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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. TOKYO - Des écologistes japonais n'en reviennent pas: une société de Tokyo propose des biscuits à mâchouiller pour chiens fortunés à base... de baleine. Sur son site internet, la société Michinoku Farm vante ses biscuits fabriqués avec de la chair de rorqual commun d'Atlantique Nord, une espèce menacée, en précisant que cette viande est bonne pour la santé de ces petits bichons car basse en calorie, pauvre en graisse, et riche en protéines. Pour Ikan, l'une des associations japonaises qui est tombée sur cette publicité et a révélé l'histoire, c'est le summum de l'abomination: la raison la plus probable pour que des boutiques vendent de tels biscuits, c'est viser une clientèle friquée qui veut uniquement montrer son argent en achetant ça, a expliqué mardi Nanami Kurasawa, responsable de cette ONG. Michinoku Farm propose ces biscuits à la baleine à 3.780 yen (28 euros) les 500 grammes, mais on peut aussi acheter un sachet de 60 grammes. Ikan précise que la viande de baleine utilisée pour la confection de ces biscuits est d'origine islandaise, autre grand pays baleinier. Mais on ne trouve pas que ça sur le site internet: il y a aussi d'autres délicatesses pour ces chers toutous, à base de cheval de Mongolie ou de kangourou. Le Japon tue des baleines en vertu d'une tolérance de la Commission baleinière internationale (CBI) pour la chasse à des fins de recherche, bien que la chair des animaux finisse sur les étals nippon. L'organisme international proscrit toute pêche commerciale. A ce jour, seules la Norvège et l'Islande continuent aussi la pêche commerciale en dépit du moratoire décidé en 1986 décidé par la Commission baleinière internationale. Même si la consommation de viande de baleine tend à décliner au Japon, de nombreux Japonais se braquent quand les pays occidentaux le critiquent pour continuer de chasser des cétacés, estimant que cela fait partie de leur culture et leur tradition. Nous n'avons jamais dit que tout le monde devait manger de la baleine. En tout cas pourquoi ne pas au moins être d'accord sur nos désaccords ? Nous avons cette culture et vous ne l'avez pas, expliquait en février dernier à l'AFP le ministre de l'Agriculture et des pêches, Yoshimasa Hayashi. ----->Justement, comme il y a baisse de consommation humaine de la baleine, il fallait donc trouver un nouveau marché à cet ignoble commerce que constitue la mise à mort de baleines.... de surcroît protégées !!! Et attirer dans ses filets les personnes qui cherchent le meilleur pour leur animal de compagnie est chose assez aisée, notamment au Japon, où il existe une réelle industrie (largement supérieure à l'Union Européenne en tous cas) : vêtements, poussettes, salons particuliers... ROMANDIE 28/5/2013
  2. PARIS - Le gouvernement français a affiché mardi son soutien à la Commission européenne qui veut imposer des sanctions à la Chine en rétorsion contre des pratiques déloyales dans le secteur photovoltaïque, alors que 18 autres Etats membres menés par l'Allemagne s'opposent à une telle mesure. Je me félicite de la réaction de la Commission européenne par rapport à un certain nombre de pratiques de concurrence déloyale. Même si cette réaction est tardive, je pense qu'elle est bienvenue. C'est maintenant à la commission d'arrêter sa position concernant des droits provisoires, a déclaré la ministre de l'Ecologie et de l'énergie, Delphine Batho, lors d'un colloque qui réunissait des professionnels du secteur solaire français. Nous ne sommes pas dans une démarche d'agressivité, il s'agit de l'application des règles du commerce international et nous avons eu l'occasion de dire à nos partenaires chinois que nous avions la volonté de rééquilibrer les échanges entre la Chine et l'Union européenne d'une façon plus générale, et ça vaut pour les énergies renouvelables, a-t-elle déclaré peu après à des journalistes. Ces propos rejoignent ceux du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg. La France soutient la démarche de la Commission européenne car nous souhaitons des rapports équilibrés entre la Chine et l'Union européenne, a-t-il déclaré au quotidien économique Les Echos paru mardi. La Commission européenne a proposé d'instaurer une taxation provisoire de 47% en moyenne sur les panneaux solaires importés de Chine afin de protéger les firmes européennes du secteur, menacées de disparition et qui dénoncent une concurrence déloyale. Lundi, elle s'est donné jusqu'au jusqu'au 5 juin pour arrêter sa décision. Le même jour, Berlin a exprimé son opposition à de telles sanctions et selon une source européenne, 17 autres Etats-membres ont également exprimé une opinion défavorable à la Commission. ROMANDIE 28/5/2013
  3. OSLO - Le prix Sophie de l'environnement et du développement durable, créé par l'auteur norvégien à succès Jostein Gaarder, a été attribué mardi au journaliste américain Bill McKibben, un dernier tour de piste avant la disparition de la récompense dont les moyens sont épuisés. Auteur d'une quinzaine d'ouvrages axés sur des thèmes écologiques, Bill McKibben est distingué pour sa capacité de mobilisation dans la lutte contre le changement climatique, a annoncé la Fondation Sophie qui décerne le prix doté de 100.000 dollars. Né en 1960, l'Américain a fondé en 2008 la campagne 350.org qui a chapeauté des milliers de manifestations pour le climat aux quatre coins du monde. Il est également une figure de proue de l'opposition au projet controversé d'oléoduc Keystone XL qui vise à acheminer le brut extrait des sables bitumineux dans la province canadienne de l'Alberta vers les raffineries du Golfe du Mexique au Texas. Cette planète a désespérément besoin d'un rassembleur autour du changement, a fait valoir le jury du prix Sophie. En combattant des intérêts immensément puissants, McKibben montre que mobiliser pour le changement est possible. Cela suscite l'espoir, a-t-il ajouté. C'est la dernière fois que le prix Sophie est remis après 16 ans d'existence. Créateur de la récompense avec son épouse en 1997, Jostein Gaarder, auteur du roman à succès Le monde de Sophie, a expliqué que la Fondation avait épuisé les moyens mis à sa disposition. C'était prévu depuis le départ, a-t-il dit à l'agence norvégienne NTB. Il y a tant de fondations qui deviennent quelque peu figées que l'on ne souhaitait pas, pour notre part, que (le prix Sophie) soit éternel, a-t-il souligné. Au fil des années, la récompense a été attribuée à des personnalités et organisations très engagées: Attac (2001), le journaliste australien John Pilger (2003), la Kényane Wangari Maathai (2004), le climatologue de la Nasa James Hansen (2010) ou encore Eva Joly (2012). Le prix 2013 sera remis le 28 octobre à Oslo. ROMANDIE 28/5/2013
  4. PEKIN - Les habitants d'une ville du sud-ouest de la Chine doivent désormais s'identifier pour acheter un simple tee-shirt blanc, les autorités craignant qu'ils ne l'utilisent comme support pour afficher leur opposition à un projet d'usine chimique, a rapporté mardi la presse d'Etat. Les nouvelles règles contraignantes, dans la métropole de Kunming et dans le bourg voisin d'Anning, concernent également les imprimeries et les boutiques de photocopies, a précisé le journal Global Times. Concrètement, les résidents souhaitant faire une photocopie ou acheter un tee-shirt blanc doivent s'inscrire en présentant leur carte d'identité, selon le quotidien. Des centaines de personnes ont manifesté à au moins deux reprises en mai à Kunming, capitale de la province du Yunnan, pour protester contre un projet d'usine qui produira du paraxylène. Ce produit pétrochimique toxique est utilisé pour fabriquer du tissu. Deux boutiques de photocopies contactées par téléphone par l'AFP ont implicitement confirmé les pressions s'exerçant sur les contestataires, en indiquant qu'elles refusaient de photocopier des supports critiquant le projet d'usine controversée. La Chine a été le théâtre de plusieurs manifestations contre des usines de paraxylène au cours des dernières années. Les autorités locales de la ville côtière de Xiamen (sud-est) avaient annulé un projet d'usine de paraxylène après des manifestations ayant rassemblé des milliers de personnes en 2007. Une autre manifestation à Dalian (nord-est) avait eu les mêmes effets en 2011. ROMANDIE 28/5/2013
  5. PARIS - Des virologues ont confirmé pour la première fois cliniquement des cas de résistance du virus de la grippe aviaire H7N9 aux antiviraux habituellement utilisés contre la grippe chez l'homme, comme le Tamiflu. Dans une étude publiée mardi dans la revue médicale The Lancet, le Dr Yang Zhenghong (Shanghai Medical College de l'université de Fudan, Chine) et ses collègues décrivent trois cas de résistance aux antiviraux chez des patients infectés par le virus H7N9 en Chine. L'équipe a étudié le cas de 14 patients hospitalisés à Shanghai en avril dernier avec une infection confirmée par le virus H7N9. Chez trois patients grièvement atteints, le traitement antiviral n'a pas réduit la charge virale, conduisant les virologues à soupçonner une résistance. Elle a été confirmée par l'analyse génétique du virus, les virologues ayant trouvé une mutation caractéristique de la résistance aux antiviraux (oseltamivir ou Tamiflu et peramivir). Deux de ces patients sont décédés et le troisième patient était placé sous assistance respiratoire extra-corporelle (ECMO) au moment où l'étude a été soumise à la revue. L'apparente facilité avec laquelle la résistance aux antiviraux a émergé dans le virus H7N9 est préoccupante, estiment les auteurs de l'étude. Au total 130 personnes ont été infectées par le virus en Chine, dont 37 sont décédées. Aucun nouveau cas humain n'a été enregistré au cours de deux dernières semaines, a indiqué lundi le gouvernement chinois. Les antiviraux comme le Tamiflu sont le seul traitement actuellement disponible contre la grippe H7N9. Ils permettent en général de réduire la charge virale et de soigner les malades. Jusqu'à présent aucune transmission de personne à personne nécessaire pour déclencher une pandémie n'a été constatée avec ce virus qui contamine les volailles, sans les rendre malades. Mais le virus peut se transmettre chez les mammifères, selon une étude publiée récemment dans la revue américaine Science qui invitait à la vigilance dans le cas où le virus muterait pour devenir aisément transmissible chez l'homme. Dans l'étude du Lancet, les chercheurs relèvent que la résistance aux antiviraux est intervenue plus spécialement chez les patients recevant des corticostéroïdes, un type d'anti-inflammatoire. Ils indiquent également avoir découvert des traces d'acide ribonucléique (ARN) viral dans la gorge, le sang, les selles et les urines de plusieurs patients, ce qui pourrait signifier que le virus a la capacité de se disséminer au-delà du système respiratoire. Mais ils ajoutent que de nouvelles études seront nécessaires pour confirmer cette dissémination. La directrice de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Margaret Chan, avait pour sa part indiqué le 21 mai que l'évolution de la maladie était impossible à prévoir, car les virus de la grippe aviaire sont en constante mutation. ROMANDIE 28/5/2013
  6. BUENOS AIRES (Argentine) - Le gouvernement argentin a accusé mardi la Commission européenne de mettre en oeuvre un protectionnisme agressif en taxant provisoirement les producteurs argentins de biodiesel, accusés de dumping, pour protéger les entreprises européennes du secteur. En raison d'une incapacité à faire concurrence, l'Europe renforce son protectionnisme agressif contre le biodiesel argentin dans un contexte de crise, a dénoncé le ministère argentin des Affaires étrangères dans un communiqué. Buenos Aires s'est dit disposée à mettre en oeuvre toutes les actions qui seront nécessaires dans le cadre du droit international pour protéger les producteurs et exportateurs argentins. La Commission européenne a décidé mardi de taxer provisoirement les producteurs argentins et indonésiens de biodiesel, accusés de dumping (vente à perte) sur le marché européen. L'exécutif européen va imposer des taxes de 6,8% à 10,6% aux producteurs de biodiesel argentin et jusqu'à 9,6% aux producteurs indonésiens, a-t-il indiqué mardi après la publication de cette mesure au Journal officiel de l'UE. La taxe pourra donc représenter jusqu'à 104,92 euros par tonne de biodiesel. Le biodiesel d'Argentine, premier exportateur mondial, représente avec celui d'Indonésie 90% des importations de l'Union européenne. Dans son communiqué, le ministère a rappelé avoir demandé le 15 mai l'arbitrage de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) au sujet de mesures prises par plusieurs pays de l'UE sur le biodiesel, que Buenos Aires jugeait contraires aux règles du commerce international. Le litige UE/Argentine sur le biodiesel remonte à avril 2012 lorsque l'Espagne avait mis un frein aux importations de ce carburant en représailles à la décision du gouvernement de Cristina Kirchner d'exproprier 51% des actions du groupe pétrolier YPF en Argentine, contrôlé jusque-là par la société espagnole Repsol. Madrid avait alors fini par revoir sa position. ROMANDIE 28/5/2013
  7. NANCY - Les deux prochaines réunions publiques concernant le futur site de stockage de déchets radioactifs de Bure (Meuse) sont reportées à une date non précisée, ont indiqué mardi leurs organisateurs, une semaine après une première réunion que les opposants au projet avaient fait tourner au fiasco. Les réunions publiques prévues à l'origine à Saint-Dizier et Joinville (Haute-Marne), respectivement les 30 mai et 6 juin, sont différées, a indiqué dans un communiqué la Commission nationale du débat public (CNDP), sans préciser si les 11 autres débats publics prévus entre mi-juin et mi-octobre étaient maintenus. La CNDP annonce par ailleurs qu'elle organisera dans les meilleurs délais une table ronde avec tous les acteurs concernés par le projet, dont les élus et les associations. Jeudi, une première réunion devait se tenir à Bure, à deux kilomètres du laboratoire souterrain où se préfigure le futur Centre de stockage profond réversible des déchets radioactifs (Cigéo). Mais, dès l'ouverture du débat, des dizaines de militants hostiles ont interpellé le président de la Commission particulière du débat public (CDDP), Claude Bernet, qui n'a pas pu s'exprimer plus de deux minutes. La réunion a finalement été annulée au bout d'un quart d'heure dans une grande confusion, sous les slogans hostiles et les fumigènes des opposants. Le lendemain, la ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Delphine Batho, avait rappelé que le débat devait avoir lieu en 2013, conformément à l'obligation d'organiser un débat public sur les grands projets ayant un impact sur l'environnement et l'aménagement du territoire. Lancé début mai sur internet, le débat concernant le Cigéo de Bure se poursuivra sur internet et les réseaux sociaux, ainsi que par des formes complémentaires de participation du public permettant notamment aux citoyens directement concernés de s'exprimer, a indiqué mardi la CNDP, sans donner davantage de précisions. Le site de Bure, qui accueille déjà un laboratoire test à 500 mètres sous terre, devrait accueillir le futur Centre de stockage qui doit voir le jour en 2025. Le Cigéo sera le seul site de ce type dans l'Hexagone et stockera 100.000 m3 de déchets radioactifs français de très longue durée à haute et moyenne activité. Le projet doit encore recevoir le feu vert de l'Autorité de sûreté nucléaire. Le débat public, préalable à la demande d'autorisation, doit durer quatre mois. ROMANDIE 28/5/2013
  8. MADRID - L'Unesco a annoncé mardi avoir classé trois sites espagnols en tant que réserves de biosphères, l'Espagne étant désormais au deuxième rang mondial dans ce domaine avec 45 réserves, juste derrière les Etats-Unis qui en abritent 47. Les réserves de biosphère sont choisies en vue de servir de lieux d'expérimentation de diverses approches de gestion intégrée de la biodiversité et des ressources naturelles. Les réserves sont aussi des sites d'expérimentation et d'apprentissage du développement durable, précise l'Unesco dans un communiqué. Le site royal de San ildefonso-El Espinar près de Ségovie (centre), Mariñas Coruñesas e Terras do Mandeo en Galice (nord), et les terres de l'Ebre en Catalogne (nord-est) ont été choisis par le Conseil international de coordination du Programme de l'Unesco sur l'Homme et la biosphère. A une cinquantaine de kilomètres de Madrid, San Ildefonso s'étend sur 35.414 hectares et abrite la montagne de Valsaín, une grande zone boisée de 14.000 habitants qui revêt une importante valeur à la fois écologique, économique et sociale, et abrite des centres de recherche notamment forestière, estime l'Unesco. La réserve en Galice, située sur le littoral cantabrique et atlantique de la région, s'étend, quant à elle, sur quelque 116.000 hectares et compte 190 000 habitants. Elle abrite une grande biodiversité et (une grande) diversité culturelle liées à l'utilisation de ressources naturelles (engrais, production de miel, etc.) qui a permis le maintien de communautés ainsi que la conservation de races de bétail autochtones. Pour leur part, les Terres de l'Ebre couvrent une superficie de 367.729 hectares pour une population de 190 000 habitants. Elles incluent le delta et le bassin de l'Ebre, le plus grand fleuve d'Espagne en débit. L'Unesco souligne que la plus grande partie du site est consacrée à l'élevage et que les énergies alternatives -éolienne, solaire ou hydraulique- y ont été développées dans le respect de l'environnement. Au total, 12 nouveaux sites ont été classés dont également deux en France, le Marais Audomarois qui comprend la ville de Saint-Omer (nord) et la réserve de Mont-Viso (sud-est), l'île des serpents-Mont Laotie en Chine, le Massif de Cajas en Equateur et l'Alakol au Kazakhstan. Le réseau mondial des réserves de biosphère compte désormais 621 sites répartis dans 117 pays. Avec 45 sites classés, l'Espagne devance le Mexique et la Russie qui en comptent chacun 41. ROMANDIE 28/5/2013
  9. Bonjour, Il m'est difficile de répondre à ta question, n'ayant pas de cheval... J'ai fait un peu d'équitation quand j'étais bien plus jeune, mais sans avoir de cheval attitré. J'avais aussi mon préféré : un cheval un peu capricieux gris/noir pommelé. Une vraie tête de mule qui n'aimait pas trop être dirigé et, ce, avec tout le monde ! Mais tant qu'il n'était pas obligé de "bosser", c'était un amour de tendresse... qui venait quémander des caresses ou une friandise... Comme c'était un malin (il lui arrivait de vérifier nos poches, voire de piquer nos sacs), je l'avais rebaptisé Filou et même parfois Voyou quand il dépassait les bornes... En réalité il s'appelait Zappy. Sinon, si tu veux, je peux te donner les petits surnoms des chats...
  10. Tous les essais préparatoires ont été achevés dans un centre de traitement des déchets radioactifs au nord du Japon. La date du début de l'exploitation commerciale du site n'est cependant pas encore connue. L'installation située dans le village de Rokkasho, dans la préfecture d'Aomori, appartient à Japan Nuclear Fuel. La société a fait savoir que tous les essais nécessaires pour débuter l'exploitation du site avaient été concluants. L'essai final a débuté le 8 mai et pris fin dimanche dernier. L'objectif était de s'assurer de la sécurité d'une fonderie de verre utilisée pour solidifier des déchets liquides hautement radioactifs. Différents essais ont été effectués à plusieurs reprises au cours de ces douze dernières années. La société prévoit de mettre un terme aux tests de fonctionnement d'ici le mois d'octobre, en attendant des inspections de l'Autorité de régulation du nucléaire. L'organisme a cependant annoncé que l'installation ne serait pas inspectée avant décembre. ROMANDIE 27/5/2013
  11. De façon inédite, les pouvoirs publics ont interrogé les "citoyens lambda" sur la transition énergétique. Après débats, les trois quarts considèrent que cette transition aura des effets positifs sur l’économie. Toute la journée du samedi 24 mai, 1115 personnes ont reçu les informations de base et débattus entre eux de l’avenir énergétique de la France. 70 % de ces citoyens sélectionnés dans 14 régions (11 métropolitaines et 3 outremers) ont avoué en début de journée ne pas connaître grand-chose du sujet. Ce qui ne les a pas empêchés d’émettre des opinions tranchées dans le questionnaire final où ils étaient invités à donner leur sentiment : «ce n’est donc pas le résultat d’un sondage que nous avons ici, a expliqué le politologue Stéphane Rozès, mais bien un processus d’appropriation d’une question par l’opinion». Les Français disent "oui" à la transition énergétique. Superstock/ Sipa Pour ces personnes n’ayant aucun engagement particulier, la transition énergétique est certes une urgence environnementale, mais c’est aussi une opportunité pour sortir de la crise économique actuelle. 75 % des participants considèrent en effet que la transition énergétique aura des effets positifs pour la société et 52 % pour les individus. Bien avant les problèmes environnementaux, ce sont pour 44 % les questions d’indépendance énergétique et pour 32 % d’autonomie qui sont mises en avant. Ces citoyens ont en effet appris pour beaucoup d’entre eux qu’en 2012, la France a acheté pour 68,5 milliards d’euros de pétrole, de gaz et de charbon, soit davantage que le déficit de la balance commerciale française. Il y a donc urgence à dépenser moins et à adopter les énergies renouvelables. Ils sont moins de 6 % à estimer que cette transition serait un «retour en arrière» ou un «risque fort de ralentissement économique». Les participants clament donc leur volonté d’agir, à condition que l’État, les collectivités locales, les entreprises montrent l’exemple. La moitié du panel estime ainsi qu’il faut créer une dynamique collective qui ne se limite pas aux efforts individuels. L’action des pouvoirs publics est souhaitée lorsqu’elle permet de soutenir et de conseiller les démarches des particuliers mais la voie réglementaire, c’est-à-dire la coercition, est fortement repoussée. «La transition ne peut donc être qu’un effort partagé, souligne le consultant Pierre Radanne. Les gens attendent de cette démarche qu’elle soit un effort collectif pour relocaliser sur leurs territoires, près de chez eux, les activités économiques et les emplois». Cette volonté de produire l’énergie près de chez soi trahit l’angoisse de ne plus pouvoir faire face aux charges induites par l’usage de l’électricité, du chauffage et de la voiture. 11 % des participants se déclarent en «précarité énergétique» et 43 % craignent d’y basculer. Que vont devenir ces résultats ? La Ministre du Développement durable et de l’énergie, Delphine Batho le reconnaît : «on n’a pas arrêté de me demander si cela allait servir à quelque chose». La réponse interviendra à l’automne. Les conclusions du débat seront en effet remises au gouvernement le 18 juillet pour la rédaction du projet de loi sur la transition énergétique. Tous les lobbys industriels, économiques, agricoles vont alors s’agiter en coulisse pour défendre leurs intérêts qui ne sont pas nécessairement ceux exprimés ce samedi. C’est donc à la lecture du texte que l’on verra si l’avis des citoyens a bien été respecté. SCIENCES ET AVENIR 27/5/2013
  12. Rappel des faits : L'incident est survenu dans un laboratoire de Tokaimura alors que des scientifiques envoyaient un rayon à proton sur de l'or dans le cadre d'une expérience d'accélération de particules. [...]L'autorité de régulation nucléaire (NRA) du Japon, créée après la catastrophe de Fukushima de mars 2011, a classé cet incident au niveau 1 sur l'échelle internationale de classement des événements nucléaires et radiologiques (INES), qui va jusqu'à 7 (accident majeur, comme ceux de Tchernobyl et Fukushima). La NRA a critiqué "l'absence de culture de sûreté" de la JAEA, opératrice du site où l'incident a eu lieu. La JAEA a été en outre fustigée dans la presse nippone pour avoir, d'après les journaux, continué son expérience malgré une alarme signalant un dysfonctionnement, et pour avoir mis plus de 30 heures a rapporter le problème. [...]Comprenant diverses installations nucléaires dont un réacteur et des laboratoires de recherche, le site de Tokaimura avait été le théâtre du pire accident nucléaire du Japon, jusqu'à celui de Fukushima, en 1999 lorsqu'une erreur de manipulation d'uranium avait entraîné une réaction en chaîne. Deux des employés irradiés étaient morts peu après à l'hôpital et 600 personnes au total avaient été exposées aux radiations. Des représentants de l'agence japonaise de l'énergie atomique (JAEA) présentent leurs excuses pendant une conférence de presse du 25 mai 2013 durant laquelle ils ont reconnu que des employés du laboratoire de Tokaimura avaient été irradiés pendant une expérience. Crédit NEWSCOM/SIPA SCIENCES ET AVENIR 27/5/2013
  13. Après 168 ans d'absence, le loup est de retour dans le canton de Neuchâtel. Sa présence a été confirmée dans le Val-de-Travers. Les autorités ne sont toutefois pas en mesure de dire s'il s'agit d'un individu de passage ou s'il s'est établi dans la région. Cette présence est la première attestée dans la partie suisse de l'Arc jurassien, a annoncé lundi le canton de Neuchâtel. En 2011, un tel prédateur avait été identifié dans la région française voisine de Pontarlier. Le sexe de l'animal n'a pas encore été déterminé. Depuis plusieurs semaines, des observations faisaient état de la présence d'un grand canidé sur les hauteurs du Val-de-Travers. A la suite de l'attaque début mai d'un chevreuil entre Couvet et La Brévine et à la mise à mort d'un daim d'élevage dans le même secteur, des échantillons de salive ont été prélevés sur les deux cadavres et analysés. Résultat: il s'agit bien d'un loup de la lignée italienne. Disparu du canton de Neuchâtel en 1845, le loup connaît un nouvel essor depuis sa mise sous protection dans les années 70. L'espèce est de retour en Suisse depuis 1996. D'abord composée d'individus solitaires, la population suisse compte actuellement une vingtaine d'individus. Anticipant l’arrivée du loup dans le canton de Neuchâtel, le service de la faune, des forêts et de la nature a créé en 2011 un groupe de travail qui réunit des représentants des éleveurs, des chasseurs, des associations de protection de l’environnement, des experts et les autorités. Ce groupe de travail s’intéresse à la problématique de la prévention des dégâts. Hormis le daim, aucun animal de rente n’a été tué par le loup arrivé dans le canton de Neuchâtel. La population quant à elle ne court aucun danger particulier. L’animal observé semble en bonne santé et s’enfuit en présence de l’homme, ont précisé les autorités cantonales. ROMANDIE 27/5/2013
  14. BRUXELLES - Dix-huit pays de l'Union européenne, dont l'Allemagne, refusent d'imposer des sanctions à la Chine pour protéger l'industrie photovoltaïque, contraignant la Commission européenne à chercher une solution négociée avec Pékin pour éviter des représailles commerciales. Premier partenaire européen de la Chine, Berlin s'est publiquement prononcé contre la proposition de Bruxelles d'une taxation provisoire de 47% en moyenne sur les panneaux solaires importés de Chine afin de protéger les firmes européennes du secteur. De notre point de vue, les mesures de sanction ne sont plus nécessaires et c'est pour cela que l'Allemagne a dit 'non', a expliqué lundi le ministre allemand de l'Economie, Philipp Rösler, avant un déjeuner de travail avec le Premier ministre chinois Li Keqiang, en visite à Berlin. Outre l'Allemagne, 17 autres Etats ont transmis des prises de position défavorables et il est clair que la Commission européenne doit maintenant rechercher une solution négociée, a expliqué une source proche des discussions. L'information a été confirmée à l'AFP par une autre source communautaire. Ces sources n'ont pas précisé qui étaient les 17 autres pays qui ont émis un avis défavorable. Mais selon une troisième source, la plupart des pays d'Europe centrale ainsi que la Grèce et Chypre ont rallié la position de l'Allemagne. La Commission européenne a reconnu les fissures dans le front européen et s'est déclarée prête à chercher une solution négociée avec Pékin lors d'une rencontre informelle lundi à Bruxelles entre le commissaire au commerce Karel De Gucht et le vice-ministre chinois au commerce Zhong Shan. M. De Gucht a fait savoir au vice-ministre chinois qu'il était parfaitement au courant des pressions exercées par la Chine sur un certain nombre d'Etats pour les contraindre à s'opposer à la position de la Commission européenne, a indiqué son porte-parole John Clancy. Karel De Gucht a expressément dit au vice-ministre chinois qu'il était disposé à négocier une solution sur les panneaux solaires, a-t-il ajouté. Les Chinois n'ont pas soumis de proposition particulière, ce qui est normal car les négociations n'ont pas encore commencé et que l'Union européenne a jusqu'au 5 juin pour prendre une décision. M. De Gucht a insisté sur la nécessité de conserver à la Commission européenne son indépendance pour les décisions sur des droits anti-dumping. Il avait proposé en décembre d'instaurer des droits temporaires dans l'attente de la fin de l'enquête sur les pratiques des entreprises chinoises du secteur car il fallait protéger en urgence des compagnies européennes dont la survie est menacée par des pratiques déloyales de la part des industriels chinois. 30.000 emplois sont menacés dans ce secteur en Europe, a souligné le porte-parole. La Commission européenne a été saisie de plaintes des fabricants de l'UE et a ouvert une enquête qui doit s'achever en décembre 2013. C'est à ce moment que les Etats auront vraiment leur mot à dire, a rappelé John Clancy. Mais le fait que 18 Etats aient communiqué vendredi dernier un avis négatif pèse sur la décision que M. De Gucht devra prendre le 5 juin. Cette situation révolte l'eurodéputé écologiste français Yannick Jadot. La Chine fait scandaleusement pression depuis des mois sur le secteur photovoltaïque européen pour éviter toute rétorsion, a-t-il accusé dans un communiqué. La position très ambiguë de l'Allemagne offre à la Chine un espace inacceptable dans le processus de décision européen, a-t-il dénoncé. Plusieurs firmes allemandes (Q-Cells et Solarhybrid) et françaises (Solar France, Evasol) ont déjà mis la clé sous la porte ou ont été reprises comme la française Photowatts par EDF. Or, le solaire est présenté comme étant un des piliers de l'industrie verte créatrice d'emplois dans l'UE. L'Europe ne peut céder au chantage, s'est insurgé lundi dans un communiqué Milan Nitzschke, président de EU ProSun qui représente les industries européennes du secteur, à l'origine de l'enquête. ROMANDIE 27/5/2013
  15. Le déclin de la diversité des plantes et des animaux d'élevage s'accentue. Elle menace les réserves alimentaires mondiales, a déclaré lundi le président de la Plateforme intergouvernementale pour la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES). La culture d'une trentaine de plantes tels que le blé, le maïs ou le riz, représente 95% des ressources alimentaires tandis qu'il existe 30.000 plantes comestibles, a rappelé Zakri Abdul à l'occasion d'une conférence à Trondheim, dans le centre de la Norvège. Il est "plus important que jamais d'avoir un large patrimoine génétique pour permettre aux organismes de supporter les nouvelles conditions (climatiques) et de s'y adapter", a ajouté le biologiste malaisien lors de son premier discours en tant que président de l'IPBES, un nouveau forum des Nations unies sur la biodiversité. Selon Zakri Abdul, il est nécessaire de préserver des espèces dont les gênes peuvent résister aux futures maladies ou évoluer malgré la hausse des températures, les sécheresses ou les pluies diluviennes L'an dernier, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a estimé que 22% des races d'animaux domestiques étaient menacées d'extinction. Plusieurs pays ont lancé des programmes d'élevage de ces espèces, allant du lama au cochon. ROMANDIE 27/5/2013
  16. Le virus de la grippe H7N9 peut se transmettre efficacement lorsque certains animaux sont en contact rapproché, mais il semble encore mal se diffuser dans l’air. Chez le furet le H7N9 se transmet efficacement par contact direct. Syaiful Arif / Rex Feat/REX/SIPA Une équipe sino-américaine a utilisé des virus isolés chez un malade ayant succombé à la grippe aviaire A(H7N9) pour tester sa contagiosité chez deux mammifères : le furet et le porc. Les furets sont souvent utilisés comme modèle mammifère pour la recherche sur la grippe tandis que les porcs constituent une espèce à surveiller car le virus peut muter dans leur organisme et donner naissance à des souches plus dangereuses pour l’homme. L'étude, publiée dans la revue Science, a été conduite en Chine à l'Université de Shantou dès le 1er mai. Les chercheurs ont instillé des virus H7N9 dans le nez de six furets puis ont placé trois bêtes indemnes dans des cages en contact avec les animaux infectés. Trois autres furets ont été mis dans d'autres cages à proximité. Après quelques jours, les chercheurs ont observé que les furets sains à l’intérieur des cages ont été infectés tandis qu’un seul des trois animaux placés à distance a été contaminé. Selon les chercheurs, cela signifie que le virus se transmet efficacement par contact direct chez les furets et nettement moins bien en cas de transmission aéroportée. Un modèle qui pourrait correspondre à la diffusion du virus chez l'homme. Les chercheurs ont également procédé à des tests chez les porcs. Chez cet animal, des recombinaisons du virus de la grippe se produisent souvent. Elles peuvent permettre à certaines souches aviaires de mieux s’adapter à l’homme. Connaître la sensibilité porcine au H7N9 aidera les scientifiques à préciser le potentiel pandémique de ce virus. Les résultats sont moins inquiétants que chez le furet : il n’y a pas eu de transmission du virus que ce soit par contact direct ou par voie aérienne chez les porcs. «Cette étude, nous dit qu’un contact étroit est nécessaire pour qu’il y ait transmission du virus chez le furet, ce qui signifie que les personnels de santé peuvent potentiellement être contaminés quand ils sont en contact avec les malades», a déclaré David Kelvin, un des auteurs de l’étude. «Il a également démontré que la transmission aéroportée était très difficile dans les modèles animaux, ce qui est susceptible d'être le cas chez les humains aussi.» Jusqu’à présent, le nombre de cas d’infection humaine confirmés en laboratoire et notifiés à l’OMS, s’élève au total à 131, dont 37 (et on 32 comme écrit dans l'article original) cas mortels. Les contacts des cas confirmés font l’objet d’une surveillance étroite. SCIENCES ET AVENIR 27/5/2013
  17. Berlin (awp/afp) - Berlin a refusé lundi l'idée de prendre des sanctions à l'encontre de la Chine dans le domaine du photovoltaïque, proposée par la Commission européenne, a indiqué le ministre allemand de L'Economie Philipp Rösler. "De notre point de vue, les mesures de sanctions ne sont plus nécessaires et c'est pour cela que l'Allemagne a dit "non aujourd'hui", a déclaré M. Rösler dans un discours, avant un déjeuner avec le Premier ministre chinois Li Keqiang, réunissant des entrepreneurs chinois et allemands. Il a indiqué que l'Allemagne avait demandé vendredi à la Commission européenne de prolonger le délai pour donner son avis, fixé alors à lundi dix heures, "afin de pouvoir dialoguer avec nos amis ou partenaires" chinois à ce sujet. "Nous sommes contre des mesures de protectionnisme, pour des marchés ouverts et une concurrence juste" entre les pays, a-t-il dit. Cette décision allemande n'est pas une surprise. La chancelière Angela Merkel avait rejeté dimanche soir toute mesure protectionniste, invitant au dialogue avec la Chine. Lors d'une conférence de presse commune avec M. Li, elle avait assuré qu'elle ferait "tout pour trouver une solution par la discussion et ne pas tomber dans une sorte de confrontation" avec Pékin. La semaine passée, le ministre de l'Economie Philipp Rösler avait mis en garde contre de possibles représailles de Pékin, se faisant l'écho des inquiétudes de l'industrie allemande pour qui la Chine représente un marché essentiel. La Commission européenne a proposé aux Etats de l'UE d'approuver une taxation provisoire de 47% en moyenne sur les panneaux solaires importés de Chine afin de protéger les firmes européennes du secteur, menacées de disparition et qui dénoncent une concurrence déloyale. Le chef du gouvernement chinois, qui effectue sa première visite officielle en Allemagne depuis sa prise de fonction en mars, a réitéré dimanche son désaccord avec la décision de l'UE d'envisager une taxation des panneaux solaires chinois. "Nous la rejetons fermement", a-t-il dit, estimant qu'une telle mesure "ne mettra pas seulement en danger des emplois en Chine, mais (...) nuira aussi aux intérêts des entreprises et des consommateurs européens". ROMANDIE 27/5/2013
  18. JOHANNESBURG - Le gouvernement du Botswana a démenti dimanche avoir l'intention d'expulser des centaines de Bushmen de leurs terres pour créer un corridor écologique pour la migration des animaux, comme l'a affirmé l'ONG britannique Survival International. Survival International avait assuré vendredi que plusieurs centaines de Bushmen, issus de la communauté de Ranyane, dans une zone reculée du sud du Botswana, étaient menacés d'expulsion par un projet gouvernemental destiné à préserver l'écosystème forestier local et à promouvoir le tourisme dans ces magnifiques paysages de savane semi-aride. Le gouvernement du Botswana n'a aucun projet de déplacement de ceux qui souhaitent rester à Ranyane, a assuré dimanche son porte-parole, Jeff Ramsay, dans un communiqué, qualifiant Survival International d'organisation néo-apartheid basée à Londres. Les Bushmen, population indigène d'Afrique australe, vivent de chasse et de cueillette, produisent leur propre nourriture et ont un accès limité aux soins. Survival International avait fait état vendredi d'informations selon lesquelles des responsables du gouvernement local allaient envoyer des camions pour expulser des centaines de Bushmen de Ranyane et procéder à la destruction de leurs maisons. Le projet contesté par Survival est le corridor écologique du Western Kgalagadi. Son but est de protéger des zones sauvages entre le parc transfrontalier du Kgalagadi (KTP, Sud) et la Réserve centrale du Kalahari (CKGR, centre), afin d'offrir un couloir de migration aux grands ongulés. Selon Survival International, le président du Botswana Ian Khama siège au directoire de l'organisation américaine Conservation International qui met en oeuvre ce corridor. Selon le porte-parole du gouvernement, la plupart des habitants ont demandé à être relogés. Les autorités ont eu cinq rencontres avec les Bushmen de Ranyane, qui seraient au nombre de 182 selon des chiffres officiels. A partir de 1997, des communautés bushmen ont été expulsées hors de la réserve animalière du Kalahari (CKGR) pour protéger ce parc naturel, le deuxième plus grand du monde. Des actions en justice ont permis aux Bushmen ou San d'obtenir en 2006 le droit de revenir sur leurs terres, puis en 2011 le droit de forer de nouveaux puits d'eau Un retour qui est resté largement un mirage, faute d'eau mais aussi de candidats à une réinstallation dans un environnement sauvage, privé de tout accès à l'école ou aux soins. ROMANDIE 27/5/2013
  19. L'agence japonaise de l'énergie atomique (JAEA) a annoncé que 30 chercheurs avaient été exposés à des radiations lors d'un incident dans un laboratoire nucléaire. L'incident s'est produit jeudi au laboratoire de physique nucléaire de Tokaimura (120 km au nord-est de Tokyo). Des scientifiques envoyaient un rayon à proton sur de l'or dans le cadre d'une expérience d'accélération de particules. 55 employés travaillaient alors sur le site lorsque le problème s'est déclaré à cause d'une surchauffe. D'après la JAEA, deux chercheurs ont été exposés à des radiations de 1,7 millisievert, soit un peu plus que l'équivalent d'un examen radiologique. "Leur état n'inspire aucune inquiétude médicale", a expliqué un porte-parole de l'agence. La Commission internationale de protection radiologique conseille de ne pas recevoir une dose annuelle de plus d'1 millisievert, mais estime qu'une exposition inférieure à 100 millisieverts par an ne représente pas, statistiquement, un risque d'augmentation de cancer. D'après la JAEA, une substance radioactive a été émise de façon accidentelle pendant l'expérience, "à cause d'une surchauffe provoquée apparemment par des problèmes techniques". Une partie de la radioactivité émise s'est ensuite répandue dans l'atmosphère, après que les employés ont mis en route des ventilateurs pour abaisser les niveaux dans le laboratoire. Le porte-parole de la JAEA a souligné que ces ventilateurs n'auraient pas dû être utilisés, évoquant une "erreur humaine". La sécurité nucléaire est un sujet particulièrement sensible au Japon depuis l'accident de la centrale Fukushima Daiichi (nord-est) en mars 2011 après un séisme suivi d'un tsunami, la pire catastrophe du secteur depuis celle de Tchernobyl (Ukraine) en 1986. ROMANDIE 27/5/2013
  20. Berne (awp/ats) - Le groupe démocrate-chrétien refuse de limiter la durée d'exploitation des centrales nucléaires. Réuni samedi afin de préparer la session parlementaire d'été, qui débute le 3 juin, il rejette une motion de commission qui propose de les débrancher après 50 ans. La commission de l'énergie du Conseil national a adopté à une courte majorité une motion en ce sens qui constituerait un contre-projet indirect à l'initiative populaire des Verts exigeant l'arrêt des centrales après 45 ans d'exploitation. La motion prévoit que les exploitants d'une centrale en service depuis 40 ans soumettent aux autorités chargées de la sécurité nucléaire un concept d'exploitation propre à garantir une exploitation sûre pour dix années supplémentaires au plus. Actuellement, une centrale peut être exploitée pour une durée illimitée tant que sa sécurité est garantie. Le groupe PDC-PEV recommande le rejet de cette motion, même s'il a "clairement approuvé la sortie progressive du nucléaire", écrit-il dans un communiqué publié sur le site internet du PDC. Pour autant que la sécurité peut être assurée et que le risque résiduel est acceptable, les centrales nucléaires doivent rester en service à titre de technologie transitoire, souligne-t-il. ROMANDIE 27/5/2013
  21. MOORE (Etats-Unis) - Le président Barack Obama a assuré dimanche à Moore les victimes de cette ville de l'Oklahoma ravagée lundi dernier par une tornade qu'elles pouvaient compter sur l'aide du pays tout entier et de l'Etat fédéral pour reconstruire. Je veux dire aux personnes touchées partout dans l'Oklahoma que nous allons être avec elles tout au long du chemin, a assuré le président après avoir parcouru les abords dévastés de ce qui fut l'une des écoles détruites par les vents très violents qui ont fait 24 morts, dont 10 enfants, et 377 blessés. Et quand je dis que nous sommes derrière vous, je vous promets que nous allons tenir parole, a-t-il affirmé, demandant à chaque Américain de donner un coup de main. C'est une ville forte avec un fort tempérament. Il ne fait aucun doute qu'elle va rebondir, mais elle a besoin d'aide, a estimé M. Obama. Des prévisionnistes météo qui ont lancé les alertes aux premiers secours qui ont fouillé les décombres, aux professeurs qui ont fait rempart de leur corps pour protéger leurs écoliers, les habitants de l'Oklahoma ont donné l'exemple, a-t-il rendu hommage, en rencontrant leurs représentants aux côtés de la gouverneure de l'Etat Mary Fallin. Quelques heures avant l'arrivée du président, la gouverneure a appelé au versement rapide des fonds pour reconstruire la ville. J'ai besoin de pouvoir éviter les méandres bureaucratiques, de disposer des fonds de la Fema (l'Agence fédérale de gestion des situations d'urgence, ndlr) rapidement et des moyens publics pour aider nos concitoyens à faire face à ce désastre, a expliqué Mme Fallin sur CNN. S'exprimant devant une montagne de débris, la gouverneure a insisté sur l'étendue des dégâts. Il ne s'agit pas de quelques pâtés de maisons: ça s'étend sur des kilomètres. Selon elle, la zone sinistrée s'étend sur 28 kilomètres de long et 2,5 de large. La tornade qui a détruit une partie de cette banlieue d'Oklahoma City, dans le sud des Etats-Unis, a détruit ou endommagé quelque 1.200 maisons. Environ 33.000 personnes ont été affectées par la tornade dont les vents ont soufflé pendant 40 minutes avec des pointes supérieures à 320 km/h. Le Sénat de l'Oklahoma a voté une allocation de 45 millions de dollars d'aide. Mais les coûts des dommages pourraient atteindre 2 milliards de dollars, soit le double de ceux de la tornade qui avait déjà ravagé la ville --et fait une quarantaine de morts-- en 1999, selon John Doak, directeur du département des assurances de l'Etat. ROMANDIE 26/5/2013
  22. SARAJEVO - Un berger bosnien qui a été hospitalisé dans un état grave après avoir été attaqué par un ours brun, a raconté dimanche son combat désespéré pour défendre sa vie, à l'issue duquel il a tué à coups de hache le plantigrade. Blazo Grkovic se trouvait samedi soir avec son troupeau de moutons à la lisière d'une forêt au pied de la montagne de Volujak (sud) lorsque l'ours a fait son apparition et l'a aussitôt attaqué, selon son récit à la télévision locale BN, recueilli à son chevet dans sa chambre d'hôpital à Foca. J'avais une hache à la main et j'ai réussi à le frapper à la nuque. Il est tombé et on s'est battu au corps à corps, a affirmé le berger. Il me mordait et je lui donnais des coups, jusqu'à ce qu'il meure. J'ai des blessures partout, surtout au bras gauche que j'ai vu à deux ou trois reprises dans sa gueule, a-t-il poursuivi. Bien que grièvement blessé, Grkovic a réussi à appeler son beau-frère qui est venu le chercher avec les urgences. L'ours brun est une espèce protégée au niveau européen. Sa population en Bosnie est estimée à entre 400 et 1.200 animaux. ----->Je trouve curieux que l'ours ait immédiatement attaqué l'homme... Il manque un maillon de l'histoire dans ce récit... Il est probable qu'il y ait une provocation, peut-être involontaire de l'individu... ou que celui-ci se trouve dans un endroit où il n'aurait pas dû être... Cela dit, il convient de se rappeler que nous ne sommes pas les rois sur terre, elle n'appartient pas uniquement à l'espèce humaine, sinon pourquoi d'autres espèces seraient sur terre... Il faut réapprendre à partager notre espace vital avec les autres espèces végétales et animales. Il y en a assez que l'humanité veuille tout capter à son profit... !!! Un partage intelligent de l'espace éviterait des drames comme celui-ci !!! ROMANDIE 26/5/2013
  23. Environ 5000 personnes ont participé ce week-end aux activités organisées dans toute la Suisse romande à l'occasion de la troisième édition de la Fête de la nature. Elles étaient deux fois moins nombreuses que l'an dernier en raison de la pluie et du froid. Malgré une fréquentation "en demi-teinte", les nombreux événements proposés ont rencontré un beau succès, note dimanche dans un communiqué la revue "La Salamandre", qui organise la manifestation avec septante partenaires travaillant pour la nature. Une quinzaine d'activités ont été annulées sur les 200 qui étaient proposées. Si certaines espèces animales ont préféré rester à l’abri de la pluie et des regards, à La Chaux-de-Fonds (NE), les participants ont pu observer une pipistrelle, la plus petite espèce de chauves-souris européenne. L’humidité ambiante a aussi fait le bonheur des gastéropodes et amateurs de champignons. La prochaine édition aura lieu du 23 au 25 mai 2014. Les organisateurs souhaitent étendre le concept à toute la Suisse dès 2015. ROMANDIE 26/5/2013
  24. LJUBLJANA - Le biologiste slovène Matevz Lenarcic a atterri dimanche à l'aéroport de Ljubljana après avoir survolé le pôle Nord à bord d'un avion ultra-léger, équipé pour réaliser des mesures de la pollution de l'air au-dessus de l'Arctique. J'ai rencontré plus de problèmes que prévu et cela a prolongé l'expédition, mais ce qui importe, c'est que l'avion et moi soyons arrivés sains et saufs, a déclaré M. Lenarcic, âgé de 54 ans, aux personnes venues l'accueillir un peu plus d'un mois après son départ, le 22 avril dernier. Avec ce périple d'environ 15.600 kilomètres, il est devenu le premier pilote à rallier l'Amérique du Nord depuis l'Europe en avion ultra-léger, en passant par le pôle Nord. Sur le retour, Matevz Lenarcic a dû modifier son parcours et a fait une escale non prévue de deux jours à Saint-Nazaire (ouest de la France) à cause des conditions météorologiques et des difficultés de ravitaillement. Ses divers soucis en route ont rallongé de 14 jours son voyage. Les mesures de pollution ont été menées comme prévu, a indiqué le biologiste, ajoutant qu'il avait été surpris de constater que les températures au pôle Nord sont beaucoup plus élevées que dans les zones alentour. M. Lenarcic a pris des photos et mesuré les niveaux de certains éléments polluants, pouvant jouer un rôle dans le réchauffement climatique, au-dessus de l'Arctique à une altitude de 3.000 à 4.000 pieds (900-1.200 m), une altitude rarement explorée par les scientifiques. Ce voyage fait partie d'un projet initié en 2012, lorsque l'aventurier avait réalisé le tour du monde à bord d'un avion ultra-léger (290 kilos), un Pipistrel Virus-SW914, qui a de nouveau servi pour ce voyage. ROMANDIE 26/5/2013
  25. PEKIN - Aucun nouveau cas humain de la grippe aviaire H7N9 n'a été enregistré en Chine au cours des deux dernières semaines, a rapporté lundi le gouvernement. Ce virus apparu pour la première fois chez l'homme cet hiver a fait au total 37 morts sur 130 personnes contaminées en Chine continentale, dont 76 ont guéri, d'après un communiqué de la Commission nationale de la Santé et du planning familial. Un cas a par ailleurs été rapporté à Taïwan. Les experts redoutent que ce virus devienne facilement transmissible entre humains, ce qui pourrait déclencher une pandémie. Les virus grippaux sont en général saisonniers et les contaminations reculent lorsque les températures montent à l'approche de l'été, mais la directrice générale de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Margaret Chan, a déclaré il y a une semaine que l'évolution de la maladie était impossible à prévoir. Les virus de la grippe aviaire sont en constante mutation, a-t-elle rappelé. Suite à l'apparition des premiers cas humains de contamination par le virus H7N9 à Shanghai, les autorités de la capitale économique chinoise et des provinces avoisinantes avaient fermé les marchés aux volailles vivantes, source probable de contamination. Cette nouvelle forme de grippe a coûté plus de 40 milliards de yuans (5 milliards d'euros) à l'industrie avicole chinoise, selon le directeur de l'administration chargée de l'élevage, Li Xirong, cité la semaine dernière par la presse. ROMANDIE 27/5/2013
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