BelleMuezza
Membres-
Compteur de contenus
12 459 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Forums
Blogs
Boutique
Calendrier
Téléchargements
Galerie
Articles animaux
Sites
Annuaire animalier
Petites annonces
Tout ce qui a été posté par BelleMuezza
-
Foie gras : Témoignage d'un canard gavé
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Bagheera1111 dans Pour l'éradication de pratiques cruelles
Un juge fédéral américain a annulé l'interdiction de la vente de foie gras en Californie, estimant qu'elle interfère avec la législation commerciale. Les parlementaires avaient voté cette interdiction dès 2004 mais elle n'était en vigueur que juillet 2012. Les restaurants qui servent ce produit de luxe - obtenu par le gavage d'oies ou de canards, une pratique que les organisations de défense des animaux jugent cruelle - pouvaient depuis l'entrée en vigueur de l'interdiction de vente de foie gras recevoir des amendes allant jusqu'à 1.000 dollars dans l'Etat de Californie. L'annulation de cette mesure a fait immédiatement réagir les défenseurs des animaux outre-Atlantique. Dans un communiqué, l'organisation PETA a qualifié de "cerveau gras les cuisiniers qui ont besoin d'une loi pour arrêter de servir l'organe proche de l'explosion d'un oiseau qui a été cruellement gavé de force". PETA a rappelé que l'interdiction de gaver des animaux en Californie restait en vigueur même s'il était désormais possible d'y vendre, et donc pour les restaurants de servir, les foies gras produits ailleurs. PETA s'attend à ce l'Etat californien fasse "probablement appel" et à ce que la décision du juge fédéral Stephen Wilson soit annulée. Des associations de producteurs qui fournissent du foie gras canadien aux Etats-Unis ainsi que du plus gros producteur américain, Hudson Valley Foie Gras, avaient déposé plainte à Los Angeles. Leur avocat Michael Tenenbaum a affirmé que ses clients perdaient au moins 15.000 dollars par jour en raison de cette interdiction. FR3 Midi Pyrénées 8/1/2015 -
France : barrage de Sivens, les opposants ne désarment pas
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Environnement
Le compromis proposé vendredi matin par les écologistes a été rejeté par les agriculteurs partisans du barrage. Les discussions visant à trouver un compromis sur le barrage de Sivens (Tarn) semblaient résolument dans l'impasse, après le refus catégorique par les partisans du projet d'un "compromis" proposé vendredi par les écologistes. Photo d'une partie de la zone déboisée pour la construction du barrage (c) AFP "Nous sommes prêts à faire un compromis", a expliqué à l'AFP Ben Lefetey, porte-parole du Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet, à l'issue d'une réunion à Toulouse entre les anti-barrage et les experts chargés par la ministre de l'Écologie Ségolène Royal de trouver des "solutions alternatives" au projet contesté. La solution prônée par les opposants consisterait à abandonner le barrage sur le site de Sivens et à utiliser plutôt des retenues collinaires existantes, des ouvrages de stockage d'eau construits par les agriculteurs eux-mêmes, remplis par les eaux de ruissellement ou de pompage. "Si les besoins en eau d'irrigation ne sont pas entièrement satisfaits", une nouvelle retenue collinaire serait construite, mais pas à Sivens, a précisé Thierry de Noblens, président en Midi-Pyrénées de France nature environnement (FNE), à laquelle appartenait Rémi Fraisse, botaniste tué par une grenade des gendarmes le 26 octobre lors d'affrontements sur le chantier du barrage. Mais les pro-barrage ont balayé du revers de la main ce "compromis". "Ils s'imaginent que des gens qui sont déjà sous contrainte vont lâcher de l'eau à des fins collectives", a ironisé Philippe Jougla, président de la FDSEA du Tarn, tout puissant syndicat agricole grand défenseur du barrage. M. Jougla, qui est également vice-président de la Chambre d'agriculture du Tarn, continue à favoriser "un ouvrage à l'identique" avec pour seule transformation une réduction du volume d'eau alloué à l'irrigation, après les critiques des experts sur le "surdimensionnement" du projet. "On est dans des positions irréconciliables", reconnaît le syndicaliste. Les pro-barrage ont "une position idéologique", dénonce Ben Lefetey. "Pour eux, perdre le barrage de Sivens serait une victoire des écolos", estime-t-il, soulignant que seul l'abandon du projet pourrait faire partir la grosse cinquantaine de zadistes qui occupe encore le site. Le porte-parole "voit mal comment" le barrage pourrait être maintenu, en particulier après la procédure d'infraction lancée fin novembre par l'Europe contre la France pour "détérioration de l'état écologique de la masse d'eau". L'Union européenne était censée contribuer à hauteur de près du quart au financement du barrage, d'un coût de 8,5 millions d'euros. Les experts doivent remettre leur rapport final la semaine prochaine à Mme Royal. "La décision est maintenant politique", estime Alain Hébrard, de la Confédération paysanne, syndicat agricole anti-barrage qui participait lui aussi à la réunion de vendredi matin. FR3 Midi-Pyrénées 9/1/2015 -
Bois de chauffage : attention au choix du bois !
BelleMuezza a posté un sujet dans Energie autres ou divers
Choisir un mauvais bois de chauffage peut provoquer de nombreux incidents dans une installation... Et notamment provoquer feu de cheminée et incendie. Selon une étude récente, seulement 10 % des particuliers s'adressent à des professionnels pour l'achat de leur bois de chauffage. Le plus souvent, ce bois est acheté "au noir". Grave erreur, qui, pour quelques dizaines d'euros d'économie, peut provoquer incendies et feu de cheminée. Valérie Odile - France Télévisions Un bois humide peut être néfaste à votre installation Les professionnels sont garants d'un bois de qualité et répondant aux normes : hêtre, chêne, charme. Proscrire les bois tendres comme le peuplier et les résineux. Un bois tendre et humide provoque du bistre dans l'installation et les conduits : les conditions sont alors réunies pour un feu de cheminée. Les professionnels proposent leurs produits sous un label : "France Bois Bûches". Un bois qui bénéficie d'un temps de séchage d'un an 1/2 à deux ans, et qui comporte moins de 25 % d'humidité. Bois proposé par des professionnels de la filière, et dont le prix d'achat revient à peine 10 % plus cher qu'un bois acheté "au noir". (Photo, label en haut à gauche. © Valérie Odile - France Télévisions) Bien choisir son bois de chauffage. Un choix très important pour la sécurité de son installation. Utiliser un bois de qualité ne dispense cependant pas de l'entretien habituel des installations : ramonage, nettoyage. FR3 Lorraine 5/1/2015 -
Algues vertes : les pratiques agricoles à nouveau pointées du doigt
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollution milieu aquatique, dont marées noires...
La Cour administrative d'appel de Nantes estime insuffisants les arrêtés préfectoraux de lutte contre les algues vertes. Les syndicats agricoles sont également déboutés. La cour administrative d'appel de Nantes a débouté le ministère de l'Ecologie qui défendait la pertinence d'arrêtés préfectoraux dans la lutte contre les algues vertes en Bretagne, jugés insuffisants en première instance. Dans une décision particulièrement argumentée au plan technique et juridique, la cour relève des carences dans les programmes de lutte contre les marées vertes. Manifestion à l'appel de la coordination anti-marées vertes à Fouesnant en septembre 2011 AFP PHOTO/FRED TANNEAU La cour d'appel, qui a formulé une décision similaire pour chacun des quatre départements bretons, fait valoir que, dans le cas des Côtes-d'Armor, l'arrêté procède "sur de nombreux points, d'une sous-estimation importante de l'ampleur et de la nature des mesures qu'il appartenait au préfet des Côtes d'Armor de décider" pour atteindre l'objectif visé de réduction des algues vertes. La cour rejette en conséquence les recours déposés par le ministère de l'Ecologie et décide également que "ne sont pas admises (...) les interventions" déposées par plusieurs organismes syndicaux ou professionnels, dont la Fédération régionale des syndicats d'exploitants agricoles (FRSEA) qui contestaient le jugement de première instance. Les arrêtés préfectoraux en cause -un pour chacun des quatre départements bretons- entraient dans le cadre du 4e plan d'action contre la pollution des eaux par les nitrates d'origine agricole, massivement en cause dans la prolifération des algues vertes sur les côtes. L'Etat est également condamné à verser 1.000 euros à plusieurs associations environnementales. "Très souvent, en matière d'environnement, on a des juges qui se contentent d'annuler sur la forme. Là, les juges sont allés plus loin. Ils sont entrés dans les détails et ont voulu indiquer aux autorités ce qu'on devrait trouver dans ces plans" a commenté Gilles Huet, délégué général d'Eau et Rivières de Bretagne. "Les observations des juges portent sur le 4ème plan anti-algues vertes mais elles sont intégralement valables pour le 5ème plan, lancé en mars 2014, qui ne les intègrent pourtant pas", a-t-il déploré. De plus, depuis deux ans, la règlementation a été assouplie par décret. "Il est à craindre que ce qui était considéré comme insuffisant précédemment risque d'être encore davantage insuffisant demain" du fait de cet assouplissement, a-t-il ajouté. Depuis le 1er janvier 2014, les élevages de moins de 2.000 porcs sont dispensés d'enquête publique, portant principalement sur l'impact environnemental, pour toute ouverture ou extension (contre 450 porcs auparavant). Au-delà de 2.000 animaux, une autorisation reste requise. Le tribunal administratif de Rennes avait annulé ces arrêtés préfectoraux en mars 2013, donnant trois mois aux préfets pour compléter leur programme d'action, notamment par une mesure d'allongement de la période d'interdiction d'épandage des lisiers. Fin décembre, la cour administrative d'appel de Nantes avait également confirmé une décision du tribunal administratif de Rennes, condamnant l'Etat à verser quelque 7 millions d'euros aux Côtes-d'Armor, le premier département touché par le phénomène des algues vertes il y a plus de 30 ans, pour l'indemniser des sommes engagées jusqu'en 2009 dans la lutte contre les algues vertes. Cette même cour a condamné l'Etat en juillet 2014 pour la mort d'un cheval enlisé dans des algues vertes à Saint-Michel-en-Grève (Côtes d'Armor). Sciences et avenir 9/1/2015 -
Foyers de grippe équine signalés en France
BelleMuezza a posté un sujet dans Informations, conseils, actualités
La grippe équine a touché une vingtaine de chevaux début janvier 2015 dans deux départements français. Quels sont les symptômes de cette maladie très contagieuse chez les équidés. Comment l'éviter ? Deux foyers de grippe équine ont été signalés par le Réseau d'Épidémio-Surveillance en Pathologie Équine (RESPE) entre le 5 et le 8 janvier 2015 dans les départements des Pyrénées Atlantiques (64) et du Maine-et-Loire (49). Au total, une vingtaine de chevaux seraient touchés par cette maladie très contagieuse entre équidés (chevaux, ânes et animaux issus de leur croisement). Le soigneur doit se protéger afin de ne pas contaminer d'autres équidés. Rob Griffith/AP/SIPA La grippe équine est due à un virus (influenza type A) proche de celui de la grippe humaine. Pour autant, aucune transmission animal-homme (et réciproquement) n'a été constatée à ce jour. La transmission se fait principalement via les sécrétions des voies respiratoires. Par exemple, un cheval atteint peut transmettre une très grande charge virale en éternuant et ainsi contaminer son voisin. Considérée comme la maladie équine la plus contagieuse, il est recommandé aux personnes soignant l'animal de se protéger et de se changer entièrement avant d'approcher un autre équidé, sous peine de le contaminer à son tour. En revanche, le virus est heureusement très peu résistant dans l'environnement. La transmission se fait donc uniquement entre chevaux, ou par contact avec le soigneur non-rigoureux, ainsi que par tout objet utilisé pour les deux chevaux (seau, brosse, éponge etc.) Avec la rhinopneumonie ou la gourme (angine du cheval), la grippe fait partie des trois maladies équines touchant les voies respiratoires les plus courantes. Mais les symptômes sont différents. Dans le cas de la grippe, la fièvre est plus forte (température rectale de 40 à 41°C) et l'écoulement nasal est transparent (non purulent). Le cheval peut aussi tousser, ainsi que présenter une fatigue anormale et un manque d'appétit. Surtout, la grippe est encore bien plus contagieuse que les deux autres maladies. Le diagnostic de certitude est établi après des analyses d'échantillons en laboratoire. Il peut être réalisé à partir d'un prélèvement naso-pharyngué (recherche du virus) ou d'un prélèvement sanguin (recherche des anticorps spécifiques au virus). Aucun traitement spécifique ne permet de guérir un cheval de la grippe. Mais le vétérinaire peut administrer des médicaments atténuant les symptômes, en particulier la forte fièvre. Et heureusement, la grippe n'est quasiment jamais mortelle. Elle n'est fatale chez l'adulte que dans de rares cas de surinfection bactérienne. Le jeune poulain peut quant à lui mourir de complications de pneumonie. Pour éviter la maladie, il existe un vaccin annuel pouvant être administré en même temps que celui contre la rhinopneumonie et le tétanos, moyennant une cinquantaine d'euros. Le virus influenza ayant une forte capacité à évoluer, différents sous-types apparaissent au fil des saisons. C'est pourquoi la composition du vaccin est régulièrement modifiée en fonction de la souche virale présente dans le pays. Sciences et avenir 9/1/2015 -
Alors que les incendies font rage en Australie méridionale, un pompier a publié des images impressionnantes de la lutte des soldats du feu contre les flammes. La région d'Adélaïde, en Australie méridionale, est confrontée, depuis le 1er janvier, à d'immenses feux de forêt, alors que le pays fait face à sa troisième année la plus chaude enregistrée depuis un siècle, favorisant le démarrage précoce de la saison des incendies de forêt. Comme le détaille le journal local The Advertiser, plusieurs milliers d'hectares de forêt ont été détruits par les flammes, au moins 167 bâtiments sont partis en fumée et plus de 130 personnes ont été blessées. ben Wilson 5/1/2015 Parmi les blessés, on compte une grande majorité de pompiers. Il faut dire que les soldats du feu vont au plus près des flammes pour tenter d'éteindre ces gigantesques incendies. Un de ces pompiers, photographe et caméraman à ses heures perdues, a fixé une mini-caméra sur son casque, vendredi 2 janvier, offrant une impressionnante plongée dans ce qu'il appelle "l'enfer". Francetv info 6/1/2015
-
Paris - Le Moyen-Orient devra renoncer à exploiter près de 40% de ses réserves pétrolières, et la Chine, les Etats-Unis et la Russie l'essentiel de leur charbon, si l'on veut contenir le réchauffement climatique, révèle une étude (en anglais) publiée mercredi par le journal Nature. Globalement, un tiers des réserves pétrolières, la moitié des réserves de gaz et plus de 80% du charbon devront rester sous terre jusqu'à 2050, soulignent les auteurs de cette étude intitulée Quelle quantité d'énergies fossiles pouvons-nous exploiter? Les réserves extractibles de charbon, de pétrole et de gaz doivent restées sous terre pour maintenir le réchauffement climatique sous la limite de sécurité 2°C, selon un nouveau rapport. Photo: Les Stone / Corbis Ce sera le seul moyen d'atteindre l'objectif de l'ONU de limiter le réchauffement à +2°C par rapport à l'ère pré-industrielle, souligne Christophe McGlade, de l'Institute for Sustainable Resources du University College de Londres. Les hommes politiques doivent réaliser que leur instinct consistant à recourir aux énergies fossiles disponibles sur leur territoire, est incompatible avec leur engagement à tenir l'objectif de 2°C, dit-il. The Guardian Les experts de l'Onu, qui ont publié en 2014 la plus vaste évaluation scientifique du changement climatique, estiment que pour atteindre ce but, l'homme devra limiter ses émissions de CO2 à environ 1.000 milliards de tonnes (gigatonnes), après en avoir déjà consommé 2.000. Les émissions que générerait l'usage des réserves d'énergies fossiles encore disponibles sont évaluées par l'étude à 3.000 gigatonnes. Les entreprises ont dépensé plus de 670 milliards de dollars (565 milliards d'euros) l'an dernier dans la recherche de nouvelles ressources fossiles, souligne Paul Ekins, co-auteur de l'étude. Elles devront revoir ces budgets si des politiques sont mises en place pour soutenir la limite des +2°C. L'étude fait le point sur les réserves et leur localisation, avant d'estimer quelles quantités peuvent être exploitées jusqu'en 2050. Les auteurs ont pris deux scénarios : l'un dans lequel le monde s'appuie sur un vaste réseau de capture et stockage du carbone -- des systèmes dans les faits très peu développés encore --, et l'autre sans ces technologies. La mine Syncrude Ltd en Alberta, Canada. Le rapport affirme que le Canada doit grandement diminuer l'exploitation des sables bitumineux d'ici 2020 pour remplir sa part au maintient du scénario d'un réchauffement maximal de 2°C.Photo: Ben Nelms / Getty Images Même si les systèmes de capture du CO2 étaient répandus, il faudrait renoncer à plus de 430 milliards de barrils de pétrole. Dans ce cas : - le Moyen-Orient à lui seul devrait renoncer à plus de 260 milliards de barrils, soit 38% de son stock (l'équivalent de huit années de production aux niveaux de 2013). - L'Amérique latine devrait renoncer à 58 milliards de barrils, - le Canada à 39 milliards - et les anciens Etats soviétiques à 27 milliards. - La Chine et l'Inde devront éviter d'exploiter près de 70% de leurs réserves de charbon, - et l'Afrique presque 90%. - L'Europe renoncera à 78%, - les Etats-Unis à 92%. Ces résultats montrent qu'il faut transformer complètement notre compréhension de la disponibilité des énergies fossiles, insiste l'étude. La répartition inégale des réserves à ne pas toucher sera un défi dans la recherche d'un accord mondial sur le climat, espéré à Paris fin 2015, soulignent les experts du climat Michael Jakob et Jerome Hilaire, dans une analyse jointe à l'étude. Seul un accord global qui compensera les pertes des uns et sera perçu comme équitable par tous, pourra imposer de strictes limites au recours aux énergies fossiles, ajoutent-ils. Romandie 7/1/2015
-
Les sources hydrothermales à l'origine du vivant ?
BelleMuezza a posté un sujet dans EAU - Milieu aquatique
En Nouvelle-Calédonie, le site hydrothermal de la baie de Prony, situé par moins de 50 m de profondeur près de Nouméa, est un formidable observatoire naturel qui permet de mieux comprendre les origines du vivant. On y trouve des bactéries capables d'utiliser le méthane et l'hydrogène dans un milieu alcalin, chaud mais pas trop. Les chercheurs commencent à isoler des espèces pour mieux comprendre cet écosystème extrême. La baie de Prony, dans le lagon sud de la Nouvelle-Calédonie. On y trouve un site exceptionnel, connu des plongeurs et protégé, où des « fumeurs noirs » émettent des fluides alcalins. Dans ce milieu très pauvre en oxygène prospère une flore bactérienne très particulière. R. Price Des sources hydrothermales d’exception, connues depuis des dizaines d’années, sont étudiées depuis peu dans la baie de Prony, au sud de la Nouvelle-Calédonie. Cet écosystème marin sensible et très fragile a été reconnu par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) dans le cadre de l’inscription au patrimoine mondial des récifs et lagons de Nouvelle-Calédonie. En 2011, la campagne océanographique Hydroprony a été lancée, financée par l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et une équipe de scientifiques issus de différents laboratoires français (IRD Nouméa, Institut Méditerranéen d’Océanologie (MIO), Geosciences Environment Toulouse et Institut de Physique du Globe de Paris). Cela a permis de débuter un vaste projet visant à étudier l’ensemble du système hydrothermal de Prony de manière multidisciplinaire en associant la géochimie, la minéralogie et la biologie. Contrairement aux sources hydrothermales, plus connues sous le nom de « fumeurs noirs » et qui émettent des fluides chauds (avoisinant 350 °C) et acides (pH faible inférieur à 3) au niveau des dorsales océaniques, les sources sous-marines de Prony, situées à moins de 50 m de profondeur dans le lagon, libèrent des fluides alcalins (pH élevé supérieur à 11) très peu salés avec des températures plus modérées (inférieures à 40 °C). (Voir l'article publié dans Géoscience (en anglais).) Ces fluides précipitent au contact de l’eau de mer et forment des cheminées carbonatées pouvant atteindre plusieurs mètres de haut. L'exemple emblématique, une merveille naturelle, est l'Aiguille de Prony, un site privilégié des plongeurs sous-marins. Ce type d’hydrothermalisme original n’avait été observé et étudié qu’à Lost City, découvert en 2000 à 800 m de profondeur à proximité de la dorsale medio-atlantique par des équipes américaines. À Prony, comme à Lost City, les fluides alcalins sont anoxiques (pauvres en oxygène) et contiennent des quantités élevées d’hydrogène produit lors de l'hydratation des roches du manteau terrestre : un processus abiotique dénommé « serpentinisation ». L’hydrogène produit réagit ensuite avec le dioxyde de carbone (gaz carbonique) environnant pour générer du méthane et d’autres molécules organiques comme les alcanes. Ces cheminées hydrothermales du massif dit l’Aiguille de Prony, sont situées à 20 m de profondeur. Le site est protégé par arrêté de la province sud pour sa valeur patrimoniale. Les structures sont formées de carbonates et d’hydroxydes de magnésium qui émettent un fluide alcalin (pH supérieur à 11) anoxique et riche en hydrogène et en méthane. R. Price Depuis une dizaine d’années, les sources hydrothermales alcalines suscitent un intérêt croissant de la part de la communauté scientifique car leur contexte géochimique particulier aurait pu être favorable à l’émergence de la vie sur la Terre primitive il y a quelque 3 milliards d’années et potentiellement sur d’autres planètes telles que Mars. Le site de Prony, idéalement situé à faible profondeur, à la transition entre les compartiments terrestres et marins, constitue donc un observatoire naturel facilement accessible pour mieux comprendre les processus biotiques et abiotiques qui auraient pu conduire à la première cellule vivante. Les micro-organismes vivent en abondance au cœur des cheminées hydrothermales en contact direct avec les fluides alcalins et les carbonates, allant jusqu’à former d’importants biofilms. Plus d’une centaine d’espèces ont déjà été répertoriées à l’aide d’approches moléculaires basées sur le séquençage de gènes marqueurs. Notre récente étude (publiée dans Environmental Microbiology Reports (en anglais).) révèle également que leur abondance et leur diversité varient en fonction de la profondeur, de la localisation et de la structure des cheminées. Actuellement, il s'agit de rechercher les principaux groupes trophiques microbiens, qui sont en liaison directe avec la géochimie de ces écosystèmes (production d’hydrogène et méthane notamment), pour mieux appréhender les mécanismes d’adaptation en condition extrême (pH alcalin) et leur rôle dans l’édification des cheminées. Des capteurs sont actuellement en place sur trois sources de la baie de Prony pour mesurer à long terme la température des fluides émis par les cheminées et il est également prévu d’y placer des incubateurs in situ pour identifier les processus de colonisation microbienne de ces cheminées au cours du temps. Petites cheminées carbonatées sur le platier rocheux du Bain des Japonais émettant des bulles de gaz (H2, CH4, N2) et du fluide à pH 11 et 42 °C. Barre d’échelle, 10 cm. R. Hocdé Au cœur des cheminées, les micro-organismes n’ont accès qu’à des niveaux très faibles d’oxygène et de lumière et l’on peut supposer qu’ils manifestent essentiellement un métabolisme anaérobie (c'est-à-dire en l'absence d’oxygène) basé sur l’utilisation et la production de l’hydrogène et du méthane. Nous tentons de reproduire en laboratoire les conditions favorables au développement des micro-organismes indigènes. Plusieurs bactéries alcalophiles (donc ayant, par définition, un pH optimum de croissance entre 8 et 11,5) ont déjà été isolées de ces sources par les chercheurs de notre équipe. Parmi elles, on notera l’isolement de la première bactérie alcalophile associée aux fluides alcalins de Prony, Alkaliphilus hydrothermalis. Comme pour la plupart des écosystèmes étudiés sur terre, la majorité des micro-organismes détectés sur ce site reste encore incultivée, ce qui augure des découvertes originales à faire par les microbiologistes de l’IRD et d’autres institutions françaises travaillant sur cet écosystème extrême. L’isolement de micro-organismes utilisant le méthane en absence d’oxygène constitue un défi majeur pour l'équipe, mais également pour la communauté scientifique internationale, dans la mesure où ces organismes pourraient être les premiers colonisateurs de la Terre primitive. Futura Sciences 7/1/2015 par Marianne Quéméneur, Anne Postec et Gaël Erauso (MIO UMR 7294 Aix-Marseille Université, CNRS, IRD, Université de Toulon au sein de l'OSU Pythéas). -
Plus qu’un événement, « une bénédiction ». Au Centre de recherche sur les baleines de l’Etat de Washington, aux Etats-Unis, la découverte d’un orque âgé de quelques jours dans les eaux canadiennes a été saluée comme un cadeau du ciel. La première photo du nouveau-né, J-50, et de sa mère présumée, J-16. | Ken Balcomb et Dave Ellifrit Le 30 décembre, des biologistes du centre ont pu observer et photographier le petit animal – tout de même 2,50 m et environ 200 kg – nageant au côté de sa mère, au large des North Pender Island, en Colombie britannique. Ils l’ont immédiatement baptisé J-50 (J constituant le nom de son groupe). « Une façon formidable de finir une année difficile », a souligné le biologiste Howard Garrett, qui suit depuis trente ans cette population navigant entre le Canada et les Etats-Unis. Ces derniers mois, les scientifiques qui observent la petite colonie de 78 individus avaient en effet enregistré plusieurs tristes nouvelles. - En septembre, L-120, le premier-né de 2014, avait été officiellement déclaré manquant, à peine deux mois après sa naissance. - Puis ce fut J-32, alias Rhapsody, une femelle de 19 ans, qui fut retrouvée morte début décembre, au large de Vancouver. Elle portait dans son ventre un nourrisson pratiquement à terme. - Enfin Lulu (L-53), une femelle de 37 ans, et Indigo (L-100), un mâle de 13 ans, ont disparu du golfe à leur tour, vraisemblablement morts durant l’été. Autant dire que cette dernière naissance a provoqué « excitation et espoir », selon les déclarations au site Full Time Whistle de Ken Balcomb, fondateur du Centre et premier à avoir vu l’animal. Sur sa page Facebook, l’établissement a publié les premières images et une vidéo. « Ce n’est qu’ensuite que nous avons compris que cet espoir risquait d’être terni. » En effet, au cours des trois journées suivantes, l’équipe de Ken Balcomb a suivi de près les deux mammifères marins. Et découvert des éléments troublants. Le nouveau-né avait une curieuse tendance à s’éloigner de sa mère. A plusieurs reprises, les biologistes ont même vu d’autres cétacés jouer les bergers pour reconduire le petit fuyard auprès de l’aînée. Les bébés orques, nourris par leur mère pendant un an, sont pourtant réputés ne jamais quitter celle-ci des yeux au cours du premier mois. En agrandissant les photos du petit, les biologistes ont aussi observé des marques sur sa nageoire dorsale, comme celles laissées par des dents de congénères. D’où provenaient-elles ? En outre, il y a les caractéristiques de la mère : bien connue des naturalistes, J-16 a dépassé les 42 ans, un âge où les orques ne sont plus supposées enfanter. Il y a seize ans, la dame avait déjà donné naissance à J-36, une femelle que Ken Balcomb et son équipe n’ont plus observée dans les parages ces derniers temps. Lors des naissances, les familles ont pourtant l’habitude de se regrouper pour protéger les derniers-nés… C’est là que Balcomb a assemblé le puzzle et dégagé un nouveau scénario, moins gai celui-là. J-16 ne serait pas la mère mais… la grand-mère de J-50. La mère, J-36, en pleine force de l’âge, aurait souffert d’un accouchement difficile après les 17 mois habituels de grossesse. Le petit aurait été sorti du ventre de sa génitrice grâce à l’aide d’un autre animal, opérant avec ses dents. Deux possibilités se présentent alors : au mieux, la mère a confié le petit à la grand-mère et « se repose », espère Balcomb. « Au pire, nous avons affaire à un nouveau cas de mort d’une mère pendant l’accouchement », poursuit-il. Dans le second cas, le petit cétacé est condamné, faute de lait. Dans le premier, et si la mère revient vite, il lui faudra encore surmonter les embûches que rencontrent tous ses congénères, à commencer par le manque de saumon royal, qui constitue 95 % de la nourriture des orques. En temps normal, un petit sur deux meurt au cours de la première année. Depuis 2005 et l’inscription des orques du Pacifique nord sur la liste des espèces menacées, la population n’a fait que diminuer. Pour J-50, l’avenir n’est pas tout à fait radieux. Le Monde Planète 5/1/2015
-
Lorsqu’on pense au plus grand organisme du monde, on imagine peut-être qu’il s’agit de la baleine bleue ou d’un immense arbre très ancien. Pourtant, des scientifiques ont découvert un champignon gigantesque qui occupe l’équivalent de 1665 terrains de football. Armillaire couleur de miel. Jean-Pol GRANDMONT GFDL Les scientifiques ont découvert l’existence de ce champignon après des recherches dans une forêt nationale de l’Oregon où de nombreux arbres mourraient sans explication. Le « champignon couleur de miel (nom scientifique Armillaria mellea)», c’est son nom, recouvre près de 965 hectares de terre. Il semble vieux d’environ 2400 ans mais les scientifiques considèrent qu’il pourrait être encore plus ancien. L’Armillaire couleur de miel est en fait un champignon parasite qui peut coloniser et tuer des arbres et des plantes. Pour chercher de nouvelles sources de nourriture, ce champignon forme un réseau de filaments qui constituent une masse végétative, d’où son expansion extraordinaire ! Le chapeau, de 1 à 15 cm, est sphérique et fermé par un voile blanc, puis étalé, jaune clair ou moutarde à brun rougeâtre ou olivâtre, parsemé de méchules plus foncées, surtout au centre. Les lames sont inégales, blanches puis jaunâtres et parfois tachées de brun. La sporée est blanche. Le pied de 2 à 20 cm, élancé mais robuste, clair et strié au-dessus d'un anneau blanc ou armille, de la couleur du chapeau et moucheté de blanc en dessous. Sa chair est blanche, et le pied en vieillissant devient fibreux coriace. Le mycélium est bioluminescent. Sa saveur est un peu amère et il dégage une légère odeur de savon. C'est une espèce extrêmement polymorphe, en taille, en forme et en couleur. (Photo Voile partiel ou Armille. d'Armillaria melleaMdE (de) CC BY-SA 3.0) Deux autres champignons de l’espèce des Armillaria, découverts en 1992, avaient déjà attiré l’attention des scientifiques : - Le premier occupait 37 hectares de forêt dans le Michigan, - et le second couvrait une superficie de 600 hectares dans le sud-ouest de Washington. Armillaria mellea variété couleur de miel (RR). Stu's Images CC BY-SA 3.0 La nature n’a pas fini de nous surprendre ! Armillaria mellea, de son nom vernaculaire, l'Armillaire couleur de miel, est un champignon basidiomycète lignicole cosmopolite, commun et polymorphe, typiquement fasciculé. Le genre Armillaria est classé dans la famille des Physalacriaceae. L'analyse phylogénétique permet de distinguer neuf espèces en Amérique du Nord et cinq en Europe. C'est un champignon fasciculé pouvant présenter plusieurs dizaines de sporophores, très commun à l'automne dans l'hémisphère nord. Les sporophores se développent en grandes touffes sur les racines, les souches, voire les troncs de feuillus et plus rarement des conifères. Le champignon attaque également la vigne et les arbres fruitiers. C'est un redoutable parasite qui provoque un "pourridié" du bois. Armillaria mellea est responsable de la pourriture des parties vivantes du bois. Elle dégrade dans un premier temps le système racinaire de l'arbre puis le collet et la base du tronc entraînant un dépérissement plus ou moins rapide du sujet atteint. À ce stade, une lésion se produit au pied de l'arbre et l'attaque du cambium se révèle par un écoulement de sève colorée. Au niveau des racines fortement attaquées, du collet, on observe sous l'écorce la présence de moisissures blanches et des filaments noirs appelé rhizoïde qui constituent un élément important pour le diagnostic. (Photo Rhizomorphe du champignon Armillaria mellea(filaments fongiques indurés et foncés se développant entre l'écorce et le tronc d'un arbre sénescents ou mort) Lairich Rig CC BY-SA 2.0) Armillaria mellea. Jean-Pol GRANDMONT GFDL Attention : L'armillaire couleur de miel est un comestible jeune honorable, mais parfois indigeste. Comme il reste longtemps en place avant de pourrir, on veillera à se limiter aux exemplaires les plus jeunes. Sa consommation entraîne la formation d'anticorps, dont l'accumulation peut provoquer des symptômes analogues à ceux d'un empoisonnement phalloïdien. Pour éviter ce phénomène effrayant bien que sans danger, on évitera de le consommer de façon rapprochée. Spectaculaire poussée d'armillaires sur le tronc d'un tilleul. Júlio Reis CC BY-SA 2.5 Daily Geek Show 6/1/2015 - Wikipedia
-
Amérique du Nord : mort massive d'oiseaux marins : la science perplexe
BelleMuezza a posté un sujet dans Oiseaux
Des scientifiques tentent d'expliquer la cause de la mort de centaines d'oiseaux de mer dont les corps ont été trouvés le long de la côte Pacifique de l'Amérique du Nord depuis octobre. Des morts en grand nombre de stariques de Cassin, un petit oiseau gris au ventre blanc, ont été rapportées de la Colombie-Britannique jusqu'en Californie. La disparition d'un certain nombre d'oiseaux de mer est normale lors de conditions hivernales difficiles, surtout lors de tempêtes, mais la quantité d'oiseaux trouvés au cours des derniers mois est plus importante que d'habitude. Les corps de nombreux stariques de Cassin ont été trouvés le long de la côte Pacifique de l'Amérique du Nord depuis octobre. Photo : Ben Margot/The Associated Press « L'importance du laps de temps et de la zone géographique est, je crois, sans précédent », a déclaré le directeur administratif de la Coalition pour la conservation des zones côtières de l'Oregon, Phillip Johnson, dans le Salem Statesman Journal. « Il s'agit d'un événement intéressant et un peu mystérieux. » Les oiseaux semblent être morts de faim et les experts ne croient donc pas qu'ils ont été victimes d'une toxine quelconque, explique Julia Burco, une vétérinaire spécialisée dans les animaux sauvages du département des Pêches et de la Faune de l'Oregon. Le Starique de Cassin (Ptychoramphus aleuticus) est une espèce d'oiseau de mer du Pacifique nord, apparenté aux guillemotx et aux pingouins. Le genre de cette espèce est considéré comme monotypique. Le terme aleuticus signifie de haute mer, comme halieutique. Duncan Wright CC BY-SA 3.0 Les chercheurs n'arrivent pas à comprendre la raison pour laquelle les oiseaux ne trouvent pas de nourriture. Cela pourrait découler des multiples naissances au cours de la dernière saison de reproduction, avec pour résultat que la compétition est forte pour la nourriture disponible. Des tempêtes anormalement violentes pourraient avoir poussé les oiseaux dans des zones qu'ils ne connaissent pas et où ils ont de la difficulté à trouver à manger. Ou encore la température plus élevée et l'acidité plus forte de l'océan pourraient réduire la quantité de petits crustacés dont se nourrissent les oiseaux. Le Centre national de santé des animaux sauvages du U.S. Geological Survey effectue des autopsies additionnelles afin de trouver des réponses, mentionnent les chercheurs. Le 26 décembre dernier, Robert Ollikainen de Tillamook, en Oregon, a trouvé 132 oiseaux morts sur une plage de la communauté, dont 126 stariques de Cassin. Radio Canada 5/1/2015 - Wikipedia -
Alors que la consommation mondiale de boeuf est en pleine croissance, le taux de déforestation associée à l'expansion de l'élevage bovin grimpe en flèche ! La déforestation de l'Amazonie a bénéficié d'une ample couverture médiatique et a été considérablement réduite au cours de la dernière décennie. C'est au tour du Chaco, un biome très méconnu, d'être touché par l'un des taux de déforestation les plus élevés de la planète. Au coeur de l'Amérique du Sud, les riches forêts sèches du Chaco paraguayen sont rapidement défrichées et transformées en pâturages pour le bétail, menaçant la riche biodiversité du biome et le mode de vie traditionnel des Guaranis. Une rapide déforestation a été observée dans les départements de Boquerón et Alto Paraguay dans le Chaco paraguayen, autour du peuplement mennonite de Filadelfia. Les zones en couleurs vives correspondent aux zones déboisées entre janvier 2004 et novembre 2013. Terra-i L'élevage bovin est un secteur en expansion rapide au Paraguay. En 2013, le pays s'est ainsi classé parmi les plus importants exportateurs de boeuf au monde selon le rapport annuel du département d'agriculture des États-Unis. La taille du cheptel bovin du Paraguay est de 15 millions de têtes, soit le double de sa population humaine du pays. La majorité de la production est exportée vers le Brésil, le Chili et Israël. Parallèlement, le Paraguay récolterait l'un des titres de champions du monde de la déforestation selon une étude scientifique de l'Université du Maryland publiée en 2013 dans la revue Science. La déforestation du Chaco, un biome couvrant plus de 60% du pays, a lieu à une ampleur démesurée et à une vitesse alarmante. L'outil de détection satellitaire Terra-i a permis d'observer une perte de 2,5 millions d'hectares de forêts du Chaco paraguayen au cours de la dernière décennie. En 2009 et en 2011, ce sont plus de 400 000 hectares de forêts qui auraient été coupées chaque année, une superficie qui correspond à plus de huit fois l'île de Montréal. Un éleveur clôture illégalement des terres à l'intérieur du territoire de la communauté Guarani Ñandeva de Pykasu. Au Paraguay, il n’est pas rare qu'un seul terrain soit associé à plusieurs titres de propriété selon des représentants de l'ONG Alter Vida. Miriane Demers-lemay Pourtant, le Chaco paraguayen était jusqu'à très récemment une région presque sauvage. Surnommé « l'enfer vert », le Chaco était reconnu pour ses températures extrêmes, ses forêts impénétrables et ses indigènes hostiles. Ces conditions inhospitalières ont longtemps tenu le biome à l'écart de la colonisation par l'homme, permettant ainsi de conserver son incroyable richesse biologique et culturelle. Aujourd'hui, le Chaco paraguayen est maintenant menacé par l'avancée rapide de la frontière agricole. La croissance exponentielle de l'élevage bovin est stimulée par l'augmentation de la consommation de boeuf dans le monde et les prix très compétitifs des terrains au Paraguay. Les terres boisées publiques sont vendues à des éleveurs sud-américains, européens et mennonites allemands. Situation approximative de la région Gran Chaco (carte provenant du CIA World Factbook). Flyhighplato / domaine public Les forêts sont coupées ou brûlées pour être transformées en pâturages pour le bétail. Au Paraguay, la vente et le défrichement des terres sont libéralisés par le manque de mesures régulatrices et l'un des taux de corruption les plus élevés en Amérique latine selon l'indice de perception de la corruption de Transparency International. Peu connu, le Gran Chaco est un biome de forêts tropicales sèches ayant une grande importance écologique. D'une superficie de 1,2 million de km2, le biome constitue la plus grande aire boisée d'Amérique du Sud après la forêt amazonienne. Il constitue également un important point chaud de biodiversité (HotSpot). On y compte, entre autres, plus de 3 400 espèces de plantes, 500 espèces d'oiseaux et 150 espèces de mammifères. Parmi celles-ci, on retrouve des espèces menacées comme le jaguar, le puma, le guanaco, le tapir et le nandou d'Amérique. Paysage du Gran Chaco. Ilosuna CC BY-SA 1.0 La déforestation accélérée du Chaco peut générer des impacts écologiques désastreux. Elle peut provoquer la perte de services écosystémiques, comme la régulation du climat et du cycle de l'eau ainsi que la séquestration du carbone. La perte d'habitats provoquée par la déforestation menace la biodiversité de la région. « L'abondance de plusieurs espèces a énormément diminué au cours des dernières années à cause de la déforestation », confie Mario Torrales, garde-parc du parc national Teniente Agripino Enciso. Malgré sa richesse, la biodiversité du Chaco demeure incroyablement méconnue. En 1975, on y redécouvrait le pécari du Chaco (Catagonus wagneri), une espèce relique qui était considérée éteinte depuis 1930. Or, la perte d'espèces inconnues constitue une grande perte du potentiel du biome pour la découverte de nouveaux remèdes ou de nouveaux aliments dont pourrait profiter l'humanité. La destruction des forêts du biome peut constituer un processus difficile à renverser. Le Chaco possède un sol sablonneux vulnérable à l'érosion et un faible taux de précipitations. Ces caractéristiques limitent la capacité de régénération de la végétation et réduisent la capacité de récupération du biome. Il est ainsi possible d'observer des chemins créés pendant la guerre du Chaco dans les années 1930 qui sont encore ouverts actuellement malgré l'absence d'utilisation. La rapide déforestation du Chaco menace les droits et les traditions de la vingtaine d'ethnies Guaraní de la région. Les territoires ancestraux de ces dernières sont rarement reconnus par l'État. Les Guarani sont souvent dépossédés de leurs terres. Ils vont alors peupler les bidonvilles des villes. La déforestation peut également menacer la sécurité alimentaire des Guaraní, qui repose sur la chasse de subsistance et la cueillette. « Quand ils auront tout coupé, il n'y aura plus d'animaux à chasser », s'inquiète Sindulfo Camino, un chasseur Guaraní Ñandeva de la communauté de Pykasu, « Il faudra aller vivre ailleurs ». Dans le Chaco paraguayen se trouve également l'une des dernières tribus autochtones sans contact avec la civilisation de la planète : les Ayoreo-Totobiegosode. L'éventuelle extinction de la tribu est envisagée par l'organisme Survival International, qui dénonce la rapide déforestation de leur territoire. « Des actions doivent être entreprises de manière urgente pour la conservation des écosystèmes du Chaco paraguayen et des populations indigènes qui l'habitent », opine José Ibarra, directeur du programme de biodiversité de l'ONG Alter Vida. Le Chaco paraguayen constituait jusqu'à récemment une des grandes forêts vierges de la planète. Elle est maintenant en train de disparaître en silence, avec toutes ses richesses biologiques et culturelles. Voir les sites de détection satellitaire de la déforestation : http://www.terra-i.org/es/terra-i/data/data-statistics.html http://www.globalforestwatch.org http://earthenginepartners.appspot.com/science-2013-global-forest Références : - Barnes, K. (2012). Scientists develop first satellite deforestation tracker for whole of Latin America, EurekAlert, le 19 juin 2012. - Coca, A. & Reymondi, L. (2012). Is the « Paraguayan Gran Chaco » at risk for extreme habitat destruction?. Terra-i, 27 août 2012. - Daniels, A. (2011). El Chaco paraguayo ante la sed por tierras. BBC Mundo, 17 août 2011. - Depecker, C. (2012). La déforestation de l'Amérique du Sud en un clic, INFORET, no. 14, p. 1-31. - EFE (2010). Survival pide a Paraguay que frene la extinción de los ayoreos, 26 janvier 2010. - Guyra Paraguay (2014). Resultados del Monitoreo Mensual de los cambios de uso de la tierra, incendios e inundaciones en el Gran Chaco Americano, Rapport. Avril 2014. - Hansen, M.C., Potapov, P.V., Moore, R., Hancher, M., Turubanova, S.A., Tyukavina, A., Thau, D., Stehman, S.V., Goetz, S.J., Loveland, T.R. et al. (2013). High-resolution global maps of 21st-century forest cover change. Science no. 342, p. 850-853. - Informe BBC Mundo (2011). Carrera por acaparar las baratas tierras del Chaco Paraguayo. Argentinaadiario, 18 août 2011. - Martins, A. (2010). Chaco paraguayo: tesoro verde en peligro. BBC Mundo, 26 novembre 2010. - Naumann, M. (2006). Atlas del Gran Chaco Sudamericano. Buenos Aires, Argentina, Sociedad Alemana de Cooperación Técnica (GTZ), 92 p. - Romero, S. (2012). Vast tracts in Paraguay forest being replaced by ranches, The New York Times, 24 mars. - Skjerping, M. (2011). Times of change: Local responses to REDD, deforestation and climate change in Paraguay, Master thesis, University of Oslo, Oslo. Terra-i Ciat 9/7/2013 : les parties en rouge montrent la déforestation galopante de la région entre 2004 et 2012. Le Gran Chaco est une des principales régions géographiques d'Amérique du Sud, située dans le Cône Sud, elle s'étend en partie sur les territoires de l'Argentine, de la Bolivie, du Brésil et du Paraguay, entre les rivières Paraguay et Paraná à l'est, et l'Altiplano andin à l'ouest. Chaco est un terme qui provient du quechua chaku et qui signifie : « (territoire de) chasse ». Son origine structurelle est un bassin sédimentaire recouvert de matériaux provenant de l'érosion des massifs voisins (Andes mais aussi socle brésilien). Il forme la partie nord de la grande plaine chacopampéenne. Il se distingue de la région pampéenne par la présence importante de bois et de forêts avec prédominance d'espèces de bois durs. Miriane Demers-lemay 6/1/2014 (Notre Planète Info) - Wikipedia
-
Le Japon chasse à la baleine, CBI, Sea Shepherd, CIJ ...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les baleines
Les baleiniers japonais vont partir pour l'Antarctique cette semaine, mais sans leurs harpons après que le tribunal de l' Organisation des Nations Unies (ONU) ait statué l'an dernier sur l'illégalité de leur chasse annuelle, a déclaré, mardi, le gouvernement. L'Agence des pêches du Japon a déclaré que l'Institut de Recherche sur les Cétacés prévoit de mener des recherches non-létale sur les baleines jusqu'au 28 Mars. Comme la recherche n'implique pas la capture des baleines, les harpons ont été retirés des navires, a indiqué l'agence. Un petit rorqual est déchargé dans un port par le programme de chasse à la baleine du Japon. La chasse de cette année sera non létale, sans harpons, à la suite d'une décision de la CIJ. Photo: AP Deux bateaux prendront la mer, jeudi, pour mener des «études d'observation" et prélever des échantillons de peau sur ces énormes mammifères marins. Un troisième bateau d'appui sera également présent. La Cour internationale de Justice - la plus haute juridiction de l'ONU - a statué en mars dernier que Tokyo abusait d'une exemption scientifique énoncée dans le moratoire de 1986 sur la chasse, et menait de fait une chasse commerciale sous le couvert de la recherche. Suite à cette décision, le Japon a dit qu'il annulerait la mission Antarctique de cet hiver. Mais Tokyo a également exprimé son intention de reprendre "chasse à la baleine de recherche" en 2015-16. Dans un nouveau plan soumis à la Commission baleinière internationale (CBI) et à son comité scientifique, le Japon a fixé un objectif annuel de 333 petits rorquals pour ses chasses futures , en baisse de près de 900 par rapport au programme précédent. Tokyo a également défini la période de recherche sur 12 ans à partir de l'exercice 2015 en réponse à la critique de la Cour sur la nature du programme. Le Japon a tué 251 petits rorquals dans l'Antarctique dans la saison 2013-14 et 103 l'année précédente, bien en deçà de son objectif en raison de l'action directe du groupe écologiste Sea Shepherd. Tokyo mène également des chasses au nom de la science dans le Pacifique Nord-Ouest, où il a tué 132 baleines en 2013, et au large de la côte japonaise, où il en a attrapé 92. Malgré l'opprobre internationale, le Japon a continué à chasser la baleine en utilisant l'exemption scientifique, même s'il ne faisaitt pas mystère du fait que la viande des baleines capturées par les navires, financés par les contribuables, finissait sur les tables.... ----->Les baleiniers ont-ils une formation suffisante pour pratiquer des prélèvements de peau sur les baleines... Car il ne faudrait pas que ces emblématiques animaux soient "charcutés" incorrectement et inutilement, au risque de les voir contracter des maladies infectieuses... Ce qui serait alors prétexte pour le Japon, de justifier leur mise à mort ! The Guardian 6/1/2015 (article originel en anglais) -
La France accueille environ 60% de la population mondiale d'oie Bernache en hivernage, lui conférant une responsabilité majeure pour la conservation de cette espèce. C’est le Bassin d’Arcachon qui, depuis 1996, regroupe la plus forte concentration d’individus de l’hexagone. A ce titre ce territoire est devenu un site majeur de niveau international pour sa conservation. L’hivernage de la Bernache au cours de la dernière décennie concerne environ 50 000 individus chaque hiver, dispersés dans les eaux du bassin. Immersion Scientifique 26/8/2013 Les herbiers à Zostères marines ont un niveau de production primaire élevé, et donc un rôle dans l'oxygénation de l'eau. Ce rôle peut devenir très important dans les zones très abritées, où une anoxie pourrait survenir en profondeur. Ces herbiers ont aussi un rôle dans la stabilisation des sédiments et un rôle tampon dans l'amortissement de la houle. A noter également : La biodiversité dans les herbiers à Zostères marines peut être supérieure à 300 espèces. Dans les années 1920 — 1930, les herbiers de Zostera marina furent presque entièrement décimés dans tout l'Atlantique nord par une maladie nommée « wasting disease » (ce qui signifie « maladie du dépérissement »). Menaces : De nos jours, les herbiers à Zostères marines sont de nouveau en régression dans le monde entier, mais à des degrés divers au niveau local. Divers facteurs (le plus souvent d'origine anthropique) sont incriminés, comme : - l'augmentation de la turbidité de l'eau, - l'eutrophisation des eaux du littoral, - l'arrachement dû aux ancres de bateaux de plaisance, - les travaux portuaires ou toute autre activité impliquant l'extraction de sédiments, - certaines méthodes de pêche ou l'extension des installations de conchylicultures (huîtres, moules...) Protection : Au niveau européen, cette espèce est placée en annexe I de la Convention de Berne. Sont donc interdits par cette Convention la cueillette, le ramassage, la coupe ou le déracinage intentionnels des Zostères marines. Cette espèce est aussi placée en annexe II de la Convention de Barcelone depuis 2007. De plus cette plante bénéficie en France d'un statut d'espèce protégée au niveau régional en Provence-Alpes-Côte d'Azur, en Basse-Normandie et en Poitou-Charentes. Par ailleurs, un avis scientifique du Ministère des Pêches et des Océans du Canada a déclaré la Zostère marine « espèce d’importance écologique » (EIE), qualification qui devrait mener à terme à la protection par le Canada de l'écosystème entier formé par les herbiers à zostères et les organismes qui y résident. Aquitaineonline 7/1/2015 - Wikipedia - Wikipedia
-
LPO : l'Association et ses actions
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans ESPACE ASSOCIATIONS
Participez au week-end national de comptage des oiseaux des jardins et découvrez qui sont les hôtes de votre jardin. Lancé en 2013 par la LPO et le Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN), ce week-end national de comptage s'inscrit dans un programme de sciences participatives plus large à savoir l'Observatoire des oiseaux des jardins. Pinson du Nord (Fringilla montifringilla) - Crédit photo : F. Cahez Petits et grands, experts ou amateurs, seul ou en famille, nous vous invitons à compter durant 1h les oiseaux de votre jardin. Les données collectées aideront les scientifiques à répondre à de nombreuses questions sur l'impact de l'homme et des changements globaux sur les espèces d'oiseaux de nos jardins. En 2013 et 2014 ce sont ainsi chaque année plus de 100 000 oiseaux qui ont été dénombrés dans près de 3 000 jardins. (Photo L'Accenteur mouchet (Prunella modularis) est un oiseau du jardin, discret et méconnu. Joël Bruezière / Eyesonsky.com) Comment participer ? - Choisissez un jour d'observation : samedi 24 ou dimanche 25 janvier - Choisissez un lieu d'observation : il peut s'agir de votre jardin, qu'il soit petit ou grand. Un jardinet, une cour ou un balcon conviennent parfaitement. Si vous ne possédez pas de jardin il vous est possible d'effectuer le comptage dans un parc public. - Observez et notez durant 1h tous les oiseaux qui fréquentent le jardin. Une fiche d'aide à l'observation rassemblant les principales espèces d'oiseaux qui peuvent y être observées est disponible en téléchargement. - Saisissez vos observations sur le site de l'Observatoire des oiseaux des jardins. (Photo Merle noir (Turdus merula) mâle : François Lelièvre. Sa galerie sur Flickr) Qui peut participer ? Tout le monde peut y participer ! Il n'est pas nécessaire d'avoir du matériel spécialisé ou des connaissances particulières. Un crayon et un papier et c'est parti ! Un conseil, un problème, une question ? Pour tout problème technique (inscription, saisie sur le site…) ou pour l'identification d'un oiseau, l'équipe de l'Observatoire est là pour vous apporter son aide. N'hésitez pas à lui envoyer un mail avec une photo ou une description de votre problème à l'adresse : oiseauxdesjardins@lpo.fr. (Photo Le Rougegorge familier (Erithacus rubecula). François Peintre) En participant au suivi des oiseaux des jardins vous devenez un Biodiv'acteur de terrain. Rendez-vous les 24 et 25 janvier 2015 dans votre jardin ! Plus d'informations : En savoir plus sur l'Observatoire des oiseaux des jardins et les résultats des précédents comptages En savoir plus sur les modalités de participation. ------>En Essonne, notamment, depuis quelques années la perruche a fait son apparition. Dernièrement, nous en avons aperçu à Lisses aussi bien près et dans des jardins entourant des maisons que dans un parc. Et pas plus tard que la semaine dernière.... LPO 7/1/2015 -
Nombre record de déplacés et réfugiés dans le monde (HCR)
BelleMuezza a posté un sujet dans Les Droits de l'Homme
Le nombre de réfugiés et déplacés internes dans le monde a augmenté l'an dernier, d'après le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR). Il a atteint un niveau sans précédent, avec 5,5 millions de personnes supplémentaires qui ont été déracinées par la force en six mois. A fin 2013, quelque 51,2 millions de personnes étaient déplacées ou réfugiées dans le monde, un record depuis la Seconde Guerre mondiale. Pendant les six premiers mois de l'an dernier, environ 5,5 millions de personnes supplémentaires ont été contraintes de fuir leur domicile, dont 1,4 million à l'étranger et le reste à l'intérieur des frontières de leur pays, a indiqué le HCR. Compte tenu des retours et réinstallations intervenus pendant la même période, des décès et naissances, le HCR évalue à 3,4 millions le nombre de personnes supplémentaires ayant besoin d'aide à fin juin 2014 par rapport à la fin de 2013. Le nombre de réfugiés relevant du HCR a atteint les 13 millions, le chiffre le plus élevé depuis 1996 pendant la guerre dans l'ex-Yougoslavie. Les Syriens occupent la première place (3 millions), devançant pour la première fois les Afghans (2,7 millions). Les réfugiés palestiniens (plus de 4 millions) ne relèvent pas de la compétence du HCR. Suivent les Somaliens (1,1 million), Soudanais (670'000), Soudanais du Sud (509'000), Congolais (493'000), Birmans (480'000) et Irakiens (426'000). "Le nombre de déplacés et réfugiés a atteint l'an dernier des niveaux sans précédent. Aussi longtemps que la communauté internationale sera incapable de régler les conflits en cours, nous serons confrontés à leurs conséquences humanitaires dramatiques", a affirmé le Haut Commissaire Antonio Guterres. "Le coût économique, social et humain des réfugiés et déplacés internes est supporté surtout par les pays les plus pauvres. Une plus grande solidarité internationale est nécessaire si nous voulons éviter que de plus en plus de gens soient abandonnés à leur sort sans un soutien suffisant", a averti le Haut Commissaire. A fin juin de l'an dernier, le Pakistan était le pays qui accueillait le plus grand nombre de réfugiés (1,6 million), devant le Liban (1,1 million). Suivaient l'Iran (982'000), la Turquie (824'000), la Jordanie (737'000), l'Ethiopie (588'000), le Kenya (537'000) et le Tchad (455'000). AFP 6/1/2015 Romandie 7/1/2015 -
Nigeria: la pollution pétrolière exigerait le plus vaste nettoyage au monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Environnement
Londres (awp/afp) - Le groupe pétrolier Royal Dutch Shell a accepté de verser 55 mio GBP (livre sterling) (plus de 70 millions d'Euros) à quelque 15'600 pêcheurs du Nigeria en compensation de deux cas de pollution pétrolière survenus en 2008, ont annoncé mercredi les avocats des deux parties. La filiale au Nigeria du géant néerlando-britannique, SPDC, a accepté de verser 35 mio GBP aux plaignants, des pêcheurs de Bodo, une ville du sud du Nigeria, et 20 mio GBP à la municipalité de Bodo, ont indiqué Shell et le cabinet d'avocats londonien Leigh Day, qui défendait le dossier des pêcheurs. Cet accord à l'amiable, qui met fin à une bataille juridique de trois ans, permet au géant pétrolier d'éviter un procès devant la Haute Cour de Londres qui avait été programmé pour mai 2015. Les compensations ont été versées aux avocats des plaignants. Chacun des 15'600 pêcheurs qui réclamaient une compensation pour les pertes subies à cause de la pollution provoquée en 2008 par deux fuites dans le pipeline du groupe dans le delta du Niger recevra 2200 GBP, soit plus de 2800€, représentant l'équivalent d'environ trois années de salaire minimum au Nigeria, a précisé Leigh Day. SPDC avait reconnu en novembre dernier avoir minimisé l'importance des fuites, qui avaient été estimées à 4144 barils. Le groupe pétrolier n'avait cependant pas donné de nouveau chiffre. Amnesty International a estimé pour sa part que la première des deux fuites de 2008 avait été de plus de 100'000 barils. Et Leigh Day a évoqué un total de quelque 600'000 barils pour les deux fuites. SPDC a déclaré que ces fuites étaient "très regrettables", mais que la plus grande partie de la pollution pétrolière dans la région du delta du Niger était causée par les vols de pétrole et le raffinage clandestin. Indépendamment de l'accord annoncé mercredi, SPDC s'est engagé à nettoyer la zone polluée par les fuites de 2008. Ce nettoyage devrait commencer dans deux ou trois mois. Le chef Sylvester Kogbara, qui préside le conseil des chefs et des anciens de Bodo, a déclaré que sa communauté était heureuse qu'un accord ait enfin été conclu. "Nous espérons que cela créera de bonnes relations avec Shell dans l'avenir, pas seulement avec les gens de Bodo mais avec toutes les communautés du delta du Niger qui ont été affectées de la même manière que nous", a-t-il dit. "Nous espérons que le nettoyage de l'environnement de Bodo suivra rapidement", a-t-il ajouté. Le Nigeria est le plus gros producteur de brut d'Afrique. Des décennies de fuites ont causé une pollution massive dans le delta du Niger. Romandie 7/1/2015 -
Berlin - Les catastrophes naturelles en 2014 ont coûté nettement moins de vies humaines et causé moins de dégâts matériels que celles de 2013, selon une étude publiée mercredi par Munich Re. Le géant allemand de la réassurance, dont l'étude annuelle fait référence en la matière, estime à 110 milliards de dollars (93 milliards d'euros) les coûts cumulés des catastrophes de l'an dernier, moins que l'année précédente (140 milliards de dollars) et que la moyenne des dix et même des 30 dernières années. C'est le cyclone Hudhud en Inde qui a causé le plus de dégâts (7 milliards de dollars). Les désastres de 2014 ont entraîné 7.700 décès, les inondations en Inde et au Pakistan en septembre représentant les plus meurtriers avec 665 victimes. Le nombre de morts liés aux catastrophes naturelles est très en-dessous du chiffre de l'année précédente (21.000) et des moyennes des dernières années, et renoue avec le niveau de 1984. Ces chiffres sont une bonne nouvelle a commenté dans un communiqué Torsten Jeworrek, membre du directoire de Munich Re, et s'expliquent entre autres par le fait qu'en beaucoup d'endroits, les autorités ont mis les populations à l'abri à temps, ainsi en Inde à l'approche du cyclone Hudhud ou aux Philippines avant le typhon Hagupit. La saison des ouragans en Amérique du Nord a en outre été relativement clémente, avec huit ouragans violents contre 11 par an en moyenne entre 1950 et 2013. Mais les chiffres de 2014 ne sont pas une raison pour se bercer dans l'illusion de la sécurité, prévient M. Jeworrek, il n'y a pas de raison pour attendre une évolution aussi contenue en 2015. Sur les 110 milliards de dollars de dégâts constatés l'an dernier, 31 milliards (26 milliards d'euros) étaient assurés. Romandie 7/1/2015
-
EDF EN met en service une centrale solaire avec stockage en Guyane
BelleMuezza a posté un sujet dans Le Solaire
Paris - EDF Energies nouvelles a annoncé mercredi la mise en service de la centrale photovoltaïque de Toucan en Guyane qui a la particularité de pouvoir stocker de l'électricité. Cette centrale d'une puissance de 5 mégawatts et qui compte plus 55.000 panneaux solaires, est ainsi dotée d'une capacité de stokckage de 4,5 MW par un système de batteries, qui permet de participer à la stabilité du réseau électrique, a précisé le groupe dans un communiqué. Sa production est équivalente à la consommation électrique annuelle de plus de 4.000 foyers guyanais. Ce projet avait été attribué à la filiale d'EDF spécialisée dans les énergies renouvelables en 2012 dans le cadre d'un appel d'offre national du gouvernement. La centrale solaire de Toucan, pourvue d'un système innovant de stockage à échelle commerciale, marque une nouvelle avancée technologique pour le développement de la filière, a indiqué Antoine Cahuzac, directeur général d'EDF EN, cité dans le communiqué. La Guyane, comme d'autres territoires français d'outre-mer, est une zone non interconnectée (ZNI), c'est-à-dire qui ne peut pas bénéficier du soutien d'autres réseaux électriques en cas de tension sur le sien. Le stockage permet donc de soulager son réseau en cas de pic de consommation en injectant du courant produit à une période de faible consommation. Romandie 7/1/2015 -
New York - La major américaine Chevron a annoncé mardi avoir découvert un nouveau gisement pétrolier dans des eaux profondes du Golfe du Mexique. Le puits, baptisé Anchor, se situe environ à 225 kilomètres (km) de la Louisiane (sud) et a été foré jusqu'à une profondeur de 10.287 mètres, selon un communiqué. Chevron détient une participation de 55% dans la découverte d'Anchor, dont il est l'exploitant. Les autres actionnaires du projet sont Cobalt International Energy (20%), Samson Offshore Anchor (12,5%) et Venari Resources (12,5%). C'est le deuxième gisement pétrolier découvert par Chevron dans le Golfe du Mexique en moins d'un an. En octobre dernier, le groupe avait annoncé, en effet, que le forage d'un autre puits, Guadalupe, s'était révélé fructueux. Chevron a découvert en 2014 plus d'une trentaine de gisements pétroliers à travers le monde. Il estime leur production cumulée à 1 million de barils équivalent pétrole. ----->Energie sale dont les recherches sont dommageables pour l'environnement, en l'occurrence l'océan, et surtout pour la faune. A voir l'acharnement des pétroliers à découvrir pour exploiter du pétrole (voire du gaz), on pourrait supposer qu'ils s'affairent dans un domaine dont ils maîtrisent (et c'est normal) tous les process... Mais qui laisse supposer qu'ils sont incompétents pour investir et développer les énergies propres ! Pourtant la planète et l'humanité ont besoin que le dos soit tourné aux énergies fossiles. Il faudrait vraiment une union des peuples pour les contraindre à cesser de nous mettre en danger. La vie est plus précieuse que tout l'or du monde !!! Et nous devons être en mesure de transmettre aux générations futures une terre habitable encore pour longtemps !!!! Romandie 6/1/2015
-
USA / CANADA : Le combat contre la construction du pipeline géant KEYSTONE XL
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
Ottawa - Fervent partisan de l'oléoduc continental Keystone XL, le gouvernement canadien a exhorté à nouveau mardi les Etats-Unis à approuver le projet controversé qui, selon Ottawa, oppose le président, Barack Obama, à la volonté des Américains. Le gouvernement conservateur de Stephen Harper réagissait à la menace du président américain de mettre son veto à la loi d'autorisation de Keystone XL, dont les républicains ont fait la priorité du nouveau Congrès, investi mardi. (Photo Stephen Harper en 2010 by Remy Steinegger CC BY-SA 2.0) En ce moment, cela ne constitue pas un débat entre le Canada et les Etats-Unis, il s'agit d'un débat entre le président et le peuple américain qui soutient de manière écrasante le projet, a déclaré le porte-parole de Greg Rickford, ministre canadien des Ressources naturelles, dans un courriel à l'AFP. Le Canada est le cinquième producteur mondial d'or noir et cherche à écouler le brut sur les marchés étrangers. Proposé en 2008, l'oléoduc Keystone XL doit acheminer du pétrole depuis la province de l'Alberta, dans l'ouest canadien, vers les raffineries américaines du golfe du Mexique. Notre position demeure la même pour Keystone: nous pensons que le projet devrait être approuvé, a souligné le porte-parole du ministre Rickford. (Photo portrait officiel de Barack Obama en 2013. Pete Souza / domaine public) De son côté, le PDG du groupe TransCanada, promoteur du projet, a laissé poindre son agacement. Pendant des décennies, le processus pour étudier et prendre une décision pour un projet d'infrastructure tel que Keystone prenait deux ans, a noté dans un communiqué Russ Griling. Soyons clairs, ce n'est qu'un oléoduc, pas le premier, pas le dernier, a ajouté le PDG de TransCanada. Pour leur part, les écologistes de Greenpeace ont applaudi la menace du veto de Barack Obama. Il est temps que le gouvernement canadien fasse enfin preuve de sérieux en diversifiant son économie et en investissant dans les sources d'énergies renouvelables qui créent des emplois sans pour autant sacrifier la planète, a réagi Mike Hudeman, de l'antenne canadienne de Greenpeace. Romandie 6/1/2015 -
POLLUTION de l'air d'insaisissables particules fines
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Alertes
Le transit des poids lourds les plus polluants via le tunnel du Mont-Blanc sera interdit dès mardi minuit, a décidé le préfet de Haute-Savoie en raison d'un épisode de "pollution majeur" dans la vallée de l'Arve. L'activation d'un tel dispositif est une première en France, selon plusieurs sources. La vallée de l'Arve, qui compte notamment la ville de Chamonix, subissait mardi son septième jour consécutif de pollution aux particules fines (PM10). Le taux devait dépasser 100 microgrammes (μg) par mètre cube mardi et approcher 125 μg/m3 mercredi. Tunnel du Mont Blanc côté italien. François Trazzi CC BY-SA 3.0 Ce sont des "niveaux historiquement élevés", selon une source proche du dossier. C'est pourquoi le préfet a décidé d'activer pour la première fois un dispositif de restriction de la circulation mis en place pour les vallées savoyardes et haut-savoyardes par un arrêté interpréfectoral du 18 juillet 2014. Mercredi, les poids lourds de classe Euro 3 de plus de 7,5 tonnes seront ainsi interdits de transit via le tunnel du Mont-Blanc et les poids lourds de classe Euro 0 et Euro 1 de 7,5 tonnes seront interdits dans l'ensemble de la vallée de l'Arve. Ces véhicules représentent selon les dernières estimations environ 10% de la flotte de poids lourds de transit. Ils génèrent près du cinquième des émissions en particules fines et oxyde d'azote, selon un document de la préfecture de région. Tunnel du Mont Blanc côté français. Christophe Jacquet CC BY-SA 3.0 "La mesure sera mise en oeuvre tant que cela sera nécessaire", a déclaré le préfet de Haute-Savoie, Georges-François Leclerc. Au vu des prévisions météorologiques, il est fort probable que l'interdiction soit reconduite jeudi, aucune amélioration sur le front de la pollution n'étant attendue avant vendredi. "De nombreux contrôles seront effectués par les forces de l'ordre afin de veiller à l'application de cette interdiction", prévient la préfecture dans son communiqué. "Les poids lourds Euro 3 sont invités à emprunter les itinéraires alternatifs pour rejoindre l'Italie", notamment le tunnel du Fréjus en Savoie, où la situation est "sensiblement meilleure", selon la même source. Romandie 6/1/2015 -
USA / CANADA : Le combat contre la construction du pipeline géant KEYSTONE XL
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
Le nouveau Congrès des Etats-Unis, sous contrôle républicain, a démarré ses travaux mardi sous la neige. La bataille inaugurale portera sur l'oléoduc controversé Keystone XL. Un vote aura lieu vendredi, mais Barack Obama a déjà promis de mettre son veto au texte proposé par ses adversaires. La Chambre des représentants se prononcera vendredi sur un texte autorisant immédiatement le chantier, a annoncé lundi le républicain Kevin Cramer. La forte majorité républicaine devrait assurer une adoption facile. Une proposition de loi similaire sera examinée parallèlement au Sénat, avec un vote en commission jeudi. "Si cette loi est votée par le Congrès, le président ne la signera pas", a toutefois averti un porte-parole de la Maison blanche. Il a souligné la nécessité de respecter le processus administratif en cours, rappelant que M. Obama n'avait pas pris sa décision sur ce dossier sensible. L'immense projet de la société TransCanada vise à acheminer du brut depuis les sables bitumineux de l'Alberta (ouest du Canada) jusqu'aux raffineries américaines du Golfe du Mexique. Son adoption ne dépend normalement pas de l'autorisation du Congrès et est du ressort de l'exécutif. Mais plus de six ans après la demande initiale, l'administration Obama n'a toujours pas rendu sa décision, en raison de l'opposition des écologistes et de la plupart des démocrates. Les républicains, pour qui le projet est synonyme d'emplois et symbolique de leur programme économique, ont donc décidé de défier M. Obama et d'autoriser l'oléoduc d'office, par la loi. Deux autres lois devraient être examinées dès cette semaine à la Chambre. Les deux visent à affaiblir par morceaux "Obamacare", la grande réforme de l'assurance maladie signée Barack Obama. Une approche de démolition graduelle préférée à une abrogation totale, qui n'aurait aucune chance d'être promulguée par le président. "Je ne veux pas que les Américains croient que s'ils ajoutent un président républicain à un Congrès républicain, cela produirait un résultat effrayant", a expliqué le chef de la majorité républicaine du Sénat, Mitch McConnell, au "Washington Post". Les chefs républicains affirment qu'un terrain d'entente peut être trouvé avec Barack Obama dans trois domaines: une simplification du Code des impôts, le financement des infrastructures et la ratification de traités de libre-échange avec l'Union européenne et plusieurs pays asiatiques. Des tensions existent aussi au sein même du parti républicain. Le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, a été réélu mardi, mais il a dû surmonter une tentative de "putsch" d'élus proches du Tea Party. Vingt-cinq d'entre eux ont voté "présent" (l'équivalent d'un vote blanc) ou ont donné leur voix à un autre candidat. Romandie 6/1/2015 -
Australie : La grande barrière de corail en danger !
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans LE CORAIL
Les chercheurs de l'Université hébraïque de Jérusalem ont constaté qu'au cours des 35 dernières années, le dépôt de calcaire s'est réduit de 40% sur la superbe barrière de corail australienne. Ce déficit pourrait avoir des conséquences dramatiques sur cet écosystème sensible. Quel plaisir pour les yeux de s'équiper d'un masque et d'un tuba et de partir explorer les fonds marins, notamment à Eilat où vous croiserez des poissons aux couleurs étonnantes qui gravitent autour de magnifiques coraux ! Les barrières de corail abritent une grande biodiversité de poissons et mollusques. Photo Jim Maragos/U.S. Fish and Wildlife Service Leur mission ne s'arrête pas là, puisqu'ils ont un rôle essentiel dans le pompage du carbone des océans par la production de près de 50% du carbonate de calcium (calcaire) de l'eau. Les récentes perturbations environnementales, au premier rang desquelles l'acidification des océans entraîné par l'augmentation de CO2 dans l'atmosphère et le réchauffement climatique, menacent l'équilibre de ces écosystèmes très fragiles. Pour mieux comprendre l'impact de l'acidification des océans sur la croissance des coraux, des chercheurs de l'Université hébraïque de Jérusalem sont partis en expédition sur l'Ile Lizard qui se trouve sur la grande barrière de corail australienne. Les chercheurs ont comparé les taux de calcification mesurés en 2008 et 2009 avec ceux mesurés par des techniques similaires en 1975 et 1976 et les résultats de cette étude ont été publiées dans Geochimica and Cosmochimica Acta. La surface de la barrière de corail n'a pas diminué. en revanche, les chercheurs ont découvert que le taux de calcification a diminué de 27 à 49%. Cette baisse de la calcification est cohérente avec les modèles de prédiction basés sur l'augmentation du CO2, suggérant donc que c'est bien l'acidification des océans (conséquence de l'augmentation du CO2) qui est responsable de la diminution de la calcification des coraux. Bien qu'en apparence il y a peu de changements de la morphologie des coraux entre ces deux périodes, les squelettes des coraux sont maintenant moins denses et plus fragiles, ce qui rend les coraux plus vulnérables. Les chercheurs qualifient cette chute dans le taux de calcification de "dramatique". En effet, lorsque le taux de calcification n'est plus suffisant pour compenser la dissolution et l'érosion, tout le récif corallien pourrait s'effondrer, entraînant une perte de faune et de flore incroyable. Les chercheurs suggèrent alors que la calcification doit continuer d'être mesurée pour toutes les barrières de corail afin de surveiller leur adaptation à ce monde riche en CO2. Source Bulletin Electronique 24/12/2014 -
De violents incendies de brousse menacent des habitations dans la région d'Adélaïde, dans le sud de l'Australie. Les autorités du pays ont mis en garde contre l'un des pires épisodes climatiques dans la région depuis les incendies catastrophiques de 1983. Selon des responsables locaux, les collines d'Adélaïde, un site réputé pour sa production vinicole, situé au nord-est de la ville, font face "à un incendie incroyablement dangereux", accompagné de vents violents et de fortes températures", contre lequel il est difficile de lutter. M6Medias 3/1/2015 La zone est habitée par quelque 40'000 personnes qui ont été appelées à quitter leur domicile au plus vite par les autorités locales. "Nous faisons face en ce moment à un incendie extrêmement dangereux", a déclaré le chef des pompiers d'Australie du Sud. Cinq habitations ont été détruites, un chiffre qui devrait s'aggraver du fait de vents atteignant 110 km/h. En 1983, des incendies violents avaient fait plus de 70 morts dans les régions d'Australie du Sud et de Victoria après avoir ravagé des milliers d'habitations et d'immeubles. En février 2009, un "samedi noir" avait fait 173 morts à Victoria et détruit plus de 2000 habitations. Les incendies de brousse sont fréquents en Australie durant les mois d'été. Romandie 3/1/2015