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  1. Phoneutria nigriventer, ou araignée banane, est une espèce d'araignées aranéomorphes agressives et très venimeuses. Elles font partie de la famille des Ctenidae. Distribution Cette espèce se rencontre au Brésil, au Paraguay, en Uruguay et en Argentine. Description Cette araignée nomade est connue comme étant très venimeuse. Elle a des pattes grandes de 13-15 cm pour un corps de 17 à 48 mm. Elles ont la réputation de se cacher dans les régimes de bananes, d'où l'appellation anglaise de banana spider (« araignée-banane »). La toxine TX26 contenue dans le venin de l'araignée Phoneutria nigriventer est responsable de fortes érections par stimulation nerveuse. Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Phoneutria_nigriventer
  2. La tueuse de fourmis-zombies et son prédateur Dans la forêt amazonienne et la jungle du sud de la Thaïlande, une moisissure est capable d'envahir le cerveau des fourmis charpentières pour les contrôler, les faire mourir où elle le souhaite et se développer dans leur corps mort. Cette tueuse de fourmis zombies infecte l'insecte en propulsant des spores qui dérèglent son comportement. En les faisant tomber de la canopée où elles vivent, elle les place dans un milieu plus chaud et humide, mieux adapté à son propre développement. Puis, au plus chaud de la journée, lorsque le soleil est au zénith, elle les force à mordre la nervure centrale située au dos d'une feuille et bloque leurs mandibules afin que cette accroche perdure jusqu'après leur mort. Sur la photographie ci-dessus, on peut voir le champignon qui s'est développé dans les jours suivant ce processus, à partir de la tête de la fourmi. Une fois mature, la moisissure relâche ses spores et infecte de nouvelles fourmis. Les fourmis charpentières, qui quittent leurs files de travailleuses pour obéir à cette tueuse, sont sans défense face à elle. Pourtant, une autre menace pèse sur leur attaquante, révèle une étude parue un an après la découverte de ces étranges phénomènes, dont le New York Times rendait compte lundi. Ce nouveau prédateur, une moisissure blanche, "est à la recherche de son propre déjeuner. Et elle pense que la fourmi morte est bonne à manger, avec le champignon qui la dévore", explique David Hughes, biologiste à l'université Penn State et l'un des auteurs de l'étude. La nouvelle moisissure empêche les spores de la précédente de se répandre et d'infecter de nouvelles fourmis. "Du point de vue de la colonie, c'est une bonne chose pour les fourmis, précise David Hughes. L'ennemi de mon ennemi est mon ami." Source: http://bigbrowser.blog.lemonde.fr Lien: http://www.nytimes.com/2012/05/08/science/zombie-ant-fungus-has-its-own-killer-fungus.html?ref=science Article: http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0036352
  3. askook

    Trafic

    Il affirme aux douaniers ramener 49 lézards pour les cuisiner Un Allemand arrêté à la douane en possession de 49 lézards exotiques vivants dans son sac, a affirmé les ramener pour sa consommation personnelle. Pour "prouver sa bonne foi", il a été jusqu'à proposer d'en faire goûter un aux agents. Il aime les lézards, jusqu'à en manger ! Un Allemand de 28 ans, arrêté à la douane en possession de 49 lézards exotiques vivants dans son sac, a affirmé les ramener pour sa consommation personnelle, allant jusqu'à proposer aux agents de croquer la tête de l'un deux pour le prouver. "ce voyageur était même prêt à arracher avec ses dents la tête d'un des lézards à queue épineuse sous les yeux des agents", a assuré mercredi Thomas Meister, un porte-parole des douanes allemandes. Jour de chance pour le reptile, les douaniers ont décliné la proposition et l'animal a eu la vie sauve. Les douaniers allemands ont intercepté cet homme de retour d'Oman à l'aéroport de Munich (sud), découvrant dans ses bagages toute une ménagerie qui comprenait 31 uromastyx, des lézards à queue épineuse, et 18 autres reptiles, dont des geckos et des lézards des murailles. "C'est pour les cuisiner", a lancé le jeune homme qui avait emprunté le couloir vert réservé aux voyageurs n'ayant rien à déclarer, estimant que son colis contenait avant tout des "denrées alimentaires" et non des animaux vivants, a-t-on précisé. Le contrevenant devrait probablement recevoir une amende d'au moins 1.000 euros. Quant aux reptiles, "ils ont retrouvé des conditions de vie décentes et sont en bonne santé", ont assuré les autorités. Source: http://lci.tf1.fr
  4. askook

    Gopherus agassizii

    La tortue du désert freine les projets de grandes fermes solaires aux Etats-Unis La tortue du désert, une espèce menacée, pourrait mettre un frein au développement de grands projets d’énergie solaire dans les déserts états-uniens. En effet, cette espèce (Gopherus agassizii) vit dans les déserts où de nombreux projets d'installations photovoltaïques sont prévus. En 2010, BrightSource qui construit une ferme de panneaux solaires, a ainsi trouvé 166 tortues du désert sur le site, dans le désert Mojave en Californie, où elle prévoyait d’implanter ses panneaux. « Le gouvernement américain a gelé durant deux mois le projet de ferme solaire. Le gouvernement accepte la poursuite du projet à condition que tortues sont déplacées. L’entreprise a donc embauché 160 biologistes afin qu’ils capturent et déplacent toutes les tortues qu’ils ont pu récupérer sur le site. En attendant d’être relâchées, elles sont maintenus en captivité et surveillées », rapporte le New Scientist. Cette opération a déjà coûté 56 millions de dollars et retardé le projet de construction de la ferme de panneaux solaires, qui doit disposer d’une puissance de 370 megawatts Et cet exemple n’est pas le seul. Les mouvements écologistes américains sont partagés entre l’intérêt de développer des énergies alternatives propres et la protection de la tortue du désert et de son milieu. Source: http://www.goodplanet.info/
  5. askook

    Gopherus agassizii

    Page extraite de "Toutes les tortues du monde" de F. Bonin, B. Devaux & A. Dupré. Edt Delachaux & Niestlé
  6. Gopherus agassizii est une espèce de tortues de la famille des Testudinidae. En français elle est appelée Tortue du désert ou Gophère d'Agassiz Distribution Cette espèce se rencontre aux États-Unis dans les États de Californie, du Nevada, de l'Arizona et de l'Utah et au Mexique dans les États du Sonora, du Chihuahua et du Sinaloa Description Cette tortue terrestre peut atteindre un poids de 4,7 kg à l'âge adulte. Elle creuse des abris pour se protéger de la chaleur des déserts des Mojaves et de Sonora. Le mâle Gopherus agassizii utilise sa plaque gulaire, c'est-à-dire une plaque osseuse ventrale située au plastron, très robuste pour écarter ses ennemis. Étymologie Cette espèce est nommée en l'honneur de Louis Agassiz. Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Tortue_du_d%C3%A9sert
  7. Depuis le temps que j'attends cela... Je suis jaloux!!!!!!!!
  8. Décés d'une fille de 15 ans mordue par une vipère à Chicomba Chicomba - Une fille de 11 ans est morte mardi, dans le secteur de Nondumbo, municipalité de Chicomba, au nord de la province de Huíla (sud), après avoir mordue par une vipère. Se confiant mercredi à l'Angop, le responsable à l'information de l'administration de ce secteur, Inácio Cabral, ajoutant que l'enfant a été assistée sur place, arrivant à l'hôpital municipal déjà morte. Inácio Cabral a avancé que le reptile connu en langue locale comme “Echati” est l'un des plus dangereux, s'agissant du premier cas en cinq ans. Il a conseillé la population à faire attention, dans les champs comme dans les chemins, à cet animal très dangereux. Source: http://www.portalangop.co.ao
  9. Allô les pompiers ? Il y aun serpent rue des Fleurs... » Les sapeurs-pompiers de Calais auraient pu penser à une blague. ... Mais face à l'insistance des passants, ils ont pris l'alerte donnée hier après-midi vers 18 h au sérieux. Rue des Fleurs, ils sont effectivement tombés nez à nez avec un serpent qui s'était réfugié à l'angle de la rue du Moulin-Brûlé. Les passants, qui étaient restés à côté du reptile, ont été priés de s'écarter le temps pour les sapeurs-pompiers, une fois toutes les précautions prises, de s'emparer de l'animal. « Selon les renseignements pris, il n'est pas dangereux », rassure le chef d'équipe. « Mais on ne sait jamais. » À l'aide d'équipements spécifiques, le reptile a été capturé et placé dans une cage avant d'être confié à la LPA. Les promeneurs ayant signalé la présence du serpent ont assisté à son départ. Une question subsiste : que fait un tel animal en pleine rue de Calais ? Peut-être s'est-il échappé de chez son propriétaire ? Ou son propriétaire a cherché à s'en débarrasser... • L. R. Source: http://www.lavoixdunord.fr
  10. askook

    petit male cherche femelle

    Sinon, trouve lui une femelle
  11. L'immense plaque de déchets flottant sur le Pacifique nord offre un environnement apparemment idéal pour un cousin de nos araignées d’eau douce : Halobates sericeus. La pollution géante par les microsplastiques, dont la quantité a été multipliée par 100 depuis 40 ans, se transforme-t-elle en un bienfait pour la nature ? Probablement pas. Une explosion démographique de cet insecte marin pourrait mettre à mal tout un écosystème. La rencontre de quatre grands courants océaniques dans la Pacifique nord alimente une gigantesque gyre (appelée North Pacific Subtropical Gyre ou NPSG), tournant dans le sens des aiguilles d’une montre. D’une surface de 34 millions de km², elle abrite en son centre une zone calme. De nombreux déchets, principalement des microplastiques, y terminent leur dérive, emprisonnés pour très longtemps. Les chiffres caractérisant la « grande plaque d'ordures du Pacifique » sont impressionnants. Elle s’étendrait sur 3,43 millions de km² – cinq fois la surface de la France – avec une épaisseur maximale de 30 m et abriterait 3,5 millions de tonnes de plastiques. Certains scientifiques parlent déjà d’un septième continent, une expression un peu excessive puisqu'il n'est pas possible d’y poser le pied ni même de l’observer depuis le pont d’un bateau. Les microplastiques mesurent en effet moins de 5 mm de diamètre. Contre toute attente, ce nouvel environnement, situé entre Hawaï et la Californie, est propice à la vie. Il offre des substrats solides au sein de zones qui en sont généralement dépourvues. Un cousin de nos araignées d’eau, Halobates sericeus, a visiblement su tirer profit de ce nouveau milieu, selon une étude publiée par Miriam Goldstein (université de Californie ; UCSD) dans Biology Letters. L’augmentation du nombre de particules flottantes, et donc de sites de ponte, serait responsable d’une véritable explosion démographique de la population de cet insecte marin. Mais est-ce une bonne nouvelle ? Les œufs d'Halobates sericeus, de couleur jaune, ont approximativement la taille d'un grain de riz. Ils peuvent être déposés seuls ou à deux sur un seul morceau de plastique. Chaque kilomètre carré de la grande plaque d'ordures du Pacifique contiendrait environ 750.000 fragments solides. © Miriam Goldstein, UCSD Insectes et microplastiques mettent à mal un écosystème À première vue, la réponse serait positive. Les Halobates sericeus sont une source de nourriture pour de nombreux poissons, oiseaux et crabes (ces crustacés se retrouvent également au milieu de l’océan en étant transportés sur divers débris végétaux). La multiplication des insectes en des lieux où les ressources alimentaires sont fortement limitées leur est donc profitable et pourrait à son tour favoriser leur développement démographique. Cependant, la réponse est plus mitigée lorsque les conséquences à long terme sont analysées. Les insectes sont également des prédateurs. Ils se nourrissent de plancton, la base de la chaîne alimentaire, et d’œufs de poisson. L’explosion démographique de Halobates sericeus pourrait donc profondément, et toujours de manière hypothétique à ce jour, perturber l’ensemble de l’écosystème marin concerné en fragilisant sa base. Les chercheurs ont étudié la croissance de la population de Halobates sericeus en dénombrant les œufs collés sur des déchets récoltés dans les années 1970, 1980 et en 2010. Un lien fort a été trouvé entre la croissance de la population de l’insecte et l’augmentation de la surface occupée par les microplastiques et leur densité au sein de la colonne d’eau. Or, les valeurs de ces deux paramètres ont été multipliées par 100 depuis 1972 ! Cette étude fournit un éclairage nouveau sur la pollution de nos océans et démontre surtout à quel point le manque de connaissance se fait sentir. Les oiseaux ou les poissons ingérant les particules et mourant étouffés ne sont pas les seules victimes connues de cette source de pollution… Source: http://www.futura-sciences.com Article: http://rsbl.royalsocietypublishing.org/content/early/2012/04/26/rsbl.2012.0298.full.pdf+html
  12. De nouveaux crocodiles fossilisés auraient pu manger des Hommes Un crocodile potentiellement capable de manger des Hommes a été découvert en Afrique. Pas d’affolement, il a disparu depuis 2 millions d’années. Crocodylus thorbjarnarsoni pouvait mesurer jusqu’à 7,5 mètres de long et représentait donc l’un des plus grands prédateurs de son époque, lorsque les Hommes étaient bien plus petits que maintenant… l existerait 21 espèces de crocodiliens réparties entre l’Afrique, l’Amérique, l’Asie et l’Australie. Les crocodiles marins (Crocodylus porosus) et les crocodiles du Nil (Crocodylus niloticus), les plus grandes espèces actuelles, peuvent atteindre une taille exceptionnelle de 7 mètres ; une dimension nettement inférieure aux 15 mètres que pouvaient afficher les crocodiles Sarcosuchus imperator ou Deinosuchus hatcheri il y a plusieurs millions d'années. Christopher Brochu, de l’université de l’Iowa, vient de décrire une nouvelle espèce, Crocodylus thorbjarnarsoni, qui aurait pu atteindre 7,5 mètres de long à l’âge adulte. Elle a disparu depuis 2 millions d’années mais devait en son temps être l’un des plus gros prédateurs vivant en Afrique. Toute époque confondue, il doit s’agir du plus grand crocodile vrai, c'est-à-dire une espèce du genre Crocodylus, connu à ce jour. Crocodylus thorbjarnarsoni (gris foncé) était bien plus grand que les crocodiles actuels (par exemple Crocodylus niloticus ; gris clair). Par comparaison, nos ancêtres de l'époque, bien plus petits que nous, ne faisaient pas le poids. La barre d'échelle représente un mètre. © Christopher Brochu Un crocodile mangeur d’Hommes ? Cette nouvelle espèce a été décrite dans la revue Journal of Vertebrate Paleontology (JVP) grâce à des analyses approfondies de crânes et mâchoires fossilisés conservés au Musée national du Kenya à Nairobi. Ils ont été extraits de dépôts sédimentaires, datant du Pliocène et du Pléistocène, trouvés au sein du bassin du lac Turkana. Cette espèce aurait vécu entre 2 et 4 millions d’années avant notre ère. Elle ressemble très fortement au crocodile du Nil mais en beaucoup plus grand. Petite anecdote parlante : quatre hommes ont dû unir leurs forces pour soulever l’un des crânes lors de sa découverte ! Plusieurs éléments laissent penser que nos ancêtres auraient pu constituer un met apprécié par ces reptiles, bien qu’aucune preuve n’existe. La région de Turkana est célèbre pour ses découvertes de fossiles humains vieux de plusieurs millions d’années. Or, comme tous les organismes terrestres de l’époque, nos ancêtres ou cousins éloignés avaient besoin de boire et fréquentaient donc des points d’eau… potentiellement occupés par les reptiles. Ne mesurant que 1,20 mètre de haut, ils pouvaient facilement être avalés par le prédateur. Cependant, aucun os humain portant des traces de morsures n’a été trouvé en ce lieu. L'émergence des crocodiles du Nil difficile à dater L’auteur n’avance pas cette hypothèse pour étayer une vision populaire du crocodile mangeur d’Hommes. Il s’appuie également sur des données récoltées pour une autre espèce de crocodiliens décrite en 2010 : Crocodylus anthropophagus. Des restes fossiles de cet animal ont été trouvés sur le site d’Olduvai Gorge en Tanzanie, à proximité de lieux où des ossements d’Homo habilis et d’Australopithecus boisei ayant vécu à la même époque ont été découverts. Comme son nom l’indique, ce reptile pouvait à l’occasion se nourrir d’Hommes puisque certains os d'hominidés portaient des marques de morsures. L’auteur a profité de ces découvertes pour réétudier la phylogénie des Crocodoloïdés avec des critères morphologiques. Crocodylus anthropophagus et Crocodylus thorbjarnarsoni peuvent être qualifiées d'espèces sœurs. Par ailleurs, les crocodiles vrais seraient apparus il y a seulement 7 millions d’années. L’émergence de Crocodylus niloticus n’a en revanche pas pu être définie avec précision, mais une chose est certaine selon l’auteur, cette espèce serait apparue après la disparition des crocodiles géants. Source: http://www.futura-sciences.com/fr Article: http://www.tandfonline.com/doi/suppl/10.1080/02724634.2012.652324
  13. askook

    Johan Marais

    Reptile Aventures Snakes and other Reptiles Courses http://www.reptileventures.com/
  14. Phéromone, l'arme de séduction du vieux beau "Bicyclus anynana" C'est un paradoxe : alors que l'olfaction est un mode de communication prédominant chez la plupart des organismes vivants, son étude reste relativement limitée en biologie. L'agriculture est une exception notable. Depuis 1959, date des premiers travaux sur le bombyx du mûrier, les scientifiques développent - à partir de recherches sur les phéromones sexuelles émises par les insectes - des méthodes de lutte "sans pesticide" contre des ravageurs nocturnes des vergers et des vignes. "Chez certains papillons de nuit, comme le carpocapse de la pomme, la tordeuse orientale du pêcher ou l'eudémis de la vigne, la femelle émet un cocktail de composés chimiques volatils pour attirer le mâle et le guider dans l'obscurité, explique Brigitte Frérot, du laboratoire Physiologie de l'insecte, signalisation et communication (INRA-UPMC) à Versailles. L'idée est de perturber leur reproduction en répandant ce "parfum" en différents endroits, soit pour les désorienter, soit pour les prendre au piège." Les phéromones sexuelles féminines de plusieurs milliers d'espèces ont ainsi été répertoriées, et de nombreuses formulations industrielles ont été commercialisées. Pourtant, on ne sait toujours rien, ou presque rien, des odeurs émises par les mâles, dont les compositions ne sont partiellement connues que pour une vingtaine de papillons de nuit et pour, à peine, quatre papillons de jour. Sans résoudre totalement ce mystère, des chercheurs belges et hollandais viennent de franchir un pas important en démontrant que ces phéromones sexuelles permettent une communication très subtile entre les animaux de l'espèce Bicyclus anynana. Chez ce papillon africain de jour, tout commence dans la nature par une rencontre sous les spots de lumière créés par les trouées de la canopée. Le mâle poursuit la femelle jusqu'au moment où celle-ci se pose. Puis entame sa cour en battant, durant une trentaine de secondes, ses ailes de façon stéréotypée, diffusant ainsi une phéromone vers les antennes de sa belle. L'équipe de Caroline Nieberding, du Centre de recherches sur la biodiversité de l'Université catholique de Louvain, a découvert que ce parfum, formé de trois molécules chimiques, est propre à chaque mâle, qu'il varie au cours de son existence et qu'il est porteur d'une information sur son âge. Elle démontre dans la revue Ecology Letters que les femelles utilisent cette odeur pour sélectionner les mâles les plus âgés, vers qui va leur préférence. Pour parvenir à cette conclusion, Caroline Nieberding et ses collègues ont eu recours à des outils statistiques et à des expériences d'éthologie. Ils ont commencé par synthétiser deux phéromones sexuelles artificielles semblables à celles diffusées naturellement par des mâles vieux de trois et de quatorze jours. Puis ils ont répandu ces parfums sur deux groupes de 80 mâles de trois jours, élevés en captivité et qui avaient été préalablement opérés de leurs "androconies" (organes odorants présents sur les ailes) de manière à être privés d'odeur. Enfin, ils ont mis tous ces jeunes prétendants, fraîchement poudrés, en présence de 80 femelles "vierges". Une odeur qui signe l'âge "Au bout d'une heure et demie, les femelles qui s'étaient accouplées avec les mâles porteurs de l'odeur "quatorze jours" étaient deux fois plus nombreuses que celles appariées avec ceux diffusant le parfum "trois jours", explique la chercheuse. Cela montre que le signal olfactif joue ici, non seulement un rôle dans la sélection sexuelle, mais qu'il est également porteur d'informations très précises. Les mâles les plus âgés ne produisent, par rapport aux plus jeunes, que quelques centaines de nanogrammes de plus d'un des composés, l'hexadecanal !" "Cette étude, extrêmement fouillée, montre bien la complexité des signaux olfactifs de certains insectes, note Mathieu Joron, chargé de recherches au laboratoire Origine, structure et évolution de la biodiversité (MNHN-CNRS) à Paris. Apprendre qu'ils sont partiellement héréditaires, propres à chaque individu et qu'ils varient au long de son existence est en soi une nouveauté. Ce travail sur le Bicyclus anynana confirme certaines découvertes issues de l'analyse du génome du monarque, récemment publié. A savoir que, contrairement à ce qu'on pensait, les papillons de jour possèdent, tout comme ceux de nuit, un grand nombre de gènes dévolus à la communication chimique." Source:http://www.lemonde.fr Article: http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1461-0248.2012.01748.x/abstract
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    Abeilles

    Les abeilles sont capables de manipuler des idées abstraites Une étude menée par des chercheurs du CNRS met en évidence la capacité du cerveau des abeilles à considérer les relations entre des objets, comme leur place les uns en fonctions des autres. Les abeilles, tout comme les mammifères, sont capables de considérer des objets les uns en fonction des autres en tenant compte des relations spatiales telles que : "au-dessus", "en-dessous" ou encore "à côté". Une étude menée par une équipe de chercheurs du CNRS dirigée par Martin Giurfa, révèle de façon étonnante la capacité de ces insectes à générer et manipuler des concepts dans le but d'accéder à des ressources nutritives. Pour en arriver à de telles conclusions, les chercheurs ont mené une série d'expériences consistant à proposer aux abeilles deux orifices conduisant à un réservoir d'eau sucré assimilable à une récompense ou à un liquide aigre assimilable à une punition. L'orifice conduisant à la récompense était, par ailleurs, indiqué par une série d'images différentes mais toujours sur la même relation (par exemple en-dessous de l'orifice). Les résultats publiés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences indiquent qu'au bout d'environ trente essais, les abeilles sont capables de reconnaitre de façon immédiate la relation indiquant où se trouve l'eau sucré quand bien même les images diffèrent selon les essais. "Ce qui est remarquable, c'est qu'elles peuvent utiliser deux concepts différents afin de prendre une décision face à une situation nouvelle" précise Martin Giurfa dans des propos rapporté par le Parisien. Selon les chercheurs, la nouvelle étude remet complètement en cause de nombreuses théories dans des domaines aussi variés que la cognition animale, la psychologie humaine, les neurosciences ou encore l'intelligence artificielle. Source: http://www.maxisciences.com Article: http://www.pnas.org/content/109/19/7481.abstract
  16. Photos de Pierre Bichwiller. Source: http://www.nundafoto.net/gallery/photo/1472-vipere-a-corne-du-desert-cerastes-cerastes
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    Reptilariums, Vivariums, Zoos....

    Le Terrarium et vivarium de Kerdanet 22170, Plouagat http://terrariumdekerdanet.over-blog.com/ Plouagat. Le petit peuple d'écailles de Kerdanet Mal-aimés du règne animal, les reptiles suscitent souvent la répulsion. Mais parfois aussi la passion, comme en témoigne le parc que leur a consacré Pierre Quistinic, à Plouagat. L'occasion de découvrir ces animaux méconnus mais fascinants. Au départ, il y a la réalisation d'un rêve de gosse: la création d'une fosse à vipères à côté de la maison familiale, à Kerdanet, paisible petit lieu-dit de Plouagat colonisé par les vaches. Et puis, petit à petit, Pierre Quistinic, travaillant alors dans la fonction publique, aménage le vaste terrain qui jouxte sa demeure afin d'accueillir plus de reptiles, mais aussi des amphibiens, dont il est féru depuis l'enfance. Grenouilles, couleuvres, tortues, lézards, tritons et autres salamandres investissent ainsi peu à peu les lieux, devenus de véritables biotopes naturels reconstitués. Pierre aurait pu s'arrêter là, mais ce passionné d'écailles construit encore un vivarium, chauffé à 30 ºC, pour abriter des espèces plus exotiques. L'ensemble de 4.000m², baptisé «Terrarium de Kerdanet», s'ouvre alors au public, sous forme d'association loi 1901, devenant rapidement une référence dans son domaine. La visite, d'une durée d'une d'heure trente en moyenne, est guidée par Pierre ou l'un de ses bénévoles. «Pas de discours enregistré à l'avance, les commentaires ne sont jamais les mêmes», précise le maître des lieux, ajoutant qu'il s'adapte instinctivement à son auditoire et à l'intérêt que ce dernier manifeste envers ses animaux : «Les passionnés, je les repère tout de suite!». Respect et discrétion de rigueur Attachant beaucoup d'importance au bien-être de ses protégés, Pierre demande à sa clientèle, dès l'entrée, d'éteindre les portables, de ne pas fumer et de respecter les aménagements visant à délimiter les enclos. Pour préserver la tranquillité des couleuvres furtives, il a même dressé un paravent de bois ajouré à travers lequel seul le regard peut se glisser, pour «voir sans être vu». Le visiteur devra parfois faire preuve d'acuité visuelle pour apercevoir les petits habitants des mares et de leurs berges, certains aimant particulièrement se fondre dans le décor. «Il s'agit principalement d'espèces originaires du territoire», indique le propriétaire, qui souhaite mettre en valeur la biodiversité locale. Ànoter que cet hiver, profitant de l'hibernation des animaux, Pierre a créé une nouvelle mare, agrémentée d'un joli ponton de bois, afin de favoriser le développement des grenouilles rieuses, qui ont élu naturellement domicile sur le site, et permettre au public de les approcher de plus près. Une famille de crocodiles nains Les locaux, qui constituent la deuxième partie de la visite, sont composés d'une infirmerie-nurserie (non accessible au public), d'une salle destinée à l'enseignement pédagogique (un diaporama y remplace le parcours extérieur en cas de pluie) et de deux espaces équipés de compartiments vitrés. Là, les reptiles, varan, boas, pythons, anacondas, cobras,etc., sont à quelques centimètres des visiteurs et s'exposent sous toutes les coutures. Le clou de ce spectacle vivant: une famille de douze crocodiles nains (les parents mesurent tout de même près d'1,80m). Une espèce originaire d'Afrique que Pierre est le seul à faire reproduire en France. L'an dernier, le petit peuple d'écailles de Kerdanet a séduit près de 5.700 personnes sur les cinq mois d'ouverture. Gageons que la saison 2012 lui sera au moins aussi favorable. Pratique Le Terrarium de Kerdanet est ouvert à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 17 juin, puis du 30 juin au 30 septembre. Les familles peuvent s'y rendre les mercredi, samedi, dimanche et jours feriés, de 14 h à 17 h 30, tandis que les autres jours sont destinés à la réception des groupes (plus de quinze personnes), qui doivent auparavant effectuer une réservation. Contact Terrarium de Kerdanet, 22170, Plouagat, tél. 02.96.32.64.49; e-mail, terrarium.kerdanet@ wanadoo.fr Source: http://www.letelegramme.com
  18. http://www.slire.net/download/813/article3_brab-46-2004_toudonou_et_al_l_levage_des_serpents_et_autres_reptiles_au_b_nin.pdf
  19. http://www.slire.net/download/675/article4_brab_n_66_assogba_identification_des_helminthes_de_python_regius.pdf
  20. Des chenilles urticantes menacent les JO Des insectes nocifs pour l'homme approchent dangereusement de la capitale britannique. Ils pourraient envahir le stade en juillet. Les terroristes ne sont pas les seuls à faire trembler les autorités britanniques. A trois mois des Jeux olympiques, des colonies de chenilles urticantes ont fait leur apparition aux abords de Londres. Les experts craignent que les insectes ne se propagent et perturbent la grand-messe du sport qui aura lieu au mois de juillet. Car la processionnaire du chêne est très nocive pour l’homme. Les poils urticants de cette chenille peuvent causer toux, asthme, maux de gorge, démangeaisons ou même des réactions allergiques graves. Cet insecte serait arrivé en Grande-Bretagne en 2006 avec une cargaison de bois néerlandaise, explique le quotidien britannique «The Telegraph». Des experts ont récemment découvert des populations à environ 70 km de la capitale. Les autorités ont détruit plus de 700 nids dans la région, afin d’empêcher leur propagation. Mais cela n’a pas suffi à éradiquer les insectes. «Nous pouvons les ralentir, mais nous ne les trouverons jamais toutes, explique Tony Kirkham, responsable de l’arboretum de Kew Gardens. Leur nombre n’arrêtera jamais de croître.» La processionnaire du chêne doit son nom à son alimentation: elle se nourrit des feuilles du chêne. La larve se transforme en papillon au cours de l’été. Source: http://www.20min.ch
  21. Le papillon (Thaumetopoea processionea) est un lépidoptère appartenant à la famille des Notodontidae. C'est un papillon de nuit dont la chenille porte le nom de processionnaire du chêne. Photo pour illustration. Source: http://www.galerie-insecte.org Noms vernaculaires La chenille se nomme Processionnaire du chêne, Oak Processionary en anglais, Eichen-Prozessionsspinner en allemand, Processionaria delle querce en italien. Description Les papillons adultes sont nocturnes et discrets. Ce sont des papillons de nuit sans trompe, vivant quelques jours sans se nourrir. La chenille, de couleur gris argenté, porte des poils soyeux et des polis microscopiques d'environ 200 microns disposés en touffe urticants. La chenille, à son dernier stade, a une taille comprise entre 25 et 35 mm. Elle contribue à la construction collective d'un grand cocon de soie blanche, qui abritera des centaines de chenilles. Biologie Les chenilles ont un comportement grégaire, elles se rassemblent en "plaques" denses sur les grosses branches dites "charpentières" du chêne. Elles filent des cocons sur le chêne à feuilles caduques, mais on la trouve aussi parfois sur des arbres, arbustes et toute surface qu'elle peut explorer à proximité du chêne qu’elle occupe. Le nid garnis de poils est également urticant quand on le manipule. Période de vol et hivernation Le papillon vole en juillet-août au nord de son aire de répartition et de juin à septembre au sud. Plante hôte Sa plante hôte est le genre chêne Quercus Écologie et distribution Cette espèce médioeuropéenne est présente de l’ouest de l’Europe à la Turquie. En Belgique en mai 2007, la province de Limbourg en Belgique a été touchée par une pullulation locale de ces chenilles et a fait appel à l'armée pour s'en débarrasser. Les chenilles récupérées sont généralement brûlées pour limiter la dispersion de poils qui peuvent rester urticants et allergènes un certain temps après la mort des chenilles. En France durant les années 2000, la chenille semble localement progresser dont en Île de France1 peut-être en raison du réchauffement climatique et parce qu'elle profite des infrastructures de circulation. Biotope Il habite les chênaies ou les forêts riches en chênes. Protection contre la pullulation Les imagos (papillons adultes) sont nocturnes et discrets. Pour les compter, ou en maîtriser les populations, on peut maintenant les attirer au moyen de pièges à phéromone (qui n'attirent que les mâles, mais les femelles non fécondées ne peuvent alors plus se reproduire). On lutte contre d'éventuelles pullulations par l'application de Bt, Cette espèce, comme beaucoup de papillons est sensible aux toxines Bt produites par le Bacille de Thuringe (Btk), toxine également produite par de nombreux végétaux OGM pour les protéger des pyrales ou d'autres insectes dits "ravageurs"). Le Bt peut aussi tuer d'autres papillons non urticants et le traitement n'est efficace qu'à certaines conditions. Une fois les chenilles devenues urticantes, il est recommandé de les supprimer à la main (avec un masque et une tenue de protection, incluant des lunettes étanches) plutôt que de les détruire avec des insecticides 2, afin que leurs poils ne se dispersent pas dans l'environnement. La chenille de ce papillon étant protégé par ses poils urticants d'une partie des prédateurs qui régulent habituellement les populations de papillons (mésanges, etc.) , sa dynamique de population est sujette à des pullulations qui sont occasionnellement observées dans les chênaies. Ces pullulations sont une source de risque pour la santé des personnes qui y sont exposées car la chenille est recouverte de poils urticants et pouvant provoquer de l'asthme (les poils peuvent être aéroportés sur plusieurs dizaines à centaines de mètres. Ils occasionnent le plus souvent des démangeaisons et rougeurs en cas de contact cutané et plus exceptionnellement une allergie grave voire un choc anaphylactique. Des pullulations intenses (défoliation totale ou presque totale du chêne) et répétées durant 4 ou 5 années successives sont considérées comme le signe d'un probable déséquilibre écologique, d'un stress de l'arbre (ex contexte de sécheresse) ou du fait que l'arbre ne pousse pas dans de bonnes conditions stationnelles. Dans ce cas les défoliations conduisent l'arbre à la mort, sinon l'arbre a simplement une croissance presque réduite lors des années correspondant à la défoliation. Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Processionnaire_du_ch%C3%AAne
  22. askook

    Alligator sinensis

    La Chine relâchera dans la nature six alligators élevés en captivité Une réserve naturelle de la province orientale de l'Anhui relâchera dans la nature six alligators élevés en captivité, dans le cadre d'un programme expérimental visant à augmenter la population de cet animal menacé. La Réserve naturelle des alligators du Yangtsé, dans l'Anhui, se prépare ce mois-ci à introduire des alligators dans un environnement naturel. Il s'agit du 8e essai de ce genre depuis le lancement du programme en 2002. A ce jour, la réserve naturelle a relâché avec succès 45 alligators chinois dans la nature, et les six nouveaux individus feront passer ce nombre à 51, ont indiqué des sources auprès de la réserve. "Ces expériences ont été couronnées de succès, et les alligators relâchés ont commencé à pondre des oeufs en 2008. Les jeunes alligators nés dans la nature présentent un bon état physique", a indiqué Wang Chaolin, directeur adjoint de la réserve naturelle. M. Wang a indiqué que les chercheurs devaient choisir des alligators jeunes et en bonne santé, capables de survivre dans des conditions naturelles difficiles. Ces alligators doivent également passer un examen ADN avant d'être relâchés afin d'éviter la consanguinité. Les chercheurs installeront des émetteurs radio sur ces animaux afin de suivre leur piste et de recueillir des données pour des études scientifiques, a indiqué M. Wang. L'Anhui héberge la majorité des alligators chinois du pays, également connus sous le nom d'alligators du Yangtsé, car ils vivent surtout dans le cours intérieur du fleuve Yangtsé. La Chine a placé l'alligator chinois en priorité sur sa liste des animaux protégés et a établi le Centre de recherche sur la reproduction des alligators chinois en 1979 dans la province de l'Anhui. Grâce aux efforts humains pour contribuer à la survie de cet animal, notamment l'élargissement de leurs habitats, le nombre d'alligators chinois vivant dans la nature n'a cessé d'augmenter ces dernières années. M. Wang explique que, selon un récent recensement, l'on estime à plus de 150 le nombre d'alligators chinois à l'état sauvage, contre une centaine en 2005. Ce chiffre ne tient pas compte des animaux élevés en captivité qui ont été relâchés. Le centre de reproduction élève aujourd'hui plus d'un millier d'alligators en captivé. Source: http://french.cri.cn/621/2012/05/02/502s279781.htm
  23. Alligator sinensis, l'Alligator de Chine est une espèce de crocodiliens de la famille des Alligatoridae. Description Bien que son apparence soit très similaire à la seule autre espèce vivante du genre, il existe quelques différences. Une différence évidente est que l'alligator chinois est beaucoup plus petit. Habituellement, ils ne peuvent atteindre en moyenne qu'une longueur de 1,5 m, certains pourraient atteindre près de 2 m, ce qui n'a été annoncé officiellement que récemment. Contrairement à l'alligator américain, l'alligator chinois est entièrement couvert d'écailles, y compris au niveau du ventre ce qui est une caractéristique de seulement quelques crocodiliens. Ils pèsent jusqu'à 45 kg). Ils ne grandissent que très lentement, n'atteignant que 60 cm de long au bout de 2 ans. Distribution Alors qu'à l'origine on le rencontrait dans une grande partie de la République populaire de Chine, son habitat a été réduit à un peu plus de quelques étangs contenant un petit nombre d'animaux (moins de 200 individus, dont seulement environ 50 adultes) le long de la partie aval du fleuve Yangtze dans les provinces de Jiangsu, du Zhejiang et d'Anhui. La réduction de sa population est principalement attribuable à la conversion de son habitat en zones agricoles. L'empoisonnement des rats que mangent normalement les alligators, a également été responsable de leur déclin. Dans la dernière décennie, on a trouvé très peu de nids sauvages et encore moins de descendance viable. Statut de conservation L'alligator chinois est répertorié à l'annexe I de la CITES qui impose des restrictions extrêmes sur son commerce et son exportation à travers le monde. Il figure sur la liste rouge de l'UICN comme une espèce en danger critique. Des efforts sont en cours afin de réintroduire les animaux élevés en captivité dans des habitats sauvages qui leur conviennent, mais jusqu'à présent, ces tentatives n'ont pas connu beaucoup de succès. En captivité Les Alligators chinois sont très prolifiques en captivité, avec une estimation de la population totale en captivité de plus de 10 000 animaux, principalement dans le Centre chinois de recherche sur la reproduction des alligators d'Anhui et à la Madras Crocodile Bank, ainsi que dans de nombreux zoos comme le Parc zoologique de la ferme Saint-Augustin qui a fait reproduit avec succès les Alligators chinois et a eu la chance de libérer une partie de la descendance dans la nature en Chine. On peut également en voir à la maison des reptiles au zoo de Cincinnati. Cette espèce est largement considérée comme très docile, mais, comme tous les crocodiliens, elle est capable d'infliger des lésions corporelles graves. Étymologie Son nom d'espèce, composé du préfixe sin[o], « Chine », et du suffixe latin -ensis, « qui vit dans, qui habite », lui a été donné en référence au lieu de sa découverte. Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Alligator_de_Chine[center]
  24. askook

    Changement de proies

    Jour de nourrissage pour les Morelia. Le mâle "cheynei" vient enfin d'accepter un rat mort. Et un de plus. Je vois que je ne suis pas le seul à avoir des soucis avec les Morelia. Cela me rassure...
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