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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. La semaine dernière, le Lincoln Park Zoo a annoncé que le bébé gorille né le 16 novembre dernier était mort. Les soigneurs l'ont trouvé inerte dans les bras de sa mère, Bana. La joie a été de courte durée. Le 16 novembre dernier, les équipes du Lincoln Park Zoo situé à Chicago aux Etats-Unis ont annoncé avec enthousiasme la naissance d'un bébé gorille. Il s'agissait du tout premier petit de la femelle Bana hébergée par le zoo qui en prenait grand soin, devant les yeux attendris des visiteurs attroupés chaque jour devant son enclos. Mais vendredi dernier, soit à peine neuf jours après la naissance du bébé, les soigneurs ont découvert le petit inerte dans les bras de sa mère. "C'est un jour extrêmement triste pour la famille du Lincoln Park Zoo. Nous avons surveillé la mère et son enfant de manière très proche depuis la naissance et nous étions prudemment optimiste que le bébé soit en bonne santé et soigné de manière appropriée. Nous sommes tous très surpris et très attristés par cette tournure d'évènement tragique", a déclaré Megan Ross, vice-présidente d'Animal Care citée dans un communiqué. Après la découverte, la mère Bana a été autorisée à garder son petit pendant quelques heures afin de lui permettre de faire son deuil. Les périodes de deuil des gorilles sont des comportements bien documentés et sont souvent comparées à celles des humains. Une autopsie complète sera ensuite pratiquée sur le corps du petit dans le but de déterminer la cause de la mort qui reste aujourd'hui un mystère. "La triste réalité est que la mortalité infantile n'est pas tout à fait rare chez les animaux sauvages, mais nous sommes totalement dévastés de perdre cet important nouveau-né dont l'espèce est en danger critique", a commenté Megan Ross. Maxisciences 02/12/2011
  2. Depuis quarante ans, des déchets chimiques issus d'une usine française sont exposés à ciel ouvert dans deux communes situées près de la frontière suisse. Ces déchets sont contaminés par un insecticide aujourd'hui interdit, mais aucune mesure n'a jamais été prise pour les évacuer, s'insurge l'association écologique suisse Pingwinplanet. En 1972, du béton et du gravier contaminés par un insecticide ont été déversés sur des chemins de Hagenthal-le-Haut et Hagenthal-le-Bas, communes alsacienne proches de la frontière suisse. C'est ce qu'affirme l'association Pingwinplanet (photo), qui dans un communiqué réclame "l'évacuation immédiate" de ces déchets chimiques issus d'une ancienne usine française de production de lindane, un pesticide aujourd'hui interdit. "Les autorités françaises connaissent l'existence de ce gravier contaminé de Hagenthal depuis 1972. Elles n'ont pris aucune mesure", s'insurge l'association qui évoque des "conséquences fatales" pour les humains, les animaux et l'environnement. Le maire de Hagenthal-le-Bas François Gasser affirme ne pas être au courant de l'existence de ces déchets. "Cette association a lancé cette information dans les médias sans même me prévenir, je n'apprécie pas du tout. Dès que j'ai appris cela mardi j'ai contacté le sous-préfet de Mulhouse (Haut-Rhin) et ce (mercredi) matin je lui ai envoyé les dossiers, ainsi qu'à la préfecture à Colmar" a-t-il indiqué à l'AFP. Et de souligner : "J'attends des analyses de l'Etat français et si c'est dangereux je pousserai bien sûr pour que ce soit enlevé. Mais les chemins touchés sur ma commune appartiennent à des privés : la commune ne va pas investir quoi que ce soit pour enlever ça". Maxisciences 02/12/2011
  3. L'Effraie des clochers (Tyto alba) est un rapace nocturne protégé aussi couramment appelée chouette effraie ou "dame blanche". Sa répartition est ubiquiste, elle habite tous les continents, sauf l'Antarctique et certaines îles. C'est l'espèce de strigiformes la plus répandue au monde (Konig, 1999). L'Effraie des clochers est la seule espèce de la famille des tytonidés, vivant en Europe, notamment en France. Effraie des clochers (Tyto alba) (Wikipedia) La Chouette effraie est de la taille d'une corneille à peu près (34 à 39 cm). Elle possède un masque facial blanc en forme de cœur. Le dessus du corps est gris cendré à brun jaune, richement pointillé et perlé de fines taches blanchâtres ourlées de noir. Le poitrail est blanchâtre à blanc roussâtre plus ou moins piqueté de brun foncé. Ses pattes sont longues couvertes de plumes blanches et munies de doigts puissants aux serres bien développées. Ses ailes sont longues et plutôt étroites. L'iris de l'oeil est noir. Les sexes sont identiques. Son envergure va de 0,90 à 0,95 m et son poids est d'environ 415 g. Chouette effraie en vol dans les Pyrénées (France) (Wikipedia) Son cri : Son cri est un «khrû» ou «khraikh» rauque, strident et répétitif qu'on compare souvent au ronflement d'un dormeur, ponctué de sonorités aigües. Il y a aussi un deuxième cri, plus long qui fait un "chhhhhh" très impressionnant. Elle chuinte. Elle claque également très fort du bec lorsqu'elle se sent menacée. Son plumage : Bordée d'une frange souple et couverte d'un moelleux duvet, la plume de l'effraie absorbe très bien les frottements de l'air et réduit les turbulences. Son vol silencieux permet à la chasseresse de surprendre ses proies avant qu'elles ne s'enfuient ou se cachent. Dormant le jour, elle est protégée par son plumage qui lui sert de camouflage. Reproduction : En général, la femelle pond de 5 à 8 œufs qui mesurent de 35 à 43 mm par 30 à 33 mm. Lorsque la nourriture est très abondante, elle peut en pondre jusqu'à 15, et une deuxième nichée peut se produire au cours de la même saison (et jusqu'à trois dans de rares cas ; Johnsgard, 1988 et Konig, 1999. Les œufs sont pondus à même le sol et la femelle les couve de 30 à 32 jours pendant que le mâle chasse pour la nourrir. Les éclosions étant étalées sur une à deux semaines, la taille et le plumage des petits varient énormément. Les jeunes quittent le nid après 55 jours environ parfois même davantage. Ils sont nourris par les deux parents. Chaque nuit, les deux parents tuent et transportent une quarantaine de petits mammifères et parfois de petits oiseaux pour se nourrir, eux et leurs petits. Régime alimentaire : La chouette effraie chasse la nuit dans des étendues cultivées ou des prairies. La forme de ses yeux permet de concentrer un maximum de lumière sur la rétine. (Ainsi, la chouette effraie à besoin de cinquante fois moins d'éclairage que l'homme pour voir distinctement). Mais c'est surtout à l'ouie qu'elle détecte ses proies. L'ouverture du méat acoustique externe est très dissymétrique d'un côté par rapport à l'autre ce qui augmente sensiblement la localisation des sons. Son régime alimentaire se compose essentiellement de petits rongeurs (campagnols, mulots, souris) et musaraignes. Plus rarement elle capture des belettes ou des lapins, ainsi que des petits oiseaux, des chauves-souris, des amphibiens ou enfin de gros insectes. Un ornithologue, Uttendoerfer, a étudié le régime alimentaire de l'effraie, par l'analyse des pelotes de réjection. Il a ainsi constaté que, sur 77 602 vertébrésrecensés, on trouvait 74 250 mammifères (113 chauves-souris, 195 taupes, 20 466 musaraignes, 9 belettes, 54 438 petits rongeurs (rats, souris, mulots et campagnols) et 8 lapins, 2414 oiseaux (1273 moineaux domestiques, 149 moineaux friquets, 95 hirondelles de fenêtre, 77 hirondelles de cheminée, 71 martinets noirs...), 936 batraciens, 1 poisson, 1 lézard, au moins 587 insectes et 1 limace. Les pelotes de réjection mesurent environ 45 mm sur 26 mm. Elles sont caractérisées par leur aspect noir, brillant, arrondies aux deux extrémités et lisse quand elles sont fraîches. Sa répartition géographique : Elle a une répartition mondiale, excepté le nord est paléarctique (Russie). Elle est habituellement sédentaire, c’est-à-dire qu'elle demeure dans son aire de nidification (ou dans les alentours) toute l'année. On la trouve principalement dans les zones habitées, plus rarement dans les forêts. Et, elle reste en général fidèle à sa patrie durant l'hiver, mais lorsque la nourriture vient à manquer (effondrement de la population de rongeurs), on a déjà observé des migrations de petits groupes d'adultes qui peuvent alors entreprendre des déplacements importants en termes de distance. Cette particularité qu'ont les effraies de se disperser dans toutes les directions après la nidification ou lors d'une longue période de disette fait que leurs mouvements migratoires ont lieu dans toutes les directions et se font parfois en altitude. Malheureusement, une effraie qui a élu domicile au-dessus de son aire de distribution habituelle ne tentera pas de redescendre en plaine ou en vallée à la saison froide, car une fois installée dans son nid, son habitus est sédentaire. Ces chouettes effraies installées en altitude, ou celles situées en limite nord de leur aire de répartition, sont susceptibles de mourir en hiver. Une étude de 1997 a montré que contrairement à la chouette hulotte ou au hibou moyen-duc, la chouette effraie a des dépenses énergétiques très élevées en hiver, du fait de la piètre isolation thermique conférée par ses plumes (notamment au niveau des pattes), et de ses habitudes alimentaires davantage axées sur la recherche de rongeurs, proies moins accessibles par forte couverture neigeuse. Son habitat et les menaces qui pèsent sur la chouette effraie : L'Effraie habite les grands milieux ouverts comme les prairies, les bandes herbeuses le long des champs et des haies, des vergers. Elle peut utiliser des bâtiments comme des vieilles granges et des clochers d'église pour y élever sa progéniture, mais elle chasse au-dessus des vastes champs avoisinants. Comme son nom l'indique, elle habite les clochers, mais aussi les combles des grands édifices, les greniers des fermes, les granges et les pigeonniers. Après la saison de nidification, la majorité des jeunes se dispersent à moins de 20 km de leur lieu de naissance. Une fois que les jeunes effraies des clochers ont trouvé un site propice pour nicher, elles pourront y passer le reste de leur vie si la nourriture s'y trouve en quantité suffisante (Johnsgard, 1988, Konig, 1999 et Maslow, 1983). L'Effraie des clochers a décliné depuis le XIXe siècle, mais plus spécialement ces trente dernières années. Le déclin est estimé à plus de 50% en Angleterre et en Irlande. En France, la population d'effraie est en régression, notamment dans l'est. Selon la Ligue pour la protection des oiseaux il resterait en France entre 20 000 et 50 000 couples. De nombreuses menaces pèsent sur l'Effraie des clochers : - Trafic routier : Du fait de son vol rasant lors de la chasse (faible hauteur, en général entre 1,5 et 3 m), l'Effraie est particulièrement vulnérable aux collisions avec des véhicules. Ainsi, le trafic automobile est la première cause de mortalité déterminée à partir des reprises : 40 à 70 % des Effraies sont retrouvées mortes sur les routes. En France, le nombre d'Effraies tuées annuellement est de l'ordre de 10 000 à 20 000, voire plus (pour près de 10 000 grands mammifères sauvages). - Modification du milieu de vie (habitat) : La disparition des prairies et des haies boisées du fait du remembrement nuit à l'Effraie car cela engendre la disparition des rongeurs qui constituent la base de son alimentation. La suppression des haies est aussi responsable des accidents avec les automobiles car les haies obligeaient l'Effraie à voler plus haut aux abords des routes. De même la pose de grillage contre les pigeons sur les clochers et la démolition des vieux bâtiments suppriment de nombreux sites de nidification pour l'Effraie. - Les pesticides : Les populations d'Effraie ont été affectées par les pesticides employés depuis la fin de la seconde guerre mondiale (près de 100 000 tonnes par an en France). Ainsi les organochlorés comme le DDT utilisé dès 1943 et interdit dans les pays industrialisés au début des années 1970, le lindane, l'aldrine et la dieldrine ont un impact maximal au sommet de la pyramide alimentaire. Chez les Effraies outre des taux impressionnants de concentration dans le sang et les organes, l'épaisseur de la coquille des oeufs s'amincit et cela met en péril les couvées. La prédation (naturelle) : Les principaux prédateurs de l'Effraie des clochers sont la fouine (surtout pour les oeufs et les jeunes), l'hermine, le chat et le renard. - Autres causes : L'Effraie des clochers peut également s'électrocuter avec des fils électriques, l'électrocution représente selon les pays de 2 à 8 % de la mortalité de l'Effraie. Elle peut aussi entrer en collision avec des fils barbelés ou se noyer dans les abreuvoirs métalliques. Que fait-on pour sa protection ? Un des pays les plus précoces fut la Grande-Bretagne où une loi existe depuis 1954. Depuis 1981, les ornithologues et les photographes doivent avoir une autorisation spéciale pour l'approcher. En France, l'Effraie des clochers a été protégée dès 1902 en tant qu'oiseau utile à l'agriculture du fait de sa destruction active de rongeurs puis elle a bénéficié d'une prohibition de la chasse grâce à l'arrêté ministériel du 24 janvier 1972 relatif aux espèces dont la chasse est prohibée. D'autres pays ont mis plus de temps à protéger la chouette effraie: ainsi en 1983, elle n'était pas protégée en RDA et pas totalement en Grèce. L'Effraie des clochers bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire. Il est donc interdit de la détruire, la mutiler, la capturer ou l'enlever, de la perturber intentionnellement ou de la naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les oeufs et les nids et de détruire, altérer ou dégrader leur milieu. Qu'elle soit vivante ou morte, il est aussi interdit de la transporter, colporter, de l'utiliser, de la détenir, de la vendre ou de l'acheter. l existe de nombreuses sous espèces : - Tyto alba affinis, Tyto alba alba, Tyto alba bargei, Tyto alba bondi, Tyto alba contempta, Tyto alba crassirostris, Tyto alba delicatula, Tyto alba detorta, Tyto alba erlangeri, Tyto alba ernesti, Tyto alba furcata, Tyto alba gracilirostris, Tyto alba guatemalae, Tyto alba guttata, Tyto alba hellmayri, Tyto alba hypermetra Tyto alba insularis, Tyto alba lucayana, Tyto alba meeki, Tyto alba nigrescens, Tyto alba niveicauda, Tyto alba poensis, Tyto alba pratincola, Tyto alba punctatissima, Tyto alba schmitzi, Tyto alba stertens, Tyto alba subandeana, Tyto alba sumbaensis, Tyto alba thomensis, Tyto alba tuidara. Deux sous-espèces sont dorénavant considérées comme des espèces à part entière par le Congrès ornithologique international : Tyto deroepstorffi, Tyto delicatula. WIKIPEDIA DEC 2011
  4. "La chouette effraie des clochers" (Tyto alba), rapace nocturne victime chaque année de collisions fatales avec des automobiles, fait l'objet d'une campagne nationale intitulée "roulez moins vite la nuit" lancée par la Ligue de protection des oiseaux LPO. "On estime que chaque année une chouette effraie meurt tous les deux kilomètres d'autoroute en France", indique la LPO dans un communiqué annonçant l'ouverture de sa campagne de protection, avec le soutien de la Fondation Norauto. "Modérer sa vitesse sauve des vies humaines tout en participant à la biodiversité", souligne le président de la LPO, Alain Bourgrain Dubourg. Classée espèce vulnérable en Rhône-Alpes et espèce à surveiller en Champagne-Ardennes, la chouette effraie souffre également de la raréfaction de ses sites de nidification. Elle ne construit pas de nid mais utilise, en dehors des arbres creux, des lieux construits par l'homme, comme les clochers ou les granges. Mais les vieilles bâtisses disparaissent, les combles sont de plus en plus souvent aménagés et les clochers sont protégés par des grillages contre la prolifération des pigeons, souligne la LPO. La campagne de protection vise à favoriser aussi la pose de nichoirs, dont 150 ont été déjà installés cet automne avec la Fondation Nature et Découvertes. La chouette effraie, appelée "dame blanche", de taille moyenne et ne pesant que 350 g en moyenne pour une envergure d'environ un mètre, est à la base de nombreuses légendes prétendant qu'elle annonçait la mort. On l'aperçoit souvent près des églises et donc des cimetières. Mais elle est aussi un précieux auxiliaire en agriculture car elle se nourrit à plus de 95% de petits rongeurs, musaraignes, mulots, souris et campagnols. Sciences et Avenir 02/12/2011
  5. L'Arctique continue à se réchauffer, entraînant depuis ces dernières années un bouleversement durable de l'écosystème de la région, conclut un groupe international de scientifiques dans un rapport rendu public jeudi par le gouvernement américain. Selon ces experts "un nombre suffisant de données annuelles a été collecté permettant d'indiquer un changement dans le système de l'océan Arctique depuis 2006". Ils relèvent également la répétition en 2011 d'un vent d'hiver arctique qui sort de la norme pour la région. Etant donné les projections de poursuite du réchauffement planétaire, "il est très probable que ces changements majeurs vont se poursuivre dans les années à venir avec des impacts climatiques, biologiques et sociaux accrus", écrivent les auteurs de ce rapport appelé "Arctic Report Card". Cet état des lieux de l'Arctique est publié annuellement depuis ces dernières années par l'Agence nationale océanique et atmosphérique américaine (NOAA). "Ces travaux menés par 121 chercheurs de quatorze pays concluent que l'Arctique continue à se réchauffer avec moins de glace dans l'océan et une végétation sur le sol plus abondante", relève Monica Medina, une haute responsable de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration). "Un Arctique plus vert et plus chaud fait qu'il fera probablement l'objet d'un plus grand développement et un rapport comme celui-ci aide à nous préparer à davantage de demandes d'exploitation des richesses arctiques et à prendre de meilleures décisions concernant la gestion et la protection de ces ressources de plus en plus accessibles", ajoute-t-elle. Les fonds marins sont notamment riches en pétrole et gaz. En 2011, la température moyenne annuelle de l'air près de la surface de l'océan Arctique était d'environ 1,5 degré Celsius plus élevée que durant la période de 1981 à 2010, précise le rapport de la NOAA. La superficie minimum de glace de l'océan en septembre 2011 a été la seconde plus faible pour la saison d'été, après 2007, mesurée depuis le début des observations par satellite en 1979. Et depuis 2006, l'Arctique a connu les cinq étés durant lesquels l'étendue des glaces a été la plus faible jamais enregistrée. Durant deux années de suite, les trois principaux accès à l'océan Arctique étaient libérés des glaces et accessibles à la navigation, un fait très inhabituel. De 2010 à 2011, l'Arctique a subi une perte nette de masse de glace de 430 milliards de tonnes, soit la plus forte réduction annuelle jamais mesurée par les satellites depuis 2002. Une telle fonte nette de la glace de l'Arctique équivaut à une montée de 1,1 millimètre du niveau de l'océan, selon ces chercheurs. Une acidification des eaux arctiques résultant d'une absorption accrue de dioxyde de carbone (CO2), principal gaz à effet de serre, a également été mesurée dans les mers de Beaufort et de Chukchi. En outre, cette fonte plus étendue des glaces fait que l'Arctique réfléchit moins l'énergie solaire durant l'été et absorbe plus de chaleur aggravant d'autant plus le réchauffement, relèvent les auteurs du rapport. Le recul des glaces dans l'Arctique menace l'habitat des morses et des ours polaires dont sept des dix-neuf sous-populations voient leur nombre diminuer. Mais le réchauffement du permafrost se traduit par une végétation plus verdoyante et abondante dans la Toundra des régions côtières adjacentes aux zones où les glaces de l'océan Arctique disparaissent le plus. Autre avantage du réchauffement, le phytoplancton dans l'océan, qui est à la base de la chaîne alimentaire des espèces marines, a augmenté de 20% depuis dix ans, notent ces experts. Sciences et Avenir 02/12/2011
  6. Tepco, la Compagnie d'électricité de Tokyo, a publié ce vendredi un rapport intermédiaire sur son enquête interne, portant sur la catastrophe qu'a subie la centrale Fukushima Dai-ichi dont elle est l'opérateur. S'appuyant sur des données et des interviews effectuées depuis juin auprès de plus de 250 travailleurs, le document décrit comment le tsunami géant du 11 mars a englouti et détruit la plupart des sources de courant électrique et tous les mécanismes de secours de l'installation. Le rapport ajoute qu'avant le 11 mars, Tepco avait travaillé avec le gouvernement et obtenu son approbation dans la prise de mesures, visant à protéger la centrale contre de graves accidents. Le document signale encore que la centrale a perdu tous ses mécanismes de sécurité parce que le tsunami était beaucoup plus important que les prévisions, que les travailleurs n'ont pu faire face à la situation et qu'une fusion du coeur des réacteurs s'est produite. Toutefois, le rapport ne contient pas d'examen détaillé sur le fait que Tepco n'a pas transmis immédiatement au gouvernement son estimation, faite en 2008, selon laquelle un tsunami supérieur à 10 mètres pourrait frapper la centrale. Tepco affirme ne pas avoir soumis immédiatement son estimation parce qu'elle était basée sur une hypothèse sans fondement. On ne sait pas encore comment les travailleurs se sont efforcés de refroidir le réacteur numéro 1 de la centrale où s'est produite la fusion des barres de combustible. On ignore aussi pourquoi le réacteur 2 a fini par libérer une grande quantité de substances radioactives. NHK 02/12/2011
  7. La Commission des Affaires étrangères de la Chambre basse japonaise a approuvé vendredi à la majorité, des traités de coopération dans le nucléaire civil avec quatre pays. Cette décision ouvre la voie au vote de ces textes la semaine prochaine par la Chambre basse. Les quatre pays sont la Jordanie, la Russie, le Vietnam et la Corée du Sud. Le Parti démocrate du Japon, le PDJ au pouvoir, et la principale formation de l'opposition, le Parti libéral démocrate, ont voté pour les traités. Ces accords permettront au Japon d'exporter des centrales nucléaires et de transférer des technologies à ses partenaires. Tokyo a signé les textes avec les 4 pays avant la catastrophe du 11 mars et le début de la crise nucléaire de Fukushima. Le vote du Parlement était attendu. Le premier ministre Yoshihiko Noda a déclaré à la commission que le Japon avait le devoir de partager les leçons de la crise nucléaire. Pour lui, la fourniture par l'Archipel de technologies nucléaires sûres à des pays qui les demandent fait sens. Il convient de s'assurer de l'usage pacifique de l'énergie nucléaire et de surveiller la situation des pays recevant ces technologies. NHK 02/12/2011
  8. Mardi matin, un rorqual commun a été retrouvé par des surfeurs, échoué sur la plage de la Torche dans le Finistère. Aujourd'hui, les équipes n'ont pas eu d'autre choix que de découper l'animal mort pour éviter qu'il ne pourrisse sur la plage. Une baleine de près de vingt tonnes et de seize mètres de long gisant sur le sable. C'est le spectacle tragique qu'ont découvert des surfeurs mardi matin en se rendant sur la plage de la Torche dans le sud du Finistère. Rapidement, ils ont alerté les secours mais l'animal était déjà mort. Selon les informations divulguées par le journal Ouest France et confirmées ensuite par l'Océanopolis de Brest, il s'agirait plus précisément d'un rorqual commun. "Entre une et deux baleines s'échouent en moyenne chaque année en Bretagne. Celle-ci est la troisième de l'année", a commenté Christine Dumas, chef d'équipe de soigneurs mammifères marins au centre Océanopolis qui a réalisé des prélèvements sur l'animal mercredi. photo Maxisciences L'annonce de l'échouage a toutefois attiré de nombreux curieux. "C'est assez impressionnant de voir une baleine d'aussi près. Après, c'est triste qu'un animal comme celui-là disparaisse", a commenté un promeneur cité par France Soir. De même, un jeune père accompagné de son fils a confié : "C'est incroyable. Quand j'ai appris la nouvelle, j'ai voulu montrer la baleine à mon fils. Il a cinq ans et il n'en verra sans doute plus une d'aussi près à quelques kilomètres de la maison". Si l'évènement a donc suscité un grand intérêt, la suite des opérations apparait encore plus tragique. En effet, vu le poids du cétacé, il était impossible pour les équipes de soulever la baleine pour débarrasser la plage et empêcher qu'elle y pourrisse. Pas question non plus de repousser à la mer la créature dans un état de décomposition très avancée et qui pourrait gravement contaminer les eaux environnantes. Les secours n'ont ainsi pas eu d'autre choix que d'entreprendre le découpage du rorqual et d'user de grue pour le déplacer morceau par morceau. L'origine de l'accident reste inconnue Quant à la raison de l'échouage, celle-ci demeure un mystère. Selon les spécialistes, la vieillesse, la maladie ou une collision avec un bateau pourrait très bien être à l'origine de la mort de la baleine. Les cétacés entament en début d'hiver leur migration au large de la Bretagne à destination du sud, avant de remonter vers le nord au début de l'été. Animaux solitaires, elles ne se regroupent alors qu'au moment de la reproduction, relève l'AFP. Cependant, les prélèvements réalisés par les équipes de l'Océanopolis pourront peut-être permettre d'en apprendre davantage sur la créature et sur ce qui lui est arrivé. Découvrez en images la baleine échouée sur la plage du Finistère sur Maxisciences Maxisciences 30/11/2011
  9. Une analyse des premières roches terrestres révèle que l’atmosphère de la Terre, 500 millions d’années après sa formation, était déjà proche de sa composition actuelle. De quoi revoir les théories sur l’apparition de la vie. L’atmosphère primitive de la Terre n’était pas qu’une « soupe » de méthane, de monoxyde de carbone, d'hydrogène sulfuré et d'ammoniac affirment des chercheurs du New York Center for Astrobiology dans la revue Nature. Contrairement à ce que pensait la majorité des spécialistes, elle contenait déjà des composants riches en oxygène comme de l’eau, du dioxyde de carbone et du dioxyde de souffre. « Nous pouvons maintenant dire avec certitude que de nombreux scientifiques étudient les origines de la vie sur Terre avec tout simplement la mauvaise formule », a déclaré Bruce Watson, professeur de sciences et un des auteurs de l’article. Pour reconstituer l’atmosphère primitive, les chercheurs ont analysé les premiers minerais terrestres et tout particulièrement le zircon, un minéral du groupe des silicates. Contrairement à d'autres matériaux qui sont détruits au cours du temps par l'érosion et la subduction, certains zircons sont presque aussi vieux que la Terre elle-même. « La plupart des scientifiques affirment que le dégazage du magma est la principale source de gaz atmosphérique », a déclaré Bruce Watson. « Pour comprendre la nature de l'atmosphère, nous avions besoin de déterminer quelles espèces de gaz étaient dans ces magmas ». Les scientifiques ont calculé les niveaux d'oxydation des magmas qui ont formé les zircons en recréant de la lave en laboratoire à différents niveaux d’oxydation. Les résultats indiquent que l’atmosphère 500 millions d’années après la formation de la Terre était proche de celle actuelle, fortement oxydée. Cette découverte va mettre à mal beaucoup d’hypothèses sur l’apparition de la vie sur Terre puisque la majorité des biologistes travaillaient sur une atmosphère dominée par le méthane. La présence d’éléments riches en oxygène, qui ne sont pas considérés comme favorables à l’apparition de mécanismes biologiques, redonne du crédit, selon les auteurs, aux théories qui considèrent que les premières molécules biologiques ont été apportées sur notre planète par des comètes et des météorites. Sciences et Avenir 01/12/2011
  10. Le combustible nucléaire qui se trouvait dans les réacteurs 1, 2 et 3 de la centrale accidentée de Fukushima a rongé une partie du béton de l'enceinte de confinement, sans toutefois traverser la coque en acier, selon des hypothèses de l'opérateur Tokyo Electric Power (Tepco). Dans un rapport d'analyses rendu public mercredi soir, Tepco explique que ses nouveaux calculs laissent supposer que le combustible du réacteur 1 a entièrement fondu, percé la cuve sous pression et est tombé sur le plancher en béton de l'enceinte de confinement, le traversant sur une profondeur qui pourrait atteindre 65 centimètres. Le combustible fondu se trouverait ainsi par endroits à 37 centimètres de la coque en acier, elle-même entourée d'un bâtiment de béton reposant sur une dalle de 7,6 mètres d'épaisseur. Une partie du combustible des deux autres réacteurs -- les réacteurs 2 et 3 -- a également fondu en partie, percé la cuve sous pression et commencé de tomber sur le béton, le rongeant sur quelques centimètres. Tepco estime cependant que grâce à l'eau déversée, le processus d'érosion du béton est stoppé. L'opérateur ne peut pour le moment qu'échaffauder des hypothèses à partir de simulations informatiques, sur la base de diverses mesures effectuées par des instruments de télécontrôle. Nul ne peut se rendre compte de visu de l'état réel des réacteurs, à cause de rayonnements si élevés qu'ils interdisent à l'homme d'approcher le coeur des installations. Il faudra des années avant d'y parvenir. Les réacteurs 1, 2 et 3, les plus endommagés sur les six de Fukushima Daiichi, ont été victimes d'une perte totale de système de refroidissement à cause du tsunami du 11 mars, ce qui a entraîné la fusion du combustible et des explosions d'hydrogène qui ont soufflé les bâtiments supérieurs, projetant d'énormes quantités de matières radioactives dans l'environnement. La situation est désormais à peu près stabilisée et la température des réacteurs maintenue sous 100 degrés, mais une aggravation n'est pas totalement écartée en raison des risques sismiques permanents dans la région. Cet accident atomique, le pire depuis celui de Tchernobyl en 1986, a forcé des dizaines de milliers de personnes à abandonner leur domicile situé à moins de 20 km du complexe, et poussé au total 150.000 résidents de la préfecture de Fukushima à déménager. Sciences et Avenir 01/12/2011
  11. Officiellement, "la qualité de l'air s'améliore" à Pékin. Pourtant ces dernières semaines, des centaines de vols ont été annulés ou retardés, des autoroutes fermées et des habitants en détresse respiratoire ont afflué dans les hôpitaux. Des mois d'octobre et de novembre calamiteux avec une absence de vent ont relancé le débat sur la pollution qui préoccupe de plus en plus les 20 millions de Pékinois. Et aussi la polémique sur l'indice de qualité de l'air de la municipalité de Pékin qui s'entête à rester dans le vert quand celui de l'ambassade des Etats-Unis vire au rouge et qu'un simple coup d'oeil par la fenêtre peut calmer toute velléité de sortie. Fin octobre, les autorités de Pékin ont dû fermer six autoroutes et retarder ou annuler plus de 200 vols en raison de l'épais couvercle gris-jaune qui recouvrait la mégapole, l'une des capitales les plus polluées du monde. "Ces dernières années, la qualité de l'air à Pékin n'a cessé de s'améliorer", affirme pourtant à l'AFP Yu Jianhua, chargé de la pollution atmosphérique à la municipalité : "274 journées avec un air de bonne qualité en 2008" --année de gros efforts pour les jeux Olympiques-- "285 en 2009 et 286 en 2010". Pékin, assure-t-il alors que l'air de la capitale semble irrespirable ce matin-là, s'est attaqué aux causes majeures de pollution : véhicules, chauffage domestique et centrales au charbon, usines et chantiers. "Nous avons réduit la combustion de charbon pour le chauffage et les usines, relevé les normes d'émission des véhicules et mis à la casse cette année 150.000 vieilles voitures", explique M. Yu. Ce que M. Yu ne dit pas, c'est qu'à Pékin 240.000 voitures supplémentaires arrivent cette année dans les rues, où il en circule déjà cinq millions. Chez Greenpeace, Zhou Rong explique que "la pollution est bien plus préoccupante qu'à Shanghai ou Canton", parce que Pékin "n'est pas proche de la mer et reçoit très peu de pluies". De plus, ajoute Mme Zhou, "Pékin est encerclé de provinces qui brûlent énormément de charbon". A l'hôpital Tongren de Pékin, le Dr Gu Haitong, chef adjoint du service de pneumologie, voit les patients se bousculer. D'habitude "je prends entre 20 et 30 personnes souffrant de problèmes respiratoires par demi-journée", dit-il à l'AFP, "mais depuis le mois dernier c'est entre 40 et 50". "L'asthme à Pékin est en hausse" constate le médecin. Le cancer du poumon a augmenté de 60% en dix ans pour devenir la première cause de mortalité dans la capitale, les effets de la pollution se greffant sur ceux du tabagisme. Le gouvernement ne peut plus ignorer la mobilisation croissante des Chinois contre la pollution et le ministère de l'Environnement a commencé à sonder mi-novembre l'opinion publique. "Les normes en vigueur ne répondent plus aux exigences de la qualité de l'air. Il est donc nécessaire de les amender le plus tôt possible", reconnaît le ministère sur son site, tout en évoquant la date lointaine de 2016. Il s'agirait notamment de rendre publiques les concentrations de particules fines PM2,5 (d'un diamètre égal ou inférieur à 2,5 microns), et non plus comme aujourd'hui les particules PM10. Les PM2,5 peuvent pénétrer jusqu'aux alvéoles pulmonaires et migrer dans le sang. Selon le quotidien China Daily, seulement 20% des villes chinoises auraient une qualité de l'air acceptable si ces particules étaient prises en compte, contre 80% actuellement. C'est justement cette mesure qu'utilise l'ambassade des Etats-Unis pour établir le niveau de pollution à Pékin. Et depuis plusieurs semaines, l'indice américain diffusé sur Twitter --qualifié de "sensationnaliste" par Pékin-- oscille entre "dangereux" et "très dangereux". Chez Greenpeace, Mme Zhou espère que le gouvernement "introduira les mesures de PM2,5 rapidement, car "2016, c'est trop tard". Mais "les gouvernements locaux vont perdre beaucoup de 'bons jours'" et ils s'inquiètent de voir leurs performances baisser aux yeux de Pékin. Les provinces craignent aussi "de provoquer la panique" en publiant les chiffres réels de la pollution, ajoute Mme Zhou. Sciences et Avenir 01/12/2011
  12. *** les pits bulls de l'océan : encore une image négative donnée aux requins... et c'est une "couche supplémentaire" pour la race de ces chiens ! ce serait bien que les journalistes pèsent un peu plus la conséquence des mots utilisés ! C'est vrai que la race de chien a été conçue par l'homme comme quasiment toutes les races d'ailleurs... et que mal éduqué et maîtrisé, sa mâchoire fait du pit-bull un des chiens les plus dangereux... Mais comparer les requins à ces chiens c'est idiot... Les requins n'ont pas été trafiqués par l'homme d'une part. D'autre part, les requins font leur boulot... même s'ils se trompent sur leur cible... Ce qui n'arriverait pas si l'homme était plus respectueux de son environnement : marin comme terrestre... C'est l'homme qui envahit ou enmpiète sur le "territoire" des requins !
  13. Une des plages de Port St Johns est un paradis tropical heureusement ignoré des circuits touristiques en Afrique du Sud. Elle est aussi l'une des plages les plus dangereuses du monde, avec cinq attaques mortelles de requins en quatre ans. "Il y en a eu une en 2007. Et puis en fait nous en avons eu quatre depuis 2009", raconte Michael Gatcke, qui a vu un surfer être croqué sous ses yeux, alors qu'il prenait le frais sur la véranda de sa chambre d'hôtes en janvier. "Quand la vague est retombée, j'ai juste vu le rouge dans la vague derrière. C'est alors que j'ai su, OK, c'est vraiment une attaque." La victime, Zama Ndamase, était l'un des élèves de son école de surf, qu'il a fermée depuis. "C'est probablement la plage la plus dangereuse au monde en ce moment. C'est facile de spéculer, mais c'est dur de cerner ce qu'il en est réellement." Perle de la Côte sauvage (Wild Coast), cette plage de sable blanc de l'ancien Transkei (sud-est) où paressent quelques paisibles vaches semble pourtant bien tranquille, nichée entre des collines à la végétation luxuriante. Les requins seraient attirés par le sang versé sur la plage lors de sacrifices d'animaux par des guérisseurs traditionnels, avancent certains. Ou énervés par la forte musique de certaines fêtes. Ou ils voudraient se venger des surfeurs et des sauveteurs qui troubleraient leur tranquillité, et ont de fait été les seules victimes.. Les scientifiques notent que les agresseurs sont la plupart du temps des requins bouledogues. Les "pit-bulls" de l'océan***, aussi appelé requins du Zambèze ou plus scientifiquement Carcharhinus leucas, qui font souvent plus de 2 mètres de long, sont connus pour leurs attaques en eau peu profonde. "Je ne veux plus y aller, j'en ai vu assez. Dès la première attaque, je n'ai plus aimé l'eau", a soupiré Gerald Mtakati, un sauveteur qui est intervenu à chaque fois et a vu la chair entamée jusqu'à l'os. Le bureau d'observation des requins du KwaZulu-Natal, basé à Durban (est), va s'intéresser à la question, et installer des balises sur les requins de Port St Johns pour étudier leur comportement. "C'est assez inhabituel: non le nombre d'attaques, mais le fait qu'elles ont toutes été très, très agressives et ont entraîné des décès dans tous les cas", a indiqué à l'AFP son chef de la recherche Geremy Cliff. Les requins bouledogues aiment l'eau douce, et fraient généralement dans l'estuaire de l'Umzimbuvu, qui se jette dans l'océan Indien au niveau de la première plage de Port St Johns. Cette plage,, à 5 km plus à ouest, était considérée comme sûre, car plus protégée. "C'est incroyable, le fait n'il n'y ait jamais eu aucun problème sur cette plage pendant très longtemps. Maintenant, pourquoi avons-nous soudainement cette vague d'incidents? C'est l'une de ces choses que nous ne pouvons tout simplement pas expliquer!", avoue le chercheur. L'Afrique du Sud, qui a déploré deux attaques mortelles --sur six dans le monde-- l'an dernier, est généralement bien organisée, avec des filets de protection des plages comme à Durban ou des observateurs comme au Cap. Mais à Port St Johns, la municipalité a été mise sous tutelle en octobre parce qu'elle n'avait pas payé ses sauveteurs. Ndamase Mzimasi fait toujours partie de l'équipe qui vient en aide aux nageurs et surfeurs, bien qu'un requin ait tué son frère Zama en 2009. "Des fois, ça me rend nerveux", avoue le jeune homme, qui ne va plus nager où il n'a plus pied. Quant à Michael Gatcke, l'ancien moniteur de surf, il n'a plus jamais ressorti sa planche. *** les pits bulls de l'océan : encore une image négative donnée aux requins... et c'est une "couche supplémentaire" pour la race de ces chiens ! ce serait bien que les journalistes pèsent un peu plus la conséquence des mots utilisés ! Sciences et Avenir 01/12/2011
  14. Documentation foisonnante et parfois erronée, clef du tableau électrique indisponible car en commande: une visite inopinée de parlementaires dans deux centrales nucléaires pour des exercices d'urgence n'a rien dévoilé d'alarmant mais donné lieu à des "situations parfois burlesques". Les exploitants sont animés par "un haut de degré de responsabilité" a souligné d'entrée Claude Birraux, président de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), avant de détailler les péripéties de sa visite nocturne dans la centrale de Paluel (Seine-Maritime). Les responsables de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) qui l'accompagnaient mercredi soir y ont simulé "une perte totale des alimentations électriques" et du diesel de secours du réacteur numéro 1 qui nécessitait son branchement sur la tranche numéro 2 pour rétablir l'alimentation en énergie. Un cas de figure similaire à celui qui a provoqué l'accident dans la centrale japonaise de Fukushima le 11 mars dernier. L'alerte fictive est lancée à 22h00 et les agents d'astreinte arrivent sur place rapidement pour préparer ce raccordement électrique, une opération qualifiée d'"exotique" par EDF, a rapporté M. Birraux jeudi lors d'une conférence de presse. Les déconvenues s'enchaînent : à 23h30, les agents annoncent qu'une clef nécessaire pour ouvrir un panneau d'alimentation électrique est actuellement "en commande" et n'est pas disponible sur le site... A 00h00, l'équipe arrive dans le local électrique de la tranche 1 "mais les indications du document de procédure ne correspondent pas au panneau électrique" qu'ils y trouvent. "le local non plus n'est pas numéroté" "Il y a un doute : les clefs sur le panneau sont-elles mal étiquetées ou bien sommes-nous dans le mauvais local ? Le local non plus n'est pas numéroté", ce qui ne facilite pas la manoeuvre, poursuit le député. Il faudra "plusieurs allers et retours" entre la tranche 1 et la tranche 2 pour que les agents de la centrale découvrent qu'une partie des instructions qu'ils ont entre les mains sont "inexactes". "L'énigme est résolue" mais l'opération n'est pas effectuée pour autant. L'équipe décide alors, de sa propre initiative et "à raison", de se rendre dans la tranche 3. Malheureusement, le guide de procédure d'EDF comporte de nouvelles inexactitudes, des ambiguïtés et "certaines actions semblent tout bonnement inutiles au personnel sur place", relève Claude Birraux. Jugement sans appel de l'ASN, cité par l'Opecst : le guide technique d'EDF pour cette procédure, daté de décembre 2008, comporte de "nombreuses erreurs" et "lacunes", et il n'était "à l'évidence pas opérationnel". "Toutefois, il est important de signaler que le personnel a su se poser de bonnes questions, n'est jamais resté bloqué devant ces situations parfois burlesques, et au final réussissait à progresser dans ce guide technique qu'il n'hésitait pas à critiquer lui-même ouvertement", insiste M. Birraux. L'inspection menée par le sénateur Bruno Sido, vice-président de l'Opecst, à la centrale du Blayais (Gironde) a là encore mis en lumière les difficultés des agents à se repérer dans le maquis documentaire d'EDF décrivant les consignes à suivre en cas d'incident. Il aura ainsi fallu une demi-heure et quatre personnes compulsant frénétiquement leurs fiches pour répondre à la question posée par l'ASN : "quel est le critère conduisant à l'arrêt du pompage d'eau en cas d'inondation ?". Les agents d'EDF cherchaient dans la rubrique "pompage" alors que la réponse se trouvait dans la rubrique "inondation", a expliqué M. Sido. AFP / Sciences et Avenir 01/12/2011
  15. Plus de 40 morts ou disparus après des glissements de terrain en Indonésie En Indonésie, des glissements de terrain provoqués par de fortes pluies sur une île de l'ouest du pays ont fait 40 morts ou disparus. Selon l'Agence indonésienne de gestion des désastres, 37 maisons ont été enterrées, mercredi, par les glissements de terrain au sud de l'île de Nias, au large de la côte occidentale de Sumatra. En se basant sur des sources locales, l'agence a confirmé la mort de sept personnes. Une trentaine d'autres sont portées disparues. NHK 01/12/2011
  16. La préfecture de Fukushima a demandé l'assistance du gouvernement japonais pour mener des tests d'urgence sur du riz susceptible d'être contaminé par des substances radioactives. Le vice-gouverneur de la préfecture, Yusaku Matsumoto, s'est entretenu jeudi avec le premier vice-ministre de l'Agriculture, Nobutaka Tsutsui, pour lui demander l'aide du gouvernement. Fukushima a décidé de tester les cultures de 24 000 riziculteurs, ce qui constitue plus d'un tiers des producteurs de riz de la préfecture. Cette décision a été prise après la découverte récente, dans une récolte, de césium radioactif à des taux dépassant les limites gouvernementales. La préfecture a demandé au gouvernement de lui prêter des appareils de mesure des radiations, de lui mettre à disposition du personnel pour réaliser les test, et de prendre en charge les frais induits par l'opération. M. Tsutsui a déclaré que le gouvernement ferait tout son possible pour fournir le soutien nécessaire. NHK °1/12/2011
  17. Le premier ministre japonais, Yoshihiko Noda, a demandé au ministre des Finances de préparer l'avant projet d'un quatrième budget supplémentaire pour l'année fiscale 2011 afin de financer des mesures d'allègement de dettes pour les survivants du séisme et du tsunami du 11 mars notamment. Le ministre des Finances, Jun Azumi, a déclaré jeudi à la presse que le budget supplémentaire pour l'année courant jusqu'à mars 2012 devrait totaliser au moins deux mille milliards de yens, ou environ 26 milliards de dollars. C'est la première fois depuis 1947 qu'un quatrième budget supplémentaire est requis pour une même année fiscale. Les fonds additionnels seront destinés aux personnes sinistrées après la catastrophe de mars qui doivent supporter une "double dette". Astreintes à rembourser les emprunts notamment immobiliers contractés avant le 11 mars, celles-ci ont été obligées de s'endetter à nouveau après le désastre pour financer leur quotidien ou leur activité professionnelle. Le nouveau budget supplémentaire couvrira également les frais de reconstruction induits par le passage sur l'Archipel de violents typhons il y a quelques mois. Des mesures d'aide aux agriculteurs devraient également y être incluses après que le gouvernement s'est engagé à commencer les consultations avec les pays menant des négociations sur le PTP, le partenariat transpacifique. NHK 01/12/2011
  18. La fragilité économique actuelle de la zone euro a complètement laissé pour compte les deux pandas chinois qui doivent être prêtés à prix d’or par la Chine à la France. Le referendum grec a retenu toute l’attention des présidents français et chinois faisant oublier les deux animaux. Nicolas Sarkozy et Hu Jintao, les présidents français et chinois, ont concentré leur attention sur le sort de la zone euro au lendemain de l’annonce du referendum grec, lors du sommet du G20 à Cannes, début novembre. Ils ont ainsi complètement oublié que leur rencontre devait décider du sort... de deux pandas géants. En Chine, il ne reste en effet plus que 1.600 individus encore en liberté et qui sont aujourd'hui mis en danger par les coupes de forêts de bambous, leur habitat naturel. Le prêt chinois de ces deux pandas, négocié au plus haut niveau de part et d'autre, devait être annoncé en marge de la rencontre bilatérale entre les présidents français et chinois. Les détails de cet accord comme par exemple l'identité et l'âge des pandas, destinés au zoo de Beauval, dans le centre de la France, vont rester confidentiels. Ils le seront jusqu'à ce que le chef de l'Etat chinois donne son accord au prêt, signe de l'importance accordée par Pékin à "la diplomatie du panda". Pour l’heure, les deux mammifères mâchonnent donc des bambous dans le centre d'élevage des pandas de la ville de Chengdu (sud-ouest), où ils doivent être séparés des autres animaux pendant trois mois avant d’être emmenés en France. Ils consomment en moyenne 100 kilos de bambous par jour mais n'en avale que le cœur après avoir recraché l'écorce. Résultat : 30 kilos d'excréments par jour et par panda. Li Mingxi dirige le centre où 108 pandas âgés de quelques mois à 27 ans mangent, dorment et grimpent aux arbres dans des enclos verdoyants. Il avoue ne pas savoir grand chose du couple de pandas destiné à la France, qu'il qualifie "d'affaire au niveau de l'Etat", mais confie tout de même que les deux mammifères ont droit à "un traitement spécial" avant de partir. Ce ne serait pas une première puisque la Chine a loué des dizaines de pandas à d'autres pays ces dernières décennies. Etats-Unis, Thaïlande, Singapour, Espagne, Autriche ou encore Japon ont ainsi profité des animaux chinois. En revanche, il s'agira des premiers pandas géants chinois à se retrouver dans un zoo en France depuis la mort de Yen Yen en 2000 au zoo de Vincennes, près de Paris. Il avait été "donné" par Pékin sous le président Georges Pompidou dans les années 1970 avec un autre panda, mort peu après son arrivée. On ignore quel est le coût du "prêt" au zoo de Beauval, mais on sait déjà que l'Ecosse va débourser 770.000 euros chaque année pour recevoir deux autres pandas au zoo d'Edimbourg. En France, ils devraient en plus être accompagnés par au moins deux "experts vétérinaires" chinois qui se relaieront tous les six mois, a dit M. Li. Vu la durée des négociations, et le coût élevé de la location des pandas chinois, le zoo de Beauval espère que les mammifères noirs et blancs de près de 150 kilos attireront un nombre accru de visiteurs, rapporte TV5monde. Prêtés pour une dizaine d’années, pendant leur séjour à l'étranger, les animaux sont poussés à se reproduire même si un bébé panda rentrerait avec ses parents en Chine. "En terme de reproduction, la chose la plus importante est qu'ils s'aiment", explique M. Li. "C'est la même chose pour les êtres humains, parfois vous aimez quelqu'un, mais cette personne ne vous aime pas en retour". "L'espace d'accueil est construit", a dit début novembre la ministre française de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet qui s'est rendue dans la réserve de pandas de Wolong, près de Chengdu. "Les Chinois l'ont visité et ils ont dit que c'était le plus bel espace d'accueil qu'ils avaient vu en dehors de celui de Chengdu". Elle a également expliqué que "le panda est un animal tellement symbolique qu'un prêt de ce type nécessite en Chine un accord du plus haut niveau. C'est la raison pour laquelle il manque encore le dernier signal". Maxisciences 30/11/2011
  19. Températures, glaces en Arctique, vagues de chaleur: tous les indicateurs montrent "sans ambiguïté" que le réchauffement de la planète se poursuit, selon les relevés les plus récents présentés mardi par l'Organisation météorologique mondiale (OMM). Les treize années les plus chaudes qu'a connues la planète sont toutes concentrées sur les quinze dernières années, a annoncé mardi l'agence des Nations unies en marge des négociations climatiques à Durban (Afrique du Sud). La température moyenne de la dernière décennie (2002-11), "supérieure de 0,46 °C à la moyenne à long terme," est la plus élevée jamais constatée, à égalité avec la décennie 2001-2010, selon ce rapport provisoire. Après une année 2010 record, l'année 2011 s'annonce certes plus fraîche mais tout de même la "dixième plus chaude à l'échelle du globe" depuis le début des relevés en 1850. Et "probablement" la plus chaude pour une année marquée par un fort épisode "La Nina", un phénomène cyclique qui s'accompagne de températures généralement plus fraîches, a-t-elle précisé. Autre marqueur: la banquise Arctique a connu sa deuxième plus faible étendue mais son plus faible volume jamais observé. "Notre science est fiable et démontre sans ambiguïté que le climat mondial se réchauffe", a souligné le secrétaire général adjoint de l'OMM, Jeremiah Lengoasa en présentant ces derniers relevés au centre de conférences de Durban, où sont réunis depuis lundi 190 pays pour la conférence de l'ONU sur le climat. Nombreux records nationaux battus Une tendance que confirment aussi les premiers résultats d'un rapport sur la décennie 2001-2010 qui sera publié en mars 2012, a-t-il précisé. Sur un échantillon de 80 pays étudiés, "95% des pays ont vécu leur décennie la plus chaude en 2001-2010" et "des records nationaux ont été battus durant la décennie dans 40% des pays", a expliqué M. Lengoasa, indiquant que de "plus en plus de parties du monde font l'expérience de ces températures plus chaudes". L'OMM avait annoncé le 21 novembre que les niveaux de concentration des principaux de gaz à effet de serre, à l'originie du réchauffement, ont franchi de nouveaux records en 2010 et que la concentration en CO2, le principal d'entre eux, s'était encore accéléré entre 2009 et 2010. Quelque jours auparavant, les scientifiques du Giec, l'organe de référence sur le changement climatique, avaient estimé que la fréquence et l'intensité des événements météorologiques extrêmes (inondations, vagues de chaleur) devraient augmenter dans les décennies à venir en raison du réchauffement. Ce qui rend l'année 2011 particulière, a précisé l'OMM, ce n'est pas tant son niveau de température mais le fait qu'elle soit restée relativement chaude en dépit de l'influence d'un "puissant épisode La Nina qui s'est développé dans le Pacifique tropical au second semestre de 2010 et a persisté jusqu'en mai 2011" Ce phénomène climatique, "l'un des plus intenses des 60 dernières années" selon l'OMM, a provoqué des sécheresses en Afrique de l'Est, dans les îles de la partie centrale du Pacifique équatorial et dans le sud des États-Unis et des inondations en Afrique australe, dans l'est de l'Australie en en Asie du Sud. Il a fait particulièrement chaud en Russie avec des températures supérieures à 4°C à la moyenne à long terme dans certains endroits. Les États-Unis ont eux connu cette année, selon l'OMM, "une série d'extrêmes météorologiques, 14 au total, entre sécheresse ou inondations, qui ont entraîné chacun des pertes économiques se chiffrant à un milliard de dollars ou plus". Sciences et Avenir 30/11/2011
  20. Les treize années les plus chaudes qu'a connues la planète sont toutes concentrées sur les quinze dernières années, depuis 1997, a indiqué mardi l'Organisation météorologique mondiale (OMM) en marge des négociations climatiques sur le changement climatique. La température moyenne de la dernière décennie (2002-11), "supérieure de 0,46 °C à la moyenne à long terme," est la plus élevée jamais constatée, à égalité avec la décennie 2001-2010, a indiqué l'agence de l'ONU spécialisée sur les données météo, dans un document présenté à Durban (Afrique du Sud). Après une année 2010 record, l'année 2011 est à ce stade la "dixième plus chaude à l'échelle du globe" depuis le début des relevés en 1850, mais surtout la plus chaude en relation avec un épisode "La Nina", un phénomène cyclique qui s'accompagne de températures généralement plus fraîches, a-t-elle précisé. Autre indice du réchauffement en cours: la banquise Arctique a connu sa deuxième plus faible étendue mais son plus faible volume jamais observé. "Notre science est fiable et démontre sans ambiguïté que le climat mondial se réchauffe et que ce réchauffement est dû aux activités humaines", a souligné dans un communiqué le secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud. L'OMM a présenté simultanément une version provisoire de sa Déclaration annuelle, attendue pour début 2012, à la fois à Genève, où elle est basée, et à Durban (Afrique du Sud), où se tient depuis lundi la conférence annuelle de l'ONU sur le changement climatique en présence de quelque 190 pays. Sur la période janvier-octobre 2011, le thermomètre de la planète affiche une "anomalie positive estimée à 0,41°C par rapport à la moyenne annuelle de 14,00°C pour la période 1961-1990", a indiqué l'OMM. Sciences et Avenir 29/11/2011
  21. Le secteur du transport maritime pourrait accepter une taxe sur le CO2 émis par les navires pour permettre de générer des fonds visant à aider les pays les plus pauvres à faire face au changement climatique, selon une déclaration présentée mardi. A l'instar du secteur aérien, le transport maritime, qui représente environ 3% des émissions globales de gaz à effet de serre, n'est pas soumis à des contraintes de réduction de ses émissions. Dans une déclaration commune, présentée mardi à Durban (Afrique du Sud) où se tient la conférence de l'ONU sur le climat, la Chambre internationale de la marine marchande (ICS), représentant 80% de la flotte marchande mondiale, et les ONG WWF et Oxfam demandent que soient mises en oeuvre des mesures fondées sur le marché qui inciteraient les navires à réduire leurs émissions de CO2. Une part des revenus ainsi générés pourrait abonder le "Fonds vert", un mécanisme qui doit permettre, à partir de 2020, d'acheminer 100 milliards de dollars vers les pays les plus vulnérables face au changement climatique. Keya Chatterjee, directrice de la politique climatique internationale au WWF, a précisé que cette opération constituait "un accord de principe" et que les modalités, notamment le prix du carbone, devaient faire l'objet de négociations supplémentaires au sein de l'Organisation maritime internationale (IMO). Cette déclaration commune constitue une percée, a-t-elle estimé. Le secrétaire général de l'ICS, Peter Hinchliffe a précisé dans un communiqué que le cadre doit être établi au sein de l'IMO, "avec les mêmes règles de réduction des émissions s'appliquant à tout le transport maritime international, d'une façon qui respecte les principes de la convention-climat de l'ONU". "Si les gouvernements décident que le transport maritime doit contribuer au Fonds vert, l'industrie peut probablement soutenir cela en principe, à partir du moment où les modalités sont agréées au sein de l'IMO", ajoute-t-il. Sciences et Avenir 29/11/2011
  22. Le dernier convoi de déchets nucléaires allemands en provenance de France a achevé son périple lundi en début de soirée, atteignant le site de stockage allemand de Gorleben (nord). Partis mercredi de Valognes (ouest de la France), ils auront mis plus de cinq jours entiers pour faire les 1.200 km du voyage, ce qui en fait le plus lent des 13 convois organisés depuis 1995. Les onze conteneurs blancs de type Castor (Cask for storage of radioactive waste), avec chacun 28 tonnes de déchets vitrifiés hautement radioactifs retraités à l'usine de La Hague, transportés sur des camions sous forte escorte policière, ont franchi les grilles du site. Plus de trois heures avant leur arrivée, la police avait entamé l'évacuation de 1.800 militants antinucléaires qui occupaient la route menant à l'ancienne mine de sel reconvertie en site de stockage temporaire des déchets radioactifs. Cette opération policière avait donné lieu à des scènes assez violentes, les forces de l'ordre ayant eu recours à des canons à eau et à des policiers à cheval qui n'ont pas hésité à charger les manifestants. L'association écologiste X Tausendmalquer a évalué à 60 le nombre des victimes d'ecchymoses, et à cinq le nombre de celles de fractures présumées parmi les manifestants écartés de la route sans ménagement. Des milliers d'opposants au nucléaire se sont mobilisés au cours des quatre jours de présence du convoi de "castors" en Allemagne, dont 23.000 présents au grand rassemblement de samedi à Dannenberg (8.000 selon la police) Avant l'évacuation de lundi soir, les services de soins mis en place par les organisateurs des actions de protestation avaient dénombré au moins 321 blessés dont quatre graves, évoquant des irritations dues au gaz lacrymogène, des contusions, des traumatismes crâniens, des fractures et même des morsures de chiens policiers. La police n'avait pas communiqué ses propres comptages lundi soir. Elle a également refusé de chiffrer le coût du dispositif mis en place pour sécuriser le convoi, qui avait été évalué l'an dernier à 35 millions d'euros par des syndicats de policiers. Ce convoi est le dernier de ce type en provenance de La Hague (France). Entre 2014 et 2017, l'Allemagne devrait encore rapatrier 21 conteneurs de déchets moyennement radioactifs qui seront envoyés de Sellafield (Grande-Bretagne). La palme de la lenteur était jusqu'ici détenue par le précédent convoi parti de La Hague : 92 heures en 2010, année au cours de laquelle la mobilisation avait été particulièrement forte. Pas moins de 50.000 militants avaient tenu tête aux 20.000 policiers mobilisés, quelques semaines après l'annonce par le gouvernement allemand d'une prolongation de douze ans en moyenne de la durée de vie des réacteurs nucléaires. La chancelière Angela Merkel a depuis fait marche arrière et annoncé la fin du nucléaire en Allemagne pour 2022, après la catastrophe survenue à la centrale nucléaire japonaise de Fukushima. Mais les opposants réclament une sortie plus rapide et une solution définitive pour le stockage des déchets les plus dangereux. Ils jugent que le site de Gorleben est inadapté et accusent les autorités de minorer les mesures de radioactivité dans la région. Si les opposants ont été un peu moins nombreux cette année que l'an passé, pour un nombre de policiers également moindre -évalué à 19.000-, ils ont fait preuve d'une grande détermination. Sciences et Avenir 29/11/2011
  23. Le Conseil d'Etat a annulé lundi la suspension de culture du maïs OGM Monsanto prise par le gouvernement français en février 2008, mais les ministres de l'Agriculture et de l'Ecologie ont affirmé que tous les moyens étaient à l'étude pour l'interdire en France. ...."Je suis plus déterminée et plus convaincue encore qu'en 2008 de la nécessité pour nous d'interdire la culture du Monsanto 810 en France et nous sommes en ce moment même en train d'étudier les modalités juridiques pour poursuivre cette interdiction", a déclaré la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet à l'AFP. "Quatre études sont venus conforter les inquiétudes qu'on avait en 2008", a-t-elle ajouté en précisant que le Haut Conseil des biotechnologies avait notamment fait état de "lacunes dans la surveillance" des effets du Monsanto 810 sur les insectes. ... Le candidat socialiste à la présidentielle François Hollande, par la voix de sa porte-parole, a demandé le dépôt d'une "nouvelle procédure activant la clause de sauvegarde sur des bases juridiques plus solides". ... "Il ne se passe pas une semaine depuis 2008 sans qu'une nouvelle information ne vienne étayer le dossier à charge contre la variété de maïs de Monsanto 810", a, de son côté, réagi l'eurodéputé EELV José Bové. Président de la commission Agriculture du Parlement européen José Bové a rappelé que le MON 810 produit la toxine Bt pour éliminer les insectes. Selon lui, des chercheurs canadiens ont trouvé des traces de Bt dans le sang et le cordon ombilical de femmes enceintes. "Et la Cour européenne de Justice a interdit récemment la commercialisation du miel contaminé par le pollen de ce maïs transgénique",a-t-il ajouté en proposant son aide à la ministre de l'Ecologie pour la rédaction d'une nouvelle "clause de sauvegarde solide et conforme au droit européen". "Le Conseil d'Etat n'interdit pas d'interdire, il dit simplement qu'il faut le faire selon une procédure différente, avec une question mieux posée et une décision au final qui soit mieux motivée", a déclaré à l'AFP l'avocat spécialiste des questions environnementales Arnaud Gossement. ... Pour Initiatives Biotechnologies Végétales (IBV), un regroupement de professionnels qui promeut la culture du maïs OGM, "le gouvernement doit désormais prendre ses responsabilités et garantir aux agriculteurs de manière concrète la liberté de cultiver des OGM en France". Sciences et Avenir 29/11/2011
  24. La forte montée des niveaux de radiation qui a suivi, le 15 mars, une défaillance non précisée au réacteur numéro 2 était beaucoup plus puissante que celle des 12 et 14 mars, lorsque des explosions se sont produites dans les réacteurs 1 et 3. Shinichiro Kado, un professeur adjoint à l'université de Tokyo, qualifie l'enceinte de confinement d'un réacteur comme la "forteresse finale" pour maintenir piégées les substances radioactives. D'après lui, elle est la "pierre angulaire" pour préserver l'intégrité d'une centrale atomique. Pour le professeur Kado, la rupture d'une enceinte de confinement est extrêmement grave. Par conséquent, ajoute-t-il, Tepco doit clarifier comment des substances radioactives ont été libérées en effectuant des études comparatives des données relatives à l'état du réacteur et aux modalités de dispersion des matières radioactives dans l'atmosphère. NHK 29/11/2011
  25. Tepco, l'opérateur de la centrale endommagée Fukushima Dai-ichi, annonce qu'il n'y a pas eu d'explosion au réacteur numéro 2, infirmant donc un rapport précédent. Mais l'entreprise n'est pas encore capable de déterminer comment et pourquoi des substances radioactives ont été libérées par ce réacteur. La NHK a obtenu de Tepco un rapport intérimaire sur l'accident, déclenché par le séisme et le tsunami du vendredi 11 mars. Le document indique que presque toutes les sources de courant électrique pour les réacteurs ont été coupées d'un coup à la suite du tsunami. En conséquence, les multiples fonctions de sécurité ont été perdues, ce qui a entraîné la fusion des réacteurs 1 à 3. Tepco a analysé les données des sismographes, enregistrées dans la centrale tôt le matin du mardi 15 mars, soit 4 jours après les catastrophes. Une forte explosion avait alors été entendue près de l'enceinte de confinement du réacteur 2. Dans son rapport, Tepco conclut qu'il n'y a pas eu d'explosion au réacteur 2, mais que celle du réacteur 4 a été prise par erreur comme s'étant produite au réacteur numéro 2. Plus tard dans la même journée, la pression à l'intérieur de l'enceinte du réacteur a fortement chuté et les niveaux de radiation près de la porte principale de la centrale ont dépassé les 10 millisieverts par heure, le niveau le plus élevé jamais atteint jusqu'ici à Fukushima. Toutefois, le rapport intérimaire n'explique pas comment s'est produite la fuite près de l'enceinte de confinement, se contentant de dire que des gaz de l'enceinte ont été libérés d'une manière ou d'une autre dans l'atmosphère. NHK 29/11/2011
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