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Admin-lane

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Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. L’événement, qui a lieu tous les trois ans, tient à la fois du sommet politique, du salon professionnel, du rendez-vous citoyen où se retrouvent les ONG spécialisées, des rencontres scientifiques et même du festival culturel. On y attend une dizaine de chefs d’Etat, 120 ministres, ainsi que moult parlementaires, représentants de collectivités locales, experts, dirigeants d’entreprises privées ou publiques et autant de lobbyistes. Du 12 au 17 avril, plus de 20 000 personnes devraient se rendre à la 7ème édition du Forum mondial de l’eau qui vient de débuter à Daegu et Gyeongbuk, en Corée du sud, qui a pour thème : « L’eau pour notre avenir ». Il y sera beaucoup question de droit d’accès à la ressource hydrique et d’équité dans la façon de la répartir. AFP 13/4/2015 Dès la veille du Forum, l’agence de l’Organisation des Nations unies (ONU) pour l’alimentation et l’agriculture (la FAO), l’Unesco, la Banque mondiale, le Fonds pour l’environnement mondial et l’Association internationale des hydrogéologues ont ouvert le chapitre politique, en appelant «la communauté internationale à agir d’urgence pour empêcher la dégradation et l’épuisement des ressources en eaux souterraines». Les cinq organisations devaient présenter le 13 avril leur « diagnostic global » et un cadre d’action pour 2030. Le même jour, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et le Conseil mondial de l’eau – une sorte de club de responsables politiques et d’entreprises – devaient rendre public leur rapport sur la nécessité de financer davantage les infrastructures afin d’assurer la sécurité de l’approvisionnement des populations. L’agriculture, l’énergie, l’industrie en dépendent, rappellent les économistes. Objet d’enjeux vitaux, l’eau est évidemment le moteur de marchés gigantesques. Mais sans gestion plus durable, « la planète devrait faire face à un déficit global en eau de 40 % d’ici à 2030 », ont prévenu les experts de l’ONU en mars. Raison de plus pour que celle-ci figure en bonne place dans les débats entre Etats. Les organisateurs des Forums mondiaux successifs sont convaincus que les messages lancés lors de ces rencontres ont des répercussions sur l’agenda international. Ainsi le rendez-vous d’Istanbul en 2009 avait-il permis la reconnaissance l’année suivante par l’ONU de l’accès à une source potable comme un véritable droit de l’homme. L’édition suivante, celle de Marseille, aurait contribué à l’adoption d’une convention internationale qui encadre la gestion par les pays riverains de nappes souterraines et de fleuves transfrontaliers. Cette fois, à Daegu, les participants ont en ligne de mire la Conférence de Paris sur le climat, en décembre. Ils souhaiteraient en effet que l’eau s’immisce dans les négociations. Auparavant, ils espèrent que la préservation et la distribution de la ressource hydrique obtiendront une place de choix lors de la prochaine assemblée générale de l’ONU, à New York, en septembre. Car les Nations unies doivent y adopter un nouvel agenda en faveur d’un avenir durable qui succédera pour les 15 prochaines années aux actuels Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Depuis le lancement de ces OMD en 2000, l’accès à un puits, une borne-fontaine ou à un robinet a bien progressé. L’assainissement en revanche reste un gigantesque chantier à peine entamé. Rappelons que 748 millions de personnes dans le monde n’ont accès à aucune source d’eau potable et plus de 2 milliards n’ont droit qu’à un service individuel ou collectif de piètre qualité ou limité. Selon le dernier rapport de l’ONU-Eau, un milliard d’humains défèquent en plein air faute de mieux et 2,5 milliards vivent sans raccordement à un système de collecte. Dans les pays en voie de développement, au moins 90 % des eaux usées sont rejetées dans l’environnement sans aucun traitement, générant maladies hydriques et pollutions. « L’eau représente un véritable sujet d’inquiétude en Asie, tant du point de vue du changement climatique – elle est au cœur de la plupart des catastrophes : inondations, sécheresses, cyclones – qu’à cause du stress hydrique, rapporte Henri Bégorre, président du Partenariat français pour l’eau (PFE). La Corée, par exemple, se déclare en pénurie d’eau. Non pas que le pays en manque, mais il pâtit des pollutions non traitées à la sortie des villes, dans l’industrie et l’agriculture ». Le PFE rassemble les acteurs français participant au Forum de Daegu : agences de l’eau, collectivités locales, entreprises, ONG. Longtemps maire de Maxéville (Meurthe-et-Moselle), Henri Bégorre (UDI) admet que cette façon de se présenter groupés permet de promouvoir le savoir-faire hexagonal. Mais pas uniquement pour vendre les technologies des grands groupes comme Veolia et Suez : il s’agit aussi de porter la bonne parole hexagonale selon laquelle il est nécessaire de faire participer l’ensemble des usagers à la gestion de la ressource, par bassin-versant. Une belle idée théorique, pas simple à mettre en œuvre. Le Monde 13/4/2015
  2. Les opposants au projet d'extraction de sable coquillier dans la baie de Lannion (Côtes-d'Armor) sont en colère : ils ont claqué la porte d'une réunion, à Bercy, mardi 14 avril, après que le ministre de l'économie, Emmanuel Macron, ait finalement décidé de donner un feu vert à la demande de la Compagnie armoricaine de navigation (CAN) porteuse du projet. Le ministre a cependant limité l'extraction, sollicitée par la CAN en décembre 2009, à un maximum de 250 000 mètres cubes de sable par an, contre 400 000 mètres cubes envisagés initialement. Manifestation contre le projet d'extraction du sable coquiller à Lannion, le 24 janvier. AFP / Damien Meyer L'extraction sera en outre interdite pendant la période estivale, entre mai et août, a précisé le ministère de l'économie dans un communiqué diffusé après une réunion avec les élus de la région, des opposants au projet et des représentants de la CAN, détenue par le groupe Rouillier. Le sable coquillier est destiné à être utilisé comme fertilisant agricole par ce groupe producteur d'engrais. Et ce, comme l'explique France 3 Bretagne, à la place du maërl (un agglomérat de débris d'algues riches en calcaire), qui est désormais protégé. L'arrêté préfectoral ne sera initialement délivré que pour une période d'un an, « afin de rendre effectif le suivi des opérations d'extraction et en permettre l'arrêt si nécessaire », a précisé Bercy. « Les études concluent avec suffisamment de certitude à l'absence d'impact significatif sur l'environnement et les autres activités pour pouvoir débuter (sic) l'extraction, affirme Emmanuel Macron dans le communiqué de mardi, qui nuance tout de même son propos, soulignant qu'« il faut être vigilant et démarrer progressivement avec un suivi strict pour pouvoir déceler tout impact imprévu et adapter en conséquence le projet ». Qu'elle soit limitée ou non, les opposants estiment que cette extraction va mettre en péril l'écosystème et la pêche. « Le problème ne réside pas dans les volumes. Dès l'instant où l'on attaque la dune, on attaque la biodiversité », a ainsi regretté Alain Bidal, le président du collectif Le peuple des dunes du Trégor, à la sortie de la réunion. France 3 Bretagn8 24/1/2015 La dune de sable coquillier constitue en effet une des zones de reproduction du lançon, un poisson dont se nourrissent d'autres espèces comme le bar. Ce qui explique l'inquiétude des pêcheurs face au projet. En janvier, ils étaient ainsi nombreux dans les rangs de la manifestation contre le projet, entre 4 500 et 7 000 personnes à Lannion. « La baie est en danger, non seulement d'un point de vue environnemental, mais aussi sur le plan de l'emploi. Les premiers touchés, ce seront les pêcheurs professionnels », a poursuivi M. Bidal. Selon son collectif, qui rassemble une cinquantaine d'associations et d'organisations professionnelles, le projet menacerait à court terme entre 160 et 450 emplois dans les secteurs de la pêche, la mytiliculture (élevage de moules) et du tourisme. Les élus de Lannion-Trégor communauté ainsi que plusieurs parlementaires de la région avaient également fait savoir leur opposition à l'exploitation de ce sable coquillier. « Accorder le permis contre l'avis des élus du Trégor constituerait un déni de démocratie », avait notamment souligné lors de ses vœux Joël Le Jeune, président de Lannion-Trégor agglomération, qui suggère à la CAN d'aller chercher ce sable calcaire plus au large, comme le font les Britanniques. Le Monde 14/4/2015
  3. PARIS - Le projet de loi sur la transition énergétique de la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, sera de nouveau examiné en séance par l'Assemblée à partir du 19 mai, a annoncé mardi le secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen. Députés et sénateurs ont adopté ce texte en des termes différents respectivement en octobre et mars, puis ont échoué à se mettre d'accord, le Sénat refusant la date butoir de 2025 pour réduire à 50% la part du nucléaire dans la production d'électricité. L'Assemblée, qui examine cette semaine le projet de loi en commission, en débattra dans l'hémicycle les 19, 20 et 21 mai, a indiqué M. Le Guen mardi à la conférence des présidents de l'Assemblée, qui rassemble notamment les chefs de file des groupes politiques et des commissions autour du président Claude Bartolone. Le texte repartira ensuite de nouveau au Sénat, avant un vote définitif par l'Assemblée, qui a le dernier mot. Romandie 14/4/2015
  4. L’île Lady Elliot est un paradis pour plongeurs, qu’ils soient touristes ou scientifiques. Avec son immense variété de coraux, ses poissons multicolores, ses tortues, elle est l’un des endroits les mieux préservés de la Grande Barrière de corail, qui s’étire sur plus de 2 000 km au large de l’Etat du Queensland, sur la côte est de l’Australie. Des raies mantas, ces géants des mers qui peuvent atteindre 5 mètres avec leurs immenses « ailes », résident dans ses eaux. Les requins de récif ne sont jamais très loin. Pendant l’hiver, les baleines se chargent du spectacle. La Grande Barrière, aussi étendue que l’Italie, est le plus grand ensemble corallien du monde. Le bassin Galilée, dans le centre du Queensland est l'objet de neuf projets miniers prévus. Photo: Andrew Quilty / Greenpeace / PAA On y compte 400 espèces de coraux, 1 500 espèces de poissons. Elle attire 2 millions de touristes chaque année et rapporte 6 milliards de dollars (4,1 milliards d’euros) à l’Australie. Pourtant, si elle fait parler d’elle, ce n’est plus seulement pour ses merveilles, mais aussi pour son déclin. Elle a perdu plus de la moitié de ses coraux en trente ans : en 1985, la couverture corallienne était en moyenne de 28 % ; elle était de 12 % en 2011. (Photo : une des espèces de poissons (Priacanthus hamrur) dépendant de la grande barrière de corail. Richard Ling Flickr / CC BY/SA 2.0) La Grande Barrière de corail est « sous pression », reconnaît le gouvernement australien. L’Unesco, qui l’a classée au Patrimoine mondial en 1981, menace de l’inclure dans sa liste du patrimoine en péril. Image satellite de la grande barrière de corail, NASA, MIRS, 2000 / domaine public « Ça a énormément changé depuis mon enfance », explique Shani Tager, de Greenpeace. La jeune femme a grandi près de Townsville, ville portuaire voisine de la Grande Barrière. « Quand je plongeais près de chez moi, c’était plein de vie. Maintenant, il y a quelques petites zones en bonne santé, mais le reste des coraux est mort. Il n’y a plus de poissons », décrit-elle. Si la Grande Barrière reste très bien préservée dans son extrémité nord, les scientifiques et les politiques reconnaissent que son état, surtout près des côtes développées, est « pauvre » et continue de décliner. Les causes sont multiples, mais la première est le changement climatique. Il est responsable de près de la moitié de la disparition des coraux de la Grande Barrière. L’augmentation de la température de la mer entraîne un blanchissement des coraux, qui finissent par mourir. Ils souffrent également de l’acidification des océans, causée par les émissions humaines de dioxyde de carbone. Les ressources énergétiques australiennes et les ports d'exportation majeurs. Historicair CC BY-SA 3.0 « Le squelette du corail se dissout. Pour faire une comparaison avec le corps humain, c’est comme si les coraux souffraient d’ostéoporose », explique John Gunn, directeur de l’Institut océanographique d’Australie. Il y a également les cyclones : de plus en plus nombreux et violents, ils détruisent les récifs coralliens sur leur passage. « Tous les récifs coralliens souffrent du changement climatique, pas seulement la Grande Barrière », souligne le ministre de l’environnement australien, Greg Hunt. Les autres causes du déclin sont dues aux activités humaines le long de la côte. Plus de 10 000 agriculteurs y travaillent : des champs de canne à sucre s’étendent à perte de vue, certains cultivent des bananes, et d’autres, plus loin, élèvent des bovins. Or les nitrates qu’ils utilisent sont rejetés en mer et favorisent la multiplication d’une étoile de mer invasive, l’acanthaster, également appelée « couronne d’épine ». L’étoile de mer se pose sur le corail, qu’elle tue en quelques heures en dévorant ses polypes. Les autorités tentent de s’attaquer à la racine du mal et d’aider les agriculteurs à modifier leurs pratiques. Entre 2009 et 2013, la quantité de pesticides relevée dans les eaux de la Grande Barrière a chuté de 28 %, et l’objectif est une diminution de 60 % en 2018. (Photo Acanthaster planci au Fidji. Matt Wright CC BY 2.5) Mais le sujet polémique, c’est l’expansion des ports industriels. Il oppose depuis des années partisans du développement industriel et environnementalistes. Les sous-sols du Queensland regorgent de matières premières : le charbon, exporté depuis des ports situés sur la Grande Barrière, alimente la croissance asiatique. C’est le développement du port de Gladstone, en 2011, qui a provoqué l’inquiétude de l’Unesco pour la Grande Barrière. Il s’étend sur une trentaine de kilomètres. Ici, on est loin du cliché des eaux turquoises. Les usines se succèdent, avec cimenterie, fonderie d’aluminium. Des wagons chargés de charbon se dirigent vers les terminaux d’exportation, où attendent des tankers de 200 à 300 mètres de long. Environ 2 000 y sont chargés chaque année. Des usines de liquéfaction de gaz naturel se sont ajoutées au paysage : difficile, aujourd’hui, d’imaginer que l’île Curtis, où elles ont été construites, a été une zone vierge, riche en herbes sous-marines, essentielles pour l’alimentation des dugongs, des mammifères marins en voie de disparition. Il a fallu draguer 22 millions de mètres cubes de terre pour ouvrir le canal vers Curtis. (Photo Étoile de mer sur du corail. Les touristes photographient souvent la beauté naturelle du récif. Richard Ling CC BY-SA 3.0) Les poissons étaient tombés malades en 2011, entraînant une interdiction de la pêche pendant plusieurs mois. « Il y a eu beaucoup d’inquiétude et c’était justifié. (…) Mais aujourd’hui Gladstone n’a pas de conséquences négatives sur l’environnement », assure le directeur du port, Craig Doyle. Les militants pour l’environnement sont loin de partager cet avis, mais concentrent désormais leur énergie sur Abbot Point, à 600 kilomètres au nord de Gladstone. Le port est encore de taille modeste, mais devrait devenir, d’ici à quelques années, le plus grand du monde pour l’exportation de charbon. En 2014, près de 3 000 navires ont sillonné les eaux abritant la Grande Barrière de corail ; le trafic devrait doubler d’ici à dix ans si Abbot Point, projet indo-australien, se développe comme prévu. Mais, pour apaiser les esprits, et certainement dans l’espoir d’éviter les réprimandes de l’Unesco, l’Australie est revenue sur une décision très controversée : elle a finalement interdit le déversement des déchets de dragage dans les eaux de la Grande Barrière de corail. « C’est un bon point, mais il y a toujours un problème à avoir l’un des plus grands ports du monde sur la Grande Barrière de corail », estime Adam Smith, qui a démissionné, il y a un an, du poste de directeur qu’il occupait à la Great Barrier Reef Marine Park Authority, chargée de la gestion de la zone. « C’est bien de travailler avec les agriculteurs pour diminuer les sédiments, mais si c’est pour en créer d’autres avec les ports et l’augmentation du nombre de bateaux… » (Photo une tortue verte (Chelonia mydas). Nize CC BY-SA 2.5) Pour Felicity Wishart, de l’Australian Marine Conservation Society, « le gouvernement doit faire beaucoup plus contre le changement climatique ». L’Australie, l’un des plus gros pollueurs de la planète par habitant, passe souvent pour le mauvais élève dans les négociations internationales. Le premier ministre conservateur, Tony Abbott, qui affirmait en octobre 2014 que le charbon était « bon pour l’humanité », a abrogé la taxe carbone. « Or tout est lié », pour Mme Wishart. Davantage d’exploitation et d’exportation de charbon signifie plus d’émissions de CO2 ; davantage de cyclones signifie plus de sédiments dans la mer amenés par la pluie, détaille-t-elle. Pour donner des gages à l’Unesco, Canberra a présenté, en mars, un plan sur trente-cinq ans de préservation de son joyau, avec la promesse, notamment, que le développement portuaire sera limité à quatre sites déjà existants, que plus de 2 milliards de dollars seront investis dans les dix ans à venir pour la préservation de la barrière… Le ministre Greg Hunt se dit « confiant » quant à la décision de l’Unesco. (Photo : Un Dugong Un dugong broutant le fond marin. Julien Willem CC BY-SA 3.0) Si la barrière est jugée « en péril », « il y aura un impact sur l’emploi », craint le ministre de l’environnement du Queensland, Steven Miles. Le tourisme sur la Grande Barrière représente plus de 60 000 emplois. Pour Felicity Wishart, « on ne va pas dans un restaurant s’il est mal noté ; ça sera pareil pour la Grande Barrière ». L’Unesco prendra sa décision fin juin. Lire aussi : Feu vert à la plus grande mine de charbon d'Australie Le Monde 12/4/2015
  5. Privés de chasse à la baleine en Antarctique pour la saison 2014-2015, les Japonais entendent bien obtenir de la Commission baleinière internationale (CBI) une autorisation de reprise de la pêche au cétacé. Le principal négociateur nippon a promis mardi 14 avril de « faire tous les efforts possibles » pour convaincre les experts de la véracité scientifique des données brandies par l'archipel en faveur d'une relance de la chasse. Tokyo estime en effet que la population mondiale des baleines, particulièrement des petits rorquals (ou baleines de Minke), est assez importante pour supporter un quota de prises annuelles de 333 têtes en Antarctique. Un niveau jugé en outre « nécessaire » par Tokyo pour collecter des informations sur l'âge de la population baleinière. Des éléments dont les Nippons prétendent avoir besoin pour définir un plafond de captures permettant de ne pas menacer la survie de l'espèce. La Cour internationale de justice (CIJ) avait estimé en mars 2014 que l'archipel avait une interprétation abusive d'une exemption scientifique prévue par le moratoire de 1986 sur la chasse à la baleine, et poursuivait en réalité des objectifs commerciaux. Le Japon avait tué 251 baleines de Minke dans cette zone pendant la saison 2013-2014, bien loin de ses objectifs de départ en raison des harcèlements d'une ONG pro-environnement, Sea Shepherd. Tokyo continue parallèlement de chasser les baleines « au nom de la science » dans le Pacifique Nord-Ouest, où il a tué 132 cétacés en 2013, de même qu'au large des côtes du Japon. La Norvège est, avec l'Islande, le seul pays au monde à autoriser la chasse à la baleine, harponnant plusieurs centaines de cétacés chaque année. Le Monde 14/4/2015
  6. Paris - Près des deux tiers des Français vivant près d'un parc éolien ne savent pas dire si ces éoliennes représentent un avantage ou un inconvénient pour eux, selon un sondage publié mardi. 61% des Français affirment ainsi que ces éoliennes ne représentent ni plus d'avantages que plus d'inconvénients pour eux, selon ce sondage CSA, commandé par la fédération France énergie éolienne (FEE), qui regroupe les industriels du secteur. Les nuisances sonores sont un des points de discorde entre partisans et opposants aux éoliennes. Selon ce sondage, 7% des personnes interrogées se disent gênées par le bruit des éoliennes tandis que 76% affirment ne jamais les entendre. L'intégration des éoliennes au paysage est plutôt bien perçue. 72% des habitants vivant à proximité pensent qu'elles sont bien implantées dans le paysage. Les riverains mettent en avant les impacts positifs du parc éolien près de chez eux sur la préservation de l'environnement (61%). En revanche, moins de la moitié estiment que ce parc a permis de générer de nouveaux revenus pour la commune (43%), de financer de nouveaux services publics (24%), d'attirer de nouvelles entreprises (19%) ou de créer des emplois (16%). 46% des habitants disent également n'avoir pas reçu l'information qu'ils estimaient nécessaire avant la construction du parc éolien situé à côté de chez eux, contre 38% qui ont eu le sentiment inverse. Ce sondage a été réalisé par téléphone et selon la méthode des quotas auprès de 506 personnes représentatives de la population française habitant à moins de 1.000 mètres d'un parc éolien. Il a été commandé par la FEE alors que la loi sur la transition énergétique sera examinée en commission spéciale à l'Assemblée nationale à partir de mardi, avant un nouveau vote en séance. Début mars, le Sénat a introduit un amendement visant à faire passer de 500 à 1.000 mètres la distance minimale entre des habitations et un parc éolien, suscitant les protestations des professionnels du secteur. Romandie 14/4/2015
  7. Tokyo - Un tribunal de l'ouest du Japon a jugé mardi inaptes à redémarrer deux réacteurs atomiques pourtant considérés comme sûrs par l'autorité de régulation nucléaire, ce qui risque de retarder encore un processus déjà perçu comme beaucoup trop long par les pro-nucléaires. Une cour de la province de Fukui (ouest), où sont implantées les tranches Takahama 3 et 4, a estimé que les conditions n'étaient pas réunies sur le volet parasismique pour autoriser ces unités à être remises en exploitation, selon le groupe de citoyens plaignants. La justice stoppe le redémarrage, était-il écrit sur une banderole brandie à la sortie du tribunal par ces derniers devant les caméras. La décision de la cour prend en compte les avis des citoyens quant à la menace importante que constituent Takahama 3 et 4 pour des millions de personnes dans la région de Fukui et du Kansai (ouest), s'est immédiatement réjouie l'organisation écologiste Greenpeace. Le régulateur avait pourtant jugé en décembre et confirmé en février que ces deux réacteurs répondaient aux critères plus sévères imposés aux installations nucléaires pour faire face aux risques de catastrophes naturelles et d'accidents critiques, en tirant les leçons du désastre de Fukushima. Ce couple de deux unités de Takahama était le deuxième à obtenir le certificat de sûreté, après les réacteurs 1 et 2 de la centrale Sendai (située dans le sud-ouest) pour lesquels une décision de justice est également attendue le 22 avril. L'opérateur de Takahama 3 et 4, la compagnie Kansai Electric Power, a décidé de faire appel du jugement qui en tout état de cause est un grain de sable de plus, au grand dam des partisans de l'atome impatients de voir les réacteurs redémarrer. Actuellement, les 48 tranches de l'archipel (sans compter les six condamnées de la centrale Fukushima Daiichi) sont stoppées sine die par mesure de précaution en attendant que soit contrôlée la conformité de leur sûreté vis-à-vis de normes durcies après la catastrophe atomique consécutive au tsunami de mars 2011. Cinq devraient être démantelées et le sort des 43 autres demeure une inconnue. Dans tous les cas, le oui de l'autorité nucléaire ne vaut pas feu vert définitif pour la relance: cette instance se borne en effet à émettre un avis technique. L'autorisation de remettre en activité les réacteurs, elle, doit en théorie venir des milieux politiques. Le gouvernement de droite de Shinzo Abe y est plus que favorable, mais il doit auparavant obtenir le consentement des autorités locales, ce qui tend aussi à faire traîner en longueur les discussions, même en l'absence d'interférences de la justice. Romandie 14/4/2015
  8. Londres - Des sociétés pétrolières américaines et britannique ont annoncé lundi qu'elles repoussaient à une date indéterminée un forage aux îles Malouines, archipel britannique de l'Atlantique sud revendiqué par Buenos Aires, en raison de la faiblesse des cours du pétrole. La britannique Falkland Oil and Gas Limited (FOGL) et les américaines Noble Energy et Edison International renoncent pour l'instant à forer un deuxième puits en mer dans la zone au sud et à l'est du bassin des Malouines, indique FOGL dans un communiqué publié à Londres. Nous pensons qu'une gestion disciplinée du capital est cruciale dans l'environnement actuel des prix du pétrole, a expliqué Tim Bushell, le directeur général de FOGL, en référence à la chute des cours enregistrée depuis juin 2014. Cette annonce intervient alors que l'Argentine vient la semaine dernière de déposer plainte contre plusieurs compagnies pétrolières, dont FOGL, Noble et Edison. Considérant que les îles Malouines sont argentines, le gouvernement de la présidente de centre-gauche Cristina Kirchner juge en effet illicite l'exploitation des ressources pétrolières dans les eaux territoriales de l'archipel, propriété du Royaume-Uni depuis 1833. Situées à 500 kilomètres des côtes argentines, ces îles sont au centre d'une dispute entre les deux pays, qui avait culminé en 1982 lors d'une guerre qui a fait près de 900 morts. Noble, Edison et FOGL demeurent pleinement déterminés en faveur de l'exploration dans le bassin sud et est, précise FOGL, qui va par ailleurs poursuivre son programme de forage d'autres puits dans la zone. Romandie 13/4/2015
  9. Paris - EDF Energies nouvelles a annoncé lundi avoir lancé son premier projet au Chili pour la construction d'une centrale solaire de 146 MW, en partenariat avec le groupe japonais Marubeni. La filiale locale d'EDF EN a signé un contrat de financement auprès d'un consortium de banques locales et internationales, a précisé le groupe dans un communiqué. Elle assurera la construction et l'exploitation-maintenance de la centrale qui sera située dans le désert d'Atacama au nord du pays et sera détenue à parité entre EDF EN et Marubeni. Le montant de l'investissement n'a pas été précisé. Le Chili possède un potentiel d'énergie solaire très important, notamment dans le désert d'Atacama, l'une des régions les plus ensoleillées et les plus arides au monde. Plusieurs projets de centrales photovoltaïques sont en cours de développement dans cette région. ----->C'est peut-être bien pour limiter le recours aux énergies fossiles et pour favoriser l'énergie "renouvelable", mais attention tout de même... Selon moi, concentrer des centrales solaires dans un même lieu, fusse-t-il un bon potentiel, m'apparaît un risque environnemental pouvant à terme modifier le climat localement et donc bouleverser l'écosystème existant... Cette remarque n'a rien de scientifique, c'est juste mon opinion construite au fil de mes lectures... Romandie 13/4/2015
  10. Paris - Les ministères de l'Energie et de l'Economie ont annoncé lundi le lancement d'un appel à projets pour le développement des réseaux électriques intelligents ou +smart grids+ dans les territoires. Les réseaux électriques intelligents, qui s'appuient notamment sur l'utilisation d'outils numériques, permettent par exemple de piloter la consommation de courant des ménages ou des industriels, mais aussi l'insertion d'énergies renouvelables dans le système électrique. Cet appel à projets vise à accompagner les collectivités qui s'associent pour déployer les fonctionnalités offertes par les smart grids, ont précisé les ministères dans un communiqué conjoint. Il s'inscrit dans le cadre du plan Réseaux électriques intelligents des 34 plans de la Nouvelle France Industrielle. Cet appel à projets sera lancé mercredi. Sa dotation n'a pas été précisée. Les collectivités territoriales ont jusqu'au 1er juin pour manifester leur intérêt et doivent déposer leur candidature avant le 15 juillet. Romandie 13/4/2015
  11. Après les destructions de parcelles OGM, la forêt: un collectif anonyme a détruit cinq hectares d'une espèce, selon lui, néfaste à la biodiversité dans le Morvan, une action inédite selon l'Office national des forêts (ONF) qui a porté plainte. Cinq hectares de plantations de jeunes douglas (un conifère) ont été détruits dans l'Yonne à la tronçonneuse pendant le week-end de Pâques dans la forêt communale d'Avallon et la forêt domaniale Au Duc sur la commune de Quarré-les-Tombes, a-t-on appris auprès du président de l'ONF et maire d'Avallon Jean-Yves Caullet. (Photo Appelée pin d'Oregon (en Amérique du Nord), sapin de Douglas ou simplement douglas, Pseudotsuga menziesii est une espèce d'arbre de la famille des Pinaceae, originaire de la côte Ouest de l'Amérique du Nord. Walter Siegmund CC BY-SA 3.0) «C'est un saccage inadmissible d'un bien commun, d’arbres qui avaient sept ans (et 4/5 centimètres de diamètre) pour des motifs revendiqués qui sont dérisoires», a poursuivi celui qui est également député PS de l'Yonne. Le Parc naturel régional du Morvan a également condamné lundi dans un communiqué cette «action de destruction volontaire». L'action a été revendiquée par un collectif anonyme baptisé Léchi-Dryades qui dénonce les «monocultures de jeunes plants de douglas» qui «détruisent les sous-bois» et «acidifient les sols». Premièrement, «l’aménagement de la forêt communale d’Avallon a fait l’objet d’un débat en conseil municipal et il a été clairement prévu de privilégier le chêne sessile et de limiter à 13% les surfaces de douglas. Il n’est donc nullement question ici de +monoculture+!», répond le président de l'ONF. Ensuite, selon lui, il y a des essences comme l'Epicea qui «qui ont beaucoup plus d'impacts sur les sols». Enfin, si la forêt se doit d'avoir une fonction écologique et sociale récréative, elle a aussi un objectif économique, revendique Jean-Yves Caullet. L'ONF, au nom de la forêt d’État qui a été touchée et la commune d'Avallon, ont déposé une plainte conjointe. Le douglas est un conifère à croissance rapide originaire de l'Orégon, dans l'Ouest des États-Unis. Il peut atteindre jusqu'à 100 mètres de haut et sert à la production de bois et de chauffage. 20 Minutes 13/4/2015
  12. Il n'aime pas être survolé par un engin inconnu. Un chimpanzé du zoo néerlandais d'Arnhem, dans l'est des Pays-Bas, a abattu d'un bâton un drone équipé d'une caméra GoPro qui filmait les lieux. Le Burgers' Zoo d'Arnhem, qui couvre 45 hectares, est un des plus grands du pays, fréquenté chaque année par environ 1,5 million de visiteurs. Un de ses sept espaces est réservé aux éléphants d'Asie, aux gorilles et surtout aux chimpanzés. C'est lors d'un survol de la zone habitée par les chimpanzés que la démolition de l'appareil volant est arrivée, vendredi 10 avril. Le chimpanzé a bien attendu d'avoir le drone à sa portée pour frapper avec un bâton fabriqué grâce à une branche d'arbre. Une fois l'appareil à terre, l'animal est venu l'inspecter pour après l'abandonner sur place... Selon les responsables du zoo, c'est un acte délibéré. A la vue du drone, les chimpanzés se sont immédiatement inquiétés de sa présence au-dessus de leur enclos. Un des chimpanzés s'est perché dans un arbre muni d'une longue branche qu'il a dissimulée avec son corps. En apparence très paisible et semblant heureux de somnoler sous le soleil du matin. En fait, il était aux aguets. Il a patiemment attendu que le drone soit suffisamment près pour agir... Et ses comparses, restés au sol, ont immédiatement "maîtrisé" la proie-objet et l'ont démantelé. Cette action, que l'on peut qualifier de réfléchie, démontre une fois de plus l'intelligence de nos lointains cousins ! Francetv info 13/4/2015
  13. Plus petit et mieux équipé Icefin, le nouveau robot de la NASA, a délivré des images inédites de la faune sous-marine vivant dans les abysses des eaux glacées de l'Antarctique. Ce petit robot apporte une certitude : celle que la vie est bel et bien possible à 500 mètres de profondeur sous la couche de glace de l'Antarctique. Assemblé par des ingénieurs et des scientifiques de l'Institut de recherches technologiques de Géorgie, Icefin a effectué ses premières plongées sous les glaces de l'Antarctique en décembre 2014. Georgia Tech 16/3/2015 Les données recueillies par l'ensemble de ces instruments doivent permettre aux scientifiques de comprendre comment des organismes vivants sont capables d'évoluer dans cet environnement pour le moins hostile. Mais aussi et surtout d'observer la manière dont le réchauffement climatique affecte la glace de la Barrière de Ross. L'ambition de l'équipe ne se résume toutefois pas aux glaces de l'Antarctique, ni même aux océans. Les technologies développées pour Icefin devraient en effet être réutilisées dans le cadre d'une mission similaire sur Europa, une lune semblable à Jupiter. Maxisciences 10/4/2015
  14. En explorant les jungles de la Birmanie, des réalisateurs et scientifiques ont rencontré d’étranges nymphes d'insectes, semblables à des flocons de neige. La nature offre parfois de bien curieux spectacles. En arpentant les jungles de la Birmanie, au sud de la Chine, une équipe de réalisateurs et de scientifiques est tombée nez-à-nez avec de curieuses larves filamenteuses, semblables à des flocons de neige. La rencontre incongrue s’est déroulée dans le cadre du tournage d’un documentaire diffusé l’an passé sur la Smithsonian Channel, une chaîne de télévision canadienne. L’émission proposait de partir sur les traces du tigre, une espèce particulièrement menacée en Asie par la pression du braconnage. Cette aventure a conduit l’équipe à découvrir les merveilles des jungles birmanes. Mais les aventuriers ont aussi fait connaissance avec des créatures pour le moins étranges. Dans la vidéo ci-dessous, on voit un scientifique approcher une branche d’arbre entièrement recouvertes de nymphes de fulgores prenant la forme de larves blanches et filamenteuses. Smithsonian Channel 15/5/2014 Immobiles, ces insectes ressemblent aux premiers abord à des fleurs ou d’étranges champignons. Toutefois, en les effleurant du doigt, ils se mettent à bouger et à sauter hors du champ de la caméra sous le regard amusé du présentateur. Les fulgores sont des insectes hémiptères comprenant pas moins de 7.000 espèces. Ces spécimens phytophages, se déplacent rapidement en sautant, de la même manière que les sauterelles. Les nymphes présentent également cette capacité à effectuer des bonds impressionnants. Par ailleurs, les larves de nombreux fulgores, comme celles présentées dans la vidéo, sont dotées de glandes spécialisées sur leur corps capables de sécréter une grande quantité de cire blanche. Cette substance forme ainsi de longs filaments sur le corps de la nymphe lui permettant de se protéger et se dissimuler contre les éventuels prédateurs. Les Fulgoridae forment une grande famille d'insectes hémiptères, particulièrement abondante et diversifiée dans les régions tropicales et contenant plus de 125 genres dans le monde entier. Ce sont pour la plupart des insectes de taille modérée à grande dont beaucoup ont une ressemblance superficielle, en raison de leur coloration brillante et variée, avec les lépidoptères. (Photo Laternaria candelaria. Richard Ling CC BY-SA 3.0) Wikipedia Les nymphes apparaissant dans la vidéo, appartiennent à une cicadelle de la famille des Flatidae : Phromnia sp. (Photo de l'insecte adulte THOMAS Marent / Minden Pictures / National Geographic). Il semblerait que selon sa localisation, l'adulte varie dans sa couleur et même dans les tonalités. C'est ce que j'en ai déduit en recherchant le nom de l'espèce sur le web. Maxisciences 18/3/2015
  15. Depuis plusieurs années, un scientifique belge traque les sons émis par les poissons dans les océans. Et pour lui, ça ne fait plus aucun doute, ils se parlent bel et bien entre eux. Si le milieu marin paraît être un lieu paisible, il est loin d'être silencieux. De multiples sons résonnent dans les profondeurs, dont certains sont produits par les poissons eux-mêmes. Un phénomène qu'on connaît depuis longtemps. Mais ces sons s'avèrent bien plus complexes qu'on ne le pensait au départ, explique Eric Parmentier, chercheur à l'Université de Liège (ULg). BBC 23/10/2013 : un enregistrement d'un poisson crapaud Maxisciences 10/4/2015
  16. [url=http://www.freshwaterfishgroup.com/resources/Vasse Wonnerup Fishes Scientific Report FFGFHU CFFR Final 2014.pdf]Des chercheurs de l'université Murdoch en Australie[/url], étudient actuellement la menace que représentent des poissons rouges géants sur les espèces endémiques des écosystèmes aquatiques au nord-ouest du pays. Lorsque l’on parle de menace des écosystèmes aquatiques, la première chose qui vient à l’esprit est sans doute la pollution des eaux. Il existe toutefois un autre danger tout aussi redoutable mais plus insidieux : l’introduction d’espèces invasives et parfois ce ne sont pas celles auxquelles on s'attend. Photo: Stephen Beatty, Université de Murdoch montrant un specimen capturé Dans les rivières de l’ouest de l’Australie, ce sont les poissons rouges et les carpes koï qui préoccupent les chercheurs. Ces spécimens envahissants, étudiés par des scientifiques de l'université Murdoch sont même devenus la cause principale de la destruction des écosystèmes. Pourtant à les voir nager paisiblement dans leur aquarium, ces poissons semblent tout à fait inoffensifs. Du moment qu'ils restent cloitrés dans un bocal ces petits animaux de compagnie ne représentent en effet aucun danger. C’est lorsqu’ils sont relâchés dans les cours d’eau par leurs propriétaires peu scrupuleux qu’ils commencent à faire des ravages. Dans ces nouveaux environnements sans limite, ils grandissent de manière exponentielle. Un poisson mesurant 10 centimètres dans un aquarium peut ainsi atteindre un mètre de long. La vidéo ci-dessous présente une série d’images capturées par les chercheurs témoignant de la taille de ces immenses créatures aquatiques. Si les poissons rouges peuvent atteindre les 30 centimètres, en liberté, ils vont bien au-delà. Les scientifiques expliquent avoir capturé une carpe koï d'un mètre de long pour 8 kilogrammes quand ces poissons mesurent en aquarium une dizaine de centimètres. Yanu Ari 8/4/2015 Maxisciences 13/4/2015
  17. Après avoir passé trois ans et demi en proie à des dresseurs peu scrupuleux, une jeune éléphante qui avait été kidnappée, a pu retrouver sa mère. Après des années de séparation, un éléphanteau et sa mère on pu être de nouveau réunis. Cette incroyable histoire s’est déroulée en Thaïlande et témoigne une nouvelle fois des travers de l’exploitation des pachydermes à des fins touristiques. Baptisée Me-Bai, l'histoire de cette petite femelle a commencé de manière tragique. Comme beaucoup des siens, elle était destinée à devenir une attractions pour les vacanciers. Vendue à l’âge de trois ans, elle a été exploitée durant des années par des dresseurs pour être domestiquée. En Thaïlande, cette pratique est très répandue et consiste à torturer les jeunes éléphants afin de les rendre dociles. Cette expérience traumatique se présente sous la forme d’un rituel ancestral où les animaux sont enchainés et battus jusqu’à ce que la peur les rende finalement complètement malléables. elephantnews 7/4/2015 Si les éléphants sont connus pour leur excellente mémoire, il n'est toutefois pas totalement certain que les deux pachydermes se soient reconnus. Frans de Waal, spécialiste du comportement animal a indiqué qu'il est possible que les deux ne se soient pas reconnus mais qu'ils se soient bien entendus dès leur rencontre. "Il n'y a aucun doute sur les sentiments des éléphants et leur capacité à se lier, mais nous, humains, aimons lire ici une relation mère-enfant", a t-il indiqué repris par National Geographic. "Il est possible que les deux se souviennent l'une de l'autre mais la vidéo ne le prouve pas nécessairement". Maintenant, les propriétaires de Mae Yui et Elephant Nature Park travaillent ensemble pour réhabiliter Mae Yui et Me-Bai afin qu'elles puissent retourner à l'état sauvage et de vivre libres. Maxisciences 10/4/2015
  18. Originaires d'Afrique du Sud et de Namibie, les lithops ou « plantes-cailloux » sont des plantes vivaces, succulentes, membres de la famille des Mesembryanthémacées (Aizoacées). Ce sont de véritables joyaux de la flore des déserts de l'Afrique australe. Elles forment des têtes constituées d'une unique paire de feuilles. Au printemps, une nouvelle paire de feuilles apparaît et se nourrit de la sève des vieilles feuilles jusqu'à ce que celles-ci soient complètement desséchées. Tous les deux ou trois ans, chaque tête se divise en deux. Avec le temps, un pied de lithops peut ainsi former une touffe compacte de plusieurs dizaines de têtes. L. bromfieldii. Egor V. Pasko CC BY-SA 3.0 On peut distinguer les différentes espèces par le dessin et la couleur de la face supérieure des feuilles. Celle-ci est par endroits opaque, par endroits translucide ou parcourue de canaux colorés. Leur nom scientifique tiré des mots grecs lithos, pierre et opsis, apparence, est en accord avec leur dénomination commune de plantes-cailloux ou de pierres vivantes. On les appelle aussi « jouets hottentots », ou « popos » en Afrique du Sud, ou encore parfois « plantes-fesses » en raison de leur forme particulière qui résulte de leur adaptation aux environnements très chauds et très secs des déserts d'Afrique australe et de Namibie. Ce genre, l'un des plus connus de la sous-famille des Mesembryanthemoideae, comporte une cinquantaine d'espèces. L. fulviceps. Ivan Boldyrev CC BY-SA 3.0 Les paires de feuilles charnues, dressées, de forme générale tronconique (30 à 50 mm de hauteur, 15 à 50 mm de diamètre), pratiquement sans tige, constituent une réserve d'eau. Leur couleur est toujours assez terne, elle varie du gris au verdâtre, au jaunâtre ou au rougeâtre. Leur partie supérieure aplatie ou plus ou moins bombée porte des taches ou des marbrures translucides imitant l'aspect des pierres. Ces dessins sont plus ou moins caractéristiques des espèces mais ne suffisent pas toujours pour une détermination précise. L. aucampiae. Chrizz CC BY-SA 3.0 Dans la nature, les lithops sont pratiquement enterrés dans des terrains souvent alluviaux, seules les « fenêtres » dépassent du sol, l'assimilation chlorophyllienne se fait grâce à la lumière qui pénètre dans les feuilles. L. karasmontana. Luis Fernández García CC BY-SA 2.1-es Ces plantes sont répandues dans les zones désertiques et semi-désertiques d'Afrique du Sud et de Namibie, uniquement. Généralement elles poussent dans un sol très sablonneux, pratiquement dépourvu de matières organiques. Toutefois, leur aire de répartition étant assez large – on peut les trouver depuis le niveau de la mer jusqu'à 2 400 m d'altitude –, celle-ci inclut désert (Namib), semi-désert (Karoo, Namaqualand), maquis et prairies herbeuses. Bien sûr, le but premier de ces plantes étant de se dissimuler complètement dans leur paysages, elles poussent dans des zones où le sol est recouvert d'un « tapis » graveleux de pierres et de cailloux de tailles diverses, ce qui a pour but de les rendre quasi invisibles. L. olivacea. Egor V. Pasko CC BY-SA 3.0 Quand a lieu la floraison, les fleurs émergent entre les paires de feuilles, sur des pédoncules généralement très courts. Elles sont le plus souvent entièrement jaunes ou blanches à cœur jaune et peuvent durent plusieurs jours, se refermant le soir. Leur diamètre varie de 25 à 50 mm, elles possèdent de nombreux pétales étroits et sont généralement parfumées, beaucoup de variations sont possibles, selon les espèces. Le fruit est une capsule qui contient de nombreuses graines et s'ouvre au moment des pluies. L. schwantesii. Egor V. Pasko CC BY-SA 3.0 Voir sur le site source Futura Sciences, indiqué en bas à gauche) un intéressant diaporama des ces plantes. Les lithops sous note climat En culture, il vaut mieux cultiver les lithops hors sol et les débarrasser des enveloppes mortes qui peuvent constituer des refuges pour les parasites ou favoriser la pourriture. À la longue, ils finissent par former de petites touffes... Mais la croissance est lente car elle n'a lieu que de juillet à novembre sous nos latitudes. Lithops sp. Jean-Jacques MILAN CC BY-SA 3.0 Les lithops sont des plantes peu gourmandes qui se contentent de mélanges terreux très pauvres et sableux, un peu argileux, impérativement très perméables. Ne pas utiliser de pots trop grands, car les plantes ne pourraient pas absorber l'eau assez rapidement pour écarter les risques de pourriture. Il ne faut jamais arroser pendant la période de repos hivernal, ou très légèrement (vaporisations d'eau de pluie) si les plantes se rident de façon exagérée. La période de croissance commence lorsque les nouvelles feuilles ont entièrement aspiré le suc des anciennes, des apports d'eau sont alors bienvenus, le mieux étant de « noyer » le pot une ou deux fois par mois selon le temps et de ménager, entre deux arrosages, de longues périodes de sécheresse. Comme pour la plupart des succulentes, il faut éviter les arrosages trop superficiels qui ne permettent pas un enracinement en profondeur dans le pot et tendent à saturer les couches superficielles en sels minéraux. Il faut impérativement donner aux lithops un maximum de lumière et, si la température hivernale peut descendre vers 5 à 8 °C, au sec évidemment, le soleil direct et la chaleur ne leur font pas peur à condition de les y habituer progressivement. Ne pas oublier le climat d'origine des lithops : hiver froid mais sec, été chaud et humide ! Futura Sciences avril 2015 - Wikipedia
  19. Les chiens aboient pour défendre leur territoire, les corbeaux poussent des cris menaçants et le poisson crapaud… grogne. Preuve que tous les poissons ne sont pas muets ! Le monde sous-marin n’est définitivement pas celui du silence. Et le poisson crapaud (Halobatrachus didactylus) l’illustre bien avec un répertoire d’une étonnante complexité. L’animal qui vit sur les fonds de l’océan Atlantique à la mer Méditerranée coasse, grogne, siffle… au total ce sont 5 sons qu’il produit à différentes occasions. L’un d’eux, un grognement long et puissant produit répétitivement dit "sifflet de bâteau" (boatwhistle) a interpellé les chercheurs. Le Poisson crapaud se tient à proximité de l'abri de pierre où la femelle pondra. Clara Amorim / ISPA-Instituto Universitáro L’équipe de Clara Amorim, de l’Institut universitaire du Portugal (ISPA), a émis l’hypothèse qu’il servirait à repousser les autres mâles. Ceux-ci ont en effet tendance à s’introduire dans les abris rocheux aménagés en nid de leurs congénères du même sexe pour les y en chasser, à la saison des amours. C’est à cette période, de mai à juillet, que les mâles chantent en chœur depuis leurs nids des refrains destinés aux femelles, qui évaluent la condition du vocaliste à la force et la vigueur du chant. Après l’accouplement, la femelle pond des œufs gélatineux dans le nid préparé par le mâle. Animal territorial, il défendra l’endroit jusqu’à ce que les jeunes naissent et soient capables de subvenir à leurs propres besoins. Pour tester leur hypothèse, les chercheurs ont altéré le système vocal du poisson. Celui-ci fonctionne comme une cornemuse. A la place du sac, se trouve la vessie natatoire, une poche remplie de gaz (dioxygène, dioxyde de carbone et diazote) située dans l’abdomen des poissons, sous la colonne vertébrale. Ce sac se gonfle ou se dégonfle selon que le poisson remonte vers la surface ou s’enfonce vers les profondeurs. Chez le poisson crapaud, comme chez 108 autres espèces de poissons osseux, cette vessie donne naissance à un son, sous la pression plus ou moins forte qu’exercent les muscles de l’animal. Pour altérer cette émission, les scientifiques ont coupé et dégonflé la vessie natatoire d’ Halobatrachus didactylus, sous anesthésie. Les résultats, publiés dans le journal Experimental Biology, ont confirmé les soupçons de l’équipe : les intrusions dans le nid des mâles à la vessie altérée étaient bien plus fréquentes que dans ceux des mâles normaux. L’avertissement sonore de "sifflet de bateau" est une signature vocale, qui varie en fonction de l’âge et la taille du poisson ainsi que selon des facteurs environnementaux. De sorte que les grognements des spécimens les plus gros sont reconnaissables et très dissuasifs. Il semblerait donc que ce son soit un moyen efficace de lutter contre les intrus et les vols de nid, ce à moindre coût énergétique. "Le sifflement de bateau est un moyen économique de chasser des intrus sans s’engager dans un combat" explique Amorim. "Voir qu’un nid est occupé n’est pas aussi efficace qu’entendre qu’il y a un mâle dans le nid, impatient de défendre son territoire." L’avertissement sonore permet donc d’éviter une joute dont l’issue est incertaine et qui fait perdre aux deux parties de l’énergie précieuse. Pedro Pinheiro 1/5/2014 Les poissons-crapauds ou batrachoididés (Batrachoididae) forment une famille de poissons à nageoire rayonnées, la seule de l'ordre des Batrachoidiformes. Elle comprend 80 espèces. Sur cette photo un poisson crapaud de l'espèce Opsanus beta. USGS / domaine public On peut les trouver le long des côtes atlantiques et méditerranéennes de l'ouest de l'Europe et de l'Ouest de l'Afrique. Ils mesurent environ 50 cm et sont pourvus d'épines venimeuses qui peuvent présenter un danger pour les humains. Cette espèce, d'intérêt mineur autant pour les pêcheurs locaux que pour l'industrie de la pêche commerciale, peut aussi être nommée, localement, gripau (catalan), charroco, encharroco, xarroco ( portugais ), et pez sapo ( Espagnol ). Wikipedia Sciences et avenir 13/4/2015
  20. S'il est difficile à évaluer, le chiffre d'affaires du trafic d'animaux sauvages pourrait atteindre 14 milliards d'euros. Une équipe de France 2 a suivi la cellule spécialisée qui lutte contre ce délit. C'est une perquisition particulière. Une dizaine d'inspecteurs très spécialisés qui ne cherchent ni drogue ni armes. "On est dans le cadre d'un contrôle national de personnes qui détiennent des hybrides de loups", indique un policier. Ce sont des chiens croisés avec des loups, ce qui est formellement interdit. "Ils sont plus craintifs. Un animal craintif, on ne sait pas quelle réaction il peut avoir. Ils n'ont pas à être là", assure au micro de France 2 Jérôme Legrand, de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. Pour vérifier que les animaux ont bien comme parent proche un loup, les enquêteurs prélèvent son ADN, fouillent les ordinateurs des propriétaires, vérifient les papiers d'identification des animaux. Il faut prouver l'infraction. Au maximum, les contrevenants risquent un an de prison ferme et 15 000 euros d'amende. Près de 2 000 animaux sauvages sont saisis chaque année chez des particuliers. Francetv info 13/4/2015
  21. Un jeune surfeur a été tué par un requin dimanche 12 avril. À La Réunion, depuis 2011, on a recensé seize attaques de requins, dont sept mortelles. Comment expliquer le comportement de plus en plus agressif des squales près de l'île ? Certaines hypothèses évoquent la surpêche dans la région, qui pousserait les requins à chercher leur nourriture plus près des côtes. La pollution et l'urbanisation sont peut-être également en cause. Deux espèces sont dans le collimateur des chercheurs : les requins-tigres et les requins-bouledogues. Ces derniers attaquent souvent dans des eaux troubles où se déversent les pluies avec des rejets non traités et des carcasses d'animaux, ce qui pourrait attirer les squales. D'autres chercheurs accusent une réserve naturelle marine créée en 2007, où la pêche est interdite. Située à l'ouest de l'île, là où se concentrent les activités nautiques, elle serait un garde-manger tentant pour les requins. De plus, la fréquentation croissante des spots de surf multiplie les risques de morsures. Et sur leur planche, les surfeurs ressemblent parfois à une tortue... la nourriture préférée du requin. Dernière hypothèse envisagée, pour se reproduire, les squales seraient fidèles à certains sites. "Malgré trois années d'études, les raisons de ces attaques restent encore bien mystérieuses pour les chercheurs", conclut la journaliste. Francetv info 13/4/2015
  22. La municipalité a lancé son opération « Adopte une poule » censée réduire la production de déchets et fournir des œufs aux adoptants. Poules et poulaillers ont été distribués à dix familles. L’idée de la municipalité est de donner un poulailler et deux poules (pour éviter l’ennui) à ceux qui le souhaitent. Mais attention, il est interdit de les mettre au pot avant deux ans ! Les premières familles adoptantes ont déjà une sensibilité écoresponsable très marquée. Photo Photos Jérôme BRULEY / L'Est Eclair La municipalité l’assure, cela peut réduire de 300 kg la production annuelle de déchets et peut fournir 290 œufs par an... Voir la page Facebook : J'adopte une poule, je réduis mes déchets. L'Est Eclair 13/4/2015
  23. Les équipes de TF1 ont rencontré les équipes chargées de protéger les amphibiens au parc de la Forêt d'Orient. Depuis vingt ans, un dispositif de protection des amphibiens a été mis en place, dans le parc régional de la forêt d’Orient, afin de protéger les crapauds, grenouilles, tritons et salamandres dont la « marche nuptiale » virait au carnage. Nombre de ces animaux étaient en effet écrasés par les voitures circulant sur la digue routière. Au total, cette « route des salamandres » court sur une distance de 450 m de chaque côté de la chaussée. Elle restera en place jusqu’au mois de mai. Dès les premiers jours de février, début annoncé de la migration, « des bénévoles se relaient tous les matins pour identifier chaque individu et les comptabiliser », indique Thierry Tournebise. Certaines nuits, la collecte peut atteindre 3 000 amphibiens ! Les équipes de TF1 ont rencontré les bénévoles qui protègent les amphibiens et les salamandres. Le reportage a été diffusé samedi midi : A la rescousse des amphibiens égarés sur les routes sur WAT.tv L'Est Eclair 12/4/2015
  24. Lire la totalité de l'article sur Localtifs.info : Le sénateur UMP de la Somme Jérôme Bignon a été désigné le 9 avril rapporteur du projet de loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages par la commission du développement durable du Sénat saisie sur le fond. Député jusqu'en 2012, Jérôme Bignon est un spécialiste des questions de biodiversité. "Le projet de loi devrait être examiné par le Sénat avant l'été 2015", a indiqué la commission du développement durable dans un communiqué. Il ne sera toutefois pas à l'ordre du jour avant la fin mai. Le Sénat a diffusé cette information par communiqué de presse le 9 avril. Selon ce communiqué, le président de la commission du développement durable, Hervé Maurey, a souligné que ce texte permettrait "de mettre en valeur et préserver la richesse exceptionnelle du patrimoine naturel de notre pays". Il a indiqué que la commission chercherait à "proposer une vision équilibrée et innovante de l'aménagement durable des territoires". France Nature Environnement (FNE) Localtis.info 13/4/2015
  25. La mairie de Paris veut doubler ses itinéraires cyclables d'ici 2020, et faire passer de 5 à 15% la part du vélo dans les déplacements, selon le «plan vélo 2015-2020» qui sera adopté mardi prochain par le Conseil de Paris. L'objectif de la Ville est de passer de 700 à 1.400km de voies cyclables, dont la majeure partie consistera en une mise à double sens des rues à 30km/h, a affirmé jeudi au cours d'un point presse à l'Hôtel de Ville l'adjoint aux Transports Christophe Najdovski (EELV). Une piste cyclable à Paris - Clemens Bilan AFP Ce plan d'une ampleur «inédite» se verra doté de 150 millions d'euros sur la mandature, dont environ 100 millions pour l'aménagement de pistes cyclables, 30 pour financer le programme «Paris à 30km/h», et notamment la mise à double sens cyclable de l'ensemble des rues, en dehors des grands axes qui seront maintenus à 50km/h, 7 pour le stationnement des vélos, 10 pour l'aide à l'achat de vélos et cyclomoteurs électriques. Le réseau principal cyclable s'organisera autour de trois axes (Nord-Sud, Est-Ouest et Stalingrad-Bassin de l'Arsenal), et de trois rocades (celles des Maréchaux, des Fermiers généraux et des Grands Boulevards et boulevard Saint-Germain). Certains de ces axes pourront dessiner un «Réseau express Vélo» avec des aménagements continus et homogènes à double sens (notamment rue de Rivoli et sur les quais hauts de la Seine en rives droite et gauche). 10.000 nouvelles places de stationnement seront créées d'ici 2020 (en plus des quelque 30.000 existantes), et la Ville étudiera en association avec la SNCF, la RATP et le Stif --l'autorité organisatrice du transport francilien-- la possibilité d'installer de nouveaux parkings sécurisés «Véligo» dans les gares RER, terminus de tramway et gares de correspondance métro. Un nouveau service de Vélib' électriques pourrait être lancé dans le cadre du renouvellement du contrat Vélib' en 2017. L'opposition (UMP et centre) devrait voter ce plan vélo, même si ses représentants ont regretté que la Ville de Paris n'ait pas mis à profit la friche ferroviaire de la Petite Ceinture pour créer dans Paris une piste cyclable continue et protégée. ----->La création de pistes cyclables, où qu'elles aient lieu, est une bonne intention pour permettre aux adeptes de la petite reine de se déplacer avec une certaine, pour ne pas dire relative, sécurité et aussi pour encourager ses utilisateurs à emprunter le vélo chaque fois que possible, limitant ainsi le nombre de véhicules pollueurs et donc les émissions de particules néfastes pour la santé. Toutefois, j'émets de vives critiques sur leurs dimensions. En effet, de nombreuses pistes existantes sont excessivement étroites, parfois moins de 50 cm... Trop proches des trottoirs quand il y en a... Et la bande signalant la présence de la piste cyclable est très étroite. J'ai mesuré une de celle proche de chez moi, elle est inférieure à 10cm. De ce fait, ce type de piste est dangereux : les véhicules roulent trop près, le déplacement d'air généré contribue à nous déséquilibrer (Et pour certains chauffeurs on dirait même que c'est un "jeu" que de nous serrer au plus près !). La présence du trottoir représente un risque de chute à ce moment-là... J'en ai fait les frais à plusieurs reprises... Dorénavant, je n'emprunte plus cette piste, j'utilise la chaussée réservée aux véhicules pour ma propre sécurité... Véhicules qui, de ce fait, sont obligés de ralentir et de faire un écart supérieur (pour me dépasser) -en respect du code de la route- que cette fameuse bande, supposée sécuriser la piste cyclable ! Autre chose qui serait plus qu'utile, permettre aux cyclistes de pouvoir emprunter les transports en commun avec leur vélo. Soit de manière continuelle, soit aux heures "creuses" selon les cas. Actuellement, il est particulièrement difficile de pouvoir réaliser un trajet plus ou moins important de bout en bout en vélo... Sauf à l'abandonner, le plus souvent sans "garage à vélos" ou de places de parking appropriées (arrêts de bus ou gares routières principalement). De plus quand il existe des places spécifiques, elles sont souvent éloignées ou de l'arrêt (sachant qu'il est impossible d'en créer à tous les arrêts) ou de l'entrée des gares et situées dans un lieu sans surveillance ou d'accès peu pratique... La présence d'un antivol, à lui seul, n'est pas une protection suffisante eu égard aux nombreux vols dont souffrent ou ont eu à souffrir de nombreux propriétaires de vélos... Les bonnes intentions ne suffisent pas. Il serait important de commencer par respecter les cyclistes en mettant à leur disposition des pistes de circulation réellement sécurisées, comme il en existe heureusement quelques-unes (hors voies de circulation des véhicules à moteur). En faisant aussi en sorte de permettre un mix des moyens de transport, en permettant d'utiliser leur vélo et un bus par exemple... Ce qui est actuellement presque irréalisable, car la plupart des transporteurs interdisent ou refusent l'accès des bicyclettes... même quand le véhicule est loin d'être plein et, ce, quelle que soit l'heure... Même pour quelques arrêts seulement (fatigue, crevaison, conditions météorologiques...). 20 Minutes 9/4/2015
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