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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Après deux ans et demi d'expédition maritime, Tara Oceans nous livre une incroyable fournée de plus d'un million de nouvelles espèces. Cette hausse soudaine fait tripler le nombre d'espèces de planctons connus. Une bonne connaissance de ces êtres minuscules nous aide à mieux connaitre l'état de santé des océans. Quelque 115.000 kilomètres parcourus et plus d’un million de nouvelles espèces découvertes, c’est plutôt pas mal pour une goélette de 36 mètres. L’expédition Tara Oceans tire le bilan de deux ans et demi passés à parcourir les mers et les océans. Si le bateau a officiellement terminé cette aventure en mars, il a fallu de nombreux mois pour dépouiller les premiers résultats de près de 28.000 prélèvements effectués lors du voyage. Ceux-ci ont permis de découvrir que le monde des planctons est considérablement plus varié que ce que l’on pensait, au point de faire tripler le nombre d’espèces connues. L’utilisation d’un objectif macro et d’un appareil haute définition a permis à l’équipe de livrer des photos saisissantes de leurs découvertes glanées sur tous les océans de la planète. Or, la présence de plancton est généralement un bon indicateur de la santé des océans puisqu’ils sont à la base de la chaine alimentaire. "Il y a toutes sortes d’êtres microscopiques avec une fonction incroyablement importante pour la planète. Ils assurent son bien-être, génèrent l’oxygène que nous respirons, diminuent la part de CO2 dans l’atmosphère et maintiennent cette planète dans un état habitable pour nous autres êtres humains", a expliqué Chris Bowler de Tara Oceans à l’AFP. Si les chercheurs ont mis la main sur des spécimens d'une très grande diversité, certains se révèlent particulièrement étonnants. C'est notamment le cas de l’organisme le plus long connu, un siphonophore de cinquante mètres. En réalité, il s’agit d’une colonie d’individus qui ressemble à un seul être. Ce sont des membres de la même famille qui composent les physalies, des colonies dont les tentacules atteignent la quarantaine de mètres, longtemps confondues avec des méduses. En outre, l’équipe a pu également constater au cours de son voyage que l’océan Antarctique, que l’on pensait épargné par la pollution, était envahi de sacs plastiques à la dérive. Les chercheurs ont ainsi pu retrouver jusqu’à des milliers de fragments de plastique par kilomètre carré. Or, cette matière relâche des toxines dans l’eau et risque d’être confondu avec des méduses par les animaux qui s’en nourrissent. Un fléau qui a déjà fait un nombre considérable de victimes dans les autres océans terrestres. Après cette salve d’annonce, le bateau continue toujours sa route et vient tout juste de quitter Londres. Il fera escale vendredi 28 septembre à Boulogne-sur-Mer. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site officiel : http://oceans.taraexpeditions.org Maxisciences 28/09/2012
  2. La BBC rapporte que le mercredi 26 septembre, une baleine de 8 mètres a été trouvée échouée sur une plage du nord-est de l’Angleterre et que, trop faible pour être remise à l’eau, elle a due être euthanasiée. C'est un triste spectacle auquel ont pu assister les habitants vivant à proximité d'une plage de la mer du Nord, à Druridge Bay, dans le comté de Northumberland (nord-est de l’Angleterre). Mercredi, un petit rorqual de 8 mètres de longueur a été trouvé échoué sur le sable. Arrivés sur place, les experts de l’ONG British Divers Marine Life Rescue (BDMLR), assistés d’un vétérinaire, ont rapidement déterminer qu'il s'agissait d'une femelle. Toutefois, ils ont trouvé celle-ci bien trop affaibli pour être ramené au large. "Elle est trop mince, n'a plus de muscles, et la dernière chose à faire est de remettre à la mer un animal susceptible de souffrir et de revenir [s’échouer]", a déclaré Stephen Marsh, directeur des opérations de BDMLR cité par BBC. Les équipes n'ont pu sauver l'animal. "La chose la plus humaine à faire était de l'euthanasier", a indiqué pour sa part le vétérinaire Sam Prescott. Désormais, les attentions se tournent donc sur les causes possibles de l'échouage de la baleine. "Moi-même et d'autres vétérinaires avons maintenant réalisé [l'euthanasie] et désormais la question est de récupérer la baleine et la rendre disponible pour une [étude] post-mortem", a ajouté le spécialiste. Néanmoins, "nous ne savons pas encore ce qui a causé cela. Il s'agit d'une baleine adulte, son état n'est pas fantastique et elle peut très bien être tombée malade avant de s’échouer. Je n'ai jamais observé un petit rorqual échoué dans ce secteur, auparavant", a encore précisé le praticien. Les baleines de Minke se retrouvent dans la mer du Nord et bien qu'elles préfèrent les eaux peu profondes, sont d'ordinaire vues à quelque 190 kilomètres de la côté. MAXISCIENCES 28/09/2012
  3. Les Etats européens ne sont pas parvenus à s'entendre jeudi sur la commercialisation d'un maïs transgénique destiné à l'alimentation humaine et animale, laissant à la Commission européenne le soin de trancher et, probablement, d'autoriser cet OGM, selon des sources diplomatiques. Lors d'un vote en appel d'un comité d'experts, "tous les Etats membres ont maintenu leurs positions inchangées" par rapport au premier examen de la requête, le 10 septembre, et il n'y pas eu de majorité pour ou contre la commercialisation du maïs MIR 162 du groupe Syngenta, a indiqué un diplomate européen. La polémique qui a suivi la publication de l'étude du professeur Gilles-Eric Séralini sur les conséquences d'une alimentation avec un autre maïs OGM sur la santé de rats "n'a pas modifié les positions des uns et des autres", a commenté une autre source européenne. Au total, 13 Etats ont voté pour l'autorisation de la commercialisation dans l'UE du MIR 162, dont le Royaume-Uni, l'Espagne et les Pays-Bas. Dix autres, dont la Pologne et l'Autriche, ont voté contre. Et quatre autres --l'Allemagne, la France, l'Italie et la Bulgarie-- se sont abstenus, ont précisé ces sources. Lors du vote, la France notamment a appelé la Commission à "tirer toutes les conséquences de l'analyse en cours" sur le NK 603, le maïs OGM élaboré par Monsanto mis en cause dans l'étude du professeur Séralini. Selon un autre diplomate, la Commission européenne "n'a pas dit quand et quelle décision elle prendra" à l'issue de ce vote. Mais, contrainte de décider seule, elle n'aura vraisemblablement pas d'autre choix que de se prononcer en faveur de l'autorisation, car l'Autorité européenne pour la sécurité des aliments (EFSA) estime que le MIR 162 ne présente aucun risque pour la santé. L'étude du professeur Séralini a gravement mis en cause l'inocuité pour la santé du maïs OGM NK 603 résistant à un herbicide, en se basant sur des rats nourris durant deux ans avec ce maïs. Le NK 603 est déjà autorisé dans l'UE pour l'alimentation humaine et animale, l'EFSA ayant jugé qu'il ne présentait pas de risque. Comme pour le NK 603, la demande d'autorisation du MIR 62 se fonde sur une étude d'impact et de toxicité menée sur 90 jours, a-t-on souligné de source communautaire. Après la publication de l'étude Séralini, le ministre français de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a demandé la révision des protocoles d'autorisation des produits OGM à l'échelle européenne. L'EFSA a annoncé qu'elle publierait la semaine prochaine une première analyse sur l'étude menée par le chercheur français sur le NK 603. MAXISCIENCES 28/09/2012
  4. Tori, une femelle orang-outan réputée pour son tabagisme, a donné naissance à un petit dans un zoo d'Indonésie, un événement rare qui donne espoir à la conservation de l'espèce gravement menacée, a indiqué vendredi un responsable du zoo concerné. Tori, une femelle de 15 ans, a mis bas mercredi dans le zoo de Solo, sur l'île de Java, a indiqué à l'AFP Lilik Kristanto, directeur. "La mise-bas s'est déroulée de manière naturelle, sans intervention humaine", a-t-il précisé. Cette naissance est la première dans ce zoo depuis celle de Tori, il y a quinze ans. "Nous sommes très heureux. Le bébé est en bonne santé et Tori est une bonne mère", a ajouté le directeur, reconnaissant que Tori avait fumé durant presque toute sa grossesse. "Les orangs-outans sont gravement menacés. C'est donc une bonne nouvelle pour la conservation de l'espèce", a-t-il souligné. Seuls 50.000 à 60.000 orang-outans vivent encore dans le milieu naturel, la plupart en Indonésie et en Malaisie, victimes en particulier de la déforestation massive qui sévit dans ces pays. Tori avait été en juillet isolée des humains afin de la forcer à abandonner la cigarette. L'animal avait récemment acquis la célébrité sur les sites de partage de vidéos où on le voyait tirer sur une cigarette à bout filtre telle une fumeuse invétérée. Le vice du singe avait été encouragé depuis sa tendre enfance par des visiteurs du zoo qui lui lançaient des cigarettes déjà allumées. Le phénomène des "orangs-outans fumeurs" est relativement répandu en Indonésie et emblématique des nombreux cas de zoos décriés pour leur manque de soins aux animaux. En mars, une girafe d'un autre zoo de Java avait été retrouvée morte. Lors de l'autopsie, un amas de sacs plastiques de 20 kg avait été retrouvé dans son estomac, en raison de son habitude de manger les emballages que les visiteurs jetaient dans son enclos. SCIENCES ET AVENIR 28/09/2012
  5. Major, un orang-outan de Sumatra, considéré comme le plus vieux mâle reproducteur de l'espèce au monde, est mort mardi dans son sommeil au zoo de La Boissière-du-Doré (Loire-Atlantique) où il avait fêté en juillet dernier ses 50 ans, a t-on appris ce jeudi auprès de la direction du parc animalier. "Je l'ai vu jouer lundi, comme souvent, avec ses enfants. Mardi, il a mangé normalement, fait son lit et toutes ses petites habitudes. Et mercredi, les gars l'ont trouvé définitivement endormi sur sa couche, le corps encore chaud. C'est 23 années de la vie du zoo et notre emblème qui partent, c'est dur", a dit à l'AFP, Sébastien Laurent, le directeur du zoo de la Boissière qui entretenait avec l'animal, devenu la mascotte du lieu, une incroyable relation de confiance et d'amitié. Pour ses 50 ans, le 17 juillet dernier et comme à chaque anniversaire, M. Laurent avait offert à son animal favori un fraisier dont l'imposant singe de 125 kg avait soufflé les bougies à plusieurs reprises devant l'équipe du parc au complet et une dizaine de journalistes et de photographes, avant de déguster le gâteau à la cuillère. "Il y a les orangs-outans et il y a Major. Il a un tempérament à part, quelque chose de particulier qui impose le respect à tous", avait alors déclaré à l'AFP, Emmanuel Toublanc, le soigneur du zoo. Né en 1962 dans la forêt indonésienne, Major avait été capturé sept ans plus tard puis importé par un parc de Gelsenkirchen (Allemagne). Après un passage par un autre parc animalier à Duisbourg, il était arrivé en mars 1989 au zoo de la Boissière-du-Doré, où sa fertilité a fait merveille. "Il y a quinze jours, il s'accouplait encore, alors que la majorité de ses congénères partent entre 35 et 40 ans. C'était un animal unique et un véritable ami pour moi", rapporte, ému, Sébastien Laurent. Transporté pour autopsie mercredi à la ménagerie du Jardin des Plantes de Paris, Major va être naturalisé et conservé au Muséum d'histoire naturelle, a précisé le directeur du zoo de la Boissière, annonçant que le singe pourrait même être inclus en 2014 dans une grande exposition sur les primates, en cours de préparation. SCIENCES ET AVENIR 28/09/2012
  6. La population des léopards en Inde risque d'être décimée sous l'effet du braconnage endémique alimentant en peaux un marché noir prospère, selon une étude d'un réseau d'organisations écologistes publiée vendredi. Selon cette étude du réseau TRAFFIC, au moins quatre léopards par semaine ont été tués en Inde par des braconniers au cours de la dernière décennie. "Le léopard est l'un des animaux les plus charismatiques au monde et joue un rôle écologique important dans les forêts qu'il habite", a souligné Ravi Singh, le secrétaire général de WWF Inde, qui fait partie du réseau d'organisations. "Une hausse de la demande du marché (en peaux) pourrait aisément conduire à une disparition des léopards en Inde. Mais j'espère que cette étude va donner l'élan nécessaire pour initier un programme de préservation efficace", a-t-il ajouté lors de la présentation de l'étude à New Delhi. Selon le rapport, plus de 2.000 léopards ont été braconnés depuis 2001, en particulier dans les Etats de l'Uttarakhand et de l'Uttar Pradesh (nord), New Delhi étant l'"épicentre du commerce illégal d'animaux sauvages". Le léopard, dont la population s'élevait à 1.150 lors du dernier recensement en 2011, est prisé pour sa peau tachetée servant à la confection de manteaux de fourrure. Environ 90% des saisies de restes de léopards par les autorités indiennes comprenaient la peau seule. Les os sont aussi parfois utilisés dans la médecine traditionnelle asiatique, en remplacement des restes de tigres. -----> Je hais les faiseurs et les porteurs de cadavres ! SCIENCES ET AVENIR 28/09/2012
  7. La déforestation illégale, qui prospère et représente jusqu'à 90% du commerce de bois dans les pays tropicaux, risque de réduire à néant les efforts déployés pour sauver la forêt, outil crucial de régulation du climat, avertissent jeudi l'ONU et Interpol dans un rapport. Et cette activité, imputable jusqu'à 90% au "crime organisé", est devenue de plus en plus sophistiquée. "Si la déforestation illégale ne peut pas être contrôlée, inévitablement les efforts de la communauté internationale pour réduire et compenser les émissions de carbone seront réduites à néant", écrivent le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) et l'organisation policière internationale. La lutte contre la déforestation est l'un des instruments clés de la lutte contre le changement climatique : les forêts, et en premier lieu les couverts tropicaux, sont des puits de CO2. Leur déboisement est à l'origine d'environ 17% des émissions globales de gaz à effet de serre. Il ne reste qu'un dixième de la forêt primaire sur la surface du globe. Le bois illégal représente de 10% à 30% du commerce mondial de bois, et de 50 à 90% dans les principaux pays tropicaux -bassin amazonien, bassin du Congo et l'Asie du Sud-Est, indique le texte. La communauté internationale tente notamment de réduire la déforestation par le biais du mécanisme REDD+ (Réduction des émissions dues à la déforestation et la dégradation des forêts), destiné à fournir un appui financier aux pays qui s'abstiennent de déboiser. "Pour que REDD+ fonctionne, l'argent versé aux communautés pour leurs efforts de conservation de la forêt doit être supérieur à celui gagné en la détériorant. L'abattage illégal des arbres menace ce système si les revenus issus de cette activité sont supérieurs à ceux versés dans le cadre de REDD+", avertit le rapport. Sans compter les menaces et les actes de violence que doivent subir ces communautés. Depuis cinq ans, la déforestation illégale est de plus en plus sophistiquée et jusqu'à 90% de cette activité --qui rapporte de 30 à 100 milliards de dollars par an-- est pratiquée, selon le rapport, par le "crime organisé". Le rapport répertorie 30 méthodes utilisées, comme les pots-de-vin pour obtenir des autorisations, le piratage de sites internet gouvernementaux pour modifier les volumes de bois autorisés au transport, le bois illégal mélangé au bois légal pour blanchir l'argent, ou encore les routes construites au milieu des plantations pour, en fait, les déboiser clandestinement. "Une grande partie du blanchiment est rendu possible par de grosses sommes d'argent versées par des investisseurs installés en Asie, dans l'Union européenne et aux Etats-Unis, y compris par le biais de fonds de pension", précise le rapport. Et cette pratique semble avoir de beaux jours devant elle, vu la demande croissante de bois dans le monde --elle devrait croître de 70% d'ici à 2020-, poussée par les grands émergents tels que la Chine. En juin dernier, le PNUE et Interpol ont lancé un projet commun baptisé LEAF (Law Enforcement Assistance for Forests), initiative pour lutter contre tous les aspects de la criminalité forestière. Ils appellent la communauté internationale à aider financièrement à son fonctionnement. SCIENCES ET AVENIR 28/09/2012
  8. La puissance cumulée des éoliennes installées dans l'Union européenne a atteint la barre symbolique des 100 gigawatts (GW), a annoncé jeudi l'Association européenne de l'énergie éolienne (EWEA) sur son site internet. Une telle capacité permet de produire en une année de quoi alimenter en électricité 57 millions de foyers, souligne l'association. L'EWEA souligne également qu'il aura fallu 20 ans au secteur pour atteindre les 10 premiers GW, mais seulement 13 ans pour mettre en fonctionnement les 90 GW suivants. Par ailleurs, la moitié des capacités existantes ont été installées ces 6 dernières années. Les éoliennes ne fonctionnant pas en permanence, la capacité installée n'est pas directement équivalente à des moyens de production d'électricité classiques, comme les réacteurs nucléaires qui peuvent fonctionner sans arrêt pendant des mois. Mais d'après l'EWEA, 100 gigawatts éoliens peuvent tout de même produire autant d'électricité en une année que 62 centrales à charbon, 39 réacteurs nucléaires ou 52 centrales à gaz. Autre calcul de l'association : pour produire autant d'électricité avec du charbon, il faudrait en consommer 72 millions de tonnes, et cela émettrait plus de 200 millions de tonnes de CO2. En ayant recours au gaz, il faudrait en brûler 42 millions de mètres cubes, ce qui émettrait près de 100 millions de tonnes de CO2. SCIENCES ET AVENIR 27/09/2012
  9. Greenpeace s'est invitée au salon automobile de Paris jeudi, jour d'ouverture pour la presse, en perturbant la conférence de presse du constructeur Volkswagen, accusé par l'ONG de "peser de tout son poids" pour affaiblir la politique climatique de l'Union européenne. Des militants ont déployé une banderole indiquant "Volkswagen nous enfume" au-dessus du stand du constructeur avant de faire "fumer" une voiture à l'aide d'un fumigène, a indiqué l'ONG. Trois d'entre eux ont été interpellés, a-t-on appris de source policière. Greenpeace a lancé en juin une campagne pour dénoncer "l'influence néfaste" du premier constructeur automobile européen. L'ONG estime que Volkswagen "pèse de tout son poids pour affaiblir la future législation européenne" sur les normes d'émissions de CO2 des véhicules. En juillet, la Commission européenne a présenté ses propositions pour réduire les émissions des automobiles d'ici à 2020, avec l'objectif de réduire les émissions moyennes des voitures neuves à 95 grammes de CO2 par kilomètre en 2020, contre 135,7g en 2011 et un objectif contraignant de 130g pour 2015. Greenpeace réclame que l'objectif soit d'abaisser à 80g en 2020 et 60g en 2025. "Volkswagen se donne une image très verte, mais derrière cet écran de fumée, la réalité est bien plus sombre", accuse Sébastien Blavier, chargé de campagne Energie-climat chez Greenpeace, cité dans un communiqué. Les transports représentent environ 23% des émissions de CO2 en Europe, rappelle l'ONG, qui estime que le constructeur "doit donc soutenir sans plus attendre l'adoption de normes plus contraignantes pour la protection du climat et s'engager à fabriquer des voitures plus propres pour tous". Avec cette campagne, c'est la première fois que Greenpeace, qui a déjà rappelé à l'ordre par le passé des constructeurs automobiles en jugeant leur communication "verte" inappropriée, s'attaque à un fabricant en particulier. Le Mondial de l'auto ouvre ses portes samedi au public. SCIENCES ET AVENIR 27/09/2012
  10. L'organisation de protection de l'environnement Fonds mondial pour la nature (WWF, World Wildlife Fund) a mis en place un système de surveillance par satellite de la pêche illicite, notamment au large de l'Afrique occidentale, a annoncé le directeur pêche du WWF, Alfred Schumm, dans un communiqué. Ce système de surveillance est basé sur celui déjà en service depuis 2000 et destiné à éviter les collisions de navires, "Automatic Identification System“ (AIS). Il livre par satellite en temps réel le nom du navire, sa position et sa vitesse. "Ainsi, nous pouvons maintenant établir avec exactitude qui a pêché, où et quand, et il est possible de réagir rapidement à des activités de pêche illicite", a souligné Alfred Schumm. "Ce système met à jour un tableau de la pêche en haute mer, là où, auparavant, il n'y avait pratiquement jamais de témoins", a-t-il ajouté. Selon lui, "un poisson pêché sur cinq l'est illégalement". Une première analyse des données transmises par l'AIS au cours des "11 derniers mois montre que 111 bateaux de pêche industrielle opérant au large des côtes de l'Afrique occidentale ont ensuite presque exclusivement livré le produit de leur pêche dans des pays de l'Union européenne". En conséquence, le WWF va "procéder à une vérification du respect des quotas de pêche par les navires de pays de l'UE", a-t-il précisé. Dans l'UE, 3.000 navires de pêche sont tenus d'installer à bord l'AIS. SCIENCES ET AVENIR 27/09/2012
  11. Après les attaques mortelles survenues au cours de l'année, les autorités de l'Etat d'Australie occidentale ont décidé de mettre en place un nouveau programme contre le requins. Selon celui-ci, tous les requins qui s'approchent trop près des plages de la côte seront capturés et tués. Après les décisions prises sur l'île de la Réunion, c'est au tour de l'Australie de prendre des mesures vis-à-vis des attaques de requins survenues au cours de l'année. En effet, cinq personnes sont mortes dans de tels accidents sur la côte occidentale, au cours des douze derniers mois. Jeudi, les autorités de l'Etat d'Australie occidentale ont ainsi annoncé la mise en place d'un nouveau programme concernant les squales. Un programme d'un budget de quelque 5,5 millions d'euros visant à agir avant une attaque éventuelle, d'après le Premier ministre Colin Barnett. "Ce programme proactif permettra d'agir dès qu'un requin est repéré près du rivage, au lieu d'attendre une attaque", a expliqué pour sa part le ministre de la Pêche, Norman Moore cité par l'AFP. "Auparavant, les ordres étaient donnés en réponse à une attaque, mais maintenant une action proactive sera mise en oeuvre si un grand requin blanc présente une menace imminente pour les gens", a t-il encore ajouté. Concrètement, parmi les nouvelles mesures créées, figurent notamment la décision de chasser et d'abattre tout requin qui s'approcherait trop près des côtes. Une opération qui constitue 1,6 million d'euros du budget total. La même somme sera attribuée à la poursuite d'un plan de balises placées sur ces poissons de la famille des lamnidés et à la mise au point d'un dispositif d'alerte via les médias sociaux dès qu'un squale entre une zone fréquentée par les nageurs. Ajouté à cela, 1,6 million d'euros seront encore consacrés à la recherche sur les requins. Le reste servira à acheter des jet-skis supplémentaires pour les nageurs-sauveteurs des plages australiennes et une application d'alerte sur les smartphones. "Ces nouvelles mesures nous permettront non seulement de mieux comprendre le comportement des requins mais elles accroîtront aussi la protection et le sentiment de sécurité des baigneurs, alors que l'été approche", a ajouté le ministre de la Pêche. En Australie, la majorité des attaques mortelles sont dues à des requins blancs dont la taille peut atteindre les six mètres. Néanmoins, si les squales sont fréquents le long des côtes australiennes, les accidents mortels restent rares : un mort pour une quinzaine d'attaques en moyenne chaque année. Une hausse des accidents est toutefois observée depuis quelques années et suscite un large débat quant à son origine. Selon les scientifiques, celle-ci serait notamment due à une augmentation du nombre de personnes pratiquant des sports nautiques. MAXISCIENCES 27/09/2012
  12. La Russie a suspendu l'importation de maïs génétiquement modifiés commercialisés par le géant américain de l'agroalimentaire Monsanto après la publication d'une étude choc sur la toxicité d'un de ses maïs génétiquement modifiés. L'agence russe de protection des consommateurs Rospotrebnadzor indique dans un communiqué placé sur son site cette semaine que «l'importation et la commercialisation en Russie du maïs OGM NK603 (de Monsanto) est temporairement suspendue», le temps que des chercheurs russes examinent l'étude et que l'UE fasse part de sa position sur la question. L'équipe de Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l'Université de Caen, a réalisé une étude alarmante qui recense des pathologies lourdes, notamment des tumeurs, chez des rats nourris avec du maïs génétiquement modifié commercialisé par Monsanto. Un porte-parole de Monsanto, cité par le Wall Street Journal, a minimisé l'importance de la décision de la Russie pour son entreprise. «La Russie est un exportateur net de céréales, donc l'impact de leur suspension temporaire devrait être minime», a-t-il déclaré. 20minutes.FR 26/09/2012
  13. MANILLE - Les Philippines ont annoncé mercredi l'ouverture d'une enquête sur la foi d'informations de la revue National Geographic accusant des prêtres catholiques de contrebande d'ivoire. Selon la chaîne, qui a recueilli les témoignages d'ecclésiastiques, la puissante Eglise catholique de l'archipel philippin possède une quantité importante de statues et d'objets liturgiques en ivoire. Les enquêteurs s'intéressent plus spécialement à deux prêtres cités par la revue. L'un d'eux lui aurait fourni une liste de sculpteurs d'ivoire notoires à Manille, et détaillé les circuits d'envoi des statuettes à l'étranger. Nous savions déjà (...) que les Philippines étaient une plaque-tournante pour les défenses de contrebande qui sont ensuite passées à l'étranger comme des objets religieux, a déclaré à l'AFP Mundita Lim, responsable de l'office philippin de la protection de la faune. Mais c'est la première fois qu'un lien est fait entre le commerce illégal (d'ivoire) et des membres éminents de l'Eglise, a-t-elle ajouté. Les agents fédéraux ont entendu cette semaine des responsables catholiques à Cebu (sud), deuxième ville du pays, où vit l'un des prêtres soupçonné de posséder une vaste collection d'icônes et de statues, selon le chef d'enquête, Sixto Comia. Nous cherchons une possible responsabilité criminelle. Nous allons examiner leurs artefacts et vérifier leur acquisition, a-t-il déclaré à l'AFP. L'archevêque de Cebu, Jose Palma, a assuré que l'Eglise condamnait le commerce illégal de l'ivoire, accusant National Geographic de parti pris anti-religieux. Les Philippines compte plus de 90 millions d'habitants, dont 90% de catholiques. La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) a prohibé le commerce international de l'ivoire en 1989, même si elle a fini par autoriser, à partir de 1997, les pays d'Afrique australe à procéder à quelques ventes ponctuelles. L'Asie, notamment la Chine et le Japon, est un des plus gros marchés de la planète pour les ventes illégales d'ivoire selon les experts. ROMANDIE.COM 26/09/2012
  14. Les animaux sont en général bien traités dans les zoos suisses, constate la Protection suisse des animaux (PSA). Dans son rapport 2012, l'organisation pointe tout de même du doigt certains parcs animaliers peu soigneux. Ceux-ci sont couverts par une législation insuffisante, dénonce la PSA. Cerfs harcelés par des chiens dans des enclos trop petits, ratons laveurs végétant dans une fosse insalubre, le parc animalier bernois de Gäbelbach est le plus critiqué par la PSA. Et pourtant, des conditions "aussi scandaleuses" sont conformes à la loi, déplore l'organisation. L'association de protection des animaux rend en revanche hommage au parc Seeteufel de Studen (BE), ainsi qu'à la Falconeria de Locarno (TI) ou encore à l'espace sud-américain du zoo de Zurich. Leurs occupants y ont beaucoup de place et sont particulièrement bien traités. Fortement critiqué ces dernières années, le parc du col du Grimsel, dans le Haut-Valais, a fait de grands progrès. Sous la pression des défenseurs des animaux, il est devenu un espace dédié aux marmottes, respectant les besoins de ses pensionnaires. Dans l'ensemble, l'entretien des animaux s'est sensiblement amélioré en Suisse, écrit la PSA qui a inspecté 41 zoos et parcs. De nombreuses institutions ne disposent toutefois pas encore d'espaces et d'occupations suffisants pour leurs pensionnaires. Les conclusions concernant les principaux zoos de Suisse romande correspondent à la tendance générale. Ainsi, le Parc zoologique de La Chaux-de-Fonds (NE) offre d'excellentes conditions pour les renards, daims, chèvres et ânes. Les ours y sont en revanche très mal lotis. Leur espace bétonné, peu ludique et privé de bassin d'eau suffisant, doit être réaménagé. Servion en progrès Le zoo de Servion (VD) est "sur la bonne voie". La PSA souligne l'important engagement du propriétaire: la fosse aux ours à été assortie d'un espace extérieur et sera encore agrandie. Dans le parc vaudois, bisons, loups, singes et léopards des neiges vivent dans des espaces généreux. On ne peut pas en dire autant des ratons laveurs, renards polaires, chiens viverrins (ou tanukis), porcs-épics et autres faisans, dont les enclos sont trop petits. La PSA conseille de renoncer à certaines de ces espèces. Les tigres vivent, eux, dans des espaces vierges et trop limités. L'agrandissement à venir de presque 50% du zoo de Servion apportera les améliorations nécessaires. ROMANDIE.COM 26/09/2012
  15. BERLIN - L'autorité allemande de la sécurité alimentaire a engagé une expertise portant sur les travaux du chercheur français Gilles-Eric Séralini qui démontre la toxicité d'un maïs OGM, a-t-on appris mercredi. L'Institut fédéral pour l'évaluation des risques (BfR) analyse actuellement cette étude sur la base de critères scientifiques, indique-t-il sur son site internet. L'Institut allemand, qui écrit avoir pris contact avec les auteurs de l'étude afin d'éclaircir les questions qu'elle soulève, a annoncé qu'il rendra publics les résultats de son expertise. Le BfR transmet des informations collectées au niveau national et ses résultats d'expertise à l'EFSA, l'Agence chargée de la sécurité des aliments en Europe. La Commission européenne a annoncé mercredi avoir saisi l'EFSA pour examiner les résultats de l'étude Séralini démontrant la toxicité d'un maïs OGM pour la santé, promettant d'en tirer les conséquences. L'étude, réalisée par l'équipe de Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l'Université de Caen (France), démontre que des rats nourris avec du maïs génétiquement modifié, commercialisé par le géant agro-industriel Monsanto, ont été frappés au bout de 13 mois par des pathologies lourdes, notamment des tumeurs. ROMANDIE.COM 26/09/2012
  16. BRUXELLES - Les Etats de l'UE sont appelés jeudi à se prononcer sur une demande de commercialisation d'un maïs transgénique destiné à l'alimentation humaine et animale en pleine polémique sur les protocoles d'autorisation des OGM, a-t-on appris de source communautaire. La demande d'autorisation formulée par le groupe Syngenta pour le MIR 162 vient en appel, car aucune majorité qualifiée ne s'est dégagée pour l'accepter ou la refuser lors du premier examen de la requête le 10 septembre. La France s'est abstenue lors de ce vote. Il faut 245 voix pour constituer une majorité qualifiée et la France représente 29 suffrages. La réunion du comité d'appel vise a tenter de sortir de cette impasse, car si aucune majorité ne se dégage jeudi, la Commission européenne sera contrainte de décider seule et elle n'aura d'autre choix que de se prononcer en faveur de l'autorisation, car l'avis de l'Autorité européenne pour la sécurité des aliments (EFSA) estime que le MIR 162 ne présente aucun risque pour la santé. Le ministre français de l'Agriculture Stéphane Le Foll a demandé la révision des protocoles d'autorisation des produits OGM à l'échelle européenne. Le gouvernement français a saisi la semaine dernière l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), après la publication de l'étude Séralini sur les conséquences d'une alimentation avec un maïs OGM sur la santé de rats. L'Anses, chargé de contrôler le protocole et les résultats de l'étude, rendra ses conclusions avant la fin de l'année, selon M. Le Foll. On sait aujourd'hui qu'il y a des failles dans ces protocoles, a expliqué M. Le Foll, évoquant notamment les durées trop courtes des études d'impact et de toxicité (90 jours), ou le fait qu'il n'y ait pas de comparaison risques/avantages, comme cela se fait pour les médicaments. Une situation en partie due aux poids des industriels du secteur, a reconnu le ministre: Ils imposent une partie de la loi, a-t-il déclaré. La demande d'autorisation du MIR 62 se fonde sur une étude d'impact et de toxicité menée sur 90 jours, a-t-on souligné de source communautaire. ROMANDIE.COM 26/09/2012
  17. Berne (awp/ats) - Le moratoire sur l'utilisation d'organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l'agriculture devrait être prolongé jusqu'à fin 2017. Au dam du PLR et de quelques autres bourgeois, le Conseil national a introduit mercredi une clause dans la loi, par le biais de la politique agricole. Le Conseil des Etats doit encore se prononcer. Il est temps de mettre un terme à ce moratoire qui ne se justifie plus, a fait valoir en vain Ruedi Noser (PLR/ZH). Le Programme national de recherche sur les plantes génétiquement modifiées est arrivé à la conclusion qu'il n'y a aucun risque significatif, ni pour la santé ni pour l'environnement, a-t-il rappelé. Une étude française a montré des tumeurs grosses comme des balles de ping-pong sur des rats nourris avec un maïs OGM, a rétorqué Yvonne Gilli (Verts/SG). Face au doute, la majorité n'a pas eu cure des appels au libre marché dans ce secteur. Par 112 voix contre 62, il a étendu de quatre ans le moratoire sur les OGM dans la loi sur le génie génétiqué. Normalement, celui-ci devait s'éteindre en novembre 2013. D'ici juin 2016, le Conseil fédéral devra présenter une méthode pour l'évaluation des plantes génétiquement modifiées. Le but est de montrer si une telle plante peut présenter des avantages pour la production, les consommateurs et l'environnement par rapport au produit agricole conventionnel. "Nos consommateurs ne veulent pas d'OGM dans leur assiette", a déclaré Andres Aebi. Markus Ritter (PDC/SG) a appelé à user de prudence: "si un problème se produisait avec des plantes génétiquement modifiées, les paysans payeraient les pots cassé, comme dans d'autres crises alimentaires" Le Conseil fédéral soutient cette solution, mais seulement pour offrir au Parlement le temps de réglementer la coexistence entre cultures avec et sans OGM, a précisé Johann Schneider-Ammann. Selon lui, un nouveau délai se justifie pour examiner en profondeur les propositions du Programme national de recherche sur les OGM . L'interdiction de recours aux OGM dans l'agriculture est en vigueur depuis le 27 novembre 2005. Le moratoire de cinq ans a été renouvelé jusqu'au 27 novembre 2013 pour répondre aux questions scientifiques encore ouvertes. ROMANDIE.COM 26/09/2012
  18. PARIS - Les pays de la Méditerranée ne cessent de creuser leur déficit écologique et utilisent désormais deux fois et demi plus de ressources que fournies par leurs écosystèmes, a calculé le think tank Global Footprint Network, qui juge la situation dangereuse. Ce déficit écologique est dangereux, écrit l'organisation basée à Oakland, en Californie. Il risque de nuire à la sécurité économique des pays du bassin méditerranéen, ainsi qu'à leur capacité à garantir le bien-être de leurs citoyens, estime Global Footprint Network, qui s'est fait une spécialité de calculer l'empreinte écologique de l'humanité et la comparer à la capacité à la planète à se régénérer. Globalement, le monde vit à découvert, c'est à dire qu'il puise dans des réserves chaque année plus maigres, en pratiquant par exemple une pêche qui entretient la baisse des stocks de poissons. Entre 1971 et 2008, année la plus récente pour les données disponibles, la région méditerranéenne a presque triplé ses demandes en ressources et services écologiques, indique le rapport réalisé avec le soutien de l'Unesco, et qui doit être présenté le 1er octobre à Venise. Et aujourd'hui la région utilise environ deux fois et demi plus de ressources naturelles et services écologiques que ne peuvent fournir ses écosystèmes. Les plus grands débiteurs de la région étaient en 2008 les plus riches soit l'Italie, l'Espagne et la France, qui à eux seuls contribuent pour plus de 50% de l'empreinte écologique. Ils étaient suivis par la Turquie et l'Egypte. C'est l'Algérie qui a été le plus mauvais élève, en passant d'une grande réserve en 1961 à un large déficit en 2008. Le seul créditeur de la région est le Monténégro. Le problème, relève le think tank, est que les pays méditerranéens se retrouvent de plus en plus dépendants des actifs écologiques d'autres régions, dans un contexte global de raréfaction des ressources où la compétition est donc de plus en plus tendue. Cette tendance met les économies du bassin méditerranéen dans une position particulièrement vulnérable, tandis que la crise économique actuelle dans la région limite encore davantage leur capacité à répondre aux besoins en ressources, écrit le think tank. ROMANDIE.COM 26/09/2012
  19. QUITO - La pêche industrielle au chalut sera interdite en Equateur à partir du 15 décembre, ont annoncé mercredi les autorités du pays latino-américain. Cette mesure vise à réduire la surpêche avec des filets dérivants qui épuisent les ressources naturelles et pénalisent les pêcheurs artisanaux, a fait valoir le président équatorien Rafael Correa. Le dirigeant socialiste a précisé à la presse que son gouvernement offrirait d'autres modalités de pêche aux professionnels touchés par cette interdiction ou encore une compensation afin de pouvoir remplacer leur flotte. Nous cherchons toutes les alternatives possibles pour réduire l'impact d'une activité licite, mais indésirable d'un point de vue environnemental, a précisé M. Correa. L'Equateur compte quelque 26.000 pêcheurs artisanaux et 4.200 pêcheurs industriels, selon les chiffres officiels. ROMANDIE.COM 26/09/2012
  20. Plus de 600 scorpions de Mandchourie ont été saisis dans les bagages d'un Chinois à son arrivée à Florence, capitale de la Toscane, dans le centre de l'Italie, a indiqué mercredi l'édition locale du quotidien La Repubblica. Les 607 scorpions, dont la moitié était encore vivants, étaient conservés dans des boîtes en plastique contenant de la glace. Les douaniers ont découvert les animaux par hasard, lors d'un contrôle de routine. Ces scorpions d'une longueur de 6 à 7 cm et très répandus en Mandchourie sont considérés en Chine comme un plat succulent mais aussi comme un souvenir en raison de leur carapace dorée. Les scorpions qui ont survécu au voyage ont été transportés dans un centre spécialisé tandis que le Chinois a été déféré à la justice pour détention d'animaux dangereux, même si leur poison n'est pas mortel, ajoute le quotidien. LE POINT.FR 26/09/2012 (texte et image)
  21. Le suivi des tortues caouannes par satellites, jugé trop onéreux, pourrait devenir obsolète. Place désormais à la prise de sang ! Un lien existe en effet entre la signature chimique d’un organisme et les environnements aquatiques rencontrés durant ses migrations. Petite surprise, les caouannes pondant en Floride aiment visiter le nord de l’Atlantique. La technologie satellite rend de plus en plus de services aux spécialistes du monde animal. Grâce à la pose de balises adaptées, les déplacements d’un organisme peuvent être aisément suivis en l’air, sur terre ou sous la mer. Mais ces outils ont un prix élevé que les chercheurs de l’University of Central Florida connaissent bien. Certains émetteurs satellite utilisés pour suivre des tortues caouannes, des célébrités en Floride, coûtent plus de 3.500 euros par unité. Une nouvelle méthode permet désormais de s’affranchir de cette contrainte. Une simple prise de sang suffirait en effet pour déterminer les habitudes et les lieux de villégiature de ces tortues en dehors de la saison des pontes. Elle a été présentée dans Plos One par Simona Ceriani. Cette approche basée sur l’identification d’une signature chimique est, d’après les premiers tests, fiable. Elle a apporté une information méconnue jusqu’à présent : les tortues caouannes ne filent pas toutes aux Bahamas ou dans le golfe du Mexique après avoir pondu sur les plages de Floride. Les Caretta caretta passent habituellement près de 99 % de leur temps au large. Tous les 2 à 3 ans, elles reviennent en grand nombre pondre sur la plage de l’Archie Carr National Wildlife Refuge en Floride. Cette étendue de sable, longue de 21 km, abrite la deuxième plus grande population de caouannes au monde. À l’inverse d’autres espèces, le nombre de Caretta caretta revenant chaque année en ce lieu, et donc la quantité de nids, tendrait à diminuer depuis 2000. Pour en comprendre la raison, 14 femelles ont été équipées de balises satellite puis libérées, non sans avoir d’abord donné un peu de leur sang. Des prélèvements biologiques ont également été réalisés sur 57 autres individus. Trois trajectoires de migration ont été observées grâce aux données télémétriques. Après avoir déposé leurs œufs, certaines tortues sont restées à proximité du site de ponte durant de longs mois tandis que d’autres sont descendues dans les Bahamas (61 % au total). La troisième route pointait quant à elle vers le nord, du jamais vu auparavant. Leur zone d’exploration est donc plus grande que ce que l’on pensait. Certaines caouannes aiment ainsi passer l’été et le début de l’automne au large des États de la Virginie et du Delaware, plus au nord dans l’Atlantique. Tous les individus présentent néanmoins un point commun, ils n’ont jamais quitté le plateau continental (profondeur maximale de 200 m). Les analyses de sang ont fourni les mêmes informations, mais comment ? En mesurant les proportions isotopes du carbone (C) et de l'azote (N). Les organismes présentent ainsi une signature isotopique dépendant de leur position trophique (qui influe sur le δ15N, c'est-à-dire le rapport 15N/14N) et de leur lieu de vie (indiqué par le δ13C, 13C/12C). Le phytoplancton vivant dans les eaux tempérées présente par exemple un δ13C plus élevé et un δ15N plus faible que celui peuplant des mers plus froides. Or, cette différence se retrouve aussi chez des organismes présentant un niveau trophique plus élevé et donc chez Caretta caretta. Grâce à cette méthode simple, efficace et bon marché, les chercheurs espèrent en apprendre davantage, en multipliant rapidement les données, sur le comportement migratoire de ces tortues, l’objectif étant de mettre en place des programmes de conservation adaptés. Caretta caretta est en effet une espèce considérée « en danger » par l’UICN. De nombreux spécimens perdraient chaque année la vie dans des filets de pêche. [center] La tortue caouanne Caretta caretta se nourrit de crustacés et de mollusques. Elle pèse en moyenne 105 kg pour une longueur totale de 1,10 m. Strobilomyces, Wikimedia common, CC by-sa 3.0[/center] FUTURA SCIENCES 25/09/2012
  22. Des insecticides de la famille des néonicotinoïdes, le Cruiser par exemple, pourraient partiellement expliquer la surmortalité des abeilles et donc la disparition de leurs colonies. Selon le Britannique James Cresswell, cette conclusion serait exagérée. Les chercheurs français auraient sous-estimé le taux de croissance des populations d’abeilles. Le point sur cette remarque purement scientifique… ou pas ! L’information avait fait grand bruit. Des abeilles butineuses perdraient une partie de leurs capacités de navigation après avoir été exposées à des insecticides de la famille des néonicotinoïdes, au point de ne plus pouvoir rentrer à la ruche. L’utilisation de thiaméthoxame pourrait ainsi partiellement expliquer la surmortalité des abeilles, voire la disparition de certaines colonies. Cette information a été publiée dans la revue Science en avril dernier par Mickaël Henry de l’Inra d’Avignon. Pourquoi a-t-elle tant fait parler d’elle ? Peut-être parce que le composé incriminé entre dans la composition du Cruiser, un insecticide dont l’utilisation a depuis été interdite en France pour la culture du colza. Réagissant à cet article, James Cresswell de l’University of Exeter (Royaume-Uni) a publié le 21 septembre un commentaire technique dans cette même revue Science. Selon lui, une exposition au thiaméthoxame provoque effectivement des troubles chez les abeilles, mais les conséquences engendrées ne remettraient pas en cause la survie des colonies. Alors, comment tirer le vrai du faux ? La méthodologie et les résultats expérimentaux n’ont pas été remis en question. Grâce à la pose de 653 micropuces RFID sur des abeilles domestiques Apis mellifera, Mickaël Henry était parvenu à montrer que 31,6 % des butineuses exposées à un insecticide incriminé étaient incapables de revenir à la ruche après avoir butiné. Cette substance perturberait donc bien les capacités de navigation de ces importants pollinisateurs. Tout le monde est d’accord sur ce point. En revanche, le modèle utilisé pour étudier les conséquences de cette désorientation sur l’ensemble de la ruche serait, d’après le chercheur britannique, faussé. Selon les Français, une colonie aurait un taux de croissance de 11 % durant la période de floraison du colza. Ce serait insuffisant pour compenser les pertes provoquées par une exposition au thiaméthoxame. Pour James Cresswell, le taux de croissance normal d’une ruche serait plutôt de 40 %. Dans ce cas de figure, le nombre de nouvelles butineuses se développant chaque mois pourrait largement compenser les disparitions. La survie des colonies serait donc assurée. D’où vient cette différence ? La valeur avancée par James Cresswell aurait été déterminée dans les années 1980 grâce à des données récoltées sur trois ruches éloignées de tout champ de colza. Face à cette information, la réplique française ne s’est pas fait attendre. Le «11 %» a été calculé à partir d’observations faites sur 200 colonies durant 4 ans. Il s’agit d’une valeur moyenne. Le taux maximal n’a cependant pas dépassé 18 %, un chiffre ne remettant pas en cause les résultats de l’étude publiée en avril. La réplique britannique a donc de quoi surprendre. À propos de cette passe d'armes franco-britannique, le quotidien Le Monde rapporte un fait troublant, qui ressemble à un conflit d'intérêts. Peu de temps après l’acceptation de la critique par la revue Science, une offre d’emploi recherchant un assistant pour James Cresswell a été publiée par l'université d'Exeter. Or, ce poste serait «financé par Syngenta», le groupe propriétaire du Cruiser. FUTURA SCIENCES 26/09/2012
  23. La Cour de cassation a confirmé mardi toutes les condamnations, dont celle de Total, prononcées en 2010 dans l'affaire du naufrage de l'Erika, et est même allé plus loin en jugeant que le groupe pétrolier était bien redevable des dommages et intérêts. Les collectivités locales touchées en 1999 par la gigantesque marée noire déclenchée par ce naufrage ont salué une "victoire totale", une décision qui "marquera le droit maritime". "C'est 13 ans de travail, 13 ans de bataille de la part des collectivités locales et un très grand jour pour tous les défenseurs de l'environnement", s'est réjouie Me Corinne Lepage, avocate de dix communes du littoral. Les collectivités et les associations environnementales avaient craint que la Cour de cassation n'annule l'ensemble de la procédure, comme l'avait recommandé au printemps l'avocat général Didier Boccon-Gibod. A ses yeux, la justice française n'était pas compétente pour juger ce naufrage d'un navire battant pavillon maltais, survenu le 12 décembre 1999 en dehors des eaux territoriales françaises, en Zone économique exclusive (ZEE). La Cour a au contraire jugé que "plusieurs dispositions de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (...) justifiaient l'exercice par la France de sa compétence juridictionnelle" pour sanctionner "un dommage grave dans sa mer territoriale et sur son littoral". Elle a donc confirmé les condamnations pénales prononcées en 2010 par la Cour d'appel de Paris: 375.000 euros d'amende pour l'affréteur Total et la société de classification Rina, et 75.000 euros pour l'armateur Giuseppe Savarese et du gestionnaire Antonio Pollara. Sur le plan civil, elle a donné une satisfaction supplémentaire aux victimes de la marée noire, en jugeant que Total avait commis une faute de "témérité" et devait bien "réparer les conséquences du dommage solidairement avec ses coprévenus déjà condamnés" à verser des dommages et intérêts. En 2010, la justice avait porté à 200,6 millions d'euros les indemnisations dues aux parties civiles par les condamnés, mais avait considéré que Total en était exonéré. Total ayant déjà versé "à titre définitif" après le jugement de première instance, en 2008, 171 millions d'euros, c'est Rina qui s'était acquittée des 30 millions restants. Tandis que l'avocat du groupe pétrolier, Me Daniel Soulez Larivière, évoquait un possible recours devant la justice européenne, les parties civiles soulignaient l'importance de la décision de la Cour de cassation pour d'éventuelles nouvelles marées noires. "Demain, nous savons que les navires poubelles seront santionnés de la manière la plus dure", s'est réjoui Bruno Retailleau, président du Conseil général de Vendée. "Il a été reconnu que toute personne qui intervient de façon fautive dans le cadre d'un naufrage polluant est susceptible de voir sa responsabilité pénale et civile engagée", s'est également félicité Me Patrice Spinosi, avocat à la Cour de cassation de plusieurs collectivités dont la Bretagne. "On trace l'avenir. On ne pourra plus polluer comme par le passé", a ajouté le président de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), Allain Bougrain-Dubourg. Europe Ecologie-Les Verts a cependant regretté "les lacunes persistantes du droit actuel", appelant le gouvernement "à ouvrir les chantiers du droit de la mer". Le groupe de réflexion "Club des juristes" s'est félicité de la reconnaissance du "préjudice écologique", indépendamment des dommages à l'économie ou à l'image, mais a estimé qu'une loi était nécessaire pour inscrire cette notion dans le code civil.
  24. PARIS - Les artisans pêcheurs ont réclamé lundi à Paris une répartition plus juste du quota de pêche au thon rouge en Méditerranée entre eux et les industriels pour la campagne 2013, lors d'une manifestation devant le ministère de la Mer et de la Pêche (rattaché aux Transports). Une délégation de pêcheurs, conduite par le président du syndicat professionnel des pêcheurs petits métiers du Languedoc-Roussillon (SPMLR), Frédérick Reste, devait être reçue par le Ministère délégué aux transports, à la Mer et à la Pêche, ont-ils indiqué. Aujourd'hui, le déséquilibre est tel que quelques thoniers-senneurs, neuf selon le SPMLR, se partagent quelque 90% du quota national. Le segment "petit métier" qui représente 84% des unités de pêche en Méditerranée n'a accès qu'à 10% des volumes de captures autorisés, a rappelé le syndicat dans un communiqué. Pour les pêcheurs artisans, cette répartition doit être portée vers un ratio proche des 70% et 30% dans la limite et le respect du quota annuel attribué à la France, exige Frédéric Reste. Nous demandons à pouvoir pêcher une tonne par bateau a expliqué Yann Moguera artisan pêcheur basé à Port-la-Nouvelle (Aude) présent à la manifestation. Sinon, je dépose mon bilan dans un an ou deux, poursuit-il. Dès 2013, la fin du pay-back (remboursement d'une surpêche des années antérieures) verra le retour de 1.500 tonnes dans les quotas français, en supplément des 800 tonnes attribuées en 2012 en Méditerranée française, a rappelé le syndicat. Depuis trois ans, un processus de remboursement imposé à la France du fait des dépassements antérieurs des bateaux industriels était également supporté par la pêche artisanale. A ce stade, un des scénarios prévoit l'attribution de seulement 17 tonnes supplémentaires au profit des pêcheurs artisans. Ce choix, s'il était retenu, ferait fondre la part du petit métier en Méditerranée de plus de moitié assurent ses représentants: moins de 5% en 2013 contre 12% actuellement du total. La surexploitation industrielle du thon rouge depuis plusieurs décennies a conduit à la fragilisation des stocks et à la nécessité d'adopter à l'échelle régionale une politique commune de gestion. Chaque année en novembre, la France se voit attribuer un quota par l'Union européenne, qu'elle décline ensuite au plan national, assorti de règles draconiennes de limitation de l'effort de pêche et de contrôle des conditions de capture et de débarquement. La réforme en cours de la Politique Commune de la Pêche (PCP) s'appuie par ailleurs sur un discours politique et scientifique de soutien spécifique aux pêcheries à petite échelle et le Syndicat espère à ce titre que cela se traduira par des mesures de terrain et des décisions effectives, fait encore valoir le SPMLR. ROMANDIE.COM 24/09/2012
  25. BRUXELLES - La Commission européenne a regretté lundi le vote par le Sénat américain d'un texte visant à exempter les compagnies aériennes américaines de la taxe européenne sur les émissions de CO2 des compagnies aériennes. Je regrette que le Sénat américain ait approuvé ce projet de loi, a affirmé Isaac Valero Ladron, le porte-parole de la commissaire chargée du Climat, Connie Hedegaard. J'attends des autorités américaines et de leur gouvernement qu'ils se concentrent sur l'obtention d'un accord au niveau mondial le plus rapidement possible, a-t-il ajouté. Le Sénat américain a adopté à l'unanimité dans la nuit de samedi à dimanche un projet de loi visant à exempter les compagnies aériennes américaines du paiement de la taxe européenne sur les émissions polluantes des avions. La Chambre des représentants avait déjà voté un texte similaire. La taxe carbone européenne, entrée en vigueur le 1er janvier 2012, oblige les compagnies opérant dans l'Union européenne, quelle que soit leur nationalité, à acheter l'équivalent de 15% de leurs émissions de CO2, soit 32 millions de tonnes, pour lutter contre le réchauffement climatique. Les compagnies aériennes ne devraient recevoir leurs factures qu'en 2013, une fois que leurs émissions de CO2 pour 2012 auront été évaluées. Pour l'heure, seules les compagnies européennes s'y conforment véritablement. Vingt-six des 36 membres de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), dont la Chine, les Etats-Unis, l'Inde et la Russie, se sont opposés à cette obligation. Outre le boycott de la taxe, la Chine a pris des mesures de rétorsion en bloquant des commandes de compagnies chinoises pour des Airbus dont une portant sur dix A330. Washington n'est officiellement pas hostile au principe d'un système d'échange des droits de polluer comme celui mis en place par Bruxelles, mais soutient qu'un tel système ne devait pas être imposé aux transporteurs hors-UE. ROMANDIE.COM 24/09/2012
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