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Les plantes invasives : petit tour d'horizon
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Flores et végétaux : les espèces invasives
Il arrive que l’introduction d’une espèce recherchée, cette fois, se passe mal et que l’espèce introduite ne se développe pas du tout comme on l’espérait : un exemple avec l'introduction d'arbres exotiques en sylviculture. La tendance est d'établir des plantations uniformes de conifères exotiques, car la demande se porte sur les bois résineux. L'Amérique du Nord est le seul continent ayant une variété d'espèces suffisante pour satisfaire à toutes les demandes et certains de ces conifères ont une croissance plus rapide que ceux des autres parties du monde. Parasites des espèces exotiques : les risques Il y a trois grands risques provenant des parasites des espèces exotiques : - un parasite peu nocif de l'essence exotique dans son habitat d'origine peut se trouver introduit avec elle et devenir très dangereux dans les conditions nouvelles, - l'essence exotique peut aussi rencontrer, dans son nouveau milieu, un parasite vis-à-vis duquel elle n'a pas de résistance, - un parasite d'une espèce exotique peut être introduit et être très nocif pour un arbre indigène. Les introductions ratées en Europe : Le pin Weymouth, (Pinus strobus) introduit en 1705. Promettant beaucoup, il a rencontré un agent pathogène - la rouille vésiculeuse - causée par Cronartium rubicola Fisch., provenant d'Asie, l'arbre fut presque abandonné en Europe. Ces dernières années, il retrouve quelque faveur car, dans certaines stations, il n'y a que peu ou pas de groseilliers ordinaires ou à maquereau (Ribes) si bien que l'arbre peut survivre. La variété de sols sur lesquels le Weymouth croît en Europe est impressionnante. (Photo pdinnen Flickr /CC BY-SA 2.0) Le sapin de Douglas (Pseudotsuga menziesii) fut planté dès 1918, sur de grandes surfaces, mais le bois s’est avéré médiocre. Citons Boyce : « Le premier agent pathogène fut le chancre à phomopsis causé par un champignon européen, Phomopsis pseudotsugae Wilson. (…) Le suivant fut le rouge des aiguilles causé par Rhabdocline pseudotsugae Sydow ; le champignon responsable venait du pays d'origine de l'arbre mais sa virulence fut apparemment accrue par l'humidité plus forte du climat européen pendant la saison de végétation. [Mais] la forme verte qui croît sur la côte, celle qui présente une réelle valeur pour l'Europe, reste indemne. À peu près à la même époque, un aphide, Adelges Cooleyi Gill., attaquant la forme côtière, a causé quelque inquiétude, mais s'est révélé tolérable. La chute des aiguilles due à un adelopus, actuellement maladie dangereuse, causée apparemment par un champignon, Adelopus gäumanni Rohde, qui semble attaquer les trois formes de l'essence, a fait naître des doutes sur l'avenir du sapin de Douglas en Europe. La plantation de cette essence a été abandonnée dans beaucoup de régions de l'Allemagne méridionale, tandis qu'en Suisse elle est uniquement utilisée en mélange ». (Photo Walter Siegmund CC BY-SA 3.0) L'épicéa de Sitka (Picea sitchensis (Bong.) Carrière) et un puceron ou aphide, Elatobium (Aphis) abietinum. Le sapin de Vancouver (Abies grandis Lind.) considéré favorablement dans l'ouest de l'Europe, mais des peuplements, plantés en Suisse, meurent depuis 1945, à cause du pourridié causé par l'armillaire couleur de miel, Armillaria mellea… à la suite d'une sécheresse. (Photo Rameau et aiguilles d'Abies grandis. Walter Siegmund CC BY-SA 2.5) Le thuya géant (Thuja plicata D. Don.) a eu des difficultés au Royaume-Uni, avec le champignon du rouge des feuilles des cupressacées : Keithia thujina Durand, introduit d'Amérique du Nord avec les arbres, trouvant le climat humide à son goût. (Photo MPF CC BY-SA 3.0) Les pins de Banks, en Suède (Pinus banksiana Lam.) ont été attaqués par un champignon : Dasyscypha sp. qui provoque des chancres déprimés sur la tige. (Photo USDA / domaine public) Le sapin du Caucase (Abies nordmanniana [Steven] Spach.) fut suivi par un aphide : Adelges nüsslini Börher. (Photo Hinrich CC BY-SA 2.0-de) Les introductions ratées aux États-Unis : Le pin sylvestre fut attaqué par une rouille vésiculeuse (Peridermium sp.). (Photo Lee Carson Flickr / CC BY-SA 2.0) Le pin de l'Himalaya (Pinus excelsa Wall.) a été si endommagé par un chancre auquel était associé Valsa superficialis Nitschke qu'une destruction totale de la plantation était certaine. (Photo Jeantosti CC BY-SA 3.0) Le pin rouge du Japon (P. densiflora Sieb. et Zucc.) fut affecté par une descente des cimes causée par Cenangium abietis (Pers.) Rehm. (Photo 利用者: Mochi CC BY-SA 3.0) Le pin d'Autriche (Pinus nigra) fut détruit par la rouille vésiculeuse, Cronartium comptoniae. (Photo Fritz Geller-Grimm CC BY-SA 2.5) Conclusion de l’article : « Les exotiques ne sont pas tous condamnés d'avance à l'échec mais, pour chacun d'entre eux, la chance d'insuccès semble beaucoup plus grande que celle de succès ». Ici s'achève ce dossier sur les plantes invasives. Nul doute que d'autres suivront... Retrouvez l’intégralité de cette communication sur : http://www.fao.org/docrep/x5370f/x5370f03.htm Futura Sciences -
Les plantes invasives : petit tour d'horizon
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Flores et végétaux : les espèces invasives
La prolifération de ces plantes peut avoir des nuisances sur les écosystèmes aquatiques : incidences hydrauliques, écologiques et impacts sur les activités humaines. Les collectivités mettent en place des opérations d'arrachage manuel ou mécanique, voire des traitements chimiques. Cependant ces opérations coûtent cher. Conséquences de ces végétaux : - Obstacle à l'écoulement des eaux, - Gène de la manœuvre ou limitation de l'efficacité des ouvrages hydrauliques, - Risque d'inondation accrue, - Comblements accélérés du lit, - Modification et perte de diversité floristique, - Dégradation de la qualité du milieu (arrêt de la pénétration de la lumière, forts bio dépôts…), - Entrave aux déplacements des poissons, - Obstacle aux pratiques de pêche et de navigation, amateur ou professionnelle, - Gène des activités sportives et de loisirs nautiques (baignades…). Moyens de lutte : - Les plantes sont arrachées au moyen d'engin de chantier mais la plante peut être coupée et non arrachée entraînant un risque de bouturage. - L'arrachage manuel méthodique doit prendre soin d'éliminer l'ensemble des boutures et des rhizomes. - Le traitement chimique consiste à pulvériser un herbicide mais ce système présente une faible efficacité et peut entraîner une pollution. Futura Sciences -
Les plantes invasives : petit tour d'horizon
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L'invasion des plantes résulte d'actes humains volontaires ou non, issus d'importations commerciales, suivies de disséminations incontrôlées. Le mécanisme d'invasion est toujours le même : ces populations doivent leur important développement aux faibles pressions qu'elles subissent en matière de prédation, de concurrence et de parasitisme dans des milieux qui sont nouveaux pour elles. Introduction de plantes par l'Homme : - Originaires d'Amérique du Sud, les Jussies (Ludwigia peploïdes ; Ludwigia grandiflora) ont été employées pour leurs qualités ornementales. (Photo Ludwigia grandiflora. Bouba CC BY-SA 3.0) - Le Myriophylle du Brésil (Myriophyllum aquaticum) a aussi été introduit pour des raisons ornementales. (Photo André Karwath CC BY-SA 2.5) - L'élodée dense (Egeria densa) originaire du Brésil est populaire en aquariophilie sous le nom d'anacharis. (Photo Ernst Schütte CC BY-SA 3.0) - Le Lagarosiphon (Lagarosiphon major) originaire d'Afrique du Sud est aussi utilisé en aquariophilie. (Photo Franco Giordana / luirig.altervista) - L'Élodée du Canada (Elodea canadensis), introduite au XIXe siècle, a connu une période de prolifération jusqu'au milieu du XXe siècle, pour connaître une régression suite à une adaptation génétique. Elle est considérée aujourd'hui comme « naturalisée ». (Photo Kristian Peters CC BY-SA 3.0) - L'Elodée de Nutall (Elodea nuttallii), originaire d'Amérique du Nord, est présente en France depuis 1950. (Photo Christian Fischer CC BY-SA 30) Toutes ces espèces se développent dans les eaux stagnantes ou faiblement courantes, jusqu'à 3 mètres de profondeur, parties lentes de cours d'eau, fossés, atterrissement, zones humides variées. - Le Baccharis (Baccharis halimifolia) plante ornementale envahit nos dunes… (Photo Jean-Jacques MILAN CC BY-SA 3.0) - La renouée du Japon (Fallopia japonica) introduite comme plante ornementale, cette mellifère aime la proximité immédiate de l'eau. (Photo Pixeltoo / domaine public) Futura Sciences -
Les plantes invasives : petit tour d'horizon
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Flores et végétaux : les espèces invasives
Jolie petite fleur qui envahit le Maghreb, importée d’Amérique du Nord, elle y est redoutable dans les cultures et a entrepris de coloniser le Sud de la France où des mesures d’éradication ont été prises… (Photo Stan Shebs CC BY-SA 3.0) Ne pas confondre avec la morelle douce-amère (Solanum dulcamara) qui est une plante de chez nous et dont voici la photo ci-dessus. (Photo J.F. Gaffard CC BY-SA 3.) Solanum elaeagnifolium, aussi appelée Morelle jaune ou Morelle à feuilles de chalef, est une espèce végétale de la famille des Solanaceae. Cette plante herbacée pérenne à fleurs violettes ou mauves est originaire du continent nord-américain, mais elle a colonisé tous les continents. Elle fait l'objet de campagnes de surveillance et d'éradication aussi bien en Europe, en Afrique du Nord, en Australie et en Afrique du Sud, où elle est une adventice dans le sens botanique du terme et invasive, que dans certaines régions des États-Unis, où elle est une adventice dans le sens agronomique du terme et envahissante. Cette plante est de plus toxique, piquante et constitue un réservoir à organismes ravageurs. Elle semble cependant présenter quelque intérêt dans le domaine pharmaceutique. Elle a notamment été utilisée par les Amérindiens du sud-ouest des États-Unis. (Photo Feuilles et fleurs de Solanum elaeagnifolium Stan Shebs CC BY-SA 3.0) Solanum elaeagnifolium pousse dans les zones dégagées arides, telles que les bords de route ou les parcelles abandonnées, mais aussi dans les champs, vergers ou clairières, à une altitude généralement inférieure à 1 300 m. Ses baies notamment sont toxiques et peuvent provoquer des empoisonnements chez le bétail et chez les enfants. Elles sont cependant consommées par les oiseaux et les rongeurs sans dommage apparent. Les symptômes d'un empoisonnement sévère par cette plante se traduisent par : - des troubles nerveux tels qu'une apathie, - de la somnolence, - des tremblements, - des difficultés respiratoires voire dans les cas les plus graves une paralysie et une perte de connaissance, - et gastro-intestinaux, tels qu'une salivation excessive, des vomissements et diarrhées... Cette plante est envahissante et invasive. Ces caractéristiques sont liées à plusieurs phénomènes. Les plus importants sont la toxicité de la plante, qui lui permet d'être épargnée par les grands herbivores, mais aussi ses grandes capacités à se reproduire selon plusieurs méthodes. Solanum elaeagnifolium, une fois implantée, entre en compétition pour l'eau et les sels minéraux avec les plantes cultivées, ce qui a un impact négatif sur les rendements, notamment dans les pays arides. Wikipedia Futura Sciences -
Les plantes invasives : petit tour d'horizon
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Les griffes de sorcière, envahissent facilement des milieux divers... Les services publics, les paysagistes… et leurs clients sont responsables de l’introduction d’espèces exotiques qui s’échappent et colonisent de nouveaux milieux. C'est le cas des griffes de sorcière qui envahissent les espaces littoraux entre autres. (Photo Alvesgaspar CC BY-SA 3.0) La photo ci-dessus montre l’étendue que peut prendre cette plante dans certains endroits. (Photo Étendue couverte de Carpobrotus edulis au Portugal. Georges Jansoone CC BY-SA 2.5) Carpobrotus edulis est une espèce de plante grasse de la famille des Aizoaceae. En français, elle est appelée Croc de sorcière, Griffe de sorcière, Doigt de sorcière, Doigt de fée, Ficoïde comestible ou Figuier des Hottentots. Son fruit est comestible. Originaire d'Afrique du Sud, elle fut importée en Amérique et en Europe au début du XXème siècle pour l'ornement et pour la stabilisation des sols. De nos jours, elle est considérée comme invasive dans un certain nombre de pays connaissant un climat méditerranéen. C'est une plante grasse rampante, reconnaissable à ses feuilles charnues opposées à section triangulaire, en forme de griffe de 8 à 11 cm de longueur pour 8 à 13 mm d'épaisseur. La couleur des feuilles varie du vert au rouge. Les fleurs ont un diamètre de 5 à 12 cm, ont de nombreux pétales linéaires et sont de couleur rose vif ou jaune pâle. (Photo variété rose. Tangopaso / domaine public - variété jaune Alvesgaspar CC BY-SA 3.0) Le fruit charnu, comestible ("figue des Hottentots"), produit de nombreuses (de 1000 à 1800) petites graines de 1 mm incluses dans un mucilage. Le fruit a la forme d'une figue. (Photos fruit en forme de figue, la seconde est une vue en coupe. 7px.net Nature) Wikipedia Les Carpobrotus, par leur étalement sur le substrat, leur recouvrement d’espèces plus petites et l’émission par leurs racines de toxines inhibant le développement des autres espèces, sont considérées comme les plantes invasives provoquant le plus de nuisances sur les écosystèmes littoraux. Moyens de lutte : Pour éliminer d’un lieu donné les Carpobrotus, la pratique la plus efficace est l’arrachage manuel. En Corse, cela a été effectué sur l’île Lavezzu et sur l’île Mezzu Mare (archipel des îles Sanguinaires). Futura Sciences -
Les plantes invasives : petit tour d'horizon
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Flores et végétaux : les espèces invasives
Chez certaines plantes l’absence de fécondation n’empêche pas la formation de graine, c’est le cas du pissenlit par exemple : la plantule peut être formée à partir des cellules diploïdes entourant le gamète femelle, c’est l’apogamie. Il n’y a pas de remaniement chromosomique mais s’il y a une mutation elle sera transmise à toutes les graines ! Pissenlit commun Taraxacum sp. Jean-Marc Pascolo CC BY-SA 3.0 Les plantes apomictiques sont capables de vivre dans des endroits très froids et arides. On constate plusieurs centaines de sous-espèces chez les pissenlits (les ronces ont la même possibilité d’apogamie). Aux Kerguelen, le pissenlit est sans doute arrivé avec des caisses de ravitaillement de la base et s’est multiplié facilement et il a, avec d’autres plantes, modifié l’écosystème. Bien sûr il y a aussi d’autres introductions « graves » dans ces îles…. Les espèces du genre Taraxacum sont des plantes dicotylédones anémocores. C'est le genre des pissenlits véritables, même s'il existe dans ce cas des « pissenlits blancs » (comme Taraxacum albidum). Les akènes à aigrettes que produisent souvent les espèces de ce genre sont très connus. Il est traditionnel de souffler dessus pour les voir s'envoler. (Photo Fleur et Aigrettes d'un pissenlit dit commun. UpstateNYer CC BY-SA 3.0) Ce sont des plantes vivaces, de plein soleil ou mi-ombre, à racine charnue pénétrant profondément dans le sol (plus de 50 centimètres), ce qui leur permet de résister au gel intense des régions froides (Russie, Canada). Dans ces régions, la partie aérienne meurt à la fin de l'automne, mais repousse dès la fonte des neiges, et la floraison survient une vingtaine de jours après la repousse. Une autre floraison de moindre importance se produit parfois en fin d'été. Les feuilles (très riches en vitamine C et β-carotène), les fleurs et les racines des pissenlits dits « communs » ou « officinaux » sont également consommées. Le pissenlit officinal peut être utilisé comme complément à la médecine conventionnelle, de par ses vertus diurétiques (d'où son autre nom vernaculaire le Pisse-au-lit) et dépuratives. Les feuilles de pissenlit comme la racine sont comestibles en salade, en soupe, infusion ou pour un usage pharmaceutique. De ses fleurs, on tire également le vin de pissenlit, boisson artisanale très appréciée au début du XXème siècle. Attention : Elles peuvent être contaminées par la douve du foie, comme le cresson, et ne doivent donc pas être consommées crues en cas de risque dû à la proximité de pâturages. Wikipedia Futura Sciences -
Les plantes invasives : petit tour d'horizon
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Amaranthus retroflexus a envahi les États-Unis. Les amarantes (avec ou sans le « h ») sont des plantes annuelles de la famille des Amaranthacées, dont certaines sont cultivées comme plantes potagères, et parfois comme ornementales pour leur floraison en épis spectaculaires. L'amarante réfléchie (Amaranthus retroflexus). Bogdan CC BY-SA 3.0 Les Incas la considéraient comme une plante sacrée. Chaque plante produit 12.000 graines par an, la plante est plus riche en protéines que le soja et, semble-t-il, ce sont des protéines de qualité supérieure. Certaines sont des « mauvaises herbes » communes. Cette plante est le cauchemar de Monsanto. La scène se déroule en Géorgie. En 2004, un agriculteur remarque des amarantes résistantes au « Roundup » avec lequel il traite son soja : cette plante contient un gène résistant à ce produit ! Depuis, le phénomène s’est étendu à la Caroline du Sud, du Nord, l’Arkansas, au Tenessee et au Missouri. En 2005, The Guardian révélait que des gènes modifiés avaient transité vers les plantes naturelles... Pour, Brian Johnson: « il suffit d’un seul croisement réussi sur plusieurs millions de possibilités. Dès qu’elle est créée, la nouvelle plante possède un avantage sélectif énorme et elle se multiplie rapidement. L’herbicide puissant utilisé ici, à base de glyphosphate et d’ammonium a exercé sur les plantes une pression énorme qui a encore accru la vitesse d’adaptation ». La solution était d’arracher les plants à la main… quand on voit la taille des champs aux États-Unis, on imagine le problème ! Les agriculteurs ont vite renoncé : 5.000 hectares ont été abandonnés, et 50.000 autres sont menacés. Elle supporte la plupart des climats et n’a de problèmes ni avec les insectes, ni avec les maladies… À méditer, n’est-ce pas ? Cette plante est consommée comme un légume dans différents endroits du monde. Aucune espèce du genre Amaranthus n'est connue pour être toxique à faible dose, mais les feuilles contiennent de l'acide oxalique et peuvent contenir des nitrates si elles sont cultivées dans des sols riches en nitrates. L'eau de cuisson ne doit pas être consommée après usage, mais peut être utilisée comme engrais. A. retroflexus a été utilisée pour une multitude de fins alimentaires et médicinales par de nombreux groupes amérindiens. Elle est également utilisée dans l'état indien du Kerala pour préparer un plat populaire connu sous le nom de Thoran en combinant les feuilles finement découpées avec de la noix de coco râpée, des piments, de l'ail, du curcuma. Les graines sont comestibles crues ou grillées, et peuvent être broyées en farine et utilisés pour le pain, les céréales ou en tant qu'agent épaississant. On appelle aussi cette plante "l'herbe à cochons" car on peut l'utiliser en fourrage pour cochons mais à faible dose et non quotidiennement en raison des problèmes qu'elle peut causer aux reins. Toutefois, en faible quantité, ce fourrage a un apport nutritionnel exceptionnel. Habitat type : friches annuelles, nitrophiles, thermophiles Aire de répartition : cosmopolite. Wikipedia Futura Sciences -
Les plantes invasives : petit tour d'horizon
Admin-lane a posté un sujet dans Flores et végétaux : les espèces invasives
Parmi les espèces invasives, on dénombre de nombreuses plantes. L'invasion botanique engendre de nombreux dégâts. Tour d'horizon de ces plantes qui s'invitent sur les territoires. Ce dossier, concocté par Claire KÖNIG, Enseignante en sciences naturelles, pour Futura Sciences, propose un tour d'horizon des plantes invasives afin de mieux comprendre ce problème. Des amarantes au pissenlit, en passant par les griffes de sorcières, et bien d'autres. Les moyens de lutte et les dégâts engendrés sont également abordés. Un exemple parmi d'autres : le Pissenlit (Taraxacum), appelé aussi, parfois, Dent-de-lion est arrivé aux Kerguelen. UpstateNYer CC BY-SA 3.0 Futura Sciences 2011 (édité le 10/4/2015) -
Ouragan, typhons, tempêtes, cyclones... : actualité et évolutions...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Ouragans, typhons, tempêtes, cyclones...
Un habitant de l'Illinois (Etats-Unis) est mort et sept personnes sont blessées après deux tornades qui ont frappé le nord de l'Etat, jeudi 9 avril au soir. Des maisons et des zones industrielles ont subi d'importants dommages dans différents comtés. Les équipes de secours, qui se sont rendues sur les lieux vendredi, ont fouillé d'énormes tas de débris, comme à Fairdale, une commune complètement ravagé par la tornade. Plusieurs habitants sont toujours portés disparus ce vendredi, selon NBC News (en anglais), qui a contacté les services de secours. Des centaines de vols ont été annulés au départ de l'aéroport international O'Hare de Chicago (Illinois). La tornade a frappé l'Illinois, mais aussi l'Iowa, et des vents de 130 km/h ont soufflé du Texas aux Grands Lacs. Ce front perturbé va se déplacer vers le Sud et l'Est, selon les dernières prévisions. Francetv info 10/4/2015 -
Forest-sur-Marque (France) (AFP) - Il est une usine de l'agglomération lilloise où le piaillement des oiseaux se fait mieux entendre que le bruit des machines: à Forest-sur-Marque, Emmanuel Druon applique à son entreprise, le spécialiste de l'enveloppe de gestion Pocheco, un savant mélange d'écologie et d'économie. "Si je peux vous en parler 20 ans après, c'est qu'économiquement le système est viable", lance Emmanuel Druon. Manches de pullover retroussées, pas de cravate, pas de costume pour l'entrepreneur qui fête ses 50 ans en 2015. "Le marché de l'enveloppe n'est pas un marché en développement ou en croissance, et pourtant nous sommes encore là, après avoir pris la mesure de la gravité de la situation et inventé une nouvelle méthode qu'on a appelé l'+écolonomie+", explique-t-il. Ce khâgneux né à Paris, passé par la Sorbonne, s'est retrouvé dans le monde de l'entreprise directement dans le grand bain du marketing des grandes multinationales. Il est nommé président de Pocheco dès 1997 et devient l'unique actionnaire en 2008 après avoir racheté l'entreprise, en faillite. "Quand tout va mal, une solution est de repartir d'une page blanche". Pratique, pour un spécialiste du papier. Emmanuel Druon tire son inspiration de ses observations: son fournisseur de papier, finlandais, s'emploie à replanter quatre arbres dès qu'il en coupe un. Pourquoi ne pas garder le même esprit tout au long du processus du fabrication ? L'entrepreneur reprend les ingrédients de ses encres et en retire tout produit toxique, tout solvant, pour une recette à base d'eau... de pluie, récupérée bien sûr. Ce changement a lui-même un impact sur ses équipes: plus besoin de masques, de gants. L'éthique de fabrication s'étend à l'organisation du travail: parmi les 115 "collègues", les salaires s'étalent de 1 à 4, la hiérarchie a sauté. Il applique systématiquement la même règle à tous ses investissements: baisse de la pénibilité au travail, moindre impact sur l'environnement, amélioration de la productivité. "Soit les trois critères sont tenus, soit on retravaille l'investissement", assène Emmanuel Druon. Il remonte encore le fil de son process : - La nouvelle encre élimine de facto la présence de déchets toxiques, qu'il n'a plus besoin de recycler, il reste simplement à nettoyer une eau souillée. - Sa station d'épuration naturelle ? La bambouseraie qui accueille le visiteur à l'entrée. Et quand le bambou n'est plus efficace, il est coupé, découpé et passé à la chaudière à bois pour chauffer l'usine. Rien ne se perd, donc. Emmanuel Druon est devenu un spécialiste des différentes techniques qui lui permettent non seulement d'affirmer ses valeurs écologiques, mais aussi de faire de belles économies. Sur le toit, Emmanuel Druon foule du pied les sedums qui composent la toiture végétale : ça les casse et permet aux graines de se disséminer. En cette belle journée de printemps, les panneaux photovoltaïques, 100% recyclables venus d'Allemagne, luisent au soleil. Cette toiture a coûté 2 millions d'euros, contre une proposition de base de 800.000 euros pour une simple isolation. L'entrepreneur estime qu'il aurait mis 20 ans à la rembourser, contre moins de 10 ans pour le résultat final: économies de gaz, lumière naturelle... Sa toiture "rapporte" 200.000 euros par an. "Cela demande parfois d'aller chercher des solutions un peu originales, mais qui existent. On était des gens au bord du dépôt de bilan. Si on est pauvre et qu'on peut le faire, c'est que la méthode mise en place fonctionnerait aussi pour les riches", souligne Emmanuel Druon. De l'école primaire, Emmanuel Druon garde le souvenir de sorties en forêt ou à la plage, où non seulement il observait la nature mais ramassait les déchets. "Les règles de fonctionnement que nous avons apprises étant enfant, quelles raisons tordues feraient que, devenant adulte, nous les aurions oubliées ? ", s'interroge Emmanuel Druon. "Ma responsabilité d'industriel est aussi une responsabilité de citoyen". Emmanuel Druon est l'auteur de "Le syndrome du poisson-lune", éd. Actes Sud : Le Poisson Lune est le seul organisme vivant qui croît sans discontinuer, jusqu’à la mort. Le syndrome du Poisson Lune est cette logique qui anime nos sociétés, fondée sur la croissance sans limite. Ce qui précède, montre qu'il y a une autre façon d'entreprendre... (Cliquez sur l'image pour accéder au site de l'éditeur et feuilleter quelques pages....) ----->Voilà une démarche intéressante qui ressemble fort à ce que je ne cesse de répéter autour de moi... Et nombre de mes compatriotes, un sourire au coin des lèvres, me prennent pour quelqu'un qui ne comprend rien au monde affaires.... Cet article et cet essai me réconfortent, si besoin était... Sciences et avenir 10/4/2015
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Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Paris (AFP) - L'anomalie détectée cette semaine par l'Autorité de sureté nucléaire (ASN) sur l'EPR de Flamanville (Manche), actuellement construit par Areva et EDF, concerne la cuve, un élément capital et sensible d'un réacteur, qui cause également des problèmes à GDF Suez sur ses réacteurs en Belgique, toujours à l'arrêt. Mardi, c'est par un communiqué que l'ASN a annoncé "une anomalie" sur la cuve de l'EPR de Flamanville. L'EPR de Flamanville, le 16 juillet 2013 (c) Afp Cela concerne "la composition de l'acier de certaines zones du couvercle de la cuve et du fond de cuve", avait précisé à l'AFP Guillaume Bouyt, chef de la division de l'ASN basée à Caen. Dans une note d'information plus détaillée publiée le lendemain, l'Autorité précisait que "les essais réalisés à ce stade mettent en lumière un défaut de maîtrise de la qualité des fabrications, ayant un impact sur les caractéristiques mécaniques des matériaux". Concrètement, la teneur en carbone de l'acier utilisé sur une calotte étalon de la cuve testée pour son caractère "comparable" avec celle de Flamanville était "supérieure à celle attendue". Par ailleurs la résilience de certaines zones du couvercle - c'est-à-dire la capacité du matériau à absorber un choc - était en moyenne "inférieure à la limite réglementaire". Or, comme le rappelle l'ASN, la cuve, qui pèse 425 tonnes et mesure 11 mètres, est un équipement "important", car il contient le coeur du réacteur et sert de deuxième barrière de confinement aux éléments radioactifs. C'est pour cela que les exigences réglementaires appliquées aux équipements sous pression nucléaire d'un réacteur, comme la cuve ou le générateur de vapeur, sont particulièrement contraignantes. Les situations n'ont rien de comparable, mais en Belgique, GDF Suez a également rencontré des problèmes sur les cuves de deux centrales qui étaient en fonctionnement. Des milliers de microfissures ont été détectées en 2012 sur les cuves de Doel 3 (nord) et Tihange 2 (sud-est). Illustration du caractère capital de la sécurité des cuves: les centrales sont à l'arrêt depuis le 25 mars 2014 et des inquiétudes demeurent sur la fragilité de la paroi de ces cuves fissurées. En cas d'incident nécessitant d'injecter de l'eau froide dans le réacteur, cela pourrait provoquer une rupture de la paroi et donc l'écoulement de liquide hautement radioactif. Des études complémentaires sont en cours et une décision devrait être prise après juillet sur un redémarrage ou un arrêt définitif de ces centrales. A Flamanville, Greenpeace a estimé que si l'anomalie détectée par l'ASN était confirmée, l'EPR, mais aussi les deux en construction à Taishan en Chine, "sont condamnés à ne pas démarrer", car les cuves "sont à priori irremplaçables". Ce n'est pas le cas de celui d’Olkiluoto en Finlande, la cuve provenant d’un autre fournisseur. Certes, le remplacement d'une cuve dans un réacteur en fonctionnement n'est pas envisageable à cause de la radioactivité gigantesque qu'elle contient, mais l'EPR de Flamanville, comme ceux de Taishan en Chine, n'est pas en service. Si jamais la cuve n'était pas conforme aux exigences de sûreté, "hormis les questions économiques (coûts, retards), il serait possible pour EDF de la changer et d'en refaire une car le réacteur est encore en construction", a affirmé vendredi à l'AFP Thierry Charles directeur général adjoint de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), appui technique de l'ASN. Une éventualité inquiétante pour Areva et EDF au vu des surcoûts et des retards déjà engrangés par l'EPR et étant donné la situation financière actuelle très difficile d'Areva. Areva, dont la filiale Creusot Forge a construit le couvercle et le fond de la cuve, doit donc faire de nouveaux tests et réévaluer le comportement de la cuve dans diverses situations, compte tenu de ses caractéristiques réelles. L'exploitant EDF transmettra alors le dossier à l'ASN, et l'IRSN sera chargé de donner son avis technique. La ministre de l'Energie Ségolène Royal a indiqué que les résultats de ces tests complémentaires étaient attendus "pour le mois octobre". L'IRSN dit qu'elle aura "besoin de temps" pour évaluer l'impact de l'anomalie. Notre travail, "c'est de voir si c'est grave" pour la sûreté nucléaire, a expliqué M. Charles. Sciences et avenir 10/4/2015 -
Un jet de sang sur le museau de leurs prédateurs, c’est l’étonnante défense des lézards cornus. Contrairement aux apparences, la technique n’a rien de suicidaire ! Parmi les espèces de lézards cornus peuplant les milieux arides du sud du Canada au Guatemala, s’en trouvent certaines aux stratégies de défense déroutantes. Le Crapaud cornu (Phrynosoma cornutum), lézard des déserts du Texas, figure au nombre de celles-ci. Ben Goodwyn CC BY-SA 2.5 Dans un premier temps, sa tactique ressemble à celle du poisson globe : il double de volume pour avoir l’air plus imposant. Pas toujours suffisant face à un coyote, un serpent ou un oiseau de proie. Alors, il penche la tête, mettant en avant les piquants qui ornent son corps et sa tête. Le prédateur ne renonce toujours pas ? Qu’à cela ne tienne, le petit animal d’une dizaine de centimètres a une autre corde à son arc : un jet de sang, qu’il tire avec précision et jusqu’à un mètre de distance. FantasticAnimal 22/2/2013 Le jet est dû à la rupture de la paroi d’une cavité remplie de sang, située sous l’œil. Dans ce sinus se trouvent deux muscles qui peuvent comprimer les veines amenant le sang du globe oculaire au cœur. Le sang entre alors dans la poche sans pouvoir en ressortir. À mesure que la cavité se remplit du liquide, la pression augmente. Il suffit ensuite que les muscles se contractent répétitivement pour que la paroi du sinus se rompe sous cette pression et que le sang soit projeté sur le prédateur. Et ce n'est pas tout ! Le sang propulsé n’est pas ordinaire, il est toxique pour les chiens, coyotes et loups. Cela, supposent les scientifiques, à cause du régime alimentaire des lézards : des fourmis possédant elles-aussi un venin toxique. Ce moyen de défense, pour le moins surprenant ne semble pas pénaliser l’animal qui peut y avoir recours plusieurs fois dans un laps de temps réduit et perdre un tiers de son sang. Le processus d’autohémorragie ou "saignée réflexe" n’est pas propre au lézard et a notamment été détecté chez des insectes. La nature ne cessera jamais de nous surprendre ! Phrynosoma cornutum est une espèce de sauriens de la famille des Phrynosomatidae. C'est une espèce de lézard qui ressemble un peu à l'iguane. Il a un corps aplati et couvert d'épines et vit avec d'autres espèces semblables dans les régions méridionales d'Amérique du Nord. On le trouve dans les déserts pierreux où il se nourrit de petits insectes et spécialement de fourmis. Il est extrêmement rapide et agile lorsqu'il se cache dans le sable. Cette espèce se rencontre : - au Canada en Colombie-Britannique, - aux États-Unis dans le Sud-Est de l'Arizona, dans le Texas, dans l'Oklahoma, dans le Nouveau-Mexique, dans le Sud-Est du Colorado, dans le Kansas, dans le Nord-Ouest de la Louisiane et en Caroline du Nord, - au Mexique dans le Sonora, dans le Chihuahua, dans le Durango, dans le Coahuila, dans le Nuevo León, dans le Tamaulipas et dans le San Luis Potosí. Elle a été introduite en Floride aux États-Unis. Wikipedia Selon le site Les Amis des Reptiles, son espérance de vie se situe entre 2 et 5 ans en captivité. C'est une espèce diurne et active. Il a des besoins spécifiques et, bien que décrit comme docile, il peut se montrer bagarreur en présence d'autres mâles. Cela dit, il est très difficile de le garder en captivité si on ne peut lui donner des fourmis rouges... Même s'il accepte d'autres insectes tels que grillons, criquets, blattes, les fourmis rouges lui sont indispensables. Sciences et avenir 10/4/2015
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Près de 150 dauphins échoués sur une plage au nord-est de Tokyo
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Près de 150 dauphins d'Electre se sont échoués vendredi sur une plage située à 100 km au nord-est de Tokyo, a-t-on appris auprès des autorités. Les habitants et les garde-côtes tentent, dans des efforts désespérés, de les secourir. RT 10/4/2015 Des scientifiques étaient attendus sur place pour se pencher sur les raisons d'un tel phénomène. "Les ultrasons qu'émettent les dauphins pour se repérer ont pu être absorbés par les bancs de sable, ce qui les aurait désorientés", a expliqué Tadasu Yamadao, chercheur au Musée national de la nature et des sciences, au journal "Yomiuri". Ces dauphins d'Electre, aussi appelés "melon-headed whale" en anglais, étaient disséminés sur une distance d'environ 10 km. En 2011, une cinquantaine de spécimens s'étaient échoués non loin de là. Il s'agit d'une espèce relativement commune dans les eaux japonaises, où les pêcheurs capturent chaque année des centaines de dauphins, une pratique régulièrement condamnée par les organismes de défense des droits des animaux. Malgré une consommation de moins en moins importante, le Japon pratique aussi la chasse à la baleine, officiellement à des fins scientifiques, mais une grande partie de la chair de baleine finit ensuite sur les étals des marchés. Romandie 10/4/2015 -
POLLUTION de l'air d'insaisissables particules fines
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Paris (AFP) - Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie, va mandater deux experts qui devront proposer des pistes pour réformer le processus de décision en cas de pics de pollution et annonce "un arrêt de l'épisode de pollution" pour samedi. "Afin de mettre fin aux polémiques inutiles, Ségolène Royal va mandater deux experts du Conseil général de l’environnement et du développement durable pour proposer une réforme du processus de décisions en cas de pic de pollution", lit-on dans un communiqué. Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie, va mandater deux experts qui devront proposer des pistes pour réformer le processus de décision en cas de pics de pollution (c) Afp Des élus franciliens avaient critiqué le processus de décision, notamment pour la mise en oeuvre de la circulation alternée. Après deux jours de pollution élevée aux particules, le ministère de l’Ecologie a publié jeudi soir des cartes de prévision de la qualité de l'air qui montrent une amélioration globale de la situation vendredi, même si les seuils d'information pourraient être encore dépassés dans certains départements. "Une observation vigilante sera faite samedi pour une décision concernant dimanche et lundi, en liaison avec les élus locaux", indique le ministère. Image : Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie Vendredi, les poids-lourds de transit devront contourner l'agglomération francilienne et les vitesses maximales pour tous les véhicules seront de nouveau réduites. La mairie de Paris avait fait part jeudi de son inquiétude quant à la qualité de l'air à deux jours du marathon de Paris prévu dimanche. Actuellement, en Ile-de-France, après trois jours de pollution aux particules, si la prévision est encore mauvaise pour le 4e jour, un arrêté préfectoral prévoit la mise en oeuvre de la circulation alternée après concertation avec des experts. Sciences et avenir 10/4/2015 -
Découverte d'une nouvelle espèce : un Titi en Amazonie
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Une nouvelle espèce de singe, le Titi de Milton ou Titi à queue-de-feu, a été découverte au Brésil. Une preuve de plus que la forêt amazonienne nous réserve encore bien des surprises. Un corps gris, des rouflaquettes, une gorge et une queue oranges, voilà à quoi ressemble le singe nouvellement décrit. C’est lors d’une expédition WWF dans une partie de la forêt amazonienne en 2011 que le Dr Julio Dalponte, de l’Institut de Conservation des Carnivores Néotropicaux au Brésil (Institute for the Conservation of Neotropical Carnivores) et son équipe, l’aperçoivent pour la première fois. Le titi de Milton est l'une des 6 nouvelles espèces de titi découvertes ces 15 dernières années dans la région. Adriano Gambarini L’équipe de Dalponte se rend vite compte que ce titi est différent de toutes les espèces connues jusqu’alors. Le primate recevra pour nom celui d’un primatologue brésilien, Milton Thiago de Mello. Il aura fallu attendre le mois de mars dernier pour qu’enfin, après plusieurs expéditions, mesures et récoltes de données relatives à l’espèce, l’étude sur le titi de Milton (Callicebus miltoni) soit publiée. Au fur et à mesure, les quatre expéditions menées par les chercheurs dévoilent le mode de vie de ce primate d’une trentaine de centimètre et d’un kilo et demi. Celui-ci vit par petits groupes de 4 ou 5, formés des parents et de leur portée, soit deux à trois petits. La troupe loge dans les arbres où elle partage son temps entre repas de fruits, repos et toilettes mutuelles. Dalponte a remarqué une particularité, chez ses animaux : ils enroulent souvent leur queue les unes autour des autres. "Ces comportements pourraient resserrer les liens entre membres de la famille et au sein du couple", explique-t-il. Les Titis de Milton vivent en petits groupes familiaux soudés. Adriano Gambarini Ces singes sont craintifs et leur localisation a souvent posé problème dans les forêts denses du Brésil. Heureusement pour les scientifiques, ils sont territoriaux et leurs cris puissants sont un excellent indicateur de leur présence. Cependant ni ceux-ci ni les observations de terrains qui ont révélé la présence de plus de dix groupes, ne suffisent à évaluer la taille de la population des Titis de Milton. Pour l’instant, difficile d’établir le statut de conservation de l’espèce, donc. Son expansion et sa dispersion sont empêchées par les rivières Roosvelt et Aripuanã, infranchissables par les primates. "Les rivières fragmentent la forêt et isolent la population des Titis de Milton, la rendant vulnérable aux perturbations humaines, comme les feux de forêts", précise Dalponte. Heureusement, 57% du territoire du singe est protégé par des accords de protection (pour la conservation ou parce que ces terres appartiennent aux indigènes). Espérons que, contrairement à d’autres espèces, celle-ci, à peine apparue, ne sera pas déjà menacée de disparaître. Sciences et avenir 10/4/2015 -
France : les peintures de la grotte de Chauvet les plus anciennes du monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
Près de 3500 mètres carrés de peintures rupestres ont été reproduit dans le plus grand fac-similé du monde. Un chantier colossal qui s'achève ce vendredi 10 avril 2015. Une pépite planétaire reproduite au millimètre : La "Caverne du Pont d'Arc", qui sera inaugurée vendredi 10 avril 2015 par François Hollande, permet de découvrir un bestiaire exceptionnel et des dessins rupestres vieux de 36.000 ans, au réalisme confondant. Unique au monde, le monumental espace de restitution en forme de patte d'ours vu du ciel, est érigé sur le site dit du "Razal" au-dessus de Vallon-Pont-d'Arc (Ardèche), à environ un kilomètre à vol d'oiseau de la vraie grotte, classée le 22 juin au patrimoine mondial de l'Unesco. Des gens regardent la reproduction de fresque de la grotte Chauvet à Vallon Pont D'Arc le 8 avril 2015 (c) Afp Pour y pénétrer, le visiteur descend une longue rampe en béton projeté, entourée de hauts murs, avant d'entrer dans l'obscurité de l'antre paléolithique où la température chute et l'hygrométrie monte, comme dans la vraie caverne. Commence un parcours sur une passerelle, toujours comme dans la grotte authentique, ponctué là d'un crâne de bouquetin et d'ossements au sol, ici de draperies scintillantes orangées et blanches, l'ensemble de la fausse grotte étant soutenu par un squelette de tiges métalliques et de mortier, invisibles au spectateur. Les dessins d'animaux augmentent à mesure de la progression: en tout 1.000 dessins dont 425 figures animales de 14 espèces différentes, (ours des cavernes, rhinocéros laineux, félins, panthère, hibou..) ont été reproduits au charbon de bois, comme le faisait l'Aurignacien, notre ancêtre homo sapiens, lorsqu'il dessinait sur la paroi. "La grotte originale a été mise en scène avec une sorte de progression qu'on découvre ici, dans le même ordre. Au début, on trouve des dessins rouges avec des signes abstraits, peu à peu on voit des panneaux de plus en plus complexes, jusqu'à par exemple le panneau des chevaux avec des dizaines d'animaux qui inter-agissent", explique Jean-Michel Geneste, archéologue et préhistorien, qui dirige l'équipe scientifique de la grotte Chauvet. Il a aussi accompagné la maîtrise d'ouvrage de la réplique. Fidèle au millimètre, le fac-similé ne reproduit toutefois pas toute la surface : les 8.500 m2 de la vraie grotte Chauvet "ont été compactés sur 3.500 m2 au sol et sur 7.500 m2 de parois. Jamais dans l'histoire une telle reconstitution n'a été faite, c'est une prouesse! Lascaux faisant 300 m2, vous voyez la différence !", précise Pascal Terrasse, président du Syndicat mixte en charge de la réalisation de l'espace de restitution de la grotte Chauvet-Pont d'Arc (SMERGC). Des techniques ultramodernes ont été utilisées pour reproduire les dessins, comme la 3D et l'anamorphose, avec le concours d'ingénieurs, sculpteurs, peintres et plasticiens. Une prouesse réalisée à la croisée des sciences et de l'art. "Ce projet n'aurait pas pu exister avec autant d'exactitude sans la 3D, et en même temps, toute la phase visible a été faite à la main", explique Gilles Tosello, artiste plasticien qui a réalisé les panneaux les plus impressionnants, celui des chevaux et des lions. Une équipe de dix personnes a également travaillé pendant près de quatre ans, dans un atelier du XIIIe arrondissement de Paris, à la reproduction minutieuse de "spéléothèmes" de la grotte Chauvet, autrement dit son histoire géologique: stalactites, stalagmites et autres concrétions nées du ruissellement de l'eau sur la roche. Au total le site monumental de la Caverne comprend cinq bâtiments, dont la réplique, un pôle pédagogique, la galerie de l'Aurignacien, un espace événementiel et un pôle restauration. "Ce n'est pas un parc de loisirs, la Caverne du Pont d'Arc est un lieu culturel, scientifique et touristique", insiste M. Terrasse. Le projet a représenté un investissement de 55 millions d'euros. Avec 350.000 visiteurs attendus chaque année, le syndicat mixte et les acteurs locaux espèrent de bonnes retombées économiques: "1 euro consommé dans l'espace de restitution a un effet de 7 euros sur le territoire et l'on compte sur 42 millions d'euros de retombées économiques directement", selon le patron du SMERGC. La grotte Chauvet originelle, inviolée pendant plus de 20.000 ans grâce à un éboulement de roche, avait été découverte le 18 décembre 1994 par un trio de spéléologues amateurs: Jean-Marie Chauvet, Eliette Brunel et Christian Hillaire. Sciences et avenir 10/4/2015 -
Ouragan, typhons, tempêtes, cyclones... : actualité et évolutions...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Ouragans, typhons, tempêtes, cyclones...
Elles n'ont laissé que désolation sur leur passage. Plusieurs tornades ont dévasté le nord de l'Illinois, aux Etats-Unis, jeudi 9 avril. Une femme de 67 ans a été retrouvée morte dans le village de Fairdale, dans le nord de l'Etat, et au moins onze personnes ont été reçues aux urgences, selon un décompte des pompiers sur Twitter. PSU Chase @PSUStormChase Suivre Devastation in the tiny town of Fairdale, IL (via Jessica Smart/@23WIFR) https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10152850213837075&set=o.53942761185&type=1 … #ILwx #tornado 03:00 - 10 Avr 2015 Ceux-ci ont d'ailleurs précisé que "toutes les structures" de la ville avaient été endommagées par les tornades. Hot News Now 10/4/2015 Francetv info 10/4/2015 -
Puy-de-Dôme : un propriétaire de zoo soupçonné de trafic et de maltraitance d'animaux
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actualités parcs animalier, zoos
150 animaux sauvages doivent être évacués du Zoo du Bouy dans le Puy-de-Dôme, en liquidation judiciaire. La Fondation 30 millions d'amis s'occupe de leur transfert vers d'autres zoo, en attendant leur vente. C'est l'heure du grand déménagement, de quoi décontenancer les occupants des lieux. À Champétières (Puy-de-Dôme), le zoo du Bouy a été placé en liquidation judiciaire après que son propriétaire a été mis en examen pour trafic d'espèces protégées, et les animaux sauvages doivent maintenant être sauvés. Une opération délicate pour les membres de la Fondation 30 millions d'amis, qui va récupérer les pensionnaires du zoo. "C'est assez difficile d'anesthésier ou de capturer 150 animaux d'espèces différentes, plus ou moins dangereux, stressés ou fragiles", commente une vétérinaire. Une dizaine de zoo a été sollicitée pour accueillir les félins, équidés ou rongeurs, en France et en Belgique. Le directeur d'un parc animalier en Auvergne va ainsi repartir avec des loutres et des coqs, ce qui va obliger à des travaux d'aménagement pour les héberger correctement. Une solution ponctuelle puisque toutes ces bêtes seront vendues pour éponger les dettes du zoo de Bouy. Francetv info 9/4/2015 -
2 000 lions de mer se sont échoués depuis le début de l'année sur les plages californiennes, à bout de force. L'augmentation de la température de l'eau les prive de nourriture. Sur les côtes californiennes, les sauveteurs sont débordés. Ce sont près de 2 000 lions de mer qui se sont échoués sur le rivage depuis le début de l'année. Affamés, ils ne trouvent plus suffisamment de nourriture en mer. En cause : l'augmentation de la température de l'eau qui a fait fuir les crustacés et les poissons. Les vétérinaires arpentent quotidiennement la côte pour secourir les animaux échoués. "C'est très dur de voir ça, explique Justin Viezbicke, responsable du centre vétérinaire au micro de France 2. J'ai de grandes discussions au téléphone. Des gens m'appellent. Je leur explique qu'on fait de notre mieux, mais en fait on ne peut pas grand-chose. De toute façon, c'est la nature qui décide". Après, quelques semaines passées au refuge, les lions de mer requinqués peuvent retourner vivre dans leur habitat naturel.
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Le Géant des Flandres (Oryctolagus cuniculus) est une race de lapin européen domestique d'origine belge (région des Flandres). C'est un mammifère, de l'ordre des lagomorphes et de la famille des léporidés. Les géants des Flandres sont connus pour avoir un tempérament calme, docile et détendu et ils peuvent tolérer la présence d'autres espèces.... mais qui, à l'instar de nos amis les chiens ou les chats ont besoin de présence et d'attentions ! Mais attention, avoir un lapin géant chez soi, c'est aussi un budget ! Annette Edwards dépense la bagatelle de 5000 livres (7000 euros) par an pour s'occuper de Darius et de Jeff. Il faut dire que les deux bêtes engloutissent chaque année plus de 2000 carottes et 700 pommes ! Vous ne rêvez pas ! ce lapin géant n'est pas une peluche, mais un vrai lapin en chair et en os ! Ces géants des Flandres pèsent plus de 20 kilos et mesurent plus d'un mètre de long. (Photo Caters) La propriétaire de Darius et Jeff, Annette Edwards, assure qu'ils sont inoffensifs et sont très doux. "Ce n'est pas très différent d'élever des lapins géants par rapport à des lapins classiques. Je dirais même que c'est plus facile", explique Annette Edwards. Le lapin géant serait aussi affectueux qu'un labrador, et la comparaison vaut aussi pour la taille ! Avec son mètre de long et ses 22 kilos, Darius est en effet le plus gros lapin au monde. isidro tavares lopes 20/8/2013 Francetvi info 9/4/2015 - Wikipedia
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La RDC fixe à 2015 la construction d'une grande centrale hydroélecrique
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actus Hydroélectricité / Barrages
Kinshasa - Les travaux de construction du nouveau barrage hydroélectrique d'Inga, en République démocratique du Congo, pourraient commencer au plus tôt en 2017, a indiqué jeudi la Banque mondiale, témoignant d'un nouveau retard dans ce projet en gestation depuis plus de dix ans. Normalement, le démarrage des travaux pourrait être en 2017, a déclaré le directeur des opérations de la Banque mondiale en RDC, Ahmadou Moustapha Ndiaye, lors d'une conférence de presse à Kinshasa. Photo : vue du barrage Inga I en juillet 2004. Alaindg CC BY-SA 2.5 La date doit cependant être prise avec beaucoup de précaution parce qu'il y a encore énormément de questions techniques à résoudre, à ajouté M. Ndiaye, dont l'organisation a débloqué 73 millions de dollars en 2014 pour soutenir la construction de cette extension des deux premières centrales électriques construites sur le site des chutes d'Inga, sur le fleuve Congo, à environ 250 km au sud-ouest de Kinshasa. La Banque mondiale avait estimé en mars 2014 que les travaux du nouvel ensemble, baptisé Inga III, pourraient commencer vers la fin 2016, soit avec près d'un an de retard par rapport aux prévisions du gouvernement. Vue en juillet 2004 des rapides d'Inga où a disparu Philippe de Dieuleveult. Alaindg CC BY-SA 2.5 La Banque, a rappelé M. Ndiaye, fournit actuellement une assistance technique pour appuyer le gouvernement dans les études techniques de faisabilité du projet, auquel est également associée la Banque africaine de développement. Au cours des derniers mois il y avait quelque retard dans l'état d'avancement de ce projet, mais depuis le mois de janvier [...] il y a des décisions qui ont été prises par le gouvernement pour renforcer la gouvernance, a-t-il ajouté, il y a une nouvelle dynamique qui s'est créée, ce qui nous rend un peu plus optimistes. Nous espérons que le dossier d'appel d'offres sera lancé très bientôt. Il y a des questions techniques qui doivent être résolues. Il y a aussi des questions d'ordre réglementaire telle que la loi sur Inga qui doit être soumise au Parlement, a-t-il encore déclaré. Selon les plans du gouvernement, Inga III doit permettre à la RDC de produire 4.800 MW supplémentaires, soit l'équivalent de trois réacteurs nucléaires de troisième génération. Romandie 9/4/2015 -
Le groupe énergétique américain PG&E a été condamné jeudi à payer 1,6 milliard de dollars d'amende, ont indiqué les autorités de cet Etat. L'explosion d'un gazoduc en Californie avait fait 8 morts en 2010. Photo : Dégâts après l'incendie dû à l'explosion du gazoduc à San Bruno. Brocken Inaglory CC BY-SA 3.0 La Commission des entités énergétiques publiques californienne (California Public Utilities Commission - CPUC) a indiqué qu'il s'agissait de la plus forte amende jamais imposée par ses soins. L'explosion en septembre 2010 de ce gazoduc à San Bruno, localité située près de San Francisco, avait détruit une trentaine d'habitations. UsuallySeldom 9/9/2010 PG&E distribue de l'énergie en Californie du Nord et centrale à environ 16 millions d'abonnés. Romandie 10/4/2015
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Paris - La Cour des comptes pointe les risques sur la sécurité sanitaire et environnementale dans la zone industrielle du bassin de Lacq (Pyrénées-Atlantiques), reconverti dans la chimie, et a demandé des mesures au gouvernement, dans un référé publié jeudi. Dans son référé transmis le 26 janvier dernier aux ministères de l'Ecologie, de la Santé et de l'Economie, la Cour relève des insuffisances dans la gestion du transport des produits dangereux issus de l'industrie, dans la prise en compte de la pollution des sols et des eaux et de son impact sur la population... Photo L’usine de Lacq depuis la RN 117. France64160 CC0 Le bassin industriel de Lacq reposait depuis les années cinquante sur l'exploitation d'un gisement de gaz naturel mais depuis plusieurs années, en raison de son épuisement progressif, il s'est reconverti dans la chimie. Il compte aujourd'hui une vingtaine d'installations industrielles classées du fait de leur impact potentiel sur l'environnement. Arkema, Air Liquide ou Total y sont implantés. En matière de transport, les capacités de stockages des produits dangereux n'est pas en adéquation avec les besoins, et doit se faire parfois à bord de véhicules-citernes ou des wagons, pointe la Cour. Elle relève également un flou sur le partage des responsabilités entre l'exploitant et l'utilisateur des voies ferroviaires privées (non gérées par Réseau ferré de France) qui servent au transport de ces produits, engendrant des problèmes pour leur entretien. En matière de pollution, la Cour note que les substances médicamenteuses ne sont pas spécifiquement contrôlées au niveau de la station d'épuration qui gère les effluents industriels. Malgré une mise en demeure préfectorale en 2011, la question n'est toujours pas réglée, insiste-t-elle. Par ailleurs, alors que la population locale est exposée à plus de 140 substances différentes, les études sanitaires ne prennent en compte que les polluants atmosphériques (...) et ne sont pas en mesure d'estimer d'éventuels +effets-cocktails+, pointe la Cour. Une étude épidémiologique complémentaire a été préconisée dès 2002 par l'Institut de santé publique, d'épidémiologique et de développement mais cette recommandation n'a pas été suivie. Photo : Vue du gave de Pau à Lacq. Jean Michel Etchecolonea CC BY-SA 3.0 Et elle conclut son référé par quatre recommandations pour améliorer la réglementation sur : - les quotas d'émissions industrielles, - renforcer le contrôle de l'Etat sur ces émissions, - améliorer la prévention des risques de transports - et mieux encadrer la sécurité sanitaire des sites. La Cour a également publié les réponses du gouvernement à son référé. Sur le risque sanitaire, le ministère de la Santé a repoussé l'idée de mener une étude épidémiologique pour des raisons de faisabilité et de pertinence, mais propose des études locales d'imprégnation à des biomarqueurs d'exposition, envisageables au cas par cas et avec un financement par les industriels. Le ministère de l'Ecologie juge pour sa part nécessaire de renforcer les efforts de recherche pour intégrer d'autres familles de substances dans les études et faire évoluer la méthodologie européenne pour mieux prendre en compte les effets combinés des substances. Sur le transport, le ministère de l'Ecologie indique envisager des évolutions réglementaires d'ici 18 mois environ pour charger des organismes privés d'intervenir sur les lignes ferroviaires privées concernées. Le bassin de Lacq est au cœur d'une aventure industrielle (découverte d'un gisement de pétrole en 1949, puis de gaz en 1951) et sociale (naissance de la ville de Mourenx). La vocation industrielle du bassin de Lacq - jusque-là rural- est directement liée à la découverte et à l'exploitation du gisement de gaz naturel de Lacq à partir de 1951. Un complexe industriel a été créé de toutes pièces en moins de cinq ans, centré au départ sur le gaz, avant de se diversifier pour devenir aujourd'hui un pôle industriel majeur dans le domaine de la chimie fine... et désormais, de la chimie verte et de l'énergie. • Pôle de Mont : dédié à la fabrication de matières plastiques (polymères - Arkema Mont), • Plate-forme de Lacq : sociétés Arkema et Total, GRL, • Plate-forme de Pardies : les sociétés Air Liquide et Yara valorisent les produits et sous-produits de la chaîne du gaz naturel et de la chimie. • Plate-forme de Mourenx : site géré par la Sobegi qui accueille 13 unités de chimie fine appartenant à 8 entreprises. LacqPlus Depuis 1995, le Bassin dispose d'un réseau de surveillance de la qualité del'air (Atmo). C'est l'association régionale AIRAQ qui gère ce réseau. L'indice Atmo est publié chaque jour dans la presse locale afin de tenir informés les habitants. Sont mesurés 5 polluants réglementés pour lesquels il existe des normes de référence, à l'aide de 6 stations de mesures : • le dioxyde de soufre (SO2), • le dioxyde d'azote (NO2), • les particules en suspension (PS), • l'ozone (O3), • le plomb (Pb) ainsi que d'autres indicateurs de la pollution atmosphérique : • le monoxyde de carbone (CO), • les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), • le benzène, le toluène, les xylènes (BTX). CClacqorthez A lire : Bassin de Lacq : impact des activités et risques technologiques, Romandie 9/4/2015
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Selon la FAO, les insectes pourraient remplacer la viande de boeuf
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Insectes, y compris arachnidés
Pour la première fois, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation publie ce jeudi 9 avril 2015 un avis relatif aux risques liés à la consommation d'insectes. D'ici 2030, plus de neuf milliards de personnes devront être nourries selon l'Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Et face à cet impératif, l'une des perspectives de plus en plus crédible est d'intégrer largement les insectes au régime alimentaire de base. Petit criquet frit aux graines de sésame. Sojka Libor/AP/SIPA Déjà, la FAO estime que "les insectes complètent les régimes alimentaires d'environ deux milliards de personnes", pour une grande majorité dans les pays sous-développés ou en voie de développement. Car contrairement à la viande, l'impact écologique d'éventuels élevages d'insectes à grande échelle est jugé relativement faible. Bref, il faut s'y préparer, l'alimentation à base d'insectes pourrait bien se généraliser au cours des prochaines décennies. Et, comme pour n'importe quel aliment, des normes de sécurité devront être adoptées. Ainsi, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) publie ce jeudi 9 avril 2015 un avis relatif aux risques liés à la consommation d’insectes. Un avis qui dresse notamment l'état des lieux des connaissances scientifiques sur les risques sanitaires liés à l'entomophagie. Si ce rapport souligne surtout le besoin de recherches complémentaires pour mener une évaluation complète des risques sanitaires liés à la consommation d'insectes et leur élevage, il pose également le cadre dans lequel une telle évaluation devra se dérouler, les risques potentiels à envisager dès maintenant. Il y a d'abord les risques liés à des substances chimiques qui pourraient se retrouver dans les insectes : "venin, facteurs antinutritionnels, médicaments vétérinaires utilisés dans les élevages, pesticides ou polluants organiques présents dans l’environnement ou l’alimentation des insectes, etc." détaille l'Anses. De façon plus basique, sont également évoqués "les agents physiques" comme certaines parties dures de l'animal (dard, rostre...). L'Anses rappelle également que les insectes sont aussi la proie de parasites, virus, champignons et autres bactéries qu'il s'agit de mieux étudier pour sécuriser la consommation par l'homme ou les animaux d'élevages. En effet, les risques sanitaires liés à la viande provenant de mammifères ou d'oiseaux sont étudiés depuis longtemps. Mais en ce qui concerne les insectes dont la constitution est bien plus éloignée de la nôtre que celle de mammifères, un vaste champ d'investigation reste encore relativement peu exploré. De la même façon, l'éventuelle généralisation des insectes dans nos assiettes pourrait bien faire apparaitre de nouvelles allergies alimentaires. Et ce même si de nombreux allergènes sont communs à l'ensemble des arthropodes (acariens, crustacés, mollusques, etc.). Des allergies croisées fortement suspectées. Enfin, une réflexion d'ampleur devrait être menée sur "les conditions d'élevage et de production pour lesquelles il conviendrait de définir un encadrement spécifique permettant de garantir la maîtrise des risques sanitaires". Dans ce contexte "d’incertitude et de manque de données", l'Anses recommande ainsi d'accentuer l’effort de recherche sur ces sources de dangers potentielles. Et, signe qu'en matière d'entomophagie, la France - et l'Europe - partent de loin, l'Agence prend également soin de préciser qu'il faudrait maintenant établir des listes "des différentes espèces et stades de développement d’insectes pouvant ou non être consommés". Une mission d'envergure alors qu'on estime à quelque 30 millions le nombre d’espèces d’insectes et que seules 1900 sont jugées comestibles, selon des données basées sur leur consommation traditionnelle... Sciences et avenir 9/4/2015 -
Vers une sixième extinction de masse ?
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BreeMeg dans Les espèces menacées
Il y a 252 millions d’années, la vie a failli disparaître sur Terre. C’est le volcanisme qui a injecté de grandes quantités de dioxyde de carbone dans l’atmosphère qui en serait responsable. La Limite Permien-Trias (LPT), il y a 252 millions d’années, marque une période de crise majeure pour la vie sur Terre. En un temps très court, seulement 60 000 ans, 96% des espèces marines et 70% des espèces sur Terre ont été rayées de la carte. Plusieurs hypothèses sont avancées pour expliquer cette crise dont les éruptions de méga-volcans, la chute d’un astéroïde ou même des microbes ou un sursaut gamma. De nouvelles analyses, publiées dans la revue Science, indiquent que l’acidification des océans pourrait être responsable de l’extinction PT. Toutefois, ce nouveau scénario ne dédouane pas les volcans mais les relèguent simplement au rang de complices. euroceans 4/4/2008 Sciences et avenir 9/4/2015