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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. On en sait un peu plus sur l'histoire évolutive de ce curieux groupe auquel appartiennent les varans. Des outils génétiques viennent de préciser l’origine de leurs ancêtres. Ces lézards carnivores et venimeux auraient conquis deux continents supplémentaires, l'Afrique et l'Australie, au départ de… l’Asie, mais à quelles périodes ? Les varans sont une famille de lézards carnivores de l'Ancien Monde comprenant 73 espèces réparties entre l'Afrique et l'Australie. Ils forment avec les serpents, dont ils ne sont pourtant pas proches, et les iguanes, un grand groupe appelé Toxicofera en raison de leur capacité à produire du venin. Ces reptiles sont très bien représentés en Asie, en Indonésie et en Australie puisque 67 espèces peuplent ces contrées. Les membres indo-australiens vivant en Nouvelle-Guinée, sur les îles Salomon, sur les îles de la Sonde et en Australie (soit 27 espèces), présentent une très grande variété de tailles, de niches écologiques et de régimes alimentaires. On dénombre en effet : - de très petits insectivores comme Varanus brevicauda, le plus petit varan du monde (30 cm) ; - de petits prédateurs de reptiles comme Varanus eremius ; - des espèces aquatiques, dont on peut citer Varanus mertensi ; - de grands charognards à l'image de Varanus varius ; - et enfin des prédateurs géants comme Varanus giganteus et Varanus komodoensis, le dragon de Komodo, qui se nourrit de cerfs, de cochons sauvages et même exceptionnellement d'êtres humains. Varanus acanthurus, qui peut atteindre 60 cm de long, est un membre de la radiation australienne des varans (Kununurra, Kimberley). Freek Vonk Pour bien comprendre l’histoire biogéographique de ces organismes, une équipe internationale comprenant des chercheurs français du laboratoire Systématique, adaptation, évolution (SAE, UPMC) vient de séquencer 5 gènes nucléaires et mitochondriaux chez de nombreux représentants des familles de lézards anguimorphes, y compris donc chez 38 espèces de varans. Une telle approche a notamment permis une datation des différentes étapes de l'histoire évolutive du groupe. Les résultats ont été publiés dans la revue Biology Letters. En effet, si les varans sont une famille emblématique de reptiles, leur histoire biogéographique reste très controversée puisque trois hypothèses s'affrontent : - Une origine asiatique suivie par des événements de dispersion vers l'Afrique et l'Australasie durant le Tertiaire. - Une origine africaine puis une dispersion vers l'Asie et l'Australasie durant le Tertiaire. - Une origine gondwanienne avant des événements de vicariance (spéciation) liés à la fragmentation des plaques continentales pendant le Jurassique et le Crétacé inférieur. Les résultats de l’étude permettent d'exclure, sans ambiguïté, une origine gondwanienne. Ils montrent que les lignées de lézards les plus proches des varans sont asiatiques, désignant ainsi l'origine des Varanus. Les espèces africaines se sont séparées de leurs homologues asiatiques voici 40 millions d'années, durant le Paléogène. C'est donc bien à partir de l'Asie que les varans ont colonisé l'Afrique, puis, toujours à partir de ce continent, et il y a environ 30 millions d'années, l'Australie, où ils occupent maintenant les niches habituellement prises par les carnivores placentaires sur les autres continents. Futura Sciences 21/07/2012
  2. La première usine de recyclage des matelas et meubles usagés a été inaugurée début juillet en France. Les premiers produits écoconçus seront en vente cet automne. Qui pouvait penser que le dodo pouvait devenir écolo ? Cauval Industries, premier fabricant de meubles français, a inauguré début juillet à Flaviac, en Ardèche, une usine de recyclage des matelas et meubles usagés, activité inédite qui vise à produire de nouveaux matériaux et à relancer l'industrie du matelas et du canapé en France. À l'automne, des matelas intégrant ces nouveaux matériaux écoconçus doivent être mis en vente, à des prix similaires à ceux des matelas traditionnels, a indiqué Cauval, qui travaille aussi avec des groupes hôteliers. L'industriel pense trouver des débouchés dans le meuble mais aussi l'automobile, la construction ou encore l'agriculture. En 2009, le site Cauval de Flaviac, qui employait 94 personnes dans la fabrication de matelas, était voué à la fermeture en raison de la crise. «Les salariés voulaient poursuivre et les élus locaux se sont mobilisés. Je leur ai proposé une activité nouvelle liée à nos métiers», a expliqué Gilles Silberman, vice-P-DG de Cauval Industries. Soixante salariés ont été conservés. Trois ans de recherche ont été nécessaires et de nombreux brevets déposés pour la «première unité au monde» de ce type, d'après le groupe. «Les prix de nos matières premières – pétrole, acier, bois, coton – augmentent et il y a une volonté de les transformer dans leurs pays d'origine», explique M. Silberman qui, soucieux de développement durable, a eu l'idée de recycler anciens canapés et matelas. Deux autres unités similaires s'ouvriront à Mantes-la-Jolie (Yvelines) et Bar-sur-Aube (Aube) fin 2013 voire début 2014. L'usine de Flaviac, baptisée Écoval, a une capacité de traitement de 150.000 matelas par an, qui doit croître avec l'obligation imposée par le Grenelle II de l'environnement aux distributeurs de collecter et recycler les meubles mis sur le marché. «La qualité est la même» que pour des produits non recyclés, assure le vice-P-DG, qui a travaillé avec l'Institut Pasteur sur les questions sanitaires et chimiques. Cette nouvelle activité est selon lui «l'enjeu majeur du groupe», qui a été sous procédure de sauvegarde en 2008-2009 en raison de difficultés de trésorerie. Futura Sciences 21/07/2012
  3. Plusieurs parlementaires du Parti démocrate, le PDJ au pouvoir, ont annoncé les grandes lignes d'un projet de loi qui permettrait au Japon de mettre fin à sa dépendance à l'énergie nucléaire d'ici 2025. Parmi eux figure l'ancien premier ministre Naoto Kan. Le projet souligne que la production d'électricité d'origine nucléaire pourrait provoquer des dégâts infinis en cas d'accident. Il insiste sur l'impossibilité de traiter de manière définitive le problème des déchets radioactifs qui, de fait, deviendra un fardeau pour les générations futures. Le document appelle à recourir à des sources d'énergie alternatives et à réduire à zéro le nombre de centrales nucléaires en service. Le projet souhaite dans le même temps une promotion des énergies renouvelables, notamment le solaire et l'éolien, pour réduire les émissions de dioxyde de carbone. Toujours selon le projet, le gouvernement devrait créer des emplois dans les zones abritant des centrales nucléaires. Le secrétaire général du PDJ Azuma Koshiishi avait demandé à M. Kan de rédiger un projet sur les futures sources d'énergie. L'ancien chef de gouvernement souhaite obtenir des soutiens au sein du PDJ. Il veut soumettre le projet de loi avec l'aide de l'opposition. NHK 22/07/2012
  4. Dimanche 17 juin, l’Huffington post rapportait l’histoire incroyable d’une chatte se prenant une balle en pleine tête pour sauver ses chatons. Le courage d’une mère n’a décidément pas de limites quand il s’agit de sauver ses petits ! Une histoire touchante pleine de tendresse. Une chatte et sa portée de chatons furent retrouvés abandonnées parmi des détritus à Rancho Santa Fe, en Californie. Dans un piteux état, la petite famille fut alors emmenée d’urgence au centre d’aide Helen Woodward Animal Center. Quand ils arrivèrent au centre, ils étaient tous très petits, mal nourris et terriblement effrayés. Touché par l’arrivée de cette famille très unie, le vétérinaire du centre, le Docteur Oba, eut bien du mal à emmener la chatte loin de ses bébés chats. Cette dernière refusant de les quitter. Pourquoi étaient-ils tous si apeurés ? Il fallut être très doux avec la petite chatte nommée Cindy pour l’emmener loin de ses chatons. Emmenée en salle d’urgence, le docteur vétérinaire Oba comprit alors pourquoi les félins étaient tous si inquiets. Cindy avait une balle dans la tête. Le reste de l’histoire ne fut pas compliqué à comprendre. La famille s’était faite tirée dessus, la chatte s’était alors interposée pour protéger ses petits et avait prise une balle en pleine tête. Encore en vie, grièvement blessée, ses chatons affolés, la chatte était restée près de sa portée pour la protéger jusqu’à ce qu’on les découvre et les emmène dans le centre. Voilà ce qui expliquait le comportement hagard de la petite famille et la peur de la mère de quitter ses bébés chats. Les chatons et leur mère se sont bien remis grâce aux soins des vétérinaires et seront bientôt proposés à l’adoption ! Vaccinés et en bonne santé, tout est bien qui finit bien ! Photo : Helen Woodward Animal Center Wamiz 21/06/2012
  5. Dans la ville d’Ohai en Nouvelle-Zélande, une femme affirme avoir échappé à la mort grâce à un chat qu’elle avait pour habitude de nourrir devant chez elle. Cela faisait environ 6 mois que le chat noir venait régulièrement au domicile de Dawn et de son mari. La femme avait fait ami-ami avec lui et lui donnait à manger en échange de quelques câlins. Mais ce samedi matin, le chat n’était pas comme les autres jours : « D’habitude, il vient se frotter contre mes jambes, mais cette fois-ci, il était très troublé » affirme-t-elle. Puis Dawn a senti la fumée mais elle pensait que l’odeur provenait du charbon entreposé près de chez elle. Dawn avait le sentiment que le chat ne voulait pas qu’elle reste dans sa maison… C’est alors qu’elle s’est rendu compte que la fumée sortait de son propre domicile. Sa maison était en feu ! Il y a bien une alarme incendie dans le domicile, mais Dawn est partiellement sourde, et ce jour-là, elle était seule chez elle. Son mari ne pouvait rien faire pour elle. Elle considère qu’elle est en vie en grande partie grâce au brave minou : «Tout ce que je sais, c’est que je dois ma vie à ce chat.» Voilà ce qu'il reste de la maison de Dawn et son mari... Photo : stuff.co.nz Wamiz 26/06/2012
  6. Un chaton de 6 semaines, c’est curieux, mais pas toujours très prudent. Leila, toute jeune chatte en a fait la terrible expérience et a bien failli ne jamais revoir la lumière du jour. Alors qu’elle jouait dans la salle de bain de sa maîtresse, la petite Leila s’est aventurée à l’intérieur d’un trou dans le mur derrière les toilettes… La malchanceuse a fait une chute à l’intérieur du mur et s’est retrouvée coincée 4,50 mètres plus bas. Sa maîtresse s’est rapidement inquiétée de ne plus voir sa toute jeune boule de poils. Elle a cherché sa trace partout dans la maison, en vain… Ce n’est que le lendemain, soit 12 heures après sa chute, que la maîtresse de Leila a entendu les frêles gémissements de sa petite protégée. Mais ces bruits proviennent de l'intérieur du mur, impossible de localiser la minette. Elle a aussitôt appelé les pompiers. Les sauveteurs sont rapidement intervenus avec leur matériel pour percer le mur de la salle de bain et détecter la présence du chaton. «Quand je suis arrivé, je pouvais seulement l’entendre. J’ai fait un trou dans le mur de la salle de bain et j’ai utilisé une lampe torche et un miroir pour la repérer» déclare l’un des pompiers. «Elle était coincée au sol, entre deux tuyaux, au niveau du garage, plusieurs mètres plus bas » ajoute-t-il. Le pompier est parvenu à situer précisément l’emplacement de la minette, puis est descendu dans le garage pour creuser un trou dans le mur et la délivrer sans la blesser. Enfin, sa petite frimousse apparaît ! Photos : DR La pauvre minette était couverte de poussière et de toiles d’araignées mais n’avait rien de cassé. Assoiffée et affamée, elle s’est jetée sur l’eau et la nourriture. Le sauvetage de sa petite Leila a été un grand soulagement pour sa maîtresse. Bravo à ses sauveteurs... ! Wamiz 11/07/2012
  7. Des photos de notre petit miraculé... Photo : AFP PHOTO / County of Los Angeles Department of Animal Care and Control Wamiz 18/07/2012
  8. En recherchant une information... dans un toute autre domaine, j'ai retrouvé ce sujet... Qui tombe à pic pour le communiquer à aureg, notre nouveau membre...
  9. A Weymouth, dans le Massachussetts (Etats-Unis), Michael Shanks ne parle plus que de son "chat miracle" ! Michael Shanks, âgé de 56 ans, est un homme à la santé fragile. Samedi matin, allongé dans son lit, Michael sent une douleur à sa poitrine qui commence à se développer. Equipé d’un bip médical pour appeler à l’aide en cas de problème, Michael allait appuyer sur le bouton, quand son chat, Marlo, qui sentait que son maître n’allait pas bien, se jeta sur le bouton avant lui. "J’allais appuyer sur le bouton mais Marlo a automatiquement sauté dessus pour alarmer du problème" raconte Michael Shanks. L’homme fut alors emmené à l’hôpital en urgence. A sa sortie, Lundi, Michael encore touché du geste de son chat à son égard, racontait qu’il aurait été capable de presser le bouton si Marlo ne l’avait pas fait à sa place ! Le chat avait-il compris que le Bip permettait de sonner l'alerte en cas de problème de santé de son maître ? D'après Michael Shanks, cela ne fait aucun doute ! Qui a dit que les chats noirs portaient malheurs ? Pour Michael Shanks, Marlo est son ange gardien, un "chat miracle" ! Photo : Wicked Local Weymouth Wamiz 19/07/2012
  10. Deux ans après sa disparition, Sasha, un minet de 3 ans handicapé visuel, a retrouvé le doux foyer de ses propriétaires ... Grâce à qui ? Facebook, pardi ! En 2010, Sasha le chat s’est échappé du domicile d’un ami de ses propriétaires, chez qui il séjournait provisoirement, à Chesterfield aux USA. Malgré tous les moyens déployés par ses maîtres pour le retrouver, impossible de mettre la main sur le pauvre animal. Le chat est aveugle, n’est pas chez lui, et il ne porte ni tatouage, ni puce électronique, ni même un collier avec les coordonnées de ses maîtres. De foyer en refuge pendant 2 ans... Après avoir fui le domicile dans lequel il se trouvait, Sasha a été amené dans un refuge animalier qui ne pratique pas l’euthanasie. Il a été rebaptisé Chastity par les employés de la fourrière qui ne connaissaient pas son véritable nom. Pas facile pour un chat de retrouver un foyer quand il n'a pas le sens de la vue. Pourtant, Sasha a eu ce qu’on appelle un «coup de bol». Un couple qui avait déjà eu un chat aveugle a eu le coup de cœur pour le petit félin : ils l’ont adopté. Malheureusement, le couple a rendu Sasha au refuge six mois plus tard… Le pauvre animal y est resté un an de plus : «Trouver un foyer pour un chat aveugle est très difficile, et ne pas s’entendre avec d’autres chats rend les choses plus difficile encore» témoigne un employé du refuge. Plus tôt dans l’année, le refuge dans lequel est hébergé Sasha a ouvert une page Facebook pour inciter les adoptants à venir recueillir une de leurs petites boules de poils. Dans le lot, il y a Chastity, ou plutôt Sasha, qui a désormais 3 ans. Mais quand un ami du couple tombe sur la photo du chat, ça fait tilt ! Il fait aussitôt parvenir la photo aux maîtres de Sasha. Ils reconnaissent immédiatement leur compagnon, même s’ils ne l’ont pas vu depuis 2 ans.... Une fois réunis, les maîtres de Sasha s’accordent à dire : «Je n’arrive pas à dire à quel point nous sommes heureux de le retrouver. Cette histoire est complètement folle ! Pendant 2 ans, nous ne pouvions nous résoudre à adopter un autre chat.» Une triste histoire qui finalement se termine bien pour les 3 protagonistes... Ils vont avoir du temps à rattraper. Espérons cependant que les propriétaires prendront la précaution de l'identifier... Au cas où Sasha prendrait une nouvelle fois la poudre d'escampette.... Photo : sj-r.com Wamiz 09/07/2012
  11. Les chats sont de supers animaux et comme toute chose sur la planète, ils ont un rôle à jouer dans la vie. Animaux de compagnie, chasseurs sauvages, acteurs au cinéma, les chats sont de vraies stars, surtout Stubbs, un chat qui est maire d’une ville d’Alaska, qui dit mieux ? Il y a 15 ans, à Talkeetna, petite ville d’Alaska de 900 habitants, l’élection du maire cause un grand mécontentement pour la majorité des habitants. Ces derniers, insatisfaits de la plupart des candidats se présentant à l’élection, ne souhaitent voter pour aucun d’entre eux. Ainsi, au lieu de voter pour le moins ennuyeux des candidats, un groupe de personnes encourage tous les citoyens à voter pour un chaton du voisinage, né récemment, prénommé Stubbs. Incroyable, mais vrai, le chaton remporte l’élection, et devient le premier chat-maire du monde ! Depuis, il maintient sa position de chat influent de la ville de Talkeetna. Ce qui n’était qu’une petite blague au début, s’est finalement révélée être vraiment bénéfique pour cette petite ville isolée. Aujourd’hui, des milliers de touristes affluent chaque année vers Talkeetna, pour voir Stubbs le chat, maire de la ville ! Cette petite ville oubliée de l’Alaska est devenue, la ville à ne pas rater ! Stubbs le chat ne s’y connaît pas beaucoup en politique étrangère et pourtant, il aura réussi à transformer cette petite ville endormie en une ville touristique, où l’attraction est de chercher Stubbs dans la ville ! Stubbs aime particulièrement un magasin de la ville dans lequel il passe le plus clair de son temps à se balader, ce à quoi les propriétaires ne s’opposent absolument pas puisque, chaque jour, ce sont des dizaines de touristes qui poussent la porte du magasin pour demander à voir Stubbs ! Une vraie star ! Photo Detroit Free Press Wamiz 16/07/2012
  12. Les touristes étrangers sont de retour au Japon. Le nombre de visiteurs s'est accru de 1,4% en juin par rapport à juin 2010. L'Organisation japonaise du tourisme a fait savoir qu'elle estimait à 686.600 le nombre de visiteurs au Japon le mois dernier pour le tourisme ou les affaires. Il s'agit d'une hausse de 1,4% par rapport à juin 2010, avant le tremblement de terre et l'incident nucléaire de Fukushima en mars de l'année dernière. Selon les autorités, un nombre accru de voyageurs provient de cinq pays asiatiques, notamment la Chine et la Thaïlande. Elles soulignent que les croisières sur les paquebots sont très populaires auprès des Chinois. Le nombre de touristes sud-coréens a cependant connu une baisse de près de 15%, même s'ils constituent toujours le plus gros du contingent de touristes en provenance d'un seul pays. NHK 21/07/2012
  13. Un sous-traitant a ordonné à des techniciens, à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi endommagée, de sous-estimer l'exposition aux radiations en recouvrant leurs dosimètres de plomb. Samedi des inspecteurs du ministère de la Santé ont perquisitionné un bureau sur le site de la centrale, où sont stockées des données d'exposition pour les travailleurs. Le bureau appartient à la compagnie ayant employé le sous-traitant. Ce dernier, la compagnie "Buildup", était chargée d'appliquer de l'antigel sur les tuyaux à des endroits où des niveaux de radiation élevés avaient été détectés. D'après son président, un cadre aurait dit aux techniciens de recouvrir leurs dosimètres personnels de plomb pour faire croire à des doses d'exposition minimes en décembre dernier. Leur travail entrait dans le cadre d'une opération visant à la réalisation d'un arrêt à froid à la centrale. Interrogé au téléphone par son patron samedi, le cadre incriminé aurait expliqué avoir demandé seulement une fois à neuf techniciens d'utiliser des couvercles de plomb. Il a dit avoir agi ainsi après avoir été terrorisé par une alarme signalant une augmentation soudaine de la radioactivité alors qu'il inspectait la centrale. NHK 21/07/2012
  14. Bonjour, Afin de vous faire la réponse la plus complète possible, j'ai besoin d'un peu de temps. J'ai les informations sur un autre ordi (en panne) et si vous pouvez, bien sûr, passer par l'AFSCA, il y a aussi d'autres options... Je vous tiens au courant dès que possible. Bonne fin de journée et plein de câlinous à vos petits protégés.
  15. Pour la première fois, des gorilles rwandais ont été observés en train de détruire les pièges de braconniers. Quelques jours auparavant, un de ces pièges avait tué l'un des leurs. Les gorilles sont non seulement intelligents mais aussi solidaires entre eux. C'est ce que prouve l'observation effectuée mardi dernier par le Dian Fossey Gorilla Fund. Quelques jours après la mort d'un jeune gorille dans un piège de braconnage, deux gorilles des montagnes, âgés d'à peine quatre ans, ont été aperçus travaillant de concert pour détruire les pièges des braconniers. Les deux jeunes courageux, prénommés Dukore et Rwema, ont anéanti le piège dans leur propre forêt d'habitation. "Aujourd'hui, notre équipe présente sur le terrain a observé plusieurs jeunes gorilles du groupe Kuryama détruisant des pièges !", raconte Veronica Vecellio, la coordinatrice du programme pour les gorilles du Dian Fossey Gorilla Fund au Karisoke Research Center, qui était elle-même dans la réserve lorsque l'évènement a eu lieu. "John Ndayambaje, notre coordinateur des données de terrain, a raconté qu'il a vu un piège très proche du groupe; comme les gorilles se déplaçaient en direction du piège, il a décidé de le désactiver", rapporte t-elle. Mais "Vuba, un gorille au dos argenté, lui a grogné dessus (un signe d'avertissement) et au même moment, les jeunes Dukore et Rwema, ainsi que Tetero au dos noir, ont couru vers le piège et ont détruit ensemble la branche utilisée pour tenir la corde. Ils ont vu un autre piège à proximité et, aussi rapidement que précédemment, ils ont détruit la seconde branche et tiré la corde sur le sol", poursuit-elle encore. Or, Vecellio a déclaré que ce comportement n'avait encore jamais été observé : "C'est la toute première fois que nous avons vu des jeunes faire cela". "Je ne connais aucun autre rapport dans le monde faisant état de jeunes détruisant des pièges. Nous avons la base de données la plus large et sommes les plus grands observateurs de gorilles sauvages...donc je serais vraiment surprise si quelqu'un d'autre avait vu cela. Aujourd'hui, nous pouvons fièrement conclure que les gorilles font aussi leur travail !", s'est elle enthousiasmé pour le National Geographic. Les ingénieux gorilles de quatre ans sont facilement venus à bout du piège de braconniers (Crédit : John Ndayambaje - Dian Fossey Gorilla Fund) L'équipe du parc était encore sous le choc de la mort d'un jeune gorille nommé Ngwino, attrapé dans un piège la semaine dernière. Le jeune animal a été retrouvé trop tard par des travailleurs du Karisoke Research Center et est mort de blessures liées à sa tentative de capture. Une de ses épaules s'est disloquée lorsqu'il a tenté de s'échapper du piège et une gangrène s'est installée après que les cordes ont coupé sa jambe très profondément. Les chasseurs de viande de la brousse posent des milliers de pièges à base de cordes et de branches dans le Volcanoes National Park rwandais, où vivent les gorilles des montagnes. Les braconniers construisent les pièges en liant le noeud d'une corde à une branche ou une tige de bambou. Ils tirent ensuite la branche vers le bas, pour la faire plier. Puis, ils se servent d'un bâton plié ou d'un rocher pour accrocher le noeud au sol, maintenant la branche tendue et camouflant le tout sous une légère couche de végétation. Quand un animal fait bouger le bâton ou le rocher, la branche saute vers le haut, refermant le noeud autour de la proie. Si la créature est assez légère, elle est en fait hissée dans les airs. Pour venir à bout de ce piège, nos deux jeunes gorilles ont ainsi agi en collaboration. Rwema a sauté sur la branche pliée et l'a cassée, pendant que Dukore a libéré le noeud. Pour cela, ils ont agi de concert pour détruire le piège sans se faire prendre. C'est la première fois qu'un tel comportement est observé (Crédits : John Ndayambaje - Dian Fossey Gorilla Fund) En vérité, les pièges sont destinés aux antilopes et autres espèces mais ils capturent parfois accidentellement des singes. Les adultes sont alors assez forts pour se dégager mais les jeunes restent souvent prisonniers. D'après Vecellio, les chasseurs ne semblent pas être intéressés par les gorilles. Pourtant, même les petits singes pourraient facilement être vendus mais les braconniers les laissent mourir. Tous les jours, des traqueurs du Karisoke Research Center passent la forêt au peigne fin afin de démanteler les pièges pour protéger les gorilles des montagnes menacés. Le International Fund for Nature (IUCN) dit faire face à "un très haut risque d'extinction des gorilles sauvages". Vecellio pense que les gorilles ont surement démantelé d'autres pièges. En effet, d'après elle : "Ils étaient très confiants. Ils ont vu ce qu'ils avaient à faire, l'ont fait et sont ensuite partis. Très ingénieux". Malgré le caractère sans précédent de l'évènement, la coordinatrice s'est déclarée peu surprise par le rapport. Elle se dit pourtant "toujours stupéfaite et très fière de pouvoir confirmer que les gorilles sont très intelligents". Le vétérinaire Mike Cranfield, directeur exécutif du Mountain Gorilla Veterinary Project, s'est également révélé bouleversé par la nouvelle : "Les chimpanzés passent toujours pour être de simples utilisateurs d'outils, mais je pense que, quand la situation le nécessite, les gorilles sont très ingénieux". Cranfield suggère que les gorilles ont dû apprendre à détruire les pièges en regardant les traqueurs du Karisoke Research Center, ajoutant même : "S'il pouvait y avoir plus de gorilles faisant cela, ce serait vraiment bien". Pour en savoir plus sur la lutte du Dian Fossey Gorilla Fund, rendez-vous sur le site : http://gorillafund.org/ Maxisciences 20/07/2012
  16. La civilisation précolombienne maya doit sa survie durant de nombreux siècles à son excellente gestion de l’eau, une ressource rare durant certaines saisons. Un témoignage de plus : le plus grand barrage maya découvert lors de fouilles réalisées dans la cité de Tikal, au nord du Guatemala. Plusieurs éléments, dont des filtres à sable, confirment l’ingéniosité de ce peuple. Bien que sa construction ait débuté vers le IVe siècle avant J.-C., la cité précolombienne de Tikal, actuellement située au nord du Guatemala, a atteint son apogée entre 200 et 900 ans de notre ère. Elle dominait alors une grande partie des régions occupées par la civilisation maya. Le nombre d’habitants qu’elle abritait pendant cette période reste incertain, mais la majorité des estimations s’accordent sur des valeurs comprises entre 60.000 et 80.000. Parvenir à faire vivre autant de personnes en un même lieu n’aurait pas été possible sans le développement de technologies sophistiquées, notamment en matière de gestion des ressources hydriques. En effet, les Mayas vivaient dans une région soumise à des pluies saisonnières, ne tombant que quelques mois dans l’année, régulièrement entrecoupées par des périodes de sécheresse. Chaque surface (route, place, toit, etc.) faisait donc l’objet d’adaptations permettant de diriger les précipitations reçues, par simple gravité, vers divers réservoirs en vue de leur stockage. Lors de fouilles destinées à mieux comprendre le réseau de collecte des pluies de la cité de Tikal, Vernon Scarborough de l’University of Cincinnati a eu le plaisir de trouver, en compagnie de plusieurs collègues, le plus grand barrage construit par les Mayas en Amérique centrale. Une chose est évidente, cette civilisation, bien qu’elle ne disposait pas encore d’outil métallique, maîtrisait les technologies nécessaires à la bonne gestion de l’eau. Cette découverte archéologique est présentée dans la revue Pnas. La découverte et la compréhension du fonctionnement du barrage du Palais ont été rendues possibles par la réalisation de carottages de sédiments, de cartographies détaillées du relief et d’excavations. Cette construction mesurant 80 m de long, 60 m de large et près de 10 m de haut retenait environ 75.000 m3 d’eau. Elle était collectée par l'intermédiaire des surfaces plâtrées de l’enceinte centrale de la ville. L'édifice, qui servait également de pont pour réunir deux quartiers de la cité, correspondrait à la deuxième plus grande architecture hydrologique de la Méso-Amérique ; la première étant le barrage de Puron dans la vallée de Tehuacán, au Mexique, de 250 à 400 ans après notre ère. Le barrage du Palais a été construit à partir de pierres sommairement taillées, de gravats et de terre. Plusieurs canaux d’un diamètre de 30 cm, malheureusement mal conservés, le traversaient de part en part à différentes hauteurs. Seuls ceux situés près de la surface de l’eau étaient utilisés afin de limiter la pression dans les conduits et donc l'érosion excessive du dispositif. Le réservoir du Palais n’était qu’un des éléments d’une installation complexe comportant, par exemple, le réservoir du Temple. Ainsi, il pouvait être vidé pour subir des réparations (dont des traces ont été retrouvées), puisque d’autres édifices retenaient également de l’eau en suffisance. Une dernière innovation mérite d’être soulignée. Les canaux acheminant les eaux récoltées étaient pourvus dans leur partie terminale, peu avant leur arrivée dans les réservoirs, de boîtes de sable jouant plus que probablement le rôle d’un système de filtration. N’étant pas disponible dans les environs de la ville, le sable devait être importé depuis une localité située à plus de 30 km de Tikal. Alors que de nombreuses cités de cette civilisation précolombienne ont été abandonnées durant les premiers siècles de notre ère, la ville de Tikal semble avoir particulièrement bien résisté jusqu'au début du XIVe siècle, tendant ainsi à démontrer la performance du système hydrologique mis en place. Malheureusement, plusieurs sécheresses et une réduction de la pluviométrie finiront par sceller son sort. [center] Représentation schématique du barrage du Palais qui a été découvert dans la cité précolombienne maya de Tikal, dans le nord du Guatemala. Le fond des réservoirs devait, selon certains indices, être recouvert de pierres plates. Les lignes brunes dans l'édifice correspondent à des canaux d'évacuation pour l'eau. Scaroborough et al. 2012, Pnas Futura Sciences 18/07/2012
  17. Avec le changement climatique, les chenilles d’un papillon normalement exotique viennent d’être découvertes au Québec. Un papillon exotique en plein milieu québécois. C'est la découverte que viennent tout juste d'annoncer des chercheurs du pays. Mais si elle est étonnante, cette présence ne daterait en réalité pas d'hier. En effet, selon le Jardin botanique de Montréal, au Québec, les chenilles de ce papillon exotique originaire des tropiques doivent leur présence dans cette région au réchauffement climatique. Les chenilles ont été découvertes ces dernières semaines et donneront d'ici peu des grands porte-queues (Papilio cresphontes Cramer), une sorte de machaon noir et jaune. Il s’agit du plus grand lépidoptère diurne d'Amérique du Nord puisque son envergure atteint 15 cm, a indiqué le Jardin botanique dans un communiqué. "Au cours des dernières décennies, l'adoucissement des températures des zones nordiques lui a permis de survivre à nos hivers et de coloniser de nouveaux habitats. C'est ainsi que, peu à peu, le grand porte-queue s'est rapproché du Québec avec, pour résultat, la métamorphose des premières chrysalides indigènes au Jardin botanique, ces jours-ci", a encore précisé l'établissement cité par l'AFP. Pour les spécialistes du Jardin, "l'arrivée du grand porte-queue dans la grande région montréalaise est un exemple bien concret des changements climatiques". Ce coléoptère originaire d'Amérique du Sud, d'Amérique centrale et du sud des Etats-Unis a en fait graduellement colonisé les Etats du Nord-Est américain et l'extrême sud du Canada, à la fin des années 90. C'est de cette manière qu'il est finalement arrivé au Québec ce printemps. Une performance qui n'étonne pas les chercheurs au vue des capacités du papillons. Contrairement aux autres, qui ne progressent vers le Nord qu’à raison de 16 kilomètres par décennie, "le grand porte-queue, lui, a une vitesse de colonisation 15 fois plus élevée que la moyenne : c'est par plus de 400 km qu'il a augmenté son aire de répartition sur des territoires autrefois trop hostiles au maintien de populations viables", a ainsi souligné le Jardin botanique. Le grand porte-queue est le plus grand lépidoptère diurne d'Amérique du Nord (Crédit: Wikipédia) Maxisciences 19/07/2012
  18. L'accident de Fukushima secoue l'apathie politique des Japonais qui, seize mois après la catastrophe, se mobilisent de plus en plus contre le nucléaire, un phénomène "citoyen" préoccupant pour les autorités. De 75.000 à 170.000 personnes, selon la police et les organisateurs, ont participé lundi au plus grand rassemblement contre l'atome depuis la catastrophe de mars 2011. Des étudiants, des salariés, des femmes au foyer, dont un grand nombre manifestaient pour la première fois, sont venus de tout le pays et se sont massés dans le parc Yoyogi de Tokyo (sud-ouest du centre de la capitale) avant de défiler en plusieurs points de la ville. Ils répondaient à l'appel de syndicats, de partis de gauche et d'associations antinucléaires, mais aussi au bouche à oreille amplifié par les réseaux sociaux sur internet, pour crier de concert "Adieu, énergie nucléaire". Ces scènes de protestation collective sont rares au Japon où les manifestations ne sont en général guère massives. "Avant la catastrophe, je n'aurais jamais imaginé pouvoir crier dans un cortège", s'étonne encore Yusuke Hasunuma, un étudiant de 22 ans. "J'ai peu d'expérience, mais c'est enthousiasmant d'agir avec des gens animés des mêmes idées", raconte-t-il. Il a déjà plusieurs "manifs du vendredi" à son actif, depuis le lancement il y a quelques mois de ces protestations antinucléaires hebdomadaires sous les fenêtres du Premier ministre, à côté du Parlement autour duquel les organisateurs projettent d'organiser une chaîne humaine le 29 juillet. "Personne ne s'intéressait à nos rassemblements avant le 11 mars 2011", souligne Masaki Yoshida, une mère de trois enfants âgée de 43 ans, qui a évacué la préfecture de Fukushima (nord-est) après l'accident pour se réfugier dans celle de Gifu (centre). Aujourd'hui c'est une militante acharnée: "c'est comme si je découvrais un monde nouveau. Les gens se rendent compte que la fermer revient à dire "oui" au nucléaire. La volonté populaire devient plus visible". A part les grandes manifestations anti-américaines de la fin des années 50 et du début des années 60, peu de causes ont soulevé les foules au Japon depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. A l'époque, la contestation était menée par des étudiants hostiles au traité de sécurité entre le Japon et les Etats-Unis, qui prévoyait le maintien d'une présence militaire américaine dans l'archipel en échange de la protection de l'Oncle Sam. Plusieurs manifestations dégénérèrent en violents affrontements avec les forces anti-émeutes, entraînant une foule d'arrestation, de nombreux blessés et même la mort d'un protestataire. Yoshikazu Sakamoto, professeur de sciences politiques à l'Université de Tokyo, réfute toutefois tout parallèle avec le mouvement citoyen antinucléaire d'aujourd'hui. "Les citoyens "ordinaires" qui manifestent n'ont pas besoin de minorité agissante pour les conduire. La plupart ressentent juste de la frustration et de la défiance vis-à-vis du gouvernement", estime-t-il. Le sentiment antinucléaire semble avoir encore grandi depuis que le Premier ministre de centre-gauche, Yoshihiko Noda, a autorisé le redémarrage de deux réacteurs dans le centre du pays au début de l'été. Une première depuis l'accident de Fukushima, qui avait entraîné l'arrêt total du parc nucléaire de l'archipel pendant deux mois, entre mai et début juillet. Et à chaque fois les manifestations deviennent plus massives, près des centrales comme à Tokyo lundi. M. Noda a d'ailleurs laissé percer une certaine inquiétude après la démonstration de force de lundi: "l'énergie nucléaire devient un problème qui divise le pays", a-t-il reconnu. Fait nouveau aussi: les personnes âgées manifestent en masse. "Beaucoup ont connu la Seconde Guerre mondiale et notamment les destructions provoquées par les bombes atomiques (à Hiroshima et Nagasaki en août 1945). Elles se dressent aujourd'hui en espérant transmettre un message de paix aux générations futures", explique Kiyoshi Abe, un professeur d'information et de communication de l'Université de Hyogo. D'après lui, "les vieux ont travaillé dur et en silence après la guerre au nom de la reconstruction du pays, mais ils réalisent désormais que la société ne correspond pas à leurs rêves d'antan". La présence de ces anciens, investis de la mémoire douloureuse des violentes manifestations des années 50 et 60, garantit le caractère pacifique de la mobilisation actuelle, ajoute le professeur. Désormais la prochaine étape risque d'être très politique, car pour nombre d'analystes la place accordée au nucléaire sera un enjeu crucial des prochaines législatives, au plus tard en août 2013. Sciences et Avenir 19/07/2012
  19. C'est un cadeau d'anniversaire inattendu pour Nelson Mandela, qui fête ses 94 ans mercredi: des biologistes ont découvert en Afrique du Sud un nouveau fossile de pic et l'ont baptisé "Australopicus nelsonmandelai" en hommage à l'ancien président. L'Australopicus nelsonmandelai n'est pas n'importe quel pic (oiseau grimpeur) puisqu'il s'agit du plus ancien jamais trouvé sur le continent africain et qu'il appartient à une espèce fossile jusqu'alors inconnue, assurent les scientifiques de l'Institut de recherche Senckenberg de Francfort (Allemagne) et de l'Institut de génomique fonctionnelle de Lyon (France). "Nous avons nommé la nouvelle espèce "Nelson Mandela", un peu comme un cadeau scientifique pour son 94e anniversaire", explique dans un communiqué Albrecht Manegold, ornithologue à l'Institut Senckenberg. Des restes d'Australopicus nelsonmandelai ont été extraits du gisement fossilifère de "Langebaanweg", qui renferme des ossements vieux de plus de 5 millions d'années et a déjà délivré plus de 60 espèces d'oiseaux. Selon les chercheurs, qui ont publié leur découverte dans la revue scientifique Journal of Vertebrate Paleontology, cette nouvelle espèce de pic date du Pliocène (voici 5,3 à 2,5 millions d'années). Et elle est directement liée aux espèces de pics vivant actuellement en Eurasie et en Amérique, et non pas avec celles qu'on trouve aujourd'hui en Afrique, indiquent-ils. "Cette nouvelle espèce représente un quatrième lignage, jusqu'alors inconnu, de pics africains d'origine eurasienne qui s'est probablement retrouvé isolé sur le continent africain après des changements environnementaux", écrivent les ornithologues. Selon eux, la présence de l'Australopicus nelsonmandelai sur le site du Langebaanweg suggère qu'il existait probablement des zones boisées dans la région au début du Pliocène. Le Point.fr 17/07/2012
  20. Un ours qui rôdait près des habitations d'une banlieue de Los Angeles et devenu une star sur le réseau social Twitter avec quelque 24.500 abonnés, a finalement été épargné par les autorités qui l'ont capturé et relâché loin dans la nature. L'ours surnommé "Glen Bearian", en référence à la banlieue de Glendale dans le comté de Los Angeles, en Californie, où il était devenu un visiteur régulier des poubelles des résidents, était pris en photo par nombre d'entre eux et publié sur internet. Certains l'avaient même rebaptisé affectueusement "Meatball" (boulette de viande). Le Los Angeles Times y voyait la semaine dernière un véritable "phénomène social" depuis que le compte Twitter de l'ours, @TheGlendaleBear, créé par une résidente, a fait des émules. L'animal y décrivait son amour pour la nourriture trouvée dans les poubelles, mais commentait aussi la révolution égyptienne, ou promettait encore de défier la star de la télé réalité Kim Kardashian pour décrocher la mairie de Glendale. L'ours y soulevait en outre la question fatidique : la possibilité que les autorités décident de le tuer à cause de ses rondes un peu trop à proximité des habitations. "Qui veut que je meure ? Continuez à laisser de la nourriture dehors et à prendre des photos. #rendezvousauciel", écrivait au nom de l'ours Sarah Aujero, 29 ans, la personne aux manettes du compte twitter de l'animal. Dimanche, l'histoire a eu un dénouement heureux lorsque les autorités ont découvert le plantigrade en train de faire un somme sous un arbre. Elles ont bouclé le périmètre, évacué les résidents, réveillé l'animal avant de lui injecter une flèche tranquillisante. Celui-ci a réussi à s'enfuir et courir sur plusieurs mètres avant de tomber endormi devant une école. Les autorités l'ont chargé sur un camion et relâché dans une zone éloignée de la forêt nationale de Los Angeles. Le compte Twitter continuait peu après à fonctionner, certains abonnés lançant : "Je me demande combien de temps il faudra à @TheGlendaleBear pour revenir ?". "Les paris sont ouverts !", répliquait ce dernier. -----> On peut dire que Sarah Aujero, en créant un compte Twitter au nom de l'ours, a sauvé la vie de cet ours.... Le Point.fr 16/07/2012
  21. Major, un orang-outan de Sumatra, considéré comme le plus vieux mâle reproducteur de l'espèce au monde, a fêté ses 50 ans mardi au zoo de la Boissière-du-Doré (ouest) où sa longévité a fait de lui une incontournable mascotte. Père de seize enfants, l'imposant singe de 125 kg s'est vu offrir pour l'occasion, et comme chaque année, un fraisier dont il a soufflé les bougies à plusieurs reprises devant une dizaine de journalistes, de photographes et l'équipe du parc animalier, avant de déguster le gâteau à la cuillère. "Il y a les orangs-outans et il y a Major. Il a un tempérament à part, quelque chose de particulier qui impose le respect à tous. C'est vraiment l'emblème du zoo", témoigne Emmanuel Toublanc, le soigneur du parc. Né en 1962 dans la forêt indonésienne, Major a été capturé sept ans plus tard puis importé par un parc de Gelsenkirchen (Allemagne). Après un passage par un autre parc animalier à Duisbourg, il est arrivé en mars 1989 au zoo de la Boissière-du-Doré, où sa fertilité a fait merveille. "Quand on sait qu'il faut un intervalle de quatre à cinq ans entre chaque naissance pour une femelle, c'est exceptionnel. Il a trouvé aussi un environnement social et familial qui lui convient bien. C'est cet équilibre qui fait aussi sa force" explique Sébastien Laurent, le directeur du zoo, qui a noué une véritable complicité avec l'animal. Zen et pacifique, à la différence de ses congénères, Major vit auprès de trois compagnes et quatre enfants "en bon père attentif". Il raffole de jus d'orange et de lait "très chocolaté". "On lui passe ses caprices car il a besoin de boire beaucoup. Il a fait une grosse infection urinaire il y a six ans dont on a cru qu'elle lui serait fatale", précise Emmanuel Toublanc. Créé il y a 27 ans, le zoo de la Boissière-du-Doré rassemble 600 animaux sur près de vingt hectares. Le Point.fr 17/07/2012 (texte et image)
  22. Un petit chat de trois mois se remet tout juste d'un long voyage de plus de 10.000 kilomètres qui l'a conduit du port de Shanghai, en Chine, jusqu'à la Californie dans un container où il n'avait ni à boire ni à manger. D'abord trop affaibli pour se tenir sur ses pattes, il commence actuellement à pouvoir marcher, selon des responsables, qui ont indiqué chercher quelqu'un pour adopter ce chaton baptisé "Hello", ou Ni Hao en Mandarin, à la suite de son aventure peu commune. "Ni Hao a accueilli l'équipe médicale avec ses premiers miaulements ce matin et il essaie de se lever", a déclaré Marcia Mayeda, directrice du département de soins vétérinaires de Los Angeles. Il devait théoriquemnt être maintenu en quarantaine durant 60 jours, mais il pourrait être adopté entre temps, "si sa santé continue de s'améliorer", a-t-elle précisé. -----> Voilà un chaton plutôt chanceux, quand on sait le sort réservé à la gent féline par la Chine (du moins par certains chinois), s'il survit à cette terrible épreuve... Le Point.fr 18/07/2012
  23. Un alpaga aveugle, trouvé mardi errant sur le bord de la route à Marguerittes, près de Nîmes, par la police municipale, sera recueilli par la Fondation Brigitte Bardot, a annoncé celle-ci à l'AFP. L'animal sera pris en charge jeudi par la Fondation pour être transféré en Mayenne au Refuge de l'Arche. "Ce jeune alpaga, aveugle, n'intéresse personne par son handicap, alors il a sûrement été abandonné par un cirque", a dit Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot. "Lorsqu'un animal n'est pas ou plus en mesure d'effectuer un numéro, il est purement et simplement abandonné sur la voie publique ou tué", a-t-il ajouté. Selon les défenseurs des animaux, l'alpaga a bénéficié des bons soins de la police municipale. "La femelle alpaga va subir un examen vétérinaire complet dès son arrivée au refuge et sera isolée dans un enclos. Comme elle est aveugle, on la familiarisera ensuite avec deux lamas qui à terme devraient lui servir de guide", a dit Christophe Marie. Le Point.fr 18/07/2012
  24. La facture moyenne d'électricité devrait s'alourdir de 50 % à cause des investissements élevés du renouvelable et ceux croissants du nucléaire. La facture moyenne d'électricité d'un ménage français va s'alourdir de 50 % d'ici à 2020 et atteindre 1.307 euros par an, contre 874 euros en 2011, à cause des investissements élevés du renouvelable et ceux croissants du nucléaire, selon un rapport de sénateurs présenté mercredi. "Se pose aujourd'hui la question d'énormes investissements, on peut parler de 400 milliards d'euros à l'horizon de 20 ans", a souligné le rapporteur écologiste de cette commission, Jean Dessessard, lors d'une conférence de presse. Sur l'augmentation de 433 euros attendue sur la facture (qui est hors TVA), 28 % viendront de la taxe dite CSPE (qui inclut notamment les tarifs d'achats subventionnés des énergies renouvelables), 37 % des réseaux électriques et 35 % de la production d'électricité elle-même. Il ressort des évaluations des sénateurs que les coûts de l'électricité nucléaire française sont encore sous-évalués : en incluant les travaux de maintenance post-Fukushima, la commission les évalue à 54,2 euros par mégawattheure. C'est plus que l'évaluation du rapport de référence publié par la Cour des comptes au début de l'année (49,5 euros) et plus que le prix de l'accès régulé à l'électricité nucléaire historique (ARENH), c'est-à-dire le prix officiel du courant nucléaire, qui est de 42 euros depuis le 1er janvier. Le rapport, comme celui de la Cour des comptes publié au printemps, relève aussi des "incertitudes" supplémentaires notamment sur le démantèlement, plus les coûts d'assurances pour un accident ou des frais de recherche publics. Des coûts qui porteraient le total à 75 euros du mégawattheure, même si la commission s'est refusée à effectuer officiellement cette addition "parce qu'on n'a pas voulu rajouter des incertitudes aux incertitudes", selon Jean Dessessard. Les travaux de la commission, présidée par le sénateur UMP Ladislas Poniatowski, ont été adoptés par tous les membres, à l'exception des communistes qui ont voté contre, dénonçant une logique de "justification de l'augmentation du coût de l'électricité". Des sujets sensibles comme l'avenir du nucléaire ont aussi été évacués en annexes, et n'ont pas fait l'objet d'un vote, ont précisé les membres de la commission. Côté renouvelables, les sénateurs relèvent que l'éolien terrestre est "d'ores et déjà une filière mature et compétitive", avec un prix de 82 euros du mégawattheure. L'éolien en mer reste encore beaucoup plus cher - plus de 220 euros - tandis que le photovoltaïque culmine toujours entre 229 à 371 euros, même si on est redescendu de sommets de 580 euros du fait du tour de vis sur les tarifs d'achat. La France, qui s'est engagée à atteindre 27 % d'électricité renouvelable en 2020 (contre 13 % l'an passé), reste l'un des pays les moins chers d'Europe pour l'électricité. Mais les sénateurs soulignent que, la consommation étant plus élevée, la facture totale se retrouve gonflée par rapport à nos voisins. Les économies d'énergie, le stockage d'électricité et les réseaux intelligents sont considérés comme les pistes pour alléger les factures. Le Point.fr 18/07/2012
  25. Ils pèsent 138 et 154,2 g, et ils sont nés à quelques minutes d'intervalle, mercredi 11 juillet, en Chine. C'est à la base de Yaan Bifengxia du Centre chinois de recherches et de conservation du panda géant que Xi Mei, âgée de presque douze ans, a donné naissance à des jumeaux, un mâle et une femelle. La première naissance de pandas de l'année en Chine, qui vient réchauffer le coeur de ceux qui, comme la nation japonaise tout entière, avaient pleuré la mort d'un bébé panda géant âgé de moins d'une semaine ce même mercredi dans un zoo de Tokyo. Xi Mei ne peut s'occuper de ses deux petits en même temps ; elle les élève donc en alternance : pendant qu'elle veille sur l'un d'eux, l'autre est placé en couveuse, où un soigneur s'occupe de lui et le nourrit au biberon avec le lait de sa mère, du colostrum, riche en anticorps. Un rituel que connaît bien la maman panda qui a déjà donné naissance à des jumeaux en 2005 (un mâle et une femelle, décédée en 2007) et en 2006. En 2009, elle avait aussi mis au monde un mâle. Les pandas sont l'objet de toutes les attentions. Avec leur allure de grosse peluche, ils attirent la sympathie des petits comme des grands, qui veillent soigneusement sur les 1.500 à 3.000 qui subsistent à l'état sauvage en Chine. Sans compter les quelque 200 pandas qui sont captifs dans le monde. Le pays distille à prix d'or ses pandas à la location dans les zoos du monde entier : les deux derniers ours amateurs de bambous "prêtés" à la France par la Chine sont arrivés en janvier - et en grande pompe - au zoo de Beauval, dans le Loir-et-Cher. Pour recevoir l'honneur de se voir confier un panda, les zoos doivent débourser 800.000 euros par an et par animal. Et pour toute naissance, la Chine reçoit une prime de 400.000 euros supplémentaires ! Un panda, ça n'a pas de prix... À gauche, la maman panda Xi Mei et l'un de ses jumeaux, en septembre 2005. À droite : un soigneur donne du colostrum de Xi Mei à la petite femelle née le 11 juillet. Heng Yi/Epa/Maxppp Le Point.fr 17/07/2012
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