-
Compteur de contenus
13 188 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Forums
Blogs
Boutique
Calendrier
Téléchargements
Galerie
Articles animaux
Sites
Annuaire animalier
Petites annonces
Tout ce qui a été posté par askook
-
COMPARAISON CROTALUS HORRIDUS CROTALUS DURISSUS CASCAVELLA Écrit par Philippe Colin La comparaison entre ces deux serpents a paru indispensable pour plusieurs raisons : les deux serpents font partie de la même famille ( viperidae ) et l'on peut se demander quelles sont les différences ( éventuelles ) quant à leur biologie et la toxicité de leur venin ; par ailleurs , les pathogénésies des deux souches n'ont pas été pratiquées dans les mêmes conditions , si bien que les différences retrouvées dans ces pathogénésies pourraient venir , non des différences observées dans les souches , mais des différences des méthodologies employées. Sans rentrer dans trop de détails , nous allons voir qu'il existe bel et bien des différences significatives entre les deux souches , et qu'il est parfaitement licite de retrouver , parmi évidemment quelques points communs , de nettes différences entre ces deux serpents. I – DIFFERENCES SUR UN PLAN BIOLOGIQUE Crotalus Horridus vit en sous bois , en Amérique du Nord , et se nourrit principalement d'animaux à sang chaud. Crotalus Durissus Cascavella vit en Amérique du Sud dans des régions plus sèches où prédominent des taillis épineux , et il se nourrit surtout de lézards , animaux à sang froid. Cette différence au niveau de l'habitat et de la nourriture de ces serpents expliquerait les différences biologiques constatées au niveau de la composition des venins , comme si il y avait eu adaptation de chaque serpent à son environnement . Il faut spécifier qu'il existe sept sous-variétés de Crotales en Amérique du Sud : les trois plus fréquentes sont Crotalus durissus terrificus , Crotalus durissus collilineatus , et Crotalus durissus cascavella. Les différences entre ces sous-variétés existent , mais elles sont peu significatives , si bien qu'un seul sérum anti-venimeux (efficace) existe pour ces sous-variétés. Il faut cependant noter que la toxicité neurologique du venin de Crotalus cascavella est la plus importante de toutes les sous-variétés de Crotales d'Amérique du Sud. La composition des venins est extrêmement complexe et son étude détaillée n'a aucun intérêt dans cet article ; ne seront abordés que les points les plus importants. Le venin de Crotalus cascavella est caractérisé par l'absence de crotalase ( qui a une action défibrinante et qui existe chez Crotalus horridus) , le taux élevé de convulsine, et la faible activité protéolytique , entrainant peu d'oedèmes. L'action de ce venin sur la coagulation est relativement faible : il a une petite activité thrombine-like mais pas d'action sur les facteurs II et X. Ce venin a la plus forte activité PLA2 des crotales d'Amérique du Sud : la PLA2 est une phospholipase qui provoque un arrêt de la transmission neuro-musculaire qui est suivie d'une paralysie musculaire , en particulier paralysie diaphragmatique. On voit donc par là que le venin de Crotalus cascavella a une forte toxicité neurologique , une faible action sur la coagulation et sur la production d'oedèmes. Le venin de Crotalus Horridus a par contre une importante action sur la coagulation , par son enzyme thrombine-like en particulier , et peut entrainer des CIVD ; il a aussi une forte action protéolytique , produisant des oedèmes importants , voire des nécroses , et aura une toxicité neurologique non négligeable ( par la présence de PLA2 dans son venin , en particulier) , mais moins forte que Crotalus cascavella. II – DIFFERENCES AU NIVEAU DES MATIERES MEDICALES Il ne s'agit pas pour nous de redire les différents symptômes de chaque remède , mais de souligner leurs différences et leurs points communs ; tout ce qui suit est un résumé des deux articles précédents sur Crotalus horridus et Crotalus cascavella. A – Sur le plan des symptômes mentaux Tous les deux ont peur de la mort , sont jaloux et logorrhéiques . Crotalus horridus sera plus sociable , empathique , pleure facilement , mais pourra devenir colérique et dictatorial , et n'aura pas besoin de compagnie ; Crotalus cascavella a au contraire peur de rester seul et d'être abandonné , et sera convaincu qu'il n'ira pas mieux , il rêve d'araignées énormes , de fantômes et d'esprits , alors que Crotalus horridus rêvera qu'il est à moitié vivant , ou de luttes. La clairvoyance de Crotalus cascavella ( si elle existe) ne se rencontrera pas , de toutes façons , chez Crotalus horridus. B – Sur le plan somatique Les deux remèdes ont des céphalées , mais les sensations de casque et de quelque chose de vivant n'appartiennent qu'à Crotalus cascavella alors que celles de Crotalus horridus sont plus congestives ; les douleurs occulaires de Crotalus horridus sont pressives , celles de Crotalus cascavella sont à type de tiraillement ou de coupure. Crotalus horridus a des cercles bleus autour des yeux , Crotalus cascavella a des cercles jaunes.La kératite ulcérative n'est décrite que chez Crotalus cascavella. La langue de Crotalus cascavella est paralysée , celle de Crotalus horridus est oedématiée. Il existe chez les deux serpents une sialorrhée et une soif importantes , la gorge semble comprimée. Les nausées et vomissements n'existent que chez Crotalus horridus ; les douleurs épigastriques sont à type de brûlure ou de poids chez Crotalus horridus , de froid , de pierre , ou de coup violent chez Crotalus cascavella. Les deux serpents ne supportent pas d'être serrés au niveau abdominal. Rectorragies et hématurie sont caractéristiques de Crotalus horridus , qui de plus peut avoir des urines ictériques ; Crotalus cascavella a rarement une hématurie , et a par contre une protéinurie constante. Ces deux serpents présentent un enrouement , une dyspnée , des troubles du rythme cardiaque ; il existe une hémoptysie surtout chez Crotalus horridus , des douleurs constrictives chez les deux serpents , une sensation d'eau dans le thorax chez Crotalus cascavella. Les douleurs du dos et des membres sont peu caractéristiques , les oedèmes et signes de nécrose cutanée prédominent chez Crotalus horridus , les signes neurologiques à type de paralysie n' existent que chez Crotalus cascavella. Les deux serpents présentent des convulsions. La peau de Crotalus horridus est ictérique, celle de Crotalus cascavella est rouge , les deux serpents peuvent entrainer parfois des éruptions erythémateuses. Je tenais à remercier ici les Docteurs Jean Merkel , Marie-Claire Buffat , et le Centre de Documentation Dolisos ( en particulier Florence Lucas et Patrick Laugé ), sans qui cet article n'aurait pas été possible. BIBLIOGRAPHIE 1 - François Roux ; Crotalus horridus : étude zoologique , toxicologique , homéopathique ; Homéopathie ; 1986 ; 1 ; 5-15. 2 – Ownby , Colberg ; Comparison of the immunogenicity and antigenic composition of several venoms of snakes in the family crotalidae ; Toxicon ; 1990 ; 2 ; 189-199. 3 – Soto and all ; Comparative enzymatic study of HPLC-fractionated Crotalus venoms ; Comp Biochem Physiol ; 1989 ; 4 ; 847-855. 4 – Santoro and all ; Comparison of the biological activities in venoms from the three subspecies of the South American Rattlesnake ( Crotalus durissus terrificus , C. durissus cascavella and C. durissus collilineatus) ; Comp Biochem Physiol ; 1999 ; part C ; 61-73. 5 – Ernest Roberts ; The snakes remedies: an overview and differential diagnosis ; The Homeopath ; 1997 ; 65 ; 723-726. Source: http://www.homeophilo.fr/v3/index.php?option=com_content&view=article&id=79:crotalus-horridus-et-crotalus-cascavella&catid=11:formation-medicale-continue&Itemid=19
-
Nous avons toujours fait cohabiter nos couples de "lampro" (mexicana, alterna, californiae, triangulum et pyromelana) sans le moindre soucis d'ophiophagie. Nous prenions un risque c'est certain, mais aucun cas d'ophiophagie n'a jamais été constaté. Seul un couple de Lampropeltis californiae "nigrita" était élevé séparément car impossible de les mettre ensemble sans que l'un veuille manger l'autre. On ne les a même jamais fait s'accoupler...
-
The ecology and migrations of sea turtles. 8, Tests of the developmental habitat hypothesis. (Bulletin of the American Museum of Natural History, no. 357) Meylan, Peter A. (Peter Andre); Meylan, Anne Barkau.; Gray, Jennifer A. http://digitallibrary.amnh.org/dspace/bitstream/handle/2246/6126/B357.pdf?sequence=1
-
La migration record des jeunes tortues marines Les tortues de mers, déjà réputées pour parcourir de très longues distances vers leurs lieux de pontes, effectueraient également au début de leur vie une migration des plus impressionnantes, selon une nouvelle étude. Si les tortues de mers adultes sont des championnes de la nage sur longue distance, leurs prouesses restent toutefois bien moindre à côté du périlleux parcours qu’elles effectuent au stade juvénile. Peter Meylan, professeur de sciences naturelles au collège Eckerd en Floride, a récemment découvert que les petites tortues effectuaient après leur naissance une migration qu’il décrit comme bien "plus étonnante" que celles accomplies par les adultes pour rejoindre le lieu de ponte. Cet exode n’est entrepris qu’une seule fois au cours de la vie des tortues. "Il peut représenter des dizaines de milliers de kilomètres" souligne le chercheur dans un communiqué. Pour en arriver à une telle découverte, Peter Meylan et sa femme Ann Meylan, de l’institut de recherche sur la vie sauvage de Floride, ont analysé les données de suivi des tortues marines du Costa Rica récoltées sur de nombreuses années. Les résultats de leur étude, publiées dans le Bulletin of the American Museum of Natural History, mettent en évidence une série de longues distances parcourues de façon récurrente chez les jeunes tortues avant que celles-ci ne soient complètement développées. La migration débute du Costa Rica pour finir vers des contrées lointaines telles que les Bermudes. A ce point, les jeunes accomplissent leur croissance. "Ils arrivent avec la taille d’une assiette et repartent avec la taille d’une baignoire", précise Peter Meylan. Mais selon les chercheurs, ces migrations juvéniles représentent un danger pour les tortues marines, suggérant un renforcement de la protection des couloirs océaniques empruntés lors de leurs périlleux parcours. Source: http://www.maxisciences.com
-
-
-
-
-
Le chant d'un insecte du jurassique revient d'outre tombe.
askook a répondu à un(e) sujet de askook dans Insectes et Autres Invertébrés
-
Le chant d'un insecte du jurassique revient d'outre tombe.
askook a posté un sujet dans Insectes et Autres Invertébrés
S'imaginer le comportement d'espèces disparues est un vrai challenge. Mais lorsqu'il s'agit de reproduire le chant d'un insecte du Jurassique, c'est à la limite de l'impossible. Et pourtant une équipe internationale a été jusqu'à reproduire le chant nuptial d'un orthoptère qui a vécu il y a 165 millions d'années. Les orthoptères sont des insectes qui se caractérisent par des ailes droites. Ils sont généralement phytophages. On retrouve dans cet ordre, les grillons, les sauterelles et les criquets. Cela donne une idée de la tête de notre insecte disparu. Grâce à des restes particulièrement bien conservés de cet insecte, des chercheurs chinois, anglais et américains ont pu détailler l'appareil stridulant. Le chant de ces insectes disparus, tout comme celui de leur descendant moderne, est produit grâce au crissement des ailes avant. Ils se servent de ces mélodies entêtantes pour attirer leurs congénères femelles. Au fur et à mesure de l'évolution, ces chants se sont modifiés. De simples bruits rudimentaires, il y a 300 millions d'années, ils sont devenus des stridulations musicales, durant le jurassique. En étudiant, la structure physique de l'insecte, sa morphologie, on peut connaître les fréquences, les tons produits par le frottement de ces éléments. A coup de comparaisons et d'éléments physiques, on découvre que le chant émis par Archaboilus musicus est une musique basée sur une résonance à une fréquence à 6,4 Hz. Ce chant de basse fréquence était particulièrement bien adapté au milieu acoustique, dans lequel évoluait A. Musicus. Il s'agissait très certainement d'une forêt de conifères et de fougères géantes ayant poussé dans une atmosphère humide, composant un environnement encombré. Source: http://www.sur-la-toile.com Lien pour écouter le chant: http://www.pnas.org/content/suppl/2012/02/03/1118372109.DCSupplemental/sm01.mov Article: http://www.pnas.org/content/109/10/3868 -
-
-
Faits divers concernant les serpents venimeux
askook a répondu à un(e) sujet de askook dans Serpents Venimeux
Trente-neuf cobras dans un appartement à La Chaux-de-Fonds Trente-neuf petits bébés cobra à monocle, quasi un record, sont nés à la maison, dans un appartement chaux-de-fonnier, il y a une dizaine de jours. Enfin, ce ne sont pas exactement des bébés, mais des œufs qui prendront encore quelques semaines avant d’éclore, si tout se passe bien. La maman elle se porte bien. Le jeune éleveur amateur qui les soigne aussi. Et les habitants du quartier, à l’idée d’avoir de tels voisins venimeux? On ne leur a pas demandé parce que le «papa» des cobras ne donne pas son adresse, sachant bien que la nouvelle ferait peur. A tort. Sachez que tout est sous contrôle question sécurité et que l’éleveur a toutes les autorisations voulues. Si vous voulez en savoir plus, rendez-vous demain dans «L'Impartial». Source:http://www.arcinfo.ch/fr -
Faits divers concernant les ophidiens
askook a répondu à un(e) sujet de Reptile-city62 dans Serpents
La fillette avait apporté un python à l’école Le reptile a regagné « son » véritable domicile en fin de semaine après quelques jours d’observation afin de s’assurer de son état sanitaire. Ce python domestique a semé un vent de panique peu avant les vacances scolaires dans l’école du Parc-aux-Biches, à Evry. Ce matin-là, une fillette sort de son cartable ce serpent qui appartient à sa famille. Les enquêteurs cherchent encore à savoir si l’écolière a voulu emporter le python pour le montrer à ses camarades ou si c’est son frère qui a fait une farce à sa sœur en lui glissant l’animal dans son sac. La cloche sonne et le serpent se faufile hors du cartable et tombe au sol. Les enfants se mettent à hurler. La fillette tente de rassurer tout le monde. « Il est gentil, ne vous en faites pas », assure-t-elle. Les pompiers sont appelés en renfort. Ils emportent le python — l’animal est en fait inoffensif — et cherchent à le… réchauffer! « C’est très dangereux de sortir un tel serpent en hiver, indique un spécialiste des animaux chez les pompiers de l’Essonne. Les températures froides peuvent le tuer. » Après des examens poussés, le reptile, en bonne santé, a donc été rendu à la famille, qui a le droit de posséder un tel animal domestique. Source: http://www.leparisien.fr -
-
-
J'espère que la ferme tropicale n'a pas qu'un seul spécimen en stock.. Au niveau du prix, tu trouves ça cher ou pas assez? Je voulais savoir si quelqu'un avec vu le ou les spécimens détenus par la ferme tropicale. Si l'on veut avoir une population née en captivité, il faut bien commencer avec des spécimens sauvages. Pas le choix autrement... Par contre, j'espère que la ferme tropicale propose un ou plusieurs couples et qu'ils seront acquis par des terrariophiles qui seront les maintenir et les reproduire.
-
-
Le zoo Maruyama de Sapporo, dans le nord du Japon, croit avoir trouvé la solution miracle pour réveiller la libido quelque peu endormie de leurs alligators. Il semblerait que la solution soit un concert... de tambours. Ce zoo du nord du Japon est propriétaire de 2 alligators chinois (Alligator sinensis) répondant aux doux noms de Susu et Yoyo. Leur problème : une libido en berne. Les responsables du zoo comptent alors sur le battement sourd des grands tambours japonais "taiko" pour encourager les reptiles à s'accoupler. Mais pourquoi ces tambours ? En raison de la similitude de leur sonorité basse avec les cris poussés par cette espèce avant le coït. Un effet assuré Une solution qui a pour le moment montré ses effets sur la femelle Susu. "Après avoir entendu le son des tambours, elle a poussé plusieurs cris, mais le mâle Yoyo n'a pas semblé intéressé", explique un des responsables du zoo, Hideaki Yamamoto. "Nous pensons que les tambours ont fait leur effet. Nous espérons faire un nouvel essai pendant la saison des amours des alligators qui dure de février à mars", ajoute M. Yamamoto. Dans le passé, le zoo avait réussi à faire se reproduire les reptiles. Mais cette fois-ci en frappant sur la vitre de leur enclos. Solution qui n'est plus possible aujourd'hui en raison de travaux de rénovation. Ces travaux ont sans doute été une source de stress pour les alligators, et ont "coupé au mal l'envie de s'accoupler", explique le responsable du zoo. Réussir à réveiller la libido d'un alligator n'est donc pas chose facile. Mais le zoo a déjà réussi à plusieurs reprises. En témoignent une vingtaine de bébés alligators en 20 ans. Source: http://lci.tf1.fr/
-
Documentaires vidéos sur le crotale
askook a répondu à un(e) sujet de gekreuzigt dans Serpents Venimeux
-
Les serpents contrôlent leurs écailles pour mieux grimper La vieille histoire du serpent, d'Eve, et du fruit interdit de l'arbre du savoir, reste sujette à débat. Par contre, on comprend mieux aujourd'hui comment le reptile aurait pu grimper dans l'arbre en premier lieu. Il semblerait que les serpents contrôlent chacune de leurs écailles individuellement afin de s'aggriper aux surfaces rugueuses -et ainsi faire un pied de nez à la gravité. Source: http://www.sciencepresse.qc.ca Lien: http://www.physorg.com/news/2012-02-mechanical-snakes-sophisticated-frictional-properties.html http://www.newscientist.com/article/dn21536-snakes-on-an-inclined-plane-control-scales-to-climb.html Vidéos: http://www.newscientist.com/video/1484923476001-snake-slithers-up-an-incline.html http://www.physorg.com/news/2012-02-mechanical-snakes-sophisticated-frictional-properties.html
-
Posséder un reptile n’est plus réservé à quelques “originaux”. L’heure du serpent a sonné Boas constrictor, pythons… À Tropicalis, magasin spécialisé dans les espèces animales rares, au nord de Dijon, on trouve près de trois cents reptiles, insectes, batraciens, lézards, serpents ou autres tortues… Au total, une quarantaine d’espèces sont représentées. « Nous ne vendons pas d’animaux dangereux, c’est interdit dans les lieux publics », indique le responsable, Tony Chambonnier. « Avec ces espèces, il n’y a aucun danger, à part une morsure plus ou moins douloureuse mais qui ne nécessite pas de soins. » Sont considérés comme dangereux les mygales, serpents venimeux, scorpions, les boidae (une famille de serpents) de plus de trois mètres à l’âge adulte… « Rien n’est interdit mais tout est réglementé », résume le professionnel. « N’importe qui peut acheter un animal ici, je lui fournirai alors une facture prouvant son origine. Pour le confort de ce dernier, il faudra investir dans un terrarium, un chauffage, certaines lampes particulières pour les lézards et un thermostat. Cela reste des installations très simples ! » « Les évasions restent rares » Voilà qui explique sans doute l’engouement récent pour ces espèces. « La majorité de mes clients sont des néophytes qui viennent prendre un premier contact, se renseigner sur les risques… Aujourd’hui, il y a beaucoup de personnes qui possèdent des reptiles. Selon moi, on a passé l’effet de mode, c’est entré dans les mœurs. » Les quelques passionnés qui possèdent des animaux venimeux ou dangereux doivent, en revanche, remplir un certain nombre d’obligations. « Ce sont des terrarios avertis qui doivent avoir l’autorisation de la direction départementale de la protection des populations (DDPP). Ils ont été visités, ont un sas chez eux et ont suivi des formations. Le risque est vraiment minime », estime Tony Chambonnier. Qui conclut : « Quant aux évasions, elles restent rares. Sur Dijon, à ma connaissance, les pompiers sont intervenus une fois pour une couleuvre américaine dans une cage d’escalier… » Source: http://www.bienpublic.com/cote-d-or/2012/03/06/l-heure-du-serpent-a-sonne
-