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Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Rennes - Un incident de niveau 1, intervenu lors d'une opération de vérification technique dans un des ateliers de vitrification de l'usine, s'est produit au centre de retraitement des déchets nucléaires à La Hague (Manche), a indiqué samedi Areva dans un communiqué. Cet incident n'a eu aucune conséquence pour le personnel, l'environnement et l'installation concernée, assure l'entreprise nucléaire. L'usine de retraitement de la Hague est un établissement industriel de la Manche, spécialisé dans le retraitement des combustibles usagés des centrales électronucléaires. ENERGY.GOV / Flickr / domaine public Lors de l'opération de vérification technique, un conteneur de déchets vitrifiés a été momentanément retiré de son poste de remplissage, alors que les conditions requises pour réaliser cette opération n'étaient pas complètement respectées, explique Areva dans son communiqué. Au moment du retrait du conteneur, la température de l'équipement ayant permis son remplissage était supérieure à celle prévue dans les règles d'exploitation. L'opération de vérification concernant le conteneur terminée, celui-ci a été immédiatement remis à son poste de remplissage, souligne Areva. Malgré l'absence de conséquences, il a été proposé à l'Autorité de sûreté, compte tenu du non-respect d'une exigence d'exploitation, de classer cet événement au niveau 1 de l'échelle internationale des événements nucléaires, graduée jusqu'à 7, conclut Areva. Romandie 18/4/2015 -
Requins : quand les requins attaquent l'homme...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actus - Infos : REQUINS
La Réunion est une nouvelle fois endeuillée, désemparée. Près d’un millier de personnes se sont rassemblées sur la plage de Saint-Paul, mercredi 15 avril, en mémoire d’Elio. Le dimanche précédent, ce jeune surfeur de 13 ans y a été happé par un requin-bouledogue de 2,50 mètres. Deux cents manifestants s’étaient alors regroupés devant la sous-préfecture et avaient déversé de la peinture couleur sang pour dénoncer le manque d’action de l’Etat. Chaque nouvel accident ravive la « crise requin », comme disent les Réunionnais, et son lot de polémiques. La région a en effet connu 16 attaques de squales depuis 2011, dont sept mortelles. Pourquoi cette recrudescence autour de l’île ? Comment s’en prémunir ? Que font les pouvoirs publics ? Près d'un millier de personnes se sont rassemblées sur la plage de Saint-Paul, mercredi 15 avril, en mémoire d'Elio. Richard Bouhet / Afp En janvier 2012, l’Institut de recherche pour le développement (IRD) a lancé le programme Connaissances de l’écologie et de l’habitat de deux espèces de requins côtiers sur la côte Ouest de la Réunion (Charc). Jusqu’à présent, on ne connaissait presque rien du comportement ni des habitats du requin-tigre (Galeocerdo cuvier) et du requin bouledogue (Carcharhinus leucas), jamais étudiés à La Réunion auparavant. Les scientifiques ont alors mis les moyens : en trois ans, 40 spécimens du premier et 39 du second ont été équipés de marques acoustiques qui ont permis de suivre leurs déplacements grâce à un réseau de 52 stations d’écoute sur le littoral. Certains animaux ont été dotés de balises satellite. D’autres ont aussi été pêchés pour être analysés. Rapidement, les recherches se sont resserrées autour du requin bouledogue, impliqué dans la quasi-totalité des accidents. Les habitudes, les aller et venues, la génétique et le contenu de l’estomac de plusieurs de ces squales, ont été passés au crible pour constituer l’une des plus importantes études au monde à leur sujet. Pilotés par Marc Soria, docteur en écologie marine au sein de l’IRD, ces travaux ont nécessité des centaines de plongées, ainsi que l’aide de l’université de La Réunion et d’autres organismes de recherche. Si Elio a été tué un matin, le requin-bouledogue a pourtant pour habitude de se rapprocher des côtes en début d’après-midi et de remonter vers la surface au crépuscule pour chasser. Nomade – il peut faire le tour de l’île en quatre jours ou s’en éloigner d’au moins 300 km en plein océan –, le squale se déplace parfois avec un de ses congénères. Les Réunionnais avaient remarqué qu’une eau turbide après un orage, ou une forte houle, étaient propice à sa venue. Les données des stations d’écoute l’ont confirmé. Selon les biologistes, le manque de nourriture conduit probablement le squale à se rapprocher des récifs pour y trouver des poissons coralliens. De même, il semble attiré par les eaux côtières riches en détritus que les cours d’eau rejettent en mer. Un requin bouledogue entouré de poissons rémoras. Jean-Bernard Galvès (IRD) Les requins-bouledogues semblent également avoir fait de l’île un site de reproduction. Entre mars et juin, quand leur présence est particulièrement forte, ils se rapprochent de la façade ouest de l’île, vers les stations balnéaires proches de Saint-Gilles et dans la zone de l’Etang du Gol (Saint-Louis), pour s’y accoupler. Compte tenu des conclusions des scientifiques, nulle parade unique ne se dégage pour se protéger d’un prédateur aussi mobile. Marc Soria propose de poursuivre les recherches, notamment sur le comportement de chasse et de reproduction du bouledogue, ainsi que sur ses échanges avec ses congénères des côtes est de l’Afrique. (l’IRD a rendu public les restitutions du programme Charc avec un film sur leurs recherches). Ces dernières années, les services de l’Etat et les élus locaux ont recouru aux scientifiques, aux pêcheurs, avec d’importantes campagnes de « prélèvement » de requins, et aux exemples étrangers pour imaginer des dispositifs de protection et aux mesures d’interdiction. En 2013, la préfecture a annoncé que toutes formes de baignade et toutes « activités nautiques utilisant la force motrice des vagues » (autrement dit surf, bodyboard, paddle…) seraient désormais prohibées dans une bande de 300 mètres tout autour de l’île. La décision avait été prise après la mort d’une jeune fille de 15 ans, attaquée à quelques mètres du rivage, à Saint-Paul. Cette interdiction est régulièrement reconduite depuis. Elle est affichée partout sur les plages, et même lue à l’atterrissage des avions à l’attention des touristes. Mais elle n’est que partiellement respectée. Malgré quelques procès-verbaux, certains surfeurs continuent de braver le risque pour pratiquer leur sport. Sur les sept personnes tuées depuis 2011, six étaient sur une planche de surf ou de bodyboard, alors que l’on n’en compte aucune parmi les plongeurs sous-marins qui vont parfois à la rencontre des squales. Le dernier arrêté préfectoral, en date du 13 février, autorise la baignade dans les eaux naturellement protégées des lagons, ainsi que dans quelques espaces aménagés et surveillés. Face à la pression d’une partie de la population, qui voudrait retrouver les plaisirs de la mer, et des professionnels du tourisme, qui voient leur activité décliner, les pouvoirs publics ont décidé de mettre en place des « zones d’expérimentation opérationnelle » combinant plusieurs dispositifs de protection et accessibles à certaines heures et à certaines conditions – l’eau doit être claire et la mer assez calme. Ces rivages devraient bénéficier d’une surveillance accrue par des vigies dans l’eau, sur des bateaux et sur la plage, équipées de caméras. Les zones qui vont être testées sont placées sous la responsabilité des communes littorales, censées mettre en place les mesures à partir du 1er mai, avec des subventions du conseil régional. La municipalité de Saint-Paul avait annoncé qu’elle serait prête autour du 15 avril. Doté de 12 km de plages de sable, son rivage a en outre été particulièrement ciblé par les pêches préventives. Pour les associations de défense de la nature, le cas de Saint-Paul montre que tuer des squales n’est pas la solution. Autres modes de prévention : les « drumlines » – des lignes garnies d’hameçons appâtés censées attirer les squales hors des espaces fréquentés –, des engins acoustiques répulsifs ou encore des filets de protection pour les baigneurs. Jean-Bernard Galvès, président de Requins Intégration et porte-parole d’un collectif d’associations environnementales, s’interroge sur l’efficacité des « drumlines ». Selon lui, un tel engin aurait été placé pendant plusieurs mois tout près des lieux où sont survenus les deux derniers accidents. « Il faut être intraitable sur la qualité des eaux rejetées en mer, récupérer les déchets de poissons issus de la pêche…, suggère Pascale Chabanet, directrice de recherche à l’IRD Réunion et spécialiste en écologie marine. Il n’est pas normal que les requins bouledogue s’approchent si près des côtes si tôt le matin ». Le Monde 17/4/2015 -
Il ne reste plus que cinq rhinocéros blancs du Nord
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les espèces menacées
C'est une photo qui a beaucoup circulé : on y voit un rhinocéros protégé par trois rangers, au milieu de la savane africaine. La raison de cette garde rapprochée ? A 42 ans, Sudan, c'est son nom, est le dernier représentant mâle des rhinocéros blancs du Nord. Il doit être surveillé 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 par des hommes lourdement armés, au sein de la réserve kényane Ol Pejeta, pour le défendre des braconniers qui ont décimé les siens, relate The Independent. Car il reste un – mince – espoir qu'il puisse un jour se reproduire et éviter l'extinction de cette sous-espèce. Cette histoire racontée en boucle par les médias depuis une semaine est, à défaut d'être fausse, pour le moins incomplète. Si la photo montre bel et bien Sudan, elle date de… 2011. Elle a été prise par Brent Stirton, photographe de l'agence Getty, lors d'un reportage pour le magazine National Geographic. Elle a ensuite été primée en 2012, par le World press photo, dans le cadre de son prestigieux concours de photojournalisme. A cette époque, Sudan n'était pas le seul rhinocéros blanc mâle du Nord. Certes, ces ongulés n'étaient déjà plus très nombreux. Mais leurs rangs comptaient également Suni, qui vivait lui aussi au sein de la réserve Ol Pejeta, et Angalifu, qui résidait au zoo de San Diego (Californie). Tous deux viennent de décéder, le premier en octobre 2014, à l'âge de 34 ans, et le second en décembre de la même année, à 44 ans. Désormais, il ne reste plus que cinq rhinocéros blancs du Nord dans le monde : Sudan et deux femelles (Najin, Fatu), dans la réserve Ol Pejeta, ainsi qu'une femelle au zoo de San Diego et une autre au zoo Dvur Kralove en République tchèque. L'Afrique compte toutefois encore plus de 20 000 rhinocéros blancs du Sud, l'autre sous-espèce, différente d'un point de vue génétique – même si des débats persistent sur ce point au sein de la communauté scientifique. Les rhinocéros de la réserve kényane viennent tous trois du zoo tchèque, donnés en 2009. "Il s'agissait d'un programme mené par l'association Fauna & Flora International avec pour but de réintroduire dans un environnement sauvage les derniers spécimens de rhinos blancs du Nord, afin qu'ils retrouvent des instincts naturels et parviennent à se reproduire, explique Elodie Sampéré, directrice du marketing de Ol Pejeta Conservancy. Sudan avait été capturé au Soudan du Sud lorsqu'il avait trois ans". Dès leur arrivée, les rhinocéros ont été placés dans un enclos électrifié de 200 hectares, au sein d'une réserve qui s'étend sur 36 000 ha. Pour leur permettre d'évoluer en semi-liberté, ils ne sont pas gardés 24 heures sur 24 par des rangers armés, contrairement à ce que pourrait indiquer la photo : la journée, les animaux sont surveillés de loin par des hommes non armés, tandis que la nuit, des rangers patrouillent l'enclos et ses abords. "Nous rabotons également régulièrement la corne de Sudan, pour éviter que les braconniers ne soient tentés, ajoute Elodie Sampéré. En 2009, le rhinocéros est arrivé avec un émetteur dans sa corne, mais il n'a fonctionné qu'un an." A l'instar de l'ivoire, la corne de rhinocéros est très convoitée dans les pays d'Asie du Sud-Est, qui l'imaginent dotée de vertus médicinales et aphrodisiaques, à tel point que le kilo peut se revendre jusqu'à 51 000 euros au marché noir. Trois rhinocéros meurent chaque jour dans le monde en raison de ce trafic. Selon le WWF, il restait plus de 2 000 rhinocéros blancs du Nord dans les années 1960. Si l'affaire s'est récemment emballée, c'est que la réserve a lancé en février une collecte de fonds pour financer les salaires et les équipements des 135 rangers qu'elle emploie. "En début d'année, nous nous sommes rendus compte que nous étions à sec. A cause des attentats, le tourisme, qui assurait auparavant 75 % de nos revenus, a considérablement baissé au Kenya", regrette Elodie Sampéré. Or, la réserve abrite des milliers d'animaux : les trois rhinos blancs du Nord, mais aussi 20 de leurs cousins du Sud, 106 rhinocéros noirs, 400 éléphants ou encore 1 000 buffles. La directrice du marketing a alors contacté le site d'information américain sur les animaux The Dodo, qui a écrit un article sur le sujet, repris par le Huffington Post. A partir de là, l'info a tourné en boucle sur le Web et la campagne de financement s'est envolée, avec 49 000$ (45 000€) levés (aujourd'hui, à 10h00 du matin le montant de la cagnotte s'élève à près de 55.000£, soit plus de 75.000€). La réserve compte également financer (pour un coût de 800 000 dollars) une fécondation in vitro entre Sudan et l'une des deux femelles, une première pour des rhinocéros. "Les experts ont estimé que ces animaux ne pourraient pas s'accoupler naturellement, notamment parce que Sudan est trop vieux. Nous récolterons son sperme fin juin, pour tenter la FIV dans les deux prochaines années, poursuit Elodie Sampéré. Il y a peut-être une chance de sauver cette sous-espèce." Le Monde 17/4/2015 (texte et photos) -
Début avril, 83 % des nappes d'eau souterraines de l'Hexagone affichaient un niveau égal ou supérieur à la moyenne de la période 1981-2010. C'est ce qu'a indiqué, jeudi 16 avril, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), chargé de ce suivi. Une situation « plutôt favorable », donc, même si elle n'égale pas les niveaux exceptionnels (un excédent global de 20 %) atteints les deux années précédentes, arrosées par de fortes précipitations. Un acquifère. Hans Hillewaert CC BY-SA 2.5 La carte de France des eaux profondes est toutefois contrastée : - Le Sud-Est, le bassin Artois-Picardie, l'amont pyrénéen et la Corse ont les sous-sols les plus humides, - tandis que l'Est du territoire (Alsace et Champagne-Ardenne) est en déficit par rapport à la normale. Dans ces régions, « la situation ne devrait pas beaucoup s'améliorer sauf précipitations prochaines ». Le niveau de remplissage des aquifères au début du printemps est primordial, car il se stabilise ensuite avant de connaître une décrue généralisée. L'essentiel de la recharge se fait en effet entre les mois de septembre et avril, lorsque les pluies, en général plus abondantes, ne « retournent » pas vers l'atmosphère du fait de l'évaporation et de la transpiration des plantes (l'évapotranspiration), mais s'infiltrent dans les sols. D'où leur appellation de « pluies efficaces ». Source limpide de la Buèges, Hérault. Xabi Rome-Hérault CC BY-SA 3.0 « Le niveau actuel des réservoirs souterrains permet d'envisager sereinement la prochaine période estivale », celle où ces réservoirs seront le plus sollicités pour l'irrigation des cultures, estime donc le BRGM. « Rien n'est joué, souligne néanmoins Philippe Vigouroux, hydrogéologue. Il faut rester vigilant dans certaines régions ». Vigilant, surtout, pour l'avenir. Le BRGM s'est projeté vers l'horizon 2070, en retenant le scénario d'une hausse des températures de l'ordre de 2° C. Les modèles montrent qu'en raison d'une évapotranspiration accrue et de l'assèchement des sols, conditions défavorables aux infiltrations d'eau en profondeur, les aquifères métropolitains connaîtraient « une baisse quasi générale de la recharge en eau, comprise entre 10 % et 25 % ». Deux zones seraient plus sévèrement touchées : le bassin de la Loire, avec un recul de 25 % à 30 % sur plus de la moitié de son bassin versant, et surtout le Sud-Ouest, avec une chute de 30 % à 50 %. Ces projections globales, qui doivent être affinées par de futures modélisations régionales, sont préoccupantes. Sur les 100 milliards de m3 de ressources aquatiques souterraines de la France - ses « réserves cachées » -, près de 34 milliards de m3 sont prélevés chaque année pour répondre à différents besoins: principalement l'alimentation en eau potable, dont près des deux tiers proviennent des aquifères, mais aussi l'irrigation et les usages industriels. Ce n'est pas tout. Nappes et rivières sont en connexion et des échanges d'eau se font dans les deux sens. La diminution de la recharge des premières pourrait ainsi entraîner une forte baisse du débit moyen des cours d'eau, de 10 % à 40 % dans la moitié nord du pays et de 30 % à 50 % dans la moitié sud, avec même, localement, des extrêmes de 70 %. En outre, dans les zones côtières où les aquifères sont en contact avec les eaux marines, la baisse du niveau des nappes, conjuguée à la hausse des océans due au réchauffement, pourrait provoquer, en vertu du principe des vases communicants, la salinisation des réservoirs souterrains d'eau douce. Autant d'impacts qui, estime Serge Lallier, directeur adjoint eau-environnement au BRGM, doivent « être pris en compte dans les politiques de développement et d'aménagement du territoire, ainsi que les pratiques agricoles ». La ressource souterraine étant appelée à se raréfier, « il conviendra d'optimiser sa gestion et de mieux répartir les prélèvements dans l'espace et dans le temps ». Toutes les eaux souterraines ne sont pas potables. Localement, elles peuvent être radioactives, très salées ou minéralisées ou polluées ou naturellement contaminées (par de l'arsenic par exemple). Le suivi, le contrôle et le cas échéant la conservation ou l'amélioration de la qualité de l'eau souterraine sont des enjeux de santé, mais aussi de santé environnementale. En Europe, il relève aussi de la directive cadre sur l'eau (DCE). par exemple, sur 1 200 sources et forages du Puy-de-Dôme, 10 à 15 % des analyses présentent des traces d'arsenic a priori d'origine naturelle ; parfois à plus de 10 μg/L (norme de potabilité). En Europe, la directive cadre sur l'eau impose que les masses d'eau souterraine retrouvent (avant 2015 dernière limite) le « bon état », c'est-à-dire leur état de référence. Leur évaluation qualitative et quantitative doit être faite par les moyens scientifiques appropriés. Wikipedia Le Monde 16/4/2015
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Les tortues marines sont parmi les espèces les plus menacées de la planète. Dans l’espoir de les protéger, les chercheurs de l’Université James Cook en Australie ont décidé d’observer des bébés tortues à dos plat (Natator depressus). Dans ce qu’ils qualifient d’une première mondiale, les scientifiques vont suivre ces tortues australiennes, sous l’eau, le long de la grande barrière de corail. Ils ont pris soin au préalable de les équiper d’une balise GPS d’une centaine de grammes, afin de pouvoir localiser et analyser le parcours des Chélonidae. euronews (en français) 16/4/2015 Pour lui, les données GPS pourraient aussi aider à mieux déterminer où les jeunes tortues ont séjourné durant la première partie de leur existence, à définir aussi leurs différents lieux de vie et leur migration dans les courants océaniques. Autant d’informations encore très floues pour les chercheurs qui manquent aujourd’hui d‘éléments précis sur les mouvements des jeunes tortues à dos plat. "Nous ne savons même pas réellement quelles menaces pèsent sur elles. Nous n’avons aucune idée de ce qu’elles font. C’est une grande énigme que nous devons absolument résoudre si nous voulons arriver à un bon niveau de sauvegarde de l’espèce", analyse Julia Dunn, chercheur à l’université James Cook. Nouveau-né se dirigeant vers la mer. Purpleturtle57 CC BY-SA 3.0 Une espèce en danger, car chassée pour sa viande et ses œufs ou capturée accidentellement par certains engins de pêche. Une espèce menacée aussi par la destruction des plages de nidification et des récifs coralliens source de nourriture pour de nombreuses espèces marines. Natator depressus, unique représentant du genre Natator, est une espèce de tortue de la famille des Cheloniidae. En français elle est parfois appelée Tortue à dos plat. Elle préfère les eaux peu profondes. Les tortues mâles ne retournent jamais sur le rivage. Son régime est presque exclusivement carnivore, invertébrés marins et poissons, mais elle consomme également quelques algues. La maturité sexuelle est présumée à partir de 10 ans. Cette espèce se rencontre dans le nord du plateau continental australien en mer de Corail, en mer d'Arafura et en mer de Timor pour se nourrir au large de l'Indonésie, de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et de l'Australie. Elle ne niche que dans la moitié nord de l'Australie de Exmouth à l'ouest jusqu'au parc naturel de Mon Repos (en) à l'est. Les centres de nidifications les plus importants se trouvant sur l'île Moent dans l'ouest du détroit de Torrès, mais aussi sur les îles du sud de la Grande barrière de corail et sur les plages principales du nord de Gladstone. Description : Une femelle adulte mesure entre 95 et 130 cm et son poids varie de 100 à 150 kg. Elle se reconnait aisément à sa carapace lorsque ses écailles marginales sont recourbées vers le haut (ce n'est pas toujours franc). La couleur de sa dossière est verdâtre à olivâtre tirant sur le marron. Le plastron est de couleur crème à jaune. Elle possède deux paires de quatre plaques infra marginales. Elle ne dispose que d'une seule griffe sur ses nageoires et une paire d'écailles de préfrontales. Reproduction : Natator depressus pond moins d'œufs que les autres tortues mais ses œufs sont plus gros. Les femelles creusent d'abord une cavité de la taille de leur corps avec ses nageoires avant, puis, à l'intérieur, un trou plus petit de 30 à 50 cm. Puis, après avoir pondu leurs oeufs, couvrent le petit trou de ses nageoires arrières puis rebouche le gros de ses nageoire avant. Elle retourne à l'eau ensuite. L'opération dure 1h1/2 pour pondre et, comme pour les autres tortues marines, les femelles la reproduisent après une quinzaine de jours, durant la saison de ponte. L’incubation est de 42 jours en moyenne. Elles ne viennent également nicher que tous les 2 ou 3 ans. Si les régions reculées où elles viennent nicher les protègent d'un trop gros braconnage, à terre, cette espèce doit faire face à des ennemis naturels ou introduits parl 'homme : varans, renards, et porcidés. En mer, c'est le Crocodile marin qui est l'un de ces prédateurs. Elles sont menacées, en outre, par toutes les pratiques humaines qui menacent les autres tortues (pêches, pollution diverses, construction...). Bien que figurant à l'annexe II de la Cites ( la liste des espèces qui, bien que n'étant pas nécessairement menacées actuellement d'extinction, pourraient le devenir si le commerce de leurs spécimens n'était pas étroitement contrôlé), on ne sait pas grand chose sur l'état de la conservation de la tortue à dos plat. Pour ce motif, elle est répertoriée en DD (donnée insuffisante) sur la liste rouge de l'UICN. Wikipedia Euronews 16/4/2015
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Au coeur des inquiétudes, le lagon Rodrigo de Freitas, qui doit accueillir les sportifs de haut niveau (aviron / kayak) : il ressemble moins à un plan d'eau propice à l'établissement de performances qu'un cimetière à ciel ouvert. Près de 20 tonnes de poissons morts en ont été retirées récemment et s'y entraîner exige d'avoir le coeur bien accroché, comme le montre les vidéos ci-dessous. Euronews 14/4/2015 La municipalité avance des explications météo −fortes pluies et basses températures− alors que la commission pour la défense de l’environnement, qui va lancer une enquête, avance plutôt la pollution par le rejet de déchets industriels et domestiques. Polynésie 1ère 14/4/2015
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Même hors de prix, les Japonais dingues de mangues
Admin-lane a posté un sujet dans Divers - Insolite
Un lot de 2 mangues a été vendu 300 000 yens (2 340 € / 279 000 cfp) lundi au Japon, lors de la première vente aux enchères de la saison à Miyazaki, sur l’île de Kyushu, un prix record pour la seconde année d’affilée. A ce prix-là, en Polynésie beaucoup de vendeurs seraient heureux. SEBENAUSTRALIE.OVER-BLOG.COM Lundi un grand magasin de la ville de Fukuoka, a acheté deux d'entre elles à plus de 2000 euros. Il a fait acheminer par air le précieux trésor qu’il propose au rabais - 210.000 yens - à ses clients fortunés. Avec un poids minimum de 350 grammes et un taux élevé de sucre, ces mangues du label «Taiyo no tamago» («oeuf du soleil») font l’objet de critères très stricts de sélection. Autres fruits très prisés, les melons s’écoulent chaque année à des tarifs délirants. Le record absolu date de 2008, quand deux melons cantaloups avaient trouvé preneur pour la bagatelle de 2,5 millions de yens (19.500 euros au taux de change actuel). Les fraises n’ont rien à leur envier. Une marque de luxe, particulièrement en vogue cette année, s’affiche ainsi à 390 euros... l’unité. Sans aller jusqu’à débourser de telles sommes, les Japonais ne regardent pas à la dépense pour acheter, et surtout offrir des fruits, un cadeau très estimé dans l’archipel. Dans les rayons dédiés des grands magasins ou boutiques spécialisées, ces oeuvres d’art de la nature sont exposées telles des bijoux, protégées par une résille de mousseline blanche. Souvent vendus à l’unité, pommes, poires, pêches, raisins exhibent des formes parfaites et laissent en bouche un goût exquis. Même dans les supermarchés de base, les fruits restent onéreux: une simple pomme coûte souvent l’équivalent de 2 euros. Plynésie1ère 16/4/2015 -
Le 9 avril dernier, les gardes-moniteurs du Parc national des Pyrénées sont venus au secours d’un gypaète barbu adulte blessé dans le secteur du Portalet, en vallée d’Aspe. L’oiseau a été récupéré et est désormais soigné au centre de soins d’Hegalaldia. Voici son sauvetage et les dernières nouvelles du volatile. L’animal était perché sur une vire au-dessus du gave et de la route frontalière, il semblait inaccessible. Un garde- moniteur encordé a tenté vers 19h de l’attraper pendant que deux autres agents s’occupaient de la surveillance. tentative qui a échoué car l’oiseau a réussi à s’envoler malgré une patte cassée. Pendant la nuit, le gypaète a été suivi et à nouveau repéré. Il a pu être capturé à Cette-Eygun en vallée d’Aspe. Il a ensuite été transféré au centre de soins d’Hegalaldia. @Parc National des Pyrénées Didier Peyrusqué Le gypaète présente d’importantes blessures : Pris en main par les soigneurs du centre de soin Hegalaldia, dès le lendemain vendredi 10 avril, l’oiseau a été radiographié, pas de fracture au niveau d’une des pattes, mais plusieurs blessures nécessitant des soins appropriés : - A la patte gauche : au niveau du tibia et tarso-métatarse, un arrachement des tissus sur environ 15 cm de longueur sur la moitié de sa circonférence. Il y a un écoulement purulent au niveau de l’articulation, et des tissus nécrosés. Le Gypaète ne présente plus de sensibilité aux niveaux des doigts de cette patte, qui sont chauds et gonflés. @Parc National des Pyrénées - La deuxième patte présente plusieurs éraflures, mais celles-ci sont superficielles. - Au niveau des côtes : deux plaies avec arrachement des tissus de surface. - Au niveau de l’abdomen : deux trous superficiels, d’un diamètre de 1cm et d’une profondeur de 12 mm. Cette blessure semble avoir engendrée une lésion pulmonaire. L’oiseau se serait blessé en percutant une ligne électrique qui aurait crée cette lésion importante au niveau du tibia et tarso-métatarse gauche. Il a tenté à plusieurs reprises de s’envoler, mais ne pouvant atterrir convenablement, s’est perforé l’abdomen avec des corps étrangers (probablement des branchages, car il a été noté la présence de brindilles dans les tissus). 29 couples ont été recensés dans le massif des Pyrénées, constituant le noyau le plus important de la population de ce grand rapace en France qui compte en tout et pour tout 59 couples. Cette année, les trois couples reproducteurs présents en vallée d’Aspe ont désertés leur nid, stoppant la couvaison, en raison des mauvaises conditions météo. Le gypaéte secouru l’oiseau vit bien sa captivité et ses multiples soins Hegalaldia A ce jour l’oiseau vit bien sa captivité et ses multiples soins, pas de stress particulier à déplorer. Il a même commencé à s’alimenter seul et cherche à se mettre debout. L’animal sera relâché dès que son état de santé se sera amélioré. Pour suivre l’évolution de la récupération du gypaète consulter la page facebook du centre de soins Hegalaldia. Sur la page Facebook, on apprend aussi que cet oiseau a été victime d'un tir, puisqu'à la radio, il a été détecté un plomb au niveau du fémur. le centre de soins Hegalaldia tient à préciser que l’unique plomb qui a été trouvé n’est pas la cause des mésaventures de l’oiseau : il a été tiré de loin et le plomb n’a pas touché de partie sensible. Même si cette situation est à déplorer, cela n’a rien à voir avec l’état de l’animal, et le traitement de ce plomb (par retrait et traitement médicamenteux) sera fait ultérieurement. F3 Midi Pyrénées 16/4/2015
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Gare au gorille. La famille américaine qui a filmé la scène, jeudi 16 avril dans un zoo du Nebraska (Etats-Unis), n'est pas prête d'oublier l'incident. BULL DOGG 16/4/2015 Alors qu'un couple et ses enfants se trouvent devant l'enclos des gorilles, leur petite fille s'amuse à se taper sur la poitrine en mimant un singe. C'est alors qu'un des primates prend son élan, avant de se jeter violemment contre la vitre qui sépare les visiteurs de l'enclos, provoquant une énorme fissure. Capture d'écran Youtube La famille prend immédiatement ses jambes à son cou pour évacuer les lieux. Lorsqu'elle a publié cette vidéo sur le site Reddit, la famille a nommé son entrée "Deux centimètres de verre entre la vie et la mort". Comme le relaie The Blaze (en anglais), à la 9ème seconde de la vidéo, on peut voir la réaction apeurée de la famille dans le reflet de la vitre. Le site américain rapporte, par ailleurs, que ce n'est pas la première fois qu'un gorille se jette contre une vitre au zoo Henry Doorly d'Omaha. ----->Ces gens n'ont pas compris que le gorille répondait à une provocation de la jeune fille.... Cela peut paraître disproportionné à nous les humains, mais c'est ainsi que réagit un dos argenté quand on le provoque ou quand il pense que l'on remet en cause son statut de dominant ! Francetv info 17/4/2015
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Bastia a eu quelques sueurs froides, jeudi 16 avril. La préfecture de Haute-Corse a déclenché une alerte après un séisme sous-marin de magnitude 6,1 qui a touché la Grèce. De quoi créer un tsunami qui aurait pu frappé l'île, précise France 3 Corse ViaStella. France 3 Corse @FTViaStella Suivre Tremblement de terre en#Grèce, 6,1 échelle de Richter, ce soir. Surélévation de 1m du niveau de la mer sur côte orientale de #Corse 23h 48. 21:27 - 16 Avr 2015 Conséquence : "Il a été décidé de porter l’ensemble des forces disponibles de police, de gendarmerie, de pompiers sur les côtes, dont la côte orientale, dont on sait qu’elle est la plus vulnérable, pour être en surveillance et évacuer, à titre préventif, les personnes les plus exposées", a expliqué un peu plus tard le préfet de Haute-Corse Alain Rousseau à France Bleu. Selon Corse Matin, les CRS sont intervenus à Bastia vers 21 heures pour faire évacuer les terrasses du port de Toga, du Vieux Port et du port de commerce. Le journal explique que l'alerte a suscité "une crainte qui s'est rapidement propagée en ville et même jusqu'en Plaine orientale, après les évacuations des clients dans les restaurants". Certains ont même pris leurs véhicules pour gagner les hauteurs. L'alerte a finalement été rapidement levée, non sans susciter "la colère parmi les restaurateurs", selon Corse Matin. Il s'est avéré qu'"après de nouveaux calculs opérés par le Centre sismique euro méditerranéen, confirmés par Météo France, cet évènement a été reclassé au niveau 4,9. Cela signifie que le risque de montée des eaux en Corse n'existe plus", a expliqué la préfecture dans un communiqué. Francetv info 17/4/2015
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Le COUCOU squatteur invétéré des autres nids d'espèces différentes
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Oiseaux
Le coucou a une mauvaise réputation, celle d’un meurtrier et d’un parasite. Si la plupart des oiseaux pâtissent de ce comportement, les Corneilles noires s’en accommodent très bien. Le Coucou gris naît plus tôt que les petites Rousserolles effarvatte et en profite pour rouler les œufs, calés sur son dos, entre ses deux ailes, hors du nid. ARDEA/MARY/EVANS/SIPA La femelle coucou guette le nid d’une Rousserolle effarvate (Acrocephalus scirpaceus), petit oiseau huppé au corps brun et au ventre clair. La rousserolle s’envole, laissant ses œufs sans défense. Rapidement, le coucou fonce vers le nid, gobe un des œufs pour que son forfait passe inaperçu, et pond l’un des siens. 10 secondes lui ont été nécessaires. L'oiseau repart aussitôt, dans la plus grande discrétion. Douze jours plus tard, l’œuf éclot, un à deux jours avant les autres. Une avance que l'oisillon emploiera à jeter par-dessus le nid les œufs de son hôte pour monopoliser l'attention et l’accès à la nourriture, à grand renfort de piaillements. Ce jeune Coucou gris occupera bientôt tout le nid de la Rousserolle effarvatte. CHANTELAT/SIPA Mais le coucou ne peut agir ainsi que chez les petits oiseaux. Qu’en est-il des plus grands ? Leur couvée survit-elle à la dictature de l’intrus ? Diana Bolopo de l’université de Valladolid en Espagne a étudié le comportement du Coucou geai (Clamator glandarius) et apporte une réponse. Logé dans le nid des Corneilles noires (Corvus corone), l’œuf – ou les œufs, puisqu’il peut y en avoir 1 à 3 – du Coucou geai éclo(sen)t en même temps que les autres. Tout cela sous l’œil vigilant des caméras de l’équipe, qui ont surveillé 7 nids parasités et 6 nids sains sur les périodes de nidification de 2004 à 2007. Rapidement, le nouveau-né émet des cris puissants, réclamant de la nourriture incessamment. Mais si d’habitude ils lui valent la priorité lors du nourrissage, chez les corneilles ce n’est pas le cas. Les parents, et parfois leur progéniture de l’année dernière, nourrissent préférentiellement leurs petits. De gauche à droite, les protagonistes de l'étude : le Coucou geai et la Corneille noire. ARDEA/MARY EVANS/SIPA Pour elles justement, la présence du coucou est même une aubaine. D’après les résultats de l’étude, les jeunes corneilles profitent de la présence de cet intrus bruyant pour réclamer moins. Au final tous les petits sont nourris autant, la préférence pour les uns étant compensée par l’insistance des demandes de l’autre. Mais ce babillage en moins représente un sérieux avantage pour les corneilles, qui économisent ainsi leur énergie. En atteste la croissance des petits : ils grandissent bien plus vite que leur compatriote coucou. L'Accenteur mouchet (nid de droite) n'est pas habitué à être parasité par le Coucou gris et ne sait pas différencier ses œufs des autres. La Rousserolle effarvatte est souvent parasitée et sait faire cette différence, d'où la nécessité, pour le coucou, d'imiter le motif de ses œufs. CHANTELAT/SIPA Pour les pies bavardes (Pica pica), en revanche, la cohabitation est bien plus compliquée. Le petit coucou dévore toute la nourriture tandis que les jeunes pies meurent de faim. Pourtant les petits naissent au même moment. L’explication tient donc à leur différence de taille. Les coucous sont bien plus proches en taille des pies que des corneilles (respectivement plus grandes de 5 % et de 65 %). On pourrait croire que parasiter un nid est facile… à tort ! Que la propriétaire du nid aperçoive la femelle coucou à proximité et aussitôt elle l’attaquera, puis inspectera ses œufs en se débarrassant des plus suspects voire en abandonnant le nid. Il faut donc que la pondeuse choisisse avec précaution le moment où elle va pondre mais aussi le nid dans lequel elle va pondre. Que l’oiseau hôte se nourrisse de graines et le jeune coucou, insectivore, mourra de faim. Pas si rentable donc de parasiter le nid d’oiseaux qui s’adaptent aux techniques du coucou, lui demandant d’en créer de nouvelles. Une coévolution si coûteuse que seules 1% des espèces d’oiseaux ont fait le choix du parasitisme de couvée similaire à celui de l’animal. Décidément, tricher, ça ne paye pas ! Sciences et avenir 17/4/2015 -
JAPON : Le devenir des autres centrales nucléaires du pays ?
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
Tokyo - En décidant de bloquer la relance de deux réacteurs nucléaires du Japon, un tribunal nippon suscite de nombreuses questions sur le processus décisionnel déjà passablement compliqué en vigueur dans l'archipel, jugent les spécialistes. La décision ou non de réactiver les réacteurs nucléaires doit être fondée sur plusieurs aspects et, de facto, elle ne peut appartenir aux seules administrations et commissions d'experts, la justice aussi a son mot à dire, reconnaît le quotidien économique Nikkei. Mais c'est pour mieux insister sur les points d'interrogation que soulève le verdict d'une cour qui, mardi, à la demande de neuf citoyens, a estimé que les conditions n'étaient pas réunies sur le volet parasismique pour autoriser les unités 3 et 4 de Takahama (ouest) à être remises en exploitation. Le régulateur avait pourtant jugé en décembre et confirmé en février que ces deux réacteurs répondaient aux critères plus sévères imposés aux installations nucléaires pour faire face aux risques de catastrophes naturelles et d'accidents critiques, en tirant les leçons du désastre de Fukushima en 2011. Le plus problématique, c'est que le tribunal réfute sur la foi de convictions subjectives, sans apporter d'éléments probants, ce que l'Autorité de régulation a validé à partir de données et investigations scientifiques, relève un expert du secteur, préférant garder l'anonymat. Voilà qui n'a pas échappé au président de ladite autorité, Shunichi Tanaka, selon qui il y a dans le texte du verdict beaucoup de conclusions qui reposent sur des incompréhensions. Il est difficile de dire que l'autorité a agi à la légère, comme le prétend le tribunal, alors même que ses équipes ont travaillé plus d'un an pour vérifier la conformité aux nouvelles normes durcies, relève l'expert cité plus haut. M. Tanaka répète quant à lui que les standards désormais appliqués au Japon sont sans doute les plus sévères au monde. La sûreté est garantie sur la base de données scientifiques, se défend aussi la compagnie Kansai Electric Power qui a fait appel. En dernier ressort, il pourrait revenir à la Cour suprême de trancher. Pour Hisayo Takada, l'un des représentants de la branche nippone de l'organisation écologiste Greenpeace, la décision du juge est la bonne: elle révèle l'échec de l'Autorité de régulation, dont le rôle est d'assurer la sécurité publique. Selon lui, l'intervention de la justice donne à cette instance statutairement indépendante une chance de réfléchir à nouveau et de reconsidérer son approche. Un refus de le faire minerait davantage la confiance du public dans la réglementation nucléaire du Japon, prévient-il. Pour les pro-nucléaires au contraire, c'est la judiciarisation du processus qui rend perplexe, d'autant que dans l'absolu, le cas pourrait se reproduire avec des conséquences potentiellement plus inquiétantes pour le gouvernement de Shinzo Abe, chantre de l'usage de l'atome. Un autre tribunal doit en effet s'exprimer le 22 avril sur le cas des réacteurs Sendai 1 et 2 (sud-ouest) pour lesquels les feux techniques et politiques sont au vert et un redémarrage quasi assuré durant l'été ou l'automne. Tant que ne seront pas impliqués des juges étranges comme Hideaki Higuchi (à l'origine de la décision de Takahama), ce genre de jugement irrationnel devrait être renversé, estime cependant l'essayiste Nobuo Ikeda. Cette décision entraîne néanmoins un autre débat: celui de l'équilibre entre la décision d'un juge avec ses opinions personnelles, face à une autorité indépendante qui agit sur la base de critères précédemment largement admis, sans compter le rôle des élus locaux et du gouvernement. Ce sujet dépasse largement la question nucléaire mais touche à celle de la répartition des pouvoirs entre l'exécutif, le législatif et la justice, note un interlocuteur. Pour d'autres observateurs, si la justice s'en mêle, son jugement doit être global et ne pas s'arrêter au seul aspect de la sûreté mais englober aussi les questions économiques et environnementales, résume le Nikkei. Dans tous les cas, et quels que soient les critères appliqués par les Cours de première et deuxième instance, la décision sur Takahama est une pierre dans le jardin de M. Abe qui martèle depuis deux ans et demi que tous les réacteurs jugés sûrs par l'Autorité nucléaire seront relancés. En réalité, le Premier ministre peut certes dans l'absolu dire non à un redémarrage, mais n'a pas le pouvoir d'appuyer sur le bouton marche si le potentat local ou la justice en haut-lieu s'y oppose. Romandie 17/4/2015 -
Actions et (répression) contre le trafic des espèces menacées
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans TRAFIC / BRACONNAGE
Une importante quantité de cornes de rhinocéros et de défenses d'éléphants a été saisie au Vietnam à bord d'un avion venant de France. La saisie de ce lot de plus de 65 kg représente une perte de plusieurs millions de dollars pour les trafiquants. Le lot de cornes et de défenses* a été à l'origine importé d'Afrique, selon les douanes vietnamiennes qui ont annoncé la saisie. Il a été découvert jeudi à bord d'un avion de Vietnam Airlines à son arrivée à l'aéroport de Hanoï. Des Rangers examinent un rhinocéros tués par des braconniers qui ont pris seulement ses cornes, dans le parc national Kruger, Afrique du Sud, le 4 février 2015. Selon les rapports 1215 rhinocéros ont été braconnés en Afrique du Sud en 2014, dont 827 étaient dans le parc national Kruger. Pour 2015, 41 rhinocéros ont été tués dans le parc pour leurs cornes. (EPA photo) La corne de rhinocéros se monnaie cher sur le marché noir au Vietnam. Ses prétendues vertus - notamment comme traitement contre le cancer - sont vantées par la médecine traditionnelle chinoise. Le Vietnam est souvent accusé d'être une plaque tournante du trafic de cornes de rhinocéros et de défenses d'éléphants. Ce trafic est surtout destiné à la Chine voisine. (*) Le butin pesait environ 65 kilogrammes (143 livres) et comprenait 18 morceaux de défense d'éléphant et trois cornes de rhinocéros. Romandie 17/4/2015 - BangkokPost -
Sabetta (Russie) - C'est une vaste étendue blanche de neige et de glace qui s'étend à perte de vue dans l'Arctique russe: la péninsule de Yamal abrite le chantier de l'un des projets gaziers les plus ambitieux de la planète, à l'épreuve des éléments extrêmes et aujourd'hui de la crise ukrainienne. Dmitri Fonine se souvient de son premier séjour sur le site fin 2012. C'est simple: Il n'y avait rien. Juste la toundra, raconte ce vétéran des projets industriels du Grand Nord russe, aujourd'hui responsable de la construction pour Yamal LNG, complexe gazier chiffré à 27 milliards de dollars construit par le groupe russe Novatek avec le français Total et le chinois CNPC. Carte topographique de l'Arctique. Sémhur FAL Le site, à 2.500 kilomètres de Moscou et au nord du cercle arctique, n'était alors qu'un village, Sabetta, servant de base aux géologues et explorateurs, au milieu d'un territoire vierge soumis aux bourrasques glaciales, parcouru par les renards polaires et les ours blancs et privé de tout rayon de soleil pendant un mois en hiver. Deux ans et demi plus tard, des traces d'activités humaines permettent de distinguer la terre de la mer, couverts de la même couche blanche: là une grue, là un cargo pris dans les glaces. Sabetta accueille un port sur la mer de Kara permettant de recevoir les matériaux de construction, des immeubles d'habitations et depuis février d'un aéroport accueillant des vols réguliers. Quelque 9.000 personnes s'activent avec pour objectif de lancer dès 2017 l'usine de liquéfaction du gaz, d'une capacité très forte de 16,5 millions de tonnes par an destinés à être acheminés par bateau, en grande partie vers le stratégique marché asiatique. En attendant les lignes de production du gaz naturel liquéfié (GNL), deux des quatre réservoirs de stockage --160.000 m3 chacun-- ont été bâtis sur des piliers traversant le permafrost, la couche du sol gelée en permanence. Vous avez de la chance, il fait assez chaud: -10 degrés, mais la moyenne en hiver c'est -30 et le minimum qu'on ait eu c'est -56, ironise Rouslan Mikhaïlov, capitaine du brise-glace Tor qui manoeuvre tous les jours pour rendre les eaux du port navigables. Si la Russie s'est lancée dans un projet si difficile et coûteux alors qu'elle produit bien assez de gaz pour ses besoins et ceux de ses clients européens, c'est que Yamal répond à un impératif stratégique. Il doit permettre au pays de diversifier ses exportations d'hydrocarbures vers l'Asie, une nécessité apparue avec la crise économique en Europe et renforcée par les tensions croissantes avec les Occidentaux. Avant même que Moscou ne signe un contrat inédit avec la Chine pour l'alimenter par gazoduc à partir de 2018, Novatek obtenait le droit d'exporter du GNL et l'entrée du chinois CNPC au capital de Yamal LNG au même niveau que Total (20%). On pourra alimenter le marché européen et le marché asiatique, a souligné le nouveau directeur de Total, Patrick Pouyanné, lors d'une récente visite sur le site, évoquant une nouvelle base de croissance pour son entreprise qui a parié gros sur la Russie où est mort l'an dernier son ancien patron Christophe de Margerie dans un crash. Mais la donne a changé avec la crise ukrainienne. A la mi-juillet, les Etats-Unis, qui accusent Moscou d'envoyer des troupes soutenir les séparatistes de l'Est de l'Ukraine, ont décidé d'ajouter Novatek à leur liste noire d'entités sanctionnées. Lire la suite sur Romandie.com Romandie 17/4/2015
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Mon chien détruit tout : serait-il anxieux ?
Admin-lane a posté un sujet dans Les comportements du chien
Un chien est un animal social qui supporte difficilement la solitude. Certains deviennent anxieux et vont adopter des comportements spécifiques pour compenser l'absence du maître. Lorsque le maître est absent, certains chiens détruisent des objets de la maison, voire aboient à de nombreuses reprises. Ce comportement est généralement très pesant pour le propriétaire. D'autant plus qu'il subit de nombreuses plaintes de la part de ses voisins. Mais surtout, cela peut cacher un profond mal-être chez son compagnon canin : il est anxieux. L'anxiété est un motif de consultation vétérinaire très répandu. Elle nécessite d'ailleurs un traitement. Cet état psychologique se définit comme "une peur survenant en l'absence de stimulation identifiable c'est-à-dire une peur sans objet", explique Gérard Muller, vétérinaire comportementaliste. Un chien anxieux va chercher à compenser en détruisant par exemple. Natallia Vaitovich/REX/SIPA Un chien anxieux supporte difficilement la solitude et va chercher une compensation à son mal-être. Selon le vétérinaire, c'est bien souvent "une dépendance vis-à-vis d'un être qui sert alors de béquille affective. Si cet être disparaît, l'animal anxieux est alors confronté à ses peurs, à son anxiété". C'est pourquoi, lorsque le maître est absent, le chien anxieux va détruire des objets bien souvent reliés à son propriétaire. M. Muller explique : "si l'on désire établir une comparaison, un enfant qui est inquiet va chercher à se rapprocher d'un adulte qu'il connaît. Si ce dernier est absent il va peut-être s'apaiser en prenant un objet qui lui rappelle cette personne." De même, les aboiements voire les hurlements à la mort seraient révélateurs d'une émotion proche de la peur. Pis, l'anxiété canine peut évoluer jusqu'à la dépression, dont les signes les plus flagrants sont le repli sur soi et l'irritabilité. Ce n'est pas un mal à prendre à la légère ! Tout d'abord, sachez que la punition est inutile. L'anxiété ne ferait qu'augmenter. L'origine de ce trouble peut être variée mais les solutions sont semblables. Selon le vétérinaire, "un traitement sera indispensable. Il sera double, associant un psychotrope et des modifications des conditions de vie". Il faut aussi que la relation maître -animal de compagnie soit riche, car c'est un élément à part entière de son bien-être. Malheureusement, il est rarement possible de modifier toutes les caractéristiques de la vie du chien (le maître doit bien travailler et tous ne disposent pas d'un jardin). Ainsi, "le rôle de notre intervention est de redonner au chien une adaptabilité qu'il a perdue", assure Gérard Muller. Sciences et avenir 31/3/2015 -
Après la crise politique qui a ravagé le pays en 2011, le zoo de la capitale accueille trois jeunes lions venus prendre la relève de ceux tombés avant eux. Leur avenir s'annonce meilleur. "Bonjour Madame la lionne !" Un peu patauds dans leurs uniformes bleus et blancs, une trentaine de jeunes écoliers, mi-émerveillés mi-effrayés, contemplent les trois nouveaux félins du zoo d'Abidjan. Depuis une semaine, le zoo d'Abidjan exhibe fièrement trois nouveaux pensionnaires, deux lionnes et un lion, âgés de 2 à 3 ans, qui n'ont pas encore été baptisés. Trois jeunes lions viennent d'arriver au zoo d'Abidjan (Côte d'Ivoire). SIA KAMBOU / AFP L'arrivée des félins, encore dépourvus de crinière, survient peu après la crise post-électorale de 2010-2011, qui ravagea le pays et lors de laquelle les six lions du zoo étaient morts de faim. Une mort atroce, qui incite à réclamer la mise en liberté de tous les félins d'Afrique. Malheureusement, entre les conflits locaux, la pauvreté des habitants et la chasse traditionnelle, leur destin ne serait guère plus enviable. "Les lions mangent quoi ?", les questionne une guide ". "Du foutou - une purée de manioc consommée en Afrique de l'ouest -, répond d'une voix fluette une fillette de 5 ans tout au plus", provoquant le sourire de l'accompagnatrice. La marmaille s'éparpille ensuite, terrorisée, quand l'un des carnivores s'approche du grillage. "Les lions sont morts sous nos yeux parce qu'on n'avait pas de quoi leur donner à manger. Ils ne mangent que de la viande. Or nous-mêmes, nous ne savions pas comment nous nourrir", se souvient le soigneur Alexis Oulaye. Le quartier du zoo, pendant la bataille d'Abidjan, fut l'un des points les plus chauds de la ville. Plus de 3.000 personnes périrent en cinq mois et des dizaines de milliers d'autres durent fuir de chez elles en raison des troubles nés du refus de l'ex-président Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010 face à l'actuel chef de l'Etat Alassane Ouattara. Les animaux n'étaient alors pas une priorité. CAN, l'éléphante du zoo - ainsi baptisée car elle est née en 1992, année où la Côte d'Ivoire remporta sa première Coupe d'Afrique des nations de football - a pu être préservée. Tout comme l'hippopotame ou les singes. "Nous venions très tôt le matin pour couper l'herbe et les régimes de banane à donner aux animaux. C'est comme ça qu'on a sauvé les herbivores", raconte M. Oulaye. Les deux hyènes ont aussi survécu miraculeusement en étant nourries au "pain pourri", selon le soigneur. "Mais les lions sont morts de faim", s'attriste-t-il. La dernière lionne, Lala, éthiopienne d'origine, a tenu jusqu'au lendemain de la crise en avril 2011. Pour s'éteindre après avoir été enfin alimentée. L'arrivée de trois félins sud-africains relève dès lors du "symbole de la reprise, du repeuplement du zoo", se félicite Samouka Kané, son directeur. L'achat et le transport des lions a coûté 50 millions de francs CFA (environ 76.000 euros), selon le ministre des Eaux et forêts, Mathieu Babaud Darret, qui espère "des bébés" lionceaux sous peu, vu qu'ils sont "dans leur période de maturité sexuelle". D'autres animaux devraient suivre. Trois zèbres sont annoncés en avril, puis des girafes et d'autres félins à une date non précisée par le ministre, afin de créer un "mini-safari" au cœur de la capitale économique ivoirienne. Le zoo d'Abidjan, le seul du pays et l'un des plus importants d'Afrique de l'ouest, est "pour l'instant" davantage "une ménagerie", constate son directeur. "Il deviendra un zoo quand nous l'aurons porté aux normes internationales, c’est-à-dire quand les animaux qui sont en cage quitteront ces dernières pour aller dans des espaces semi-naturels, clôturés, qui ne donneront pas l'impression qu'un chimpanzé est en prison", ajoute-t-il. En attendant ce moment, les premiers spectateurs se ravissent du spectacle des trois lions. Venue tout spécialement pour les contempler, la jeune Honorine se dit "en joie". "Les lions, je les vois tout le temps à la télé mais je n'en avais jamais vus en vrai. Je suis bénie", sourit-elle. En espérant que l'histoire ne se répète pas, ni pour les hommes, ni pour les lions. Sciences et avenir 3/4/2015
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Grande-Bretagne : 10 postulants au titre de l'oiseau national...
Admin-lane a posté un sujet dans Oiseaux
Il n'y a pas, Outre-Manche, d'oiseau national. Pour y remédier, l'ornithologue David Lindo a organisé un sondage ouvert à tous. Il se clôturera le 7 mai 2015, date qui coïncide avec l'élection du Parlement britannique. Pour la France, c'est un coq, pour les États-Unis, un aigle et pour la Grande-Bretagne... rien ! Ce pays n'ayant pas d'oiseau national, l'ornithologue David Lindo, avec le soutien de la Société nationale de la protection des oiseaux (RSPB) a organisé un sondage auprès des habitants de Grande-Bretagne afin d'élire leur emblème. Les volatiles présélectionnés ont une place particulière, chacun à leur manière, dans le cœur des anglais. Un premier tour a eu lieu l'année dernière pour désigner les 10 candidats potentiels parmi une liste de plus de 60 oiseaux. Le grand gagnant doit être connu prochainement, le sondage devant en effet être clôturé le 7 mai 2015 - un clin d'œil à l'élection du Parlement britannique qui se déroule le même jour... Maintenant, place aux candidats : et vous, lequel choisiriez-vous ? La chouette effraie (Tyto alba) (Barn owl en anglais) est un oiseau particulièrement apprécié pour sa beauté. Il est aussi l'un des plus répandus dans le monde. Simon Webster / Rex Fea/REX/SIPA Le merle noir (Turdus merula) (Blackbird en anglais) est l'oiseau le plus commun de Grande-Bretagne. Il est aussi très connu pour son chant. Dominique Delfino / Biosphoto / AFP Le macareux moine (Fratercula arctica) (Puffin en anglais) est un oiseau ne vivant en Grande-Bretagne que durant l'été. Mais son bec très coloré est un atout majeur pour ce concours ! SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA La mésange bleue (Cyanistes caeruleus) (Blue Tit en anglais) est appréciée pour ses couleurs vives. C'est l'un des oiseaux les plus répandus dans les jardins anglais. ARDEA/MARY EVANS/SIPA Le milan royal (Milvus milvus) (Red kit en anglais) est un rapace. Considéré comme une espèce menacée en Grande-Bretagne au siècle dernier, il est aujourd'hui sauvé grâce au travail de conservation. ARDEA/MARY EVANS/SIPA Le rouge-gorge familier (Erithacus rubecula) (Robin en anglais) avait déjà été élu oiseau national dans les années 1960 par l'organisation de protection des oiseaux de Grande-Bretagne. L'animal, très répandu en Angleterre, serait-il en pôle position de l'élection de l'oiseau national ? Sian Lewis/Future Publi/REX/SIPA Le busard Saint-Martin (Circus cyaneus) (Hen Harrier en anglais) est un oiseau de proie qui fait partie des plus persécutés de Grande-Bretagne. Un choix écologique judicieux ! Ralph Martin / BIA / Minden Pictures / Biosphoto / AFP Le martin-pêcheur d'Europe (Alcedo atthis) (Kingfisher en anglais) est connu pour ses couleurs vives. Mais c’est un oiseau qui reste la majeure partie de la journée posé sur une branche, attendant sa proie... Une patience à toute épreuve ! Imago/UNIMEDIA/SIPA Le troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes) (Wren en anglais) est un des plus petits oiseaux de Grande-Bretagne. Il fait aussi partie de ceux qui ont le plus beau et le plus puissant des chants. Paul Cecil/REX/REX/SIPA Le cygne tuberculé (Cygnus olor) (Mute swan en anglais) est l’oiseau le plus lourd au monde (9 kg). Selon la tradition anglaise, le roi possède tous les cygnes non marqués vivant en eau libre. Le favori de la Reine pour ce concours ? Edward Marshall/REX/REX/SIPA Sciences et avenir 8/4/2015 -
Une serpillère un peu particulière... !
Admin-lane a posté un sujet dans Photos, vidéos de nos compagnons
Mise en scène parfaite : Le plot jaune pour éviter la glissade, la perche et la serpillère... jusqu'à ce que cette dernière s'anime ! World Entertainment 1/4/2015 Une serpillère animée... Le puli est le chien le plus touffu au monde, ce qui lui donne ce look caractéristique. De petite taille (environ 40 centimètres) et pesant une dizaine de kilos, il a un pelage composé de deux couches de poils, un sous-poil doux et un poil long, qui s'emmêlent pour former les cordes ou les "dreadlocks". Ces dernières commencent à apparaître vers l'âge de 8 mois et son propriétaire doit les tresser pour qu'elles soient identiques. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce chien ne demande pas beaucoup d'entretien : il ne faut jamais le brosser sous peine de détruire ses belles cordes et son poil est déjà auto-nettoyant, les poussières n'y restant pas accrochées. Un bain 2 fois par an et le tour est joué ! (Un puli de couleur noire. Puli1989 CC BY-SA 3.0) Ancien chien de berger chargé de garder le troupeau, le puli est un très bon chien de garde malgré son allure de grosse peluche, comme on le voit dans la vidéo. Et pour les fans du puli, sachez qu'il existe aussi la version "giant": le Komondor ! En dépit de leur apparence avec leur épais manteau, les poulik sont très rapides, agiles et capables de changer de direction instantanément. Ces chiens intelligents, avec un entraînement, peuvent parfaitement participer à des compétitions d'agility. Ils sont très protecteurs envers leur maître et leur territoire. Le Puli peut tout aussi bien être espiègle, sensible mais aussi têtu, le Puli demeure un excellent gardien. Les couleurs principales du puli sont le noir, puis le blanc, le gris et le maszkos fakó. En 2011, sous le gouvernement de Viktor Orbán a été adoptée en Hongrie une taxe sur les chiens dont le Puli, le Komondor, sont exemptés au motif d'être « de race hongroise », au sens de la Grande Hongrie... Et pourtant... Le puli est originaire d'Asie mais il gagne la Hongrie vers la fin du Xème siècle avec les hordes de Magyars qui en font un chien de berger. Sciences et avenir 9/4/2015 - Wikipedia -
Les Gruidés (Gruidae) sont une famille de grands oiseaux de l'ordre des Gruiformes. Cette famille comprend 2 genres et quinze espèces existantes. Ce sont de grands oiseaux terrestres (de 90 à 176 centimètres), gracieux, à long cou et longues pattes, au plumage à dominantes grises ou blanches. On les trouve sur tous les continents, exceptés l'Antarctique, les îles d'Océanie et l'Amérique du Sud. On observe la plus grande diversité des genres en Afrique et des espèces en Asie. Les grues fréquentent les zones humides ou herbeuses étendues. Monogames et unies pour la vie, les grues ont des parades nuptiales somptueuses. Les ailes semi-ouvertes, elles décrivent des cercles sur le sol. Elles se font des courbettes et se saluent mutuellement. Elles se séduisent pendant 3 mois avant de se choisir pour la vie. France2 15/4/2015 C'est la grue cendrée (Grus grus) que l'on a le plus de chance de voir en France métropolitaine... Elle mesure de 100 à 120cm, pour une envergure de 180 à 240 cm et un poids de 4 à 6 kg. Comme son nom l'indique, elle est principalement grise avec une bande blanche verticale le long du cou, tandis qu'une touffe de plumes noires garnit sa queue. Elle porte sur le crâne une portion de peau nue rouge, peu visible dans la nature. Elle se nourrit d'insectes, de graines, d'herbes et de jeunes pousses ainsi que de mollusques et de vers. Cette espèce se reproduit dans le nord de l'Europe et en Asie de l'ouest. Les couples sont unis pour la vie et les poussins sont nidifuges. Ewa Dryjanska CC BY-SA 3.0 Ce sont des oiseaux puissants qui migrent sur environ 2 500 km de distance, ils passent l'hiver en Afrique du Nord ou en Europe méridionale (au sud de l'Espagne). Les vols migratoires sont en forme de V ou de Y. La Grue cendrée bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis 1976. Elle est inscrite à l'annexe I de la directive Oiseaux de l'Union européenne. Il est donc interdit de la détruire, de la mutiler, de la capturer ou de l'enlever, de la perturber intentionnellement ou de la naturaliser, ainsi que de détruire ou d'enlever les œufs et les nids et de détruire, d'altérer ou de dégrader leur milieu. Qu'elle soit vivante ou morte, il est aussi interdit de la transporter, colporter, de l'utiliser, de la détenir, de la vendre ou de l'acheter. Wikipedia - Dailymotion (17/4/2015)
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Pas toujours facile la vie d'un écureuil, surtout quand un sanglier rôde dans le coin pour manger les glands de son chêne. Dans la nature, l'accès à la nourriture n'est pas égal : certains n'ont qu'à se pencher pour la ramasser, d'autres sont obligés d'user de stratagèmes pour ne pas se la faire voler. Au pied du chêne, l'écureuil s'échine à descendre de l'arbre pour saisir chaque gland tombé au sol et à l'enterrer dans une cachette inaccessible aux chapardeurs, afin de ne pas se trouver dépourvu quand la bise sera venue. France 2 15/4/2015 Tandis que le sanglier trouve même le temps de faire la sieste entre deux repas de glands. C'est cette scène qu'a capturée Frédéric Fougea dans Le plus beau pays du monde, un film qui offre un joli tour de France de la biodiversité. Le documentaire animalier a été diffusé mardi 14 avril sur France 2 et désormais disponible en replay, pour 4 jours encore. Sciences et avenir 15/4/2015
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Comment un chiot Patou est adopté par les brebis ?
Admin-lane a posté un sujet dans Généralités sur les chiens
Le petit Patou des Pyrénées doit se faire accepter par les brebis. De cette adoption dépend la survie du troupeau qui paît sur le territoire de l'ours. Pour empêcher les super-prédateurs de s'attaquer aux bêtes de son troupeau, l'homme s'est inspiré d'un "accident" de la nature : l'adoption inter-espèces. Dans les Pyrénées, sur le territoire de l'ours, c'est au Patou, un grand chien charpenté et à la robe blanche, qu'est confiée la garde des troupeaux de brebis. Mais il doit auparavant être accepté par la matriarche et ses lieutenants. France 2 15/4/2015 Pour cela, le chiot naît dans une ferme de brebis, afin qu'il se prenne pour un agneau, et intègre à 8 mois un autre troupeau ; celui dont il devra prendre soin toute sa vie. C'est cette scène qu'a capturée Frédéric Fougea dans Le plus beau pays du monde, un film qui offre un joli tour de France de la biodiversité. Le documentaire animalier, a été diffusé mardi 14 avril sur France 2 et est désormais disponible en replay (encore 4 jours seulement). Petit Patou demeurera une année entière auprès de sa nouvelle famille, avant d'apprendre son métier et de se confronter à l'ours. Le Patou ou chien de montagne des Pyrénées est une race ancienne de chien de berger, utilisé dans les Pyrénées pour la protection des troupeaux contre les attaques des prédateurs. Chien de grande taille, fortement charpenté, à poils longs et robe blanche, il est mentionné dans des écrits dès le XIVème siècle et le standard de race est fixé au début du XXème siècle. Le standard actuel a très peu été modifié depuis, seuls des détails y ont été ajoutés. Pâturage d'Anterne, Sixt-Fer-à-Cheval, Chien de Montagne des Pyrénées parmi les moutons. Jérôme Bon CC BY-SA 2.0 Élevé et socialisé en famille, c'est aussi un chien de garde ou un chien de compagnie. Au Moyen Âge, il est utilisé pour garder les châteaux et protéger les troupeaux contre les prédateurs (ours, loups, lynx et même l'homme). Le patou s'était fait plus rare dans les campagnes en raison de la disparition des grands prédateurs mais suite au retour du loup dans les Alpes françaises, il connaît un regain d'intérêt auprès des bergers. Au sein d'un troupeau, c'est un gardien remarquable. Son rôle n'est pas de rassembler les moutons mais de les protéger. Pour ce faire, on l'habitue très tôt à vivre avec eux, de sorte qu'il les considère ensuite comme sa famille. Si le chien détecte un intrus, il aboie et s'interpose entre le troupeau et ce qu'il considère comme une menace. Il faut pourtant faire très attention en montagne, car étant très protecteur pour le troupeau, il n'hésitera pas à mordre les promeneurs qui passeront à proximité. V.Beerenkotten CC BY-SA 3.0 Santé : Le chien de montagne des Pyrénées peut présenter des problèmes au niveau des hanches, et plus rarement des coudes, souvent d'origine génétique. Comme tout chien de race géante : OCD, osteochondrite disséquante des épaules, unilatérale ou bilatérale. Luxation de rotule, unilatérale ou bilatérale. Entropion aux yeux. Si tout se passe bien, il peut avoir de 9 à 12 petits. Il vit à peu près 12 ans. Vers 10 ans ou voire un peu avant, le chien peut avoir des becs de perroquet qui poussent sur la colonne et peuvent amener une paralysie totale des membres : à faire vérifier chaque année. Le Patou est sujet à la torsion dilatation de l'estomac comme tout grand chien, il est important et impératif de le nourrir deux fois par jour à l'âge adulte. Ne pas occasionner d'effort, de jeux, de stress, de travail avant et après le repas. Le Patou n'est pas un gros mangeur donc sa nourriture doit-être de très grande qualité en apport énergétique et hautement digestible. HeartSpoon CC BY-SA 3.0 Il est également de la plus haute importance de ne jamais laver son chien Montagne des Pyrénées, s'il est sale, il suffit d'attendre qu'il sèche, et de lui donner un bon brossage, son poil auto-nettoyant s'il n'est pas lavé le protègera contre les intempéries. En temps normal, brossez votre chien Patou toutes les semaines afin d'éviter les nœuds aux culottes, à la queue, derrière les oreilles surtout. En période de mue ne soyez pas surpris(e) de la perte considérable de sa belle fourrure surtout avant les fortes chaleurs. Au sein d'une famille, c'est un animal qui est naturellement un bon gardien, du fait de son caractère protecteur. Il possède un grand sens de la famille et sait très bien reconnaître des amis qu'il n'a pas vus depuis longtemps. Très doux avec les enfants et plutôt placide, il est cependant peu adapté à la vie citadine. C'est en effet un chien qui a besoin d'espace et dont l'aboiement puissant peut se révéler une source de gêne pour les voisins. Francetv info 16/4/2015 -
Les phoques sont des animaux bien équipés pour vivre en Antarctique, protégés du froid et champions d'apnée, ils peuvent nager jusqu'à une centaine de mètres de profondeur. Comme tous mammifères, ils doivent régulièrement respirer grâce aux brèches présentes dans la glace, mais sous l’eau, comment faire pour les trouver ? Des scientifiques ayant étudié la question avancent une réponse surprenante, que nous vous invitons à découvrir en vidéo. National Science Foundation 22/12/2014 L’étude devrait se dérouler sur 3 ans durant lesquels des phoques seront équipés d’un appareillage dédié. Une caméra et un système de localisation permettant de reconstituer avec précision le trajet de l’animal sous la glace. À terme, une comparaison des données avec l’activité magnétique présente dans la région pourrait peut-être confirmer cette hypothèse. Futura Sciences 14/42015
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Une caméra de surveillance a saisi l'image d'un buffle qui se rue sur la population d'un quartier d'une petite ville chinoise mercredi, dans le sud-ouest du pays. Perturbé par le klaxon d'une voiture au démarrage à Huishui, province du Guizhou, le buffle brise la clôture de son enclos et se retrouve dans la rue devant de nombreux élèves. La bête s'attaque alors à la barrière de l'école primaire du quartier poursuivant les élèves d'abord dans la rue, puis dans la cour de l'école, une vraie corrida, mais pas au gré des enfants, ni de leurs enseignants. Ce sont les enseignants qui ont alerté la police après maintes tentatives de bloquer le ruminant fort et alerte. La police a utilisé un fusil pour tuer l'animal avec la permission du propriétaire. Plusieurs caméras de surveillance ont pu capter l'instant, montré par la télévision chinoise. Francetv info 16/4/2015