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BelleMuezza

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  1. Le gouvernement japonais a développé une nouvelle méthode d'évaluation de la puissance d'un séisme en utilisant le système GPS. Cette méthode devrait permettre de fournir des alertes aux tsunamis plus rapides et plus précises. Développée par l'Autorité d'information géospatiale japonaise à l'aide de données collectées dans plus de 1200 stations d'observation GPS sur l'ensemble du territoire nippon, la méthode analyse les mouvements du sol seconde par seconde sur le site d'un tremblement de terre, ceci afin de déterminer l'ampleur du déplacement d'une faille sismique ainsi que le foyer et la magnitude du séisme. L'autorité envisage de commencer à utiliser ce système cette année et de fournir des données à l'Agence de météorologie dans l'espoir que celle-ci les utilisera pour préparer ses alertes aux tsunamis. NHK 04/05/2012
  2. Le gouvernement japonais a développé une nouvelle méthode d'évaluation de la puissance d'un séisme en utilisant le système GPS. Cette méthode devrait permettre de fournir des alertes aux tsunamis plus rapides et plus précises. Développée par l'Autorité d'information géospatiale japonaise à l'aide de données collectées dans plus de 1200 stations d'observation GPS sur l'ensemble du territoire nippon, la méthode analyse les mouvements du sol seconde par seconde sur le site d'un tremblement de terre, ceci afin de déterminer l'ampleur du déplacement d'une faille sismique ainsi que le foyer et la magnitude du séisme. L'autorité envisage de commencer à utiliser ce système cette année et de fournir des données à l'Agence de météorologie dans l'espoir que celle-ci les utilisera pour préparer ses alertes aux tsunamis. NHK 04/05/2012
  3. Le gouvernement japonais va commencer la semaine prochaine à estimer quelle quantité d'électricité il devra demander aux entreprises et aux ménages d'économiser cet été pour prévenir les coupures de courant. Le gouvernement prédit qu'il manquera 15 %dans la production d'électricité pour répondre au pic de la demande dans plusieurs parties de l'ouest du Japon alimentées par la Compagnie d'électricité du Kansai. Des pénuries d'énergie d'environ 3% sont également prévues à Hokkaido, dans le nord, et à Kyushu, dans le sud-ouest. Des responsables du gouvernement envisagent de possibles objectifs non contraignants d'économies d'énergie dans ces trois régions. Dans l'ouest du Japon, le projet du gouvernement visant à laisser la Compagnie d'électricité du Kansai redémarrer deux réacteurs désactivés de sa centrale d'Ohi, sur la côte de la mer du Japon, fait l'objet d'une forte opposition locale. Le gouvernement prévient que si les réacteurs ne sont pas redémarrés, les économies d'énergie volontaires pourraient ne pas suffire à prévenir une pénurie massive. Sur la base de ce scénario, les officiels envisagent d'examiner s'il sera nécessaire de limiter légalement la consommation de grandes quantités d'électricité, ou s'il faudra planifier des coupures par rotations. NHK 04/05/2012
  4. Analyse du jour, avec Tsutomu Toichi, conseiller de l'Institut japonais des économies de l'énergie, nous allons aborder les espoirs que place Tokyo dans les réserves d'hydrate de méthane. Ce produit est un élément blanc et glacé, composé d'eau et de méthane. Il pourrait être utilisé comme nouveau gaz naturel. Dans les eaux japonaises, il a été découvert dans le chenal de Nankai qui s'étend de la côte de la préfecture de Shizuoka, dans le centre du pays, jusqu'à proximité de l'île de Shikoku, dans l'ouest. Sa présence est particulièrement importante dans la partie qui s'étend de Shizuoka aux eaux du large de Wakayama. Récemment, l'intérêt pour l'hydrate de méthane des fonds marins japonais se fait plus vif, pourquoi ? Tsutomu Toichi L'une des raisons est, bien sûr, que les centrales nucléaires s'arrêtent les unes après les autres depuis la catastrophe de Fukushima de l'an dernier. Cette situation a suscité un intérêt accru pour les sources d'énergie alternatives, notamment le gaz naturel pour les centrales thermiques. Même s'il s'agit d'une estimation, il semble qu'il existe des réserves de gaz naturel, y compris d'hydrate de méthane, d'environ 7 400 milliards de mètres cubes. Cela représenterait environ 80 années de consommation actuelle de gaz naturel dans l'Archipel. Radio-Japon Quelles sont les initiatives prises pour exploiter cet hydrate de méthane au Japon ? Tsutomu Toichi Le Japon est aujourd'hui à la pointe de la recherche et du développement de l'hydrate de méthane. Les études sont menées par une fondation publique indépendante appelée la Société japonaise des pétroles, des gaz et des métaux. Les chercheurs suivent un plan en trois phases. La première a consisté, entre 2001 et 2008, à mener des études dans la toundra canadienne avec des entreprises canadiennes et américaines notamment. Aujourd'hui, nous en sommes à la seconde phase, qui a commencé en 2009 et doit se terminer en 2015. Concrètement, des forages sont menés depuis février au large de la péninsule de Chita, dans la préfecture d'Aichi, dans le centre du Japon. La troisième phase durera de 2016 à 2018. Elle se traduira par des évaluations dans les domaines économiques et environnementaux notamment. Le tout pour une exploitation commerciale et pour établir un agenda de mise en vente. Je pense que nous pouvons entretenir l'espoir de voir l'hydrate de méthane contribuer à l'alimentation énergétique du Japon à partir de 2020, au plus tôt. Globalement, l'avenir de la situation énergétique est très incertain. Donc je pense que c'est une option technologique nécessaire. NHK 04/05/2012
  5. La réserve naturelle du Kanchenjuga (Népal) ne sera pas ouverte à la chasse. Les léopards des neiges pourront continuer à vivre et chasser sur leur territoire «sacré». Une victoire qui fait suite à plusieurs mois d’actions menées par l’AWNN, en association avec One Voice. Depuis juillet dernier, l’ONG népalaise Animal Welfare Network Nepal (AWNN) menait campagne, avec le soutien de One Voice, contre un projet de loi visant à autoriser la chasse dans le parc naturel du Kanchenjuga. Des mois d’actions et une pétition d’envergure internationale, dont 2 300 signatures ont été remises la semaine dernière au gouvernement, ont fini par convaincre les autorités népalaises des risques que faisait courir une telle décision à cette éco-région et, en particulier, aux léopards des neiges, animal protégé. Permettre la chasse des moutons bleus aurait en effet privé les félins de leur proie naturelle, les condamnant à terme à disparaître définitivement faute de ressources alimentaires. Outre cet argument, le Ministre népalais des forêts et de la conservation des sols a également admis que l’ouverture à la chasse de la zone ne profiterait à personne. Le ministre a par ailleurs avancé qu’une telle décision pourrait créer un précédent conduisant d’autres réserves naturelles à réclamer le droit d’ouvrir leur territoire à la chasse. Ce qui n’est pas souhaitable, ces zones offrant un territoire de paix à tous ceux qui y vivent et étant les derniers remparts protecteurs de la biodiversité. One Voice se réjouit d’une telle décision et salue le courage du Ministre à faire valoir la conservation et la protection de la vie sauvage au lieu de céder à des intérêts purement mercantiles, les «trésors» naturels du Népal. One Voice remercie tous ceux qui se sont associés à ce combat et ont permis de préserver ce territoire sacré pour les léopards des neiges. Le Népal est l’une des dernières régions du monde à accueillir quelques uns des 5 000 rescapés de l’espèce à l’état sauvage. One Voice / Protection des Animaux.org décembre 2012
  6. Jeudi dernier à 8 h 30 du matin, la clinique vétérinaire de Mdzananda à Khayelitsha a reçu un appel anonyme déclarant que des gardiens du collège Luhlaza avaient été aperçus en train de creuser un trou derrière le terrain de sport de l’établissement pour y enterrer vivant un chien. Le docteur vétérinaire Edson Man’Ombe et le soigneur animalier Lazola Sotyingwar se sont immédiatement rendus sur les lieux et ont arrêté les deux gardiens sur le terrain de sport. Les hommes ont d’abord justifié leur acte en prétendant que le chien était mort, puis ont reconnu sous la pression des questions que le chien était toujours vivant lorsqu’ils l’ont enterré. Ils ont expliqué que l’un des responsables de l’école leur avait donné l’ordre de se débarrasser de l’animal parce qu’il perturbait le bon déroulement des cours. Man’Ombe et Sotyingwa ont alors demandé aux deux hommes de rouvrir la fosse : le chien, un croisé dalmatien, gisait à moitié mort au fond d’un trou de près d’un mètre et demi de profondeur. Il a été transféré en urgence à la clinique de Mdzananda et pris en charge par des vétérinaires professionnels. Le chien souffre d’une invalidité partielle résultant probablement d’une collision antérieure avec une voiture. Mdzananda, la seule structure vétérinaire permanente de Khayelitsha, a été mise en place par le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW- www.ifaw.org). «C’est une histoire sordide. Cela montre combien, en l’absence de services de soins appropriés pour les animaux, les gens ont recours à ce genre de mesures désespérées pour résoudre leurs problèmes, a expliqué Jane Levinson, coordinatrice de la clinique de Mdzananda. Il faut améliorer la protection des animaux et mettre en place davantage de mesures de sensibilisation au sein de nos townships et de nos écoles.» «Pour autant, rien n’excuse la décision du responsable. Il s’agit sûrement d’un homme éduqué et intelligent, il est inacceptable qu’il ait demandé à ses subalternes de se débarrasser d’une façon si cruelle d’un chien gênant, a-t-elle ajouté. Espérons qu’aucun élève n’ait été témoin de cette scène affreuse.» Les noms des gardiens et du responsable qui aurait donné l’ordre d’enterrer le chien ont été communiqués à Mdzananda. Une enquête a été ouverte au commissariat de police de Khayelitsha. Le collège Luhlaza, situé à Khayelitsha, est intégré au projet Khanya du Ministère de l’éducation du Cap-Occidental qui vise à améliorer l’enseignement en mathématiques et en sciences. Selon les informations publiées sur le site internet du projet Khanya, l’école a établi un partenariat avec une école au Royaume-Uni. IFAW / Protection des Animaux.org 11/12/2011
  7. Les animaux sauvés en janvier dernier par la Cellule Zoé sont désormais confiés, légalement, aux bons soins de One Voice. Dans son délibéré, le tribunal n’a toutefois ni reconnu la cruauté, ni prononcé l’interdiction définitive de détention d’animaux à l’encontre de la geôlière. C’est presque une victoire. Une première étape en tout cas, importante, pour tous ceux qui ont contribué, en janvier dernier, au cours d’une opération exceptionnelle réunissant services vétérinaires, gendarmerie, pompiers et associations aux côtés de One Voice, à sauver d’une vie de souffrances et d’un destin funeste 61 dogues du Tibet et trois ânesses dans un chenil de Savoie. Ce 12 décembre, le tribunal de Grande Instance d’Albertville vient en effet, dans son délibéré, de confisquer définitivement les animaux à la propriétaire du chenil de l’horreur et de les confier légalement aux bons soins de One Voice. En convalescence depuis leur sauvetage dans des foyers et refuges d’accueil, Zoé et tous ses compagnons d’infortune vont désormais pouvoir être adoptés en bonne et due forme par des familles qui ne demandent qu’à les entourer de soins et d’affection dans le cadre d’une relation durable et responsable. One Voice, avec l’aide de toutes les structures qui ont prêté main forte dans cette opération, va sans tarder se mettre en quête de ces foyers aimants. Zoé mais aussi Cherry, Farouk, Nini et les autres vont désormais pouvoir couler des jours paisibles et tenter d’oublier l’enfer vécu. Si One Voice se réjouit de l’avenir radieux qui s’offre désormais à Zoé et aux autres animaux, l’association déplore que dans sa décision le tribunal n’ait pas reconnu les actes de cruautés, pourtant avérés, en prononçant à l’encontre des prévenues une interdiction définitive de détenir un animal. Seuls cinq ans d’interdiction d’élevage ont été requis, assortis d’une peine de 3 mois de prison avec sursis et plusieurs amendes et dommages et intérêts. Passé ce délai, rien ne s’opposera à ce que la propriétaire condamnée relance un « élevage » d’animaux… Le responsable de la cellule Zoé a contribué à déterrer rien que sur le site 100 cadavres, fœtus et ossements. Les chiens secourus étaient dans un état de cachexie morbide (maigreur intense). Les conditions de détention des animaux étaient insoutenables. Une horreur que les intervenants, pourtant habitués, avaient rarement eu l’occasion de côtoyer. Jusqu’à quel degré de barbarie les humains devront-ils aller pour que la justice ose condamner les actes de cruauté sur animaux ? Combien d’autres morts, combien de vies gâchées, détruites, combien de souffrance faut-il pour interdire la détention d’un animal ? Faudra-t-il encore attendre un nouveau procès pour que la justice empêche des tortionnaires d’agir ? N’aurait-il pas été possible, à tout le moins, d’assortir la décision d’un accompagnement ou d’un suivi sans lequel la prévenue ne pourrait prétendre à s’occuper d’animaux ? One Voice estime que la souffrance et le calvaire des animaux doivent être reconnus et pris en compte. L’association envisage de faire appel de manière à obtenir l’interdiction totale de détention d’animaux, la seule à même de prévenir toute souffrance ou cruauté à venir. En attendant, One Voice est déterminée à maintenir une vigilance maximale afin que pareils faits ne se reproduisent jamais. La Cellule Zoé en Savoie va rester très mobilisée dans les mois et années à venir. La cellule agira également, si besoin, dans toute la France afin de tenir sous haute surveillance la barbarie dont les animaux peuvent être victimes et lui faire barrage. One Voice décembre 2011
  8. La Commission Baleinière Internationale (CBI) est une institution créée pour assurer la protection et la survie des cétacés. Pourtant, certaines espèces continuent en toute légalité à être tuées massivement, comme au Japon qui vient d'ouvrir la saison de la chasse. Une contradiction décryptée par 30millionsdamis.fr. Créée en 1946 par la Convention de Washington (CITES), la Commission Baleinière Internationale a pour objectif « d’assurer le développement ordonné de l’industrie baleinière et la conservation de l’espèce baleinière ». A cette époque, le contexte est critique pour les cétacés : menacées par la surexploitation, de nombreuses espèces sont en danger d’extinction. La CBI va, en quelques années, obtenir de précieuses avancées en termes de protection animale. Elle fixe des quotas restrictifs, crée des sanctuaires baleiniers et surtout, adopte en 1986 un moratoire qui interdit la chasse commerciale de dix espèces de baleines à fanons et de deux espèces de baleines à dents. Mais la chasse à la baleine ne disparaît pas pour autant. Ainsi, le Japon n’hésite pas à contourner cette disposition en pratiquant une chasse dite «scientifique» - et donc non concernée par le moratoire. Une chasse dite «de subsistance», pratiquée notamment en Alaska ou en Sibérie, est également tolérée. Enfin, et c’est l’une des grandes contradictions de la CBI, d’autres chasses commerciales sont également autorisées : un pays membre peut émettre une « objection » à une décision de l’institution et il n’est alors pas lié par cette dernière. La Norvège continue ainsi de pratiquer une chasse commerciale en toute impunité. Principal mis en cause, le fonctionnement de l’organisation qui révèle un véritable problème d’efficacité, démontré par des chiffres éloquents : selon l’organisation IFAW*, plus de 30.000 cétacés auraient péri depuis 1986. Des espèces comme la baleine franche de l’Atlantique nord-ouest, la baleine grise du Pacifique nord-ouest ou encore le rorqual bleu, sont particulièrement menacées. Sans compter que les populations, dont le comportement migratoire est encore mal connu, sont difficiles à estimer avec précision. Les pays favorables à la chasse constituent un lobby extrêmement actif et représentent environ 50% des pays membres. Ce bloc baleinier a tenté à différentes reprises de lever le moratoire, comme en 2010, où il s’est affirmé avec force face aux pays plus soucieux de l’avenir des cétacés. Or il suffirait pour lui de parvenir à obtenir les trois-quarts des voix, pour que soit levé le seul rempart en place contre une chasse industrielle aux conséquences désastreuses. Une situation qui pourrait bien se réaliser : les pays pro-chasse maintiennent une pression constante sur les anti-chasse. Selon la BBC, la Grande-Bretagne aurait relevé très formellement en 2010 que certains Etats seraient régulièrement payés par le bloc baleinier pour apporter leur voix à une levée du moratoire. Ces graves dysfonctionnements au sein-même de la CBI laissent les associations de protection animale pessimistes. Car si la dernière réunion sur l’île de Jersey, en juillet 2011, a donné tort au lobby pro-chasse, rien ne garantit que la prochaine - qui aura lieu en juillet 2012 à Panama - ne leur donne pas raison. 30 millions d'amis / Protection des Animaux.org décembre 2011
  9. Par un communiqué du Parc national de la Vanoise (73), nous apprenons que l'autopsie de la dépouille d'un aigle royal adulte retrouvé le 27 novembre dernier dans la haute vallée de Campagny révèle la présence de grenaille de plomb à l'origine de la mort de l'oiseau. Cet acte délibéré et irresponsable, dont on peut se demander comment il peut être encore perpétré aujourd'hui, est inadmissible et condamnable. En effet, par la loi de 1979 et le décret d'application de 1981, tous les rapaces diurnes et nocturnes sont protégés en France depuis 30 ans. "Blason de la Tarentaise, frappé d'un aigle d'argent, et de Val d'Isère récemment investi dans l'opération « Save your logo », l'aigle royal demeure l'une des espèces emblématiques de la faune alpine. Bien que ses effectifs semblent en progression avec une trentaine de couples territoriaux connus et suivis en Vanoise par les agents du Parc national et de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, l'espèce demeure très fragile au regard de son faible succès reproducteur, en moyenne 0,5 aiglons par an et par couple. De plus, sa longue période de reproduction, de mars à fin juillet, l'expose à des perturbations telles que le survol des aéronefs motorisés ou non, ou bien encore la pratique de l'escalade à proximité immédiate d'une aire occupée. Le Parc s'attache avec les associations concernées à en préserver la quiétude. Les câbles aériens constituent aussi des dangers avérés que le Parc national de la Vanoise s'efforce de neutraliser en partenariat étroit avec ERDF, RTE et les stations de skis du département. La mort d'un aigle royal adulte reste toujours une atteinte forte, non seulement à l'espèce mais à toute sa population puisque la formation d'un nouveau couple prendra du temps avant son établissement sur un nouveau site. La disparition de cet oiseau est également une perte pour la richesse biologique et touristique de la commune de Champagny-en-Vanoise qui avait parfaitement pris en compte sa valeur symbolique en modifiant le tracé de la via ferrata du Plan du Bouc pour épargner l'un des sites de nidification de l'espèce." LPO / Protection des Animaux.org décembre 2012
  10. Suspension des traitements à la bromadiolone dans le Puy-de-Dôme : une victoire en demi-teinte pour la LPO ! Comment se réjouir de cette suspension tardive des traitements à la bromadiolone, prise par le préfet du Puy-de-Dôme, alors que cette dernière intervient un mois après la première alerte de la LPO et fait suite à la découverte de 40 cadavres de rapaces dont 26 de milans royaux et de 14 buses variables ? Ces oiseaux, victimes des campagnes de traitement à la bromadiolone autorisées par voie préfectorale, auraient pu être épargnés ! La LPO demande l'interdiction de l'usage des anticoagulants, dont la bromadiolone, en plein champ. Devant l'empoisonnement avéré des milans royaux et buses variables découverts au cours de ces deux derniers mois, le préfet du Puy-de-Dôme vient de suspendre, ce vendredi 8 décembre, l'utilisation de ce puissant toxique sur les 22 communes du Puy-de-Dôme abritant des dortoirs de milans royaux. Le préfet a également accepté de déclasser le renard et les mustélidés de la liste des espèces nuisibles, reconnaissant ainsi le rôle d'auxiliaire joué par ces espèces dans la lutte contre les campagnols terrestres. Le préfet a, en outre, demandé qu'une réunion soit organisée, au premier trimestre 2012, avec les partenaires concernés afin d'élaborer une stratégie de lutte efficace contre le campagnol terrestre. La LPO se réjouit bien évidemment de ces décisions mais regrette qu'il ait fallu attendre un mois et ce très lourd bilan de mortalité (qui ne représente, en outre, que la part des cadavres découverts par une poignée de bénévoles et salariés de la LPO Auvergne) pour les prendre. Au printemps dernier, puis début novembre, la LPO avait, en effet, déjà alerté le préfet des conséquences prévisibles de ces campagnes de lutte contre le campagnol terrestre sur la faune sauvage. Cette hécatombe aurait donc pu être évitée ! Par conséquent, la LPO s'interroge sur le bien-fondé de l'usage de la bromadiolone en plein champ alors que sa nocivité sur la faune non cible a été démontrée, et ce depuis longtemps. La LPO déplore également que les expériences ayant fait leurs preuves en Franche-Comté et en Suisse ne soient pas ou peu reproduites en Auvergne. Dans ce contexte très sombre, et à l'heure où l'Etat français s'apprête à lancer un second plan national d'actions en faveur du milan royal, rapace dont la France abrite la deuxième population mondiale, la LPO sera extrêmement vigilante sur les solutions retenues prochainement dans le Puy-de-Dôme et les autres départements susceptibles d'être touchés par des populations de campagnols. La LPO demande en outre, que l'usage de tous les anticoagulants en plein champ soit interdit en France. L'hécatombe de cet automne a démontré leur incompatibilité avec la sauvegarde d'une espèce gravement menacée, comme le milan royal ! LPO / Protection des Animaux.org décembre 2011
  11. Un chien est mort, abandonné par son maître attaché au grillage d’un jardin. La Fondation 30 Millions d’Amis a déposé plainte auprès de la gendarmerie de Buisson-de-Cadouin (24). Un animal est mort dans de très grandes souffrances dans un petit village du Périgord (31/10/11) ; sa dépouille a été retirée par une association locale de protection animale. Un chien attaché puis laissé à l’abandon sans eau ni nourriture par son maître qui a déménagé sans laisser d’adresse. Son autre chien, identifié par des témoins comme un croisé berger allemand, semble avoir pu s’échapper, mais personne ne sait où il se trouve désormais. Le propriétaire qui louait la maison a été identifié et est actuellement recherché par les gendarmes chargés de l’enquête. Si celle-ci révèle que l’animal a été délibérément attaché et laissé sans soins, son maître sera jugé pour abandon. Il encourt à ce titre 2 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende, selon l’article 521-1 du code pénal. La Fondation 30 Millions d’Amis s’est constituée partie civile dans cette affaire qui, le cas échéant, sera jugée par le tribunal correctionnel de Bergerac (24). Elle vous tiendra informé des suites de l’enquête. 30 millions d'amis / Protection des Animaux.org décembre 2012
  12. Le tribunal correctionnel de Lorient (56) a reconnu un homme coupable d’actes de cruauté commis sur un boxer. La Fondation 30 Millions d’Amis, partie civile dans ce procès, regrette la légèreté de la peine prononcée, bien en deçà des réquisitions du parquet. Un homme a été condamné par le tribunal correctionnel de Lorient (56) à 8 mois de prison avec sursis ainsi qu’à 120 heures de travaux d’intérêt général pour avoir jeté dans le vide un chien, mort des suites de ses blessures (15/12/2011). Ce sont les services de police de la petite commune de Lanester (56), prévenus par des voisins, qui constatent la mort de Yona, une femelle croisée boxer (15/8/11). Des témoins révèlent que l’animal a été jeté du 4e étage d’un immeuble par un homme fortement alcoolisé, qui se révèlera être le concubin de la mère de l’adolescente propriétaire du chien. Une version confirmée par l’enquête des autorités. L’auteur des faits était déjà connu des services de police. La Fondation 30 Millions d’Amis, constituée partie civile dans ce procès, regrette que les réquisitions du parquet n’aient pas été suivies par le juge. Le procureur avait en effet requis deux ans de prison ferme - soit la peine maximale prévue par l’article 521-1 du code pénal pour ce type de délit - et une interdiction définitive de détenir un animal. Une peine complémentaire que réclamait avec force la Fondation : selon différents témoignages, l’auteur de cet acte cruel avait déjà tué un hamster et un lapin par le passé. 30 millions d'amis / Protection des animaux.org décembre 2011
  13. Et si on décidait de congeler des oiseaux vivants ? Inconcevable, barbare, cruel ? C'est pourtant bien ce que vient de faire la direction des services vétérinaires de l'aéroport Charles De Gaulle. En début de semaine et, selon plusieurs sources, une saisie douanière a été effectuée à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle. Une petite centaine d'oiseaux captifs, arrivés illégalement du Mexique, ont été remis aux services vétérinaires pour y être soignés. Ont été notamment recensés des Chardonnerets gris, des Cardinaux rouge et des Cardinaux à poitrine rose, espèces d'Amérique du Nord. Alors qu'il convenait de soigner ces otages du trafic et d'envisager leur réexpédition sur leur territoire d'origine, afin de les relâcher, les services vétérinaires ont choisi une autre option : l'euthanasie ! Pire, la congélation, c'est à dire une lente agonie ! Nous savions déjà que, faute de structures (site de quarantaine...) et de moyens adaptés, l'euthanasie était pratique courante au sein de l'aéroport de Roissy, même pour des espèces en bonne santé, mais de là à les congeler vivants, il y a un pas que la direction des services vétérinaires a osé franchir ! La LPO est indignée que de telles méthodes puissent être même pensées par des personnes censées aider la cause animale et attend des autorités hiérarchiques compétentes une condamnation officielle de cet acte inacceptable. La LPO et la Fondation Brigitte Bardot envisagent de porter plainte afin que de tels actes insupportables et injustifiables ne se reproduisent plus. Nos associations intensifieront également en 2012 leur combat pour l'ouverture d'un centre adapté à l'accueil des animaux victimes du trafic international et saisis dans les aéroports parisiens. LPO / Protection des Animaux décembre 2011
  14. Notamment grâce aux actions de GAIA, le représentant belge de la Coalition européenne pour mettre fin à l'expérimentation animale (ECEAE), une proposition d'expérimentation animale a été retirée. Cette proposition visait la mise en place de tests de toxicité par inhalation pour des phosphates inorganiques, utilisés dans les produits cosmétiques, les détergents ménagers, etc. Pour ce faire, elle prévoyait l'utilisation sur une période de 90 jours de 120 rats, qui auraient été maintenus dans des tubes et forcés de respirer la substance pendant plusieurs heures par jour. Au terme de la période de test, ils auraient été tués dans le but d'examiner leurs tissus. Les scientifiques de l'ECEAE ont pu démontrer que ces tests avaient déjà été réalisés en 1974, et que les produits en question ne présentaient pas de danger pour les consommateurs. L'ECEAE a communiqué cette information à l'ECHA (l'Agence européenne des produits chimiques), auprès de laquelle l'entreprise avait introduit la proposition d'essai. Ann De Greef, la directrice de GAIA commente : « Nous sommes ravis que nos efforts pour sauver les animaux de ces tests cruels ont porté leurs fruits. Cela témoigne de l'importance de notre action dans ce domaine. » Le système de proposition d'essai constitue l'un des points du programme REACH (le règlement européen pour l'enregistrement, évaluation et l'autorisation de produits chimiques). Selon l'une de ses dispositions, les propositions d'essais sur animaux doivent également être publiées avant de pouvoir être réalisées. L'ECEAE a engagé deux toxicologues à plein temps, financés également par GAIA. Leur travail est primordial car il doit permettre d'éviter tout test inutile sur des animaux. Il consiste notamment à étudier chaque proposition, et à chercher des alternatives ou des données déjà existantes. La vie de 120 rats a pu être sauvée, ce qui constitue une excellente nouvelle. Mais nous continuons à avoir besoin de votre soutien. Faites un don et aidez-nous à sauver encore davantage d'animaux de ces expérimentations. Des millions d'animaux continueront à être empoisonnés et mis à mort pour l'expérimentation animale. Plus que jamais, il importe de remettre cette pratique en question au moyen de preuves scientifiques. GAIA / Protection des Animaux.org décembre 2011
  15. L’Outarde houbara (Chlamydotis undulata undulata) est une espèce rare et menacée, qui est protégée par la loi tunisienne et plusieurs conventions internationales dont la Tunisie est signataire. Ceci n’a pas empêché la quasi-extermination de la population tunisienne de l’Outarde houbara vu que le braconnage pratiqué par les émirs des pays du golfe a été autorisé pendant plus de 20 ans par le régime Ben Ali. Depuis le début du mois de novembre d'importantes préparations pour de nouvelles campagnes de braconnage de la faune sauvage dans le Sud tunisien ont été constatées. Sans tarder, l’Association « Les Amis des Oiseaux » (AAO) a informé les autorités et la société civile du risque imminent de braconnage et a organisé en partenariat avec d’autres associations environnementales une conférence de presse. Tous les appels aux autorités tunisiennes sont à ce jour restés sans réponse. L'association demande au Président de la République et au gouvernement actuel de prendre position et de faire respecter les lois tunisiennes en matière de conservation de la faune sauvage et en particulier des dernières Outardes houbara. L’Association « Les Amis des Oiseaux » (AAO) de Tunisie milite depuis sa création pour la protection de la nature et de l’avifaune en particulier. C’est ainsi, et après plusieurs années de protestations, que l'association a organisé du 5 au 8 février 2004 à Tunis le 1er atelier régional pour l’élaboration d’un plan d’action relatif à l’espèce nord-africaine de l’Outarde houbara Chlamydotis undulata undulata. Le projet a invité 29 participants dont un représentant gouvernemental et un représentant d’un organisme non gouvernemental des 5 pays concernés (Mauritanie, Maroc, Algérie, Tunisie, Libye et Égypte) ainsi que d’autres experts. Sur la base des discussions et des recommandations émanant de cette réunion, un plan d’action a été élaboré en 2005, mais n’a pas été malheureusement appliqué en Tunisie jusqu’à présent. LPO / Protection des Animaux.org décembre 2011
  16. Le gouvernement sri-lankais vient d'autoriser la mise à mort des chiens errants du pays, soit 3 millions de canidés... Une décision cruelle et arbitraire, dénoncée par la Fondation 30 Millions d'Amis. Après l’Ukraine, c’est le Sri Lanka qui s’illustre dans le massacre d’animaux. Les autorités, citées par l’AFP (7/1/12), ont en effet annoncé l’euthanasie des chiens errants du pays - soit environ 3 millions - sous couvert de protéger les populations contre les morsures. Les chiffres officiels font état de 2 000 personnes hospitalisées tous les jours dans le pays, et un coût de plus de 13 millions de dollars (plus de 10 millions d’euros, NDLR) par an. Un véritable retour en arrière pour ce pays qui avait interdit par décret l’euthanasie des chiens errants en 2006. La ministre de la santé, Maithripala Sirisena, s’est retranchée derrière une prétendue inefficacité des mesures de prévention comme la stérilisation et la vaccination, pour justifier ce que Colombo considère comme une réponse à «un véritable problème de santé publique». Mais les associations locales dénoncent pour leur part la gestion du budget alloué à ces mesures. Selon l’AFP, qui relate les propos de plusieurs organismes, des soupçons de «corruption» pèsent sur les autorités en charge de l’application de ces programmes. Les services du ministère ont également annoncé la création, au nord du pays, d’un sanctuaire dédié aux animaux errants. «Insuffisant» pour les défenseurs des animaux comme Sagarika Rajakarunanayake, du groupe de défense des animaux Satva Mithra, citée par le Deccan Herald, un quotidien anglophone distribué en Asie. La Fondation 30 Millions d’Amis - qui oeuvre actuellement en Ukraine sur cette même problématique - dénonce un véritable massacre à venir. Elle appelle les autorités à revenir rapidement sur leur décision et réclame la mise en place de vraies mesures en amont, qui, à moyen terme, permettront de stabiliser efficacement les populations d’animaux sans foyer. 30 millions d'amis / Protection des animaux.org janver 2012
  17. Le cadavre d’un loup mâle a été retrouvé lundi matin 30/01/2012 au pied du Mont Ventoux, en forêt domaniale à Bédoin (84), criblé de deux balles. Une enquête judiciaire est en cours. FERUS, la LPO PACA, la SFEPM et l’ASPAS tiennent à rappeler la gravité d’un tel acte de braconnage. Une plainte contre X pour destruction d’espèce protégée sera déposée. Cet acte de braconnage intervient après l’année la plus meurtrière pour le loup depuis son retour naturel en France. Pas moins de 12 loups ont en effet été tués en 2011 : au moins 2 loups braconnés, 1 loup retrouvé empoisonné, 3 loups morts par collision, 3 loups morts de cause inconnue, et enfin 3 loups officiellement abattus sur arrêtés préfectoraux (tirs de prélèvement et de défense). Il est évidemment probable que la réalité de la mortalité, en particulier par braconnage, dépasse ces chiffres qui ne témoignent que des cadavres ayant été retrouvés. La présence du loup était suspectée depuis 2008 dans le secteur du Mont Ventoux. Le massif est propice à l’installation de l’espèce, par la présence en abondance d’ongulés sauvages dont il se nourrit. Le Mont Ventoux ne parait pas encore accueillir de meute installée, mais constitue une zone de recolonisation naturelle pour cette espèce autrefois largement présente dans le Vaucluse. FERUS, la LPO PACA, la SFEPM et l’ASPAS déplorent l’acharnement de certains à vouloir empêcher par tous les moyens le retour naturel du loup. FERUS, la LPO PACA, la SFEPM et l’ASPAS rappellent que le loup fait partie intégrante de la biodiversité, que ce prédateur naturel occupe une place utile dans les écosystèmes, et que sa présence est une chance et une richesse pour notre patrimoine. Sa destruction par le braconnage relève d’un comportement irresponsable digne d’un autre âge. Le loup gris (Canis lupus) reste une espèce fragile, classée « Vulnérable » sur la liste rouge française des espèces menacées. Présent depuis plusieurs centaines de milliers d’années, il a été abondamment détruit dans les derniers siècles jusqu’à disparaître du pays dans les années 1930. Revenu spontanément dans les années 1990 à partir de l’Italie, il est actuellement dans une phase de recolonisation naturelle. Avec une population estimée à moins de 200 individus répartis principalement dans le massif alpin, le loup reste une des espèces animales les plus rares de France. Son maintien dépend de notre volonté de lui laisser une place, en cohabitant avec lui. ASPAS / Protection des Animaux.org février 2012
  18. Grâce à l’enquête menée par One Voice la semaine précédant l’Aïd, plusieurs animaux ont échappé à la barbarie des abattoirs clandestins. Cinq moutons, quatre brebis mais aussi un bélier et une chèvre, reprennent désormais vie et force dans le Refuge de l’Arche de Noé ! Malgré l’ouverture des abattoirs conventionnels et la mise en place, à l’occasion de l’Aïd el-Kebir, d’abattoirs dérogatoires ou temporaires, la demande est telle que les abattages clandestins, et leurs lots d’horreurs et de cruauté, se multiplient. Les animaux, généralement des moutons, mais aussi des bovins, vivent alors un véritable calvaire. Entassés à l’arrière de voitures, jetés dans des camionnettes non adaptées, gardés ligotés pendant plusieurs jours, ils finissent égorgés, le plus souvent par des non professionnels, et agonisent plusieurs heures à l’arrière des maisons ou dans des garages. Un travail précis et de longue haleine C’est dans ce contexte que One Voice a préparé une opération de sauvetage d’envergure en collaboration avec la gendarmerie, ou la police, et en partenariat avec le Refuge de l’Arche de Noé. Pendant deux ans, l’opération a été réfléchie et mise au point afin de garantir son succès. Elle s’est déroulée entre le 3 et le 6 novembre 2011, jour de l’Aïd, dans la périphérie de Strasbourg. Entre les repérages et les recherches d’infractions, nos équipes ont parcouru environ 800 kilomètres. Les premiers jours ont été consacrés à différents repérages de sites susceptibles d’être les décors d’abattage clandestin, de transport ou détention illégal d’animaux. Les informations recueillies ont permis d’organiser deux journées d’actions fixées au 5 et 6 novembre et de définir des sites et secteurs à contrôler en priorité. Au total, quatre interventions ont pu être réalisées au cours des deux jours prévus. Au cours de chacune d’elles, un ou plusieurs animaux ont été sauvés. La première s’est déroulée chez un éleveur, radié depuis deux ans, et auquel il était donc interdit de détenir des moutons. Pourtant, cinq d’entre eux étaient en sa possession et destinés à être abattus. Une petite chèvre y a été également découverte, attachée à une bille de bois. Ils doivent leur vie sauve à Félix, l’un des moutons, qui en s’échappant et en gagnant le centre-ville, a mis nos enquêteurs sur leur piste. Tous seront confiés par les autorités au Refuge de l’Arche de Noé. La deuxième affaire concerne une détention et un transport illégaux. Notre équipe a découvert trois moutons dans une camionnette de dépannage enfermée dans un garage professionnel. L’un d’entre eux est mort, certainement en raison de l’énorme stress et des conditions de détention. Deux heures d’attente ont été nécessaires pour permette la saisie des animaux, détenus une ficelle à ballot autour du cou. Une plainte pour actes de cruauté a été déposée. Deux autres moutons ont été secourus dans le même périmètre. Ceux-ci étaient enfermés, l’un sur l’autre, dans le coffre d’une voiture qu’un membre de notre équipe était allé contrôler discrètement. Les animaux devaient être déposés dans un local mitoyen au garage en vue de l’abattage le lendemain. La dernière intervention a eu lieu le jour de l’Aïd. Une journée particulière où précision et rapidité d’action sont nécessaires pour avoir une petite chance de sauver de l’égorgement quelques animaux. À la suite d’une filature digne des meilleurs films policiers, un mouton a été sauvé in extremis, le bélier prénommé Marius. Pour ses compagnons d’infortune, il était malheureusement trop tard, deux ayant la tête tranchée et l’autre étant déjà découpé. Là aussi, la saisie des animaux a été ordonnée et une plainte pour actes de cruauté déposée. Ce qui a particulièrement frappé nos équipes au cours de ces interventions c’est l’absence totale de compassion envers ces êtres vivants. À aucun moment, aucune des personnes interpellées n’a eu un mot, un geste d’empathie à leur égard. L’éleveur en infraction n’a même pas cherché à cacher sa brutalité dans la manipulation des animaux, les tirant par une patte arrière ou les retournant sur le dos comme un vulgaire objet. S’ils savaient que, comme nous, ces êtres doux sont terrifiés par la mort, qu’ils sont conscients jusqu’à être vidés de leur sang, que la souffrance de leurs congénères les fait souffrir, ces hommes pourraient-ils encore s’adonner à, ou se faire les complices, de tels actes de cruauté ? De nombreuses personnes ont déjà transformé ce sacrifice symbolique, non obligatoire, en dons à des associations humanitaires. Quel plus beau geste en effet que de sauver la vie plutôt que de la prendre. Informer, éduquer et communiquer sur la sentience permettra sans doute un jour de mettre un terme à ce bain de sang annuel au profit d’actes de vie. En attendant, chaque vie sauvée a fait naître une nouvelle lueur d’espoir. Grâce à vous tous, celle de Florette, Marius, Topaze et les autres brillent de mille feux. Souhaitons leur longue vie ! One Voice / Protection des Animaux.org 23/03/2012
  19. Avec la publication d’un nouveau rapport sur des expérimentations insensées menées sur les rats, les lapins et les souris, One Voice lance une grande campagne de mobilisation contre les expériences aberrantes. La recherche médicale est-elle soumise à une éthique en matière d’expérimentation ? Les études menées sur les animaux sont-elles utiles ? Le résultat de ces recherches est-il toujours transposable à l’humain ? Ne fait-on pas, dans le cadre de ces recherches, des doublons, des répétitions d’expérimentations déjà réalisées dans le passé ? C’est cette somme de questions qui nous vient à l’esprit après l’enquête réalisée par One Voice, dont le second volet est consacré aux expériences effectuées sur les plus petits des animaux martyrisés dans les laboratoires, à savoir les lapins, les souris et les rats. Mise en œuvre, depuis 2007, par des organismes de recherche français, la série d’expérimentations étudiées par One Voice révèlent des pratiques douteuses. Comme à l’occasion de notre première enquête sur les expériences effectuées sur les chats et les chiens, ce second volet confirme que l’expérimentation animale martyrise et détruit inutilement des millions de vies. La lecture du rapport force à interroger les pratiques de recherche, et appelle à la vigilance et à l’action. La drogue et l’alcoolémie, les infections de l’œil, les scolioses – trois types de pathologies humaines présentées dans ce rapport – sont exploitées comme des prétextes qui valident l’expérimentation, la torture et la souffrance animale. Jugez plutôt. Pour exemple, le test qui consiste à droguer des rats et des souris pour « modéliser un état de manque » dans le cadre d’une recherche sur la dépendance à l’alcool. On force des rats à boire une eau mélangée à de l’éthanol et on augmente les doses pour créer l’accoutumance. Puis on implante d’étroits tuyaux dans le cerveau des rats pour y injecter directement l’alcool afin de vérifier les mécanismes de stress liés au manque. Une opération lourde et douloureuse dont les résultats sont pourtant connus. Le liquide objet du test est une substance chimique, son rôle dans l’alcoolisme a déjà été prouvé par des études de tissus cérébraux humains. Idem pour les expériences sur les souris destinées à mesurer l’influence du cannabis sur la mémoire… Ses effets sont pourtant déjà de notoriété publique ! D’autres expériences sont plus que contestables sur un plan éthique. Pour savoir comment certaines souches pathogènes de la bactérie E. coli se propagent dans le cas d’infections oculaires, des lapins sont littéralement torturés. Des coupures, des irritations et des points de suture sont effectués sous anesthésie dans leurs yeux. Sur certains, on entaille la surface de l’œil en y enfonçant une aiguille déplacée ensuite à travers la cornée. Sur d’autres, la surface de l’œil est grattée en utilisant le plat de la lame d’un scalpel pour ôter la couche supérieure de la cornée. Certains lapins sont gardés ainsi blessés près d’un mois. Une logique de pure barbarie. D’autant plus quand on découvre que cette expérimentation, menée par deux institutions françaises, avait déjà été décrite dans une étude japonaise ! En outre, plusieurs alternatives non-violentes étaient possibles. Notamment grâce aux données disponibles concernant des patients hospitalisés… Intervenir sur la colonne vertébrale du lapin, mammifère quadrupède, pour soigner la scoliose humaine, mammifère bipède, est une autre des recherches « aberrantes » actuellement menées. Les chercheurs créent de toute pièce la maladie chez l’animal en pratiquant des soudures osseuses ou en implantant des baguettes en forme de C de chaque côté de la colonne vertébrale. Or la scoliose n’atteint que très rarement les animaux à quatre pattes… Les lapins, par exemple, n’ont pas la même colonne vertébrale que nous qui évoluons debout. Non seulement leur croissance est bien plus rapide (leur squelette atteint sa maturité au bout de sept mois) mais en tant que quadrupèdes, leur colonne et leurs organes ne sont pas positionnés de la même manière que chez l’homme, donc pas soumis aux mêmes forces gravitationnelles. Pour mettre un terme à ces pratiques, One Voice lance une grande campagne avec différentes opérations en France et en Europe, qui doivent être menées de concert avec le public. Une première action de lobbying est actuellement déployée, avec la diffusion du rapport auprès des députés européens et des candidats à la présidentielle. Dans le cadre d’une protestation citoyenne, et en écho au Petit Livre Noir du premier volet de notre enquête, un « Carton Noir pour l’expérimentation animale » est diffusé. À travers cette phrase en forme de protestation, « Nous voulons des actes », ce carton demande l’abolition pure et simple de toutes les expériences aberrantes sur tous les animaux. Il est à envoyer au Président de la Commission européenne. Pour accompagner ce carton, et appuyer notre action, le public peut également signer et envoyer la « Lettre des citoyens », intitulée « La cruauté n’a jamais fait avancer l’humanité ». De plus, une action est engagée auprès des vétérinaires avec un carton noir spécial, pour les inviter à rejoindre le mouvement et à s’impliquer pour la fin de ces expériences indignes… Les expériences aberrantes doivent définitivement disparaître des laboratoires… Ensemble, nous avons le pouvoir d’y mettre un terme. La mobilisation de tous sera la clé du succès ! Affirmez vos choix ! Commandez et diffusez massivement le carton noir pour l’expérimentation animale et la Lettre des citoyens. En ces temps de campagne, la voix des citoyens devra être écoutée… One Voice / Protection des Animaux.org 23/03/2012
  20. Tandis que se préparent les élections présidentielles, plusieurs mesures en faveur des chasseurs indiquent clairement la position du gouvernement actuel. Dans ce contexte, One Voice aux côtés d’autres associations de protection et de défense animale appelle les candidats à se prononcer clairement sur leurs intentions – pour un vote éclairé ! La fermeture de la chasse aux oies, fixée le 31 janvier, a été autorisée « à des fins d’études scientifiques » jusqu’au 10 février 2012. Le tir au courlis cendré et à l’eider à duvet, deux espèces qui étaient protégées, autorisé également. Une nouvelle loi (votée le 2 février) donne tout pouvoir aux chasseurs face aux citoyens qui veulent protéger les espèces présentes sur leur terrain privé. Une nouvelle espèce est chassable depuis décembre 2011 : la Bernache du Canada. La chasse du pigeon ramier est prolongée jusqu’au 20 février dans certains départements – donc en pleine migration et en infraction avec la directive Oiseaux. Les chasseurs se voient exonérés de la taxe sur le foncier non bâti en zone humide chassée. Ils vont jouer un rôle d’éducateurs à la nature (sic) dans les écoles… Trop d’exemples récents et malheureux des privilèges accordés aux 1,2 millions de chasseurs aux dépend des animaux sauvages et des usagers de la Nature, pourtant majoritaires… One Voice / Protection des Animaux.org 23/03/2012
  21. Détenus dans des fermes au Laos, des milliers de primates vivent dans des conditions inacceptables. Certains sont même arrachés à leur milieu naturel pour satisfaire une demande croissante des laboratoires nord-américains et européens. Une situation inadmissible ! Environ 35 000 macaques ont déjà été exportés depuis 2004 d'après la BUAV (Union Britannique pour l'Abolition de la Vivisection) ! Ce marché est un business juteux où l'appât du gain prime sur le bien-être des animaux exploités. « Les conditions épouvantables et le traitement réservé aux singes dans les fermes d'élevage (...) violent les règles internationalement admises », affirme-t-elle. Triste constat sur place : des individus morts en cage, d'autres très amaigris et/ou présentant des pertes de poils et des blessures... Comment en sommes-nous arrivés là ? Tout est une question de coût. En effet, capturer un animal dans la nature représente une dépense inférieure à celle nécessaire pour son entretien depuis sa naissance. Une fois que les singes peuvent quitter la ferme, ils sont vendus à des compagnies en Chine et au Vietnam. Ces derniers sont ensuite livrés à des laboratoires aux Etats-Unis et en Europe. Ce véritable pillage de macaques au Laos doit être sérieusement considéré et inciter les propriétaires de ces fermes à renoncer à cette activité illégale. La SPA parle de véritable pillage de la faune sauvage du Laos, par le biais des macaques. Ces primates sont ici considérés comme de vulgaires biens de consommation. Les autorités locales et internationales doivent réagir au plus vite face à cette activité en partie illégale et qui ne respecte en aucun cas la vie de ces êtres vivants, eux aussi détenteurs de droits. Si la situation ne change pas rapidement, c'est toute une population qui sera décimée... Il faut savoir qu'en France, les chercheurs utilisent plus de 3 000 primates, chaque année, issus d'élevages ou capturés... Pour lutter contre l'utilisation d'animaux à des fins expérimentales, la SPA apporte une aide financière au projet Valitox, mené par Pro Anima. L'objectif est de développer une méthode alternative pour que les animaux ne soient plus utiliser dans les laboratoires. SPA / Protection des animaux.org 23/03/2012
  22. Pour lutter contre les trafics de chiens et de chats, une nouvelle loi est entrée en vigueur en Pologne, le 1er janvier 2012. Une très bonne nouvelle pour les défenseurs des animaux qui combattent sans relâche la misère animale. « (...) L'élevage et le commerce non déclarés d'animaux, c'est un phénomène très répandu en Pologne. Il n'est soumis à aucune réglementation fiscale », explique Cesary Wyszynski, porte-parole de la fondation Viva. Avant que cette nouvelle loi entre en application, plusieurs milliers d'animaux étaient vendus via Internet. Les petites annonces publiées dans les journaux allaient bon train, ainsi que les marchés en plein air. « (...) Bon nombre d'éleveurs non déclarés travaillaient pour des marchés allemands ou autrichiens », ajoute-t-il. Désormais, grâce à la nouvelle loi, il est interdit d'élever des chiens et des chats pour les vendre en dehors d'établissements parrainés par des organisations professionnelles nationales. Second point important : l'achat et la vente d'animaux domestiques en dehors de l'élevage où ils ont grandi sont également interdits. Il a suffit d'à peine deux mois pour que ce changement législatif porte ses fruits. Par exemple, les marchands d'animaux fréquentent de moins en moins les marchés en plein air. De plus, plusieurs sites refusent des annonces douteuses. Cependant, la loi est contournée. La supercherie est simple : pour un accessoire acheté (ex. : une laisse), un animal donné... Les accessoires sont ainsi vendus à prix d'or pour compenser le fait de ne pouvoir vendre le compagnon à quatre pattes. Certains se découragent de légaliser leur « élevage » car trop contraignant au niveau administratif. D'autres, encore veulent arrondir leur retraite... Enfin, le chef de l'inspection vétérinaire à Otwock, près de Varsovie, souhaite tout de même quelques mesures supplémentaires telles que la mise en place « d'un système cohérent d'identification électronique (...) et un programme de stérilisation. Ceci réglerait le problème de façon définitive ». Cette nouvelle loi permet de limiter les trafics, mais il faut continuer le combat car certains éleveurs trouvent des parades à cette dernière... SPA / Protection des animaux.org 23/03/2012
  23. Une perquisition a eu lieu le 3 février 2012 dans une maison de Marcillat-en-Combraille (03). Elle a permis à 34 chiens et 10 chiots de sortir de l\'enfer dans lequel ils vivaient. Ces derniers ont été confiés au refuge SPA de Brugheas. Les voisins, intrigués par des aboiements, ont pris contact avec de la gendarmerie pour intervenir. Les propriétaires d'une trentaine de chiens ont tout simplement abandonné leurs animaux pendant une semaine. Ils vivaient dans des conditions inadmissibles : certains étaient enfermés dans une cave, sans lumière ; d'autres dans un poulailler, sans eau. La Direction des Services Vétérinaires a sollicité la SPA pour prendre en charge les animaux qui sont maintenant dans l'un des refuges de l'Association, situé à Brugheas. L'Association a déposé plainte. Sous la protection de la SPA, ces derniers ont suivi des examens vétérinaires rigoureux. Un traitement contre la gale des oreilles a été prescrit. Les chiens ont également été vaccinés. « (...) Certains présentent des pathologies oculaires. Nous devrons certainement énucléer* les yeux de quelques chiens. Ils ont également beaucoup de parasites (...) », explique au journal La Montagne Patrick Labega, responsable du refuge. Les chiens devraient rester dans la structure d'accueil de l'Association jusqu'à ce que la justice rende son verdict. En attendant, les salariés et bénévoles s'activent autour de ces animaux pour les préparer à l'adoption : les habituer aux manipulations, aux promenades en laisse, leur apporter une éducation correcte. La SPA espère que les propriétaires seront punis à la hauteur de leur irresponsabilité et que les chiens pourront vivre enfin des jours meilleurs dans une nouvelle famille. SPA / Protection des animaux.org 23/03/2012
  24. Article R655-1 Le fait, sans nécessité, publiquement ou non, de donner volontairement la mort à un animal domestique ou apprivoisé ou tenu en captivité est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la 5e classe. La récidive de la contravention prévue au présent article est réprimée conformément à l'article 132-11. Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu'une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Elles ne sont pas non plus applicables aux combats de coqs dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie. Protection des animaux.org mai 2012
  25. Article R654-1 Hors le cas prévu par l'article 511-1, le fait, sans nécessité, publiquement ou non, d'exercer volontairement des mauvais traitements envers un animal domestique ou apprivoisé ou tenu en captivité est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la 4e classe. En cas de condamnation du propriétaire de l'animal ou si le propriétaire est inconnu, le tribunal peut décider de remettre l'animal à une oeuvre de protection animale reconnue d'utilité publique ou déclarée, laquelle pourra librement en disposer. Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu'une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Elles ne sont pas non plus applicables aux combats de coqs dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie. Protection des Animaux.org mai 2012
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