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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. La situation était toujours tendue mercredi dans l'est de l'Allemagne, où plusieurs villes étaient menacées par de nouvelles inondations après des pluies diluviennes. En Autriche, la crue du Danube devrait atteindre son pic à Vienne en cours de journée et les villes en amont de la capitale craignent toujours une montée des eaux. A Dresde, des centaines de personnes ont encore été évacuées par précaution, a indiqué une porte-parole de cette ancienne ville de RDA, citée par la radio allemande Deutschlandfunk. Au petit matin, le niveau de l'Elbe, fleuve qui prend sa source en République tchèque, atteignait 8,27 mètres Dresde, selon Deutschlandfunk. "Nous nous attendons à des niveaux compris entre 8,50 et 9 mètres", a déclaré un porte-parole de la ville, Kai Schulz. En 2002, lors des dernières grandes crues qu'a connu la ville, le niveau de l'Elbe avait atteint 9,40 mètres. Parmi les autres villes de l'est également en situation critique, Dessau, Leipzig, Magdebourg et Bitterfeld, où une digue menace de rompre. En revanche la situation dans le sud de l'Allemagne, en Bavière, s'améliore, notamment à Passau, qui avait vu son centre envahi par les eaux. En Autriche, le débit du Danube à Vienne était de 10'500 m3/sec mercredi matin, alors que le système de canalisation peut absorber jusqu'à 14'000 m3/sec. Ce niveau maximum ne devrait toutefois pas être atteint, selon la radio publique autrichienne Ö1. A 80 km en amont de Vienne, une digue menaçait de céder près de la ville de Krems mercredi matin, ont indiqué les pompiers. Quatre villages sont menacés, ont-ils ajouté. Dans la ville de Grein, le niveau maximum a été atteint dans la nuit et, aux alentours de 04h00, les niveaux commençaient à baisser, à 14,29 m, a expliqué un responsable des services hydrographiques. "Nous étions à 14 centimètres d'une catastrophe", a estimé le maire de la ville. Dans l'ouest de l'Autriche, la décrue est en cours et les travaux de nettoyage ont commencé. ROMANDIE 5/6/2013
  2. PARIS - Dégâts environnementaux pour l'une contre levier pour relancer l'économie pour l'autre, la ministre de l'Ecologie Delphine Batho et la dirigeante du Medef Laurence Parisot ont débattu mercredi sur BFMTV et RMC à propos de la question très explosive du gaz de schiste. Durant près d'une demi-heure, les deux responsables ont échangé sur un ton passionné mais courtois les arguments bien rôdés des opposants et des partisans de cette source d'énergie non conventionnelle, très controversée en raison du recours à la fracturation hydraulique qu'elle implique, et de ses risques pour l'environnement. La ministre a d'emblée rejeté tout assouplissement de la loi de juillet 2011 bannissant la fracturation hydraulique en France (et qui a donc fermé la porte à l'exploration et à l'exploration du gaz de schiste). Elle a qualifié cette décision de victoire démocratique consécutive à une mobilisation sans précédent. Mme Batho a justifié l'interdiction par les lourdes conséquences environnementales liées selon elle à l'extraction du gaz de schiste, évoquant des séismes de plus de 5 sur l'échelle de Richter dans plusieurs états américains et des pollutions des nappes phréatiques. Nous nous interdisons de considérer une ressource qui pourrait tout changer pour la situation économique du pays, et il y a un enjeu d'indépendance énergétique, de prix du gaz et d'indépendance par rapport (au fournisseur russe) Gazprom a rétorqué la patronne des patrons. Et à l'animateur du débat Jean-Jacques Bourdin, qui lui demandait si elle accepterait un derrick au fond de son jardin, Mme Parisot a répliqué: si cela permet de relancer l'économie de la France, oui ça ne me gênerait pas !. La réalité, c'est que le coût de sortie du gaz de schiste aux Etats-Unis ne prend pas en compte les dégâts environnementaux et ce dumping environnemental (...) n'est ni possible ni souhaitable en France, a contre-attaqué la ministre de l'Ecologie. Moi aussi je veux lutter contre le chômage, et la façon dont nous allons le faire c'est en investissant massivement sur les économies d'énergies et les énergies renouvelables, a défendu Mme Batho. De plus, le gaz de schiste ne couvrirait que 10% de la consommation française et on n'est pas obligés de sacrifier l'environnement pour produire du gaz en France, a assuré la ministre, disant soutenir la production de biogaz (gaz naturel issu de végétaux et autres déchets organiques) dans l'Hexagone. Cet échange, diffusé en direct sur BFMTV et RMC, avait été proposé par Mme Batho à la présidente du Medef, après que celle-ci eût accusé le gouvernement d'esquiver tout débat sur cette question. ROMANDIE 5/6/2013
  3. Tous les 2 ans, la FACCO (la chambre syndicale des fabricants d'aliments préparés pour animaux familiers) mène une vaste enquête sur les Français et les animaux de compagnie. Quelques 14 000 personnes sont interrogées, afin de collecter des données sur la possession et la population d’animaux familiers dans l’Hexagone. Combien d'animaux de compagnie y-a-t-il aujourd'hui en France ? Leur durée de vie augmente-t-elle ? Pourquoi les Français adoptent-ils de moins en moins de chiens ? Réalisée en 2012, la dernière étude FACCO TNS SOFRES livre des réponses aussi intéressantes que révélatrices. Le nombre d’animaux de compagnie ne cesse d’augmenter au fil des années, et atteint désormais le chiffre impressionnant de 63 millions. Mais la population de chiens a toutefois tendance à diminuer depuis plusieurs années, et cette évolution se poursuit tandis que les chats, eux, sont de plus en plus nombreux. On enregistre en moyenne une perte de 100 000 chiens par an, tandis que la population féline croit à un rythme de 200 000 chats par an environ. En 2012, on comptait ainsi 7,42 millions de chiens en France, et 11,41 millions de chats. Hamsters, cochons d’Inde, gerbilles et autres petits mammifères souffrent quant à eux d’une étonnante concurrence auprès des enfants : les jeux vidéos ! 7 chiens sur 10 sont des chiens de race, ou typés. Selon l’étude, c’est le Labrador qui reste en tête des races possédées. Viennent ensuite le Yorshire Terrier et le Caniche. Les chats sont quant à eux pour la plupart non racés, et la grande majorité sont européens. Mais certaines races se démarquent malgré tout. Parmi elles, le Siamois est la plus répandue, suivie du Persans et du Chartreux. C'est une excellente nouvelle : nos animaux de compagnie voient leur durée de vie augmenter de façon importante. Depuis 2004, les chats vivent en moyenne un an de plus, contre 8 mois pour les chiens. Bien sûr, la médicalisation est l'une des raisons de cette longévité, de même que l'alimentation, à laquelle les propriétaires font de plus en plus attention. Mais elle n'est pas la seule. La stérilisation des chiens et des chats y contribue également de façon importante. Aussi, les animaux sortent moins, et sont donc moins exposés aux accidents. Une baisse substantielle des visites chez le vétérinaire est toutefois observée. 17,9% des chiens n’ont pas été examinés au cours des 12 dernier mois, contre 14,7 en 2010, et du côté des chats, ce sont 45,4% qui n'ont pas vu de vétérinaire au cours de la dernière année. Pourquoi les foyers français ont-ils de plus en plus de réticences à adopter un chien? Plusieurs facteurs entrent en compte. Parmi eux, le vieillissement de la population, la diminution des familles avec enfants, des foyers de plus en plus citadins, vivant dans des espaces réduits. Les français évoquent en outre un besoin de flexibilité et de mobilité difficilement conciliable avec la possession d’un chien ou d’un chat. La douleur engendrée par la perte d’un animal de compagnie est également un facteur important. En revanche, et étonnamment, le budget que représente un animal ne fait pas partie des principales causes de non-possession. WAMIZ 31/5/2013
  4. Pour la première fois, on pourra skier au mois de juin dans les Pyrénées: décidée à tirer parti du mauvais temps qui préserve les masses de neige tombées durant l'hiver, la station de Porté-Puymorens, dans les Pyrénées-Orientales, rouvrira exceptionnellement ses portes le week-end prochain. Eric Charre, le directeur de l'EPIC (établissement public à caractère industriel et commercial) gestionnaire de la station, ne cache pas qu'il souhaite profiter d'une météo inhabituelle pour faire un "gros coup médiatique" et "ouvrir en juin". Il s'agit de tirer parti de "toute cette neige qui n'a pas fondu", dit-il mercredi à l'AFP, alors même que des flocons de neige de printemps tombaient sur la station où régnait une température de 1 degré C. Les Pyrénées ont connu durant l'hiver de très grosses accumulation de neige. Les températures inhabituellement basses du printemps ont permis au manteau de se maintenir et "les parties hautes du domaine", qui va de 1.600 à 2.500 mètres d'altitude (50% du domaine se situant au dessus de 2.000 m), sont "enneigées comme en plein hiver", a ajouté Eric Charre. La station, qui a fermé ses portes le 1er avril, a enregistré 90.000 journées de ski cette saison, avec un chiffre d'affaires en hausse par rapport à l'année précédente malgré 13 jours de fermeture provoquée par le mauvais temps. "A partir de 2.100 mètres, tout est encore immaculé, sans bandes de terre", a poursuivi le directeur de la station. Le manteau a encore en moyenne une épaisseur de 70 à 80 cm, avec par endroits des congères de 4 à 5 mètres de profondeur. "Le propre de notre station c'est qu'on a pris autant les perturbations venues de l'Atlantique que celles venues de Méditerranée, et au croisement de ces deux chemins, la neige est restée chez nous". Quatre pistes seront ouvertes au skieurs samedi et dimanche, de 08H00 à 13H00, car dans l'après-midi, la neige se ramollit et les conditions de ski sont plus difficiles. Les coûts pour la station sont minimes puisqu'il suffit de plaquer la neige à la dameuse pour rendre la surface agréable, a-t-il dit. La fréquentation sera toutefois limitée à 600 skieurs par jour pour éviter un trop-plein sur les pistes, a ajouté le directeur de la station. LE POINT 3/6/2013
  5. Elle est docile, frugale et n'a pas besoin de promenade: la mygale rose du Chili, une araignée géante, est devenue le dernier animal de compagnie exotique à la mode et s'exporte comme des petits pains dans le monde entier. Dans sa ferme de Batugo, une soixantaine de kilomètres au nord de Santiago, Juan Pablo Orellana, un agronome fanatique de documentaires animaliers recueille et élève ces "araignées poussin" ("aranas pollitos" au Chili), une sorte de tarentule géante trapue et velue mais inoffensive malgré sa quinzaine de centimètres de diamètre. Pour un prix modique de 25 dollars et une alimentation économique composée essentiellement de cafards et de vers de terre vivants une fois par semaine, la mygale du Chili peut devenir un animal de compagnie à la portée de tous et pour longtemps, la femelle pouvant vivre jusqu'à 25 ans. Photo : Sarefo / Creative Commons "Tout le monde ne peut pas s'occuper d'un chien ou d'un chat. Les mygales sont plus économiques et n'ont pas besoin d'attention constante. Aujourd'hui le monde a changé et avec les nouvelles technologies et la télévision, les gens découvrent ce type d'animaux exotiques et veulent en avoir à la maison", explique à l'AFP le vétérinaire Juan Gonzalez. Chaque année, la ferme Orellana exporte quelque 30.000 mygales, qui sont transportées en avion dans de petites boîtes spéciales et munies d'un certificat officiel. "Le plus fascinant pour moi est de partir à la découverte de nouvelles espèces d'araignées", confie Orellana à l'AFP. Il précise qu'au Chili, seulement 11 espèces de mygales ont été répertoriées scientifiquement, bien que lui en ait capturé une vingtaine de variétés, dont certaines à abdomen rouge, d'autres rayées, ou de couleur cuivrée ou rose, plus ou moins velues. Après des études d'agronomie, Orellana, dont la maison était déjà remplie d'araignées qu'il vendait avec succès sur internet, a décidé d'en faire son métier et de créer la compagnie "Andespiders", dans laquelle travaille presque toute sa famille. Le personnel de la ferme d'élevage d'araignées, désormais éloignée de la maison, est essentiellement féminin. "Nous avons besoin de beaucoup de main d'oeuvre très spécialisée et je préfère travailler avec les femmes, car les araignées sont très fragiles et si on leur casse une patte ou les laisse tomber, elles peuvent mourir", indique Orellana. Le processus d'élevage doit se dérouler avec précaution, compter avec une alimentation à base de grillons ou de vers et veiller à maintenir les araignées séparées. "Pour parvenir à une taille commerciale, il faut de deux ans et demi à trois ans, donc ce n'est pas rentable d'investir dans des espèces moins rares qui se vendent bon marché", explique-t-il. "Les araignées doivent vivre seules, elles ont ça dans leur ADN, elles ne peuvent même pas vivre en couple. Quand elles sont jeunes, elles commencent à se disputer et il faut les séparer pour éviter tout cannibalisme", indique le vétérinaire González, qui conseille Orellana. Le gros des exportations se fait vers les Etats-Unis, plus intéressés par le volume que la variété, les clients étant généralement des "grossistes". Les clients européens sont plus spécialisés et demandent moins de quantité d'araignées mais davantage de variétés. Récemment, Orellana a également fourni en araignées le Département de Technologie Médicale de l'Université d'Antofagasta (nord), qui fait des recherches sur les propriétés anti-cancérigènes et antibactériennes du venin d'araignées et de scorpions. Vêtues de blouses blanches, portant masques et gants de latex, deux employées de la ferme s'activent à préparer un colis de 3.000 araignées en partance pour l'Allemagne et de nouveaux maîtres. Une araignée pourtant n'est pas à vendre: il s'agit de "Rufina", une énorme bête velue couleur café et grande comme la paume de la main, le précieux cadeau qu'Orellana a fait à son épouse lorsqu'ils se sont fiancés. LE POINT 1/6/2013
  6. Les services pénitentiaires russes ont annoncé lundi avoir attrapé un chat qui était utilisé pour livrer illégalement des téléphones portables dans un camp situé dans la république de Komi (nord de la Russie). Le chat a été attrapé vendredi soir alors qu'il escaladait la clôture de la colonie pénitentiaire N°1, harnaché de deux téléphones portables et des chargeurs sur le dos, a indiqué l'antenne régionale du service d'application des peines dans un communiqué. Les services pénitentiaires régionaux ont publié une photographie de ce chat noir et blanc, tenu par la peau du cou par un garde, équipé de son chargement fixé par du ruban adhésif. "Des tentatives de faire passer des objets interdits dans la colonie pénitentiaire N°1 avaient déjà été déjouées auparavant. Mais dans le cas du chat le camp reste sans voix: cela n'était jamais arrivé dans l'histoire de la prison", a ajouté cette même source. ----->J'espère que ce ne sera pas le chat qui paiera les pots cassés ! De plus, il doit avoir bien souffert pour enlever le ruban adhésif tenant les objets en question... LE POINT 3/6/2013
  7. Un agriculteur américain a porté plainte contre le géant de l'agrochimie Monsanto, l'accusant de "négligence grossière" et demandant à être indemnisé de pertes de revenus à la suite de l'annonce de la découverte de blé OGM développé par Monsanto aux Etats-Unis. LE POINT 5/6/2013
  8. Le constat est critique dans de nombreuses villes indiennes. Considéré comme le pays le plus pollué aujourd'hui, l'Inde fait face à de nombreuses difficultés environnementales. L'Institut de Recherche sur l'Energie et les Ressources (Teri) à New Delhi a mené une vaste enquête afin de connaitre l'avis des Indiens sur la situation écologique de leur pays. Plus de 4.000 Indiens ont fait l'objet d'une vaste enquête menée dans leur pays au sujet de leur perception de la pollution de l'air. C'est l'Institut de Recherche sur l'Energie et les Ressources qui a mené le projet afin de redonner une voix à des milliers de personnes subissant les conséquences d'une pollution de plus en plus grave. Dans six des plus grosses villes du pays, Calcutta, Bangalore, Chennai, Bombay, New Delhi et Hyderâbâd, les Indiens ont pu s'exprimer sur leur vision du pays à un an des prochaines élections nationales qui feront de la question environnementale un enjeu majeur. Le bilan de l'enquête est préoccupant. La qualité de l'air s'est fortement dégradée au cours des cinq dernières années "ou ne s'est pas améliorée" explique l'analyse. Les plaintes concernant la saleté des rues ont également été nombreuses. Les habitants de Bengalore, Chennai, New Delhi et Hyderâbâd blâment les pouvoirs publics dans la gestion des déchets tandis que Calcutta et Bombay eux, voient une amélioration de celle-ci. Seulement tous s'accordent sur un problème sanitaire et environnemental à régler. Il apparaît au terme de l'enquête que les Indiens sont de plus en plus préoccupés par la situation de leur pays, pire qu'ils en sont gênés. Dans son livre Bombay Maximum City publié en 2004, le journaliste Suketu Mehta explique, "respirer l'air de Bombay aujourd'hui équivaut à fumer deux paquets et demi de cigarettes". La qualité de l'eau s'est elle aussi dégradée au fil des années. Sauf à Bombay, où la détérioration n'est pas énorme et semble stable selon ses habitants. Les cinq autres villes ont vu une diminution des nappes phréatiques sauf Chennai. 80% des eaux usées ne seraient pas traitées et s'écouleraient dans les fleuves, source première d'eau potable. "L'Inde est la troisième puissance économique d'Asie et pourtant la plus polluée, passant devant la Chine". Elle demeure pourtant en pleine mutation. Extrêmement peuplée, avec un peu moins d'1,2 milliard d'habitants environ, elle voit un phénomène d'exode des populations rurales vers les villes depuis quelques années à la recherche d'emploi et d'une vie meilleure. Mais le rapide développement urbain ainsi que celui de l'économie n'arrange rien. En novembre, les recherches du Centre Indien pour la Science et l'Environnement calculaient les niveaux de particules fines respirables dans l'air. Il apparaissait que celles-ci était à 47% supérieures à l'année précédente, de plus le taux de dioxyde d'azote emplissait l'air à 57%. Cette pollution atmosphérique cause aujourd'hui ce que les spécialistes appellent le "Nuage Brun d'Asie", étudié par le programme pour l'environnement des Nations Unies. Celui-ci réduirait de 10 à 15% la luminosité et ferait 3 kilomètres d'épaisseur. L'université de Yale et de Columbia établissaient un classement en 2012 des pays ayant la pire qualité de l'air, l'Inde remportait la palme. Mais cette pollution l'expose également aujourd'hui à de vrais problèmes sanitaires, notamment via les problèmes d'eau, mais aussi les déchetteries en plein air. Celle de Vapi, pleine de produits chimiques et de métaux lourds menacerait plus de 71.000 personnes. ----->Certes il y a mutation des populations rurales vers les villes, mais cela n'explique pas tout ! Les pays tiers où la main d'oeuvre est bon marché, comparés aux pays industrialisés depuis belle lurette, récoltent la plupart du temps des travaux polluants on ne pollue plus chez soi... mais ailleurs et à moindre coût ! notamment dans les pays laxistes en matière environnementale pour lesquels il est plus important de produire et de faire rentrer des devises, la population et l'environnement passant au second plan... ! Les pays d'Asie sont les plus concernés, mais l'Afrique aussi !!! Quand on n'exploite pas les richesses des sous-sols de ces pays pour une poignée de cacahuètes (comparé au prix que nous devons les payer -même sans grande transformation) on profite d'une main d'oeuvre bon marché pour faire le "sale boulot". Je sais que les niveaux de vie sont loin d'être comparables, mais cela n'excuse pas tout !!! Car en bout de chaîne, le consommateur ne voit pas grande différence quant aux prix du produit fini...Ces pays n'étaient pas préparés à un tel bouleversement... Et quelque part nous en sommes responsables.... MAXISCIENCES 4/6/2013
  9. VIENNE (AFP) - L'ONG environnementaliste WWF a dénoncé mardi dans un communiqué le rôle néfaste de l'aménagement des cours d'eau en Autriche dans les inondations qui frappent actuellement le pays. Alors que l'Autriche est touchée par des fortes crues, une décennie après les importantes inondations de 2002, "cela n'aurait pas pu être évité, mais des écosystèmes sains auraient amorti l'impact", a estimé WWF dans un communiqué. "La capacité naturelle de beaucoup de rivières à retenir les inondations est constamment abaissée" par les constructions humaines, a ajouté l'ONG. "Les rivières sont souvent obstruées par des centrales hydrauliques. Si nous voulons que les rivières autrichiennes contrôlent de nouveau naturellement le niveau des eaux, nous devrions restaurer 84.000 ha de plaines d'inondation", qui agissent comme des éponges en retenant l'eau en surplus, a expliqué l'expert de WWF Christoph Walder, cité dans le communiqué. Selon une étude de WWF, environ 800.000 ha de plaines d'inondation pourraient être restaurées le long du Danube. Si au moins 100.000 ha étaient réhabilités, pour un coût de 500.000 euros/km2, l'investissement serait de 500 millions d'euros, soit moins que la somme des dégâts causés par les inondations ou les investissements pour des digues renforcées, estime WWF. L'Autriche connaît depuis plusieurs jours de fortes inondations, notamment sur le Danube. Après la crue de 2002, le pays a investi près d'un milliard d'euros pour renforcer ses protections contre les crues, avec notamment des murs de protection mobiles installés dans les villes pour empêcher la montée des eaux du Danube d'atteindre les bâtiments. SCIENCES ET AVENIR 4/6/2013
  10. Au moins neuf personnes ont trouvé la mort et plusieurs étaient portées disparues lundi, dont un homme en Suisse, à la suite des inondations provoquées par des pluies torrentielles en Europe centrale. Des milliers de foyers ont dû être évacués, principalement en Allemagne, en République tchèque et en Autriche. En République tchèque, où le gouvernement a décrété l'état d'urgence dans presque toute la Bohême (ouest), sept personnes sont mortes et plusieurs autres ont été portées disparues. Le bilan risque de s'alourdir encore car au moins quatre personnes, dont deux hommes qui pratiquaient samedi soir le rafting sur la rivière de Berounka en crue à 30 km au sud-ouest de Prague, étaient toujours portées disparues lundi. Le métro de Prague a été partiellement fermé depuis dimanche soir et de nombreuses voies ferrées et routes étaient coupées. Quelque 2700 personnes ont été obligées de quitter leurs maisons en Bohème. [b]Au zoo de la capitale, situé au bord de la rivière Vltava sortie de son lit dimanche, un millier d'animaux ont été évacués vers les hauteurs pour leur épargner le sort qu'avaient connu ses pensionnaires, morts au moment de la crue catastrophique de 2002.[/b] La situation s'aggrave en Allemagne : En Allemagne, la chancelière Angela Merkel a prévu de se rendre dans les zones sinistrées mardi, a annoncé son porte-parole, Steffen Seibert. Cette annonce a été faite alors que la situation empirait dans le sud et de l'est du pays. Dans la Saxe, des centaines de policiers étaient mobilisés. La Suisse a également été la proie des intempéries durant le week-end. A St-Gall, un homme de 72 ans qui a été emporté par la rivière à Kaltbrunn (SG) est toujours porté disparu. En Autriche, les inondations ont fait deux mort et une personne est portées disparue. Des centaines d'habitants de la région de Salzbourg et environ 300 autres de la ville de Melk, au nord ont dû être évacuées de leurs maisons. L'armée a été mobilisée. En Hongrie, le maire de Budapest a déclaré une alerte à l'inondation lundi matin, une crue du Danube étant attendue pour vendredi ou samedi. ROMANDIE 3/6/2013
  11. CHICAGO - Dix-huit personnes, dont trois chasseurs de tempête, ont péri dans les puissantes tornades qui ont balayé l'Oklahoma en fin de semaine, selon un nouveau bilan présenté lundi par les autorités de cet Etat du sud des Etats-Unis. Des pluies diluviennes accompagnées de vents dévastateurs ont tué 18 personnes, dont six enfants, dans cet Etat touché déjà, il y a quinze jours, par une tornade géante qui a fait 24 morts dans une banlieue d'Oklahoma City, a annoncé le médecin légiste en chef de cet Etat, dans un communiqué. Les chasseurs Tim Samaras, son fils Paul, et Carl Young sont morts vendredi à Reno, à l'ouest d'Oklahoma City, selon un message posté sur la page Facebook du projet Tactical Weather Instrumented Sampling in Tornadoes Experiment (Twistex), une organisation fondée par Tim Samaras. C'est une perte dévastatrice pour les communautés de la météorologie, de la recherche et de la chasse aux tempêtes, indique Tony Laubach, un collaborateur de M. Samaras, sur Facebook. Selon la National Geographic Society, Samaras était l'un des plus célèbres chasseurs d'orage dans le monde, qui se consacrait depuis 20 ans à cette étude. Tim Samaras, 55 ans, était connu pour avoir développé des instruments scientifiques qui ont permis d'observer pour la première fois des tornades de l'intérieur et il a également mis au point des procédés novateurs afin d'en savoir plus sur les orages et d'améliorer leur prévision. La mort de Tim est un rappel puissant des risques auxquels se confrontent régulièrement les hommes et les femmes qui travaillent pour nous, a souligné le vice-président exécutif de National Geographic, Terry Garcia, dans un communiqué. Malgré les risques élevés auxquels s'exposent ces chasseurs de tempêtes, Samaras était connu pour être très prudent. Des débris de la voiture dans laquelle se trouvaient les trois chasseurs ont été emportés jusqu'à 800 mètres de l'accident, a déclaré à l'AFP Chris West, le shérif adjoint du comté. Un seul corps était resté dans la carcasse de la voiture, les deux autres ont été retrouvés à plusieurs centaines de mètres du véhicule. Une très violente tornade avait frappé Moore, dans la banlieue sud d'Oklahoma City, le 20 mai. Au total, environ 33.000 personnes avaient été affectées par les vents qui avaient soufflé pendant 40 minutes avec des pointes supérieures à 320 km/h. Avec 1.200 tornades en moyenne par an, les États-Unis sont le pays qui subit le plus grand nombre de tornades dans le monde. Elles sont particulièrement fréquentes dans les États des grandes plaines --Texas, Oklahoma, Kansas-- mais aussi en Floride. ROMANDIE 4/6/2013
  12. BRUXELLES - La Commission européenne s'est lancée mardi dans un bras de fer avec la Chine dans le secteur du solaire, malgré les réticences de plusieurs Etats de l'UE et les menaces de représailles commerciales de Pékin. Bruxelles devait annoncer dans l'après-midi l'instauration de sanctions temporaires contre la Chine, a affirmé une source européenne. L'exécutif européen avait jusqu'à mercredi pour prendre cette décision sensible, aux enjeux à la fois commerciaux et politiques. On continue à négocier avec les Chinois mais on le fait désormais avec le pistolet chargé, a estimé une source communautaire sous couvert d'anonymat. La Commission va imposer pendant six mois des taxes sur les importations de panneaux solaires chinois, par paliers, avec des taux qui devraient être inférieurs à 25% pour commencer, a indiqué cette source. Elle se réserve la possibilité d'augmenter le taux jusqu'à 47% en moyenne, si les négociations n'avancent pas. La décision devrait être prise à 14H00 (12H00 GMT) et sera suivie d'une conférence de presse du commissaire européen en charge du Commerce, Karel De Gucht, selon une source proche des discussions. Elle sera publiée mercredi au Journal officiel de l'UE. En prenant cette mesure controversée, la Commission veut protéger l'industrie photovoltaïque européenne, dont la survie est menacée par les pratiques de dumping des industriels chinois. Quelque 30.000 emplois sont en jeu, selon des chiffres avancés par la Commission. Plusieurs firmes allemandes (Q-Cells et Solarhybrid) et françaises (Solar France) ont déjà mis la clé sous la porte ou ont été reprises comme la française Photowatts par EDF. Or, le solaire est présenté comme étant un des piliers de l'industrie verte créatrice d'emplois dans l'UE. Alerté par un groupement d'entreprises européennes, Bruxelles a ouvert une enquête sur les pratiques chinoises, qui doit prendre fin en décembre. Mais sans attendre le résultat, elle a souhaité adopter des mesures d'urgence en sanctionnant la Chine via l'instauration de ces taxes. En rétorsion, Pékin a lancé deux procédures antidumping contre des entreprises européennes et américaines. La dernière en date concerne les importations de perchloréthylène, un produit utilisé comme solvant pour le nettoyage à sec. Pékin a jusqu'au dernier moment tenté d'infléchir la position de la Commission: le Premier ministre, Li Keqiang, s'est ainsi entretenu lundi soir par téléphone avec le président de la Commission, José Manuel Barroso, selon une source européenne. En plus des autorités chinoises, la Commission a dû affronter plusieurs Etats membres qui se sont élevés contre l'instauration de ces taxes, en premier lieu l'Allemagne, le premier partenaire européen de la Chine, qui craint des représailles commerciales. De notre point de vue, les mesures de sanction ne sont plus nécessaires et c'est pour cela que l'Allemagne a dit "non", a expliqué le ministre allemand de l'Economie, Philipp Rösler. Dix-sept autres pays, sur la même ligne que l'Allemagne, ont milité pour une solution négociée entre Bruxelles et Pékin. En réponse, M. De Gucht a plusieurs fois insisté sur la nécessité pour Bruxelles de conserver son indépendance pour les décisions sur des droits anti-dumping. C'est le rôle de la Commission européenne de résister aux pressions extérieures et de prendre en compte le tableau dans son ensemble, a-t-il justifié. A ce stade, l'avis des Etats membres n'était que consultatif, mais à la fin de l'année, c'est eux qui devront décider si les mesure deviennent permanentes. Le risque de voir la Commission désavouée est donc important. M. De Gucht risque la Bérézina en fin d'année s'il ne parvient pas à obtenir une majorité qualifiée des Etats pour imposer des taxes permanentes, a résumé le coprésident des Verts au Parlement européen, Daniel Cohn-Bendit. ROMANDIE 4/6/2013
  13. LYON - Le Grand Lyon va lancer à la rentrée son service de voitures 100% électriques en auto-partage, baptisé Bluely, financé entièrement par le groupe Bolloré. Deuxième grande agglomération après celle de Paris à proposer un tel service, le Grand Lyon mettra à la disposition des habitants, de Lyon et de Villeurbanne dans un premier temps, une flotte de 130 véhicules dès 2013. Leur nombre atteindra 250 en 2014. Cinquante stations Bluely, équipées de 250 bornes de charge, seront opérationnelles dès le 10 octobre. En 2014, le Grand Lyon disposera d'un maillage de 100 stations. Lyon va devenir ainsi une des villes du monde les plus équipées en bornes, a dit Vincent Bolloré, le PDG du groupe, qui présentait lundi ce nouveau service à la presse avec le président du Grand Lyon Gérard Collomb. L'électricité, d'origine 100% hydraulique, sera fournie dans le cadre d'un partenariat avec la Compagnie nationale du Rhône (CNR). Les véhicules, des Bluecar de 4 places développées par la groupe Bolloré, et alimentées par des batteries LMP (Lithium Métal Polymère), ont une autonomie de 250 km en cycle urbain et 150 km en cycle extra-urbain. D'autres types de véhicules, notamment des Twizy de Renault devraient ensuite rejoindre la flotte des véhicules en auto-partage. Pour les utilisateurs, le système se veut simple et facile d'accès. Entièrement connecté, le véhicule permet ainsi de réserver une place de stationnement à l'arrivée depuis l'ordinateur de bord. Il sera également possible d'effectuer un stationnement temporaire en cours de trajet. Les tarifs d'utilisation varient de 6 euros la demi-heure avec un abonnement annuel (99 euros) à 9 euros pour la même durée, sans abonnement. Le groupe Bolloré, qui a investi 20 millions d'euros dans l'opération, estime à 7.000 le nombre d'abonnés annuels nécessaire pour arriver à l'équilibre, a précisé son PDG, soulignant que 50 emplois seront créés pour le fonctionnement de Bluely. Le maire de Lyon, Gérard Collomb s'est félicité du lancement de ce nouveau service de voitures 100% écologique, qui fait partie de la politique globale menée par le grand Lyon en matière de mobilité et de lutte contre la pollution et les effets de serre. Nous souhaitons être exemplaires en ce domaine, a-t-il dit. Il a souligné que la mise en place de Bluely ne coûtera rien au Grand Lyon, puisque financé intégralement par Bolloré qui versera en outre à la collectivité chaque année une redevance de 500 euros par station et 1,5% du CA. A Paris et dans les 52 communes d'Ile-de-France, le système Autolib', également mis en place en 2011 par le groupe Bolloré, dispose de 80.000 abonnés, dont 35.000 à l'année. ROMANDIE 3/6/2013
  14. PARIS - Le débat sur le gaz de schiste proposé par la ministre de l'Ecologie et de l'Energie Delphine Batho et accepté par la patronne du Medef Laurence Parisot aura lieu mercredi matin sur RMC/BFM TV, selon l'agenda de la ministre. Le débat entre les deux femmes sera animé à partir de 8H30 par le journaliste Jean-Jacques Bourdin, est-il précisé. L'idée de ce débat était née fin avril, lorsque le Medef avait présenté ses propositions sur la transition énergétique en France, en défendant le nucléaire français et l'exploitation des gaz de schiste dans l'Hexagone, pour l'instant interdite. Mme Parisot avait évoqué un débat interdit. Pour l'assurer du contraire, Mme Batho --bien qu'opposée à l'exploration et à l'exploitation des gaz de schiste avec la technique controversée de la fracturation hydraulique-- lui avait proposé un débat public, ce que la patronne des patrons a accepté. Le Medef, qui s'appuie sur l'exemple des Etats-Unis, souligne que l'exploitation des gaz de schiste permettrait de relancer l'industrie française, en perte de vitesse, en offrant une source d'énergie bon marché. Le gouvernement souligne lui les risques environnementaux et climatiques de l'exploitation de ces hydrocarbures non conventionnels. La France a été le premier pays à interdire la fracturation hydraulique par une loi entrée en vigueur en juillet 2011, fermant donc de facto la porte à l'exploration et à l'exploitation du gaz et du pétrole de schiste dans l'Hegaxone. Cette interdiction décidée sous l'ancienne majorité de droite a été confirmée par l'actuel gouvernement de gauche. En vertu de cette loi, tous les permis de recherche et d'exploitation d'hydrocarbures déjà octroyés et impliquant le recours à la fracturation ont été abrogés fin 2011. Sur cette même base plusieurs demandes de permis ont été rejetées l'an dernier et des ONG réclament le rejet d'autres dossiers qui restent en suspens. Enfin, aucune expérimentation scientifique sur le terrain n'a été autorisée depuis lors. ----->Je vais faire le maximum pour regarder ou lire les informations liés à ce débat. Je me demande, quand on a le souci de l'avenir, comment on peut être favorable au gaz de schiste et autres sources d'énergie comme les sables bitumineux, sales à tout point de vue... et pour le pétrole extrait des sables bitumineux encore plus polluant et dangereux pour la santé que le pétrole fossile... Ce que les exploitants voient, tout comme leurs partisans, c'est le profit à court terme... De plus, comme pour les autres énergies fossiles, les réserves ne sont pas inépuisables, c'est un leurre de courte durée. Tous ces gens hypothèquent l'avenir des générations futures. Ce n'est pas normal. De plus, ces exploitations bouleversent durablement l'environnement pour la flore et la faune, quand elles ne sont pas source de séismes... Il y a d'autres moyens pour relancer une économie en panne... Et la première est de cesser de spéculer sur des valeurs virtuelles, spéculations qui sont la source principale des problèmes actuels... suite à l'effondrement de certaines de ces valeurs... Il conviendrait aussi de cesser la spéculation sur tous les produits alimentaires qui contribuent à renchérir leurs prix pour le consommateur final : NOUS... Le système de l'OMC (organisation mondiale du commerce) devrait être revu et corrigé. Il est responsable de bien des maux que ce soit en terme de croissance des pays et des valeurs essentielles. L'homme n'est plus le centre de l'économie, c'est l'économie (l'argent) qui est le centre du monde pour le profit d'une poignée de personnes... !!! ce mode de fonctionnement a montré ces limités et, pour l'intérêt du plus grand nombre, il serait temps que ça change. Il en va de l'avenir de l'homme et de la planète !!! La société de consommation dans laquelle nous avons été entraînés bien malgré nous, est responsable de la disparition d'anciens métiers... qui aujourd'hui dans le cadre de la consommation "durable" seraient des plus utiles. Et sans le vouloir, nous avons joué le jeu des financiers et fabricants en choisissant des produits dont l'obsolescence était programmée... à notre insu !!! Le peuple est systématiquement le dindon de la farce!!! Il est uniquement bon à être exploité, manipulé et être à vie un "cochon de payant"... OUF, voilà un coup de "gueule" qui soulage !!! ROMANDIE 3/6/2013
  15. NANAKANAK (Soudan du Sud) - Agenouillé dans l'eau, Peter Locebe fouille le sable à la recherche d'une pépite d'or. Autour de lui, une longue file d'autres Sud-Soudanais se casse le dos sous un soleil écrasant. Il y a tellement d'or ici, glisse-t-il, en essuyant la poussière sur son front. Ici, à Nanakanak, dans l'est désolé du jeune Soudan du Sud, il a un jour trouvé une once entière d'or (30 grammes). A Nanakanak, les chercheurs d'or en sont encore à tamiser la poussière dans l'espoir de faire fortune. Mais le Soudan du Sud, dont l'économie dépend encore à 98% du pétrole, espère avoir trouvé une nouvelle source de revenu. Selon les experts, le sol sud-soudanais pourrait être suffisamment riche en or, mais aussi en cuivre, nickel, platine et manganèse, pour justifier le développement d'une industrie minière. Sur le long terme, l'industrie minière pourrait remplacer le pétrole parce que le pétrole devrait commencer à s'épuiser dans cinq à dix ans, estime Rainer Hengstmann, analyste pour le groupe de conseil Adam Smith International, basé à Londres. La mise en place d'une large industrie minière au Soudan du Sud pourrait prendre cinq à quinze ans, dit-il encore. Pour l'heure, le terrain est encore quasi-vierge pour les explorateurs. En tout et pour tout, seul un repérage aérien a été effectué autour du centre de négoce le plus proche, Kapoeta, lui-même situé à quelque 200 km de la capitale sud-soudanaise Juba. En acquérant son indépendance en juillet 2011, le Soudan du Sud a hérité des trois-quarts des ressources pétrolières du Soudan d'avant partition. Mais il reste encore entièrement tributaire des oléoducs du Nord pour exporter. Or les relations avec les autorités de Khartoum, contre qui les ex-rebelles sudistes aujourd'hui au pouvoir à Juba ont longtemps combattu, restent tendues. Ce qui rend encore plus problématique l'extrême dépendance au pétrole. Le pays en a eu un aperçu quand, en janvier 2012, il a stoppé pendant plus d'un an sa production pétrolière, après un différend avec le Nord sur les frais à payer pour le passage du brut dans ses oléoducs. Son économie était à genoux. Dans la région de Nanakanak, il y a 50 ans déjà, quand le Soudan sortait tout juste de la colonisation britannique, une tribu creusait le sol à la recherche d'or. Les Toposa travaillaient pour des traders qui les payaient un dollar le gramme. Aujourd'hui, les Toposa ont été rejoints par des dizaines de milliers d'ouvriers mineurs indépendants. Et déjà, des compagnies attendent leur tour. Le gouvernement accorde une attention spéciale à ce secteur, affirme le ministre sud-soudanais du Pétrole et des Mines, Stephen Dhieu Dau. Il espère pouvoir distribuer les premières licences d'exploitation cette année. b]Tellement d'entreprises font la queue pour venir, renchérit le directeur général du ministère des Mines, Arkangelo Okwang. Mais il faut finaliser la législation minière pour que les potentielles ressources restent une chance, ne se transforment pas en plaie, ajoute-t-il[/b]. Pour l'heure, l'industrie minière sud-soudanaise n'en est même pas encore à ses balbutiements. Où sont les infrastructures? interroge M. Hengstmann. Vous avez besoin de routes, d'une voie ferrée (...) vous ne pouvez pas exploiter une mine avec des générateurs. Les individus qui se lancent malgré tout à leurs frais dans l'aventure arrivent parfois à récolter de bons butins. Un gramme se vend entre 36 et 47 dollars (28 à 36 euros), explique un négociant en or kényan, Samuel Mutham Kivuva, par ailleurs porte-parole d'un millier d'intermédiaires étrangers travaillant au Soudan du Sud. Selon lui, environ cinq kg d'or quittent Kapoeta toutes les semaines. L'équivalent de près d'un million de dollars tous les mois. Plus du double de l'équivalent de cette somme en or aurait été sorti illégalement du pays l'an dernier, avant que le ministère des Mines n'interdise les détecteurs de métal. Pour que cette potentielle manne ne lui échappe pas, le gouvernement tente de s'attaquer à la contrebande. Il a commencé à taxer les exportations d'or, mais la tâche n'est pas simple. Il y a des douaniers aux frontières, mais ils ne vérifient pas les poches, déplore cependant Martin Lorika, administrateur de Kapoeta. Kapoeta et ses allées de baraques poussiéreuses qui bruissent de rumeurs de deals plus ou moins louches ont elles-mêmes encore plus des allures de Far West. Les groupes miniers étrangers viendront peut-être un jour, mais pour le moment, la ruée vers l'or est encore l'affaire d'aventuriers. Ici, c'est encore une terre où si vous pensez investir (...) vous avez besoin d'un bon parrain, met en garde le négociant kényan. ROMANDIE 3/6/2013
  16. CHICAGO - Trois chasseurs d'orage ont été tués alors qu'ils pourchassaient l'une des plus puissantes tornades qui ont ravagé l'Etat de l'Oklahoma la semaine dernière, selon un communiqué publié tard dimanche par l'organisation dans laquelle travaillait l'une des victimes. Tim Samaras, son fils Paul et Carl Young sont morts vendredi dans une tornade à Reno, à l'ouest d'Oklahoma City, selon un message posté sur la page Facebook du projet Tactical Weather Instrumented Sampling in Tornadoes Experiment (TWISTEX), une organisation fondée par Tim Samaras. Les chasseurs de tornades Carl Young (gauche), Tim Samaras (droite) et son fils Paul ont trouvé la mort le vendredi 31 mai 2013 à Oklahoma City alors qu'ils s'adonnaient à leur passion. Marion Cunnigham/AP/SIPA C'est une perte dévastatrice pour les communautés de la météorologie, de la recherche et de la chasse aux orages, indique Tony Laubach, un collaborateur de M. Samaras, sur Facebook. Tim Samaras, 55 ans, était connu pour avoir développé des instruments scientifiques qui ont permis d'observer pour la première fois des tornades de l'intérieur et il a également mis au point des procédés novateurs afin d'en savoir plus sur les orages et d'améliorer la prévision des orages. Selon la National Geographic Society, Samaras était l'un des plus célèbres chasseurs d'orage dans le monde, qui se consacrait depuis 20 ans à cette étude. L'institution qui a son siège à Washington a fourni 18 financements à Tim Samaras pour ses recherches. Il avait raconté que sa passion était née quand, à l'âge de 6 ans, il avait vu le film Le Magicien d'Oz. Garés sur le bas-côté de la route, ils attendent le monstre. "Chasser la tornade" est devenu une activité de plus en plus populaire aux États-Unis, parfois au mépris de la sécurité (ici l'autoroute 81, près de Kingfisher, Oklahoma). Sue Ogrocki/AP/SIPA Tim était un scientifique courageux et brillant qui a pourchassé les tornades et les éclairs sans crainte sur le terrain, afin de mieux comprendre ces phénomènes, a déclaré le vice-président exécutif de National Geographic, Terry Garcia, dans un communiqué. La mort de Tim est un rappel puissant des risques auxquels se confrontent régulièrement les hommes et les femmes qui travaillent pour nous, a-t-il ajouté. Malgré les risques élevés auxquels s'exposent souvent les chasseurs d'orages, Samaras était connu pour être très prudent et faire attention à la sécurité. Il savait où il fallait ne pas se trouver, a déclaré son frère Jim Samaras. Des débris de la voiture dans laquelle se trouvaient les trois chasseurs ont été emportés jusqu'à 800 mètres de l'accident, a déclaré Chris West, le shérif adjoint du Comté à l'AFP. Seulement un corps était resté dans la carcasse de la voiture, les deux autres ont été retrouvés à plusieurs centaines de mètres du véhicule. Les images diffusées par CNN ont montré un véhicule tellement fracassé qu'il était impossible de le reconnaître. Ils sont tous morts, malheureusement, mais en faisant quelque chose qu'ils adoraient, écrit le frère de Tim Samaras, Jim cité par National Geographic. ROMANDIE 3/6/2013 - SCIENCES ET AVENIR 3/6/2013
  17. LONDRES - Le groupe britannique IGas a revu lundi en forte hausse l'estimation de ses ressources en gaz de schiste dans le nord-ouest de l'Angleterre, relançant les espoirs placés en cette source d'énergie dont l'exploitation est très critiquée par les écologistes. Après une nouvelle étude géologique, IGas, qui dispose de licences d'exploration dans le nord-ouest de l'Angleterre pour une superficie d'environ 777 km2, estime désormais que les ressources en gaz de schiste présentes dans cette zone sont comprises entre 15.100 milliards et 172.300 milliards de pieds cubes (entre 427,58 milliards et 4.878,99 milliards de mètres cubes). Au sein de cette fourchette, l'estimation la plus probable est de 102.000 milliards de pieds cubes (2.888,3 milliards de m3), a précisé le groupe dans un communiqué. Auparavant, IGas estimait ces ressources autour de 9.000 milliards de pieds cubes (254,85 milliards de m3). Ces licences disposent de ressources en gaz de schiste très significatives qui ont le potentiel de transformer l'entreprise et d'apporter des bénéfices matériels aux zones dans lesquelles nous opérons, a souligné le directeur général d'IGas, Andrew Austin. IGas doit commencer ses forages au quatrième trimestre. Le gouvernement et le secteur de l'énergie dans le pays comptent beaucoup sur l'exploitation du gaz de schiste pour compenser les ressources déclinantes de la mer du Nord et faire baisser les prix de l'énergie comme aux Etats-Unis. En décembre, le gouvernement avait donné son autorisation à la reprise de forages exploratoires par fracturation hydraulique tout en l'assortissant de nouveaux contrôles pour éviter les risques sismiques alors que la société Cuadrilla Resources avait dû interrompre en 2011 ses forages dans le nord-est de l'Angleterre, après l'enregistrement de légères secousses telluriques. Cette technique controversée et interdite en France, qui est jugée polluante par les écologistes, consiste à fracturer la roche en grande profondeur avec un mélange d'eau et de produits chimiques projeté à haute pression, afin d'en libérer les hydrocarbures. L'organisation patronale britannique IoD avait estimé en septembre que le gaz de schiste pourrait représenter 10% de la demande de gaz du pays durant un siècle. ----->Seulement pour un siècle ? Cela vaut-il seulement la peine d'exploiter une ressource qui contribuera encore plus à appauvrir la terre et bouleversera durablement l'écologie des lieux ? Mon opinion est que nous devons réapprendre à vivre en harmonie avec notre environnement... ROMANDIE 3/6/2013
  18. L'étude de ces espèces piégées dans les montagnes du Sahara central peut fournir des enseignements précieux pour mieux comprendre les capacités de migration et d'adaptation des végétaux face aux changements globaux, notamment climatiques. DE PHOTOS A VENIR En effet, ces espèces relictuelles peuvent être considérées comme des témoins de la réponse du vivant à des changements climatiques d'envergure. Soumises à des périodes arides et humides, tout au long du Pléistocène, elles survivent malgré une distribution très restreinte et des populations très fragmentées. Les travaux en cours de phylogéographie comparative devraient permettre de rassembler les pièces du puzzle biogéographique complexe. La façon dont la diversité génétique se structure dans et entre les populations constitue également un enjeu scientifique en tant qu'indicateur puissant des effets du passé, tout en exprimant, d'une certaine manière, le potentiel évolutif des espèces. Que ce soit sur le plan de la biogéographie, génétique ou écologique, le Sahara représente un champ d'investigation unique, qui mériterait d'être réinvesti car il apportera de nouveaux éclairages sur la connaissance et la conservation de la Biodiversité en situations environnementales extrêmes... Peut-être celles du futur ? Source : ESPECES N°7 (magazine)
  19. Les montagnes centrales du Sahara forment des "zones refuges" car ces reliefs contrastés bénéficient de situations climatiques plus favorables que les bastes plaines environnantes. Au fil des vicissitudes climatiques, ces oasis de vie ou "sanctuaires écologiques" ont piégé tout un contingent d'espèces de différentes origines dont les populations fonctionnent maintenant en vase clos, avec des effectifs très réduits et dans des conditions écologiques drastiques. METTRE PHOTO... Dès lors, une question se pose : comment ces espèces arrivent-elles à persister de nos jours ? La génétique des populations contribue à mieux comprendre le fonctionnement de tels isolats. Chez le myrte de Nivelle, plus de 200 individus ont été analysés . On retrouve un net isolement des populations par massif (Hoggar, Immidir, Tassili n'Ajjer), en lien avec les trois événements de fondation établis par la phylogéographie. Avec plus de 300 km de regs et d'ergs inhospitaliers qui séparent chaque massif, il apparaît logique que les échanges de graines ou de pollens, et donc les flux des gènes entre massifs soient très réduits. Toutefois, certains individus, surtout du Tassili n'Ajjer, sont génétiquement regroupés avec ceux du Hoggar ; ce qui peut témoigner d'anciennes connexions. Cette hypothèse se trouve renforcée par les données fossiles de pollens et de macrorestes qui suggèrent une distribution du myrte beaucoup plus étendue lors des deux dernières périodes humides (environ 22/27.000 ans et 10/4.000 ans par rapport à l'actuel. On retrouvait alors l'espèce sur les rives du lac Tchad, soit à plusieurs centaines de km au sud des populations actuelles et à une altitude de 300m seulement ! L'étude des modalités de persistance de la flore saharienne montre que les espèces ont développé des stratégies biologiques variées pour faire face à ces conditions extrêmes. Les analyses génétiques pratiquées sur le myrte de Nivelle, tout comme sur l'olivier de Laperrine, suggèrent un régime de reproduction "mixte", alliant reproduction sexuée (brassage génétique et asexuée (clonalité). Plusieurs individus, parfois séparés de quelques km, peuvent partager le même génotype. Ainsi la clonalité, par multiplication végétative, pourrait être une stratégie de persistance favorisée lors des périodes arides, défavorables à la reproduction sexuée (germination, survie des plantules, etc...). Un autre cas emblématique est celui du cyprès de Duprez, un des rares conifères au monde avec seulement 233 individus connus distribués sur 700km2 du Tassili n'Ajjer. Ce conifère a pu persister jusqu'à nos jours grâce à sa localisation au bord de quelques oueds et son importante longévité : les individus étudiés par dendroécologie peuvent atteindre l'âge de 2.400 ans, mais ils présentent une croissance très réduite de leurs cernes (comprise entre 0,07 et et 0,3mm par an chez les cyprès âgés ! Le plus extraordinaire reste, dans doute, sa stratégie reproductrice de type "mère porteuse". Il se déroule une reproduction par apomixie paternelle. C'est-à-dire la production d'embryons d'origine uniquement paternelle dans des tissus maternels par multiplication asexuée, sans fécondation. Autant d'atouts pour pallier l'inconvénient du nombre réduit de reproducteurs et leur isolement ! Source ESPECES N° 7 (mars à mai 2013.
  20. TREZZANO SUL NAVIGLIO (Italie) - Considérés comme des rebuts de la société, nous nous sommes recyclés nous-mêmes: en banlieue de Milan, des chômeurs laissés sur le carreau par la faillite de leur employeur occupent l'usine abandonnée pour y lancer une activité de récupération de composants. [b]Le projet de réappropriation de ce vaste site industriel laissé par feue la société Maflow, jadis prestigieux fabricant de composants de climatisation automobile, est illégal, mais toléré par les autorités et par le propriétaire des lieux, une société du groupe bancaire Unicredit.[/b] Le site, après divers rebondissements, a définitivement fermé ses portes à la fin de l'année dernière après avoir licencié 330 personnes entre 2010 et 2012. L'usine, la devanture bardée de banderoles revendicatrices, abrite à présent deux groupes: l'un, informel, dit Occupy Maflow, à l'origine cet hiver de l'occupation de la fabrique, et l'autre Ri-Maflow, qui a pris en mars 2013 une forme légale de coopérative sociale et travaille à sa reconversion en site auto-géré. Soit une cinquantaine de personnes au total. Le projet, mûri depuis l'été 2012 au fil des luttes pour la préservation de l'usine, n'en est encore qu'à ses débuts mais sa principale activité tournera autour du recyclage et de la réparation d'appareils électriques et électroniques destinés à la casse. Une salle reconvertie en atelier accueille déjà des piles de vieilles tours d'ordinateurs, des monceaux de claviers jaunis et quelques outils. D'autres sont prévues ou en cours de lancement: accueil de marchés solidaires et biologiques, espace dédié aux vieux métiers disparus, bibliothèque, etc. Un petit coin de l'usine a aussi été aménagé pour accueillir deux réfugiés africains, rescapés des prisons de Mouammar Kadhafi. Ils y ont déjà mis sur pied une petite activité de ciclofficina (atelier de réparation de bicyclettes). Pour Michele Morini, 43 ans, ancien employé aujourd'hui membre de Ri-Maflow, la démarche du collectif est simple: Il n'y a pas de travail à l'extérieur, nous allons donc le concevoir et l'inventer nous-mêmes. Mais nous avions besoin d'un endroit, donc nous sommes revenus sur les cendres de Maflow. Chercher du travail coûte cher. Après deux ans de recherche, nous nous sommes dit qu'il fallait changer de stratégie. Nous espérons avoir la chance des débutants, réussir à concevoir quelque chose qui ait du sens, d'écologiquement utile, d'assez simple à lancer, et qui n'implique pas l'achat d'équipements coûteux, souligne-t-il, insistant sur la dignité retrouvée grâce au travail. La valeur ajoutée (du projet) est de ne laisser échapper aucune ressource: la planète à présent est à bout de forces. Les déchets sont des agglomérats de ressources qui doivent être ré-extraits et redistribués, poursuit-il. Le mouvement Ri-Maflow s'inspire librement des sociétés ouvrières d'aide mutuelle nées dans la 2è moitié du XIXè siècle pour pallier au manque de protection sociale, et dont les principes étaient solidarité, égalité et autogestion. Il se revendique aussi des fabricas recuperadas d'Argentine, sites de production repris en main par leurs ouvriers après la crise financière de 2001 et pour certains légalisés depuis. Le préfixe Ri fait référence au mot renaissance (rinascita) mais aussi à d'autres belles choses comme réutilisation, recyclage, réappropriation, révolution, selon le site du mouvement. L'objectif des 2-3 prochaines années est de faire travailler de 200 à 300 personnes dans l'ex-Maflow. Les perspectives sont bonnes, affirme Pietro Calvi, 46 ans, lui aussi participant au projet. Selon lui, le renforcement attendu des normes européennes pour le recyclage de ce type de déchets risque de mettre en difficultés l'Italie, très en retard en la matière, et devrait donc favoriser l'entreprise. Michele Morini balaye toute référence politique, mais plaide pour que son cas et celui des Ri-Maflow fassent réfléchir sur ce qui apparaît désormais comme une situation critique, où les voies normales, conventionnelles, banales n'offrent plus de réponse. Je n'aurais jamais pensé arriver à ce point. Je n'ai jamais été un révolutionnaire, souligne-t-il, concluant: Même les modérés doivent emprunter des voies à la limite, risquées, qu'ils n'auraient jamais pensé devoir prendre: c'est très clair, soit ils le font, soit ils ne mangent pas. ROMANDIE 2/6/2013
  21. Des inondations et des glissements de terrain provoqués par des pluies diluviennes dans plusieurs pays d'Europe ont fait trois morts et huit disparus. De plus, des centaines de personnes ont été évacuées, ont annoncé dimanche les autorités locales. De nombreuses routes et voies de chemins de fer ont été coupées en Allemagne, en Autriche et en République tchèque. La situation était particulièrement inquiétante à Prague, où des barrages contre les inondations étaient installés le long de la Vltava, la rivière qui traverse la capitale tchèque. Huit stations de métro ont été fermées dans l'après-midi et un hôpital évacué. En fin d'après-midi, le bilan en République tchèque était de deux morts et quatre disparus. Un homme et une femme ont péri dimanche dans l'effondrement de leur chalet à Trebenice, à 30 kilomètres au sud de Prague, a annoncé la police. Deux hommes étaient également portés disparus depuis samedi près de Hlasna Treban, à 30 kilomètres au sud-ouest de Prague, et deux personnes restaient introuvables dans les régions de Pilsen (ouest) et de Hradec Kralove (centre). En Autriche, une personne a été tuée et deux sont portées disparues à la suite de glissements de terrain. Plus de 300 personnes ont été évacuées, selon les autorités. La plus grande partie des provinces occidentales du Vorarlberg, du Tyrol et de Salzbourg, ainsi que de la province de la Haute-Autriche, dans le nord, ont été placées en état d'alerte. A Taxenbach, près de Salzbourg, deux personnes sont portées disparues. Au moins 240 habitants de la province de Salzbourg et 80 habitants du Tyrol voisin ont été évacués de leurs domiciles menacés par les eaux. Dans le sud et l'est de l'Allemagne, des pluies torrentielles ont fait déborder les cours d'eau, et l'armée est intervenue dimanche pour participer aux secours dans certaines zones. Deux personnes sont portées disparues à Reutlingen (sud-ouest). ROMANDIE 2/6/2013
  22. BRAZZAVILLE - La société malaisienne Atama Plantation va investir environ 570 millions d'euros sur dix ans pour produire assez d'huile de palme pour limiter la dépendance du pays, a-t-on appris dimanche auprès du ministère congolais de l'Agriculture. L'investissement de 372 milliards de FCFA (plus de 567 millions d'euros), que Atama Plantation Sarl va consentir, prévoit une production en vitesse de croisière d'environ 720.000 tonnes par an d'huile de palme et 200.000 tonnes par an d'huile de palmistes, a indiqué Rigobert Maboundou, ministre de l'Agriculture et de l'Elevage. La production permettra au Congo de limiter considérablement les importations d'huile végétale, d'impacter sur les prix de marché et contribuer à réduire ainsi la dépendance alimentaire du pays, a ajouté M. Maboundou. Officiellement, le Congo a consenti 180.000 hectares à Atama Plantation Sarl, filiale du groupe malaisien Wahsoeng Corporation Berhad, pour mener ses activités agro-industrielles. Les terres à cultiver sont surtout de vastes étendues de forêts en partie défrichées exprès pour le projet. Elles sont situées à Yengo (nord), à la lisière entre les Départements de la Sangha et de la Cuvette, à plus de 600 km de Brazzaville. Le président congolais Denis Sassou Nguesso y a planté le premier palmier, selon les images diffusées dimanche par la télévision publique. Sur place, la firme malaisienne dispose déjà d'une pépinière de 360.000 plants. D'après les responsables d'Atama Plantation Sarl, le business plan prévoit l'utilisation de la biomasse pour la production de l'électricité pour une capacité de 6.5 mégawatts, selon un communiqué que s'est procuré l'AFP. Notre projet s'exécutera en trois phases jusqu'en 2017, année effective de la production d'huile de palme et d'électricité, a précisé Leong Kian Ming, directeur de Atama, cité dans ce communiqué. En 2011, le Congo avait déjà concédé 80.000 hectares de terres exploitables à un groupe de fermiers sud-africains dans deux régions du sud-ouest du pays pour la production du maïs. Le Congo est un pays pétrolier d'une superficie de 342.000 km2, à 60% essentiellement recouvert par des forêts. La Banque Mondiale reconnaît le Congo comme numéro un dans la protection des forêts en Afrique centrale, avec un taux de déforestation de 0,2% par an. ROMANDIE 2/6/2013
  23. TAIPEI - Un séisme de magnitude supérieure à six s'est produit dimanche à Taïwan, faisant deux morts et 21 blessés et secouant fortement des immeubles de la capitale Taipei, dont des habitants sont sortis en courant dans les rues, ont annoncé les autorités. La secousse a été ressentie jusqu'à Hong Kong, à plus de 700 km de l'île, mais aucune alerte au tsunami n'a été déclenchée. La secousse a eu lieu à 13H43 (05H43 GMT), à 32 km à l'est de la région de Nantou (centre), à une profondeur de seulement 10 km, selon le centre de sismologie de Taïwan, qui a évalué la magnitude du séisme à 6,3, alors que l'institut américain USGS l'a mesurée à 6,2. Deux personnes ont été tuées par des chutes de rochers, dont un homme qui gravissait le mont Ali, dans le centre, ont précisé les services d'incendie, selon lesquels trois des 21 personnes blessées l'ont été grièvement. A Chushan, ville de la région de Nantou, les secouristes tentaient de dégager un homme enseveli sous des tonnes de décombres, mais, a expliqué à l'AFP un responsable des opérations, les chances sont minces de le retrouver vivant. Les télévisions diffusaient des images de glissements de terrain et montraient des nuages de poussière jaune sur les zones montagneuses de la région. [...]C'est le tremblement de terre le plus fort depuis le début de l'année. Comme sa profondeur était faible et qu'il s'est produit dans le centre de l'île, il a été ressenti partout, a déclaré à la presse Lu Pei-ling, directeur adjoint du centre de sismologie. La région de Nantou a été l'épicentre en septembre 1999 d'un séisme de magnitude 7,6 ayant fait 2.400 morts, la catastrophe naturelle la plus meurtrière de l'histoire récente de l'île. Taïwan, situé à la jonction de deux plaques tectoniques, est régulièrement frappé par des tremblements de terre. Fin mars, un fort séisme, de magnitude 6,1, avait été ressenti sur tout le territoire, faisant un mort et plus de 80 blessés. ROMANDIE 2/6/2013
  24. BERLIN - Des pluies torrentielles dans le sud et l'est de l'Allemagne ont fait déborder les cours d'eau dimanche, obligeant l'armée à intervenir pour aider les secours dans certaines zones alors que le trafic ferroviaire avec l'Autriche était interrompu. Deux personnes sont portées disparues à Reutlingen (sud-ouest), ont par ailleurs indiqué les secours et la police du Bade-Würtemberg à l'agence allemande DPA. Durant 48 heures, des pluies fortes et continues se sont abattues sur ce Land (État régional) ainsi que sur la Bavière (sud), en Saxe et en Thuringe (est). Ces précipitations ont atteint des niveaux historiquement élevés dans certains endroits provoquant des crues de rivières et fleuves. La chancelière Angela Merkel a fait part du soutien du gouvernement fédéral aux populations concernées et assuré qu'un recours à l'armée était possible, si nécessaire, selon son porte-parole, Steffen Seibert, dans un tweet publié aux alentours de 13h00 GMT. Dans un communiqué, l'armée a indiqué dans la foulée que des hommes étaient d'ores et déjà en phase de déploiement dans certaines zones. A Glauchau, ville de Saxe à une cinquantaine de kilomètres de Leipzig (est), des militaires qui achevaient leur formation dans un centre de l'armée situé à proximité, sont venus prêter main forte, à la demande de l'Etat régional de Saxe, a précisé la Bundeswehr. En Saxe, l'état d'urgence a été déclaré par les autorités dans la région de Chemnitz et Leipzig (est), où les rivières ont également dépassé leurs cotes d'alerte. A Berchtesgarden (Bavière, à quelques kilomètres de l'Autriche), 100 soldats sont engagés en soutien contre les inondations, tandis qu'ailleurs les forces armées aident à l'approvisionnement des populations touchées et des secours. En Bavière (sud), le Danube est sorti de son lit et a inondé partiellement la ville de Passau, à la frontière avec l'Autriche, selon le site de la commune. Aucun train ne circulait dimanche matin entre Munich (sud-est de l'Allemagne) et Salzbourg (ouest de l'Autriche) après les fortes précipitations de la nuit de samedi à dimanche, a indiqué la compagnie allemande Deutsche Bahn. Des inondations ont causé des dégâts sur cette ligne et provoqué par endroits le déplacement de débris sur les voies, a-t-on indiqué de même source. Ailleurs en Allemagne, le trafic fluvial sur le Rhin a été suspendu en plusieurs endroits, selon le centre d'urgences de Mayence (ouest). Dans le Bade-Wurtemberg (sud-ouest) où les intempéries ont inondé des routes et causé des chutes d'arbres, pompiers et techniciens ont effectué quelque 3.000 interventions, selon le centre d'alerte inondations de la région. ROMANDIE 2/6/2013
  25. PRAGUE - Un homme et une femme ont trouvé la mort dimanche dans l'écroulement de leur chalet à Trebenice, un village situé à 30 kilomètres au sud de Prague, à la suite d'inondations causées par des pluies diluviennes, a annoncé la police. Deux hommes pratiquant le raft sur une rivière en crue près de Hlasna Treban (30 km au sud-ouest de Prague) étaient portés disparus depuis samedi tandis que deux autres restaient aussi introuvables dans les régions de Pilsen (ouest) et Hradec Kralove (centre). L'état d'alerte était en vigueur dimanche après-midi dans une cinquantaine de localités de Bohême, la partie ouest de la République tchèque où les inondations ont provoqué l'évacuation de plusieurs centaines de personnes. Au moins seize voies ferrées ainsi qu'une centaine de routes ont été coupées, selon les autorités locales. La situation était également tendue à Prague où des barrières contre les inondations ont été installées le long de la rivière Vltava. L'inquiétude est d'autant plus forte que la capitale tchèque a été lourdement frappée en 2002 par une crue centenaire ayant fait au total 17 morts et des dégâts matériels évalués à trois milliards d'euros. La compagnie des Transports publics a décidé de fermer dimanche après-midi huit stations du métro de Prague situées à proximité de la Vltava. L'eau monte assez vite. Des tronçons importants des trois lignes du métro seront fermés à partir de lundi 5 heures (03H00 GMT), a annoncé le directeur de la compagnie, Milan Kristek. L'hôpital pragois Na Frantisku a été évacué. Une cinquantaine de patients ont regagné leur domicile, 79 autres nécessitant des soins intensifs ont été transférés vers d'autres hôpitaux de Prague, a déclaré à la télévision CT 24 Vladimir Jurina, directeur-adjoint de cet hôpital. Le zoo de Prague, dont plusieurs animaux emblématiques avaient été tués par la crue de 2002, a également commencé à évacuer ses pensionnaires. L'armée a mobilisé 200 militaires à Prague, a annoncé le porte-parole du ministère de la Défense, Jan Pejsek. En Bohême du sud, la situation était particulièrement difficile dans la ville de Bechyne où la rivière Luznice est entrée en crue en quelques heures. Une partie des habitants a été obligée de quitter leurs maisons : Il paraît que l'eau continuera à monter, le pronostic est mauvais, a admis le maire de Bechyne, Jaroslav Matejka. En Bohême du Nord, la crue de l'Elbe menaçait notamment les villes d'Usti-nad-Labem et Decin ainsi que la petite ville de Hrensko, située non loin de la frontière avec l'Allemagne. Le maire de Hrensko, Jan Havel, a dit craindre une catastrophe. Le gouvernement tchèque devait se réunir dimanche à 18 heures (16H00 GMT) en session extraordinaire. Aucun citoyen de la République tchèque ne restera abandonné dans cette situation, a assuré le Premier ministre Petr Necas. Les pluies torrentielles qui s'abattent depuis la semaine dernière sur la République tchèque doivent se poursuivre dans les jours qui viennent, ont averti les météorologues. ROMANDIE 2/6/2013
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