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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. D'après une étude américaine, le bisphénol A serait également présent dans les produits conditionnés en conserve, en migrant sur les aliments sans même être chauffé. Après une expérience de quelques jours, durant lesquels des volontaires ont mangé des soupes en boîte, leur taux de BPA a augmenté de 1.000 % ! À lire, le dossier sur les produits contenus dans les aliments On le savait déjà : le bisphénol A migre au sein des aliments chauffés dans les plastiques de type polycarbonate. Devrons-nous désormais nous méfier aussi des aliments en boîtes ? En effet, une équipe américaine a découvert des concentrations anormalement élevées de ce perturbateur endocrinien chez certains consommateurs de soupes industrielles ! Il y aurait bel et bien du bisphénol A (BPA) dans les soupes industrielles. D’après un travail mené par des chercheurs de la Harvard School of Public Health à Boston (Massachusetts), cette molécule reconnue cancérigène pour l’Homme est présente dans certains aliments, et non pas seulement dans leurs emballages. Un taux de bisphénol A augmenté de 1.000 % ! Deux groupes de volontaires rassemblant au total 75 sujets, se sont vu proposer pendant 5 jours de suite, et alternativement, de la soupe en boîte et de la soupe préparée à base de légumes frais. Les membres du premier groupe ont d’abord absorbé durant 5 jours de la soupe fraîche, tandis que ceux du second se voyaient proposer de la soupe en boîte pendant la même période. Puis après 2 jours de « repos », le régime des deux groupes a été inversé : soupe en boîte dans le premier, soupe fraîche pour le second… Les résultats ont été spectaculaires. Dans chacun des deux groupes en effet, le taux urinaire de bisphénol A s’est trouvé augmenté de… 1.000 % au moment de la consommation de soupes en boîte. C’est-à-dire qu’il a été multiplié par un facteur onze ! « Nous ne nous attendions pas à de tels résultats, souligne Karin Michels, l’un des auteurs de l’étude. De tels taux peuvent être préoccupants pour ceux qui consomment quotidiennement ces aliments. » Canettes et conserves à éviter ? Ce travail est l’un des tout premiers à quantifier le taux de BPA chez l’Homme après consommation d’aliments en conserve. Ses résultats sont-ils transposables à la France où les soupes en conserve sont le plus souvent vendues en briques et autres contenants plastiques ? Pour Jenny Carwile qui a elle aussi participé à cette publication, « d’autres études ont mesuré le BPA dans différents aliments en conserve. Nous estimons donc que la consommation de ces produits entraînerait les mêmes effets ». Elle précise cependant que les soupes en brique n’ont pas été étudiées. Aucune conclusion ne peut donc être tirée les concernant. En revanche, les boissons contenues dans des canettes exposeraient elles aussi au risque de migration du bisphénol A. Rappelons que le BPA est une molécule perturbatrice du système endocrinien. Elle jouerait un rôle dans les maladies cardiovasculaires, les cancers hormonodépendants, le diabète et l’obésité chez l’Homme. Pour toutes ces raisons, les auteurs préconisent son éviction de tous les contenants alimentaires. Cependant, en l’absence de substitut le BPA ne sera définitivement interdit en France qu’au 1er janvier 2014. Futura Sciences 25/11/2011
  2. Il y a environ deux semaines, des quantités anormalement élevées d'iode 131, un élément radioactif, étaient décelées dans l'atmosphère. On sait maintenant que c'est une usine hongroise qui est responsable de ces rejets dont la quantité s'élève à 634 milliards de becquerels depuis janvier. Où en est-on de l’affaire de l’iode 131 qui a survolé l’Europe il y a quelques jours ? Dans un communiqué daté du début de la semaine, la Criirad, Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité, s’est inquiétée de l’absence de précisions au sujet de ces émissions qui se sont produites, a-t-on appris, en Hongrie. C’est en effet un institut de production radio-isotope (Izotóp Intézet) situé à Budapest qui serait responsable de l’incident, ainsi que l’Autorité à l’énergie atomique hongroise (HAEA) en a informé l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) dans un communiqué daté du 17 novembre, soit une semaine après que l’affaire fut révélée. La compagnie hongroise n’a pourtant rien mentionné sur son site Internet. Selon les indications de l’HAEA, les rejets d’iode 131 auraient eu lieu entre le 8 septembre et le 16 novembre 2011. La HAEA a expliqué que l’Institut dispose d’une autorisation de rejets annuels. Il peut ainsi dégager 1.600 milliards de becquerels (GBq) par an ! À titre de comparaison, la dose maximale admissible préconisée au niveau international s’élève à 1 millisievert, ce qui correspond à peu près – en fonction des conditions de rejets – à 279 GBq annuels. Autrement dit, les doses d’iode 131 susceptibles d’être libérées par l’institut hongrois sont largement au-dessus de la dose maximale admissible. Elles sont donc potentiellement dangereuses pour les populations avoisinantes, contrairement à ce qui avait été annoncé initialement et bien que la période de cet élément radioactif soit courte (au bout de 8 jours environ la radioactivité de l’iode 131 est divisée par deux). En un an, 634 milliards de becquerels ! L’HAEA a pu préciser les quantités d’iode qui avait été libérées : 324 GBq au cours des deux derniers mois, auxquels viennent s’ajouter 300 GBq entre janvier et mai 2011. Soit 624 GBq, ce qui est « 28.300 fois supérieur aux rejets d’iode radioactif effectués en 2009 par la centrale électronucléaire du Tricastin et 130 fois supérieur à ceux effectués par l’usine de retraitement de La Hague », indique la Criirad dans son communiqué. Devant le manque d’informations exactes provenant de Hongrie et les nombreuses incertitudes, la Criirad appelle à la vigilance du public, recommandant de ne pas consommer les végétaux et les produits laitiers d’origine locale. Enfin, elle demande que des études soient réalisées afin de déterminer si d’autres éléments radioactifs ont été rejetés et que les « dysfonctionnements graves » mis en évidence par cette affaire soient traités. Futura Sciences 25/11/2011
  3. Pour prouver que les requins blancs ne sont pas des "mangeurs d'homme", un biologiste marin et des plongeurs s'apprêtent à s'immerger dans les eaux sans aucune protection à côté des "terreurs des mers". L'expérience sera diffusée en direct ce soir par la chaine National Geographic Wild. C'est une expérience très particulière que s'apprêtent à réaliser des plongeurs au large des côtes d'Afrique du Sud, l'une des régions les plus infestées de requins qui existent au monde. Alors que les attaques de ces animaux se sont multipliées au cours des derniers mois dans plusieurs régions du globe, ces "shark angels" ("anges des requins") ont été recrutés par le biologiste marin Ryan Johnson pour une expérience destinée à démentir la réputation de "terreur des mers" et de "mangeurs d'homme" des squales. Comment ? en plongeant, sans cage ni aucune protection, habillés d'un simple maillot de bain et équipés d'un masque et d'un tuba, dans une zone envahie par des grands requins blancs. Une scène qui semble sortie tout droit d'un film d'horreur mais de laquelle, les plongeurs et le Dr Johnson espèrent beaucoup. Le but est en effet comme on l'a compris, de montrer que les squales ne s'attaquent pas à l'homme, même lorsqu'il est sous son nez. "Toute notre équipe estime que ce que l'on va faire est responsable. On ne le ferait pas si on pensait qu'il y ait la moindre chance de se faire mordre. C'est notre chance de prouver nos théories", explique le biologiste cité par abcnews. Pour pousser l'expérience, les plongeurs ont même décidé de verser dans les eaux un peu de sang et de l'urine humaine. L'expérience baptisée "Shark attack experiment" sera diffusée en direct ce soir sur National Geographic Wild mais aussi cette nuit en ligne sur le site de la chaine. Des victimes d'attaques de requins assisteront également à la plongée des "shark angels" qui espèrent aussi ouvrir les yeux des gens sur la beauté de ces animaux majestueux aujourd'hui gravement menacés par la surpêche. Maxisciences 25/11/2011
  4. Selon le ministre de l'Energie Eric Besson, la France est prête à arrêter des réacteurs si l'autorité de surveillance du nucléaire le juge nécessaire à l'issue des tests de résistance menés sur les installations de l'Union européenne. Le ministre de l’Energie Eric besson a indiqué hier à Bruxelles que si l'autorité de surveillance du nucléaire le juge nécessaire, la France stoppera ses réacteurs nucléaires. "Nous adopterons les recommandations de l'autorité de surveillance du nucléaire (l'autorité publique de sûreté nucléaire, IRSN). Si elle juge nécessaire d'arrêter des réacteurs, nous le ferons. Il n'y a pas de doute à avoir", a-t-il déclaré au cours d'un point de presse. Le chef de l'Etat Nicolas Sarkozy avait pris cet engagement le 25 mars lors d'un sommet européen dont une partie des travaux était consacrée aux leçons de l'accident nucléaire de Fukushima au Japon. De son côté, la Commission a estimé hier qu'il n'était pas nécessaire de prendre immédiatement des mesures de fermeture de centrales. Elle ne se prononcera finalement qu’en juin prochain, dans son rapport définitif, une fois effectués les contrôles par des pairs (équipes d'experts des autres pays, nucléaires ou non, de l'UE). Le cahier des charges établi par le groupe des régulateurs européens (ENSREG) impose de contrôler "les critères les plus extrêmes, y compris les phénomènes cumulatifs, quels que soit leur origine", a souligné M. Besson en réponse aux critiques formulées par les Verts du Parlement européen et Greenpeace. "Parmi les événements déclencheurs indirects figurent les conséquences de la chute d'un avion. Cela fait partie des tests et c'est écrit en toutes lettres", a affirmé le commissaire à l'Energie Gunther Oettinger. Maxisciences 25/11/2011
  5. Des milliers de manifestants écologistes étaient mobilisés vendredi en Allemagne contre le dernier convoi ferroviaire de déchets nucléaires allemands retraités en France. Après avoir passé la frontière franco-allemande vendredi dans la matinée, il s'est arrêté à Neunkirchen (sud-ouest), tout près de la France, pour un changement de locomotives et a repris sa route en fin d'après-midi. Bloqué par des manifestants en tout début de soirée à Hassloch, à près d´une centaine de kilomètres de là, le train a continué, après leur délogement par la police, son parcours chaotique vers le centre de stockage de Gorleben (nord de l'Allemagne). Comprenant 11 wagons de déchets nucléaires vitrifiés, le train avait quitté Valognes (ouest de la France) mercredi, avec 24 heures d'avance, provoquant des incidents violents entre manifestants et forces de l'ordre. A Metzingen, dans la zone du centre de stockage, quelque 3.000 militants anti-nucléaires attendaient l'arrivée du convoi, ont annoncé les organisations écologistes sur le terrain. Environ 150 bus en provenance de tout le pays devaient converger vers la zone pour une grande manifestation samedi afin d'"envoyer une nouvelle fois un signal clair au gouvernement allemand depuis Gorleben", selon Jochen Stay, porte-parole de l'organisation Ausgestrahlt ("Irradiés") qui annonçait de nouvelles actions de blocage lorsque le train approchera. "Des (militants) bloqueront les rails et les rues. Nous ne voulons pas d'escalade. Nous voulons que la police se comporte de manière raisonnable et appropriée avec les gens", a-t-il expliqué à la télévision. Dix-neuf mille policiers étaient mobilisés à travers l'Allemagne. Jeudi soir à Metzingen, des affrontements ont opposé des manifestants --environ 500 selon la police, 3.000 selon les anti-nucléaires-- aux forces de l'ordre qui ont eu recours à des gaz lacrymogènes et au canon à eau. Un seul policier a été blessé au point de devoir quitter son service. Selon un photographe de l'AFP sur place, une dizaine de personnes masquées avaient attaqué vendredi la police à coups de pavés et bombes fumigènes, réussissant à prendre la fuite ensuite. L'année dernière, à la même époque, un convoi semblable avait mobilisé près de 50.000 manifestants, qui avaient livré une véritable guérilla écologiste. Des militants s'étaient enchaînés aux rails, suspendus au-dessus des voies avec des cordes, ou avaient bloqué par des sit-in le train et les camions qui transportaient les déchets vers Gorleben. Le convoi avait mis 92 heures à atteindre sa destination finale, 24 de plus que prévu, un record. La question du nucléaire civil en Allemagne était alors brûlante: quelques semaines plus tôt, les députés allemands avaient prolongé la durée de vie des centrales nucléaires de 12 ans en moyenne. Mais depuis, la catastrophe à la centrale nucléaire de Fukushima (Japon), causée par le tremblement de terre et le raz-de-marée du 11 mars 2011, a poussé la chancelière Angela Merkel à une soudaine volte-face sur l'une des mesures-phare de son deuxième mandat, en annonçant la fermeture immédiate des plus vieux réacteurs allemands et l'extinction progressive d'ici 2022 des autres. Cette année, les écologistes tablent sur 20.000 personnes prêtes à gêner autant que possible l'avancée des onze conteneurs Castor (Cask for Storage and Transportation of Radioactive Material), côté allemand, soit moins de la moitié que l'an passé. Un nombre équivalent de policiers était déployé pour leur faire face. Sciences et Avenir 25/11/2011
  6. Faute de pluie suffisante depuis septembre, les réserves hydrauliques sont au plus bas en cette fin d'année en Bretagne, ce qui a entraîné un appel à la vigilance des préfectures des départements les plus touchés, les Côtes-d'Armor et l'Ille-et-Vilaine. "Une nouvelle période de sécheresse, après un été pluvieux, impose que des efforts de réduction de consommation d'eau soient effectués par tous les consommateurs: particuliers, industriels, collectivités", explique la préfecture d'Ille-et-Vilaine, dans un communiqué diffusé sur son site internet. L'Ille-et-Vilaine craint même que "pour certaines retenues, la couverture des besoins d'alimentation en eau potable ne dépasse pas le 20 décembre". Dans les Côtes-d'Armor, le préfet a lui aussi appelé vendredi les particuliers, collectivités et professionnels "à veiller à une utilisation économe de l'eau potable et à lutter contre le gaspillage". "Des mesures de restriction pourraient être décidées si cette situation exceptionnelle se prolongeait", ajoute la préfecture. En France, le déficit pluviométrique global en octobre était de 45% en France. Selon le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), près de huit nappes phréatiques sur dix (79%) affichaient un niveau "inférieur à la normale" en France au 1er novembre. Les nappes affichent également un niveau inférieur à la normale dans "la plus grande partie du Bassin parisien et dans le Sud-Ouest", selon la carte de l'état des nappes d'eau souterraine publiée la semaine dernière. Sciences et Avenir 25/11/2011
  7. Total a été condamné à 200 millions d'euros de dommages et intérêts ainsi que quatre millions d'euros d'amende par un tribunal de Djibouti dans une affaire de pollution marine, a-t-on appris vendredi auprès d'un porte-parole du groupe pétrolier français. Informé de cette lourde condamnation le 17 novembre, Total a fait appel deux jours plus tard de cette sentence de la chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Djibouti, a-t-il précisé, confirmant une information du magazine Le Point. Les faits concernent une pollution pétrolière du port de Djibouti qui remonte à 1997, du fait d'une fuite dans un vieil oléoduc. "Il y a eu des poursuites pénales pour faits de pollution contre nos deux filiales à Djibouti, Total Djibouti et Total Marketing Djibouti", a expliqué un porte-parole. Chacune des deux sociétés a été condamnée "à 2 millions d'euros d'amende et 100 millions de dommages et intérêt", a-t-il précisé, sans vouloir faire plus de commentaire sur le fond. Total Marketing Djibouti a été condamné pour des faits de pollution reprochés à l'époque à la société Mobil Djibouti, dont elle a repris depuis les actifs, précise-t-on de source proche du dossier à Djibouti. Une troisième société, Oil Libya Djibouti, a également été condamnée à 100 M EUR de dommages et intérêts et à 2 M EUR d'amende, pour les mêmes faits de pollution reprochés à l'ancienne société Shell Djibouti qu'elle a depuis rachetée. La condamnation a été prononcée contre les sociétés pétrolières reconnues "coupables du délit de mise en danger de la vie d'autrui" en raison de cette pollution, toujours selon la même source à Djibouti. La plainte remonte à 2001, et elle avait été relancée l'an dernier. Deux cadres de Total à Djibouti, dont le directeur général du groupe dans le petit Etat d'Afrique de l'Est, ont par ailleurs été rappelés au siège parisien à La Défense, a-t-on également appris de source proche du dossier. Total emploie environ 40 personnes à Djibouti. Cette condamnation intervient alors que les relations entre Paris et Djibouti, qui abrite la principale base française militaire à l'étranger avec près de 3.000 hommes, se sont tendues ces dernières années. Sciences et Avenir 25/11/2011
  8. Le gouvernement australien a annoncé vendredi son intention de sanctuariser une grande partie de la mer de corail, au large de la côte nord-est de l'Australie, l'un des derniers refuges pour les grands prédateurs marins comme les requins et de nombreuses espèces menacées. La zone concernée, située à l'intérieur de la zone d'exclusion économique australienne, s'étend sur 972.000 kilomètres carrés, depuis la grande barrière de corail jusqu'aux eaux des îles Salomon et de la Nouvelle-Calédonie. Elle deviendrait la plus grande réserve marine du monde. "Les océans sont une ressource économique et un espace de loisirs fondamentaux pour les Australiens, mais nous ne pouvons pas nous permettre d'être complaisants", a lancé le ministre australien de l'Environnement, Tony Burke. Selon une étude récente, 52 espèces de requins d'eau profonde, des raies et des chimères hantent la mer de Corail -- parmi elles, 18 n'ont été vues nulle part ailleurs -- et l'endroit serait aussi le seul refuge connu au monde pour le frai des marlins noirs. Au total, quelque 341 espèces considérées par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) comme particulièrement importantes à conserver sont présentes dans la mer de Corail. De plus, la zone constitue un passage pour les espèces migrantes, comme les baleines à bosses, les carets (tortues carnivores) ou les anguilles d'eau douce. Sciences et Avenir 25/11/2011
  9. Le ministre japonais de l'Industrie a indiqué vendredi que toutes les installations nucléaires, et pas seulement les centrales, devront subir les tests de résistance, citant notamment l'usine de retraitement de Rokkasho (nord) construite avec le groupe français Areva. "En étudiant la situation à l'étranger, nous avons jugé qu'il était juste de procéder au contrôle de l'ensemble des installations du cycle atomique", a déclaré à la presse Yukio Edano à l'issue d'un conseil des ministres. En plus d'un parc de réacteurs, le Japon possède plusieurs sites de fabrication de combustible, de stockage, de désactivation et de retraitement. L'Agence de sûreté nucléaire devrait notifier dans la journée aux gérants des 14 sites concernés l'obligation de procéder à ces tests de résistance vis-à-vis des séismes et tsunamis, calqués sur ceux effectués en Europe. Ces examens, basés sur des simulations informatiques, devront être réalisés d'ici au mois d'avril prochain. L'une des plus importantes installations, l'usine de retraitement de Rokkasho dans la préfecture d'Aomori, n'est toutefois pas encore opérationnelle. Sa mise en exploitation a été reportée à maintes reprises à cause de difficultés dans la procédure finale. M. Edano a promis que les résultats des tests seront rendus publics en intégralité afin de garantir une transparence totale. Le gouvernement publie déjà l'ensemble des rapports sur les examens actuellement pratiqués sur les réacteurs arrêtés et qui ne pourront éventuellement être relancés que si les résultats sont positifs et moyennant l'accord des autorités locales. Sur 54 unités, 43 sont actuellement stoppées, dont les six de la centrale accidentée Fukushima Daiichi, qui sera démantelée. Sciences et Avenir 25/11/2011
  10. Elles sont magnifiques ! Et comme Yoda le dit : pour être à la maison depuis si peu de temps, ces demoiselles ont l'air à l'aise... Comme si elles avaient toujours été là ! Ce n'est pas pour rien que l'on dit souvent des maines coons qu'ils sont des chats à l'aspect sauvage mais au coeur "tendre"... Un doux géant en quelque sorte. Compte tenu du caractère placide attribué à la race, on dit que les maines coons s'entendent avec les chiens et les autres chats et même les bambins turbulents... Je reste persuadée que tout va rentrer très vite dans l'ordre...quand tout ce petit monde aura fait connaissance... à sa manière. Grâce à vos photos, je découvre qu'il existe des maines coons blancs... Je l'ignorais totalement ! Ma préférence, toutes races confondues, va vers les robes tigrées qui conservent aux chats leur aspect naturel : sauvage, en somme. Merci pour ces belles photos et longue vie à ces minettes auxquelles je fais plein de câlinous et à leur gentille maîtresse.
  11. Voici le mode d'emploi pour mettre des photos. Je l'ai refait spécialement pour vous pour le simplifier. Pour ajouter une photo dans un message, une fois l'inscription faite chez l'hébergeur d'image indiqué précemment, voici les boutons à sélectionner pour y arriver : 1 - Cliquez sur l'icône correspondante (la 15ème) dans le bandeau (visible en mode écriture -réponse ou nouveau message) : Une fenêtre s'ouvre : Cliquez sur parcourir. Sélectionnez l'endroit où se trouvent vos images (images, photos, documents ou autre nom défini, dans votre ordinateur). Sélectionnez ensuite votre photo (cliquez dessus) et en bas (à droite en général) vous voyez l'image ci-dessous : cliquez sur OUVRIR Après avoir cliqué dessus, cette fenêtre se ferme et l'adresse de l'image s'inscrit automatiquement dans la ligne parcourir A ce stade, cliquez sur : envoyer L'adresse de l'image est codée, il ne vous reste plus qu'à la copier. Cliquez sur la troisième ligne, laquelle se met automatiquement en gras. La fenêtre suivante s'ouvre : Cliquez sur autoriser l'accès. 2 - Maintenant, il ne reste plus qu'à sélectionner le bouton pour l'insérer dans votre texte ou faire paraître l'image (ou photo) seule... C'est la 16ème icône qui ressemble à ça : Cliquez sur le côté droit de votre souris puis cliquez sur COLLER dans la fenêtre de dialogue qui apparaît. L'adresse de l'image s'inscrira dans cette mini fenêtre Il ne vous reste plus qu'à cliquez sur OK pour que l'image soit ajoutée dans votre message. Important pour que votre photo apparaisse immédiatement vous devez travailler avec les "balises" fermées. En travaillant ainsi, il est possible d'agir sur le format des photos directement. On clique dessus et on se sert des carrés qui apparaissent sur le pourtour de la photo pour l'agrandir ou la diminuer. Dans ce cas de figure les balises sont fermées, mes photos apparaissent immédiatement à l'écran. Lorsque les balises sont ouvertes, l'icône portant le A suivi du signe moins entouré en rouge disparaît et est remplacé par : Fermer les balises, voir ci-dessous. Dans ce cas de figure les balises sont ouvertes et le résultat est une ligne de codes qui correspond à l'adresse de votre image chez l'hébergeur d'images : EXEMPLE : (376px,208px)]http://i48.servimg.com/u/f48/14/08/63/82/w26.png L'image apparaîtra à l'écran lorsque vous aurez terminé votre message et cliqué sur Envoyer Dernière précision : lorsque vous voulez insérer plusieurs photos dans votre texte, il faut après chaque photo cliquer sur Envoyer une image. Voilà, c'est terminé. Je sais qu'à première vue cela paraît compliqué, j'ai moi-même eu du mal, mais une fois que l'on a pris le "coup" cela devient un automatisme. Pour plus d'informations, si nécessaires consultez le sujet intégral sur l'insertion des photos : http://www.lane-forumactif.com/t143-photo-d-abord-etre-membre-de-servimgcom-hebergeur-d-images-du-forum
  12. En relisant ma réponse, je dois ajouter quelque chose par rapport au paragraphe cité. Comme tout et son contraire peut arriver chez les chats... Il y a des chats qui ne supportent pas la séparation d'avec un autre compagnon et quand une séparation intervient, l'un des deux (quand ce n'est pas les deux !) peut montrer des signes agressifs et/ou dépressifs qui peut se manisfester de diverses manières. Il suffit alors de remettre les deux compères en présence pour que tout rentre dans l'ordre. Comme vous le voyez, ce que je viens de dire dément en quelque sorte ce que j'ai dit dans le paragraphe cité. Yoda a raison sur le fait que les animaux, hors de notre présence, sont capables de trouver un terrain d'entente... Quand il y a une "compétition", elle se manifeste surtout en notre présence pour appeler notre attention, être le premier à recevoir une caresse, être le premier servi ou, encore, pour les chats venir se blottir contre leur "maître" préféré... Pour vous tranquilliser, vous pourriez tester la situation en réel... en vous absentant un moment et en laissant vos petites protégées libres d'aller à leur guise. Il y a de fortes probabilités que rien ne se passe car pour un chat (comme l'a dit Yoda) son activité favorite : dormir. En prévision des jeux communs qui ne manqueront pas de survenir une fois que chacune de vos minettes aura trouvé sa place : mettez à l'abri les bibelots fragiles... Car un Maine Coon tout adorable soit-il, quand il joue, c'est comme un éléphant dans un jeu de quilles, essentiellement en raison de sa taille imposante... Tous les chats peuvent commettre des maladresses dans ces moments-là. Pour terminer je formule un souhait : Auriez-vous la gentillesse de nous poster des photos de vos minettes ?
  13. La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a lancé jeudi la campagne de reboisement des bords du Canal du Midi, où des milliers de platanes malades doivent être abattus, et a appelé entreprises et passionnés du canal à financer un tiers de ce projet coûteux. Les collectivités sont également pressées de régler 30% des 200 millions d'euros du programme d'abattage et de replantation prévu sur dix ans. Les régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées ont dénoncé le faible engagement de l'Etat, propriétaire du Canal du Midi. La ministre a planté jeudi à Trèbes (Aude), près de Carcassonne, le premier platanor, une variété résistante au champignon tueur, le chancre coloré, qui ravage les bords du canal depuis plusieurs années, et qui contraint désormais à abattre 4.000 arbres par an sur un total de 42.000 entre Toulouse et Agde (Hérault). Elle a fait appel jeudi à "une grande mobilisation pour sauver le Canal du Midi", ouvrage classé au patrimoine mondial de l'Unesco. Mme Kosciusko-Morizet s'est déclarée convaincue que "les experts de l'Unesco seront sensibles à ces efforts" et a estimé qu'aucun déclassement n'était à craindre. A Trèbes, près de 200 platanors vont être plantés dans les prochains jours, pour remplacer les platanes abattus il y a un an. La deuxième replantation devrait avoir lieu en décembre à quelques kilomètres de Trèbes, à Villedubert, avec du tilleul argenté cette fois. C'est à Villedubert qu'ont eu lieu les premiers abattages d'arbres malades. Le chancre coloré, venu des Etats-Unis dans les caisses d'armes des soldats américains durant la deuxième guerre mondiale, a déjà fait des ravages dans l'Aude et l'Hérault. Depuis 2006, 1.000 arbres environ ont été abattus, toujours en hiver, mais la progression inexorable est de plus en plus rapide, et Voies navigables de France, qui gère le Canal, a décidé d'accélérer les abattages. "Nous voulons nous mettre en situation, en concluant de nouveaux marchés avec les entreprises, de pouvoir abattre 4.000 arbres par an à partir de 2013, il faut changer de braquet car la maladie progresse plus vite que nous", a indiqué jeudi Jacques Noisette, responsable de la communication de VNF sud-ouest. "Il n'y a pas actuellement de programme d'abattage pour les 42.000 platanes du Canal, d'autant qu'aucun platane n'est touché entre Toulouse et l'entrée dans l'Aude à Castelnaudary, mais à terme, on peut arriver à ce total, car on ne sait pas comment arrêter la maladie, qui progresse dans l'eau et par les blessures infligées aux arbres par l'amarrage des bateaux", a-t-il précisé. Selon Emilie Collet, chargée d'environnement à VNF, plusieurs centaines d'arbres devraient être abattus d'ici au printemps 2012 principalement dans les environs de Béziers et de manière plus ponctuelle entre Carcassonne et la Méditerranée. La ministre a expliqué son appel au mécénat en déclarant: "Il faut associer toute les bonnes volontés pour sauver le canal et en outre il y a des difficultés budgétaires". "L'idée est de proposer aux grandes entreprises de prendre un bief complet (espace entre deux écluses) pour la replantation, cela associera leur image à un espace bien identifié", a expliqué la ministre. Elle a souligné qu'une "association des amis du Canal du Midi pourrait être présentée avec les premières grandes entreprises membres au début du printemps". Quant aux particuliers, ils auront "un ticket d'entrée peu élevé, et grâce à la géolocalisation chacun saura quel est (l')arbre" qu'ils auront financé. Le logo de cette opération grand public devrait être choisi dans les prochaines semaines, et chacun pourra se procurer des autocollants ou des diplômes en fonction de son engagement. Sciences et Avenir 24/11/2011
  14. Le réchauffement de la planète résultant d'un doublement des quantités de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère pourrait être moins important que les estimations des précédentes études, selon une recherche financée par l'Académie américaine des sciences publiée jeudi. L'impact sur le climat terrestre d'un tel accroissement du CO2, le principal gaz à effet de serre, serait moins sévère que ne le prévoient les projections les plus sombres du Groupe inter-gouvernemental d'experts de l'ONU sur l'évolution du climat (Giec) publiées en 2007, soulignent les auteurs de ces travaux. Ces climatologues de l'Université d'Oregon (nord-ouest), dont l'étude paraît dans l'édition en ligne de la revue américaine Science, assurent cependant que le réchauffement climatique est bien réel et que les augmentations de CO2 dans l'atmosphère auront de graves conséquences. Mais insistent-ils, les projections extrêmes d'augmentation de température résultant d'un doublement du CO2 atmosphérique "sont improbables". "Un grand nombre des études menées jusqu'alors sur la sensibilité du climat à l'accroissement du CO2 ne remontent qu'à 1850, ne prenant pas pleinement en compte les périodes antérieures, surtout à une échelle globale", explique Andreas Schmittner, principal auteur de cette communication publiée à quelques jours du début de la conférence de l'ONU sur le climat devant se tenir du 28 novembre au 9 décembre à Durban en Afrique du Sud. "Quand on reconstitue les températures à la surface de l'océan et de la terre ferme depuis le pic de la dernière période glaciaire il y a 21.000 ans et qu'on les compare aux simulations des modèles climatiques de cette même période on obtient une image très différente", explique-t-il. "Si ces données paléoclimatologies sont appliquées au futur comme prédit par notre modèle, les résultats montrent une moins grande probabilité de changements climatiques extrêmes qu'estimés précédemment", poursuit le scientifique. Dans son rapport de 2007 le Giec estimait que la température près de la surface de la Terre pourrait augmenter de 2 à 4,5 degrés Celsius en moyenne avec un doublement du CO2 dans l'atmosphère comparativement à la période pré-industrielle. Les études effectuées sur la période de 1850 à nos jours sont affectées par d'importantes incertitudes, notamment les effets de la poussière et d'autres particules en suspension dans l'atmosphère qui réfléchissent la lumière du soleil et réduisent ainsi le réchauffement ou la chaleur absorbée par les océans. Les chercheurs de l'Université d'Oregon ont pu reconstituer l'évolution des températures à la surface de l'océan et des terres depuis 21.000 ans en analysant entre autres des carottes de glace, des fossiles et des couches sédimentaires des fonds marins. Selon les modèles climatiques avec une très forte sensibilité climatique au niveau de CO2 dans l'atmosphère, comme celui du Giec, la température moyenne de cette période glaciaire aurait été de six degrés inférieure avec pour conséquence de recouvrir la Terre entière de glace, ce qui ne s'est pas produit. "Bien que la planète était alors davantage recouverte de glace et de neige qu'aujourd'hui, la glaciation n'allait pas au-delà du 40e degré de latitude et les tropiques et régions subtropicales n'étaient pas gelées", souligne Andreas Schmittner. "Ainsi ces modèles climatiques surestiment le refroidissement" de la Terre quand la quantité de CO2 dans l'atmosphère correspondait à un tiers de celui d'aujourd'hui, tout comme ils surestiment le réchauffement dans leurs projections à la suite d'un doublement de ce gaz à effet de serre. Sciences et Avenir 25/11/2011
  15. Le réchauffement de la planète résultant d'un doublement des quantités de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère pourrait être moins important que les estimations des précédentes études, selon une recherche financée par l'Académie américaine des sciences publiée jeudi. L'impact sur le climat terrestre d'un tel accroissement du CO2, le principal gaz à effet de serre, serait moins sévère que ne le prévoient les projections les plus sombres du Groupe inter-gouvernemental d'experts de l'ONU sur l'évolution du climat (Giec) publiées en 2007, soulignent les auteurs de ces travaux. Ces climatologues de l'Université d'Oregon (nord-ouest), dont l'étude paraît dans l'édition en ligne de la revue américaine Science, assurent cependant que le réchauffement climatique est bien réel et que les augmentations de CO2 dans l'atmosphère auront de graves conséquences. Mais insistent-ils, les projections extrêmes d'augmentation de température résultant d'un doublement du CO2 atmosphérique "sont improbables". "Un grand nombre des études menées jusqu'alors sur la sensibilité du climat à l'accroissement du CO2 ne remontent qu'à 1850, ne prenant pas pleinement en compte les périodes antérieures, surtout à une échelle globale", explique Andreas Schmittner, principal auteur de cette communication publiée à quelques jours du début de la conférence de l'ONU sur le climat devant se tenir du 28 novembre au 9 décembre à Durban en Afrique du Sud. "Quand on reconstitue les températures à la surface de l'océan et de la terre ferme depuis le pic de la dernière période glaciaire il y a 21.000 ans et qu'on les compare aux simulations des modèles climatiques de cette même période on obtient une image très différente", explique-t-il. "Si ces données paléoclimatologies sont appliquées au futur comme prédit par notre modèle, les résultats montrent une moins grande probabilité de changements climatiques extrêmes qu'estimés précédemment", poursuit le scientifique. Dans son rapport de 2007 le Giec estimait que la température près de la surface de la Terre pourrait augmenter de 2 à 4,5 degrés Celsius en moyenne avec un doublement du CO2 dans l'atmosphère comparativement à la période pré-industrielle. Les études effectuées sur la période de 1850 à nos jours sont affectées par d'importantes incertitudes, notamment les effets de la poussière et d'autres particules en suspension dans l'atmosphère qui réfléchissent la lumière du soleil et réduisent ainsi le réchauffement ou la chaleur absorbée par les océans. Les chercheurs de l'Université d'Oregon ont pu reconstituer l'évolution des températures à la surface de l'océan et des terres depuis 21.000 ans en analysant entre autres des carottes de glace, des fossiles et des couches sédimentaires des fonds marins. Selon les modèles climatiques avec une très forte sensibilité climatique au niveau de CO2 dans l'atmosphère, comme celui du Giec, la température moyenne de cette période glaciaire aurait été de six degrés inférieure avec pour conséquence de recouvrir la Terre entière de glace, ce qui ne s'est pas produit. "Bien que la planète était alors davantage recouverte de glace et de neige qu'aujourd'hui, la glaciation n'allait pas au-delà du 40e degré de latitude et les tropiques et régions subtropicales n'étaient pas gelées", souligne Andreas Schmittner. "Ainsi ces modèles climatiques surestiment le refroidissement" de la Terre quand la quantité de CO2 dans l'atmosphère correspondait à un tiers de celui d'aujourd'hui, tout comme ils surestiment le réchauffement dans leurs projections à la suite d'un doublement de ce gaz à effet de serre. Sciences et Avenir 25/11/2011
  16. Des caméramans de la BBC sont parvenus à enregistrer des séquences d’un phénomène inhabituel désigné par les scientifiques sous le nom anglophone de "Brinicle". Les images présentent une effrayante colonne d’eau salée en dérive sous les eaux de l’Antarctique, gelant tout ce qui croise son parcours. Pour la toute première fois, Hugh Miller et Doug Anderson, caméramans de la BBC, ont filmé sous la surface de l’océan austral, l’évolution d’un processus hors du commun. Baptisé "brinicle" par les scientifiques, le phénomène désigne une colonne d’eau fortement salée, plus dense que le reste de l’océan qui l’entoure, et plus froide que la glace. Capture d'écran (Maxisciences) La formation en question diffère notablement de la glace solide et dense observable en surface, plutôt assimilable à une éponge imbibée d'eau de mer. Sa structure extrêmement redoutable pour l’environnement sous-marin lui vaut son surnom de "doigt de glace de la mort". A la dérive sous la surface de l’océan austral, le "brinicle" évolue comme une rivière, gelant tout ce qui se trouve sur son passage. Etoiles de mer, oursins, et tout organisme du plancher océanique se retrouvent petit à petit pris au piège sous une toile de glace meurtrière. Pour pouvoir capturer le phénomène sur le vif, l’équipe de la BBC a disposé une plate-forme de plusieurs caméras sur la plancher de l’océan Austral, près de l’île volcanique de Ross. "En explorant les alentours de cette île, nous sommes tombés sur une zone où trois ou quatre "Brinicles" s’étaient déjà formés et un était actuellement en cours" se souviens Hugh Miller. Il ajoute : "Ça a été un peu la course contre la montre car personne ne savait réellement à quelle vitesse il pouvait se former". Contre tout attente, l’opération s’est avérée un succès. Les images enregistrées ont été montées en accéléré afin de rendre compte pour la toute première fois, du fascinant spectacle retraçant le macabre phénomène naturel. Découvrez la vidéo de la BBC montrant le "Brinicle" sur Maxisciences Maxisciences 25/11/2011
  17. Directives en faveur du développement de l'énergie géothermique au Japon Le ministère japonais de l'Environnement a dévoilé les grandes lignes d'un projet de développement de l'énergie géothermique qui n'aurait pas d'impact négatif pour les gérants de stations thermales. Ce projet a été publié alors que les besoins en énergies renouvelables sont de plus en plus importants depuis la catastrophe du 11 mars à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. La production d'électricité géothermique capte l'eau chaude de réservoirs souterrains. Le Japon, pays volcanique, jouit de ressources géothermiques considérées comme les troisièmes plus importantes de la planète, mais leur développement est au point mort depuis une dizaine d'années car il n'existe pas de législation uniforme autorisant les préfectures à approuver des nouveaux venus du secteur commercial. Le ministère a présenté hier jeudi à un panel d'experts son projet-cadre accordant aux gouverneurs des préfectures le pouvoir d'approuver ces projets géothermiques. Le projet comprend un système conçu pour contrôler régulièrement les conditions dans les sources thermales, selon un processus en 5 étapes à partir de l'étude de faisabilité, afin de garantir que le nouveau projet n'a pas d'impact négatif sur les stations thermales de villégiature déjà en activité. Le ministère va présenter son plan aux préfectures d'ici la fin de l'année fiscale en cours, une fois que la commission d'experts aura terminé son étude préliminaire. NHK 25/11/2011
  18. Excellente idée pour les vidéos... Je suis également de ton avis sur l'utilité de ces robots... mais n'empêche qu'à l'heure où tout se robotise : les caisses, les banques, les aéroports, etc... on va au-devant d'un monde froit dénué d'émotions... Pour moi, fais des câlinous à Donald et ses congénères et transmet toute mon amitié "virtuelle" à ton ami.
  19. Pas de date limite indiquée. Cible : ministre de l'Environnement, Peter Kent, Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP) Président David Collyer, vice-président de l'ACPP environnement politique et Tom Huffaker Parrainé par : Ecojustice Care2 Le Tétras des armoises est sur ​​le bord de l'extinction au Canada. Cliquez ICI pour signer la pétition PETITION TERMINEE Récemment, la recherche scientifique suggère que leur déclin est dû aux dommages causés par "l'huile et au gaz" (pas très sûre de la traduction) et à d'autres développements industriels sur l'habitat du Tétras des armoises. Habitat dont le tétras a besoin pour vivre, se reproduire et élever leurs petits. Le tétras des armoises est devenu rare en Alberta et au Saskatchewan (Canada). Sans protection d'urgence de leur habitat de prairie, il est attendu que le tétras des armoises disparaisse de l'Alberta dès l'an prochain et du Saskatchewan dans les dix ans qui viennent. L'espèce étant en péril (LEP), le ministre d'Environnement Canada doit recommander une protection d'urgence pour les Tétras des armoises tant donné qu'il y a des menaces précises et imminentes pour leur survie. Etant donné le taux alarmant du déclin de cet oiseau emblématique, il est temps de rappeler au ministre qu'il doit agir pour les espèces en danger qu'il est légalement tenu de protéger. Demandez au ministre de l'Environnement, Peter Kent, de mettre en oeuvre les moyens nécessaires pour sauver le Tétras des armoises en protégeant l'habitat dont il a besoin pour survivre et récupérer. Plus d'informations ICI - plusieurs articles sur les tétras des armoises disponibles là. (en anglais) Care2 NOV 2011
  20. BUAV et Dogs Trust se sont associés et ont lancé un passionnant concours photo "Dirty Dog » pour promouvoir la nouvelle gamme de produits de toilettage Dogs Trust qui sont exempts de toute 'expérimentation animale et portent la marque Leaping Bunny. Les produits ont été certifiés en vertu des normes internationales sur les animaux qui sont gérés par la BUAV dans le Royaume-Uni. Pour participer au concours, il suffit de télécharger une photo de votre compagnon canin sur Flikr avant la 29 Novembre 2011 et vous pourriez gagner un ensemble des produits ci-dessous, nont testés sur les animaux, pour le toilettage de votre chien. La nouvelle gamme comprend des shampoings, revitalisant, sprays et produits pour chiot, ainsi que les baumes pour les pattes et garder un museau sain. Si vous ne voulez pas attendre le tirage au sort pour avoir cette fantastique gamme de produits ou si vous voulez les découvrir, vous pouvez vous les procurer (payant) sur le site DogsTrustProducts.com. Pour consulter une une liste complète des entreprises certifiées exemptes de l'expérimentation animale par la BUAV, visitez GoCrueltyFree.org . Bonne chance! CONDITIONS pour participer Termes et Conditions : - Les inscriptions doivent être reçues au plus tard à 17 heures Mardi 29 Novembre 2011. - Le concours n'est pas ouvert aux employés, leur famille immédiate ou des amis de la Fiducie Chiens / BUAV. - Toutes les inscriptions doivent être reçues à la page flickr spécifié pendant la période où le concours est ouvert. Toutes les participations tardives ou incomplètes seront disqualifiées d'office. - Dogs Trust / BUAV annonceront les lauréats durant la semaine du 5 décembre- La décision du gagnant est définitive et Dogs Trust / BUAV n'entrediendront pas de correspondance concernant cette affaire. - Les gagnants seront contactés par Dogs Trust / BUAV directement. - Le prix doit être pris comme indiqué il n'y aucun échange possible contre de l'argent.. - En s'inscrivant au concours, vous accordez à Dogs Trust et BUAV ou tout tiers dûment diligenté, d'organiser, gérer la permission d'utiliser votre nom, la photo et l'annonce des gagnants à des fins promotionnelles. - Vous garantissez que la photographue est de votre propre travail original qui n'est pas entièrement ou substantiellement copiées à partir de tout autre support. - Dogs Trust / BUAV se réserve le droit d'annuler ce concours à tout moment pour n'importe quelle raison si elle le juge nécessaire - En participant à ce concours, les participants sont réputés avoir accepté ces conditions et acceptez d'être lié par elles. http://www.buav.org/article/890/enter-the-buavdogs-trust-‘dirty-dog’-photo-competition BUAV 33/11/2011
  21. BUAV mène la campagne pour mettre fin au commerce international de primates pour la recherche. Nous sommes une force majeure dans la prise sur les concessionnaires de primates, les gouvernements et les laboratoires de recherche - frappant au cœur même de l'industrie recherche sur les primates. Signer notre pétition à destination du Premier ministre de Maurice. Maintes et maintes fois, nos enquêtes pionnières et percutant ont exposé la brutalité et la cruauté infligée à des singes pendant leur capture, détention, mise en cage, le transport et la mort éventuelle dans le laboratoire. Arrêter le commerce de bébé est l'appel de la dernière campagne BUAV dans l'effort mondial pour mettre fin au commerce international de primates pour la recherche. Ce slogan de la campagne illustre de façon poignante l'un des horreurs du commerce de primates - la séparation forcée au début d'une mère à son nourrisson. Nous menons une campagne contre une industrie impitoyable qui emprisonne nos parents vivent placard dans les élevages industriels de produire des descendants d'une vie de misère, la souffrance et finalement la mort. Ricky Gervais soutient la campagne BUAV pour arrêter le commerce de bébé : - "Emprisonner des singes et leur arracher leurs bébés est une façon répugnante de traiter les primates. Les singes sont des êtres très intelligents qui ressentent la douleur et la détresse. S'il vous plaît aidez BUAV à mettre fin à cette cruauté honteuse. Nous devons mettre fin au commerce de bébés." Dans le cadre de cette campagne, notre dernière enquête révèle un commerce brutal chez les primates pour la recherche sur l'île de Maurice. Nos enquêteurs ont accompagné des trappeurs et secrètement filmé l'intérieur des 'fermes de singes'. Nous avons découvert un métier qui inflige la terreur et la souffrance à des singes sauvages. Déchire les familles, emprisonne certains pour la vie dans les fermes-usines pour devenir des machines reproductrices et en envoie d'autres à l'étranger, avec les compagnies aériennes comme Air France, où ils vont, après avoir fait un long trajet, souffrir et mourir dans des expériences cruelles. Maurice est un des principaux fournisseurs de primates à l'industrie de la recherche internationale, y compris à des laboratoires au Royaume-Uni, en Europe et aux Etats-Unis. Pour en savoir plus sur notre dernière enquête à l'île Maurice Découvrez comment vous pouvez aider cette campagne (en anglais) BUAV a récemment fusionné avec l'APCE (People Against expériences chimpanzé) et mis en commun notre expertise pour aider à mettre fin à l'utilisation des grands singes dans la recherche. Pour en savoir plus . BUAV continue à relever de nouveaux défis dans ses efforts pour mettre fin au commerce international de primates pour la recherche. Il ya encore beaucoup de travail à faire et nous sommes déterminés à maintenir la pression sur un métier qui inflige une telle cruauté sur des centaines de milliers d'animaux chaque année. En savoir plus sur la BUAV a enquêtes sur le commerce des primates brutaux. Vous pouvez également consulter les dernières informations sur les primates dont les compagnies aériennes pour le transport de l'industrie de la recherche et de ce qui leur arrive à leur destination finale - l'emprisonnement dans les cages de métal froid du laboratoire. S'il vous plaît signer notre pétition au Premier ministre de Maurice. BUAV NOV 2011
  22. Une étude publiée hier explique pour quelle raison il faut atteindre la température de - 48°C pour être certain de voir l’eau se transformer en glace. Les scientifiques étudiant l'atmosphère ont besoin de savoir à quelle température et à quel rythme l'eau gèle et se transforme en glace afin de "prédire combien d'eau dans l'atmosphère est à l'état liquide ou à l'état de cristaux", explique Valeria Molinero, du département de chimie de l’université de l’Utah. En connaissant cette quantité d’eau, il est possible de déterminer la quantité de rayonnement solaire absorbé par l'eau et la glace atmosphérique. "C'est important pour les prédictions sur le climat mondial", ajoute-t-elle. Pour que la glace se forme, il faut d'abord que de petits grains de glace apparaissent dans l’eau. Dans l'eau pure, "la seule façon de former un tel noyau, c'est en changeant spontanément la structure du liquide", indique la chercheuse. La question-clé, poursuit-elle, c'est "dans quelles conditions ces noyaux se forment-ils et sont assez grands pour grossir ?" Comme l’explique la scientifique avec sa consœur Emily Moore dans la revue Nature, ce n'est pas seulement une question de froid extrême, cela dépend aussi de la façon dont s'organisent les molécules d'eau. L'eau en surfusion (encore liquide en dessous de 0 °C) se transforme en glace quand les molécules d'eau s'associent entre elles pour former des tétraèdres (pyramides à quatre faces). Pour que la glace se forme, il faut d'abord de petits noyaux ou graines de glace au sein du liquide. Dans l'eau pure, "la seule façon de former un tel noyau, c'est en changeant spontanément la structure du liquide", souligne Mme Molinero. En simulant sur ordinateur le comportement de milliers de molécules d'eau, les deux chimistes ont réussi à déterminer à quelle vitesse se forment les cristaux de glace et à quelle température doit descendre l'eau pour atteindre son taux maximal de cristallisation et geler de façon certaine : - 48°C. Maxisciences 24/11/2011
  23. Une scientifique britannique d’origine africaine, après cinq ans de travail de terrain, vient d’être récompensée pour avoir mis au point une façon simple, efficace et pacifique de dissuader les éléphants sauvages de s’approcher des habitations et des paysans africains : installer des ruches, les abeilles effrayant considérablement les pachydermes. L’équipe dirigée par le Dr Lucy King a montré qu’en entendant bourdonner des abeilles, plus de 90% des éléphants déguerpissent, produisant un grondement spécial pour avertir leurs congénères. Ces scientifiques ont alors eu l’idée de construire, autour des lieux d’habitation et des champs cultivés, des barrières où sont intégrées des ruches : secouées par les éléphants, ces clôtures font bouger les ruches, déclenchant l’envol des insectes, et la fuite des pachydermes, comme l’a démontré un projet pilote de deux ans impliquant 34 fermes, qui, accessoirement, peuvent exploiter le miel. Supervisés par l’Université d’Oxford, les travaux de Lucy King ont été récompensés par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE). "Sa recherche souligne comment le travail avec - plutôt que contre - la nature, peut fournir à l'humanité beaucoup de solutions pour les défis auxquels les pays et les communautés font face. [C’est](…) une solution intelligente à un défi séculaire, (…) une confirmation supplémentaire de l'importance des abeilles pour les gens, et une façon vraiment intelligente de conserver le plus grand animal terrestre du monde pour les générations actuelles et futures", a déclaré Achim Steiner , directeur exécutif du PNUE. Maxisciences 23/11/2011
  24. Gouffres énergétiques, les datacenters innovent pour consommer moins Climatiser grâce à l'air extérieur ou souffler l'air chaud produit par les serveurs dans une serre : les centres d'hébergement informatique, gouffres énergétiques, innovent de plus en plus pour limiter leur impact environnemental et consommer moins d'électricité. "Le problème c'est qu'un datacenter consomme souvent énormément d'énergie en-dehors de celle, indispensable, destinée à alimenter les systèmes informatiques. Alors si on utilise trois fois cette énergie pour refroidir les serveurs, quel gaspillage", résume à l'AFP Jean-Michel Rodriguez, architecte en chef chez IBM France. Jeudi, un datacenter "nouvelle génération" a été inauguré à Champs-sur-Marne (Ile-de-France), qui utilise quasi-exclusivement l'air extérieur pour refroidir les serveurs informatiques des sociétés qu'il héberge. "C'est le premier de ce type construit en tour pour faciliter la circulation de l'air ambiant. Les étages, séparés par des caillebotis, laissent passer les flux d'air qui sont mis sous pression par de gros ventilateurs et remontent dans des colonnes de refroidissement", explique Nicolas Aubé, PDG de la société Celeste, propriétaire du site. "Nous économisons 35% d'énergie par rapport à un datacenter classique, l'équivalent de la consommation annuelle d'un immeuble de bureaux de 150.000 m2", selon lui. Baptisé "Marilyn" --clin d'oeil à Marilyn Monroe et sa jupe soulevée par l'air d'une bouche de métro-- le centre fonctionne sans eau de refroidissement, une première, et utilisera pendant 80% de l'année exclusivement l'air extérieur pour climatiser ses 600 m2 de salles informatiques. En Suède, la ville de Luleaa, proche du cercle polaire, va héberger un centre géant de traitement de données du groupe Facebook et compte attirer d'autres centres grâce à son climat. La maîtrise de la température est vitale pour un datacenter où les serveurs produisent une énorme masse de chaleur : en cas de panne, "en une minute, le thermomètre peut grimper de plusieurs degrés", estime Stéphane Duproz, directeur général France de l'opérateur international Telecity. Illustration : mardi, le site de la société Level3 à Nanterre a été privé de système de refroidissement après une rupture de canalisation d'eau. La température a dépassé en quelques heures les 50 degrés et de nombreux serveurs ont été arrêtés, provoquant le black-out de plusieurs sites internet français. "Si la plupart des sites sécurisent leur alimentation électrique en la doublant entièrement, ce n'est pas toujours le cas pour la climatisation qui restent encore leur grande faiblesse" en cas de panne, souligne Jean-Marc Muller, responsable des infrastructures chez Capgemini. Outre la maîtrise du refroidissement, d'autres techniques favorisent les économies, comme aligner des serveurs pour leur faire tous "cracher" l'air chaud du même côté, les "compartimenter" dans différentes salles selon la chaleur qu'ils produisent ou exposer les plus résistants à des températures supérieures à la moyenne pratiquée. La chaleur produite par les machines peut aussi être réutilisée, pour chauffer des locaux ou même un arboretum comme sur le site de Telecity à Aubervilliers. "Nous injectons l'air chaud dans une verrière que nous maintenons à 10 degrés minimum et où poussent plusieurs centaines d'arbres et plantes dans le cadre d'un projet avec l'INRA (Institut national de la recherche agronomique)", précise M. Duproz. "Certes on parle de datacenters +verts+, mais ces deux termes sont à la base antinomiques car les datacenters représentent quand même une énorme concentration de dépense d'énergie", souligne Jean-Marc Muller de Capgemini. "Ils permettent aussi de regrouper des serveurs d'entreprises qui sinon, chacun de leur côté, consommeraient plus au final", estime de son côté Stéphane Duproz. Sciences et Avenir 24/11/2011
  25. Le dernier convoi de déchets nucléaires à destination de l'Allemagne a entamé mercredi son périple de plus de 1.500 km après avoir quitté vers 16H00 le terminal ferroviaire du groupe Areva à Valognes, malgré de violents affrontements entre les forces de l'ordre et les militants antinucléaires mobilisés pour bloquer le train. Après avoir quitté la Manche le convoi a passé sans encombre le Calvados, la Seine-Maritime --où une cinquantaine de manifestants l'attendaient dans le calme à la gare de Montérolier-Buchy-- et l'Oise en fin de soirée. Il venait de passer Amiens, dans la Somme, à minuit, selon la préfecture. Des heurts survenus le long de la voie ferrée, à quelques kilomètres du terminal de Valognes, ont fait au moins trois blessés légers -un gendarme et deux manifestants- et entraîné seize arrestations, selon la préfecture. Des dégâts ont été commis sur les voies ferrées, avec un rail soulevé et des boîtiers électriques incendiés, selon les informations recueillies par l'AFP. "Mais la voie a été réparée en temps voulu", a précisé le préfet de la Manche Adolphe Colrat, au cours d'un point de presse. Seize militants, dont six femmes, ont été interpellés au cours de la journée et placés en garde à vue, a déclaré le procureur de la République de Cherbourg, Eric Bouillard. "On a plutôt affaire à des casseurs qu'aux habituels antinucléaires", a commenté le procureur, en précisant que deux machettes avaient été saisies. Un fourgon de CRS a brûlé, non loin des voies, près de Valognes, après avoir été "a priori" incendié par des manifestants munis de cocktails molotov, selon la préfecture. Areva a dénoncé les démonstrations de violences "inacceptables" qui "ont perturbé le fonctionnement de toute une région". "C'est incompréhensible puisque ces déchets qui sont issus des combustibles usés doivent retourner dans leur pays d'origine", a déclaré à l'AFP Christophe Neugnot, porte-parole d'Areva. Le mouvement Greenpeace qui n'avait pas appelé au blocage du train a condamné "toute forme de violence", tant du côté des antinucléaires que des policiers en soulignant que "tout cela c'est le résultat du nucléaire et du combustible MOX et du choix du retraitement qui est effectué par la France". Robin des Bois s'est distancé du collectif "Valognes Stop Castor": en s'opposant au "retour légitime" du train de déchets vers l'Allemagne qui en a la responsabilité, les militants "favorisent à terme l'exportation des déchets nucléaires" par les pays qui les ont produits, dit un communiqué. Le collectif "Valognes Stop Castor" qui a installé un camp près de Valognes a mobilisé 200 à 250 personnes selon la préfecture, 400 à 500 selon les organisateurs, surtout des Français mais aussi des Anglais, Allemands, Espagnols et Belges. Mardi, la préfecture de la Manche avait interdit par arrêté toute manifestation à proximité de la voie ferrée pour deux jours et sur les 70 premiers kilomètres au départ du terminal où étaient stationnés les 11 wagons de déchets nucléaires vitrifiés. En début de matinée, les forces de l'ordre ont fait abondamment usage de gaz lacrymogènes et parfois employé leurs matraques pour déloger les militants qui essayaient de dégrader la voie ferrée. Pour le préfet, il a été fait un "usage strictement proportionné de la force" pour "répondre à des violences inadmissibles de la part des manifestants". Plus de 3.000 gendarmes sont mobilisés pour assurer la sécurité de convoi sur la partie française. En Allemagne, plusieurs dizaines de milliers de manifestants sont attendus contre ce qu'on appelle outre-Rhin les "Castors" - du sigle qui désigne ces conteneurs en anglais: Cask for Storage and Transportation of Radioactive Material. Entre 1977 et 2008, Areva a retraité 5.483 tonnes de combustibles irradiés dans les centrales allemandes dans le cadre d'un contrat - le plus gros contrat étranger de l'usine de retraitement Areva de Beaumont-Hague (Manche) - parvenu à échéance. Ce contrat, comme d'autres avec l'étranger, n'a pas été renouvelé, mais Areva dit - depuis plusieurs années - être en négociations avec plusieurs pays. Sciences et Avenir 24/11/2011
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