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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. L’Europe représente 10% de la surface forestière mondiale. Avec un taux de boisement de près de 15 millions d’hectares en métropole, la France possède l’un des domaines forestiers les plus vastes de l’Union européenne. Ses 8,2 millions d’hectares de forêts tropicales en Outre-mer lui confèrent également le rang de premier pays forestier tropical de l’Union. Si la valeur du bois de ces forêts est inégale, leur biodiversité et les services sociaux et environnementaux qu'elles rendent sont en revanche un capital d’une extrême richesse. Mais protégeons-nous vraiment l’extraordinaire biodiversité de nos forêts ? Le bilan dressé par le WWF est mitigé. En France métropolitaine, la gestion courante peut encore largement progresser et à peine plus de 1% des forêts est bien protégé. Une centaine d’espèces forestières est aujourd’hui menacée d’extinction. Insuffisamment connue, la biodiversité des forêts d’Outre-mer est également fortement menacée. Il est temps d’agir. Les forêts représentent un tiers de la surface des terres de l’Europe. Toutefois, tandis que 8% seulement de l’Irlande est recouvert de forêts, celles de Finlande représentent 70% de la surface du pays. Les forêts ont été transformées par des millénaires d’utilisation. Forêts seminaturelles ou artificielles dominent. • Les dernières grandes forêts naturelles se trouvent à l’est de l’Europe, où elles sont aujourd’hui gravement menacées. Texte et images WWF -mai 2012 - Memento sur la protection des forêts en France
  2. Vingt ans après la découverte sensationnelle du soala (Pseudoryx nghetinhensis), cette nouvelle espèce d'ongulés reste plus mystérieuse et insaisissable que jamais. C’est pourquoi, le WWF, le Groupe de travail Saola, la Commission de la sauvegarde des espèces de l’UICN ainsi que la Société pour la Conservation de la Vie sauvage mettent en garde sur les dangers que font peser la chasse intensive et la gestion insuffisante des réserves sur cette espère rare qui est déjà en voie de disparition. (...)Deux décennies plus tard, nous avons à notre disposition encore que peu d’information sur l’écologie et le comportement de cette espèce. En 2010, des villageois de la province de Bolikhamxay, au centre du Laos, ont capturé un saola, mais l'animal est mort quelques jours plus tard. Le dernier enregistrement vidéo qui a pu être fait d’un saola, provenant d’une caméra camouflée, remonte à 1999. «Le saola est une espèce extrêmement secrète qui n’est que très rarement vue»,a déclaré Nick Cox, Directeur du programme espèces du WWF Grand Mékong.« En effet, bien qu’il habite une chaîne de montagne très restreinte, il n'y a toujours aucune observation scientifique de l’animal à l’état sauvage. Les quelques saolas en captivité n'ont pas survécu ». En effet, la difficulté à détecter l'animal empêche les scientifiques de faire une estimation précise de la population. «Si tout va bien, il peut y avoir quelques centaines de saola dans la région», a déclaré William Robichaud, coordonnatrice du Groupe de travail Saola. «Au contraire, si les choses vont plutôt mal, la population peut avoisiner une dizaine d’individus». Bien que le développement empiète de plus en plus sur son habitat forestier, la plus grande menace pour l’espèce est celle de la chasse illégale en grande partie destinée au marché très lucratif de la médecine traditionnelle chinoise. Régulièrement, les saolas sont attrapés accidentellement par des pièges métalliques fixés par les chasseurs afin d’attraper des animaux tels que le cerf Sambar, le cerf Muntjac ou les civettes. Ces espèces sont également prisées par les marchés alimentaires vietnamiens et laotiens. «Paradoxalement, le saola est l'un des rares vertébrés du Viêtnam dont le prix ne s’avère pas trop excessif» a ajouté William Robichaud, coordonnateur du Groupe de travail Saola. "La plupart des saolas pris dans les pièges le sont par accident, comme c’est le cas des dauphins qui connaissent un fort taux de mortalité en raison de la pêche au thon». Un niveau d’urgence qui nécessite des efforts croissants de conservation Depuis la découverte du saola, le Viêtnam et le Laos ont établi un réseau d'aires recouvrant l’habitat de cet animal. Aujourd’hui, certaines réserves adoptent des approches novatrices dans le but de lutter contre le braconnage endémique de l’espèce. Au sein de la Réserve Naturelle du Saola, dans la province de Thua Thien Hue au Vietnam, de nouvelles techniques de co-gestion pour la protection de la forêt, soutenues par le WWF, engendrent de bons résultats. Depuis Février 2011, la toute nouvelle équipe de gardes forestiers qui patrouille dans la réserve a retiré plus de 12 500 pièges et fermé près de 200 camps illégaux de bûcherons et de chasse. «Les gouvernements du Vietnam et du Laos ont créé des réserves dites "critiques", c'est-à-dire où les mesures de conservation sont prioritaires, cette initiative doit être félicitée»,a déclaré le Dr Barney Long, spécialiste des espèces asiatiques pour le WWF États-Unis.« En augmentant les efforts qui permettent de mieux gérer la protection de l'habitat du saola et grâce aux retraits ciblés des pièges, ces aires protégées représenteront bien plus que de simples lignes tracées sur une carte». Chris Hallam, conseiller planification de la conservation au sein du WCS Laos déclare que «si le niveau de chasse peut être considérablement réduit, nous sommes optimistes quant aux perspectives des espèces (…). Cela nécessite un apport financier qui permettrait aux patrouilles d’être davantage présentes sur le terrain dans les zones où vivent le saola mais aussi de développer des initiatives positives en faveur de la conservation de l’espèce. Ces fonds seraient également nécessaires pour réduire la demande des consommateurs pour un certain nombre de produits issus de ces animaux». Depuis la confirmation en 2011 de l’extinction du rhinocéros de Java, autre espèce emblématique du Vietnam, la protection du saola est devenu un enjeu essentiel de conservation par son urgence. «En 2012, le saola fête son vingtième anniversaire. A moins que des mesures ne soient prises instantanément, il risque de ne plus y en avoir beaucoup» ajoute Chris Hallam. Le saola est une icône pour la biodiversité de la chaîne des Annamites qui longe la frontière du Vietnam et du Laos. Cette zone riche en biodiversité bénéficie d'une incroyable diversité d'espèces, pour la plupart rares et endémiques. En plus du saola, deux nouvelles espèces de cerf, le Muntjac à grand bois et le Muntjac du Truong Son, ont été découvertes dans les forêts de conifères de la région, respectivement en 1994 et 1997. «Dans le commerce des espèces sauvages, l'absence de demande significative pour le saola donne beaucoup d’espoir pour la conservation de l’espèce», a déclaré William Robichaud. «Cependant, il est essentiel que nous continuions à agir. L'un des animaux les plus rares et les plus distinctifs du monde est en train de glisser discrètement vers l'extinction et ce, par manque d’intérêt et de bienveillance». WWF 21/05/2012
  3. Des chercheurs japonais ont eu la brillante idée de confronter des pigeons à des photographies de tableaux de grands maîtres, comme Monet et Picasso. Et les oiseaux sont parvenus à différencier les toiles cubistes des impressionnistes ! Pourquoi obliger des pigeons à contempler une toile de maître ? L’idée des scientifiques de l’université Keio, au Japon, paraît complètement délirante. Pour preuve, cette recherche leur a valu un prix : le fameux IgNobel de psychologie en 1995. Ou l’étude la plus farfelue de l’année. Mais elle ne l’est peut-être pas autant qu’elle en a l’air…. Monet et Picasso figurent parmi les peintres les plus célèbres. Le premier, Claude de son prénom, est devenu le fer de lance de l’impressionnisme, dont l’un des tableaux le plus célèbre, Impression soleil levant, a donné le nom au mouvement pictural. Celui-ci se caractérise par des scènes quotidiennes mises en image d’une manière personnelle, sans rétablir la stricte vérité du paysage mais en mettant en lumière la beauté et la surprise de la nature. Il tranche nettement avec le cubisme, apparu quelques décennies plus tard, sous le pinceau de deux génies, Georges Braque et Pablo Picasso. Ce courant en termine avec le réalisme et y préfère la représentation de la nature par des formes étranges et inconnues. Une simple éducation picturale permet à n’importe quel être humain de différencier les deux mouvements. Mais qu’en est-il des pigeons ? C’est vrai, pourquoi faudrait-il réserver l’art aux Hommes quand les villes dans lesquelles sont implantés les plus grands musées regorgent de pigeons ? Ce n’est pas tout à fait avec cette idée que des chercheurs de l’université de Keiro, au Japon, se sont lancés dans une expérience troublante, à savoir si ces oiseaux à la mauvaise réputation pouvaient différencier un Monet d’un Picasso. Ils souhaitaient simplement étudier la discrimination visuelle chez ces volatiles et tester leur perception du monde. Les résultats sont livrés dans Journal of the Experimental Analysis of Behaviour daté de mars 1995. L’étude : les pigeons sont-ils impressionnistes ou cubistes ? Pour le bon déroulement de l’expérience, les scientifiques disposaient de pigeons dits «naïfs», c’est-à-dire que leurs sujets n’avaient jamais suivi des études d’art appliqué . Il fallait donc les trouver. Malgré la difficulté de la tâche, huit cobayes ont participé aux tests. Les oiseaux étaient classés en deux groupes. Dans l’un d’eux, les quatre volatiles recevaient des graines de chanvre (la plante à partir de laquelle on tire le cannabis) dès qu’une peinture de Monet apparaissait, mais rien face à une œuvre de Pablo Picasso. Bien évidemment, le même renforcement positif existait pour les quatre autres pigeons, cette fois quand on les confrontait à une toile du maître cubiste. Les scientifiques ont eu la gentillesse d’éviter les pièges et de choisir des peintures caractéristiques de chaque courant pictural. La deuxième partie est intéressante car elle vise à généraliser le concept. Ainsi on confrontait nos nouveaux critiques d’art à des tableaux de leur maître préféré qu’ils n’avaient encore jamais vus. Les volatiles ne se sont pas laissé impressionner et ont de suite compris le stratagème. En appuyant du bec sur une touche située devant eux, ils pouvaient manifester leur choix et être récompensés le cas échéant. Quasiment aucune erreur dès le premier essai. De même pour les suivants. Mieux, les adeptes du cubisme réclamaient à manger quand ils voyaient un tableau de Georges Braque tandis que les autres appuyaient frénétiquement sur le bouton à la vue d’un tableau de Cézanne ou Renoir, deux autres impressionnistes. Pas mal pour un petit cerveau ! Enfin, l’épreuve ultime : Qu’est-ce que ça donne si on met Monet et Picasso la tête à l’envers ? Cette fois, il faut reconnaître que les résultats sont plus mitigés. Si l’expérience n’a pas affecté les performances des pigeons cubistes, il n’en a pas été de même pour l’autre groupe, incapable d’y voir les œuvres pour lesquelles ils avaient tant vibré. Les auteurs de ce travail suggèrent alors que leurs cobayes à plumes impressionnistes reconnaissaient dans les toiles des objets réels et devenaient incompétents quand leur univers était représenté à l’envers. De l’autre côté, les fans de Pablo Picasso s’habituaient à discriminer des formes inédites, qui le restaient même retournées. La preuve que les pigeons maîtrisent eux aussi l’art de la catégorisation. Certes, cette découverte ne révolutionnera pas le monde mais en dit davantage sur les performances cognitives des pigeons. Après tout, il n’y a pas que notre intelligence qui compte ! Voyons-le comme une manière de sortir de l’anthropocentrisme, même si le parallèle avec l’être humain se fait toujours. Cette recherche s’inscrit surtout dans un contexte où les oiseaux étaient testés dans leur sensibilité à l’art. Car si ce travail focalise son attention sur les génies de la peinture, d’autres scientifiques avaient affirmé en 1984 que ces mêmes animaux pouvaient différencier du Bach et du Stravinsky (évidemment, on parle de musique D'autres études montrent la façon dont les scientifiques ont habitué les pigeons à l’image de Charlie Brown, un personnage de bande dessiné inventé en 1950 sous la plume de l’Américain Charles Schultz. Futura Sciences 03/06/2012 (Science décalée)
  4. Publiant ses travaux sur PLoS ONE, un chercheur australien a étudié le sternum de nombreux oiseaux fossiles, qu’il a comparé à celui des oiseaux d’aujourd’hui, découvrant des formes différentes mais tout aussi diverses d’adaptation anatomique au vol. S’appuyant sur des méthodes statistiques, Roger Close, doctorant à l'École de géosciences de l'Université Monash (Australie), a étudié le bréchet – une extension du sternum où s’insèrent les puissants muscles nécessaires au vol – de nombreuses espèces d'oiseaux du Mésozoïque (-200 à -65 Ma), dont les fossiles sont de plus en plus nombreux à enrichir les collections de paléontologie. Il a comparé ces éléments anatomiques avec leurs pendants chez les oiseaux actuels. "La recherche a été inspirée par une étude antérieure sur les oiseaux vivants, qui suggère un lien entre la forme du bréchet et les caractéristiques du vol, telles que l’essor (le ‘décollage’), le battement ou le vol subaquatique [de certains oiseaux de mer]. Le bréchet est bien adapté à l'étude de vol chez les oiseaux éteints, puisqu’il est souvent conservé dans les fossiles et que sa forme est liée au style de vol. Chez les oiseaux modernes, le bréchet présente une énorme variété morphologique, allant du ‘U’ au ‘V’– des formes aux largeurs et courbures différentes", explique Roger Close cité par Sci-news. Or, "une diversité similaire de formes est observée chez les espèces du Mésozoïque, avec certaines morphologies inconnues aujourd'hui, comme les bréchets en forme de boomerang des oiseaux les plus primitifs, qui ressemblent à ceux de leurs proches parents, les dinosaures théropodes", relève le chercheur. Bien que cela puisse être interprété comme une preuve que les oiseaux anciens volaient différemment de ceux qui vivent aujourd'hui, "cela pourrait tout aussi bien indiquer que [les premiers] avaient évolué via des solutions anatomiques différentes pour accomplir les mêmes exploits [que les seconds]", souligne t-il ainsi. Maxisciences 03/06/2012
  5. Selon le DailyMail, un pêcheur à la ligne britannique a remonté d’un lac de Cambridge, début mai, un curieux poisson ‘composite’, avec des caractéristiques de plusieurs espèces. Selon un expert, ce pourrait être un hybride de carpe et de poisson rouge. "J'ai pris des milliers et des milliers de poissons [dans ma vie,] mais je n'ai jamais rien vu de tel auparavant", a confié Mark Sawyer. Ce pêcheur à la ligne de 53 ans a en effet attrapé un curieux spécimen dans le lac Magpie, à Cambridge. "Il s'agit d'une vraie bizarrerie. La tête ressemble plutôt à celle d’un gardon, bien que ses lèvres ne soient pas tout à fait conformes. Il a le corps d'un poisson rouge normal, sa nageoire anale ressemble à celle d’une brème et la caudale est celle d'un poisson rouge à queue en éventail", explique ce connaisseur, rédacteur en chef de la revue Angling Times, bien connue des passionnés de pêche à la ligne et qui a pensé à prendre des photos du poisson. Probablement introduit dans le lac à partir d’un aquarium privé, le spécimen a toutefois rapidement été remis à l’eau avant que le pêcheur ne soumette les clichés à l’examen d’experts qui ont confirmé l'étrangeté de l'animal. "Les poissons rouges et les carpes étant de la même famille, il ne serait pas extraordinaire qu’ils se reproduisent entre eux. Ce qui est très rare, cependant, pour un pêcheur, c’est d’attraper un de leurs rejetons… ", a déclaré le Dr Paul Garner, écologiste spécialiste de la pêche cité par le Daily Mail. Le fameux poisson hybride pêché à Cambridge (Crédits : BNPS) Maxisciences 03/06/2012
  6. Un homme, qui stockait plusieurs kilos de résine de cannabis dans un appartement de La Courneuve (Seine-Saint-Denis), a tenté de tout brûler avant que la police n'arrive, et sous l'effet des vapeurs, s'est évanoui, a annoncé vendredi la préfecture de police de Paris (PP). Les policiers du service de l'accueil et de l'investigation de proximité (SAIP) de La Courneuve ont obtenu l'adresse et la clé de cet appartement après avoir interpellé mardi et jeudi cinq consommateurs de stupéfiants, explique la PP dans un communiqué. Mais lorsqu'ils arrivent sur place pour perquisitionner, l'appartement est enfumé "et une forte odeur de cannabis s'en dégage". Ils découvrent un homme au sol, totalement inconscient, raconte la PP. En fait, l'homme était en train de brûler de la résine de cannabis, près de 5 kilos selon les enquêteurs, pour les faire disparaître, mais il n'a pu résister aux vapeurs. Pris en charge par les pompiers, il a été emmené dans un hôpital où il a été placé en garde à vue. Le Point.fr 1/06/2012
  7. Un champ de cannabis a été découvert près d'une station de métro en plein Moscou, planté à son insu par la mairie, rapporte vendredi le quotidien officiel Rossiïskaïa Gazeta. Ce champ a été découvert près de la station de métro Borissovo dans le sud de Moscou, où les autorités locales avaient décidé de mener des travaux d'aménagement et de semer du gazon, rapporte-t-il. Cependant, il est apparu que c'est de "+l'herbe+ (du cannabis, ndlr) qui a poussé à la place du gazon", renchérit le service fédéral de contrôle des narcotiques dans un communiqué. Les agents de ce service ont alors dû "s'essayer à la profession d'horticulteurs", en déterrant près de 230 plants. Le service de lutte contre la drogue tente désormais de déterminer la région d'où provenait le terreau épandu avant le semis et si les semences de cannabis s'y trouvaient, ajoute cette même source. Les autorité n'excluent pas non plus que des amateurs moscovites aient profité du semis de ce gazon pour y ajouter du cannabis à des fins personnelles. Le Point.fr 01/06/2012
  8. BelleMuezza

    La géothermie

    La fondation Écologie d'avenir de l'Institut de France organise le 7 juin au matin, au collège des Bernardins, un colloque ouvert. Elle est moins médiatisée que le photovoltaïque ou les éoliennes, pourtant de toutes les énergies renouvelables, la géothermie est certainement celle qui bénéficie du meilleur rapport qualité-prix. C'est pourquoi ce secteur se développe a grands pas dans le monde, tant aux États-Unis qu'en Asie du Sud-Est. La fondation Écologie d'avenir de l'Institut de France organise le 7 juin au matin, au collège des Bernardins, un colloque ouvert où les scientifiques, mais aussi les opérateurs énergétiques (EFD, GDF Suez, Schlumberger), débattront autour de ce thème. Le Point.fr 1/06/2012
  9. Rappel : Chaque semaine, Le Point.fr publie la carte "du" pollen le plus fréquent. Les autres sont consultables sur le site du RNSA. Comme prévu, les taux de pollens de graminées ont récemment explosé, provoquant de gros dégâts chez les allergiques : les yeux et les paupières en feu, le nez qui coule en permanence, des éternuements en salves, une respiration sifflante et même des gênes cutanées. Et ce n'est pas fini, l'alternance des périodes chaudes et des épisodes orageux ne fera que favoriser la pollinisation de ces redoutables graminées. Si en plus les personnes souffrant du "rhume des foins" habitent dans la vallée du Rhône, en Provence, dans les Alpes-Maritimes ou en Corse, le risque sera amplifié par les pollens d'olivier, par ceux des pariétaires et par le vent. La pariétaire officinale est une plante herbacée, vivace, aux tiges rousses. Souvent accrochée aux vieux murs, elle a reçu de nombreux noms évocateurs, dont "perce-muraille" et "casse-pierre" ou encore herbe à bouteille. Elle est couverte de poils qui ne provoquent aucune démangeaison. En revanche, son pollen est une des sources d'allergènes les plus importantes du Midi. Néanmoins, bien que très fin et léger, il ne vole pas beaucoup. Le problème est bien différent avec les bourres de peuplier qui blanchissent le sol ou les pollens de pin qui jaunissent les voitures. Eux ne présentent aucun risque sur le plan allergique. Cette semaine plus que jamais, les traitements prescrits doivent donc être respectés à la lettre. Si l'on en croit plus des trois quarts des médecins sentinelles, avec le cumul de pollens de graminées et de pariétaires, tous les index cliniques sont au rouge et supérieurs à la moyenne ! Le Point.fr 01/06/2012
  10. C'est du cannabis. Mais il ne drogue pas, ne rend pas nauséeux et allège la douleur. Bref, du "light" que l'on trouve désormais tout à fait officiellement dans le nord d'Israël, plus précisément dans les serres de Tikoun Olam, une association autorisée depuis des années à faire pousser du cannabis à usage médical. C'est donc là que la nouvelle espèce, sans effet indésirable, a été mise au point, sous le contrôle étroit d'un professeur du département d'immunologie de l'université hébraïque de Jérusalem. Les médecins ont récemment commencé à le distribuer auprès des malades autorisés par les services de santé à en consommer afin de soulager leurs souffrances. En 2003, après des années de souffrances insupportables à la suite d'un accident de voiture alors qu'elle avait 13 ans, N., une styliste de Tel-Aviv, a découvert le cannabis médical. "Cela m'a remis d'aplomb et a considérablement amélioré ma qualité de vie, malgré des effets secondaires pas vraiment agréables." Depuis quelques mois, elle est passée à la nouvelle espèce et, là, c'est carrément l'enthousiasme. Elle parle de coup de foudre. "Avant, dit-elle, la grass me donnait des vertiges et des nausées. À présent, plus rien. Quand je prends la dose prescrite, je me sens très bien. Sans lourdeur et avec les idées claires." À Tikoun Olam, les employés ajoutent même, en riant, que des "malades" qui se fournissent chez eux depuis longtemps et à qui on a donné du "light" sont revenus peu de temps après en leur disant : "Vous vous êtes fichus de nous !" Effectivement, on peut s'y tromper. La nouvelle espèce a la même senteur, la même forme et le même goût sauf que chez le consommateur, le sentiment d'être anesthésié a complètement disparu. Pourquoi et comment ? Cela tient à un changement dans la composition de la plante. Pour se défendre contre le soleil ou les vers, les végétaux produisent un tas de composants chimiques. Dans le cannabis, on en trouve plus de 80. Notamment deux, le THC et le CBD. Le premier provoque chez l'homme l'euphorie et la diminution de la douleur, d'où son usage médical. Mais il peut aussi agir comme un actif psychique provoquant un sentiment de confusion qui pèse sur l'activité quotidienne. En revanche, pas d'effet de ce genre pour le CBD qui, selon des études antérieures, peut aussi être d'une grande aide dans les traitements contre le diabète et certaines maladies psychiatriques. Il pourrait même freiner le développement de cellules cancéreuses. L'idée a donc été d'augmenter l'influence de ce "bon" composant tout en neutralisant celui qui comportait le plus d'éléments indésirables. Ceci étant, que les tenants de la dépénalisation des drogues douces ne se réjouissent pas trop vite. La nouvelle "herbe" ne va rien changer concernant l'interdiction de toute consommation de cannabis. Une plante totalement illégale en Israël. [Le Point.fr 02/06/2012
  11. Des colonies de chenilles processionnaires du chêne et du pin sont actuellement observées en Ile de France. L'ARS rappelle à la population d'éviter tout contact avec les chenilles, leurs nids ou les zones à proximité des arbres infestés et a mis en place un dispositif de surveillance. RECOMMANDATIONS : Les poils de la chenille se détachent facilement lors d'un contact ou sous l'effet du vent. Ils peuvent provoquer de fortes réactions allergiques au niveau des yeux, des rougeurs et des démangeaisons sur la peau ou, encore, des difficultés respiratoires. Face à cette situation, voici des mesures de prévention simples... à la portée de tous : - Ne pas se promener ou laisser jouer les enfants sous les arbres porteurs de nids (voir photo message précédent) ; - Eviter de se frotter les yeux pendant ou au retour d'une promenade ; - En cas de doute, prendre une douche et changer de vêtements ; - Bien laver les fruits et les légumes du jardin (les poils des chenilles peuvent s'y déposer) ; - Eviter de faire sécher du linge à côté des arbres infestés. En cas de réactions allergiques au niveau des yeux, de la peau ou des voies respiratoires, il est préférable de consulter son médecin traitant, en particulier en cas d'antécédants allergiques. Dispositif mis en oeuvre par les ARS (Agence Régionale de Santé) : Depuis environ un mois, des campagnes d'informations ont été diffusées à destination des populations des zones géographiques concernées.Un flyer et une affiche sont mis à disposition du grand public via les mairies et les pharmacies. Un dispositif de surveillance est également mis en place cette année, en lien avec les professionnels de santé pour mieux connaître l'ampleur des troubles sanitaires susceptibles d'être en lien avec une exposition aux chenilles. Deux zones connues pour abriter des chenilles ont été retenues pour l'édute : - En Seine et Marne (communes du canton de Mormant, ainsi que les villes de Nangis et du Châtelet en brie) ; - Dans le Val d'Oise (villes de Boisemont, Cergy, Courdimanche, Joui-Le-Moutier, Menucourt, Neuville sur Oise et Vauréal. Site de l'ARS Ile de France : http://www.ars.iledefrance.sante.fr (même racine pour les autres ARS, seul de département change). ARS Ile de France : 1/06/2012
  12. Une équipe franco-suisse pense tenir une clé pour prédire des vagues de grandes chaleurs de l’été : il faut s’intéresser à la pluviosité en hiver et au printemps dans le sud de l’Europe. Quand elle est forte, la canicule est peu probable. La conclusion résulte de 60 ans d'observations et les météorologistes tiennent l'explication. Durant la dernière décennie, l'Europe a été marquée par une série de vagues de chaleur estivales exceptionnelles, telles que les épisodes de canicule de 2003 en Europe et de 2010 en Russie. Lourds de conséquences pour nos sociétés, ces étés très chauds préfigurent probablement le climat estival à venir, sous l'effet du changement climatique. Mais la capacité à prévoir ces événements demeure actuellement très faible. Une étude, effectuée par des chercheurs du LSCE (CNRS/CEA/UVSQ) et de l'École polytechnique fédérale de Zürich (ETH Zürich), avec la société Aria Technologies, montre pour la première fois dans quelle mesure les précipitations durant le printemps et l'hiver permettraient de prévoir la fréquence de jours très chauds durant l'été suivant, et les raisons physiques qui sont à l'origine d'une telle prévisibilité. Ces résultats viennent d'être publiés en ligne par la revue Nature Climate Change. Grâce à l'analyse de plus de 60 ans de données de précipitations et de températures provenant de plus de 200 stations météorologiques réparties sur l'Europe, les chercheurs ont d'abord confirmé, à l'échelle de l'Europe entière, plusieurs informations concernant des régions sud-est de l'Europe : un hiver et un printemps pluvieux inhibent l'apparition de fortes chaleurs estivales, alors qu'une sécheresse ou des pluies limitées, mais restant dans la norme, favorisent leur apparition. Ce sont exclusivement les précipitations localisées dans le sud de l'Europe qui permettent la prévision de températures élevées sur la plus grande partie de l'Europe (ouest et centre). Les chercheurs ont également montré que la prévisibilité des fortes chaleurs dépend de la circulation atmosphérique (cyclonique et anticyclonique). En effet, associée à des conditions anticycloniques et après un épisode important de sécheresse, l'énergie solaire est restituée par la surface terrestre sous forme de chaleur sensible, amplifiant ainsi la sécheresse. En revanche, après un ou plusieurs mois pluvieux, une part importante de cette énergie est utilisée pour l'évaporation de l'humidité des sols et la transpiration des plantes, ce qui limite fortement l'augmentation des températures. Même après un printemps très sec, de fortes précipitations en début d'été peuvent, comme cela fut probablement le cas en juin 2011, rapidement empêcher l'apparition de températures élevées et donc d'épisodes de chaleurs intenses. Les fortes chaleurs se développent donc très rarement après des mois pluvieux, de janvier à mai, sur le sud de l'Europe. En revanche, un hiver et un printemps secs ne permettent pas de prévoir si l'été suivant sera ou non marqué par de fortes chaleurs. Les chercheurs ont aussi analysé la capacité de 14 modèles globaux de simulation du climat, utilisés pour les projections climatiques futures en Europe, à représenter les relations entre les précipitations printanières et les températures d'été. La plupart de ces modèles montrent effectivement l'existence de telles relations, mais de façon atténuée : les températures d'été sont moins corrélées avec les précipitations des mois précédents que dans les observations. Les modèles qui simulent le mieux cette corrélation sont ceux qui prévoient des tendances plus marquées que les autres modèles pour l'évolution climatique : des hivers et printemps plus secs sur les régions méditerranéennes et des étés plus chauds sur l'Europe. Futura Sciences 02/06/2012
  13. Après le chrysanthème et la rose, des chercheurs japonais sont parvenus à créer un lys bleu, relevant un grand défi du monde de l'horticulture. Car cette fleur ne possède pas le gène permettant cette couleur. Alors comment ont-ils fait ? Des chercheurs japonais ont réussi un tour de force horticole en créant les premières fleurs de lys bleues, qui viendront prochainement étoffer la gamme des fleuristes de l'archipel. Cette percée est le fruit de l'association entre le géant des boissons Suntory Holdings Ltd. et des chercheurs de la préfecture de Niigata. Ces derniers ont entamé leurs recherches en 1998 et ont été rejoints par les scientifiques de Suntory Holdings en 2006, le brasseur étant réputé pour son centre de recherches biologiques, qui explore le potentiel des micro-organismes et autres enzymes. Les équipes de Suntory avait ainsi déjà réussi par le passé à produire le premier chrysanthème bleu et la première rose bleue, et les chercheurs des deux institutions ont récemment dévoilé à Niigata (cette préfecture est la troisième région productrice de lys de l'archipel) leur dernière avancée dans ce domaine : un lys bleu. Un peu de campanule pour faire un lys bleu Car le lys ne se déclinait qu'en blanc, jaune, orange et rose. Un lys bleu était considéré comme une chimère, car la fleur ne possède pas le gène qui donne une couleur bleue aux pétales. Pour contourner cette difficulté, les chercheurs ont incorporé dans des lys roses les gènes de la campanule qui confèrent à cette fleur ses pigments bleus. La préfecture a déjà déposé une demande de brevet international pour sa découverte, et a exprimé son intention de commercialiser la fleur lorsque les chercheurs seront parvenus à donner à ses pétales une couleur bleue plus prononcée. La famille du lys, les liliacées, compte cent-dix espèces, jouant un rôle de premier plan dans la culture et la littérature de nombreux pays. Au Japon, ces fleurs sont souvent employées dans les compositions florales respectant les codes de l'ikebana (l'arrangement floral japonais typique). Personne ne sait quand ces lys bleus seront prêts à être commercialisés, mais les roses bleues créées par les chercheurs de Suntory sont déjà sur le marché. Parvenir à créer une rose véritablement bleue a représenté l'un des buts ultimes des horticulteurs depuis 1840, lorsque les sociétés d'horticulture britannique et belge ont offert une prime de 500.000 francs à la première personne qui y parviendrait. Plus de 160 ans plus tard, en 2009, Suntory a fini par breveter sa rose bleue et ces fleurs sont maintenant en vente au Japon. Suntory n'a pas indiqué le budget total investi dans la création de ces fleurs. Les chercheurs comptent désormais appliquer la même méthode à d'autres fleurs. Futura Sciences 02/06/2012
  14. Le 20 mai dernier, un séisme de magnitude 6 a ravagé une partie du nord-est de l’Italie et fait 7 morts. Cette semaine, la terre a de nouveau grondé, ajoutant 17 décès au bilan. Pour en savoir un peu plus sur le phénomène, Maxisciences a interrogé Jérôme Vergne, sismologue à l’Ecole et Observatoire des Sciences de la Terre (E.O.S.T) de Strasbourg. Maxisciences : La région était-elle préparée à un tel cataclysme ? Jérôme Vergne : Il faut savoir que cette région n’était pas à priori la zone sismique la plus dangereuse de l’Italie, beaucoup moins que le sud du pays et la Sicile. C'est sûrement pourquoi les structures para-sismiques ont fait défaut dans le nord du pays et qu'il y a eu autant de dégâts et de victimes. Mais ce sont surtout les constructions anciennes comme les clochers d’églises et les vieux bâtiments qui n'ont pas résisté. M : D’autres répliques sont à prévoir ? J.V : Oui, certainement. Depuis le 20 mai, nous avons enregistré plusieurs centaines de secousses. Suite au dernier séisme du 29 mai, une vingtaine d'autres se sont ajoutées au compte en l'espace de quelques heures. Malheureusement, cela risque de continuer. Cependant, on peut voir que la magnitude des répliques décroît avec le temps nous ne devrions pas connaitre de secousse aussi fortes que ces derniers jours. M : L'Italie étant proche, est-il possible qu'un séisme survienne en France ? J.V : Certains secousses ont été légèrement ressenties en France proche de la frontière. Mais il n'est pas possible que le même évènement se produise chez nous car la faille de ce séisme a rompu sur quelques dizaines de kilomètres de l’épicentre. Or, la frontière se situe à 200 kilomètres, pas de séisme à redouter dans notre pays donc. Mais ce qui est intéressant ici, ce sont les similarités du contexte sismique avec celui que nous connaissons dans l’est de la France. Nous prévoyons donc de nous intéresser de près à ce phénomène. Merci Jérôme Vergne Récapitulatif des grands séismes ayant touché l’Italie ces dernières années 2001 : près de Bolzano (nord) dans le Haut-Adige, le séisme fait au moins trois morts. 6 septembre 2002 : à Palerme en Sicile, deux morts. 31 octobre 2002 : à San Giuliano di Puglia en Molise dans le centre du pays, bilan très lourd : 30 morts. 2009 : à L'Aquila dans les Abruzzes, au moins 280 morts. mai 2012 : Le 20 mai, un séisme près de Modène provoque 7 décès.. Une nouvelle secousse se produit le 29 mai d’une magnitude plus faible mais faisant au moins 17 morts Maxisciences 02/06/2012
  15. De multiples fuites de méthane découvertes en Arctique Comme à chaque fois, lorsque l’on parle de fonte des glaces, les conséquences ne font pas sourire. Il s’agit cette fois du méthane piégé dans les sols glacés. Libéré par leur fonte, il participe à l’effet de serre. C'est un nouveau phénomène préoccupant venu d'Arctique. Selon une étude publiée dans Nature Geoscience, le recul des glaciers et la fonte du pergélisol, ces sous-sols gelés en permanence, seraient à l’origine de fuites de gaz à effet de serre, notamment de méthane à plusieurs endroits de la planète. Pour arriver à cet état des lieux préoccupant, les chercheurs de l’Université de l’Alaska et de l’Université d’État de Floride ont analysé 6.700 lacs d’Alaska pendant les hivers 2008 à 2010, et 25 lacs du Groenland. Ils ont ainsi estimé que ces "puits" à méthane seraient aujourd'hui au moins au nombre de 150.000 et qui bien que rejetant pour l'heure de faibles quantités, pourraient laisser échapper bien davantage de gaz avec l'augmentation des températures. Ce méthane qui s'échappe proviendrait notamment de la décomposition des êtres vivants piégés dans les glaces depuis des milliers d’années voire plus. Or, une fois libéré de sa cage de glace, ce gaz se diffuserait dans l’atmosphère et s’ajouterait ainsi aux autres gaz à effet de serre. Un phénomène d'autant plus préoccupant que le méthane a la particularité d’être très dommageable : son impact sur l’effet de serre est 25 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone (CO2). Mais le plus inquiétant pour les chercheurs se situe dans des régions très particulières, tels que les lisières des glaciers ou les fjords, où l’augmentation des températures est telle qu'elle parvient à faire fondre des glaces qui résistaient depuis des milliers d’années aux changements de saisons. Dans ces zones très surveillées par les chercheurs, des recueils de données ont été effectués sur les sols et dans l'air en datant les gaz par l’analyse des isotopes. L'équipe a ainsi pu constater que le méthane libéré pouvait être vieux de milliers d'années comme de quelques centaines d'années. "C’est une autre source de préoccupation: le réchauffement nourrira le réchauffement", résume ainsi Katey Walter Anthony, de l’Université de l’Alaska à Fairbanks citée par l'Agence Science presse. Maxisciences 02/06/2012
  16. Le charbon a quasiment disparu du paysage énergétique français, mais cette ressource peu chère et abondante est promise à un bel avenir sur la planète pour satisfaire l'appétit des pays émergents, un engouement sur lequel mise le géant industriel Alstom. En décembre, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a dit s'attendre à une hausse de 18% de la demande mondiale en charbon d'ici à 2016, après un bond de 70% sur la période 2000-2010. Cette croissance sera dûe essentiellement à l'Asie, alors qu'au contraire l'utilisation du charbon stagne ou recule dans les pays occidentaux, en raison de l'activité économique léthargique en Europe de l'Ouest, et aussi de l'essor du gaz de schiste qui a fortement diminué son attractivité aux Etats-Unis. Décrié en Occident pour ses émissions de CO2, le charbon présente de nombreux atouts aux yeux du monde émergent: des ressources abondantes et beaucoup mieux réparties que les autres énergies fossiles (la Chine et l'Inde disposent d'énormes réserves), sans oublier un faible coût. Résultat, à l'échelle de la planète, le charbon génère plus de 40% de la production d'électricité (contre environ 4% en France) il pèse la moitié du marché des nouvelles centrales électriques, loin devant le gaz ou les énergies alternatives. Alstom revendique plus de 10% de ce gigantesque gâteau de 40 milliards d'euros par an, dont les deux tiers situés en Asie, et le groupe espère accroître sa part du marché dans les années qui viennent. "Le charbon n'est pas +sexy+, mais la réalité, c'est que c'est un énorme marché", résume Andreas Lusch, responsable des activités liées au charbon au sein de la division énergie d'Alstom. Dans ce domaine, "nous avons construit un portefeuille d'activités sur plusieurs décennies, et heureusement, nous l'avons conservé pendant que d'autres groupes s'en défaisaient", a-t-il souligné, en présentant cette semaine à la presse l'usine de turbines à vapeur d'Elblag, dans le nord-est de la Pologne, qui figure au coeur de cette stratégie puisque sa production équipe essentiellement des centrales à charbon. Alstom en a hérité à la fin des années 1990 lors du rachat d'activités du groupe helvético-suédois ABB. Et depuis, il a augmenté considérablement les investissements sur le site, qui fut la première entreprise du pays à être privatisée après la chute du régime communiste. Après avoir doublé en 1999 la capacité de la fonderie dont est dotée l'usine, à 12.000 tonnes de fonte et d'acier par an, Alstom a investit 30 millions d'euros dans un nouvel atelier de soudure de rotors (la partie mobile des turbines), inauguré jeudi. Dans les immenses entrepôts d'Elblag, des rangées de rotors à divers stades d'assemblage et d'énormes corps de turbines de plusieurs mètres de diamètre remplissent les ateliers, en attendant d'équiper des centrales électriques en Pologne ou à l'autre bout de la planète (Etats-Unis, Indonésie, Turquie...). Pour séduire les électriciens, Alstom fournit des centrales à charbon dites "supercritiques" et "ultrasupercritiques", qui permettent, en brûlant le charbon à des températures et des pressions sans cesse plus élevées (jusqu'à plus de 600 degrés et 275 bars), d'accroître les rendements, rendant ainsi les centrales plus économiques, et en même temps moins polluantes. "En faisant appel à ces nouvelles technologies, vous pouvez réduire les émissions de CO2 de jusqu'à 20%", fait valoir M. Lusch. Alstom revendique aussi un rôle moteur dans le développement des technologies de captage et de stockage du CO2. Leur décollage est pour l'instant freiné par un coût prohibitif. Andreas Lusch estime qu'elles pourraient devenir compétitives seulement d'ici "une dizaine d'années". Autre initiative, Alstom a conclu en avril 2011 un accord stratégique majeur avec le chinois Shanghaï Electric (SEC) prévoyant le rapprochement de leurs activités de chaudières à vapeur au sein d'une coentreprise à 50/50, qui se placerait au premier rang mondial. Mais le projet a pris du retard, et Andreas Lusch se garde bien d'avancer une date pour la finalisation de l'opération. "Nous sommes toujours en négociations, elles sont très complexes car c'est un accord aux implications mondiales", justifie-t-il, tout en assurant qu'elles seront menées à bien. Sciences et Avenir 02/06/2012
  17. L'Unesco a exhorté samedi l'Australie à prendre des mesures urgentes pour protéger la Grande barrière de corail du boom de l'exploitation minière et du gaz, menaçant de l'ajouter à la liste des sites "en danger" du patrimoine de l'humanité. L'Australie a lancé un programme d'investissements sans précédent dans l'exploitation des ressources énergétiques pour répondre à la demande croissante de l'Asie, avec un projet de pipeline de 450 milliards de dollars australiens (435 milliards de dollars). La plus grande barrière de corail du monde n'est pas encore suffisamment touchée pour être déclarée en danger, mais l'Unesco estime que le nombre et l'importance des projets, y compris ceux concernant le gaz naturel liquéfié (LGN), de tourisme et l'exploitaion minière représentent une réelle menace. La baisse de la qualité de l'eau et le changement du climat sont des enjeux majeurs mais il est "essentiel de freiner le développement économique qui menace la résistance de la barrière de corail", a déclaré l'Unesco. Le comité a menacé de classer le site "en danger" si certains des plus grands projets n'étaient pas abandonnés, accordant huit mois à l'Australie pour adopter une charte de développement plus soutenable. Le ministre australien de l'environnement Tony Burke a reconnu que la barrière de corail était exposée "aux risques du changement climatique et à l'impact du développement côtier" et que Canberra en était "tout à fait conscient". "Malgré la complexité de ces questions, nous sommes déterminés à y faire face en prenant une série de dispositions sur la côte et l'environnement marin", a ajouté M. Burke. Campbell Newman, le Premier ministre de l'Etat du Queensland, qui est localement responsable de la barrière, a rappelé lui que sa région vivait de l'exploitation du charbon et qu'il n'était pas question de mettre en danger l'avenir économique du Queensland mais qu'il protégerait l'environnement. Les défenseurs de l'environnement ont appelé à une prise de conscience du gouvernement, l'Australian Conservation Foundation (ACF) considérant que le risque d'être épinglé par l'Unesco serait une "honte nationale" pour le pays. Une mission de l'Unesco venue en mars estimer l'impact du projet d'exploitation de gaz naturel sur l'île Curtis a conclu à des conséquences sérieuses pour l'environnement du boom "sans précédent" du développement minier. Le port de Gladstone --un hub pour l'exportation du charbon vers le Japon, l'Inde, la Corée du nord et la Chine-- a entrepris d'énormes travaux d'expansion qui selon les défenseurs de l'environnement, détruise la vie marine. L'Unesco a estimé que les mesures environnementales prises par le gouvernement à Gladstone et sur l'île Curtis, avec un projet de LNG visant une production annuelle de 12 millions de tonnes, étaient nettement insuffisantes pour protéger le récif. M. Burke a admis qu'il y avait des "décisions significatives" à prendre concernant l'avenir de la barrière de corail, mais a rappelé que certains projets inquiétant l'Unesco avaient été revus à la baisse depuis leur visite. SCIENCES et Avenir 02/06/2012
  18. La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton s'est rendue samedi dans l'océan Arctique pour y examiner les effets du réchauffement climatique, qui aiguise les rivalités de plusieurs pays pour les vastes réserves pétrolières de la région. S'adressant à la presse à Tromsoe (Norvège) après avoir parcouru la côte arctique à bord d'un navire de recherche norvégien en compagnie de scientifiques et de responsables gouvernementaux, Mme Clinton a déclaré: "Nombre de prédictions sur le réchauffement dans l'Arctique sont dépassées par les données réelles". "Ce n'était pas nécessairement surprenant, mais c'était instructif", a-t-elle dit. Les experts estiment à 900.000 milliards de dollars la valeur des réserves de l'Arctique rien qu'en pétrole, sans compter le gaz naturel et les minéraux. Ces réserves, si elles deviennent exploitables, suscitent la convoitise des cinq pays riverains de l'Arctique: la Russie, le Canada, la Norvège, le Danemark et les Etats-Unis. Or le réchauffement climatique découvre chaque année dans l'Arctique quelque 46.000 kilomètres carrés qui étaient auparavant recouverts de glace. Cette évolution ouvre de grandes perspectives pour la prospection pétrolière, et aussi pour le développement futur du commerce maritime Est-Ouest par une route Nord plus directe que les autres. Les Etats-Unis souhaitent que les changements intervenant dans cette région continuent à être gérés par le Conseil de l'Arctique, qui groupe les pays les plus proches de l'Arctique. Mais d'autres pays, comme la Chine, sont eux aussi attirés par les possibilités pétrolières, gazières et commerciales de la zone. "De nombreux pays étudient ce que sera le potentiel (de la région) en termes d'exploration et d'extraction de ressources naturelles, ainsi que de nouvelles routes maritimes, et ils expriment un intérêt croissant pour l'Arctique", a déclaré Mme Clinton. "Nous voulons que le Conseil de l'Arctique demeure l'institution principale gérant les questions relatives à l'Arctique", a-t-elle dit. "La gouvernance doit accompagner ces changements", a renchéri devant la presse le ministre norvégien des Affaires étrangères, Jonas Gahr Stoere, qui accompagnait la secrétaire d'Etat américaine pendant sa visite. Le Conseil a son quartier général à Tromsoe, ville universitaire de 70.000 habitants située au delà du Cercle polaire, qui devient une base pour la recherche et, de plus en plus, pour la prospection pétrolière et gazière de la région. Chacun des cinq pays qui ont une côte sur l'Arctique dispose de droits économiques exclusifs sur toutes les ressources sous-marines dans une zone de 200 milles nautiques. Au delà de cette limite des 200 milles, chacun de ces pays peut revendiquer des droits sur le fond marin aussi loin que s'étend le socle continental à partir de ce pays. Les experts estiment que les droits cumulés des cinq pays concerneront plus de 90% de la superficie de l'Arctique, ne laissant qu'une petite zone centrale de haute mer à la convoitise d'autres acteurs. Mais même des pays n'ayant aucune revendication territoriale sur l'Arctique sont attirés par la région, car à mesure que la glace fond, des routes de navigation commerciales par le Nord s'ouvrent entre l'Europe et l'Asie, réduisant de 40% la distance à parcourir. La Chine a déjà fait des ouvertures au Groenland et à l'Islande. Elle cherche non seulement à avoir accès aux ressources énergétiques de l'Arctique et aux "terres rares", ces éléments chimiques indispensables dans les hautes technologies, mais aussi à établir des ports pour étendre ses lignes commerciales. Cet activisme chinois est observé de près par les autres acteurs. "Tout le monde est intéressé par les gestes que fait la Chine", a souligné Gunhild Hoogensee Gjoerv, spécialiste en sciences politiques de l'université de Tromsoe. Mme Clinton, qui se trouvait vendredi à Oslo, s'est auparavant rendue au Danemark, dans le cadre d'une tournée à l'étranger de neuf jours qui, après la Norvège, doit la conduire en Suède, en Arménie, en Géorgie, en Azerbaïdjan et en Turquie. Sciences et Avenir 02//06/2012
  19. Grisou est un matou âgé de un an qui habite rue de la Liberté à Carmaux, comme Rose-Marie Giméno qui l'a recueilli, lorsque ses anciens maîtres l'ont abandonné: «Grisou est très gentil, pas bagarreur, il n'a pas vraiment élu domicile chez moi, mais va et vient entre ma maison et celle de la voisine», raconte Rose-Marie. Grisou et les 2 collets en fil de fer./Photo J-L.G Mais le 25 avril dernier, le voisin entend Grisou miauler, et constate que sa patte a triplé de volume. Rose-Marie, infirmière de profession, évalue aussitôt la gravité de la blessure, il fallait intervenir en urgence: «C'était le soir, je me suis donc rendue chez le vétérinaire de garde. Il a fallu anesthésier Grisou pour lui ôter un collet artisanal en fil de fer fin qui était enfoncé dans ses chairs». Une blessure importante qui nécessitait un traitement drastique, long de trois semaines, entre anti-inflammatoires, antibiotiques, et douze jours de cortisone. Un acte malveillant et cruel qui surprend Rose-Marie, d'autant que trois semaines plus tard, le 19 mai, c'est le chat de la voisine qui subissait le même sort, avec heureusement moins de dégâts, les antibiotiques ont suffi pour le félidé âgé de 8 ans. «Nous avons déposé une main courante au commissariat de police», poursuit Rose-Marie, qui incite également les propriétaires de chats ou chiens à surveiller leurs compagnons à quatre pattes, qui pourraient être victimes du maniaque au collet. Et pendant que Grisou se repose sur un canapé, «Galinette», la belle chartreuse, allaite les quatre petits chatons nés le 12 mai, rue de la Liberté. La Dépêche 31/05/2012
  20. L’incident peut prêter à sourire, si ce n’est qu’il a mobilisé beaucoup de monde. Ce samedi midi, le service de capture et de fourrière de la Ville de Dijon a été alerté par le PC sécurité de la Ville, lui-même prévenu par la police nationale (qui elle a été appelée par la brigade ferroviaire de la SNCF) de la présence d’un chien de type pitbull dans le TGV Paris-Zurich n° 9211, animal qui visiblement circulait sans maître. En gare de Dijon, à 11 h 58 précises, le chien est descendu du train, seul, et a suivi un groupe de voyageurs jusqu’au parvis de la gare. Là, il est monté dans un car affrété pour un séjour organisé, à la surprise du conducteur. Ce dernier a eu la présence d’esprit de fermer les portes de son véhicule pour contenir l’animal. Dans le même temps, les agents du service de capture, prévenues à midi et arrivant en toute urgence à 12 h 15 à la gare, ont pu localiser puis capturer l’animal, sans « aucune résistance ni agressivité », précisait ce samedi après-midi par téléphone Nicole Bacqué, présidente de la Société pour la défense des animaux, association qui gère le refuge des Cailloux et qui a en charge le service de capture et de fourrière de la Ville de Dijon. FACEBOOK : CLIQUEZ ICI Texte et image [url=http://www.lane-forumactif.com/FACEBOOK : CLIQUEZ ICI]Toute l'actualité sur les animaux 31/05/2012[/url]
  21. «Ce n'est pas grave, ce n'est qu'un chien»…C'est l'argument qu'une Verdunoise âgée de 35 ans employait pour empêcher ses enfants (âgés de 11 et 14 ans) de donner à manger et à boire à Zoé, femelle Bichon, enfermée sans aucun soin dans le garage familial durant près de trois mois. C'est cette triste affaire que le tribunal correctionnel a examiné hier en présence des parties civiles constituées pour l'occasion : celle de la SPA de Tarn-et-Garonne représentée par Me Laure Berges-Kuntz et celle de la Fondation Brigitte Bardot représentée par Me François-Xavier Kelidjian. Ces faits qualifiés d'actes de cruauté envers un animal domestique (délit réprimé par l'article 521-1 du code de procédure pénale), désolants et effrayants, sont le corollaire d'un divorce mal assumé. Zoé aura payé les frustrations de sa « maîtresse » récemment séparée de son époux. Ce dernier, avait alors laissé le bichon à la garde de son ex-femme et de leurs enfants attachés à l'animal. Lors d'une visite à ses filles mi-janvier, le père constate que l'animal est enfermé au garage dans un état de grande faiblesse. Ses enfants lui confient que Zoé est ainsi recluse depuis le début de l'année. En mars suivant, le père constate que la chienne est dans un triste état, ne tenant plus debout, à moitié aveugle et couverte de ses excréments. Il menace son ex-épouse de déposer plainte pour sévices graves. Celle-ci lui annoncera peu après la mort de l'animal, «renversé par une voiture», soutiendra-t-elle à son mari puis devant les gendarmes. Des assertions contredites par les enfants racontant aux enquêteurs qu'ils avaient l'interdiction formelle de s'approcher du bichon qui ne pesait plus qu'un kilo. Un véritable crève-cœur pour ces enfants expliquant encore que Zoé était devenue «toute raplapla» et que ses aboiements étaient devenus de plus en plus inaudibles. Face à ces faits caractérisés, le représentant du parquet a requis 200 € d'amende et l'interdiction définitive de détenir un animal. Au terme d'une vibrante plaidoirie, Laure Berges-Kuntz, infatigable défenseur des animaux, soutenue par son collègue de la Fondation Bardot, demandait à son tour une «condamnation exemplaire» contre celle qui a provoqué l'impitoyable agonie de Zoé. Le tribunal présidé par Alain Birgy ira finalement au-delà des réquisitions du ministère public, infligeant 1 mois de prison avec sursis à la prévenue, peine assortie d'une interdiction définitive de détenir un animal, du versement de 2 500 €de dommages et intérêts aux parties civiles (le père, ses deux enfants, la SPA et la fondation Bardot) et de 1 500 € au titre de l'article 475-1 du CPP. -----> 1 mois de prison avec sursis pour le calvaire de cette petite chienne... C'est du "foutage" de gueule ! C'est insuffisant !!! Mais quand donc les juges vont-ils intégrer que de tels actes doivent être punis à la hauteur des faits... En infligeant des peines aussi ridicules, c'est confirmer aux yeux des gens qui ont de tels comportements que... ce ne sont que des animaux !!! Comme le dit cette saleté de bonne femme : "ce n'est qu'un chien"... J'avoue que le verdict me met franchement en colère... Ce n'est pas l'interdiction définitive de détenir un animal, ni les quelques euros qui changera quelque chose dans l'acte commis et dans la manière de penser et d'agir !!!! RIP pour Zoé... La Dépêche 02/06/2012
  22. C'est Jean Baptiste en promenant son chien sur les Berges de l'Aude qui a fait la macabre découverte hier matin. "Chanelle a brusquement échappé à son maître et a sauté dans l'eau pour renifler les deux chats en décomposition". L'un flottait dans une poche plastique à demi ouverte, la tête écrasée et sanguinolente entre deux eaux, accroché à une branche en face de la petite place du Presbytère et le second s'était échoué au milieu du fleuve, entièrement pelé et écorché. Le promeneur a immédiatement appelé la police municipale qui a enlevé les deux chats. Depuis l'an passé les chats errants envahissent la ville et prolifèrent dans bon nombre de rues du centre ville, nourris par quelques mains généreuses. Certains habitants exaspérés ont trouvé pour s'en débarrasser des solutions radicales : collets, poison, ou autre violents stratagèmes pour venir à bout de cette pandémie à quatre pattes, moyens qui sans faire de distinction tue à la fois les chats errants et ceux de propriétaires malheureux. Pour régler définitivement le problème une association est née Cat's Pattes qui à la fois nourrit et stérilise les chats errants aidée par la ville de Limoux. L'association en recherche de bénévoles, lance un appel aux dons et a d'éventuelles familles d'accueil, elle a lancé plusieurs campagnes de stérilisation, renseignements au 06 88 36 18 33. -----> Mais quels sont ces bourreaux qui agissent ainsi en toute impunité ? Si vous avez été témoins de ces actes cruels, s'il vous plaît : contactez l'association Cat's Pattes ou prévenez la police, la gendarmerie, la police municipale... Ne conservez pas le silence... Sinon cela fait de vous le complice de cette barbarie ! Les chats errants ne sont pas responsables de leur situation. A la base ce sont des chats familiers, vivant dans une maison et qui ont été abandonnés par leurs propriétaires... sans jamais avoir reçu le minimum de soins et surtout sans que ces pauvres chats soient stérilisés... Et les chats font partie des animaux ayant un taux de reproduction important ! Ce sont bel et bien ces gens qui sont responsables de la situation... C'est à eux qu'il faut s'en prendre... pas envers des animaux innocents !!! C'est lâche !!!!! La Dépêche 31/05/2012
  23. Plus de 40 000 connections sur le site « ladepeche.fr ». Des réactions outragées… Le calvaire de Garry, jeune boxer âgé de 6 mois que des imbéciles ont sciemment attaché et tiré derrière leur voiture avant que des pompiers assistant à l'horreur n'interviennent et prennent en charge le malheureux chiot, a provoqué un véritable séisme parmi les humains dignes de ce nom. "Hallucinant», «lamentable», «scandaleux", «inexcusable»… Les internautes ont également largement exprimé leur espoir devoir les services de police et de justice faire le nécessaire pour mettre les auteurs (qui sont identifiés), face à leurs responsabilités. De ce côté, l'officier de police en charge du dossier prend l'affaire au sérieux et attendait, hier encore, les instructions du parquet… Les défenseurs des animaux attendent un procès : D'ores et déjà, l'association 30 millions d'amis, la fondation Brigitte Bardot et la SPA de Lyon ont décidé de se porter partie civile dans l'optique d'un procès qui devra fatalement se tenir sous peine de désespérer les tenants d'une société civilisée. Marlène Robert, la présidente du refuge du Ramier qui a recueilli Garry avant de le confier à une clinique toulousaine nous livre des nouvelles de Garry qu'elle visité régulièrement : «Il a été opéré plusieurs fois. Mais il y a tellement de choses à faire pour le remettre en état. Il a 3 pattes sur 4 en très mauvais état et les interventions réalisées ont du mal à tenir quand il se lève. Comme il n'a plus de ligaments les muscles subissent une pression importante. Les vétérinaires réfléchissent à un appareillage qui pourrait l'aider à se tenir sur ses pattes. Son état est fragile mais il est jeune. On ne sait jamais »…Garry n'est pas tiré d'affaires. Mais ce jeune boxer a visiblement de la ressource et du courage… Beaucoup plus que ses bourreaux qui, selon nos informations, plaideraient la faute d'inattention assurant n'avoir pas vu que le chiot était accroché à leur voiture. Une fable qui a forcément du mal à convaincre. Marlène Robert, la présidente de la SPA du Ramier a été touchée comme tous les bénévoles du refuge par l'élan de générosité manifesté par nos lecteurs à la suite du récit du calvaire de Garry. «Je prends soin de répondre à tous», explique Mme Robert qui a reçu de nombreux dons, des chèques de 10, 20 euros ou plus afin de faire face aux dépenses vétérinaires requises par l'état du jeune Boxer. «Je tiens à remercier sincèrement tous ces gens pour leur humanité », poursuit Marlène Robert. La présidente du refuge a également bénéficié du soutien de «30 millions d'amis» qui a décidé de prendre en charge les frais d'hospitalisation de Garry. Restent les honoraires et les soins nécessaires au rétablissement de Garry, forcément onéreux (plusieurs centaines d'euros) que les vétérinaires toulousains en charge du jeune boxer ont pourtant atténués autant que possible. Une grande chaîne de solidarité, donc, inversement proportionnelle à l'horreur des bourreaux de Garry. -----> Heu, concernant la prise en charge par la Fondation 30 millions d'amis... L'information du journal est quelque peu erronée... puisque la Fondation prend en charge les frais de l'opération et que le vétérinaire, lui, offre les frais de son hospitalisation ! Cliquez ici pour lire l'information (en bas de l'article) La Dépêche 02/06/2012
  24. Selon la SPA de Montauban, Gary doit subir une nouvelle opération, les prothèses n'ayant pas tenu. Elles ont "lâché" quand ce malheureux tout a tenté de se déplacer. C'est d'autant plus désolant qu'en-dehors de tout ça, Gary a le moral, il mange bien et, en dépit des mauvais traitements dont il a été victime, est confiant ... Je pense que nous allons être nombreux à souhaiter que cette fois, la nouvelle opération soit couronnée de succès. Courage mon petit bonhomme... Tiens le coup ! Histoire de montrer à tes tortionnaires que la vie est la plus forte. Je souhaite que cette bande de tortionnaires soit punie selon les peines maximales prévues par la loi en pareils cas... Et même plus ! beaucoup plus !!! C'est totalement inadmissible !!! Et demain, c'est à un môme qu'ils feront ça ? Animalus 01/06/2012
  25. Les agriculteurs ne devraient pas planter de semences de colza enrobées de thiamétoxam (ou thiaméthoxam) cette année. Le ministre de l’agriculture envisage en effet l’interdiction du Cruiser OSR, un pesticide de la famille des néonicotinoïdes, après avis de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail). «L’effet néfaste de ce produit sur la mortalité des abeilles» serait démontré, selon le Ministre, Stéphane Le Foll, qui rappelle «qu’il existe des alternatives pour la protection du colza». L’Anses avait été saisie en mars dernier suite à la publication, dans la revue Science, d’une étude de l’Inra montrant que les abeilles ayant consommé de faibles doses de cette molécule présentaient des troubles mortifères de l’orientation. Le fabriquant suisse du Cruiser, Syngenta, a 15 jours pour faire part de ses observations. Pour l’Anses, l’«approche originale» des chercheurs, qui ont conduit une étude comportementale des abeilles butineuses équipées de puces, met bien en évidence «un effet néfaste d'une dose sublétale de thiamétoxam sur le retour à la ruche des abeilles butineuses». Toutefois, elle souligne que «dans les conditions de pratiques agricoles actuelles», l'exposition des abeilles via les résidus de nectar de colza «est inférieure à la dose utilisée dans l'expérience». Même si elle estime qu'une exposition à cette dose «ne peut être totalement exclue dans des circonstances particulières». Même réserve du côté de l’Efsa, l’Autorité européenne de sécurité des aliments, selon laquelle «la concentration en thiaméthoxam du sirop administré aux abeilles dans l’étude de Henry et al. (2012) est environ 10 fois supérieure à la concentration maximale observée dans un échantillon de nectar». Un chiffre proche de celui déjà avancé par Jean-Marc Bonmatin, du CNRS, que Sciences et Avenir avait interviewé sur le sujet. Il faudra donc poursuivre les expérimentations «en faisant varier les niveaux d’exposition pour se rapprocher davantage des doses auxquelles les abeilles sont communément exposées» précise l’Anses. Cependant, pour les experts français comme européens, le fait que les butineuses succombent après l’absorption de faibles doses montre que les pratiques actuelles d’évaluation des pesticides- qui ne considèrent que les doses mortelles- sont largement obsolètes. D’autant que d’autres études ont mis en évidence les effets délétères d’un autre néonicotinoïde, l’imidaclopride (substance active du Gaucho) administré en toute petite quantité à des colonies de bourdons. Il y aurait de quoi «engager une réévaluation au niveau européen des substances actives néonicotinoïdes (dont fait partie le thiamethoxame) sur la base des données scientifiques nouvelles issues des études récentes» préconise l’Anses. Le chantier déjà en cours, devrait s’achever d’ici décembre. Pourrait-il sonner le glas des néonicotinoïdes ? L’ironie de l’histoire est que ces insecticides systémiques-qui enrobent les semences et se diffusent dans le système vasculaire de la plante- avaient été mis au point, dans un souci environnemental, pour éviter les pulvérisations. Sciences et Avenir 2/06/2012
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