BelleMuezza
Membres-
Compteur de contenus
12 459 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Forums
Blogs
Boutique
Calendrier
Téléchargements
Galerie
Articles animaux
Sites
Annuaire animalier
Petites annonces
Tout ce qui a été posté par BelleMuezza
-
Adoption à l'ONU d'une résolution demandant la protection des femmes après une catastrophe Une commission onusienne a adopté à l'unanimité une résolution appelant à la protection des femmes en cas de catastrophe majeure. La résolution, présentée par le Japon, a été adoptée par la Commission de la condition de la femme de l'ONU vendredi, dernière journée d'une session de deux semaines. La commission a examiné les défis relatifs à l'émancipation des femmes. La résolution accueille favorablement le soutien de la communauté internationale en réponse au séisme et au tsunami de l'année dernière dans le nord-est du Japon. Elle demande en même temps que les femmes soient protégées contre la violence dans le cas d'une importante catastrophe et que leurs connaissances soient utilisées pour élaborer des plans de reconstruction post-désastre. Le document exhorte également les nations à partager les leçons apprises des catastrophes survenues dans d'autres pays. NHK 10/03/2012
-
Les cétacés : frères ou cousins des mers
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actus - Infos : Les cétacés
Plusieurs dizaines de dauphins se sont échoués lundi 5 mars sur les rives de Arraial do Cabo une ville qui se situe au nord de Rio de Janeiro au Brésil. La scène s'est déroulée vers 8h du matin devant des locaux et des touristes qui ont joint leurs efforts pour secourir les mammifères. Ils se sont précipités vers les dauphins pris au piège dans le sable, les ont attrapé par la queue pour ensuite les remettre à l'eau. Il arrive régulièrement que des groupes de dauphins s'échouent. Le vent peut avoir une incidence et désorienter les espèces, mais les bancs de poissons peuvent aussi les rapprocher des côtes au point de les faire échouer. La température de l'eau pourrait aussi jouer un rôle... Yahoo actualités 08/03/2012 -
Actions et (répression) contre le trafic des espèces menacées
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans TRAFIC / BRACONNAGE
Au cours d'un raid mené contre des trafiquants, la police thaïlandaise a saisi plus de 200 animaux vivants dont certains appartenant à des espèces menacées. Les autorités thaïlandaises ont mis la main sur plus de 200 animaux vivants lors d'un raid mené contre des trafiquants dans la province de Saraburi, en Thaïlande. armi les animaux retrouvés figurent notamment des tigres, des lions, des panthères mais aussi d'autres espèces menacées. Cité par l'AFP, le lieutenant-colonel Adtapon Sudsai, officier de la police de protection de la nature a indiqué : "le propriétaire ne peut fournir de documents légaux pour les cinq tigres, donc il est poursuivi pour violation de la loi sur la protection et la préservation de la faune sauvage". Mais la liste des charges contre Yutthasak Suthinan, le propriétaire de 52 ans est susceptible de s'allonger au cours des prochains jours alors que des vérifications sont actuellement réalisées pour les autres animaux parmi lesquels treize lions albinos, deux orangs-outans, deux pandas, quatre flamants et deux chameaux. L'homme serait ainsi passible de 4 ans de prison. Le groupe de protection animale Freeland Foundation, citant la police, a précisé que le trafiquant faisait partie d'un réseau important de trafic d'animaux d'Afrique et d'ailleurs. Les bêtes seraient capturées avant qu'on ne les fasse se reproduire pour alimenter une forte demande. La Thaïlande est considérée comme une plaque tournante du trafic d'animaux et d'espèces protégées en Asie. Dans certains grands marchés de Bangkok, il serait même possible de trouver n'importe quel animal pourvu que l'acheteur puisse payer. La saisie fait suite à un raid effectué à Bangkok en février, pendant lequel quatre individus avaient été vus en train de dépecer un tigre. Des restes d'éléphants, de zèbres, de gnous et de lions avaient été également retrouvés, tout comme de la viande conservée en congélateur, probablement à destination de restaurants. Maxisciences 09/03/2012 -
Le Japon chasse à la baleine, CBI, Sea Shepherd, CIJ ...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les baleines
La campagne de chasse à la baleine du Japon, qui s'est terminée ce vendredi, a été meilleure que l'an passé mais bien moins fructueuse comparée aux prévisions faites. Les actions des militants écologistes ont considérablement perturbé la pêche des cétacés. Les militants écologistes peuvent se réjouir, leurs efforts ont porté leurs fruits. Le Japon vient en effet tout juste d'annoncer la fin de sa campagne annuelle de pêche à la baleine dans l'Antarctique. Une opération marquée par un grand nombre d'"actes de sabotage" de la part de militants écologistes, appartenant notamment à l'organisation Sea Shepherd. ... La flotte nippone partie en décembre dernier a capturé tout de même 266 baleines de Minke et un rorqual. ... "Les prises ont été inférieures à ce qui avait été prévu en raison des conditions climatiques et des actes de sabotage perpétrés par des militants. Il y a eu incontestablement des campagnes de sabotage derrière ces chiffres". ... Comme chaque année, les militants de l'association Sea Shepherd, n'ont pas laissé les flots libres aux baleiniers nippons... L'année dernière, le Japon avait dû interrompre prématurément la campagne de pêche pour des raisons semblables après avoir capturé 172 baleines "seulement". BRAVO et MERCI à Shepherd et à ses militants ! Maxisciences 09/03/2012 -
Australie : découverte d'un serpent de mer épineux
BelleMuezza a posté un sujet dans ARTICLES de presse
Le spécialiste des serpents de mer Bryan Fry a découvert une nouvelle espèce dans le golfe de Carpentarie, en Australie. Recouverte d'écailles épineuses, elle a été identifiée dans une zone peu propice à la plongée sous-marine. C'est dans les eaux chaudes de l’Océan Indien où se trouve l’une des biodiversités les plus riches de la planète que l'animal a été découvert. Inconnu du monde scientifique jusqu'à ce jour, il a été identifié par Bryan Fry, l’un des plus éminents spécialistes des serpents de mer, dans le golfe de Carpentarie au nord de l'Australie. Au total, neuf spécimens ont pu être pêchés et ceux-ci présentent tous une particularité inhabituelle : leur corps est recouvert d'écailles épineuses et ce, de la tête à la queue. De quoi étonner les spécialistes tandis qu'aucune des espèces répertoriées jusqu’à ce jour n’en avait le corps entièrement doté. L'explication de ce caractère pourrait provenir de leur habitat. En effet, les spécimens ont été trouvés dans des zones aux fonds marins rocailleux, ce qui justifierait la présence d'autant d'écailles. Photo : Bryan Fry, University of Queensland Comme bon nombre de ces congénères, cette espèce possède un venin potentiellement dangereux pour l'homme bien que les serpents de mer ne soient généralement pas de nature agressive. Toutefois, il faudra encore attendre avant d'en savoir davantage sur le nouveau reptile. D'autant plus que son milieu ne s'avère pas très propice aux observations. A ce sujet, le chercheur à l’Université du Queensland explique d'ailleurs : "si on essayait de plonger ici, notre espérance de vie se chiffrerait en minutes. La seule question serait de savoir quel animal nous tuerait en premier. Je mets un billet sur le requin bouledogue", rapporte le National Geographic. Voilà sans doute pourquoi le spécimen est resté inconnu jusqu'à aujourd'hui... Maxisciences 09/03/2012 -
Le manchot pygmée : un faux sympathique !
BelleMuezza a posté un sujet dans Les manchots - actus / infos
Une équipe néo-zélandaise de chercheurs, travaillant sur les manchots pygmées, est parvenue à expliquer pourquoi l’issue d’un conflit entre deux mâles se traduit par une exhibition sonore du vainqueur. Gare au manchot pygmée ! Ce petit oiseau de Nouvelle-Zélande, sous ses aires faussement sympathiques cache un caractère farouchement territorialiste. Mieux vaut ne pas trop s’approcher de son nid sans quoi celui-ci devient alors agressif, mord, frappe et "grogne". Au sein de la colonie, il n’est d'ailleurs pas rare que deux manchots mâles se retrouvent en conflit. A l’issue de l’affrontement, le vainqueur entame alors une parade sonore particulière, baptisée "manifestation de triomphe" par les scientifiques. "Le vainqueur retourne à son site de nidification en secouant la tête, en soulevant ses ailes et en poussant des cris proches du braiment d’un âne" confie à BBC nature Joseph R. Waas, professeur à l’Université de Waikato, à Hamilton, en Nouvelle-Zélande. Avec son équipe, le scientifique a cherché à mettre en évidence les impacts de ces exhibitions sur les autres membres de la colonie. Pour ce faire, ils ont fait écouter à l’ensemble du groupe, une série d’enregistrements sonores de diverses manifestations de triomphes et de diverses réactions du perdant. Par ailleurs, la fréquence cardiaque de chaque membre de la colonie a été mesurée. Les résultats de cette expérience montrent chez les sujets mâles extérieurs au conflit une hausse de la fréquence cardiaque plus significative avec la simulation des cris d’un gagnant qu’avec celle des cris d’un perdant. "L’audition des manchots pygmées leur permet de distinguer spécifiquement qui a gagné et qui a perdu un combat sur la base des cris de celui qui communique sa victoire" explique Joseph R. Waas. Selon les chercheurs, la manifestation systématique de triomphe bénéficie au vainqueur du conflit en ce sens qu’elle permet d’asseoir fermement son autorité au sein de la colonie. Les autres mâles se sentent en effet plus menacés et s’agitent lorsque le nouveau gagnant s’approche de leur terrier. "Ce système de communication leur permet de promouvoir leur propre réputation", conclut Joseph R. Waas. Sur Maxisciences, retrouvez les images des manchots pygmées Maxisciences 09/03/2012 -
L'ONG de protection de l'environnement Greenpeace a dénoncé vendredi un début de pollution par des produits chimiques autour de l'épave du Concordia, tandis que les autorités italiennes ont démenti ces accusations. Greenpeace, qui a réalisé du 15 au 18 février des études sur place, près de l'île italienne du Giglio où le luxueux paquebot s'est échoué le 13 janvier, a aussi déclaré avoir trouvé des traces d'hydrocarbures dans l'eau potable de l'île provenant d'une installation de dessalement, selon un communiqué. Le ministère de l'Environnement a indiqué ne pas avoir trouvé de "phénomènes significatifs d'une pollution de l'eau de mer", précisant que les hydrocarbures et détergents présents dans l'eau sont à un niveau "inférieur au seuil où ils peuvent être relevés" à l'aide d'instruments. Selon l'ONG, ses chercheurs ont relevé près de l'épave des quantités d'azote ammoniacal variant de 2,04 microgrammes (mg) à 2,12 mg/l d'eau de mer alors que la limite supérieure est de 0,066 mg/l. Ils pensent que ce dépassement des limites pourrait provenir de la "décomposition de matériel organique", comme la nourriture et les boissons qui se trouvaient à bord du paquebot. Greenpeace a en outre relevé des quantités variant de 3,77 mg/l à 4,35 mg/l d'éléments chimiques provenant des produits de nettoyage, alors que le maximum toléré par la loi est de 0,50 mg/l. Selon l'ONG, ces mesures donnent des chiffres pour la pollution supérieurs à ceux de l'agence officielle régionale pour la protection de l'environnement (ARPAT). Mais la différence pourrait venir du fait que les prélèvements de Greenpeace ont été réalisés à la surface de la mer et pas en profondeur. En ce qui concerne les hydrocarbures, les quantités relevées dans l'eau de mer semblent suffisamment basses pour ne pas inquiéter l'ONG. Celle-ci relève cependant que les niveaux constatés dans l'eau du robinet d'un magasin du port, 82 mg/l, "ne peuvent certainement pas être considérés comme des indices de bonne qualité de l'eau potable", même si la loi ne se penche pas sur la présence d'hydrocarbures dans l'eau potable et ne fixe donc aucune limite. La société locale qui fournit l'eau potable à l'île a indiqué que depuis un mois et demi elle prélève chaque jour des échantillons d'eau à trois endroits, un en mer et deux sur l'île, assurant que "tous les résultats sont largement en-dessous des limites" fixées par la loi pour la présence de divers éléments dans l'eau potable. Par ailleurs, l'état des fonds marins a été considéré comme "normal" par Greenpeace qui a toutefois demandé "le plus rapidement possible un plan pour l'enlèvement de l'épave". "Nous jugeons inacceptable que cet énorme monstre de métal puisse rester encore longtemps à sa place actuelle", a souligné l'ONG, alors que l'île fait partie d'un sanctuaire marin protégé. Sciences et Avenir 09/03/2012
-
La Fédération des usagers de la bicyclette (FUB) et la Fédération française de cyclotourisme (FFCT) ont écrit au maire du Mont-Saint-Michel pour protester contre l'interdiction annoncée des vélos sur le rocher mais l'élu a dit à l'AFP être ouvert à la discussion sur le sujet. "Nous vous demandons, monsieur le maire, de bien vouloir réexaminer votre décision (...) contraire à la loi", écrivent Geneviève Laferrère, présidente de la FUB qui dit représenter 3 millions d'usagers via 180 associations locales, et Dominique Lamouller, président de la FFCT, qui revendique 123.000 adhérents. A compter du 28 avril, l'actuel parking situé au pied du Mont-Saint-Michel sera transféré à 2 km sur la côte et seules des navettes seront autorisées à emprunter l'actuelle digue-route qui mène au Mont. Ces changements interviennent dans le cadre du rétablissement du caractère maritime du monument. Interrogé vendredi par l'AFP, le maire du Mont-Saint-Michel, Eric Vannier, a souligné que son arrêté concernant les vélos n'était pas encore pris et qu'il rencontrait l'association locale Vélocité, membre de la FUB, vendredi 16 mars pour discuter. Un éventuel accès des vélos en basse saison n'est pas exclu. "J'y vais sans a priori, ouvert. J'ai vu qu'il y avait un problème. Je connais aussi les problématiques d'accès au mont. Il faut vraiment étudier l'ensemble des problématiques et qu'il en sorte du positif", a dit M. Vannier, soulignant qu'il avait lui-même contacté les cyclistes. Début janvier, le syndicat mixte en charge du rétablissement du caractère maritime du Mont avait indiqué être finalement "prêt" à maintenir un accès des vélos en période de basse à moyenne fréquentation. Mais cette "proposition" avait été "refusée" par le maire du Mont-Saint-Michel et l'Etat, selon cet organisme. Plusieurs mois auparavant, le syndicat mixte présidé par le président de Basse-Normandie Laurent Beauvais (PS) avait indiqué que les vélos ne pourraient accéder à la digue-route par manque de place. Dans leur courrier, la FUB et la FFCT affirment qu'en vertu de la loi, "toute voie ouverte à la circulation publique doit être accessible aux cyclistes". "Des interdictions ciblées établies sur des périodes précises (travaux et périodes de forte affluence) seraient suffisantes pour garantir la sécurité de tous les usagers", ajoutent les fédérations qui ont adressé une lettre similaire au préfet de région. Contactée par l'AFP, la préfecture n'était pas en mesure de commenter dans l'immédiat. L'association cycliste locale Vélocité menace depuis plusieurs semaines de saisir le tribunal administratif lorsque l'arrêté municipal sortira s'il interdit les vélos à l'année et dit être en contact à ce sujet avec l'Union européenne, qui contribue financièrement au projet. Une réunion du Comité de pilotage du rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel est programmée lundi. Sciences et Avenir 09/03/2012
-
Taxe pollution aérienne : l'UE montre ses crocs à Pékin
BelleMuezza a posté un sujet dans Environnement
L'Union européenne a montré ses crocs vendredi pour dissuader la Chine de se lancer dans une guerre commerciale à cause de sa taxe sur la pollution aérienne et a invité tous ses partenaires à oeuvrer à un accord international dans le secteur aérien sur la protection de l'environnement. "Si des pays décident des mesures discriminatoires contre des sociétés européennes, la Commission prendra immédiatement les mesures appropriées, en étroite collaboration avec les autorités des Etats membres concernés" par ces rétorsions, a averti la commissaire européenne chargée du Climat, Connie Hedegaard, au cours d'une réunion des ministres de l'Environnement de l'UE à Bruxelles. L'Union européenne refuse de céder aux menaces et "maintiendra son système tant qu'une solution internationale n'aura pas été trouvée pour réduire les émissions du secteur du transport aérien", a pour sa part affirmé à la presse le ministre danois chargé du Climat, Martin Lidegaard, qui préside la réunion. "Tous les Etats ont soutenu cette ligne", a affirmé Connie Hedegaard dans un message mis sur son compte Twitter. L'UE a resserré les rangs et opté pour la fermeté après que les pressions de Pékin ont commencé à ouvrir des brèches dans le front européen. Louis Gallois, président exécutif d'EADS-Airbus, a en effet réclamé jeudi l'abandon de la taxe européenne, car le gouvernement chinois a décidé en représailles de geler des commandes. "La décision de Pékin a déjà un impact industriel : elle frappe 45 Airbus long-courriers, soit 10 A380 et 35 A330", a-t-il assuré. La conséquence va être des pertes d'emplois, a renchéri le porte-parole d'Airbus, Rainer Ohler. Le ministère allemand de l'Economie s'est aussi fait l'écho de ces menaces et a fait part de sa préoccupation, avant d'être recadré par le ministère de l'Environnement, chef de file dans ce dossier. Car la Commission n'est pas convaincue de la mise a exécution des menaces de la Chine. Connie Hedegaard a promis de vérifier, et, pour le moment, aucun gouvernement européen ne les prend pour acquises, selon des participants à la réunion de vendredi. "Personne n'a intérêt à une guerre commerciale", a expliqué à l'AFP un de ces participants. Mais l'Union se prépare, au cas où il faudrait réagir, a-t-il souligné. La méthode chinoise a en fait échaudé certains adversaires de la taxe européenne, notamment les Américains, car "ils ont pris conscience qu'ils pourraient être demain les victimes de cette méthode", a confié à l'AFP un responsable européen. La législation européenne, entrée en vigueur sur le papier le 1er janvier 2012, oblige les compagnies opérant dans l'Union européenne, quelle que soit leur nationalité, à acheter l'équivalent de 15% de leurs émissions de CO2, soit 32 millions de tonnes, pour lutter contre le réchauffement climatique. 26 des 36 membres de l'OACI, dont la Chine, les Etats-Unis et la Russie, contestent la mesure. Mais les dissensions apparues dans la coalition des mécontents permettent de jouer la carte des négociations au sein de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), estiment les Européens. "L'UE et bien d'autres pays veulent une solution internationale au sein de l'OACI", a insisté Martin Lidegaard. Plusieurs options sont examinées au sein de l'OACI et un compromis pourrait être trouvé au bout du compte sur un mécanisme mondial permettant de maîtriser les émissions de dioxyde de carbone de l'aviation. Le transport aérien représente 3% des émissions mondiales de CO2, un des gaz à effet de serre responsables du réchauffement du climat. Sciences et Avenir 09/03/2012 -
La Pologne a opposé vendredi son veto, lors d'une réunion à Bruxelles, à un projet de feuille de route sur la contribution de l'Union européenne à l'effort de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2050. "Il n'y a pas d'accord, un pays a mis son veto", a expliqué un porte-parole de la présidence danoise sans citer la Pologne. La Pologne, représentée par son ministre de l'Environnement Marcin Korolec, est la seule à refuser le nouveau projet européen. Ses 26 partenaires ont donc accepté de détacher la Pologne du train communautaire et de poursuivre à leur rythme. "Nous allons continuer à travailler et nous allons faire des propositions", a insisté la commissaire en charge du Climat Connie Hedegaard à l'issue de la réunion. "Ce n'est pas une situation satisfaisante", a reconnu le ministre danois de l'Environnement Martin Lidegaard, dont le pays préside les réunions ministérielles de l'UE. Le veto polonais aux propositions de conclusions a été contourné par la signature d'une déclaration de la présidence demandant à la Commission de poursuivre ses travaux et de présenter des propositions. Cette déclaration de la présidence signée par 26 des 27 ministres de l'Environnement de l'UE est un "signal très fort de la volonté de l'UE d'aller de l'avant" dans ses ambitions, a insisté Martin Lidegaard. "Mais elle n'a pas la même force que des conclusions, car l'élan politique est moindre", a confié le représentant d'un Etat. Varsovie juge la proposition de feuille de route très théorique et soutient ne pouvoir s'engager que sur un effort que la Pologne peut réellement fournir. Elle met en avant le fait que 95% de sa production d'électricité est fournie par des centrales au charbon, très polluantes. La commissaire européenne en charge du climat, Connie Hedegaard, s'est dite contrariée et déçue par le blocage de la Pologne. "Beaucoup peut être fait en matière d'efficacité énergétique en Pologne", a-t-elle lancé au cours de la conférence de presse. Elle a rappelé à Varsovie tous les engagements pris en ce sens depuis un an par le Premier ministre Donald Tusk lors des sommets Européens, notamment celui du 11 février 2011. Le point 15 de la déclaration finale de ce sommet rappelait que l'UE s'est engagée à réduire ses émissions de 80 à 95% par rapport à leur niveau de 1990 pour 2050, a-t-elle souligné dans un message diffusé sur son compte Twitter pendant la réunion. La feuille de route discutée à Bruxelles vise à baliser la contribution de l'Union européenne pour réduire les émissions des pays industrialisés de 80% à 95% par rapport à leur niveau de 1990 en 2050 afin de limiter le réchauffement du climat de la planète à 2 degrés celsius. A ce jour, l'UE s'est engagée pour 2020 à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 20% par rapport à leurs niveaux de 1990. Cet effort devrait être porté à 40% en 2030 et à 60% en 2040, selon le projet de feuille de route. La Pologne a accepté de contribuer à l'effort commun pour 2020, mais elle refuse tout nouvel objectif contraignant pour l'avenir et souhaite pouvoir accroître ses efforts de réduction de ses émissions à son rythme et en fonction de ses moyens. Sciences et Avenir 09/03/2012
-
JAPON : un AN après la triple catastrophe
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Séisme et tsunami au Japon spécial 2011
Japon, un an après: les séquelles d'un séisme historique Un an après le séisme et le tsunami du 11 mars 2011, qui a fait au moins 20.000 morts et disparus, les plaies sont toujours vives au Japon : zones dévastées par le tsunami, où les débris s’entassent encore ; territoire vidé autour de la centrale de Fukushima ; habitants réfugiés loin de chez eux… Retour sur une double catastrophe, sismique et nucléaire. -----> Je ne sais pas pourquoi je lis et j'entends parler de double catastrophe... Car, pour moi, il s'agit d'une triple catastrophe : le séisme, bien que démesuré n'a pas occasionné d'importants dégâts et n'est pas à l'origine de la plupart des morts ou disparus... C'est le tsunami qui a ravagé le Japon... Lequel est ou serait responsable de la défaillance de la centrale nucléaire de Fukushima... Il ya bien 3 événements qui s'articulent pour former l'un des pires "cataclysmes" qu'ait eu à subir le Japon depuis son existence.... ... Le tremblement de terre survenu le 11 mars 2011, d'une magnitude de 9 sur l'échelle de Richter est l'un des plus violents séismes du globe ! Ca je crois que vous le savez déjà ! Rappel : Décembre 2004, Sumatra, séisme de même magnitude que celui survenu au Japon et qui a entraîné la mort de 280.000 personnes. Au Japon, le bilan officiel est de presque 16.000 morts et plus de 3.000 disparus -mais il pourrait être sous-estimé. -----> Je ne suis pas d'accord avec dernière affirmation.... La région de Honshu n’était pas particulièrement sous surveillance puisque la faille dont on attendait la rupture imminente se situait le long de la fosse de Nankai, à plusieurs centaines de kilomètres de là, au large d’Osaka. La sismicité historique de la région n’indiquait aucun événement d’une telle ampleur. (lire De grands séismes toujours surprenants) En trois minutes- durée estimée du séisme- la croûte terrestre a rompu sur 500 km de long et 150 km de large. Les nombreuses stations GPS ont permis de constituer une carte des déplacements du sol : la côte Est de l’île a glissé de 4 mètres tandis que l’Ouest ne s’est déplacé que de quelques dizaines de centimètres … Le tsunami provoqué par ce tremblement de Terre a d’abord frappé les côtes japonaises avant de se propager à travers le Pacifique. La vague a atteint une hauteur de 30 mètres à certains endroits et a pénétré jusqu’à dix kilomètres à l’intérieur des terres, paralysant les installations nucléaires de Fukushima. (Lire: Tsunami: améliorer le système d'alerte) Configuration du Japon : L’archipel se trouve à la jonction de trois grandes plaques tectoniques, Eurasiatique, Philippines et Pacifique, auxquelles il faut ajouter de petites plaques, comme celle d'Okhotsk. La plaque Pacifique s’enfonce sous la plaque Eurasie le long de la fosse du Japon à raison de 8,5 cm/an. Une petite région de l’Eurasie constitue une zone tampon et se déforme intensément : c’est la microplaque d’Okhotsk. Les mouvements disparates de ces plaques provoquent des contraintes qui s’accumulent pendant les périodes sans séisme et se relâchent subitement lorsque survient le tremblement de terre. Un déchaînement d’énergie qui provoque une rupture de la croûte terrestre. La suite des événements : Dans un premier temps, l'agence météorologique japonaise fournit une estimation d'une la magnitude de 7,9 dans les 3 minutes qui ont suivi le tremblement de terre. L’agence diffuse également une alerte au tsunami pour des vagues d’une hauteur de 6 mètres le long des côtes de la préfecture de Miyagi et de 3 mètres pour Iwate et Fukushima. Le système d’alerte a bien fonctionné, mais les calculs ont sous-estimé la hauteur des vagues. ... Pour améliorer les estimations et les alertes, il faut baser les calculs sur un plus grand volume de données, estime Hiroo Kanamori. En l’occurrence, l’agence japonaise disposait d’informations issues de sismomètres «courte période» auxquelles il aurait fallu ajouter les sismomètres « longue période », les deux enregistrant des ondes sismiques de nature différente. La technologie existe, il faut mieux l’utiliser, conclut le chercheur.... Lire la totalité de l'article de Sciences et Avenir Sciences et Avenir 09/03/2012 -
Le Japon chasse à la baleine, CBI, Sea Shepherd, CIJ ...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les baleines
Les baleiniers nippons ne réalisent pas leurs objectifs dans l'océan Antarctique Le ministre japonais de la Pêche Michihiko Kano a déclaré ce vendredi que la flotte de baleiniers nippons n'avait pas atteint ses objectifs dans l'océan Antarctique, pour la saison en cours. Selon M. Kano, seules 267 baleines ont été capturées alors que l'objectif était fixé à 900. Le gouvernement va donc plancher sur les moyens de mieux gérer cette activité, à l'avenir. -----> Je suis très heureuse d'apprendre qu'un certain nombre de baleines ont pu échapper aux mailles des filets... bien que ce soit qu'une image.... Puisque la chasse à la baleine s'efffectue essentiellement au harpon... Je suis très triste que près de 270 d'entre-elles aient été sacrifiées pour rien... sous le couvert d'une fausse excuse de recherches... car nous avons tous que c'est pour finir dans les assiettes ! ET, là aussi nous savons que c'est inutile puisque les baleines sont hélas un danger pour la santé humaine du fait de la pollution des océans... la teneur en mercure étant le danger le plus connu.... Quand donc la flotte baleinière nippone sera démantelée... une bonne fois pour toute ? Les bâteaux pourraient être réappareillés en navire hôpital ou autre et mis au service des pays les plus démunis... Je reconnaîtrai, là, enfin, la grandeur d'âme du peuple japonais ! NHK 09/03/2012 -
Inondations dans le monde : Chine, Thaïlande... France... Partout !
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Inondations dans le monde et leurs conséquences ...
Yingluck Shinawatra envisage des mesures contre les risques d'inondations en Thaïlande Le premier ministre thaïlandais Yingluck Shinawatra souhaite recourir au savoir-faire japonais pour la prévention des inondations dans son pays. Ce vendredi, Mme Shinawatra a accordé un entretien à la NHK à l'occasion de sa première visite dans l'Archipel depuis son accession au poste de premier ministre. Elle a évoqué les inondations dévastatrices de 2011 qui ont contraint près de 460 entreprises japonaises établies en Thaïlande à interrompre la production dans d'importants complexes industriels. Mme Shinawatra a donc déclaré qu'elle prévoyait d'ériger des digues et de surélever le niveau des routes en vue de protéger les complexes en question. Elle a ajouté que son gouvernement allait débloquer un fonds d'environ 1,5 milliard de dollars pour assurer les entreprises contre les catastrophes naturelles. L'impôt sur les sociétés serait par ailleurs abaissé à 20 pour cent. Concernant la démocratisation récente du Myanmar, Mme Shinawatra a parlé d'une évolution extrêmement importante pour les pays de l'ASEAN, l'Association des nations du sud-est asiatique. NHK 09/03/2012 -
Fukushima : gestion de la crise
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Fukushima / Japon : les centrales
Les minutes reconstituées des réunions de la cellule de crise sur l'accident de Fukushima sont rendues publiques Le gouvernement a rendu publiques les minutes des réunions de la cellule de crise mise en place après le début de l'accident nucléaire à la centrale Fukushima Dai-ichi le 11 mars dernier. Ce jour-là, le séisme et le tsunami ont coupé les alimentations extérieures de la centrale et endommagé les générateurs de secours. Premier ministre à l'époque, Naoto Kan a déclaré l'état d'urgence sur le site et pris la tête de la première réunion de la cellule de crise, organisée le soir du 11 mars. Il y a quelques temps, des révélations ont fait état de l'absence des minutes de cette réunion, comme des suivantes. Ces révélations ont soulevé une vague de critiques dans l'opinion, qui a contraint l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle, la NISA, à réagir. Elle a interrogé les personnes ayant participé à ces réunions et étudié leurs notes afin de reconstituer les minutes. Le document final a été rendu public ce vendredi. Son contenu révèle que, dès la première réunion, l'un des participants a évoqué le scénario du pire. D'après lui, une hausse de la température des coeurs pouvait intervenir huit heures environ après l'épuisement des circuits de refroidissement de secours, avec pour conséquence la fusion du combustible. NHK 09/03/2012 -
Japon reconstruction
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Séisme et tsunami au Japon spécial 2011
Ban Ki-moon promet un soutien continu à la reconstruction du Japon Le secrétaire-général de l'ONU Ban Ki-moon a fait savoir que les Nations unies allaient continuer à soutenir les efforts de reconstruction du nord-est du Japon dévasté le 11 mars dernier par un séisme et un tsunami. M. Ban a fait cette déclaration lors d'un évènement organisé à New York jeudi par le gouvernement japonais pour honorer la mémoire des victimes à l'approche du 1er anniversaire du drame. Quelque 300 hauts responsables de l'ONU et ambassadeurs auprès de l'organisation ont observé une prière silencieuse. Ban Ki-moon a déclaré que la reconstruction du Japon progressait à un rythme soutenu. Il s'est dit encouragé de voir les Japonais travailler dur pour cela. L'ambassadeur du Japon Tsuneo Nishida a exprimé sa gratitude pour le soutien manifesté. D'après lui, le Japon va accentuer sa contribution à la communauté internationale en tirant les leçons de la catastrophe. NHK 09/03/2012 -
Canada : Réchauffement climatique et Kockey sur glace
BelleMuezza a posté un sujet dans Climat - Changement climatique
Alors que le hockey sur glace est le sport national du Canada, le réchauffement climatique pourrait priver le sud du pays de ses patinoires extérieures au cours des prochaines années. Certaines patinoires verraient déjà leur durée de vie diminuer, selon une récente étude. Les patinoires extérieures des grandes villes du Canada pourraient disparaître en raison du réchauffement climatique. Cette saison déjà, elles ont souffert de températures trop élevées. A Ottawa, la plus longue patinoire du monde qui s'étend sur 7,8 kilomètres sur le Canal Rideau, n'a été ouverte que pendant 28 jours. Dans une étude publiée par la revue Environmental Research Letters, des chercheurs des Université montréalaises McGill et Concordia affirment que ce phénomène va empirer au cours des décennies à venir. En étudiant les données météorologiques recueillies entre 1951 et 2005 par 142 stations disséminées dans le pays divisé en six grandes régions climatiques, les chercheurs ont déterminé le début de la saison des patinoires extérieures. Pour évaluer la durée de cette saison, ils se sont basés sur une estimation de la température nécessaire à l'ajout de couches de glace, établie à -5 degrés Celsius, et ce pendant trois jours. Ces travaux ont alors montré que les patinoires extérieures du sud-ouest, des Prairies et du centre du Canada, voyaient leur durée de vie diminuer. "Le nombre de jours qui sont suffisamment froids pour maintenir et ré-arroser une patinoire extérieure a changé au fil du temps", explique à l'AFP Damon Matthews, l'un des auteurs de cette étude. "Cette tendance sur 50 ans est probablement due au changement climatique", estime-t-il. "Si on extrapole à partir de la tendance des 30 dernières années, on peut estimer qu'il n'y aura plus de patinoires extérieures naturelles (sans système spécial de réfrigération) à Calgary, Montréal et Toronto en 2050", alerte le chercheur. "Il n'y aurait pas suffisamment de jours assez froids pour arroser les patinoires dans la majeure partie du sud du Canada", affirme-t-il encore. Depuis 1950, la température aurait d'après certaines études augmenté de 2,5 degrés Celsius en hiver au Canada. La disparition des patinoires extérieures dans le sud du pays où le hockey sur glace est un sport national, serait réellement à craindre. Des organisations écologistes organisent ainsi chaque année depuis 2005 la journée "Sauvons le hockey, luttons contre les changements climatiques !". Alors : Le Canada privé de hockey sur glace à cause du réchauffement climatique ? A suivre.... Maxisciences 09/03/2012 -
Le gouvernement américain a dévoilé un plan pour protéger les chouettes tachetées, une espèce qui s'est faite de plus en plus rare ces dernières années. L'opération consiste à chasser les chouettes rayées, leurs principales rivales. Photo : US Fish and Wildlife Service - Wikipédia Peut-on sauver une espèce menacée en en éliminant une autre ? Si l'idée apparait un peu spéciale, c'est précisément celle qu'a proposée le gouvernement américain pour protéger les chouettes tachetées. Au cours des 25 dernières années, cette espèce a en effet vu sa population diminuer de 40% notamment dans les Etats de Washington, de l'Oregon et en Californie. Une disparition due à une perte progressive de leur habitat mais aussi la concurrence d'une autre espèce : celle des chouettes rayées. Chouette rayée photo Wikipedia - Whitby, Ontario Contrairement à leurs congénères, ces dernières prospèrent plutôt bien et ont même étendu leur territoire sur une bonne partie des Etats-Unis et du Canada. D'où le plan de protection proposé par le département de l'Intérieur : réduire le nombre de ces chouettes pour permettre aux autres de regagner du terrain. "Avec la présence de la chouette rayée, les scientifiques estiment que mettre de côté encore davantage de terre n'aidera que peu la chouette tachetée à prospérer, et pourrait rendre les choses plus difficiles en offrant encore plus de terrain à la chouette rayée pour prospérer", explique Mark Doumit, directeur de la Washington Forest Protection Association. Néanmoins, la manière d'arriver à cet objectif fait débat. Dans un communiqué, le département explique que le U.S. Fish and Wildlife Service est actuellement en train de considérer des "combinaisons de méthodes létales et non létales" pour éliminer les chouettes. Des techniques qui incluent la capture et la relocalisation dans un autre endroit voire le placement en captivité continue. Mais le bien-être des chouettes tachetées n'est pas le seul objectif du plan proposé. Celui-ci préconise également de délimiter des zones d'habitats pour cette espèce. Une mesure qui viserait à améliorer l'exploitation forestière et ainsi éviter les incendies de forêt, tout en créant de l'emploi, selon le département. Autant d'objectifs qui laissent perplexes les écologistes. Le plan est "une approche scientifique de la sylviculture qui restaure la santé de nos terres et de la vie sauvage et fournit du travail et des revenus aux communautés locales", assure pourtant le secrétaire du département Ken Salazar cité par le Huffington Post. Maxisciences 08/03/2012
-
Le nombre de girafes a été multiplié par six en 15 ans au Niger, passant de 50 en 1996 à 310 en 2011. Ces animaux seraient les derniers représentants d'une espèce en voie de disparition. Alors que les populations de plusieurs espèces menacées ne cessent de diminuer, c'est une nouvelle porteuse d'espoir que vient d'annoncer le ministère nigérien de l'Environnement. En 15 ans, les girafes vivant dans le sud-ouest du pays aurait vu leur nombre multiplié par six. La population serait ainsi passée de 50 en 1996 à 310 en 2011. Une hausse qui s'expliquerait par les "efforts déployés par le gouvernement pour la préservation des girafes qui ont porté leurs fruits", selon les résultats d'un recensement officiel publié mardi et relayés par cyberpresse.ca. D'après les chiffres révélés, la population de girafes serait désormais formée de 146 mâles et 164 femelles dont 26 seraient en gestation. Les animaux auraient en fait trouvé un havre de paix dans la brousse de Kouré, une zone à une heure de route au sud de Niamey située à l'abri des braconniers et des chasseurs. Une protection d'autant plus cruciale qu'une étude a révélé en 2006 que ces troupeaux étaient les derniers représentants de la girafe peralta, aujourd'hui en voie de disparition. Pour préserver ces animaux majestueux, l'Association pour la sauvegarde des girafes du Niger (ASGN) finance en partenariat avec le zoo de Doué La Fontaine (France), des projets communautaires qui visent à inciter la population à participer à cette protection. Nombre de villages ont pu ainsi disposer de forages d'eau potable, de banques céréalières, de moulins à grains, de semences et d'engrais. Les femmes reçoivent, quant à elles, des prêts sans intérêts pour monter de petits commerces. Ceci n'a toutefois pas empêché les premiers cas de braconnage de voir le jour en 2010, avec la mort de deux girafes. Cette même année, des spécialistes ont également tenté d'équiper les girafes de colliers émetteurs pour suivre leur mouvement, par satellite mais ceci a échoué. Maxisciences 09/03/2012
-
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site dédié : http://chainehumaine.org/ Dimanche 11 mars, un an exactement après l'accident nucléaire de Fukushima, des milliers de Français formeront entre Lyon et Avignon une chaine humaine de 230 kilomètres pour exprimer leur volonté de sortir du nucléaire. Pas moins de 230 kilomètres, c'est exactement la distance qui sépare Fukushima de Tokyo et la distance que parcourons dimanche des milliers de citoyens en France. A l'occasion de la commémoration de la catastrophe de Fukushima débutée il a près d'un an, des habitants de la Vallée du Rhône ont en effet décidé de lancer un vaste projet : organiser une chaîne humaine entre Lyon et Avignon dans la région la plus nucléarisée de France pour faire entendre leur volonté de sortir du nucléaire. Cela fait des mois que des dizaines de mobilisations locales, avec le soutien du Réseau Sortir du nucléaire, sont organisées pour préparer l'évènement auquel sont conviés les militants engagés comme les simples citoyens. Pour cela, plus de 140 bus convergeront de toute la France vers la vallée du Rhône et des centaines de covoiturages sont également prévus. Les organisateurs attendent ainsi des dizaines de milliers de personnes qui se répartiront sur les 10 tronçons de la chaîne humaine. Des rendez-vous thématiques seront également organisés dans divers endroits. En outre, une conférence se tiendra à partir de 12H à Montélimar et réunira les organisateurs, les participants étrangers et plusieurs candidats à l'élection présidentielle. "Tenue à 15 kilomètres de la centrale nucléaire de Cruas, cette conférence permettra de faire témoigner des organisations internationales des réalités du nucléaire dans leur pays. Une journaliste japonaise, membre de Sortir du nucléaire Paris, fera aussi le point sur la situation à Fukushima, un an après", précise Sortir du nucléaire dans un communiqué. Maxisciences 09/03/2012 -
Tokyo (Japon) : un manchot se fait la malle
BelleMuezza a posté un sujet dans Les manchots - actus / infos
Parfois, l'appel de la liberté est plus fort qu'un estomac bien rempli et des compagnons à longueur de journée… Le manchot numéro 337 s'est enfui de l'aquarium de Tokyo et manque toujours à l'appel. Un scénario digne du film d'animation Madagascar ! La semaine dernière, l'un des manchots de Humboldt, âgé d'un an, a escaladé le mur rocheux de l'aquarium de Tokyo avant de prendre la poudre d'escampette. Une véritable prouesse quand on sait que l'animal est haut de soixante centimètres et que la paroi est deux fois plus haute que lui. De quoi déclencher une chasse au pingouin dans toute la capitale japonaise. Dimanche, l'animal a ainsi été pris en photo en train de barboter dans l'embouchure de la rivière Old Edogawa. C'est le directeur d'un zoo voisin qui a alerté le parc aquatique Sea Life de Tokyo de la fuite du manchot a déclaré à l'AFP, Takashi Sugino, employé du parc. Mais les conditions de son évasion restent encore floues. M. Sugino précise que les manchots Humboldt "ne peuvent pas voler, mais parfois les animaux peuvent réaliser une poussée énergique lorsqu'ils sont effrayés. Peut-être a-t-il escaladé la paroi après avoir été effrayé". Kazuhiro Sakamoto, le directeur adjoint du parc est très inquiet car le "manchot est né le 27 janvier 2011, il est donc encore très jeune". C'est d'ailleurs peut-être son jeune âge qui explique sa fuite selon lui : "il aurait pu s'échapper par curiosité ou goût de l'aventure". L'oiseau, encore désigné par son numéro, le 337, car trop jeune pour déterminer son sexe, a toujours vécu dans l'enceinte rocheuse du parc, offrant une large vue sur la mer. Il partageait ainsi son existence avec les 135 autres manchots de Humboldt et de nombreux représentants d'autres espèces de pingouins. Il ne connaît donc rien du monde extérieur, car n'a jamais vécu en liberté. Un appel à témoin pour retrouver le fugitif D'où l'inquiétude grandissante de l'équipe de l'aquarium qui ne cesse d'exprimer sa crainte pour la survie du manchot numéro 337. Les gardiens ont peur que l'oiseau ne se soit perdu car l'aquarium se situe à l'embouchure de l'Edo. Or, la zone se compose principalement d'immeubles en béton surplombés par l'autoroute. De quoi dépayser un manchot... De plus, les eaux entourant le parc sont particulièrement sales et pourraient bien faire courir un danger mortel à l'animal. L'équipe a ainsi lancé un appel dans toute la ville pour obtenir le moindre témoignage sur le fugitif. Elle effectue également, à intervalle réguliers, des patrouilles maritimes le long du rivage situé en face du parc aquatique. Cité par Reuters, Takashi Sugino précise néanmoins "qu'il est très difficile à attraper car il nage à une vitesse phénoménale. Nous espérons pouvoir lui mettre la main dessus lorsqu'il sortira de l'eau pour se reposer sur la rive". D'autres en revanche préfèrent rester optimistes. En effet, certains membres de l'équipe du parc estiment que le manchot, se sentant un peu à l'étroit, est parti à la recherche d'un environnement plus propice à son développement. Kazuhiro Sakamoto explique ainsi que "la baie regorge de poissons et qu'il y a peu de chances qu'il meure de faim". Pour autant, il y a peu de chances que le petit animal s'aventure jusqu'à ses terres d'origine, le Pérou et le Chili, les manchots de Humboldt ayant "tendance à rester près du rivage". Sur facebook, ce pingouin aventureux a fait l'objet de divers posts. Sur l'un d'eux j'ai émis le souhait que le besoin de liberté de ce petit animal soit respecté... Voeu pieux ! et qu'il lui soit permis de vivre ainsi avec d'autres congénères car cette espèce a l'habitude de vivre en groupe... (j'espère pouvoir retrouver le sujet pour mettre un lien...) Maxisciences 08/03/2012 -
Les ressources en eau dans le monde, constat, actions...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans EAU - Milieu aquatique
Face à la hausse de 55% de la demande d'eau dans le monde d'ici 2050 avec l'accroissement de la population et l'accélération de l'urbanisation, sa gestion doit être réformée d'urgence pour éviter des pénuries, estime l'OCDE dans un rapport. "Il est primordial d'utiliser l'eau de façon rationnelle, ainsi que de la tarifer convenablement pour décourager le gaspillage", souligne le rapport, intitulé "Répondre au défi des réformes dans le secteur de l'eau" et publié à quelques jours de l'ouverture du 6e Forum mondial de l'Eau, lundi à Marseille (sud-est de la France). Près de 4 habitants sur 10 vivront, selon les estimations, dans des régions soumises à un fort stress hydrique en 2050 dans le monde, rappelle l'OCDE. Pour relever les défis l'organisation des pays industrialisés propose d'avoir notamment "recours à des instruments économiques comme les marchés de l'eau", et promouvoir le recours aux "3T", tarifs, taxes et transferts "pour combler l'écart entre financements publics et privés disponibles et les besoins en investissements". Le rapport insiste aussi sur le rôle primordial des pouvoirs publics pour favoriser l'innovation et les investissements pour la mise en place de structures écologiques de collectes et traitement des eaux usées, rappelant que selon les projections 1,4 milliard de personnes resteront privées d'accès à des installations sanitaires de base en 2050. Les réformes dans la gouvernance de l'eau, y compris au niveau des administrations et échelons territoriaux, sont également "primordiales". En outre, "les pouvoirs publics devraient se pencher beaucoup plus attentivement sur les interactions qui existent entre les mesures adoptées dans les domaines de l'eau, de l'énergie, de l'agriculture et de l'environnement", insiste le document. Il cite l'exemple de la réforme des subventions à l'agriculture liées à une utilisation plus rationnelle de l'eau en favorisant les cultures et les techniques de production moins gourmandes en eau. Sciences et Avenir 09/03/2012 -
Sur des hectares, des cultures à peine sorties de terre et déjà perdues, d'autres parcelles abandonnées faute d'eau. Dans les plaines d'Aragon, dans le nord de l'Espagne, la campagne scrute désespérément le ciel, dans l'espoir d'y voir revenir la pluie. L'ensemble des sujets parlant de la sécheresse dans certains pays ou dans certaines de leurs régions, attribuée au réchauffement climatique ont été récemment regroupés dans ce topic. En conséquence, le nombre de lecture des sujets a été annulé, le système n'ayant pas été prévu pour additionner le nombre de vue chaque article/message... Ce n'est donc pas un désintérêt des lecteurs qui est en cause. "J'ai 50 ans et je n'avais jamais vu cela. Il n'a pas plu depuis le mois d'octobre", témoigne Fernando Regano, agriculteur à Sarinena, un village de la province aragonaise de Huesca, entouré de cultures. Au loin, vers le nord, se dessinent les crêtes des Pyrénées, tout juste soulignées par un peu de neige. Sous un ciel sans nuages, Fernando Regano montre ses parcelles d'orge et de petits pois, où quelques pousses jaunâtres luttent pour sortir de terre. En ce début de mois de mars, les plantes devraient avoir déjà atteint une taille raisonnable. Cette année, la sécheresse a coupé court à leur croissance. Déjà, les autorités locales ont décidé de limiter l'arrosage. "Nous disposons de 2.100 mètres cubes par hectare alors que la consommation moyenne se situe entre 7.500 et 8.000 mètres cubes", explique l'agriculteur, qui prévoit déjà des pertes de l'ordre de 80%. "Sur cette parcelle, avec 8.000 mètres cubes, je récolterais 20 tonnes d'orge et de maïs alors que dans ces conditions, je n'en aurai que quatre ou cinq tonnes". La parcelle a une surface de 70 hectares mais Fernando Regano a déjà dû en abandonner 30, sur lesquels la terre est trop sèche pour être ensemencée. Cet hiver, selon les météorologues, est le plus sec en Espagne depuis les années 1940. Avec des conséquences très visibles comme ces incendies précoces de forêts et broussailles en Galice et en Catalogne, dans le nord, ou une baisse parfois spectaculaire du niveau des retenues d'eau. En décembre déjà, l'organisme qui gère les eaux d'arrosage de la région de Sarinena a assuré que les réserves "étaient au quart du niveau nécessaire" pour une saison normale. A preuve, le réservoir de la Sotonera, qui fournit une partie de cette région, laisse apparaître sur ses bords une bande de terre sèche. Son niveau est descendu à 40% de la normale. Plus que des aides, les agriculteurs ont besoin d'un bon système de régulation des cours d'eau, explique Fernando Regano, membre de l'association d'agriculteurs Asaja qui chiffre à 1,3 milliard d'euros le montant des pertes subies par les cultures en Aragon. "Certaines cultures ne pourront pas être récupérées", assure Jesus Montesa, un éleveur de moutons de 59 ans de Lecinena, une commune voisine, qui n'a "jamais vu une telle sécheresse". Déjà, il a commencé à puiser dans ses réserves de fourrage pour nourrir ses bêtes, et s'inquiète de l'avenir. "Nous ne savons pas comment nous ferons si les pâturages viennent à s'épuiser, ni combien cela nous coûtera", explique Manuel, son fils de 27 ans. Cette année, pour abreuver les bêtes, il a dû transporter de l'eau jusque dans les collines, où de petites sources ont disparu ces dernières années. Selon l'Union des petits agriculteurs, le manque d'herbe a fait augmenter de 20% les coûts de production cette année, alors que les marges des producteurs souffrent déjà de la hausse du prix du pétrole. "En 1990, un mouton pouvait être vendu 40 euros, aujourd'hui il atteint 70 euros. Mais ces huit dernières années, le prix n'a pas augmenté, alors que celui du carburant a doublé", ajoute Manuel Montesa. Sur la commune, le nombre d'éleveurs a chuté de 40 à cinq en quelques années et le nombre de têtes de bétail de 12.000 à 4.000. "L'élevage est en perte de vitesse, parce que cela demande beaucoup de travail, et nous ne faisons pas de marge", remarque Jesus Montesa dans un sourire amer. "Il faut qu'il pleuve maintenant, j'espère toujours qu'il pleuvra un jour", lance son fils en grimpant sur son tracteur. Un voeu partagé par les agriculteurs et éleveurs de toute l'Espagne. Sciences et Avenir 09/03/2012
-
JAPON : La décontamination de la zone d'évacuation
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Fukushima / Japon : Impact environnemental et humain
Dans les zones contaminées par l'accident de la centrale de Fukushima, les autorités japonaises se sont lancées dans un chantier tous azimuts pour reconquérir les territoires. Une mission difficile à l'efficacité contestée. Un week-end, Mikio Sato voit débarquer chez lui une vingtaine de volontaires vêtus de masques et de combinaisons de protection venus de tout le pays. Pendant deux jours, ils ramassent les feuilles mortes dispersées dans sa cour, arrachent l’herbe et raclent la terre avant d’entreposer ces déchets dans des sacs en plastique remisés dans un coin de la propriété. Quelques jours plus tard, des ouvriers d’une entreprise privée recrutée par la mairie prennent le relais. La méthode est rustique mais les résultats encourageants : la radioactivité est divisée par cinq, passant de 3 microsieverts/heure à de 0,6 à 0,8 microsievert/h devant le domicile. «Je leur suis très reconnaissant», assure aujourd’hui cet agriculteur de 70 ans. L’homme, son épouse et ses deux fils habitent une grande maison traditionnelle, sise sur le flanc d’une colline colorée à Date, une commune située à 60 kilomètres de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima-Daiichi. En octobre, sa maison a été ainsi l’une des premières à bénéficier d’une opération de décontamination. Un choix qui ne doit rien au hasard : elle se trouve en effet dans un hot spot («point chaud»), où la radioactivité dépasse largement la limite des 20 millisieverts/an au-dessus de laquelle les habitants doivent – théoriquement – évacuer. Mais Sato et sa famille ont toujours refusé de partir, préférant porter en permanence un dosimètre individuel autour du cou et plaçant de grands espoirs dans l’opération de dépollution. Une véritable fièvre de la décontamination s’est emparée de la région de Fukushima, alors que les rejets radioactifs de la centrale sont officiellement descendus à des niveaux jugés négligeables (1). La préfecture espère ainsi se débarrasser au plus vite de ses démons radioactifs. Au 30 novembre (derniers chiffres disponibles), 737 écoles, 306 garderies, 93 centres pour enfants et 1317 maisons privées avaient été décontaminés. «La décontamination est le plus gros défi pour la reconstruction de Fukushima», a annoncé Goshi Hosono, le ministre de l’Environnement lors d’un symposium sur ce thème. Selon l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN-France), la centrale de Fukushima-Daiichi aurait en effet émis 6,1 millions de térabecquerels de radioactivité (un chiffre largement débattu), soit environ 50 % de la radioactivité émise à Tchernobyl, en 1986. Dont 40.000 térabecquerels de césium 134 et césium 137, lequel a une demi-vie de 30 ans (voir la carte). Autant dire une éternité à l’échelle humaine (2), puisque cela signifie que sa radioactivité mettra trente ans pour diminuer de 50 %, et qu’il faudra quatre-vingt-dix ans pour qu’elle soit devenue négligeable… Avant même les mesures gouvernementales et locales, de nombreux habitants de Fukushima avaient déjà retroussé leurs manches pour nettoyer leur maison. Deux mois après la catastrophe, Shin Ishida, un fonctionnaire de la ville, avait ainsi raclé la terre de son jardin avant de l’enterrer dans un trou creusé dans un coin de sa propriété. «Dans mon jardin, la radioactivité est passée de 1,4 à 0,3 microsievert/h, assure-t-il. J’étais un peu rassuré pour ma fille de 6 ans. A l’intérieur de la maison, la radioactivité est faible, entre 0,1 et 0,2 microsievert/h.» Pour encourager les résidents au «do it yourself» (« faites-le vous-mêmes »), Kunihiro Yamada, professeur de sciences de l’environnement à l’université Seika de Kyoto, a compilé un manuel de la décontamination. De même, le ministère de l’Environnement a conçu un guide, destiné aux particuliers, aux administrateurs des mairies et des préfectures, mais aussi aux entreprises de décontamination – souvent des entreprises de construction reconverties depuis la catastrophe. D’autres habitants ont préféré faire appel, à leurs frais, à des sociétés privées qui ont fait de cette dépollution un juteux business. Un résident a ainsi porté plainte auprès de la préfecture de Fukushima après avoir reçu une facture d’un million de yens, soit 10.000 euros. Un montant qui ne paraît pourtant pas excessif aux yeux des experts : des responsables de la décontamination de la ville de Date estiment en effet qu’il faut compter une somme de cet ordre pour décontaminer une maison. Pourtant, en théorie, les particuliers ne sont pas censés payer de leur poche ce grand nettoyage (3). Le gouvernement japonais a en effet mis en place un plan ambitieux, l’engageant à décontaminer toutes les zones dont le niveau de radioactivité dépasse un millisievert par an, l’exposition admise pour le grand public en France (4). Cela représente 13.000 km2 répartis sur huit préfectures (la superficie de l’Ile-de-France) dont plus de la moitié se trouve dans celle de Fukushima. Budget de l’opération : 1000 milliards de yens (environ 10 milliards d’euros) sur les trois prochaines années. « Ce devrait être à Tepco [l’opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima] de payer la facture, mais, pour l’instant, c’est l’Etat qui est mis à contribution, et donc le contribuable », s’étonne Kunihiro Yamada. Dans son rapport final remis en novembre, l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA) salue largement les efforts fournis par les autorités japonaises. Tout en se demandant si les autorités nipponnes n’en font pas un peu trop… « Nous pensons qu’il est désormais temps d’adopter une approche plus équilibrée en se concentrant sur les vraies priorités », estime Juan Carlos Lentijo, le chef de l’équipe. Le plan gouvernemental japonais prévoit de décontaminer tous azimuts. Alors que «personne ne sait comment nettoyer un territoire aussi vaste !», avoue Shinishi Nakayama, un responsable de l’Agence japonaise de l’énergie atomique, pourtant en charge de la décontamination. Dans la pratique, ce plan divise le territoire en deux. Dans les zones où la radioactivité dépasse les 20 millisieverts par an, c’est-à-dire les endroits où la population a été évacuée – même s’il reste parfois des habitants –, le gouvernement se charge directement des opérations de décontamination… sans s’engager sur un objectif précis. La tâche est trop incertaine. Dans les autres zones – entre 1 et 20 millisieverts par an –, ce sont les communes qui mènent directement les opérations, mais elles envoient la facture au gouvernement. Dans ce cas, l’objectif est de diviser par deux la radioactivité d’ici à deux ans et de la faire passer sous la barre d’un millisievert par an sur le long terme. Des mesures spécifiques doivent cependant être prises dans les crèches, écoles, parcs et jardins individuels de façon à diminuer la radioactivité de 60 % d’ici à deux ans pour les enfants. Chaque commune doit concevoir un plan municipal de décontamination en vue d’atteindre ces deux objectifs. En soutien, la préfecture de Fukushima organise des ateliers pour former les entreprises de nettoyage, de construction et de peinture qui assureront au final une bonne partie des travaux. Voilà pour la théorie. Dans les faits, les opérations de décontamination sont très difficiles à mettre en place. «A ce jour, aucune ville n’a vraiment été décontaminée, admet Suzuki Katumasa, en charge du dossier à la préfecture de Fukushima. Des endroits ont été ponctuellement nettoyés, comme les écoles et quelques maisons, voilà tout.» Dans de nombreux établissements scolaires de Fukushima, la couche supérieure de la cour de récréation a été raclée avant d’être entreposée dans un gros trou creusé sur place. Une solution de stockage loin d’être optimale, mais l’entreposage des déchets est le casse-tête numéro un des autorités. «A ce jour, seuls quatre points de stockage ont été trouvés dans la préfecture, précise Suzuki Katumasa, de la préfecture de Fukushima. Les citoyens ne veulent rien près de chez eux parce qu’ils craignent pour leur santé et ne savent pas combien de temps les déchets radioactifs vont être entreposés là.» Or, sans centre de stockage, aucune opération de décontamination d’ampleur n’est possible. Pour rassurer les habitants, le gouvernement a donc prévu d’utiliser des centres locaux pendant trois ans, de transférer ensuite les déchets radioactifs dans un point unique de la préfecture de Fukushima pour une durée de trente ans avant, enfin, de les déplacer une dernière fois vers un site permanent situé en dehors de la préfecture, qui a déjà payé un lourd tribut à la crise nucléaire. Reste à savoir si une autre préfecture acceptera de les accueillir… A Date, si Mikio Sato et ses voisins ont bénéficié d’une opération de décontamination, c’est justement parce que l’agriculteur a accepté de céder – moyennant compensation financière – une parcelle de son terrain à la commune pour en faire un centre de stockage temporaire. Situés en forêt, les 1400 mètres carrés ont été soigneusement défrichés et aplanis. Le terrain héberge déjà quelques gros sacs en plastique bleu, posés à même le sol et remplis de terres et de feuilles contaminées. « Je suis sûr que cet espace de stockage sera plein dans un mois, soupirent Umetsu Yoshiyuko et Hanzawa Takahiro, deux fonctionnaires de la ville en charge des opérations. On aura récupéré les déchets d’une quinzaine de maisons au maximum. » De fait, on sait d’ores et déjà qu’il sera impossible de décontaminer tout Fukushima. Conséquence : les forêts qui concentrent énormément la radioactivité vont être sacrifiées. «On a prévu de nettoyer les forêts dans un rayon de 20 mètres autour des habitations en ramassant les feuilles mortes et en taillant les arbres, précise Suzuki Katumasa, de la préfecture de Fukushima. Pour le reste, il est sûr que nous déconseillons les promenades dans les sous-bois… » Les experts de l’AIEA suggèrent, quant à eux, qu’une partie des résidus soit gérée dans les centres «classiques» de traitement des déchets. Selon eux, l’essentiel sera en effet très faiblement contaminé et il ne sera donc pas nécessaire de l’entreposer dans des centres de stockage temporaires. Mais une autre difficulté vient s’ajouter : celle de la recontamination des sols. Les eaux contaminées ruissellent régulièrement des pentes de cette région très montagneuse, sapant des semaines de travail. C’est notamment le cas dans les quartiers Watari et Onami de la ville de Fukushima, décontaminés durant l’été. Au point que, par endroits, la radioactivité est plus forte qu’avant. «Nous avions fait beaucoup d’efforts pour décontaminer, mais la pluie a ramené les feuilles mortes», se désole Shin Ishida, fonctionnaire de la ville de la commune. De fait, plusieurs associations et chercheurs doutent de plus en plus de l’efficacité des opérations en cours. Pour bien faire, il faudrait raser les forêts, enlever l’asphalte, changer les toitures, racler les champs…, ce qui est impossible. Pour le professeur Tomoya Yamauchi, de l’université de Kobe, la décontamination ne peut donc pas toujours être une alternative à l’évacuation des populations. «Je ne pense pas que le gouvernement puisse réaliser ses objectifs d’ici à 2014, estime-t-il. Pour les villes très touchées, on peut bien sûr choisir de tout détruire et de tout reconstruire, ce qui se révèle très compliqué. Mais on peut aussi évacuer, au moins les femmes enceintes et les enfants.» La question est cruciale dans les environs directs de la centrale accidentés, où plus de 100.000 personnes ont été évacuées. Personne, à ce jour, ne peut leur promettre un retour dans cette zone 'rouge' désormais interdite, malgré les opérations qui se multiplient. L’Agence japonaise de l’énergie atomique (JAEA) avait ainsi jusqu’à fin février pour mener des expériences de décontamination dans ces zones très contaminées (entre 20 et 50 millisieverts par an) pour tenter de prouver que c’était possible. «A l’inverse de l’ex-URSS, très vaste, le Japon ne peut se permettre d’abandonner une partie de son territoire », insiste Shinichi Nakayama, un responsable de la JAEA en charge du projet. Dans la ville évacuée de Kawamata s’est ainsi tenue une opération de grande ampleur mobilisant 200 hommes par jour, portant masques et combinaison radiologique, et un nombre incalculable de pelleteuses pour décontaminer intégralement 11 hectares. Budget de l’opération : 6 millions d’euros. Mais, malgré une foi sans faille dans les mesures de décontamination, le gouvernement japonais a été contraint de reconnaître qu’il y avait peu d’espoir de reconquérir un jour les zones où la radioactivité dépasse les 50 millisieverts par an. Un territoire perdu d’environ 250 km2 qui s’étale sur une bande nord-ouest depuis la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Dans ce cas, on imagine que la zone interdite pourrait être redéfinie à ce périmètre dans quelques années. Mais il n’est absolument pas certain que les habitants de l’actuelle zone interdite acceptent de revenir, même dans les zones où la radioactivité n’atteint pas des niveaux extrêmes. Un sondage montre en effet qu’un réfugié du nucléaire sur quatre ne compte pas retourner vivre dans la zone (5). Première raison invoquée : ils n’ont pas confiance dans les opérations de décontamination. --------------------- ---------------------- -------------------- --------------------- (1) Selon un dernier rapport de Tepco, l’opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima, 0,06 million Bq/h s’échappe encore des réacteurs. Ces rejets augmentent la radioactivité à la sortie du site de 0,1 millisievert par an environ. (2) Les rejets radioactifs en provenance de Fukushima sont sujets à polémique. Une étude de l’Institut norvégien de la recherche sur l’air estime les rejets en césium 137 trois fois supérieurs à l’estimation de la commission de sûreté nucléaire japonaise. Ils représenteraient alors 42 % des rejets en césium 137 de Tchernobyl. Ajoutons que 19 % des rejets radioactifs se sont dirigés vers l’intérieur du Japon tandis que le reste a été emporté vers l’océan Pacifique. (3) Des résidents de Fukushima réclament des compensations de la part de Tepco, l’opérateur de la centrale nucléaire, pour rembourser le coût de la décontamination pour les particuliers et notamment l’achat d’un pulvérisateur d’eau pressurisée. (4) Au départ, le gouvernement ne devait s’occuper que des zones dépassant les 5 millisieverts, mais il a dû abaisser ce niveau sous la pression des gouvernements locaux. (5) Sondage mené en novembre par l’université de Fukushima auprès de 13 460 foyers évacués de la zone interdite des 20 kilomètres autour de la centrale. Article publié dans le magazine Sciences et Avenir de mars 2012 Sciences et Avenir 07/03/2012 -
GORILLE : son ADN nous rapproche de ce lointain cousin....
BelleMuezza a posté un sujet dans Les gorilles
Le génome du gorille est maintenant séquencé: il est plus proche des hommes qu’on ne le pensait. Son étude va permettre de mieux comprendre l’évolution des hominidés. Avec les chimpanzés, les bonobos et dans une moindre mesure les orangs outans, les gorilles constituent les plus proches parents de l’homme. Ce statut leur confère une importance particulière pour étudier et comprendre les mécanismes de l’évolution humaine. Dans la revue Nature, une équipe internationale présente le compte-rendu du séquençage du génome d’une gorille des plaines de l’Ouest Gorilla gorilla gorilla, prénommée Kamilah. Les généticiens ont aussi analysé des séquences génétiques moins étendues d’autres gorilles des plaines de l’Ouest et de l’Est et également effectué une analyse comparative du génome des gorilles avec celui des autres grands singes, dont les humains et les chimpanzés. « Le génome des gorilles est important car il nous éclaire sur l'époque où nos ancêtres ont divergé. Il nous permet aussi de découvrir les similitudes et les différences entre nos gènes et ceux du gorille, le plus grand des primates », explique Aylwyn Scally, un des auteurs de l’étude. Les résultats indiquent que nous partageons plus de traits génétiques communs qu’attendu avec ces représentants géants de la famille des hominoïdes (qui regroupe les primates et les hominidés). Sur les quelques 11.000 gènes analysés, 15 % sont plus proches de ceux des gorilles que des chimpanzés. Et 15 % du génome du chimpanzé est aussi plus proche de celui du gorille que de celui de l'homme. Dans les trois espèces, les gènes liés à la perception sensorielle et notamment auditive ont montré une évolution accélérée, plus particulièrement chez les humains et les gorilles. « Nos résultats les plus significatifs révèlent des différences non seulement entre les espèces reflétant des millions d'années de divergence évolutive, mais aussi des similitudes indiquant des changements parallèles au fil du temps » explique Chris Tyler-Smith, auteur principal de l'article. « Les scientifiques avaient suggéré que l'évolution rapide des gènes de l’audition chez l'homme était liée à l’apparition du langage. Nos résultats remettent en doute ce point, ils ont évolué chez les gorilles à un taux semblable à celui des humains. » Cette recherche éclaire également le calendrier des scissions entre les espèces. La divergence entre les ancêtres des gorilles et ceux des chimpanzés et des humains a eu lieu il y a environ 10 millions d’années. Humains et chimpanzés ont adopté une voie évolutive différente il y a six millions d’années. La scission entre gorille de l'Est et de l'Ouest est beaucoup plus récente et a été graduelle. Elle est comparable, à certains égards, à la scission entre les chimpanzés et les bonobos ou les humains modernes et les Néandertaliens. Les gorilles ont survécu jusqu'à aujourd'hui à travers quelques populations isolées et menacées dans les forêts équatoriales d’Afrique centrale. Ils sont gravement menacés et leur nombre diminue. Cette recherche, non seulement nous informe sur l'évolution humaine, mais souligne l'importance de protéger et de conserver toute la diversité de ces espèces remarquables. Sciences et Avenir 08/03/2012 -
Une photo exceptionnelle d’un glouton ou carcajou
BelleMuezza a posté un sujet dans ARTICLES de presse
Grâce aux caméras automatiques disposées dans l’ouest des États-Unis par une ONG internationale, les naturalistes peuvent étudier les populations d’un carnivore nord-américain devenu très rare, le glouton (ou carcajou). L’un d’eux vient d’être ainsi d’être photographié dans le Montana. photo WCS Le glouton, ou carcajou (Gulo gulo), un carnivore apparenté au blaireau (mais bien plus gros), est un animal rare, dont il ne reste que 250 à 300 individus, vivant au Canada et dans les régions montagneuses de l’ouest des États-Unis, où son habitat s’est réduit de moitié au fil du temps. L’un d’eux a récemment été ‘piégé’ dans le Montana par l’un des appareils photo à déclenchement automatique disposés dans la nature par la Wildlife Conservation Society (WCS), une ONG environnementale internationale basée au Parc zoologique du Bronx, à New York. Destinés à recenser un maximum d’individus pour évaluer la population globale de ces mammifères et son évolution, ces pièges photographiques, munis d’un appât de nourriture et placés dans les arbres, sont conçus de telle sorte que les marques distinctives ornant la face inférieure de chaque carcajou apparaissent à l’image. En identifiant ainsi chaque spécimen (qui se laisse tirer le portrait du moins), les scientifiques peuvent documenter les données liées à la distribution de l’espèce et à son habitat. Mis en place depuis huit ans dans le grand écosystème de Yellowstone, ce procédé a conduit à une meilleure compréhension de l'écologie du glouton et aidera à améliorer les stratégies de conservation. Maxisciences 06/03/2012