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BelleMuezza

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  1. La migration des oiseaux, utile passe-temps de guetteurs armés de patience "Ce matin nous avons vu des guêpiers d'Europe, mes préférés aux six couleurs", s'émerveille Michel Belaud, insatiable guetteur d'oiseaux migrateurs en route vers l'Afrique, installé à 675 m sur l'un des principaux sites d'observation en Méditerranée. Entre mer et montagne, surplombant le village d'Eze (Alpes-Maritimes), le parc naturel départemental de la Grande Corniche dispose d'un "camp de migration" près du fort militaire de la Revère. Chaque année, de fin août à mi-novembre, les migrations y sont observées par des mordus armés de jumelles, guidés par M. Belaud, un expert de la Ligue pour la protection des oiseaux, qui s'applique aussi à compter les passages. Mardi, 3.210 guêpiers d'Europe, aux touches rouges, jaunes et bleues, ont défilé au-dessus de leurs têtes, en émettant des cris flûtés. "Un record" pour le site, souligne le naturaliste. Fin août, "94 cigognes blanches sont passées en vol groupé, telles des grands voiliers". En octobre, ce sera au tour des pigeons ramiers (palombes): ils peuvent être plus de 20.000 par jour, battant des ailes quatre heures d'affilée. Mais l'observateur attend aussi les circaètes Jean-le-blanc, avec leur dessous blanc moucheté de brun et leurs ailes d'une envergure de 1,75 m. Ce sont les plus grands aigles à planer ici, en fondant sur les collines pour déjeuner d'un serpent. Ces rapaces se servent de la brise marine et des courants dynamiques pour leurs vols planés. Ils arrivent du nord-est de l'Europe et butent contre la côte, avant de la suivre jusqu'en Espagne. En hiver, lorsque les reptiles hivernent, les circaètes ne pourraient pas survivre. Mais les oiseaux migrateurs sont dotés d'une "mémoire génétique" déterminant les bonnes dates de départ pour l'Afrique et d'un "compas" pour sélectionner une trajectoire sûre, résume le naturaliste. Les côtes africaines, c'est à 700 km au-dessus de la mer. Mais à 35 km/h, cela représente 20 heures de traversée sans se poser et une mort annoncée. Les oiseaux mettent donc le cap sur le détroit de Gibraltar (15 km de traversée maritime), au sud de l'Espagne, meilleur endroit de passage en Europe. D'autres transitent plus à l'est, par Eilat en Israël. Sur une carte, Michel Belaud montre les trajectoires de dix cigognes suisses équipées de balises. Neuf avaient fait le bon choix en passant par Gibraltar, réussissant à atteindre le Mali ou la Mauritanie pour se reproduire. La dixième avait opté pour une traversée directe de la Méditerranée et était morte près des côtes tunisiennes. En 2010, 130.000 oiseaux migrateurs ont été aperçus au-dessus du parc naturel. Sur dix ans, plus d'un million d'oiseaux de 129 espèces y ont été recensés apportant une mine d'informations aux ornithologues. Ainsi, la présence des alouettes lulu, caractérisées par leur cri tri-syllabique "tilui" ou "dudlui", ou encore des pipits et des bergeronnettes a chuté en dix ans. Un phénomène visible sur d'autres sites français, probablement lié à la disparition de leur milieu ou l'emploi de pesticides. La majorité des sites d'observation de la migration en France se répartissent sur le front ouest ou sur une diagonale nord-est/sud-ouest, aboutissant également en Espagne. Tous mettent désormais en commun leurs décomptes journaliers sur www.migraction.net, un site truffé de photos prises par des contemplatifs armés de patience. Comme Jacques, un bénévole du camp du fort de la Revère. "On peut passer deux cents heures sans rien voir", confie ce retraité. La récompense suprême c'est "une coche" dans son livre d'oiseaux, lorsqu'on aperçoit une espèce pour la première fois. Emu, Jacques vient de cocher le faucon d'Eléonore, une apparition rare. Sciences et Avenir 09/09/2011
  2. Les algues vertes qui pourrissent sur les plages bretonnes deviennent une véritable menace sanitaire. Pour lutter en amont contre ce fléau, et éviter que le lisier pollue l'eau de ses nitrates, des agriculteurs bretons ont monté une usine de méthanisation. Une expertise de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) parue le 6 septembre confirme que les sangliers retrouvés morts cet été sur les plages de Côtes d’Armor ont bien été victimes de l’hydrogène sulfuré émis par la décomposition des marées d’algues vertes. L’Ineris a de son côté mesuré des teneurs mortelles de ce gaz sur les plages et estime qu’un accident mortel n’est pas à écarter. Durant tout l’été 2011, 53.000 tonnes d’algues vertes ont été collectées. Pollution agricole L’origine agricole de ce phénomène n’est plus à prouver. Les plans régionaux peinent toujours à réduire les teneurs en nitrate qui part dans les rivières et nourrit in fine les ulves. La réduction de la taille des élevages, l’arrêt des épandages d’engrais chimiques, une évolution du modèle intensif breton vers une agriculture moins spécialisée dans la production animale à bas coût restent les solutions les plus pérennes. La méthanisation peut également permettre de réduire les pressions sur l’environnement. Le 7 juillet 2011, en visite en Bretagne, le Président de la République s’est déclaré favorable à l’installation d’unités de méthanisation au plus près des élevages. En Côtes d’Armor, les agriculteurs de la communauté de communes de Mené ont inauguré en juin la première usine de ce type. Produire du biogaz A Mené, à une trentaine de kilomètres de Lamballe, les 35 agriculteurs qui se sont échinés sur ces terres granitiques pas très généreuses n’auraient jamais pu tenir sans l’élevage hors sol des porcs : «j’élève 150 truies sur 6 hectares de terre», témoigne ainsi Jean-Luc Gueguen, éleveur local. Soit très peu de terrains pour épandre les déjections animales. Or, ici, c’est la tête de bassin. Toutes les eaux de pluies réceptionnées s’écoulent vers la baie de Saint Brieuc, là où les sangliers sont morts cet été: «nous sommes bien responsables de la prolifération de ces algues qui envahissent le littoral» reconnaît Jackie Aignel, maire de Saint-Gouëno et ancien agriculteur. Au détour des années 90, les porcs rapportent de moins en moins et les atteintes à l’environnement sont de plus en plus visibles. De ce marasme, naît en 1995 Mené Initiative Rurale (MIR), une association dédiée à la revitalisation de la région. On y discute de la mauvaise image environnementale de l’agriculture, de la désertification rurale, de la crise énergétique qui s’annonce. L’idée de la méthanisation émerge ainsi. En mettant le lisier dans des digesteurs montés à température idéale de 35°C pour accélérer la fermentation des matières organiques par des bactéries, on produit d’énormes quantités de biogaz que l’on peut brûler pour produire de la vapeur, actionner une turbine et ainsi produire de l’électricité. Le résidu de l’opération constitue un excellent compost qui peut être exporté comme engrais. C’est une idée magnifique qui n’a pour de petits agriculteurs qu’un seul inconvénient : c’est un procédé industriel, techniquement pas simple à monter, financièrement onéreux: «on n’a pas arrêté d’entendre des gens qui nous disaient que ça ne marcherait jamais », rigole Dominique Rocaboy. L’inauguration de l’usine Géotexia le 18 juin 2011, constitue donc une sorte de revanche. Entre les premières études en 1998 et ce jour de 2011, il a fallu treize ans et beaucoup de patience pour faire sortir au milieu des champs de Saint-Gilles du Mené une unité de méthanisation de 15 millions d’euros plutôt imposante avec ses énormes réservoirs à lisier, la forme bombée des digesteurs, l’alternateur de grande taille. Géotexia est une structure à trois parts égales: une Coopérative d’Utilisation du Matériel Agricole (CUMA), Idex, société de gestion industrielle de l’énergie, et la Caisse des dépôts et consignations, prêteur des fonds. Les 35 agriculteurs membres de la CUMA actionnaire d’un tiers du capital de l’usine, apporteront 35.000 tonnes de lisiers par an. Ces effluents seront mélangés à 40.000 tonnes de déchets agroalimentaires d’une usine voisine d’abattage et de découpage de viande de porc. Une usine de proximité La production attendue est de 13 millions de kWh d’électricité, de 4 millions de kWh de chaleur pour des serres voisines et 6000 tonnes d’engrais azotés secs qui ont déjà trouvés preneurs auprès de céréaliers du Loiret pour remplacer le nitrate d’ammonium chimique. Pour un cadre d’une grande entreprise de gestion de l’eau, cette réussite mérite d’être méditée: «c’est un projet à la dimension de son territoire où les agriculteurs ont donné des gages à leurs concitoyens, comme celui de ne pas profiter de l’usine de traitement pour augmenter la taille de leur élevage. Ils ont joué la proximité et mis en valeur l’intérêt pour les riverains de voir ce projet aboutir». La Bretagne n’oublie pas en effet les énormes projets industriels de méthanisation, tous abandonnés devant les oppositions des riverains comme des associations de défense de l’environnement : trop grands, avec un bassin de collecte trop vaste obligeant à des milliers de kilomètres annuels de collecte de lisiers par de gros camions citernes et surtout d’énormes digesteurs de méthane inquiétants pour les riverains. Ici, la CUMA a investi dans un seul camion citerne de collecte et c’est un enfant du pays qui le conduit. Produire son propre carburant Toujours en CUMA, les agriculteurs de Mené ont aussi créé leur huilerie alimentée par leur colza. Menergol produit suffisamment d’huile végétale pure pour alimenter les 120 tracteurs répertoriés dans la région: «nos engins agricoles consomment du pétrole dont on nous dit qu’il va être de plus en plus cher et rare, s’inquiète Jackie Aignel. Or, pour faire pousser des plantes et élever des bêtes, il faut beaucoup d’énergie. Nous avons donc désormais notre propre source locale de carburant dont le prix ne dépend pas de cours mondiaux décidés loin d’ici ». Les maires se sont aussi engagés. Deux chaufferies au bois ont été construites à Saint Gouëno et Le Gouray. Le prix garanti est de 60 euros la tonne: «la plupart des salariés ici travaillent à l’usine d’agroalimentaire où les salaires sont très bas, assure Jean-Pascal Guillouët, actuel président de la Communauté de communes. Ces personnes seront les premières touchées par l’augmentation des prix de chauffage au fuel. Le bois garantit des prix stables ». A Saint-Gouëno, le toit de la chaudière collective accueille par ailleurs des panneaux photovoltaïques. Avec tous ces investissements très souvent subventionnés par la Région, le Département et l’Europe, la Communauté de communes de Menée atteint aujourd’hui 24% de production d’énergie renouvelable, soit sensiblement l’objectif assigné à la France par l’Europe pour 2020. Or, à cette échéance, Mené entend bien avoir atteint les 100%! Pour cela les idées ne manquent pas. Les élus comptent évidemment sur la création de nouvelles unités de méthanisation plus modestes à l’échelle d’exploitations, sur l’installation de panneaux solaires et l’extension des chaudières collectives à bois, mais entend aussi financer grâce à l’épargne des habitants, un parc éolien. Loïc Chauveau Sciences et Avenir 09/09/2011
  3. Ce jour fatidique des milliers de civils ont péri dans les attentats perpétrés au nom du fanatisme religieux et du terrorisme. Depuis ce jour, beaucoup de choses ont changé. Et, tout d'abord le regard de la majorité d'entre-nous envers l'islam. Or, dans l'islam ce genre d'actes est proscrit. Comme dans toutes les religions existantes il y a des fanatiques (les plus dangereux) et les autres. On a vu dernièrement en Norvège que des extrêmistes catholiques (même si l'intéressé déclare avoir agi seul...) pouvaient aussi faire couler le sang... Je réprouve tous les actes de violence à l'encontre de civils innocents, je réprouve le racisme primaire dont certains sont l'objet pour une question de religion, de couleur... Les fanatiques, les extrêmistes vont chercher "leurs martyrs" dans cette couche de population mise à l'écart, vivant dans la pauvreté (dans leur propre pays ou ailleurs), parmi aussi les analphabètes, les désoeuvrés... à qui il est facile de faire miroiter un monde meilleur... Ces gens-là ne servent pas une cause, ils servent d'autres gens qui les ont manipulés... Et à cause d'eux tout un peuple ou une religion est mise au banc de la société... C'est la même chose pour d'autres faits... Par exemple, certains japonais pratiquent la chasse à la baleine, aux dauphins... et certaines personnes assimilent ces gens comme représentant la totalité d'un peuple... En revanche, je suis surprise que les canadiens, pratiquant entre autres la chasse aux bébés phoques, ne soient pas "jugés" de la même façon... A croire qu'outre l'inconnu (qui fait toujours peur et c'est normal), on s'arroge le droit de plus de miséricorde à l'égard de gens qui nous ressemblent... Cela dit, ce qui s'est passé le 11 septembre 2001 aux Etats-Unis a choqué le monde entier... et encore aujourd'hui la tragédie a laissé des souvenirs et traces indélibiles dans les coeurs et les esprits... Souvenirs et traces qui ne s'effaceront jamais tant que les hommes ne sauront pas surmonter leurs différences. Je prie pour qu'un jour tous soient solidaires ... pas nécessairement au nom de Dieu ou d'un Dieu, mais au nom de la fraternité... Que toutes les victimes de cet odieux attentat et de ceux qui sont commis à travers le monde, ne soient pas mortes en vain... Car les vraies martyrs ce sont elles.. : ces enfants, ces femmes, ces hommes... que leur âme soit en paix !
  4. Un peu de retard pour parler du sujet... Mais j'ai du mal à être sur tous les fronts à la fois faute d'assistance... L'actualité est riche d'événements en tous genres... Ce serait sympathique qu'un membre ou un administrateur prenne en charge cette rubrique... Les tempêtes, ouragans, cyclones, existent depuis la nuit des temps... Ces événements naturels font davantage de dégâts et de victimes pour la simple raison de l'explosion démographique et donc des constructions nécessaires pour abriter la population. Par ailleurs, les scientifiques admettent que leur violence s'accroît du fait de la déforestation grandissante qui contribue aussi au réchauffement climatique. Revenons à nous moutons : la tempête Katia... Mercredi dans la soirée, la tempête tropicale Katia formée en début de semaine s'est officiellement transformée en ouragan de niveau 1. Elle devient le deuxième de la saison en Atlantique après l'ouragan Irène, mais il est trop tôt pour savoir si ce nouveau phénomène représente une réelle menace. Les météorologues l'avaient prédit, la saison des ouragans sera particulièrement active cette année. Ainsi, seulement quelques jours après le passage de l'ouragan Irène sur la côte Est des Etats-Unis, c'est au tour de Katia de susciter l'inquiétude. La tempête tropicale s'est formée en début de semaine au-dessus de l'Atlantique, à 850 kilomètres au sud-ouest des îles du Cap-Vert avec des vents soufflant à 65 kilomètres par heure, selon le Centre américain de veille cyclonique (NHC). Mercredi soir, Katia s'est en revanche bien renforcée et officiellement transformée en ouragan de niveau 1. Après Irène, elle devient donc le deuxième ouragan de la saison à se former dans l'Atlantique. Désormais, le phénomène se déplace à environ 30 kilomètres par heure et s'accompagne de vents allant jusqu'à 120 kilomètres par heure. Dans la soirée, Katia se trouvait à près de 1.800 kilomètres à l'Est des îles Sous-le-Vent, qui forme un arc de l'Est de Porto Rico à l'Amérique du Sud. "Katia est un ouragan de catégorie 1 sur l'échelle (de 5) des ouragans de Saffir-Simpson. Un renforcement supplémentaire est prévu dans les prochaines 48 heures et Katia pourrait devenir un ouragan majeur d'ici le week-end", a indiqué le NHC dans un communiqué cité par Europe 1. Toutefois, selon les météorologues, il est encore trop tôt pour savoir si l'ouragan menacera les terres. Katia remplace Katrina Comme pour toute tempête tropicale, les météorologues avaient à trouver un nom à ce nouveau phénomène climatique qui devait cette fois-ci commencer par la lettre K. Ainsi, Katia a remplacé un autre prénom plus familier : Katrina. En effet, la World Meteorological Organization a récemment décidé de revoir les listes de noms de tempête, rapporte le site du Los Angeles Times. Elle a ainsi supprimé tous ceux qui faisaient référence à des ouragans qui ont été particulièrement meurtriers, dont Katrina. En 2005, ce phénomène majeur a dévasté la Nouvelle-Orléans et d'autres parties du Sud. (source Maxisciences 01/09/2011) L'ouragan Katia, qui s'est formé dans l'océan Atlantique, a été rétrogradé jeudi en tempête tropicale, mais devrait se renforcer à mesure qu'il progresse vers l'ouest, a annoncé le Centre national des ouragans (NHC) américain. Les vents de cette tempête ont décru et atteignent environ 100 km/h, entraînant la retrogradation de Katia, qui était auparavant considéré comme un ouragan de catégorie 1 sur une échelle de 5, selon le NHC. Katia, qui était à près de 1.500 km à l'est des Caraïbes à 21h GMT jeudi, devrait cependant regagner de la force au cours des deux prochains jours, a ajouté le centre. «A l'heure actuelle, nous estimons qu'il y a 70% de chance que Katia se transforme en un cyclone tropical au cours des 48 prochaines heures», a déclaré à l'AFP Dennis Feltgen, un porte-parole du NHC. «Mais il est trop tôt pour dire où elle ira et ce qu'elle fera», a-t-il ajouté. La formation de Katia a toutefois poussé certaines compagnies pétrolières à évacuer leur personnel de plateformes situées dans le Golfe du Mexique. ExxonMobil a déclaré évacuer 140 employés ou sous-traitants de plateformes qui pourraient se situer sur la route de Katia. BP a assuré avoir entamé l'évacuation de tous ses employés des sites opérationnels du Golfe du Mexique. Selon Shell, les conditions météorologiques compliquent les opérations d'évacuation. Le Golfe du Mexique fournit le quart de la production d'or noir des Etats-Unis. Il y a toutefois des chances que la tempête se dirige vers le nord et se désintègre avant de toucher le continent américain, qui se remet à peine du passage de l'ouragan Irène. Selon des chiffres officiels, au moins 43 personnes sont mortes dans 11 Etats lors du passage d'Irène aux Etats-Unis, dont sept dans le New Jersey et huit dans l'Etat de New York. Au cours de son passage dans les Caraïbes, avant de frapper les Etats-Unis, Irène avait fait cinq morts. Une autre personne est morte au Canada, (...) Lire la suite sur Liberation.fr Je vous laisse le soin de voir toute l'actualité sur cette tempête... Tapez tempête Katia dans votre barre de recherches... Cela vous permettra de constater que la richesse de l'information à ce sujet témoigne de la difficulté de prévoir avec certitude l'évolution des diverses tempêtes et ouragans...
  5. 700 défenses d'éléphants saisies en Malaisie Malaisie – Mardi 6 septembre, un haut fonctionnaire malaisien a annoncé la saisie, dans le port de Klang, de près de 700 défenses d'éléphant, qui confirme le rôle de plaque tournante de la Malaisie dans le trafic de l’ivoire. Ce sont 695 défenses d'éléphant (soit une valeur de 995 244 dollars au marché noir), dissimulées dans deux conteneurs censés renfermer du plastique recyclé, qu’ont découvertes les douaniers du plus grand port de Malaisie, Klang, à bord d’un bateau venant de Dar es Salaam, en Tanzanie, et en partance pour la Chine. Cette saisie fait suite à celle opérée fin août dans l'archipel de Zanzibar par la police tanzanienne, qui avait récupéré plus de mille défenses dans un conteneur destiné à la Malaisie, et à une autre faite à Hong Kong, où un navire en provenance de Malaisie transportait 800 défenses (soit 2 tonnes d'ivoire). Ceci confirme l’itinéraire aujourd’hui privilégié par les trafiquants d’ivoire dont le commerce international est pourtant interdit depuis 1989, mais dont la contrebande n’a cessé d’augmenter depuis 2004. Les précieuses défenses d'éléphant sont acheminées depuis les réserves africaines jusqu’à la Malaisie, et de là vers la Chine, où la demande est forte. "Il est de notre responsabilité de mettre fin à ce trafic d'ivoire. Le monde qualifie la Malaisie de plaque tournante", conclut Zainul Abidin Taib, responsable des douanes malaisiennes. Maxisciences 07/09/2011
  6. La Liste rouge mondiale des espèces menacées Grâce à la Liste rouge de l’UICN, on sait aujourd’hui qu’une espèce d’amphibien sur trois, plus d’un oiseau sur huit, plus d’un mammifère sur cinq et plus d’une espèce de conifère sur quatre sont menacés d’extinction mondiale. La Liste rouge de l’UICN est retenue par la Convention sur la diversité biologique comme un indicateur privilégié pour suivre l’état de la biodiversité dans le monde. Qu’est-ce que la Liste rouge ? La Liste rouge de l’UICN constitue l’inventaire mondial le plus complet de l’état de conservation global des espèces végétales et animales. Elle s’appuie sur une série de critères précis pour évaluer le risque d’extinction de milliers d’espèces et de sous-espèces. Ces critères s’appliquent à toutes les espèces et à toutes les parties du monde. Fondée sur une solide base scientifique, la Liste rouge de l’UICN est reconnue comme l’outil de référence le plus fiable sur l’état de la diversité biologique spécifique. Sur la base d’une information précise sur les espèces menacées, le but essentiel de la Liste rouge consiste à mobiliser l’attention du public et des responsables politiques sur l’urgence et l’étendue des problèmes de conservation, ainsi qu’à inciter la communauté internationale à agir en vue de limiter le taux d’extinction des espèces. La Liste rouge permet de répondre à des questions essentielles, telles que : • Dans quelle mesure telle espèce est-elle menacée ? • Par quoi telle ou telle espèce est-elle spécialement menacée ? • Combien y a-t-il d’espèces menacées dans telle région du monde ? • Combien a-t-on dénombré de disparitions d’espèces ? Comment la Liste rouge est-elle établie ? Le système mis au point pour l’établissement de la Liste rouge est le résultat d’un vaste processus de concertation, d’élaboration et de validation de plusieurs années, mené par les experts de la Commission de sauvegarde des espèces de l’UICN. Avec le système de la Liste rouge de l’UICN, chaque espèce ou sous-espèce peut être classée dans l’une des neuf catégories suivantes : Eteinte (EX), Eteinte à l’état sauvage (EW), En danger critique d’extinction (CR), En danger (EN), Vulnérable (VU), Quasi menacée (NT), Préoccupation mineure (LC), Données insuffisantes (DD), Non évaluée (NE). La classification d’une espèce ou d’une sous-espèce dans l’une des trois catégories d’espèces menacées d’extinction (CR, EN ou VU) s’effectue par le biais d’une série de cinq critères quantitatifs qui forment le coeur du système. Ces critères sont basés sur différents facteurs biologiques associés au risque d’extinction : taux de déclin, population totale, zone d’occurrence, zone d’occupation, degré de peuplement et fragmentation de la répartition. µ µ µ µ µ µ µ µ µ µ µ µ µ µ µ µ µ µ µ µ µ µ µ µ Pour plus d’informations sur la Liste rouge, consultez le site de l’UICN International >> ici (en anglais) Pour lire les derniers communiqués de presse, téléchargez le communiqué publié par le Comité français de l’UICN en 2009 sur la situation particulière de la France au niveau mondial >> ici et celui publié par l’UICN International sur la Liste rouge mondiale 2011 >> ici (tous deux en français) Pour consulter la base de données de la Liste rouge, rendez-vous sur le site dédié >> ici (en anglais) Deux documents de référence sont également disponibles : • Les catégories et critères de l’UICN pour la Liste rouge : Version 3.1 (2001) (pdf - 313 ko) • Les lignes directrices pour l’application au niveau régional des critères de l’UICN pour la Liste rouge : Version 3.0 (2003) (pdf - 172 ko) Pour découvrir la Liste rouge des espèces menacées en France, rendez-vous sur la page dédiée >> ici (en français) µ µ µ µ µ µ µ µ µ µ µ µ µ µ µ µ µ µ µ µ µ µ µ µ Documents joints Communiqué de presse Liste rouge Rapport mondial 2009 (PDF - 33.2 ko) Communiqué de presse Liste rouge mondiale 2009 (PDF - 35.7 ko) Communiqué de presse Liste rouge mondiale 2011 (PDF - 101.4 ko) UICN (2001) Catégories et critères Liste rouge (PDF - 313.1 ko) UICN (2003) Application régionale des critères Liste rouge (PDF - 172.5 ko) IUCN.FR
  7. Le célèbre "Homme de Vitruve" de Leonard de Vinci s'est mué en homme de glace dans l'Arctique, le temps d'une campagne destinée à tirer la sonnette d'alarme sur le recul de la banquise qui est tombée cette année près du minimum record de 2007, a annoncé Greenpeace mercredi. Embarqué sur un brise-glace de l'organisation, John Quigley, artiste spécialisé dans l'art aérien, a reproduit le dessin le plus connu de Vinci, une étude des proportions du corps humain, à environ 800 km du pôle Nord, sur un bloc de glace d'une superficie équivalente à quatre piscines olympiques. Recomposé à l'aide de bandes de cuivre utilisées pour fabriquer des panneaux solaires mais cette fois-ci posées sur la glace, l''Homme de Vitruve", version polaire, est amputé de ses deux bras droits et d'une jambe, symboliquement fondus dans la mer pour illustrer la disparition de la banquise. "Le changement climatique dévore littéralement le corps de notre civilisation", a expliqué l'artiste dans une vidéo publiée par Greenpeace. L'initiative intervient alors que l'étendue de la banquise de l'Arctique s'approche du plus bas observé en 2007, menaçant l'écosystème de la région polaire. Depuis le début des mesures par satellite en 1979, l'étendue moyenne de la banquise n'a, mis à part 2007, jamais été aussi réduite en août que cette année, selon le Centre national américain de données sur la neige et la glace (NSIDC). Selon diverses projections, la banquise de l'Arctique pourrait complètement disparaître en été dans quelques décennies. Mauvaise nouvelle pour les défenseurs de l'environnement, ce phénomène est en revanche porteur d'opportunités pour les compagnies pétrolières qui espèrent accéder à des réserves jusqu'alors hors d'atteinte et pour le transport maritime avec l'ouverture de voies commerciales plus courtes. Sciences et Avenir 07/09/2011
  8. Avec le réchauffement, les crabes prennent d'assaut l'Antarctique Les fragiles fonds marins autour de la péninsule Antarctique pourraient être envahis par une espèce vorace de crabes dont la propagation semble être favorisée par le réchauffement climatique, avertissent des biologistes marins dans une étude publiée mercredi. L'intrus examiné dans cette étude de la revue britannique "Proceedings of the Royal Society B" est le crabe royal, un crabe rouge vif des profondeurs ayant un impact non négligeable sur les fonds marins où il s'installe. Il creuse le sol en quête de vers et autres petits animaux marins qui constituent son alimentation et peut, à grande échelle, modifier la chaîne alimentaire. Une équipe conduite par Laura Grange, de l'Université de Hawaï à Manoa, a mené des observations à Palmer Deep, un bassin situé à 120 km au sud-est de la bordure du plateau continental de la péninsule Antarctique, où la profondeur atteint jusqu'à environ 1.440 mètres. Un robot a permis d'observer 42 crabes sur un trajet de 2 km, vivant sur les sols à une profondeur au-delà de 850 m, à des températures de l'ordre de 1,4°C. Aucun n'a été vu à des profondeurs plus faibles où l'eau est plus froide. A partir de cette observation, les auteurs de l'étude estiment la population possible de ces crabes à quelque 1,5 million d'individus. La densité serait ainsi supérieure à celle des crabes de la même famille pêchés en Alaska et équivalente à celle des crabes pêchés au large de l'île de Géorgie du Sud, dans l'Atlantique sud. Les images recueillies par les scientifiques ont donné un aperçu du type de dommages que peuvent causer les crabes sur les fonds marins de l'Antarctique: les animaux, dont la coquille mesure environ 10 centimètres, creusent des entailles qui peuvent atteindre 20 cm dans le plancher océanique. Le réchauffement climatique provoquant une hausse progressive des températures des eaux côtières, les conditions semblent réunies pour permettre à ce crabe royal de poursuivre sa progression vers l'Antarctique, estime l'étude. La péninsule Antarctique est, selon plusieurs études, l'une des régions du monde les plus vulnérables face au changement climatique. Les eaux de son plateau continental se réchauffent au rythme d'environ 0,1°C par décennie. Si le crabe royal est "actuellement limité par les températures froides, il pourrait se répandre sur le plateau continental dans les dix à vingt ans" à venir, selon l'étude. Sciences et Avenir 07/09/2011
  9. BelleMuezza

    Miel contenant des OGM

    L'Union européenne a annoncé mercredi vouloir réexaminer ses règles d'importation pour éviter que du miel comportant des traces même faibles de plantes génétiquement modifiées puisse arriver sur la table des consommateurs, à la suite d'une décision de justice. La Cour européenne de justice (CEJ), la plus haute instance juridique de l'UE, a estimé mardi que le miel comportant des traces, même infimes, d'OGM ne pouvait être commercialisé en Europe sans autorisation préalable. "Il est fort probable que l'arrêt de la Cour aura un impact sur les importations de miel dans l'UE", a déclaré mercredi le porte-parole de la Commission européenne chargé de la santé et des consommateurs, Frédéric Vincent. "L'UE a besoin de ces importations, or du miel importé vient de pays comme l'Argentine ou la Chine où il y a des productions génétiquement modifiées", a-t-il expliqué. "Il va falloir en discuter avec les Etats de l'UE". Une réunion est prévue entre la Commission et les experts des gouvernements des 27 pays de l'UE le 22 septembre. "La Commission européenne se conformera à la décision de la Cour", a ajouté M. Vincent. Jusqu'à présent, un règlement de l'Union européenne impose que les produits soient étiquetés "avec OGM" seulement s'ils contiennent 0,9% ou plus d'OGM. L'étiquetage "avec OGM" n'étant pas obligatoire en cas de présence "fortuite" d'OGM ou "techniquement inévitable" par pollinisation par exemple. Or, selon la Cour de Luxembourg, peu importe si du pollen issu de maïs génétiquement modifié a été introduit dans le miel de manière intentionnelle ou fortuite. L'obligation d'autorisation de mise sur le marché existe "quelle que soit la proportion de matériel génétiquement modifié contenue dans le produit en cause", a jugé le tribunal. La justice européenne était appelée à se prononcer dans un différend qui oppose un apiculteur allemand au Land de Bavière (sud de l'Allemagne), propriétaire de terrains sur lesquels du maïs MON810, un OGM du groupe américain Monsanto, a été cultivé à des fins de recherche au cours de ces dernières années. En 2005, des traces du MON810 ont été découvertes dans le miel et le pollen produits par cet apiculteur dont les ruches se trouvaient à proximité des terrains de l'Etat régional de Bavière. Estimant que la présence de résidus du MON810 avait rendu ses produits apicoles impropres à la commercialisation et à la consommation, l'apiculteur a entamé des poursuites judiciaires contre les autorités bavaroises. Saisi de ce litige, un tribunal administratif allemand a demandé à la CEJ si du miel contenant du pollen de maïs MON810 nécessitait une autorisation de mise sur le marché en tant que denrée alimentaire produite à partir d’OGM. De nombreux pays européens (Allemagne et France notamment) ont suspendu la culture de cette variété de maïs, conçue pour résister à un papillon nuisible, la pyrale, en raison des incertitudes entourant ses éventuelles conséquences sur la santé et l'environnement dues à la dissémination. Deux OGM seulement sont cultivés dans l'UE: le maïs MON810 en Espagne, au Portugal, en République Tchèque et en Slovaquie et la pomme de terre Amflora de l'allemand BASF, en Allemagne et en Suède. Ces cultures couvrent un peu plus de 100.000 hectares. Sciences et Avenir 07/09/2011
  10. L'enquête sur l'impact du nuage de Tchernobyl en France s'est achevée mercredi par un non-lieu, 10 ans après son ouverture, la cour d'appel de Paris estimant que la catastrophe nucléaire de 1986 n'a pas eu de conséquence sanitaire mesurable en France. La chambre de l'instruction de la cour d'appel a en particulier mis hors de cause l'ancien patron du Service central de protection contre les rayons ionisants (SCPRI), le Pr Pierre Pellerin, seul mis en examen, pour "tromperie aggravée", en 2006 dans cette affaire. "C'est un point final à ce dossier. L'association qui regroupe les victimes va se pourvoir en cassation contre cet arrêt pour avoir épuisé toutes les voies de recours", a dit Me Bernard Fau, l'avocat des parties civiles. "C'est une décision qui va laisser un goût amer du point de vue des victimes (...) et chez tous ceux qui, dans la société civile, ont attaché un intérêt à l'impact que peut avoir un nuage radioactif survolant un pays après une catastrophe nucléaire", a-t-il ajouté. Une colère qui ne s'est pas fait attendre, notamment en Corse : "Avec ce non-lieu, on s'est moqué de nous", a déclaré le Dr Denis Fauconnier, généraliste aujourd'hui retraité, qui avait le premier évoqué des retombées sur la population insulaire. "Les dégâts provoqués étaient connus au plus haut niveau de l'Etat", a-t-il ajouté, affirmant que "les preuves de la répercussion du passage du nuage radioactif sur la Corse sont irréfutables". L'enquête avait été ouverte en 2001 après une plainte de l'Association française des malades de la thyroïde (AFMT) et de la Commission de recherche et d'information indépendante sur la radioactivité (Criirad). La juge d'instruction Marie-Odile Bertella-Geffroy avait concentré ses investigations sur les informations communiquées en termes de radioactivité sur l'Hexagone au moment du passage du nuage au printemps 1986, en particulier sur une minimisation des risques encourus. Pour le ministère public les analyses scientifiques s'accordent pour établir que la catastrophe de 1986 n'a pas eu de conséquence sanitaire mesurable en France; en particulier, aucun lien n'a été fait avec des maladies de la thyroïde. "Dès l'audience (...), le climat était à vouloir arrêter ce dossier pour des raisons qui peuvent être légitimes, qui tiennent à la difficulté d'établir un lien de causalité entre des maladies présentées par certaines personnes et le passage du nuage", a dit Me Fau. Dans la classe politique, le député Noël Mamère (Europe Ecologie-Les Verts) s'est élevé contre ce qu'il qualifie de "déni de justice qui prouve la force du lobby nucléaire dans notre pays". Eva Joly, candidate d'EELV à la présidentielle, a dénoncé un Etat "au-dessus des lois". "A l'heure où le Japon affronte une catastrophe nucléaire où l'accès à l'information des populations civiles n'est pas garanti, et même bafoué, la garantie d'impunité que nous renvoyons est scandaleuse", a estimé la député européenne Corinne Lepage. "Nous n'acceptons pas le mensonge d'Etat et notre enquête doit permettre à des victimes d'aller en justice", a déclaré Josette Risterucci, présidente à l'Assemblée de Corse de la commission Tchernobyl. La justice a "volé le procès aux malades de la thyroïde en France", a estimé dans un communiqué le réseau "Sortir du nucléaire". Le Parti de gauche a dénoncé un "véritable scandale!". "Ce véritable déni de justice confirme l'aveuglement de la justice face aux intérêts des lobbys économiques est honteux. Ça suffit ! Ils ne nous feront pas taire", a écrit le PG dans un communiqué. Sciences et Avenir 07/09/2011
  11. Un partenariat mondial contre la dégradation des sols Le directeur général de la FAO Jacques Diouf a mis en garde mercredi à Rome contre la dégradation des terres qui menace la sécurité alimentaire de la planète, à l'occasion du lancement du Partenariat mondial sur les sols. "Le sol est une composante essentielle des systèmes de production et des écosystèmes terrestres. Cependant, il est aussi une ressource fragile et non renouvelable", a souligné M. Diouf, lors de son discours d'ouverture d'une conférence de trois jours pour lancer ce nouveau partenariat. Ce dernier, destiné à être le pendant du Partenariat mondial pour l'eau lancé en 1996, a pour nom complet "partenariat mondial sur les sols pour la sécurité alimentaire et l'adaptation au changement climatique et l'atténuation de ses effets". Le sol "est très facilement soumis à la dégradation et sa régénération est lente, difficile et coûteuse", a aussi averti M. Diouf, qui a invité à redoubler d'efforts pour garantir des sols sains et fertiles au profit des générations actuelles et futures. Selon la FAO, rien qu'en Afrique, 6,3 millions d'hectares de terres agricoles dégradées ont perdu leur fertilité et doivent être régénérées pour satisfaire la demande de nourriture d'une population appelée à plus que doubler au cours des 40 prochaines années. "En Afrique, l'exploitation des sols reste la principale ressource des populations", a rappelé de son côté le ministre nigérien de la Planification, Amadou Boubacar Cissé. En 1982, la FAO avait déjà adopté une "Charte mondiale des sols" énonçant les principes de base et les directives de gestion durable et de protection des sols approuvés par les gouvernements et les organisations internationales. "Il y a cependant un grand retard dans l'application de cette Charte par de nombreux pays et régions du monde. Sa mise en oeuvre doit être relancée au plus vite", avait déclaré M. Diouf. Le Partenariat mondial sur les sols devrait contribuer non seulement à la mise en oeuvre des dispositions de cette Charte, mais aussi à renforcer la sensibilisation sur l'importance des sols pour la sécurité alimentaire et à motiver l'action des décideurs. Le Partenariat a également pour vocation d'offrir un environnement propice et des solutions techniques de protection et de gestion des sols, et d'aider à mobiliser des ressources et compétences pour des activités et programmes conjoints. La crise actuelle dans la Corne de l'Afrique est due aux politiques et pratiques inadéquates de gestion des sols et des eaux, qui s'ajoutent aux problèmes d'insécurité et de gouvernance, selon la FAO. Sciences et Avenir 07/09/2011
  12. BelleMuezza

    OGM et faucheurs volontaires

    Des anti-OGM fauchent des tournesols "mutés" en Haute-Garonne Une centaine de manifestants anti-OGM ont fauché symboliquement mercredi matin quelques dizaines de pieds de tournesol "muté" à Ondes (Haute-Garonne), au nord de Toulouse. Une trentaine de gendarmes ont "repoussé sans incident une soixantaine de manifestants qui ont arraché une vingtaine de pieds", a indiqué de son côté la gendarmerie de la Haute-Garonne. "Cette parcelle de tournesols Pioneer à mutation dirigée, destinés à résister à un herbicide, s'étend sur sept à huit hectares, notre action était symbolique et est un succès", a déclaré à l'AFP Jacques Dandelot, un porte-parole des faucheurs volontaires de la Haute-Garonne. Les manifestants voient dans ces tournesols mutés des OGM qui "avancent masqués". "Les OGM on n'en veut ni dans les champs, ni dans les assiettes ni dans les verres", ont-ils scandé. Ils devaient distribuer ensuite, sur un rond-point voisin, des tracts de sensibilisation aux visiteurs du salon Innov-agri qui se déroule au lycée agricole d'Ondes. Plusieurs actions similaires contre les "OGM cachés" se sont déroulées en juillet-août, notamment en Rhône-Alpes, où les agriculteurs cherchent à se débarrasser d'une mauvaise herbe envahissante, l'ambroisie. Les manifestants craignent que les herbicides utilisés sur ces tournesols tolérants favorisent rapidement l'apparition d'ambroisies résistantes. Le Centre technique interprofessionnel des oléagineux et du chanvre (Cetiom), organisme qui conseille les producteurs, s'inscrit en faux contre la notion d'OGM caché. "Ce tournesol résulte d'une mutagénèse et non d'une transgénèse comme pour les OGM, c'est-à-dire d'une technique de sélection extrêmement classique qui existe depuis plus de 50 ans", dit Pierre Jouffret, chercheur et responsable de la zone Sud au Cetiom. L'utilisation de ce tournesol permet de "limiter les dégâts sur l'environnement car on n'utilise éventuellement les herbicides que lorsque le tournesol est levé", selon le Cetiom Sciences et Avenir 07/09/2011
  13. Des villageois de Fukushima briefés sur le plan de décontamination gouvernemental Le ministre japonais de l'Agriculture a expliqué aux habitants d'un village situé près de la centrale Fukushima Daiichi comment le gouvernement allait procéder pour décontaminer les terres environnantes destinées à la culture. Mercredi, Michihiko Kano s'est rendu dans le village d'Iitate dans la préfecture de Fukushima afin de vérifier les expérimentations menées par son ministère depuis le mois de mai pour extraire les substances radioactives des rizières et des champs. Par exemple, la couche supérieure du champ peut être retirée, ce qui permet de réduire de 75 pour cent le taux de césium radioactif. Une autre expérience consiste à mélanger la terre et l'eau d'une rizière inondée, puis à enlever la terre contaminée contenue dans le mélange. Grâce à ces expérimentations, le niveau de césium radioactif dans la zone est passé de plus de 10 000 becquerels à 2 ou 3000 becquerels par kilo de terre, ce qui permet aux cultivateurs de repiquer le riz. M. Kano a indiqué au maire adjoint d'Iitate, Shinichi Monma, que devant le succès de ces essais, le gouvernement allait mettre en oeuvre son programme de décontamination. NHK 07/09/2011
  14. La tempête Talas laisse 54 morts et 53 disparus dans son sillage Au Japon, le typhon Talas a causé la mort de 54 personnes et fait 53 disparus, essentiellement dans l'ouest de l'Archipel. Se déplaçant lentement, la forte tempête tropicale a déversé des quantités record de pluies sur de vastes régions du Japon central et occidental au cours du week-end. Ce mercredi matin, plus de 400 personnes étaient encore bloquées dans les préfectures de Wakayama, Nara et Mie. Leur nombre diminue à mesure que les routes endommagées par la tempête sont peu à peu rouvertes. Des contingents des Forces d'autodéfense ont été mobilisés pour porter secours à des milliers de personnes isolées dans les régions les plus durement touchées. NHK 07/09/2011
  15. Contre le braconnage, une substance rend toxique la corne des rhinocéros Un trafic en forte hausse avec un nombre de braconnages toujours plus important, le rhinocéros - une espèce protégée - est aujourd'hui menacé pour sa corne qui se négocie au prix de l'or, selon l'ONU. On prête à la poudre de corne de rhinocéros, dont le commerce est interdit, d’hypothétiques pouvoirs aphrodisiaques ou thérapeutiques, voire même d'immortalité... Devant une telle avidité, une réserve sud-africaine a mis au point une substance qui rend toxiques les cornes, a indiqué mercredi l'association de protection Rhino Rescue Project. Créé à partir de divers antiparasites, le produit n'est pas dangereux pour les animaux, mais garantie des maux de têtes et des convulsions aux humains qui consommeraient les cornes, a assuré la porte-parole de l'association, Lorinda Hern. Rose fluo sous les rayons X Située dans les environs de Johannesburg, la Lion and Rhino Reserve a mis au point ce traitement particulier après que l'un de ses rhinocéros a été abattu en mai 2010 par des braconniers. Elle l'a testé pendant plus d'un an sans qu'aucun effet n'ait été observé chez les animaux, a-t-elle précisé. Double effet de la mixture, une teinture invisible rend la corne de rhinocéros - même réduite en poudre très fine - rose fluo au passage des rayons X dans les aéroports et plus facilement détectable. «Les produits chimiques ont le double effet de tenir à l'écart les parasites, naturels et humains... et ils durent de trois à quatre ans», a indiqué Mme Hern à l'agence sud africaine Sapa. Un gang de voleurs de cornes de rhinocéros Le braconnage des rhinocéros s'est accéléré ces derniers mois en Afrique du Sud, avec plus de 280 animaux abattus depuis le début de l'année, contre 333 l'an dernier et seulement 13 en 2007. En Europe aussi, la corne de rhinocéros est très convoitée. Depuis mars, un gang très structuré en provenance d'Irlande écume l'Europe en quête de cornes qui peuvent se vendre entre 25 000 € et 200 000 €. Une quarantaine de vols ou de tentatives de vols ont été enregistrés en France mais aussi en Suisse, en Angleterre, en Espagne, en Belgique, au Portugal, en Allemagne, en République tchèque et en Suède. Le Parisien.fr 07/09/2011
  16. Au Japon, des niveaux de dioxine supérieurs aux normes de sécurité ont été décelés dans des rivières et des nappes phréathiques de trois préfectures, touchées par les catastrophes du 11 mars. Le ministère de l'Environnement ne pense pas que ceci présente un risque immédiat pour la santé des humains. Il ajoute toutefois qu'il continuera à surveiller la présence de ce produit chimique toxique. Le ministère craint que des substances nocives ne se soient échappées d'usines, endommagées par le tremblement de terre et le tsunami. Des niveaux de dioxine dépassant les normes de sécurité ont été trouvés en 6 endroits dans des rivières des préfectures de Miyagi, Fukushima et Ibaraki, ainsi que dans une nappe phréatique à Fukushima. Des taux élevés de dioxine pourraient être nocifs si de l'eau contaminée était ingérée pendant une longue période. En ce qui concerne les mesures effectuées sur l'eau de mer, toutes étaient conformes aux normes de sécurité. NHK 07/09/2011
  17. Les parents d'une victime américaine du tsunami offrent des livres à l'école où elle enseignait Les parents d'une Américaine, assistante d'anglais tuée dans le tsunami du 11 mars ont donné des livres à l'école d'Ishinomaki où elle enseignait l'anglais. Les parents de Taylor Anderson souhaitaient offrir ainsi quelque chose qui rappellerait aux enfants japonais l'amour que Taylor ressentait pour eux. NHK 07/09/2011
  18. Travaux de réduction des radiations dans des rizières à Fukushima Le ministère japonais de l'Agriculture, des Forêts et de la Pêche s'efforce de réduire le niveau des radiations dans les rizières à proximité de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi endommagée. Par des expériences commencées en mai, l'objectif du ministère est de revenir aux normes fixées par le gouvernement. Une méthode consiste à enlever la couche supérieure du sol des rizières sèches en la grattant. Un autre procédé a pour but d'enlever la couche arable après l'avoir malaxée dans les rizières remplies d'eau. Les deux méthodes ont permis de réduire considérablement les niveaux de radiation. Ainsi, le césium radioactif par kilo de terre a été réduit de plus de 10 mille becquerels à 2 mille becquerels, un chiffre qui est en deçà du niveau de 5 mille becquerels, fixé par le gouvernement pour la culture du riz. Le ministère va utiliser ces méthodes dans des champs sélectionnés de la préfecture de Fukushima et, à cet effet, il réclamera des fonds spéciaux provenant d'un budget supplémentaire pour l'exercice fiscal en cours. NHK 07/09/2011
  19. Le typhon Talas cause des dégâts sur un site du patrimoine mondial de l'UNESCO La tempête tropicale Talas a laissé dans son sillage des destructions à travers l'ouest du Japon. Elle a notamment endommagé un site inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO dans la préfecture de Mie. Des anciennes routes de pèlerinage pavées de pierres et appelées "Kumano Kodo" ont été recouvertes de boue dans le village de Mihama qui a été détrempé par des pluies torrentielles amenées par le typhon. Ces routes sillonnent la chaîne de montagnes de Kii, chevauchant les préfectures de Mie, Wakayama et Nara. Elles ont été classées comme patrimoine mondial en 2004, en raison de leur valeur culturelle et de la beauté des paysages. Des représentants d'une entreprise publique affiliée au gouvernement préfectoral de Mie précisent que des éboulements de terre ont été confirmés sur une section de 200 mètres d'une route menant au "Kumano Kodo". Le bureau de l'éducation de la préfecture a l'intention de procéder à une évaluation des dégâts. NHK 07/09/2011
  20. Une bénévole de JEARS a rassemblé des informations pour les futurs bénévoles auprès de l'organisation... Donc si vous pouvez vous rendre disponible pour offrir vos services au club Lohas à Inawashiro (Fukushima) Anna Vieste, a réuni des informations pour vous y rendre. N'hésitez pas à utiliser ces informations pour les partager avec des volontaires potentiels et apportez bien sûr des précisions ou informations complémentaires que vous jugerez nécessaires.. La station la plus proche de l'abri est est Inawashiro. C'est à environ 10 minutes en voiture. De Tokyo, c'est environ 2 heures par le Shinkanssen et 40 autres minutes par le train desservant la localité. Le coût est environ 8-9000 yens. Le Shinkanssen va de Tokyo à la Station Koriyama, où vous changerez pour la Ligne Banetsu-sai / Inawashiro. Si vous utilisez un autre train que le Shinkanssen, le traet prend environ 5 heures. Il y a un bus à la Station Inawashiro pour 4,500 yens qui vous amène près du refuge. Le prix aller-retour est 6,600 yens. Il part toutes les heures de la Station Shinjuku (la Sortie/Entrée du Sud) et met 4 heures. Ou, vous pouvez attraper un bus de la Station Shinkiba mais c'est un bus de nuit seulement. ((L'horaire de bus; Shinjuku à Inawashiro 7:30 11:35 10:10 14:15 14 :00 18:05 16:00 20:05 Inawashiro à Shinjuku 7:00 11:05 9:00 13:05 15:00 19:05 17:30 21:35 23:30 06:10)) Il y a des possibilités d'hébergement simple que les bénévoles peuvent utiliser gratuitement. Il y a aussi une autre chambre que le propriétaire loue aux volontaires pour 2,000 yens par personne et par nuit. La chambre) est souvent réservée aussi il convient de faire savoir quand vous souhaitez l'utiliser. Vous devez contacter le propriétaire suffisamment à l'avance (dates et combien de personnes seront présentes) pour vérifier la disponibilité. La chambre est meublée (futons), avec literie, un petit réfrigérateur, la TV et la petite salle de bains. Cette pièce peut contenir jusqu'à 6 personnes... Dans les chambres dans lesquelles les volontaires sont hébergés gratuitement il y a des chats... dans le grenier? et en bas ?. Les disponibilités (comme les tâches qui sont confiées) dépendent vraiment de vos dates et de vos moyens de locomotion. Il y a 3 ou 4 futons, des sacs de couchage... Il y a aussi une autre pièce, même disposition que la première, mais il n'y a pas d'animal. Il n'y a aucun logement privé libre et gratuite pour les volontaires (bénévoles). Certains sont restés dans des pensions locales. Les tarifs sont d'environ 4,000 yens par nuit. Quelques personnes sont restées à une Auberge anglaise ou à une Villa le Portugal (plus cher). Les deux ont accordé une petite réduction pour les bénévoles... Autre chose : Quand on vient comme bénévole, en général on vient "léger" (peu de bagages)... CLUB LOHAS DÉTAILS 2706-1 Ueno Oo-aza aza Iwasato Inawashiro-machi Yama-gun Fukushima-ken 969-3141 PH: 0242-93-8777 En prime... Quelques photos... Ici, c'est Lee : adorable joueur non-stop... Séance de câlins et bisous... Avouez que la minette est craquante ! Au tour d'Hajime d'avoir sa part de caresses... Photos JEARS
  21. Des chiots grandissent et sont entourés d'affection grâce aux bénévoles qui font un travail formidable... Photo JEARS Ici, il 'agit de Eija Est... Heureusement pour les bébés, elle sait distribuer à chacun les caresses qu'ils réclament... Merci à elle !
  22. Les ravages du crapaud-buffle en Australie Le crapaud-buffle est arrivé en Australie il y a 75 ans. Depuis, son territoire ne cesse de s’étendre et il crée des ravages chez les autres espèces. Le crapaud-buffle, ou Bufo marinus, est le crapaud le plus colossal. Il peut en effet mesurer jusqu’à 25 centimètres et peser 2 kilogrammes. De plus, non seulement sa peau est toxique mais il se reproduit à une vitesse impressionnante. Initialement introduit en Australie pour lutter contre les invasions de coléoptères qui ravageaient les plantations de canne à sucre du nord-est du pays, c’est aujourd’hui un fiasco complet. Car non content d’avoir été d’une affligeante inefficacité contre les insectes, le crapaud-buffle est également devenu une calamité à lui seul. En étendant son territoire sur 1,2 million de kilomètres carrés, chaque année, 50 kilomètres supplémentaires sont colonisés par ce crapaud géant, rapporte 20minutes.fr. Depuis peu, la chasse au crapaud-buffle est donc lancée. Ce batracien a besoin de beaucoup d’eau. Il suffit donc de disposer quelques clôtures autour des points d’eau où vient s’alimenter le crapaud pour entraîner sa disparition progressive par déshydratation. "Pour résumer, les crapauds utilisent ces points d'eau pour progresser petit à petit vers l'intérieur des terres, dans les régions australiennes plus sèche", indique un chercheur de l’université de Melbourne. Cette eau est tellement vitale à l’espèce que si le crapaud-buffle n’y a pas accès, il meurt en seulement 12 heures. mAXISCIENCES
  23. Le tigre de Tasmanie, une espèce injustement exterminée Publiée récemment dans le Journal of Zoology, une étude australienne montre que le thylacine, un prédateur marsupial éradiqué au début du 20e siècle pour protéger le cheptel ovin, était en fait incapable de capturer un mouton adulte. Il y a 75 ans s’éteignait au zoo de Hobart, en Tasmanie, le dernier spécimen connu de thylacine, ou tigre de Tasmanie, un animal carnivore de la taille et de l’aspect d’un chien, aux flancs rayés, appartenant néanmoins à l’ordre des marsupiaux. Jadis répandue en Australie et en Nouvelle-Guinée, la créature, inspirant haine et terreur aux colons britanniques, qui voyaient en elle un massacreur de moutons, fut impitoyablement chassée. Ne subsistant plus que sur l’île de Tasmanie à la fin du 19e siècle, elle ne fut protégée qu’à partir des années 1930, trop tard pour empêcher l’extinction de l’espèce. Une perte en terme de biodiversité, mais aussi une injustice. La dernière photo d'un thylacine vivant prise dans le zoo de Hobart en Australie en 1933. Photo National Archives of Australia. Des chercheurs de l’Université des Nouvelles Galles du Sud, à Sydney, viennent en effet de démontrer l’incapacité du prédateur à capturer un mouton adulte. Scannant numériquement le crâne d’un thylacine et le soumettant à de véritables ‘crash tests’ informatisés similaires à ceux utilisés pour évaluer la résistance de ponts ou d’ailes d’avions, ils ont établi que sa mâchoire, qu’ils ont comparée à celle d’autres espèces carnivores, n’avait tout simplement pas la puissance suffisante. Elle devait au contraire obliger cet animal – éteint avant d’avoir pu être vraiment étudié – à consommer de nombreuses petites proies. Un régime qui devait le rendre particulièrement vulnérable aux changements écologiques induits par l’arrivée des colons européens, éleveurs de mouton. Inversion des rôles… "La compréhension des facteurs de risque - tels qu’une spécialisation dans l'habitat ou le régime alimentaire – chez des espèces déjà éteintes peut aider à éviter de futures pertes de biodiversité, en anticipant et en prévenant le déclin d’espèces avant qu'il ne commence", conclut ainsi Marie Attard, directrice de cette étude. Maxisciences 04/09/2011
  24. Dans le cadre d'un plan visant à encourager le recours aux transports "verts", les autorités municipales de Pékin songent à mettre en place un péage à l'entrée de la capitale. Une mesure qui pourrait permettre de réduire sensiblement le trafic et la pollution qu'il engendre. La capitale chinoise, Pékin, pourrait prochainement mettre en place un système de péage urbain, qui à l'entrée de la ville, encouragerait les automobilistes à se tourner vers des moyens de transport plus écologiques. Comme le rapporte l'agence Chine Nouvelle, la taxe serait imposée aux voitures sur les plus grands axes de la ville. Toutefois, si elles insistent sur la nécessité de développer une mobilité plus respectueuse de l'environnement, les autorités de Pékin ne précisent pas les modalités de cette mesure encore en phase d'examen. Aucun calendrier de mise en application n'est donc pour l'heure évoqué. Alors que la capitale chinoise est déjà saturée par les bouchons, ce sont chaque jour 2.000 nouveaux véhicules qui ont rejoint le trafic intense de Pékin en 2010. Les autorités ont alors décidé de limiter le nombre de nouvelles voitures à 240.000 en 2011. Un tirage au sort est ainsi organisé tous les mois pour l'attribution des immatriculations. Un système qui n'est qu'une solution transitoire dans l'attente d'un plan visant à réduire de façon drastique la circulation automobile de la ville. Le péage urbain a déjà fait son apparition dans plusieurs villes du monde, notamment à Oslo, Singapour et Londres. Alors que Pékin est avec Mexico la ville où la circulation automobile est la plus problématique, cette solution s'annonce indispensable. Maxisciences 06/09/2011
  25. Aujourd'hui, mercredi 7 septembre, la Cour d'appel de Paris rendra son verdict quant à l'avenir de l'enquête sur l'impact du nuage de Tchernobyl en France. Ouverte il y a dix ans, cette enquête pourrait être close, comme le requiert le parquet général, estimant qu'aucune conséquence sur la santé n'a pu être scientifiquement prouvée. Plus de 25 ans après la catastrophe de Tchernobyl, l'enquête sur les conséquences sanitaires du nuage radioactif en France pourrait être close. Demain matin, rapporte Romandie, la Cour d'appel de Paris rendra sa décision, suivant ou non l'avis du parquet général, qui requiert un abandon de l'enquête faute de preuves scientifiques. Cette enquête, ouverte en 2001, a porté sur les mesures de radioactivité réalisées en France lors du passage du nuage, au printemps 1986. Les plaignants, pour la plupart atteints de maladies touchant la thyroïde, dénoncent une "minimisation des risques encourus". L'ancien patron du Service central de protection contre les rayons ionisants (SCPRI), le Pr Pierre Pellerin, est accusé d'avoir trompé la population quant aux niveaux de radioactivité mesurés lors du passage du nuage de Tchernobyl. Dans plusieurs communiqués, il se montrait très rassurant, affirmant que "l'élévation relative de la radioactivité" était "très largement inférieure aux limites réglementaires" imposées en France. Cinq ans après avoir été mis en examen, le Pr Pellerin réclame un non-lieu. Le 31 mars dernier, le parquet a soutenu cette demande, et requit la clôture de l'enquête. Le ministère public affirme que les analyses scientifiques de l'enquête ont mené à la conclusion que le nuage de Tchernobyl n'avait pas eu de conséquence sanitaire mesurable en France, n'établissant notamment aucun lien avec des maladies de la thyroïde. Des études effectuées en Corse Alors que leur avocat se déclarait en mars peu optimiste quant à une éventuelle poursuite de l'enquête, les plaignants déplorent l'absence de certains éléments qui laisse le dossier inachevé. La juge chargée de l'enquête, Marie-Odile Bertella-Geffroy, attend entre autres les résultats d'une étude menée dans plusieurs villages corses. En effet, il y a peu une étude à confirmer une nette augmentation des troubles thyroïdiens en Corse dans les années suivant le passage du nuage. Maxisciences 06/09/2011
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