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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Une vente de charité d'objets d'art et d'artisanat en provenance du nord-est du Japon s'est tenue à New York. Il s'agit de soutenir les artistes des régions sinistrées par la double catastrophe du 11 mars. Cette vente aux enchères était organisée mercredi par une organisation à but non lucratif créée par des Japonais et des Américains employés dans des musées ou dans l'industrie du design, à New York. Plus de 70 pièces créées par divers artistes du Tohoku, notamment spécialisés dans la poterie ou le travail du verre, étaient mises en vente pour ces enchères de charité. NHK 08/12/2011
  2. Le gouvernement japonais va fournir du riz aux populations affectées par les récentes inondations en Thaïlande par le biais d'un programme multilatéral d'assistance d'urgence. Une cérémonie était organisée mercredi pour l'occasion dans la capitale thaïlandaise, Bangkok. Le Japon a conclu un accord en octobre avec les 10 membres de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est ainsi qu'avec la Chine et la Corée du Sud. Les signataires ont mis en place un fonds commun destiné à pallier aux pénuries provoquées par les désastres naturels. Le Japon va fournir du riz à hauteur de 50 000 dollars à la Thaïlande, qui devient ainsi le premier pays à bénéficier de ce fonds commun. Les inondations se sont soldées par des pertes évaluées à environ 2,3 milliards de dollars dans le secteur agricole. 1,4 million d'agriculteurs ont été affectés. NHK 08/12/2011
  3. Dans le nord-est du Japon, la double catastrophe du 11 mars a provoqué une forte baisse de la récolte du riz. La préfecture de Fukushima est particulièrement touchée. Selon le ministère de l'Agriculture, le volume global de la production nationale du riz s'élève à 8,13 millions de tonnes cette année, soit 1,3 pour cent de moins qu'en 2010. Il s'agit du troisième recul annuel consécutif. Ces données ne concernent pas le riz exploité pour les produits dérivés. La seule région du Tohoku, principal grenier à riz du Japon, enregistre un recul de 6,3 pour cent, les champs ayant été dévastés par le tsunami. Dans la préfecture de Fukushima, où la riziculture est interdite dans les terres les plus fortement irradiées par les émanations de la centrale nucléaire, la production enregistre une chute proche des 20 pour cent. Toutefois, la demande nationale étant estimée à 8,05 millions de tonnes par an, la production totale reste excédentaire, selon une tendance qui semble perdurer. NHK 08/12/2011
  4. L'opérateur de la centrale Fukushima Dai-ichi envisage de déverser des tonnes d'eau faiblement irradiée dans la mer, contre l'avis des coopératives de pêcheurs qui redoutent une contamination des produits de la mer. La Compagnie d'électricité de Tokyo traite et retire les substances radioactives de l'eau utilisée pour le refroidissement des réacteurs endommagés. L'eau est ensuite recyclée pour le même usage, l'excédent étant stocké dans des réservoirs prévus à cet effet. Toutefois, les 500 tonnes d'eau souterraine qui affleurent dans les parties basses de la centrale, à un rythme quotidien, sont également stockées dans les réservoirs. Ces derniers ont une capacité totale de 160 000 tonnes et pourraient arriver à saturation d'ici mars 2012. Tepco envisage donc de déverser dans la mer, aux abords de la centrale, les eaux traitées dont la teneur en substances radioactives n'excède pas les normes gouvernementales. NHK 08/12/2011
  5. données publiées par Réseau de Transport d'Electricité (RTE) montrent que le parc éolien français a atteint ce matin une puissance de production de 4 453 MW(1) en fonctionnement sur un parc installé de 6 576 MW(2). C'est la première fois que la France atteint une puissance éolienne instantanée aussi élevée. Le mercredi 7 décembre 2011, en début de matinée, au moment où la consommation électrique est particulièrement élevée en cette période de l'année, l'énergie éolienne a produit 6% de notre électricité. Ce chiffre montre l'apport incontestable de l'énergie éolienne dans le mix énergétique, qui se substitue à la production électrique produite à partir de centrales thermiques, fonctionnant à partir de combustible importé et émettrices de CO2. Fin novembre 2011, la puissance du parc éolien installé s'élèvait à environ 6 500 MW. Le Grenelle de l'Environnement a fixé à la filière un objectif de 25 000 MW en 2020, ce qui confirmera le rôle majeur de cette forme d'énergie dans l'indépendance énergétique de notre pays et la lutte contre le changement climatique. Syndicat des énergies renouvelables - Notre Planète Info 07/12/2011
  6. Les corbeaux disposent d'une très bonne mémoire et sont capables de se souvenir d'une couleur observée un an auparavant, selon une étude japonaise. Des oiseaux ayant identifié par leur couleur les couvercles de deux types de boîtes, l'un contenant de la nourriture et l'autre non, se sont rappelé de la couleur adéquate douze mois plus tard, a expliqué jeudi Shoei Sugita, professeur de zoologie à l'université Utsunomiya. Pour mener cette expérience, deux douzaines de corbeaux ont d'abord été familiarisés avec des contenants recouverts de rouge et vert, remplis de nourriture, et d'autres recouverts de jaune et bleu, dont l'intérieur était vide. Les oiseaux ont ensuite été divisés en plusieurs groupes et testés sur leur faculté à se souvenir, bien après, des couleurs associées à la nourriture. Même ceux n'ayant pas vu les couvercles depuis un an ont passé le test avec succès. "Notre étude montre que les corbeaux ont pensé et utilisé leur mémoire avant d'agir", a poursuivi M. Sugita. Cette recherche a été financée partiellement par une compagnie d'électricité japonaise, Chubu Electric Power, qui souhaite prendre des mesures pour dissuader les corbeaux de faire leurs nids sur les pylônes électriques. Les corbeaux représentent une nuisance importante dans de nombreuses villes japonaises, particulièrement à Tokyo, où ils fouillent dans les poubelles avant leur ramassage, jonchant les rues de détritus. M. Sugita a souligné que l'étude prouvait l'intelligence des corbeaux et que les mesures pour les éloigner devaient être prises en tenant compte de cet état de fait. "Nous pourrions définir des tactiques spécifiques utilisant la mémoire des corbeaux à leur encontre", a-t-il suggéré. Sciences et Avenir 08/12/2011
  7. L'opérateur de la centrale de Mihama, dans l'ouest du Japon, déclare avoir désactivé l'un des 3 réacteurs du complexe nucléaire en raison d'une fuite continue d'eau radioactive. Selon la Compagnie d'électricité du Kansai, les techniciens ont commencé mercredi soir à désactiver manuellement le réacteur numéro 2 à Mihama, dans la préfecture de Fukui. Les travaux ont pris fin ce jeudi, en matinée. Selon l'exploitant de la centrale, l'eau irradiée provenait d'une valve de la cuve du réacteur et s'écoulait dans le bassin de rétention depuis début novembre. Toute l'eau radioactive a été collectée dans ce bassin, situé à l'intérieur du réacteur. La fuite n'aurait provoqué aucun dommage sur l'environnement. NHK 08/12/2011
  8. L'opérateur de la centrale de Mihama, dans l'ouest du Japon, déclare avoir désactivé l'un des 3 réacteurs du complexe nucléaire en raison d'une fuite continue d'eau radioactive. Selon la Compagnie d'électricité du Kansai, les techniciens ont commencé mercredi soir à désactiver manuellement le réacteur numéro 2 à Mihama, dans la préfecture de Fukui. Les travaux ont pris fin ce jeudi, en matinée. Selon l'exploitant de la centrale, l'eau irradiée provenait d'une valve de la cuve du réacteur et s'écoulait dans le bassin de rétention depuis début novembre. Toute l'eau radioactive a été collectée dans ce bassin, situé à l'intérieur du réacteur. La fuite n'aurait provoqué aucun dommage sur l'environnement. NHK 08/12/2011
  9. Une nouvelle espèce de dinosaure a été découverte parmi les fossiles stockés dans les caves du Musée d'histoire naturelle de Londres. Près d'un siècle après avoir été exhumés, des fossiles stockés dans les caves du Musée d'histoire naturelle de Londres ont été soumis à une nouvelle analyse. L’opération, effectuée par une équipe de chercheurs du Raymond Museum of Paleontology, aux Etats-Unis a abouti sur l’identification d’une nouvelle espèce de dinosaure : un spécimen à corne de la même famille que les tricératops. "J’ai su d'emblée que ces fossiles avaient quelque chose d'inhabituel. Ce fut très excitant de se renseigner sur leur histoire alambiquée" confie sur le site du Musée, Andrew Farke, directeur des travaux de recherches. Selon leurs investigations, les restes du dinosaure auraient été retrouvés en 1916 dans une carrière de la province d’Alberta au Canada. Ramené au Musée d'histoire naturelle de Londres, ils auraient par la suite été décrits comme "déchets" par les gardiens et jetés dans l’oubli des caves du bâtiment. Les chercheurs sont unanimes sur la véracité de leur découverte. "Les restes mis en évidences n’appartiennent pas à un individus isolé mais bien à plusieurs de la même espèce. Nous avons donc déjà écarté l’hypothèse selon laquelle il pourrait s’agir d’un étrange spécimen appartenant à un groupe déjà identifié", explique Andrew Farke. Un grand herbivore à collerette La description de la nouvelle espèce baptisée Spinops sternbergorum a fait l’objet d’une publication dans l’Acta Palaeontologica Polonica. Selon les chercheurs, ce spécimen de la fin du crétacé était un grand herbivore doté d’une large collerette à l’arrière de son crâne. Ses cornes imposantes étaient probablement utilisées pour assurer la protection de l’animal ou pour défendre son territoire. La série d’épines qui s’étend le long de la collerette du spécimen a conduit les experts à établir un lien de parenté évolutive avec deux autres espèces bien connues de dinosaures à cornes, à savoir Centrosaurus et Styracosaurus. Illustration du Spinops sternbergorum, la nouvelle espèce de dinosaure identifiée au sein du Musée d'histoire naturelle de Londres (Crédit photo : Dmitry Bogdanov/ Natural History Museum) Maxisciences 07/12/2011
  10. C'est ce mercredi 7 décembre que sera lancé le chantier du futur zoo de Vincennes. En avril 2014, date prévue pour la réouverture du parc, les visiteurs se verront offrir une expérience exceptionnelle. Le projet de rénovation du zoo a pour but de favoriser la préservation des espèces, tout en permettant au public de s'immerger dans un espace naturel. Lancé en septembre dernier, le projet de rénovation du zoo de Vincennes entre ce mercredi 7 décembre dans une nouvelle étape. C'est aujourd'hui que sera posée la première pierre du chantier. Quelque 1,4 million de visiteurs sont attendus chaque année, et le but de ce projet est de leur offrir une immersion dans des biozones correspondant aux différents écosystèmes de cinq grandes régions de la planète. "Dans les années 1930, on présentait une collection d'animaux dans un décor uniforme. Le principe du zoo du XXIe siècle, c'est l'immersion du visiteur dans des biozones" souligne auprès de l'AFP Thomas Guenon, le directeur général du Muséum national d'histoire naturelle qui a la charge de l'exploitation du parc. En avril 2014, date à laquelle est prévue la réouverture du zoo parisien, les visiteurs quitteront la ville pour découvrir dans les paysages de la Patagonie, d'Europe, de la biozone sahélo-soudanienne, de Madagascar et de la Guyane, plus d'un millier d'animaux de 175 espèces différentes, dont un grand nombre sont menacées de disparition. Ces animaux en danger font l'objet d'un vaste programme de conservation coordonné au niveau mondial. Cette rénovation totale du parc zoologique de 14,5 hectares bénéficie d'un budget de quelque 167 millions d'euros, dont 30 millions financés par l'Etat, et 10 millions par des fonds propres du Muséum. D'ici un an, le bâtiment des girafes, qui resteront dans le zoo pendant la durée des travaux, sera le premier achevé. Puis en novembre et décembre 2013, ce sont la grande volière et la grande serre tropicale qui devraient être terminées. Maxisciences 07/12/2011
  11. WWF-France lance officiellement la troisième édition du Pandathlon, un évènement sportif qui œuvre pour la restauration forestière. A l’occasion d’une soirée festive qui s’est déroulée jeudi dernier, l’organisation WWF France a donné le coup d’envoi pour la session 2012 de son incontournable événement sportif : le Pandathlon. Cette année encore, les pandathlètes passionnés de marche et de nature sont invités à s’inscrire pour participer à la manifestation qui se tiendra au Mont Ventoux les 26, 27 et 28 mai. Maxisciences Le principe est simple. Les participants doivent dans un premier temps former des groupes de 4 personnes, puis récolter des fonds d’un minimum de 1.600 euros par équipe qui seront reversés aux programmes de conservation des forêts dirigés par WWF-France. Lors du week-end organisé, les pandathlètes pourront à leur rythme gravir puis descendre les 1.600 mètres de dénivelé du Mont Ventoux à travers la réserve naturelle de biosphère classée par l’Unesco et Natura 2000. L’année dernière, 87 équipes ont participé à la manifestation soutenues par près de 1.700 donateurs. Au total, 135.000 euros ont pu être rassemblés au profit des programmes Alpes/Méditerranée du WWF-France. Maxisciences 07/12/2011
  12. Un projet de science participative, le Whale project, propose aux citoyens d'aider les scientifiques à comprendre le langage des orques et des globicéphales en regroupant les sons par similarité. Sur un site Internet, une interface facile permet ainsi de s'immiscer dans le monde des cétacés. Élaborée, la communication des mammifères marins fait appel à des sons très diversifiés. Une abondance de données est récoltée par les chercheurs qui travaillent sur ce sujet. Une quantité de bandes sonores dont les scientifiques de l’université de Saint-Andrews (Écosse) aimeraient bien tirer parti. Or, on manque de bras, ou plutôt d'oreilles. Alors les biologistes ont eu l'idée de recourir à un principe à la mode : la science citoyenne. En partenariat avec Scientific Americain et Zooniverse, l'équipe sollicite les les non-scientifiques. Quiconque voudrait aider les chercheurs dans leur entreprise est bienvenu. Ainsi, sur le site Internet Whale project, les biologistes de l’université de Saint-Andrews ont mis à disposition toutes les bandes sonores enregistrées à travers le monde et émises par des mammifères marins : les orques et les globicéphales. Le but du jeu, pour les gens qui souhaitent s’investir dans ce projet, est de rassembler les sons par similarité. Vous écoutez un son de base, puis d'autres en comparaison. Si l’un d’entre eux vous semble similaire au premier, il suffit de le signaler. Quel est le but de cette démarche ? Les chercheurs ont déjà remarqué que les sons émis par certains cétacés, comme les orques, varient considérablement d’une famille à l’autre. Ce qu’ils souhaitent maintenant comprendre, c’est ce que ces sons signifient. Leur compréhension est déjà assez avancée pour les orques. Mais les subtilités du langage des globicéphales échappent encore pour beaucoup aux zoologistes. En outre, comme chacun des sons est localisé, cette étude donne des indications sur la structure sociale et le mode de vie (migration par exemple). L'organisation sociale des orques est particulièrement bien connue car, dans le monde entier, les pods sont régulièrement suivis par des amateurs et des scientifiques. Mais la structure sociale des globicéphales Une démarche qui relance le débat de la science participative (ou science citoyenne). Ce n’est pas la première fois que des scientifiques font appel à des citoyens afin de les aider dans leurs recherches. C’est notamment une pratique assez courante en astronomie ou dans le domaine de la biodiversité. Zooniverse, qui est partenaire de l'université de Saint-Andrews pour le Whale Project (avec d’autres associations), est d’ailleurs un spécialiste de la science participative. Mais la science participative est aussi controversée car par définition, les personnes qui s’y impliquent ne sont pas scientifiques et n’observent pas les étoiles où la biodiversité de la même manière. D’où la nécessité d'encadrer les citoyens et de leur donner des consignes claires. Si vous décidez de vous lancer dans cette expérience, n’oubliez pas de passer par la page des consignes, afin que les critères sur lesquels vos observations reposent soient bien les mêmes que ceux retenus par les biologistes. Futura Sciences 04/12/2011
  13. Des militants antinucléaires, membres de l'association Greenpeace, ont facilement pénétré plusieurs centrales nucléaires tôt ce matin. Une façon, selon eux, de montrer que ces sites ne sont pas assez sécurisés et qu'ils ne sont donc pas à l'abri d'une attaque terroriste. Ce matin, l’association Greenpeace a lancé une action sur plusieurs centrales nucléaires françaises. Leur but : s’y introduire, sans « moyens surhumains » et « sans clé » pour démontrer la perméabilité de ces installations. En s’immisçant aisément dans les centrales, et notamment celle de Nogent-sur-Seine, Greenpeace assure avoir montré qu’elles ne sont pas à l’abri d’une éventuelle attaque terroriste. Ce n'est pas la première fois que des militants de Greenpeace s'introduisent dans des centrales pour dénoncer le manque de sécurité des sites et du nucléaire en général. En mars 2007, douze militants avaient escaladé une des tours de refroidissement de la centrale de Belleville-sur-Loire (Cher) pour y inscrire « EPR = danger ». En octobre 2007, huit grimpeurs s'étaient immiscés dans la centrale de Dampierre-en-Burly (Loiret) et avaient été débusqués manu militari par des membres du GIGN. Enfin, plus récemment, en mai 2011, quelques membres de l'ONG avaient bloqué les travaux de l'EPR de Flamanville. Ce matin, EDF, qui gère le site de Nogent, a tout de suite répondu à ces actions indiquant que les membres de l'ONG avaient été détectés dès leur intrusion, mais qu’il avait été décidé de ne pas agir sachant qu’il s’agissait de militants pacifistes. L’épisode a toutefois donné lieu à des échanges houleux entre les responsables du gouvernement et les antinucléaires, verts en tête. Greenpeace a dénoncé le laxisme des audits de sécurité, pour lesquels les accidents terroristes et les risques humains ne sont pas pris en compte – seules les catastrophe naturelles (et ce qui en découle) sont considérées. Pourtant, un rapport allemand de 2009 avait montré que les centrales n’étaient pas capables de résister à la chute d’un avion gros-porteur et un courrier intercepté en 2006 par Stéphane Lhomme, alors porte-parole du réseau Sortir du nucléaire, indiquait que la situation était la même pour le futur EPR de Flamanville. C'est la deuxième fois que la sécurité des centrales nucléaires est mise à mal en l'espace d'une semaine. Mercredi, Claude Birraux et Bruno Sido, respectivement président et rapporteur de la mission parlementaire sur la filière nucléaire, ont accompagné des experts de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) à la centrale de Blayais (Gironde) pour le premier, et à celle de Paluel (Seine-Maritime) pour le second, au cours d'une visite de contrôle surprise. Si les tests effectués à le centrale de Blayais n'ont révélé que quelques incidents mineurs – dont, tout de même, des « fuites non identifiées » – la visite de la centrale de Paluel s'est avérée plutôt alarmante. La simulation de la perte d'alimentation pour le refroidissement de la tranche numéro 1 tourne au fiasco : le basculement sur le système de la tranche numéro 2 est un échec car elle nécessite une clé qui est introuvable (elle est en commande) ! Les instructions indiquant la marche suivre, rassemblées dans un document, ne sont pas exactes. Il faudra 3 h 30 aux techniciens pour finalement basculer sur la tranche n°3. Et s'il s'était agit d'un réel accident ? Futura Sciences 05/12/2011
  14. Le Centre international pour le développement intégré en montagne (Icimod) a rendu publique, en marge du sommet de Durban, une synthèse sur l'état des glaciers dans l'Himalaya. Globalement, ils ont tendance à fondre comme neige au soleil. En « off » du sommet de Durban, le Centre international pour le développement intégré en montagne (Icimod) a publié le 4 décembre trois rapports concernant les glaciers, la neige et le changement climatique dans l’Himalaya. Ces rapports mettent notamment en évidence une importante fonte des glaciers, qui pourrait avoir de fortes répercutions sur les habitants des différentes vallées. Ces publications constituent la synthèse la plus complète de l’état des glaciers et du manteau neigeux sur les sommets de l’Himalaya, dans la région de l’Hindu Kush-Himalaya, qui englobe la majorité des pics himalayens. Le premier objet des travaux de cette organisation consistait à recenser les glaciers de la région. Ils sont au nombre de 54.000 (soit 30 % de l’ensemble mondial) et couvrent une surface de 60.000 km² pour environ 6.000 km3 de glace. Mais parmi cette accumulation de glaciers – qui vaut à la région d’être appelée le troisième pôle – seuls dix ont été étudiés précisément, et c’est sur ceux-là que la synthèse de l’Icimod a porté. Et les résultats parlent d’eux-mêmes. Au cours des trente dernières années, la surface recouverte par les glaciers du Bhoutan a diminué de 22 %, et 21 % au Népal. De plus, les experts de l’Icimod ont noté une baisse importante du bilan de masse – la différence entre l’accumulation et l’ablation. Entre les périodes 1980-2000 et 1996-2005, le taux de fonte des glaciers a ainsi globalement doublé, bien que ce taux varie assez fortement en fonction de la zone considérée. Plus d'1 milliard d'habitants dépendants des glaciers Si le rapport de l’Icimod n’avance aucune date pour la disparition des glaciers de l’Himalaya, il confirme néanmoins une tendance : la fonte s’accélère. Les membres de l’Icimod s’inquiètent également pour les populations qui vivent dans les vallées. Les glaciers alimentent en effet une dizaine de fleuve majeurs – l'Amou-Daria, l'Indus, le Gange, le Brahmapoutre, l'Irrawaddy, la Salouen, le Mekong, le Yangtsé, le Hunag He et le Tarim – dont 1,3 milliard d’habitants dépendent. Une diminution de l’approvisionnement en eau menacerait l’agriculture et la biodiversité et pourrait provoquer un stress hydrique, c'est-à-dire une demande en eau plus importante que l’offre. En espérant que ces résultats soient entendus par les négociateurs sur le climat réunis à Durban. Futura Sciences 06/12/2011
  15. Tepco, l'opérateur de la centrale Fukushima Dai-ichi, a annoncé mardi qu'environ 150 litres d'eau renfermant du strontium radioactif se sont écoulés dans la mer. Cette fuite s'est produite en dépit des mesures de prévention, prises par l'entreprise après des accidents similaires survenus en avril et en mai. Tepco estime qu'environ 26 milliards de becquerels de strontium et d'autres substances radioactives ont fui. Selon Tepco, l'impact sera négligeable même si des produits de la mer de la région sont consommés chaque jour, étant donné que les substances seront diluées dans l'eau de mer. Tepco a, une nouvelle fois, présenté ses excuses aux résidents locaux et à la population de l'Archipel. La compagnie entend rechercher la cause de cette fuite et prendre les mesures qui s'imposent dans les plus brefs délais. NHK 07/12/2011
  16. Un consortium japonais a signé un contrat d'achat de gaz naturel liquéfié ou GNL, provenant d'un projet d'exploitation d'une entreprise énergétique japonaise au large des côtes de l'Australie. Le groupe de 5 firmes japonaises du service public comprend Tepco, la Compagnie d'électricité de Tokyo qui gère la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. Une cérémonie de signature des contrats a eu lieu mardi à Sydney entre les membres du consortium et Inpex Corporation, le promoteur qui dirige le projet Ichthys LNG au large de la côte septentrionale de l'Australie. Les entreprises vont acheter 4 millions de tonnes de GNL par an auprès de l'exploitant dont la production annuelle est estimée à 8,4 millions de tonnes. Inpex fournira du GNL pendant 15 ans à compter de 2017. La consommation de GNL par le Japon a augmenté depuis l'accident de la centrale de Fukushima car les compagnies d'électricité doivent compenser le manque de l'énergie électrique qui provenait des centrales atomiques. Inpex espère finaliser le contrat d'investissement d'ici la fin de l'année et commencer dès que possible l'exploitation des gisements. NHK 07/12/2011
  17. Le fabricant japonais de produits alimentaires Meiji déclare qu'il renforcera le contrôle de la radioactivité pour ses produits et publiera les données en ligne. Meiji a annoncé mardi que jusqu'à 30,8 becquerels de césium radioactif par kilogramme avaient été détectés dans du lait en poudre. La compagnie avait produit le lait dans une usine de Kasukabe, près de Tokyo, immédiatement après la catastrophe nucléaire de mars. Ce niveau est inférieur à la limite de sécurité fixée par le gouvernement à 200 becquerels par kilogramme, mais la compagnie a décidé de remplacer gratuitement l'ensemble des 400 mille boîtes de lait en poudre expédiées en septembre. Selon Meiji, la contamination pourrait avoir pour origine une exposition à du césium radioactif libéré par la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi lorsque l'installation de traitement a été ventilée pour sécher le lait. NHK 07/12/2011
  18. Après une nuit en garde à vue, neuf militants de Greenpeace, interpellés lundi pour une intrusion dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube), ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire mardi et sont convoqués devant le tribunal correctionnel de Troyes le 20 janvier 2012. Ils ont été déférés au parquet et placés sous contrôle judiciaire, selon le procureur de la République, Alex Perrin. Ces six femmes et trois hommes âgés de 22 à 60 ans selon Greenpeace sont convoqués devant le tribunal pour "violation de locaux professionnels" et "dégradation, destruction de biens d'utilité publique en réunion" pour avoir découpé un grillage afin de s'introduire dans l'enceinte de la centrale, selon le magistrat. Ils encourent une peine maximale de cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende, selon une source judiciaire. Cinq d'entre eux sont également poursuivis pour avoir refusé de se soumettre à un prélèvement d'ADN. Leur contrôle judiciaire leur interdit de se rendre à proximité d'une centrale nucléaire et de se rencontrer. "Ces mesures vexatoires montrent à quel point il est malvenu, en France, de contester le nucléaire et d'en montrer les failles de sécurité", a déclaré dans un communiqué Sophia Majnoni d'Intignano, chargée de campagne nucléaire de Greenpeace. "Si le gouvernement continue à négliger la sécurité des Français, Greenpeace rappellera de nouveau les dirigeants politiques à leurs responsabilités", a-t-elle averti. "J'ai été surprise, et même effrayée, de voir avec quelle facilité nous sommes entrés, de constater les failles qui existent dans les dispositifs de sécurité", a déclaré Florence, une activiste de 52 ans de Greenpeace dans ce communiqué. Par ailleurs, deux militants qui s'étaient introduits à la centrale de Cruas (Ardèche) étaient toujours en garde à vue mardi pour "s'être introduits sans autorisation sur un terrain clos intéressant la Défense nationale", selon un porte-parole du ministère de l'Intérieur. Des opérations similaires avaient été menées dans le même temps mais en vain par Greenpeace sur d'autres sites, au Blayais (Gironde), à Chinon (Indre-et-Loire) et au centre de recherches nucléaires de Cadarache (Bouches-du-Rhône) du CEA (Commissariat à l'énergie atomique), selon le gouvernement et les forces de l'ordre. EDF a lancé une enquête à la centrale nucléaire de Cruas pour "comprendre les circonstances qui ont permis" aux deux militants de Greenpeace d'y pénétrer. A Nogent-sur-Seine, les militants qui sont entrés dans la centrale "ont été immédiatement détectés par le dispositif de sécurité", s'est en revanche défendu EDF. Après l'intrusion sur le site de cette centrale située à une centaine de kilomètres de Paris, une "fouille approfondie" de tous les sites nucléaires de l'Hexagone a été menée lundi. Sciences et Avenir 06/12/2011 Le directeur du site de Nogent a estimé qu'il n'y avait eu "aucun dysfonctionnement" dans la réaction, "proportionnée au degré de danger". "On avait repéré que c'était des militants de Greenpeace, pacifistes", avait affirmé Hervé Maillart. "C'est assez irresponsable de prendre des risques avec sa vie et avec la vie des autres", avait estimé lundi le président Nicolas Sarkozy. Un "débriefing précis" devra être effectué "pour que le dispositif soit durci et que de telles intrusions ne puissent plus se produire", avait quant à lui déclaré le ministre de l'Intérieur Claude Guéant, qui a reconnu des "défaillances" dans le dispositif de sécurité.
  19. Vendredi, le Conseil national de l'alimentation (CNA) a donné son aval à la réintroduction des farines animales dans l'alimentation de certains animaux. Une proposition de la Commission européenne à laquelle l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation a rendu un avis défavorable en novembre. Le débat s'est intensifié ces derniers mois sur la réintroduction des farines animales. Ces dernières ont été interdites en 1996 suite à l'épizootie d'encéphalite spongiforme bovine (ESB) qui avait frappé le Royaume-Uni. Une interdiction qui s'est ensuite étendue à toute l'Union européenne. A l'époque, des ruminants avaient été nourris avec des farines produites à partir de cadavres de moutons, une espèce sujette à une maladie appelée "tremblante", déclenchant ainsi l'épizootie. Mais alors que le nombre de cas d'ESB est allé en diminuant ces dernières années, se pose désormais la question de la réintroduction des farines animales dans l'alimentation des animaux d'élevage. Récemment, la Commission européenne a ainsi indiqué sa volonté de lever l'interdiction pour l'alimentation des porcs, des poissons et des volailles (les ruminants étant toujours exclus) notamment sous le motif qu'il existait désormais un nouveau type de farine. Une réintroduction à laquelle l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) a répondu par un avis défavorable le 16 novembre dernier. En revanche, le Conseil national de l'alimentation (CNA), lui, a donné vendredi son aval. Un avis avant tout destiné à "éclairer les pouvoirs publics" dans le cadre des négociations européennes, commente le CNA dans un communiqué relayé par lci.TF1.fr. Conscient que l'opinion publique n'est pas prête, le CNA souligne néanmoins qu'aucune date précise n'est évoquée pour l'heure. D'autant plus que le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire, s'est également opposé à cette réintroduction : "tant que je serai ministre de l'Agriculture, les farines animales ne seront pas réintroduites en France", avait-il ainsi déclaré au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro. De même que la Commission européenne, le CNA rappelle toutefois que la levée de l'interdiction ne concerne pas tous les animaux mais aussi qu'il s'agirait d'utiliser une nouvelle formule appelée "PAT", pour Protéines Animales Transformées, très différente des farines animales qui incorporent des cadavres d'animaux. D'après le Conseil, il serait ainsi interdit de fabriquer des farines à partir d'un animal malade ou encore de nourrir un animal avec des farines venant de la même espèce. Néanmoins, le CNA "exprime des réserves à toute autorisation nouvelle" tant que des méthodes d'analyses adaptées ne sont pas disponibles et que les filières de fabrication "ne garantissent pas des circuits liés aux PAT dédiés par espèce". En outre, le Conseil souligne que les Européens consomment déjà des aliments importés, notamment d'Amérique du Sud et qui contiennent des farines animales. Ajouté à cela, il met aussi en évidence les économies que pourraient permettre une telle réintroduction, le bétail étant actuellement nourri avec des protéines végétales pour la plupart importées et qui coûtent cher. Le CNA reste toutefois prudent sur l'évaluation de l'impact économique, relève lci.tf1.fr. axisciences 06/12/2011
  20. Lundi, lors d’un colloque de médecine tropicale, des scientifiques allemands et britanniques ont présenté les résultats de leur étude concernant l’ampleur surprenante du problème des morsures de serpents venimeux dans les pays du sud, cause chaque année d’un grand nombre de décès. Les morsures de serpents mortelles constituent un problème de santé mondiale méconnu, selon Ulrich Kuch, du Centre de recherche sur le climat et la biodiversité de Francfort (Allemagne), qui a parlé sur le sujet à la réunion annuelle de l'American Society of Tropical Medicine and Hygiene (ASTMH). "Les gens meurent dans leurs villages, sans ‘déranger’ les systèmes de santé. Ils n’apparaissent tout simplement pas dans les statistiques", explique le chercheur. Au Bangladesh, par exemple, seulement 3% des 700.000 personnes traitées chaque année pour de telles morsures vont d’elles-mêmes à l’hôpital ou consulter un médecin, alors que 86% vont plutôt voir un charmeur de serpents. Éloignement des centres de soins, rareté des sérums antivenimeux et prix des traitements sont autant de freins. Officiellement, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime que chaque année, jusqu'à 5 millions de personnes souffrent de morsures de serpents, lesquelles entraînent 300.000 cas d'invalidité permanente et environ 100.000 décès. Mais les études récentes révèlent que l'ampleur du problème est beaucoup plus grande : ainsi, rien qu'en Inde, 46.000 personnes mourraient chaque année de cette façon, en dépit du chiffre officiel de 2.000 cas. "Au XXIe siècle, les morsures de serpent constituent la plus négligée de toutes les maladies tropicales négligées. Les souffrances et les décès dus aux morsures venimeuses restent largement invisibles à la communauté sanitaire mondiale", conclut ainsi David Warrell, professeur de médecine tropicale à l'Université d'Oxford (Royaume-Uni), co-auteur de l’étude. Maxisciences 06/12/2011
  21. Le Japan Times a annoncé récemment que des scientifiques russes et japonais pourraient être en mesure, d’ici cinq ans, de cloner des cellules de mammouth trouvées congelées en Sibérie, afin de redonner vie au mythique pachyderme. Des scientifiques du musée de la République de Sakha (Russie) et de l’Université de Kinki (Japon) ont pour projet de redonner vie, d’ici cinq ans, au mammouth laineux, dont le dernier spécimen s’est éteint il y a moins de 4.000 ans. À partir de la moelle osseuse d’un fémur fossilisé de mammouth découvert en Sibérie en août dernier, les chercheurs espèrent en effet pouvoir extraire un noyau cellulaire comportant de l’ADN intact. Ce précieux noyau devra ensuite être transplanté dans un ovocyte (cellule-œuf) d’éléphant, préalablement débarrassé de son propre matériel génétique. L’embryon de mammouth ainsi reconstitué serait alors implanté dans le ventre d’une éléphante, qui donnerait finalement naissance à un charmant bébé laineux… du moins en théorie. Car encore faut-il que l’ADN recueilli sur le fossile soit en suffisamment bon état pour, après ‘consolidation’ par des techniques complexes, être transplanté sans dommage dans l’ovocyte ‘hôte’. Il faudra donc attendre encore un peu pour savoir si nous aurons un jour la chance de côtoyer ces pachydermes d'un autre temps. Maxisciences 06/12/2011
  22. Des chercheurs de l'université américaine d'Emory ont mené une étude sur le cerveau des chimpanzés, et découvert que ceux qui s'amusent le plus souvent à jeter leurs matières fécales sont plus intelligents que les autres. Une découverte qui peut faire sourire, mais qui n'en est pas moins sérieuse et intéressante. Ce jeu amuse beaucoup les enfants lors de leurs visites au zoo : les chimpanzés jettent régulièrement leurs selles sur leurs congénères. Loin d'être un signe de bêtise ou de saleté, cette habitude nous en apprend beaucoup sur ces animaux avec lesquels nous partageons 99% de notre ADN. Dans une étude publiée par les Philosophical Transactions of the Royal Society, et rapportée par le Dailymail, des chercheurs de l'université d'Emory, aux Etats-Unis, expliquent avoir étudié ce comportement, et affirment qu'il est un signe d'intelligence, précurseur du langage. Les chimpanzés qui jettent le plus souvent des matières fécales sont les plus intelligents, affirment ces scientifiques. Pour parvenir à cette conclusion, ils ont comparé des scans de leur cerveau avec des données sur leur comportement. Ils ont alors constaté que ceux qui jettent le plus avaient particulièrement développé leurs fonctions motrices, et semblaient également avoir des langages plus élaborés. Les lanceurs de selles les plus prolifiques sont en outre les plus sociables. Pour les chercheurs ayant réalisé ces travaux, cela laisse supposer que d'une certaine manière, la capacité de ramasser et jeter des objets est un précurseur du développement de la parole chez les premiers hominidés. Les scientifiques manquent encore de connaissances pour comprendre comment le fait de jeter ses propres selles peut constituer une étape cruciale dans l'évolution de la parole. Mais pour eux, ce comportement apparaît comme une étape vers l'utilisation d'outils, qui est elle-même une étape vers la parole. Maxisciences 05/12/2011
  23. Si certaines espèces sont craintes par la population, les requins sont loin de rester en paix dans leur habitat naturel. Bien au contraire, ils sont aujourd’hui sérieusement menacés, notamment à cause de la pêche qui continue malgré les interdictions. Le grand requin blanc est aujourd’hui une espèce protégée. Mais des dizaines de millions d'autres squales sont capturés chaque année par les pêcheurs. En effet, les ailerons sont très prisés dans la cuisine traditionnelle chinoise et la raie manta géante, une autre forme de requin, est transformée en poudre utilisée dans la médecine chinoise. Mais la viande de requin est également massivement consommée en Europe, à l'insu de bon nombre de consommateurs. "Les gens ne s'en rendent pas compte parce qu'on ne l'appelle pas comme ça, mais ils mangent du requin", explique à l'AFP Sonja Fjordham, présidente de l'ONG Shark Advocates International. En effet, on parle de saumonette en France ou de "fish and chips" en Angleterre mais il s’agit en général de roussette ou d'aiguillat, des espèces de petits requins. De même, le veau de mer est en réalité le requin-taupe, dont les populations se sont effondrées dans l'Atlantique et qui fait l'objet d'un moratoire en Europe, comme le souligne Sciences et Avenir. Au sommet de la chaîne alimentaire, le requin est indispensable pour réguler la faune dans les fonds marins. Les scientifiques osent à peine envisager les conséquences de sa disparition, qui concerne 20% des requins, toutes espèces confondues, selon Mme Fjordham. Le principal tourment des écologistes reste le "finning", cette pratique (interdite mais souvent ignorée) qui consiste à couper les ailerons des requins à bord des bateaux de pêche et à rejeter ensuite à la mer les animaux, souvent encore vivants. Une pêche qui reste très rentable puisqu’en Asie une nageoire peut valoir plusieurs centaines d'euros. "C'est comme si on coupait les bras et les jambes d'une personne. Ne reste plus que le tronc. Sans nageoires, ils ne peuvent pas nager, ils ne peuvent pas respirer, ils ne peuvent pas manger. Ils coulent au fond de la mer", s'insurge Rebecca Regnery, directrice adjointe de Humane Society International. "Pas besoin d'être un génie pour prohiber le "finning". C'est un tel gâchis", estime Sonja Fjordham. "La fin du "finning" seule ne suffira pas à sauver les requins. Nous devons réduire la pêche". Et la chose est possible. A Palau, un petit archipel du Pacifique on a su booster l’écotourisme de l’archipel en mettant en place un sanctuaire pour requins. Depuis, la plongée avec les squales représente 8 % du PIB, chaque animal rapportant 1,9 million de dollars au cours de son existence. Maxisciences 04/12/2011
  24. Un bilan global du recul des glaciers de l'Himalaya et de ses conséquences a été publié dimanche dans le cadre de la conférence des Nations Unies de Durban. Ce recul est estimé à 20% au cours des trente dernières années. Un phénomène qui menace plus d'un milliard de personnes vivant dans cette région du monde. Plusieurs études menées par le Centre for Integrated Mountain Development (ICIMOD), basé à Katmandou, ont été publiées en marge de la conférence de Durban sur la lutte contre le réchauffement climatique. Elles confirment la fonte inquiétante des glaciers de l'Himalaya après la suspicion qu'avait engendré en 2007 un rapport erroné du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) qui affirmait que ces glaciers pourraient totalement disparaître à l'horizon 2035, et même avant. Trois rapports ont été rendus publics par l'ICIMOD. Ils indiquent que les glaciers du Népal ont reculé de 21% au cours de ces trente dernières années, tandis que ceux du Bhoutan accusent une perte de 22%. Cette fonte engendrée par le réchauffement des températures de la région représente une grande menace pour les habitants des pays voisins. Les études menées par l'ICIMOD pendant trois ans, et financées par la Suède, ont suivi dix glaciers de façon régulière. Tous étaient en train de fondre, à une vitesse accélérée entre 2002 et 2005. Ces rapports "fournissent un nouveau point de comparaison et des informations sur des zones géographiques spécifiques pour comprendre le changement climatique dans l'un des écosystèmes les plus vulnérables au monde", a souligné le président du GIEC Rajendra Pachauri. La région abrite quelque 54.000 glaciers, soit 30% des glaciers du monde. Ils alimentent en eau les huit plus grands fleuves d'Asie, dont cinq, l'Indus, le Gange, le Brahmapoutre, le Yangtze et le fleuve Jaune, risquent de voir leurs ressources diminuer considérablement au cours des prochaines décennies. Au total, ce sont 1,3 milliards de personnes qui pourraient être touchées par le phénomène, alertent les chercheurs. Maxisciences 05/12/2011
  25. La Ligue protectrice des oiseaux (LPO) souhaite voir interdire dans toute la France la bromadiolone, un anticoagulant que les agriculteurs utilisent pour se débarrasser des rongeurs. Mais déjà prohibé dans plusieurs départements, le produit fait également des victimes parmi les oiseaux. Ces derniers mois, près de 22 cadavres ont été découverts par la Ligue de protection des oiseaux (LPO) à côté de champs de culture. Mais si ces décès pourraient apparaitre mystérieux, l'organisation a une idée de leur origine. Une piste délivrée par l'endroit où ont été trouvées les 14 milans royaux et (Milvus milvus) et 8 buses variables (Buteo buteo). En effet, les corps inertes des oiseaux ont été observés non loin de parcelles traitées avec de la bromadiolone. Cette substance est un anticoagulant que les agriculteurs utilisent dans leurs champs pour se débarrasser des rongeurs. Celui-ci agit au niveau du foie où il entre en concurrence avec la vitamine K sur une enzyme particulière, empêchant ainsi la synthèse de la prothrombine, une protéine impliquée dans le processus de coagulation. Lorsque le rongeur entre en contact avec la substance, des hémorragies internes se déclenchent et provoquent rapidement la mort de l'animal. Seulement voilà, les campagnols des champs sont loin d'être les seuls à synthétiser la prothrombine et donc d'être sensibles à cet anticoagulant. D'où un risque pour les oiseaux qui survolent les environs et qui sont non seulement des prédateurs des rongeurs mais aussi des espèces protégées, relève Futura-sciences. Le milan figure sur la liste rouge des animaux quasi-menacés de l'UICN tandis que les deux espèces sont protégées par la loi française. Ainsi, la LPO réclame aujourd'hui une interdiction totale de cette substance au nom du principe de précaution, le bromadiolone étant déjà prohibé dans plusieurs départements. A la place, elle préconise un retour aux autres méthodes de travail efficaces parmi lesquelles le piégeage ou le travail du sol. Maxisciences 05/12/2011
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