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  1. Les eaux chaudes de l’Océan Indien abritent l’une des biodiversités les plus riches de la planète. Pas étonnant donc qu’on y découdre régulièrement de nouvelles espèces. Hydrophis donaldi Bryan Fry, l’un des plus grands spécialistes mondiaux des serpents de mer vient de découvrir une espèce de serpent inconnue du monde scientifique, dans le golfe de Carpentarie, au nord de l’Australie. Inhabituel pour un serpent de mer, l’animal est recouvert d’écailles épineuses, de la tête à la queue. Certains serpents de mer ont des écailles épineuses sur le ventre, mais aucune des espèces répertoriées jusqu’à ce jour n’en avait le corps entièrement recouvert. Détail de l'écaillure de Hydrophis donaldi Neuf spécimens ont été pêchés lors de cette expédition scientifique. Ils ont tous été trouvés dans des zones ou les fonds marins sont rocailleux, ce qui pourrait expliquer la présence de ces écailles particulières sur leurs corps. Comme la plupart des serpents de mer, cette nouvelle espèce est dotée d’un venin potentiellement dangereux pour l’homme. Rappelons néanmoins qu’en dépit de leur nature curieuse, les serpents de mer ne sont généralement pas agressifs. Pour l’instant, les scientifiques n’en savent pas plus sur ce serpent. Il faut dire que le milieu n’est pas des plus propices aux observations à l’état naturel. Les eaux du golfe de Carpentarie sont infestées de requins bouledogue, de crocodiles marins et de méduses tueuses. B.G. Fry avec un Hydrophis donaldi « Si on essayait de plonger ici, notre espérance de vie se chiffrerait en minutes. La seule question serait de savoir quel animal nous tuerait en premier. Je mets un billet sur le requin bouledogue », plaisante Fry, chercheur à l’Université du Queensland, qui n’est pourtant pas le dernier pour manipuler des animaux mortels. Source: http://www.sharknews.fr Lien: http://news.nationalgeographic.com/news/2012/03/120302-new-sea-snake-species-animals-science-australia/ Article: http://www.mapress.com/zootaxa/2012/f/z03201p057f.pdf
  2. askook

    canebreak rattle

    Beautiful specimens
  3. Des cordes de violons tissées en toiles d'araignées Un chercheur japonais a réussi à tisser des cordes de violon avec des soies produites par 300 araignées. Le son produit est «doux et profond», d'après l'inventeur. Le professeur Shigeyoshi Osaki de l'université de médecine de Nara dans le sud du Japon n'est peut-être pas encore un très bon violoniste, mais c'est en tout cas un virtuose pour extraire les fils de toiles d'araignées et en faire des usages innovants. Après plusieurs années d'expérimentation, et de nombreux échecs, il a fini par réussir à filer des fils assez homogènes et assez résistants pour en faire des cordes de violon. Une première qui ouvre la porte à d'autres utilisation des propriétés exceptionnelles des soies d'araignées. D'après le chercheur, des analyses spectrales montrent que ces cordes ont un timbre «plus doux et plus profond» que les cordes traditionnelles naturelles ou métalliques. Il a expliqué sa méthode de production dans une publication à paraître dans la revue Physical Review Letters, rapporte le site BBC News. Les soies d'araignées sont particulièrement recherchées pour leurs propriétés mécaniques exceptionnelles, à la fois très légères, souples et plus résistantes à la fracture (à diamètre équivalent) que les câbles en acier. Mais tous les essais pour domestiquer les araignées de la même manière que les vers à soie ont échoué, et certains chercheurs se penchent sur la production d'improbables chimères génétiques, comme des chèvres génétiquement modifiées pour produire les protéines des toiles d'araignées dans leur lait. Apprendre à communiquer avec les araignées «Cela fait plus de 35 ans que je travaille sur les propriétés des fils d'araignées», explique au Figaro le professeur Shigeyoshi Osaki. La grande difficulté c'est de tirer les soies, car les araignées coupent souvent le fil quand on tire dessus. J'ai donc dû apprendre à communiquer avec elles, à comprendre les habitudes de chacune pour collecter de longs fils de toiles.» En 2006, il prouve la solidité de ses fibres en s'accrochant dans un hamac retenu par un petit bout de fils d'araignées de 13 cm de long, composé de 190.000 brins individuels. Grâce à la méthode qu'il a mis en place, et avec près de 300 araignées femelles de type Nephila maculata, le scientifique japonais a produit assez de soies pour tresser des cordes de violon. «J'ai appris à jouer du violon» Ses premiers essais il y a quelques années furent des échecs. «Les premières cordes que je préparais cassaient trop facilement», avoue-t-il. «Pour produire des fibres avec une forte résistance mécanique, j'ai alors pensé qu'il fallait que je comprenne comment fonctionne une corde de violon. J'ai donc appris à jouer de cet instrument.» Cet apprentissage musical a porté ses fruits, et Shigeyoshi Osaki a trouvé une technique de tissage avec une torsion très contrôlée qui réduit presque totalement les espaces vides entre les fibres, et donne à l'assemblage une souplesse et une résistance bien supérieure à ce qu'il obtenait auparavant. Autre avantage, ce tissage plus compact nécessite bien moins de brins que lors de sa petite démonstration en hamac il y a six ans. Il ne faut plus que 3000 à 5000 brins de soie individuels pour une corde de violon. Le scientifique affirme que ces cordes ont une tonalité nouvelles, qui intéressent grandement des violonistes professionnels européens qui veulent les essayer. Source: http://www.lefigaro.fr/ Article: http://prl.aps.org/accepted/L/25078Ye0Yef1163de18a8722105e7914a797506ee
  4. Une nouvelle espèce de tortue fossile découverte dans les Pyrénées Publiant leurs travaux dans Cretaceous Research, des chercheurs espagnols ont découvert les fossiles d’une nouvelle espèce de tortue aquatique, qui vivait dans les Pyrénées il y a quelque 65 millions d’années, et se serait éteinte en même temps que les dinosaures. Reconstitution de ce à quoi devait ressembler la tortue Polysternon isonae (Crédit photo : Oscar Sanisidro) Polysternon isonae a été nommée d’après la municipalité de Isona I Conca Dellà (Catalogne, Espagne), où ses restes fossiles ont été découverts par les chercheurs de plusieurs universités et instituts espagnols au cours de deux campagnes estivales de fouilles en 2008 et 2009. Dénichés dans des grès très durs, le spécimen est une tortue aquatique qui vivait dans les Pyrénées il y a un peu plus de 65 millions d’années. Ces restes comprennent des dizaines de plaques isolées provenant de la fragmentation de carapaces au niveau de leurs points de suture, et - plus important - un fragment de la face ventrale d'une carapace ainsi qu’une carapace presque entière, aux caractéristiques morphologiques d’un grand intérêt pour les paléontologues. Source: http://www.maxisciences.com Article: http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0195667111002047
  5. Les araignées tissent des toiles dans le but de capturer des proies. Le piège est redoutable car les fibres sont recouvertes d’une puissante colle biologique empêchant toute fuite. Mais comment font ces arachnides pour ne pas rester collées elles-mêmes ? Méticuleusement, elles posent sur le fil leurs pattes recouvertes de poils rigides et d’un revêtement antiadhésif. Encore une explication qui ne manque pas de piquant. Elles sont plus légères que le coton ou le nylon, mais aussi résistantes que l’acier. Qui sont-elles ? Les soies d’araignée bien sûr. Assemblées sous la forme d’une toile, elles permettent à ces arachnides de capturer leurs proies en plein vol. Par ailleurs, la puissance du piège est renforcée par le dépôt d’une colle biologique sur les fibres. Une question taraude alors de nombreux chercheurs. Comment font les araignées pour éviter de se faire prendre à leur propre piège ? Daniel Briceno, de l’université du Costa Rica, et William Eberhard, du Smithsonian Tropical Research Institute (STRI) à Panama, fournissent de nouveaux éléments de réponse dans la revue Naturwissenshaften. Le secret dépendrait entre autres de la nature de leurs pattes. Elles seraient recouvertes de poils rigides et d’un revêtement antiadhésif. Cette hypothèse a pu être vérifiée grâce à un enregistrement vidéo. On y voit une patte tirée vers le haut. La colle semble alors glisser le long des poils. Les scientifiques ont lavé de – vraies – pattes avec de l’eau et de l’hexane dans le but de retirer le revêtement protecteur. Sans surprise, elles sont alors restées collées sur les fils. Ces adaptations ne sont utiles qu’à une condition : les araignées doivent faire attention à la manière dont elles posent ou utilisent leurs pattes. Des comportements de tissage ont donc été observés chez deux espèces d’araignées tropicales : Nephila clavipes et Gasteracantha cancriformis. Lors de déplacements, leurs pattes se sont toujours posées de manière méticuleuse, en minimisant au mieux les forces d’adhérence. Un même soin est apporté aux mouvements exécutés durant le tissage des toiles. Source: http://www.futura-sciences.com Article: http://www.springerlink.com/content/0028-1042 Vidéo: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/zoologie/d/en-bref-le-secret-des-araignees-des-pattes-antiadhesives_37191/
  6. Une petite araignée tisse sa toile avec de longs, longs fils... Les chercheurs ont souvent démontré que la soie des araignées, indépendamment de l'espèce, est dotée d'excellentes propriétés mécaniques. Toutefois, les propriétés de la soie des tiges d'oeufs de l'araignée troglophile Meta menardi n'avaient jamais été étudiées. Ainsi, une équipe de chercheurs d'Italie et des États-Unis a mis sous les feux des projecteurs l'araignée européenne de l'année 2012 de la société européenne d'arachnologie. L'étude a récemment été publiée dans la revue PLoS ONE. Les scientifiques, sous la direction du laboratoire de bionanomécanique du Politecnico di Torino ont prélevé des fils à soie de plusieurs grottes d'Italie. En utilisant la microscopie électronique à balayage (FESEM), l'équipe a produit des images montrant que ces amas de soie étaient composés de longs fils, atteignant une longueur 7,5 fois plus longue que la longueur initiale de leurs fibres. Les araignées européennes troglophiles produisent de la soie pour fabriquer des sacs d'oeufs dans le but de protéger leurs petits. Les chercheurs ont également utilisé une machine de test de traction pour tenter d'évaluer le point de rupture des fils de soie. La majorité des espèces sécrètent sept ou huit types de soie selon les besoins. Par exemple, les fils de soie d'appui permettent aux araignées de s'accrocher aux surfaces, tandis qu'un autre type de soie est utilisé pour construire la toile dans laquelle l'araignée emprisonne ses proies. La femelle araignée troglophile produit des sacs d'oeufs en forme de goutte que l'on peut retrouver aux emplacements sombres et humides des grottes. Ces sacs pendent en petits amas formés de soie tubuliforme. Ces fibres sont revêtues d'une substance collante qui les tient en amas. Les données montrent que les fibres des tiges de sacs d'oeufs peuvent se dérouler sur plusieurs longueurs. «Les formes de ces courbes soumises à la pression ont la même forme que les amas de nanotubes de carbone», commentent les auteurs. «Ces courbes présentent une série de boucles qui indiquent les accros internes lorsqu'un amas est poussé dans une direction parallèle à son axe. Comme nous le confirment nos données, il s'y trouve également une série de boucles qui indiquent que ces accrocs au niveau des amas, une fois complètement chargé, proviennent de la fracture des petits sacs individuels. Bien que nos courbes soient similaires aux amas de nanotubes de carbone, elles sont complètement différentes de celles que l'on retrouve dans les amas de soie de fils d'appui et dans la soie des tiges de sacs d'oeufs. En comparant nos résultats aux leurs, nous voyons que leur tension et robustesse sont plus fortes. De façon étonnante, les pressions que subissent nos fibres sont plus élevées: certaines tiges ont été étirées à plus de 200%, atteignant même des valeurs de 721 à 751%, ce qui n'a jamais été vu sur un ensemble de fils de soie d'araignée. Ces élongations indiquent un mécanisme d'enroulement de l'amas.» Le professeur Nicola Pugno du laboratoire italien bénéficie d'une subvention de démarrage du CER d'une valeur d'un million d'euros au titre du septième programme-cadre (7e PC). Le projet BIHSNAM («Bio-inspired hierarchical super nanomaterials») a été lancé en début d'année et soutient la recherche associée à ces résultats. Source: http://cordis.europa.eu Article: http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0030500
  7. Bonjour a tous je vend ou echange lamprohis capensis albinos il fait environ 45 cm provien d'une bours se nouri trep bien deux foit par semaine je les payer 99 euro jen demande pas tant faire offre et si vous voulez pour pas beaucoup de plus ya son petit frere ou soeur qui refuse de s'alimenter quand il et seul pour quil accept il faud le mettre en companie de l'autre* .Pour se qui et de l'echange je prefaire en et fait contre :morelia ,elaphe,python,heterodon,boa,gecko,terrarium ou faire offre possiblitée de rajoue de ma par merci et bonne journée Source: http://www.leboncoin.fr/animaux/294387400.htm?ca=12_s *J'aime bien ce passage...
  8. Merci pour cette photo.. Et bonne réussite pour la suite... Pas trop de "dégâts" pour la femelle suite à la morsure du mâle? Nous avons eu le cas avec un mâle "lindheimeri" qui à chaque accouplement, mordait tellement fort les femelles, qui fallait à chaque fois les soigner...
  9. Je ne n'intéresse pas à ce sujet, donc par conséquence je ne pourrai pas te répondre. Mais je peux t'indiquer deux références bibliographiques: - historique de l'origine des différentes mutations responsables de l'albinisme chez Boa constrictor ssp par C. Keller et A. Hodee - L'albinisme, ses causes et ses formes chez Boa constristor par A. Hodee c'est deux articles se trouvent par la revue Situla N°15. Si ces deux articles t'intéressent et que tu ne les trouves pas, je peux te les scanner et te les faire parvenir.
  10. Un taxon Lazare* Dryococelus australis (homard des arbres) est un phasme de grande taille, jusqu’à 15 cm pour un poids de 25 gr. Il est originaire de l’île de Lord Howe , située à 600 km à l’est de l’Australie. Photo pour illustration. Source:http://www.npr.org/blogs/krulwich/ Autrefois très répandu sur son île, le "homard des arbres" servait même d’appât pour la pêche, puis, il connu son déclin à partir de 1918 avec l’arrivée d’une population de rats noirs, suite à échouage d’un navire de ravitaillement, qui trouvèrent avec le "homard des arbres" un excellent régime alimentaire. Il ne fallut pas longtemps à ces rats pour exterminer ce phasme endémique à l’île de Lord Howe. Le dernier Dryococelus australis fût observé dans les années 1920 et, dans les années 30, l’espèce fût considérée comme éteinte. En 1964, une équipe d’alpinistes ont visité la pyramide de Ball, un îlot volcanique, d’une hauteur de 562 m , situé à 23 km au sud-est de l’île de Lord Howe. Ce groupe d’alpiniste a découvert quelques restes desséchés de Dryococelus australis. Cinq ans plus tard, d'autres grimpeurs ont trouvé deux autres corps secs incorporés dans un nid d'oiseau. Pyramide de Ball. Photo pour illustration. Source: http://www.npr.org/blogs/krulwich Les biologistes ont ignoré ces rapports jusqu'à ce qu'en février 2001, quatre personnes (David Priddel, Nicholas Carlile, et deux assistants) décident de régler une fois pour toute la question concernant la présence de Dryococelus australis sur la pyramide de Ball. Ils installèrent leur camp de base, à environ 150m d’altitude. Ils ne trouvèrent, à cette altitude, que de gros grillons. La chaleur et le manque d’eau, les obligèrent à descendre à 75 m pour continuer des recherches, et c’est là, qu’ils virent un petit morceau de végétation relativement luxuriante, dominée par un seul buisson du genre Melaleuca. Et là au pied de cet arbuste, ils trouvèrent les crottes fraîches de gros insectes. De retour au camp, et durant le dîner, ils discutèrent de la situation. D.Priddel savait que les phasmes étaient nocturnes et que le groupe aurait une meilleure chance de les voir, si ces excréments appartenaient bien au "homard des arbres". N.Carlile et Dean Hiscox, un garde forestier local se sont portés volontaires pour faire cette expédition, presque suicidaire, dans l'obscurité. Enfin, ils ont atteint la zone de végétation et ont aperçu deux spécimens de Dryococelus australis. Photo pour illustration. Source:http://www.npr.org/blogs/krulwich Tôt le lendemain matin, toute l'équipe est redescendue et à fait une recherche approfondie. Ils ont trouvé une population de 24 spécimens et environ 30 œufs dans le sol. L'équipe était convaincue que la seule population de Dryococemlus australis , vivante dans le monde, a vécu sur cet arbuste. Après deux ans de batailles avec la bureaucratie australienne, ils ont obtenu la permission de retourner sur la pyramide de Ball et ont été autorisés à capturer seulement quatre spécimens. Un couple a été confié à un éleveur privé à Sidney. Les deux spécimens mourront au bout de deux semaines. L’autre couple, nommé Adam et Eve, est confié à Patrick Honan du Zoo de Melbourne. Eve pondra trente œufs, tous fertiles, avant de tomber malade. Patrick Honan arriva à la sauver en lui donnant du nectar et du calcium par goutte à goutte. Ces trente premiers œufs de Dryococelus autralis furent la base de la population captive actuelle. En 2006, la population captive de Dryococelus australis était d’environ 50 individus et quelques milliers d’œufs en incubation. En 2008, la population au zoo de Melbourne était de 700 individus et 11 376 œufs et 20 spécimens avaient été lâchés sur l’île de Lord Howe. Vidéo d'une naissance: http://vimeo.com/14413689 Par précaution et pour la survie de l'espèce, les œufs sont désormais envoyés à d'autres zoos et éleveurs privés en Australie et à l'étranger. Le but final est de créer une importante population pour une réintroduction sur l’île de Lord Howe, après une éradication complète des rats. Lien: http://discovermagazine.com/2009/sep/16-jane-goodall-on-the-lazarus-effect * Le taxon Lazare est un phénomène de réapparition d'un taxon ou espèce présumée éteinte. Ce terme vaut aussi bien pour les espèces animales que pour tous les organismes. Le nom donné à cette observation provient du personnage de Lazare, ressuscité par Jésus dans le Nouveau Testament.
  11. Pour digérer le café, un insecte a volé le gène d'une bactérie Il a fallu l'aide d'une bactérie pour que le scolyte du café, un insecte ravageur, soit adapté à son hôte. Grâce à un transfert horizontal, sorte de raccourci évolutif, un gène de la bactérie a été transmis au génome de l'insecte. Un phénomène rare chez les eucaryotes. Jamais le scolyte du café ne serait parvenu à conquérir son hôte seul. Ce scarabée est spécialisé dans les grains de café dont il parvient à en extraire le sucre. Il doit cette aptitude à un gène qui lui a été donné par une bactérie. On appelle cela un transfert horizontal et chez les eucaryotes, c’est plutôt rare. Ce scolyte (Hypothenemus hampei) se nourrit exclusivement du polyoside galactomannane, une fibre végétale présente en grande quantité dans l’albumen (réserves nutritives) des graines de café. C’est d’ailleurs le ravageur le plus important concernant les plantations de café. Une niche écologique qu’il lui a été possible de conquérir grâce à la possession d’une enzyme, la mannanase, qui permet la lyse de cette fibre. Les transposons : aide au transfert horizontal de gènes ? Or aucun des ancêtres ou cousins de ce coléoptère ne possède le gène HhMAN1 qui code pour cette protéine. En revanche, les chercheurs de Cenicafé et de l’université Cornell ont retrouvé une séquence très similaire dans le génome d’une bactérie. Une seule solution : le gène est passé du génome de la bactérie à celui du scolyte lors d’un transfert horizontal. Ces conclusions sont exposées dans Pnas. Le scolyte du café sur une graine. © USDA es chercheurs ignorent comment un tel transfert a pu se produire. Ils ont cependant remarqué que le gène en question est entouré, dans le génome de la bactérie, par deux transposons. Les transposons sont des séquences ADN capables de se déplacer au sein d’un génome. Les chercheurs supposent que le détachement synchronisé des deux transposons autour de HhMAN1 aurait pu provoquer le déplacement de ce gène, mais cela n’explique pas le passage d’un organisme à l’autre. Le transfert horizontal accélère l'évolution Les transferts horizontaux (ou latéraux), qui se différencient de la transmission de matériel génétique via la reproduction, sont un phénomène assez rare surtout chez les eucaryotes et à plus forte raison s’il n’est pas issu d’une relation hôte-parasite. Plusieurs cas ont néanmoins été recensés, comme celui d’un gène conférant la couleur d’un puceron, transmis par un champignon ou, plus récemment, le transfert d’un gène impliqué dans une forme spécialisée de photosynthèse, d’une plante à une autre. Le transfert horizontal est un phénomène encore méconnu et peu compris. Pour chacun des cas observés, il confère à l’organisme acquéreur une fonction importante pour son développement ou son adaptation à une nouvelle niche écologique et apparaît ainsi comme un phénomène essentiel du processus d’évolution des être vivants. Source: http://www.futura-sciences.com/fr Article: http://www.pnas.org/content/early/2012/02/17/1121190109
  12. Les vignes ont désormais un nouvel ennemi : un papillon défoliateur baptisé Antispila oinophylla. Cette mineuse, qui sévit dans les vignobles du nord de l'Italie depuis quelques années, est, révèle une nouvelle étude, d'une espèce encore jamais décrite. Les tests moléculaires l'affirment. Il s’attaquait aux vignobles italiens depuis 2006 mais le nom de cet insecte était jusqu’alors inconnu, car confondu avec une espèce de papillon américain. Des analyses moléculaires ont permis de faire la lumière sur ce parasite : il s’agit bien d’une nouvelle espèce, Antispila oinophylla. Ce papillon hétérocère, de la famille des héliozélidés, est une mineuse. Les œufs sont pondus à l’intérieur des feuilles de l’hôte et les larves se nourrissent de parenchyme, provoquant la défoliation et donc l’affaiblissement général de la plante. Antispilla oinophylla : mineuse des vignes italiennes Mais pas n’importe quelle plante puisque ce sont les vignes (Vitis vinifera) du nord de l’Italie que ce ravageur cible principalement. D’où son nom qui signifie littéralement feuille (phylla) de vin (oinos). Il fait preuve de goûts assez sélectifs, s’attaquant principalement aux plants de chardonay, de cabernet sauvignon et de muscat. Des hôtes bien distincts de la vigne vierge, ciblée par le parasite avec lequel A. oinophylla était jusqu’à maintenant confondu, Antispila ampelopsifoliella. Les deux espèces se ressemblent à s’y méprendre. Un barcoding moléculaire a néanmoins permis de les différencier. Cette technique, qui consiste à scanner une partie du génome mitochondrial, permet de déterminer à quelle espèce appartient un organisme. C’est d’ailleurs ce que les chercheurs américains, hollandais et italiens, qui présentent leurs résultats dans Zookeys, ont cherché à savoir. Mais ils se sont rendu compte que les insectes étudiés ne correspondaient à aucune espèce déjà connue. Ainsi naquit Antispila oinophylla. Origine américaine et introduction inconnue L'insecte est également présent en Amérique du Nord, du nord de la Géorgie à l’Ontario mais jusqu’à présent, peu d’attention lui avait été portée, en partie parce qu'il ne s'attaque pas aux vignes de ces régions. C’est d’ailleurs de là qu'il est originaire. Comment a-t-il été introduit en Europe ? Les chercheurs l’ignorent. Ils supposent cependant qu’il aurait traversé l’Atlantique caché dans une plante importée. Des analyses futures permettront sans doute de le confirmer. Pour l’instant, A. oinophylla n’a pas causé de gros dégâts économiques. La présence de guêpes parasitoïdes, comme celles de la famille des eulophidés, permet de réguler ce type de ravageurs. Toutefois, la défoliation, dans certaines vignes italiennes, est assez importante pour que les viticulteurs s'en inquiètent. En cas d'accroissement brutal des populations du ravageur, l'utilisation de ces hyménoptères en tant qu'agent. Source: http://www.futura-sciences.com Article: http://www.pensoft.net/J_FILES/1/articles/2617/2617-G-3-layout.pdf
  13. askook

    Sanzinia madagascariensis

    Depuis 2004 et l'article de Vences & Glaw (Phylogeography, systematics and conservation status of boid snakes from Madagascar (Sanzinia and Acrantophis). Salamandra 39 (3/4): 181-206), Sanzinia madagascarienis possède deux sous-espèces: -Sanzinia madagascariensis madagascariensis -Sanzinia madagascariensis volontany Alors, fait bien attention lors de tes acquisitions... Voici l'article en question: www.mvences.de/p/p2/Vences_B83.pdf
  14. askook

    Sanzinia madagascariensis

    C'est bien une espèce soumise au CDC et AOE. Magnifique espèce, que j'aimerai bien, aussi, un jour élever...
  15. askook

    Accouplement trop tôt

    Vu sa taille et son poids, cela ne devrait pas poser de soucis. Peut-être aussi que l'accouplement n'aboutira à rien. Tu n'as plus qu'à surveiller l'évolution de ta femelle et à la séparer de ton mâle. Histoire qu'il l'a laisse tranquille si elle est vraiment "pleine" et si ce n'est pas le cas, qu'il ne recommence pas à vouloir s'accoupler...
  16. Plutomurus ortobalaganensis, l’insecte qui vit à 2 km sous terre ! Un record vient d'être battu : celui de l'habitat le plus profond pour un animal terrestre. Il s'agit d'un arthropode de la classe des collemboles, Plutomurus ortobalaganensis, qui vit jusqu'à 1.980 mètres sous terre, dans le gouffre de Krubeja-Voronja en Géorgie. Près de 2.000 mètres sous terre ! C’est jusqu’à cette profondeur que vit Plutomurus ortobalaganensis, une nouvelle espèce d’arthropode de la classe des collemboles (il ne s'agit pas d'un insecte au sens strict, terme désormais réservé aux espèces de la classe Insecta). Elle a été retrouvée dans le gouffre de Krubeja-Voronja, la cavité naturelle la plus profonde du monde, située en Géorgie, près de la mer Noire. Voilà qui établit un nouveau record de profondeur souterraine pour un animal terrestre, détenu précédemment par Ongulonychiurus colpus, un collembole vivant à -550 mètres... La précision « pour un animal terrestre » est de mise car lorsque les auteurs affirment que ce collembole est « l'invertébré qui vit le plus profondément sous la surface de la Terre », ils oublient le nématode Halicephalobus mephisto retrouvé dans les eaux d'une mine en Afrique du Sud et vivant jusqu'à -3.600 mètres. Le record de Plutomurus ortobalaganensis est donc relatif... Vue dorsale d'Anurida stereoodorata, une des quatre espèces de collemboles découvertes dans le gouffre de Krubeja-Voronja. © Jordana et al. 2012, Terrestrial Arthropod Reviews Plutomurus ortobalaganensis : une vie en conditions extrêmes La découverte des chercheurs ibériques du musée d’Histoire naturelle de Valence et de l’université d’Aveiro est néanmoins importante car elle montre que la vie en conditions extrêmes n'est pas si rare que cela. À ces profondeurs, les températures sont souvent plus chaudes, la concentration en oxygène moins importante et l'obscurité totale nécessite des adaptations. Par exemple, les quatre espèces découvertes sont dépourvues d'yeux mais possèdent d’autres sens permettant de se repérer, comme la chémoréception. Au jeu de l'adaptation, les collemboles sont du reste assez doués. Ces hexapodes aptères ont colonisé à peu près tous les milieux terrestres et on les retrouve même dans des zones humides comme les mares, les zones intertidales, etc. Nombre d’entre eux sont des habitués des grottes : 240 espèces seraient troglophiles, que ce soit en profondeur ou en altitude. La campagne de recherches a par ailleurs mené à la découverte de trois autres espèces, à des profondeurs diverses, comme le rapportent les scientifiques ibériques dans Terrestrial Arthropod Reviews. Parmi elles, Schaefferia profundissima vit à environ -1.600 mètres. Anurida stereoodorata et Deuteraphorura kruberaensis ont quant à elles été découvertes à proximité de l’entrée du gouffre, à -100 mètres environ. Source: http://www.futura-sciences.com Article: http://www.ingentaconnect.com/content/brill/tar/2012/00000005/00000001/art00004
  17. askook

    Accouplement trop tôt

    C'est pour cela que l'on conseille, toujours, de maintenir séparer un couple tant que la femelle n'a pas toutes les conditions physiques requisses (taille et poids, voire âge) pour mener à bien une reproduction... Ce qui peut arriver de pire, c'est une rétention d'oeufs et le décès de ta femelle. Chose courante chez les "taeniura"... Combien mesure ta femelle et quel est son poids?
  18. askook

    Tératologie

    Testudo horsfieldii. Photo pour illustration. Source:http://www.lexpress.fr Cette tortue des steppes à deux têtes et six pattes est exposée au musée des sciences naturelles à Kiev. "Ce n'est pas vraiment une tortue à deux têtes au sens strict du terme, mais plutôt deux tortues siamoises", a expliqué Iouri Jouravliov, un zoologue de la société Ekzoland, qui a organisé l'exposition. L'animal, âgé de 5 ans a deux têtes, deux coeurs, quatre pattes avant, mais deux arrière et un seul intestin".Les deux têtes ont des caractères différents même dans leurs préférences alimentaires. Celle à gauche, dominante et plus active, "préfère la nourriture verte, l'autre, des produits aux couleurs plus chaudes: carottes, fleurs de pissenlit", a expliqué le zoologue.
  19. askook

    Pituophis catenifer pumilis

    Ils ont effectivement les yeux un peu globuleux, mais les photos accentuent cet aspect... Sur le lot, il n'y en a qu'un qui n'a pas mangé depuis trois mois. Les autres poussent correctement. Au passage, il y a toujours un couple de disponible... Et les tiens, comment vont-ils?
  20. askook

    Lygosoma veunsaiensis

    Article: http://www.mapress.com/zootaxa/2012/f/z03190p068f.pdf
  21. Une nouvelle famille (Chikilidae), originaire de l'Inde, vient d'être décrite chez les amphibiens par Rachunliu G. Kamei et al. dans "Discovery of a new family of amphibians from northeast India with ancient links to Africa". Proceedings of the Royal Society B C'est la 10ème famille de l'ordre des Gymnophiona d'après Wilkinson, M.; San Mauro, D.; Sherratt, E.; Gower, D.J. (2011). "A nine-family classification of caecilians (Amphibia: Gymnophiona)". Zootaxa (2874): 41–64. Rhinatrematidae - 2 genres Ichthyophiidae - 3 genres Scolecomorphidae - 2 genres Herpelidae - 2 genres Caeciliidae - 2 genres Typhlonectidae - 5 genres Indotyphlidae - 7 genres Siphonopidae - 7 genres Dermophiidae - 4 genres Chikilidae - 1 genre Article: http://rspb.royalsocietypublishing.org/content/early/2012/02/15/rspb.2012.0150.abstract
  22. Le plus petit des Pituophis, mais pas le plus facile à prendre en photo. Toujours en mouvement...
  23. askook

    Bombus

    Quand les bourdons espionnent les abeilles Les bourdons savent tirer des informations des abeilles domestiques, avec lesquelles ils sont en compétition pour la nourriture. Ces renseignements hétérospécifiques (entre espèces différentes) ont autant de valeur que ceux obtenus chez d'autres bourdons. Les bourdons sont de bons espions. Tout comme les Hommes sont capables de s’inspirer d’autres animaux, ces hyménoptères peuvent tirer parti d’une information provenant d’un individu d’une espèce différente. Des chercheurs ont en effet montré qu’ils étaient capables de se servir de renseignements fournis par des abeilles domestiques, notamment en ce qui concerne la localisation de nourriture. Chez les insectes, la communication et l’apprentissage social intraspécifiques sont très étudiés, contrairement aux comportements hétérospécifiques (entre individus d’espèces différentes). On sait par exemple qu’à l’aide de phéromones, les fourmis indiquent l’emplacement d’une source de nourriture. Les abeilles sont également très précises puisque leur danse indique la distance d’une ressource alimentaire ainsi que sa direction par rapport au soleil et à la ruche. Mais on ne sait pas si ces informations peuvent être utilisées par d’autres espèces. Bourdon ou abeille : information équivalente Dans une étude publiée dans Plos One, deux biologistes de l’université Queen Mary viennent de montrer que les bourdons (Bombus terrestris) sont capables de se servir des informations fournies aussi bien par leurs congénères que par des abeilles domestiques (Apis mellifera). La qualité des renseignements obtenus chez les uns ou chez les autres est en outre identique. Pour cela, le comportement de ces insectes a été étudié en laboratoire. Les chercheurs ont fabriqué de fausses fleurs et sur la moitié d’entre elles, afin de mimer la présence d’un butineur, ils ont placé soit un bourdon (première expérience), soit une abeille (seconde expérience) afin de tester respectivement l’apprentissage conspécifique et hétérospécifique. Un bourdon était ensuite relâché pour que les scientifiques observent vers quelles fleurs il se dirigeait. Compétition mais coopération involontaire Dans les deux expériences, les cobayes se sont davantage dirigés vers les fleurs où un insecte était déjà présent, montrant qu’ils tirent des renseignements de cette situation, à savoir que la présence d’un butineur indique celle de la nourriture. L’expérience a donné les mêmes résultats avec les faux butineurs abeilles ou bourdons, montrant que le cobaye prend les informations aussi bien chez un individu de la même espèce que chez un autre. Ces hyménoptères sont donc de véritables espions qui utilisent les renseignements d’espèces avec lesquelles ils sont pourtant en compétition. Les bourdons et les abeilles sont tous deux des butineurs et se nourrissent souvent sur les mêmes fleurs. Mais cette compétition ne semble pas déranger les bourdons outre mesure puisqu’ils ne s’emploient pas à chasser les autres insectes de la fleur qu’ils occupent, à la différence d’autres hyménoptères. Ces expériences permettent d’en apprendre davantage sur les relations conflictuelles et pourtant coopératives de ces animaux. Source:http://www.futura-sciences.com/fr Article: http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0031444
  24. Le Musée du crocodile d’Assouan vient d’ouvrir ses portes après quatre ans de retard. Une découverte unique en son genre. Entre crainte et vénération Situé en face du temple de Kom Ombo (dédié à Sobek et à Horus), le premier musée consacré au crocodile devait ouvrir ses portes aux visiteurs en 2008. Mais il n’a été inauguré officiellement que quatre ans plus tard, le 1er février 2012. Une ouverture qui entre dans le cadre de la célébration de la révolution du 25 janvier et de la fête nationale du gouvernorat d’Assouan. Cet extraordinaire musée donne directement sur le Nil. « Le musée rend compte de l’importance des crocodiles en général et de Sobek, considéré comme un symbole de fertilité du Nil. La construction de ce musée, qui est le plus grand au monde consacré à un seul animal, a coûté 7 millions de L.E. Je pense que ce musée deviendra une source d’attraction touristique », explique Mohamad Ibrahim, ministre d’Etat des Antiquités. Le Musée du crocodile expose, entre autres, une vingtaine de momies de crocodiles parmi les cinquante découvertes dans la zone à proximité du temple de Kom Ombo. Les momies exposées proviennent d’animaux de différents âges et de différentes tailles. Elles vont d’un mètre et demi de longueur pour les plus petites à plus de cinq mètres pour les plus grandes. « Le Musée du crocodile possède la plus grande collection au monde de crocodiles momifiés. Il présente les différentes étapes de la momification des crocodiles. C’est en fait la même méthode qui est suivie pour la momification des rois de l’Egypte ancienne », souligne Mohamad Al-Biyali, directeur général des antiquités de la Haute-Egypte. Dans les vitrines, on peut également découvrir des fœtus, des œufs de crocodiles, des dents et des yeux en or placés sur les momies. Pour compléter le tout, une collection de sculptures de crocodiles en bois et en granit, des sarcophages ainsi que des répliques de niches de crocodiles dans les rives sont visibles dans le musée. Une partie des Egyptiens de l’Antiquité vénérait Sobek, surtout pendant la XIIe dynastie. La présence de crocodiles dans le Nil était pour les pharaons l’annonce d’une crue favorable aux récoltes. Mais les Anciens Egyptiens redoutaient aussi les crocodiles et cherchaient à s’en protéger par des charmes et des amulettes. Le célèbre historien grec Hérodote nous apprend que les habitants d’Eléphantine mangeaient les crocodiles. Le crocodile, qui se nourrit presque essentiellement de poissons, était adoré à Kom Ombo et dans la capitale du Fayoum, nommée par les Grecs « Crocodilopolis ». Dans ces cités consacrées à Sobek, les crocodiles étaient soignés et nourris. Les habitants de certaines villes élevaient et apprivoisaient chacun un crocodile. « Ils paraient ses oreilles de boucles en or et en cristal et entouraient ses pattes avant de bracelets. Ils les nourrissaient aussi des restes choisis provenant des sacrifices. Une fois mort, le crocodile était embaumé et on lui consacrait une sépulture », écrit Hérodote. Très répandu sur le continent africain, le crocodile du Nil est l’un des plus grands reptiles vivants. C’est un carnivore féroce. Le dieu Sobek est représenté soit sous la forme d’un crocodile, soit sous celle d’un homme à tête de crocodile. Le crocodile est aujourd’hui protégé. Il est menacé d’extinction dans certaines régions l. Source:http://hebdo.ahram.org.eg/arab/ahram/2012/2/22/voy4.htm
  25. Un homme castré par un crocodile Un septuagénaire zimbabwéen s'est fait mordre les testicules par un crocodile en traversant une rivière. Jonah Maturure, 70 ans, a eu beaucoup de chance finalement. L'homme a bien failli perdre la vie lors de cette rencontre violente avec ce crocodile. L'homme rentrait chez lui après avoir fait ses courses dans un supermarché local. Pour gagner du temps, il a décidé de traverser la rivière, une boîte de tomates sur la tête. "A peine arrivé au milieu de la rivière, j'ai été attaqué par un crocodile", explique ce père de quatre enfants qui s'estime heureux d'avoir survécu à cette violente attaque. "Il a commencé par me mordre les fesses avant de s'attaquer à ma virilité et déchirer mes testicules". Jonah Maturure s'est alors battu pour sauver sa peau. "J'ai introduit mon pouce dans sa bouche pour essayer de l'étouffer", explique-t-il. "Mais il a attrapé ma main et je pouvais entendre mes os craquer". Finalement, l'homme ne doit la vie sauve qu'à sa boîte de tomates. Celle-ci est tombée dans l'eau et a distrait le crocodile qui a fini par lâcher sa proie. "A cet instant, le crocodile a lâché ma main et s'est dirigé vers la caisse", dit-il. "Je me suis échappé". Ensanglanté, Jonah a rapidement compris que ses testicules avaient été arrachés. Il s'est ensuite rendu chez des voisins pour demander de l'aide. Ceux-ci l'ont transporté à l'hôpital de Bulawayo où il a été pris en charge. Source:http://www.7sur7.be
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