cela pourrait être possible». Décidément, les ectothermes ne font jamais rien de pareil aux endothermes, les animaux à sang chaud. Source:http://www.lefigaro.fr/sciences Article: http://rsbl.royalsocietypublishing.org/content/9/4/20130337
  12. Amérique, Etats-Unis : une nouvelle maladie attaque les serpents Dans 9 états des Etats-Unis a été mise en évidence ces dernières années une nouvelle maladie atteignant exclusivement les serpents. La SFD (Snake Fungal Disease) est une maladie due à un ou plusieurs champignons, parmi lesquels Ophiodiomyces (précédemment Chrysosporium ) ophiodiicola a été fréquemment isolé, mais sans que l'on puisse conclure avec certitude qu'il s'agit de l'élément causal. Les espèces atteintes rapportées sont la Couleuvre d'eau (Nerodia sipedon), la Couleuvre agile (Coluber constrictor), le serpent-ratier occidental (Pantherophis obsoletus species complex), le Crotale des Bois (Crotalus horridus), le Massasauga (Sistrurus catenatus), le Crotale pygmée (Sistrurus miliarius), et la Couleuvre Faux-Corail (Lampropeltis triangulum), dans des états qui vont de l'Illinois à la Floride en passant par New-York ou le Tennessee. Les signes les plus fréquents de SFD sont des écailles croûteuses, des nodules sous-cutanés, une séparation prématurée des couches superficielles de l'épiderme (le stratum corneum) - c'est-à-dire une mue prématurée, une opacification de la lunette pré-cornéenne en l'absence de mue, et une hyperkératose. D'autres signes sont parfois rapportés comme des ulcères cutanés, un œdème facial et des nodules dans les tissus profonds de la face. Bien que la mort soit une issue fréquemment rapportée, aucune donnée ne permet d'évaluer l'impact de cette nouvelle maladie sur les populations, même si dans le cas du Crotale des Bois dans le New Hampshire, l'émergence de cette maladie coïncide avec un déclin de 50% de la population. Lien: http://www.nwhc.usgs.gov/disease_information/other_diseases/snake_fungal_disease.jsp Article: http://www.nwhc.usgs.gov/publications/wildlife_health_bulletins/WHB_2013-02_Snake_Fungal_Disease.pdf
  13. Petite ponte (2 oeufs pour l'instant + 1 à venir) mais, de longs oeufs (9 cm de long).
  14. Ils sont effectivement tout rond. C'est la première fois que cela m'arrive...
  15. Les scientifiques découvrent l’origine de la carapace des tortues La carapace des tortues a subit une évolution des millions d’années durant pour finalement avoir la forme actuelle qui permet au reptile de se protéger des dangers extérieurs. La carapace de tortue est une curiosité du monde vivant. Constituée d’une cinquantaine d’os différents, elle comprend un fond plat, le plastron, et une dossière convexe, réunis par des ponts osseux. Contrairement aux autres animaux à carapace, chez lesquels elle se forme à partir d’écailles présentes dans la peau, la carapace des tortues dérive directement de leur squelette. La manière dont l’étonnante carapace des tortues est apparue au cours de l’évolution fait depuis longtemps débat parmi les spécialistes des reptiles. Pour éclaircir la question, ceux-ci n’avaient jusqu’à récemment à leur disposition que des fossiles vieux de 215 millions d’années. Or, les tortues étaient déjà équipées d’une carapace parfaite à cette époque. La découverte en 2008 en Chine des restes d’une espèce disparue appelée Odontochelys semitestacea et datant d’il y a 220 millions d’années a apporté de nouveaux éléments à l’enquête. Cette tortue ancienne n’était en effet munie que d’une demi-carapace ventrale. Tyler Lyson, chercheur à l’université de Yale, explique que dans les embryons de tortues, ce sont d’abord les côtes puis la colonne vertébrale qui s’élargissent, puis se fusionnent. Ils sont ensuite complétés par une espèce de peau. Dès lors que les côtes jouent un rôle primordial dans le système respiratoire, les tortues ont dû trouver un autre moyen de respirer, avance M. Lyson. « Elles ont réussi cela en développant un nerf unique dans la région ventrale. Ce nerf enlace le poumon et les autres organes de la tortue et l’aide à respirer », dit-il. La présence de fer, potassium, magnésium et acide lactique dans la carapace de la tortue lui permet aussi de rester plus longtemps sous l’eau que les autres reptiles, ajoute M. Lyson. Source: http://www.trtfrancais.com
  16. askook

    Discoglossus nigriventer

    Le genre Latonia Un discoglosse dans le miocène Latonia est un discoglossidé. Ces animaux sont des anoures à l'allure intermédiaire entre les grenouilles et les crapauds. Le genre Latonia est connu depuis l'oligocène jusqu'au pliocène, ce qui montre une grande stabilité du genre. Latonia gigantea est connue depuis le MN4. Le secret de la longévité de Latonia peut être trouvé dans l'observation des Discoglosses actuels. Ils vivent à proximité de rivières ou d'étendues d'eau douce mais en cas d'assèchement, ces animaux peuvent vivre un certain temps dans d'autres milieux humides (forêts, montagne…). Ils montrent une bonne réponse adaptive aux changements de milieux. La grenouille plus grosse que le boeuf ? Latonia au miocène est surtout connu pour son gigantisme. Le fossile montré ici-dessus illustre assez bien cette propriété. Il s’agirait de l’extrémité d’un angulosplénial (anciennement angulo-articulaire) de Latonia. En fait il n’en reste pas grand-chose si ce n’est l’extrémité proximale spatulée et donc il subsiste un doute sur la réalité de cette détermination. Mais s’il s’agit vraiment de cet os, et si on interpole l’échelle de ce fragment à l’animal en entier, on obtient une grenouille de 28 cm entre le museau et l’extrémité pelvienne. Un véritable monstre dans les étangs du miocène C'était aussi une bête à corne!... Chez beaucoup d'anoures, il existe 2 os contigus. Chez Latonia c'est un os unique fusionné. Cet os est un révélateur de l'état de maturité chez Latonia. La surface externe de l'os est ornée de cratères chez les juvéniles, puis avec la maturité, apparaissent de petits tubercules donnant un aspect caractéristique. Vers l'avant, les tubercules ont tendance à fusionner et à s'organiser en crêtes parallèles. Et puis aussi chez les vieux individus, 2 protubérances se développent au dessus des yeux à la manière de cornes, comme les espèces actuelles de Certophrys, des grenouilles fouisseuses. Sur l'os, on peut aussi parfois observer des petits puits, les foramens fronto-pariétaux, comme il en existe un sur ce fossile. Ces trous ne sont pas systématiques et se répartissent de manière imprévisible sur l'os. La fin de Latonia? Au début du miocène, les discoglossidés sont beaucoup plus abondants que les grenouilles vraies, à l'inverse de maintenant. C'est alors Latonia le genre dominant. Puis progressivement Latonia va disparaître. Il est difficile de certifier les causes de la disparition de Latonia. Mais la saisonnalité marquée de la fin du tertiaire a dû contribuer à cette extinction. Extinction ? Pas si sûr. Il existe une hypothèse selon laquelle les actuels discoglosses sont en fait des Latonias juvéniles. Le cycle de développement chez Latonia était assez long. Au départ un œuf, puis la phase têtard, et enfin le développement progressif de l'adulte illustré par l'ornementation des fronto-parietaux et des maxillaires. En réponse à l'apparition de saisons marquées, Latonia aurait pu simplement accélérer sa maturité sexuelle avant le développement adulte complet pour gagner du temps sur le cycle annuel. Ainsi pourraient être apparus les discoglosses. Source: http://faluns-loire.pagesperso-orange.fr/amphibiens/Latonia.htm
  17. Le retour de la grenouille que l'on croyait disparue Elle a été le premier amphibien déclaré officiellement éteint par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), mais voilà que la grenouille peinte du Hula a été redécouverte dans le nord d'Israël. La grenouille peinte du Hula (Discoglossus nigriventer) avait été découverte dans la vallée de la Houla, en Israël, au début des années 1940. On la pensait disparue depuis les années 50, à la suite du drainage des marais, pour lutter contre le paludisme. En 1996, elle avait été classée espèce éteinte par l'UICN. Une équipe de chercheurs israéliens, allemands et français montre cependant mardi dans la revue Nature Communications, que non seulement cette grenouille existe toujours, mais aussi qu'on peut la considérer comme un fossile vivant. En octobre 2011, une patrouille a trouvé un spécimen en vie dans la réserve naturelle de Houla. «Depuis, nous avons enregistré 10 autres individus (au total cinq mâles, une femelle et cinq petits), tous dans un espace restreint d'environ 1,25 hectare», ont indiqué les chercheurs. L'analyse génétique de ces individus a montré que Discoglossus nigriventer était assez différente des autres grenouilles peintes. Elle est en fait apparentée au groupe des grenouilles Latonia, dont les autres représentants ont disparu il y a environ un million d'années. Selon les chercheurs, «la survie de ce fossile vivant est un exemple frappant de la résistance d'un amphibien à la dégradation de l'habitat au cours du siècle dernier». Ils estiment que ses chances de survie sont renforcées par les programmes de remise en eau de la vallée de la Houla et de restauration des marais d'origine. Près d'un tiers des espèces de grenouilles et de crapauds figurent sur la Liste Rouge de l'UICN des espèces menacées d'extinction. Source:fr.canoe.ca
  18. askook

    Des hybrides

    Certains sont effectivement pas terribles, par contre, il y en a des superbes, dont celui que Rudy a mis en photo. Il y a un groupe, spécial hybride, sur Facebook: https://www.facebook.com/groups/hybrid.hybride/permalink/473540169392792/
  19. 16 balles de ping-pong on été pondues hier. Plus de 10 heures pour tout pondre. J'ai bien cru qu'elle allait jamais pouvoir y arriver, surtout pour les deux dernières. Elle mérite vraiment, maintenant, que je prenne bien soin d'elle...
  20. askook

    Paléontologie amphibienne

    Découverte d’une nouvelle espèce d’amphibien vieille de 130 millions d'années Selon la BBC, des chercheurs britanniques ont découvert sur une île du sud de l’Angleterre les restes fossilisés d’une espèce disparue d’amphibien jusque-là inconnue, le wesserpeton, redoutable combattant malgré sa petite taille. C’est sur l'île de Wight, située sur la côte sud de l’Angleterre, connue pour ses gisements fossilifères, que les chercheurs de l’Université de Portsmouth (Angleterre) ont découvert les restes d’un animal ayant côtoyé les dinosaures au Crétacé inférieur, il y a 130 millions d'années. Bien que fragmentaires, ceux-ci étaient suffisamment nombreux et variés pour se faire une idée globale du squelette et déterminer qu'il s'agit d'une nouvelle espèce. Nommé wesserpeton (ou plus familièrement Wessie), l'animal est un amphibien aujourd’hui disparu et appartenant à la famille des albanerpétontidés. De la taille d'un petit triton, wesserpeton était un "bagarreur" selon le Dr Steve Sweetman, qui a observé sur les os de la mâchoire de l'animal les signes probables de combats acharnés pour la reproduction et la défense du territoire. Les dents pointues, en forme de ciseaux indiquent qu'il s’agissait d’un prédateur. D’autres indices suggèrent également des habitudes de fouisseur. "Jusqu'à la découverte de wesserpeton, il semblait y avoir une transition abrupte entre les os frontaux plus primitifs, allongés et en forme de cloche, des premiers albanerpétontidés, et ceux en forme de triangle des membres plus récents [de cette famille]. Les os frontaux du wesserpeton sont allongés, mais ils sont également triangulaires, comblant adéquatement le fossé entre les deux" conclut le Dr Sweetman. Même si tout le squelette n'a pas été retrouvé, les élément en présence devraient pour le moment suffire. Et les spécialistes continuent d'ailleurs d'explorer l'île de Wight qui a depuis gagné le surnom de "l'île aux dinosaures" à cause du nombre de fossiles qui y ont été retrouvés. Source:http://www.maxisciences.com
  21. Les conditions climatiques extérieures jouent-elles sur nos animaux élevés en terrarium? Pour ma part, c'est oui. Ne chauffant pas trop, je suis très dépendant des températures extérieures. J'ai, déjà, deux semaines de retard sur mes pontes par rapport à l'année dernière. Ma période des pontes commence toujours par les pontes de mes deux femelles Lamprophis capensis. Pour l'instant toujours rien...
  22. Les macrophages : le secret de la régénération de la salamandre Si la salamandre peut régénérer ses membres manquants ou ses organes détruits, c’est grâce à ses macrophages. Ces cellules immunitaires jouent un rôle indispensable dans le processus de régénération, dont les scientifiques espèrent s’inspirer pour l’appliquer en thérapeutique humaine. Mieux que la queue du lézard, la salamandre. Cet amphibien, dont le nom regroupe plusieurs espèces, possède une capacité unique chez les vertébrés : celle de pouvoir régénérer intégralement ses membres amputés ou ses organes partiellement détruits. Une propriété exceptionnelle qui, évidemment, intéresse les scientifiques au plus haut point, pour essayer d’appliquer ce processus à des patients humains. Beaucoup de chercheurs pensent d’ailleurs que cette capacité est intrinsèque à tous les vertébrés, mais qu’elle se trouve inactivée chez la quasi-totalité d’entre eux. C’est pourquoi ils continuent leurs efforts pour découvrir le bouton « On » que nous posséderions en nous. Nous en sommes encore loin. Pour l’heure, les biologistes tentent encore de comprendre par quels mécanismes la salamandre réalise cet exploit. De nouvelles informations, émanant de l’institut australien de Médecine régénérative de l’université Monash de Melbourne, pourraient bien indiquer la direction à suivre. Dans l’édition du 20 mai des Pnas, James Godwin et ses confrères ont démontré le rôle crucial des macrophages dans le phénomène de régénération. Les macrophages sont des cellules du système immunitaire impliquées dans plusieurs fonctions de défense de l'organisme, aussi bien chez les salamandres que chez les êtres humains. Mais chez ces amphibiens, elles contrôlent aussi le processus de régénération. © Obli, Wikipédia, cc by sa 2.0 La salamandre, modèle biologique de choix Les macrophages sont des cellules immunitaires présentes aussi bien chez les amphibiens que chez les mammifères. Celles-ci interviennent après une blessure, atteignant massivement la région abîmée en deux ou trois jours. Sur place, elles phagocytent les éléments étrangers qui subsistent, et envoient des signaux inflammatoires suivis de signaux anti-inflammatoires pour favoriser la cicatrisation. Du moins, cela se produit ainsi chez les mammifères. Cette recherche sur l’axolotl (Ambystoma mexicanum), une salamandre aquatique, révèle quelques différences. Chez cette espèce, les populations de macrophages atteignent leur nombre maximal entre quatre et six jours après l’amputation. Avant cela, les signaux inflammatoires et anti-inflammatoires sont détectés simultanément dès le lendemain de la blessure. Pour déterminer l’implication exacte de ces cellules de l’immunité, les auteurs ont détruit tout ou partie des macrophages de leurs amphibiens, à l’aide d’une substance qui lyse (destruction de la membrane plasmique) ou abîme spécifiquement ces cellules. Ainsi, certains animaux se trouvaient complètement dépourvus de macrophages, et d’autres en avaient beaucoup moins que la normale. Les processus de régénération pouvaient alors être observés. La régénération passe bien par les macrophages Lorsque ces populations cellulaires ont complètement disparu, le membre amputé ne repousse pas, mais se contente seulement de cicatriser. En revanche, lorsqu’il reste quelques macrophages à l’axolotl, la patte finit par réapparaître. Cependant, la performance demande plus de temps qu’en situation naturelle. Une fois les concentrations en macrophages rétablies, les animaux ont de nouveau été amputés, sans traitement particulier. Cette fois, tout s’est passé normalement, et les membres manquants ont pu être reconstruits à l’identique par l’amphibien. Ces résultats soulignent donc le rôle fondamental des macrophages dans les processus de régénération. Mais quels sont-ils ? La question demeure. L’enquête sera poursuivie en ce sens. À terme, les auteurs espèrent pouvoir se servir de ces mécanismes pour aider à la régénération des moelles épinières abîmées, au traitement de lésions cérébrales et de maladies hépatiques ou cardiaques. Ils pourraient aussi être utiles pour favoriser la cicatrisation après des opérations chirurgicales lourdes. Une chose est sûre : une telle prouesse médicale ne pourra pas s’effectuer demain. Mais si elle avait lieu prochainement, le jury du Nobel trouverait-il pertinent de récompenser toutes les salamandres pour leur contribution majeure à la médecine humaine ? Source: http://www.futura-sciences.com Article en accès libre: http://www.pnas.org/content/early/2013/05/17/1300290110.full.pdf+html
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