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BelleMuezza

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  1. Le gouvernement japonais a levé ce lundi à minuit son interdiction d'entrer dans la zone d'exclusion de Minamisoma, dans la préfecture de Fukushima. Cette restriction était en vigueur depuis l'accident de mars 2011 à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi proche de la municipalité. Le gouvernement travaille également à la mise en place de trois zones d'évacuation pour les 11 municipalités, en fonction des niveaux de radiation. Lorsque l'interdiction d'entrer dans la zone a été levée lundi à minuit, un poste de contrôle de la police, à environ 20 kilomètres de la centrale, a été enlevé. Un nouveau a été installé à environ 10 kilomètres de la centrale à la limite entre Minamisoma et Namie. On pouvait y voir la police contrôler le passage des véhicules. NHK 16/04/2011
  2. Le Japon n'aura plus de réacteur nucléaire en service après l'arrêt du seul réacteur du pays encore en opération au début du mois prochain, pour des inspections de routine. C'est ce qu'a déclaré le ministre de l'Industrie Yukio Edano dans un discours prononcé dimanche à Tokushima, dans l'ouest du pays. M. Edano a mentionné l'opinion récemment exprimée par le gouvernement, selon laquelle les réacteurs hors service de la centrale d'Ohi, dans la préfecture de Fukui, pouvaient fonctionner sans danger et devraient être redémarrés. Il a précisé que son ministère analysait les conséquences possibles de l'absence d'énergie nucléaire, ajoutant qu'une étude montrera clairement que cela créera des problèmes dans divers secteurs, au moins pendant l'été prochain. M. Edano a admis qu'il sera difficile de remettre en marche les réacteurs de la centrale d'Ohi d'ici le 5 mai, lorsque le seul réacteur encore en service au Japon, à Tomari, dans la préfecture de Hokkaido, sera arrêté pour des inspections régulières. NHK 16/04/2012
  3. Indépendant, solitaire, amateur de lait, peur de l'eau... Chacun a une idée bien précise des caractéristiques du chat, de ce qu'il aime ou pas. Si certains a priori sont faux, d’autres, pire, peuvent être dangereux pour lui ! Voici 10 idées reçues passées au crible par 30millionsdamis.fr. 1 - Le chat est un animal solitaire Faux ! Si le chat va moins au contact de son maître que le chien, il n’est pas pour autant un animal qui apprécie la solitude. Un chaton sociabilisé très jeune se révèle être un parfait compagnon à l’âge adulte, parfois même pot-de-colle avec son maître. 2 - Il faut donner du lait au chat adulte Cette croyance - en plus d’être erronée - est loin d’être recommandée par les vétérinaires. Lorsque le chat est âgé de 2 mois, et donc sevré, le lait de sa mère doit être remplacée par de l’eau… et non par du lait de vache. Celui-ci est en fait mal digéré par les félins qui n’ont plus de lactase, l’enzyme qui permet sa digestion. Absorbé, il provoque des troubles intestinaux. 3 - Les chats n’aiment pas les chiens Si les deux animaux sont différents - morphologie, physiologie, traits de caractère - ils peuvent être par ailleurs les meilleurs amis du monde. Ce n’est en effet pas une question de race, mais bien d’individus, et donc de caractères, qui détermine l’entente ou la mésentente entre un chat et un chien. 4 - Le chat est cruel avec sa proie Il n’est pas rare d’observer un chat rentrant de la chasse et jouant avec sa proie. Il y aurait plusieurs explications à ce phénomène. Certains pensent que les chats s’exercent, d’autres comportementalistes ont un avis différent : le chat, domestiqué depuis des siècles, n’a plus besoin de chasser pour se nourrir. Il conserve par ce jeu une trace de son instinct sauvage. 5 - Un chat qui ronronne est content Là encore, il s’agit d’une idée très ancrée, y compris chez les possesseurs de félins. Le ronronnement est une expression d’apaisement que la maman a communiqué très tôt à ses chatons. Une fois adulte, le chat ronronne par plaisir, mais pas seulement : cela peut aussi traduire une angoisse (douleur, stress) que l’animal essaie d’apaiser. Un chat peut également ronronner face à l’un de ses congénères pour témoigner de sa soumission… et chercher ainsi à faire la paix ! 6 - Un chat qui urine se venge de son maître Un animal ne se venge pas. Un chat qui n’est pas propre peut parfois avoir été enlevé trop tôt à sa mère, avant l’apprentissage de la propreté. Il peut aussi avoir un problème urinaire, ou tout simplement marquer son territoire. En tout cas, son but n’est pas de vous mettre en colère. 7 - Un chat d’intérieur n’a pas besoin d’être vacciné Les infections virales - touchant le tube digestif ou l’appareil respiratoire - peuvent survenir par les salissures des chaussures du maître ou par des courants d’air vecteurs de particules virales. Il faut donc vacciner tous les chats, d’intérieur comme d’extérieur. 8 - Les poils de chats sont allergènes Contrairement à une idée largement répandue, ce ne sont pas les poils du chat qui provoquent les désagréments causés par une allergie, mais ses urines, sa salive et les secrétions de certaines glandes. 9 - Le chat aime le poisson, donc doit en manger Les idées reçues ont la vie dure ! Les préférences gustatives du chat sont moins liées au goût qu’à l’odeur et une alimentation exclusivement à base de poisson n’est pas recommandée du fait des carences qu’elle peut engendrer, notamment en vitamine B1. 10 - Un chat retombe toujours sur ses pattes Pas forcément. Cela dépend de la hauteur de la chute : inférieure à 1,50 mètre elle pourrait lui causer de graves dommages car il n’aurait pas le temps d’adopter la meilleure posture en se retournant. Même si, par ailleurs, les félins sont dotés de capacités exceptionnelles comme l’agilité et le sens de l’équilibre. 30 millions d'amis
  4. 1- Un gros chien a besoin d’espace, un petit non Faux. Certaines races de chien de petite taille sont extrêmement dynamiques, à l’image du jack russel terrier ou encore du border terrier. Ils ont besoin de se dépenser et ont à ce titre le même besoin d’espace que les chiens de taille plus imposante, qui passent en réalité plus de temps à dormir que les petits. 2 - Le chien ne voit pas les couleurs Faux. Il est vrai que les chiens ne perçoivent pas le rouge et le vert. Cependant des recherches ont montré que sa vue n’était pas non plus limitée au noir et blanc, mais s’approche de celle d’un daltonien. A savoir : il est en revanche doté d’une acuité visuelle très développée pour les objets en mouvement, et sa vision nocturne supplante largement celle de l’homme. 3 - Rien à craindre d’un chien gentil Faux. Les chiens, y compris les plus agressifs, ne sont pas doués de méchanceté à l’origine. Leur comportement est en revanche révélateur d’un problème profond face à une situation précise qu’il faut résoudre. Un chien dit « gentil » peut très bien devenir « méchant » en raison d’une douleur, d’une peur soudaine ou simplement parce qu’il se sent lui-même agressé. 4 - Un chien qui remue la queue est forcément content Faux. Le fait de remuer la queue est infiniment plus complexe que la simple expression du bien-être ou de la joie. Ce mouvement évoque également une stimulation de l’animal, face à une odeur ou dans la perspective d’un jeu par exemple. 5 - Il ne faut pas hésiter à le nourrir de restes alimentaires Les chiens ont besoin d’une alimentation équilibrée, et l’alimentation dite «maison» peut entraîner des carences. Même si votre chien semble se régaler de votre cuisine, cela ne veut pas forcément dire que cela est bon pour sa santé. Le plus souvent, les restes sont trop gras et favorise son embonpoint. A ne pas oublier : il ne faut JAMAIS donner de chocolat, ni d’aliments riches en amidon - comme la pomme de terre - à un chien. 6 - Les chiens n’aiment pas les chats Faux. Si les deux animaux sont différents - morphologie, physiologie, traits de caractère - ils peuvent être par ailleurs les meilleurs amis du monde. Ce n’est en effet pas une question de race, mais bien d’individus, et donc de caractères, qui détermine l’entente ou la mésentente entre un chat et un chien. 7 - Il faut punir un chien sale en lui mettant la truffe dans ses « bêtises » Faux. Un chien ne ressent pas le même dégoût vis-à-vis de ses excréments que les humains. Ainsi, la coprophagie (le fait de manger ses déjections, NDLR) est un phénomène assez fréquent chez l’animal. Lui plonger le museau dedans lui fera donc plaisir alors qu’une simple réprimande verbale sur le ton du reproche aura l’effet souhaité. 8 - Le chien a besoin d’un maître dominateur Animal dit de meute, le chien fonctionne selon un schéma de rapports dominant/dominé. Concrètement, dans le processus éducatif, cette conception de la relation entre homme et chien conduit à de fréquentes erreurs qui peuvent être source de souffrance chez l’animal. Attention donc à ne pas confondre hiérarchie et domination. 9 - Les chiens de catégorie 1 et 2 sont ceux qui mordent le plus Faux. Bien que les médias fassent fréquemment leurs choux gras des blessures infligées par les chiens classés comme dangereux, les statistiques le prouvent : ce sont les labradors qui causent le plus de morsures en France chaque année. Un phénomène qui n’a rien d’étonnant, le labrador étant le chien le plus répandu dans notre pays. Et bien qu’il ne soit pas plus mordeur qu’un autre, un certain laxisme dans l’éducation et un manque de vigilance est fréquemment la cause de ces morsures. 10 - Chiens de refuge = chiens « à problème » Faux. Les chiens vivant dans les refuges ne sont pas tous des animaux qui ont été maltraités. Certains sont arrivés suite au décès de leur maître, d’autres du fait d’une séparation ou d’un déménagement. Avant d’être des chiens de refuge, ce sont des animaux pleins de vie qui recherchent la chaleur et la tendresse d’une nouvelle famille. 30 millions d'amis 12/04/2012
  5. La protection animale vient de franchir une nouvelle étape en Amérique Latine, où la corrida est désormais interdite au Panama, tout comme les combats de chiens et les cirques avec animaux. Une bataille gagnée notamment grâce à la mobilisation des associations locales, à l’instar d’AnimaNaturalis Internacional. 30millionsdamis.fr a pu interroger l’un de ses membres. Après le Honduras en 2010, la République du Panama vient à son tour d’interdire la corrida sur son sol (15/3/12). Le parlement a adopté la loi 308 de Protection des animaux, qui a pour objectif d’éradiquer et de sanctionner les mauvais traitements, l'abandon et les actes de cruauté contre les animaux domestiques dans la République du Panama. L’article 7 précise notamment que ce sont les « combats de chiens, de taureaux et les cirques avec des animaux » qui sont désormais proscrits. Une vraie victoire, mais surtout une lutte de longue haleine pour ce petit pays où de petites arènes avaient été inaugurées il y a à peine trois ans, dans la province de Chiriqui. En Amérique latine, la corrida a été solidement ancrée pendant des dizaines d’années dans la culture populaire, hérité de la présence historique espagnole. Mais aujourd’hui, ce que d’aucuns considèrent comme un divertissement n’est plus prisé que par « un petit groupe de personnes composé généralement des familles de matadors, d’éleveurs et de fans, dont l’âge moyen est de 50 ans » rappelle Israel Miguel Arriola Toiber, coordinateur de campagne Mexique au sein d’AnimaNaturalis Internacional. Son interdiction au Panama a pu se concrétiser grâce aux campagnes de sensibilisation et autres appels à mobilisation : « Nous avons organisé des débats publics, sollicité les députés et les sénateurs, et même boycotté des entreprises sponsorisant la corrida, explique Israel. Notre but est de défendre l’idée que la plupart des gens rejettent aujourd’hui les combats de taureaux, et que les hommes politiques ne peuvent pas continuer d’ignorer cet état de fait. » Le Panama n’est pas le seul à combattre la souffrance animale en Amérique du Sud. Cuba, le Chili, l'Argentine et le Brésil ont déjà interdit ce spectacle cruel, « et ce depuis de nombreuses années », ajoute le jeune militant. A présent, c’est le Mexique qui est dans la ligne de mire des associations de protection animale, et plus particulièrement, Mexico, la capitale : « Il s’agit du pays dans lequel la corrida est la plus enracinée. C’est ici qu’il y a le plus d’événements, de troupeaux de toreros et d’amateurs du continent. » Un enjeu de taille, puisque cette ville abrite... les arènes les plus grandes du monde. Actuellement, une commission composée de députés du PRD* et du PAN** a voté, par trois voix pour et deux abstentions, la fin de la corrida dans les arènes du district fédéral de Mexico. Cette décision ouvre la possibilité d’une interdiction totale. « La prochaine étape est la soumission de cette initiative au vote en séance plénière. Il y a donc une pression sur les députés, qui sont - pour l’instant - 14 sur 66 à soutenir officiellement l’’interdiction de la corrida, et 22 alliés potentiels », conclut Israel Miguel Arriola Toiber. La date de ce vote hautement symbolique n’est pas encore connue. *Partido de la Revolución Democrática (Gauche) ** Partido Acción Nacional (Centre-droit) 30 millions d'amis 10/04/2012
  6. Près de 100 animaux détenus dans des conditions déplorables ont été retirés à une jeune femme qui devra notamment répondre de « sévices graves » devant le TGI de La Roche-sur-Yon (85). Tous ces nouveaux animaux de compagnie ont été confiés à la Fondation 30 Millions d'Amis à titre conservatoire. Les gendarmes de la commune de Châtaigneraie, en Vendée, sont intervenus à Loge-Fougereuse pour saisir 29 rats, 33 hamsters, 3 chinchillas, 6 lapins, 5 furets, ainsi que 13 chats et 3 chiens (5/4/12). C’est à la Fondation 30 Millions d’Amis que l’ensemble des animaux a été confié. Cette saisie judiciaire, ordonnée à titre conservatoire par le procureur de la Roche-sur-Yon, s’est déroulée en présence d’Arnauld Lhomme, enquêteur à la Fondation. Sur place, les autorités ont trouvé des animaux vivant dans leurs excréments. Les rats étaient dans des cages disposées dans un couloir, tandis que les chats étaient enfermés dans une pièce remplie de déjections, tout comme les furets. Ni les félins ni les rongeurs n’étaient vaccinés ou stérilisés, ce qui explique le nombre élevé de « pensionnaires » dans cette habitation. Seuls les chiens étaient identifiés. Un bilan vétérinaire complet est en cours afin de déceler d’éventuelles maladies. Les animaux ont été acheminés vers des structures soutenues par la Fondation 30 Millions d’Amis, dont les coordonnées figurent ci-dessous. La Fondation, qui s’est constituée partie civile dans cette affaire, souhaite qu’une l’interdiction définitive de détenir les animaux soit prononcée à l’encontre de la jeune femme. La propriétaire, âgée de 25 ans seulement, a déjà été condamnée en 2009 pour « mauvais traitements » ; ses animaux lui avaient été retirés une première fois. L’affaire sera jugée à une date ultérieure par le tribunal de grande instance de La Roche-sur-Yon (85). La jeune femme comparaîtra cette fois-ci pour « abandon » et « sévices graves ». Pour devenir famille d’accueil, contacter : - Refuge Des Animaux et Des Hommes (44) : 02 40 26 90 00 - Refuge l'Arche de Noé (85) : 02 51 68 12 07 - Ferme des Animaux Sauvés de la Mort (85) : 02 51 40 21 11 - Fufus de l'Ouest (35) : 06 04 03 59 46 * Nouveaux animaux de compagnie. 30 millions d'amis 10/04/2012
  7. Véra, un épagneul de 8 ans réchappe miraculeusement à un acharnement particulièrement cruel. La Fondation 30 Millions d’Amis, qui s’est constituée partie civile, suit avec beaucoup d’attention cette affaire de maltraitance qui sera prochainement jugée par le tribunal correctionnel de Béziers (34). Révélée par le quotidien Midi Libre, cette histoire est une succession de détails sordides. A l’intérieur d’un sac-poubelle jeté dans une benne de la décharge publique de Cers (34), un jeune homme découvre un chien criblé de balles (27/3/12). Malgré de terribles blessures, l’animal respire encore ; il est immédiatement emmené chez un vétérinaire. Lors de son opération, 77 petits plombs seront extraits du corps de cette chienne, âgée de 8 ans et qui répond désormais au nom de Véra. L’une des blessures située à l’encolure témoignerait, selon les déclarations du vétérinaire, d’un tir à bout portant. Des traces de coups sont également identifiées, laissant penser que « l’animal a été violemment frappé après avoir été la cible de tirs », précise ce praticien héraultais, qui évoque une « envie de tuer évidente ». Miraculeusement, Vera s’en sort avec une côte fêlée. Elle est rapidement prise en charge par une famille d’accueil : un médecin à la retraite et son épouse, une ancienne infirmière. Aujourd’hui, Véra est tirée d’affaire, même si elle doit encore recevoir des soins quotidiens. « Elle est toujours un peu tristounette, mais a moins peur qu’à son arrivée, témoigne Annie, sa nouvelle maîtresse. Elle était très craintive vis-à-vis des hommes, mais elle adore mon mari qu'elle suit comme son ombre ! » se réjouit-elle encore. Le couple décrit un animal « adorable et docile, qui ne se plaint jamais lorsqu’on le soigne, malgré les souffrances ». L’enquête a été confiée à la police de Béziers (34). Celle-ci a d’ores et déjà retrouvé le propriétaire de l’animal grâce au tatouage, mais son âge très avancé et son état de santé le mettrait hors de cause, selon les premières constatations. La petite épagneul pourrait avoir été utilisée comme chien de chasse, puis, en raison de problèmes de vue et d’arthrose dus à son âge, considérée comme inutile et violentée dans le but d’être éliminée. La Fondation 30 Millions d’Amis, qui s’est constituée partie civile aux côtés du Comité de soutien à la cause animale (CSCA), une association biterroise, attend une peine sévère pour cet acte de cruauté particulièrement lâche. Aucune date n’a pour l’instant été fixée par le tribunal correctionnel de Béziers. 30 millions d'amis 11/04/2012
  8. L'Association d'Assistance aux Animaux du Caillou (AaaC) est la seule structure en brousse calédonienne qui agit pour réduire la misère animale. La Fondation 30 Millions d'Amis a souhaité lui renouveler son soutien financier. A quelque 17 000 kilomètres de Paris, en Nouvelle-Calédonie, une poignée de personnes se bat contre toutes les formes de souffrance animale : l’Association d'Assistance aux Animaux du Caillou (AaaC) nourrit, soigne et stérilise les animaux sans foyer ou ceux dont les maîtres ne sont plus en mesure de s’en occuper. « Certains propriétaires ne peuvent pas payer les soins lourds, consécutifs à une grosse maladie ou à un accident, explique Diane Moreau, présidente de l’association. Même la nourriture quotidienne peut être trop onéreuse pour certains. » Comme dans d’autres régions du monde où l’animal n’est pas sujet de préoccupation, les animaux errants - dont le nombre est difficile à estimer avec précision - sont très nombreux en Nouvelle-Calédonie : « Certains se sont enfuis parce qu’ils étaient maltraités ou sous-alimentés. D’autres parce qu’ils ne reçoivent pas l’attention et l’affection dans le foyer où ils vivent. » La jeune femme évoque ainsi de nombreux cas de maltraitance passive, où l’animal est considéré comme un « pot de fleur, qui n’a aucun besoin, aucune aspiration et surtout pas d’affect ». Mais la détresse animale que rencontrent chaque jour les membres de l’association n’est pas toujours causée par des problèmes financiers ou le manque de considération : « La population est composée de Métropolitains, Kanaks, Wallisiens, Polynésiens, Indonésiens, sans compter le reste des Calédoniens. Chacun a ses a priori et ses idées reçues sur la façon de gérer un animal, analyse Diane Moreau. Les Wallisiens mangent les chiens, tandis que les Calédoniens les utilisent plutôt pour la chasse. Ces animaux sont maintenus à l’attache lors qu’ils ne chassent pas et sont peu nourris, car il est dit qu’un animal qui mange à sa faim n’est pas bon chasseur ». C’est donc sur les mentalités et les croyances que l’association tente d’agir afin de revaloriser l’animal en tant qu’être sensible. L’équipe dispense conseils et recommandations à la population, et certains progrès sont remarqués, comme le fait de « donner des compléments alimentaires aux chevaux, poules et cochons plutôt que des restes peu nourrissants ». Mais le chemin est semé d’embûches. « Plaider pour la prise en compte d’un animal comme un être vivant qui souffre si on ne s’en occupe pas correctement ne rencontre aucun écho de la part de ces populations mélanésiennes. C’est un concept culturel qui leur est étranger » dénonce Diane Moreau. La Fondation 30 Millions d’Amis, qui soutient l’AaaC depuis 2011, vient de lui allouer une nouvelle aide financière de 5 000 euros. Une somme qui sera utilisée pour la stérilisation d'animaux, la distribution de nourriture et de soins de première nécessité, comme des vaccins ou des traitements antiparasitaires. En savoir plus sur les actions de la Fondation à travers le monde 30 millions d'amis 12/04/2012
  9. Retenez que certains miaulements sont émis de manière instinctive selon le contexte : combat, grande colère, chaleurs chez les femelles). Tandis que d'autres, plus modulés, semblent imiter le son qui accompagne des phrases que nous prononçons. En effet, quand on a l'habitude "d'écouter son chat", on peut reconnaître clairement l'intonation interrogative de certains miaulements ou clairement affirmée de certains autres. Un exemple : ma regrettée Dallia avait l'habitude, le soir, de venir me chercher pour aller me coucher. Elle venait près de moi et émettait un miaulement particulier comme pour me dire : tu viens te coucher ? Si je n'obtempérais pas suffisamment vite, le ton du miaulement changeait et se faisait insistant, dans le même temps elle faisait des aller et venues entre moi et le couloir qui mène à ma chambre comme pour dire : Bon, alors tu viens de coucher oui ? Elle cessait lorsque je me dirigeais vers la chambre... On dit même, et je suis entièrement d'accord, qu'un chat est capable de moduler ses vocalisations en fonction des intonations verbales avec les personnes qui entretiennent avec lui des relations affectives importantes. Plus une personne va répondre aux miaulements de son chat et parler avec lui, plus elle va renforcer ce mode de communication. Pour l'avoir vécu, je peux même affirmer, qu'une sorte de langage commun se construit que ce soit par les réponses aux vocalises ou par les attitudes adoptées. Je me suis même essayée au miaulement en imitant le ton du son émis ... Lorsque la fréquence n'était pas la bonne, je me faisais carrément "enguirlander" par des miaulements en continu. En revanche lorsque la fréquence était bonne, j'avais en retour un petit miaou que j'appellerai de satisfaction. Généralement notre concert de miaous suivait un mot, une phrase que j'avais prononcé, Dallia me répondait sur un ton similaire sauf que la fin de la vocalise était plus aigüe comme pour marquer l'interrogation...! Cela dit, tous les chats n'ont pas la même aptitude pur s'exprimer en miaulant. Il y en a qui sont plus "bavards" que d'autres. Il y a très certainement une part de génétique là-dessous... Les siamois, par exemple, sont réputés pour être très bavards. On peut supposer que les personnes qui adoptent un chat de cette race recherchent sans doute ce type de relation et donc vont entretenir, voire renforcer, la communication "verbale" ou sonore avec leur chat. Il est possible aussi que si la chatte vocalisait beaucoup avec ses chatons, elle ait stimulé alors le canal auditif chez ses petits, lesquels ont utilisé tôt ce moyen pour communiquer... A savoir : Les vocalises peuvent révéler ou être l'expression d'une anxiété. Dans certains cas d'anxiété, il a été rapporté par des propriétaires, que leur chat se met à déambuler dans l'habitation en miaulant à tue-tête comme s'il a appelait, comme une chatte qui serait en chaleur (mais ce n'est pas le cas en l'occurrence). Le chat semble en demande (mais de quoi ?) et angoissé (il est inquiet, il fronce les sourcils). Généralement, s'il s'agit bien d'anxiété, ces manifestations d'angoisse sont accompagnées d'autres troubles : malpropreté, agressivité, léchage exagéré de certaines régions de corps... Résoudre la situation passe par un traitement médical mais aussi, et surtout, trouver ce qui a pu déclencher cet état anxiogène. C'est une tâche ardue car un chat peut réagir avec un décalage de plusieurs jours ou même de plusieurs semaines a une situation donnée qui lui aura occasionné un inconfort ou un sentiment d'insécurité. Une fois que la source du problème a été identifiée, il est plus facile ensuite d'y remédier. Sachez que parfois, c'est un tout petit rien qui déclenche une situation angoissante, comme le déplacement d'un meuble, un changement de litière ou de l'emplacement su bac de propreté, ... Il suffit de remettre l'objet à sa place initiale pour que les choses s'améliorent rapidement. Mais tout n'est pas aussi simple, loin de là ! Décodez le langage de votre chat (Valérie Dromard) et mes commentaires personnels.
  10. Outre les miaulements, un chat peut émettre d'autres sons pour communiquer : ronronner, souffler, feuler, crachet, haleter... Faites les bonnes associations les situations que je vais essayer de vous décrire au mieux et les 5 propositions : 1 - Votre chat ronronne, vous entendez comme un petit moteur qui tourne en rythme, paupières mi-closes, détendu, il pétrit (ou patoune) un peu avec les pattes avant. 2 - Un moineau vient de se poser sur une branche (par exemple) alors que votre chat observe par la fenêtre. Il se met à pousser de petits cris comme s'il "caquetait" Kakkakakak... 3 - Rhhhahahahah : pupilles dilatées, oreilles plaquées vers l'arrière, poils hérissés, il crache devant le chat du voisin qui vient de pénétrer dans le jardin. 4 - Il halète comme s'il venait de courir un marathon à toute allure tant il est excité de jouer... Il halète et a du mal à reprendre son souffle. 5 - Fffffffff, alors que vous alliez caresser le chat de votre amie(e) qui n'est pas toujours très sociable : il se met à souffler, les oreilles un peu vers l'arrière. SituationsRéponsesAffalé sur un tapis, une balle entre les pattes avant et la bouche ouverte en "arrondi". Spoiler: 4*Les yeux mi-clos, oreilles droites légèrement vers l'avant, il pétrit (ou patoune) son coussin.Spoiler: 1**Derrière une fenêtre, il voit des petits moineaux en train de picorer, il se dandine, ses oreilles sont dressées, ses pupilles sont dilatées et sa bouche est entrouverte.Spoiler: 2***Un chat couché sur un lit, il est surpris par quelqu'un qu'il prend comme une menace. Il est ramassé sur lui-même, les oreilles un peu en arrière, la pupille est à peine visible, la bouche est ouverte.Spoiler: 5****A son poste d'observation favori : derrière la fenêtre, il voit un intrus dans votre jardin. La bouche est grande ouverte, la pupille dilaté, les oreilles plaquées vers l'arrière, le poisl relevés (hérissés), ramassé sur lui-même prêt à bondir.Spoiler: 3***** Explications : Spoiler: * Les chats halètent rarement après un exercice physique important car, c'est bien connu, un chat a plus tendance à "s'économiser" : s'il fait chaud, il se réfugie au frais et ne sort de sa cachette que lorsque la fraîcheur arrive. C'est un sprinteur pas un coureur de fond et la course qu'il effectue pour attraper une proie est brève. En revanche, un chat hyperactif ne ressent pas la fatigue et peut jouer jusqu'à l'épuisement et dans ce cas il peut haleter... ** Dans le cas présent, le ronronnement rime avec bien-être, apaisement, bonheur... détente, un rien excité puisqu'il va jusqu'à pétrir son coussin avec ses pattes avant comme il faisait chaton sur le ventre de sa mère au moment de la tétée. *** Ce comportement instinctif, surprenant et drôle, se manifeste lorsqu'un chat regarde fixement un oiseau sur le rebord de la fenêtre. Même les chats qui vivent en appartement et n'ont jamais l'occasion de sortir, donc de chasser les oiseaux dans le jardin, ont le même comportement... **** Souffler constitue pour un chat une façon de menacer quand il cherche à tenir à distance un individu qui représente pour lui une menace. Il peut aussi miauler, souffler, cracher... avant de donner un coup de patte ou mordre ! ***** Quand un chat crache, la menace est très forte. Si l'individu qui déclenche cette réaction ne s'éloigne pas assez vite, gare à lui ! le chat passera à l'attaque : poursuite, griffure et/ou morsure sont au menu. Ce type de réaction s'observe essentiellement quand il est question d'envahissement de territoire mais aussi en cas d'agressions par irritation et par peur... Décoder le langage de votre chat (Valérie Dramard) et commentaires personnels.
  11. Publiée récemment dans l’International Journal of Primatology, une étude hollandaise fait la synthèse des rares cas attestés où des orangs-outans de Sumatra ont tué et dévoré des petits primates d’autres espèces, dans les périodes de pénurie de fruits. Madeleine Hardus, de l'Université d'Amsterdam (Pays-Bas), et ses collègues ont assisté, en 2007, à une scène rarissime, alors qu’ils suivaient deux orang-outans de Sumatra (Pongo abelii) – une mère et son jeune – dans la forêt, à Ketambe, en Indonésie. La femelle a brusquement changé de direction et s’est approchée d’un loris (Nycticebus coucang), un petit primate proche des lémuriens. Elle l’a éjecté de l'arbre où il se trouvait, l’a rejoint au sol où il gisait, l’a achevé d’une morsure à la tête puis est remontée avec sa proie dans un arbre, où elle l’a dévorée. La scène s’est répétée à deux reprises durant l’expédition des chercheurs. Plus connu chez le chimpanzé, ce comportement de prédateur de l’orang-outan a jusqu’à présent été rapporté dans 9 cas, impliquant 5 individus différents, selon Madeleine Hardus, qui a compilé la documentation scientifique à ce sujet. Les singes commencent par étourdir le loris en le jetant au sol afin d’éviter sa morsure toxique (unique chez les primates). Néanmoins, la plupart des cas ont eu lieu dans une zone géographique restreinte et la technique était toujours la même. D'après les chercheurs, ceci laisse supposer que ce serait un comportement culturel, transmis d’un individu à l’autre, et destiné à pallier des pénuries temporaires de fruits sauvages. Maxisciences janvier 2012
  12. Selon une nouvelle méthode en cours de perfectionnement, étudier les dents d'un animal et en particulier leur rugosité permettrait de révéler le régime alimentaire que celui-ci a ou avait. Une technique qui serait aussi efficace que d'étudier le contenu des fèces (crottes) ou de l'estomac. A voir un animal ou ses restes, il n'est pas toujours évident de deviner comment celui-ci vit ou même de quoi il se nourrit. Aujourd'hui, il existe ainsi plusieurs techniques qui ne s'avèrent, il faut bien le dire, pas toujours plaisantes. Parmi celles-ci figurent l'analyse minutieuse des fèces de l'animal ou alors celle du contenu de son estomac après dissection. Toutefois, des chercheurs ont mis au point une nouvelle méthode qui se base elle sur l'étude des dents du spécimen. Plus précisément, c'est l'analyse de la rugosité des quenottes qui permettrait de fournir les mêmes informations que les autres techniques. En effet, comme l'explique l'équipe internationale de paléontologues et biologistes, il existe un lien étroit entre cette rugosité et le régime alimentaire des animaux : ceux qui mangent des aliments durs ont des surfaces plus rugueuses que ceux qui ne consomment que des aliments mous. "Passez votre langue sur vos dents. Vous pouvez sentir que certaines sont plus rugueuses que d'autres. La question est de savoir si on peut utiliser cette information pour deviner ce vous avez mangé", précise Mark Purnell, professeur de paléobiologie à l'Université de Leicester cité par Sciences et avenir. Pour répondre à cette question, le chercheur et son équipe ont donc étudié différentes dents au microscope en 3D afin d'établir une "échelle" de rugosité. Puis ils ont tenté d’en déduire la nourriture favorite des spécimens à qui elles appartenaient. "A notre grande surprise, nous avons constaté que dans certains cas, la rugosité de la dent est un guide plus fiable que l’examen du contenu de l'estomac. Parce que ce dernier permet de constater ce qu'un animal a mangé quelques heures avant qu'il ne soit pris, pas ce qu'il mange habituellement", s’enthousiasme Ole Seehausen, un des participants à l’étude. Confiants, les chercheurs qui publient leurs résultats dans le Royal Society journal Interface estiment que leur méthode va permettre d'améliorer la connaissance sur l'alimentation de certains espèces plus difficiles à étudier tels que les poissons. Mais elle pourra également servir à l'étude de fossiles d'espèces disparues telles que les dinosaures ou les reptiles marins Maxisciences 15/04/2012
  13. Selon les responsables du zoo de Zurich, un bébé orang-outan né vendredi 6 avril au sein de l’établissement a connu des premiers jours difficiles, entre une mère qui l’a délaissé et une grand-mère possessive. Heureusement, la situation revient peu à peu à la normale… Né vendredi 6 avril au zoo de Zurich en Suisse, Malou, un orang-outan de Sumatra mâle, a immédiatement été accaparé par Timor qui est la mère de Cahaya qui, elle, est lla mère du petit Malou. Explications : la grand-mère si possessive, a accouché d’un bébé mort-né 6 mois plus tôt, et se trouvait en mal de tendresse maternelle… Pour restaurer un lien maternel normal entre Malou et sa mère et réfréner l'enthousiasme excessif de Timor, la grand-mère, le vétérinaire du zoo a anesthésié les deux femelles. Il a ensuite placé le bébé sur le ventre de sa mère, tous deux ayant été séparés du groupe. D’abord indifférente aux pleurs de son rejeton, Cahaya a fini par le tenir auprès d’elle, puis a commencé à l’allaiter. Dimanche, le personnel du zoo se dit tout à fait rassuré. Mercredi, toujours hors de l’enceinte où vivent les autres orang-outans mais placée dans un local contigu, Cahaya reprenait contact avec eux. Une fois le lien maternel jugé suffisamment fort, la jeune femelle et son fils reprendront leur place dans le groupe, que la grand-mère, Timor, ne réintégrera que plus tard... L'orang-outan Cahaya et son petit Malou (Crédits : Zoo Zurich) Maxisciences 15/04/2012
  14. L'opérateur de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima (nord-est du Japon) a diffusé de nouvelles images révélant l'étendue des dégâts dans une piscine de stockage du combustible usagé du réacteur 3, l'un des trois les plus critiques. Une photo montre une grue de 35 tonnes, servant à plonger ou retirer les barres de combustible de l'eau de refroidissement, tombée dans la piscine vraisemblablement après une explosion d'hydrogène trois jours après le séisme et le tsunami du 11 mars 2011. L'autre cliché diffusé par Tokyo Electric Power (Tepco) dévoile un pan de structure métallique déformée également immergé dans ce bassin de désactivation d'une profondeur de 11,8 mètres. Tepco avait rendu public en janvier les premières images prises par une caméra (endoscope) dans l'enceinte de confinement du réacteur 2. Déclenché par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011, l'accident de la centrale Fukushima Daiichi a constitué le pire désastre nucléaire depuis celui de Tchernobyl (Ukraine), en 1986. Dans les jours suivant le séisme, du fait d'absence d'électricité et de systèmes de refroidissement, le combustible a partiellement fondu dans les réacteurs 1 à 3, entraînant des explosions d'hydrogène et des rejets massifs d'éléments radioactifs dans l'environnement. Sciences et Avenir 15/04/2012
  15. Une volée de critiques a accueilli dimanche le projet du gouvernement japonais de redémarrer deux réacteurs nucléaires remplissant les conditions posées à toute relance après l'accident de Fukushima, Greenpeace estimant que leur inocuité n'était pas démontrée. Une volée de critiques a accueilli dimanche le projet du gouvernement japonais de redémarrer deux réacteurs nucléaires remplissant les conditions posées à toute relance après l'accident de Fukushima, Greenpeace estimant que leur inocuité n'était pas démontrée. (c) Afp Le gouvernement de Yoshihiko Noda a annoncé vendredi avoir décidé d'approuver le plan de réactivation des unités 3 et 4 de la centrale d'Oi (ou Ohi), dans la préfecture de Fukui, afin de prévenir toute pénurie d'électricité pendant l'été. Sur un parc national de 54 unités, seule une est encore active et elle devrait être stoppée pour maintenance dans les prochaines semaines. "Il est difficile de comprendre pourquoi le gouvernement a tellement hâte de redémarrer les réacteurs", a écrit dimanche dans un éditorial le grand quotidien nippon Mainichi Shimbun, affirmant que des inspections plus minutieuses devaient être faites avant tout redémarrage. Le complexe atomique d'Ohi est exploité par la compagnie Kansai Electric Power qui est actuellement privée de l'ensemble de ses réacteurs nucléaires et affirme qu'elle risque de souffrir d'une insuffisance de courant de 20% cet été au moment des pics de consommation si une partie de ses installations ne sont pas relancées. "Des études indépendantes montrent qu'il n'y aura pas de pénurie d'énergie", a réagi Wakao Hanaoka, un militant de Greenpeace Japon. Les réacteurs 3 et 4 d'Ohi avaient respectivement été stoppés en mars 2011 et juillet 2011 pour entretien de routine, obligatoire tous les treize mois. Ils n'avaient pu être réactivés après les délais habituels d'inspection, le précédent gouvernement, de Naoto Kan, ayant imposé une nouvelle batterie de tests de résistance, notamment vis-à-vis des catstrophes naturelles. Ces mesures de précaution ont été décidées en raison des craintes nées de la catastrophe de Fukushima à la suite du séisme et du tsunami du 11 mars 2011. Tous les réacteurs du Japon sont situés en bord de mer. Avant la décision du gouvernement d'approuver l'option du redémarrage, les examens de sécurité effectués à Ohi par l'exploitant du site ont été successivement validés par l'Agence de sûreté nucléaire et une commission ad hoc. Selon Wakao Hanaoka, les normes de sécurité du gouvernement restent "laxistes". "L'industrie nucléaire et le gouvernement n'étaient absolument pas préparés pour la catastrophe de Fukushima Daiichi et aujourd'hui ils prétendent pouvoir juger Ohi sûr sans pour autant avoir amélioré la sécurité ou les mesures d'urgence", a poursuivi M. Hanaoka. Pour l'Asahi Shimbun, "il n'est pas certain que le projet soit accepté par les populations qui ont soulevé des objections" au redémarrage. Le grand quotidien a enfin regretté "l'inconstance" du gouvernement Noda dans sa politique nucléaire. Avant son entrée en fonctions en septembre 2011, M. Noda avait promis de poursuivre la dénucléarisation du Japon. Il avait rétropédalé en janvier dernier, affirmant que le pays réduirait sa dépendance à l'énergie atomique "autant que possible, sur le moyen terme et le long terme". SCIENCES ET AVENIR 15/04/2012
  16. Les miaulements peuvent avoir plusieurs raisons ou origines et exprimer des attentes différentes (ton de la demande ou de l'interrogation, roucoulements (sorte de), signe d'agacement...). Ils sont en général accompagnés de posture ou de mimiques faciales explicites (maintenant que vous avez appris à regarder votre chat !) A défaut de dessins, je vais vous décrire 5 situations (le plus imagées possible) et vous décrire les miaulements et attitudes. A vous d'associer les deux et de trouver la réponse appropriée. Du fait des explications dans le cadre "situations", les réponses sont plus faciles qu'en présence des dessins. La bonne réponse est mentionnée dans la case "réponses". Il vous suffit de cliquer sur spoiler pour vérifier si votre réponse est la bonne. 1 - Votre chatte miaule sans cesse depuis deux jours, comme si elle appelait. 2 - Miaulements impérieux : miaou, miaou dit votre chat... 3 - Votre chat voit le chat du voisin monter sur votre terrasse : Miaouhouhououou ! 4 - Votre chat s'aperçoit que vous le regardez, il vous dit miiiaou, sur un ton aigu, interrogatif en "souriant" légèrement. 5 - Miaououou : votre chat vous avertit qu'il n'a plus envie d'être caressé. SituationsRéponsesVotre chat est couché paraissant dormir ou détendu tout en vous guettant du coin de l'oeil. Spoiler: 4*Votre chatte se frotte sur vous avec insistance, sa gamelle non loin.... Spoiler: 2**Votre chat est couché sur vos genoux, vous le caressez mais, subitement, il balance sa queue et ses oreilles pointent vers l'arrière. Spoiler: 5***Votre chat vous regarde avec insistance, bien dressé sur ses pattes et la queue tenue bien droite. Spoiler: 1****Votre chat aperçoit le chat du voisin dans votre jardin, donc son territoire. Il manifeste sa colère. Spoiler: 3***** Explications: Spoiler: * En effet, votre chat peut émettre de petits miaulements alors qu'il semble apaisé. Ses pupilles sont rétrécies et ses paupières mi-closes. Ces petites vocalises sont juste pour se rappeler à vous, pour vous dire que tout va bien. En langage humain on pourrait traduire cela par : Ca va ? Moi, ça va bien ! Une manière comme une autre de "consolider" un lien affectif... ** Les miaulements constituent une demande pressante. Miaulements accompagnés d'une sorte d'excitation (aller et venues incessants, vous suit partout...) pour montrer son empressement à recevoir sa nourriture ou une caresse lorsque vous rentrez après une absence (même de courte durée). En général des pupilles sont dilatées, ses moustaches et ses oreilles pointées vers l'avant... A propos de la nourriture, les chats habitués à être nourris à certaines heures savent, on ne sait comment, quand le moment est arrivé... Aussi si vous avez un peu de retard... il saura vous le faire savoir ou vous rappeler que c'est l'heure!!! *** Quand un chat souhaite qu'on le laisse tranquille, par exemple qu'on arrête de le caresser, il peut nous avertir par un miaulement souvent à peine audible, bref, d'un son un peu sourd. C'est un avertissement qui peut précéder un feulement, une morsure, une griffure ou la fuite. Autres signes de son agacement : il baisse les oreilles (sur les côtés ou en arrière), ses pupilles se dilatent et il bat de la queue. Bien sûr quand minou est confortablement assis sur vos genoux dos contre vous, impossible de voir les pupilles... les autres attitudes doivent vous alerter. C'est l'incompréhension de l'avertissement et des attitudes qui vont avec qui sont source d'accident. Et là votre chat n'est pas fautif... donc inutile de le punir ce serait parfaitement injuste et injustifié !!! **** Les vocalises de la chatte en chaleur sont très caractéristiques, surtout parce qu'elles sont en général très sonores. Les miaulements incessants, à toute heure du jour et de la nuit, peuvent durer 2, 3 ou 8 jours... en fait pendant tout le temps où dure ses chaleurs. Dans la nature ces vocalises sont destinées à attirer les mâles alentours... Ces miaulements sont en principe accompagnés d'attitudes caractéristiques : roulades sur le sol, forttements répétés sur les objets qui l'entourent, y compris vos jambes... position accroupie, queue relevée ou sur le côté, arrière train relevé et pattes arrières qui patinent... Votre minette pourra aussi se montrer plus câline à votre égard... Notez qu'une chatte en chaleur peut aussi "marquer" son territoire par des dépôts d'urine, c'est plus rare chez la femelle comparé au mâle, mais cela peut arriver... ***** La vue d'un autre chat sur son territoire a toutes les chances de mettre votre chat en colère. Il miaule d'une voix grave et rauque, souvent de façon sourde (comme un son qui provient de la gorge), le miaulement est en général plutôt prolongé. Son attitude corporelle est on ne peut plus compréhensible. Les poils sont hérissés, ses oreilles plaquées sur sa tête vers l'arrière, les pupilles sont totalement dilatées et son corps peut former une sorte de "U" à l'envers (un peu comme un arc). A toutes mesures d'intimidation peuvent s'ajouter le feulement (ou crachement). Et si le matou envahisseur fait mine d'ignorer ou ne fuit pas suffisamment vite votre, s'il peut sortir, le pourchassera... et si l'intrus ne va pas assez vite, il pourra même le mordre. Un conseil : n'intervenez pas, ne vous interposez pas, surtout si votre chat ne peut pas accéder à l'extérieur... Car sa colère pourrait se retourner contre vous. C'est ce qu'on appelle une agressivité redirigée. Si c'est votre chien ou un autre chat de la maison qui passe à sa portée, il peut agir de même... Si vous souhaitez le calmer, faites-le uniquement de la voix, en l'appelant par son nom et en lui parlant d'un ton léger. Vous pouvez aussi jeter une boulette de papier ou une petite balle pour détourner son attention.... Décoder le langage de votre chat (Valérie Dramard) et mes commentaires personnels.
  17. Celui que l'on appelle le meilleur ami de l'homme c'est le chien ! Quand on voit comment certaines personnes le traitent c'est à se demander si ceux-là ne seraient pas plutôt de cruels ennemis ! Cela dit, il semble que le chien soit le premier animal a avoir été domestiqué. Les plus anciens restes de chien (Canis familiaris) connus à ce jour ont été découverts dans les grottes de Goyet en Belgique. Ils remontent à 32.000 ans, époque à laquelle les Sapiens étaient encore des chasseurs-cueilleurs. La génétique est formelle : c'est le loup gris (Canis Lupus) et non le chacal doré, comme l'avait avancé l'ethnologue Konrad Lorenz, que l'homme a patiemment transformé en chien de chasse. Dans la grotte Chauvet (Ardèche/France), des empreintes parallèles d'un enfant et d'un canidé, attestent la familiarité entre les deux espèces... Il y a 30.000 ans ! Deux espèces qui ont 18.000 gènes en commun... Depuis, la plupart des sociétés humaines ont façonné le chien à leur idée. Un phénomène qui a explosé au cours des deux derniers siècles. Il est toutefois difficile d'établir un recensenment précis car les informations diffèrent selon les sources. Mais du dogue allemand (le plus lourd avec plus de 100kg) au chihuahua (le plus "gringalet" avec 680 grammes), le meilleur "ami" de l'homme se déclinerait en près de 400 races !. Pour le meilleur : chiens de traîneau, de berger, d'aveugle, de chasse, etc... Mais aussi pour le pire : chiens de combat, d'attaque... Et de races tellement pures que ces animaux consanguins ne cessent d'accumuler les tares génétiques. La dérive la plus caricaturale liée à la recherche de caractères extrêmes "au nom des standards de la race" est sans doute illustrée par le Boulegoque : avec ses gros yeux et son allure pataude, il ressemble, certes, à un adorable personnage de dessin animé... mais à quel prix ! Au prix de multiples pathologies congénitales, oculaires, auditives, respiratoires, immunologiques, neurologiques, locomotrices... ce qui fait dire, en la circonstance : Vive les bâtards et les corniauds... !!! La sélection artificielle et multimillénaire dont le compagnon de l'homme a fait l'objet a eu pour corollaire un intese bricolage génétique tendant à la simplification... Ce qui explique, malgré l'incroyable diversité physique des chiens, que seulement une cinquantaine de gènes en sont responsables... Comme l'a d'ailleurs démontré le projet "CanMap" réalisé par plusieurs universités américaines et qui portent sur l'analyse du génome de 900 animaux appartenant à 80 races. Mieux : en reclassant ces races selon leur proximité génétique, les scientifiques ont fait émerger quatre catégories. L'une d'elles, la plus proche génétiquement du loup, comporte le Husky, le Chow-chow mais aussi le Bassenji, qui, comme son ancêtre, n'aboie pas !!! A savoir ou se rappeler : Apprivoiser n'est pas domestiquer ! Dans le premier cas, il s'agit simplement de s'attacher un animal sauvage ou domestique, en le rendant moins farouche. Dans le second cas, il est question d'obtenir, à partir d'individus prélevés sur des espèces sauvages, des animaux qui se reproduisent en captivité et qui, à l'issue d'une sélection opérée par l'homme, se distingueront des espèces souches par leur comportement, leur aspect (phénotype) et leur patrimoire génétique (génotype). Source : l'Animal et Nous (hors série Sciences et Avenir)
  18. "Je suis le chat qui s'en va tout seul et tous lieux se valent pour moi" écrit Kippling dans ses merveilleurs histoires, où il raconte à sa manière, comment les animaux, qui "se promenaient par les chemins mouillés du bois sauvages", furent domestiqués, l'un après l'autre, par l'homme. Pour Kippling, "c'est en gobant la souris que le chat gagna définitivement le droit de rester au coin du feu et de laper trois fois par jour du lait tiède". Vision qu'aujourd'hui les archéozoologues semblent partager. Car c'est effectivement les souris devenues très vite envahissantes au Néolithique (comme le prouvent les nombreux squelettes retrouvés lors de fouilles des premiers lieux de sédentarisation), qui attirèrent Félis silvestris lybica, le chat sauvage... Lequel s'est transformé peu à peu en Félis silvestris catus. La plus ancienne preuve de cette domestication est attestée par la découverte, à Shillourokambos, dans l'île de Chypre, d'une tombe vieille de 9.500 ans où un chat repose aux côtés d'un être humain. Plus tard, les égyptiens voueront un véritable culte au félin qui les débarrassait des souris et des serpents... au point d'en faire une déesse : Bastet. Une déesse à tête de chat "patronne de la ville de Bubastis", à l'est du delta du Nil. Ce qui est moins sympathique... : Les félins domestiques y étaient sacrifiés et momifiés au cours de cérémonies qui attiraient des foules nombreuses et faisaient la fortune de la ville. Aujourd'hui ont recense envrion 80 races de chats domestiques mais tous sont susceptibles de reprendre leur indépendance... "par les chemins mouillés du bois sauvages"... Ce sont les chats harets (chats domestiques retournés à l'état sauvage... appelés improprement chats sauvages). On en recontre partout dans le monde, dont 18 millions rien que pour la seule Australie ! Comme si le "marronage" était une seconde nature chez Félis Silvestris catus !!! Concernant cette dernière affirmation : je ne suis pas certaine que ce soit totalement l'esprit de "marronage" qui les conduise à revenir à la vie sauvage. La situation est dûe, en grande majorité, aux actes d'abandons dont la gent féline fait l'objet... Les lâches qui agissent ainsi sont responsables du nombre colossal de chats sans toit... partout dans le monde... Et comme les chats font partie des espèces les plus reproductives... ceci explique cela ! De ce fait, dans certains lieux, les chats sont considérés comme des "nuisibles" ! Une des différences fondamentales de comportement entre un chien et un chat, outre leur morphologie, leur manière de communiquer, est qu'un chien maltraité restera près de son tortionnaire du fait de son atavisme à la soumission au sein d'une meute. En revanche, un chat maltraité ira chercher ailleurs un refuge, s'il en a l'occasion... venant ainsi souvent grossir les rangs des chats abandonnés ou perdus... ! Hors sujet, mais utile à rappeler : Que ce soit pour les chiens ou les chats, l'une des meilleures protection est l'identification (puce ou taouage), la seconde, mais la plus importante à mes yeux : la stérilisation... Etant stérilisés, ils ne se reproduisent plus... ce qui ne les empêche aucunement d'avoir une vie "amoureuse". La stérilisation des animaux domestiques est le meilleur compromis pour lutter contre la surpopulation source de bien des conflits hommes / animaux... qui aboutissent la plupart du temps à la mise à mort (euthanasie) des animaux sans toit surnuméraires... Les refuges sont continuellement bondés... et crise économique aidant, les adoptions se font de plus en plus rares ! Dernière remarque : Lorsque vous entendez parler de "déchatisation" sachez que certaines maires font appel à des entreprises pour endiguer la surpopulation des chats dans leur commune. La grande majorité des chats trappés seront euthanasiés s'ils ne sont pas identifés ! Cela en dépit de la loi qui préconise que les animaux errants soient remis à la SPA ou pris en charge par un refuge passé un certain délai... Mais comme les divers refuges SPA ou autres sont saturés... Le mot déchatisation veut dire la même chose que désinsectisation, dératisation... tous ont la même finalité : l'extermination des indésirables... !!! Source : L'Animal et Nous (hors série Sciences et Avenir) plus mes commentaires.
  19. Selon le numéro hors série de Sciences et Avenir (avril/mai 2012) l'Animal et Nous : 10,7 millions de chats seraient présents dans nos foyers... devançant de près de 3 millions les chiens (7,8 millions). On le ne sait peut-être pas... mais nos petits poilus sont loin, et même très loin, derrière les poissons puisque ces derniers sont 36,4 millions à fréquenter nos aquariums ou autres bassins. Les autres animaux, incluant les NACs, seraient tout de même 6,7 millions... à fréquenter nos maisons, clapiers, terrariums... En 2011, selon les sources du Livre officiel des origines félines, les races les plus populaires sont, dans l'ordre : - le Persan, - le Sacré de Birmanie, - le Maine Coon, - le Chartreux, - le Norvégien, - le British Shorthair, - l'Exotic Shorthair, - le Bengal, - le Ragdoll, - le Siamois. Le persan est un indétrônable car il est depuis longtemps l'une des races de chats la plus prisée en France et même dans le monde.... Certainement pour son côté chat/chien et qu'il apprécie notre présence et surtout que l'on s'occupe de lui... Le Sacré de Birmanie est, selon moi, un aventurier autant facétieux qu'élégant... En revanche je suis surprise (en fait pas tant que ça) de la percée du Maine Coon, du Bengal et du Ragdoll. Ces trois races étant parmi les plus imposantes de l'espèce féline. Races qui sont le résultat de divers croisements perpétrés par des éleveurs américains. Le Bengal étant la plus récente des nouvelles grandes races. Je dois avouer qu'il est particulièrement attirant car il a conservé un aspect assez proche du chat sauvage dont il est issu... J'ai même failli en acheter un... Mais la raison a vite repris le dessus : il y a déjà suffisamment de chats sans toit à secourir... D'ailleurs à cette époque-là j'avais 3 chats, aujourd'hui 6 ! Tous sont issus de la rue où ils sont nés ou ont été abandonnés. La percée en force des grandes races félines dans les foyers trouve, selon moi, sa source dans l'envie que beaucoup de gens manifestent : avoir un "tigre" dans son salon. Autrement dit, avoir un félin de bonne taille chez soi... ou cultiver le côté "sauvage" qu'il représente symboliquement... Auteur : BelleMuezza (ce texte est libre d'utilisation sous réserve de citer sa source)
  20. Ce titre évocateur résume le point de vue de deux philosophes : Etienne Bimbenet et Jean-Baptiste Jeangène Vilmer dans le numéro spécial de Sciences et Avenir : Les Animaux et Nous (page 76) Jean-Baptiste Jeangène Vilmer est un spécialiste de l'éthique animale... L'éthique animale se consacre à l'étude de la responsabilité morale des hommes à l'égard des animaux.... ... La science l'établit : Homo est un animal. Mais comment bien agir envers les autres bêtes ? La réponse doit s'appuyer à la fois sur la justice et la compassion ! A propos de la question : Quelle distinction entre éthique animale et philisophie animale posée par Sciences et Avenir, J-B Jeangène Vilmer dit en conclusion : S'interroger sur le prome de l'homme c'est philosophique. S'interroger sur la manière dont il faut traiter les animaux, c'est une question d'éthique. E. Bimbenet rétorque : "Je crois qu'on a intérêt, du côté de la philosophie animale, à mettre en suspens la question de l'éthique, à se concentrer plutôt sur une phénomélogie de l'animal, de homme et de leur relation". Ce même phiosophe, interrogé à propos de son affirmation : un degré trop important de compassion à l'égard de l'animal n'est pas pertinent, répond : "Quand je soutiens que la compassion peut se révéler nocive, je me place sur le terrain théorique". Quand Il s'agit d'imaginer la distinction homme / animal (...) la confrontation induit que l'on se sent coupable de défendre l'idée d'un propre de l'homme (...) Notre rapport empathique avec l'animal ne change pas, malgré ce que nous savons des traitements qu'on lui inflige. (...) Il faut travailler la compassion et tester notre faculté de vivre une autre vie que la nôtre (...) d'imaginer ce que ça fait pour un animal d'être mené à l'abattoir. Ce à quoi JB jeangène Vilmer répond : "je critique cette idée". Sur le terrain strictement éthique, il y a deux approches : par la justice et par la compassion. "Ce qui me gène dans l'approche par la compassion : c'est qu'elle est intégralement distribuée parmi les hommes" (...) "J'ai été sensibilisé à l'éthique animale selon l'approche par la justice -grâce à la lecture de La libération animale de Peter Singer- qui s'interroge sur les différences des traitements appliqués à tels animaux et tels humains. (...) Il est difficile de s'imaginer ce que vivent les animaux dans les abattoirs, derrière les portes closes des laboratoires... Même si on pouvait voir ce qui se passe dans ces lieux, les réactions seraient divergentes : "la compassion fonctionne de manière inégale, alors qu'avec l'approche de la justice, fondée sur des arguments rationnels, permettrait de toucher plus largement le public". Ces deux méthodes doivent être comlémentaires. E. Bimbenet, pour sa part, dit faire peu confiance aux débats trop rationnels. "Le fait premier qui structure l'éthique animale, c'est la souffrance". (...) L'idée que souffrir cela ne se prouve pas, cela s'éprouve. Si ce débat vous intéresse, je vous invite à lire la totalité de l'article paru dans "l'Animal et Nous" de Sciences et Avenir. J'avais imaginé scanner certains articles... mais voilà, je n'ai pas réussi à régler le format pour pouvoir garder l'article lisible par le plus grand nombre... Source : l'Animal et Nous (Hors série Sciences et Avenir) pages 76/77
  21. Le zoo de Pont-Scorff reprend ses quartiers de printemps. Durant l'hiver, divers travaux ont été entrepris sur ses infrastructures pour améliorer leconfort des animaux. Le zoo de Pont-Scorff a, avec le printemps, repris son rythme de croisière avec notamment le retour, deux fois par jour, des trois spectacles (otaries, perroquets et oiseaux marins). Fermé en semaine durant l'hiver, cette période a été mise à profit pour mener de nombreux travaux. «Un investissement de plus de 400.000 €», indique la directrice, Véronique Thomas. Pour l'oeil du visiteur, pas de grandes nouveautés: ce sont surtout les infrastructures existantes qui ont subi une cure de jouvence. Mais au final, tout le monde s'y retrouve car les animaux sont mieux, «ils bougent plus» pour le plus grand plaisir des petits et des grands qui sont, chaque année, environ 200.000 à venir découvrir les 600 animaux (120espèces) regroupés sur douze hectares. Les principaux bénéficiaires du programme 2012 en sont les éléphants dont l'enclos est d'ailleurs toujours en travaux. Un chantier de 200.000 € qui a permis de mettre le bâtiment aux nouvelles normes, notamment avec l'installation de nouveaux barreaux transversaux qui interdisent à l'animal d'attraper avec sa trompe homme ou objet situés à l'extérieur; la création de liaisons entre les loges. À l'extérieur, un paddock a vu le jour, ainsi qu'un espace «musth» pour la période des chaleurs chez le mâle (de un à sixmois). «Il permet de le sortir en toute sécurité, même s'il est trop énervé». Le bassin et la colline rocheuse qui ne servaient pas ont été supprimés permettant de gagner 20% de surface dans l'enclos dont le sol a été refait. Outre cet important chantier, l'équipe du parc s'est employée à regrouper les perroquets situés à l'entrée dans la zone accueillant leurs autres congénères. «L'objectif est de reformer des couples. L'espace ainsi libéré sera transformé en volière pour des aigles des steppes avec l'ambition de faire de la reproduction. Les otaries, chouchoutes du public, n'ont pas été oubliées. Leurs «suites» ont été entièrement refaites. Le carrelage a été remplacé par de la résine et les grilles des loges remplacées par des structures galvanisées. «C'est plus fonctionnel pour le personnel et adapté au bien-être de l'animal». C'est dans cette optique que plusieurs espaces du zoo ont été enrichis de jeux, plateformes surélevées, notamment «chez les lions qui aiment à y prendre le soleil et sont ainsi plus visibles du visiteur». Les ours à lunettes devraient également voir leur fosse réaménagée avec plus de verdure et également des plateformes. L'île située non loin est en cours de réfection pour recevoir des Cabiais (Capibara). Des améliorations, entamées l'an passé, qui portent leurs fruits puisque des naissances sont encore annoncées chez les chats des sables et peut-être chez les panthères nébuleuses. La petite ferme de la partie basse va aussi être repensée. Elle va être transformée en espace goûter ou les visiteurs pourront se poser. Des animaux «sans doute de petite taille, tel que cochon d'inde, lapins nains, etc. y trouveront également place». Pratique Zoo de Pont-Scorff, ouvert de 9h30 à 18h (avril, mai, septembre) et de 9h à 19h (juin, juillet, août). Tarifs: adultes, 18,50 €; enfants, 11,50 €; moins de 3 ans, gratuit. Tél.02.97.32.60.86. Le Télégramme 13/04/2012
  22. L'Autorité de la concurrence a annoncé mardi 20 mars avoir infligé une amende de 35,3 millions d'euros à trois fabricants "leaders" de croquettes pour chiens et chats et à leurs filiales pour "avoir limité la concurrence" entre 2004 et 2008 dans la distribution spécialisée. Les groupes sanctionnés sont le suisse Nestlé (Purina) et les américains Mars (Royal Canin) et Colgate-Palmolive (Hill's Pet Nutrition). A l'époque des faits, les trois poids lourds du secteur représentaient plus de 70% des ventes de croquettes pour chiens et chats dans la distribution spécialisée, c'est-à-dire les animaleries, jardineries, magasins de bricolage, libre-service agricoles, éleveurs et vétérinaires. Des surcoûts pour les consommateurs Pendant cinq ans, deux de ces fabricants, Nestlé Purina Petcare France et Royal Canin, "ont mis en oeuvre un ensemble de pratiques ayant tendu à restreindre la concurrence, par exemple en imposant à leurs grossistes, qui revendaient eux-mêmes les produits à des magasins spécialisés, des prix de revente", explique l'Autorité de la concurrence. Ces pratiques ont été "de nature à engendrer des surcoûts et donc des répercussions sur les prix pratiqués vis-à-vis des consommateurs finaux", souligne l'organisme de contrôle. Le troisième fabricant, Hill's Pet Nutrition, s'est lui entendu avec ses grossistes-vétérinaires "pour interdire les exportations de ses produits hors du territoire français", précise l'Autorité. L'amende de Nestlé s'élève au final à 19,04 millions d'euros, celle de Mars à 11,618 millions d'euros et celle de Colgate-Palmolive à 4,664 millions d'euros. La Croix 20/03/2012
  23. Anori, petit ours polaire né le 4 janvier dernier, salue les visiteurs du zoo de Wuppertal, en Allemagne. (Scheer/DDP image editorial/SIPA) Anori, toujours, s'entraîne à pêcher dans le zoo de Wuppertal en Allemagne. Anori, lui, a la chance de pouvoir jouer avec sa maman ourse au zoo de Wuppertal, en Allemagne. Ce petit ourson polaire est né il y a trois mois. (Roberto Pfeil / SIPA) Les propriétaires de Milly, ce chihuahua portoricain, comptent le présenter au Guinness des records... non pas pour être le seul chien capable de porter des bijoux plus lourds que lui mais pour sa petite taille: il ne mesure que 6,53 centimètres et pèse seulement 170 grammes. En attendant, il pourrait bien remporter un torticolis (Photo SIPA) À défaut de noisettes, les cacahuètes iront très bien à cet écureuil voleur dans le Madeira Canyon en Arizona, USA (WheetonCaters News Agency / SIPA) Beyonce est le plus petit chien du monde: recueilli par un refuge de Californie, il ne pesait que 28 grammes à sa naissance, le 8 mars, et tenait dans une cuillère à soupe. Les vétérinaires espèrent le faire entrer dans le Guinness des records. (Reuters / Max Whittaker) Une petite girafe de Rothschild est née au zoo du Bronx, à New York début mars. Elle mesurait déjà près de 2 mètres à la naissance et fera ses débuts en public à la fin du mois. (Reuters / Wildlife Conservation Society -Julie Larsen Maher) Voilà quelques-unes des photos que vous trouverez sur le site de 20 minutes.fr 20 minutes.fr 14/04/2012
  24. Vecteur de la dengue comme du chikungunya, le moustique-tigre a été identifié dans la région à l'automne dernier. Une surveillance renforcée a été décrétée hier. C'est une mauvaise nouvelle qui avait échappé au plus grand nombre. En septembre dernier, le moustique-tigre a été identifié dans le Lot-et-Garonne et en Gironde. En l'occurrence, sur des aires autoroutières aux portes d'Agen et de Bordeaux. Sur la carte qui retrace la dissémination de l'insecte en France, ces deux départements, qui étaient joliment colorés en vert en 2010, ont viré au jaune en 2011. Seconde nouvelle, et elle est meilleure, cette traque va aboutir à une surveillance renforcée dans la région. Hier, les agences régionales de santé (ARS) de la façade atlantique (de l'Aquitaine à la Normandie) étaient réunies à Poitiers sous l'égide de l'Établissement public interdépartemental pour la démoustication du littoral atlantique (EID Atlantique). La surveillance prend la forme d'un réseau de pièges mis en place sur les axes de migration : les aires d'autoroute, les plates-formes de fret, les ports, les aéroports, les sites d'entreposage de pneus, les marchés d'intérêt national, etc. «Le moustique-tigre emprunte les mêmes moyens de transport que nous : la voiture et le camion », explique-t-on à l'ARS de Poitou-Charentes, qui hébergeait la réunion. Cette surveillance vise à éviter que le moustique-tigre ne fasse souche sur la côte atlantique. L'an dernier, une démoustication en règle a suivi les signalements opérés dans le Lot-et-Garonne et en Gironde. Sans certitude absolue sur le résultat. Et sans qu'on sache si d'autres passagers clandestins n'arriveront pas dans les parages. Les spécialistes ne se font guère d'illusions. Cette ligne de défense ne fait que repousser l'échéance. «Le moustique-tigre est d'ores et déjà présent dans 17 pays européens», rappelle l'ARS de Poitou-Charentes. La bestiole, aussi asiatique que le frelon du même nom, sera sans doute impossible à éradiquer. Vue dès 1999 dans un dépôt de pneus dans la Vienne, elle a débarqué au plus tard en 2004 sur les rivages méditerranéens des Alpes-Maritimes et en 2006 en Haute-Corse. Comme le frelon asiatique, le moustique-tigre s'adapte très bien à notre climat en phase de réchauffement. Problème, l'insecte se montre très accueillant. Il est potentiellement vecteur du chikungunya, une maladie articulaire infectieuse que le grand public a découverte lors de l'épidémie des années 2005 et 2006 à la Réunion. Il propage aussi la dengue, une sorte de grippe tropicale. Pour la première fois sur le territoire métropolitain, des cas ont été constatés dans le Var et les Alpes-Maritimes en 2010. Dans le Sud-Ouest, on n'en est pas là. À supposer qu'Aedes albopictus s'installe prochainement dans nos contrées, il ne déclenchera pas pour autant une épidémie. Présent depuis 1990 en Italie, il a attendu 2007 pour provoquer quelques dizaines de cas de chikungunya. Mais l'hypothèse est prise très au sérieux par les pouvoirs publics. D'autant que le moustique-tigre peut véhiculer des maladies encore plus graves, comme la fièvre jaune et le virus West Nile. L'efficacité de la surveillance passe par la collaboration du public. Pour cela, il faut d'abord savoir identifier le coupable. Des photos sont disponibles sur le site de l'EID Atlantique. Il faut ensuite signaler sa présence, toujours sur ce site Internet. Des mesures de prévention simples s'imposent dans les zones exposées, comme l'élimination des eaux stagnantes pour éviter la reproduction des larves. Il convient par exemple de ne pas utiliser de soucoupes pour les pots de fleurs, de vérifier le bon écoulement des eaux pluviales et des eaux usées, ou encore de recouvrir d'un voile les réservoirs d'eau à l'air libre. Sud-Ouest 14/04/2012
  25. À l’heure où le navire L’Europe sillonne la façade méditerranéenne pour en étudier la qualité des eaux, Futura-Sciences s’est intéressé aux résultats de la dernière campagne de surveillance effectuée en 2009. Malgré quelques points noirs, les eaux côtières de la Méditerranée sont globalement de bonne qualité. Même si quelques dégradations ont été observées entre 2006 et 2009, l’état de santé de la belle bleue tendrait plutôt à s’améliorer depuis quelques années. Le navire de l’Ifremer L’Europe navigue depuis plus de deux semaines le long de la façade méditerranéenne dans le cadre de la campagne de surveillance 2012 (DCE-3), la troisième du genre. Les scientifiques à bord posent des stations artificielles de moules et des échantillonneurs passifs, effectuent différents prélèvements de phytoplancton et de sédiments et, enfin, évaluent l’état de santé des herbiers de posidonies. Toutes les informations récoltées seront utilisées pour déterminer la qualité chimique et écologique des masses d’eau qui, selon les objectifs de la directive cadre sur l’eau (DCE), devra être « bonne » d’ici 2015. L’Europe (l'institution) exige en réalité un suivi de la qualité des mers tous les 6 ans, mais l’Ifremer et l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée et Corse vont au-delà de ses recommandations puisque des campagnes de surveillance ont déjà eu lieu en 2006 et 2009, soit à trois ans d’intervalle. Ce suivi régulier renseigne donc assez bien sur la qualité des eaux du littoral méditerranéen et sur son évolution au cours du temps. Bien qu’accessibles à tous depuis 2010 (il a fallu plusieurs mois pour traiter les échantillons), les résultats obtenus restent méconnus. Pourtant, ils ne sont pas mauvais. C’est d’ailleurs ce qu’ont rappelé Bruno Andral (Ifremer) et Pierre Boissery ((AERMC) peu de temps avant le départ du navire. Futura-Sciences a souhaité publier la carte reprenant les principaux résultats de la campagne 2009. Les eaux côtières de la Méditerranée sont, sur base de critères scientifiques biologiques et chimiques, considérées comme étant globalement de bonne qualité. Évaluation de l’état écologique de la façade méditerranéenne reprenant l’élément ou les éléments responsable(s) du déclassement des masses d’eau concernées. Un rond signifie que la masse d'eau n'a pas été déclassée. Les autres formes indiquent quel(s) descripteur(s) a/ont causé une dégradation du niveau de qualité des masses d'eau concernées (voir la légende des couleurs). Ces résultats sont issus de la campagne de surveillance de la Méditerranée de 2009. Ifremer 80 % du littoral a des eaux de bonne qualité Les résultats diffèrent cependant en fonction des masses d’eau étudiées (il y en a une centaine en tout). Les descripteurs biologiques sont classés en 5 catégories, de mauvais à très bon. Les résultats des analyses chimiques sont soit bons, soit pas bons, en fonction de la position des valeurs mesurées par rapport à un seuil. Seuls 20 % du linéaire des côtes des régions Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse présentent une qualité chimique ou biologique peu satisfaisante. Certains seuils de contaminants, inférieurs aux niveaux sanitaires, sont dépassés, principalement par des composés qualifiés de «nouveaux» (pesticides) ou connus depuis longtemps mais peu étudiés. Les peintures antifooling font partie de ce dernier groupe. Elles se retrouvent en grandes quantités dans les eaux soumises à un trafic maritime important. Les milieux les plus altérés correspondent néanmoins à tous les espaces lagunaires sans exception (ils sont soumis à de fortes pressions tout en étant sensibles) et aux sites situés à proximité des grosses agglomérations et des complexes industrio-portuaires de grande taille (Fos, Marseille, etc.). La Méditerranée est «plutôt dans une phase de mieux» Cet état des lieux est intéressant, mais qu’en est-il de l’évolution de la qualité des eaux dans le temps, entre 2006 (DCE-1) et 2009 (DCE-2) ? Sept masses d’eau ont été déclassées uniquement en utilisant les critères des macroalgues (4 ont été dégradées au niveau moyen et 3 au niveau médiocre). D'autres régions du littoral ont également perdu un niveau de qualité suite à une dégradation de l’état de santé des herbiers de posidonies (au niveau des Calanques de Marseille-Cassis par exemple). Seules six masses ont été dégradées suite à la présence d'un mauvais niveau chimique, principalement à cause de la présence d’Endosulfan (un composé phytosanitaire organochloré). Malgré ces quelques points négatifs, une enquête de l’agence de l’eau a révélé que l’état général de la Méditerranée serait « plutôt dans une phase de mieux » selon Pierre Boissery. «Les efforts qui ont été faits en matière de dépollution, de gestion, de bonne pratique et de protection portent leurs fruits.» Des données beaucoup plus précises (pour chaque région et indicateur) sont disponibles dans le rapport présentant les résultats de la campagne de surveillance 2009 accessibles librement sur le site de l’Ifremer. Futura Sciences 14/04/2012
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