Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

askook

Membres
  • Compteur de contenus

    13 188
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par askook

  1. Les CPIE de la région ont créé un observatoire des amphibiens. Objetif: répertorier toutes les espèces d'amphibiens afin d'assurer leur préservation. Pour l'occasion, tous les Bourbonnais sont sollicités... Disons-le. Tritons, crapauds grenouilles et autres salamandres n’ont pas très bonne réputation. Et pourtant... à s’y intéresser de plus près, comme le fait Sylvain Gaumet, animateur au CPIE de Tronçais, on peut découvrir des espèces colorées et de belles anecdotes: Saviez-vous que le crapaud sonneur à ventre jaune a la pupille en forme de coeur... et que de là est née la légende du prince charmant? Saviez-vous aussi que ce crapaud, comme beaucoup d’amphibiens, est une espèce très sensible au milieu extérieur, et de ce fait en danger parfois? C’est en partie pour mettre fin à cette mauvaise presse, et surtout pour tenter de préserver cette espèce que les CPIE d’Auvergne ont lancé un observatoire des amphibiens. Plusieurs volets « L’objectif de cet observatoire, explique Sylvain Gaumet, en charge du projet au CPIE de Tronçais, c’est de pouvoir se faire une idée du nombre d’espèces dans tout le Massif central. Nous avons déjà décompté 22 espèces. » Pour ce faire, le réseau a mis en place un projet scientifique d’observation, divisé en trois volets: un volet scientifique professionnel tout d’abord, qui a débuté l’année dernière. « J’ai dû définir plusieurs zones d’observations sur le département de l’Allier, que je visite trois fois par an en fonction des périodes de reproduction de chaque espèce. Le protocole d’observation est très strict. Il est monté par le museum national d’histoire naturel ». Parmi les zones explorées en cette première année, comptez la forêt de Tronçais, Buxières-les-Mines, les bords de l’Allier et la vallée de la Bouble (près de Chantel). Le programme, financé par des fonds Europe-Etat-Région, court sur trois ans pour l’instant. Seront également étudiées des zones sensibles comme le Cher, la montagne bourbonnaise. Impliquer les habitants Le deuxième volet du projet prend la forme d’un programme de science participative et ludique, intitulé « Un dragon dans mon jardin ». « L’idée, c’est d’impliquer les Bourbonnais et d’emmagasiner le plus d’information possible. Dès qu’ils voient un amphibien, même écrasé, je les invite à m’en faire part par courrier ou mail , précise le jeune animateur. C’est aussi un moyen de sensibiliser les gens à la conservation des espèces. Pour ce faire nous avons mis en place une communication accrocheuse aux accents western. Un cinquième des espèces françaises d’amphibiens sont en danger critique. » Ouvrez l'oeil L’étude lancée par l’observatoire prévoit un programme de science participative, intitulé « Un dragon! Dans mon jardin? Wanted - Avis de recherche » impliquant tous les Bourbonnais amoureux de la nature. Vous possédez une mare, un lavoir, un fossé? Vous avez constaté la présence d’un amphibien? Contactez Sylvain Gaumet au 04 70 06 14 69 ou par mail cpieallier@orange.fr. Un technicien pourra venir chez vous au besoin pour faire l’inventaire de ces « petits dragons ». Ouvrezl’oeil vous pourrez avoir la chance de voir l’un de ces trois amphibiens. Source:http://www.lasemainedelallier.fr/19012012Grenouilles--tritons-et-crapauds-en-danger--,1.media?a=3615 Lien pdf: http://www.lasemainedelallier.fr/uploads/pdf/3.pdf
  2. Snake modulates constriction in response to prey's heartbeat Biol. Lett. January 18, 2012, doi: 10.1098/rsbl.2011.1105 S.M. Boback, A.E. Hall, K.J McCann, A.W. Hayes, J.S. Forrester & C.F. Zwemer http://rsbl.royalsocietypublishing.org/content/early/2012/01/11/rsbl.2011.1105.full.pdf+html?sid=8ba947e0-6bd0-497d-adfc-c36ee9334777
  3. askook

    Constriction

    Le boa, serpent sans venin, partisan du moindre effort pour tuer sa proie Le boa est partisan du moindre effort quand il s'agit de tuer sa proie: capable de détecter ses battements de coeur, il limite son étreinte pour l'étouffer au strict nécessaire et ainsi éviter de gaspiller son énergie, révèle une étude publiée mercredi. Pour les serpents dépourvus de venin comme le boa, la constriction est un moyen très efficace de tuer leur proie. Le boa attaque en s'enroulant autour de sa victime et en resserrant progressivement ses anneaux pour l'étouffer. Mais la pression phénoménale qu'il exerce entraîne une grande dépense d'énergie et le laisse particulièrement vulnérable aux attaques d'autres prédateurs. La constriction demande au métabolisme du boa sept fois plus d'énergie environ que lorsqu'il est au repos et elle dure entre neuf et seize minutes en moyenne, relève l'étude publiée par la revue Biology Letters de l'Académie des Sciences britannique. Le boa dose instinctivement son effort Le boa a développé une technique qui lui permet de doser son effort. Grâce à un sens tactile très fin, il parvient à déterminer précisément à quel moment sa proie est incapable de se défendre en se fondant sur les battements de son coeur et donc d'adapter son étreinte, ont démontré les expériences réalisées par Scott Boback et son équipe de biologistes du Dickinson College (USA). Soucieux d'éliminer tout autre stimulus pouvant influer sur leurs tests, ils ont présenté à des boas des rats morts, donc totalement immobiles, maintenus à 38°C et équipés d'un "coeur artificiel" simulant les battements cardiaques. Tous les serpents testés modulaient leur constriction en fonction de l'activité du coeur de leur proie: resserrant fréquemment leur étreinte lorsque le coeur artificiel battait en continu mais pratiquement pas en l'absence de battement. La pression et la durée de la constriction était en outre environ deux fois plus importante dans le cas des battements de coeur simulés qu'en leur absence. Même les serpents nés en captivité, et qui n'avaient donc jamais été exposés à une proie vivante, adoptaient la même technique, tout en modulant leur constriction moins finement que leurs congénères sauvages. "Nos résultats suggèrent que la capacité à réagir au rythme cardiaque est innée mais que sa magnitude est dictée par l'expérience", résument les chercheurs. L'étude soulève toutefois d'autres questions Pourquoi les serpents ont-ils développé un sens tactile aussi pointu alors que les oiseaux et petits mammifères, qui constituent l'essentiel de leur régime, sont très vulnérables à la constriction et succombent en quelques minutes? Pour Scott Boback, cette capacité a pu être développée très tôt dans l'histoire de l'évolution des serpents constricteurs, à une période où ils s'attaquaient à de grands reptiles. Les lézards, serpents et autres crocodiliens sont en effet "ectothermes", c'est-à-dire que leur température corporelle est la même que celle de leur milieu extérieur, ce qui leur vaut parfois d'être qualifiés à tort d'animaux "à sang froid". Source: http://www.rtbf.be/info/societe/detail_le-boa-serpent-sans-venin-partisan-du-moindre-effort-pour-tuer-sa-proie?id=7408523 Article: http://rsbl.royalsocietypublishing.org/content/early/2012/01/11/rsbl.2011.1105.full.pdf+html?sid=8ba947e0-6bd0-497d-adfc-c36ee9334777
  4. Formations du Muséum National d'Histoire Naturelle - Reptiles & Amphibiens fichier pdf: Formations MNHN - Reptiles et Amphibiens.pdf
  5. Beyoncé n'est pas la première célébrité a qui l'on rend hommage en donnant son nom à une espèce. Une grenouille porte le nom du chanteur Sting: Hyla stingi Une araignée nommé d'après le chanteur Frank Zappa: Pachygnatha zappa Trois coléoptères du genre Agathidium portent le nom des politiciens américains (George W. Bush, Dick Cheney et Donald Rumsfeld): A. bushi, A. cheneyi et A. rumsfeldi
  6. Un taon baptisé... Beyoncé Des chercheurs australiens ont rendu un hommage particulier à la chanteuse... Pas sûr que la chanteuse apprécie: des chercheurs australiens ont baptisé une espèce rarissime de taons, découverte dans le nord-est de l’Australie, du nom de Beyoncé. Tout ça parce que l’insecte est doté d’un postérieur proéminent, ont expliqué les entomologistes. «Scaptia (Plinthina) beyonceae», communément appelé «mouche à cheval» n’avait pas été officiellement baptisé depuis sa découverte en 1981 dans le Queensland, en Australie. C’est désormais chose faite: «Ce sont les poils dorés sur l'abdomen du taon qui m'ont conduit à lui donner le nom de Beyoncé. C'est pour moi aussi l'occasion de montrer le côté amusant de la taxinomie, l'art de nommer les espèces», a expliqué Bryan Lessard, du centre australien pour la recherche scientifique. Et aussi un peu parce que la chanteuse est née en 1981, année de la découverte du taon. Source: http://www.20minutes.fr/article/858988/taon-baptise-beyonce Article: http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1440-6055.2011.00809.x/abstract
  7. askook

    Proteus anguinus

    Longue vie au protée Le petit amphibien slovène a longtemps animé les débats sur l’évolution des espèces. On lui découvre à présent une jeunesse sans fin. Visite en Ariège du seul laboratoire au monde où est étudié l’animal. Piégée dans le faisceau bleu de la lampe torche, la bête a tressailli. Puis elle s’est de nouveau figée, collée à la paroi de son aquarium. L’étrange petite créature aux allures de salamandre livide restera pétrifiée longtemps après que les visiteurs des deux grottes naturelles aménagées en laboratoire par le CNRS, près du village de Moulis, auront regagné le soleil des montagnes ariégeoises. Car, ainsi va la vie du protée - tel est son nom - dans le silence et l’obscurité des eaux souterraines. Une vie faite de vastes plages de repos entrecoupées de brefs instants d’agitation, tout entière tendue, semble-t-il, vers un seul objectif : en faire le moins possible pour vivre le plus longtemps possible. Cent deux ans, pourquoi pas ? «Poisson à visage humain» L’animal peut atteindre cet âge canonique vient en effet de découvrir le physiologiste Yann Voituron. Avec ses collègues du Laboratoire d’écologie des hydrosystèmes fluviaux à Villeurbanne, il a eu la patience de compiler les soixante années d’informations collectées sur la vie du protée dans le laboratoire souterrain de Moulis, le seul lieu au monde où est maîtrisé l’élevage de cet amphibien. Années de naissance et de mort, âges de maturité sexuelle, cadences de reproduction, nombre d’œufs : tout a été passé à la moulinette des modèles informatiques à même d’évaluer l’espérance de vie maximale de l’animal. Stupéfaction : alors que la longévité des vertébrés est généralement corrélée à leur taille, le protée, qui fait une vingtaine de centimètres et autant de grammes, peut vivre plus longtemps que l’éléphant et à peine moins que la baleine bleue. «Nous n’avons rien observé qui permette d’expliquer ce phénomène hors du commun, relève Yann Voituron, perplexe. Ni dans son métabolisme ni dans ses défenses antioxydantes. Les bases biologiques de cette longévité sont une énigme.» Une de plus dans la très longue histoire des recherches sur cet animal qui a intrigué Charles Darwin lui-même et, depuis des temps immémoriaux, les paysans slovènes de la région de Postojna. Ce sont eux qui ont donné à cet animal son premier nom «poisson à visage humain». Ainsi l’appelaient-ils quand ils le retrouvaient dans leurs champs, toujours après de fortes inondations, ce qui a valu à la bête d’être tenue responsable des crues saisonnières. «Poisson», parce qu’elle ne vit que dans l’eau, «humain», parce que sa peau est couleur chair. En 1689, un certain Herr Hoffman, maître des postes de l’empereur d’Autriche, mentionne pour la première fois «unbébé dragon blanchâtre» qu’il voit surgir du flot d’une source slovène. La bête vit sous terre, conclut-il avec sagacité. Mais c’est seulement un siècle plus tard, en 1768, qu’un naturaliste originaire du Tyrol, Joseph Nicolai Laurenti, publie la première description anatomique du jeune «dragon», auquel il donne le nom de Proteus (en hommage au gardien du troupeau de Poséidon, le «Vieillard de la mer» d’Homère) anguinus (puisqu’il se déplace en se trémoussant comme une anguille.) Aujourd’hui, on sait que le protée, qui vit surtout dans les eaux des grottes karstiques des Alpes dinariques traversant la Slovénie, la Croatie et la Bosnie-Herzégovine, est l’unique vertébré strictement cavernicole d’Europe, espèce d’ailleurs protégée. «La science lui doit beaucoup, explique Christian Juberthie, coéditeur de l’encyclopédie biospéologique et directeur honoraire du laboratoire souterrain de Moulis du CNRS. Sa découverte a montré que des grottes où règne l’obscurité la plus totale peuvent abriter de la vie.» Cela semblait impossible il y a deux siècles. Comment diable peut-on être troglobie, autrement dit comment passer son existence dans le noir des eaux caverneuses ? La question affole les sociétés savantes dès le début du XIXe siècle. L’animal est si étrange : il a des branchies comme un poisson, des pattes grêles comme une salamandre, une tête rectangulaire sur un corps allongé, une peau sans pigmentation. Et puis, surtout, il y a ses yeux, aveugles, dépourvus de cornée et de cristallin. Ils seront l’objet de débats passionnés sur l’évolution. Pour Darwin, ces organes avortés sont le vestige d’une vie ancienne, le fruit du lent travail de la sélection naturelle qui produit des espèces adaptées à leur environnement. Lamarck, lui, y voit une dégénérescence résultant de leur non-usage, une adaptation de l’individu à son milieu, adaptation acquise et réversible, pour peu que ce milieu change. Au début du XXe siècle, le mystère de l’œil du protée hante toujours les naturalistes. Le zoologiste autrichien Paul Kammerer, resté célèbre pour s’être suicidé en 1926 après avoir été convaincu de fraude scientifique, affirme avoir réussi une expérience supposée démontrer la justesse des thèses de Lamarck : des protées soumis à la lumière auraient eu une descendance possédant des yeux fonctionnels. Erreur ou manipulation ? Après la Seconde Guerre mondiale, le protée intrigue d’autant plus que la spéléologie est en vogue et que la faune des grottes apparaît de plus en plus riche, notamment dans les Pyrénées. C’est donc dans ce massif montagneux, près de Saint-Girons, que s’ouvre en 1948 sous la direction d’Albert Vandel, membre de l’Institut de France, et avec l’aide de René Jeannel, directeur du Muséum national d’histoire naturelle, le laboratoire souterrain de Moulis, l’une des rares installations expérimentales du globe dédiées à la recherche sur les espèces cavernicoles. Une première portée Là, dans deux grottes où seront installés des aquariums et des bassins en ciment alimentés par les eaux d’une rivière souterraine, on étudiera plus d’une trentaine de bestioles cavernicoles de France et d’ailleurs. On cherchera à comprendre les mécanismes biologiques d’adaptation de ces espèces à leur environnement, inchangé depuis des millions d’années. On découvrira que les cavernicoles colonisent non seulement les grottes, mais aussi les milieux souterrains superficiels comme les éboulis que l’on trouve sur les versants de certaines vallées pyrénéennes. Et, bien sûr, on tentera d’élever des protées, dont on ira chercher dix-sept spécimens en Slovénie, alors yougoslave. En 1959, victoire. Après sept ans de tâtonnements, les chercheurs de la station de Moulis réussissent à obtenir une première portée de protées. «Il faut, entre autres choses, mettre en contact un spécimen de chaque sexe, ce qui suppose de les distinguer et de donner au mâle un territoire exclusif pour "chasser", et à la femelle un domaine de ponte rien que pour elle», explique Olivier Guillaume, ingénieur de recherche du CNRS à la station. Les recherches sur le protée peuvent commencer. Le biologiste Jacques Durand, décédé en 2007, a ainsi passé quarante ans à travailler sur le mystérieux animal. On s’aperçoit alors que les seuls protées observés dans la nature sont des juvéniles. L’élevage permet de voir tous les stades de développement de l’animal, de l’œuf à l’âge adulte, et révèle quelques surprises. A la différence des autres amphibiens, le protée ne se métamorphose pas. Il reste à l’état larvaire, perpétuellement jeune, en quelque sorte : il conserve les branchies qui sont remplacées chez les amphibiens adultes par des poumons ; et sa peau demeure fine au lieu de s’épaissir. Il est, en jargon scientifique, atteint de «néoténie». Enfin, on découvre l’étonnant destin des yeux du protée : présents à la naissance, ils régressent plus tard jusqu’à disparaître. On tentera même d’utiliser l’animal pour étudier une maladie rare de dégénérescence oculaire. Et en 2001, Frédéric Hervant, du Laboratoire d’écologie des hydrosystèmes fluviaux de Villeurbanne, démontre que la bestiole, qui se nourrit de crustacés et autres friandises aquatiques des cavernes, peut soutenir des jeûnes de plus huit mois et vivre douze à vingt-quatre heures sans oxygène. Sauvé des oubliettes En trois siècles, 200 ouvrages et nombre d’articles ont été consacrés aux mystères du protée, relève gentille Ménage dans sa thèse de doctorat soutenue en 2004 à l’Ecole vétérinaire de Maisons-Alfort. Mais les publications se font de plus en plus rares. La dernière reproduction organisée à Moulis, où vivent actuellement 200 spécimens, date de 2006. Le protée a déçu : «Il s’est révélé être un mauvais modèle pour étudier la vie cavernicole, raconte Frédéric Hervant. Il est sexuellement mature très tard, à 15 ans, il pond un nombre limité d’œufs tous les six ans, du moins à Moulis. Bref, il faut vingt ou trente ans pour obtenir une cohorte de cinquante adultes ! Il a découragé les plus patients des chercheurs, avec ses périodes d’activité limitées à cinq minutes par jour en moyenne et son cycle de vie exceptionnellement long.» C’est cette qualité qui, in fine, l’a sauvé des oubliettes, alors même que la fermeture de l’installation avait été discutée. En 2007, le laboratoire souterrain est intégré à l’ambitieuse Station d’écologie expérimentale créée par le CNRS pour étudier l’effet des perturbations environnementales sur la faune et la flore. Jean Clobert, son directeur, entend profiter de ce cadre pour relancer les travaux sur le protée. Il sera cette fois un modèle animal pour l’étude des processus du vieillissement, question de si grande actualité. Une autre espèce de protée, noire, découverte en Slovénie il y a dix-sept ans, pourrait bénéficier du savoir-faire de Moulis en matière d’élevage et de reproduction. Et de nouvelles techniques d’investigation viendront un jour percer le secret de la longévité du protée, espère Jean Clobert. Dans l’aquarium au fond de la grotte, le «Vieillard de la mer», éternel bébé, a tout son temps. Cent deux ans. Source:http://www.liberation.fr/sciences/01012329562-longue-vie-au-protee
  8. askook

    Proteus anguinus

    Longévité : le protée réactive le mythe Jeunesse éternelle. Selon les biologistes, le protée, un petit batracien de 20 cm, connaît la formule de jouvence qui permet de vieillir tout en restant jeune ! ll collectionne les records : record de longévité (il peut vivre plus de 100 ans), record de diète (il peut rester jusqu'à 8 ans sans manger), record d'apnée (il peut survivre trois jours sans oxygène). Lorsque le médecin et naturaliste autrichien Josephus Nicolaus Laurenti décrivit en 1768 ce que l'on surnommait dans sa région d'origine le « bébé dragon », il ne connaissait pas ces prodigieuses propriétés. Et c'est avec une belle intuition qu'il le baptisa Proteus, du nom de cette divinité marine, vieille et grincheuse, qui ne livrait ses prophéties que lorsqu'elle était enchaînée et que sa colère retombait. Il faut dire que Proteus anguinus ne révèle pas facilement ses secrets. Endémique du massif montagneux de la côte Adriatique où il vit dans l'eau de grottes profondes, cette espèce d'urodèle - batraciens qui gardent leur queue à l'âge adulte, comme les salamandres - affiche un rythme d'activité de cinq minutes par jour propre à décourager les observateurs les plus patients. D'autant que les spécimens capturés ne permettent pas de l'étudier de façon satisfaisante. Dans la nature, les biologistes ne peuvent observer que des juvéniles qui se montrent plus facilement sur leur zone de chasse communautaire, accessible par les spéléologues. Or, il a été montré que les jeunes et les adultes s'évitent. Chaque classe d'âge a son territoire et les reproducteurs se trouveraient plutôt dans des systèmes annexes très fissurés, pas du tout à taille humaine. Au laboratoire-élevage aménagé il y a presque soixante ans, dans une grotte des Pyrénées, à Moulis, les scientifiques sont donc les seuls à pouvoir étudier des spécimens matures, dont ils connaissent l'âge grâce au registre tenu depuis les premières naissances en 1958. Une peau très fragile Olivier Guillaume et ses collègues ont ainsi élaboré un modèle mathématique qui figure la croissance des individus de leur colonie. Résultat : ils ont montré que le protée atteint sa maturité sexuelle à 15,6 ans, qu'il pond 35 œufs tous les 12 ans et demi, et que jusqu'à l'âge canonique de 80 ans, il ne montre aucun signe de sénescence. Un individu qui atteint l'âge de 6 ans vivra en moyenne 68,5 ans. Si ce cavernicole n'a pas de prédateurs naturels dans son environnement - excepté les autres mâles adultes, il reste en revanche très fragile. Sa peau notamment, extrêmement fine, supporte mal d'être égratignée, même légèrement, car des agents pathogènes peuvent alors pénétrer son organisme et l'endommager. Il est par ailleurs sensible à la pollution de l'eau, contre laquelle il n'a aucun moyen de lutte. Cette mortalité accidentelle n'empêche pas les biologistes de penser que le protée connaît la formule de jouvence, qui permet de vieillir tout en restant jeune. Un vieux rêve de l'humanité. Cette disposition est d'autant plus étonnante quand on sait que, chez les vertébrés à sang-froid, la longévité est normalement corrélée avec la taille : plus l'animal est gros, plus il vit longtemps. Or ce petit batracien de 20 cm vit aussi vieux que la salamandre géante du Japon tout en étant mille fois moins lourd et réussit à égaler la longévité du plus gros de tous les mammifères, la baleine bleue ! L'hypothèse des mécanismes antioxydants particulièrement efficaces, susceptibles d'éliminer les dérivés réactifs de l'oxygène (DRO) dont les radicaux libres sont responsables, à de fortes concentrations, d'un stress oxydant qui cause des dommages à la cellule et accélère son vieillissement, a été écartée. Pour les chercheurs, le secret de la longévité du protée tient plutôt à son efficacité énergétique. Et plus précisément au rendement de ses mitochondries, ces machines biologiques qui synthétisent dans la cellule les molécules d'adénosine triphosphate (ATP) fournissant l'énergie des réactions chimiques. Ils avancent que la quantité d'ATP produite par rapport à l'oxygène consommé, est très élevée. Alliée à une activité limitée et à une physiologie adaptée, cette efficience permettrait de limiter la production de déchets comme les DRO sans avoir besoin de limiter le métabolisme de base, ni de développer une activité antioxydante plus performante. Même si les liens entre la production d'énergie dans la cellule, le rejet des DRO et la durée de vie chez les animaux à sang-froid ne sont pas parfaitement établis, un tel scénario correspond bien aux observations in vivo. Pour en savoir plus, les chercheurs s'intéressent particulièrement au gène TOR (Target of rapamycin), un gène multifonction, essentiel à la régulation de la croissance et du métabolisme dans les organismes pluricellulaires. Ce gène aidera-t-il à percer le secret de la longévité du gracile animal ? Et cela permettra-t-il de mieux comprendre les mécanismes de prévention de la sénescence chez les humains ? Le dragon garde pour l'instant sa réponse. Mais les chercheurs ont appris à être patients… Source: http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/longevite-le-protee-reactive-le-mythe
  9. askook

    Phénol

    Suite à la la réponse de Deenye sur le phénol ("Pour info, le phénol a pour point d'ébullition 182°C...et pour point de fusion 43°C... Autrement dit, dans un terra, il ne peut être que sous forme solide."), je me suis posé ces questions. Qu'est-ce vraiment le phénol? Quels sont les mots justes pour parler du phénol? Est-il vraiment si dangereux pour nos "virus"? Si vous avez les réponses, c'est le moment de les mettre... Perso, j'ai lu le mot phénol pour la première fois en 1998, dans l'élevage du Boa constrictor de Philippe Gérard, sous le terme de "vapeurs toxiques" Je l'ai trouvé, après sous le nom d'essence, substance, gaz, etc. Au niveau de la dangerosité, j'ai pu lire que la ferme tropicale avait connu des pertes à cause du phénol, alors que des éleveurs professionnels utilisent des copeaux de la marque Clean Box à base de résineux sans rencontrer le moindre souci. J'ai lu aussi que les copeaux résineux étaient dangereux pour les rongeurs à cause des phénols. "De plus, ils contiennent des phénols, une substance très toxique (même plus les humains), encore plus nocifs au contact de l'urine" (source: http://histoires-de-nacs.e-monsite.com/pages/mammiferes/les-litieres-a-utiliser-ou-non.html) Sur ce site, il y a une traduction d'un article, que voici: Citation: "Puisque les phénols sont corrosifs, leur lien direct avec les problèmes respiratoires et pneumonies chez les rats, souris et cochons d'inde est claire. L'irritation constante des voies nasales, de la gorge, et des poumons ouvre une porte d'entrée à des bactéries nocives. Les phénols affectent également des organes tels que le foie et les reins, car ces organes ont pour fonction de filtrer le sang et l'urine et d'en éliminer les toxines. Tandis que les reins et le foie peuvent gérer une petite quantité de toxines, lorsqu'ils sont en présence de ces toxines en grande quantité au cours du temps, ils deviennent incapables de tout filtrer et commence à subir des déficiences. De plus, un rat ou une souris dont le foie est endommagé souffrira d'une immunodépression, ce qui peut conduire à des symptômes commun à un âge avancé, tels que les infections respiratoires et pulmonaires. Il est intéressant de noter qu'une des principales causes de décès chez le hamster âgé est l'amyloïdose des reins. La cause est souvent considérée comme idiopathique (inconnue), mais si les copeaux de cèdre et de pin peuvent endommager les reins, la possibilité d'un lien entre la litière et la maladie revient une fois de plus au premier plan". Si vous avez des réponses à tout ça, merci de les donner. Ce n'est pas que cela me concerne vraiment, car je n'utilise pas de copeaux comme substrat, mais cela me permettra d'apprendre et de faire le point sur le ou les phénols...
  10. askook

    Articles de presse

    À la découverte des reptiles Jeudi, les élèves du LEAP de la Bresse ont découvert le monde des reptiles en recevant Fabrice Angevelle, éleveur professionnel venu avec certaines de ses créatures. Séverine Tarare et ses élèves de 3 e et 4 e recevaient Fabrice Angevelle, jeudi après-midi, dans le cadre de la classe « découverte des animaux ». Ce dernier, éleveur de serpents à Ciel, était venu bénévolement leur présenter plusieurs variétés non venimeuses de pythons, couleuvres, boas et autres. Casser les idées reçues Le but de l’opération était également de casser les idées reçues et la mythologie qui tournent autour du serpent, les phobies liées à la société judéo-chrétienne attribuant à cet animal l’image du mal, du péché originel. Fabrice Angevelle est éleveur capacitaire, c’est-à-dire titulaire d’un certificat de capacité d’élevage d’animaux non domestiques, tels que les serpents et iguanes. L’expert des serpents Il propose gracieusement ses services aux pompiers, gendarmes, vétérinaires et dans les écoles. Réveillant spécialement ses animaux qui sont normalement en hibernation jusqu’à la mi-février, il a apporté dans ses grandes boîtes (bien fermées) des variétés de différentes tailles et de différentes couleurs. Puis il a expliqué le mode d’élevage en terrarium et le comportement territorial des reptiles dont l’intelligence est limitée à manger, dormir et se reproduire. Ces animaux ne reconnaissent d’ailleurs pas leur éleveur et n’hésitent pas à le mordre. Source:http://www.lejsl.com/bresse/2012/01/15/a-la-decouverte-des-reptiles
  11. askook

    Articles de presse

    Serpents et iguanes pour animaux de compagnie Boas, pythons, couleuvres, iguanes...sont des animaux de compagnie inhabituels. Les NAC, Nouveaux Animaux de Compagnie, rencontrent un succès grandissant auprès des Réunionnais. Dans une animalerie du Tampon, plusieurs centaines de NAC sont vendus chaque année aux particuliers. T.G. est un amoureux de ces animaux de compagnie hors normes. Dans son salon, il abrite pas moins de seize reptiles. Les boas côtoient les pythons, les couleuvres ou encore un iguane. Pour T.G., c’est une passion qu’il cultive depuis l’enfance. Il passe beaucoup de temps à chouchouter ces animaux de compagnie un peu particulier, "je les trouve beaux, j’aime bien les manipuler. Ils sont intéressants et ils demandent plus de soins que d’autres animaux. On s’inquiète plus pour eux que pour un chien". T.G. est aux petits soins avec ses reptiles et pour nourrir ses "lézards", il a même investi dans un mets de choix, des blattes du Mexique. Ces nouveaux animaux de compagnie commencent à rentrer dans les foyers de certains Réunionnais qui troquent volontiers leurs chiens et chats pour un serpent ou encore un iguane. Mais pour la plupart, c’est plus la curiosité qui les attirent vers ces reptiles. Quand il s’agit d’en ramener à la maison, c’est une toute autre question, "c’était comme ça pour regarder, mais pas pour la maison, il faut beaucoup d’entretien". Rien que dans cette animalerie située au Tampon, plusieurs centaines de ces NAC sont vendus chaque année. Les serpents, les iguanes ou encore les couleuvres se frayent tout doucement un chemin jusque dans les maisons des Réunionnais. Source:http://www.linfo.re/-Societe-/Serpents-et-iguanes-pour-animaux-de-compagnie
  12. askook

    une intelligence reptilienne?

    En 1999, une expérience a été faite par David Holtzman, neuroscientifique, et d'autres scientifiques avec un groupe de 24 Pantherophis guttatus dont 17 jeunes spécimens. Quatre fois par jour, pendant quatre jours et tour à tour, les spécimens ont été placés dans une cuve en plastique noir, de grande taille, qui possédait huit trous identiques mais dont un seul leur permettait de sortir de cette cuve et de se mettre à l'abri. Des repères visuels et tactiles avaient été placés dans la cuve. Le premier jour, les "gutts" placés, à découvert, dans cette cuve passaient leur temps à se promener partout et tombaient par hasard sur le trou qui leur permettait de se mettre à l'abri. Au bout de quatre jours, les "gutts" ont appris à ce servir des repères qui étaient à leur disposition et allaient directement au trou. Le premier jour, la moyenne était de 700 secondes pour trouver le trou, au quatrième jour cette moyenne était descendue à 400 secondes (les spécimens les plus rapides ont mis moins de 30 secondes). Entre chaque test et chaque spécimen, la cuve était nettoyé pur enlever toutes traces de phéromones et autres traces odorantes qui auraient pu leur permettre de suivre une trace. Cette expérience a montré aussi quelques différences basées sur l'âge des serpents à utiliser les repères pour sortir de la cuve et se mettre à l'abri. Les jeunes serpents, jusqu'à l’âge de trois ans, semblaient être plus adaptables et débrouillards. Ils utilisaient une plus grande variété d'indice pour trouver leur chemin vers la sortie. Les plus âgés, quant à eux, semblaient compter beaucoup plus sur les indices visuels, et devaient un peu déroutés si le repère visuel aux couleurs vives qui marquait le trou de la sortie était modifié. Ceci n’est qu’un bref résumé de l'article. D.A. Holtzman, T.W. Harris, G. Aranguren & E. Bostock (1999) - Spatial learning of an escape task by young corn snakes, Elaphe guttata guttata Animal Behaviour Volume 57, Issue 1, Pages 51–60 http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S000334729890971X
  13. askook

    une intelligence reptilienne?

    Il existe aussi des serpents qui sont moyennement intelligent!!! Nous avons eu un Boaedon fuliginosus qui par moment devait avoir une certaine forme intelligence, car pendant des semaines, il a toujours trouvé le moyen de se sauver de son terrarium, sans que l'on arrive à trouver par où (on a dû le changer de terra, pour que cela s'arrête). Par contre, une fois en liberté dans la pièce, il allait toujours se réfugier au même endroit. Après chaque fuite, pas la peine de le chercher, on savait où le trouver... Alors pourquoi s'enfuir, si c'est pour se faire reprendre systématiquement?
  14. Les copeaux de cèdre sont à éviter, comme tous les copeaux à base de "résineux". Ils émettent un "gaz" et toxique qui se nomme Phénol. Celui reste au fond du terrarium et sans une bonne aération, il empoisonne lentement le serpent.
  15. askook

    Abeilles

    La mouche qui transforme les abeilles en zombies Panique dans les ruches américaines! Aux Etats-Unis, une simple mouche infeste les abeilles, qui perdent alors tout repère, tels des zombies. Une menace de plus pour ces insectes. On connaissait la voracité des frelons asiatiques pour les abeilles. Quand ces redoutables tueurs de butineuses se positionnent en vol stationnaire à l’entrée d’une ruche, la colonie a peu de chance d’en réchapper. Aux Etats-Unis, des chercheurs de l’université de San Francisco viennent de découvrir qu’une simple mouche pourrait elle aussi être à l’origine de la disparition massive des abeilles. Apocephalus borealis a la fâcheuse habitude d’infester les ruches en déposant ses œufs dans l’abdomen des butineuses domestiques. Une fois infectées par ces parasites, les abeilles abandonnent leurs ruches pour se rassembler près de sources de lumière. « Nous avons observé que les abeilles infectées tournaient en rond, sans aucun sens de l’orientation », explique Andrew Core, principal auteur de cette recherche publiée mardi dans la revue scientifique « PloS One ». « Elles ne peuvent pas tenir sur leurs pattes qu’elles ne cessent d’étendre pour les dégourdir avant de tomber… agissant comme des zombies. » Ce comportement de « mort-vivant » n’étonne pas Claire Villemant, maître de conférences au Muséum d’histoire naturelle. « Cette mouche était déjà connue aux Etats-Unis pour s’attaquer à une espèce de bourdons, souligne la scientifique. Après avoir pénétré à l’intérieur de son hôte et avant de le dévorer de l’intérieur, le parasite libère sans doute des substances qui provoquent un changement de comportement de l’insecte infecté. On a déjà observé des vers parasites présents à l’intérieur de grillons qui les poussaient à se jeter à l’eau. » 30% disparaissent chaque année Jusqu’à présent, la mouche Apocephalus borealis n’a été trouvée que dans des abeilles domestiques en Californie et dans le Dakota du Sud. Mais l’un des chercheurs américains craint qu’il ne s’agisse d’un parasite en pleine émergence « qui pourrait menacer des ruches sur l’ensemble de l’Amérique du Nord en raison du grand nombre d’Etats que traversent les apiculteurs professionnels avec leurs ruches pour aller polliniser les récoltes ». Toxicochimiste au CNRS d’Orléans, Jean-Marc Bonmatin juge crédible le « lien » entre la présence de ce parasite dans les ruches et le comportement anormal des abeilles. Mais il ne croit pas que cette mouche californienne puisse un jour faire des ravages en dehors des Etats-Unis. Peut-être ce parasite n’est-il qu’un opportuniste profitant de l’affaiblissement des abeilles par d’autres facteurs. Des analyses génétiques dans les abeilles infestées étaient souvent porteuses d’un virus qui déforme les ailes et d’un champignon microscopique d’origine asiatique. « Les abeilles sont soumises depuis la nuit des temps à la pression de parasites et de virus », souligne Jean-Marc Bonmatin. Source: http://www.leparisien.fr/sciences/la-mouche-qui-transforme-les-abeilles-en-zombies-05-01-2012-1797294.php Article: http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0029639
  16. Des biologistes américains ont découvert en Nouvelle-Guinée le plus petit des vertébrés jusqu’à présent répertoriés : une grenouille d’en moyenne 7,7 millimètres. Cette minuscule grenouille qui repose sur une pièce d’un cent américain détient un nouveau record. Il s’agit du plus petit des vertébrés jusqu’à présent répertoriés dans le monde entier. L’amphibien a été découvert en Nouvelle Guinée par une équipe de chercheurs provenant de diverses institutions des États-Unis. La trouvaille a fait l’objet d’une publication dans la revue américaine PLoS ONE. "Cela n'a pas été facile de repérer cette grenouille étant donné sa taille réduite et aussi le fait que le mâle a un cri d'insecte durant la période des amours" rapporte Christopher Austin, principal auteur de l'étude et conservateur du département d'herpétologie au musée d'histoire naturelle de Louisiane. Enthousiaste, il ajoute : "la Nouvelle-Guinée est un haut lieu de la biodiversité et tout ce que nous y découvrons fait avancer notre compréhension générale de la manière dont est générée et maintenue la biodiversité". La nouvelle espèce de grenouille baptisée Paedophryne amauensis vient désormais supplanter le petit poisson d’Indonésie d’une moyenne de huit millimètres. La record de la plus grande taille est quant à lui détenu par la baleine bleue avec une moyenne de 25 mètres. Jusqu’à présent certains scientifiques associaient les extrêmes de tailles des vertébrés aux espèces provenant uniquement de milieux aquatiques, un environnement propice à ce genre de développement. Aujourd’hui, la découverte du nouvel amphibien vivant sur la terre ferme vient remettre en question cette théorie. "Nous pensons que ces créatures ne sont pas une bizarrerie biologique mais qu'elles appartiennent à une famille écologique jusqu'alors inconnue car elles occupent un créneau d'habitat que nul autre vertébré n'habite" conclut Christopher Austin cité par l'AFP. Source: http://www.maxisciences.com Article: http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0029797
  17. Historical DNA analysis reveals living descendants of an extinct species of Galapagos tortoise PNAS September 22, 2008 doi/10.1073/pnas.0805340105 N. Poulakakis, S. Glaberman, M. Russello, L. B Beheregaray, C. Ciofi, J. R Powell & A. Caccone http://www.pnas.org/content/early/2008/09/19/0805340105
  18. askook

    Chelonoidis elephantopus

    http://www.pnas.org/content/early/2008/09/19/0805340105.full.pdf+html
×
×
  • Créer...