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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. LE CAIRE - Le Caire et Khartoum ont engagé mercredi des consultations après la décision de l'Ethiopie d'entamer une déviation sur le Nil Bleu en vue de la construction d'un important barrage hydro-électrique susceptible d'avoir des conséquences majeures pour l'Egypte et le Soudan, situés en aval. Le ministre soudanais des ressources hydrauliques et de l'irrigation, Oussama Abdallah al-Hassan est arrivé dans la journée au Caire pour une visite destinée à discuter de ce dossier avec les autorités égyptiennes, a indiqué l'agence gouvernementale égyptienne Mena. Parallèlement, l'ambassadeur d'Ethiopie au Caire, Mohamed Idriss, a eu des entretiens avec de hauts responsables du ministère des Affaires étrangères égyptien, a ajouté l'agence. Les autorités égyptiennes ont souligné qu'elles attendaient le rapport dans quelques jours d'une commission tripartie Egypte-Soudan-Ethiopie sur l'impact de ce projet pour prendre une position. Plusieurs officiels ont en attendant estimé que la décision éthiopienne était essentiellement technique, et ne modifiait pas le débit des eaux du Nil, fleuve vital pour l'Egypte comme pour le Soudan. Le conseiller du président Mohamed Morsi pour les affaires internationales, Essam Haddad, a assuré que la décision d'Addis Abeba n'avait pas d'impact direct sur la part de l'Egypte sur les eaux du Nil. La nervosité des autorités égyptiennes s'est toutefois traduite mercredi par une réunion du gouvernement du Premier ministre Hicham Qandil sur ce sujet. Le gouvernement a rappelé que le Caire était opposé à tout projet qui pourrait affecter le débit du fleuve en aval et que divers scénarios étaient envisagés en fonction du rapport que rendra la commission tripartite. Le Nil Bleu rejoint le Nil Blanc à Khartoum pour former le Nil, qui traverse le Soudan puis l'Egypte avant de se jeter dans la Méditerranée. L'Ethiopie a entamé une déviation du Nil Bleu sur 500 mètres, en vue de la construction d'un important barrage hydro-électrique dénommé Grande renaissance, un projet de 4,2 milliards de dollars (3,2 mds EUR), ont indiqué des officiels éthiopiens. Dans un communiqué, le ministère soudanais des Affaires étrangères a cependant affirmé mercredi que le projet ne nuit pas au Soudan. Les travaux pour la première phase du barrage - d'une capacité de 700 megawatts - devraient durer trois ans. Le barrage devrait au final avoir une capacité de 6.000 megawatts. Une fois achevé, l'ouvrage devrait s'étendre sur 1780 m, pour une hauteur de 145 m. L'Egypte considère que ses droits historiques sur le Nil sont garantis par deux traités datant de 1929 et 1959 lui accordant ainsi qu'au Soudan des droits sur 87% au total du débit du fleuve, et un droit de véto sur tout projet en amont que le Caire jugerait contraire à ses intérêts. Ces accords sont toutefois contestés par la majorité des autres pays du bassin du Nil, dont l'Ethiopie, qui ont conclu un traité distinct en 2010 leur permettant de développer des projets sur le fleuve sans avoir à solliciter l'accord du Caire. ROMANDIE 29/5/2013
  2. GENEVE - Des chercheurs de l'(EPFL (Ecole polytechnique fédérale de Lausanne) ont mesuré des concentrations de particules microscopiques de plastique en quantité suffisante pour engendrer une certaine inquiétude dans le lac Léman, selon un communiqué de l'institution. Le lac Léman est situé entre la France et la Suisse. D'une superficie de 581,3 km2, c'est le plus grand lac naturel d'Europe de l'Ouest. Chumwa, GNU 1.2 Ces déchets, déjà observés dans les océans, commencent à faire l'objet d'études pour les lacs et les étangs. Nous avons été très surpris de découvrir des concentrations de microplastiques aussi élevées en Suisse, un pays respectueux de l'environnement, déclare le principal auteur de l'article, Florian Faure, de l'EPFL. Publiée dans le dernier numéro du journal Archives des sciences,, l'étude s'est focalisée sur le Léman, où de telles particules de plastique atteignant jusqu'à 5 mm de diamètre ont été trouvées. Selon M. Faure, la situation reflète ce qui se passe au niveau planétaire, même si la Suisse et la France ont fourni de gros efforts pour préserver leurs rives ces dernières décennies. Ces particules microscopiques de plastique présentes dans l'eau douce pourraient être la principale source de cette pollution dans les océans, où il y a d'immenses surfaces présentant un taux élevé de ces particules. Les scientifiques estiment que seulement 20% environ de ces substances sont déversées directement dans la mer. Les 80% restants proviendraient des terres, soit des décharges, des égouts et des ordures urbaines. Lorsque les oiseaux et les poissons avalent ces tout petits morceaux de plastique, ceux-ci peuvent obstruer leurs voies digestives ou bloquer leurs voies respiratoires. De plus, les débris ingérés peuvent transporter en surface des additifs toxiques comme le bisphénol A et les phtalates, deux agents cancérigènes utilisés dans les plastiques transparents ou d'autres polluants hydrophobes, tels que les PCB. Près de 250 espèces marines sont ainsi mises en danger. Elles ingèrent directement le plastique et s’étouffent, ou se nourrissent de plancton qui consomme lui-même les microplastique Pour mesurer la pollution par les fines particules de plastique, Florian Faure et son équipe ont recouru à plusieurs approches : ratissage des plages du lac Léman, dissection d'animaux, notamment de poissons (brochets, gardons, brèmes) ou encore observation des fientes de volatiles trouvées aux alentours du lac. Pour prélever ces éléments dans l'eau, les chercheurs ont travaillé en collaboration avec Oceaneye, une association à but non lucratif dont le siège est à Genève, qui a mis au point un système de mesure de la pollution par le plastique en Méditerranée. Nous avons trouvé du plastique dans chaque prélèvement effectué sur les plages, a expliqué Florent Faure. Le principal accusé est le polystyrène. Le volume de débris sortis du lac Léman au cours de cette étude préliminaire s'est révélé comparable à celui observé en Méditerranée. De quoi s'inquiéter non ? L’équipe de Lausanne étend à présent ses recherches à d’autres rivières et lacs suisses, pour déterminer si le cas du lac Léman est isolé, où si toutes les étendues aquatiques subissent le même état de pollution. ROMANDIE 29/5/2013 - FUTURA SCIENCES 30/5/2013
  3. LES MAILLYS (France) - Les dégâts liés aux inondations et aux intempéries représentent des enjeux financiers considérables pour les agriculteurs, a estimé jeudi aux Maillys (Côte-d'Or) le vice-président de la FNSEA, Joël Limouzin. Trois semaines après le démarrage des inondations, on voit que les dégâts sur les cultures empirent, et les enjeux financiers vont être considérables car, avec la perte de fourrage, l'élevage est aussi concerné et tout s'enchaîne, a déclaré à l'AFP M. Limouzin, en visite dans une exploitation agricole touchée par les inondations en mai. Le vice-président de la FNSEA a demandé que l'Etat apporte une aide directe aux agriculteurs, notamment par le biais d'un assouplissement sur les charges et les cotisations sociales. J'interpelle le ministère de l'Agriculture sur l'aspect des calamités agricoles mais aussi le ministère de l'Environnement sur la gestion de l'eau, a dit M. Limouzin. Il y a eu un abandon de l'entretien des rivières et des fossés depuis la loi sur l'eau (votée en 1992, ndlr) et l'urgence est de reconfigurer les berges, il faut agir, a-t-il dénoncé. Le président de la Chambre d'agriculture de Côte-d'Or, Vincent Lavier a indiqué que la procédure pour la reconnaissance en calamité agricole est en cours. Le ministère de l'Agriculture a annoncé vendredi l'extension des mesures d'urgence pour les agriculteurs de l'Aube aux départements de la Marne, de la Haute-Marne, de l'Yonne, de la Côte-d'Or, de Saône-et-Loire et de Seine-et-Marne. Ces mesures prévoient notamment une indemnisation par le Fonds national de gestion des risques en agriculture (FNGRA) pour les pertes éligibles, et des assouplissements de certaines dispositions de la PAC, notamment en matière de jachère et d'entretien des parcelles. Selon M. Lavier, il s'agit de mesures automatiques en cas de catastrophe naturelle. Il faut absolument qu'on apporte une enveloppe pour les zones touchées, a-t-il ajouté. Dominique Michaud, président de la Coopérative d'utilisation de matériel agricole (CUMA) Robe des champs, qui regroupe 17 producteurs de pommes de terre primeurs, a estimé leurs pertes à 6.000 tonnes sur 8.000. Outre les inondations, les cultures souffrent d'un excès d'eau, d'un manque d'ensoleillement et des températures basses, selon les agriculteurs. On risque de perdre des marchés avec les grandes surfaces, c'est lourd de conséquences, a encore déploré M. Michaud. ROMANDIE 30/5/2013
  4. ACHGABAT (Turkménistan) - La Turquie a signé jeudi un accord-cadre avec le Turkménistan sur le transit vers l'Europe et par son territoire de gaz provenant de cette ex-république soviétique d'Asie centrale. L'accord a été signé à Achkhabad, la capitale du Turkménistan, entre le président turc Abdullah Gül et son homologue turkmène Gourbangouly Berdymoukhamedov. Nous avons aujourd'hui étudié et signé un accord sur la livraison de ressources énergétiques à travers la Turquie vers l'Europe, a déclaré M. Gül lors d'une conférence de presse à l'issue des négociations. Pour le Turkménistan, l'accès à la voie occidentale est très important et nous avons trouvé un accord afin de coopérer, a-t-il ajouté, dans des propos traduits du turc. Aucun détail n'a filtré sur ce document. Interrogé par des journalistes, le vice-ministre turkmène chargé du secteur des hydrocarbures s'est refusé à tout commentaire à ce sujet. Cet accord est signé alors que l'Europe cherche à se défaire de sa dépendance aux livraisons de gaz russe ou transitant par la Russie. Le Turkménistan, dont les sous-sols renferment de gigantesques réserves d'hydrocarbures, cherche pour sa part à diversifier ses voies d'exportations, elles aussi très dépendantes de la Russie. Achkhabad est en discussions avec les Européens sur la construction d'un gazoduc transcaspien, qui livrerait du gaz turkmène et d'Azerbaïdjan à l'Europe. Ce projet, qui suscite l'ire de Moscou, fait partie du projet plus large de Corridor énergétique du Sud, dont le projet phare est le gazoduc Nabucco, devant relier la Turquie à l'Autriche en passant par la Bulgarie, la Roumanie et la Hongrie. Ce dernier est toutefois suspendu à la décision du consortium qui contrôle le gisement de gaz de Shah Deniz II, en Azerbaïdjan, qui doit annoncer fin juin son choix entre Nabucco et un projet rival, TAP (Trans Adriatic Pipeline). ROMANDIE 30/5/2013
  5. Berne (awp/ats) - Le Conseil fédéral rechigne toujours à limiter la durée d'exploitation des centrales nucléaires. Il propose aux Chambres de rejeter la motion de la commission de l'énergie du Conseil national, qui veut fixer la barre à 50 ans. Le texte prévoit que les exploitants d'une centrale en service depuis 40 ans doivent soumettre aux autorités chargées de la sécurité nucléaire un concept d'exploitation propre à garantir une exploitation sûre pour dix années supplémentaires au plus. L'octroi ou non d'un permis est examiné sur cette base. Les exploitants ne seraient plus incités à maintenir leurs installations dans le meilleur état possible et à investir dans la sécurité, critique le Conseil fédéral dans sa réponse publiée jeudi. Ces durées d'exploitation maximales rigides et uniformes constitueraient aussi une atteinte à la garantie de la propriété des exploitants. La Confédération risquerait en outre de devoir indemniser ces derniers s'ils ne pouvaient plus amortir leurs investissements consentis avant l'entrée en vigueur de la nouvelle législation. Selon le droit actuel, les centrales, pour se voir accorder une autorisation d'exploitation, doivent uniquement satisfaire à des exigences en matière de sécurité, contrôlées par l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire. La motion se veut un contre-projet indirect à l'initiative populaire des Verts, qui va plus loin en exigeant de limiter la durée de l'exploitation à 45 ans. ROMANDIE 30/5/2013
  6. BRUXELLES - Les pays de l'Union européenne et le Parlement européen ont trouvé tôt jeudi un accord à l'arraché qui permettra de rebâtir les stocks de poissons aujourd'hui surexploités, en déployant progressivement une pêche plus durable, à la satisfaction des organisations environnementales. Nous sommes arrivés à un résultat concret, réel et précieux, puisqu'il contribue à l'avenir des stocks de poissons et à l'avenir de l'industrie de la pêche, s'est félicité le ministre irlandais de la Pêche Simon Coveney, dont le pays préside actuellement l'UE. Nous avons tiré les leçons de la politique de la pêche actuelle, qui a été un échec dans certains domaines, a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse. Le compromis prévoit de limiter à 5% la quantité des poissons pouvant être rejetés par-dessus bord car trop petits, abîmés ou hors quotas, et qui représentent aujourd'hui jusqu'à un quart des prises de l'UE. Mais cette possibilité de rejeter des captures, qui pour la plupart meurent par la suite, ne sera pas automatique. Les rejets seront réduits à zéro. Les pêcheurs auront droit à un pourcentage de rejet de 5% seulement à titre exceptionnel et sur demande particulière, s'est réjouie le rapporteur du Parlement, la socialiste allemande Ulrike Rodust. Il faut que les Etats membres s'adressent à la Commission pour obtenir l'autorisation de cette exception. Incités à davantage de sélectivité par l'obligation de débarquer leurs captures, les pêcheurs devront montrer qu'ils ne peuvent éviter les prises accessoires, a précisé Simon Coveney sur la radio irlandaise RTE alors que les détails de l'accord n'ont pas encore été dévoilés. Le Parlement, qui prônait une interdiction totale de cette pratique, s'est en partie aligné sur les Etats membres, qui avaient eux-mêmes accepté dans la douleur à la mi-mai d'assouplir leur position de 7% à 5% pour contenter les eurodéputés tout en satisfaisant les grandes puissances de pêche comme la France et l'Espagne. Au début nous ne voulions aucune exception. Nous avons accepté ces rejets car nous comprenons que c'est un pas tellement énorme pour l'industrie de la pêche qu'il faut pouvoir prévoir des exceptions dans certains cas, a expliqué Mme Rodust, saluant un très bon compromis. Mais pour pouvoir entrer en vigueur dès 2014, la réforme de la Politique commune de la pêche (PCP) doit encore être adoptée en séance plénière du Parlement et par les représentants des 27 Etats de l'UE. L'UE est la troisième puissance de pêche mondiale derrière la Chine et le Pérou, mais ses ressources halieutiques déclinent: 39% des stocks de poissons en Atlantique et 88% en Méditerranée et en mer Noire sont affectés par la surpêche, selon des chiffres publiés jeudi par la Commission. Les quotas seront désormais déterminés strictement sur la base des avis scientifiques et fixés au niveau régional, un nouveau mode de décision qui mettra le holà aux batailles nocturnes entre ministres à Bruxelles sur les quantités de poissons pouvant être pêchées selon les espèces et les zones. Les quotas devront tenir des objectifs de rendement maximal durable (RMD): ne pêcher que le strict nécessaire pour ne pas menacer la reconstitution des stocks de poissons dès 2020, et là où c'est possible à partir de 2015. C'est en bonne voie pour un bon nombre de stocks. D'ici à 2020, tous les stocks de poissons gérés par quotas seront fixés selon le RMD, a souligné M. Coveney. La réglementation européenne s'appliquera aussi en dehors des eaux européennes, a par ailleurs indiqué la commissaire européenne chargée du dossier, Maria Damanaki, se réjouissant de ce changement radical dans la façon de pêcher. Les organisations environnementales ont salué l'accord, même s'il manque encore d'ambition à leurs yeux. Il crée un précédent en faveur d'une politique responsable de la pêche après 30 ans de mauvaise gestion, s'est félicité Ocean2012. Pour la première fois, l'UE reconnaît la valeur des pêcheurs artisanaux en insistant sur la nécessité de critères sociaux et environnementaux dans l'attribution des quotas, a souligné Greenpeace. Mais le succès d'une politique dépend de deux choses: de ce qui est écrit et de la manière dont elle est appliquée, a relevé une autre ONG, Oceana. ROMANDIE 30/5/2013
  7. Une équipe de biologistes canadiens de l’Université de l’Alberta ont trouvé aux abords du glacier Teardrop, sur l’île d'Ellesmere, non loin du Groenland, des mousses noircies montrant pour certaines un restant de pigmentation verdâtre après avoir passé plus de 400 ans sous la glace. Catherine La Farge, chercheuse à l’Université de l’Alberta, principale auteure de l’étude, s’est demandée en voyant ces mousses, si la pigmentation verte était un reliquat du passé des plantes ou si, avec l’action du soleil, elles reprenaient vie. Photo : Catherine La Farge - Le glacier Teardrop Cette découverte a été faite à l’occasion d’une étude sur la biodiversités des mousses et des plantes vasculaires autour du glacier qui, comme beaucoup d’autres glaciers de par le monde, a entamé un recul voilà déjà quelques décennies*. Ce faisant, apparaît à l’air et la lumière du soleil, de la végétation ou restes de végétaux, emprisonnés lors de l’avancement du glacier, au cours d’une période de refroidissement climatique. Catherine La Farge, intriguée par ces taches de couleur, a décidé, en compagnie d’autres chercheurs, de prélever quelques échantillons pour les analyser. De retour au laboratoire à Edmonton, un microscope a confirmé ce que l'oeil humain avait suspecté: Les mousses centenaires revenaient en effet à la vie, présentant même de nouvelles petites branches latérales en train de pousser après toutes ces années enfouies sous des milliers de tonnes de glace. Photo Catherine La Farge Mais depuis combien de temps au juste ? La datation au radiocarbone (plus couramment appelé (carbone 14) a révélé que les 3 spécimens analysés étaient âgés de 400 à 600 ans. Les résultats de l’étude ont été publiés mardi 28 mai, dans les Proceedings de l'Académie des sciences américaine (PNAS). Les échantillons recueillis ont été placés dans des boîtes de Pietri, remplies d’un terreau riche en nutriments et les chercheurs ont attendu de voir ce qui allait se passer. Environ 6 semaines plus tard, ils ont constaté que de nouvelles pousses vertes sortaient de terre. A partir des sept échantillons prévelés, 4 espèces différentes de mousses sont revenues à la vie. Un an plus tard, les mousses régénérées sont encore en croissance… Reprenant ainsi le cours de leur vie qui avait été interrompue lors de la période dite « petit âge glaciaire » qui a commencé vers 1550 jusqu’en 1850. Voir la capacité des mousses à se régénérer après tant de temps sous la glace, et si rapidement, est donné à peu de scientifiques sur le terrain. Elles donnent en tous cas un aperçu de la manière dont un écosystème peu « rebondir ». Photo Catherine La Farge - les mousses cultivées dans des boîtes de Pietri. Les mousses font partie des quelques survivants de la création. Elles appartiennent à un groupe ancien appelé bryophytes, qui comprend également des hépathiques et anthocérotes, vieux de plus de 400 millions d’années, autant dire à l’aube de la vie terrestre sur la planète. Contrairement aux plantes vasculaires, ces mousses et ces hépatiques n'ont pas de véritables racines ni de système pour transporter la sève. Elles ont la capacité de se mettre en « sommeil » quand les conditions sont défavorables et de se « relancer » quand elles s’améliorent. Mais pas seulement, dit La Farge, leurs cellules peuvent aussi se comporter comme des cellules souches et ainsi, une cellule peut « cloner » ou régénérer la plante **. C’est une sorte d’équivalent végétal des cellules souches dont on parle tant chez les humains et dans le règne animal en général. Les mousses centenaires, aujourd’hui en plein essor dans le laboratoire d’Edmonton, et leurs cousines sauvages poussant aux abords du glacier Teardrop, sont loin d’être les plus anciennes plantes à avoir ressurgi au 21ème siècle… En effet, En février 2012, des chercheurs de l’Académie des sciences de Russie ont réussi à régénérer une plante préhistorique à fleurs, Silene stenophylla (de la famille des Caryophyllacées) à partir du tissu placentaire de fruits stockés par des écureuils il y a environ 32 000 ans retrouvés dans le pergélisol à 38 mètres de profondeur près de la rivière Kolyma en Sibérie. Cependant dans cette « renaissance », l’homme a donné un sérieux coup de pouce (contrairement aux mousses) : Le tissu végétal a été cultivé in vitro, puis les clones ont été croisés pour obtenir des graines. Celles-ci ont donné naissance à la variété ancienne qui diffère de la variété moderne par la forme de la corolle de sa petite fleur blanche. Une première à partir de Spermatophytes du Pléistocène ! Photo Hannelottes Tradgard - Silene stenophylla - Photo prise en 2006 à Jablonevij (dans la vallée la Tchoukotka, Extrême Orient russe) Quant aux humbles mousses trouvées aux abords du glacier Teardrop, enfouies depuis des siècles sous la glace, pas besoin de techniques élaborées, elles avaient juste besoin d’un peu plus de terreau et l’aide d’un « jardinier »… Après cette longue « hibernation forcée », il a suffit que quelques cellules aient survécu à l'absence de lumière et au gel, pour que les plantes soient capables de revenir en vie… Finalement ne pas avoir un système vasculaire a, dans ce cas de figure, certainement constitué un « plus ». Incapables de contrôler leur teneur en eau, les bryophytes peuvent mettre leurs cellules en sommeil en cas de dessèchement ou de conditions défavorables et à se réactiver dès que les conditions redeviennent favorables. Cette explication est avancée pour expliquer comment ces plantes arrivent à survivre dans des environnements extrêmes, tels que l’hiver polaire… Mais de là à imaginer qu'elles seraient capables de résister pendant des siècles… Pour Catherine La Farge, avec le réchauffement climatique qui fait reculer les glaciers et ramollit le pergélisol, c'est tout un territoire qui est restitué au vivant, un réservoir génétique inexploré qui s'ouvre aux chercheurs, "un nouveau monde qui émerge". * En raison du réchauffement climatique, le recul du glacier est en phase d'accélération : de 1,6 mètre par an dans les années 1960, il est passé à 3,2 m/an aux alentours de 2004 et à 4,1 m/an depuis 2007. Son maximum datait du Petit Age glaciaire, période froide qui a duré de la fin du Moyen-Age jusqu'au milieu du XIXe siècle. Depuis, le glacier a reculé de 200 mètres. ** les bryophytes présentent une capacité de totipotence, ce qui signifie que leurs cellules végétales peuvent se différencier en n’importe quelle cellule spécialisée et aboutir à un être vivant multicellulaire. National Geographic 28 mai 2013 - WIKIPEDIA mai 2013 - Passeur de sciences 28/5/2013 - FUTURA SCIENCES 30/5/2013[/color]
  8. Les précipitations retardent la montée des vaches à l'alpage en Valais. Le retour de l'or blanc en altitude fait en revanche le bonheur des skieurs qui pourraient bien rechausser les lattes samedi à Verbier (VS). Cette année au mois de mai, personne ne fait ce qu'il lui plaît. Pas même les vaches dont la plupart sont pour l'heure privées d'alpage en Valais. "En général, l'inalpe a lieu entre le 25 mai et le 30 juin. Cette année, nous accusons une semaine de retard au minimum, voire deux en haute altitude", a indiqué mercredi à l'ats Jean-Jacques Zufferey, chef de l'office valaisan de l'économie animale (OEA). Un retard qui vient chambouler l'organisation des alpages mais aussi la production des différents produits, comme le fromage, dont les quantités prévues seront à la baisse. "Par exemple l'apport des vaches qui viennent de l'extérieur du canton sera moindre", relève Jean-Jacques Zufferey. Le retard de l'inalpe entraîne également des coûts supplémentaires pour les agriculteurs dont les prairies sont encore pauvres en herbes et qui ne disposent plus d'assez de foin pour nourrir leurs bêtes. Les chutes de neige donnent en revanche des idées aux responsables de la station de Verbier. Une ouverture de certaines pistes samedi n'est pas exclue, mais sous forme de clin d'oeil, précise Eric Balet, directeur de Téléverbier. Les demandes ont été nombreuses ces derniers jours. L'entreprise a donc lancé l'idée sur un réseau social et a déjà reçu quelque 1500 réponses positives. "Avec un millier de personnes à 20 francs la journée, nous couvrons les frais", précise M. Balet. Mercredi il est tombé 50 centimètres sur les pistes où il y a encore 2,3 mètres de neige. Il y a deux ans, à la même période, il y avait 4 centimètres. Mais pas question de damer des pistes, ce sera du "freeride" et uniquement si le soleil brille, annonce M. Balet. Une décision définitive sera prise jeudi. Les prévisions météo ne semblent pas favorables au projet d'ouverture des pistes à Verbier. Des pluies abondantes devraient en effet arroser la Suisse romande entre vendredi matin et samedi soir, a annoncé mercredi MeteoNews. Dès dimanche après-midi, le retour de l'anticyclone devrait apporter une embellie au moins jusqu'en milieu de semaine prochaine. Les températures accompagneront cette tendance à la hausse. ROMANDIE 29/5/2013
  9. OAXACA (Mexique) - Barbara, le premier ouragan de la saison 2013 dans l'océan Pacifique, a touché terre mercredi dans le sud-est du Mexique avec des vents soutenus d'un maximum de 120 km/heure accompagnés de fortes pluies, faisant deux morts, selon un premier bilan. A 20h10 GMT, Barbara a touché l'ouest de Tonala une zone touristique, de pêche et d'élevage située dans l'État du Chiapas, a indiqué la Commission nationale de l'eau (Conagua). Selon la Protection civile, deux personnes, dont un citoyen de nationalité américaine, ont trouvé la mort en raison de cet ouragan de catégorie 1 sur l'échelle Saffir-Simpson (dont le niveau maximum est 5) qui a également touché l'État voisin de Oaxaca. Dans cet Etat, un citoyen des Etats-Unis qui s'était aventuré dans les eaux de Playa Azul, un spot connu des surfeurs du monde entier, y a trouvé la mort. Ignorant totalement les restrictions d'accès aux plages, l'homme âgé de 61 ans originaire du Colorado (centre des Etats-Unis) a été emporté par les vagues et a trouvé la mort, a dit à l'AFP Manuel Maza, directeur de la Protection civile de Oaxaca. Pär ailleurs, un jeune de 27 ans est mort emporté par le courant d'une rivière de Pinotepa Nacional, une municipalité de Oaxaca proche de l'Etat voisin du Guerrero, selon le maire de la ville, Carlos Sarabia. Dans l'Etat du Chiapas, des centaines de personnes sont en train d'être évacuées dans les zones proches du point d'entrée de l'ouragan, a dit à l'AFP un porte-parole de la Protection civile. Une opération menée par la marine militaire et la protection civile a été déployée dans la zone, tandis que la ville balnéraire d'Acapulco, dans le Guerrero, a enregistré des inondations qui ont emporté au moins trois automobiles, a constaté l'AFP. Le parcours prévu de Barbara pourrait affecter également les Etats mexicains du Tabasco, de Campeche, du Yucatan, du Quintana Roo, au sud et sud-est du pays, avec des pluies d'intenses à torrentielles, a prévenu la Conagua. ROMANDIE 29/5/2013
  10. ACCRA - Une grande partie du bois ghanéen destiné à l'exportation n'est pas exploité légalement et expose les acheteurs à des peines de prison selon la nouvelle législation de l'Union Européenne, a déclaré mercredi à l'AFP un chercheur de l'ONG Global Witness. Le Ghana a adopté une loi en 1998 qui rendait obsolètes un certain nombre de permis d'exploitation forestière, et, en 2008, l'Union européenne signait un accord avec le pays ouest-africain pour combattre ses exportations illégales de bois dans l'espoir de sauvegarder les dernières forêts tropicales du pays. Selon David Young, spécialiste de la déforestation pour l'ONG britannique, 12.400 km2 sur les 15.500 étudiés par Global Witness ont des permis d'exploitations non-conformes à la loi en vigueur au Ghana. Sur les six sortes de permis délivrées par les autorités (...), seules deux sont conformes à ce que le gouvernement considère comme légal, explique M. Young. Ces permis pourraient rendre les acheteurs européens de bois ghanéen passibles de peines de prison, poursuit-il, selon la législation de l'UE qui a pris effet le mois dernier. Au moment de la nouvelle loi de 1998, les compagnies ont attendu de voir ce qui se passerait si elles ne convertissaient pas leur permis, dit M. Young, Rien ne s'est produit(...) le temps est passé, les gens ont oublié. Une réunion a lieu cette semaine entre des représentants ghanéens et européens afin de discuter de l'application de mesures pour lutter contre l'exploitation illégale de bois au Ghana. Selon les statistiques de l'UE, en 2008, le bois constituait la quatrième source de devises au Ghana après l'or, le tourisme et la cacao, rapportant environ 400 millions de dollars par an. Le pays a depuis commencé à produire du pétrole, ce qui devrait changer la donne. Déjà, en 2008, les experts ghanéens estimaient que la coupe et l'exploitation du bois ainsi que les autres activités humaines avaient réduit la surface forestière du pays de 63.400 km2 en 1960 à près de 13.500. ROMANDIE 29/5/2013
  11. BRUXELLES - L'Union européenne pourrait conserver les surplus d'électricité produits par l'éolien et le solaire grâce à leur transformation en méthane, mais le procédé réclame d'importants investissements, a annoncé mercredi l'eurodéputée française Corinne Lepage. Le projet VGV (Volt Gaz Volt) permet de transformer en méthane le surplus d'électricité produit par l'éolien et le photovoltaïque et de le stocker à long terme dans le réseau de gaz existant, a-t-elle expliqué au cours d'un point de presse au Parlement européen avec l'initiateur du procédé, le professeur Robert Bell. Nous ne sommes pas dans l'utopie, mais dans la réalité. VGV a été mis au point en Allemagne. Pour l'instant deux installations expérimentales fonctionnent à Stuttgart et en juin, une production industrielle va ouvrir à Brême, a-t-elle annoncé. Les énergies renouvelables ont un problème: elles sont intermittentes. VGV résout ce problème. Il est la batterie pour les énergies renouvelables et peut être utilisé chaque fois que le soleil ne brille pas ou que le vent s'est apaisé, a soutenu Richard Bell. Le coût de l'électricité produite via le procédé VGV est actuellement de 23 centimes d'euros le kilowatt/heure mais en 2016, il devrait pouvoir être ramené à 8 cents, ce qui la rend compétitive face aux 7 cents de éolien, 10 cents du photovoltaïque, et des 6 à 10 cents du nucléaire, a assuré Mme Lepage. On part sur des surplus d'électricité qui seraient perdu et qui ne valent rien, a-t-elle insisté. ]/b] Mais pour se doter de cette technologie, l'UE devrait consentir d'énormes investissements sur 30 ans, a-t-elle reconnu. Corinne Lepage a préconisé la création d'un fond sur le modèle des redemption funds et qu'elle a appelé fond intergénérationnel. Il permettrait de bloquer les sommes nécessaires sur 30 ans. Selon elle, ce fond pourrait rassembler de l'argent public via la taxe sur le CO2, si elle voit le jour, la vente des quotas de CO2 et le transfert des subventions aux hydrocarbures. De l'argent privé pourrait également être mobilisé, mais il faudrait prévoir des avantages fiscaux, a-t-elle estimé. [b]Ce choix s'inscrit dans le cadre du débat sur la transition énergétique car il permet une sortie progressive du nucléaire et l'abandon des énergies fossiles, a-t-elle conclu. ----->Je manque de compétences pour juger des possibilités d'un tel procédé. En revanche, rien ne m'empêche d'avoir une opinion... Si le procédé est effectivement réalisable de manière sûre et sans nuisances supplémentaires, alors c'est une excellente idée. Car c'est vrai que l'éolien et le solaire sont des secteurs de production d'énergie intermittents... Mais aussi qu'à certains moments l'énergie produite est perdue faute d'avoir un moyen de stockage pour pouvoir l'utiliser quand le moment est opportun. Il y a aussi des problèmes de connectiques de réseaux pour l'acheminement des énergies nouvelles....Ce qui me fait dire souvent qu'on met la charrue avant les boeufs..... ROMANDIE 29/5/2013
  12. ADDIS ABEBA - L'Ethiopie a entamé la déviation du Nil Bleu, en vue de la construction d'un important barrage hydro-électrique, ont indiqué des responsables éthiopiens mercredi. Pour construire le barrage Grande renaissance, un projet de 4,2 milliards de dollars (3,2 mds EUR), le lit du Nil Bleu, l'un des deux principaux affluents du Nil, doit être dévié sur environ 500 mètres. Pour construire le barrage, le lit naturel doit être asséché, a expliqué Addis Tadele, porte-parole de la compagnie nationale d'électricité, EEPCo, au lendemain d'une cérémonie officielle sur le site des travaux. Les travaux pour la première phase du barrage - d'une capacité de 700 megawatts - devraient durer trois ans. Le barrage devrait au final avoir une capacité de 6.000 megawatts. Le Soudan et l'Egypte, deux pays arides très dépendants des eaux du Nil pour l'agriculture notamment, sont ultrasensibles aux projets susceptibles d'affecter le cours du fleuve. EEPCo se veut pourtant rassurant, affirmant que le barrage jouera un rôle régulateur et réduira à la fois les risques d'inondations et les périodes de sécheresse. Le projet de barrage, situé dans la région de Benishangul-Gumuz (nord-ouest), près de la frontière soudanaise, avait été lancé en avril 2011 par le défunt Premier ministre éthiopien Meles Zenawi. Des fonds sont régulièrement levés pour sa construction, mais localement, aucun financement étranger n'a pour l'instant été apporté. L'Ethiopie a entrepris la construction de plusieurs barrages pour produire de l'électricité pour son marché intérieur mais aussi destinée à l'exportation - vers Djibouti, le Soudan et le Kenya notamment. Une fois achevé, le barrage Grande renaissance devrait s'étendre sur 1780 m, pour une hauteur de 145 m. ----->Encore une fois, l'homme a raisonné avec le portefeuille, pas avec sa tête. Depuis des millénaires les crues du Nil fertilisent le Delta et la plupart du temps, chaque fois que l'homme, modifie la nature (toujours à son avantage), à un moment ou un autre l'addition est salée, lorsque la-dite nature décide de reprendre ses droits. Quid des populations concernées, de la faune et de la flore locale ? Pour l'instant je n'ai vu que quelques bribes d'informations, toujours incomplètes et non vérifiables... ROMANDIE 29 mai 2013
  13. La Turquie a décidé de s'offrir un troisième pont sur le Bosphore afin de soulager le trafic de la mégalopole Istanbul. Aux avant-postes de l'imposant projet figure le bureau genevois T ingénierie, qui a dessiné et planifié cet ouvrage battant plusieurs records. Avec sa portée de 1408 mètres, le futur pont suspendu sera le plus long au monde emprunté à la fois par les trains et les voitures, a indiqué à l'ATS Pierre Moia, le président de T ingénierie. Il s'exprimait à l'occasion du premier coup de pioche, qui s'est déroulé mercredi en présence du président turc Abdullah Gül, ainsi que du premier ministre Recep Tayyip Erdogan. Le troisième pont sur le Bosphore dépassera de 31 mètres celui de Tsing-Ma (Hongkong), qui détient actuellement le record du monde. L'ouvrage commandé aux Genevois sera associé à d'autres superlatifs: avec leurs 325 mètres, soit 1 mètre de plus que ceux de la Tour Eiffel, les piliers seront les plus hauts de la planète. Quant au tablier, il battra un nouveau record de largeur (58 mètres). Interrogé sur les raisons qui ont poussé les ingénieurs à privilégier des piliers et un tablier si imposants, le chef de projet Jean-François Klein renvoie aux conditions listées dans l'appel d'offres du gouvernement turc. Ce dernier exigeait en effet que le nouveau pont suspendu tienne compte de l'architecture des deux autres ouvrages enjambant le Bosphore. Cette condition représente un défi de taille: alors que les ponts existants ont été conçus pour accueillir uniquement le trafic routier, la nouvelle liaison entre l'Europe et l'Asie est destinée en sus au trafic ferroviaire. Afin d'avoir égard au style des ponts actuels, T ingénierie a dû placer les deux voies ferrées au milieu des huit voies destinées aux voitures. Une autre contrainte à laquelle ont dû faire face les ingénieurs est celle du calendrier. Les autorités turques ont en effet demandé que le pont de 800 millions de dollars (777 millions de francs) soit réalisé dans un délai de 3 ans, afin d'être ouvert au trafic en automne 2015. La future traversée du détroit turc se fera à une trentaine de kilomètres au nord de la capitale, à proximité de l'embouchure de la mer Noire. Elle permettra de décongestionner les deux ponts actuels, qui voient défiler chaque année plus de 100 millions de véhicules. Les opposants au nouveau projet estiment que la ville serait mieux inspirée d'investir dans une amélioration de l'offre en transports publics. ROMANDIE 29/5/2013
  14. Une vache, abattue de trois balles d'une arme à feu, a été trouvée dans un pâturage d'estivage à Moutier (BE). La découverte remonte au 19 mai au matin. Une enquête a été ouverte, a indiqué la police cantonale bernoise confirmant une information du "Quotidien jurassien" de mercredi. L'animal, une vache portante, appartenait à un agriculteur de l'Emmental (BE) et faisait partie d'un troupeau de 180 bêtes en estivage sur les hauteurs de la cité prévôtoise. Le propriétaire a déposé plainte, mais ce genre d'acte est poursuivi d'office selon la loi fédérale sur la protection des animaux, a précisé le porte-parole de la police, Nicolas Kessler. "Il s'agit d'un cas isolé, le canton n'ayant pas connaissance d'autres bêtes blessées de la sorte", a-t-il ajouté. C'est la Bourgeoisie de Moutier qui possède le pré et qui le loue à un paysan local. ----->Où va-t-on, si de paisibles animaux sont ainsi victimes d'actes de malveillance ? Peu importe que ce soit un cas isolé, les faits sont là ! Je ne sais pas si le coupable pourra être retrouvé et puni à la hauteur de ses crimes car non seulement il a tué une vache, il a aussi tué le veau qu'elle portait !!! ROMANDIE 29/5/2013
  15. Une organisation internationale, chargée de surveiller la santé animale, a officiellement reconnu qu'il existait au Japon un risque négligeable d'ESB, l'encéphalopathie spongiforme bovine. La décision a été prise mardi au cours de la réunion annuelle de l'Organisation mondiale de la santé animale, l'OIE, qui se déroule actuellement à Paris. L'OIE évalue les risques de maladies animales dans les pays membres selon 3 niveaux. La récente décision relève la position du Japon du second niveau, à savoir "risque contrôlé d'ESB", au plus haut niveau qui est "risque négligeable d'ESB". Le ministère japonais de l'Agriculture avait revendiqué le plus haut statut, étant donné qu'aucun bovin atteint de l'ESB n'est né dans le pays au cours des 11 années jusqu'en janvier dernier. Cet état de choses correspond à la condition pour obtenir la certification d'absence de maladie. Le ministère espère que le certificat décerné par l'OIE contribuera à stimuler les exportations japonaises de viande de boeuf de haute qualité. NHK 29/5/2013
  16. Un rapport préliminaire émanant d'une commission onusienne a évalué le niveau d'exposition aux radiations des résidents vivant à proximité de la centrale Fukushima Dai-ichi suite à l'accident nucléaire de 2011. Le rapport souligne qu'il ne sera probablement pas possible d'en attribuer des effets manifestes sur leur santé. Le rapport émane de la Commission scientifique sur les effets des radiations atomiques des Nations unies. Il souligne que la dose d'iode dans la thyroïde atteignait jusqu'à 82 millisieverts pour les enfants d'un an vivant dans un rayon de trente kilomètres de la centrale au moment de l'accident. Les enfants avaient été évacués. Les doses représentent moins d'un soixantième des niveaux enregistrés lors de l'accident de Tchernobyl en 1986. Ces chiffres sont aussi plus bas que la limite internationale concernant les risques plus élevés de cancers de la thyroïde, qui est de 100 millisieverts. Selon la commission, les doses estimées pour les habitants de Fukushima étaient plus basses, car le volume estimé d'iode radioactif qui s'est échappé de la centrale était inférieur d'un tiers à celui de Tchernobyl. Le rapport souligne par ailleurs que les mesures d'évacuation ainsi que les réglementations sur la sécurité des aliments qui ont été mises en place immédiatement après l'accident ont aussi été bénéfiques. La commission estime que même dans le cas d'une exposition complète, elle ne s'attend pas à ce qu'il soit possible d'attribuer un quelconque effet manifeste de l'exposition aux radiations après l'accident nucléaire sur la santé des habitants qui vivaient à proximité de la centrale de Fukushima. NHK 29/5/2013
  17. En Corée du Sud, deux réacteurs nucléaires ont été désactivés suite aux révélations selon lesquelles de faux certificats de sécurité avaient été fournis pour certains câbles. Selon la Commission sud-coréenne de sécurité et de sûreté nucléaire, des câbles utilisés dans 4 réacteurs n'étaient pas conformes au normes d'après les tests de performance mais ils ont pourtant fait l'objet de faux certificats de sécurité. Les centrales concernées se trouvent à Busan et à Gyeongju. La commission a donc ordonné la fermeture des réacteurs en question et le remplacement de tous les câbles. Les 2 autres réacteurs n'étaient pas activés. En 2012, les révélations concernant les faux documents qui accompagnaient des pièces utilisées dans des réacteurs avaient provoqué un scandale en Corée du Sud. Suite à cette dernière décision de la commission, 13 réacteurs sont désormais en activité sur les 23 présents dans le pays, ce qui suscite des craintes grandissantes sur de possibles coupures d'électricité au coeur de l'été. NHK 28/5/2013
  18. SAINT-MALO (AFP) - Les pêcheurs artisanaux, qui estiment ne pas être représentés, veulent faire entendre leurs voix, avec le soutien de Greenpeace, dans les négociations actuellement en cours au plan européen pour définir une nouvelle politique commune des pêches (PCP). "Nous, les pêcheurs artisanaux, sommes complètement absents des instances nationales. Une journée de réunion pour nous, c'est une journée de manque à gagner car notre bateau reste à quai", à la différence des armements de la pêche industrielle représentés aux réunions par leur directeur d'armement sans que cela les prive d'une journée de pêche, a expliqué Gwenaël Pennarun, patron pêcheur à Sainte-Marine (sud-Finistère). "Il faut que les politiques reconnaissent qu'il n'y a pas que la grande pêche" et qu'ils en tiennent compte, a-t-il estimé lors d'une conférence de presse sur le navire de Greenpeace, l'Arctic Sunrise, amarré à Saint-Malo. "On subit de plus en plus la venue des gros bateaux dans les bandes côtières où nous avons l'habitude de pêcher. Ces bateaux, disproportionnés dans cette bande côtière, nous font beaucoup de tort, notamment parce qu'ils nous plombent les cours", a poursuivi M. Pennarun, vice-président de la Plateforme petite pêche artisanale française, lancée en juin 2012. "Nous, on pratique une pêche responsable, on cherche à valoriser notre production et on veut préserver la ressource", a ajouté M. Pennarun, qui traque le bar à la ligne dans le secteur de l'archipel des Glénans. Des chalutiers industriels, par exemple, ramènent dans leurs filets une diversité de poissons mais ne conservent que certaines espèces et rejettent le reste à la mer. Selon Hélène Bourges, chargée de campagne à Greenpeace, environ "27% des prises, des poissons morts, sont rejetés à la mer et c'est un gaspillage total de la ressource". Selon Greenpeace, la pêche artisanale en Europe représente 80% des embarcations et la moitié des emplois, 9% des débarquements de poissons, mais 30% de la valeur débarquée. Elle permet également de créer davantage d'emplois que la pêche industrielle. L'organisation environnementale considère, avec de nombreuses autres ONG, que les pratiques actuelles entraînent une surpêche, qui met en péril le renouvellement de la ressource, et mène actuellement une campagne européenne sur le thème "petite pêche, grand avenir". "Le discours de Greenpeace est absurde", a réagi dans la soirée le Comité départemental des pêches (CDPMEM) d'Ille-et-Vilaine. "Prétendre donner un avenir à la pêche en ne soutenant que des navires de moins de 12 mètres, sur une zone restreinte de 12 miles, illustre une méconnaissance totale de la pêche. Concentrer les bateaux de pêche sur la bande côtière conduirait à la disparition des ressources et conséquemment des pêcheurs". Dans son communiqué, le président du CDPMEM, Pascal Lecler, souligne qu'il refuse pour sa part "d'opposer les pêcheurs les uns contre les autres et rappelle qu'une gestion durable des ressources nécessite des navires de pêches de tailles différentes et des modes d'exploitation divers afin de ne pas saturer la bande côtière" Dans le cadre de sa campagne, qui doit encore le mener dans le Pas-de-Calais à Boulogne-sur-Mer (3 et 4 juin) et en Grande-Bretagne, l'Arctic Sunrise s'est déjà rendu en Roumanie, Bulgarie, Grèce, Slovénie, Croatie, Italie et Espagne. Cette campagne se déroule alors que doivent s'ouvrir de nouvelles négociations sur la politique commune de la pêche les 28 et 29 mai entre le Parlement européen, le Conseil des ministres européens et la Commission européenne, selon Greenpeace. La Plateforme de la petite pêche artisanale française, qui affirme réunir plus de 500 adhérents des côtes méditerranéenne et atlantique, réclame en particulier "un partage équitable des quotas" de pêche, une "priorité d'accès aux ressources de la bande côtière" et "un accompagnement financier européen pour que les acteurs de la petite pêche artisanale puissent être représentés" dans les instances décisionnelles. SCIENCES ET AVENIR 27/5/2013
  19. BRUXELLES (AFP) - La Commission européenne a annoncé lundi qu'elle mettrait tout en oeuvre pour protéger le stock de thon rouge et veillera à ce que le plan de pêche décidé pour 2013 soit strictement respecté. "Toutes les mesures nécessaires sont prises pour assurer le respect intégral des nouvelles dispositions (sur la pêche au thon rouge) et, en fin de compte, le succès du plan de reconstitution et la viabilité de ce stock sur le long terme", a indiqué la Commission dans un communiqué. Sous la coordination de l'Agence européenne de contrôle des pêches (AECP) et des Etats membres concernés (Espagne, France, Italie, Grèce, Portugal, Malte et Chypre), Bruxelles va ainsi dépêcher "un nombre important d'inspecteurs et de navires et d'aéronefs de patrouille" pour contrôler les pêches. La Commission européenne va également surveiller les captures et analysera les données recueillies par le système de surveillance des navires (système de contrôle par satellite) "de manière constante" afin de s'assurer que toutes les règles, en particulier les quotas de chaque navire, sont parfaitement respectées. La principale campagne de pêche au thon rouge en Méditerranée et dans l'Atlantique-Est pour l'année 2013 a débuté dimanche et doit se poursuivre jusqu'au 24 juin. Les navires de l'UE sont autorisés à prendre un peu plus de 7.548 tonnes de thon rouge en 2013. La pêche du thon rouge est réglementée par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA), à laquelle appartiennent l'UE et ses États membres. Lors de sa dernière réunion annuelle en novembre 2012, la CICTA a adopté un plan pluriannuel renforcé de reconstitution du stock de thon rouge. Ce plan renforce la gestion durable du stock et introduit un certain nombre de nouvelles mesures de contrôle. SCIENCES ET AVENIR 27/5/2013
  20. La liste des pesticides dangereux pour les abeilles s'allonge. Selon l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), le fipronil (un pesticide commercialisé sous le nom de Régent) présente un "risque aigu élevé" pour les abeilles. Alors que la Commission européenne a récemment décidé de bannir trois pesticides afin de protéger les abeilles, c'est un nouveau produit qui est mis en cause, le fipronil. Lundi, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a rendu le rapport demandé en août 2012 par la Commission et celui-ci fait état d'un avis défavorable concernant ce pesticide commercialisé sous le nom de Régent par le groupe allemand BASF. Bien que celui-ci soit encore incomplet, sa conclusion est sans équivoque. Selon l’agence, les connaissances sur les effets potentiels de la molécule sur les abeilles sont largement insuffisantes et les poussières dégagées par la mise en terre des semences enrobées de fipronil font peser un "risque aigu élevé" sur les butineuses. Et ceci ne concerne encore que l'utilisation de la molécule sur le maïs. En effet, comme le souligne le Monde, aucune évaluation n'a pu être faite sur les autres cultures, faute de données et d'études, en particulier sur le tournesol. De même, les "études disponibles – en champ et semi-champ – ont des faiblesses et sont ainsi insuffisantes pour établir le niveau de risque" encouru par les abeilles exposées au nectar et au pollen des cultures traitées au Régent, explique l'EFSA. Pour l'heure, les spécialistes estiment que le risque est probablement "faible" lorsque le traitement est utilisé sur des cultures non fréquentées par les abeilles. Toutefois, [b]le rapport ajoute que "plusieurs lacunes dans les données disponibles sur d'autres voies potentielles d'exposition ont été identifiées"[/b]. Le fipronil vient donc s’ajouter au thiaméthoxame, à la clothianidine et à l'imidaclopride déjà reconnus comme une menace pour les abeilles. Suivant une décision confirmée le 24 mai dernier, ces trois derniers pesticides seront bientôt interdits dans les États membres pour deux ans et pour certaines cultures. Leur utilisation sera restreinte pour le traitement des semences, l'application au sol (en granulés) et le traitement foliaire des végétaux, y compris les céréales (à l'exception des céréales d'hiver), qui attirent les abeilles. Le fipronil lui, est interdit, en enrobage de semences, depuis 2005 en France. A cette époque déjà, des experts avaient conclu qu'"en l'état actuel de nos connaissances, selon les scénarios développés pour évaluer l'exposition et en appliquant les facteurs d'incertitude choisis pour évaluer les dangers", l'utilisation de la molécule peut paraître "préoccupante" et "ne permet pas d'exclure des risques inacceptables", rapporte le Monde.fr. En revanche, cinq pays de l'UE utilise toujours cette substance pour le maïs : l'Espagne, la Hongrie, la Bulgarie, la République Tchèque et la Slovaquie. [b]Il est également utilisé en Belgique, en Roumanie et aux Pays-Bas, mais pour d'autres cultures que le maïs.[/b] Suite à ce rapport, le groupe BASF a désormais trois semaines (jusqu'au 14 juin) pour répondre à cet avis. La Commission européenne soumettra ensuite le cas du Fipronil à un comité d'experts de l'UE pour une décision le 15 ou le 16 juillet, ont indiqué les services du commissaire chargé de la Santé Tonio Borg repris par l'AFP. MAXISCIENCES 28/5/2013
  21. PARIS - La verrière du Grand Palais à Paris se transformera en serre géante de vendredi à lundi pour célébrer l'art du jardin et du végétal avec des spécimens d'arbres légendaires et de fleurs venant des plus grandes pépinières d'Europe, a-t-on appris mardi auprès des organisateurs. Jardin aquatique rappelant les nymphéas de Monet à Giverny, cabane perchée, forêt de bambous, roseraie, olivier grec millénaire, rhododendrons multicolores, légumes anciens et fougères bicentenaires d'Australie, voisineront avec une zone de pique-nique ambiance années 50 sur laquelle pourront s'installer les visiteurs. Une trentaine de tableaux végétaux ont été imaginés au total, soit par zone géographique, soit par thème, ainsi que cinq jardins éphémères. Ils investiront l'espace sur 13.000 m2, dans une scénographie conçue par Thierry Huau, paysagiste et urbaniste. Le parfumeur Francis Kurdjian, qui a créée plusieurs parfums célèbres pour Jean-Paul Gaultier notamment, a imaginé un jardin des senteurs et l'architecte Jean-Michel Wilmotte un jardin minéral tout en gris, tandis que la maison Dior a reconstitué numériquement le jardin et la maison de Christian Dior à Grandville et en projetera les images sur la façade du bâtiment aux différents moments du jour et de la nuit. Des animations et conférences ponctueront l'exposition selon un programme détaillé sur le site www.lartdujardin.com. C'est la première fois depuis 1937 et les Floralies où étaient présentés les plus beaux spécimens de l'horticulture française et étrangère que le Grand Palais accueille ce type de manifestation dédiée à l'univers des jardins et conçue par la femme d'affaires Aude de Thuin qui l'avait lancée au Parc de Saint-Cloud en 1993. Parallèlement à cet événement au Grand Palais, Jardins, jardin, autre manifestation consacrée aux tendances du jardin, qui fête ses dix ans et les 400 ans de la naissance d'André Le Nôtre, jardinier de Louis XIV, se tiendra aux Tuileries de jeudi à dimanche. Outre les dernières tendances consacrées aux jardins, terrasses, potagers et fermes urbaines, Jardins, jardin, qui rassemble une centaine d'exposants, s'intéressera cette année au jardin vintage en associant les antiquaires des marchés Serpette et Paul Bert de Saint-Ouen ROMANDIE 28/5/2013
  22. PARIS - Les émissions de dioxyde de carbone (CO2) affichées par les constructeurs automobiles diffèrent de plus en plus de celles constatées en conduite réelle, affirme le rapport, reçu à Paris, d'un institut basé à Berlin. Alors que la différence moyenne entre les tests en laboratoire et les résultats lors d'une conduite réelle était de 11% en 2011, elle est passée en 2012 à 25%, avance l'International council on clean transportation (ICCT, signifiant en français conseil international sur les transports propres), qui a comparé les données des principaux constructeurs européens et américains avec des mesures réelles effectuées dans plusieurs pays. Si tous les constructeurs optimisent les résultats de leurs tests dans une certaine mesure, l'ICCT souligne que les écarts diffèrent significativement d'un constructeur à l'autre. Ainsi, les écarts les plus importants (de l'ordre de 25 à 30%) sont enregistrés chez les constructeurs allemands BMW, Audi, Vauxhall/Opel (GM) et Mercedes (Daimler). Viennent ensuite Fiat, Volkswagen et Ford (entre 20 et 25%) puis Renault, PSA, et Toyota (environ 15%). Les constructeurs de véhicules les moins émetteurs de CO2 manipulent donc moins les résultats des tests que les constructeurs produisant des véhicules les plus gourmands en énergie, relève le rapport. L'ONG souligne également que l'augmentation des écarts constatés a été particulièrement marquée après 2007-2008, lorsque plusieurs états européens ont adopté un système de taxation des émissions de CO2 des véhicules. Les auteurs de ces travaux précisent que les chiffres des constructeurs n'ont rien d'illégal, mais que les industriels utilisent à leur avantage les failles du système de mesures actuel, appelé NEDC. Par exemple, les constructeurs peuvent limiter le poids du véhicule testé, utiliser une vitesse moyenne plutôt basse, des temps d'arrêt importants, et ne pas brancher les systèmes gourmands en énergie comme la climatisation, la navigation par satellite ou des sièges chauffants. Des lubrifiants ou des pneus spéciaux peuvent aussi être utilisés. Pour Lorelei Limousin, porte-parole du Réseau action climat, qui a relayé les résultats du rapport en France, il est du devoir des législateurs européens de mettre fin à ces pratiques de manipulation des chiffres. Pour réduire véritablement les émissions de CO2, nous appelons la France à demander le renforcement des tests et l' introduction du nouveau cycle au plus tôt, poursuit-elle alors que les Etats membres discutent actuellement d'une modification de la législation à ce sujet. Le Parlement européen a proposé d'adopter en 2017 dans l'Union européenne un nouveau test (le WLPT) élaboré par les Nations unies, mais les constructeurs s'y opposent. ROMANDIE 28/5/2013
  23. ROME - Produire plus avec moins: l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a rendu public mardi un guide pour promouvoir la culture du manioc, aliment essentiel pour l'homme et l'animal dans plus de cent pays. A travers un système respectueux de l'environnement, la FAO espère réussir à faire augmenter durablement les rendements du manioc de 400% et faire de cet aliment de base des populations pauvres une culture du XXIe siècle. Dans son guide, la FAO, dont le siège est à Rome, souligne que la production mondiale de manioc a augmenté de 60% depuis l'an 2000 et devrait encore progresser d'ici à la fin de la décennie, les responsables politiques ayant pris conscience du potentiel considérable de ce tubercule. Pour la FAO toutefois, la solution pour stimuler la production ne passe pas par un recours massif aux pesticides et autres traitements chimiques. Pour accroître les rendements, il vaut mieux améliorer la santé des sols. Plutôt que la monoculture pratiquée par les systèmes intensifs, "produire plus avec moins" encourage la polyculture et la rotation des cultures, et prône la protection intégrée contre les ravageurs, qui utilise un matériel de plantation sain et fait appel aux ennemis naturels des insectes nuisibles, plutôt qu'aux pesticides chimiques, a expliqué la FAO. Selon l'organisation, ce système a obtenu des résultats spectaculaires au Vietnam, où les agriculteurs ont porté les rendements de 8,5 à 36 tonnes par hectare, soit une hausse de 400%. La FAO a cité aussi des expérimentations réussies en République démocratique du Congo (+250% grâce à la formation des agriculteurs à l'utilisation des paillis et cultures intercalaires) et en Colombie où la rotation du manioc avec les haricots et le sorgho a permis de redresser les rendements alors que le recours aux engrais minéraux n'y avait pas suffi. La FAO a souligné que le manioc, riche en hydrates de carbones, protéïnes, fer, calcium et vitamines, est une culture polyvalente déjà exploitée par les petits agriculteurs dans plus d'une centaine de pays. Le prix élevé des céréales en fait, selon la FAO, une alternative intéressante au blé et au maïs pour la nourriture humaine et animale. En plus de son importance pour réduire la faim, le manioc compte une série d'applications industrielles qui lui confèrent un fort potentiel pour l'augmentation des revenus des communautés rurales, a aussi noté la FAO, en rappelant que le manioc est la deuxième source d'amidon après le maïs, ce qui est intéressant pour l'industrie, et que la demande de manioc pour la production de bioéthanol est en croissance rapide. En outre, parmi les cultures de base exploitées en Afrique, le manioc rustique devrait être l'une des moins affectées par la progression du changement climatique, a conclu la FAO. ROMANDIE 28/5/2013
  24. WASHINGTON - Environ 1,2 milliard d'individus vivent sans électricité et la part des énergies renouvelables dans la consommation mondiale n'a que peu augmenté en vingt ans, selon un rapport publié mardi et co-dirigé par la Banque mondiale (BM) et l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Des progrès modestes ont été enregistrés depuis 1990 sur l'accès à l'électricité (...), sur la hausse de la part des énergies renouvelables et sur l'amélioration de l'efficacité énergétique, indique la Banque mondiale dans un communiqué. Entre 1990 et 2010, le pourcentage des personnes privées d'électricité dans le monde a certes reculé de 24% à 17% mais l'amélioration reste insuffisante notamment en Inde, selon la BM. Pendant cette période, 1,7 milliard de personnes ont eu pour la première fois accès à l'électricité, soit à peine plus que la croissance de la population mondiale (+1,6 milliard) au cours de ces vingt années, d'après le rapport. Le rythme de la progression devra doubler pour atteindre l'objectif de 100% d'ici à 2030, souligne la BM. L'autre objectif fixé par l'ONU en 2011 de doubler la part des énergies renouvelables (éolien, solaire...) d'ici à 2030 semble lui aussi ambitieux. En 2010, cette part s'élevait à 18% contre 16,6% il y a vingt ans, selon le rapport. Les vingt pays qui consomment 80% de l'énergie mondiale --notamment les Etats-Unis et la Chine qui en utilisent 40% à eux seuls-- doivent montrer la voie et prendre des mesures décisives pour porter la part du renouvelable à 36% en 2030, souligne la Banque mondiale. ROMANDIE 28/5/2013
  25. Lucerne (awp/ats) - Un dixième de la chaleur utilisée en Suisse générée par le solaire: c'est ce que vise Swissolar à l'horizon 2035, alors même que les ventes de capteurs reculent depuis 2010. L'association des professionnels de la branche appelle les autorités à établir des directives et proposer des encouragements. Swissolar a élaboré un plan directeur qu'il a présenté mardi lors du 2e congrès national sur la chaleur solaire à Lucerne. Les cantons devraient par exemple exiger que l'eau des nouveaux bâtiments ou des nouveaux chauffages soit chauffée à au moins 50% grâce à des énergies renouvelables. Les professionnels du solaires demandent par ailleurs à la Confédération de financer avec 500'000 francs (Suisse) sur trois ans des projets de recherche associant des instituts et des fabricants. Les fabricants et installateurs sont eux appelés à baisser leurs prix. L'an dernier, Swissolar avait dit viser une couverture de 20% des besoins en chaleur des habitations d'ici 2035. Lors de l'élaboration du plan directeur, les spécialistes ont constaté qu'une limitation aux ménages était incohérente. C'est pourquoi ils ont reformulé l'objectif à 10% des besoins totaux en chaleur. Dans ce cadre, la surface de capteurs solaires doit être multipliée par quinze pour passer à 15 millions de m2, soit la surface de la ville de Genève. La place n'est pas un problème. Selon Swissolar, quelque 200 millions de m2 de toits ou façades sont propices en Suisse à l'installation de panneaux photovoltaïques. ROMANDIE 28/5/2013
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