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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. La Confédération Suisse s'intéresse à un asphalte plus écologique, dit à basse température. Des cantonniers en ont appliqué samedi sur un tronçon de route à Wohlen (BE). Il est mélangé et posé à des températures moins élevées. Cette manière de faire utilise moins d'énergie et fait baisser les émissions de CO2. Selon cette technique, le revêtement est préparé et posé 30 degrés en-dessous des températures habituelles. Cette nouvelle méthode est actuellement analysée dans un projet national de recherche. Avec cet essai grandeur nature, l'Office fédéral des routes (OFROU) veut obtenir des bases scientifiques pour encourager à utiliser cette technique novatrice. La Uettlingenstrasse convient parfaitement pour réaliser ce test : des travaux de revêtement ont de toute façon lieu en ce moment, explique la direction des travaux publics, des transports et de l'énergie du canton de Berne. Pour le test, cinq tronçons de route ont été marqués. Dans le tronçon de référence, le mélange en fusion habituel a été posé. Différents revêtements à basse température ont été appliqués dans les quatre autres. Des scientifiques ont déjà prélevé plusieurs échantillons d'asphalte lors de sa préparation : ils ont mesuré l'air, la température et noté la consommation d'énergie. Des capteurs posés sous le revêtement doivent permettre d'observer le comportement de ces nouvelles sortes d'asphalte par rapport au trafic. Les résultats seront analysés jusqu'à fin 2013. ROMANDIE.COM 06/10/2012
  2. Pauvre Larry ! Chasseur officiel de souris du Premier ministre britannique depuis février 2011, il vient de perdre son travail ! Le mois dernier pourtant, Downing Street, la résidence du ministre, avait fièrement annoncé la grande nouvelle : le chat venait d'attraper une souris. Presque un miracle pour ce matou réputé pour sa flemmardise ! Mais il semble que cet exploit n'ait pas suffi... 11ème souricier officiel de la résidence du Premier ministre, Larry se la coulait douce depuis son arrivée. Mais David Cameron affirmait jusqu'alors qu'il ne priverait pas le chat de sa fonction. Larry "apporte une grande joie à beaucoup de gens" déclarait il y a quelques mois un porte-parole de Downing Street. Mais le Premier ministre a visiblement changé d'avis puisqu'il a décidé de trouver un remplaçant pour le matou fainéant... C'est jeudi 13 septembre que Larry a achevé de désespérer les résidents de Downing Street. Après avoir déjà contraint le Premier ministre à tuer une souris à sa place, le chat a été découvert en pleine sieste sur un fauteuil de bureau alors qu'un rongeur gambadait juste devant son nez ! David Cameron a bien tenté de réveiller Larry, mais le matou n'a pas bougé d'un poil ! Et c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase... La chatte Freya, du Chancelier de l'Echiquier George Osborne, a alors été appellée à la rescousse. Réputée pour ses talents de la chasseuse, c'est à elle que reviendra désormais la mission de débarrasser Downing Street des indésirables rats et souris. Mais rassurez-vous, Larry ne sera pas mis à la porte. Un "travail partagé" est évoqué, sans doute pour ne pas blesser l'honneur du chat ! En bref, Larry pourra continuer de se prélasser tandis que Freya fera tout le travail ! Photo : DR WAMIZ 19/09/2012
  3. Grande nouvelle en Angleterre : le chat du Premier ministre a attrapé une souris ! Il en faut peu à David Cameron pour se réjouir ! Mais il faut dire que son matou, adopté en février 2011 dans le plus grand refuge londonien, avait quelque peu déçu le royaume britannique ces derniers mois. Choisi pour ses talents de chasseur, le chat prénommé Larry s’est avéré être un grand flemmard, n’ayant à son actif que 3 souris depuis son arrivée à Downing Street, la rue de Londres où est située la résidence du Premier ministre. Désespéré, David Cameron avait dû se résigner à chasser lui-même les rongeurs ! Un soir, alors qu’il était en train de dîner avec ses ministres, un rat a traversé la pièce. Il a alors saisi une fourchette pour tenter de le tuer, ce qui n’avait pas manqué d’amuser ses collaborateurs. "Mais où est donc passé Larry ?", se serait alors exclamé le ministre du Travail Iain Duncan Smith. Mais hier, mardi, ce n’est pas sans fierté qu’un porte-parole a annoncé l’exploit de l’animal. "Je peux confirmer que le chat a tué une souris ce matin" a-t-il déclaré. Il était temps ! Si Larry n’est pas le plus grand des chasseurs, jamais le Premier ministre n’a envisagé de le priver de sa fonction de Chief Mouser to the Cabinet Office (Souricier en chef du Cabinet). Peu importe le nombre de souris et de rats qu’il a tués, car "il apporte une grande joie à beaucoup de gens" affirmait-on en novembre dernier à Downing Street. Le matou est le 11ème souricier officiel de la résidence du Premier ministre. Treasury Bill, Peter, Munich Mouser, Humphrey ou encore Sybil : depuis 1924, il y a toujours eu un chat chargé de chasser les rongeurs indésirables du 10 Downing Street. Une tradition qu'il n'est pas question de briser, même si Larry fait plus parler de lui pour sa fainéantise que pour ses prises... WAMIZ 29/08/2012
  4. Nombreuses sont les personnes qui connaissent la pub d'un hérisson amoureux d'une éponge... qui se frotte, se frotte... qui se gratte ! En revanche, peu de personnes ont certainement vu la vidéo d'un chat qui utilise un hérisson comme "grattoir" Ce chat a certainement trouvé son "jemegratte" de rêve... Difficile de faire mieux en l'occurrence... Mais notre petit ami hérisson, effrayé, s'est recroquevillé... pas question de faire ami-ami avec ce chat irrespectueux ! A priori, ce comportement inhabituel a déclenché l'hilarité des personnes présentes... Les maîtres du matou, eux, ont gagné une bonne tranche de rigolade ! Et nous aussi !
  5. Le plus grand salon de France dédié aux animaux de compagnie est de retour pour une 21ème édition ! Animal Expo ouvrent ses portes aujourd'hui et dimanche, au Parc Floral de Paris ! Plus de 10 000 animaux de tous poils, plumes et écailles vous y attendront ! Chats, chiens, rongeurs et NAC (Nouveaux animaux de compagnie) seront de la partie pour cette nouvelle édition placée sous le signe du cinéma. Le 7ème art mis à l'honneur Cette année, Animal Expo rend en effet hommage au 7ème art, et aux animaux qui ont marqué et continuent de marquer l’histoire du cinéma. Le célèbre dresseur canin Patrick Pittavino, qui a participé à une centaine de films au cours de sa carrière (dont L’Ours, Didier, Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain, ou encore Astérix et Obélix mission Cléopâtre et Deux frères) offrira au public des démonstrations de dressage, des présentations insolites, et livrera aux maîtres d'animaux de précieux conseils. Un photocall avec des stars animalières est également prévu au programme. Darling, le chien qui incarne Idéfix sur grand écran, y participera ! Comme chaque année depuis plus de 20 ans, Animal Expo sera avant tout un lieu de rencontre entre le public et les professionnels du monde animalier, un lieu d'échanges entre amis des animaux. Des milliers d'exposants seront présents, tous animés par la même envie de vous faire découvrir leur univers. En plus des traditionnels concours de beauté, défilés de mode, et autres incroyables démonstrations canines et félines, des nouveautés sont bien sûr au programme de cette 21ème édition du salon Animal Expo ! Parmi elles, un espace de toilettage éphémère où vous pourrez assister à des cours de toilettage. Chiens, chats, lapins nains : aucun animal ne sera oublié ! Un stand sur l'ostéopathie canine fait également partie des nouveautés qui vous attendent ! Dates : samedi 6 et dimanche 7 octobre 2012 Horaires : 10h à 19h00 Lieu : Parc Floral de Paris - Bois de Vincennes Comment s'y rendre ? En transports en commun : RER A station Vincennes - Métro Ligne 1 station Château de Vincennes - Bus 112 arrêt Parc Floral En voiture : Périphérique, sortie Porte de Vincennes - Autoroute A4, sortie Joinville WAMIZ 05/10/2012
  6. L’évapotranspiration de l’eau, directement à partir de la terre ou par le biais des végétaux, intervient sur la disponibilité en eau des sols. Selon une nouvelle étude du Centre national de recherches météorologiques, les émissions humaines de gaz à effet de serre et d'aérosols pourraient avoir grippé la mécanique au cours de la seconde moitié du XXe siècle. Comment en est-on arrivé là ? Chaque seconde, plus de 2 milliards de litres d'eau s'évaporent dans l'atmosphère depuis les terres émergées du globe. Ce phénomène, appelé évapotranspiration, joue un rôle fondamental dans le recyclage des précipitations, la disponibilité en eau du sol et, de ce fait, dans la production alimentaire et la préservation des écosystèmes. Anticiper les évolutions futures de l'évapotranspiration continentale apparaît donc crucial, il est important de comprendre ce qui a gouverné ses variations récentes. Or, celles-ci restent mal comprises. Les mesures in-situ sont rares et les quelques bases de données reconstruites à l'échelle du globe sur la base de ces observations ne remontent pas avant le début des années 1980. Elles montrent notamment que l'évapotranspiration globale a augmenté jusqu'en 1998 avant de se stabiliser. Aucune étude n'avait jusqu'à présent tenté de déceler dans ces variations récentes les prémices du changement climatique d'origine anthropique. C'est l'objectif que se sont donné les chercheurs du Centre national de recherches météorologiques (CNRM-Game). Ils ont reconstruit les variations spatiotemporelles de l'évapotranspiration entre 1950 et 2005 à l'aide de deux modèles hydrologiques globaux (ISBA, développé par Météo-France et VIC, développé par l'université de Princeton), comme précisé dans l’article publié dans Nature Climate Change. Ces modèles, qui simulent les interactions sol-biosphère-atmosphère, ont été alimentés par des observations de différents paramètres : précipitations, rayonnements solaire et infrarouge reçus par la surface de la terre et principales variables météorologiques gouvernant les bilans d'énergie et d'eau en surface. Les chercheurs du CNRM-GAME ont ensuite procédé à une étude de « détection-attribution » : ils ont isolé les effets des différents «forçages» susceptibles d'influencer les variations spatiotemporelles de l'évapotranspiration à l'échelle planétaire en réalisant plusieurs jeux de simulations du climat du XXe siècle : - uniquement à partir des forçages radiatifs naturels (aérosols émis par les éruptions volcaniques, variation de l'activité solaire); - avec les seuls forçages radiatifs anthropiques (gaz à effet de serre et aérosols émis par les activités humaines); - des simulations cumulant les effets de ces deux forçages. Ces simulations montrent que les variations de l'évapotranspiration reconstruite depuis 1950 présentent des singularités spatiales et temporelles qui ne peuvent s'expliquer sans faire intervenir les forçages anthropiques. Ces forçages (accroissement de l'effet de serre, augmentation puis déclin des émissions d'aérosols) expliquent notamment l'accroissement de l'évapotranspiration constaté à partir des années 1970 aux moyennes et hautes latitudes. Deux facteurs naturels ont cependant contribué à brouiller le signal anthropique sur la période 1950-2005 : - les éruptions volcaniques majeures (Agung en 1963, El Chichon en 1982 et Pinatubo en 1991) qui ont momentanément (1 à 2 ans) limité le rayonnement solaire incident en injectant dans l'atmosphère d'énormes quantités d'aérosols ; - la variabilité interne du climat, et en particulier l'épisode majeur El Niño de 1997-1998, qui a occasionné des dérèglements climatiques sur le bassin pacifique et a pu contribuer au pic d'évapotranspiration globale identifié à la fin des années 1990. C'est la première fois que les effets des activités humaines sur l'évapotranspiration sont ainsi mis en évidence et distingués de manière objective des autres sources de variabilité. Ces résultats indiquent par ailleurs que l'évolution à long terme de l'humidité des sols (et des risques de sécheresse) ne peut être comprise sur la seule base des variations de précipitations. Cette étude montre que le changement climatique d'origine anthropique peut être détecté dans les variations spatiotemporelles de l'évapotranspiration plus aisément encore que dans celles des précipitations. À la différence de la pluie, l'évapotrans-piration est un processus continu dans l'espace et dans le temps qui permet d'enregistrer jour après jour les variations du climat. Déployer de nouveaux moyens d'observation de ce paramètre, sur continent mais aussi au-dessus des océans, permettrait de disposer de données utiles pour détecter et attribuer des changements plus subtils à l'échelle régionale. Ce résultat ouvre aussi des perspectives intéressantes pour réduire les incertitudes quant à l'évolution future des ressources en eau aux échelles globale et régionale. Les différents modèles climatiques proposent en effet des évolutions très contrastées pour le cycle de l'eau. Les scientifiques pourraient envisager d'écarter ceux dont les simulations d'évapotranspiration sur les dernières décennies sont les moins conformes aux tendances mises en évidence par ce type d'étude de détection-attribution. Illustration pour mieux comprendre le phénomène : [center] En région méditerranéenne, la quantité d'eau évapotranspirée (voir sur le schéma du cycle de l'eau) par jour peut atteindre 6 à 8 litres par m² (si tous les stomates sont ouverts). Toony, Wikimedia common, CC by 3.0[/center] FUTURA SCIENCES 06/10/2012
  7. VILLENEUVE-MINERVOIS (Aude) (AFP) - Il y a beau temps que la trufficulture n'est plus ce qu'elle était : l'amateur qui ramassait le "diamant noir" dans ses petits coins secrets a cédé la place au professionnel s'alliant au scientifique pour accroître une production dépendante des aléas climatiques. A l'aube d'une nouvelle saison de récolte qui s'annonce inégale selon les régions, environ 500 professionnels de toute la France trufficole se sont réunis à Villeneuve-Minervois pour écouter des chercheurs expliquer les travaux qu'ils mènent en science appliquée et en recherche fondamentale pour les aider à satisfaire une demande qui ne faiblit pas pour un produit toujours trop rare. "La trufficulture de pépé, et même de papa, c'est terminé", a lancé Alain Giniès, maire PS de ce village proche de Carcassonne et président de l'Association des trufficulteurs audois, en ouvrant la conférence vendredi. Désormais, au lieu de se baisser dans les pré-bois pour y cueillir les truffes qui jadis y apparaissaient spontanément, les trufficulteurs plantent des arbres développés en pépinière, utilisent l'irrigation, expérimentent des techniques qui s'améliorent. Au début du XXe siècle, la France produisait plus de 1.000 tonnes annuelles de tuber melanosporum, dite truffe du Périgord, un champignon qui grandit en symbiose avec les racines des arbres. La production a chuté dans les années 1990 à à peine 10-15 tonnes, explique Jean-Charles Savignac, président de la Fédération française des trufficulteurs (FFT). En cause : la désertification des campagnes et la déprise agricole, qui s'est accélérée après la Seconde Guerre mondiale et qui a fermé le milieu. La canicule de 2003 a achevé de porter le coup de grâce aux truffières naturelles, rares aujourd'hui, selon les spécialistes. L'expérimentation et la recherche sont venues au secours de la profession, qui plante chaque année plus de 300.000 arbres truffiers. Grâce à quoi, "même quand les conditions météorologiques ne sont pas optimales --et malheureusement c'est assez fréquent avec le réchauffement climatique-- le plancher de production en France augmente" régulièrement, dit Jean-Charles Savignac. Quarante-quatre tonnes ont été récoltées en 2011-2012. "La science nous a apporté une chose essentielle, des arbres mycorhizés", c'est-à-dire dont les racines contiennent le précieux champignon, explique Michel Queyroi, président de l'Union régionale des trufficulteurs d'Aquitaine. "Les plants sont bien plus performants qu'il y a 10 ans", renchérit Jean-Pierre Audibert, patron de la Fédération départementale du Périgord. Il explique aussi que la recherche a permis d'affiner les périodes où l'arrosage est absolument nécessaire. La recherche a ainsi deux axes : "Valider des pratiques empiriques" mais aussi "produire des outils complètement nouveaux" comme ces plants inoculés et certifiés, explique Marc-André Selosse, chercheur à l'université de Montpellier. Les chercheurs ont découvert par exemple qu'en perturbant le milieu (par des coupes notamment), il y avait "explosion de truffes", ce qui "valide l'idée que la truffe est l'un des premiers pionners à recoloniser" le milieu après une perturbation, dit le scientifique chargé du programme Systruf qui étudie la biodiversité, l'écosystème et les ressources génétiques de la truffe. Si la finalité de ces travaux est de permettre à la profession d'augmenter la production et la qualité d'un tubercule qui peut chercher dans les 1.000 euros le kilo, certains, tels Alain Giniès, se méfient. "Il ne faut pas banaliser le produit" et lui enlever son mystère, dit-il. D'autres voudraient au contraire que la consommation se démocratise. "Il faut faire tout ce qu'on peut pour augmenter la production afin que les gens puissent manger de la truffe", répond Michel Queyroi. SCIENCES ET AVENIR 06/10/2012
  8. Les travaux ont commencé dans la préfecture de Wakayama, dans l'ouest du Japon, pour construire une digue amovible immergée. Cette digue, la première de ce genre dans l'Archipel, sera élevée en cas de tsunami. Les travaux ont débuté samedi dans la baie de Shimotsu, qui dépend de la ville de Kainan. Des canalisations en acier de trois mètres de diamètre et de 30 mètres de long ont été enterrées dans le sol marin. Quand elle sera terminée, la digne se trouvera à 13 mètres sous le niveau de la mer pour laisser passer les navires. Si un puissant séisme survient, elle sera élevée pour bloquer un éventuel tsunami. Les autorités estiment qu'un tsunami de huit mètres de haut pourrait frapper la baie de Shimotsu en cas de puissant tremblement de terre. Le bureau régional de développement prévoit de terminer une première section de 10 mètres d'ici la fin mars 2013. La digue sera terminée dans sept ans et mesurera 240 mètres de long. NHK 06/10/2012
  9. Des chercheurs japonais ont mis au point une nouvelle méthode pour mesurer en environ quatre heures la masse de strontium radioactif, une substance cancérigène. Auparavant, il fallait un mois. La méthode a été développée par l'AIST, l'Institut national pour les technologies et les sciences avancées, un organisme lié au gouvernement. Le strontium est difficile à distinguer des autres matières radioactives. Il faut du temps pour mesurer sa présence. Le groupe de chercheurs a utilisé un filtre spécial pour retirer les impuretés et mélanger le strontium pur avec un autre produit chimique pour en obtenir la masse. Le strontium radioactif a été mesuré avec difficulté dans les études réalisées sur l'alimentation et le sol après l'accident nucléaire de 2011 à la centrale Fukushima Dai-ichi. NHK 06/10/2012
  10. Manifestations, blocage, mobilisations : les pêcheurs artisans organisent la résistance face aux armements industriels. De la Méditerranée au Finistère les pêcheurs artisans agissent ! La semaine dernière, ils ont manifesté à Paris et ils se sont fait entendre. à la mobilisation des pêcheurs artisans de Méditerranée, le Ministère délégué aux transports, à la Mer et à la Pêche a décidé de doubler leur part dans le quota national de thon rouge. Est ce vraiment une bonne nouvelle ? En réalité, le quota attribué aux artisans de Méditerranée passera de 4,5% à 9% du quota total. C’est un premier pas, mais certainement pas assez quand on sait que leurs embarcations représentent 84% de la flotte de la région ! Et en début de semaine, les pêcheurs artisans du Sud Finistère ont entrepris leur propre action de blocage d’un bolincheur pêchant habituellement la sardine et l’anchois. Les pêcheurs artisans ont organisé cette action car ils reprochent à ces bolincheurs de cibler désormais exclusivement le bar sur leurs zones de pêche. Les bolincheurs utilisent des filets à sardines, aux mailles très petites, ce qui ne leur permet pas d’être sélectifs, et entraîne de nombreux rejets à la mer. De plus, les bolincheurs peuvent pêcher sans limitation de distance de la côte et se retrouvent sur les mêmes zones que les artisans. Ces bolincheurs appartiennent à l’armement Dhellemmes, l’un des trois armateurs de chalutage profond en France, déjà en cause dans le dossier d’investigation publié par Greenpeace à l’automne 2011. Avant que Dhellemmes n’arrive sur zone, ce type de bateaux bolincheurs cohabitait avec les pêcheurs artisans, prenant accidentellement du bar en pêchant la sardine ou l’anchois. Mais depuis que Dhellemmes a racheté ces bateaux à des pêcheurs locaux, ils sortent en mer pour pêcher spécifiquement du bar, en plus de leurs sorties nocturnes à la sardine. Et ce, pour maximiser les bénéfices. Au mépris de la ressource en poisson. C’est Gwenaël Pennarun, pêcheur artisan de bar à la ligne du Sud Finistère, qui résume le mieux le besoin de changement : “L’accès à la ressource doit être juste et équitable, et permettre à tous de vivre. Elle ne peut être accaparée par un seul armement, qui défend d’abord ses intérêts financiers.” Il est plus qu’urgent qu’un travail soit engagé au niveau national pour réformer l’accès aux ressources, et donner toute leur place aux pêcheurs artisans, qui ont les meilleures pratiques, qui veulent pêcher moins mais pêcher mieux. Un choix s’impose pour savoir quel modèle de pêche souhaite notre gouvernement : une industrie qui vise à tirer le maximum de profit de son activité, ou des filières locales qui créent de l’emploi et respectent la ressource ? GREENPEACE 05/10/2012
  11. Après la suspension des forages par Shell puis par Gazprom ces dernières semaines, Total fait aujourd’hui une annonce fracassante en matière d’exploitation du pétrole en Arctique. Dans le Financial Time aujourd’hui quelques heures seulement après la confirmation de la condamnation de Total par la Cour de cassation dans l’affaire Erika, Christophe de Margerie explique que «Les industriels devraient s’abstenir de chercher du pétrole dans ces eaux car les risques liés à l’environnement y sont trop élevés ». Le PDG de Total souligne ensuite qu’une «marée noire ferait trop de dégâts pour l’image de la compagnie».C’est un message clair lancé par l’une des plus grandes compagnies pétrolières au monde qui pourrait sonner comme un coup de semonce dans le milieu des investisseurs : forer en Arctique est risqué. Pour l’environnement, mais aussi pour des questions de réputation, d’assurances, de financements. La prospection pétrolière en Arctique est hautement risquée pour la région et aurait des répercussions sur toute la planète : 84 % des réserves que renferme l’Arctique se trouvent en mer. Or, d’après les estimations de l’agence américaine Minerals Management Service, il existe une possibilité sur cinq pour que les blocs de concession situés dans l’océan Arctique ou à proximité de l’Alaska soient à l’origine d’une marée noire importante au cours de leur durée d’exploitation. Températures glaciales, conditions climatiques extrêmes et éloignement géographique constituent de sérieux obstacles aux interventions de dépollution. Ron Bowden, haut responsable d’une entreprise canadienne spécialisée dans les interventions port marées-noires, a d’ailleurs souligné à ce titre qu’il n’existait à l’heure actuelle «aucune solution ou méthode qui nous permettrait de récupérer du pétrole en cas de marée noire en Arctique.» Forer en Arctique est également un investissement à haut risque. Cet été, 3 projets majeurs ont été pour le moins repoussés jusqu’à l’année prochaine. Après avoir dépensé 4,5 milliards de dollars, Shell a du jeter l’éponge pour cette année pour ses forages en Alaska. Shell a subit déconvenue sur déconvenue et a finalement renoncé à ses projets de forages pour 2012. De l’autre côté de l’océan arctique, c’est Gazprom qui a également reporté à l’année prochaine ses forages sur son projet de Prirazolmnaya pour des raisons de sécurité. Enfin, la presse annonce l’abandon (momentané ?) du projet gazier Shtokman pour cause de difficultés financières. Ce projet pharaonique a été réévalué à 30 milliards en 2012. Total s’est investi dans ce projet et les compagnies préparent un autre tour de table pour refinancer le projet… Ne nous voilons pas la face, cette déclaration n’est pas dénuée d’intérêt stratégique : si Total n’a pas investi dans les forages pétroliers en Arctique, l’entreprise suit de très près les projets gaziers. Et si M. De Margerie annonce qu’une marée noire ferait vraiment désordre sur la glace immaculée de l’Arctique, il n’a pas les mêmes préoccupations pour ce qui est du gaz, dont les fuites sont effectivement moins visibles, mais dont les projets ne sont pas acceptables pour la préservation du climat. Il est aujourd’hui inconcevable de vouloir continuer à exploiter les dernières réserves d’énergies fossiles que renferme la planète dans un contexte de dérèglement climatique croissant, et alors que la fonte de la banquise a atteint des records il y’a quelques jours seulement. L’Arctique a besoin de nous. L’Arctique a besoin de nous tous ! GREENPEACE 26/09/2012
  12. Des jumeaux Varis noirs-et-blancs, sont nés au parc zoologique de Belfast, en Irlande. Un grand pas en avant pour la conservation de cette espèce de lémuriens en voie d’extinction. Le zoo de Belfast, situé au nord de l’Irlande, a récemment accueilli deux nouveaux-nés appartenant à une espèce de lémurien extrêmement rare : le Vari noir-et-blanc. Les naissances représentent aujourd'hui une véritable victoire pour le programme de conservation européen des Varis. D'où la joie des équipes du zoo. Pour en arriver là, le parc animalier a accueilli en 2009, une femelle dénommée Mianta, initialement résidente au zoo de Besançon et un mâle baptisée Newquay, provenant du zoo des Cornouailles en Angleterre. Après quelques années de rigoureux suivis, Mianta a finalement donné naissance le 22 juillet à des jumeaux. Un événement assez rare étant donné que les femelles Varis n’accouchent généralement que d’un seul petit. "L'équipe entière se réjouit des nouveaux arrivants", confie dans un communiqué le directeur Mark Challis. Il souligne : "Bien que nous ayons élevé dans le passé, d'autres espèces de lémuriens, comme le très populaire Maki catta, c'est la première fois que nous voyons naitre au zoo des Varis noirs-et-blancs". Les jeunes Varis sont généralement difficiles à observer dans la nature car, contrairement aux autres espèces de primates ils ne s’accrochent pas à leur mère. Leurs premiers mois de vie se déroulent ainsi au sein d’un nid à l’abri d’éventuels prédateurs. Aujourd’hui, les jumeaux moins vulnérables qu'à leur naissance commencent à s’aventurer hors de leur tanière. "Ils sont en train de devenir plus confiants, plus espiègles et commencent à explorer leur enceinte!" s'enthousiasme Mark Challis ravi qu'ils puissent être enfin officiellement présentés. Actuellement, seuls 50 spécimens de Vari noir-et-blanc demeurent en captivité. A l’état sauvage, ces lémuriens vivent dans les forêts tropicales de l’île de Madagascar. Toutefois, la réduction fulgurante de leur habitat et le braconnage menace particulièrement l’espèce qui, selon l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), serait exposée à un risque extrêmement élevé d'extinction. Les parents, Mianta et Newquay sont arrivés au zoo de Belfast en 2009 (Crédit photo : Belfast Zoo) Le zoo de Belfast, situé au nord de l'Irlande, a récemment accueilli deux nouveaux-nés appartenant à une espèce de lémurien extrêmement rare : les Varis noirs-et-blancs (Crédit photo : Belfast Zoo)[/b] MAXISCIENCES 06/10/2012
  13. BERLIN - Le numéro deux de l'énergie en Allemagne RWE a annoncé lundi avoir procédé aux premières livraisons de gaz en provenance du gisement en mer de Devenick, au large du Royaume-Uni, dont il espère tirer près de 2,7 millions de mètres-cube de gaz par jour jusqu'en 2025. Devenick est notre deuxième projet au Royaume-Uni à entrer en production en l'espace de deux mois (...) Le Royaume-Uni est de première importance stratégique, a déclaré, dans un communiqué, Ralf to Baben, membre du directoire de RWE Dea, filiale du groupe RWE qui exploite ce gisement. Le gisement de Devenick est pourvu d'une capacité en gaz estimée à 11,6 milliards de mètres-cube et son exploitation doit s'étaler jusqu'en 2025, selon le communiqué. ... Dans le détail, le gaz extrait est transporté jusqu'à la plate-forme en haute mer de East Brae et acheminé au Royaume-Uni via le réseau gazier SAGE jusqu'au terminal de Saint Fergus (nord). RWE Dea est également impliqué dans un troisième projet au Royaume-Uni, sur le gisement de Breagh, actuellement toujours en phase de développement, ajoute la société. ROMANDIE.COM 04/10/2012
  14. PARIS - La Caisse des Dépôts, ERDF, PSA Peugeot Citroën et Renault ont annoncé jeudi la création d'un répertoire national des bornes permettant de recharger les véhicules électriques et hybrides rechargeables. Les intéressés ont signé mercredi un protocole pour la création du Groupement pour l'Itinérance des Recharges électriques de Véhicules, baptisé GIREVE, dans le cadre d'une réunion avec les ministres concernés. Parmi les services de ce nouveau dispositif figure un répertoire national des bornes qui, une fois créé, sera mis à disposition des opérateurs pour développer leurs services aux utilisateurs (services de cartographie, de recharge, de mobilité, d'accompagnement clients), indique un communiqué commun. Les conducteurs pourront ainsi localiser et utiliser les bornes de recharge existantes, quel qu'en soit le propriétaire: collectivité locale, propriétaire de parking, opérateur de mobilité, etc, soulignent-ils. Le gouvernement a dévoilé mercredi des mesures de soutien pour les véhicules électriques, qui incluent un tarif préférentiel sur les péages autoroutiers et pour le stationnement, ainsi que des aides au déploiement des bornes de recharge, complétant ainsi le plan d'aide à la filière automobile française annoncé en juillet. ROMANDIE.COM 04/10/2012
  15. PARIS - Des cosmétiques aux plastiques en passant par les détergents, les bioraffineries se voient comme une alternative crédible à la pétrochimie, du fait de la montée des prix de l'or noir et du durcissement des réglementations sanitaires sur les produits dangereux. Ces usines de chimie verte, dont certaines sont déjà en activité en France, décomposent les molécules de la plante (bois, céréales, oléagineux...) au lieu de se servir de celles présentes dans le baril de pétrole. A l'heure actuelle, il y a pour des lubrifiants, des résines, des peintures etc. des contraintes règlementaires qui sont telles qu'avec le coût actuel du pétrole c'est déjà intéressant, d'utiliser les végétaux, explique le professeur Daniel Thomas, vice-président du Pôle de compétitivité IAR situé en Picardie et en Champagne. La directive européenne Reach, qui devrait conduire à interdire ou réglementer drastiquement certains produits chimiques existants comme les phtalates, ouvre ainsi la voie économique à des alternatives de molécules à base de végétaux, ont souligné jeudi des responsables de la filière réunis à Paris. En Europe, 34 usines sont considérées comme des bioraffineries, la France comptant 5 grands sites, sans compter des laboratoires ou des ateliers-pilote. La chimie verte ce n'est pas un concept théorique, c'est déjà une réalité, souligne M. Thomas. Mais il est vrai que cette réalité c'est aussi que ce marché est dépendant du prix du pétrole, et que cette frontière va se déplacer et donc qu'il y aura de plus en plus de molécules qui vont devenir intéressantes. A titre d'exemple, le prix du pétrole à la tonne était ainsi six fois moins cher que celui du blé dans les années 50. En 2011, il était trois fois plus cher. Biocarburants à base non alimentaire, lubrifiants, solvants, béton de bois pour la construction, plastique végétal pour les bouteilles... Selon une étude du cabinet Mc Kinsey, la chimie pourrait utiliser jusqu'à 50% de matières premières végétales en 2030. Mais la reconversion d'un modèle de chimie sans pétrole vers une origine agricole ou forestière pose d'autres problèmes: l'emploi des terres pour des usages non alimentaires ne serait-il pas responsable d'une flambée des cours des céréales, des huiles et ainsi d'une bonne part de l'alimentation humaine ? Ces inquiétudes ont récemment provoqué un coup de frein français et peut-être encore plus marqué au niveau européen sur les biocarburants de première génération utilisant la partie comestible de la plante. Les industriels de la bioraffinerie se disent conscients de ce problème --leur modèle de développement repose en effet sur un doublement de la production agricole d'ici 2050--. Mais ils considèrent que leur impact est minime sur les prix et qu'ils apportent justement des solutions pour réduire le tout-pétrole. Sans la première génération de biocarburant, nous ne serions pas là aujourd'hui à parler de deuxième génération et de bioraffineries, a fait valoir jeudi Xavier Beulin, le patron de la FNSEA, le premier syndicat agricole français. La France développe précisément un modèle terrestre, selon lui, qui consiste à s'approvisionner en matière première dans les champs et les forêts avoisinantes de la bioraffinerie, par opposition au modèle portuaire, où l'usine avoisine un grand port. Dans ce cas là on importe la matière première et ça devient n'importe quoi, a estimé M. Beulin. Selon IAR, seules 4% des terres cultivées françaises servent actuellement à la fabrication de biocarburants. N'oublions pas non plus qu'il n'y pas si longtemps, il était imposé 10% de jachères, a souligné le président de l'IAR, Dominique Dutartre. La filière a émis le voeu jeudi de travailler davantage avec les ONG sur cette question. ROMANDIE.COM 04/10/2012
  16. LISBONNE - Les autorités sanitaires portugaises ont signalé deux cas avérés et 22 personnes suspectées d'avoir contracté le virus de la dengue dans l'archipel de Madère, dans l'Atlantique, a-t-on appris jeudi auprès de la Direction générale de la santé (DGS). Les autorités sanitaires de Madère nous ont signalé 24 cas, dont deux ont été confirmés par des analyses en laboratoire, a déclaré à l'AFP Francisco George, directeur de la DGS. D'après les autorités régionales de Madère, il s'agit de personnes résidant à Madère et n'ayant pas quitté l'île récemment. Des mesures ont été prises pour suivre l'évolution de la situation (...). Le système de vigilance fonctionne et nous estimons qu'il n'y a pas de raisons de s'alarmer, a-t-il ajouté. Cette situation n'est pas inattendue dans la mesure où la présence sur l'île de moustiques (porteurs de la maladie) était connue depuis 2005, mais personne n'avait été infecté jusqu'à présent, a-t-il précisé. Les autorités sanitaires de Madère ont appelé la population de l'archipel volcanique, très prisé des touristes étrangers, à observer des mesures préventives pour se protéger des piqûres de moustique. La DGS a notamment recommandé aux compagnies aériennes de renforcer les mesures de précaution pour éviter la propagation de l'insecte. La dengue, propagée par l'un des quatre virus transmis par le moustique Aedes aegypti, provoque une forte fièvre, des maux de tête, des démangeaisons et des douleurs articulaires. A un stade avancé, la maladie peut devenir hémorragique et mortelle. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que la dengue frappe 50 à 100 millions personnes par an dans le monde. ROMANDIE.COM 04/10/2012
  17. PARIS - Les études scientifiques qui président à la mise en marché des produits OGM sont suffisantes à ce stade pour permettre aux politiques de prendre des décisions, a estimé jeudi Philippe Gratien, président du GNIS, qui regroupe les semenciers français. M. Gratien a confié à l'AFP qu'il n'était pas surpris car de nombreux scientifiques s'étaient déjà exprimés et avaient émis des réserves, après que l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) a jugé insuffisante l'étude du Pr Gilles Eric Séralini sur un maïs génétiquement modifié de la firme Monsanto, le NK603. En matière d'essais, les études peuvent toujours être améliorées mais on a déjà beaucoup fait pour améliorer les protocoles, a-t-il jugé. Les OGM comptent parmi les produits pour lesquels les metteurs en marché sont soumis aux protocoles les plus exigeants, a-t-il insisté. L'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) a jugé jeudi insuffisante l'étude de Gilles-Eric Séralini sur la toxicité d'un maïs OGM NK603 et lui a demandé de fournir davantage d'informations sous peine de la rejeter. Le chercheur a refusé de les lui fournir dans l'immédiat. ROMANDIE.COM 04/10/2012
  18. PARIS - Les industriels de l'énergie ont protesté jeudi contre des ONG environnementales, accusant celles-ci de vouloir les exclure du débat national sur la transition énergétique, qui démarrera en novembre. En aucun cas les ONG ne peuvent s'arroger le rôle d'être seuls en capacité d'apprécier les enjeux environnementaux, sociaux et industriels que represente la transition énergetique, a dénoncé dans un communiqué l'Union française de l'électricité (UFE), organisation professionnelle qui regroupe les principaux énergéticiens du pays (dont EDF, GDF Suez ou Poweo Direct Energie). En jugeant "préjudiciable" que durant la durée des débats une communication institutionnelle et pluraliste soit concurrencée par des communications privées d'acteurs impliqués dans le domaine de l'énergie, les ONG (...) sous-entendent que les énergéticiens, pourtant pleinement concernés par le débat (...), doivent être écartés comme vecteurs potentiels d'information et de pédagogie, a ajouté l'UFE. Dans un courrier commun adressé à Delphine Batho, 12 associations environnementales, dont Greenpeace, France Nature Environnement, le WWF, la Fondation Nicolas Hulot et les Amis de la Terre, ont demandé lundi à la ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, de clarifier les modalités du débat sur la transition énergétique qui doit s'ouvrir en novembre, menaçant de se désolidariser du processus si elles n'étaient pas suffisamment associées. A l'issue de la conférence environnementale, organisée à la mi-septembre, le gouvernement avait précisé les contours de ce débat, qui commencera en novembre et s'achèvera par l'adoption d'une loi de programmation en juin 2013. ROMANDIE.COM 04/10/2012
  19. PARIS - La réduction des avantages tarifaires sur l'énergie consommée par les salariés d'EDF et GDF, réclamée par l'UMP au nom de l'équité, a été rejetée jeudi soir à l'Assemblée, la gauche insistant sur le respect d'un accord d'entreprise historique et dénonçant une stigmatisation. Une série d'amendements proposant notamment de supprimer le tarif agent et de faire payer à ces salariés 50% de leur consommation, au lieu de 5% à 10% aujourd'hui, a été rejetée par 48 voix contre 8 ou par 46 voix contre 8 dans certains cas, lors du débat sur la tarification progressive de l'énergie. Au moment où nous demandons de faire des efforts à tout le monde, l'UMP Martial Saddier a appelé à adopter ces amendements au nom de l'équité pour modifier un accord datant de 1946 non seulement valable sur la résidence principale mais jusqu'à trois résidences secondaires. Si vous laissez le statu quo et exonérez du bonus malus (ces salariés) -ce qui remettrait encore un avantage par rapport à ce qui existe aujourd'hui et qui est scandaleux-, vous n'avez pas honte, s'est écrié ce député de Haute-Savoie. Invoquant aussi l'équité, Thierry Mariani (UMP) a souligné que le but était que ces salariés continuent à avoir un avantage mais plus modéré et ne soient pas traités en clientèle électorale qu'on veut protéger. Entre quelques avantages et 2,3 milliards, il y a une marge, s'est exclamé ce chef de file de la Droite Populaire. Le rapporteur PS de la proposition de loi, François Brottes, a souligné que le texte de loi n'a pas vocation à remettre en cause les accords d'entreprise et a précisé que les avantages en nature des 300.000 salariés et retraités des industries électriques et gazières sont assujettis aux impôts et aux prélèvements sociaux. Cet élu de l'Isère a dénoncé l'indignation surjouée de députés qui, pendant dix ans, ont soutenu une majorité qui a privatisé GDF, changé le statut d'EDF sans s'indigner de ce dont ils s'indignent aujourd'hui, la remise en cause d'acquis du Conseil national de la résistance ainsi qu'une volonté de stigmatiser. Furieux contre un état d'esprit lamentable et une argumentation d'une très grande pauvreté morale et intellectuelle, le communiste André Chassaigne a lancé aux défenseurs des amendements: Vous êtes continuellement obsédés par le fait d'opposer les uns aux autres et vos mises en cause concernent toujours les plus modestes. Que chacun regarde son propre comportement et ses propres avantages, a-t-il ajouté à l'adresse de ces députés. La ministre de l'Ecologie Delphine Batho a souligné que le tarif agent faisait partie intégrante du statut des agents, était une résultante de l'Histoire et était fiscalisé depuis 1985. Elle s'est élevée contre la caricature selon laquelle les agents auraient des comportements de surconsommation. ROMANDIE.COM 04/10/2012
  20. L'angélus de l'église de Riedwihr, qui réveillait chaque matin à 6H00 les 400 habitants de ce petit village du Haut-Rhin, devra sonner une heure plus tard, a confirmé jeudi la Cour administrative d'appel de Nancy, à la demande d'un couple qui tient un gîte à côté de l'édifice religieux. La Cour a suivi les conclusions du rapporteur public, qui avait demandé la confirmation de la décision de première instance du tribunal administratif de Strasbourg, en juin 2011. A l'époque, les magistrats avaient souligné que "le niveau sonore particulièrement élevé atteint par la sonnerie de l'Angélus, à 6H00 du matin, (était) constitutif d'une nuisance de nature à troubler la tranquillité publique". Un couple de sexagénaires, dont la maison, qui fait également gîte, se trouve à côté de l'église, était à l'origine des poursuites devant la juridiction administrative. Ils arguaient que leurs clients se plaignaient de la sonnerie matinale, qui durait plus de 4 minutes, et avaient fait constater par un expert privé que le carillon dépassait 500 fois le seuil autorisé par le règlement. Le maire de la commune affirmait toutefois que 95% de la population du village s'était prononcée pour le maintien de l'angélus lors d'une réunion publique. En juin 2011, le tribunal administratif de Strasbourg avait été confronté à un problème similaire dans un autre village du Haut-Rhin, Bérentzwiller. Les magistrats avaient toutefois débouté un couple se plaignant de la sonnerie de l'angélus, qui sonnait tous les matins à 5H15, en estimant que "les sonneries la nuit relèvent d'un usage local auquel la population reste massivement attachée". LE POINT.FR 04/10/2012
  21. L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a émis des "réserves" jeudi sur les conclusions de la Commission européenne concernant les tests de résistance ("stress tests") des centrales nucléaires en Europe réalisés à la suite de la catastrophe de Fukushima. Dans un communiqué, l'ASN "regrette la méthode d'élaboration des conclusions de la Commission", présentées jeudi, et "émet des réserves" sur ces conclusions qui ignorent, selon elle, "certaines des recommandations importantes" du rapport final des stress tests adopté le 26 avril. "La sûreté des centrales nucléaires de l'Union européenne est d'une façon générale satisfaisante et aucune ne devrait être arrêtée pour des raisons de sûreté", a réaffirmé jeudi le commissaire à l'Énergie, Gunther Oettinger, au cours d'une conférence de presse à Bruxelles. "Mais presque partout, il y a un potentiel important en termes d'améliorations", a-t-il aussitôt ajouté. Les investissements nécessaires sont évalués entre 10 et 25 milliards d'euros. L'ASN, "comme les autres autorités de sûreté européennes, n'a pas été associée à la préparation des documents publiés par la Commission le 4 octobre", regrette-t-elle dans son communiqué. "Elle n'a pas eu connaissance de la méthode suivie pour élaborer ces conclusions, ni des entités et des personnes ayant contribué à ce travail", poursuit-elle. "Au-delà de ce constat, l'ASN émet des réserves sur les conclusions de la Commission européenne qui, par exemple, ignorent certaines recommandations importantes du rapport final des stress tests adopté le 26 avril 2012, comme la prise en compte d'accidents multiples sur une même centrale ou la nécessité de prévoir des moyens externes d'intervention rapide en cas d'accident", ajoute l'ASN. Les conclusions publiées jeudi par la Commission ont été établies en toute indépendance et ne sont "pas un chèque en blanc" pour les opérateurs et les États, a assuré Oettinger. Le commissaire européen a reconnu que des modifications avaient été apportées sur le jugement porté sur plusieurs centrales, notamment en France, entre le document de travail diffusé en début de semaine et le rapport final publié jeudi après sa validation la veille par le collège des commissaires. Mais il s'est défendu de toute pression : "Si l'opérateur a pu démontrer qu'une recommandation était déjà suivie, il n'y avait plus de raison de la laisser", a-t-il plaidé. Sur les 11 points identifiés dans le document préliminaire, la plupart des 19 centrales françaises étaient en défaut sur 7 points, essentiellement la protection des équipements de secours à utiliser en cas de séisme ou d'inondation. Le rapport final ne signale plus en moyenne que quatre défaillances. LE POINT.FR 04/10/2012
  22. La connaissance précise de l’intensité du champ de gravitation de la Terre est utilisée depuis longtemps pour chercher du pétrole ou des minerais.. Le ralentissement du temps provoquée par ce champ, prédit par la relativité générale d’Einstein, devrait bientôt permettre de le mesurer à l'aide d'horloges atomiques et d'atteindre une résolution spatiale meilleure que celle que l'on obtient avec des satellites. La précision des horloges atomiques n’a cessé de progresser depuis les travaux de pionniers comme Norman Ramsey. Elles sont si sensibles que l’on peut désormais mesurer l’effet de ralentissement de l’écoulement de temps, découlant des équations de la relativité générale, avec deux horloges séparées par une altitude de seulement 30 cm. Il existe d’ailleurs des projets d’horloges atomiques pour tester précisément la théorie d’Einstein, afin de montrer l’existence d’effets relevant d’une nouvelle physique, comme une violation du principe d’équivalence. C’est ce que vont tenter de faire les physiciens et ingénieurs travaillant sur la mission Space-Time Explorer and QUantum Equivalence Principle Space Test (STE-Quest) de l’Esa. C’est en s’intéressant à cette mission qu’un chercheur de l’université de Zurich a découvert avec ses collègues que la précision des horloges atomiques portables allait bientôt être telle qu’elles pourraient servir à compléter les mesures gravimétriques des satellites en orbite, comme celui de la mission Goce. Pour comprendre le dessein des chercheurs, exposé dans l’article sur arxiv, rappelons que le géoïde est, sommairement, la forme de la surface que prendrait un océan s’il recouvrait la Planète. Plus précisément, le géoïde dit marin représente la surface équipotentielle du champ de pesanteur de la Terre qui coïncide avec le niveau moyen des océans (on ne tient pas compte des effets des circulations océanique et atmosphérique). Cette surface est de nos jours déterminée à l'aide des satellites qui survolent le globe dont les distances à la surface des océans sont mesurées par ondes radar. On obtient donc finalement la forme du géoïde marin, mais il faut ensuite prolonger ce géoïde aux continents. Si la Terre était un ellipsoïde parfait de composition homogène, la définition d’un géoïde serait simple. Mais comme la répartition et la densité des masses à l’intérieur et à la surface de la Terre sont complexes, on obtient une surface équipotentielle déformée avec des bosses et des creux, comme le montre l’image ci-dessus où l’on a augmenté les différences d’altitudes pour les rendre visibles. Inversement, en mesurant finement le géoïde sur les continents, il est possible d’en déduire des répartitions de masses, comme des gisements de pétrole ou de minerais à l’intérieur de la Terre, ou des structures géologiques particulières. Les géophysiciens exploitent donc des mesures de l’intensité du champ de pesanteur de la Planète bleue depuis longtemps dans ce but. C’est l’objet d’une discipline que l’on appelle la gravimétrie, la science de la mesure et de l’étude de la pesanteur. Les mesures gravimétriques du géoïde sur les continents se font avec des satellites. Mais c’est une méthode indirecte, bien que précise. L’analyse des observations, du fait de la complexité de la répartition des masses dans les continents, n’est pas simple, la prospection géophysique sur les continents par gravimétrie ne l’est donc pas non plus. Or, les horloges atomiques précises que l’on développe pour faire des tests dans l’espace sont conçues pour être transportables. Avec la précision que l’on va bientôt atteindre grâce à elles, les chercheurs affirment que les perturbations locales du champ de pesanteur seront mesurables directement et précisément par leur effet sur le ralentissement du temps. Il suffira de comparer des différences de vitesse d’écoulement du temps par rapport à une horloge au niveau de la mer. Il deviendra donc possible de dresser directement des cartes du géoïde continental. Toutefois, les physiciens précisent que cette nouvelle méthode n’évitera ni le recours à des satellites ni l’utilisation d’autres gravimètres au sol pour la gravimétrie. Il s’agit essentiellement d’une nouvelle méthode de mesure directe du géoïde qui peut compléter les autres, chacune ayant ses points forts et ses points faibles. [center] Sur cette image de la Terre, où le relief a bien sûr été fortement exagéré, on peut voir les creux (de -11 m à 0 m, couleurs froides) et bosses (de 22 m à 88 m, en couleurs chaudes) du géoïde par rapport à un ellipsoïde de référence. On observe une bosse sur l'Atlantique nord et un creux important au sud de l'Inde. Wolfgang Köhler, ICGEM[/center] FUTURA SCIENCES 04/10/2012
  23. CAEN (AFP) - Le juge des référés de Coutances a repoussé jeudi d'une semaine l'examen d'une requête contre RTE, filiale d'EDF, d'une retraitée opposée à la construction sur ses terres de pylônes de la ligne à très haute tension (THT) du futur EPR de Flamanville (Manche), selon le greffe. Il s'agit d'un dossier similaire à celui qui avait abouti le 13 septembre à la première condamnation de RTE, filiale d'EDF qui gère les réseaux, au sujet de la ligne à 400.000 volts qui doit acheminer l'électricité du futur réacteur nucléaire EPR. Cette ligne dite Cotentin-Maine a fait l'objet de plus 75 procès, selon RTE. Le 13 septembre, RTE a été condamné à cesser les travaux de construction de la THT sur la parcelle d'un agriculteur, n'ayant obtenu ni un arrêté préfectoral d'occupation temporaire de la propriété, ni l'accord préalable des propriétaires ou à défaut l'autorisation d'un juge. Jeudi, le juge devait examiner une requête similaire d'Hélène Paingt, 82 ans, à Saint-Martin d'Aubigny (Manche), où RTE avait commencé des travaux le 26 septembre sans l'arrêté préfectoral en question. Il a reporté l'audience au 11 octobre car le préfet a estimé que cette affaire relevait du tribunal administratif et non du judicaire, selon l'avocat des opposants et RTE. "C'est scandaleux. L'Etat et RTE méprisent la justice", a déclaré l'avocat des opposants à la THT, Me Gervais Marie-Doutressoulle. Interrogé à ce sujet par l'AFP, RTE a répondu qu'un juge de Laval avait dans un dossier similaire pris une décision contraire à celle du juge de Coutances le 30 juillet. Mercredi une douzaine d'opposants ont investi le chantier sur la parcelle de Mme Paingt, a constaté un photographe de l'AFP. L'action s'est poursuivie jeudi. Le tribunal administratif de Caen a en outre annoncé jeudi avoir débouté quatre communes de la Manche qui demandaient l'annulation de permis de construire pour la THT, accordés par le préfet de la Manche, sur leurs territoires respectifs. SCIENCES ET AVENIR 04/10/2012
  24. LYON (AFP) - Carnet rose exceptionnel au parc safari de Peaugres en Ardèche: un rhinocéros blanc d'une cinquantaine de kilos, baptisé Goliath, est né le 18 septembre au terme d'une gestation de 500 jours. Goliath est le premier bébé très européen d'une mère née en Pologne, Duma, 8 ans, et d'un père Britannique, Samson, 11 ans. Pour Cécile Dubois, directrice adjointe du safari de Peaugres, interrogée par l'AFP, "c'est une très, très bonne nouvelle et la naissance était attendue depuis assez longtemps puisque la gestation a duré plus de 16 mois et demi". "Il a donc fallu être patient, mais on est très très content d'avoir eu la naissance de ce petit rhinocéros, c'est le premier à naître dans le parc", a-t-elle ajouté. Cette naissance, la première cette année en France, réjouit le personnel du parc safari. En 2011, seuls 7 rhinocéros sont nés en Europe alors que dans le même temps 450 ont été braconnés en Afrique pour leurs cornes "constituées uniquement de poils agglomérés". Très recherchée par les braconniers pour être utilisée dans la médecine traditionnelle asiatique, "cette "potion" faite avec de la corne broyée aura autant d'effet qu'une potion faite avec vos propres cheveux ou les poils de votre chien", avertissent les responsables du parc. Goliath (c) Afp SCIENCES ET AVENIR 04/10/2012
  25. BRUXELLES (AFP) - L'autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) a rejeté jeudi en l'état l'étude du chercheur Gilles-Eric Séralini sur la toxicité d'un maïs OGM de Monsanto, la jugeant "inadéquate" et "insuffisante", et lui a demandé de fournir davantage d'informations d'ici la fin du mois. Le chercheur français a aussitôt annoncé à l'AFP qu'il refusait de s'exécuter, une décision qui risque de sceller le sort de ses travaux. L'avis des experts chargés par l'Efsa d'analyser l'étude est très sévère. "L'article est d'une qualité scientifique insuffisante pour être considéré valide pour l'évaluation des risques", ont-ils jugé. Et d'ajouter que "la conception, le système de rapport des données et l'analyse de l'étude, tels que présentés dans le document, sont inadéquats". "Les nombreuses questions relatives à la conception et à la méthodologie de l'étude telles que décrites dans l'article impliquent qu'aucune conclusion ne peut être tirée au sujet de l'occurrence des tumeurs chez les rats testés", ont-ils conclu. L'Efsa a expliqué avoir "invité les auteurs à partager certaines informations additionnelles essentielles afin de lui permettre d'acquérir la compréhension la plus complète possible de l'étude". "Lorsqu'on réalise une étude, il est essentiel de s'assurer qu'un cadre approprié soit mis en place. Si on a clairement défini ses objectifs et qu'on a établi une conception et une méthodologie appropriées, on constitue une base solide à partir de laquelle des données précises et des conclusions valides peuvent être générées", a expliqué Per Bergman, qui a dirigé les travaux de l'Efsa. "Sans ces éléments, il est peu probable qu'une étude se révèle fiable, valide et de bonne qualité", a-t-il soutenu. L'Efsa prévoit de publier une "seconde analyse, plus complète, d'ici la fin octobre". "Les auteurs de l'étude auront l'opportunité de fournir à l'Autorité la documentation sur laquelle ils se sont basés ainsi que les procédures relatives à leur étude afin que l'Efsa acquière la compréhension la plus complète possible de leurs travaux", a expliqué l'agence. Les recherches menées pendant deux ans par l'équipe de Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l'Université de Caen, soutiennent que des rats nourris avec un maïs génétiquement modifié, le NK603, ont été frappés au bout de 13 mois par des pathologies lourdes, notamment des tumeurs. Ses conclusions, si elles étaient validées, remettraient en question tout le processus de validation des études démontrant l'inocuité des semences OGM et les procédures d'autorisation pour la culture et la consommation dans l'UE. Deux OGM --le mais MON810 et la pomme de terre Amflora-- sont actuellement cultivés dans l'UE et une cinquantaine d'autres, dont le NK603, ont obtenu une autorisation pour l'alimentation animale et humaine. En l'état, "l'Efsa considère qu'il n'est pas nécessaire qu'elle réexamine l'évaluation précédente réalisée sur la sécurité du maïs NK603". Lors de la publication de l'étude, le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, avait annoncé que si le danger des OGM était vérifié, la France "défendrait au niveau européen" leur interdiction. "Si des faits scientifiques nouveaux sont démontrés, nous en tirerons les conséquences", avait pour sa part assuré la Commission européenne. L'avis rendu par l'Efsa a déjà relancé l'affrontement avec les anti-OGM. L'organisation les Amis de la Terre a accusé l'autorité européenne de "placer les intérêts de l'industrie agroalimentaire et des biotechnologies avant la sécurité des consommateurs". L'Efsa veut assurer sa décision finale. La Commission européenne souhaite qu'elle soit "inattaquable". Le second examen inclura un résumé des évaluations réalisées par les Etats membres sur l'article, notamment les analyse menées en Allemagne et en France. L'Institut fédéral pour l'évaluation des risques en Allemagne (BfR) a déjà rendu lundi un avis négatif sur l'étude Séralini. SCIENCES ET AVENIR 04/10/2012
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