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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Ces derniers jours, la presse officielle chinoise s'est passionnée pour une histoire d'amour en un bélier et une biche qui se sont accouplés à plusieurs reprises dans le parc animalier de Kunming, dans la province du Yunnanes. C'est un amour un peu inhabituel qui est né dans un des enclos d'un zoo chinois où se cotoient plusieurs animaux. En effet, les gardiens du parc animalier de Kunming, dans la province du Yunnan ont observé des accouplements répétés entre Chunzi et Changmao. Le problème ? Chunzi est une biche et Changmao un bélier. Pourtant, dans l'enclos, se trouvent bien plusieurs cerfs et des moutons femelles mais rien n'y a fait. "Sans doute séduit par les yeux de la biche Chunzi, le bélier Changmao a récemment jeté son dévolu sur la femelle, l'honorant de façon quasi quotidienne", explique ainsi le journal Global Times."Le mouton issu de la famille des ovidés a même semblé complètement s'intégrer dans cette petite famille de cervidés, cherchant de surcroît à y occuper une position de mâle dominant", a observé le personnel du zoo cité par le quotidien. Mais si ce coup de foudre peut apparaitre attendrissant, il suscite une réelle inquiétude chez les responsables du zoo. A tel point que le parc s'est servi de son compte de microblogging pour demander l'avis des internautes et notamment leur poser la question cruciale : faut-il séparer les deux mammifères ? Maxisciences 10/12/2011
  2. Espèces menacée : 20 tortues à soc réintroduites à Madagascar Vingt tortues à soc élevées à Madagascar dans le Parc National d'Ankarafantsika ont été réintroduites dans la baie de Baly, qui constitue aujourd'hui le seul habitat naturel de l'espèce menacée par le braconnage. Appartenant à une espèce endémique de Madagascar en danger d’extinction, vingt tortues à soc ont été réintroduites dans la baie de Baly. Ces animaux victimes de la destruction de leur habitat et d'un trafic illégal, ont été libérés à l'occasion du 25eme anniversaire du centre d’élevage d'Ankarafantsika crée par l’ONG Durrell Wildlife Conservation Trust (DWCT). Ces tortues extrêmement rares sont très réputées, en raison de leur allure, de leur carapace, et de leur grande taille. En Chine, elles peuvent être vendues jusqu'à 3.800 euros à des particuliers dont elles deviennent les animaux de compagnie. A ce jour, Madagascar compterait 400 tortues à soc, et ce grâce à ce centre d'élevage qui à sa création, a accueilli une vingtaine de spécimens. Il en compte aujourd'hui près de 300. Cette nouvelle réintroduction porte à 65 le nombre de tortues relâchées dans leur habitat naturel depuis 2006. Toutes sont équipées de micro-puces et de transmetteurs radio qui permettent aux scientifiques de suivre leur évolution. Mais la menace continue de peser sur l'espèce. 4 des 45 spécimens réintroduits avant ce nouveau lâcher ont été volés, et seul l'un d'entre eux a pu être retrouvé. "Il y a 25 ans, la principale menace était la perte de l’habitat essentiellement à cause du feu de brousse. On a réussi à maîtriser ça plus ou moins avec l’aide de la population locale et du gestionnaire du parc national. Maintenant la menace a changé de visage et c’est surtout le trafic qui menace la tortue" déploreun des membres de l’ONG, cité par rfi.fr. "On a installé des gardiens, on a sollicité l’aide des populations riveraines mais l’endroit est trop vaste pour être vraiment surveillé de près", explique-t-il. Maxisciences 27/12/2011
  3. Faire rire en racontant l'histoire véridique du développement du programme nucléaire en France, un bel exploit réalisé par Nicolas Lambert au théâtre du Grand Parquet (XVIIIème) avec "Avenir radieux, une fission française". Pendant deux heures, Nicolas Lambert joue tous les rôles : chercheur du CNRS, représentant d'EDF ou de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), industriel, manifestant lors du débat public autour du projet d'EPR à Penly, travailleur sous-payé par un sous-traitant -"les invisibles du nucléaire". La trame du spectacle, qui a nécessité deux ans de recherches et de travail, est le rôle joué par le très mystérieux Pierre Guillaumat, ancien des services secrets devenu directeur du Commissariat à l'énergie atomique, puis ministre des Armées, et qu'interroge un journaliste allemand. "Il peut y avoir des accidents de centrales nucléaires comme il peut y avoir des accidents de bombes", dit Guillaumat. On voit défiler sur la scène Guy Mollet, président du Conseil, Pierre Mauroy, Premier ministre, le député RPR Michel d'Ornano. Plusieurs présidents de la République sont aussi à la fête, de Valéry Giscard d'Estaing, qui veut "accélérer" le développement du nucléaire, à François Mitterrand, dont les promesses de campagne sont rapidement démenties par Mauroy. Nicolas Sarkozy, un rôle où Nicolas Lambert est particulièrement à son aise, revient plusieurs fois, au grand bonheur de la salle. "Le nucléaire ne doit pas être un enjeu politicien, c'est une énergie propre", affirme le président. Ou encore : "Flamanville est l'appartement témoin du nucléaire de troisième génération". Sauf pour deux interventions de personnages mineurs, "j'ai repris les déclarations à la virgule près, sinon ce ne serait pas drôle", confie l'acteur. Nicolas Lambert donne la liste de ces centrales qu'on veut emblématiques de l'indépendance de la France - toutes "sous licence Westinghouse". Il évoque aussi les financements étrangers comme celui de l'Iran, les attentats qui ont suivi des promesses non tenues, et affirme que l'Iran d'Ahmadinejad détient encore 10% d'Eurodif, enrichisseur d'uranium. Il affirme aussi que l'inspection du travail n'a pas accès aux centrales et que finalement le nucléaire ne représente au niveau mondial que 2,31% de la consommation d'énergie. Pas de quoi, dit-il, si on s'en prive, aggraver beaucoup le réchauffement climatique. Ce spectacle fait partie d'une trilogie "bleu blanc rouge" consacrée à "l'a-démocratie française", une "spécialité du terroir", dit Nicolas Lambert. Le premier volet de 2004, "Elf la pompe Afrique", touchait à la politique coloniale de la France et a connu un très bon accueil. Le troisième, qui devrait être présenté en 2014, touchera à l'armement. Ce one-man show sera présenté à partir de janvier dans plusieurs régions (liste des spectacles sur le site de la compagnie, unpasdecote.org). Maxisciences 10/12/2011
  4. La culture hors-sol a connu une évolution et un perfectionnement technique grâce à la recherche. Diverses variantes de cette technologie ont vu le jour, et des applications leur ont été trouvées. Il lui reste à démontrer leur supériorité sur les cultures traditionnelles. Avantages : Ce procédé est supposé présenter de nombreux avantages : moindre consommation d'eau, croissance contrôlée et rapide, moins d'attaque de nuisibles du sol, meilleure maîtrise de la précocité. La culture hydroponique permet également une automatisation de la culture : température, éclairage, contrôle du pH et de la concentration en éléments nutritifs du liquide, ventilation. En raison de son potentiel de productivité, elle permet d’obtenir des résultats tout en faisant des économies d'eau. Cette technique permet de faire pousser des végétaux tout en leur permettant d'exprimer tout leur potentiel génétique. La culture hors-sol serait l’une des solutions à massivement mettre en place pour résoudre les problèmes actuels et à venir du manque d’eau, de malnutrition sur notre planète. C’est aussi la solution que les chercheurs envisagent pour les voyages spatiaux de longue durée, et la colonisation future de planètes comme Mars ou la Lune. La demande du marché est grandissante et pour pouvoir y répondre , le développement de ce type de cultures est en forte augmentation. Inconvénients : Ils sont de plusieurs ordres... L’adoption et le développement de ces techniques en agriculture industrielle, malgré leur grand potentiel de productivité, sont limités à cause de l’importance des capitaux qu’il faut investir pour qu’elles soient mises en place ce qui dissuade de nombreux paysans à les installer. De plus, elles engendrent une consommation électrique importante. Ce type d'agriculture fait largement appel à l'utilisation d'énergies fossiles participant encore plus au réchauffement climatique : emploi massif de matières plastiques pour les bâches des tunnels, de paillage, de poches à substrat, fertilisation majoritairement à base d'engrais minéraux chimiques élaborés avec du pétrole, emploi de chauffages de serres pour les productions de contre-saison. L'imperméabilisation des sols engendrée par l'abri de centaines d'hectares de cultures accroît la baisse du niveau des nappes phréatiques. L'eau de pluie, alimentant normalement ces nappes, ruisselle directement dans les cours d'eaux et ne participe plus à l'alimentation de la nappe phréatique. Cela engendre une érosion des sols. Toutes les variétés de légumes et de fruits ne sont pas adaptées à cette technique. Son emploi, à long terme, ferait probablement perdre à l'humanité des variétés végétales obtenues après des centaines d'années de sélection. La mise en œuvre de cette technique, qui emploie des produits industriels manufacturés (tuyaux goutte à goutte, pompes doseuses d'engrais, pompe d'alimentation, bâche...) n'est pas envisageable pour les paysans pauvres des pays du Sud. La question reste posée, dans les pays tempérés, de l'intérêt de produire à contre-saison alors que toutes les saisons couvrent des productions végétales vivrières adaptées. Ce mode de production ne prend pas en compte à ce jour la valeur gustative des végétaux. Elle prend le risque de voir les populations se détourner de fruits ou de légumes ne leur offrant pas ou peu de plaisir (exemple: la fraise, les légumes d'Espagne). Cependant, les méthodes utilisées par la majorité de maraîchers espagnols (pris en exemple dans cet article) dans leurs productions ne représentent pas le meilleur de cette technique et pervertissent l'hydroponie au détriment du développement durable. WikipediaDEC 2011
  5. L’aquiculture : Ou culture en eau profonde. C’est historiquement la méthode la plus ancienne qui correspond à l’utilisation des premières solutions nutritives, mise au point vers 1860 par Knop et Sachs. Les racines sont plongées dans un milieu liquide, la solution nutritive étant contenue dans un bac de culture de taille variable (en général de matière plastique opaque). Le bac doit être peint en blanc à l’extérieur pour éviter l’échauffement du liquide à l’intérieur. Comme la solution nutritive est stagnante, la quantité d’oxygène est faible et généralement insuffisante pour le bon fonctionnement des racines. Pour éviter une asphyxie partielle (hypoxie), il est nécessaire d’enrichir régulièrement le milieu en oxygène en lui insufflant de l’air (à partir d’un compresseur, d’une turbine ou plus simplement d’une pompe à air pour aquarium) ou en rajoutant de l’H2O2 (eau oxygénée). Cette aération peut être continue, mais elle est le plus souvent discontinue, à intervalle régulier durant tout le cycle. Ce bullage d’air favorise également le brassage de la solution qui évite la précipitation des engrais ainsi que leur concentration autour des racines (ce qui peut provoquer le dessèchement des racines, puis leur mort). La quantité d’eau est variable selon l’âge de la plante, cela peut varier entre 1,5 à 15 litres. Pour compenser l’évapotranspiration et la faible évaporation, cette solution doit être régulièrement complétée avec de l’eau pure, car avec ce système, la plante ayant ses racines complètement plongées dans la solution, elle absorbe plus d’eau que de sels minéraux, ce qui peut faire varier le pH et l’EC. Il est néanmoins nécessaire de remplacer la solution par une nouvelle au moins une fois par mois. Cette technique de culture est de loin celle qui aura un meilleur rendement au niveau de la quantité de production de fruits ou de légumes ; grâce à cette technique, on peut arriver à obtenir des fruits énormes, les racines étant directement plongées dans la solution, elles ont accès à toute la nourriture, ce plus qu’en suffisance. L’aquiculture est très peu utilisée en agriculture industrielle, mais elle est plus fréquemment utilisée pour la recherche, car elle permet de calculer avec une grande précision les quantités exactes d’eau et de sels minéraux que les plantes utilisent pour pousser. Cependant, des productions horticoles se rapprochent de cette technique de culture : la production de salades (surtout en Chine), le forçage de l’endive, et dans de plus rares cas la culture de fraises. Avantages : Ce système obtient de très gros rendements et profits. Il ne nécessite pas beaucoup de maintenance pour son bon fonctionnement. Comme il n’utilise aucun substrat, il ne cause pas de problème pour gérer les déchets autres que ses plastiques. Il permet de calculer avec une grande précision les quantités exactes d’eau et de sels minéraux que les plantes utilisent pour subvenir à leurs besoins. </LI> Inconvénients : Il n’est pas dans une logique durable écologiquement car il engendre une grande quantité d'engrais de synthèse rejetés dans l’environnement et nécessite une grande quantité d’eau. La culture sur de grandes surfaces est difficilement envisageable. Il nécessite l’achat de matériel coûteux pour régler les diverses variations de pH et d'EC. Ce système nécessite l’apport de tuteur pour maintenir les plantes. </LI> Wikipedia DEC 2011
  6. L’hydroponie : L’hydroponie est un terme qui regroupe les différentes techniques de cultures hors-sol, mais c’est aussi un système de culture assez simple, qui ne nécessite pas beaucoup de matériel et qui n’engendre pas de gros frais. L’hydroponie est la première culture de plantes hors-sol qui fut développée à échelle industrielle. Le mot vient du grec « hydro = eau » et « ponos = déposer ». Cette technique consiste à nourrir les racines des plantes qui se trouvent dans du substrat (par exemple, dans des pains de laines de roche) avec une solution nutritive ; ce principe permet à la plante d’avoir un meilleur accès à l’oxygène, à l’eau, ainsi qu’à la nourriture. Le contrôle du pH de la solution ainsi que sa conductivité électrique permettent de gérer le milieu par rapport aux besoins de chaque plante, et à chacun des stades de leur vie. Grâce à ce principe, la plante est poussée au maximum de son potentiel génétique et elle produira de plus grosses fleurs, de plus gros fruits et, dans le cas des plantes médicinales, celles-ci verront une forte augmentation de la production de leur concentration en principe actif. Ce système permet de servir de support à la plante tout au long du cycle de sa vie. La simplicité du système permet un entretien assez simple et rapide. Avantages : Ce système permet une augmentation de la production au m² Il permet de faire une économie en eau et en énergie. Raccourcissement de la période de culture (d’au moins une semaine sur un cycle par rapport à une culture traditionnelle sur terre). Inconvénients : Ce système n’est pas écologique, car, après avoir arrosé les substrats, la solution nutritive n’est pas réutilisable. Une accumulation importante de déchets de plus souvent non recyclables est provoquée par l'utilisation de substrats. Il provoque une augmentation de l’humidité dans le milieu de culture. </LI> Système à marée : Cette technique consiste à faire pousser des végétaux sur du substrat placé dans des containers étanches de matière plastique appelés tables à marée. Ils sont appelés ainsi car ils ressemblent à de grandes tables possédant un rebord d’une hauteur pouvant varier de dix à une vingtaine de centimètres. Il existe plusieurs possibilités de cultures avec ce système : soit on peut placer des billes d’argiles, soit des enveloppes ou différents substrats directement dans la table, ou dans des pots pour l’enracinement des plantes en horticulture. Les plus couramment utilisés sont le coco, les billes d’argile ou les pains de laines de roche. Les substrats sont alimentés en solution nutritive par leur partie inférieure pendant un laps de temps assez court mais fréquemment l’eau y demeure un certain temps selon le substrat, puis la gravité la fait évacuer dans le réservoir. En règle générale, l’eau arrive par le dessous de la table, grâce à une pompe qui est placée dans un réservoir situé sous celle-ci. Pour éviter que l’eau ne stagne après l’arrosage, un système de drainage est placé sur le fond de la table pour que l’eau s’écoule par un tuyau qui retourne dans le réservoir après récupération, le cycle recommence. Ce qui permet aux racines de se réoxygéner après chaque cycle d’arrosage. Grâce à ce système, les racines ont facilement accès à la nourriture ainsi qu’à l’oxygène. Ce système permet une densité de plantation supérieure aux autres systèmes. De plus, il est assez simple de régler le pH ainsi que l’EC de la solution. Grâce à ce système, toutes les plantes seront arrosées en même temps et avec la même quantité de solution nutritive, ce qui diminue les différences de tailles des plantes et garantit une homogénéité des récoltes. Ce système permet un grand gain de temps et d’argent. Ce système à solution recyclée est surtout utilisé pour les cultures de plantes vertes sous serre. Avantages : Assez simple à mettre en place N’engendre pas de gros frais Offre une alimentation homogène des plantes Maintenance facile et rapide Recyclage de la solution nutritive Inconvénients : Grandes pertes d’eau par évaporation Le recyclage de la solution nutritive peut faire fortement varier le pH et l’EC. Le circuit fermé agrandit les risques de propagations des maladies. N’est pas adapté à tous les types de cultures </LI> Système goutte à goutte : Ce système de culture est un système sur substrat qui nécessite des goutteurs ou capillaires, ainsi qu’un tuyau de distribution et une pompe. En culture hors-sol sur substrat, on utilise au moins un goutteur par plante. Mais, pour plus de fiabilité, on en utilise deux par plante. La solution nutritive est distribuée aux plantes par irrigation discontinue sur la surface supérieure de l’enveloppe ou du pot puis ruisselle par gravité vers le dessous du substrat. Les pots et les enveloppes sont percés dans le fond pour permettre à l’eau de s’écouler. Grâce à ce système, on peut arroser les plantes directement aux racines. Ce système est l’un des plus répandus actuellement.(les systèmes de plus en plus sont munis de récupérateur de solution nutritive, un bac contenant la ou les plante(s) et un autre qui contient la solution en dessous qui lui-même est percé pour y laisser passer le surplus.) De plus si les solutions sont récupérées, il ne peut, en principe, y avoir contamination des sols. De par ce fait, ce sont des systèmes peu polluants. Système à flux continu : Ce système est généralement de petite taille et constitué de plusieurs petites unités. Ce système a des applications multiples. Il est surtout utilisé pour la culture de plantes mères (plantes sur lesquelles on prélève des boutures), pour des plantes culinaires ou aromatiques. Cette technique permet aux plantes de s’épanouir pleinement. Les plantes poussent dans des bacs opaques remplis le plus souvent de billes d’argile, car ce substrat n’engendre pas de déchets et donc n’encrasse pas le réservoir qui est placé au-dessous. Pour éviter que les racines ne soient abîmées par la pompe, ici, c’est une autre technique qui est utilisée. Une pompe à air envoie la solution dans une colonne de pompage, puis la répartit par un anneau de distribution. L’eau ruisselle à travers les billes d’argiles puis retombe dans le réservoir (système de type Aquafarm ou Waterfarm qui sont de marque GHE). Le mouvement continu du flux de la solution fait se gorger d’oxygène et humidifie constamment les racines ; celles-ci y puisent la nourriture plus facilement. Avantages : Simple d’installation Autonomie du système Diminue l’évaporation car l’arrosage se fait directement aux racines Ce système engendre de très grosses récoltes à petites échelles. Il permet d’obtenir très rapidement de très grosses plantes et de les gardes en pleine forme très longtemps. Il nécessite un système de relais le liant à un grand réservoir. Inconvénients : Contamination des sols possible Différence entre le débit des capillaires Maintenance régulière Frais important : Remplacement du matériel Il nécessite l’achat de pompes à air. Il ne permet pas de faire de grosses cultures harmonieuses. Il engendre une forte augmentation de l’humidité. Il n’est pas économique en eau car ce système subit fort l’évaporation de sa solution. </LI> Wikipedia DEC 2011
  7. - Le NFT : Nutrient film technique Conçue par l’Anglais Cooper en 1979, c’est une des techniques sans substrat les plus utilisées en horticulture. Comme il est très difficile d’aérer un liquide stagnant, le milieu nutritif circule sur une faible épaisseur (une fine pellicule d’eau) sous les racines, ce qui apporte une forte oxygénation du liquide nutritif, d’où le nom de « Nutrient film technique ». La solution nutritive qui est envoyée dans les rigoles par une pompe située dans un réservoir s’enrichit en oxygène au niveau de la surface du film liquide grâce à son déplacement continu. L’arrosage s’effectue par ruissellement sous les racines des plantes, qui sont disposées dans une sorte de buse ou gouttière légèrement inclinée, de façon à ce que le liquide retourne dans le réservoir après avoir été en contact avec les racines. Ce système fonctionne en circuit fermé, ce qui signifie une évaporation limitée, et donc une grande économie en eau. La solution doit cependant être réajustée en permanence aussi bien en volume qu’en concentration en éléments minéraux, la solution étant absorbée par les plantes. Cette méthode présente un inconvénient : les plantes qui sont situées en bout du circuit reçoivent une alimentation appauvrie en oxygène, et parfois en éléments nutritifs. On retrouve ce système de culture surtout en France et en Bretagne pour la culture de tomates, en Belgique, plutôt pour la culture de salades laitues. Avantages : Ce système apporte une bonne oxygénation. Il permet un arrosage homogène. Il est économique car il n’utilise qu’un fin film d’eau. Il permet d’obtenir un rendement élevé Comme il n’utilise aucun substrat, il ne pose aucun problème pour le roulement des cultures. Inconvénients Ce système est polluant car il engendre le versement d'engrais dans l’environnement. Comme il fonctionne en circuit fermé, il augmente les chances de propagation des maladies et donc l'emploi de pesticides. Emploi massif de matière plastiques. Les plantes qui se situent en fin de cycle peuvent recevoir une alimentation appauvrie en oxygène et en éléments nutritifs. </LI> - L’aéroponie : L’aéroponie représente l’une des plus récentes évolutions des techniques de cultures hors-sol et aussi une des plus sophistiquées. En effet, les racines des plantes ne sont en contact ni avec un milieu solide, ni même avec un milieu liquide : elles sont alimentées par un brouillard nutritif obtenu par brumisation (via un brumisateur) de la solution nutritive dans un milieu fermé. L’aéroponie est un système qui optimise la croissance des plantes en créant l’équilibre idéal entre la circulation de la solution nutritive et la quantité d’oxygène qui y est dissoute. La solution est récupérée puis réutilisée : le système fonctionne en circuit fermé, ce qui limite l’évaporation de l’eau. L’atmosphère du milieu de culture où se trouvent les racines est saturée par un brouillard nutritif qui se dépose sur les racines puis ruisselle sur ces dernières en assurant leur alimentation minérale. Ce système assure un excellent rendement, qui est dû au fait que les plantes qui poussent en aéroponie créent une masse de racines beaucoup plus importante que les autres. La pulvérisation, qui peut être continue, est en général discontinue, par cycles de 15 à 20 minutes, avec des arrêts de quelques minutes pendant la journée, et de quelques heures durant la nuit. Avantages : Augmentation du nombre de plantes cultivées par m² Réduction des traitements contre les parasites, le milieu étant stérile Comme ce système fonctionne en cycle fermé, il évite, en principe, la contamination des nappes phréatiques et de l’environnement. Économie d’eau d’environ 90 % par rapport à une culture normale. Comme il ne nécessite pas de substrat, il y a un peu moins de problèmes de déchets. Il est possible de cultiver toutes les espèces de plantes avec ce système. Inconvénients : Emploi massif de matière plastiques. La saveur et la teneur saturée en eau dans les végétaux n'est pas maîtrisée. Comme ce système fonctionne en cycle fermé, le risque de propagation de maladies est augmenté et donc l'utilisation de pesticides aussi. Étant dénué de substrat, ce système est très sensible aux variations de température. Ce système engendre de la maintenance, les systèmes de brumisation se bouchant facilement. Il est coûteux à l’achat car le système d’arrosage nécessite l’apport d’une pompe ainsi que d’un filtre. </LI> - L’ultraponie ou "airoponie" : Cette technique est la plus récente technologie sortie des laboratoires de chercheurs. C’est un nouveau système aéroponique amélioré, basé sur un fin brouillard produit par un brumisateur à ultrasons. Le brumisateur à ultrasons est un appareil électrique possédant des membranes de céramique qui vibrent à une certaine fréquence (1,65 MHz) soit plus de 1 600 000 vibrations à la seconde ; lorsque l’eau passe dessus, elle est littéralement transformée en brouillard fait de gouttelettes extrêmement fines (moins de 5 microns). L’appareil qui est placé dans le réservoir est sur une sorte de bouée qui le maintient entre 3 et 4 cm de la surface. Les racines des plantes poussent dans des paniers à treillis eux-mêmes posés sur d’énormes tubes. Toutes sortes de substrats peuvent être utilisés. Les racines sont alimentées par le dessous par le brouillard fait de ces très fines gouttelettes formant ainsi un milieu composé d’eau et d’oxygène directement assimilable par les pores des racines. Le brouillard est en mouvement continu dans les buses grâce à une sorte de petit ventilateur incorporé sur le brumisateur à ultrasons, ce qui fait circuler le brouillard et accélère énormément le processus d’absorption des racines. Le "chevelu" est plus dense, augmentant exponentiellement les échanges. Comme le circuit est totalement fermé, cela limite l’évaporation de l’eau réduisant ainsi la consommation en eau. Dans les systèmes les plus récents, le circuit est ouvert, les eaux usées sont filtrées et stérilisées améliorant ainsi la gestion de la nutrition, les sels minéraux sont fournis par des brumisateurs traditionnels pour protéger les appareils à ultrasons de la corrosion. Ce système permet la germination ainsi que l’enracinement des boutures avec succès, mais aussi la culture de la plupart des végétaux et champignons. Les plantes cultivées avec ce système verront leur croissance fortement accélérée, et leur production sera maximisée. Ce système est utilisé avec succès dans les recherches spatiales, pour l’enracinement du chrysanthème, pour faire des boutures de haricot, pour la production de chrysanthèmes, de laitues, pour la croissance et la floraison des tomates, pour la germination et la croissance des haricots et des pousses de radis. De plus, il est récemment adapté pour le conditionnement des fruits et légumes tout le long de la chaîne de distribution jusqu'à l'achalandage. Dans certaines grandes villes, il est utilisé pour la brumisation de places publiques. Avantages : Ce système augmente la productivité des plantes (jusqu'à 800 % d'augmentation). Ce système est simple d’utilisation car il est entièrement contrôlé. Ce système dispense l’installation des pompes et des filtres habituels. Il ne consomme pas beaucoup d’eau car c’est un cycle fermé, et ne consomme pas beaucoup d’électricité. Il permet de réaliser des économies d’engrais de synthèse et autres pesticides (jusqu'à -80 %). Ce système limite toutes chances d’infestation d’insectes ou de maladies. Ce système améliore la vitalité des plantes. Ce système est totalement silencieux comparé à n'importe quel autre système. Inconvénients : Ce système emploi très souvent des engrais de synthèse et autres pesticides Ce système engendre un gros investissement selon la taille de l’installation. Il est sujet aux variations de température, et peut causer des dommages aux racines si celles-ci sont trop hautes ou trop basses. Il nécessite des connaissances en informatique pour les installations professionnelles. </LI> Wikipedia DEC 2011
  8. Les monocultures intensives sont vulnérables à la propagation rapide de pathogènes. L'usage des pesticides en serre (milieu plus ou moins fermé) et dans les systèmes fermés d'irrigation ou de brumisation pose des problèmes particuliers de dosage et de qualité de l'air intérieur de la serre ou du liquide nutritif : - Dans une serre agricole (hydroponique ou non, et même bien aérée), l'air peut ainsi être très concentré en pesticides, notamment dans les heures qui suivent l'épandage (s'il y a eu épandage de tels produits sur les plantes ou le sol ou fumigation). De plus, pour certains produits, la serre pourrait se comporter comme un réacteur photochimique. Respirer ces produits chimiques (ou mélanges de produits) a des effets sur la santé des travailleurs encore mal compris, éventuellement synergiques (effet combiné de pesticides entre eux, ou avec leurs molécules de dégradation ou de photo-dégradation, ou sensibilisation croisée avec l'exposition à la lumière, etc.). Les teneurs de l'air en pesticide ou molécules de dégradation varient principalement selon le taux d'application et la volatilité (constante de Henry) du produit. - On a ainsi montré, en serre de culture hydroponique, que les épandeurs respirent plus dechlorothalonil que de méthamidophos. La durée de présence dans l'air varie selon ce même paramètre, mais aussi selon la vitesse de dégradabilité des molécules (notamment à la lumière). Pour le Méthamidophos (très volatile), le pic de concentration dans l'air apparait environ 2 heures après l'application (27,5 μg/m3), en raison de sa forte volatilité, et jusqu'à 12 heures après l'application, une diminution rapide est enregistrée dans l'air (pour arriver à 0,45 μg/m3 6 jours après l'application). Le Chlorothalonil bien que moins volatile atteint 4,9 Ng/m3 après application, pour arriver à 0,15 μg/m3 à 6 jours après l'application. Ces deux pesticides ont été mesurés dans l'eau de vidange du système hydroponique où les taux, élevés après l'application diminuent régulièrement en 3 jours environ. Dans un système hydroponique fermé, ces deux pesticides sont accumulés dans le milieu nutritif durant 24 heures puis "disparaissent" lentement en 3 jours environ. WIKIPEDIA DEC 2011
  9. On entend par substrat une substance inerte chimiquement (qui est incapable de réagir avec d’autres substances), qui remplace la terre, et qui est utilisé comme support de culture pour les plantes. Il doit protéger les racines de la lumière et leur permettre de respirer. Mais le substrat véhicule aussi la solution nutritive jusqu’aux racines des plantes. Il existe plusieurs substrats, ainsi que plusieurs variantes d’utilisation : Le substrat peut se placer en vrac dans des bacs. Le substrat se trouve dans des enveloppes qui sont disposées horizontalement (souvent remplies de coco). Le substrat est sous forme de pains entouré de film plastique opaque, et est disposé horizontalement, soit sur des tables, soit sur le sol (il s’agit de pains de laines de roches). Le substrat est suspendu dans des sacs verticalement sous les serres (souvent remplis de perlite). . La perlite : Ce matériau a l’aspect de granulés de litière pour chat, de couleur blanche. C’est un sable siliceux d’origine volcanique contenant de l’eau qui est expansé industriellement par un traitement à la chaleur (1 200 °C). Il est composé de silice, d’alumine, d’oxyde de fer, d’oxyde de titane, de chaux, de magnésie, d’oxyde de sodium et de potasse. Il a une très grande capacité de rétention d’eau (4 à 5 fois son poids) son pH est de 7 à 7,2, et il s’utilise pour la culture sur substrat, pure ou mixte. . La vermiculite : Ce matériau a l’aspect de granulés. C’est un silicate d’alumine (mica) qui est expansé par un traitement à la chaleur. Il est composé de magnésie et d’alumine. Il est très léger et a une grande capacité de rétention d’eau (environ 350 L au m³), tout en assurant un bon drainage. Son pH est de 7 à 7,2. Il est souvent utilisé dans des bacs ou des pots, pour la réalisation de semis, ou lors de l’enracinement des boutures. avantages : Il est très léger Il a une très bonne capacité de rétention d’eau Il est chimiquement inerte Il est isolant inconvénients : Parfois très polluant quand le transport depuis des contrées lointaines de substrat de vermiculite se fait grâce à des énergies fossiles. Son prix est très élevé Il se dégrade facilement en poussière et se tasse Il s’envole facilement car il est très léger Il est difficile à désinfecter </LI> . Billes d’argile : Ce matériau ressemble à de petites boules brunes que l’on utilise pour recouvrir les pots de fleur, les granulés sont obtenus par un traitement de forte chaleur de l'argile. L’argile expansé possède un bon pouvoir isolant, ce qui est nécessaire pour protéger les racines des changements de température. Il est composé de silice, d’alumine, d’oxydes de fer, et de soufre. Sa capacité de rétention en eau est de 15% en masse. Il est utilisé pour la culture en container, sur des systèmes de tables à marées, ou à une plus petite échelle dans des systèmes hydroponiques à flux continu. Contrairement à la laine de roche, les billes d’argile sont un substrat durable, sain, biologique et écologique. . Laine de roche : Ce matériau se trouve sous forme de pains ou de flocons, ressemblant à l’isolant que l’on utilise pour isoler les toits des maisons. La laine de roche est fabriquée industriellement à partir de roches volcaniques fondues et extrudées à plus de 1 500 °C, elle est ensuite rendue hydrophile par l’ajout d’une huile spéciale. Elle est composées de silice, d’alumine, d’oxyde de titane, de chaux, de magnésie, d’oxyde de manganèse, de potasse, d’oxyde de fer, et d’oxyde de sodium. La laine de roche n’est pas chimiquement inerte, elle peut libérer du calcium. . Fibres de coco : Ce matériau se trouve sous forme de pains ou sous forme brut à placer dans des bacs, ou des pots. La fibre de coco est fabriquée à partir de l’écorce de noix de coco râpée, puis traitée. Elle est de pH neutre, c’est un substrat inerte. Avantages : Le coco en sac s'utilise seul dans des pots comme la terre. Il est réutilisable à condition d'être désinfecté entre chaque utilisation. Il est très aéré et augmente la formation de micro-racines. Sec, il est très léger. Il a une forte capacité de rétention d'eau (10 fois son poids). Il est assez bon marché compte-tenu du fait qu'il peut se réutiliser plusieurs fois. Il est dénué de parasites au départ ou de maladie du sol. Il a une faible inertie thermique. Il est biodégradable en ce qui concerne le substrat. Sécuritaire et sans danger pour la santé. Augmente les rendements. Inconvénients : Ce système est polluant car la production et le transport depuis des contrées lointaines de substrat de noix de coco se fait grâce à des énergies fossiles. Il perd de sa porosité au cours de son utilisation. Il demande des engrais adaptés beaucoup plus chers. </LI> Wikipedia DEC 2011
  10. Bien qu'il ne s'agisse pas réellement d'hydroponie, l'idée de culture hors-sol naturel apparaît avec les jardins suspendus de Babylone. Les peuples vivant au bord de lacs de hautes montagnes du Pérou comme le Titicaca, cultivaient leurs potagers à la surface de l’eau. Les Aztèques quant à eux s’établirent dans les marécages proches de la future ville de Mexico et conçurent des sortes de radeaux faits de joncs et de roseaux recouverts d’une couche de limon sur lesquelles les agriculteurs jardinaient, et qu’il est toujours possible de voir de nos jours. Les racines des plantes plongeaient dans l’eau des lacs : sans le savoir, ils étaient les précurseurs d’une espèce d’aquaculture primitive. Les Chinois emploient encore des techniques millénaires de culture sur gravier. La culture hors-sol que l’on connaît de nos jours est née au XIXe siècle en Allemagne. Elle fut découverte dans le cadre de recherches réalisées afin de découvrir de quoi se nourrissaient les plantes. Ce n’est qu’en 1930 que Gericke produisit le premier système hydroponique commercial aux États-Unis. Pendant la Seconde Guerre mondiale, des Américains cultivèrent des légumes hydroponiques dans les îles volcaniques du Pacifique pour assurer l’apport en vitamine nécessaire à la bonne santé de leurs troupes qui y étaient en garnison. Depuis, des essais ont prouvé la viabilité de la technique, ainsi que son potentiel économique et environnemental. Aujourd’hui, la culture hors-sol est pratiquée en agriculture sur des millions d’hectares dans le monde. Un grand nombre des légumes frais comme la tomate, le concombre, la courgette, la laitue, le poivron, les piments, les épinards, les brocolis, les haricots, les carottes, les betteraves, les pommes de terre, les herbes aromatiques, qui sont cultivés en serre sont issus de cultures hors-sol, et, c’est également le cas de la majorité des fleurs coupées que l’on retrouve chez les fleuristes. Les débuts de la culture hors-sol remontent au XVIIe siècle. À cette période, on pensait encore que les plantes se formaient à partir de l’eau. Au début du XVIIIe siècle, John Woodward pensait que c’était la terre et non l’eau qui créait la plante, ceci suite à ses expériences de culture sans sol. Ce n’est qu’en 1758 que Duhamel du Monceau eut l’idée de reprendre les études de la culture sans sol. Il fit germer des graines dans des éponges, pour plonger ensuite les racines des plantes dans une solution d’engrais. Il déduisit de ses expériences que la plante n’absorbait pas que de l’eau, mais aussi les minéraux qui y étaient dissous. Toutes ces nouvelles découvertes amenèrent à faire de nouvelles recherches. Les premières recherches sur la culture hors-sol dite moderne, s’effectueront suite aux découvertes sur la nutrition minérale des végétaux, effectué par Justus von Liebig. Ces premières ébauches seront appelées hydroponique, ou hydroculture, mot qui vient du mot allemand Hydrokultur. Cette culture remplace désormais le sol traditionnel par une solution nutritive renouvelée régulièrement, et permet la culture d’un grand nombre de légumes ainsi que de certains fruits. Suite à ces découvertes, les scientifiques ont réellement commencé à s’intéresser à ce sujet. Cependant, pour être exact, la découverte de cette technique doit être attribuée à deux chercheurs allemands Knop et Sachs, qui, en travaillant sur la fertilisation des plantes, ont mis en évidence le rôle de l’eau, de l’air, et du sol. Et c’est précisément en cherchant le rôle de chacun des éléments constituants le sol, qu’ils se sont aperçus que celui-ci pouvait être totalement reconstitué de façon artificielle. Simultanément et de manières indépendante, ils ont réussi à faire pousser des plantes sur des milieux entièrement liquides constitués d’eau et de sels minéraux. Les cultures hors-sol se sont développées rapidement au détriment de l'environnement, car les rendements obtenus étaient supérieurs aux rendements des cultures normales, et les coûts et la peine au travail s’en voyaient fortement diminués. Wikipedia DEC 2012
  11. L’hydroponie ou culture hydroponique (ou agriculture hors-sol), du grec πονος (ponos, "le travail" ou "l'effort") et ὕδωρ (hudōr, “l'eau”), est la culture de plantes réalisée sur substrat neutre et inerte (de type sable, pouzzolane, billes d'argile, laine de roche etc.). Ce substrat est régulièrement irrigué d'un courant de solution qui apporte des sels minéraux et des nutriments essentiels à la plante. La culture hydroponique est très présente en horticulture et dans la culture forcée de certains légumes sous serre. Cette technique de culture s'est développée pour aboutir aujourd'hui à l'aéroponie et sa variante l'ultraponie. Elle permet d'accélérer le processus de maturation des fruits grâce à un rythme nycthéméral plus rapide et permet plusieurs récoltes par an. L'état sanitaire de ces cultures est contrôlé par des pesticides ou produits phytosanitaires. Pour que les végétaux poussent de manière optimale, ils ont besoin de lumière (qu’elle soit naturelle ou artificielle), d’une température stable et tempérée, d’une hygrométrie de l’air suffisante ainsi que d’une oxygénation satisfaisante des racines, enfin d’une nourriture adéquate en suffisance composée d’eau, de sels minéraux et d’oligo-éléments. Les plantes possèdent un métabolisme qui est capable d’assimiler des aliments et de les éliminer sous forme de déchets, comme bon nombre d’êtres du règne du vivant.Êtres vivants immobiles, les plantes assimilent leur nourriture sous forme d’eau minéralisée grâce à leurs racines, et l’énergie nécessaire pour métaboliser par la lumière. Dans la nature, c’est le sol qui joue le rôle de réservoir de sels nutritifs. Il est cependant très rare d’avoir un sol de qualité qui possède tous les éléments nécessaires à la vie des végétaux dans des proportions optimales ; de plus, l’acidité adéquate est propre à chaque plante et peut grandement varier en fonction du terrain, de la météo ou encore des saisons. Les cultures potagères et les cultures de fleurs, par exemple, nécessitent un pH se situant entre 5.5 et 6.5 (acide). Le sol possède de l’humus contenant des agents chélates, appelés aussi substances tampons, substances qui ont le pouvoir de garder l’acidité du sol à l’équilibre en absorbant des substances qui y sont en excédent, pour les libérer éventuellement lorsque les conditions varient. Dans le cas des cultures hors-sol, les cultures se déroulent sans terre, se libérant ainsi des contraintes liées aux cultures terriennes classiques. La culture hors-sol est une nouvelle technique alternative de culture des végétaux qui peut être mise en place dans des exploitations horticoles de toutes tailles. Pouvant constituer, semble-t-il, une réponse aux problèmes d’eau et de pollution que connaît notre planète, être au service des chercheurs qui utilisent cette technologie pour faire des recherches sur les végétaux, que ce soit pour les plantes médicinales ou encore pour les micro-organismes embarqués dans les vaisseaux spatiaux. Photo d'un plant de bananier sur le potager hydroponique HydroTown. (Wikipedia) Récolte de poivrons sur le potager hydroponique HydroTown. (Wikipedia) Un chercheur de la NASA vérifie les oignons hydroponiques : à sa gauche se trouve de la laitue Bibb et à sa droite des radis. (Wikipedia) variante de culture hydroponique sur ballot, de tomates (hybrides de Black Macigno), Sardaigne, Italie (Wikipedia) Culture hydroponique de tomates (hybrides de Black Macigno), Sardaigne, Italie (Wikipedia) Wikipedia 09/12/2011
  12. Des fermiers de Sendai construisent la plus grande structure hydroponique du Japon Les agriculteurs d'une zone côtière ravagée par le tsunami de mars vont construire la plus grande installation du Japon capable de produire des légumes hors sol. Un tiers des terres agricoles, soit environ 1800 hectares, ont été dévastées par l'eau de mer dans la région de Sendai à cause de la catastrophe. Une installation hydroponique, utilisant des substances nutritives et de l'eau, va donc remplacer les terres endommagées par le sel. NHK 09/12/2011
  13. Le glacier chilien Jorge Montt recule à la vitesse de 1 km par an, bien plus vite que prévu. Mercredi, des chercheurs ont diffusé une vidéo constituée de 1445 photos. Elle montre sur un an le recul du glacier situé en Patagonie, dans le sud du pays. Les chercheurs ont également montré une vieille carte pour expliquer que le glacier avait reculé de près de 20 km en quelque 110 ans. NHK 09/12/2011
  14. L'augmentation de la quantité d'eau faiblement contaminée représente un fardeau de plus en plus lourd pour l'opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima, la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco. L'entreprise envisageait de la rejeter en mer mais a dû renoncer en raison de la forte opposition de l'industrie de la pêche. La quantité augmente au fur et à mesure que l'eau est décontaminée et réutilisée pour refroidir les réacteurs. Mais seule une partie est réemployée. Le volume stocké augmente donc. D'après Tepco, les capacités de stockage de 160 000 tonnes seront atteintes d'ici le mois de mars. La compagnie envisage désormais de rejeter en mer cette eau après lui avoir fait subir un nouveau traitement pour amener le niveau de contamination radioactive sous le niveau fixé par le gouvernement. Mais l'Association nationale des coopératives de pêche s'y oppose, craignant que les consommateurs arrêtent d'acheter du poisson. NHK 09/12/2011
  15. Les baleiniers japonais ont porté plainte aux Etats-Unis pour empêcher l'organisation de lutte contre la chasse à la baleine Sea Shepherd de perturber les opérations de leurs navires. La saison de recherche sur la chasse baleinière dans l'Antarctique doit commencer dans quelques semaines. NHK 09/12/2011
  16. Des habitants de la préfecture de Fukushima ont été exposés à 15 millisieverts de radiations dans les quatre premiers mois de la crise nucléaire. Ces données ont été obtenues alors que la préfecture effectue des contrôles de santé des deux millions d'habitants du territoire, une décision prise dans la foulée de l'accident de mars à la centrale Fukushima Dai-ichi. Les autorités ont annoncé les niveaux d'exposition externe de quelque 1700 habitants de trois municipalités, dont Namie et Iitate. Ces zones ont été classées parmi celles à évacuer après l'accident. C'est la première fois que de telles informations sont rendues publiques. Les résultats concernant tous les habitants à l'exception de ceux travaillant à la centrale, montrent qu'ils ont été exposés à un maximum de 15 millisieverts de radiations en quatre mois. Une dizaine d'entre eux ont été exposés à plus de 10 millisieverts. Les niveaux de radiations de plus de 1100 personnes, les deux tiers des résidents des trois municipalités, n'ont pas dépassé la limite maximale fixée par le gouvernement à 1 millisievert par an. 98 pour cent des personnes contrôlées auraient été exposées à moins de 5 millisieverts. Quant aux habitants de ces trois villes travaillant à la centrale, certains d'entre eux ont été exposés à plus de 30 millisieverts. NHK 09/12/2011
  17. Escherichia coli n'en finit pas de rendre service. Cette bactérie est aujourd'hui impliquée dans un procédé particulièrement efficace de production d'agrocarburants : à partir de déchets végétaux, elle saurait produire du gazole, de l'essence ou du kérosène. Un des défis technologiques et scientifiques de notre époque est d’utiliser des carburants non polluants, pour réduire notre impact sur le climat et pour préparer l'après-pétrole. Une équipe de scientifiques américains semble avoir trouvé une solution pour relever ce challenge. Il s’agit d’utiliser des bactéries – Escherichia coli – génétiquement modifiées afin de convertir la cellulose en différents types de carburants. La question des agrocarburants n’est pas que technique. L'enjeu est aussi écologique et social. On sait en effet que l’usage des agrocarburants n’est pas acceptable si la production entre en concurrence avec la filière alimentaire ou bien si elle contribue, directement ou indirectement, à la déforestation ou à la suppression d'écosystèmes importants, comme les tourbières par exemple. Une bactérie génétiquement modifiée multipotente Ainsi, les agrocarburants doivent être synthétisés à partir de déchet végétal, autrement dit les parties de la plante inutilisées dans l’industrie forestière ou alimentaire. Mais ces débris sont très difficiles à convertir car ils sont majoritairement composées de cellulose ou d’hémicellulose et non de sucres simples. À l'inverse, le saccharose de la canne à sucre ou l'amidon du maïs se transforment aisément en éthanol par fermentation. Il faut donc ajouter une étape, à savoir l’hydrolyse de la cellulose ou l’hémicellulose qui permet d’obtenir du sucre. Jusqu’à présent, ceci était réalisable grâce à un cocktail d'enzymes, à des coûts élevés, et le produit final, l’éthanol, n’est pas le plus utilisé pour le transport (le kérosène des avions est analogue au gazole). Les travaux de l’équipe américaine, publiés dans Pnas, reposent sur la modification génétique d’Escherichia coli. Les scientifiques ont créé deux lignées : l'une capable de convertir la cellulose en sucre et l’autre s’occupant de l’hémicellulose. Ils ont ensuite décliné ces deux types de bactéries afin qu’elles transforment le sucre en trois produits finaux différents : essence, gazole et kérosène. Ils ont ainsi effectué des tests concluants à partir de panic érigé (Panicum virgatum), une plante à forte teneur cellulosique. Un liquide ionique permettait également de catalyser les réactions et de réduire la concentration de lignine (présente aux côtés de la cellulose et de l’hémicellulose dans la fibre végétale). Le procédé est prometteur mais nécessite cependant quelques améliorations pour augmenter le rendement, précisent les chercheurs, afin qu’il puisse exploiter les déchets végétaux – et non le panic érigé – et qu'il n’entre pas indirectement en concurrence avec la filière alimentaire. On pourrait peut-être enfin parler de carburant vert. FUTURA SCIENCES 08/12/2011
  18. Une étude sur les glaciers des Alpes françaises montre qu'à l'instar de leurs homologues himalayens, ils sont en forte régression. Leur surface aurait diminué de près de 20 % en vingt-cinq ans. Cette fonte, reflet du réchauffement climatique, réserve également des surprises désagréables. Il n’y a pas que les glaciers de l’Himalaya qui fondent à grande vitesse. À la réunion automnale de l’Union géophysique américaine (AGU) qui se tient à San Francisco jusqu’au 9 décembre, Marie Gradient, une doctorante de l’université de Savoie, a présenté les résultats de ses recherches sur l’état des glaciers des Alpes françaises, comme le rapporte le site de la BBC. L’étude de la scientifique et de ses collègues repose sur une analyse des images satellite, des photos aériennes et des cartes anciennes. Mais pour s’assurer de la pertinence des résultats, des travaux de terrain ont également été réalisés. Six cents glaciers ont ainsi été inventoriés sur l’ensemble des Alpes françaises. Ils ont ensuite mesuré leur surface actuelle et celle des dernières décennies. Selon ces estimations, les glaciers alpins s’étendaient sur un peu moins de 340 km² au milieu des années 1980. À la fin des années 2000 en revanche, cette superficie avait fortement diminué, atteignant 275 km². Soit une baisse de 20 % environ en vingt-cinq ans. Pour la plupart des glaciers alpins, les précédentes estimations avaient été effectuées en 1967 dans le cadre du World Galcier Inventory (réalisé par le National Snow and Ice Data Center, NSIDC). La surface de l’ensemble des glaciers alpins français s’élevait alors à 375 km². La diminution par rapport à cette époque est donc de 26 %. La scientifique note cependant que l’intensité de la fonte des glaciers alpins subit une forte variation géographique. Celle-ci pourrait s’expliquer par une différence de climat et d’altitude : au sud, les montagnes sont moins hautes que dans le nord et il y a davantage de précipitations au nord, ce qui favorise le renouvellement de la couverture neigeuse. Celle-ci augmente ensuite l’albédo, qui réduit la température et facilite la reformation de glace. Ce phénomène pose en outre un problème inattendu, mis en évidence en 2009 par une étude suisse : lorsque les glaciers fondent, ils relâchent des polluants qui avaient été emprisonnés auparavant. La présence de pesticides, de la famille des organochlorés notamment, avait été démontrée dans les eaux d’un lac en contrebas d’un glacier. La fonte des glaciers, dans les Alpes ou d’autres régions, comme dans l'Arctique, peut ainsi réserver de mauvaises surprises. Un des nombreux effets indirects du réchauffement climatique... Futura Sciences 08/12/2011
  19. Pesticides, barrages et digues en trop grand nombre dégradent les eaux des bassins Rhône-Méditerranée et Corse. La moitié d'entre elles souffrent aujourd'hui d'un mauvais état écologique, indique dans un rapport publié mardi l'Agence régionale de l'eau. Aujourd'hui, seules 51 % des rivières des bassins Rhône-Méditerranée et Corse bénéficient d'un bon état écologique, indique dans un récent rapport l'agence régionale de l'eau. Si ce taux est plus élevé que celui affiché par l'ensemble du pays, 45%, il est encore loin de l'objectif fixé par le Grenelle de l'Environnement, à savoir 66 % à l’horizon 2015. La pollution par les pesticides et l'aménagement excessif des rivières au moyen de digues ou de barrages, sont les principales origines de cette dégradation. Le glyphosate, le pesticide le plus répandu, "se retrouve dans les trois quarts des cours d’eau et atteint des concentrations seulement 50 fois inférieures aux seuils sans effet connu sur la santé humaine en 5 points dans l’Hérault, les Pyrénées orientales et la Côte d’Or", alerte le rapport de l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée et Corse. Mais le plus inquiétant, est la présence dans 60% des rivières et 45% des nappes de six pesticides pourtant interdits depuis 2003, preuve d'une utilisation illicite de ces produits. "La présence de pesticides dans les rivières et les nappes est d’autant plus préoccupante que l’on n’observe aucune évolution significative à la baisse. Au total la moitié des nappes sont polluées" note l'agence qui "invite à renforcer les actions pour réduire l’utilisation de pesticides". D'autres micropolluants contaminent les rivières. C'est notamment le cas des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), des cancérogènes issus de la combustion des matières fossiles, présents sur 97 % des sites de surveillance. Quant aux PCB, des niveaux de concentrations très élevés ont été mesurés dans les sédiments du Tillet, un affluent du lac du Bourget en Savoie. Outre ces polluants, le rapport pointe du doigt les altérations physiques que subissent les cours d'eau. Les deux-tiers des rivières en mauvais état écologique sont celles qui ont vu leur débit modifié, des seuils ou des barrages perturbant la circulation des poissons et des sédiments, ou encore digues trop étroites néfastes pour la reproduction de certaines espèces. "Toutes ces transformations compromettent aussi la capacité de la vie à reprendre après une sécheresse ou une pollution. Elles diminuent la capacité de la rivière à s’épurer" prévient le rapport. "On a encore beaucoup d'endroits où les responsables voient encore la rivière comme un tuyau d'eau qu'il faut rectifier pour qu'il envoie les crues le plus vite possible en aval. On perd toute la valeur que les rivières apportent en termes d'épuration, en se dilatant ou se rétractant en fonction des saisons" déplore auprès de l'AFP Martin Guespereau, le directeur de l'agence. Or "la vie a besoin de ces rythmes", rappelle-t-il. Maxisciences 08/12/2011
  20. 23 rhinocéros ont été illégalement abattus en 2011 au Zimbabwe. Un chiffre en baisse par rapport à l'année dernière dans le pays qui compte à ce jour un peu plus de 700 rhinocéros blancs et noirs. Le nombre de rhinocéros victimes du braconnage a diminué cette année au Zimbabwe. Il est en effet passé de 30 en 2010, à 23 en 2011. "Nous avons un peu plus de 700 rhinocéros blancs et noirs et 23 ont été tués cette année", a indiqué Caroline Washaya, directrice des relations publiques de l'Autorité de gestion des parcs et de la faune du pays, dans les colonnes du journal The Herald. Celle-ci a également ajouté que 37 braconniers et vendeurs de cornes de rhinocéros ont pu être arrêtés grâce aux efforts du Zimbabwe pour préserver ces animaux sauvages. Dans le cadre de cette lutte contre le braconnage, certains rhinocéros ont été privés de leurs cornes par les responsables des parcs qui tentent de les protéger. En outre, "un total de 100 rhinocéros ont été immobilisés pour un marquage des oreilles et des implants dans la corne pour faciliter leur identification et les surveiller" cette année, a indiqué Mme Washaya. En novembre dernier, alors que le WWF annonçait que le massacre des rhinocéros avait atteint un nouveau record en Afrique du Sud - 341 animaux ont été victimes du braconnage en 2011 dans le pays - la Fondation américaine Rhino International lançait une campagne baptisée "Opération arrêt immédiat du braconnage". Elle vise à récolter des fonds pour équiper les garde-forestiers du Zimbabwe et d'Afrique du Sud pour leur permettre de combattre un braconnage de plus en plus armé et organisé. Maxisciences 08/12/2011
  21. Publiant récemment leurs travaux dans la revue Naturwissenschaften, des chercheurs canadiens ont décrit le fossile d’un pelycosaure, un reptile mammalien plutôt ‘élégant’, vieux de 260 millions d’années. Armés de dents plates et crénelées courbées vers l’arrière, pourvus d’un corps ressemblant à celui d’un varan, "ces animaux étaient les prédateurs les plus agiles de leur temps, élégants par rapport à leurs contemporains", explique le Pr Robert Reisz, de l'Université de Toronto à Mississauga. Lui et son collègue Sean Modesto, de l’Université du Cap-Breton (Canada) ont en effet effectué un examen détaillé du crâne et de la mâchoire partielle d’un reptile mammalien du groupe des pelycosaures et de la famille des varanopidae, découvert en Afrique du Sud. Les chercheurs estiment que ce groupe zoologique vivait déjà il y a plus de 260 millions d'années, et aurait échappé à la grande extinction permienne d’il y a 250 millions d’années environ. "Il semblent avoir survécu à un changement majeur dans la faune terrestre qui s'est produit durant le Permien moyen, une extinction peu comprise dans l'histoire de la vie sur terre", explique le Pr Reisz cité par Science Daily. Selon les spécialistes, leur constitution dentaire et squelettique, qui rappelle celle du dragon de Komodo d'aujourd'hui, peut avoir contribué à leur longue survie et à leur réussite. "Ces anciens animaux ressemblaient vraiment aux varans modernes, mais sont en fait plus étroitement liés aux mammifères", commente le professeur Sean Modesto. En effet, ces varanopidae ont longtemps côtoyé les animaux qui ont finalement évolué en mammifères. En haut : un fossile de varanodon, en bas : un squelette de Aerosaurus (Crédits : Diane Scott) Maxisciences 08/12/2011
  22. Depuis quelques jours, le volcan équatorien Tungurahua est au cœur des préoccupations. Son regain d’activité extrêmement violent a été marqué par un gigantesque nuage de cendre et de puissantes coulées de lave. Tungurahua n’a pas fini de semer la panique. Depuis samedi soir, le géant volcanique dont le nom signifie en français "gorge de feu", subit une succession de phases d’activité intense. Selon l’institut géophysique (IG) de l’école polytechnique national, pas moins de dix fortes explosions auraient été dénombrées ces derniers jours. Maxisciences Le cratère, situé à environ 135 kilomètres au sud de Quito, émet régulièrement des nuages ​​de vapeur et de gaz magmatiques avec une forte concentration de cendres. Ces redoutables colonnes s'élèvent à des hauteurs de près de 4 kilomètres avant d’être dispersées par le vent rependant leurs poussières sur les régions agricoles voisines. Le rapport établi par l’IG souligne une retombée des cendres particulièrement abondante dans les régions situées à l’ouest de la montagne tandis que le volcan continue à cracher ponctuellement des jets de laves qui s’écoulent sur environ un kilomètre le long du flanc. L'activité sismique demeure quant à elle relativement constante, caractérisée par des tremblements entrecoupées d’explosions d’intensités différentes. Pour l’heure, les autorités maintiennent l’alerte orange sur l’ensemble de la zone d'influence du volcan. Il y a une semaine, près de 700 personnes vivant à proximité du cratère ont été exhorté par le gouvernement à évacuer les lieux. Les résidents demeurant non loin de la région à risque et également quelques animaux ont été munis d’un masque afin de se protéger des risques engendrés par la forte quantité d’aérosols présents dans l’air. Des dispositions ont par ailleurs été mises en place pour prévenir une éventuelle intensification de l’éruption. Le volcan Tungurahua qui domine la ville de Baños à près de 5.023 mètres de haut est en éruption constante depuis 1999. A cette époque, près de 15.000 habitants avaient été contraints de quitter leurs habitations et avaient dû attendre un an pour pouvoir y rentrer. Aujourd’hui, 25.000 résidents vivent en permanence dans les zones d'évacuation à haut risque située au niveau des flancs escarpés de la montagne. Découvrez les images de l’éruption du volcan Tungurahua sur Maxisciences Maxisciences 08/AZ/2011
  23. Utiliser le marc de raisin comme complément alimentaire pour les vaches laitières augmente leur production de lait et sa qualité, et réduit considérablement leurs émissions de méthane, a révélé jeudi une étude australienne. Résidu du pressage, le marc de raisin est un déchet de la viticulture, composé de peaux, de pépins et de queues de raisins. Des scientifiques ont démontré qu'en l'ajoutant à l'alimentation des vaches, celles-ci produisent 5% de lait en plus et 20% de méthane, un gaz issu de leurs flatulences, en moins. Le marc de raisin augmente également la quantité des acides gras du lait, indiquent ces travaux du département de l'Agriculture de l'Etat de Victoria. Les scientifiques ont été très surpris de ces résultats et particulièrement de la diminution des émissions de méthane, la plus forte jamais obtenue avec un complément alimentaire, a déclaré un des membres de l'équipe, Peter Moate. "Nous avons réussi à utiliser ce qui est d'ordinaire un déchet pour l'industrie viticole en le transformant en produit alimentaire de valeur", a-t-il déclaré. Pendant 37 jours, les chercheurs ont ajouté 5 kilos de marc de raisin séché à la nourriture de vaches laitières et procédé ensuite à des comparaisons avec des vaches nourries normalement. Selon Peter Moate, le lait contenait également six fois plus d'acides gras que celui des vaches nourries avec du fourrage habituel d'automne. Ces travaux font partie d'un programme de recherche sur l'utilisation de compléments alimentaires, tels que les drêches de brasserie ou le colza, permettant de réduire les émissions de méthane, un gaz à effet de serre. Sciences et Avenir 8/12/2011
  24. La population de Beaumont-Hague (Manche) s'est peu mobilisée pour l'exercice de crise organisé jeudi autour de l'usine de retraitement des déchets nucléaires, marqué notamment par un long délai dans la simulation d'évacuation d'un salarié blessé. 08H58, l'accident fictif se produit à l'usine : sept salariés d'Areva sont contaminés, dont un est blessé grièvement. 10H43, la sirène des pompiers de Beaumont-Hague (Manche) retentit. Près de 1.400 personnes résident dans ce village, situé à 2-3 km du site qui concentre le plus de radioactivité en Europe. Mais personne dans le village n'est sûr qu'il s'agisse de l'exercice, pas même le premier adjoint muncipal. "Je ne sais pas. La sirène qu'on vient d'entendre, c'est la même que celle qu'on entend le premier mercredi du mois. Je pensais que celle des exercices nucléaires était plus forte", explique Bruno Léger. A 11H07, la préfecture confirme à la mairie : l'exercice a démarré. Pendant ce temps, les contaminés et blessés de l'usine, sont pris en charge par les secours internes de l'usine, équipés de masques respiratoires et de combinaisons blanches. Le blessé grave fictif qui a besoin d'être opéré dans les 6 heures ne quittera l'usine pour l'hôpital de Cherbourg qu'à 13H01. Selon la préfecture, ce délai est dû à un malentendu dans les consignes données pour l'exercice aux pompiers qui ont d'abord pensé ne pas devoir exécuter le déplacement, comme c'est parfois le cas lors des exercices. 11H13, l'adjoint au maire et un employé de mairie partent en tournée avec un véhicule équipé d'un haut-parleur : "ceci est un exercice. Nous demandons à la population de se mettre à l'abri et d'écouter France Bleue", clame l'employé de mairie. Le vent atténue la force du son. 11h39, la radio locale annonce le début de l'exercice, en retard car elle n'a pas reçu de communiqué de la préfecture, selon un de ses journalistes. A sa fenêtre, Jean-Paul, 59 ans tend l'oreille. "J'ai entendu qu'il parlait d'un exercice de crise mais pas le reste". Un peu plus loin, Gaëlle, 38 ans, dans sa maison a entendu la sirène mais pas du tout le véhicule de la mairie qui vient de passer. L'une salariée, l'autre retraité de l'usine, ils savent néanmoins que pour jouer le jeu il faut rester chez soi. Ce n'est pas le cas de tout le monde. "Quand ça sonne ? Il faut partir en courant, non ?", demande un commerçant, resté ouvert comme tous les commerçants et services publics du village. La patronne du bar de la Poste a eu vent de l'exercice via l'école de ses enfants mais ne sait pas ce qu'il faut faire quand on entend la sirène. "On a reçu une lettre nous invitant à une réunion d'information mais à cette heure là j'ai des clients à servir car je fais hôtel", explique-t-elle. 900 élèves de quatre établissements scolaires ont été "mis à l'abri" dans leurs classes dans leurs établissements en 12 minutes, selon la préfecture. Au collège cela a duré une heure. Dans les rues, des ouvriers du bâtiment continuent leurs travaux, indifférents à la sirène. L'exercice a pris fin à 15H20. A la préfecture on souligne qu'il s'agit d'un exercice "partiel", dont les conclusions seront tirées dans les mois qui viennent. Sciences et Avenir 08/12/2011
  25. Quatre pays asiatiques riverains du Mékong ont décidé jeudi de reporter la construction d'un immense barrage dans la province laotienne de Xayaburi, et de conduire d'autres études sur son impact sur les populations locales et l'environnement du fleuve. Des ministres du Vietnam, Cambodge, Thaïlande et Laos, pays membres de la Commission régionale du Mékong (MRC), étaient réunis à Siem Reap (nord du Cambodge) pour discuter de la viabilité de ce projet de 3,8 milliards de dollars, premier d'une série de onze sur la partie inférieure du fleuve. Ils ont convenu "du besoin d'étude supplémentaire sur le développement durable et la gestion du fleuve Mékong, y compris en ce qui concerne les projets hydro-électriques", selon un communiqué du MRC, qui a précisé que le gouvernement japonais serait approché. Le projet, situé dans le nord-est du Laos, est devenu un symbole des risques pesant sur le fleuve dans les années à venir. Les militants écologistes affirment que le barrage, d'une capacité de 1.260 mégawatts, serait désastreux pour les 60 millions d'habitants des quatre pays membres qui, selon la commission intergouvernementale, dépendent du fleuve pour leur transport, leur alimentation et leurs activités économiques. Un collectif emmené par l'organisation International Rivers (IR) a réclamé son abandon pure et simple. Et le Fonds mondial pour la nature (WWF) a mis en garde contre le risque que les barrages conduisent à l'extinction de plusieurs espèces, dont le poisson-chat géant du Mékong, un des plus grands poissons d'eau douce. Au sein de la MRC, si Bangkok, qui achètera 95% de l'énergie générée, avait indiqué avant la réunion qu'elle ne s'opposerait pas au projet, Hanoï et Phnom Penh avaient émis de vives réserves. Le Vietnam, au sud duquel le fleuve se jette dans la mer au terme d'un vaste et riche delta, craint en particulier pour son stock de poissons et de sédiments. Il réclame un moratoire de dix ans sur tous les projets hydroélectriques sur le fleuve. Le barrage de Xayaburi avait déjà été suspendu une première fois en mai, sous la pression de ses adversaires, et soumis à une nouvelle étude. Mais le vice-ministre de l'Energie et des Mines du Laos, Viraphon Viravong, avait estimé la semaine dernière au quotidien officiel Vientiane Times qu'il devait être relancé, affirmant qu'il "n'aurait pas d'impact sur les autres pays dans le bassin du bas Mékong". Les autorités communistes misent sur l'énergie pour appuyer le développement d'un pays dépourvu d'accès à la mer et de tissu industriel. Il rêve de devenir "la pile de l'Asie du Sud-Est", notamment pour la Thaïlande et le Vietnam, dont la croissance économique alimente des besoins en très forte hausse. La MRC n'a en principe aucun pouvoir coercitif sur ses états membres, qui sont justes tenus de consulter leurs voisins avant d'engager des travaux susceptibles d'avoir un impact sur le cours du fleuve. "Le résultat d'aujourd'hui montre l'engagement des pays membres de travailler ensemble", s'est réjouit Lim Kean Hor, ministre cambodgien de l'Eau et de la Météorologie et président de la réunion, relevant que la nouvelle étude fournirait "une photographie plus complète" des enjeux. Le Mékong, qui fait 4.800 km de long, prend sa source en Chine, traverse le Laos, lui sert de frontière avec la Birmanie et la Thaïlande, avant de poursuivre son cours au Cambodge et de former un delta dans le sud du Vietnam. Futura Sciences 08/12/2011
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