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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. RANcho Mirage (Etats-Unis) - Les Etats-Unis et la Chine ont conclu un accord samedi pour mener un effort commun contre le changement climatique, en ciblant plus particulièrement les hydrofluorocarbones (HFC), des gaz industriels. Dans un communiqué publié à l'issue d'un sommet informel entre les présidents Barack Obama et Xi Jinping, les deux pays se sont engagés à limiter la production et l'usage de ces gaz, considérés comme des super gaz à effet de serre. ----->Nous devrions avoir d'autres informations à ce propos d'ici peu... ROMANDIE 8/6/2013
  2. Des défenseurs des droits des animaux s'opposent à l'abattage de kangourous près de la capitale d'Australie, Canberra. Ces animaux, dont le nombre ne cesse d'augmenter, causent des dégâts à la végétation et aux cultures. Le gouvernement local veut abattre plus de 1400 kangourous à partir de vendredi jusqu'à la fin du mois prochain. ----->Ce n'est pas la première fois que l'alerte est donnée à propos des kangourous. Après les chevaux issus des chevaux de Waler dont l'Australie a entamé l'abattage aérien ainsi que des ânes et des chameaux... C'est au tour des kangourous !!!... Bien qu'il y ait déjà eu des abattages non médiatisés selon des sites de protection animale en Australie... Pourqoi ces animaux deviennent encombrants : à cause de l'expansion humaine et des cultures... ! En réalité ce ne sont pas les animaux qui causent le plus de dégâts à l'environnement, mais nous les humains... Tous ces abattages d'animaux qui surviennent dans le monde... C'est terriblement affolant... - Déjà en 2008 : 400 kangourous ou encore ICI - Et EN 2003, 2001... - En 2010 - En 2012, c'est la mort de 5,2 millions de kangourous qui est programmée - ICI vous lirez pourquoi les kangourous sont si régulièrement abattus ! Bref, si vous faites comme moi quelques recherches vous vous apercevrez que chaque année, de nombreux kangourous sont tués... Est-ce juste ? NHK WORLD 7/6/2013
  3. PARIS - Le président de la commission du développement durable de l'Assemblée nationale, Jean-Paul Chanteguet (PS), a vivement critiqué vendredi le rapport de deux parlementaires favorables à une exploitation maîtrisée du gaz de schiste, jugeant qu'il n'apportait aucune élément nouveau et contenait des affirmations profondément contestables. Les propositions de ce rapport du député PS Christian Bataille et du sénateur UMP Jean-Claude Lenoir, publié jeudi, visent à relancer un débat tranché par le gouvernement et le parlement, alors qu'elles n'apportent aucun élément susceptible de revenir sur les choix opérés, écrit M. Chanteguet dans un communiqué. Ce dernier conteste en particulier que l'exploration des gaz de schiste puisse être respectueuse de l'environnement, alors que cette technique de production utilise aujourd'hui 750 composés chimiques, dont 29 ont été reconnus cancérigènes et à risque pour la santé humaine. Selon M. Chanteguet, le rapport, publié par l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), comporte aussi des affirmations profondément contestables concernant les avantages à explorer et exploiter le gaz de schiste sur le plan économique. Ainsi, estime M. Chanteguet, le chiffre de 100.000 emplois qui seraient créés donne de faux espoirs. L'expérience américaine démontre qu'une fois le puits mis en place, il faut moins d'une personne pour le faire fonctionner. Seule la course éperdue, qui a conduit à creuser 500.000 puits aux Etats-unis en huit ans, a permis de renouveler les emplois. Ce qui n'est pas réalisable en France, étant donné l'occupation de notre espace géographique, poursuit-il. Enfin, conclut-il, l'empreinte carbone du gaz de schiste est équivalente à celle du charbon. Ainsi, son exploitation aboutirait à retarder le passage à l'énergie du futur, en s'obstinant dans une voie du passé et en exploitant à des coûts toujours croissants pour le climat, l'environnement et la santé, les dernières ressources fossiles disponibles. ROMANDIE 7/6/2013
  4. CAEN - Le centre de stockage de déchets nucléaires de la Manche (CSM), le plus ancien en France, est plus que jamais soupçonné de fuir doucement, mais durablement, et de contaminer son environnement, après la parution d'une étude, en plein débat sur le projet de stockage de Bure (Meuse). Ces travaux financés par le conseil général (20.000 euros) et l'ASN (5.000 euros), publiés jeudi, montrent que les données de l'Andra (Agence Nationale pour la Gestion des Déchets Radioactifs) sont extrêmement sous-évaluées et renforcent très fortement les soupçons que le centre fuit, a estimé vendredi Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire de Greenpeace. L'ONG suspend sa participation au débat public sur le projet de Bure tant que les autorités n'auront pas présenté un plan pour résoudre les problèmes dénoncés au CSM par cette étude. Bure doit être en 2025 le premier centre de stockage pour déchets nucléaires de très haute activité, même si les antinucléaires doutent que soit un jour trouvée une solution pour ces matières. Le tritium qui fait l'objet de l'étude n'est certes pas l'élément le plus radiotoxique (qui existe) mais c'est un lanceur d'alerte car il se diffuse vite et il y a de fortes chances que d'autres radioéléments suivent, avertit le physicien David Boilley, président de l'Association pour le contrôle de la radioactivité dans l'ouest (Acro), qui a mené l'étude. Près de 930.000 tonnes de déchets, dont 100 kg de plutonium, hautement radioactif, sont stockées à 6 à 8 m sous terre au CSM, ouvert en 1969 et fermé en 1994, dans des conditions au départ beaucoup moins strictes qu'aujourd'hui. A la demande des élus locaux, l'Acro s'est rendue pour la première fois sur le site du CSM à Digulleville en 2012 pour effectuer des prélèvements dans les mêmes puits de surveillance de l'Andra, mais à des profondeurs plus importantes. On trouve des valeurs jusqu'à 58 fois supérieures à celles relevées par l'Andra qui est parfois passée complètement à côté de certaines pollutions, assure Mylène Josset, une des scientifiques qui signent l'étude. Pour elle, les données relevées varient tellement en fonction de la profondeur (d'un facteur de 250 parfois) dans un même puits qu'on ne peut plus se contenter, pour surveiller le site, du seul prélèvement effectué par puits par l'Andra. Ils ne sont pas en mesure aujourd'hui de détecter une anomalie, renchérit M. Boilley. Pour la directrice du CSM, Florence Espiet, au contraire, cette étude ne remet pas en cause le plan de surveillance de l'Andra. Pour mieux mesurer l'impact du site, les prélèvements sont effectués à des profondeurs (entre 19 et 30 m) où on trouve de l'eau qui circule et va alimenter les rivières, explique Mme Espiet, et non plus bas où vous avez des eaux plus stagnantes. On a un marquage de l'eau au tritium. Mais pour 70 des 73 puits (où l'Andra fait des prélèvements), les valeurs sont inférieures au seuil de potabilité de 1.000 Becquerels/litre pour le tritium, poursuit Mme Espiet. Sur les trois autres qui sont sur le site même, on est un peu au-dessus. Selon l'Andra, la présence de tritium est en décroissance car elle est due à 90% voire plus à un accident qui a eu lieu au centre en 1976 et aujourd'hui il n'y a que des émissions diffuses infinitésimales de tritium. Cette histoire de 1976, c'est un peu un prétexte, déclare le conseiller général PS Yves Néel, membre de la commission locale d'information (regroupant élus locaux et associations), qui a commandé cette étude et cherche à en financer une deuxième pour approfondir la question en 2014. ROMANDIE 7/6/2013
  5. LOS ANGELES - La centrale nucléaire de San Onofre, en Californie (ouest des Etats-Unis), arrêtée l'an dernier après une fuite radioactive mineure et sur laquelle des défauts avaient été découverts, va être définitivement fermée, a annoncé vendredi son exploitant. Cette fermeture de la centrale, installée depuis plus de 40 ans au nord de San Diego, entraînera une suppression dès l'an prochain de 1.100 emplois --les effectifs passant de 1.500 à 400, a ajouté Southern California Edison dans un communiqué. Après une fuite radioactive en janvier 2012 jugée sans danger par les autorités, les experts ont estimé qu'ils ne pouvaient pas résoudre les problèmes rapidement ou dans leur entier, a indiqué le président d'Edison International, maison-mère de SCE, Ted Craver, cité dans le communiqué. Nous avons conclu que l'incertitude sur le fait de savoir quand ou si (San Onofre) reprendrait du service n'était pas bonne pour nos clients, nos investisseurs, ou pour prévoir les besoins en électricité de notre région à long terme, a-t-il expliqué. Un premier réacteur avait été arrêté en janvier 2012 après la fuite, bien que la Commission de régulation nucléaire (Nuclear Regulatory Commission, NRC) a estimé que cet incident ne présentait aucun danger. Mais les experts avaient découvert ensuite de l'érosion sur des conduites d'eau radioactive, entraînant la fermeture de tous les réacteurs de la centrale et obligeant l'Etat à trouver d'autres sources de production d'électricité. San Onofre fournissait en électricité 1,4 million foyers, selon la SCE. ROMANDIE 7/6/2013
  6. SAINT-JEAN-DE-LUZ (AFP) - Un cortège peu habituel, arrimé à un bateau de pêche du port de Saint-Jean-de-Luz examine à la loupe son moteur: il est composé d'universitaires finlandais, qui entendent bien importer le mécanisme permettant de le faire carburer à l'huile de tournesol pure. Le bateau, c'est le "Lapurdi", bolincheur (pêche à la sardine et à l'anchois) se consacrant à la petite pêche. Avec le ligneur Nahikari, il teste avec succès depuis 2009 ce carburant atypique dans le cadre du programme Itsasoa (Itinéraire technique de substitution agricole pour la sauvegarde de l'océan), soutenu par le ministère de l'Agriculture. Selon l'Institut français des huiles végétales pures (IFHVP) ce sont les premiers bateaux en Europe à maîtriser la technique. Le moteur démarre au gasoil et lorsque la température de combustion est suffisante, il bascule sur l'alimentation végétale consommant 80% d'huile et 20% de gasoil. Pascal Gonzalez, patron du "Lapurdi", n'y voit que des avantages. "La réduction d'émission de gaz à effet de serre est considérable et aucun problème mécanique n'a été constaté depuis 2009", assure-t-il. Comme Anne-Marie Vergez, la patronne du Nahikari, il s'approvisionne auprès d'une coopérative d'agriculteurs locaux, "Bizi Garbia", produisant déjà de l'huile pure de tournesol pour un syndicat d'ordures ménagères gros consommateur de carburants. Un "circuit court" (le carburant ne doit pas parcourir des centaines de kilomètres pour parvenir jusqu'à eux) avantageux favorisant une filière agricole locale. Selon l'IFHVP, l'huile de tournesol a des avantages à deux titres. Premièrement, pour la produire, les émissions de CO2 sont largement inférieures à celles du gasoil: "Un litre de gasoil produit 3,3 kilos équivalent CO2 contre 493 grammes pour l'huile de tournesol", explique son directeur Frédéric Perrin. Ensuite, elle est moins polluante pour l'océan. Des tests montrent selon lui "un abaissement de la charge de pollution, notamment liée à l'absence des métaux lourds présents dans le gasoil". A ces avantages environnementaux, s'ajoute pour l'instant un argument économique. "Le prix du gazole détaxé pour les pêcheurs est passé de 0,35 euros par litre en 2004 à 0,75 euro/litre aujourd'hui", explique Frédéric Perrin. "Il représente plus de 40% de charges fixes pour certains bateaux. D'où la nécessité de réduire cette dépendance". Le prix de l'huile de tournesol reste au-dessus, 90 centimes par litre, mais les subventions du programme Itsasoa ont permis jusque-là son utilisation. "Avec l'aide d'Itsasoa, nous l'obtenons à 67 centimes/l", dit M. Gonzalez en notant cependant que le système de subventions arrivant à échéance, il devra "négocier le prix de l'huile avec les producteurs locaux". Mais, ajoute-t-il, "je préfère travailler avec les agriculteurs sur place que de me fournir chez un groupe pétrolier qui bousille la planète". Autant d'arguments sur lesquels ses interlocuteurs finlandais semblent convaincus, alors que ce pays doit importer plus des trois quarts de son énergie (pétrole, charbon, gaz naturel, électricité). En Finlande, comptant quelque 1.100 kilomètres de côtes sur la mer Baltique, "nous n'arrivons pas (encore) à mettre cette technique au point", déclare Mikael Nygard, qui accompagne les chercheurs, pour expliquer cette inhabituelle expédition au Pays basque. Or "Nous sommes convaincus que c'est la bonne méthode pour une pêche durable et respectueuse de l'environnement", poursuit M. Nygard, venu avec une équipe de l'Université de Sciences appliquées de NOVIA. Ce biocarburant, selon François Gallet, membre d'un groupe de travail du Fonds européen pour la pêche, le "Fishing local action groupe" qui a également fait le déplacement, a un autre avantage: il ne présente pas de danger de déforestation comme on a pu le voir ailleurs avec la production massive d'huile de palme". La coopérative "fonctionne avec des cultures en rotation, qui évite l'appauvrissement du sol, sur 76 hectares", précise-t-il. De retour à Vaasa, leur port d'attache qui compte 130 pêcheurs équipés de bateaux de 6 à 10 mètres, les chercheurs finlandais sont bien décidés à appliquer la "méthode basque". "Nous devons résoudre ce problème technique de moteur et réussir à construire les mêmes liens entre agriculteurs et pêcheurs", martèle M. Nygard. Ils pourraient notamment s'inspirer de l'adaptation du moteur, mais avec un autre biocarburant, peut-être issu de graisses animales, précise-t-il. ----->Dès que j'ai vu le titre de l'article et avant d'en lire la fin.... je me suis dit... Hum que voilà une bonne occasion de justifier la chasse à la baleine et autre cétacé pour utiliser leur graisse.... ! Si au départ l'intention est louable, et nous permet de confirmer un adage : la France n'a pas de pétrole mais elle a des idées... la preuve le fonctionnement de moteurs fonctionnant à majorité à l'huile végétale, la finalité imaginée par les finlandais m'apparaît beaucoup moins honorable... SCIENCES ET AVENIR 7/6/2013
  7. MIAMI - La première tempête tropicale de la saison des ouragans en Atlantique, nommée Andrea, a touché terre jeudi sur la côte ouest de la Floride à environ 21H40 GMT, entraînant de fortes pluies, a indiqué le centre américain de surveillance des ouragans (NHC). La tempête, accompagnée de vents soutenus allant jusqu'à 85 km/h, n'est pas devenu un ouragan, comme l'avait craint auparavant le NHC. La tempête se déplaçait au nord de la Floride (sud des Etats-Unis) vers le nord-est à une vitesse d'environ 24 km/h. A cette vitesse, Andrea devrait balayer la côte est des Etats-Unis au cours du week-end. Selon le NHC, sa vitesse devait s'accélérer dans les prochaines 24 à 48 heures. Le NHC notait aussi à 00H00 GMT qu'Andrea devrait perdre son caractère tropical samedi, tout en entraînant de possibles inondations le long de la côte en raison d'une remontée du niveau de la mer et de la marée haute. Par ailleurs, quelques tornades sont possibles dans la soirée sur la péninsule de Floride et sur les régions côtières de Géorgie, de Caroline du Sud et de Caroline du Nord, prévient le NHC. Lors de son passage sur Cuba, Andrea a entraîné des pluies battantes dans la province occidentale de Pinar del Rio, poussant les autorités à évacuer un millier de personnes. La saison des ouragans en Atlantique s'étend du 1er juin au 30 novembre. ROMANDIE 7/6/2013
  8. Des milliers de personnes ont fui leur domicile dans l'est de l'Allemagne par crainte des inondations historiques qui mettaient en alerte jeudi plusieurs pays d'Europe centrale. La situation s'améliorait par contre en République tchèque. La situation demeurait particulièrement tendue en Bavière et en ex-RDA, où les villes industrielles de Bitterfeld et Halle se préparaient au pire. Mais les dégâts y restaient pour le moment matériels tandis que la catastrophe a fait au moins 12 morts depuis cinq jours dans d'autres pays, dont huit en République tchèque. La chancelière Angela Merkel devait se rendre jeudi après-midi dans des zones sinistrées autour de Bitterfeld. Face à la montée des eaux, des milliers d'Allemands se réfugiaient chez des membres de leur famille ou des amis. D'autres s'entassaient dans des abris aménagés, comme des gymnases où des lits de camp ont été installés. Certains refusaient toutefois de quitter leur maison malgré les mises en garde des secours. En Bavière, la ville de Deggendorf était quasiment coupée du monde, selon les médias locaux. Des habitants ont dû être évacués par hélicoptère de leur habitation. Les images aériennes diffusées sur les chaînes de télévision montraient des maisons quasiment ensevelies sous les eaux et des immeubles où le niveau de l'eau atteignait voire dépassait le premier étage. Le coût des dégâts n'a pas été chiffré. Le ministre des Finances Wolfgang Schäuble a toutefois indiqué jeudi que l'aide de 100 millions d'euros déjà annoncée pourrait être dépassée. En Hongrie, les services de secours et des milliers de volontaires ont aussi travaillé toute la nuit pour fortifier les défenses contre la crue du Danube. Les autorités ont annoncé que les digues avaient été renforcées le long des 689 km du fleuve dans le pays. A Budapest, le pic de la crue est attendu pour lundi avec un niveau de 885 cm, qui dépassera le record de 860 cm en 2006. Et la République tchèque, où l'eau refluait, poussait un soupir de soulagement après cinq jours de crue qui ont tué au moins huit personnes. Cinq personnes restaient disparues jeudi, alors que 20'000 autres ont été évacuées à travers l'ensemble du pays, ont indiqué les sauveteurs. ROMANDIE 6/6/2013
  9. BAR-LE-DUC - Le débat public concernant le futur site de stockage de déchets radioactifs de Bure (Meuse), suspendu après une première réunion publique que les opposants au projet avaient fait tourner au fiasco, va reprendre avec des formes nouvelles, ont indiqué jeudi les organisateurs. Fin mai, une première réunion devait se tenir à Bure, à deux kilomètres du laboratoire souterrain où se préfigure le futur Centre de stockage profond réversible des déchets radioactifs (Cigéo). Mais, dès l'ouverture du débat, des dizaines de militants hostiles avaient interpellé le président de la Commission particulière du débat public (CDDP), Claude Bernet, qui n'avait pas pu s'exprimer plus de deux minutes. La réunion a finalement été annulée au bout d'un quart d'heure dans une grande confusion, sous les slogans hostiles et les fumigènes des opposants, et la CDDP avait indiqué cinq jours plus tard que les futurs débats étaient reportés sine die. Nous voulons trouver des formes nouvelles de dialogue avec la population, d'abord avec des petites réunions ultra-locales, plutôt que des grand-messes tel que les réunions publiques pouvaient apparaître, a indiqué le président de la Commission, jeudi, à l'issue d'une table ronde qui a réuni élus, syndicats et un représentant d'une association d'opposants. Nous n'allons pas trop médiatiser ces petites réunions, l'idée est d'être plus proche de la population, a-t-il ajouté. Lancé début mai sur internet, le débat concernant le Cigéo de Bure, que la loi impose puisque faisant partie des grands projets ayant un impact sur l'environnement et l'aménagement du territoire, doit durer jusque mi-octobre. Le débat reprend donc sous des formes nouvelles. Il est parfaitement contradictoire, et il va s'ouvrir à des expertises plus variées, notamment celles opposées au projet, a assuré Claude Bernet. Interrogé sur les risques de débordements des anti-Bure lors des futures réunions publiques, le président de la CDDP a indiqué que seront pris les moyens d'ordre public pour que les gens qui viennent perturber les réunions ne puissent pas le faire. Le site de Bure, qui accueille déjà un laboratoire test à 500 mètres sous terre, devrait accueillir le futur Centre de stockage qui doit voir le jour en 2025. Le Cigéo sera le seul site de ce type dans l'Hexagone et stockera 100.000 m3 de déchets radioactifs français de très longue durée à haute et moyenne activité. Le projet doit encore recevoir le feu vert de l'Autorité de sûreté nucléaire. Nous ne considérons en aucun cas que le projet est acquis, a répété jeudi la directrice du site de Bure. ROMANDIE 6/6/2013
  10. Les conditions de détention et de dressage des animaux ont été estimés "suffisantes" ou "bonnes" dans tous les cirques examinés par la Protection suisse des animaux (PSA) pour son rapport 2013. Il reste toutefois "encore du travail" avant d'atteindre des conditions optimales, estime l'organisation. Ces dernières années, la pression exercée par l'existence du rapport de la PSA et une meilleure sensibilisation des spectateurs ont permis d'améliorer les conditions de vie des animaux de cirque, écrit l'association dans un communiqué. Il faudrait toutefois encore agrandir certains espaces de sortie et certains enclos, recommande-t-elle. La PSA a évalué les cirques Knie, Nock, Royal, Gasser-Olympia, Halekin, Helvetia et Stey, précise-t-elle dans le communiqué. Les visites ont été annoncées et les cirques ont eu la possibilité de se prononcer avant que le rapport ne soit publié. Contrairement aux autres troupes, le cirque Royal s'est montré "peu coopératif", souligne encore la PSA. Il n'a pas permis aux inspecteurs de pénétrer dans les quartiers d'hiver et n'a pas donné tous les renseignements demandés. Il a toutefois quand même amélioré la détention de ses animaux au fil des années, ont estimé les auteurs du rapport. "Les relations entre la Protection suisse des animaux et notre cirque sont si mauvaises qu'il faut qu'elles se détendent avant que nous ne coopérions à nouveau", a réagit Oliver Skreinig, directeur du cirque Royal, interrogé par l'ats. Par le passé, beaucoup d'histoires fausses ont été propagées, a-t-il ajouté. La PSA avait porté plainte en 2010 contre le cirque Royal, arguant que ses transports d'animaux ne respectait pas la loi, a rappelé M. Skreinig. Une plainte balayée par le Ministère public saint-gallois, qui avait décidé de ne pas entrer en matière. La plainte portait sur le transfert d'Autriche en Suisse de plusieurs chèvres, moutons, cochons et nandous, qui, selon la PSA, auraient passé 27 heures sans eau ni nourriture. La plainte avait été déposée à Saint-Gall car c'est là que le convoi s'était arrêté le plus longtemps. La justice saint-galloise n'a constaté aucun abus ni atteinte, avait indiqué le Ministère public dans sa motivation. ROMNDIE 6/6/2013
  11. ADDIS ABEBA - L'Ethiopie s'est dit déterminée jeudi à construire son barrage Grande renaissance sur le Nil Bleu, un projet controversé qui a suscité la colère de l'Egypte. Nous allons continuer notre projet, a déclaré Getachew Reda, porte-parole du Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn, estimant que la construction du barrage ne dépendait pas de la volonté de politiciens égyptiens. Le porte-parole a précisé que l'Ethiopie avait invité le président égyptien, Mohamed Morsi, pour discuter du barrage, mais qu'il ne sera pas question de négocier l'arrêt du projet. L'Ethiopie a entamé fin mai une déviation du Nil Bleu - qui rejoint le Nil Blanc à Khartoum pour former le Nil. Après le Soudan, le fleuve traverse l'Egypte puis se jette dans la Méditerranée. La déviation débutée fin mai porte sur 500 mètres et doit permettre d'entamer les travaux du barrage, dont le coût est estimé à 3,2 milliards d'euros. Le projet a déclenché les foudres de l'Egypte, qui considère que ses droits historiques sur le Nil sont garantis par deux traités datant de 1929 et 1959 et lui accordent un droit de veto sur tout projet en amont que Le Caire jugerait contraire à ses intérêts. Ces accords sont contestés par la majorité des autres pays du bassin du Nil, dont l'Ethiopie, qui ont conclu un traité distinct en 2010 leur permettant de développer des projets sur le fleuve sans avoir à solliciter l'accord du Caire. Mais mercredi, un conseiller du président égyptien a averti que son pays étudierait toutes les options si le projet éthiopien devait nuire à l'Egypte. La conseillère pour les affaires politiques du président Morsi, Pakinam el-Charkawi, citée par l'agence de presse officielle égyptienne Mena, a de son côté déclaré que le Caire allait demander à l'Ethiopie d'arrêter son projet. L'Ethiopie a entrepris la construction de plusieurs barrages pour produire de l'électricité pour son marché intérieur mais aussi destinée à l'exportation - vers Djibouti, le Soudan et le Kenya notamment. Les travaux pour la première phase du barrage hydro-électrique Grande renaissance - d'une capacité de 700 megawatts - devraient durer trois ans. Le barrage devrait au final avoir une capacité de 6.000 megawatts. ROMANDIE 6/6/2013
  12. PARIS - Des parlementaires ont jeté jeudi un pavé dans la mare sur l'épineux dossier du gaz de schiste, avec un rapport favorable à une exploration et une exploitation maîtrisées de cette ressource énergétique qui divise, perspective pourtant rejetée par le gouvernement. La fracturation hydraulique reste la technique la plus efficace et la mieux maîtrisée pour extraire les hydrocarbures non conventionnels, et (...) des solutions existent pour le faire avec un impact acceptable sur l'environnement, à condition de respecter quelques règles, écrivent le député PS Christian Bataille et le sénateur UMP Jean-Claude Lenoir, co-rapporteurs de ce texte. Ils avaient été chargés en début d'année d'étudier les techniques alternatives à la fracturation hydraulique par l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), organisme qui rassemble des élus de tous bords. Leur rapport d'étape, présenté jeudi, avance que la fracturation hydraulique aurait déjà été utilisée en France à au moins 45 reprises entre les années 1980 et l'interdiction de 2011, sans qu'aucun dommage n'ait été signalé. Ils estiment également que la France possède toutes les compétences scientifiques, techniques et industrielles, à tous les niveaux de la filière, pour créer une filière de fracturation propre. Partant de ce diagnostic, les deux élus ont émis des recommandations visant à évaluer les ressources françaises en gaz et en pétrole de schiste, via d'éventuels forages expérimentaux faisant appel à la fracturation hydraulique, ou qui pourraient également servir à tester des techniques alternatives. Parmi leurs autres pistes, ils proposent d'utiliser les retombées éventuelles de ces hydrocarbures non conventionnels pour financer la transition énergétique prônée par le gouvernement, et d'incitations localement à exploiter ces ressources en partageant ces retombées avec les collectivités et les propriétaires des terrains concernés. Toutes ces propositions jurent avec la position de la ministre de l'Ecologie Delphine Batho, opposée à toute exploitation de cette forme d'énergie fossile. Lors d'un débat radio-télévisé mercredi avec la dirigeante patronale Laurence Parisot, qui a dit voir dans le gaz de schiste une possibilité pour relancer l'économie française, Mme Batho avait réaffirmé que son exploitation comme aux Etats-Unis n'est ni possible ni souhaitable en France, et prôné à la place des investissements massifs dans les économies d'énergies et les énergies renouvelables. Tout en réaffirmant l'interdiction de la fracturation hydraulique, le président de la République François Hollande avait quant à lui dit fin 2012 qu'il prendr(ait) ses responsabilités si une nouvelle technique respectueuse de l'environnement apparaissait, suscitant des inquiétudes chez les écologistes. Ce rapport parlementaire a déclenché avant même sa publication un tir nourri de critiques d'opposants à l'extraction du gaz de schiste, quelles que que soient les techniques utilisées. Des collectifs régionaux d'ONG ont dénoncé une approche qui vise à réduire le débat public à la dimension strictement technique des hydrocarbures non conventionnels, alors que leur exploitation accélère dramatiquement le réchauffement climatique. Il est absolument irresponsable, de la part des décideurs parlementaires de notre pays d'envisager de poursuivre dans la voie de ce qui a déjà démontré ses failles dans les pays qui ont expérimenté la fracturation, a dénoncé quant à elle Elisabelle Bourgue, présidente de l'association No Fracking France, évoquant une situation similaire à celle qui a précédé le scandale de l'amiante. Combien de contaminations, de pollutions, de malades et de morts devront être recensés pour que les décisions soient prises en faveur de l'intérêt général, de la santé des populations, des animaux et de la préservation de la ressource en eau et de l'environnement, s'est-elle insurgée. ROMANDIE 6/6/2013
  13. PARIS - Voici les propositions du rapport d'étape sur le gaz de schiste de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), présenté jeudi. 1 : Faire de la connaissance de notre sous-sol dans tous ses aspects une priorité de la recherche, par la réalisation d'un inventaire de nos ressources, en privilégiant, au moins dans un premier temps, les techniques non invasives. 2 : En cas de résultats initiaux concluants, forer quelques dizaines de puits d'exploration faisant appel si besoin à la fracturation hydraulique, et ce en appliquant toutes les précautions nécessairES. 3 : Poursuivre l'exploration puis engager, dès que possible, l'exploitation du gaz de houille en Lorraine et dans le Nord-Pas-de-Calais, qui ne nécessite pas l'emploi de la fracturation hydraulique. 4 : Mettre en place les volets non appliqués de la loi d'interdiction de la fracturation hydraulique comme l'instauration d'une commission de suivi des techniques d'extraction des hydrocarbures de schiste et d'un rapport annuel du Parlement sur leur évolution. 5 : Etablir un programme d'expérimentation scientifique sous contrôle public sur l'exploitation du gaz et du pétrole de schiste. 6 : Tester dans le cadre de ce programme des techniques améliorées de fracturation. 7 : Inclure la problématique des hydrocarbures non conventionnels dans le débat sur la transition énergétique, sous tous ses aspects. 8 : Financer partiellement la transition énergétique par les éventuelles retombées financières des hydrocarbures non conventionnels. 9 : Réformer le code minier pour faire bénéficier les collectivités locales et les propriétaires d'une part des retombées financière liées à ces hydrocarbures. ----->Il y a péril en la demeure.... Ce que ces gens oublient, c'est que le territoire français comme la plupart des pays européens, est bien plus petit que les Etats-Unis pris pour modèle et le Canada, voire d'autres pays intéressés. L'investissement de base est aussi conséquent, mais pour un rapport moindre et pour une durée très limitée, toujours comparativement aux pays possédant de vastes étendues. Et le gaspillage en terme de volume d'eau ?... Les retombées financières seront moindres comparées aux investissements indispensables. En revanche, l'environnement sera chamboulé que ce soit pour la terre, la flore et la faune et donc les humains !!! Je suis relativement sereine tant que le pouvoir actuel sera au commande, qui a confirmé le maintien de la loi sur l'interdiction de l'exploration du gaz de schiste ayant recours à la fracturation hydraulique. En revanche, je suis inquiète pour la suite...
  14. BOULOGNE-SUR-MER (Pas-de-Calais) (AFP) - Un bateau de Greenpeace, qui devait accoster à un quai accessible au public du port de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), ville du ministre de la Pêche Frédéric Cuvillier, a finalement été redirigé vers un quai inaccessible à la population "pour maintenir l'ordre public", a-t-on appris lundi de sources concordantes. L'Arctic Sunrise, dont les occupants faisaient escale à Boulogne pour promouvoir la pêche artisanale, dans le cadre d'une tournée européenne, a finalement choisi de rester au large des côtes boulonnaises, a indiqué Greenpeace. Contactée, la préfecture du Pas-de-Calais a indiqué que la décision de ne pas faire accoster le bateau à un quai accessible au public résultait "de la désapprobation du comité régional des pêches maritimes et des élevages marins" et a invoqué des raisons préventives de troubles à l'ordre public. L'ONG a directement mis en cause le ministre de la Pêche, Frédéric Cuvillier : "Il ne veut pas entendre parler des pêcheurs artisans. Il va pourtant devoir s'y faire, la nouvelle orientation européenne prise cette semaine ne lui laisse pas le choix : les pêcheurs artisans doivent être pris en compte au même titre que les autres". Un accord a été trouvé jeudi au sein de l'Union européenne pour limiter les pratiques de surpêche, permettant à terme de restaurer les stocks et d'instaurer une élimination progressive des rejets, un accord salué par Frédéric Cuvillier. Le ministre a expliqué qu'il n'était "pas judicieux que l'Arctic Sunrise accoste au bassin Loubet, au milieu des bateaux de pêche". En revanche, le ministre de la Pêche a assuré que les militants auraient très bien pu rencontrer le public sur un autre quai, sur lequel il suffisait de lever une barrière pour le rendre accessible aux personnes "Boulogne est le premier port de pêche français et la ville où réside le ministre de la Pêche. Greenpeace a simplement voulu faire le "buzz". (...)C'est une polémique qui n'a pas lieu d'être ", a conclu le ministre. L'objectif de Greenpeace était de promouvoir la pêche artisanale et de mettre en garde les consommateurs contre les méthodes de pêche industrielle à l'aide d'une exposition temporaire. SCIENCES ET AVENIR 3/6/2013
  15. BRUXELLES (AFP) - La Commission européenne a annoncé mardi l'instauration de taxes provisoires sur le solaire chinois, malgré les réticences de plusieurs Etats de l'UE et les craintes de représailles commerciales de Pékin. "Aujourd'hui, la Commission européenne a décidé à l'unanimité d'imposer des taxes sur les importations de panneaux solaires chinois, les cellules photovoltaïques et les composants", a déclaré le commissaire en charge du Commerce, Karel De Gucht, lors d'une conférence de presse. L'exécutif européen a opté pour des mesures graduelles: à partir du 6 juin, les taxes seront au taux de 11,8%, et passeront deux mois plus tard à 47,6% en moyenne si la Commission ne parvient pas à trouver un accord avec Pékin. "La balle est dans le camp des Chinois", a estimé M. De Gucht en évoquant une "fenêtre d'opportunité". "Il est clair que si la Chine n'apporte pas de solution d'ici le 6 août, des taxes plus élevées seront appliquées", a-t-il insisté. "Ce n'est pas une mesure protectionniste", a assuré M. De Gucht, justifiant l'instauration de ces taxes en expliquant qu'il s'agissait d'une "mesure d'urgence pour donner un ballon d'oxygène à un secteur qui souffre" des pratiques de dumping de Pékin. Les taxes entreront en vigueur jeudi pour une durée de six mois. Dans cet intervalle, la Commission va continuer à négocier avec la Chine, avec la volonté d'aboutir à une "solution amicale" et de suspendre ces taxes. Elle espère qu'une réunion aura lieu "dans les semaines qui viennent" avec des responsables chinois "pour discuter de manière constructive" de tous les sujets ayant trait à leur relation commerciale. "Nous sommes soulagés que la Commission européenne ait décidé de prendre des mesures concrètes pour lutter contre les pratiques déloyales chinoises, qui ont déjà couté des milliers d'emplois et la fermeture de 60 usines dans le secteur en Europe", s'est félicité le groupement d'entreprises EU ProSun. A l'opposé, l'Alliance pour une énergie solaire abordable (Afase), qui regroupe des industriels opposés aux taxes, a affirmé que cela allait "sévèrement heurter le niveau de demande, ce qui entraînera des pertes d'emplois et portera un coup important à l'industrie solaire européenne". Bruxelles veut protéger l'industrie photovoltaïque européenne, dont la survie est menacée par les pratiques de dumping des industriels chinois. Quelque 25.000 à 30.000 emplois sont en jeu, selon des chiffres avancés par la Commission. "La Commission a tenu bon face aux menaces formulées par la Chine, avec la complicité de l'Allemagne, et face aux pressions de certains Etats", a réagi auprès de l'AFP l'eurodéputé Vert Yannick Jadot. "L'UE a maintenant six mois pour sortir du piège de la division dans laquelle elle a été mise par la Chine et retrouver une ambition pour l'industrie du photovoltaïque, une des industries les plus prometteuses en Europe", a-t-il souligné. Outre les autorités chinoises, la Commission a dû affronter plusieurs Etats membres qui se sont élevés contre l'instauration de ces taxes, en premier lieu l'Allemagne, premier partenaire européen de la Chine, qui craint des représailles commerciales. Dix-sept autres pays ont milité en faveur d'une solution négociée entre Bruxelles et Pékin. La décision prise mardi "fait suite à une enquête sérieuse et à de nombreux contacts avec les acteurs de marché", a rappelé M. De Gucht en assurant que la Commission était "indépendante". SCIENCES ET AVENIR 5/6/2013
  16. TOKYO - Le gestionnaire de la centrale accidentée de Fukushima a annoncé mercredi avoir découvert une fuite d'eau radioactive dans l'une des citernes en acier nouvellement installées et utilisées à la place de réservoirs de stockage d'eau souterrains qui ne sont pas assez étanches. Le volume d'eau écoulé est évalué à environ un litre, et un porte-parole de la compagnie, Tokyo Electric Power (Tepco), a affirmé au cours d'une conférence de presse qu'il n'y avait pas lieu de craindre un impact sur l'environnement. Selon Tepco, les ouvriers ont trouvé mercredi à la mi-journée de l'eau radioactive s'écoulant de la surface d'une cuve en acier, au rythme d'une goutte en plusieurs secondes. Les raisons de cette nouvelle fuite sont à l'étude. La citerne défectueuse, des pans d'acier assemblés, avait été mise en place fin mai, pour stocker une partie des plus de 20.000 tonnes d'eau contaminée qui devaient initialement être contenues dans des réservoirs creusés dans le sol mais qui se sont avérés inutilisables, laissant passer le liquide radioactif pour une cause indéterminée. La nouvelle fuite a été observée au niveau des jonctions des plaques, mais Tepco n'a pas réussi à la stopper en serrant davantage les boulons, ce qui a conduit les techniciens à retirer une partie de l'eau pour que son niveau soit inférieur à celui du point de fuite. En raison de ce nouvel incident et des précédents, la compagnie est forcée de revoir sa gestion de l'eau radioactive qui s'accumule sur le site du fait des injections destinées au refroidissement des réacteurs ravagés par le tsunami du 11 mars 2011, de la pluie et de divers autres facteurs. Trois fuites similaires impliquant le même type de citernes d'acier auraient également été constatées en 2012, avant celles relevées en avril sur les réservoirs souterrains. ROMANDIE 5/6/2013
  17. TOKYO - Une étude sur l'impact des radiations de la catastrophe de Fukushima sur les habitants de la préfecture où est située la centrale atomique ravagée a permis de constater que 12 mineurs avaient un cancer de la thyroïde, 15 autres cas étant suspects, a expliqué mercredi un comité ad hoc. Des tests ont été effectués sur 174.000 personnes âgées de 18 ans ou moins. Les spécialistes mandatés par les autorités préfectorales tendent cependant à penser que ces cancers ne sont pas directement liés à l'accident, fondant cet avis sur des données comparatives, notamment dans le cas du désastre de Tchernobyl, en 1986 en Ukraine. Il serait encore trop tôt pour que ces cancers apparaissent, seulement deux ans après la catastrophe survenue à la suite du tsunami et du séisme du 11 mars 2011, font-ils valoir. ROMANDIE 5/6/2013
  18. PARIS - Le groupe diversifié français Bolloré a retiré sa plainte en diffamation contre l'association Sherpa après avoir trouvé avec elle un accord sous les auspices du Point de contact national (PCN) pour les Principes directeurs de l'OCDE à l'intention des entreprises multinationales. L'association Sherpa avait saisi le PCN en décembre 2010 concernant les activités de la société camerounaise Socapalm, supposée appartenir au Groupe Bolloré et supposée avoir des comportements néfastes à l'environnement, indique Bolloré dans un communiqué mercredi. N'étant qu'actionnaire minoritaire à hauteur de 9,35% du capital et récusant que la Socapalm portait atteinte à l'environnement au Cameroun, Bolloré a déposé une plainte en diffamation. Il a toutefois par la suite accepté un processus de médiation sous l'égide du PCN qui a abouti à un accord avec Sherpa. En vertu de cet accord, Bolloré a accepté de faire pression sur Socapalm, l'un des plus gros producteurs d'huile de palme du pays, pour entraîner ses opérateurs locaux dans un plan de progrès. Celui-ci porte sur trois points: - La plateforme de dialogue entre les responsables de la Socapalm, les salariés et les riverains des plantations va être réactivée. - Un programme a été mis en oeuvre dans le cadre de la politique Qualité Hygiène Sécurité Environnement (QHSE) de la Socapalm. - [b]Le processus de certification ISO 14001 de toutes les plantations est en cours, tandis que l'objectif, à terme, sera la norme internationale RSPO encore plus exigeante, spécifique à la palmeraie.[/b] ROMANDIE 5/6/2013
  19. PARIS - La ministre de l'Ecologie et de l'Energie Delphine Batho a confirmé mercredi que la loi de programmation énergétique qui doit être présentée cet automne par le gouvernement ne serait pas adoptée avant l'an prochain. Cette loi doit s'inspirer des recommandations issues du débat national sur la transition énergétique (c'est-à-dire le passage à une économie moins dépendante des énergies fossiles et du nucléaire), un exercice démarré fin 2012 et qui se rapproche de son terme. Sur le calendrier du débat national, nous aurons début juillet la restitution des débats territoriaux (...), ensuite il y aura une conclusion des travaux vers le début de la deuxième quinzaine de juillet, et formellement les recommandations seront remises solennellement au Président de la République lors de la conférence environnementale qui aura lieu les 20 et 21 septembre 2013, a déclaré la ministre au cours d'une audition par la Commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale. En ce qui concerne le projet de loi, nous sommes toujours sur un calendrier avec une présentation à l'automne du projet, qui devra ensuite suivre la procédure particulière des projets de loi de programmation, ce qui veut dire qu'il viendra j'imagine au Parlement début 2014, compte tenu du fait que les parlementaires seront occupés fin 2013 par les textes budgétaires. ROMANDIE 5/6/2013
  20. Malgré l’entrée en vigueur le 1er janvier dernier de la nouvelle loi interdisant le commerce de peaux de chats, un certain nombre de tanneries suisses semblent toujours enfreindre la règle. Pourtant, cela peut leur coûter très cher… Il arrive qu’une loi ne suffise pas à faire cesser des actes bien cruels. C’est le cas du commerce de peaux de chats. S’il est interdit depuis (seulement) cinq mois, cela n’empêche pas un certain nombre de tanneries de le pratiquer quand même. C’est la raison pour laquelle des organisations de défense des animaux tentent d’assaillir le conseiller national Luc Barthassat de courriers enflammés. « Nous avons découvert trois tanneries qui ont accepté de nous vendre des peaux de chats », a expliqué au Matin Tomi Tomek, la directrice du refuge SOS CHATS, dans les cantons de Berne, Saint-Gall et Argovie. De plus, « une petite tannerie dans le canton de Vaud a accepté de me vendre une peau de chat à condition que je vienne la chercher » a ajouté une agricultrice neuchâteloise. Ce sont donc bien là des preuves que ces tanneries passent outre la loi. Pourtant, ces tanneurs hors-la-loi prennent un risque en continuant leur commerce de peaux de chats. Au vu du nombre de personnes scandalisées par la lenteur de la Justice qui peine à donner ses sanctions, Luc Barthassat a décidé d’interpeller le Conseil fédéral. En conséquence, il a été décrété que «quiconque enfreint intentionnellement cette interdiction est puni d’une amende de 20 000 francs -suisses- (16 000 €) au plus. Si l’auteur agit par négligence, l’amende peut s’élever à 10 000 francs (8 000 €)». Si cette menace a immédiatement fait stopper le commerce de peaux de chats dans certaines régions, ailleurs, des procédures pénales vont être engagées quand elles ne le sont pas déjà. Comme le dit si bien un commentaire posté sur le site du Matin, «les peaux de chats, on les adore, mais chaudes, vivantes, et ronronnantes». WAMIZ 30/5/2013
  21. Bonjour, J'ai bien vu ta question et n'y vois pas d'objection... Mais pas tout de suite car je suis en train, petit à petit, de modifier les rubriques existantes, du moins celles qui sont les plus lues pour les rendre plus faciles à consulter. C'est un boulot énorme car je dois à la fois assurer la publication des news et faire en sorte que l'accès à l'info soit aisée. Or, je me suis aperçue, avec le temps, qu'il y avait un certain nombre de points qui n'allaient pas. Voilà ce que je compte faire (exemple rubrique chats) Le titre sera Chats la rubrique associée au titre seront les infos d'ordre général, puis une sous rubrique : maladies, une autre : comportements, une autre questions/réponses et une autre pour divers (notamment les histoires insolites. Pour ta proposition, je compte l'intégrer dans la rubrique "histoires d'animaux" qui sera aussi déclinée en : histoires de chats, histoires de chiens, histoires animaux de la ferme, histoire de nacs et cie, histoires diverses mettant en scène plusieurs espèces animales, histoires insolites et diverses.... Que penses-tu, toi, de ces modifications ? Bonne journée et à bientôt....
  22. Fondé à la veille de l'effondrement de l'Union soviétique, le théâtre de chats de Moscou - géré conjointement par son fondateur, un clown de cirque nommé Yuri Kuklachev, et ses fils Dimitri et Vladimir - a récemment rouvert ses portes après d’importants travaux de rénovation. Avant même le début du spectacle, les visiteurs sont plongés dans une atmosphère féline unique dans un «royaume» de chats qui regardent l'arrivée des spectateurs derrière une vitre tandis que d'autres sont déjà prêts à s’élancer sur la scène. Quand une cloche sonne pour annoncer le début du spectacle, le rideau se lève, et le public se met à applaudir vivement. Sur scène, un chat se tient en équilibre sur ses deux pattes arrière, sur une boule. Ensuite, les numéros s’enchaînent, du chat qui frappe un tambour à celui qui jongle avec des balles. Tout cela pour le plus grand plaisir des enfants qui, innocents, ignorent que sous les lumières du spectacle, se cache une réalité souvent bien plus sombre : celle du dressage des félins. «Avec les chats, chaque spectacle est une improvisation», confie Vladmir Kuklachev. «Les chats se comportent souvent instinctivement et il faut toujours être derrière eux car ils font ce qu'ils veulent». Parce que «les chats font ce qu’ils veulent», le théâtre compte 100 félins au total, parmi lesquels 20 sont choisis pour participer au spectacle du jour, en fonction des humeurs et des capacités de chacun. Avant la réouverture du théâtre, des groupes de défense des animaux ont milité pour faire interdire ces spectacles de chats, affirmant que les animaux souffraient d’abus lors des séances de dressage. Mais Vladimir Kuklachev a démenti ces accusations, prétextant que les inspections récentes n’avaient rien révélé en ce sens. Les spectacles du théâtre tels que "Le voleur de chat", "Le Chat Botté", "Casse-Noisette et le Roi des Rats", et même "Lac des cygnes" continuent donc de se jouer tout au long de l'année, avec des équipes d'artistes félins dirigés alternativement par Kuklachev et ses deux fils. Le théâtre connaît un franc succès et a même fait des tournées en France, au Canada, au Japon, aux Etats-Unis et en Chine. A Moscou, ce théâtre insolite d’animaux n’est pas un cas unique : le théâtre Durov fondé en 1912 a lui aussi des vedettes originales, dont un raton laveur, des corbeaux et des souris qui courent sur un chemin de fer miniature… ----->Je suis contre des spectacles où les animaux ont le mauvais rôle. Ici, ils ont beau avoir la vedette, la manière dont les chats sont "dressés, a bien vite été éludée. Même si l'on sait qu'un chat ne se laisse pas contraindre et est capable d'aller voir ailleurs quand son environnement ne lui convient pas, on sait aussi que l'on peut pousser des dispositions personnelles par le biais des friandises... Et un chat peut être gourmand. Cela dit un chat maltraité aura tendance à fuir et s'aplatir devant les personnes source de leurs tourments... Donc, je m'interroge... Qu'advient-il de ceux devenus trop vieux ou malades ? WAMIZ 5/6/2013
  23. 150 scientifiques ont appelé le gouvernement australien à prendre des mesures pour protéger ce que certains appellent la huitième merveille du monde (la grande barrière de corail). Nasa SYDNEY (AFP) - Un collectif international d'océanologues a appelé mercredi le gouvernement australien à protéger la Grande barrière de corail menacée par le réchauffement climatique, les déchets de dragage et la navigation dus en particulier à l'industrie minière. Les coraux sont des animaux de la même famille que les anémones de mers ou les méduses. SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA Cette déclaration commune signée par 150 scientifiques a été rendue publique avant la réunion annuelle du Comité du Patrimoine Mondial de l'Unesco qui se tiendra du 16 au 27 juin au Cambodge et qui devrait notamment débattre de l'ajout de la Grande barrière à la liste des sites "en danger". Ils vivent en colonie où chaque individu (polype) forme un exosquelette. SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA Les scientifiques exhortent le gouvernement australien à "préserver la valeur universelle" de la Grande barrière en limitant l'activité industrielle dans son voisinage et en finançant des projets de recherche sur l'écologie de la barrière. Les coraux ont formé par accumulation de ces squelettes durs des récifs coralliens dont certains sont devenus les plus grandes structures complexes connues créées par les organismes vivants (les grandes barrières de corail).SUPERSTOCK / SUPERSTOCK/SIPA Ils soulignent que 50% des coraux ont disparu depuis un quart de siècle, ravagés notamment par une étoile de mer qui prolifère sous l'effet du déversement dans l'océan de nutriments terrestres. Les colonies de coraux ont la propriété de contribuer à fortement construire leur environnement et leur habitat.SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA Les signataires dénoncent les grands chantiers engagés dans la province du Queensland (nord-est) pour le développement de l'industrie minière. La province prévoit de construire six grands ports le long de la Grande barrière qui génèreront des millions de tonnes de sédiments pollués issus du dragage et seront déversés dans les eaux de la mer de Corail. Les colonies de coraux ont la propriété de contribuer à fortement construire leur environnement et leur habitat. SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA Pour le biologiste australien Hugh Possingham, ces projets vont "accélérer" la détérioration de la Grande barrière. "Nous devrions faire l'inverse aujourd'hui", a-t-il dit à la télévision ABC. Ils constituent eux-mêmes un habitat pour de très nombreuses autres espèces. SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA L'Australie est l'un des grands émetteurs de rejets polluants en raison de sa dépendance aux centrales au charbon et à ses exportations de minerais en Asie. Les récifs coralliens sont en situation de crise écologique ou de stress partout dans le monde. Environ 10 % des récifs coralliens du monde sont récemment morts, et environ 60 % de ceux qui subsistent sont en danger à cause de l'homme. SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA Inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco en 1981, la Grande barrière s'étend sur environ 345.000 km2 le long de la côte est australienne, et constitue le plus vaste ensemble corallien du monde avec 3.000 "systèmes" récifaux et des centaines d'îles tropicales. L'acanthaster pourpre, l’étoile de mer également appelée "couronne d'épines", qui dévore le corail prolifère à cause du déversement dans l'océan de nutriments terrestres. Dr. James P. McVey, NOAA Sea Grant Program -----> [i][b]Le corail est un animal microscopique se construisant tout au long de sa vie une carapace qui, cumulée avec celle de ses millions de congénères, forme un récif corallien. Cependant, le corail seul ne pourrait pas vivre. Il fonctionne en symbiose avec un végétal microscopique: la zooxanthelle dans les mers chaudes et le plancton dans les mers froides.[/i][/b] Les coraux sont doublement menacés par le réchauffement climatique: lorsque l’eau est trop chaude ils blanchissent et lorsqu’elle est trop acide leur squelette se dissout. Elapied/Marine life [b][/b] La Grande barrière de corail en Australie a ainsi perdu plus de la moitié de ses prairies coralliennes au cours des 27 dernières années sous l'effet des tempêtes, de la prédation d'étoiles de mer et du blanchiment. (c) Afp SCIENCES ET AVENIR 5/6/2013 - SCIENCES ET AVENIR 5/6/2013
  24. PARIS - Le producteur français d'électricité EDF va investir 300 millions d'euros pour moderniser les quatre tranches de sa centrale thermique fonctionnant au charbon de Rybnik, en Pologne, au risque de mettre en péril un projet d'usine beaucoup plus écologique, selon les Echos. Cette décision a été annoncée mardi aux salariés et aux autorités locales, indique le quotidien économique dans son édition de mercredi. Ces quatre tranches, d'une puissance cumulée de 1.800 mégawatts, devaient initialement être fermées en 2018. L'investissement devrait permettre de prolonger leur activité pendant une quinzaine d'années supplémentaires. Fin 2011, EDF avait annoncé que ces installations allaient être remplacées par une centrale supercritique (à haut rendement) de toute nouvelle génération, fonctionnant à partir de charbon et de biomasse. L'investissement nécessaire avait alors été chiffré à 1,8 milliard d'euros. Le journal rappelle qu'officiellement le projet n'est que gelé, mais il note que la décision d'aller de l'avant avec une modernisation du site rend peu probable que les travaux puissent être rapidement engagés. Alstom pourrait être le grand perdant de cette décision dans la mesure où la moitié du coût du projet, soit 900 millions d'euros, devait lui revenir. Le groupe français devait fournir le bloc usine (chaudière et salle des machines). La construction du site devait initialement être lancée au printemps 2013 pour une mise en service au premier trimestre 2018. ROMANDIE 5/6/2013
  25. CAEN - Sept militants antinucléaires qui avaient bloqué un train de déchets radioactifs allemands en 2010 à Caen ont été condamnés mercredi en appel à trois mois de prison avec sursis. La cour a alourdi la peine de prison avec sursis, qui n'était que d'un mois en première instance, mais les militants échappent aux amendes de 1.000 à 1.500 euros auxquelles le tribunal de grande instance les avait condamné en janvier 2011. Les militants, six Français et un Allemand, âgés de 23 à 35 ans, devront en outre payer solidairement 29.000 euros à la SNCF en raison des retards de trains occasionnés par ce blocage. C'est plus que ce qui avait été décidé en première instance (20.500 euros). Le train avait été bloqué plus de trois heures. La société Areva, qui organisait ce transport, a en revanche été déboutée en appel de sa demande de dédommagement symbolique, contrairement à ce qu'avaient jugé les magistrats du TGI. Les militants ne savent pas encore s'ils vont faire appel, selon leur avocat Me Olivier Lehoux. Une plainte pour violence policière lors de la désincarcération des militants est en cours d'instruction à Caen, a indiqué M. Lehoux qui espère du nouveau d'ici à la fin de l'année. Le parquet de Caen a confirmé que le juge d'instruction avait été saisi par l'avocat de cette plainte. L'avocat avait déposé une première plainte auprès du parquet qui l'avait classée sans suite en 2011, toutes les précautions nécessaires ayant été prises par les forces de l'ordre, selon le parquet. Lors du procès en première instance les militants avaient fait état pour l'un d'entre eux de deux tendons sectionnés et pour deux autres de brûlures au troisième degré. Le convoi n'était arrivé à destination en Allemagne que le 8 novembre après des actions similaires sur le parcours outre-Rhin. ROMANDIE 5/6/2013
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