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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Le célèbre Mont Fuji figure désormais sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. La décision est intervenue samedi, au deuxième jour d'une session qui se déroule entre vendredi et dimanche à Phnom Penh, la capitale du Cambodge, où 30 candidatures sont examinées par le comité de l'UNESCO en charge du patrimoine mondial. Le mont Fuji vu depuis le Kawaguchiko. - Photo : Fg2 / domaine public Le Mont Fuji, le sommet le plus élevé de l'Archipel, est un site sacré depuis plusieurs siècles et une source permanente d'inspiration pour l'art et la culture du Japon. Le mont Fuji vu de la région des cinq lacs, dans la préfecture de Yamanashi. - Photo : Fg2 / domaine public Le gouvernement nippon a recommandé en janvier 2012 l'inscription de ce site, remarquable par ses paysages et sa dimension historique, sur la liste du patrimoine mondial. L'UNESCO a également retenu la forêt de pins de Miho-no Matsubara, située en bord de mer à 45 km environ du Mont Fuji, autre recommandation du gouvernement japonais. NHK WORLD 22/6/2013
  2. S'il est assez évident de comprendre pourquoi certaines personnes choisissent de ne pas manger de la viande ou de porter de la fourrure, cela peu le paraître beaucoup moins quand quelqu’un dit qu’il ne veut pas porter de la soie et cela peut tout simplement être déroutant pour la plupart d’entre-nous. Voici de quoi il retourne. Quand nous pensons « soie », nous imaginons de belles robes, des sous-vêtements délicats, de douces parures de lit voire des pièces de mobilier somptueuses. Ce que nous ne savons pas c’est que pour obtenir la fibre, les vers à soie sont plongés vivants dans des cuves d’eau bouillante. Tout comme les vaches, les poulets et les porcs, les vers à soie sont domestiqués et élevés dans des fermes industrielles et sont également tués par centaines de millions chaque année . Pour faire un seul kilo de soie 2000 à 3000 vers doivent être tués . Différentes espèces de Bombyx à soie De haut en bas Bombyx mori , Hyalophora Cecropia , Antheraea pernyi , Samia cynthia - Image : Meyers Konversations-Lexikon / domaine public. Juste avant l'étape de la métamorphose où les Bombyx Mori (les vers à soie) se transforment en papillons, ils émettent des fibres pour créer leurs cocons. Naturellement, le papillon doit couper le cocon pour en sortir une fois la transformation terminée. Et c’est cela qui pose problème à l’industrie de fabrication de la soie car cela donnerait des fils de soie plus courts et de moindre valeur qu’un cocon intact. C'est la raison pour laquelle lorsque les vers à soie sont à leur stade final après avoir été nourris avec un régime strict de feuilles de mûrier, ils sont jetés vivants dans l'eau bouillante : pour les tuer et commencer le processus de démêlage du cocon pour produire de la soie . Cocon du Bombyx mori (Bombyx du mûrier) - Photo : Gerd Müller AT / Creative Commons Ahisma est une autre méthode de production de la soie qui n’inclut pas la mort pour les vers à soie. Mais, bien qu'il n'y ait pas de mise à mort, il y a encore des questions éthiques entourant la domestication et l’élevage, tels que des papillons adultes étant incapables de voler parce que leurs corps sont trop grands et les mâles incapables de manger à cause de pièces buccales trop développées. Fig. 473. Mâle. - Fig. 474. Femelle. - Fig. 475. Chenille. Fig. 476. Cocon. - Fig. 477. Chrysalide du Bombyx du mûrier (Bombyx Mori) - Image : Hubert Ludwig / domaine public Il est possible que certains lecteurs pensent que les vers à soie ne comptent pas ou que ce ne sont que des insectes… Même s’il est vrai que nous avons peu de connaissances, voire d’empathie à propos des insectes, il est décrit qu’ils ont la capacité de ressentir la douleur et la souffrance… Et comme toutes les autres espèces, ils devraient pouvoir être à l’abri de cela. Papillon Bombyx Eri - Photo OPIE (Office pour les Insectes et leur Environnement) Si vous aimez la soie et craignez de ne pouvoir vous en passer, il existe une alternative équitable, sans cruauté : Soie de la Paix, dont les fibres sont tissés à la main en Inde. Cette soie, respectueuse des animaux, est récoltée à partir des cocons prélevés dans la nature après la naissance du papillon Bombyx Eri (philo. Les cocons sont récoltés dans la forêt, une fois que la papillon s’est envolé ; ce qui signifie qu’il n’est pas contraint à la captivité. Cette soie est devenue le tissu de choix pour de nombreux créateurs dans le monde, après avoir ouvert les yeux sur le sort du ver à soie. C’est plutôt une bonne nouvelle pour vous, non ? Une recherche rapide sur Internet vous aidera à trouver une multitude de producteurs… Et ceci vaut pour tout le monde, créateurs et consommateurs : il n'y a donc aucune excuse pour ne pas acheter votre soie à partir d'une source éthique. Asclépiade commune, Asclepias syriaca - Photo : Circeus / Creative Commons Si vous préférez éviter totalement les produits d’origine animale, il y a d’autres alternatives, comme Lyocell, soie de coton, des filaments issus d’arbres comme le Ceiba ou des fibres de cosses des graines d’asclépiade, lesquelles sont des options « éco-friendly » qui méritent d’être explorées. (Voir les fibres textiles et suivre les liens pour voir celles naturelles et celles synthétiques). kapokier (Ceiba pentandra) - Photo : Alexandre / Creative Commons Cela dit, le monde sombre et inquiétant des vers à soie n’est pas celui qui attire beaucoup les médias ou ne fait pas l’objet de couverture médiatique. Peut-être parce que l’industrie estime que nous n’avons pas les connaissances nécessaires, mais cela ne doit plus être le cas. Nous pouvons refuser ces pratiques « inhumaines » et opter pour des alternatives où la cruauté est absente. Nous devons cesser d’exploiter les insectes, comme tout autre animal d’ailleurs, ou justifier l’utilisation de ces êtres minuscules comme des ressources à notre seul service. CARE2 21.06.2013
  3. Jenna da Silva Pinto est ce que l'on peut dire une femme d'affaires, dans le sens où il y a un retour "d'investissement" dans le projet qu'elle a mis sur pied : venir en aide à des adolescents en difficultés et aux chiens laissés pour compte. "J'ai toujours été émerveillé par la puissance thérapeutique des animaux". Deux "perdants" qui réussissent à s'entraider... Et il est vrai que, maintenant, le lien établit entre les deux semble évident. Jenna a réalisé que les adolescents issus de milieux défavorisés n'ont pas les mêmes chances de réussir leur vie comme les autres. "Les enfants sont exposés à la violence, la criminalité, la toxicomanie, la violence domestique et la pauvreté extrême et ils devraient laisser leurs problèmes à la "porte" et aller à l'école comme des élève modèles". Ce qui bien sûr est quasiment impossible. De la même manière, les chiens dans les refuges se voient offrir une sécurité relative avec, à la clef, un possibilité d'adoption. Mais du fait d'un manque d'interaction humaine, ajouté au stress du chenil et de l'ennui, ils développement souvent des problèmes de comportement. Et plus ils passent de temps dans les refuges, plus leur possibilité d'adoption se réduit". Photo Jenna da Silva Pinto Jenna dirige l'Underdog Project à Hout Bay avec une équipe de bénévoles, dont un ergothérapeute et un éducateur canin professionnel. Les participants sont des enfants identifiés comme des adolescents à risques. Le défi qui leur est proposé est d'éduquer des chiens qualifiés d'associaux afin qu'ils puissent être adoptés. Pour ce faire les jeunes reçoivent une formation afin d'acquérir les compétences nécessaires. Parmi ces jeunes adolescents à risques, certains sont même devenus de jeunes formateurs... Cette formation est dispensée deux fois par semaine. - La première partie débute comme une thérapie assistée par un animal, lorsque les adolescents utilisent la formation canine sans violence, basée sur la récompense, pour préparer les chiens à leur adoption. "Ces chiens de thérapie ont comme une aura magique, incroyable, en étant tout simplement... des chiens !". Ils aident ces jeunes à mieux communiquer et donc à réduire le stress et encourager l'amour et le sens des responsabilités envers les autres êtres vivants". - La seconde partie est consacrée à des discussions de groupe, à la rédaction d'un journal, à des conférences et à l'acquisition de compétences de vie. "L'essence de ce que nous essayons d'inculquer à nos élèves, c'est la responsabilité de faire les bons choix et les convaincre de les conserver. Nous les incitons à réorienter leur vie, à rester à l'école et prendre pied dans le monde réel". Afin de continuer la mission qu'elle s'est fixée, Jenna a besoin de bénévoles qualifiés tels que des enseignants, des travailleurs sociaux pour aider à structurer et améliorer les classes, les déjeuners, le transport et divers accessoires pour chiens nécessaire à la formation. Jenna da Silva Pinto (c) 082 412 2772 e-mail: mail@underdogproject.org web: www.underdogproject.org C'est l'appel à l'aide de Jenna. Pour lire plus d'histoires comme celles-ci, visitez www.youcanhelp.co.za YOU 21/6/2013
  4. Ces derniers jours, une véritable hécatombe chez les abeilles s’est produite dans l’Oregon. Près de 25.000 abeilles ont été découvertes mortes ou mourantes. Les causes de l’événement sont encore inconnues. Décorticage des causes probables à l’occasion des APIdays. Les abeilles sont en déclin depuis un peu plus d’une quinzaine d’années. La mortalité des colonies a augmenté de 30 % et ne semble pas se stabiliser. L’insecte butineur est en proie à différents fléaux : maladies, parasites, pesticides, etc. Chaque année, des milliers de colonies disparaissent, mais les scientifiques ont du mal à comprendre l’impact et la dominance de chaque fléau. Ce qui est certain, c’est que l’intensification des monocultures, le développement d’agents pathogènes tels que la varroase, le stress chimique lié aux produits phytosanitaires et l’introduction d’espèces invasives prédatrices (comme le frelon asiatique) sont tous mis en cause. Une plante qui sécrète du nectar est dite mellifère. C'est à partir de cette substance, ou du miellat des pucerons, que les abeilles font leur miel. Les roses ou le géranium par exemple ne sont pas des plantes utiles pour les abeilles. Lefort Johan, Flickr, cc by nc sa 2.0 Dans l’Oregon, depuis quelques jours, 25.000 abeilles ont été découvertes mortes ou mourantes sur un grand parking d’une ville au sud de Portland. Elles jonchaient le sol, tombant des grands tilleuls européens comme des mouches. «Je n’ai jamais vu un événement pareil», commente Mace Vaughan, membre du programme de conservation des pollinisateurs. Avec son collègue Rich Hatfield, cela fait deux jours qu’il récolte sur le lieu de l’hécatombe des échantillons de pollen, des cadavres d’abeilles et des spécimens à l’agonie. Il est encore trop tôt pour expliquer une telle hécatombe, les raisons pouvant être multiples. Les abeilles ont pu être empoisonnées par des espèces ayant élu domicile dans les tilleuls. Ce type d’arbre est potentiellement toxique pour les butineuses. Il est également traité avec des insecticides pour éliminer les pucerons qui l’envahissent. Les produits chimiques pourraient ainsi bien être en cause. Trop tôt pour répondre donc, mais il convient de garder à l’esprit que derrière la mort de 25.000 individus, ce sont en réalité des centaines de colonies qui risquent d’y rester. Les populations d'abeilles diminuent tant dans les pays européens qu'en Amérique du Nord et en Asie. Cette baisse connaît une vive accélération depuis le début des années 1990, en raison de l'utilisation de produits phytosanitaires, d'infections parasitaires (avec en tête de liste la verroase) et de l'apparition d'un redoutable prédateur, le frelon asiatique. Jean-Raphaël Guillaumin, Flickr, cc by sa 2.0 La majorité des fléaux infligés aux butineuses peuvent être contrôlés par l’Homme. Dans ce contexte, en France, depuis 2005, l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf) a développé un programme «L’abeille, sentinelle de l’environnement» pour sensibiliser le grand public, les collectivités et les entreprises à la sauvegarde de l’espèce. Vendredi 21 juin et samedi 22 juin, ce sont les APIdays. Nombre d’apiculteurs ouvrent leurs ruches, et communiquent leur savoir dans toutes les régions de France. Des progrès ont été faits dans les recherches sur les effets des pesticides. Les insecticides néonicotinoïdes sont sur le devant de la scène, car les plus utilisés dans le monde. Des recherches ont pourtant mis en évidence leurs effets néfastes sur les abeilles. Ils agissent sur le système nerveux de l’insecte, et ce dès l’absorption de quelques nanogrammes. L’abeille serait désorientée, incapable de retrouver sa ruche. Une autre étude suggère que l’absorption de néonicotinoïdes affecterait la mémoire de l'insecte. Les abeilles contribuent à la pollinisation de 80 % des espèces de plantes à fleurs. L’Inra rapporte qu’en France, 70 % des 6.000 espèces de plantes recensées, sauvages et cultivées, sont pollinisées par des insectes. Le déclin des abeilles, mais aussi d’autres espèces pollinisatrices menacées par les pesticides, menace la biodiversité dans son ensemble. FUTURA SCIENCES 21.06.2013
  5. Les incendies en Indonésie engendrent des nuages de fumées qui font suffoquer sa voisine Singapour. Pour les combattre, les indonésiens tentent de déclencher des averses. Ils ont peu de chances de réussir. Vidéo postée le 3/12/2012 Des centaines d’incendies sont allumés chaque année par les agriculteurs qui pratiquent encore la culture sur brûlis. Mais cette fois, de nombreux foyers se sont propagés au-delà des champs jusque dans les tourbières avoisinantes où ils trouvent le combustible nécessaire pour perdurer. Conséquence : la petite île voisine de Singapour est noyée sous les fumées. L’indice de pollution y a explosé atteignant 400 jeudi alors que tout indice supérieur à 300 est considéré comme "dangereux" pour la santé des quelque 5,3 millions d'habitants de la cité-Etat. Singapour, brouillard le 20 juin 2013. (Joseph Nair/AP/SIPA) Une situation partie pour durer longtemps puisque les pompiers indonésiens sont "dépassés", confesse Ahmad Saerozi, responsable de l'agence de conservation des ressources naturelles de la province de Riau, ravagée par les incendies. Face à ces difficultés, les autorités ont décidé de recourir à des moyens originaux comme le déclenchement artificiel de pluie. Trois hélicoptères et deux avions ont ainsi été dépêchés vers la région de Riau afin d'ensemencer les nuages, a indiqué le porte-parole de l'Agence nationale des catastrophes, Sutopo Purwo Nugroho. Les résultats de cette opération ne sont pas encore connus. Vidéo postée le 18 juin 2013 Pour que la pluie tombe, il faut que l’eau, qui est présente en grande quantité dans l’atmosphère, dispose d’une surface sur laquelle elle puisse se condenser. Dans les nuages, des grains de poussières jouent ce rôle de noyaux de condensation. L’idée est donc de remplacer ces noyaux, pour déclencher artificiellement la condensation, par des sels hygroscopiques, c’est-à-dire absorbant l’eau. Ces aérosols servent de noyaux de condensation à la vapeur d’eau, qui retombe alors en pluie. On peut aussi ensemencer les nuages par de la neige carbonique ou en envoyant depuis le sol des particules électriquement chargées. Il a aussi été tenté de remplacer les particules qui servent de noyaux par des ions formés en frappant les nuages avec un laser ultrarapide. Vidéo postée le 20 juin 2013 Depuis plus d’un demi-siècle, les hommes cherchent des moyens de modifier le climat ou les conditions météorologiques locales, c’est ce qu’on appelle la géo-ingénierie. Pour ce qui est de faire tomber la pluie, les résultats sont loin d’être positifs, en dépit de certaines annonces parfois survendues. En fait, un rapport de 2009 réalisé par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) indique même qu’aucune preuve de déclenchement artificiel des précipitations n’a été rapportée (lire S. et A. n° 774, Août 2011). Il est juste possible d’augmenter l’intensité des ondées si les nuages sont déjà formés ou si la pluie a commencé à tomber. Toutefois, quelques rares succès (l’OMM pointe des circonstances favorables) sont à dénombrer. Espérons pour les poumons des indonésiens et des singapouriens que la présente tentative en soit un. Vidéo postée en 2009 SCIENCES ET AVENIR 21.06.2013
  6. Des chercheurs français étudient comment des arbres, plantés à flanc de colline, peuvent arrêter les lourds blocs de roche qui en dévalent régulièrement les pentes. Pour cela, ils… provoquent des éboulements. Avec un sourd fracas, un imposant bloc de rocher de deux tonnes et demi accélère dangereusement dans une pente vertigineuse. Après avoir rebondi lourdement, il percute de plein fouet un sapin dont le tronc se brise comme une allumette. Fauché par l’impact, l’arbre vacille quelques secondes avant de s’effondrer. Avalanche ALAIN GUILHOT / AFP Pour les chercheurs d’Irstea (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture), l’opération est un succès et la chute du bloc de pierre a été parfaitement capturée par la vidéo. Et déjà, le bloc suivant attend d’être poussé à son tour par la pelleteuse depuis le chemin forestier en surplomb. Les chercheurs de l’institut testent en conditions réelles la manière dont des blocs de pierre dévalent les pentes, à quelle hauteur maximale ils rebondissent sur le sol et surtout, à quel niveau de la pente ils achèvent leur folle course. Dans quel but ? L’idée est de quantifier la capacité des forêts de montagne à dévier et ralentir les pierres qui se détachent des falaises, afin qu’elles n’aillent pas terminer leur course au milieu d’une route de montagne ou dans le salon d’une maison en contrebas. «Irstea a ainsi mené deux campagnes d’essais en conditions réelles (avec ou sans arbres), durant lesquelles une centaine de lâchers de pierre ont ainsi été effectués», raconte Franck Bourrier, chargé de recherche de l’institut à Grenoble. Cette séquence vidéo rassemble plusieurs séquences d’essais de lâcher de roches menés entre 2001 et 2008 par les chercheurs d’Irstea. La première partie de la vidéo montre l’engin de chantier qui laisse tomber un bloc de pierre dans un couloir d’avalanche, sans arbres pour arrêter sa course. La seconde partie montre un essai dans une forêt où une pierre heurte un arbre qui ralentit alors sa course. La troisième partie tournée en 2008 évalue la capacité d’un simple tronc d’arbre couché à ralentir les blocs de pierre. Crédit images : Equipe Ecosystèmes montagnards – Irstea Grenoble «Le fait de filmer chaque lâcher de pierre nous permet de mesurer précisément à quelle vitesse se déplacent les blocs dans la pente et donc, puisqu’on connaît leur masse, de calculer leur énergie", explique Franck Bourrier. Les chercheurs ont ainsi pu chiffrer le pouvoir «stoppant» des arbres, qui, d’après leurs calculs, constituent une alternative ou un complément très efficace (et peu coûteux) aux constructions de génie civil (filets anti-chute, murets pare-pierre, etc.) De plus, depuis 2003, les équipes d’Irstea de Grenoble ont mis au point des logiciels de simulation permettant, à partir d’une série de paramètres (type de relief, pente, essences végétales présentes, taille des blocs…) de prédire le degré de protection (ou de risque) de telle ou telle zone de la pente. Capture d'image de Rockyfor3D, un logiciel de simulation numérique de trajectographie des blocs de pierre dans les pentes. Outre la cartographie des zones dangereuses, l’outil permet également de déterminer les essences végétales les mieux à même de remplir cette fonction de dissipation de l’énergie cinétique des blocs de pierre. SCIENCES ET AVENIR 21.06.2013
  7. Il est un endroit au salon du Bourget où l’on ne parle pas de moteurs, de composites ou d’armement, mais de chimie, d’agriculture et d’algues. Cet espace, c’est le pavillon international des carburants alternatifs. Sa petite surface (une dizaine d’exposants tout au plus) ne reflète pas son importance. En effet, comme le rappelle avec force Air France – KLM, «l’aviation est le seul secteur où il n’existe pas d’alternative aux biocarburants pour réduire les émissions de CO2, et ce au moins jusqu’en 2050» contrairement aux secteurs comme l’automobile, qui disposent de plusieurs solutions, notamment le véhicule électrique. KLM Royal Dutch Airlines prêt à décoller d'Amsterdam en juin 2012 DING CHEN/CHINE NOUVELLE/SIPA L’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) et l’association internationale du transport aérien (IATA) se sont engagés à réduire de moitié les émissions de CO2 de l’aviation en 2050 par rapport aux niveaux de 2005. Or, si rien n’est fait, ces émissions doubleront, compte-tenu de la croissance prévue du trafic aérien ! D’où la nécessité absolue de développer fortement le biokérosène, parallèlement à une réduction de la consommation des avions. Le principe du biokérosène consiste à fabriquer un carburant issu de la biomasse ayant exactement les mêmes propriétés que le kérosène, donc utilisable tel quel dans les avions actuels. Et ce, à coût compétitif, et sans créer de concurrence avec la production alimentaire. Un projet des plus ambitieux. On en est loin : les biocarburants actuels sont deux fois plus chers et proviennent essentiellement des parties alimentaires des plantes. Deux procédés permettent de fabriquer ce biokérosène à partir d’une grande variété de plantes. Par la méthode Fischer-Tropsch on casse les molécules provenant de l’amidon, des tiges, ou des déchets de bois, afin de former du «gaz de synthèse», un mélange de monoxyde de carbone (CO) et d’hydrogène (H2), qu’il suffit de recombiner pour former le carburant souhaité. Les premières usines sont en cours de construction dans le monde entier. L’autre technologie, appelée hydrotraitement des acides gras, consiste à produire le biocarburant à partir d’une huile issue des plantes que l’on fait réagir avec de l’hydrogène sous pression. Animation décrivant la méthode Fischer-Tropsch pour fabriquer un combustible liquide à partir de gaz. Crédit : Biofuels education projects. Toutefois, outre son coût actuel, le développement des biocarburants se heurte encore à bon nombre d’obstacles : - Législatifs tout d’abord, car même si 1500 avions commerciaux ont d’ores et déjà volé avec du biokérosène, les lois plafonnent actuellement à 50% la part de biocarburant dans les réservoirs de kérosène. - Éthiques ensuite car il est primordial de s’assurer que la production de ce carburant ne concurrence pas les productions alimentaires. De plus, une surveillance toute particulière sera nécessaire afin de s’assurer de l’intérêt environnemental de ces carburants. Notamment que la culture des plantes pour l’aviation ne produise pas in fine davantage de CO2, à cause du changement d’affectation des sols. Autant de questions cruciales à résoudre avant de généraliser l’utilisation des biocarburants dans nos airs. SCIENCES ET AVENIR 19/6/2013
  8. Plus petite et moins chère que les éoliennes classiques, ce prototype serait aussi moins contraignant à installer. "De loin, certains la prennent pour une oeuvre d'art", s'enorgueillit le maire de Grande-Synthe, Damien Carême. En effet, cette éolienne inaugurée samedi 15 juin à proximité du stade de Grande-Synthe (Nord), a une apparence des plus étranges. Elle se présente sous la forme d'un mat planté dans un socle, et tournant sur lui même sous l'action de 12 voiles triangulaires. L'éolienne est pourvue d'un dispositif qui déploie ou enroule les voiles automatiquement afin d'adapter la vitesse de rotation de l'éolienne à celle du vent. Selon ses concepteurs, cette structure présente plusieurs avantages par rapport aux éoliennes tripales "classiques". Tout d'abord, sa faible hauteur (14 m pour les voiles, et 7m pour le "mat" central) la dispense d'obtenir un permis de construire spécifique. En contrepartie, son rendement énergétique est moins bon que si elle était juchée sur un mat de grande hauteur. Ensuite, elle est bien plus facilement transportable sur le lieu de son exploitation qu'une massive éolienne montée sur mat. L'anatomie et les caractéristiques de l'éolienne à voile, présentée par son constructeur Voileo. Crédit : Voileo Depuis cinq ans, le bureau d'études VoiléO développe ce prototype, encore au stade des essais. Un demi-million d'euros ont été investis dans le projet, principalement par des incubateurs locaux. "L'idée, c'est de produire l'électricité près du lieu de consommation", explique Sébastien Damageux, directeur général de VoileO. Principaux clients visés, les collectivités locales, les entreprises, les agriculteurs, ou même des industriels qui veulent produire l'électricité pour la revendre. Selon VoileO, le prototype actuel développe une capacité de production de 75 kilowatts (kW) --contre 1 à 3 mégawatts pour une éolienne classique-- et les futurs modèles pourraient monter jusqu'à 300 kW. Un chiffre qui ne convainc guère Philippe Brulé, coordinateur technique du SEPEN (Site Expérimental pour le Petit Eolien National), où sont testées et mises à rude épreuve de nombreux types d'éoliennes expérimentales. "Au vu des dimensions de l'appareil, la surface balayée par le vent n'est que de 140 m2, estime Philippe Brulé. Or, d'après ce que nous connaissons actuellement des rendements des éoliennes, il est peu probable que l'éolienne puisse fournir régulièrement une puissance de 75 kW. On est plus probablement légèrement en dessous de 30 kW pour une vitesse de vent de 11 m/s (la vitesse de vent standard pour définir la puissance d'une éolienne)". "Toutefois, ce n'est pas pour autant que cette éolienne n'est pas intéressante, d'ailleurs, nous l'accueillierions volontier sur le site de test du SEPEN. Même si son rendement n'est pas aussi élevé que celui annoncé, elle contribue, par sa forme étonnante, à susciter l'intérêt du public. De ce fait, elle participe à la popularisation des énergies renouvelables" précise Philippe Brulé. http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/nature-environnement/20130617.OBS3607/une-eolienne-a-voile-inauguree-dans-le-nord-de-la-france.html Sciences et Avenir &_!-!éà&"VoiléO souhaite également développer un système "plus simple et plus rudimentaire" pour les pays en développement. En jeu, le désenclavement de régions qui n'ont pas accès à l'électricité. Le système a en tout cas séduit Grande-Synthe, ville traditionnellement industrielle du Nord, et qui a fait depuis quelques années le pari des énergies renouvelables. Avec cette éolienne, le Stadium devient le "premier stade de France à énergie positive", selon le maire. C'est un bon exemple de ce que l'on peut faire pour rapprocher le lieu de production du lieu de consommation, grâce à sa taille et parce qu'elle ne fait pas de bruit", estime le maire Damien Carême, qui compte installer d'autres éoliennes de ce type sur sa commune. SCIENCES ET AVENIR 18/6/2013
  9. En corrélation avec l'article précédent, voici les 10 primates estimés les plus dangereux pour l'homme en terme, essentiellement, de "réservoir" à virus... Et n'oublions pas qu'appartenant à la faune sauvage, ils en ont donc aussi le caractère : sauvage (par opposition à la domesticité). Le chacma ou babouin chacma (Papio ursinus) est une espèce de babouin de savane. Il s'agit de la plus grande espèce du genre Papio.Tom Adams Le Saïmiri commun ou Singe-écureuil commun (Saimiri sciureus) est une espèce de singe de la famille des cebidae et fait partie des singes du Nouveau Monde. Luc Viatour / www.Lucnix.be Le Hurleur roux (Alouatta seniculus) est une espèce de primate néotropical. Son nom générique vient de la puissance de ses cris qui peuvent être entendus jusqu'à 3 km. En Guyane, il est aussi appelé "Baboune". Alessandro Catenazzi Le Chlorocebus aethiops ou grivet d'Éthiopie est une espèce de primate appartenant au genre Chlorocebus, de la famille des Cercopithecidae. Ces singes se trouvent en Éthiopie, en Érythrée, au Soudan et à Djibouti. Univ. of Granada Un colobe, un singe de la famille des Cercopithecidae, appelé en français Colobe bai, Colobe bai d'Afrique occidentale ou Colobe rouge. Atamari Le Babouin olive (Papio anubis), ou babouin doguéra, est un singe membre de la famille des cercopithecidae. Les babouins olives sont les plus répandus et nombreux de tous les babouins, présents dans 25 pays africains, du Mali à l'Éthiopie et à la Tanzanie. ryan harvey Le babouin cynocéphale ou babouin jaune est une variété de l'espèce hamadryas (Papio hamadryas cynocephalus). C'est un babouin des savanes qui se rencontre de l'Afrique de l'Est au sud de l'Éthiopie. Alexander Landfair. Le Gorille (Gorilla) est le genre le plus grand des primates anthropoïdes, et l'unique genre de la tribu des Gorillini. (ROLAND WEIHRAUCH/EPA/MAXPPP) Le chimpanzé commun (Pan troglodytes) est une espèce de singes de la famille des Hominidae. Sue Ogrocki/AP/SIPA Le macaque à toqueou macaque couronné, Macaca sinica est une espèce de macaque qui ne vit que sur l'île du Sri Lanka au sud-est de l'Inde. Macaca sinica SCIENCES ET AVENIR 20/6/2013
  10. Des scientifiques ont identifié les primates pouvant transmettre aux êtres humains le plus grand nombre de maladies, en utilisant pour cela des instruments mathématiques utilisés dans les études sur les réseaux sociaux. «La plupart des maladies émergentes chez les êtres humains sont zoonotiques, c’est-à-dire qu’elles sont transmises par des animaux. Il est vital pour le développement de campagnes de contrôle et de vigilance des dites maladies d’identifier suffisamment à l’avance ces espèces animales présentant un risque élevé de transmission de maladies émergentes» explique José María Gómez, professeur du Département d’Écologie de l’Université de Grenade. Avec des collègues américains, il a publié dans la revue PNAS, une méthode basée sur les relations entre primates et parasites permettant d’identifier les espèces qui ont plus de possibilités d’être à l’origine de futures pandémies. Un Chlorocebus aethiops, une espèce de primate très susceptible de transmettre des maladies émergentes. Univ. of Granada Pour mener à bien cette étude, les scientifiques ont créé un réseau dans lequel chaque nœud correspondait à une parmi les approximativement 150 espèces de primates dont la faune parasitaire est suffisamment connue. «Chaque espèce de primate connecte avec les autres primates en fonction du nombre de parasites qu’ils partagent. Une fois créé, nous avons examiné la position, centrale ou périphérique, de chaque primate dans ce réseau», explique le chercheur de l’Université de Grenade.. D’après l’article publié par PNAS, les chercheurs ont découvert que les primates les plus centraux auraient une capacité majeure de transmettre des parasites à d’autres espèces, et de là aux êtres humains. «Cette idée est analogue aux sites web qui, par le fait d’être centraux et liés à beaucoup d’autres sites, distribuent leur information aux confins du réseau », remarque José María Gómez. Les chercheurs ont confirmé leur hypothèse en mettant en rapport la valeur de centralité obtenue chez chaque primate et le nombre de pathogènes émergents partagés avec les êtres humains. Le diagramme montre comment les parasites se partagent parmi les primates. Chaque bulle représente une espèce de primate tandis que les lignes connectent des espèces qui partagent des parasites. À un plus grand diamètre de la bulle correspond un plus grand nombre de maladies infectieuses émergentes partagées avec les êtres humains. En bleu foncé, les dix espèces de primates qui partagent avec nous le plus grand nombre de pathogènes émergents Ils ont ainsi observé que les primates les plus centraux sont ceux qui partagent avec les êtres humains le plus grand nombre de pathogènes émergents. « La seule information nécessaire pour créer ces réseaux est la diversité et le type de parasites logés chez chacun de ses hôtes, une information déjà disponible dans le cas de nombreux organismes zoonotiques. C’est la raison pour laquelle nous pensons que notre approche sera utile pour le développement de programmes de vigilance précoce des maladies émergentes chez les êtres humains », conclut M. Gómez. SCIENCES ET AVENIR 18/6/2013
  11. Une photographie de l’intérieur d’une mouche a reçu le prix de la meilleure image de l’année lors d’un congrès mondial de microtomographie. Une photographie de l’intérieur d’une mouche domestique réalisée à l’Université de Grenade avec un microtomographe, un appareil qui permet de scanner de petits animaux avec une très haute définition, a reçu le prix à la meilleure image de l’année 2013 lors du Congrès International de Microtomographie « MicroCT Meeting 2013 », célébré récemment à Hasselt (Belgique). Image de l’intérieur d’une mouche domestique, gagnante lors du Congrès International de Microtomographie « MicroCT Meeting 2013 » célébré récemment à Hasselt (Belgique). Javier Alba Tercedor. La reconstruction microtomographique, réalisée par le professeur du Département de Zoologie M. Javier Alba Tercedor, montre des images de l’intérieur du corps de la mouche commune à un niveau de détail inconnu jusqu’à cette date. Cela a été possible grâce à un microtomographe Skyscan 1172, disponible dans les laboratoires du Département de Zoologie de la Faculté des Sciences de l’Université de Grenade, qui permet d’obtenir des définitions de 1.4 µm (microns) par pixel, ce qui permet de scanner de petits animaux avec une très haute définition. La tomographie est une technique non invasive, très connue de la communauté scientifique en raison de son usage en médecine. C'est ce qu'on appelle couramment un scanner. Dans le cas de la micro-CT, elle permet d’obtenir de hautes définitions et facilite l’étude d’exemplaires précieux sans les abimer, vu qu’il n’est pas nécessaire de modifier les échantillons. Tel que l’explique le professeur Alba Tercedor, pour obtenir ce genre d’images «il est nécessaire de prendre des milliers de radiographies. Pour ce faire, on place l’animal sur une plateforme tournante qui prend des radiographies à une cadence variable selon la qualité recherchée». Dans la plupart des cas, les radiographies se prennent chaque 0.1 degré, ce qui implique qu’un tour de 180 degrés suppose une prise de 1.800 images qui, une fois traitées avec un logiciel spécial, permettent d’obtenir des résultats inimaginables jusqu’ici. De plus, ces augmentations obligent à scanner l’animal en plusieurs parties puis à les réunir moyennant un software approprié. SCIENCES ET AVENIR 20/6/2013
  12. Il se déplace à quatre pattes, pèse environ 1 kg et mesure une vingtaine de centimètre, sa démarche rappelle celle d’un chat d’appartement, pourtant son aspect de fils et de mécaniques ne laisse aucun doute, il s’agit bien d’un robot. Développé par les étudiants en robotique de l’école polytechnique fédérale de Lausanne, le «Cheetah-Cub» présente une morphologie féline, qui lui confère une stabilisation hors norme pour ce type de robots. Robot-chat École Polytechnique fédérale de Lausanne Son poids et son architecture particulière permettent au Cheetah-cub d’atteindre une vitesse de déplacement de 1,42m/s (environ 5km/h) et d’en faire le robot quadrupède de moins de 30 kg le plus rapide au monde. SCIENCES ET AVENIR 17/7/2013
  13. Aujourd'hui 21 juin, les Philippines brûlent ses stocks d'ivoire saisis t en leur possession, afin de protester contre le commerce illégal et invasif qui se déroule en Afrique via le braconnage de nombreuses espèces. L'acte a été salué par les associations de défense et fait écho à l'initiative similaire du Gabon l'année dernière en juin 2012. Les Philippines font face à de nombreux problèmes de braconnage depuis des années. Un fléau motivé par le trafic d'ivoire qui prend de plus en plus de valeur et empiré par la corruption. Cela représente quelque cinq tonnes d'ivoire qui ont été saisies, vraisemblablement obtenues après le meurtre d'éléphants, de rhinocéros et d'autres espèces en voie d'extinction. De quoi livrer un message important au monde entier. C'est le Protected Areas and Wildlife Bureau (PAWB) qui sera en charge de "l'incendie". Cette agence conservera néanmoins 106 pièces rapatriées au Kenya ou utilisées dans le secteur éducatif. Cette initiative suivra celles déjà réalisées en 1989 par le président du Kenya, Daniel Arap Moi qui avait brûlé 13 tonnes d'ivoire et par le Gabon qui en a fait de même l'année dernière, au mois de juin. Le but : affirmer la volonté de contrer les puissances émergentes qui stimulent le commerce de l'ivoire et tendent à le rendre légal dans le monde. Le feu au Kenya, ainsi que les photos prises pour l'occasion avait ainsi enclenché de grands projets au sein de la Convention sur le Commerce International des espèces menacées d'extinction (CITES) ainsi que de multiples interdictions qui avaient permis à la population des éléphants de connaitre un regain. Cependant la courbe tend à s'inverser. En 1999, la CITES a autorisé la vente expérimentale d'ivoire de l'Afrique au Japon et en 2008, de l'Afrique à la Chine. Ceci constitue le nœud du problème alors que la Chine représente la plus grande partie de la demande planétaire sur l'ivoire. D'autant plus que l'ivoire est aujourd'hui, dans la société chinoise, considérée comme un signe extérieur de richesse. La Chine fait partie de ce que la CITES appelle "le gang des 8", pays qui ont un rôle majeur dans le commerce illégal d'ivoire. Celui-ci inclut également le Kenya, la Malaisie, les Philippines, la Thaïlande, le Vietnam, la Tanzanie et l'Ouganda. D'où la décision prise par le gouvernement philippin dont le pays représente une plaque importante d'exportation. En 2005, les Philippines avaient procédé à une importante saisie de 7,7 tonnes et de 5,4 tonnes en 2009. Mais les agents de la douane qui ont réalisé ces saisies ont ensuite affirmé avoir "perdu" 6 tonnes, éveillant ainsi les suspicions. La saisie faite en 2009 a alors été confiée au PAWB, qui a lui aussi constaté que ses services étaient infiltrés par les trafiquants : 1,7 tonne d'ivoire a été volée directement dans la réserve, le voleur ayant même remplacé les articles volés par des répliques en plastique. La destruction de ces stocks apparaît donc comme la meilleure des solutions. La CITES a depuis mai 2012 établi un plan d'action sur l'ivoire et encourage bon nombre de pays à y prendre part. Celui-ci prévoit une vente réglementée, une instruction du personnel spécialisé dans le combat des fraudes, de multiples campagnes de sensibilisation et un questionnaire à remplir afin d'établir la situation par pays. Ceux engagés dans le combat devront fournir des échantillons ADN et aider aux recherches ainsi qu'œuvrer à l'éradication de l'exportation. La "cérémonie" est prévue se dérouler à 10h30, au Ninoy Aquino Parks and Wildlife Center de Quezon City. MAXISCIENCES 20/6/2013[/b]
  14. Sacralisés chez les Hindous, les bovins se comptent par milliers dans les rues de New Delhi. Problème, depuis peu, ils aiguisent l'appétit de mercenaires. Une fois la nuit tombée, des gangs d'un nouveau genre agissent dans les rues de New Delhi. Armés de couteaux, ils errent à la recherche de leurs futures proies. Quelles sont-elles ? Des vaches. Animal sacré pour la religion hindouiste, la gao mata (vache mère) a pour habitude de déambuler en toute tranquillité sur l'asphalte brûlant de New Delhi. Protégées pour leur lait, nourriture de toutes les créatures de la Terre, lesgao mata sont aujourd'hui plus de 40. 000 à paître rien que dans la capitale indienne. Une vache dans une rue en Inde. Hermes Images / AFP Mais depuis quelque temps, la sécurité de la gao mata n'est plus assurée. Chaque nuit, plusieurs dizaines de ruminants sont kidnappés sans que personne puisse rien y faire. La viande est revendue dans la foulée à des abattoirs illégaux pour satisfaire l'appétit d'Indiens bien peu respectueux des règles établies... L'information pourrait prêter à sourire. Elle est pourtant révélatrice d'un changement radical dans la société indienne : la consommation de viande n'est plus un tabou. Dans un article du New York Times, relayé par Courrier International, Anuj Agrawal, un Hindou élevé dans un foyer strictement végétarien, témoigne de sa nouvelle passion pour la barbaque. Alors encore adolescent, il mange pour la première fois du poulet avec ses amis. Aujourd'hui, plus aucun interdit, Anuj Agrawal se régale aussi de viande de boeuf. Oui, mais pas avec ses grands-parents. "En leur compagnie, je reste totalement végétarien, je ne souhaite pas être déshérité", déclare-t-il. Pas folle, la guêpe... LE POINT 11/6/2013
  15. La police municipale de Toulouse vient de découvrir une salle de combats de coqs sophistiquée donnant lieu à des paris clandestins, a-t-on appris jeudi de source policière. Lors de leur intervention dans le pavillon situé... impasse des Palombes, les policiers ont découvert mercredi des installations avec une piste pour les combats, des gradins pour les spectateurs et autres parieurs, une salle de soins où se reposait un coq blessé et une salle climatisée dans laquelle les volatiles patientaient avant d'entrer dans l'arène. Stephanie Klein-Davis/AP/SIPA Construit dans l'enclos d'un pavillon appartenant à des gens du voyage sédentarisés, dans le quartier du Ginestou, ce "gallodrome" avait dans un premier temps attiré l'attention d'une patrouille aérienne de la gendarmerie, sans lien avec cette affaire, selon une source municipale. Plusieurs coqs ont été saisis sur place et l'enquête a été confiée au Service régional de police judiciaire (SRPJ), pour sa compétence sur les jeux et les courses. Le responsable de la famille propriétaire du terrain a été entendu par les policiers et pourrait être poursuivi vendredi par le parquet. Les combats de coqs sont interdits en France, sauf "dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie", en vertu de la loi du 8 juillet 1964 qui interdit toutefois la création de nouveaux gallodromes. Le Nord-Pas-de-Calais est la seule région de France métropolitaine où cette tradition est encore autorisée. LE POINT 13/6/2013
  16. Un restaurant de Floride propose différents mets à base de viande de lion. Amateur de plats originaux, le patron a déjà servi à sa clientèle du serpent à sonnette et de la gazelle. Le roi des animaux règne sur la jungle et depuis mai sur la carte du restaurant Taco Fusion à Tampa (Floride), révèle le quotidien américain The Tampa Tribune. Pour environ 35 dollars, il est possible de déguster des tacos à base du prédateur. "C'est un peu plus dur qu'un steak", reconnaît un client venu exprès manger du lion. Mais "c'est délicieux", assure l'homme qui a déjà goûté du serpent à sonnette et de la gazelle chez Taco Fusion. En effet, l'établissement est connu pour ses mets atypiques. Il a aussi servi du castor notamment et va proposer des scorpions frits. En attendant, le lion est tellement apprécié que le restaurant est parfois en rupture de stock, comme l'indique son site officiel. Le propriétaire, Ryan Gougeon, indique acheter sa viande à des élevages locaux, des zoos et des cirques. Cuisiner du lion aux États-Unis n'est pas illégal. Le félin est classé parmi les espèces dites "vulnérables". Il n'est pas sur la liste rouge mondiale des espèces menacée établie par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). N'empêche que certains n'apprécient pas du tout de pouvoir se régaler de tacos au lion. Via les réseaux sociaux, Ryan Gougeon dit recevoir "toutes sortes de menaces". Il rétorque aux attaques, qu'elles ne lui feront pas faire machine arrière, sur son site et par voie de presse. "L'industrie alimentaire de notre pays, voire de notre planète, n'est pas jolie, juste efficace. Elle n'est pas politiquement correcte et elle a certainement besoin d'être améliorée. Mais si vous criez au nom de la diversité que la viande de lion doit être interdite, alors pourquoi est-ce que vous ne défendez pas aussi la vie des vaches ?" lance-t-il aux mécontents. Et de conclure : "This is America, baby." ----->Je suis outrée de ce comportement comme de celui des consommateurs ! Heureusement ce n'est pas une généralité, car de nombreuses associations de protection animale réclament (via des pétitions) que les animaux sauvages d'élevage soient protégées au même titre que les espèces en liberté !!! Si l'espèce est déclarée vulnérable, c'est qu'elle est justement en danger... On ne doit pas attendre qu'elle soit sur la liste rouge pour prendre des mesures car il y a dans ce cas une perte du capital génétique qui peut être préjudiciable. De plus, en Afrique, en Asie mais aussi en Amérique des grands félins sont victimes des virus des animaux domestiques... Cela dit, durant les préparatifs des fêtes de Noël, en France, Ca.r.f.ur vendait de la viande de zèbre, d'antilope, de chameau (ou dromadaire)... entre autres (j'ai des photos)... LE POINT 14/6/2013
  17. Siroter un thé, un café, ou déguster une tarte en caressant un chat : une Parisienne veut ouvrir un salon de thé peuplé de chats, à Paris, "pour le bien être des clients", à l'image des Neko cafés japonais, un projet qui inquiète les défenseurs des bêtes. Margaux Gandelon, amoureuse des chats qui revendique les bienfaits du ronron sur la santé humaine, veut ouvrir son "bar à chats" en septembre 2013. Les professionnels animaliers s'accordent à dire que le stress, l'insomnie ou l'anxiété peuvent aussi se soigner ponctuellement sans médicament grâce au ronronnement du chat. Jean-Yves Gauchet, vétérinaire à Toulouse, qui revendique la paternité en France de la "ronron thérapie", assurait récemment à l'AFP que le ronronnement "apaise" et agit comme "un médicament sans effet secondaire". "Le chat est un éternel bébé qui aime se faire cajoler et ne demande qu'à jouer et dans certains cas il comble un manque affectif pour ceux qui n'ont pas d'enfant", ajoutait-il. "J'ai toutes les autorisations et grâce à mes associés et au crowdfunding, un site de participation financière collective sur le web, j'ai réuni les 40.000 euros nécessaires", explique la jeune femme de 26 ans qui veut loger ses chats dans le Marais. "Ce sera un endroit zen et convivial. Les clients pourront caresser les animaux en buvant un thé ou un café ou bien en dégustant une tarte", dit-elle. Claire Bentolila, comportementaliste animalier, trouve "cette idée géniale". "Le chat est un anti-stress, il fait baisser la tension artérielle et nous ramène à l'instant présent", estime-t-elle. "Si on respecte sa nature indépendante et qu'il peut partir quand il en a envie, tout devrait bien se passer". Margaux Gandelon , en quête d'un local, dit qu'elle réservera une salle de repos à ses "greffiers" (chats en vieil argot). Une fois dans ses locaux, elle compte adopter une dizaine de matous, "des laissés-pour-compte à la SPA pour leur donner une seconde chance". Mais aujourd'hui, la SPA dit "avoir donné uniquement son soutien moral dans l'attente de l'ouverture du café". "On est neutre. On attend de voir si le café ouvre. Alors, on ira voir si les chats seront bien installés avant de céder les bêtes de nos refuges", commente Oriane Vatin, porte-parole de la SPA. La porteuse du projet martèle que "les chats seront avant tout chez eux et qu'elle respectera leur indépendance". "Ils viendront se faire caresser uniquement s'ils en ont envie. Pas question comme au Japon de réserver un chat une heure pour le cajoler !" Plus réservé, Christophe Marie, de la Fondation Bardot, "n'apprécie guère que l'animal soit relégué au rang de d'objet". "Ce qui me gêne dans la démarche c'est que l'animal soit relégué au rang de peluche. Les chats n'ont pas forcément envie d'être tripotés par les clients d'un bar", estime-t-il. "La Fondation Brigitte Bardot ne souhaite pas voir ce genre d'initiative se multiplier." Reha Hutin, présidente de la Fondation 30 millions d'amis, s'interroge aussi sur le bien-être animal : "qui s'occupera des chats et dans quelles conditions en-dehors des heures d'ouverture de l'établissement ?" Il reste deux mois à la jeune femme amoureuse des chats pour apporter des réponses et rassurer les défenseurs des bêtes. ----->Je pense que cette jeune femme a bien étudié la question et que les chats ne seront pas soumis malgré eux aux caresses des clients s'ils n'en ont pas envie. Il lui faudra faire des choix pour ses futurs pensionnaires : privilégier les chats sociaux qui apprécient autant la présence de leurs congénères que celle des humains. Et pour que tout se passe bien, éviter la présence de plusieurs animaux à fort caractère (les dominants). Ce ne devra pas être non plus systématiquement des chatons... Le mieux étant des chats adultes dont le caractère et le comportement est "posé". Un chaton câlin ou recherchant la présence (compensation) ne conservera pas nécessairement ces dispositions une fois adulte... ! Sur le fond, j'approuve cette idée dans la mesure où les chats seront suivis et auront un endroit rien qu'à eux, l'espace minimum devra être en rapport avec le nombre chats et contenir non seulement coins repas et litières, dodos, mais aussi des étagères, une fenêtre (au moins), des arbres à chats (l'idéal tronc d'arbre) bref recréer une ambiance naturelle avec un éclairage naturel ou une intensité lumineuse non agressive... Car la luminosité artificielle n'est pas un gage de bonne santé dans le temps ! LE POINT 15/6/2013
  18. Une nouvelle étude publiée dans la revue britannique Nature fait état de l'incroyable biodiversité des fonds marins. Des milliards de micro-organismes s'y trouveraient, se développant d'eux-mêmes et permettant une ouverture à de multiples analyses. L'océan est un vivier sans fin, parfois à la limite du "sans fond". On commence à peine à connaître des espèces marines insoupçonnées, contenues dans les abysses profondes, que les scientifiques se penchent aujourd'hui sur les bactéries qui gisent dans les fonds marins. Une récente étude publiée dans la revue Nature dévoile ainsi l'incroyable biodiversité qui se trouve dans les fonds. Fonds marins en vidéo : Des organisme dits unicellulaires ont été observés ainsi que des champignons dans les sédiments prélevés au large des côtes du Pérou entre 5 et 159 mètres. "Les cellules sont très abondantes là dessous, mais elles n'ont pas un niveau d'activité très élevé" explique Virginia Edgcomb, de la Woods Hole Oceanographic Institution. "Mais c'est une biosphère énorme" précise t-elle citée par l'AFP. Pour aboutir à cette découverte, les recherches se sont concentrées sur l'ARN messager, utilisé comme intermédiaire par les cellules pour la synthèse des protéines. Si la présence d'ARN est confirmée, alors celle d'une forme de vie l'est aussi et l'ensemble renseigne sur les mécanismes biologiques mis en œuvre par un organisme. Ceux retrouvés dans le plancher marin seraient capables de se déplacer et de se reproduire par division cellulaire, champignons compris. C'est la première fois que les chercheurs apportent une telle preuve. D'après les résultats dévoilés, les micro-organismes pourraient également consommer des acides aminés, des éléments provenant des organismes vivants ou morts très récemment. Chine - Au fond de la mer, ces taches blanches parfois de plusieurs mètres de diamètres seraient riches en matières organiques. Par ailleurs, les fonds regorgeraient de micro-organismes qui se sont adaptés à des conditions extrêmes et qui sont donc encore plus intéressants à étudier. Mais la découverte pourrait également aider dans les recherches sur le carbone et l'azote présents dans les océans. L'activité microbienne "influence directement le fait de savoir si des éléments comme le carbone sont séquestrés durant des millions d'années dans les sédiments sous-marins ou s'ils sont renvoyés dans l'océan, affectant ainsi les chaînes alimentaires et le climat", concluent les chercheurs. "Nos données suggèrent que c'est le second cas de figure qui se joue" à travers une myriade de formes de vie dans le sous-sol océanique, conclut ainsi l'étude. MAXISCIENCES 14/6/2013
  19. Selon une étude américaine, publiée en ligne sur le site d'Ecologie Letters, il semble que l'impact de la réintroduction du loup dans le parc de Yellowstone (USA), ait une faible influence sur le comportement de la population des wapitis dont le loup, rappelons-le, est le prédateur naturel. En effet, l'étude suggère que la prédation est somme toute normale, sans perturbation conséquente sur le comportement des cervidés. Photo : MONGO / Domaine public Les conclusions de l'étude, à l'issue de trois hivers d'observations et réalisée par des chercheurs de l'université du Wyoming, tendent à démontrer que les wapitis du parc de Yellowstone (Wyoming / Montana) ne semblent pas stressés par l'approche du loup réintroduit en 1995. Ils n’ont ainsi constaté aucun changement spectaculaire dans le comportement, notamment alimentaire, des cervidés lorsque les prédateurs sont à plus d’un kilomètres de distance. Ce n’est qu’en-deçà de cette distance que les wapitis deviennent plus attentifs. Toujours selon les scientifiques qui ont mené cette étude, cette situation se produirait en moyenne une fois tous les 9 jours. National Park Service / domaine public Wapitis dans le parc de Yellowstone Par ailleurs, l’étude d’échantillons de graisse corporelle de femelles wapitis et de leur taux de gestation ne laisse apparaître aucune différence significative avec les mêmes données issues de 19 autres populations nord-américaines de wapitis, non confrontées, celles-là, aux loups. La prédation exercée par ces derniers sur les wapitis du Yellowstone n’a donc pas d’effets "secondaires". Ces résultats contredisent les conclusions de certaines études antérieures, qui suggéraient que le regain du couvert végétal dans cette région, en particulier peupliers et saules, naguère menacés par la voracité des wapitis - était dû au stress de ces cervidés face au retour du loup, stress perturbant leurs habitudes alimentaires et leur taux de fécondité. Maxisciences 15/6/2013
  20. Pleurobranchidae californica possède des qualités d’apprentissage insoupçonnées. Ce redoutable spécimen de nudibranche est en effet capable d'apprendre des mauvaises expériences auxquelles il a été confronté, comme par exemple lors d’une confrontation avec une proie urticante. 
 Photo : Kevin Lee - La Jolla, USA - Pleurobranchidae californica Pour obtenir un combat de limaces de mer digne de ce nom, rien de plus simple : mettez dans un même aquarium la redoutable Pleurobranchaea californica au contact de la coriace Flabellina iodinea. Photo : Magnus Kjærgaard / CC by SA 2.5 - Flabellina iodinea photographiée à La Jolla, en Californie Pleurobranchaea est un nudibranche reconnu pour manger tout ce qui bouge ou du moins, tout ce qui passe à proximité de sa bouche. Une attitude de chasse quelque peu passive qui n’empêche pas pour autant la prédatrice de faire attention à qui elle a affaire. Cette capacité d’apprentissage a récemment été mise en évidence par Rhanor Gillette, de l'Université de l'Illinois, aux Etats-Unis. 

La biologiste a observé ce phénomène pour la première fois en donnant au nudibranche, une proie bien décidée à ne pas se faire manger : Flabellina iodinea. Ce spécimen, au corps violet parsemé de branchies aux couleurs orangées, est particulièrement urticant. Aussi, lorsque Pleurobranchaea décide de s’en approcher et commencer le festin, elle se ravise généralement dès la première bouchée. Flabellina quant à elle, sous l’effet de l’agression, décide de se défendre en effectuant une sorte de "danse" composée de mouvements frénétiques. Une technique apparemment efficace puisque la prédatrice finit par s’en écarter et s’éloigne dans la direction opposée. 

 Lorsque Flabellina est placée quelques minutes plus tard dans l’aquarium, sa prédatrice adopte une attitude beaucoup plus méfiante. Elle s’en approche, l’identifie à l’odeur puis fini par lui tourner le dos sans même daigner la goûter. Image Ernst Haeckel / domaine public - planche montrant différents nudibranches. 1 Hermaea bifida - 2 Facelina auriculata coronata - 3 Dendronotus frondosus - 4 Okenia elegans - 5 Doto coronata - 6 Tritonia hombergii - 7 Ancula gibbosa. "Je n'avais jamais vu ça avant!" indique Rhanor Gillette à LiveScience. "Nous avons commencé les tests et constaté que Pleurobranchaea retenait l'odeur très spécifique de Flabellina". Les conclusions, parues dans le Journal of Experimental Biology, indiquent un désintérêt total des Pleurobranchaea ayant déjà été confrontés à Flabellina. Seules les prédatrices particulièrement affamées réussissent à passer outre la mauvaise expérience pour dévorer leur proie. "La sélectivité de Pleurobranchaea, est hautement stratégique et avantageuse. Apprendre ce qui est bon et ce qui n'est pas bon permet de décider en connaissance de cause de prendre le risque ou non d'attaquer certains types de proies", conclut la biologiste. 

 MAXISCIENCES 15/6/2013
  21. Quels mystères cachent encore les mammifères pouvant plonger en profondeur ? Nous venons d’apprendre que leur myoglobine, une protéine fixant l’oxygène intervenant dans l’apnée, est particulière. Sa charge électrique est plus importante que chez les mammifères terrestres, de telle sorte qu'elle ne s’agglutine pas dans leurs muscles. La plongée typique d'un cachalot dure en moyenne 35 mn, période durant laquelle le mammifère atteint environ 400 m de profondeur. Réunion Underwater Photography, Flickr, cc by sa 2.0 Chez les mammifères, les grands cachalots (Physeter macrocephalus) sont des champions hors concours en matière de plongée profonde. Ces odontocètes peuvent descendre à plus de 3.000m de profondeur durant des immersions qui atteignent parfois 1h30. Par comparaison, la majorité des êtres humains ne peuvent retenir leur respiration que quelques minutes, à l’exception du Danois Stig Severinsen qui a réalisé une apnée de 22 mn en novembre 2012. Au fil du temps, les cachalots, mais aussi d’autres mammifères plongeurs, ont acquis plusieurs adaptations qui ont amélioré leur endurance sous l’eau. Certains possèdent ainsi jusqu’à 11 fois plus de myoglobine dans leurs muscles que leurs confrères terrestres. Or, cette protéine monomérique sert à stocker l'oxygène Actuellement, de nombreuses questions restent encore en suspens concernant son histoire évolutive. Par ailleurs, on se demande toujours pourquoi cette protéine ne s’agglutine pas dans les tissus musculaires, étant donné sa concentration. Grâce à la grande concentration en myoglobine de ses muscles (un record chez les mammifères), ce phoque à capuchon (Cystophora cristat) peut plonger en apnée durant 52 mn. ilovegreenland, Flickr, cc by 2.0 Des éléments de réponse viennent d’être fournis sur ces deux zones d’ombre dans la revue Science, par Scott Mirceta de l’université de Liverpool (Royaume-Uni). Avec ses collaborateurs, mais aussi grâce à la mise en évidence d’une signature moléculaire inconnue jusqu’alors, il a réussi à retracer l’histoire de la myoglobine chez les mammifères depuis des millions d’années, dont certains sont aujourd’hui éteints. Quelques exemples de mammièfres - Montage photo Wikipedia (divers auteurs des photos) : Didasteph / Medeis / Desmodus / Трансаэро / Bartus.malec / Knudsen, Robert L / Mike Baird / Benny Mazur / Valerius Tygart / Follix / Stefan Kraft / Brian0918 / Fritz Geller-Grimm / National Park Service / Pascaweb / Daniel78 / Walter Voigts / Ltshears / CC by SA 3.0 Pour débuter, les attentions se sont portées sur la concentration en myoglobine dans des muscles de mammifères plongeurs contemporains, de la musaraigne palustre de 16g (Sorex palustris) à la baleine de 80t. Un lien fort a été trouvé chez tous ces animaux entre la concentration en myoglobine, et la valeur de la charge électrique à la surface de ces molécules. Voilà donc pourquoi ces protéines ne s’agglutinent pas dans les muscles, au risque de perdre leurs propriétés : elles se repoussent en raison de leur charge, comme deux aimants aux pôles identiques approchés l’un de l’autre. Grâce aux propriétés de la myoglobine actuelle, l’évolution de la charge électrique maximale de la protéine, et donc de sa concentration dans les muscles, a été estimée pour 130 espèces de mammifères dont des disparues. Pour ce faire, des moyens informatiques ont été utilisés pour lancer une reconstruction de séquences ancestrales (ou résurrection). Puis, tenant compte du poids estimé des espèces disparues, en plus d’autres facteurs, les chercheurs ont finalement retracé l’évolution de stockage de l’oxygène, et donc des temps de plongée, chez les mammifères au cours de ces 200 derniers millions d’années. Quels que soient les groupes impliqués, tous les mammifères pratiquant de longues aprnées, y compris chez les espèces éteintes, ont présenté une charge électrique plus importante que la normale sur leurs myoglobines. Par ailleurs, l’étude a également prouvé l’existence d’un ancêtre commun amphibie aux éléphants, aux damans et aux rhytines de Steller (ou vaches de mer, Hydrodamalis gigas). Il a vécu voilà 65 millions d’années dans des eaux africaines peu profondes. Les mammifères : Des gigantesques baleines aux minuscules souris, en passant par les grand singes si proches de l'Homme, les mammifères font partie des êtres les plus évolués. Les scientifiques vont maintenant confronter leurs résultats aux changements anatomiques observés chez les mammifères lors de la transition terre-mer. Ces futures informations permettront alors de mieux comprendre la position et le rôle qu’occupaient les premiers mammifères marins dans leur écosystème. Il sera également possible de déterminer les proies dont ils se nourrissaient. Les mammifères sauvage d'Europe. FUTURA SCIENCES 15/6/2013
  22. Le gypaète barbu, l’un des grands vautours d'Europe, est depuis longtemps en grand danger. Sa protection, démarrée en 1978, atteint l'échelle européenne. En France, il niche surtout dans les Alpes et les Pyrénées. Au milieu : le Massif central. Le 6 juin 2013, dans le cadre d'un plan national de réintroduction lancé en 2012, deux nouveaux gypaètes ont été lâchés en Aveyron. Retour en images sur la belle réussite d’un programme phare de la LPO. Photo : Richard Bartz / Creative Commons - gypaète barbu , vautour européen également présent en Afrique et en Asie, seule espèce du genre Gypaetus . Espèce emblématique, le gypaète barbu figure parmi les plus grands rapaces européens (de 2,60 à 2,90 m d’envergure). Connu pour son comportement alimentaire unique qui lui vaut le surnom de «casseur d’os», cet oiseau insolite ne s’alimente que de cadavres d’animaux et de restes osseux. Cette particularité permet à ce vautour de limiter l’apparition de foyers pathogènes, et en fait un véritable nettoyeur de la nature. Pourtant, son espèce a vu ses effectifs chuter de façon vertigineuse au cours du XXe siècle : il ne subsistait plus que 175 couples en Europe et 50 couples en France, en 2011. Pour stopper son extinction due aux menaces naturelles, mais aussi principalement à l’impact de l’Homme (tirs, empoisonnements, raréfaction des ressources alimentaires), un projet de réintroduction a vu le jour en juin 2012, dans les Grands Causses. Ce projet d’exception, soutenu par de nombreux partenaires institutionnels et privés, est porté par l’antenne Grands Causses de la Ligue de protection des oiseaux (LPO), en partenariat avec le parc national des Cévennes et le parc naturel régional des Grands Causses. Cette action d’envergure internationale est aussi soutenue par la Vulture Conservation Foundation et s’inscrit dans le cadre du Plan national d’actions en faveur du gypaète barbu 2010-2020. Dourbie, le jeune gypaète barbu mâle élevé en captivité, a recouvré la liberté le 6 juin dernier, avec un autre homologue appelé Layrou. À lui de choisir sa route : vers les Alpes ou vers les Pyrénées. Raphaël Néouze, LPO, GC ’objet du programme ? Renforcer la population française de gypaètes barbus via le lâcher de jeunes oiseaux, afin que ceux-ci forment un noyau de population dans le Massif central, et, que par leurs déplacements ils établissent des échanges entre les populations alpines et pyrénéennes. Un dispositif garant des meilleures chances de survie à long terme pour l’espèce. Le premier lâcher a été effectué en juin 2012 en Lozère, avec la réintroduction de deux jeunes individus : un mâle, Basalte, et une femelle, Cardabelle. Les jeunes oiseaux, nés en captivité, ont été réintroduits par la technique dite du «taquet». Déposés dans un site favorable, à flanc de falaise, ils pourront prendre leur envol par leurs propres moyens, après leur acclimatation au site. Les efforts des équipes de la LPO viennent de permettre le lâcher de deux nouveaux gypaètes mâles ce 6 juin, cette fois dans le Parc naturel régional des Grands Causses, en Aveyron. Un site emblématique du retour des grands rapaces. Sans compter que les Grands Causses et les Cévennes forment un espace naturel inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis juin 2011. Le quart d'heure de gloire de Layrou, l'un des deux mâles présenté au public avant son envol le 6 juin dernier. En 2012, un couple, Cardabelle et Basalte, avait déjà été relâché, mais en Lozère. Grâce aux balises GPS, on sait que Basalte a rejoint les Alpes, tandis que Cardabelle s'est envolée jusqu'aux Pyrénées. «Les oiseaux suivent des congénères, qui utilisent ces couloirs aériens connus des oiseaux, explique-t-on à la LPO Grands Causses, interrogée par Futura-Sciences. Il y a deux ans un lâcher semblable avait été fait dans le Vercors, autre point stratégique entre les massifs alpins et pyrénéens.» Sébastien Pernet, LPO, GC Comme pour le précédent lâcher, Dourbie et Layrou étaient équipés de balises GPS, collées au niveau des plumes de la queue, ou fixées sur un harnais entourant les pattes, permettant de les suivre à distance. Les balises émettent un signal localisé par le système GPS, ce qui permet donc de suivre les déplacements des jeunes gypaètes. Cet événement est l’occasion pour tout un chacun de découvrir le phénomène naturel et fascinant de la migration, et de participer à la protection de ces précieux indicateurs de biodiversité que sont les oiseaux. Lâcher de Noah après des soins, Gypaète barbu trouvé blessé par des chasseurs en 2008 FUTURA SCIENCES 15/6/2013
  23. La Fédération suisse de pêche a vivement critiqué samedi la lenteur des cantons à assainir les centrales hydroélectriques. Quatre cent installations ne sont toujours pas aux normes en Suisse, ont dénoncé les délégués de la Fédération réunis à Zuchwil (SO). Les cantons ont reçu il y a 22 ans le mandat du peuple d'assainir les débits résiduels, insistent les pêcheurs dans un communiqué. Si la quantité d'eau qui s'écoule en aval des ouvrages n'est pas suffisante, les poissons meurent, rappellent-ils. "La volonté manque-t-elle aux cantons?", s'est interrogé Roland Seiler, président central de la Fédération, cité dans le communiqué. Lorsqu'elles n'assainissent pas les débits résiduels, les centrales hydroélectriques optimisent "impunément leur production d'énergie sur le dos de la nature", s'est-il indigné. Fin 2012, seize cantons avaient assaini entre 60 et 100% des tronçons à débits résiduels, a indiqué lundi dernier l'Office fédéral de l'environnement. Outre Appenzell Rhodes-Intérieures et Schaffhouse qui n'ont pas de tronçon à assainir, Bâle-Campagne et Genève ont terminé les travaux dans le délai imparti. Parmi les cantons qui ont assaini moins de 60% des tronçons, Appenzell Rhodes-Extérieures a annoncé la fin des travaux pour 2014. Les autres - Grisons, Thurgovie, Zurich, Fribourg et Lucerne - prévoient des délais jusqu'en 2018 ou 2020 ou ne précisent pas de date. Bâle-Ville, qui a un tronçon à assainir, n'a pas encore commencé les travaux. Enfin, le canton de Neuchâtel n'a livré aucune donnée. ROMANDIE 16/6/2013
  24. KIRKENES (Norvège) - Raccourci considérable entre l'Europe et l'Asie, la route maritime du Nord s'apparente encore plus à une départementale qu'à une autoroute mais elle est désormais une réalité qui devrait jouer un rôle croissant dans les échanges internationaux. Conséquence du réchauffement climatique qui rend désormais la navigation possible dans des eaux arctiques autrefois recouvertes de glace, la nouvelle voie maritime permet d'écourter de 40% le trajet entre les ports japonais et allemand de Yokohama et Hambourg et d'économiser 20% de carburant. Pour la première fois de l'histoire, nous voyons un océan entier s'ouvrir dans le Grand Nord, ce qui aura un impact majeur sur le commerce et l'approvisionnement énergétique, note le président de la Fédération des armateurs norvégiens, Sturla Henriksen. En 2012, alors que la banquise a atteint sa plus basse superficie jamais mesurée, à 3,4 millions de km2 --six fois la France métropolitaine--, 46 navires ont transité par ce passage qui longe la Sibérie contre quatre seulement en 2010, selon l'opérateur russe de brise-glaces Rosatomflot. Ce trafic est encore embryonnaire au regard des routes traditionnelles via le canal de Panama (15.000 transits par an) ou de Suez (19.000) mais promis à un bel avenir. Le volume de marchandises transportées par la route du Nord devrait être démultiplié dans les années à venir: de 1,26 million de tonnes l'an dernier, le trafic devrait passer à 50 millions de tonnes en 2020, selon la Fédération des armateurs norvégiens. A Kirkenes, petite municipalité du Grand Nord de la Norvège, on se prépare frénétiquement au boom attendu. Comptant jusqu'alors parmi les ports européens les plus éloignés des insatiables marchés asiatiques, il en est aujourd'hui l'un des plus proches, fonte de la banquise aidant. Le groupe Tschudi Shipping prévoit d'y ouvrir une plateforme logistique de 1 million de m2 --l'équivalent de 200 terrains de football-- le long de quais baignés d'eaux profondes, indispensables pour les navires de gros gabarit, et que la chaleur du Gulf Stream rend libres de glaces toute l'année. A neuf jours de mer du Pacifique et de la Méditerranée, la ville se veut un point d'entrée et de sortie du Vieux Continent, à proximité immédiate des importants gisements pétroliers et gaziers de l'Arctique et des mines du nord de la Suède et de la Finlande. Vingt-six des bateaux qui ont emprunté la route du Nord l'an dernier transportaient d'ailleurs des hydrocarbures, six autres du minerai de fer ou du charbon. La nouvelle route ouvre notamment un débouché intéressant pour le gaz naturel liquéfié (GNL) extrait en mer de Barents et dont l'Amérique du Nord, son client prospectif, s'est détournée, se satisfaisant désormais de son propre gaz de schiste. Or, l'appétit de l'Asie pour le gaz s'est accentué après la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon et les prix y sont sensiblement plus élevés qu'en Europe et, en réduisant la durée d'affrètement de très coûteux méthaniers, la route du Nord permettrait d'économiser près de 7 millions de dollars par navette par rapport à la route de Suez. Selon Tschudi Shipping, le trafic de marchandises traditionnelles n'est en revanche pas d'actualité sous ces latitudes. Les principales routes commerciales pour le vrac sont situées trop au Sud pour que la route du Nord puisse être envisagée, estime Henrik Falck, chef de projet pour l'Europe de l'Est. Et on peut tirer un trait sur les conteneurs, ajoute-t-il, en notant que les armateurs préféraient les routes classiques avec leurs escales dans des zones fortement peuplées. Dans un écosystème fragile au coeur des préoccupations des défenseurs de l'environnement, la Russie joue un rôle central en assistant la navigation avec ses brise-glaces. Elle a aussi décidé de créer 10 bases sur son littoral pour remédier à l'absence criante d'infrastructures. Admise le mois dernier comme observateur au Conseil de l'Arctique, la Chine pousse elle aussi ses pions. Après un premier transit de son brise-glaces Snow Dragon l'an dernier, la deuxième économie mondiale projetterait une première expédition commerciale par la route du Nord cet été. Entre 5 et 15% du commerce international chinois pourrait emprunter la nouvelle artère à l'horizon 2020, selon le directeur de l'Institut de recherche polaire chinois, Yang Huigeng, cité dans des médias. Des chiffres accueillis avec prudence par le secteur maritime mais qui témoignent des espoirs placés dans la nouvelle artère. ----->Il semblerait que tous les avantages économiques consécutifs au réchauffement climatique soient plus intéressants à valoriser plutôt que de rechercher des mesures destinées à rompre le cercle vicieux de la fonte des glaces. Je ne suis pas certaine que les pays du Conseil Arctique aient conscience de l'enjeu environnemental planétaire que la situation impose. Il faudrait vraiment établir un "gendarme" pour limiter l'accès des nouvelles maritimes, ne serait-ce que pour préserver les lieux de la pollution. Les gouvernements n'arrivent pas à s'entendre pour réduire les émissions de CO2 et autres polluants atmosphériques, les coûts et l'emploi étant toujours mis en avant... En revanche quand il s'agit de thésauriser sur le dos de l'environnement (faune et flore aquatique et/ou terrestre), c'est à qui fera la meilleure affaire... en cause : OMC (organisation mondiale du commerce) qui en réalité est la course au pays le plus riche... un orgueil mal placé ! Quelque part, c'est comme si l'on considérait que notre monde actuel est arrivé à son terme... Et de fait nous y participons... puisque nous en sommes arrivés à des taux d'extinction d'espèce à un niveau 100 fois supérieurs par rapport à la normale!!! ROMANDIE 15/6/2013
  25. PARIS - Le gouvernement a commencé à débloquer des demandes de permis en souffrance pour l'exploration pétrolière et gazière, via quatre arrêtés publiés samedi au journal officiel. Le secteur pétrolier se plaignait depuis le début de l'année d'un blocage des demandes d'attribution ou de modification de permis d'hydrocarbures. L'Union française des industries pétrolières (Ufip) avait ainsi affirmé début février que quelque 120 demandes étaient au point mort, au risque selon les industriels d'étouffer toute une activité. Samedi, quatre arrêtés ont été publiés au JO: le premier autorise la prolongation du permis exclusif de recherches de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux dit Permis du pays du Saulnois, ainsi que sa mutation (changement de titulaire) au profit des sociétés Lundin International SA, GDF Suez E&P France SAS et Diamoco Energy SAS, conjointes et solidaires (Moselle). Le deuxième autorise la mutation de la concession de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux dite Concession de Vic-Bilh au profit des sociétés Vermilion REP SAS et Vermilion Exploration SAS, conjointes et solidaires. Le troisième arrêté autorise la mutation de la concession de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux dite Concession de Dommartin-Lettrée au profit des sociétés Lundin International SA et Vermilion Exploration SAS, conjointes et solidaires. Enfin, le dernier arrêté prolonge le permis exclusif de recherches de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux dit Permis de Montargis à la société Essence de Paris SAS (Loiret). Mardi, un arrêté au JO avait également autorisé la prolongation de la validité de la concession de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux dite Concession d'Ile-du-Gord à la société Petrorep SA (Seine-et-Marne). ROMANDIE 15/6/2013
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