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TIDOU ... a besoin de nous...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans SOS - Nos coups de coeur
L’objectif de 150 euros est atteint et même dépassé : 151,85 Euros ont été récoltés pour Tidou. Merci à tous d’avoir répondu présent.Le traitement dure environ un mois. Tidou est actuellement en famille d’accueil en Guadeloupe, et rejoindra la métropole lorsqu’il sera guéri, dans l’attente d’une adoption, qui devrait venir très rapidement. Galgos 25 juin 2012 -
Biodiversité : à quoi ça sert ? C'est quoi ? Actualité - Informations
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Biodiversité - Synergie
De nouvelles espèces animales seraient découvertes chaque jour… en Europe, et non en Amazonie ou à Bornéo comme on pourrait le croire. Ce résultat, publié par un consortium de 51 chercheurs, n’aurait jamais été connu sans la mise en place en 2004 de Fauna Europaea,une base de donnéesrépertoriant la biodiversité animale européenne. Autre point important, les taxonomistes amateurs réaliseraient la majorité des découvertes, venant ainsi au secours des professionnels. Fruit commun de la bio-informatique et de la taxonomie, Fauna Europaea est la première base de données livrant les vrais chiffres des différents composants de la biodiversité animale européenne. Depuis 2004, 125.000 espèces y sont ainsi répertoriées, dont 254 de mammifères, 77 de batraciens, 27.666 de coléoptères (charançons, scarabées, coccinelles) et 3.114 de mollusques (escargots, limaces, moules d'eau douce). Menée par Benoît Fontaine du laboratoire Conservation des espèces, restauration et suivi des populations (Cersp, MNHN et CNRS) et Philippe Bouchet du laboratoire Systématique, adaptation, évolution (MNHN, CNRS et UPMC), une étude publiée dans la revue Plos One par un consortium international de 51 auteurs vient de montrer que 770 espèces sont nouvellement décrites chaque année dans cette base de données – sans que l'on puisse prédire combien restent encore à inventorier. Près de 5.881 nouvelles espèces animales ont été découvertes en Europe entre 1998 et 2007. Elles se répartissent en différents groupes (dont l'importance est exprimée en pour cent) présentés dans ce graphique. Pour chaque taxon, les histogrammes indiquent le nombre d'espèces découvertes par des amateurs (rouge), des professionnels (mauve) ou des personnes dont le métier n'est pas renseigné (gris). © Fontaine et al. 2012, Plos One (adapté par Futura-Sciences) La taxonomie est une science parfois décrite comme en crise et souffrant du handicap taxonomique (manque de main-d'œuvre ou de financements, connaissances insuffisantes), mais elle est pourtant extrêmement dynamique. En effet, même en Europe – parcourue en tous sens par les naturalistes depuis plusieurs siècles – des espèces sont encore découvertes aujourd'hui à un rythme sans précédent : une chauve-souris en Grèce, une cigale dans le Bassin parisien, des crustacés des grottes, des poissons des rivières des Balkans, des acariens dans les névés. Les montagnes et les îles de l'Europe du Sud restent les principaux réservoirs d'espèces inconnues. Autre fait marquant de cette étude : plus de 60 % des descriptions d'espèces nouvelles pour la science sont le fait de taxonomistes non professionnels. Les amateurs sont connus pour constituer une ressource importante dans d'autres disciplines, comme l'écologie ou l'astronomie, mais l'importance de leur contribution en taxonomie n'avait jamais été mesurée jusqu'à présent. Il est indispensable de développer un système permettant de mieux soutenir et guider cette ressource humaine, en favorisant, par exemple, une meilleure intégration du travail des amateurs basé sur l'anatomie avec celui de professionnels utilisant les outils de la systématique moléculaire. Futura Sciences 03/07/2012 -
Actions et (répression) contre le trafic des espèces menacées
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans TRAFIC / BRACONNAGE
Le gouvernement du Gabon a mis le feu à ses réserves d'ivoire jeudi dernier pour envoyer un message clair aux braconniers. Le pays ouest-africain milite contre la chasse illégale de la faune et en particulier des éléphants dans l'ensemble du continent. Une population d'animaux qui décline dramatiquement. L'ivoire brûle sur le sol de Libreville, capitale du Gabon. Un brasier gigantesque composé de 1.200 défenses d'éléphants et d'innombrables artefacts en ivoire a été allumé jeudi matin par le Président gabonnais lui-même, Ali Bongo Ondimba. Au total, cinq tonnes de cette matière qui compose les "dents d'éléphant", détenus légalement ou saisis dans les cargaisons illicites ont été réduites en cendres. L'objectif est d'éviter qu'elles ne retombent dans le circuit du trafic et ne viennent l'alimenter. Le message aux braconniers est explicite : "le Gabon a une politique de tolérance zéro à l'égard des crimes contre la faune. Nous mettrons en place les institutions et les lois pour renforcer cette politique", a assuré solennellement Ali Bongo Ondimba devant le bûcher. "Nous ne voulons pas que nos enfants héritent d'une forêt totalement vide. C'est pour cette raison que nous ne pouvons permettre à ce trafic de survivre". Supprimer l'ivoire pour mettre fin au braconnage Cet acte, hautement symbolique, intervient quelques jours après qu'une milice de braconniers s'est introduite dans l'une des réserves naturelles pour l'okapi dans le pays voisin, en République Démocratique du Congo (RDC). Les assaillants y ont tué 13 okapis et six personnes, donc deux rangers du parc, en réponse à la répression du gouvernement contre le braconnage et l'extraction minière sur l'aire protégée. En effet, le braconnage a atteint des seuils épidémiques en Afrique, en raison de l'augmentation de la consommation de gibier et de la demande croissante en Asie de l'Est pour l'ivoire et la corne de rhinocéros. "En prenant la décision de brûler ses stocks d'ivoire, le Gabon souligne son engagement dans la lutte contre le crime lié à la vie sauvage, et notamment contre la contrebande d'ivoire. Supprimer l'ivoire en circulation dans les marchés est pour l'heure le seul moyen de mettre un terme à la recrudescence des massacres d'éléphants", a déclaré Jason Bell, Directeur du programme des éléphants au Fonds international pour la protection des animaux (IFAW). Une non-application des lois qui menace les éléphants Le Gabon héberge plus de la moitié des éléphants de forêt d'Afrique (Loxodonta cyclotis). Or, début 2012, une vague de braconnage de huit semaines a sévi au Cameroun, pays frontalier du Gabon. Pas moins de 650 pachydermes ont été abattus par des chasseurs à cheval, soit près de 50% des spécimens du Parc national de Boubandjida. "La non application des lois rend les populations d'éléphants vulnérables, notamment celles d'Afrique de l'ouest et d'Afrique centrale. S'il incombe à ces Etats de prendre leurs responsabilités pour protéger les éléphants, la communauté internationale se doit de les accompagner dans leurs efforts. Tant qu'il y aura une demande pour l'ivoire, les éléphants continueront d'être tués", a précisé Jason Bell dans un communiqué de l'IFAW. Dans un audit indépendant, le WWF a confirmé que le Gabon a bien brûlé l'ensemble de ses stocks d'ivoire pour lutter contre le braconnage. Maxisciences 03/07/2012 -
Déchets : traitement des déchets
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les déchets - tri des déchets
Plus d'un Français sur deux déclare avoir réduit ses déchets ménagers ces dernières années et une très large majorité (89%) affirme s'astreindre au tri, dans un sondage BVA publié mardi par l'Observatoire régional des déchets d'Ile-de-France (Ordif) et le journal 20 minutes. Dans cette enquête, réalisée à l'occasion des Assises nationales de la prévention et gestion territoriale des déchets, mardi et mercredi à Paris, les sondés sont 58% à avoir "tout à fait" ou "plutôt" le sentiment d'avoir réduit leurs déchets ménagers. Les plus de 50 ans (62%) sont plus nombreux dans ce cas que les 15-34 ans (53%). Interrogés sur leur pratique du tri, 71% d'entre eux soulignent trier "à chaque fois" et 18% "la plupart du temps". Avec un geste plus systématique pour le verre (84% des sondés le trient à chaque fois), le carton (81%) ou le plastique (74%) que pour les végétaux (60%). Cette enquête traduit par ailleurs une certaine méconnaissance des Français sur la façon dont est calculée la taxe sur l'enlèvement des ordures ménagères. Idéalement, les personnes interrogées préféreraient que cette taxe soit variable en fonction "du volume et de la quantité de déchets" (44%) plutôt qu'en fonction "du nombre de personnes dans le foyer" (19%) ou des "services rendus (par exemple selon la fréquence du ramassage des ordures)" (13%). Pour Eric Chevaillier, président de l'Ordif, "ce qu'on remarque, c'est l'intérêt marqué des gens pour le sujet du recyclage". "Mais on voit que les citoyens n'ont pas toujours bien compris ce qu'ils payaient et ce que cela payait. Ou le fait qu'il n'y ait pas toujours d'harmonisation des consignes de tri entre chez soi et son bureau, par exemple", ou par rapport à une autre ville, a-t-il indiqué à l'AFP. L'une des propositions lors de ces Assises nationales sera la création d'une "sorte de Haute autorité des déchets" qui encourage une telle harmonisation et permette un "vrai contrôle des filières de recyclage", a-t-il expliqué. Sondage réalisé par téléphone et en ligne du 15 au 17 juin auprès d'un échantillon de 1.332 personnes représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus (méthode des quotas). Sciences et Avenir 03/07/2012 -
France libertés et 60 millions de consommateurs ont lancé mardi une vaste enquête sur la qualité de l'eau en France, deuxième volet de l'opération "Transparence", qui s'est d'abord intéressée au prix du service de l'eau. La base de ces enquêtes est la participation du consommateur, qui doit témoigner de la façon dont les choses se passent là où il vit : combien il paye, pour le premier volet de l'opération, et maintenant comment il est informé sur la qualité de l'eau : affichage en mairie, synthèse annuelle jointe aux factures, récupération des résultats des contrôles internes des opérateurs... Les consommateurs deviendront des "lanceurs d'alerte", qui permettront d'établir "une carte des dérogations faites aux limites de la qualité de l'eau en France", qui permettent de "continuer à distribuer une eau ne respectant pas les normes sanitaires", soulignent les deux associations dans un communiqué. Pour conduire cette enquête, "on a eu besoin de voir comment ça fonctionnait", explique Emmanuel Poilane, directeur de France libertés, à l'AFP. Dans les départements sur lesquels on a eu des résultats, "il y avait beaucoup plus de dérogations qu'on ne pensait", indique-t-il. Par exemple, dans une commune, la quantité de bentazone -molécule d'un pesticide- avait été pendant 35 jours trois fois plus élevée que la dose journalière acceptable. Mais ce qui était dit aux consommateurs, c'est que "la teneur en pesticides n'a pas dépassé le seuil de réglementation", selon M. Poilane. "C'est vraiment incohérent", dit-il. L'enquête veut aussi "pointer du doigt le manque de transparence sur cette question" et "la disparité des contrôles effectués sur le territoire", beaucoup plus fréquents dans les grandes villes. Les résultats seront accessibles sur www.prixdeleau.fr et leur synthèse sera présentée en mars 2013, à l'occasion de la Journée mondiale de l'eau. 10.000 personnes avaient participé au premier volet de l'enquête, sur le prix de l'eau, dont les résultats avaient été publiés dans le numéro d'avril 2012 de 60 millions de consommateurs, et en ligne. Sciences et Avenir 03/07/2012
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25.000 mégots ramassés sur des plages de Marseille en une seule journée
BelleMuezza a posté un sujet dans Environnement
Quelque 25.000 mégots de cigarettes ont été ramassés en une journée sur des plages de Marseille, a dénoncé lundi l'antenne de la Surfrider Foundation dans les Bouches-du-Rhône, en soulignant [b]qu'un seul d'entre eux pollue 300 litres d'eau.[/b] L'action a été menée samedi sur les plages du Prado, de la Fausse Monnaie et du Prophète, ainsi que sur la Corniche Kennedy, par l'organisation de défense de l'environnement, épaulée par des bénévoles de l'association Unis-Cité et des salariés de la Chambre régionale de l'économie sociale et solidaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca). "Ce nombre peut paraître hallucinant et pourtant il en restait encore sur les plages lorsqu'ils les ont quittées, probablement au moins autant", a souligné la Surfrider Foundation dans un communiqué, déplorant que les fumeurs, "à de rares exceptions près", aient continué d'enfouir leurs mégots dans le sable durant le ramassage, malgré des cendriers de plage distribués gratuitement par la mairie. Selon l'organisation, un seul mégot, en raison des 2.500 composés chimiques qu'il contient, pollue 300 litres d'eau, le filtre mettant plusieurs années à se dégrader. Sciences et Avenir 02/07/2012 -
Un tribunal brésilien a ordonné à Shell et BASF de verser une indemnité provisoire de quelque 500 millions de dollars à un millier de travailleurs affirmant avoir été contaminés dans une usine de produits chimiques, a indiqué lundi une source du tribunal. Une juge du tribunal du travail de la ville de Paulinia, dans l'Etat de Sao Paulo (sud-est), a exigé que le pétrolier anglo-néerlandais Shell et l'entreprise chimique allemande BASF déposent en garantie la somme de un milliard de reais (environ 500 millions de dollars) pour soigner les personnes affectées, en attendant un jugement définitif, a dit à l'AFP une source de ce tribunal ayant requis l'anonymat. La juge Maria Inés Correa Cerqueira a également accepté de porter de 772 à 1.142 le nombre d'ouvriers ayant droit à une indemnisation. Selon la justice, plusieurs ouvriers ont eu des cancers et des problèmes de thyroïde en raison de la pollution du site. Le 31 mai, un autre tribunal de l'Etat de Sao Paulo avait rejeté cette demande d'indemnisation anticipée en arguant que le procès n'était pas terminé. Mais le parquet avait fait appel et a obtenu gain de cause. Shell et BASF ont été accusés il y a cinq ans de pollution dans une usine de Paulinia qui a été fermée en 2002. Sciences et Avenir 02/07/2012
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Des collectifs contre le pétrole et le gaz de schiste se sont inquiétés lundi des "signaux négatifs envoyés par le gouvernement", évoquant notamment le départ de Nicole Bricq du ministère de l'Ecologie et un "revirement" de Jean-Marc Ayrault. Réunis en coordination nationale le week-end dernier à Lyon, 260 collectifs ont relevé "l'éviction de Nicole Bricq du ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, après l'annonce faite de la +remise à plat+ de l'ensemble des permis de recherche", et se sont inquiétés de "la volte-face dans le traitement des autorisations données au consortium Shell-Tullow-Total, titulaire du permis Guyane maritime", selon un communiqué. Ils dénoncent aussi un "revirement" de Jean-Marc Ayrault: lorsqu'il était président du groupe socialiste à l'Assemblée, son groupe avait soutenu une proposition de loi interdisant "strictement" la recherche et l'exploitation des gaz et pétrole de schiste et exigeant l'abrogation des permis. Aujourd'hui, regrettent-ils, le gouvernement qu'il dirige "se limite à annoncer une réforme du code minier, sans préciser le contenu de cette réforme, et n'évoque plus de nouvelle loi". Ils se sont alarmés enfin du dépôt le 25 mai de six déclarations de travaux de forage en Seine-et-Marne, ce qui permet au titulaire du permis de "s'affranchir d'une enquête publique", à "cinq jours près". Les collectifs "s'opposent à toutes les explorations et exploitations d'hydrocarbures sur l'ensemble du territoire français, car elles utilisent des techniques destructrices pour l'environnement", rappelle le communiqué. Sciences et Avenir 02/07/2012
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Inondations dans le monde : Chine, Thaïlande... France... Partout !
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Inondations dans le monde et leurs conséquences ...
Les inondations dues à la mousson en fait plus de 65 morts et 11 disparus dans le nord-est de l'Inde. Les fortes pluies qui sévissent depuis la semaine dernière ont gonflé le fleuve Brahmapoutre dans l'Etat d'Assam, qui a inondé quelque 2000 villages. Des responsables de l'Etat ont annoncé que plus de 400 mille résidents avaient évacué. Ils précisent qu'environ 2 millions de personnes ont été affectées par les inondations. NHK 02/07/2012 -
JAPON : Les problèmes d'alimentation en électricité
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Fukushima / Japon : Impact environnemental et humain
Les Japonais se préparent à affronter l'été, les mesures d'économie d'énergie entrant en vigueur dans la presque totalité du pays. Le gouvernement a donné pour consigne aux entreprises et aux foyers de tout l'Archipel, à l'exception d'Okinawa, de limiter leur consommation énergétique jusqu'à la fin septembre. Ces mesures sont appliquées pour le deuxième été consécutif. Les autorités en charge des questions énergétiques ont alerté la population sur les risques de pénurie dans l'ouest, le sud-ouest et le nord du Japon. Le redémarrage de 2 réacteurs de la centrale d'Ohi, dans la préfecture de Fukui, permettra toutefois de limiter les risques. Les autorités prévoient cependant d'organiser des coupures d'électricité par rotation dans l'ouest, le sud-ouest et le nord, en cas de températures exceptionnelles élevées ou d'incidents inattendus dans les centrales, susceptibles d'élever la demande à 99% des réserves disponibles au niveau régional. NHK 02/07/2012 -
JAPON : Le devenir des autres centrales nucléaires du pays ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
NHK a demandé à [b]Noriyuki Mizuno, journaliste spécialiste de la question à la NHK, de parler du réacteur 3 de la centrale nucléaire d'Ohi, où la réaction en chaîne a repris ce lundi.[/b] Radio Japon Quelles mesures préparatoires sont-elles prises par l'opérateur de la centrale, la Compagnie d'électricité du Kansai, et le gouvernement ? Noriuki Mizuno Des mesures spéciales inhabituelles ont été mises en place, parce qu'il s'agira du premier redémarrage d'un réacteur depuis l'accident nucléaire de Fukushima Dai-ichi. La compagnie, Kepco, a demandé aux travailleurs d'autres centrales nucléaires de participer aux préparatifs à la centrale d'Ohi et de multiplier les contrôles. Le gouvernement a doublé le nombre d'inspecteurs de l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle. Les inspecteurs ont été postés dans la salle de contrôle de la centrale pour surveiller de près les étapes préparatoires. Tout cela nous donne l'impression que des mesures renforcées sont en place, mais il y aussi des problèmes. Peu après le début des préparatifs, une baisse du niveau de l'eau dans le réservoir d'un générateur a déclenché une alarme. Mais c'est seulement une demi-journée plus tard que l'agence et Kepco ont dévoilé l'incident. La raison avancée pour ce retard est qu'ils considéraient l'incident comme un problème mineur qu'il n'était pas nécessaire de signaler. Mais comme il était survenu alors que de nombreux habitants s'inquiétaient du redémarrage, cette affaire a suscité des critiques de la part des municipalités locales. Radio Japon Les mesures de sécurité n'ont pas encore été toutes mises en place, n'est-ce pas ? Noriuki Mizuno Non, pas encore. Le gouvernement soutient que même si un séisme ou un tsunami aussi graves que ceux qui ont frappé Fukushima se produisaient, une fusion du coeur du réacteur n'aurait pas lieu. Ils justifient leur optimisme en avançant les mesures qui pourraient rapidement être appliquées par les techniciens, notamment le renforcement du système d'alimentation et des pompes. Mais les mesures qui nécessitent plus de temps, comme par exemple la construction d'un immeuble de bureaux aux normes antisismiques, n'ont pas encore été réalisées. Aucune évaluation de la résistance de la centrale aux catastrophes autres qu'un séisme ou un tsunami n'a été effectuée. On ne sait pas non plus ce qui pourrait se passer en cas d'attaque terroriste. Les efforts de réévaluation des plans d'évacuation de la population locale et de renforcement de la préparation aux catastrophes en sont encore à mi-chemin. A mon avis, le redémarrage du réacteur de la centrale d'Ohi survient alors que les mesures visant à minimiser les dégâts possibles en cas de fusion du coeur du réacteur ne sont pas encore au point. La catastrophe de Fukushima a fait prendre conscience au public de l'ampleur des risques impliqués dans une catastrophe nucléaire et par conséquent, un nouveau système de régulation devrait être mis en place dès que possible. NHK 02/07/2012 -
1 - Forêt tempérée La forêt tempérée est une formation végétale caractérisée par une prédominance des peuplements d’arbres qui prend place sur des sols relativement riches en milieu tempéré (précipitations abondantes et fréquentes, variations saisonnières de températures et de luminosité contrastées). Au sein de ce type de forêt,, on distingue trois biomes : - les forêts tempérées à feuilles caduques (forêts décidues) ; - les forêts tempérées sempervirentes(forêts de conifères et forêts mixtes) ; - les forêts tempérées humides,, dites aussi ombrophiles. Parfois, le terme de forêt tempérée fait référence plus restrictivement à la forêt décidue tempérée. [b]2 - Forêt tempérée humide[/b] : La forêt tempérée humide, appelée aussi forêt tempérée ombrophile, est un type de forêt tempérée des milieux côtiers à hiver doux, fortes pluies hivernales et fréquents brouillards estivaux. Ces forêts, constituées surtout de conifères, ont une répartition restreinte à quelques côtes souvent montagneuses de l’ouest de l’Europe, d’Amérique du Nord et du sud de l’Amérique latine, ainsi qu’au niveau de la Nouvelle-Zélande, de la Tasmanie, du Japon et de la péninsule coréenne. Les forêts tempérées ombrophiles sont constituées de feuillus ou de conifères, parfois géants (séquoia à feuilles d’if, pin de Douglas, épicéa de Sitka). 3 - Forêt tempérée sempervirente La forêt sempervirente est l’un des types de forêt tempérée. Elle se caractérise par des peuplements d’arbres au feuillage persistant dans les zones tempérées aux étés chauds et aux hivers doux. Souvent, le sol de ces forêts est pauvre en nutriments. Les forêts sempervirentes, reflet d'une adaptation Ces forêts reflètent donc l’adaptation des communautés végétales arborescentes à ces conditions de stress hydrique et de pauvreté en nutriments : les organismes à feuillage sempervirent (conifère, chêne vert, buis…) sont généralement plus résistants à la dessiccation et plus économes en ressources. Les forêts tempérées sempervirentes peuvent être constituées exclusivement de conifères ou bien être mixtes, avec un mélange de résineux, d’espèces feuillues sempervirentes et d’espèce à feuilles caduques. Ces forêts constituent une zone de transition entre les forêts tempérées décidues au sud et les taïgas au nord. 4 - Forêt décidue Une forêt décidue est un type de forêt caractérisé par la présence d’une majorité d’arbres dont les feuilles, caduques, tombent au rythme des saisons. Ce type de forêt est présent dans les milieux où les précipitations sont abondantes et fréquentes et où les températures ne sont pas trop basses. Autrement dit, les forêts décidues sont typiques des milieux tempérés. Elles se trouvent donc essentiellement à l’ouest et à l’est de l’Eurasie, ainsi qu’en Amérique du Nord. Ces forêts ont été très affectées par les grands défrichements et sont très fragmentées. 5 - Forêt pluviale Comme la mangrove, la forêt pluviale ou forêt ombrophile appartient au groupe des forêts humides sempervirentes. Les forêts pluviales tropicales sont dépendantes de climats chauds à humidité permanente. 6 - Forêt boréale Il s'agit d'une forêt dominée par les conifères avec présence discrète de feuillus. En Europe, constituée de feuillus (bouleaux) et ou de conifères, elle s'étend de la Baltique à l'Oural. Les épicéas sont les conifères dominants formant une forêt dense et sombre. Au-delà de l'Oural, le mélèze remplace l'épicéa et elle s'éclaircit en allant vers l'est jusqu'à devenir une formation très claire, sorte de steppe arborée dans les montagnes d'Extrême-Orient. À la frontière chinoise, le long de l'Amour, la taïga redevient plus dense et plus variée. FUTURA SCIENCES 07/2012
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Ouragan, typhons, tempêtes, cyclones... : actualité et évolutions...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Ouragans, typhons, tempêtes, cyclones...
Une mini-tornade s'est abattue samedi soir sur la ville de Gérardmer (Vosges). Si aucune victime n'est à déplorer, son passage a provoqué des dégâts matériels importants. Dans tout l'Est, les rafales de vent ont nécessité des centaines d'interventions. "C'était apocalyptique", a témoigné le proviseur du lycée Jean-Baptiste-Simon Chardin, Philippe Sellerosi. Quand la mini-tornade a frappé le village de Gérardmer (Vosges), samedi soir vers 21h, elle s'est avérée aussi soudaine qu'impressionnante. La charpente du toit du lycée hôtelier de la ville a été en partie arrachée. Certains de ses pans se sont abattus sur un escalier de secours de l'hôpital voisin. "Des morceaux de toits complets ont été soulevés, des structures en bois et des arbalétriers. Avec le vent, ils ont traversé la cour et heurté d'autres bâtiments", a continué Philippe Sellerosi. Des chambres de l'internat, mais aussi des salles de cours ont été endommagées par la pluie et le vent. Certains élèves devaient passer les oraux de rattrapage du baccalauréat dans la semaine : ils devront rester chez eux puisque l'établissement restera fermé. A ce jour, le toit a été sécurisé par les pompiers et trois des familles qui habitaient dans le lycée ont été relogées. Sept cents écoliers fréquentent habituellement l'établissement : une chance que la mini-tornade soit passée en période de congé. "La pluie, le bruit, puis une grande clarté": Philippe Sellerosi ne s'attendait pas à ce que l'orage prévu par Météo France soit aussi violent. L'organisme avait placé neuf départements de l'Est en vigilance orange samedi soir. Outre ces dégâts, le vent a également sectionné une ligne électrique à haute tension et plongé 1.500 à 1.600 foyers dans le noir. Le courant devrait revenir ce lundi matin pour une petite partie des sinistrés, a souligné Christophe Salin, le sous-préfet. Fort heureusement, la mini-tornade de Gérardmer, très localisée, n'a pas fait de victimes. Une tornade, indique le site de Meteofrance, c'est un tourbillon de vents violents qui se développe sous la base d'un nuage d'orage (un cumulonimbus) et qui se prolonge jusqu'à la surface terrestre. Elle est visible à l'oeil nu par les gouttelettes de condensation qui y naissent, formant une excroissance du nuage. Son aspect caractéristique est séparé en deux : le tuba, cette forme d'entonnoir ; et le buisson, l'ensemble des poussières et débris qu'elle aspire. Néanmoins, par "mini-tornade", on ne désigne pas un phénomène météorologique à proprement parler. Bien souvent, ce terme correspond aux forts coups de vent sous orage (micro-rafales ou fronts de rafale). Ceux-ci sont plus fréquents que les tornades et peuvent causer des dégâts tout aussi importants. La différence réside dans le sens de courants d'air : une micro-rafale correspond à des courants d'air descendants d'un nuage et s'étalant au sol, tandis que les tornades correspondent à des courants d'air ascendants et tourbillonnaires. En France, des tornades d'intensité F0 (64 à 116 km/h) ou F1 (117 à 180 km/h) se forment chaque année. En raison de leur petite taille et de leur faible durée de vie, elles échappent en général aux réseaux d'observation. Sans dégât matériel, elles peuvent même complètement passer inaperçues. Parmi les tornades les plus fortes, celle qui a touché Hautmont (Nord) le 3 août 2008 ou la commune de Leviers (Jura) le 2 mai 1982 ont atteint des vitesses dépassant les 300 kilomètres par heure. A Gérardmer, la ville n'avait pas subi de tels dégâts depuis la tempête qui a frappé les Vosges en 1999. Mais aujourd'hui, l'urgence pour le département c'est aussi la sécurisation des routes qu'emprunteront les cyclistes du Tour de France samedi 7 juillet prochain. De nombreux spectateurs sont attendus dans la zone de passage des sportifs. Dans la région, neuf départements ont été touchés par les intempéries. Les pompiers n'ont ainsi pas eu la tâche facile dans le Jura : une centaine d'interventions ont été nécessaires surtout pour des bâchages de toitures endommagées par la grêle. Le festival des Eurockéennes de Belfort a dû annuler une partie de sa programmation de samedi soir à cause de la puissance de l'orage qui s'est abattu dans l'Est. En Alsace, certains quartiers de la ville de Sélestat ont été privés d'électricité durant la nuit, voire jusqu'en fin de journée hier. Au total, dans le Bas-Rhin, ce sont plus de 500 sapeurs-pompiers qui sont intervenus pour secourir les habitants et sécuriser les lieux. Cinq chevaux sont morts carbonisés dans l'incendie d'un haras à Seebach (Bas-Rhin) : cette fois, c'est la foudre qui est à l'origine des flammes dans le bâtiment. La mini-tornade survenue samedi soir a causé de nombreux dégâts dans la ville de Gérardmer - Istockphotos. Maxisciences 2/07/2012 -
Dans les forêts tropicales, l’exploitation sélective de bois d’œuvre, c'est-à-dire avec des prélèvements faibles, permet de conserver une très grande partie de la biodiversité et des stocks de carbone initialement présents dans la forêt primaire. C’est ce que révèle une étude à laquelle deux chercheurs du Cirad ont participé. Quel est l’impact de l’exploitation forestière sur la biodiversité et les ressources en carbone ? Pour répondre à cette question, une équipe de douze chercheurs issus d’autant d’instituts de recherche, dont le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), a rassemblé et analysé plus d'une centaine d'études scientifiques. Pour la première fois, une étude permet d’aboutir à des résultats quantifiés concernant à la fois la biodiversité des forêts tropicales et les ressources carbonées. Les chiffres, qui viennent d’être publiés dans la revue Conservation Letters, dévoilent qu'après la première coupe sélective d’une forêt primaire, c’est-à-dire d’où ne sont extraits que quelques arbres à l’hectare, le stock de carbone s'élève à 76 % du stock initial et qu'entre 85 et 100 % des espèces de mammifères, d’oiseaux, d’invertébrés et de plantes sont toujours présentes. Ce résultat est d’autant plus intéressant que les analyses ont porté pour la plupart sur des forêts exploitées non certifiées. Les auteurs défendent la thèse selon laquelle l’amélioration des pratiques de gestion durable permettrait d’accroître encore plus les fonctions environnementales mais aussi économiques des forêts exploitées. L’article met à mal l’idée que l’exploitation sélective engendre la dégradation des forêts tropicales. Il suggère au contraire que la gestion durable des ressources forestières tropicales, en complément des aires protégées, doit finalement être considérée comme un outil majeur pour la conservation des forêts tropicales. Futura Sciences 30/06/2012
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Plus de 2.000 espèces en danger critique d'extinction
BelleMuezza a posté un sujet dans Les espèces menacées
De nombreuses personnes ont réagi à l'annonce de la mort de "Lonesome George", le dernier représentant d'une espèce de tortue des Galapagos. Un drame pour les organisations de protection qui rappellent que près de 2.200 autres espèces sont en danger critique d'extinction. Retour sur l'état de la biodiversité dans le monde. Actuellement, 196 espèces de mammifères sont en "danger critique d'extinction". Parmi celles-ci, le cas le plus emblématique est celui du lynx ibérique : il ne resterait plus que 84 à 143 adultes à l'état sauvage. Ainsi, le constat est amer : plus l'activité humaine se développe, plus la biodiversité se meurt. La difficile équation du développement durable trouve ici sa raison d'être. Sur la Liste rouge de l'Union mondiale pour la conservation de la nature (UICN), 710 animaux sont définitivement éteints, 32 n'existent plus à l'état sauvage. Un mammifère sur quatre, un oiseau sur huit, un tiers des amphibiens et 70% de toutes les plantes évaluées par la Liste rouge de l'UICN seraient ainsi en péril. "Nos vies sont intimement liées au sort de la diversité biologique et, au bout du compte, sa protection est essentielle à notre propre survie. Le monde commence à réagir à la crise actuelle de perte de la biodiversité et a besoin de l'information donnée par la Liste rouge de l'UICN pour concevoir et appliquer des stratégies de conservation efficaces - dans l'intérêt de l'homme et de la nature", déclare Jane Smart, chef du Programme de l'UICN pour les espèces exotiques. Quelques années avant "Lonesome George", une autre espèce s'était déjà éteinte. Un baiji, la "déesse du Yangtsé", était le dernier dauphin de Chine quand il est mort en 2007. A l'époque, c'était le premier grand mammifère à disparaitre de la planète en 50 ans. Quand les scientifiques s'étaient rendus sur place pour confirmer l'extinction de l'espèce, la raison de sa disparition leur avait sauté aux yeux. Quand l'expédition avait remonté le Yangtsé, elle avait croisé un cargo tous les 800 mètres : pas étonnant lorsque l'on sait que les berges du fleuve hébergent un dixième de la population mondiale. La présence pléthorique des bateaux pouvait perturber le sonar du dauphin avec lequel il se dirigeait, augmentant les chances de collision. Ajouté à cela, la pollution de l'eau du fleuve a probablement empiré la situation. Le dernier mammifère à avoir disparu est le tigre de Tasmanie. Chassé sans relâche par les colons européens, le dernier spécimen s'est éteint au zoo de Hobart, le 7 septembre 1936. Un sort qui pourrait atteindre encore d'autres espèces figurant sur la liste rouge. Pour rappeler l'importance de les protéger, Maxisciences a concocté une sélection de quelques unes des espèces considérées aujourd'hui comme en danger critique d'extinction. Maxisciences 28/06/2012 -
Des dizaines de tortues vertes ont été retrouvées mortes sur les plages du nord-est de l'Australie. Les scientifiques n'ont encore pas identifié la cause du décès de ces animaux marins dont l'espèce est protégée. Deux tortues vertes supplémentaires se sont échouées sur la plage de Wujunga Beach, à une centaine de kilomètres de la ville de Townsville, dans le Queensland australien. Sur les plages du Queensland, c'est ainsi une véritable hécatombe. La semaine dernière, soixante-deux tortues vertes ont été retrouvées gisant sur le sable, inanimées. Arrivés sur place, les scientifiques sont restés perplexes. La mort de ces pacifiques reptiles est aussi subite que mystérieuse. En effet, pour l'heure, aucune cause évidente ne laisse penser qu'il pourrait s'agir d'une pollution ou d'une intoxication. Après cette première découverte, les autorités de l'Etat ont décidé de patrouiller au large avec deux de leurs hélicoptères. Ils ont alors repéré une dizaine d'autres tortues, flottant sans vie à la surface de l'Océan. A première vue, les tortues ne souffraient pas de dénutrition. "Elles paraissaient avoir un bon état de santé général", a expliqué à l'AFP Marty McLaughlin, directeur des opérations aux Services des parc et de la vie sauvage du Queensland. "Il n'y a aucune cause apparente de la mort. Nous avons vérifié plusieurs cause habituelles de décès, comme la malnutrition ou la collision avec un bateau. Ça n'a rien donné", a-t-il confié. "Nos analyses n'ont pas signalé non plus de parasites (nocifs). C'est un mystère total", at-il ajouté. C'est autour d'Upstart Bay, au sud de la ville de Townsville, que l'ensemble des tortues a été retrouvé. Une région proche de la Grande Barrière de corail. Sur les lieux, des crabes et des cochons qui se nourrissaient des cadavres n'ont pas été malades. Mais Marty McLaughlin a tenu à rester prudent : "nous ne pouvons pas encore écarter l'hypothèse d'un empoisonnement tant que les rapports de toxicologie ne nous sont pas encore parvenus". Selon le Brisbane Times, ces derniers devraient rendre leur verdict dans les deux prochaines semaines. Un phénomène sérieux pour cette espèce menacée Cette hécatombe de tortues vertes intervient peu après que l'Unesco a vivement critiqué la gestion australienne de la Grande Barrière de corail, une région capitale pour l'alimentation de ces reptiles. La tortue verte est considérée comme une espèce vulnérable sous la législation nationale de l'Australie. La mort ne serait-ce que d'un seul individu en âge de se reproduire pourrait ainsi avoir un sérieux impact négatif sur l'ensemble de la population des tortues marines. La plupart des spécimens échoués sont des femelles de taille adulte. A cet âge, les tortues vertes ont une carapace d'environ un mètre de long pour un poids moyen de 130 kilogrammes. Certaines femelles peuvent néanmoins peser jusqu'à 180 kg en période de ponte. La tortue verte est présente dans les eaux tropicales de tous les océans (crédit : Nemo's great uncle - Flickr) C'est la plus rapide des tortues marines, elle peut atteindre une vitesse de 35 km/h. (crédit : Dan Hershman - Flickr) Maxisciences 29/06/2012
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Le Koala : actualités, informations, découvertes, etc...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actus / Infos Les Marsupiaux
Selon le DailyMail, la chlamydiose – une infection bactérienne – qui fait actuellement des ravages dans les rangs des koalas australiens, se transmet facilement à l’homme, par simple contact avec l’urine de l’animal. Un célèbre groupe de rock en aurait d'ailleurs fait les frais… C'est en constatant une chute des effectifs de 15% en rase campagne et de 45% dans certaines villes d’Australie des koalas que les chercheurs ont commencé à s'inquiéter. En menant des investigations, ceux-ci ont alors découvert que les marsupiaux étaient actuellement victimes d’une grave épizootie provoquée par la chlamydia. Cet agent pathogène est un bacille qui se propage parmi les animaux par les contacts, accouplements ou combats lors du rut, par exemple, les mises bas ainsi que les déjections. Or, la chlamydiose est tellement contagieuse qu’elle se transmet facilement à l’homme, pouvant provoquer des conjonctivites sévères, de l'incontinence et même des dommages aux reins. Harry Styles et Liam Payne, deux membres du groupe de rock britannique One Direction, ont d'ailleurs eu une grosse frayeur voici quelques mois, lors d’un passage à Brisbane, après avoir manipulé un koala qui n’a pas hésité à uriner sur ses nouveaux admirateurs. Craignant d'avoir été contaminé, Liam Payne avait d'ailleurs déclaré au Sun : "Je suis réellement effrayé. C'est inquiétant. Je n'aurais jamais porté l'animal si j'avais su". Selon l’Australian Koala Foundation, il resterait moins de 100.000 koalas en Australie. Mais les animaux doivent aujourd'hui faire face à de multiples menaces et viennent à peine d'être reconnus comme "espèce vulnérable" par le gouvernement et seulement dans certaines régions du pays. L'animal est ainsi loin d'être réellement protégé, laissant craindre une nouvelle baisse des populations avec la découverte de cette maladie. Le problème est même si sérieux selon le chercheur William Ellis que celui-ci a expliqué : "Nous sommes face à une situation où les koalas, dans le sud du Queensland, seraient virtuellement éteints" Chez l'homme, la chlamydiose fait partie des infections sexuellement transmissibles mais peut passer inaperçu et ne pas se manifester pas des signes concrets. En l'absence de symptômes, la maladie peut alors se transmettre facilement d'un partenaire à un autre et provoquer de sérieux problèmes de santé. Une fois détectée, elle peut néanmoins être traitée par des antibiotiques. Maxisciences 30/06/2012 -
Afrique / Congo : Contre l'exploitation pétrolière dans le parc des Virunga
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les gorilles
Depuis une dizaine d'années, le nombre des gorilles des montagnes croît dans le massif des Virunga, que se partagent Rwanda, Ouganda et République démocratique du Congo (RDC). On y compte environ 480 individus, pour une population mondiale totale de 790. La tendance positive semble se poursuivre malgré les conflits armés en RDC et le braconnage qui est en nette régression. Il "diminue d'année en année," grâce notamment aux travaux de sensibilisation des communautés locales, indique Télesphore Ngoga, chef de la division conservation au Rwanda development board (RDB). "On n'a plus de situation de braconnage de bébés gorilles comme avant", ajoute t-il encore cité par l'AFP. Bien que des primates soient encore pris dans des pièges, ceux-ci sont destinés à d’autres animaux (tels que les antilopes). Or, grâce aux gorilles, le secteur touristique est en plein développement au Rwanda. En effet, une journée avec eux coûte 750 dollars. Selon le RDB, ce tourisme a rapporté ainsi au pays pas moins de 252 millions de dollars en 2011. Toutefois, certaines visites doivent être annulées. En mai, par exemple, des militaires congolais "ont traversé le parc [des Volcans] pour arriver dans le secteur gorille" et les portes sont depuis fermées aux touristes. Les rangers qui patrouillent dans le parc n'ont toujours pas rétabli le contact avec deux des six familles de gorilles du parc, qui se "trouvent dans des zones inaccessibles", explique le responsable. Bien que du côté rwandais tout semble paisible, les violences ont lieu à quelques dizaines de kilomètres à peine. Seul changement notable récemment, les "patrouilles conjointes" de rangers rwandais et congolais ont cessé. Certains se demandent toutefois si des gorilles n'ont pas ou ne vont pas traverser la frontière pour fuir les échanges de tirs. "Les gorilles sont sensibles aux crépitements des balles et se promènent d'un pays à l'autre pour chercher de la nourriture", commente M. Basabose, directeur par intérim du Programme international de conservation des gorilles. En 2005, une famille de gorilles se serait ainsi réfugiée dans le parc des Volcans pour fuir l'instabilité de la RDC. Une exception car si les gorilles passent fréquemment d'un pays à l'autre, ils n’y restent que pour de courtes périodes. Cette fois-ci, ils sont restés, peut-être "en raison de l'insécurité persistante de l'autre côté de la frontière" estime M. Ngoga. Les gorilles des montagnes vivent en famille polygame et chaque famille est guidée par un mâle "dos argenté" (Crédits : Johnny Peacock - Flickr) Maxisciences 30/06/2012 -
Pêche / Surpêche méthodes et conséquences
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les poissons marins
Intermarché-Les Mousquetaires ne pourra plus faire la publicité de sa pêche "responsable": le bureau de déontologie l'a jugé trompeuse. L’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP), saisi par l’association BLOOM pour la protection des océans, a jugé que la campagne du groupement des Mousquetaires (Intermarché) sur ses pratiques de pêche était mensongère. Elle ne «respecte pas la recommandation de l'ARPP sur le développement durable», précise le jury dans sa décision. Le groupe des Mousquetaires est le seul en France dans la grande distribution à posséder sa propre flotte de pêche (la Scapêche). Fin 2011, il s’est offert une page dans la presse pour communiquer sur son engagement en faveur d’une « pêche responsable ». « Nous avons choisi d’aller au-delà des directives européennes en nous engageant en faveur du développement d’une pêche responsable, raisonnée et maîtrisée qui respecte durablement la nature et les hommes » est-il écrit dans le texte. Problème : la lingue bleue ou le sabre noir, dont la certification est mise en avant par la publicité, sont pêchés au chalut en profondeur : des filets lestés qui ramassent tout sur leur passage, qui touchent des espèces lents à grandir et à se reproduire, et qui peuvent abîmer les fonds marins. De nombreux rapports et études ont pointé les dégâts de cette pêche en profondeur. D’où la plainte déposée par BLOOM le 1er juin contre cette publicité, qui risque d’induire les consommateurs en erreur, estime l’ONG. Le jury de déontologie de l’ARPP pointe également le « risque de confusion » lié à la « forte ressemblance » entre le label créé par Intermarché et celui du label eco-certifié MSC (Marine Stewardship Council) pour les pêches durables (le seul qui existe). Du côté du MSC, dont le logo est déposé au niveau international, cette ressemblance fait l’objet de discussions internes. Aucune plainte n’a été déposée. Filet de pêche au chalut au large des côtes françaises. (SEL AHMET/SIPA) Sciences et Avenir 21/06/2012 -
Le requin du Groenland, trop lent pour chasser?
BelleMuezza a posté un sujet dans Actus - Infos : REQUINS
Voilà un requin dont il n’est nul besoin d’avoir peur… à moins de s’endormir sous l’eau ! Des chercheurs ont mesuré avec précision la vitesse de déplacement du laimargue ou requin du Groenland, connu pour sa nonchalance… Sa vitesse de croisière est de 0,34 mètre par seconde et, même quand il est en chasse, son déplacement n’est pas assez rapide pour attraper ses proies, comme les phoques. Conclusion : il attend sans doute qu'ils dorment pour se nourrir, selon les chercheurs ! Le requin du Groenland (Somniosus microcephalus) est un poisson pélagique, vivant dans les eaux de l’Arctique à plus de 500 mètres de profondeur. Dans le ventre de ce gros poisson, qui peut atteindre 7 mètres de long, on a déjà retrouvé des phoques ou des calmars. Mais comment fait-il pour les chasser ? Parmi les hypothèses avancées : une capacité à aspirer les poissons avec leur gueule, ou une accélération subite. D’après l’étude publiée par Yuuki Watanabe (Institut Polaire de Tokyo, Japon) et ses collègues dans le Journal of Experimental Marine Biology and Ecology, l’hypothèse du sursaut de vitesse est à oublier. A l’aide des balises qu’ils ont placées sur le dos de six requins du Groenland, ces chercheurs ont calculé que la vitesse maximale atteinte était de 0,74 mètre par seconde. Soit moins que la vitesse de déplacement des phoques. Les requins pourraient donc profiter du fait que les phoques dorment dans l’eau pour échapper aux ours blancs pour leur donner un coup de dent. Le requin du Groenland peut peser jusqu'à 775 kg. Sciences et Avenir 22/06/2012 (texte et image) -
Georges le solitaire (Lonesome Georges), dernier représentant de l'espèce Geochelone Abigdoni
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les tortues
Georges le solitaire, « Lonesome George », la tortue mascotte des îles Galápagos est morte à un âge vénérable – estimé à 100 ans. Cette tortue géante de l’île Pinta de la sous-espèce Chelonoidis nigra abingdoni n’a pas de descendant : les tentatives pour la faire se reproduire avec des femelles d’une sous-espèce très proche de la sienne, venant de l’île voisine d’Espanola, sont restées vaines. C’est un naturaliste hongrois qui, le premier, a décrit Georges en 1972. Les responsables du parc national ont précisé que la célèbre tortue serait autopsiée, pour déterminer les causes du décès, puis empaillée pour être conservée. Les tortues géantes des Galápagos ont été rendues célèbres par les travaux de Charles Darwin, jeune naturaliste venu au XIXème siècle sur ces îles de l’océan Pacifique à bord du HMS Beagle. Ses observations ont nourri sa théorie de l’évolution des espèces. Ces grandes tortues terrestres peuvent vivre de 150 à 200 ans. Ainsi en 2006 une tortue âgée de 176 ans, originaire des Galápagos, est morte dans un zoo australien. Harriet aurait été embarquée dès l’âge de 5 ou 6 ans jusqu’en Grande-Bretagne – la légende veut que Darwin lui-même l’ait ramenée dans son île européenne en 1835. Des tests génétiques avaient révélé que Harriet était née vers 1830 et qu’elle appartenait à une sous-espèce trouvée sur une île de l’archipel que Darwin n’a pas visitée. Quoi qu’il en soit, Harriet avait passé quelques années en Grande-Bretagne avant d’être transférée au Jardin botanique de Brisbane, en Australie. Photo du 21/07/2008 réalisée dans le parc national des Galapagos (Ap/SIPA) L'Equateur a annoncé jeudi sa décision d'inscrire au patrimoine culturel national "Georges le Solitaire", une tortue géante centenaire, dernier représentant de son espèce décédé en juin dans l'archipel des Galapagos. Unique survivant de l'espèce "Geochelone Abigdoni", l'animal est mort de cause naturelle, après plusieurs tentatives infructueuses de reproduction, dans un centre d'élevage de tortues de cette réserve naturelle isolée dans l'océan Pacifique, à 1.000 km des côtes. "Georges le Solitaire" constitue un symbole de la lutte pour la protection d'un "écosystème fragile dont la conservation est la responsabilité de tous", a indiqué le vice-ministre équatorien du Patrimoine, Juan Carlos Coellar, dans un communiqué. Des chercheurs ont été chargés d'une étude visant à démontrer l'intérêt scientifique que présente le corps de cette tortue, qui sera embaumé avant d'être exposé dans l'archipel des Galapagos. Entre 30.000 et 40.000 tortues représentant une dizaine d'espèces différentes vivent dans ces îles classées au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco depuis trois décennies et célèbres pour avoir inspiré la théorie de l'évolution des espèces du naturaliste britannique Charles Darwin. Sciences et Avenir 26/06/2012 - Sciences et Avenir 05/07/2012 -
Une météo des méduses ?
BelleMuezza a posté un sujet dans Plancton et autres organismes base de la chaîne alimentaire
Cet été, la France met en place une "météo des méduses" sur jellywatch.fr pour alerter les baigneurs en Méditerranée. Mais le phénomène est planétaire: va-t-on vers un "océan visqueux"? Une méduse Pelagica noctiluca en Méditerranée, dans les eaux de la Sardaigne. (splashdownDirect /REX/SIPA) 2012 sera-t-elle une nouvelle année des méduses? La question, récurrente depuis une décennie, se pose à l’heure où s’ouvre la saison estivale sur les plages. Cet été, le dispositif de protection des baigneurs monte en puissance avec la mise en place le 1er juillet d’une "météo des méduses" par l’Observatoire océanologique de Villefranche-sur-Mer (Alpes-Maritimes). Il s’agit d’émettre un bulletin départemental, sur le site jellywatch.fr, prévoyant les mouvements des bancs de centaines de milliers d’individus avant qu’ils n’échouent sur les plages et ne provoquent des centaines de piqûres (envenimations selon le terme médical). Un simple contact avec leurs longs tentacules aux cellules urticantes suffit en effet à injecter sous la peau des toxines responsables d’irritations et de vives brûlures. A l’instar des prévisions météorologiques, ces bulletins seront le produit d’une modélisation mathématique intégrant des observations faites par des plaisanciers, le recensement des échouages sur les plages effectué depuis 1974 par un biologiste de l’Inserm aujourd’hui retraité, Patrice Bernard, ou par des robots imageurs placés sur des bouées ou des filets. Le tout passé à la moulinette des contraintes de courants et de vents. Au final, les bulletins indiqueront 48 heures à l’avance, sur une échelle de 0 à 5, la probabilité d’arrivée de méduses sur les côtes. Sans garantie. «Météo-France ne fournit pas encore des bulletins sûrs à 100 %, indique Gabriel Gorsky, directeur de l’observatoire de Villefranche-sur-Mer. Il ne faut donc pas s’attendre à ce que la météo des méduses, qui en est à ses balbutiements, soit totalement fiable. Mais c’est un début.» Et même une première mondiale. Un lancement limité, cependant, puisqu’il ne s’applique qu’à la Méditerranée et à la seule espèce de méduses dangereuses pour l’homme dans ces eaux : Pelagia noctiluca, ou méduse pélagique (image ci-dessous, splashdownDirect /REX/SIPA). Cet animal d’une dizaine de centimètres de couleur mauve tacheté, luisant la nuit, est un organisme simple très fertile, mais mal connu car difficile à élever en laboratoire. «Pelagia a un cycle de vie différent de celui des autres méduses, explique Delphine Thibault-Botha, du Laboratoire d’océanologie physique et biogéochimique de Marseille. Il semble qu’elle se reproduise dans un grand tourbillon entre la Corse et le continent. On sait qu’elle migre verticalement : dans la journée, elle vit entre 300 et 400 mètres de profondeur puis elle remonte à la surface la nuit. Quand elle n’est plus capable d’effectuer ce cycle quotidien, à la recherche de la fraîcheur, elle s’échoue sur les côtes.» Les chercheurs de Villefranche-sur-Mer ont par ailleurs établi un lien entre la prolifération de ces méduses l’été et la pluviosité hivernale. « Après un hiver sec, elles sont plus nombreuses, explique Lars Stemman, biologiste à l’observatoire. Les faibles précipitations entraînent en effet une concentration en sel des eaux de surface. Devenues plus denses, celles-ci tombent vers les profondeurs d’où refluent les eaux moins denses. Ce brassage fait remonter les nutriments accumulés au fond et enrichit la mer en plancton, une abondance de nourriture qui est propice à la reproduction et au développement des méduses.» Pour peu que celles-ci prennent un « coup de chaud » du fait du réchauffement des eaux de surface –ponctuel ou non –, les voici groggy, qui dérivent vers les côtes poussées par les vents et les courants. Est-ce le sort qu’ont connues, l’an dernier, les physalies, Physalia physalis, cousines des méduses, aussi appelées « galères portugaises » ? Ces flotteurs irisés étaient jusqu’à peu surtout connus des côtes d’Australie et de Floride. Mais depuis quatre ans, elles sont apparues en masse sur la façade atlantique française et espagnole. (…) Physalies: munies de longs filaments parsemés de cellules capables d’injecter du venin, elles sont responsables de lésions cutanées plus douloureuses que celles des méduses. "Le venin provoque des douleurs abdominales, thoraciques, des atteintes respiratoires et neurologiques et des signes neuromusculaires ; 8 % des cas constatés entraînant parfois une hospitalisation" explique Patrick Rolland, de l’Insitut de veille sanitaire (InVS) Aquitaine. (Steve Trewhella /REX/SIPA) De la Méditerranée à l’Atlantique, émerge alors cette question : y a-t-il plus de méduses et autres physalies sur nos côtes ? La réponse est sujette à controverse. «On a tendance à ne noter que les périodes où les méduses prolifèrent et on oublie celles où il n’y en a plus une seule, souligne Delphine Thibault-Botha. Ainsi, il y a eu récemment une arrivée massive de Pelagia dans la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Une semaine après, elles avaient disparu.» Néanmoins, il semble bien que, dans certaines régions du monde, la mer soit véritablement en train de se transformer en «océan visqueux», comme l’affirme depuis plusieurs années Jeremy Jackson, océanographe à la Scripps Institution of Oceanography à San Diego (Etats-Unis). Ainsi, certaines saisons, il arrive que les pêcheurs de Namibie ramènent en biomasse plus de méduses que de poissons dans leurs filets. De même, depuis 2005, les côtes du Japon, de Chine et de Corée du Sud subissent chaque année une invasion de méduses géantes (Nemopilema nomurai), dont l’envergure dépasse deux mètres pour un poids de plus de 200 kg. (…) En 2009, un chalutier de 10 tonnes a même chaviré dans la baie de Tokyo en tentant de remonter un filet empli de ces méduses géantes. Ce phénomène de pullulation, autrefois décennal, est désormais annuel. Plusieurs facteurs semblent conduire à ces proliférations : augmentation globale de la température de l’eau, surpêche, pollution. Sciences et Avenir 27/06/2012 (la suite quand j'aurai acheté le magazine) -
Des chercheurs canadiens ont découvert en Uruguay des indices prouvant que des animaux primitifs vivaient sur Terre il y a 585 millions d'années, repoussant de 30 millions d'années l'apparition de la vie animale, selon leurs travaux parus dans la revue américaine Science. Les auteurs de l'étude ont trouvé dans un sédiment limoneux les traces fossilisées d'un animal au corps mou d'un centimètre de longueur et se déplaçant lentement. Les principaux auteurs de cette découverte, les géologues Ernesto Pecoits et Natalie Aubet de l'Université d'Alberta au Canada, ont déterminé que ces traces avaient été laissées par un animal primitif appelé bilatérien, qui se distingue des autres formes de vie non animale. Ils sont caractérisés par une symétrie bilatérale de leur corps à l'origine de leur nom, la présence d'un tube digestif et des organes différenciés. Ces créatures laissent également une empreinte unique en se déplaçant, précisent les scientifiques. Ils expliquent que les caractéristiques des traces fossilisées laissées par le passage de ce bilatérien indiquent que sa musculature lui permettait de se mouvoir dans les sédiments au fond de l'océan. La forme de ses mouvements pour se déplacer indique aussi une adaptation résultant de l'évolution pour la quête de nourriture qui devait être constituée d'éléments organiques dans les sédiments. Il a fallu plus de deux ans à ces chercheurs pour achever leur recherche et la faire vérifier par un groupe de scientifiques afin de confirmer la datation qui a été effectuée avec des analyses spectrométriques. Avant cette découverte, les plus anciens signes de vie animale avaient été datés à 555 millions d'années en Russie. AFP/Sciences et Avenir 30/06/2012
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Kakapo / Nouvelle-Zélande menacé de disparition : un espoir de sauvetage
BelleMuezza a posté un sujet dans Oiseaux
Incapable de voler, lent à se déplacer, préférant parfois la compagnie des hommes à celles de ses congénères femelles, le kakapo, un grand perroquet de Nouvelle-Zélande, était sur le point de disparaître. Mais des années d'efforts vont peut-être sauver l'espèce. En 1990, on ne comptait plus qu'une cinquantaine de spécimens de cet oiseau au plumage vert piqué de tâches noires, un des plus rares de la planète. Aujourd'hui, ils sont 126. Le kakapo --"perroquet de nuit" en maori-- était un des oiseaux les plus répandus en Nouvelle-Zélande, jusqu'à la colonisation européenne au début du XIXe siècle et l'arrivée de prédateurs, chiens, chats et hermines. "Un des premiers explorateurs, Charles Douglas, raconte que les kakapos étaient si nombreux qu'on pouvait les faire tomber des arbres, comme les pommes d'un pommier", déclare Deirdre Vercoe Scott, qui dirige le Département du programme de sauvegarde du perroquet. Cet oiseau nocturne, qui vit sur le sol, est un bon grimpeur. Mais face à une menace, il s'immobilise et devient donc une proie aisée. Et pour séduire les femelles la nuit dans la forêt, les mâles lancent des cris retentissants, émis du thorax, qui attirent tout autant les prédateurs que les amantes potentielles. Aussi, lors des années 1990, l'avenir de l'espèce paraissait sombre, compte tenu du vieillissement et de la baisse de la population, se souvient Ron Moorehouse, scientifique qui travaille sur ce programme. Les autorités ont alors décidé de débloquer des fonds (plusieurs millions d'euros) pour sauver cet oiseau, décrit par les scientifiques comme attachant et plein de malice. "Ils font preuve de tellement de personnalité, ce qu'on n'attend pas forcément des oiseaux. Ils restent assis et vous regardent et vous vous demandez à quoi pensent-ils? ", déclare Sarah Kivi, garde-forestier sur ce programme. "Ils peuvent aussi bouder", s'amuse-t-elle. Autre danger pour la sauvegarde de l'espèce: sa reproduction est irrégulière. Les oiseaux, qui peuvent vivre jusqu'à 90 ans, s'accouplent uniquement lorsque les fruits sont abondants sur des arbres endémiques à la Nouvelle-Zélande. Enfin, les scientifiques se sont aperçus que les mâles avaient une fâcheuse tendance à s'attacher de très près à leurs soigneurs et à parfois confondre leur crâne avec une femelle kakapo. L'acteur britannique Stephen Fry, qui a filmé un documentaire sur ces oiseaux en 2009 ("Dernière chance de les voir"), a capturé les images d'un kakapo, Sirocco, tombé sous le charme d'un zoologue, Mark Carwardine. Les images de la tentative d'ébats amoureux du perroquet avec la tête du scientifique, postées sur YouTube (https://www.youtube.com/watch?v=9T1vfsHYiKY) ont fait les délices de plus de quatre millions d'internautes. Le sort de l'espèce a commencé à s'améliorer quand les oiseaux ont été introduits sur deux îles exemptes de prédateurs et trop lointaines pour être jointes à la nage, explique Deirdre Vercoe Scott. "Une grande avancée a été de placer tous ces oiseaux ensemble sur des îles exemptes de prédateurs et de comprendre comment ils se reproduisaient, tout en dépassant notre peur d'intervenir", déclare-t-elle. "Si nous avions décidé de ne pas intervenir, nous aurions perdu le kakapo. On devait vraiment être sur place et être actifs, notamment pendant la nidification". L'équipe a installé des caméras, pèse les petits toutes les nuits et très souvent les nourrit à la main. Deirdre Vercoe Scott estime peu probable qu'il existe encore des kakapos à l'état sauvage. La survie de l'espèce dépend de ce seul programme de sauvegarde, selon elle. Et le succès de cette action a permis de réintroduire huit spécimens sur une troisième île, Little Barrier, au large d'Auckland, après en avoir éliminé tous les rats qui avaient obligé les scientifiques à en retirer les oiseaux en 1999. Certains de ces huit volatiles venaient de cette île et ils ont tout de suite retrouvé les lieux de nification, laissant espérer une prochaine reproduction, raconte Ron Moorehouse. L'espèce est toujours menacée mais la situation n'est plus désespérée, souligne le scientifique. "Nous sommes plus détendus. Mais avec 126 specimens, il faut faire très attention au pool des gènes, et c'est ce que nous essayons de faire, afin de préserver le plus possible une diversité génétique", précise-t-il. Sciences et Avenir 30/06/2012 (texte et image) -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
En Inde, deux employés d'une centrale nucléaire ont été exposés à de fortes doses de matériel radioactif. Ils ont été placés sous observation. La Nuclear Power Corporation of India Limited, la NPCIL, a annoncé vendredi que l'incident s'était produit samedi 23 juin dans la centrale nucléaire du Rajasthan, dans l'état du même nom, dans l'ouest de l'Inde. Deux employés ont respiré du tritium radioactif dans le bâtiment du réacteur 5 alors qu'ils effectuaient des travaux de maintenance de tuyauterie. La quantité de tritium qu'ils ont absorbé pourrait dépasser la limite annuelle permise. La NPCIL a ouvert une enquête pour déterminer les causes de l'accident et l'état de santé des employés est sous surveillance. La société a fait savoir qu'il n'y avait pas de fuite radioactive à l'extérieur de la centrale. Près de 20 centrales nucléaires sont en service en Inde à ce jour. Le gouvernement indien projette d'en construire 20 de plus ces dix prochaines années pour répondre à la demande croissante en électricité qui résulte d'une croissance économique rapide. NHK 30/06/2012