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BelleMuezza

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  1. Des signes de l’existence de la tectonique des plaques sur Terre depuis des milliards d’années étaient déjà connus. Mais aucune preuve n’avait été apportée que des subductions semblables à celles que nous observons aujourd’hui, étaient en place il y a plus de 900 millions d’années. Un article publié dans Nature Geoscience montre que tel était bien le cas il y a au moins 2 milliards d’années. La théorie de la tectonique des plaques est banale et évidente pour nous aujourd’hui. Pourtant, ce n’était pas encore le cas lorsque Maurice et Katia Krafft ont entrepris d’étudier la géologie au milieu des années 1960 et il a fallu l’œuvre de pionniers comme Haroun Tazieff et Jean Francheteau pour qu’elle s’impose dans le monde des géosciences. Il est probablement juste de dire qu’une partie des raisons qui ont fait qu’elle est devenue le paradigme de la géologie est son rôle en tant qu’outil pour la prospection minière. On sait ainsi que des gisements se forment dans des conditions bien particulières associées à des zones de subductions. En outre, si un grand fleuve a charrié des diamants sur des centaines de kilomètres au moment où un paléocontinent existait, il suffit de chercher, sur les deux continents aujourd’hui séparés, les terrains correspondants au cours passé de ce fleuve pour découvrir de nouvelles zones d’exploitations. Suivant une logique similaire, un groupe international de chercheurs, impliquant des chercheurs du Burkina Faso, s’est intéressé aux roches des bassins aurifères de l’Afrique de l’Ouest. Elles font partie de formations géologiques riches en minerais divers qui s’étendent sur plusieurs centaines de kilomètres depuis le Sénégal oriental jusqu’au Niger occidental et qui sont âgées d’au moins 2 milliards d’années. Ces bassins sont constitués de roches volcaniques et sédimentaires métamorphisées, à l’aspect vert. C’est pourquoi d’ailleurs on en parle comme des « roches vertes ». Les chercheurs ont étudié de plus près ces roches afin de savoir dans quelles conditions de subduction elles se sont formées. En plus de donner des renseignements sur l’histoire passée de la Terre, comprendre les mécanismes de formation des gisements miniers en rapport avec ces conditions est une clé pour chercher ailleurs d’autres gisements. Il suffit alors de trouver des zones avec des roches similaires pour avoir de fortes chances de découvrir une nouvelle mine à exploiter. Comme l’expliquent les chercheurs dans un article de Nature Geoscience, un couple de minéraux en particulier (chlorite et phengite) leur a permis de déterminer les conditions de pression et de température de formation de ces roches. Ils ont donc fait de la thermobarométrie en utilisant les réactions d’équilibre de ces minéraux. Ces thermobaromètres ont été bavards, indiquant que ces roches vertes métamorphiques, qui se sont mises en place il y a 2,2 à 2 milliards d’années, ont subi des gradients thermiques très variables compris entre 10 et 50 °C/km. Il s’agit précisément des conditions que l’on trouve dans les roches se formant depuis quelques centaines de millions d’années aux frontières de plaques océaniques et ayant impliqué un ou plusieurs cycles de construction puis de destruction d’arcs insulaires, lorsqu’une plaque tectonique froide plonge dans le manteau terrestre. La découverte est d’importance car si l’on disposait déjà d’arguments pour dire que la tectonique des plaques existait sur Terre depuis plus de 3 milliards d’années, il était difficile de dire si elle était identique à celle observée aujourd’hui. En effet, la Terre se refroidit lentement mais elle était plus chaude il y a 3 à 4 milliards d’années, alors que les continents étaient encore en formation. La convection dans le manteau devait être plus importante, la surface des continents était plus faible et on peut imaginer que la croûte terrestre était constituée d’un plus grand nombre de plaques, dérivant plus rapidement. On sait donc maintenant qu’il y a au moins 2 milliards d’années, une subduction « froide », identique à celle existant de nos jours, se produisait déjà. C’est une information importante pour comprendre l’histoire thermique et chimique de la Terre et donc son histoire même. Elle aidera aussi à la recherche de gisements d'or. Futura Sciences 28/11/2011
  2. Une équipe américaine travaille sur la mise au point d'un traitement pour les victimes d'irradiations nucléaires. Lors de l'expérience sur des souris, il a permis un taux de survie de 70 % après une dose létale. Des chercheurs américains sont sur la piste d’un traitement contre les effets d’une irradiation accidentelle. Selon eux, le fait d’apporter à l’organisme de la victime une protéine appelée BPI et de l’associer à une antibiothérapie, permettrait d’améliorer ses chances de survie. À ce stade pourtant, les seules victimes qui aient bénéficié de cette nouvelle thérapie sont… des souris. « Toute irradiation, quelle qu’en soit la forme, est susceptible de tuer les cellules en division et de provoquer des dommages irréversibles », explique Eva Guinan du Dana-Farber Cancer Institute à Boston. Avec son équipe, elle travaille depuis plusieurs années sur les victimes d’irradiations. Les chercheurs ont ainsi mis en évidence un lien entre l’exposition aux rayons et la baisse du taux de BPI, une protéine présente dans les globules blancs. Partant de ce constat, leur idée a donc été de booster les apports à l’organisme de BPI, pour Bactericidal/Permeability Increasing protein. Ils ont produit cette protéine par recombinaison génétique, puis évalué son effet sur des souris irradiées. Les résultats de cette première expérience ont été assez décevants. Administré seul en effet, « ce traitement n’a eu aucun impact sur la mortalité », explique Eva Guinan. En revanche, le taux de survie des souris irradiées est monté à 70 % – après administration d’une dose létale de radiations – dès lors que la protéine BPI a été associée à un antibiotique, la fluoroquinolone. Dans le même temps, soulignent les auteurs dans le dernier numéro de Science Translational Medicine, « les animaux non traités sont décédés les uns après les autres ». Ils ont ainsi observé que le cocktail thérapeutique composé de l’association BPI/fluoroquinolone permettait à l’organisme de générer de nouvelles cellules sanguines. « Même lorsqu’il est administré 24 heures après exposition, cette bithérapie améliore le taux de cellules sanguines et la survie des souris traitées », conclut Guinan. À ses yeux, cette découverte ouvre la voie au développement d’un nouveau médicament destiné aux victimes d’accidents nucléaires comme ceux de Tchernobyl ou de Fukushima. À condition bien sûr que les études à venir chez l’Homme confirment ces résultats encourageants. Futura Sciences 28/11/2011
  3. Une équipe américaine travaille sur la mise au point d'un traitement pour les victimes d'irradiations nucléaires. Lors de l'expérience sur des souris, il a permis un taux de survie de 70 % après une dose létale. Des chercheurs américains sont sur la piste d’un traitement contre les effets d’une irradiation accidentelle. Selon eux, le fait d’apporter à l’organisme de la victime une protéine appelée BPI et de l’associer à une antibiothérapie, permettrait d’améliorer ses chances de survie. À ce stade pourtant, les seules victimes qui aient bénéficié de cette nouvelle thérapie sont… des souris. « Toute irradiation, quelle qu’en soit la forme, est susceptible de tuer les cellules en division et de provoquer des dommages irréversibles », explique Eva Guinan du Dana-Farber Cancer Institute à Boston. Avec son équipe, elle travaille depuis plusieurs années sur les victimes d’irradiations. Les chercheurs ont ainsi mis en évidence un lien entre l’exposition aux rayons et la baisse du taux de BPI, une protéine présente dans les globules blancs. Partant de ce constat, leur idée a donc été de booster les apports à l’organisme de BPI, pour Bactericidal/Permeability Increasing protein. Ils ont produit cette protéine par recombinaison génétique, puis évalué son effet sur des souris irradiées. Les résultats de cette première expérience ont été assez décevants. Administré seul en effet, « ce traitement n’a eu aucun impact sur la mortalité », explique Eva Guinan. En revanche, le taux de survie des souris irradiées est monté à 70 % – après administration d’une dose létale de radiations – dès lors que la protéine BPI a été associée à un antibiotique, la fluoroquinolone. Dans le même temps, soulignent les auteurs dans le dernier numéro de Science Translational Medicine, « les animaux non traités sont décédés les uns après les autres ». Ils ont ainsi observé que le cocktail thérapeutique composé de l’association BPI/fluoroquinolone permettait à l’organisme de générer de nouvelles cellules sanguines. « Même lorsqu’il est administré 24 heures après exposition, cette bithérapie améliore le taux de cellules sanguines et la survie des souris traitées », conclut Guinan. À ses yeux, cette découverte ouvre la voie au développement d’un nouveau médicament destiné aux victimes d’accidents nucléaires comme ceux de Tchernobyl ou de Fukushima. À condition bien sûr que les études à venir chez l’Homme confirment ces résultats encourageants. Futura Sciences 28/11/2011
  4. Selon une enquête de terrain menée par une ONG auprès de villageois autochtones de Bornéo, et publiée récemment dans PLoS ONE, au moins 750 orang-outans seraient tués chaque année, aggravant la situation de cette espèce déjà gravement menacée par la perte de son habitat. Dirigée par Erik Meijaard, de People and Nature Consulting International, à Jakarta, une équipe d’enquêteurs a interrogé, entre avril 2008 et septembre 2009, 6.983 personnes appartenant à 687 villages du Kalimantan (partie indonésienne de l'île de Bornéo) sur leurs rapports avec les orang-outans (Pongo pygmaeus). Il en ressort que, malgré leur statut d’animaux protégés, 750 à 1.800 de ces primates ont été tués entre avril 2007 et avril 2008, contre 1.950 à 3.100, chaque année, avant cette période. Même en baisse, ce chiffre s’ajoute aux causes indirectes de disparition de l’espèce, notamment la déforestation pour les cultures de palmiers à huile. 54% des abattages seraient motivés par la recherche de viande de brousse, 10% par la protection des cultures contre ces singes, 15% par d’autres types de conflits hommes-orang-outans. L’enquête souligne également le laxisme des autorités indonésiennes, qui ne poursuivent qu’exceptionnellement les contrevenants : 63% des personnes interrogées reconnaissant avoir tué un de ces grands singes disent savoir qu’ils sont théoriquement protégés par la loi. Maxisciences 28/11/2011
  5. Plus de 300 scientifiques d'une trentaine de pays devaient se réunir de lundi à samedi à La Havane pour un congrès Biotechnologie 2011, sous la présidence du Belge Mark van Montagu, un des pères de la biologie moléculaire des plantes, et du Britannique Richard J. Robert, prix Nobel de médecine 1993. Le congrès, organisé par le Centre d'ingénierie génétique et de biotechnologie (CIGB) cubain, devait être l'occasion de nombreuses présentations scientifiques concernant notamment le maïs transgénique, a annoncé le président du CIGB, Carlos Borroto. Outre le transgénisme agricole, la biotechnologie aquatique et animale, la sécurité biologique et la présentation d'une gamme de produits biologiques sont au programme de ce congrès réunissant des participants de Grande-Bretagne, des Etats-Unis, du Canada, de Belgique, du Brésil, du Mexique et de Chine notamment. "Les principaux chercheurs dans toutes les thématiques abordées seront là", aux côtés de plusieurs centaines de scientifiques cubains, a assuré Carlos Borroto. Ceux-ci présenteront notamment les "succès" du maïs transgénique à Cuba où il a été introduit lors d'un congrès similaire en 2008. "Partout où il a été planté, cela a été un succès", a souligné le président du CIGB, qui fait partie du pôle scientifique de l'ouest de La Havane où sont regroupés une cinquantaine de centres de recherche et développement scientifiques. L'industrie biotechnologique cubaine génère chaque année quelque 300 millions de dollars grâce aux exportations de médicaments et vaccins vers une quarantaine de pays. En marge du congrès, Cuba et la Chine ont conclu vendredi une série d'accords de coopération en matière de biologie médicale et agricole. Sciences et Avenir 28/11/2011
  6. Le Conseil d'Etat a annulé lundi la suspension de culture du maïs OGM de Monsanto prise par le gouvernement français en février 2008, l'obligeant à se positionner de nouveau sur ce sujet passionnel à quelques mois de l'élection présidentielle. "Tirant les conséquences de l’arrêt de la Cour de justice européenne (en septembre), le Conseil d’État relève que le ministre de l’Agriculture n’a pu justifier de sa compétence pour prendre les arrêtés, faute d’avoir apporté la preuve de l’existence d’un niveau de risque particulièrement élevé pour la santé ou l’environnement", a indiqué le Conseil. Dès la prise de position de la Cour de justice européenne, qui avait demandé début septembre à la France de revoir sa copie estimant que sa décision ne reposait pas sur une base juridique acceptable, le gouvernement avait indiqué qu'il prendrait "une nouvelle clause de sauvegarde" si la suspension actuelle était annulée. Le ministère de l'Ecologie avait alors souligné que l'objectif restait "d'éviter la mise en culture d'un OGM qui n’a pas été évalué suivant les nouvelles exigences demandées au niveau européen ou pour lequel des incertitudes quant à ses impacts potentiels sur l'environnement persistent." Lundi en fin de journée, ni le ministère de l'Agriculture ni celui de l'Ecologie, sollicités par l'AFP, n'avaient réagi à la décision du Conseil d'Etat. "Si le gouvernement ne fait pas le nécessaire, en mettant en place une nouvelle interdiction, on risque de voir réapparaître les OGM dans nos champs dès le printemps prochain", a prévenu Sylvain Tardy, directeur des campagnes de Greenpeace France. "Est-ce quelque chose que Nicolas Sarkozy, très probable candidat à la présidentielle, est prêt à assumer, alors que les Français restent très majoritairement opposés à la présence d'OGM dans nos champs et dans nos assiettes ?", s'est-il interrogé. "Il ne se passe pas une semaine depuis 2008 sans qu'une nouvelle information ne vienne étayer le dossier à charge contre la variété de maïs de Monsanto 810", a de son côté réagi l'eurodéputé EELV José Bové. L'eurodéputé, président de la commission Agriculture du Parlement européen, a rappelé que le MON 810 produit la toxine Bt pour éliminer les insectes. Selon lui, des chercheurs canadiens ont retrouvé des traces de Bt dans le sang et le cordon ombilical de femmes enceintes. "Et la Cour européenne de Justice a interdit récemment la commercialisation du miel contaminé par le pollen de ce maïs transgénique",a ajouté l'eurodéputé proposant son aide à la ministre de l'Ecologie pour la rédaction d'une nouvelle "clause de sauvegarde solide et conforme au droit européen". Pour l'élu d'EELV Noël Mamère, "il faut que le gouvernement tienne ses engagements, sinon on trouvera beaucoup d'OGM dans nos champs et donc beaucoup de faucheurs volontaires!" "Le Conseil d'Etat n'interdit pas d'interdire, il dit simplement qu'il faut le faire selon une procédure différente, avec une question mieux posée et une décision au final qui soit mieux motivée", a expliqué à l'AFP l'avocat spécialiste des questions environnementales Arnaud Gossement. Les semenciers ont, de leur côté, accueilli la décision du Conseil d'Etat "positivement". Pour Initiatives Biotechnologies Végétales (IBV), un regroupement de professionnels qui promeut la culture du maïs OGM, "le gouvernement doit désormais prendre ses responsabilités et garantir aux agriculteurs de manière concrète la liberté de cultiver des OGM en France". Sciences et Avenir 28/11/2011
  7. Il est "peu probable" que les grandes économies revoient à la hausse d'ici à 2020 leurs objectifs et leurs actions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, a estimé lundi à Durban (Afrique du Sud) le négociateur en chef américain Jonathan Pershing. La mise en oeuvre de "l'idée selon laquelle les pays pourraient modifier leurs promesses actuelles (faites au sommet de Copenhague en 2009 et validées à Cancun, au Mexique, en 2010) me paraît peu probable", a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse au premier jour de la conférence de l'ONU sur le climat. "Il est possible que quelques pays choisissent de mettre à jour leurs promesses, mais la grande majorité travaille activement à la mise en oeuvre de leurs promesses d'ici à 2020", a indiqué le négociateur américain. Lundi matin, les Etats insulaires, parmi les plus menacés par les conséquences des modifications du climat, ont réclamé "d'urgence" un accroissement des ambitions, considérant que la volonté des plus grands émetteurs de CO2 de retarder le temps des décisions constituait "une trahison envers les populations les plus vulnérables face au changement climatique." "Ni nous, ni d'autres pays ne suggérons que ces actions dans lesquelles nous sommes engagés suffiront. Des pas post-2020 seront nécessaires", a jugé M. Pershing, soulignant que les pays s'étant ainsi engagés représentaient 80% des émissions globales alors que les engagements du protocole de Kyoto pourraient ne plus concerner que 15% environ des émissions après 2012. A propos de la proposition européenne de discuter dès la conférence de Durban d'une "feuille de route" qui fixerait le principe et le calendrier de la mise en oeuvre d'un futur cadre international contraignant englobant tous les pays, le négociateur américain ne s'est pas montré très enthousiaste. "Notre sentiment est que l'idée de mettre une forme à l'action avant (d'en définir) le contenu n'a pas beaucoup de sens", a-t-il relevé. A Durban, a-t-il rappelé, l'objectif des Etats-Unis est de réussir "la mise en oeuvre complète des éléments-clés de l'accord de Cancun". "Si nous le faisons, a-t-il ajouté, nous aurons fait un pas en avant important dans l'effort mondial" en vue de contenir le réchauffement de la planète sous les 2°C. Le "Fonds vert", mécanisme de financement à l'attention des pays vulnérables, doit faire partie de l'accord de Durban, a-t-il indiqué, si les réserves récemment émises par les Etats-Unis sont prises en compte. sCIENCES et AVENIR 28/11/2011
  8. Des heurts entre la police allemande et des manifestants qui essayaient de bloquer un convoi de déchets nucléaires en provenance de France ont fait plus de 200 blessés. Un train transportant environ 150 tonnes de déchets nucléaires retraités en France est arrivé vendredi dans l'ouest de l'Allemagne. Le convoi est actuellement en route vers un site de stockage temporaire situé dans la ville de Gorleben, dans le nord du pays. Depuis vendredi, des milliers de manifestants ont essayé de bloquer le passage du train en se couchant sur les rails ou en mettant le feu à la voie ferrée. Dimanche, la police a détenu temporairement 1300 personnes après des accrochages avec des protestataires qui occupaient la voie à Dannenberg, à proximité du site de stockage. NHK 28/11/2011
  9. Après le chien robot guide d'aveugle, des insectes "cyborgs" pour aller là où c'est dangereux pour l'homme, des éclaireurs en somme ! Publiés récemment dans le Journal of Micromechanics and Microengineering, des travaux américains pourraient à terme permettre d’envoyer, dans des environnements dangereux, des insectes ‘explorateurs’ équipés de micro-caméras ou autres micro-capteurs. "Grâce à une récupération de l'énergie, nous pourrions alimenter des caméras, des microphones et d'autres capteurs ou équipements de communication, que pourrait porter un insecte à l’intérieur d'un sac minuscule. Nous pourrions alors envoyer ces insectes dans des environnements dangereux ou clos, où nous ne voulons pas que des êtres humains aillent", explique le Pr Khalil Najafi, dirigeant l'ingénierie électrique et informatique à l’Université du Michigan. Schéma d'un insecte équipé du dispositif (Crédits : Université du Michigan) L'idée principale est de récolter l'énergie biologique de l'insecte, issue soit de sa chaleur corporelle, soit de ses mouvements. L'appareil imaginé par l’équipe de Khalil Najafi, comprenant un générateur piézoélectrique, convertit l'énergie cinétique des mouvements de l'aile de l'insecte en électricité, prolongeant ainsi la durée de vie d’une batterie pouvant alimenter de petits capteurs implantés sur l’animal. Envoyé en éclaireur, l'insecte "cyborg" pourrait alors recueillir des informations vitales dans des environnements dangereux ou inaccessibles de l'homme Maxisciences 27/11/2011
  10. Vendredi, l'Institut colombien de géologie a recommandé l'évacuation de quelque 8.000 personnes vivant à proximité du volcan Galeras, dans le sud de Colombie. L'activité de ce dernier a augmenté, laissant craindre une prochaine éruption. Culminant à près de 4.270 mètres, le volcan Galeras est situé dans la cordillère des Andes dans le département de Narino au sud-ouest de la Colombie, non loin de la frontière équatorienne. En activité constante depuis une vingtaine d'années, le Galeras est le siège d'éruptions fréquentes qui le classe parmi l'un des volcans les plus actifs de la Colombie. L'éruption récente la plus meurtrière remonte à 1993 et avait fait neuf victimes. Or, depuis plusieurs jours, les spécialistes ont observé des mouvements telluriques prolongés et similaires à ceux détectés lors de précédentes éruptions, faisant craindre un nouvel épisode. Vendredi, l'Institut colombien de géologie (Ingeominas) a ainsi recommandé aux quelque 8.000 personnes vivant à proximité de la montagne d'évacuer leur maison. L'alerte lancée autour du volcan "est de niveau orange, le deuxième niveau le plus élevé sur quatre. Une alerte orange implique des signes d'éruption probable dans les prochains jours ou semaines", a expliqué à l'AFP la sous-directrice d'Ingeominas, Marta Calvache qui prévoit aussi des rejets de cendres et des émissions de gaz explosifs. Maxisciences 27/11/2011
  11. Une municipalité de la préfecture de Fukushima prévoit d'expérimenter un nouveau système d'élimination des débris contaminés par des substances radioactives. L'entreprise de Tokyo, qui fabrique ces équipements de protection de l'environnement, souhaite réduire d'un trois centième, en moyenne, le volume de gravats engendrés par le séisme et le tsunami du 11 mars. Les décombres seront traités par la chaleur dans un environnement dépourvu d'oxygène avant d'être transformés en gaz, en pétrole et en poudre de céramique. La poudre de céramique absorbant en effet les substances radioactives, l'entreprise espère que le processus n'engendre aucune cendre irradiée. Des tests effectués à Hirono, dans la préfecture de Fukushima, ont permis de réduire les débris à un 268ème de leur volume et toutes les substances radioactives ont été absorbées par la poudre de céramique. La ville prévoit de commencer à utiliser cette technique en décembre. Elle pourrait se généraliser si les résultats s'avèrent concluants. NHK 27/22/3011
  12. Le ministre japonais de la Politique nationale Motohisa Furukawa a annoncé des négociations avec la Corée du Sud dans le domaine de la croissance verte. M. Furukawa est en Corée du Sud depuis vendredi. Il s'est entretenu avec plusieurs membres du Bureau présidentiel chargés des questions environnementales et énergétiques. Ce dimanche, il a déclaré à la presse que les deux pays dépendaient d'autres nations pour leurs besoins énergétiques. Pour lui, l'exploitation des énergies renouvelables et l'amélioration de l'efficacité énergétique représenteront la nouvelle stratégie de croissance japonaise et sud-coréenne. Evoquant les formes que pourrait prendre la coopération bilatérale, M. Furukawa a donné plusieurs exemples. Il a notamment cité la collaboration entre les villes des deux pays et des projets conjoints dans les nations en développement. M. Furukawa a également rencontré dimanche matin le ministre sud-coréen de la Stratégie et des Finances Park Jae-wan. Il a accepté le principe de rencontres régulières entre les ministres des Finances et de l'Economie des deux pays. NHK 27/11/3022
  13. Alstom a finalement tranché : les villes de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique, ouest) et Cherbourg (Manche, ouest) abriteront deux sites dédiés à la production des composants et à l’assemblage d’éoliennes offshore d’une capacité de 6 MW. Alstom fabriquera des nacelles et des alternateurs à Saint-Nazaire et des pales à Cherbourg. A la clé pour les deux villes : jusqu’à 1.000 emplois directs et 4.000 emplois indirects pour un investissement de 100 millions d’euros. Pour la région Pays de la Loire, le département de Loire-Atlantique et la ville de Saint Nazaire, cette annonce « confirme l’attractivité du territoire pour l’accueil de grands projets industriels liés à l’éolien offshore et plus globalement aux énergies marines renouvelables ». Ces projets restent toutefois conditionnée au résultat de l’appel d’offres national lancé en juillet dernier pour cinq sites français dont Saint-Nazaire. Un porte-parole d’Alstom confirme que cet investissement et les emplois associés « sont fondés sur l’hypothèse où le consortium, dont Alstom sera le fournisseur exclusif, obtiendrait la moitié de la phase 1 de l’appel d’offres portant sur la création au large des côtes françaises de cinq fermes éoliennes d’une capacité totale de 3 gigawatts ». Alstom y est en lice en partenariat avec EDF Énergies nouvelles. Le gouvernement doit donner sa réponse en avril prochain. En cas d’une attribution plus réduite au consortium Alstom/EDF EN, le projet serait revu à la baisse et un seul des deux sites pourrait alors être choisi. Saint-Nazaire et Cherbourg pourraient donc devenir les premiers sites d’Alstom dans le monde consacrés à l’éolien offshore et ainsi produire « Haliade 150 », une éolienne offshore de 6 mégawatts capable d’alimenter en électricité l’équivalent d’environ 5.000 foyers grâce à des pales de 73,50 mètres. Maxisciences 27/11/2011
  14. Depuis le Grenelle de l’Environnement, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables comptent parmi les priorités du ministère de l’Ecologie. Il ne s’agit pas simplement de lutter contre le réchauffement climatique, mais aussi de revitaliser les territoires. Dans cette optique de revitalisation des territoires ruraux, la ministre de l’Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet et le directeur général de la Caisse de Dépôt, Augustin de Romanet, viennent de signer un accord. Celui-ci prévoit l’engagement de la Caisse de Dépôt en faveur de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables pour la période 2011-2013, la convention précédente ne couvrant que la période 2008-2010. L’objectif de cette entente est un soutien à l’espace rural en termes de croissance et d’emplois. Alors que le premier accord avait déjà réussi à augmenter les capacités de production de 542 MW et ainsi permis aux territoires de se développer économiquement tout en réduisant sa dépendance énergétique, la nouvelle convention vise à en ajouter 500 MW de capacités supplémentaires en investissant plus de 135 millions d’euros. Une attention particulière sera prêtée au déploiement de la filière biomasse, dont les perspectives sont très favorables en milieu rural. L’accord prévoit aussi de privilégier des partenariats publics-privés en matière d’efficacité énergétique afin de permettre la rénovation thermique du parc logement, principalement en ce qui concerne les logements sociaux. Finalement, on compte développer un noyau de petites et moyennes entreprises du secteur de l’énergie qui soient capables de dynamiser l’industrie française et d’occuper une place stratégique dans la politique de compétitivité de la France. Immoxygene, mAXISCIENCES 18/11/2011
  15. La police allemande a entamé dans la nuit de samedi à dimanche l'évacuation dans le calme de milliers de personnes occupant la voie que devait emprunter un train de déchets nucléaires à destination du site de Gorleben (nord), a constaté l'AFP. Quelque 5.000 personnes selon les organisateurs, 3.500 selon la police, bloquaient la voie à Harlingen, à une vingtaine de kilomètres de Dannenberg, terminus ferroviaire du convoi parti mercredi de l'usine de retraitement de La Hague (France). La police et plusieurs participants ont assuré à l'AFP que l'ambiance avait été très détendue au cours de la soirée et du début de la nuit, mais vers 01H00 GMT, les forces de l'ordre avaient sommé les manifestants de quitter les lieux. Certains se sont alors levés d'eux-même pour s'écarter, mais le plus grand nombre est resté et la police a commencé à porter un par un les récalcitrants à partir de 02H30 GMT. A ce rythme, l'opération devrait durer, comme les années passées, plusieurs heures. Au cours de la nuit, la police a également évacué huit militants de l'organisation écologiste Greenpeace, qui s'étaient enchaînés aux voies à proximité de Lüneburg, non loin de là. Le train était toujours stationné à la gare de Maschen, à 80 km environ de Dannenberg. C'est là que les 11 conteneurs de type Castor, transportant chacun 28 tonnes de combustible nucléaire allemand retraité à l'usine Areva de La Hague devront être transférés sur des camions pour effectuer les 20 derniers kilomètres jusqu'au site de stockage temporaire de Gorleben. De nombreuses actions visant à ralentir ce transfert sont encore annoncés par le collectif d'associations qui lutte pour une sortie plus rapide de l'Allemagne du nucléaire -- actuellement prévue pour 2022 --, et pour qu'une solution définitive pour le stockage des déchets les plus dangereux soit trouvée. Samedi après-midi, une grande manifestation à l'appel de ce collectif a réuni dans le calme 23.000 personnes selon les organisateurs, 8.000 selon la police. Sciences et Avenir 27/11/2011
  16. Total va déposer un recours contre l'Etat pour l'abrogation de son permis d'exploration de gaz de schiste dans le sud de la France, qu'il juge non conforme à la loi, a annoncé samedi son PDG Christophe de Margerie. "Nous allons faire un recours contre l'abrogation de notre permis Montélimar", a déclaré le patron du géant pétrolier et gazier français lors d'un forum organisé par le journal Libération à Lyon. "Nous avons respecté la loi et nous ne comprenons pas que la loi soit invoquée pour abroger notre permis", a dit M. de Margerie lors d'un échange avec l'écologiste José Bové, chef de file des anti-gaz de schiste en France. La forme du recours sera annoncée ultérieurement, la date-butoir étant le 12 décembre, a-t-on appris par ailleurs auprès de Total. Le groupe a la possibilité de faire soit un recours de contentieux en justice, soit un recours administratif adressé aux ministères de l'Ecologie et de l'Energie qui ont abrogé son permis. Le gouvernement avait annoncé le 3 octobre l'abrogation des trois permis d'exploration d'hydrocarbures visant exclusivement selon eux le gaz de schiste, à la suite de la nouvelle loi adoptée en juillet interdisant en France la technique controversée de la fracturation hydraulique, accusée de polluer les sous-sols. Total avait fait part de sa "surprise", le groupe s'étant explicitement engagé à ne pas utiliser la fracturation hydraulique dans son dossier remis au gouvernement, contrairement à l'autre entreprise sanctionnée, l'américain Schuepbach. La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet avait dit à l'AFP à l'époque qu'elle avait "fait valoir l'argument que ce rapport n'était pas crédible". Dans une lettre notifiant Total de sa décision, dont l'AFP a eu copie, la Direction de l'Energie du ministère estime que le géant pétrolier français n'a pas "suffisamment explicité" les techniques de substitution auxquelles il comptait avoir recours. Le permis accordé à Total, dit "de Montélimar", couvrait une vaste zone de 4.327 km2 du nord de Montélimar jusqu'à Montpellier, sur plusieurs départements dont l'Ardèche, la Drôme et le Gard, centres de la contestation contre le gaz de schiste en France. SCIENCES et Avenir 27/11/2011
  17. Plusieurs milliers de manifestants antinucléaires ont affronté la police en Allemagne. Ils tentaient de perturber l'acheminement par le train de déchets nucléaires traités. Au moins 20 policiers et activistes ont été blessés. Il s'agit du premier transport de déchets nucléaires organisé vers l'Allemagne depuis le début de la crise à la centrale japonaise de Fukushima en mars. Le train spécial transporte quelque 150 tonnes de déchets traités en France. Il est arrivé dans l'ouest de l'Allemagne vendredi. Il doit se rendre à Gorleben, dans le nord du pays, où se trouve un site de stockage de déchets. Samedi, des milliers de citoyens allemands ont organisé un sit-in sur la voie que devait emprunter le train. Certains ont allumé des feux. A Dannenberg, près de Gorleben, plusieurs milliers de personnes, 23 000 selon les organisateurs, se sont rassemblées pour demander l'arrêt immédiat de toutes les centrales du pays. Après l'accident de la centrale de Fukushima, le gouvernement allemand a décidé de stopper tous les réacteurs du pays d'ici 2022. NHK 27/11/2011
  18. Il n'y a pas de réponse toute faite pour dire pourquoi un chien fugue. Il peut y avoir une raison parmi plusieurs... En voici quelques-unes ainsi que mesures correctives proposées. La fugue est un problème bien connu des propriétaires de chiens. Occasionnelle ou chronique, la fugue du chien représente un danger pour l’animal livré à lui-même dans la nature mais aussi une source d’angoisse pour son maître qui se fait du mauvais sang. Pourquoi le chien fugue ? L’anxiété de séparation : ce trouble peut apparaître suite à une absence ou une mauvaise socialisation chez le chiot dans ses premières semaines de vie. Elle se traduit souvent par des comportements destructeurs (sur des objets mais aussi sur lui-même), parfois des fugues et dans les cas les plus graves, une absence de communication et des difficultés à se nourrir. La solitude : le chien peut se mettre à fuguer car il s’ennuie lorsque vous n’êtes pas à la maison, ou suite à un changement au sein de sa famille d’accueil (déménagement, bébé, nouveau chien…). Si l’animal se sent frustré, il va naturellement chercher ailleurs ce qu’il ne trouve plus, ou plus en quantité suffisante, chez lui. La sexualité : votre chien peut également se faire la belle pour satisfaire ses besoins sexuels. Sa fuite sera alors motivée par la recherche d’une partenaire, ce qui peut correspondre aux périodes de chaleurs des femelles. La peur : un bruit, un pétard, un orage… Les sources de nuisances pouvant effrayer votre animal sont nombreuses. L’animal cherchant à tout prix à se cacher peut alors prendre la fuite. La faim : On le sait bien, la majorité des chiens pensent avec leurs ventres. Si l’animal sent une odeur agréable flottant dans l’air, il pourra être tenté d’en chercher la source. Le besoin d’exercice, le jeu : l’envie de rejoindre d’autres animaux pour jouer, se balader, courir peut-être un facteur déclenchant la fugue du chien. Chien fugueur, quelles solutions ? Rassurez-vous, des solutions existent pour remédier à ce problème. Tous les cas ne se traitent pas de la même façon et certains chiens sont plus difficiles à (ré)éduquer que d’autres. La fugue due aux chaleurs : la castration ne sera pas le remède miracle contrairement aux idées reçues. En effet, ce genre d’opération sera plus efficace chez un chien agressif que pour un chien fugueur. Préférez plutôt les traitements hormonaux qui calmeront votre chien ponctuellement sans altérer son caractère ou sa personnalité de manière définitive. La solitude du chien : Si votre animal à plutôt tendance à fuguer parce qu’il se sent seul, vous pouvez choisir la classique astuce de la radio laissée allumée pendant la journée. Ainsi, le chien se sentira moins seul en entendant des voies humaines. Lorsque vous êtes en sa présence, ne soyez pas avare en caresses et attentions envers lui de façon à ce qu’il associe votre présence à un certain bien-être. La faim : Si la faim est l’élément déclencheur de la fuite de votre chien, vous pouvez choisir de décaler ses repas ou les lui donner à des heures différentes selon les jours. Ainsi privé de repères, le chien sera moins tenté de s’enfuir de peur de manquer l’heure de sa gamelle. L'éducation du chien : Eduquer son chien pour prévenir la fugue : si vous venez d’adopter un chiot, quelques leçons de base permettront de lui apprendre pourquoi il ne doit pas sortir seul. Ainsi sensibilisé dès le plus jeune âge, le chien risquera moins de vous fausser compagnie à l’avenir. Il faut également savoir que certaines races de chiens sont davantage prédisposées à ce genre de comportements (chiens nordiques style chiens de traineaux ou encore les chiens de chasse). La peur : Votre chien s’enfuit parce qu’il a peur ? La première chose est d’identifier la raison de sa peur si elle n’est pas évidente au premier abord. S’il est effrayé par un bruit (tonnerre, feux d’artifices…), il ne faut surtout pas le consoler pour le rassurer ! C’est peut-être dur, mais le fait de rassurer votre chien le confortera dans l’idée que sa peur était justifiée. La meilleure méthode est de détourner son attention du bruit, voir associer ce dernier à quelque chose d’agréable (friandise, jeu…) Un changement familial : Si le chien fugue suite à un changement familial, il faudra alors prendre soin à lui redonner une place importante au sein de la famille. Promenez le, caressez le et jouez avec lui tout en faisant en sorte qu’il garde toujours sa place de dominé au sein de votre relation. Quelques conseils anti fugue Pour l’empêcher de s’enfuir, vous pouvez rajouter à votre clôture un «retour», c'est-à-dire une extension située à son sommet et inclinée vers l’intérieur du jardin. Cela l’empêchera de sauter par-dessus. Au sol, vous pouvez disposer des morceaux de grillage afin de le dissuader de creuser un trou sous la clôture. La clôture anti fugue : Si votre animal trouve le moyen de s’enfuir quand même, la clôture anti fugue peut représenter une bonne alternative. Dès que le chien pénètre dans des « zones interdites », le dispositif émet un signal qui ne cessera que lorsque le chien en sortira. Evidemment, vous devrez l’assister au départ afin qu’il saisisse le bon comportement à adopter. Féliciter plutôt que punir : Important ... Lorsque votre chien fugue et qu’il revient, vous devez le féliciter... pas le punir. Même si cela vous paraît illogique et que le chien savait qu’il n’avait pas le droit de partir de la maison en douce, il ne comprendra pas que vous le punissiez à son retour. Il faut toujours punir un chien aussitôt après sa bêtise pour qu’il puisse l’associer à la punition. Or, entre le moment de sa fugue et le moment de son retour... il s'est la plupart du temps passé un certain temps ! La thérapie comportementale : Si les solutions évoquées plus haut ne portent pas leurs fruits, il faudra songer éventuellement à une thérapie comportementale avec un comportementaliste animalier. Il n’y a pas de honte à se faire aider et ces spécialistes sauront trouver les bonnes pratiques pour remettre votre chien dans le droit chemin. WAMIZ NOV 2011
  19. Glis glis, appelé Loir gris], Loir commun ou encore Loir vulgaire ou Loir ordinaire et en France loir tout court , est un petit mammifère rongeur de la famille des Gliridae qui vit en Europe. Statut UICN Préoccupation mineure (Image Wikipedia) C'est un petit animal de 15 à 20 cm pour un poids de 100 à 250 g, qui vit essentiellement la nuit. Il passe l'hiver en hibernation pendant sept mois environ (d'octobre à avril). Sa longévité moyenne est de 9 à 10 ans. Il est sensiblement de même taille que le lérot et possède une queue touffue de couleur grise comme l'ensemble du corps. - Taille :14 à 20 cm + 11 à 19 cm de queue. - Poids : de 80 à 250 grammes. - Robe : dos et flancs gris chinchilla uniforme, parfois teinté de roux sur les flancs, ou de noir sur une raie dorsale. Mince cercle noir autour de l'œil. Joues et ventre blancs. - Formule dentaire : Inc.1/1, Can.0/0, Prémol.1/1, Mol. 3/3. Particularités : longue queue touffue, munie de poils gris d'égale longueur jusqu'à son extrémité. Molaires carrées, à surface relativement plane mais striées. Aucune «fenêtre» à la mandibule. Nid : construction ovoïde d'une bonne quinzaine de centimètres de diamètre faite de brindilles, mousses, feuilles, herbes sèches avec ouverture latérale. L'intérieur est tapissé de matériel doux: laine, poils, plumes, herbes. Le nid est souvent construit dans un creux d'arbre, une fissure de rocher, un vieux mur, un vieux nid de pie ou d'écureuil ou encore peut se trouver librement dans les branches, à moyenne hauteur. Un même nid peut abriter plusieurs individus. Les nichoirs à petits passereaux ne lui conviennent pas: le diamètre du trou de vol est insuffisant. Les nids d'hibernation sont établis dans le sol, à des profondeurs allant de 15 à 60 cm. Reproduction : - Époque : mises bas de juin à septembre. - Gestation : 30 à 32 jours. - Nombre de jeunes : 1 à 11 par portée, le plus souvent 4 à 6 ; une portée annuelle. - Maturité sexuelle : au plus tôt vers 9 à 10 mois, c'est-à-dire au printemps qui suit l'année de leur naissance. - Hibernation : octobre à mars-avril - Empreintes : semblables à celles de l'écureuil, mais de plus petite taille. Protection : Europe : annexe III de la Convention de Berne : espèce protégée, pouvant faire l'objet de prélèvements si la densité de ses populations le permet. Région wallonne : espèce protégée depuis mars 1983. Alimentation : Ses aliments préférés sont les graines et les fruits secs. D'autres fruits figurent au menu lorsque l'occasion se présente: pommes, prunes, mûres, myrtilles, figues, poires. Il aime aussi les bourgeons et les fleurs, mange également des champignons et écorce volontiers les jeunes pousses. Il ne dédaigne pas les insectes, les crustacés (cloportes) ou certains mollusques et se repaît occasionnellement de petits vertébrés, notamment des jeunes oiseaux qu'il trouve au nid. En automne, les loirs engraissent énormément et stockent un peu de nourriture, constituant ainsi de bonnes réserves énergétiques pour affronter la longue période d'hibernation. Habitat : Le loir est un animal jamais abondant et, dans de grandes parties de son aire de répartition, il est extrêmement rare. Il vit principalement dans les forêts caducifoliées, spécialement les hêtraies et les chênaies mais habite aussi les parcs, les vergers, les formations buissonnantes et les lisières. Il adopte volontiers le couvert de cabanes forestières et peut rentrer dans les maisons. Comportement : Le loir est essentiellement nocturne, il s'éveille après la tombée de la nuit pour partir en quête de nourriture. Il se déplace rarement sur le sol, les coussinets de ses pattes sécrétant une substance collante qui lui permet de se déplacer sur des surfaces verticales sans aucune difficulté. Ses moustaches, les vibrisses, l'aident dans ses déplacements nocturnes en lui permettant de détecter d'éventuels obstacles. Il vit en couple ou en petits groupes familiaux sédentaires sur un territoire d'environ 3 à 4 hectares, ce qui, pour un rongeur, est assez considérable. Les populations comprennent environ la moitié d'animaux de moins d'un an, 30 % d'individus ayant de 1 à 2 ans, 15 % de 2 à 3 ans et 5 % au-delà. Le loir peut vivre jusqu'à une dizaine d'année. Répartition géographique : Le loir se trouve en Europe depuis la chaîne des Cantabriques jusqu'à la région de Kazan (Tatarie) et dans le Caucase. Il est présent dans le nord de la Turquie, en Corse, Sardaigne et Sicile mais est absent de la bordure atlantique de la France ainsi que des grandes plaines d'Allemagne du nord. On ne le trouve pas en Scandinavie et, dans les îles britanniques, seule une petite population introduite subsiste dans le sud-est de l'Angleterre. En altitude, il ne dépasse guère 1500 m dans les Alpes et 2000 m dans les Pyrénées. Il est aussi présent en Asie centrale jusqu'au Pakistan. En Belgique, le loir ne se trouve régulièrement qu'en Gaume. Des observations fortuites ont été réalisées bien au nord de cette zone, notamment dans le Limbourg hollandais, mais il s'agissait d'animaux transportés, probablement au sein de balles de paille importées de France. Un loir capturé au siècle dernier (1888) «aux environs de Dinant» figure dans les collections de l'Institut royal des sciences naturelles. En France, il est présent partout sauf dans le nord-ouest du Nord-Picardie, la Bretagne et en Aquitaine. Il n'atteint la côte atlantique qu'en Charente maritime et dans le Pays basque. La longue période d'hibernation du loir, généralement d'octobre à avril, est à l'origine de l'expression populaire : « dormir comme un loir ». En Allemagne, il est appelé Siebenschläfer, ce qui signifie celui qui dort sept mois. Prédateurs et parasites : Comme pour les autres gliridés, les principaux prédateurs du loir sont les rapaces nocturnes, notamment hibou grand-duc (Bubo bubo) et chouette hulotte (Strix aluco). Parmi les carnivores, c'est surtout la martre (Martes martes), le chat sauvage (Felis sylvestris) et, dans une moindre mesure, la fouine (Martes foina) qui comptent le loir au nombre de leurs proies. À l'instar de celle du lérot (Eliomys quercinus) et du muscardin (Muscardinus avellanarius), la peau qui entoure la queue du loir est susceptible de se déchirer lorsque l'animal est saisi par là. Le prédateur se retrouve alors avec un fourreau garni de poils et la proie qu'il convoitait a eu le temps de s'échapper. Les vertèbres caudales mises à nu finissent par se dessécher et par tomber. Il n'est pas rare de trouver, dans la nature, des animaux mutilés de la sorte qui semblent mener une vie parfaitement normale. Sur le plan parasitologique, le loir est beaucoup moins bien connu que ses deux cousins. On lui connaît les mêmes parasites : il s'agit principalement de la puce de l'écureuil (Monopsyllus sciurorum), mais aussi d'un pou (Schizophthirus pleurophaeus) et d'une puce (Myoxopsylla laverani) spécifiques des gliridés. Référence UICN : espèce Glis glis (Linnaeus, 1766) WIKIPEDIA NOV 2011
  20. loir (/lwa:ʀ/) est un nom vernaculaire ambigu désignant en français plusieurs espèces de Gliridae. La plus connue étant bien sûr le loir gris, l'espèce qui vit en Europe. Il existe en outre plusieurs espèces de loirs africains, ils sont également appelés graphiures en référence au nom du genre Graphiurus dans lequel ils sont classés. Ceux-ci sont morphologiquement assez semblables au loir gris, avec une queue touffue. Il en est autrement du loir d'Ognev ou du loir du désert surnommé également souris de selevine qui disposent d'une queue lisse, ce qui les fait davantage ressembler à une souris domestique qu'aux autres loirs. Le terme de loir dérive vraisemblablement du latin classique glīs via la langue vulgaire glĭris, bien que la perte du G ne s'explique pas bien. Liste alphabétique de noms vernaculaires attestés en français. Note : certaines espèces ont plusieurs noms et, les classifications évoluant encore, certains noms scientifiques ont peut-être un autre synonyme valide. En gras, les espèces les plus connues des francophones. Loir - voir Loir gris Loir africain - Graphiurus spp. Loir commun - voir Loir gris Loir du désert - Selevinia betpakdalaensis Loir épineux - Platacanthomys lasiurus Loir des forêts - Dryomys spp. Loir des greniers - voir Loir lérot Loir gris - Glis glis Loir du Japon - Glirurus spp. Loir lérot - Eliomys quercinus Loir muscardin - Muscardinus avellanarius Loir d'Ognev - Myomimus personatus Loir ordinaire - voir Loir gris Loir pygmée de Chine - Typhlomys cinereus Loir de Roach - Myomimus roachi Loir souris - voir Loir d'Ognev Loir vulgaire - voir Loir gris etc. On appelle aussi phalangers loirs certains marsupiaux, des opossums pygmées du genre Cercartetus Les loirs sont nocturnes et ne mesurent que 10 à 30 cm queue comprise. Les loirs gris sont réputés pour leur période de sommeil hivernal. Toutes les espèces de Gliridae qui vivent dans les climats tempérés partagent en fait ce trait. Les expressions « paresseux comme un loir » pour désigner un paresseux et « dormir comme un loir » pour qualifier un sommeil profond ont bien sûr été construites à partir de l'observation du loir gris. Ces espèces, et plus particulièrement Graphiurus murinus sont élevées comme nouveaux animaux de compagnie. WIKIPEDIA NOV 2011
  21. Un projet visant à produire de l’énergie solaire et éolienne dans les déserts du Maghreb et du Moyen-Orient et de la transporter vers l'Europe prend forme. Toutefois, ce projet colossal demande de passer outre de très nombreuses incertitudes, aussi bien au niveau technique que politique. Un pas de plus a été fait hier, à Bruxelles, dans le projet qui vise à produire de l’énergie solaire et éolienne dans les déserts d’Afrique afin d’alimenter l’Europe en électricité. En effet, la signature d'un accord de coopération entre deux consortiums européens privés travaillant dans le cadre du "Plan solaire méditerranéen", un des projets phares de l'Union pour la Méditerranée, a eu lieu. Le premier groupe (Desertec), essentiellement allemand, compte produire de l'électricité solaire et éolienne dans les déserts du Sud de la Méditerranée afin de répondre à la demande locale mais aussi européenne. L'autre consortium (Medgrid), où la France est très présente, va réaliser les interconnexions sous-marines entre les continents européen et africain, notamment via le détroit de Gibraltar, afin de transporter l'électricité. Desertec a été créé en 2009. L'Allemagne est d'autant plus intéressée par le projet qu'elle a renoncé après la catastrophe de Fukushima à l'énergie nucléaire à terme et entend du coup nettement développer son approvisionnement en énergie renouvelable. Quant à Medgrid, né il y a un an, il comprend des gestionnaires de réseaux de transport d'électricité de plusieurs pays du sud de l'Europe (notamment le français RTE) ainsi que des groupes français comme EDF, Areva et Alstom. "Il y a à présent une perspective concrète de voir de l'énergie solaire et éolienne produite pour le bénéfice commun des citoyens de l'Europe, de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient", a commenté le commissaire européen à l'Energie, Günther Oettinger. L'objectif du projet est, à terme, de répondre à 15% de la demande européenne en électricité à l'horizon 2050. L'Union européenne subventionne ce projet car il doit l'aider à remplir ses objectifs de lutte contre le réchauffement climatique : parvenir à 20% de part d'énergie renouvelable et réduire de 20% les émissions de CO2 par rapport à 1990. Sur le papier, le projet paraît séduisant, indique TV5monde. En effet, les déserts d'Afrique du Nord bénéficient d'un ensoleillement fort (deux fois plus important dans le Sahara qu'à Paris), ils sont peu habités et peuvent fournir du silicium, une matière première essentielle aux panneaux solaires. Mais politiquement, "certains pays du Sud ont été rebutés au départ, car ils avaient le sentiment que l'Europe s'engageait dans une entreprise néo-colonialiste de pillage de leurs ressources", confie une source proche des négociations. En réalité, le projet doit d'abord servir à couvrir les besoins croissants du Sud et, pour une partie seulement (un quart) à l'exportation vers l'Europe. Un premier projet de parc solaire doit bientôt sortir de terre au Maroc pour 1,9 milliards d'euros avec une capacité de production de 500 mégawatts. Par ailleurs, "une étude faisabilité est prévue en Tunisie et des discussions sont prévues en Egypte", souligne-t-on chez Desertec. Du côté de Medgrid, on reconnaît que beaucoup reste à faire. Les turbulences politiques nées du "Printemps arabe" ont gelé des négociations engagées avec les anciens régimes en place. "Il y a eu des perturbations dans nos relations [avec les pays concernés], notamment avec la Tunisie. En Syrie, la situation est plus difficile, nous n'avons pas de contact", a souligné le président exécutif de Medgrid, André Merlin. Mais à terme, les industriels se veulent confiants. "Les échanges d'électricité pourront se faire dans les deux sens. Le Nord a surtout besoin d'énergie en hiver à cause du froid, alors que le Sud en a besoin en été pour la climatisation", estime M. Merlin. Maxisciences 25/11/2011
  22. L'expression "dormir comme un loir" prend toute sa signification avec une vidéo qui a fait le tour du web ces derniers jours. On y voit un loir en pleine hibernation, dont les ronflements amusent énormément les internautes ! Un loir en pleine hibernation a été découvert et filmé par la Wildlife Trust du comté de Surrey, en Angleterre. Plongé dans un profond sommeil, le petit rongeur ne s'est pas réveillé lorsqu'il a été retiré de son nid pour être pesé et filmé par les écologistes de l'association. Si la caméra n'a pas pu capturer le son de ses ronflements, ces derniers sont bien visibles, et ont grandement amusé les internautes. La vidéo a été visionnée plus de 674.000 fois sur YouTube. "Il faisait un drôle de bruit en sifflant à chaque fois qu'il respirait. Mes deux collègues féminines ont dit : "C'est forcément un mâle", et effectivement c'en est un" raconte Dave Williams, l'un des agents de la Wildlife Trust de Surrey, cité par le Dailymail. Les loirs, qui passent le tiers de leur vie en hibernation, sont protégés en Europe par la Convention de Berne relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe. Les petits rongeurs ne sont actifs qu'à la fin du printemps, l'été et quelques mois d'automne. Ils se régalent alors de fruits, d'insectes, de graines ou encore de noisettes, pour se préparer à leur hibernation. C'est dans des forêts composées d'arbres aux feuilles caduques, principalement les hêtraies et les chênaies, mais aussi les parcs, les vergers, les zones buissonnantes et les lisières, qu'ils vivent. Mais leur habitat est menacé. Dave Williams raconte que des loirs ont été retrouvés dans des jardins de banlieues où ils s'étaient réfugiés. Maxisciences 26/11/2011
  23. Après une deuxième nuit marquée par des altercations sans gravité avec la police, les anti-nucléaires convergeaient sur Dannenberg (nord de l'Allemagne), vers lequel un convoi de déchets venu de France poursuivait lentement sa route. A une vingtaine de kilomètres de Gorleben, le site temporaire de stockage de déchets hautement radioactifs qui est la destination finale du convoi, un collectif d'associations écologistes veut rappeler que la sortie programmée de l'Allemagne du nucléaire n'a pas encore réglé la question des résidus. "Ceux qui pensaient cet été qu'ils en avaient fini avec la lutte contre l'atome vont être surpris" par l'ampleur de la mobilisation, a prévenu Jochen Stay, porte-parole de l'association Ausgestrahlt ("Irradiés"). Le calendrier de sortie du nucléaire d'ici 2022, c'est "comme si un ami vous disait qu'il allait arrêter de fumer dans dix ans", commentait-il. "Vous n'allez quand même pas le féliciter". Alors que le nombre de militants allemands mais aussi belges, néerlandais, français, italiens déjà présents dans la région du Wendland n'a fait qu'augmenter vendredi soir, à la faveur du début du week-end, la manifestation qui devait débuter à 12H00 GMT et se poursuivre par un grand rassemblement dans un champ, faisait figure de test pour la mobilisation de cette année. Des bus venant de plus de 150 villes allemands convergeaient vers Dannenberg -- certaines villes, comme Hambourg, en envoyant même une dizaine --, avec à leur bord à chaque fois une cinquantaine de passagers venus pour la manifestation, mais aussi pour participer par la suite aux opérations de blocage sur les voies ferrées et sur la route reliant Dannenberg à Gorleben. Personne ne s'attend à ce que la mobilisation atteigne les sommets de l'an passé, qui se déroulait quelques semaines après l'annonce par le gouvernement de la chancelière allemande Angela Merkel de prolonger la durée de vie des centrales nucléaires: 50.000 personnes y avaient participé. Mais plusieurs milliers de personnes étaient attendues pour réclamer une accélération du calendrier de la sortie du nucléaire -- actuellement prévue vers 2022 -- et surtout une solution durable et sûre pour le stockage des déchets les plus dangereux. Ils sont actuellement entassés dans l'ancienne mine de sel de Gorleben. Les associations comme Greenpeace accusent régulièrement les autorités de sous-estimer, voire de manipuler, les mesures de radioactivités dans la région. Selon Greenpeace, le convoi Castor représente "44 fois Fukushima". D'après un porte-parole de l'organisation écologiste, Matthias Edler, un seul des conteneur pourrait dégager "quatre fois la radioactivité libérée dans la nature" par la centrale nucléaire japonaise sinistrée. La tension, déjà assez forte, comme le montre les faces-à-faces entre militants et forces de l'ordre des deux dernières soirées à Metzingen, où est installé le plus grands camp d'anti-nucléaires, devrait encore monter d'un cran. L'avancée du train, entrée dans l'Etat régional de Basse-Saxe, où se trouve Gorleben, était suivie quasiment minute par minute par les organisations écologistes, grâce à un réseau d'observateurs. La police, de son côté, renforçait également progressivement son emprise sur la région. Présente pratiquement à toutes les intersections de routes, elle installait parfois des barrages pour fouiller les coffres des véhicules et contrôler l'identité des passagers. Près de 20.000 policiers ont été mobilisé à travers toute l'Allemagne pour protéger le convoi. Sciences et Avenir 26/11/2011
  24. L'Institut colombien de géologie (Ingeominas) a recommandé vendredi l'évacuation de quelque 8.000 personnes vivant à proximité du volcan Galeras, dans le sud de Colombie, dont l'activité a augmenté et fait craindre une éruption. L'alerte lancée autour du volcan "est de niveau orange, le deuxième niveau le plus élevé sur quatre. Une alerte orange implique des signes d'éruption probable dans les prochains jours ou semaines", a expliqué à l'AFP la sous-directrice d'Ingeominas, Marta Calvache. Le volcan Galeras photographié avec un panache de fumée (Crédits : José Camilo Martínez S - Wikipédia) Le volcan, situé dans la cordillère des Andes et culminant à 4.270 mètres, dans le département de Narino (sud-ouest), non loin de la frontière équatorienne, est en activité constante depuis une vingtaine d'années. L'éruption récente la plus meurtrière remonte à 1993, avec neuf victimes. Des mouvements telluriques prolongés et similaires à ceux détectés lors de précédentes éruptions ayant été enregistrés depuis 48 heures, l'évacuation a été recommandée a déclaré Marta Calvache à l'AFP, prévoyant aussi des rejets de cendres et des émissions de gaz explosifs dans les prochaines heures. Sciences et Avenir 26/11/2011
  25. Une conférence internationale a échoué à établir un nouveau cadre de régulation des bombes à fragmentation. Ces armes répandent des centaines de petites bombes ou de sous-munitions sur de larges zones. Certaines restent actives pendant des années après la fin des conflits et provoquent la mort de civils. En août 2010, la Convention sur les munitions à fragmentation est entrée en vigueur. Cet accord, également appelé Convention d'Oslo, interdit la plupart des modèles de ces armes. Mais les Etats-Unis, la Russie et la Chine, qui en possèdent de grandes quantités, n'en sont pas membres. De nouvelles tentatives ont été récemment initiées pour créer un nouveau cadre de régulation. Mais vendredi, la conférence intergouvernementale consacrée à la Convention sur certaines armes classiques, s'est terminée sur un constat d'échec. Organisée à Genève en Suisse, elle avait commencé le 14 novembre. Un groupe mené par la Norvège soutenait l'interdiction actuelle. Il s'opposait à un autre groupe, mené lui par les Etats-Unis, qui souhaitait un allégement des réglementations. NHK 26/11/2011
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