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Maroc : Les effets du "sur-pâturage" sur l'environnement
BelleMuezza a posté un sujet dans Biodiversité - Synergie
Plus de 100 millions d'herbivores «comestibles» (moutons, chèvres, vaches, dromadaires...) ravagent les sols et les écosystèmes du Maroc, avec, semble-t-il, la bénédiction des autorités et des gestionnaires. La totalité du pays, par ailleurs plus fragile que d'autres puisque de nature semi-aride en majorité, est l'objet d'un véritable «dépeçage» de ses paysages et de son Vivant par la pression d'un surpâturage à nul autre pareil. On le sait, on le répète, mais c'est pire chaque saison. Un exemple parmi d'autres est celui que vient de vivre le magnifique Jbel Ayachi qui culmine à 3757 m dans le Haut Atlas oriental. Au fil de ces dernières années, le massif a perdu la totalité de sa couverture végétale et ne montre plus qu'un sol dénudé, scalpé, squelettique. Jbel Ayachi Michel Tarrier Effrayant, effarant, irréversible. Les derniers lambeaux de la précieuse cédraie sont moribonds, les genévriers thurifères vétérans sont écimés jusqu'au trognon, la chênaie verte est ravagée, décapitée, abroutie, l'ancien cortège botanique si riche et varié n'est plus, c'est tout le paysage qui dépérit à force d'abus d'usage. Le sol désormais pulvérulent, où plus rien ne pousse et ne poussera plus jamais part en poussière au moindre vent ou se retrouve dramatique-ment lessivé lors des pluies. Voici ce qu'il reste d'un manteau forestier que le premier découvreur, le Marquis de Segonzac, décrivait comme luxuriant et infranchissable en 1905, soit à peine plus d'un siècle ! [color=red]Quant à la faune climacique (lion, panthère, magot, mouflon, gazelle et même antilope bubale !!) et la faunule endémique (innombrables papillons à valeur biopatrimoniale), il ne reste rien.[/colore] Toutes les espèces sauvages ont été décimées, victimes de la destruction de leur niche écologique, d'éviction, quand ce n'est pas de persécution imbécile et impitoyable. Tous sont responsables, du berger au garde forestier, mais sont surtout coupables les propriétaires absents, ces bourgeois des grandes villes qui confient des effectifs surnuméraires de moutons (oviculture de rente) à des bergers locaux et dont ils profitent des droits séculiers d'usage normalement limités à la charge modeste de troupeaux familiaux. De tels droits devraient être caduques s'ils ne profitaient pas, et ce, sans la moindre traçabilité, à des gens bien placés de réaliser de gros bénéfices sur le dos de la misère et de l'ignorance, et au détriment de ressources légitimes. Et les faux reboisements, les soi-disant périmètres en défense ne sont que des effets d'annonce. L'intitulé de l'administration en charge d'écosystèmes qui ne sont plus que des fabriques de moutons est à revoir : Haut Commissariat «de la lutte contre la désertification» ne correspond absolument plus à l'objectif qui se révèle inverse à la promesse. Et pour parler de cette montagne de l'Ayachi, qui sont ces gens de la tribu des Aït-Morrhad qui ont investi la contrée pour en détruire les espaces et les espèces ? Il s'agit de piètres dévastateurs, par ailleurs connus pour leur immense cruauté envers les animaux. De quel laxisme profitent-ils pour pouvoir ainsi se comporter en hors-la-loi ? Sont-ils, eux-aussi, de ces monothéistes qui font des enfants pour les déposséder, les déshériter, leur dérober tout avenir ? Ah ! la viande, la viande, la viande... ! Mangez-en donc tous les jours, encore et encore, jusqu'à en crever vous-même et déposséder les générations futures du moindre reste de Nature ! La Nature, quoi qu'en pensent les imbéciles, n'est pas une ressource renouvelable. Protéger la Nature passe par la colère, une «bienveillante» dictature (un peu comme le code de la route, non ?) et un certain végétarisme. Mais à l'heure d'un écologisme de pacotille parce qu'électoraliste, bonne conscience d'un système corrompu, on ne sait plus rien de l'écologie. Nous vivons dans l'éco-inconscience. Pour le fric. Il existe, sur les routes des Atlas, quelques auberges aux enseignes évocatrices d'un paradis perdu : «Auberge du dernier lion de l'Atlas», «... de la dernière panthère», «... du dernier singe magot». Annoncera-t-on les prochaines ouvertures de gîtes ruraux (c'est tendance...) aux appellations probabilistes : «... du dernier cèdre», «... du dernier mouton», «... du dernier touriste», «... du dernier homme » ?!! Auteur : Michel Tarrier Notre Planète Info 29/06/2012 -
Après celui des armes et de la drogue, le commerce d'espèces sauvages est le troisième plus gros trafic mondial. ARCAS, ONG guatémaltèque reconnue internationalement, lutte depuis plus de 20 ans contre ce fléau qui menace de nombreuses espèces protégées en Amérique centrale. Chaque année, son centre de secours dans la région du Petén accueille près de 300 animaux, parmi lesquels de nombreux perroquets et singes, confisqués en douane ou rendus par des particuliers. Grâce à l'aide de volontaires venus du monde entier, ces animaux sont soignés, nourris et certains rejoignent un programme de réhabilitation dans l'espoir d'être réintroduits dans leur milieu naturel. Fernando Martinez Galicia, directeur du centre, nous ouvre les portes de son centre et s'étend sur les objectifs de son organisation. Une idée de vacances utiles… Nous posons nos bagages sur l'île de Flores, une charmante petite ville de 25 000 âmes, construite sur les eaux du lac Petén Itza. Comme tant de baroudeurs, nous succombons au charme des ruelles colorées, des nombreux restaurants et hôtels bons marché et des couchers de soleil qui, chaque soir, enflamment les rives du lac. Si Flores est connue des voyageurs de passage au Guatemala, c'est qu'elle est une base stratégique pour découvrir la région du Petén et un point de départ idéal pour se rendre aux célèbres vestiges de la cité Maya de Tikal. Pourtant, si notre séjour se prolonge ici, ce n'est pas que pour gravir des pyramides mais bel et bien pour pour participer à un programme d'éco-volontariat et comprendre les enjeux de la conservation de la biodiversité dans cette région. Le tiers nord de la région du Petén est recouvert par la plus grande surface de forêt tropicale du Guatemala. La réserve de Biosphère Maya en protège, sur le papier au moins, quelques 21.000 km². Le Petén est une zone de première importance en termes de biodiversité et une pièce maitresse pour la continuité du couloir biologique formé par l'Amérique centrale. Chaque jour cependant, la déforestation, l'essor d'une agriculture non raisonnée, la chasse et le trafic d'espèces sauvages menacent la survie de ce patrimoine biologique : atèles, aras et jaguars sont, entre autres, aux premières loges de ce désastre. A dix minutes de Flores, un centre de secours pour cette faune en détresse fait figure de résistant. Il appartient à l'organisation non gouvernementale Arcas, investie depuis 1989 dans des missions de protection de la biodiversité au sens large du terme : éducation à l'environnement, gestion des aires protégées, écotourisme et développement communautaire sont autant de thématiques sur lesquelles elle agit. Si l'ONG a été fondée par une poignée de guatémaltèques soucieux d'offrir une seconde chance aux animaux issus du trafic illégal, Fernando Martinez, actuel directeur du centre de secours du Petén, aime rappeler qu'Arcas ne peut fonctionner sans l'aide des nombreux bénévoles. Comme nous, chaque année, ils sont près de 400 volontaires, venus des quatre coins du monde, à donner de leur temps pour s'occuper des animaux, entretenir les infrastructures du centre et sensibiliser les touristes de passage. "Fernando, quel est l'objectif majeur de Arcas ?" Notre travail principal est la réhabilitation de la faune sauvage. Nous travaillons en lien avec la CONAP, Conseil National des Aires Protégées, sur la thématique du trafic illégal de la faune sauvage qui existe au Guatemala, mais aussi dans certains autres pays comme le Mexique et les Etats-Unis. Notre équipe se compose de 5 permanents et nous avons le soutien de plusieurs agents de la CONAP. Cela fait plus de 20 ans que nous luttons pour la conservation de la faune de la Réserve de Biosphère Maya. Le centre renferme des singes hurleurs, des atèles, des perroquets, des crocodiles, un jaguar, etc. Tous ces animaux proviennent d'un trafic ? Nous recevons entre 250 et 300 animaux par an. 95% d'entre eux sont issus du trafic illégal et les 5% restant sont des donations du grand public, des saisies que font la CONAP, d'autres ONG ou toutes autres institutions. La Réserve de Biosphère Maya est une vaste étendue de forêt. C'est l'un des poumons de l'Amérique et elle contient une grande diversité de faune sauvage. Certaines personnes qui visitent les parcs nationaux en ressortent avec des animaux, comme de jeunes perruches de 5 ou 6 mois par exemple. Tous les animaux du centre sont des espèces présentes dans les forêts du Petén. Quelles sont les espèces les plus menacées dans cette région ? Il y en a plusieurs mais à cause de l'avancée des terres agricoles, des élevages et de la disparition de l'habitat en général, le jaguar et l'ara rouge sont deux des espèces emblématiques en voie d'extinction ici : elles nécessitent de grandes surfaces de forêt pour survivre et sont classées en annexe I de la CITES. On estime à moins de 200 le nombre d'ara Macao en liberté dans la réserve de biosphère Maya. Tous les animaux qui arrivent ici sont-ils réintroduits ? 75% des animaux qui entrent au centre d'Arcas sont des perruches. Les autres sont assez diversifiés : des oiseaux, des singes ou encore des reptiles. Chaque individu doit suivre un processus très long avant d'être relâché dans son milieu naturel. C'est toutefois moins délicat pour les reptiles, type crocodile, tortue ou iguane : ces animaux n'ont pas besoin d'une réhabilitation comportementale, mais juste d'une aide médicale. Leur instinct fait que nous pouvons facilement les libérer. Dans la nature, un crocodile ou une tortue pond ses œufs et les jeunes grandissent sans leurs parents, ils savent de manière innée comment survivre. Les Psittacidae, qui regroupent perroquets et perruches, ont quant à eux besoin d'une réhabilitation clinique, pour récupérer des plumes ou s'affranchir d'éventuelles maladies, et d'une réhabilitation éthologique. Quand les oisillons arrivent au centre âgés de 10 ou 15 jours, sans plumes, nous devons les nourrir et nous les imprégnons inéluctablement de notre présence. Plus tard, lorsqu'ils commenceront à voler, ils devront alors passer par différents stades avant d'être libérés : cela peut durer 2 ans et demi. Pour les primates, c'est encore plus complexe : ce sont des animaux intelligents, qui nous reconnaissent très bien. S'ils ne suivent pas un processus de réhabilitation, ils évoluent comme des êtres humains et non comme des singes. Nous avons ici plusieurs groupes qui sont arrivés à l'âge adulte et qui ne sont plus capables de retrouver leur milieu naturel. Ceux qui ont cette «chance» sont les jeunes âgés à leur arrivée d'un an et demi tout au plus. Nous formons alors des groupes sociaux entre eux, jusqu'à leur maturité sexuelle, vers 4 ans : seulement à cet instant, lorsque le groupe a un «leader», nous pouvons débuter un processus de réhabilitation. Celui d'un singe-araignée va durer entre 4 et 6 ans. Autrement dit, un perroquet qui sait «parler» ou un singe adulte peut entrer dans notre centre mais ne pourra pas être réintroduit. Seuls 60 à 70% des animaux qui nous arrivent auront l'opportunité de suivre un processus de réhabilitation, et une partie seulement d'entre eux sera réintroduit. L'année dernière, par exemple, nous avons formé un groupe de 124 perruches : 80 seulement ont pu être libérées. De ces effectifs, beaucoup ne s'adapteront pas, ne seront pas capables de se nourrir et ne survivront pas après libération. Nous sommes donc loin d'un 100% de réussite mais Arcas offre à tous ces animaux les meilleures chances de retrouver leur milieu naturel. Entre le réchauffement climatique, la déforestation et le trafic illégal, pensez-vous que nous avons encore une chance de sauver ces espèces ? C'est une question difficile ! Cette année, selon les pronostics, nous aurons une année très sèche, comme en 1998 où a brulé plus de la moitié de la Réserve de Biosphère Maya. C'est une course contre la montre. Nous seuls, en tant qu'Arcas ou CONAP, n'allons pas sauver ces espèces. Il faut une prise de conscience globale et vous êtes là aussi pour diffuser ce message. Souvenez-vous d'une chose : si le trafic illégal existe, c'est qu'il y a des personnes désireuses d'avoir ces animaux chez eux. [size=24]Le NON aux animaux de compagnie issus du trafic illégal est très important : nous avons des chiens et des chats pour cela...[/size] J'entends beaucoup me dire, «je n'ai qu'une perruche, c'est rien !», mais à l'échelle générale, dans toute la région, c'est une quantité inimaginable d'animaux sauvages qui sont arrachés à leur environnement. Mon message est clair : ne pas acheter ces animaux issus du trafic, ni vivants, ni morts. Car le problème est le même si l'on achète des souvenirs à base d'os, de carapace, de peau ou d'autres produits dérivés aux propriétés soi-disant aphrodisiaques. Evidemment, tout notre travail sera perdu si, en bout de chaine, ces animaux finissent ainsi.» Propos recueillis par Marie-Anne et Sylvain Lefebvre pour l'association Exode tropical Dans le centre de secours d'ARCAS près de Flores - Guatemala Sylvain Lefebvre & Marie-Anne Bertin Notre Planète Info 05/07/2012
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Les modèles destinés à anticiper le réchauffement climatique ne tombent pas tous d’accord sur les changements à venir en Afrique de l’Ouest. Toutefois, une observation des nuages au-dessus de la zone pourrait donner des informations plus précises. Les nuages jouent un rôle fondamental dans le phénomène du réchauffement climatique. En effet, c’est en fonction de leur présence (ou de leur absence) et de leur densité que le rayonnement solaire est maintenu dans l’atmosphère ou au contraire s’en échappe. Bien que connu, il est difficile de tenir compte de ce mécanisme dans les modèles informatiques visant à déterminer le climat à attendre dans les décennies à venir, en particulier en Afrique de l’Ouest. Ainsi, si les climatologues estiment que le réchauffement pourrait y atteindre 4 à 4,8°C, des variations importantes apparaissent selon les modèles utilisés, indique le climatologue Hervé Douville. Pour les pluies, question cruciale pour la région, il n'y a "pas de consensus" non plus, souligne-t-il, "ce qui domine, c'est le caractère très incertain de ces projections. Le seul petit consensus, ce serait un assèchement relatif sur la partie ouest du Sahel et une petite augmentation ailleurs...", précise-t-il. Comme l’a expliqué à l’AFP Dominique Bouniol, une spécialiste des nuages qui a piloté un programme d'observation dans cette région, "les nuages, ce n'est pas seulement des gouttes d'eau ou des cristaux en suspension, ce sont de gros perturbateurs du bilan de rayonnement [solaire], d'où l'importance de pouvoir bien les simuler dans les modèles". Or, grâce à des mesures réalisées en 2006 au Niger, il est désormais possible de mieux "documenter ce qui se passe au-dessus du Sahara à 5-6 kilomètres d'altitude". "Avec les données qu'on a désormais, on sait sans ambiguïté qu'on a des nuages à cette altitude et qui se produisent souvent", indique la spécialiste de la physique des nuages. Ces observations ont même permis à des chercheurs du CNRS et de Météo France, ainsi que de l'université britannique de Reading d'élaborer "la base de données la plus précise à ce jour sur la nébulosité en Afrique de l'Ouest". Cela a été rendu possible grâce au couplage des observations satellites et des relevés au sol (température, humidité, rayonnement...) qui ont permis d'établir des "profils verticaux". Ceux-ci permettent alors de mieux connaître les types, la fréquence et l'impact des nuages sur la diffusion du rayonnement solaire. Maxisciences 06/07/2012
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Les modèles destinés à anticiper le réchauffement climatique ne tombent pas tous d’accord sur les changements à venir en Afrique de l’Ouest. Toutefois, une observation des nuages au-dessus de la zone pourrait donner des informations plus précises. Les nuages jouent un rôle fondamental dans le phénomène du réchauffement climatique. En effet, c’est en fonction de leur présence (ou de leur absence) et de leur densité que le rayonnement solaire est maintenu dans l’atmosphère ou au contraire s’en échappe. Bien que connu, il est difficile de tenir compte de ce mécanisme dans les modèles informatiques visant à déterminer le climat à attendre dans les décennies à venir, en particulier en Afrique de l’Ouest. Ainsi, si les climatologues estiment que le réchauffement pourrait y atteindre 4 à 4,8°C, des variations importantes apparaissent selon les modèles utilisés, indique le climatologue Hervé Douville. Pour les pluies, question cruciale pour la région, il n'y a "pas de consensus" non plus, souligne-t-il, "ce qui domine, c'est le caractère très incertain de ces projections. Le seul petit consensus, ce serait un assèchement relatif sur la partie ouest du Sahel et une petite augmentation ailleurs...", précise-t-il. Comme l’a expliqué à l’AFP Dominique Bouniol, une spécialiste des nuages qui a piloté un programme d'observation dans cette région, "les nuages, ce n'est pas seulement des gouttes d'eau ou des cristaux en suspension, ce sont de gros perturbateurs du bilan de rayonnement [solaire], d'où l'importance de pouvoir bien les simuler dans les modèles". Or, grâce à des mesures réalisées en 2006 au Niger, il est désormais possible de mieux "documenter ce qui se passe au-dessus du Sahara à 5-6 kilomètres d'altitude". "Avec les données qu'on a désormais, on sait sans ambiguïté qu'on a des nuages à cette altitude et qui se produisent souvent", indique la spécialiste de la physique des nuages. Ces observations ont même permis à des chercheurs du CNRS et de Météo France, ainsi que de l'université britannique de Reading d'élaborer "la base de données la plus précise à ce jour sur la nébulosité en Afrique de l'Ouest". Cela a été rendu possible grâce au couplage des observations satellites et des relevés au sol (température, humidité, rayonnement...) qui ont permis d'établir des "profils verticaux". Ceux-ci permettent alors de mieux connaître les types, la fréquence et l'impact des nuages sur la diffusion du rayonnement solaire. Maxisciences 06/07/2012
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Un girafon naît au zoo de Planckendael
BelleMuezza a posté un sujet dans Actualités parcs animalier, zoos
Le zoo belge de Planckendael près d'Anvers vient d'accueillir un nouveau pensionnaire : le robuste girafon Ndale. Sa maman, Barbie, a accouché ce mardi 3 juillet après 15 mois de grossesse. Les girafes Barbie et Baridi sont heureuses de vous annoncer la naissance du petit Ndale, le mardi 3 juillet dans la Savane du zoo de Planckendael, près d'Anvers en Belgique. Le petit mâle mesure déjà 1 mètre 80, ce qui est grand pour son âge, et il tient déjà solidement sur ses pattes. Pour l'instant, son pelage est très clair mais il va encore changer de couleur au fil du temps. D'après les informations données par le zoo, le petit Ndale se porte bien, ainsi que ses parents. L'accouchement (le troisième dans ce zoo pour Barbie) a été suivi par les soigneurs, grâce à une petite caméra placée dans l'enclos de la girafe. Vers 17h30, les pattes avant du girafon ont commencé à apparaître. Puis, il a pointé le bout de son nez vers 18h30, avant que la chute finale de presque deux mètres ait lieu vers 19h15. L'accouchement a donc duré en tout moins de deux heures alors que la plupart des accouchements chez les girafes se déroulent en 3 à 4 heures. Le petit mâle a immédiatement été nettoyé par sa maman, puis s'est mis debout, à peine 45 minutes après sa naissance. Il a ensuite bu le lait de Barbie, aux environs de 20h30. La prochaine étape pour Ndale sera de faire connaissance avec ses camarades partageant le même enclos que lui : ses parents Barbie et Baridi bien-sûr, mais également la girafe femelle Diamant, le mâle Karega et la petite Megara née en juillet 2011. Ces girafes s'apparentent aux girafes du Niger dont il n'existe que 220 spécimens dans la nature et qui est aujourd'hui considérée comme une espèce menacée. Dans leur pays, les girafes du Niger entrent en effet en concurrence avec la population locale pour le partage des ressources naturelles comme l'eau et la nourriture. Pour sauvegarder cette espèce, le zoo de Planckendael participe au programme européen d'élevage. Il soutient également financièrement d'autres projets, notamment un projet de construction de puits d'eau au Niger, lancé par l'association pour la Sauvegarde des Girafes du Niger (ASGN). Ce projet permettrait d'atténuer la concurrence entre les hommes et les girafes au Niger, tout en améliorant la condition économique et sociale de la population. Le zoo de Planckendael veut ainsi promouvoir la réconciliation de l'homme et de l'animal. Ndale mesure déjà 1m80 selon les mesures réalisées par les soigneurs (Crédit : Planckendael/Verhulst) Le petit girafon Ndale est né d'un accouchement qui a duré environ deux heures, soit bien moins qu'habituellement (Crédit : Planckendael/Verhulst) Barbie, la maman de Ndale, veille sur son petit (Crédit : Planckendael/Verhulst) Maxisciences 06/07/2012 -
Pense-bête pour des vacances respectueuses de l'environnement Voyager léger, éviter l'avion, débrancher la cafetière ou l'ordinateur, conduire moins vite, consommer local: l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) propose un pense-bête de ce qu'il faut faire pour partir en vacances en respectant l'environnement. Au premier chef, il vaut mieux voyager léger, rappelle l'Ademe, puisque des bagages moins lourds représentent un impact carbone allégé, particulièrement en avion. Par exemple, 15 kg de moins dans ses bagages économisent entre 100 et 200 kg/équivalent/CO2 au cours d'un vol Londres-Tenerife. Pas de produits jetables non plus, qui génèrent des déchets sur place, mais des produits porteurs d'un éco-label "garantissent un moindre impact écologique". Avant de partir, ne pas oublier de débrancher la TV, la chaîne-hifi, les ordinateurs, cafetière ou micro-onde, qui souvent restent en veille pour rien. Disjoncter aussi le ballon électrique d'eau chaude, et si le réfrigérateur est vide, on peut en profiter pour le décongeler et le laisser ouvert. Pour le voyage, il faut se souvenir que l'avion "reste le moyen de transport le plus émetteur en gaz à effet de serre", et lui préférer si possible le car, le train ou le bateau. L'Ademe a mis en place un éco-comparateur avec la Sncf pour connaître l'impact des différents modes de transports (http://ecocomparateur.voyages-sncf.com), aussi bien écologique que financier. Par exemple, pour un Paris-Genève effectué par deux voyageurs, l'avion est plus cher, plus rapide et le moins écolo, la voiture moins chère mais lente et peu écolo, et le train plus cher que la voiture mais plus rapide, et beaucoup plus léger pour l'environnement. Pendant les vacances, l'Ademe suggère de lever le pied. "Conduire à 110 km/h plutôt qu'à 120 km/h sur l'autoroute peut faire économiser jusqu'à 5 litres de carburant sur un trajet de 500 km". Oublier la climatisation : "elle peut entraîner une surconsommation de carburant de 10% sur route et 25% en ville". Sur place, choisir de préférence des hébergements éco-labellisés, qui par exemple limitent le gaspillage de l'eau, du savon, de l'éclairage... En vacances comme toujours, "je ne jette pas mes déchets sur la plage, dans la mer ou dans la nature", mais dans des poubelles si possible à tri sélectif. L'Ademe conseille enfin de ne pas consommer des produits qui ont voyagé par avion, mais "des produits locaux et de saison". Privilégier des produits réutilisables et non jetables, et comme dans votre voiture, éviter la climatisation dans la maison. Retrouuvez ces conseils et d'autres sur le site ecocitoyens.ademe.fr. Sciences et Avenir 06/07/2012
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Actualités - informations sur les Pesticides
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a confirmé vendredi le retrait de l'autorisation de mise sur le marché de l'insecticide Cruiser OSR, soupçonné d'être néfaste pour les abeilles. Le 1er juin, le ministre avait annoncé qu'il avait décidé d'interdire l'utilisation du Cruiser "pour l'enrobage des semences de colza au niveau français". Mais le détenteur de l'autorisation de mise sur le marché (AMM) disposait d'un délai de 15 jours pour faire part de ses observations. "Les observations transmises le 15 juin par le détenteur de l'AMM ne sont pas de nature à remettre en cause les éléments ayant conduit à envisager son retrait", a annoncé vendredi le ministère dans un communiqué. "L'exposition des abeilles au travers des résidus de thiametoxam, substance active de ce produit, dans le nectar de colza, à la dose sublétale ayant des effets néfastes sur le retour à la ruche des abeilles butineuses, ne peut être exclue", a-t-il expliqué. Le ministre a donc décidé de retirer vendredi l'AMM et "compte-tenu de l'approche imminente de la commercialisation et de l'utilisation des semences de colza traitées par des produits contenant du thiametoxam sur le marché européen", il "engage par ailleurs la procédure européenne visant à interdire les semis de colza traité par enrobage au thiametoxam". Dans un communiqué, l'organisation de défense de l'environnement France Nature Environnnement (FNE) s'est félicitée de cette décision. FNE "demande de poursuivre sur cette dynamique en interdisant toute la famille des néonicotinoïdes, ces insecticides qui -comme le Gaucho- sont dangereux pour les abeilles". Le ministre est allé plus loin que ne le préconisait l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail). Dans un rapport, elle avait recommandé de renforcer la réglementation européenne sur les produits phytosanitaires, rappelant que la surmortalité des abeilles n'est pas liée à une cause unique mais à une multitude de facteurs. L'Anses avait été saisie en mars par le ministère de l'Agriculture après la publication d'un article dans la revue "Science". Cette étude montrait que les abeilles exposées au thiaméthoxam, l'une des molécules du Cruiser, revenaient moins nombreuses à la ruche que les autres, ce qui fragiliserait les colonies. En France, le thiaméthoxam est autorisé en traitement de semences pour les cultures de maïs (Cruiser 350), de betterave (Cruiser 600 FS), de pois (Cruiser FS) et de colza (Cruiser OSR). Seul le colza a des fleurs dont les abeilles butinent le nectar. Le groupe Syngenta, qui produit le Cruiser, a contesté les conclusions de l'étude dès sa parution dans la revue "Science". Les abeilles de l'expérimentation ont été exposées à une dose "30 fois plus élevée qu'en conditions réelles", a dénoncé la firme d'agrofourniture. Selon elle, "pour atteindre la quantité de thiaméthoxam retenue dans l'étude, l'abeille devrait consommer quotidiennement jusqu'à sept fois son propre poids en nectar". Syngenta affirme sur son site internet que son "Cruiser OSR a déjà été utilisé sur plus de trois millions d'hectares de colza en Europe sans incident". Nouvel Observateur 29/06/2012 -
Une météo des méduses ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Plancton et autres organismes base de la chaîne alimentaire
Sur la Côte d'Azur, les baigneurs de juillet pourront éviter de croiser la Pelagia noctiluca, la plus venimeuse des méduses de Méditerranée, grâce à un site internet expérimental qui livre désormais des prévisions inédites sur leur présence près des plages. Le site (www.medazur.obs-vlfr.fr) se limite pour l'instant à une zone située entre Menton et Antibes et il est loin d'offrir une analyse plage par plage de la présence des méduses sur ce littoral très découpé aux expositions variées. Mais il définit, en fonction de trois grandes zones, le degré du risque d'échouage des méduses: minimum (point bleu), modéré (vert) et maximum (rouge). On y apprend ainsi que l'indicateur sera au rouge samedi pour les touristes arrivant à Nice. Les bulletins "météo-méduses" - une première mondiale, affirment les chercheurs - fusionnent un grand nombre de données: alertes faites par les baigneurs, mais aussi recherches de pointe menées par l'Observatoire océanologique de Villefranche-sur-Mer. Un programme scientifique, financé depuis deux ans à hauteur de 66.000 euros par le département des Alpes-Maritimes, étudie actuellement tout le cycle vital des méduses et leur distribution le long du littoral. Le lancement de ces premières prévisions "marque le passage de la partie recherche à la vulgarisation auprès du public", se félicite Eric Ciotti, président du Conseil général des Alpes-Maritimes. Dans le département, la moitié des 10.000 interventions des pompiers auprès des baigneurs étaient dues à des piqûres de méduses durant l'été 2011. La redoutée Pelagia noctiluca aux tentacules violacées, très présente depuis une dizaine d'années, provoque des sensations de brûlures, des démangeaisons, voire des allergies. Les méduses vivent jusqu'à 400 mètres de profondeur et remontent à la surface la nuit. Lorsque les courants (notamment le "liguro-provençal" qui va de l'Italie à l'Espagne) les entraînent vers des eaux peu profondes, elles ne peuvent plus migrer et meurent en s'échouant. Dans la profonde rade de Villefranche-sur-Mer, les scientifiques ont installé un "démonstrateur" inédit en France, grande bouée munie de capteurs mesurant par exemple les courants ou la salinité. La nuit, lorsque les méduses sont en surface, une caméra transmet leur image vers le laboratoire. "La technologie est vraiment exceptionnelle", insiste Gabriel Gorsky, directeur de l'Observatoire océanologique. A cette bouée, d'un coût de 300.000 euros, devraient venir s'ajouter bientôt de "petites bouées" munies de caméras (environ 7.000 euros pièce) réparties le long des côtes, espèrent les chercheurs. "Je ne sais pas si c'est efficace, mais on va l'apprendre cet été", dit Gabriel Gorsky, avec toute la prudence du scientifique. Parallèlement, "il faut centraliser l'information venant par exemple des maîtres-nageurs", préconise-t-il. Philippe Bardey, pdg d'une société associée au projet, met déjà à disposition son site (http://meduse.acri.fr) alimenté par les observations des baigneurs, de la frontière italienne jusqu'à Marseille. "La participation éco-citoyenne est une tendance mondiale", note-t-il. Les prévisions de MedAzur pourraient déjà être plus fines, glisse M. Gorsky, devant plusieurs élus. Mais les maires du littoral accepteront-ils d'être placés en alerte rouge? Silence prudent. En attendant, les vacanciers peuvent aussi se renseigner auprès de leur plage favorite, ou encore porter comme en Australie des vêtements longs en tissus micro-poreux. Certaines communes se dotent aussi de filets protecteurs. "Les méduses appartiennent à la nature, on doit cohabiter, nous ne voulons pas les exterminer", précise le scientifique. SCIENCES ET AVENIR 06/07/2012 -
La CBI interdit la chasse à la baleine au Groenland
BelleMuezza a posté un sujet dans Actus - Infos : Les cétacés
La Commission baleinière internationale (CBI) a rejeté la demande faite par le Danemark qui souhaitait augmenter ses quotas de chasse à la baleine. Le Danemark avait fait une demande auprès de la Commission baleinière internationale (CBI) pour augmenter ses quotas de chasse à la baleine. Le pays souhaitait en effet que les peuples indigènes du Groenland puissent attraper 1.326 baleines entre 2013 et 2018 dont dix baleines à bosse par an, soit une légère augmentation par rapport aux accords précédents datant d’il y a deux ans. Mais la CBI vient tout juste de rejeter cette demande et d'affirmer que la chasse restera même interdite jusqu’à la fin de cette année, une fois les quotas actuels épuisés. Pas moins de 34 autres membres de l'Union européenne ont voté contre le Danemark (25 pour et trois abstentions) essentiellement en raison de l'échec des discussions visant à diminuer le nombre de captures proposées. De plus, les délégués et représentants des associations écologistes s’étaient dits préoccupés par l'augmentation de la vente de viande de baleine au Groenland. Selon eux il s'agirait plus d'une chasse commerciale déguisée que d'une pratique traditionnelle destinée à la consommation indigène, autorisée par la CBI. "Nous allons rentrer à la maison et réfléchir à ce que nous allons faire à l'avenir", a ainsi déclaré le délégué danois, Ole Samsing, devant la presse après l'annonce de la décision. "Il me semble que certains pays n'ont pas assumé leurs responsabilités. C'est dommage", a déploré M. Samsing. L’Islande qui, avec la Norvège, pratique ouvertement une pêche commerciale, a carrément estimé que la Commission pâtissait de "dysfonctionnements". "Je ne sais vraiment pas ce que nous cherchons", a déclaré le délégué islandais Johann Gudmundssona, qui s'est demandé si cette décision s'adressait "aux gens qui veulent faire des océans des espèces de musées". Pourtant les baleines sont aujourd’hui menacées d’extinction. Selon des chiffres présentés par des associations écologistes, plus de deux millions de baleines ont été abattues au XXe siècle par l'industrie de la pêche et leur commerce générerait 2,1 milliards de dollars de recettes par an. Malgré ces chiffres désastreux, la CBI a approuvé mardi des quotas de chasse pour les populations autochtones des Etats-Unis, de la Russie et de Saint-Vincent-et-Grenadines, dans les Caraïbes. Dans le même temps, la Corée du Sud a annoncé sa volonté de reprendre les campagnes de pêche scientifiques, abandonnées depuis 26 ans. Quant au Japon, il a réussi à empêcher la création d'un sanctuaire pour baleines dans l'Atlantique sud. Maxisciences 06/07/2012 -
JAPON : Le devenir des autres centrales nucléaires du pays ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
Une manifestation était organisée vendredi soir devant la résidence officielle du premier ministre à Tokyo. Les personnes rassemblées ont appelé à l'arrêt du réacteur nucléaire remis en route sur la côte de la mer du Japon. Les mouvements opposés au nucléaire et basés dans et autour de Tokyo, organisent des manifestations devant la résidence quasiment chaque vendredi depuis le mois de mars 2012. Lors du rassemblement de vendredi, les manifestants ont demandé l'arrêt du réacteur numéro 3 de la centrale nucléaire d'Ohi, dans la préfecture de Fukui. La Compagnie d'électricité du Kansai l'a redémarré dimanche pour la première fois en 15 mois. Une femme de 41 ans venue de la préfecture de Fukushima manifester avec son fils a déclaré qu'elle était en colère contre le gouvernement et sa manière de traiter la question du nucléaire et ce malgré la gravité de la catastrophe de la centrale Fukushima Dai-ichi. Elle veut que le gouvernement revienne sur sa décision au nom de la sécurité des enfants. NHK 06/07/2012 -
SAUVER REX, SAUVER son Maître : Daniel, SDF et... maître exemplaire
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les histoires d'animaux
Ayant dû m'absenter pour m'occuper de ma maman âgée et malade, j'ai mis en sommeil certaines de mes activités, dont la mise à jour du forum... Depuis 3 jours j'ai paré au plus pressé... Et, maintenant, je commence à m'occuper des informations plus anciennes... Voici donc des nouvelles de REX et de son maître Daniel... sans oublier Black bien sûr... Grâce à la pression de toutes les personnes qui ont entendu l'appel de Daniel, le ciel se dégage pour nos trois compères. Cela a été rendu possible grâce, d'abord, au le journal de l'Artois qui nous a fait connaître la situation, au soutien de nombreux amis connus et inconnus qui y ont été sensibles et aussi d'associations... dont le refuge SPA de TILLOY-LES-MOFFLAINES et VOS ANIMOS. Rex n'est bien entendu pas en reste... puisqu'il se révèle une crème de toutou... Autrement dit, totalement l'inverse de ce qui avait été établi à son encontre... alors qu'il était placé dans une situation de rupture affective ! Le spectre de la mort programmée par le maire de Liévin s'éloigne à grandes enjambées. Mais ce n'est pas tout : Daniel ne sera bientôt plus un "SDF". Rex, Black et Daniel devraient être réunis dans un vrai logement... Une demande sociale auprès de la mairie est en cours. Rappel succinct des faits (vous pouvez relire la totalité des articles)? Black et Rex ont été capturés par force, sur ordonnance de la mairie, lors d'une brève absence de Daniel... parti chercher de quoi se ravitailler lui et ses chiens... Black avait été rendu à Daniel, mais pas REX pour cause de délit de "sale gueule"... Et, pourtant, ce n'est qu'un vieux berger allemand !!! Rex étant privé brutalement de liberté et séparé de sa "meute", s'est trouvé désorienté dans la cage dans laquelle il a été mené manu militari et s'est montré agressif... Ce qui a amené mr Kucheida (qui ne répond pas aux courriers envoyés) a demandé à la procureure de la République de statuer pour programmer l'euthanasie de REX... Les deux se sont renvoyés la balle sur la responsabilité dans cette affaire... La procureure a rejeté cette possibilité : Rex n'ayant jamais fait de mal à personne... Perte de temps et polémiques... Mais mr Kucheida n'a pas voulu perdre totalement la face... Il a levé la mise à mort à condition que Rex suive une thérapie comportementale de 2 mois... au bout desquels les compères se retrouveraient si... le comportement de Rex était exemplaire !!! - Entre autres "obligations" : le chien ne pourra pas sortir de la SPA, il ne doit pas se retrouver sur la voie publique sans la présence de la comportementaliste qui le tiendra en laisse et lui imposera une muselière... mais Daniel pourra participer aux exercices... Daniel est déjà soulagé à l'idée de pouvoir retrouver bientôt ses deux compagnons, Black et Rex, dans son abri de fortune liévinois. Un abri de fortune qu'il pourrait bientôt quitter puisque Daniel devrait récupérer un logement social dans les semaines qui arrivent. Un endroit où Rex, Black et Daniel pourront couler des jours heureux..." C'est Nathalie HELIN, comportementaliste de Vos Animos sur le forum RESCU qui a pris en charge REX. Elle commente pour nous le déroulement de la re-socialisation de Rex... - 2 JUIN : Black est allé rendre visite à son copain Rex au refuge de la SPA. Etant séparés depuis plusieurs semaines, ils doivent réapprendre à vivre ensemble. La situation est aussi difficile pour Black qui, de plus, n'est pas du tout habitué à voyager en voiture. Il était content, mais moins que Rex qui lui a remué la queue, les oreilles bien collées sur l'arrière, content quoi, mais stressé de tout ce qui se passe autour de lui. A la fin, Rex était très très fatigué (n'oublions pas qu'il a 12 ans...). - 8 JUIN Daniel est heureux et nous sommes sur la bonne voie. Encore du travail à faire mais petit à petit on va y arriver! Ce matin, Daniel et moi avons pleuré mais de bonheur!!! Eh oui. Après 1/2 heure de travail, REX, toujours très calme et sans agressivité a vu Daniel rentrer dans sa cage, lui donner à manger dans la main et le caresser! Oui vous avez bien lu. C'était si magnifique que j'en ai encore les larmes aux yeux et la chair de poule. C'est la plus belle chose que je désirais et suis contente de ne pas m'être trompée lors de mon évaluation comportementale. Daniel riait et pleurait en même temps. Le personnel était très content! 3 fois il est rentré dans sa cage. Nous avons décidé au bout d'une heure d'émotion de laisser Rex. Plus de travail pour aujourd'hui et surtout rester sur le positif. Voilà Daniel m'a bien dit de le dire à toutes les personnes qui sont avec lui et qui respectent le travail effectué alors voilà, je vous donne ces nouvelles magnifiques!!! Rex a été lâché dans l'enclos avec Daniel, il s'est roulé dans l'herbe, a batifolé avec son maitre, s'est laissé brossé avec bonheur et il est même venu chercher un bout de poulet des doigts de Nathalie. C'est un tout autre chien, il est resplendissant!! - 13 JUIN Des bonnes nouvelles! Je suis rentrée dans l'enclos avec Daniel et Rex, détaché et attaché. Et Daniel a ensuite promené Rex, pas longtemps, sur le terrain de la SPA, pour travailler un peu son comportement vis-à-vis de personnes qui ont bien voulu venir aujourd'hui. Rex était proche de moi et a pris la saucisse dans ma main! Ouah! Pas une once d'agressivité! Juste gourmand car Daniel avait ramené des croquettes et Rex les a boudées!!! Ensuite pépère est retourné jouer dans l'enclos et il est venu me "narguer" avec son bâton! "Je te le dépose juste devant ton nez mais tu ne touches pas...." Le travail d'approche avec les inconnus a commencé très sérieusement! En plus, Rex était content de me voir aussi aujourd'hui! Lui ai fait juste une petite doudouce sur le bout de son nez... Et il a pris une saucisse dans la bouche de Daniel, qui a toujours toute sa figure!!! J'ai transmis à Daniel et Rex tous vos messages ! - 15 JUIN Encore une grande évolution aujourd'hui avec mon ami Daniel et mon COPAIN Rex! Oui oui, vous lisez bien.... Rex m'a adoptée. Nous avons même joué à la balle et c'est Rex qui me l'a ramenée ! Puis nous nous sommes promenés, Daniel, Rex en laisse et moi. Pas longtemps mais une chose à la fois. Tout s'est passé à merveille. Nous avons introduit une personne de plus dans l'enclos mais il reste beaucoup de chemin pour arriver à du jeu avec elle. Je lui ai fait une toute petite papouille sur le bout de son nez. Maintenant que je suis sa copine, nous allons encore pouvoir progresser. Daniel est venu avec un ami ce matin. Il a connu Rex avant, il y a longtemps. Rex a eu beaucoup de mal à le reconnaître mais ce n'est pas grave, nous progressons à pas de géant ! Le pauvre Rex était fatigué lorsque nous sommes partis mais c'est une bonne fatigue... Tous vos témoignages de soutien et vos amitiés ont été transmis au duo. Les photos parlent toutes seules Aucun commentaire n'est à noter, juste, à mon goût, la beauté et la magie à voir ! Ces photos seront transmises, comme les précédentes, à Daniel qui est très fier de son pépère... Avec tous nos bons voeux à Daniel pour ce bonheur mérité et sa dignité prochainement retrouvée. Nous ne pouvons que souhaiter au trio de se retrouver rapidement après la traversée de l'enfer... c'est un ciel dégagé d'ombres qui se profile à l'horizon... Affaire encore non terminée... Elle sera quand Rex retrouvera définitivement ses compères de toujours : Daniel et Black... et quand ils seront définitivement à l'abri des intempéries ! A suivre donc... Sources : RESCUE - Animalus - juin 2012 -
Depuis les événements du 11 mars 2012, toutes nos pensées sont avec la population japonaise et Japan Expo a souhaité soutenir le Japon avec votre aide à travers les actions Ganbare Japan ! Suite au séisme et au tsunami qui ont frappé le Japon le 11 mars dernier, et aux événements qui ont suivi ces catastrophes, Japan Expo soutient la population japonaise avec l’aide de tous les amoureux du Japon. Le projet Ganbare Japan! a ainsi été créé et vous trouverez ici toutes les actions mises en place pour apporter un soutien financier mais aussi moral aux victimes. Ganbare Japan! sur Facebook La page Facebook Ganbare Japan! a été créée pour vous donner un endroit où laisser vos messages de soutien, sous forme de textes, de dessins, de photos ou de vidéos, et où relayer les actions que vous organisez ou dont vous entendez parler. Cette page a été faite pour vous et vous pouvez vous y exprimer comme vous le souhaitez. Vous avez déjà beaucoup contribué à enrichir cette page et nous ne pouvons que vous encourager à continuer. Les badges et fonds d’écran Pour soutenir financièrement les sinistrés, Japan Expo met en vente les badges de solidarité Ganbare Japan !. Ce badge est vendu 5€ et tous les bénéfices sont reversés intégralement à la Croix-Rouge japonaise pour l’aide et la reconstruction des régions victimes du séisme et du tsunami. Des fonds d'écran pour ordinateur et iPhone sont aussi disponibles au prix de 2€. Les badges sont aussi disponibles dans certaines boutiques en France : Album Comics – 67, boulevard St Germain – 75005 Paris Hayaku Shop – 4, rue Dante – 75005 Paris Little Tokyo – 8, rue Dante – 75005 Paris Leo Petitpois – 10, rue de Paris – 91400 Orsay Pharmacie Gambetta – 20, avenue Gambetta – 83400 Hyères Magasin OSAKA – 24, faubourg Montmélian – 73000 Chambéry Les badges sont vendus sur place, ainsi que des T-shirts, au J.E. Shop, la boutique officielle du festival. Les Billets solidarité Ganbare Japan! Japan Expo a mis en place, via la Fnac, la vente d’un Billet solidarité Ganbare Japan!. Avec votre Billet solidarité Ganbare Japan!, vous obtenez également un badge en symbole de votre action, que vous pourrez retirer au J.E. Shop pendant Japan Expo. Les bénéfices de la valeur du badge sont reversés à la Croix-Rouge japonaise pour aider le Japon à se remettre des terribles catastrophes qu’il a endurées. Achetez votre Billet solidarité Ganbare Japan! Pendant Japan Expo : une exposition d'illustrations d'artistes français et japonais, et de photos du Tôhoku - un témoignage sur le bénévolat post-catastrophe par Yasuaki ICHIMURA et le rappeur NYCCA - une table ronde sur le relais d’informations entre la France et le Japon, et l’organisation des ONG et l’acheminement de l’aide dans le Tôhoku - un Tabanata (la fête japonaise des étoiles) est organisé par Tengumi, durant lequel les visiteurs écriront des « vœux pour le Japon » - sur l'espace enfants, les bambins de Japan Expo auront l’occasion de participer au projet Kizuna de l'Unesco en écrivant des messages d'espoir - le stand Ganbare Japan! sensibilise les visiteurs à la situation actuelle L’ouvrage Magnitude 9 de Café Salé y est en vente en avant-première et une récolte de fonds y est organisée Plus d'infos sur ces actions ici ! Ganbare Japan! Japan Expo juillet 2012
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Fukushima : gestion de la crise
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Fukushima / Japon : les centrales
Une commission mise sur pied par le Parlement japonais critique le bureau du premier ministre pour avoir perturbé les procédures d'urgence lors de l'accident à la centrale nucléaire de Fukushima Dai-ichi l'an dernier. Le rapport de cette commission, dévoilé jeudi, donne la version des faits livrée par Masao Yoshida, qui était alors le directeur de la centrale. Dans un de ses commentaires cités dans le rapport, il dit que le bureau du premier ministre japonais a semé la confusion dans la chaîne de commandement en intervenant directement dans le processus d'urgence. M. Yoshida a dit aux membres de la commission qu'il aurait protesté contre une ordonnance d'arrêter d'injecter de l'eau de mer dans les réacteurs nucléaires si elle avait été émise par ses supérieurs à la Compagnie d'électricité de Tokyo. Mais il dit qu'il n'a pas pu faire valoir son opinion puisque l'ordre est venu par téléphone du bureau du premier ministre. M. Yoshida affirme que la situation chaotique lui a fait réaliser qu'il devait prendre lui-même les décisions finales. Il a ainsi ordonné à ses employés de continuer à injecter de l'eau de mer dans les réacteurs nucléaires. Le rapport de la commission conclut que l'accident de Fukushima est un désastre humain et non pas d'origine naturelle. NHK 06/07/2012 -
Espèce en danger, le markhor est de retour au Pakistan
BelleMuezza a posté un sujet dans Les espèces menacées
C'est une bonne nouvelle que vient d'annoncer le Nord du Pakistan : l'emblème national du pays, le markhor, a fait son grand retour. Cet animal connu sous le nom scientifique de Capra falconeri est une espèce de chèvre sauvage, qui possède de grandes cornes spiralées pouvant atteindre 160 centimètres chez le mâle. On le rencontre dans l'ouest de l'Himalaya, dans les montagnes du Pakistan et de ses voisins. Mais depuis 1984, il est inscrit sur la liste des espèces en danger d'extinction de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). En 1999, le gouvernement pakistanais avait estimé qu'il restait moins de 1.000 markhors au total dans le pays. Son statut sur la liste a ainsi été reconfirmé en 2008, quand l'UICN a constaté que la population totale de markhors avait chuté sous les 2.500 individus et déclinait de 20% toutes les deux générations. Un nombre faible pour cette espèce répartie entre le Pakistan, l'Afghanistan, le Tadjikistan, l'Ouzbékistan et l'Inde. Aujourd'hui, le markhor est menacé par le braconnage, la destruction de son habitat mais aussi par la concurrence des troupeaux de chèvres et de moutons. Moins de cinquante markhors à l'état sauvage vivaient dans la région du Gilgit-Baltistan, au nord du Pakistan, en 1991. Afin de protéger la petite population de caprins, un programme local a été implanté au moyen d'une gouvernance adéquate et a permis de former des rangers. Ceux-ci se concentrent sur le suivi de la faune locale, proposant des moyens de pressions sur les lois de protection des espèces. Cinquante-trois communautés ont été réunies dans des comités pour la conservation, en partenariat avec la Société pour la conservation de la vie sauvage (Wildlife Conservation Society - WCS). Dans les vallées d'action des rangers, la chasse illégale et la déforestation se sont ainsi arrêtées. Aujourd'hui, le rapport établi par les communautés dénombre environ 300 individus dans la région du Gilgit-Baltistan. Mais la population de markhors pourrait être de l'ordre de 1.500, une augmentation conséquente compte tenu des niveaux atteints en 1999. Elle est d'autant plus importante que l'animal symbole national du Pakistan est un maillon fondamental de la chaîne alimentaire. Il est la proie des loups et des léopards des neiges, eux aussi classés "espèce en danger". "Nous sommes ravis que les efforts pour la conservation du markhor au Pakistan soient enfin payants", s'est enthousiasmé Peter Zahler, directeur des programmes de la WCS cité par le New Scientist. "Le markhor est un important marqueur du patrimoine naturel du Pakistan, et nous sommes fiers d'assister les communautés du Gilgit-Baltistan et le gouvernement pakistanais dans la sauvegarde de ces espèces emblématiques", a t-il encore ajouté. Depuis 1997, le WCS a ouvert d'autres projets communautaires au Pakistan ciblant les léopards des neiges et l'ours à collier. Le WCS a également lancé un programme de conservation des markhors en Afghanistan. Le markhor est de retour au Pakistan (crédit : Peter Hopper - Flickr) Maxisciences 05/07/2012 -
Les oisillons apprendraient à écouter avant de composer leurs premiers chants. Ils seraient en plus capables de trier les bruits de leur environnement pour enregistrer des sons clairs. Mais de nombreux signaux acoustiques parvenant à leurs oreilles sont modifiés, expliquant ainsi les différences de chant observées, par exemple, entre les oiseaux des villes et ceux de la campagne. Les chercheurs de la Duke University, en Caroline du Nord, sont partis du constat selon lequel les jeunes oiseaux mémorisent d’abord les sons qu’ils entendent avant de les reproduire. À première vue, rien d’étonnant. « Les humains procèdent exactement de la même façon», nous a expliqué Stephen Nowicki, l’un des auteurs de ce travail publié dans Biology Letters. Pour mesurer l’impact de l’environnement sur l’apprentissage du chant, les scientifiques ont élevé des bruants dans une pièce totalement insonorisée. Impossible donc pour ces oisillons, d’entendre (et de connaître) les sons qui font vivre le monde extérieur. Deux fois par jour, durant douze semaines, seize types de chant de mâles de leur espèce leur ont été diffusés. Huit d’entre eux reprenaient un chant isolé de son contexte, alors que les huit autres étaient mêlés à des bruits parasites : le bruit du vent, celui du trafic routier et tous les sons de la nature. Résultat, tous les bruants ont choisi de reproduire les morceaux qui n’avaient pas été pollués par des sons étrangers au monde aviaire. Pour les chercheurs, pas de doute, «si vous leur laissez le choix, les oisillons apprendront à partir de sons clairs, non pollués par d’autres sonorités». Le problème est que dans la nature les bruits sont très nombreux. «En effet, la nature peut amplifier les sons ou, au contraire, les atténuer», continue Stephen Nowicki. Dans une forêt, par exemple, les feuilles des arbres provoquent une réverbération sonore. Le son rebondit. Il est alors dégradé par rapport à un même bruit émis dans un pré. L'étude montre donc que l’environnement interfère avec les sons émis par un oiseau, et donc sur la façon dont la chanson sera assimilée par les oisillons. Ces derniers choisiront de reproduire ceux qu’ils perçoivent le mieux, «celui qui leur paraît le plus clair», conclut Stephen Nowicki. «Ce qui explique la multitude des gazouillis et les variantes que l’on peut rencontrer entre les oiseaux des villes et ceux de la campagne.» Futura Sciences 05/07/2012
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Pays-Bas : les députés votent l'interdiction des élevages de visons
BelleMuezza a posté un sujet dans Anti-fourrures
Les députés néerlandais ont adopté une proposition de loi prévoyant l'interdiction des élevages de visons à partir de 2024 aux Pays-Bas, a-t-on appris de source parlementaire. "Une nouvelle proposition de loi a été approuvée", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la chambre basse du parlement néerlandais. Le texte, qui doit encore être voté par le Sénat, prévoit la fermeture des 161 fermes qui élèvent des visons pour leur fourrure aux Pays-Bas, troisième producteur mondial. Celle-ci est assortie d'une indemnisation des éleveurs. Une première proposition de loi, déposée en 1999 et qui prévoyait la fermeture de tous les élevages de visons d'ici à 2018 avait été adoptée par la chambre basse en 2008, mais rejetée ensuite par le sénat. Selon Wil Verhagen, directeur de la Fédération néerlandaise des éleveurs d'animaux à fourrure (NFE), les indemnisations prévues dans la proposition de loi votée jeudi par les députés sont insuffisantes et ne couvrent que les coûts de fermeture des élevages. "C'est une mauvaise loi et cela restera une mauvaise loi parce qu'elle ne prévoit pas des compensations honnêtes pour les dommages que nous allons subir en tant qu'éleveurs d'animaux à fourrure", a-t-il déclaré à l'AFP. Les 161 élevages de visons aux Pays-Bas font travailler 1.625 personnes et génèrent un chiffre d'affaires annuel de 200 millions d'euros, selon la NFE. Avec 4,5 millions de fourrures par an, les Pays-Bas occupent le troisième rang mondial derrière la Chine (10 à 15 millions) et le Danemark (14 millions), selon la NFE. La production est essentiellement exportée. L'élevage de renards et de chinchillas est déjà interdit aux Pays-Bas depuis 2008. SCIENCES ET AVENIR 05/07/2012 -
L'avenir de la pêche en question
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Le Monde Aquatique
Dans la baie de Rio, la mort guette les pêcheurs en guerre contre des pétroliers Alexandre Anderson sent la mort roder autour de lui, mais après six attentats il dit ne plus avoir peur. Escorté nuit et jour par des policiers, ce pêcheur jure qu'il poursuivra sa lutte contre les projets pétrochimiques dans la baie de Rio. "Après les attentats, les menaces, et même l'odeur de poudre que j'ai sentie lors des attentats, je n'ai plus peur. De cette lutte, j'espère obtenir quelque chose pour les petits pêcheurs, mais je sais que ma mort peut faire partie des conséquences de cette lutte", dit à l'AFP Anderson, 41 ans, président de l'association Hommes et Femmes (Ahomar) de la commune de Magé, à 63 km de Rio. Après deux assassinats de pêcheurs à la fin du mois de juin, le gouvernement de Rio lui a proposé mardi de le transférer dans une ville hors de l'Etat. "J'ai refusé car ce n'est pas le moment d'abandonner mes compagnons", explique-t-il, assis sur le siège arrière d'une voiture de police et protégé par deux agents armés de mitraillettes. Amnesty International a exorté mercredi les autorités brésilienens à renforcer l'escorte d'Anderson et la sécurité de sa femme Daize. Natif de la ville de Rio, Anderson a déménagé à Magé à l'âge de 21 ans où il a appris le métier de pêcheur avec son beau-frère. Depuis cinq ans, l'association Ahomar a pris la défense de la pêche artisanale en dénonçant l'impact dans la baie des travaux du complexe pétrochimique de Rio (Comperj) menés par le géant pétrolier brésilien Petrobras. "Depuis, nous avons commencé à recevoir des menaces et nous avons constaté la présence d'hommes armés", dit Anderson qui affirme que des groupes parapoliciers liés à des entreprises sous-traitantes de Petrobras sont responsables de ces crimes. Quatre pêcheurs de Ahomar ont déjà été assassinés: deux leaders ont été torturés et tués devant leurs proches en 2009 et 2010, et deux ont été assassinés fin juin. Joao Luiz "Pituca" Telles Penetra et Almir Nogueira do Amorim ont disparu le 22 juin dernier après être partis pêcher. Leurs corps ont été retrouvés quelques jours plus tard: noyés, pieds et mains attachés. L'un d'eux accroché à son bateau. Interrogée par l'AFP, Petrobras a dit "ne rien savoir des assassinats" et "rejette toute intimidation des pêcheurs". Elle a assuré que toutes ses activités sont précédées d'une "étude rigoureuse des impacts" sur l'environnement et les communautés. "Petrobras est une entreprise socialement et écologiquement responsable et exige de ses fournisseurs la même attitude", a-t-elle souligné. En 2009, les pêcheurs de Ahomar ont bloqué avec leurs filets le passage des grands navires dans la baie pendant un mois pour protester contre la réduction de 80% du volume de la pêche, après une fuite de 1,3 million de litres de pétrole d'une raffinerie de Petrobras. "Vers la fin des années 90 il y avait dans la baie quelque 23.000 familles et aujourd'hui il n'en reste que 6.000. Les pêcheurs vendent leurs barques, abandonnent la pêche et se consacrent à d'autres activités comme le commerce", a déploré Anderson qui représente 3.000 pêcheurs. La dernière fois qu'il est sorti pêcher, c'était en août 2010 quand il a commencé à être escorté. "Ils m'ont arraché le coeur, le droit de pêcher, ils m'ont retiré ma liberté", souligne-t-il en expliquant qu'il n a pas le droit à une " escorte pour sortir en mer". Sans travail, Anderson vit de dons de proches et de quelques ONG. "Tous les jours ma femme me dit qu'elle est heureuse que je sois encore en vie, mais quand je sors, je sens qu'il est possible que je ne revienne pas", dit-il. SCIENCES ET AVENIR 05/07/2012 -
Le zoo de Ueno au Japon
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actualités parcs animalier, zoos
Un bébé panda géant est né dans un zoo de Tokyo, un événement salué par la Chine d'où la mère est originaire. Il s'agit du premier bébé panda né au zoo de Ueno depuis 24 ans, a expliqué une responsable de l'établissement animalier. Il s'agit même d'une première en ce lieu par accouplement naturel, le bébé né en 1988 étant issu d'une insémination artificielle. Le zoo avait suspendu samedi les visites du public pour voir la mère, appelée Shin Shin, les gardiens ayant remarqué qu'elles devenait nerveuse en cas d'exposition au bruit ou à la lumière. Shin Shin et son compagnon Ri Ri s'étaient accouplés deux fois à la fin mars et l'état de santé de la femelle, notamment son niveau d'hormone et une perte d'appétit, avait récemment fait penser qu'elle était enceinte. Ce couple de panda est loué depuis l'année dernière par la Chine à ce zoo géré par les autorités de Tokyo, pour un coût annuel d'environ un million de dollars. Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Liu Weimin, a salué l'événement. "C'est une bonne nouvelle. Les pandas géants sont des messagers d'amitié. Nous espérons que les sentiments de chaque peuple envers l'autre et que les relations entre la Chine et le Japon pourront s'améliorer grâce à la naissance du petit", a-t-il déclaré à la presse à Pékin. Les pandas géants, une espèce menacée, sont considérés comme des "trésors nationaux" en Chine. Une bonne quinzaine de pandas sont nés dans des zoos japonais depuis que l'animal est exposé dans l'archipel, d'après un décompte du journal nippon Yomiuri Shimbun. Sciences et Avenir 05/07/2012 -
La Corée du Sud et chasse à la baleine
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actus - Infos : Les cétacés
L'annonce surprise par Séoul d'une prochaine reprise de ses campagnes de chasse à la baleine, arrêtées pendant 26 ans, soulevait jeudi l'indignation des défenseurs de l'environnement, y compris en Corée du Sud. Lors de la réunion de la Commission baleinière internationale (CBI), réunie au Panama, la Corée a annoncé mercredi qu'elle allait reprendre la chasse à la baleine, dans le cadre de "recherche scientifique", une pratique tolérée par la CBI qui interdit la chasse commerciale aux cétacés depuis 1986. Le Japon utilise le même argument pour continuer de chasser les baleines et est autorisé à vendre ensuite la viande pour la consommation. La Norvège et l'Islande continuent elles aussi la chasse aux cétacés. "Je suis très déçue de l'annonce de la Corée du Sud. Nous sommes totalement opposés à la chasse à la baleine, il n'y a aucune excuse pour une chasse à la baleine sous des prétextes scientifiques", a déclaré à la presse la Première ministre australienne Julia Gillard. "J'ai demandé à notre ambassadeur en Corée d'évoquer le sujet au plus haut niveau dès aujourd'hui", a-t-elle ajouté. En Nouvelle-Zélande, le ministre des Affaires étrangères Murray McCully a lui aussi demandé à son ambassadeur en Corée d'aborder la question. Le projet de Séoul "n'a pas plus de crédibilité que le programme soit-disant scientifique conduit par le Japon, dont on sait depuis longtemps qu'il cache une chasse commerciale", a déclaré le ministre. Il a vivement critiqué la CBI, "une organisation qui a du mal à se positionner comme une institution scientifique crédible". Les Etats-Unis se sont dits également "préoccupés" par l'annonce de la Corée du Sud, le département d'Etat s'engageant à en "discuter avec le gouvernement sud-coréen". En Corée du Sud aussi, l'annonce a pris tout le monde de court. "Nous avons été surpris par cette décision. Notre bureau est inondé de coups de fil de l'étranger, de Nouvelle-Zélande, Grande-Bretagne ou Australie", a déclaré à l'AFP Han Jeong-Hee, un membre de l'organisation de défense de l'environnement Greenpeace Corée. A Panama, où la Corée a lâché sa bombe, l'envoyé sud-coréen Kang Joon-Suk a souligné que la consommation de viande de baleine dans son pays "remontait aux temps anciens" et que la population des petits rorquals avait récupéré depuis 1986. Séoul annoncera plus tard le quota de baleines à tuer chaque année dans ses eaux et a précisé qu'elle n'avait pas besoin le feu vert des autorités internationales. Greenpeace ne partage bien évidemment pas ces avis, ni sur l'état de la population des rorquals, ni sur la possibilité pour Séoul de reprendre facilement la chasse. Le projet de Séoul doit être examiné par un comité scientifique de la CBI, et cela ne devrait pas intervenir avant l'été 2013, avance l'organisation dans un communiqué. La Fédération coréenne pour l'environnement a elle aussi appelé le gouvernement à revenir sur ses plans: "nous condamnons le ministère de l'Agriculture et de la Pêche pour marcher dans les traces du Japon en matière de chasse à la baleine, qui est devenu un sujet de critiques internationales", dit-elle dans un communiqué. La viande de baleine est un aliment traditionnel à Ulsan, une ville côtière du sud. La Corée du Sud autorise déjà la vente de viande de baleines attrapées accidentellement dans les filets de pêche. Mais le taux anormalement élevé de baleines capturées "par erreur" fait dire aux protecteurs de l'environnement que beaucoup sont en fait tuées délibérément. Une centaine de baleines, la plupart des petits rorquals, sont attrapées tous les ans dans les eaux sud-coréennes, selon Sohn Hawsun, un chercheur à l'Institut national pour la recherche et le développement de la pêche. NHK 05/07/2012 -
JAPON : Le devenir des autres centrales nucléaires du pays ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
Pour la première fois en 2 mois, une centrale nucléaire du centre de l'Archipel a recommencé à produire de l'électricité. Les 49 autres réacteurs du Japon demeurent à l'arrêt, pour des contrôles obligatoires. Le réacteur numéro 3 de la centrale d'Ohi, dans la préfecture de Fukui, a été réactivé dimanche à l'issue de 15 mois de maintenance. Il a commencé à entraîner une réaction en chaîne de fission nucléaire dès lundi, en début de matinée. Ce jeudi, à 7h00, les techniciens de la Compagnie d'électricité du Kansai ont connecté le générateur de la centrale au réseau local de transmission, afin de rétablir l'approvisionnement en électricité. Selon les responsables de la compagnie, la production initiale de la centrale était à 15 pour cent de ses capacités. Le réacteur devrait être pleinement opérationnel d'ici lundi prochain. NHK 05/07/2012 -
Inondations dans le monde : Chine, Thaïlande... France... Partout !
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Inondations dans le monde et leurs conséquences ...
Vous vous souvenez probablement des inondations qu'a connu la Thaïlande l'année dernière... Elles ont duré plusieurs semaines et de nombreux habitants ont été sinistrés... (voir les informations dans les pages précédentes). ==================== Le Japon va octroyer une aide financière non remboursable à la Thaïlande pour participer aux travaux qui visent à éviter que les inondations ne se reproduisent. Les inondations de l'année dernière ont touché de larges zones résidentielles et industrielles au centre de la Thaïlande et 460 sociétés japonaises ont subi des dégâts considérables. L'ambassadeur du Japon en Thaïlande, Seiji Kojima, et un haut responsable du ministère thaïlandais des Affaires étrangères, ont signé jeudi à Bangkok un document par lequel le Japon s'engage à verser 110 millions de dollars au titre de l'aide gouvernementale. Les fonds seront affectés à la construction de deux vannes sur une rivière de la ville centrale d'Ayutthaya. Les routes autour de Bangkok seront par ailleurs rehaussées sur une distance de 30 kilomètres. La saison des pluies à débuté au mois de mai, et certaines zones en amont ont déjà été touchées par les inondations. L'ambassadeur du Japon en Thaïlande, Seiji Kojima, a déclaré aux journalistes qu'il avait demandé au gouvernement thaïlandais de mettre en place rapidement les mesures de lutte contre les inondations. NHK 05/07/2012 -
Le zoo de Ueno au Japon
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actualités parcs animalier, zoos
Au Japon, un panda géant prêté par la Chine a mis bas au zoo d'Ueno à Tokyo. La Chine a accueilli avec enthousiasme la nouvelle de la maternité du panda femelle Shin Shin. Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Liu Weimin a déclaré que les pandas géants sont des envoyés dont le rôle est de promouvoir les liens d'amitié entre les deux pays. Les relations nippo-chinoises ont été tendues en raison du différend territorial sur les îles Senkaku en mer de Chine orientale. NHK 05/07/2012 -
JAPON : SOS pour le seul pin rescapé du tsunami à Rikuzentakata
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans ARBRES et FORETS du monde
La ville de Rikuzen Takata, dans le nord-est du Japon, a commencé à collecter des fonds pour la préservation d'un pin, seul arbre survivant au tsunami qui a massivement détruit la forêt littorale, en 2011. 150 millions de yens environ devraient être nécessaires à la préservation de cet arbre et à la construction d'autres installations mémoriales. NHK 05/07/2012 -
La Corée du Sud et chasse à la baleine
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actus - Infos : Les cétacés
Le premier ministre australien Julia Gillard a fait part de sa déception concernant la décision sud-coréenne de relancer la recherche liée à la chasse à la baleine. S'adressant ce jeudi à la presse, Mme Gillard a déclaré que l'Australie s'opposait fermement à ces activités et que rien ne justifiait une approche scientifique de la chasse à la baleine. Le ministre néo-zélandais des Affaires étrangères, Murray McCully, a également fustigé l'initiative de la Corée du Sud. Il a déclaré dans un communiqué que derrière cette recherche dite "scientifique", selon l'expression du Japon, se cachaient des actions commerciales identifiées de longue date. M. McCully a ajouté que les cétacés étaient déjà fortements ciblés par les baleiniers nippons et que la décision sud-coréenne constituait un sérieux revers pour la préservation de l'espèce. L'Agence japonaise de la pêche a pour sa part annoncé qu'elle évaluerait la pertinence scientifique des activités sud-coréennes, concernant les méthodes utilisées, les zones ciblées et le volume des prises. NHK 05/07/2012 -
La Corée du Sud et chasse à la baleine
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La Corée du Sud a annoncé qu'elle souhaitait reprendre ses activités de chasse à la baleine à des fins scientifiques. Après le Japon, il s'agit du deuxième pays à prendre une telle décision. La réunion annuelle de la CBI, la Commission baleinière internationale, a débuté lundi au Panama. Le chef de la délégation sud-coréenne, Kang Joon-suk, a publié mercredi un communiqué selon lequel Séoul envisageait de reprendre ses activités de chasse à la baleine en réponse à la requête des professionnels locaux et aux plaintes des pêcheurs concernant les dégâts occasionnés par les cétacés sur les ressources marines. Lors de la prochaine session de la commission, la Corée du Sud soumettra son projet de recherche. Invoquant le droit à la diversité culturelle, M. Kang a sollicité la compréhension des autres pays membres de la CBI. NHK 05/07/2012