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  1. Nouvelle attaque de crocodile en Papouasie-Nouvelle-Guinée PORT-MORESBY, mardi 21 février 2012 (Flash d’Océanie) – Un femme de la province papoue de Madang est portée disparue depuis jeudi 16 février après avoir été victime d’une attaque de crocodile alors qu’elle se baignait ans une rivière, non loin de son village d’Awar, rapporte mardi le quotidien papou The National. Selon les témoins, la villageoise, épouse d’un des dirigeants des services provinciaux de santé, a été vue pour la dernière alors qu’elle se dirigeait vers ce cours d’eau pour y prendre un bain, au petit matin. D’autres témoins déclarent avoir vu à peu près au même moment, sur les berges de la même rivière, un crocodile d’eau douce. Depuis, les efforts entrepris par la communauté afin de retrouver son corps se sont révélés infructueux. Les attaques de crocodiles ne sont pas rares dans toute la région mélanésienne, avec en tête des pays concernés la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les îles Salomon et même le Nord de l’Australie, tout proche. Fin juillet 2011, aux îles Salomon, dans la rivière Mbokokimbo (Nord-est de l’île de Guadalcanal, l’île principale des Salomon), un homme avait été emporté par l’un de ces reptiles alors qu’il venait de le détourner de sa proie initiale, l’épouse de la victime. La jeune femme se baignait alors dans la rivière toute proche. Son mari s’était alors jeté à l’eau et était parvenu à détourner l’attention de la bête, qui s’apprêtait à happer sa première cible. La jeune femme sauvée a depuis été hospitalisée, où son état est jugé stable, malgré de profondes morsures. Son mari aurait été entraîné sous l’eau par le crocodile. Les opérations de recherches menées depuis par la police n’ont jusqu’ici pas permis de retrouver la trace ni du crocodile, ni de la victime présumée. Quelques jours auparavant, le ministère salomonais des pêches s’inquiétait de la prolifération des crocodiles dans cette région et annonçait son intention d’en discuter avec le ministère de l’environnement. Les autorités attribuent cette recrudescence à deux facteurs : l’interdiction du commerce de peaux de reptiles, au cours des années 1980, puis la mission de pacification menée depuis 2003 par la force d’intervention régionale RAMSI (sous commandement australien), avec pour objectif initial de mettre un terme à la guerre civile entre communautés de Guadalcanal et de Malaïta, entre 1998 et 2003. Cette intervention a aussi permis de réduire de manière significative le nombre d’armes à feu en circulation. En Papouasie-Nouvelle-Guinée toute proche, toujours fin juillet 2011, dans la province de Morobé, non loin de la ville de Lae (seconde ville du pays), deux jeunes frères, Ericson et Jeremiah Kime, âgés respectivement de 10 et 16 ans, avaient fait sensation en décidant de se séparer de ce qu’il décrivaient alors comme leur animal de compagnie : un crocodile de quatre ans, qu’ils déclaraient avoir domestiqué après l’avoir recueilli tout jeune. La bête avait déjà atteint une taille plus que respectable et était donc devenu par trop encombrant. Les deux frères ont décidé de vendre l’animal à une ferme spécialisée dans l’élevage de ce genre de reptiles. Les crocos mélanésiens particulièrement actifs Dans la grande Mélanésie, on observe ces dernières années une apparente recrudescence des accidents liés à ces crocodiles marins. Fin 2010, les autorités de la province insulaire de Nouvelle-Bretagne (Papouasie-Nouvelle-Guinée, toute proche de l’Australie) ont noté une sensible augmentation du nombre de ces crocodiles d’eau de mer. Quelques mois auparavant, mi-juin 2010, sur l’île de Nouvelle-Bretagne, une jeune femme de 23 ans, enceinte, qui se baignait dans la rivière Tulup à la tombée de la nuit, avait été emportée par l’un de ces reptiles. Elle aurait été happée et emportée par le saurien, sous les yeux de son petit cousin de sept ans, qui a ensuite alerté le village de Garmate. Un groupe s’était alors rapidement mis à la recherche de la jeune femme et avait retrouvé son corps, puis le crocodile qui fut ensuite capturé et tué. Principale motivation des villageois : récupérer les restes de la victime ainsi que le fœtus, afin de leur donner une sépulture. La précédente victime d’une attaque de l’un de ces reptiles avait été signalée début mai 2010. Il s’agissait d’un villageois de la tribu Mungo, emporté par un crocodile alors qu’il se baignait dans la rivière Lark toute proche. Tout près du chef-lieu de cette province, la ville de Rabaul, au pied d’un des deux célèbres volcans qui flanquent la ville, le Vulcain, se trouve un lac, lui aussi infesté de crocodiles. Tout proche de ce lac : le village des Karavia, dans le district de la Gazelle. Selon cet agent, plusieurs personnes ont déjà signalé la perte d’animaux de taille très respectables, comme des chiens et des cochons, happés par des crocodiles. Encore plus proche de la ville, sur l’une de ses plages, un autre crocodile a été découvert peu avant, suscitant un avis des autorités appelant la population et surtout les enfants à la plus grande prudence, surtout lorsqu’ils s’adonnent à des activités de pêche, de collecte de coquillages et de baignade. « Tout comme sur l’île de Manus et celle de Nouvelle-Irlande, les crocodiles de mer de la Nouvelle-Bretagne orientale sont agressifs, surtout lorsqu’ils protègent leurs petits », avait alors rappelé l’agent gouvernemental, qui précisait toutefois que ces huit dernières années, non seulement de nombreux animaux mais aussi douze personnes avaient été attaquées dans cette même région et qu’au moins deux d’entre elles n’y avaient pas survécu. Les crocodiles de mer sont aussi aperçus à intervalles régulier plus au Sud de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, dans la partie Nord de l’Australie, aux îles Salomon et jusqu’au Nord de l’archipel voisin de Vanuatu où leur chasse a longtemps alimenté un commerce florissant de cuir désormais interdit. Nombre record de prises de crocodiles dans le Nord de l’Australie Dans toute la région, les crocodiles sont présents, jusqu’en Australie et ses régions les plus tropicales, comme le territoire du Nord (tout proche de la Papouasie-Nouvelle-Guinée). Les autorités de l’État australien du territoire du Nord ont ainsi enregistré en 2010 un nombre record de prises de crocodiles d’eau douce dans les rivières de la région : 305, dont le plus long mesurait quatre mètres soixante. Le chiffre de 2010 bat un précédent record établi six ans auparavant, avec 274 sauriens capturés dans les rivières de cet État, rapporte la radio nationale publique. Les des récentes et énormes inondations de décembre 2010, dans l’État voisin du Queensland, les autorités avaient là aussi lancé une alerte aux crocodiles, qui profitent de la montée du niveau des rivières pour pénétrer plus en avant vers l’intérieur des terres. Mi-septembre 2010, dans la région de Darwin, les passagères d’une pirogue participant à un concours local de pêche, dans la petite localité de Corroboree (une centaine de kilomètres à l’Est de Darwin, extrême Nord de l’Australie) ont eu la peur de leur vie lorsqu’elles ont été attaquées par un crocodile qui s’est littéralement jeté sur la barque dans le but apparent de la faire chavirer. L’une des rescapées, Toni Flouse, encore choquée, a ensuite déclaré que les femmes avaient eu la mauvaise idée de tenter de récupérer ce qui semblait être un vieux leurre, qui flottait au milieu du plan d’eau douce, au milieu d’une surface recouverte de nénuphars. « Moi j’ai dit tout de suite avant que ce n’était pas une bonne idée, il y a Monsieur le crocodile qui pourrait bien sortir d’un seul coup. Mais je pensais faire une plaisanterie », avait-elle déclaré. Quelques secondes après, les pêcheuses effarées ont ensuite vu surgir de l’eau un crocodile de trois mètres qui s’est rué sur l’une des extrémités du canot. Les passagères ont alors été suffisamment rapides pour se regrouper de l’autre côté de la barque, juste avant l’impact. Toutes accroupies, aucune d’entre elles n’a perdu l’équilibre et personne n’a donc été précipité dans l’eau. Entre-temps le saurien semblait avoir renoncé à l’idée d’un second assaut. Personne n’a été blessé. En Australie, les crocodiles sont les plus répandus dans les régions tropicales du pays, à commencer par le Nord. Le Nord infesté de crocodiles Mais ils sont également présents dans l’État australien du Queensland (Nord-est du pays), où leur population, ces dernières années, semble toutefois ne pas avoir augmenté de manière significative, selon une étude menée récemment publiée par le département de l’environnement de cet État. Cette étude, dont les résultats ont été publiés fin juin 2010, a été menée entre septembre 2009 et février 2010 sur une zone côtière s’étendant sur une bande de plus de sept cent kilomètres de cette région, et incluant quarante huit rivières et leurs estuaires. Pendant la durée de cette enquête, 293 reptiles marins ont été observés, dont la grande majorité (258) appartient à la famille des crocodiles d’estuaires (d’eau de mer), le reste (35) étant des crocodiles d’eau de rivières. La taille des spécimens trouvés variait de trente centimètres à près de quatre mètres de long. Cette étude a été menée dans le cadre d’un processus de surveillance des effets de l’interdiction de la chasse au crocodile, imposée dans cet État il y a plus de trente cinq ans pour empêcher une extinction annoncée de ces reptiles. Crocodiles surfeurs Un éventuel lien entre une montée du niveau des océans et donc des marées plus fortes, voire des inondations, autant de facteurs permettant une remontée plus facile à l’intérieur des estuaires, a tout récemment été appuyée par une enquête menée sur une vingtaine de ces crocodiles de mer, qui ont été appareillés de balises émettrices. Il est alors ressorti de cette étude, en substance, que les crocodiles d’eau de mer, pourtant réputés pour être de modestes nageurs, avaient la faculté de tirer le maximum de profit des courants et donc de « surfer », en économisant leur énergie et en pouvant de cette manière parcourir sans peine des milliers de kilomètres. Source:http://www.tahiti-infos.com/Nouvelle-attaque-de-crocodile-en-Papouasie-Nouvelle-Guinee_a41852.html
  2. Pour indication, notre femelle Morelia spilota cheynei qui est née en 2010 mesure entre 95 et 100 cm pour un poids de plus de 200 gr. Je ne sais pas s'il elle est dans les normes. Il faut savoir aussi que nous ne sommes pas des adeptes du sur-nourrissage. Nous sommes pour une croissance lente de nos "virus".
  3. askook

    mes 2 elaphe guttata

    J'aime bien le mâle...
  4. askook

    Cyrtodactylus kimberleyensis

    Article: http://www.mapress.com/zootaxa/2012/f/z03187p042f.pdf
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    Trafic

    Inde : des analyses ADN pour condamner les trafiquants de venin de serpent Le braconnage de serpents pour leur venin est en pleine recrudescence en Inde. Pour lutter contre ce trafic, les autorités reçoivent l'aide de scientifiques pour déterminer si oui ou non le venin provient d'une espèce protégée. Une preuve qui leur permet de condamner les trafiquants. Le trafic de venin serait en hausse dans le pays, selon les autorités indiennes dans le Kerala. La substance rapporte gros mais elle est prélevée en majorité chez les espèces en voie de disparition comme le cobra. "Le braconnage et le commerce illégal de serpents et autres reptiles est un énorme problème dans l’Asie du sud. Ce sont des animaux convoités pour leur viande et leur peau, et qui sont utilisées dans la médecine traditionnelle", a expliqué Richard Thomas de l’organisation Trafic. Une fois prélevé, le venin est alors revendu au marché noir comme drogue. Ainsi, les autorités indiennes ont saisi il y a peu 600 grammes de venin d’une valeur de 300.000 euros. La substance provenait d'un naja, une espèce de cobra chez qui il est particulièrement difficile d'extraire le venin. D'où le prix. Selon Bill Haast, ancien directeur du Serpentarium de Miami cité par Good-planet.info, il faut 69.000 prélèvements de venin pour remplir une pinte. Face à l'ampleur qu'a pris le phénomène, les autorités ont donc décidé d'agir mais il est difficile de condamner les trafiquants quand on ignore si le venin vient ou non d'une espèce protégée. Du moins, c'était le cas jusqu'à ce que les scientifiques ne fournissent un coup de pouce. En effet, ceux-ci peuvent déterminer si le venin prélevé provient d’une espèce protégée ou non en comparant les ADN présents dans les échantillons. Ainsi, des prélèvements de venin ont été récemment envoyés au Centre pour la biologie cellulaire et moléculaire d'Hyderabad et ont permis de démontrer que la substance provenait bien d'un cobra indien, espèce protégée. Les contrebandiers mis en cause dans l'affaire ont pu être accusés de chasse illégale et de trafic d'animal protégé. Ils risquent jusqu’à trois ans de prison. Source:http://www.maxisciences.com/
  6. Quatre mygales saisies par les gendarmes Troyes - Trois mygalons dans une voiture, une mygale dans un bocal et un propriétaire désinvolte... Velus à souhait, mygales et mygalons étaient conservés dans des bocaux en verre. Des terrariums improvisés par un jeune homme décidé à détourner la loi pour assouvir son désir de voir évoluer ces petites bêtes. C'était sans compter sur les investigations menées au quotidien par les agents de l'ONCFS (office national de la chasse et de la faune sauvage). Lorsqu'ils découvrent ce risque d'élevage sauvage d'une espèce protégée, ils transmettent l'information au parquet. « L'opération mygales » est alors orchestrée par les gendarmes attachés à la brigade de recherche de Troyes. Une journée peu ordinaire pour ces hommes et femmes rodés à la lutte contre toutes les formes de délinquance. Direction Troyes et le logement du principal intéressé. Dans une cage en verre, la mygale a fait son trou. Difficile de l'apercevoir tant elle fuit les regards indiscrets : sous la terre, elle se laisse désirer. Son propriétaire livre alors les autres sans grande difficulté. Sur un parking de La Chapelle-Saint-Luc, les bocaux sont dangereusement entassés dans une voiture. Quelques heures de plus et les mygalons n'auraient pas résisté. Une bonne opération pour l'ONCFS. « Toutes les espèces de mygales sont protégées par la Convention de Washington, précise Grégoire Tremblay, adjoint au chef du service départemental. Les propriétaires doivent disposer d'un certificat de capacité délivré par une commission, d'une autorisation d'ouverture d'établissement et justifier de la provenance des animaux. Les mygales sont considérées comme des espèces dangereuses ». Enquête pour déterminer l'origine des mygales… Autant d'éléments que le jeune homme ne peut produire. « Ce n'est pas si fréquent de découvrir ce type d'espèce », précise Olivier Matton. Cet agent technique de l'environnement est aussi correspondant « Convention de Washington ». Avec ses collègues, il traque la moindre entorse « pour tous ces animaux soumis à une réglementation très précise ». Hier, les mygales ont élu domicile pour un temps dans les locaux de la brigade de recherche. Dans les prochains jours, les enquêteurs vont poursuivre leurs investigations afin de déterminer l'origine des mygales. Ils s'intéresseront aussi au propriétaire. et plus précisément aux motivations qui l'ont amené à se procurer ces animaux, et peut-être d'autres aussi. Source: http://www.lest-eclair.fr
  7. Une étude montre que l'augmentation des niveaux d'œstrogènes chez des couleuvres mâles les amène à sécréter des phéromones identiques à celles que les femmes utilisent pour attirer leurs prétendants et parvient à rendre les mâles si « sexy » qu'ils attirent d'autres mâles avides de s'accoupler. Cette expérience menée dans les célèbres cavernes à couleuvres du Manitoba (Canada) et publiée dans l'édition de mars 2012 du Journal of Experimental Biology est l'une des premières à quantifier les effets des œstrogènes comme stimulants des phéromones. Les hormones œstrogènes, expliquent les chercheurs, ont la même composition chimique chez de nombreuses espèces animales, des serpents aux amphibiens, poissons, mammifères et jusqu'aux humains. Les phéromones sont des signaux chimiques qui peuvent transmettre toute une série d'informations et elles jouent un rôle crucial dans l'attraction sexuelle et la reproduction. Les serpents sont un bon modèle pour les étudier, expliquent les chercheurs, car leur processus de reproduction est totalement dépendants des phéromones. Cette recherche qui confirme le rôle biologique de premier plan joué par les œstrogènes, met en exergue la légitimité des préoccupations actuelles sur l'impact environnemental de composés qui miment l'effet des œstrogènes, tels que les pesticides, par exemple. Œstrogènes, phéromones et accouplement : Dans cette étude, les serpents mâles ont reçu en implant, une petite capsule qui a augmenté leur niveau d'œstrogènes au niveau de celui des serpents femelles. Après un an de cette supplémentation d'œstrogènes, les serpents mâles dégageaient une phéromone qui a induit chez d'autres mâles des contorsions d'accouplement typiques chez cette espèce de couleuvres. Et tout comme la production de phéromones peut être stimulée, par l'augmentation des œstrogènes, elle peut aussi être réduite, expliquent les scientifiques. Un an après l'arrêt de la supplémentation, les mâles reprennent un comportement normal. « Nous nous sommes surpris par des résultats aussi convaincants », commente Robert Mason, professeur de zoologie et l'un des plus grands experts mondiaux sur les phéromones reptiliens. « La quantité d'œstrogènes reçue par les serpents mâles n'avait rien d'inhabituel et était au niveau habituel produit par la femelle ». Ce n'était pas une expérience de laboratoire, précise le chercheur, « ces serpents ont tenté de s'accoupler dans un environnement naturel, persuadés qu'ils avaient identifié un serpent femelle ». L'attirance et l'identification des femelles dans cette race de couleuvres dépend totalement des phéromones de la femelle, perçue par léchage de la femelle d'un petit coup rapide de langue. Les signaux chimiques sont si puissants qu'en quelques secondes, d'un simple coup de langue, le mâle est capable de déterminer l'espèce, le sexe, la saison, les capacités de reproduction, la taille et l'âge de sa partenaire possible. Les serpents utilisent le voméronasal, un organe en haut du palais, un récepteur des phéromones qui joue un rôle clé dans ce processus de détection. La capacité de détection d'autres animaux, tels que les chiens, sollicite également cet organe. Les humains ont toujours cet organe, mais on ne sait pas quel rôle il joue aujourd'hui dans notre capacité sensorielle, explique l'auteur. Source:http://blog.santelog.com/2012/02/14/sexualite-oestrogenes-et-pheromones-les-serpents-revelent-les-secrets-de-lattraction-journal-of-experimental-biology/ Article: http://jeb.biologists.org/content/215/5/723.abstract
  8. Mordu par un serpent venimeux lors d'une pause pipi Un touriste britannique a finalement eu la vie sauve après une rencontre douloureuse et embarrassante avec l'un des serpents les plus mortels d'Australie. Scott Jackson, 29 ans, voyageait en Tasmanie lorsque, lors d'un séjour dans une ferme, il s'est enfoncé dans la nuit noire afin de soulager un besoin naturel. C'est à ce moment-là que le serpent l'a surpris en le mordant au niveau des testicules. "Je suis allé dans le jardin vers quatre heures du matin, on avait passé la soirée au bar et j'avais une envie pressante. J'ai préféré ne pas aller aux toilettes car l'eau est précieuse dans cette région. Juste quand j'ai eu fini, le serpent m'a sauté dessus et m'a mordu". Paniqué et pris de douleurs, il a couru dans la chambre de son meilleur ami pour appeler à l'aide. Il a alors été conduit à l'hôpital afin de recevoir l'anti-venin. Finalement, le jeune homme a eu beaucoup de chance, mais il se souviendra longtemps de son aventure dans l'"outback" australien. (ca) Source:http://www.7sur7.be
  9. Article: http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0031314
  10. Développement des jeunes mygales (Brachypelma albopilosum) et différences morphologiques et physiologiques chez la mygale adulte Nouvellement arrivée à Rennes 1, Marie Trabalon, professeur au sein du laboratoire d'éthologie animale et humaine (EthoS) et Catherine Blais de l'université Pierre et Marie Curie (UPMC) ont publié un article sur les mygales dans le Journal of Experimental Zoology Part A: Ecological Genetics and Physiology. La mygale Brachypelma albopilosum est originaire d’Amérique du sud. Elle fait partie des espèces protégées au niveau II par la Convention de Washington (CITES) suite à la disparition progressive de son biotope et du trafic lié aux prélèvements en milieu naturel par l’homme dans le cadre de l’élevage de nouveaux animaux de compagnie. La biologie de cette araignée n’est pas connue. Dans le cadre de la sauvegarde des espèces en voie de disparition, le but de ce travail était d’étudier le développement et l’état physiologique de ces mygales élevées en captivité. Des jeunes araignées ont été suivies de la naissance jusqu’à l’âge adulte. Les observations des chercheuses ont montré qu’en milieu contrôlé les mâles se développent plus vite que les femelles. Ils deviennent adultes 4-5 ans après la naissance contre 5-6 ans pour les femelles. Les mâles effectuent en moyenne 9 mues juvéniles avant d’arriver à l’âge adulte. Les femelles sont soumises à 10-11 mues en moyenne. Le développement morphologique et physiologique des mygales est comparable entre les mâles et les femelles jusqu’au stade subadulte. Après la dernière mue juvénile, les mâles et les femelles présentent des différences morphologiques et biochimiques. Les mâles subadultes et adultes ont une taille et un poids inférieurs aux femelles. Par ailleurs, ils présentent des taux de lipides, cholestérol, glucose et d’hormones ecdystéroïdes supérieurs à ceux des femelles. Ces taux supérieurs s’expliquent chez les mâles adultes par une activité locomotrice et donc une dépense d’énergie beaucoup plus importante. Ils parcourent de grandes distances à la recherche des femelles, tandis que les femelles adultes sont sédentaires. Cette énergie provient de l’utilisation de leurs réserves en lipides, en glucose sous le contrôle des hormones (ecdystéroïdes). Source:http://www.univ-rennes1.fr/themes/actualites/uneActualite//Tout_savoir_sur_la_biologie_de_la_mygale.cid70564 Article: http://www.univ-rennes1.fr/digitalAssets/297/297243_Trabalon-Blais12.pdf
  11. askook

    Articles de presse

    Pour qui sont ces serpents ? Pour Marine et David… (Nijy et Melkia sur reptil-virus) Ils ne sifflent pas sur leurs têtes mais dans leur maison : ils en possèdent une soixantaine, avec une quarantaine de lézards et deux mygales. Depuis qu’un certain serpent a donné un fort mauvais conseil à Ève qui nous vaut d’aller tous les jours ou presque au boulot (pour peu qu’on ait la chance d’en avoir un), on peut légitimement nourrir une aversion profonde pour les reptiles. Marine et David n’ont cure de cet épisode biblique… Des serpents, David en possède une soixantaine qui vivent dans sa maison du nord du département. C’est sa passion depuis l’adolescence. « Comme tous les gamins, comme Marine, je m’intéressais aux animaux. J’ai commencé par les insectes, puis mon intérêt s’est porté sur les serpents. Le premier que j’ai eu, j’avais 13 ans. Je l’ai toujours d’ailleurs et j’y tiens beaucoup : un couple de couleuvres américaines. » Cette passion, loin d’effrayer Marine, est plutôt un des ciments qui lie ces deux jeunes de 23 ans. « Je l’ai rencontrée en 2004 grâce à cela », témoigne David. « J’ai lu une petite annonce de vente d’une mygale : c’était elle qui la vendait. » « Au départ, j’étais attirée par les lézards, avoue Marine. Mais ma mère en avait peur : j’ai donc opté pour une mygale. » Ils se sont donc rencontrés et depuis ils vivent ensemble à côté des reptiles qui occupent deux pièces de la maison. « Nous vivons cette passion discrètement », explique David. « Nous ne sommes du genre à sortir avec un python autour du cou. Mais nous la vivons fièrement. Nous sommes les seuls en Indre-et-Loire, avec le muséum d’histoire naturelle de Tours, à posséder le certificat de capacité pour élever des venimeux. C’est très difficile à obtenir et c’est la preuve de notre sérieux, de notre travail et de notre éthique. » Car élever des serpents venimeux impose des conditions strictes : « Si l’un d’eux s’échappe et mord, nous sommes responsables », explique David. « Pourtant, ce sont eux que je préfère. Ils demandent une grande technicité pour les manipuler. » En plus de la technicité, il faut aussi du temps : « Surtout au moment de la reproduction, c’est un gros travail : ici naissent 150 à 300 reptiles tous les ans. Le reste du temps, j’y passe une à deux heures tous les jours. Mais je ne vis pas ça comme une contrainte, c’est du plaisir. » Où est donc le plaisir ? « On va vendre dans des expositions à l’étranger (Allemagne, Hollande) nos serpents. Ça nous permet de payer les frais d’élevage (électricité, nourriture) et de dégager un financement pour les voyages. » Des voyages toujours organisés autour de la passion commune du couple. Mais encore, où est l’échange entre l’homme et l’animal ? « Si on attend la même chose qu’avec un chien ou un chat, la caresse ou le ronron, on risque d’être déçu ! Avec les reptiles, l’échange n’est pas dans l’affection. Il est dans l’observation, dans la manipulation. » Pas facile à expliquer quand la majorité de ceux qui vous entourent ont le poil hérissé dès qu’il s’agit d’évoquer un serpent. « Dans la vie de tous les jours, on n’en parle pas, on ne met pas cette passion en avant », confient David et Marine. « Mais, s’il faut en parler, on en parle… » Sans complexe, simplement, franchement et posément. C’est ainsi qu’ils arrivent à vaincre les réticences et forcer le respect. Source:http://www.tours.maville.com/actu/actudet_-Pour-qui-sont-ces-serpents-Pour-Marine-et-David..._12725-2101388_actu.Htm
  12. askook

    Psammophis orientalis

    Ce n'est pas un petit nouveau. Il y a un bout de temps que les photos traînent dans l'ordi. Pour ma part, je ne les trouve pas terribles et je ne voulais pas les poster. Comme quoi... Terrarium de quarantaine dont le peu de décor a été enlevé pour prendre les photos. Spécimen sauvage originaire de Tanzanie. On va éviter. Si cela arrive, je posterai...
  13. askook

    Ophionyssus natricis

    Non. Ni substrat, ni décor, ni "virus" depuis la bourse d'Arras en novembre. oui, je connais le lien. Je trouve cette article très bon Je voulais justement faire un copier/coller de l'article et le mettre sur ce post.
  14. askook

    Pogona vitticeps

    Le Pogona vitticeps, un nouvel animal de compagnie http://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=582
  15. La symbolique du serpent sur le continent américain http://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=925
  16. Le python royal en captivité: élevage, pathologie et santé publique http://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=1352
  17. Conseils officinaux en terrariophilie: traitement et prévention des pathologies des reptiles Risques physiques et zoonotiques chez l'homme http://www.scd.uhp-nancy.fr/docnum/SCDPHA_T_2010_GUILLON_JOHANN.pdf
  18. Caméléons: Biologie, Elevage et principales affections http://clem.sch.free.fr/SEP/cameleons.pdf
  19. askook

    Ophionyssus natricis

    À mon avis, ça ne doit vraiment leur poser aucun problème lorsqu'ils sont à l'état d'oeuf. Les adultes et les larves sont tués à 2°c. Ta réponse nous supprime une des multiples possibilités de l'origine de cette invasion. Nos Morelia sont les seuls à manger du rat. Et un lot de rats morts est fraichement arrivé. Alors la question c'est posée. Peuvent-ils être le départ de cette invasion d'acariens. Mais comme ils passent par la case congélateur, la question ne se pose plus... Merci... Il n'y a plus qu'à utiliser le frontline...
  20. askook

    Ophionyssus natricis

    Fait chier!!!! Invasion d'Ophionyssus natricis dans toute la batterie Morelia. 10 "virus" touchés... J'espère qu'ils ne vont pas atteindre les racks des colubridés... Cela faisait 6 ans que nous n'avions pas eux de soucis avec ces sales bestioles. Impossible de savoir comment ils ont pu arriver là... Question: les Ophionyssus natricis peuvent-ils supporter un séjour dans un congélateur?
  21. Le passage d’un ouragan ou d’une tornade n’implique pas toujours uniquement une destruction importante. Pour des chercheurs de l’Université de Californie à Davis, en effet, les impacts d’un ouragan dévastateur sur une population de lézards des Caraïbes auront permis d’étudier pour la première fois une caractéristique très particulière de l’évolution des espèces. Selon une étude dont les résultats seront publiés le 17 février dans la version papier du magazine Science, la quasi-disparition de l’anolis marron (Anolis sagrei), une espèce de lézard peuplant diverses îles des Caraïbes, à la suite de l’ouragan Frances en 2004 aurait permis d’étudier l’effet fondateur. Celui-ci est un aspect théorique du principe d’évolution décrivant la perte de variation génétique survenant lorsqu’une nouvelle population est « établie » par un très petit nombre d’individus provenant d’une population beaucoup plus importante. L’impact réel de ce phénomène sur le processus évolutif fait toutefois l’objet de débats depuis le début des années 1940, lorsque le biologiste allemand Ernst Mayr en a décrit le fonctionnement pour la première fois. Certains chercheurs, indique Science, affirment que l’effet fondateur est un aspect primordial de l’évolution des espèces. D’autres arguent que son impact est minime, et que la sélection naturelle joue plutôt le rôle le plus important. Quoi qu’il en soit, l’effet fondateur est extrêmement dur à étudier, mentionne Thomas Schoener, l’un des coauteurs de l’étude, et qui enseigne l’évolution et l’écologie à UC Davis. « Une personne doit se trouver exactement au bon endroit au bon moment pour observer un événement fondateur. Et ensuite être assez chanceux pour observer une population pendant une certaine période de temps. » Lorsque Frances a submergé plusieurs petites îles situées près des Bahamas, la population de lézards qui y vivaient a disparu. En mai 2005, les chercheurs ont choisi aléatoirement un mâle et une femelle de la même espèce sur une île voisine plus grande pour découvrir une nouvelle population d’anolis marron. Au cours des années qui ont suivi, en sélectionnant toujours des lézards au hasard, les scientifiques ont découvert que toutes les populations de lézards s’étaient adaptées à leur environnement, tout en conservant certaines caractéristiques génétiques de leurs ancêtres. Si la sélection naturelle avait supplanté l’effet fondateur, explique l’étude, toutes les populations de lézards sur cette île possèderaient des caractéristiques semblables, et ce peu importe la génétique des « fondateurs », ce qui n’a pas été constaté. « Ce que nous avons découvert, indique M. Schoener, c’est que l’effet fondateur peut laisser un marqueur persistant alors que les générations se succèdent au fil du temps, même lorsque les populations s’adaptent à de nouvelles conditions. Notre étude de ces principes évolutionnaires fondamentaux change notre compréhension générale du fonctionnement du monde biologique. » Source:http://www.pieuvre.ca/2012/02/08/evolution-lezard/ Article: http://www.sciencemag.org/content/early/2012/02/01/science.1209566.abstract?sid=3c384bf6-ffd0-435d-86d5-ebfab50a22ba
  22. La coccinelle asiatique n'est plus la bienvenue en Europe. Introduite à la fin des années 1980 pour lutter contre les pucerons, elle s'attaque également aux coccinelles locales, fragilisant les populations. Le symbole d'une introduction non maîtrisée. La coccinelle asiatique (Harmonia axyridis) est l’un des meilleurs exemples de lutte biologique mal contrôlée. Cet insecte fut importé en Europe et aux États-Unis dans les années 1980 et les premières populations ont été détectées en Belgique au début des années 2000. Elle y est maintenant installée durablement et fragilise très fortement les populations de coccinelles locales. Cette espèce invasive est particulièrement vorace et c’est précisément pour son appétit qu’elle a été importée en Amérique du Nord puis en Europe, en tant qu’agent de lutte biologique contre les pucerons qui s’attaquent aux jardins et cultures. Mais en réalisant sa tâche, l'’insecte est entré en compétition avec ses cousines européennes dont les populations sont désormais en déclin, ce qui n’était pas exactement l’effet escompté... Ou comment un antinuisible devient nuisible à son tour. Sept espèces de coccinelles locales en déclin sur huit étudiées En Angleterre et en Belgique, où les études ont eu lieu, il existe respectivement vingt-cinq et trente-huit espèces de coccinelles connues. Des programmes de science participative visant à les recenser y ont été mis en place avant même l’introduction de H. axyridis. Une base de données précieuse pour les scientifiques car les citoyens ont réalisé des comptages (vérifiés par un biologiste expert) avant et après l'arrivée de l’organisme invasif. Au total, plus de 150.000 enregistrements ont été effectués. Les scientifiques ont néanmoins concentré leur analyse sur huit espèces communes aux deux pays et ont ainsi déterminé que pour cinq d’entre elles en Belgique et sept en Angleterre, le nombre d’individus avait chuté suite à l'arrivée du spécimen asiatique. Seule Coccinella septempunctata a résisté à l’envahisseur, comme l'expliquent les chercheurs dans la revue Diversity and Ditribution. Prédation et compétition pour l'habitat et la nourriture H. axyridis entre en effet en compétition avec les autres espèces, dont elle partage les niches écologiques en chassant les mêmes proies et en vivant sensiblement au sein des mêmes habitats. Mais, de surcroît, forte d’une taille plus importante, la coccinelle asiatique s’attaque également aux autres espèces. Une thèse confortée par la résistance de C. septempunctata, insecte d’assez grande taille et dont l’habitat est sensiblement différent de H. axyridis. Une introduction ratée donc et qui n’est pas sans conséquences, à plus grande échelle. De plus, il n’est pas garanti que H. axyridis soit capable d’assurer les services écologiques initialement sous la responsabilité des autres coccinelles. En effet, elle s'attaque davantage aux pucerons en champs alors que certaines coccinelles locales ont également une action sur les ravageurs d’arbres et arbustes. Enfin, comme le rappellent les auteurs de l’étude, les espèces invasives font partie des cinq facteurs les plus néfastes pour la biodiversité. Il est déjà difficile de lutter contre les introductions involontaires. Toutefois, on continue à sciemment perturber les écosystèmes en pensant ensuite pouvoir les maîtriser. Or, l’expérience montre que l’on se trompe... Source:http://www.futura-sciences.com/
  23. askook

    Gracixalus quangi

    Une nouvelle espèce de grenouille qui chante comme un oiseau Si vous randonnez dans les forêts d’haute altitude du Nord du Vietnam et que vous entendez un chant d’oiseau, vous allez sans doute vouloir inspecter les arbres à la recherche de grenouilles. Oui, vous avez bien lu : de grenouilles. Une nouvelle espèce de grenouille arboricole, à laquelle les chercheurs attribuent un cri extraordinairement complexe ressemblant plus à celui d’un oiseau, vient d’être découverte au Vietnam. Découverte dans la réserve naturelle de Pu Hoat, la nouvelle espèce, nommée « grenouille Quang » (Gracixalus quangi), vit dans les forêts entre 600 et 1300 mètres d’altitude (environ 2,000 à 4,265 pieds). Le mâle de la grenouille Quang émet des vocalises extraordinairement complexes. Photo: Jodi J. L. Rowley/Australian Museum. "La grenouille Quang [...] a une gamme vocale extrêmement étendue —en d’autres mots, elle ne se contente pas de répéter le même cri indéfiniment, mais elle possède une multitude de cris différents. À dire vrai, parmi ceux que j’ai enregistrés, il n’y avait pas deux cris semblables, chaque grenouille mélangeant cliquetis, sifflements, et pépiements dans un ordre aléatoire ! C'est le cri de grenouille le plus varié que j’ai jamais entendu, et il ressemble plus à un chant d’oiseau qu’à un croassement," affirme Jodi Rowley, principale auteur en collaboration avec l’Australian Museum de Sydney, à mongabay.com. Rowley dit que, contrairement à la grenouille Quang, la majorité des autres espèces reste bloquée sur une seule note pour attirer les femelles. "Le cri [de la plupart des mâles] pour attirer les femelles est répétitif (les familiers "croâ, croâ, croâ" et "pii, pii, pii", par exemple). Même si chaque espèce a son propre cri (cela évite que les femelles soient attirées par la mauvaise !), la plupart ne sont, pour parler grossièrement, que seul et même type, que les mâles répètent jusqu’à temps qu’ils aient la femelle. La grenouille Quang appartient à la famille des rhacophoridae, qui comprend actuellement plus de 300 espèces. Certaines d’entre elles ont aussi évoluées vers un mode communication plus élaboré, même si aucun n’est aussi complexe. Les chercheurs sont indécis sur la raison qui pousse cette grenouille à émettre tant de sons. Grenouille Quang femelle. Photo: Jodi J. L. Rowley/Australian Museum "Même si à ce stade ce ne sont que des suppositions, certaines parties du cri (les clics par exemple) paraissent servir à communiquer avec les autres mâles (par exemple « allez-vous en ») et d’autres,( comme les sifflements) à spécialement attirer les femelles" explique Rowley. " Il semble cohérent d’affirmer que cette espèce est territoriale, puisqu’elle pond ses œufs aux extrémités des feuilles surplombant les eaux peu profondes, et qu’il n’y a autour que peu de feuilles adéquates ». Rowley dit qu’ils ne savent pas pour l’instant si cette espèce est menacée ou non. "C’est le cas d’un grand nombre de grenouilles du Sud Est asiatique, qui restent regroupées sous l’appellation « Manque de données » sur la Liste Rouge de l’UICN, plutôt que sur celles de Vulnérable, En Danger, etc…La nouvelle espèce fut découverte dans une aire reculée et protégée ; par conséquent, on peut la croire sauve pour le moment, tout du moins à cet endroit. Nous pensons cependant qu’on peut la retrouver dans une aire plus large, mais sa juste répartition ne pourra nous être révélée que lors de recensements futurs. » Rowley a participé à la découverte de dix nouvelles espèces d’amphibiens en Asie du Sud Est au cours des dernières années, mais dit ne pas pouvoir choisir de favorite. Elle ajoute néanmoins que « pour certaines raisons, elle adore ces petites grenouilles marrons qui vivent dans les litières forestières, et dont le cri ressemble à celui des criquets (grenouilles de la famille des Leptolalax). Globalement, tous les amphibiens font face à l’extinction. On pense qu’au moins 120 espèces d’amphibiens se sont éteintes ces 30 dernières années, alors que l’UICN considère que 41% des 7000 espèces mondiales sont menacées d’extinction. La déforestation, la diminution des zones humides, la pollution, la surexploitation, le trafic animalier, et les changements climatiques ont mis ces sensibles créatures à rude épreuve, ce qui a mené de nombreux écologistes à les qualifier de « canaris dans une mine à charbon » en raison de leur capacité à attirer l’attention sur la dégradation de l’environnement… De plus, une maladie fongique mortelle appelée chytridiomycosis a anéanti des espèces entières, et ce même dans des environnements stérilisés. Source:http://fr.mongabay.com/news/2012/fr1212-hance_frog_puhoat.html Pour entendre le croassement: http://www.australianmuseum.net.au/Uploads/Audios/23842/Gracixalus_quangi_call.mp3 Article: http://www.mapress.com/zootaxa/2011/f/z03125p038f.pdf
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