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BelleMuezza

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  1. Yoshihiko Noda promet de l'aide pour reconstruire le Tohoku Le premier ministre japonais Yoshihiko Noda souhaite que les besoins des communautés locales des préfectures sinistrées le 11 mars soient pris en compte dans la préparation du troisième budget supplémentaire de l'exercice en cours. M. Noda s'est rendu samedi dans les préfectures de Miyagi et d'Iwate, à la veille du sixième mois de la catastrophe du 11 mars. Lors d'une rencontre avec le maire de Kesennuma, dans la préfecture de Miyagi, il a déclaré qu'il ferait tout son possible pour que les demandes des habitants soient reprises dans le budget supplémentaire. Puis il s'est rendu à la mairie de Rikuzentakata, ville de la préfecture d'Iwate, détruite par le tsunami. Il a fait une prière silencieuse pour les victimes et écouté des témoignages sur la destruction de la ville par la vague qui a dépassé les 10 mètres. Des responsables de la ville et de la préfecture lui ont demandé de prévoir suffisamment de fonds pour une reconstruction rapide de la zone. Ils ont suggéré que ces fonds soient prélevés en partie sur le troisième budget supplémentaire de l'exercice fiscal en cours. D'autres financements pourraient provenir d'une allocation inscrite dans un budget du prochain exercice fiscal. NHK 10/09/2011
  2. Démission du ministre japonais de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie Le ministre japonais de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie, Yoshio Hachiro, a présenté sa démission au premier ministre Yoshihiko Noda, qui l'a acceptée. Cette démission soudaine est provoquée par des remarques inappropriées prononcées jeudi par le ministre à propos des radiations. Alors qu'il était en visite d'inspection des zones entourant la centrale nucléaire endommagée de Fukushima Dai-ichi, M. Hachiro a déclaré à des journalistes qu'il était maintenant irradié. De nombreux parlementaires appartenant au Parti démocrate du Japon se sont montrés critiques des commentaires du ministre, estimant selon eux qu'ils risquaient de saper les efforts de reconstruction du nord-est du pays. NHK 10/09/2011
  3. Regardez ces loulous... Après avoir été sortis des zones évacuées et soignés... Ils sont, ainsi que d'autres chats et chatons, prêts à intégrer leur nouvelle maison... Si vous êtes intéressé par l'un d'eux signalez-vous auprès de JEARS voir les coordonnées sous la photo.. Photo : JEARS ... Regardez-nous! Envie de jouer? Quel oeil je fermer? Le bleu ou le vert? Prenez-nous à la maison! Notre maman est ici aussi, elle est encore jeune, peut-être un ou deux ans... Nous avons été stérilisés et nos yeux sont aussi guéris. Venez nous donner des câlins! On aimerait bien rester tous ensembles avec notre maman... Vous avez un grand jardin ? Une grande maison... Peut-être qu vous pourriez nous accueillir tous les 3... On serait drôlement contents. Vous savez pourquoi on aimerait rester avec notre maman pour toujours... C'est qu'avant d'être sauvée par de gentilles personnes notre maman elle a beaucoup souffert, elle a eu peur, faim et soif... Même qu'elle a été malade... Elle s'est sentie abandonnée par tout le monde et elle était inquiète pour ses bébés à venir : nous... ! Alors comme elle s'est occupée beaucoup de nous on aimerait bien rester près d'elle pour lui faire aussi des câlins et des léchouilles pour qu'elle se sente plus jamais seule... On vous remercie beaucoup de penser à nous et... promis, on essaiera de ne pas faire trop de bêtises... Pour demander des renseignements ou nous adopter : Email foster@jears.org
  4. L'APD pour aider à la reconstruction des zones sinistrées le 11 mars Au Japon, le gouvernement va utiliser l'aide publique au développement, l'APD, pour aider les zones sinistrées le 11 mars. Le ministère des Affaires étrangères va lancer un nouveau programme d'aide aux régions dévastées. Il souhaite les soutenir en achetant des produits qui y sont manufacturés. Il s'agit principalement de matériel médical, comme les fauteuils roulants, et les produits alimentaires transformés, dont la demande est forte dans les pays en développement. Le ministère souhaite que l'administration des Finances inclut ces postes budgétaires dans le projet de troisième budget supplémentaire pour la reconstruction programmé pour l'année fiscale en cours. Les produits achetés seront fournis aux nations en développement sous forme d'aide. Dans le même temps, le ministère des Affaires étrangères veut utiliser l'APD pour soutenir les initiatives de prévention des catastrophes prises essentiellement dans les nations du Sud-Est asiatique et qui passent par l'installation de sismomètres à haute-performance. NHK 10/09/2011
  5. LA HAYE, 6 sept 2011 (AFP) - Le plus vieux phoque du monde en captivité, Else, est mort lundi à l'âge de 53 ans dans un bassin du parc animalier de Rhenen (centre des Pays-Bas), a-t-on appris mardi auprès de cet établissement. "C'était le plus vieux phoque du monde en captivité : elle était presque aveugle mais elle a passé des derniers jours agréables", a déclaré à l'AFP Natalie Oudenhoven, une responsable du parc animalier Ouwenhands à Rhenen. La femelle phoque, morte de vieillesse, était née dans un zoo d'Amsterdam. Elle avait intégré le parc de Rhenen en 2001 après la mort de son compagnon Dolf, âgé de 39 ans. AFP / 30 millions d'amis 08/09/2011
  6. PARIS, 8 sept 2011 (AFP) - Pas de viande au menu du lundi : c'est ce préconise l'association L214 qui a annoncé jeudi le lancement d'une campagne nationale, "Lundi, c'est végé!", qui démarrera le 12 septembre dans l'est de la France et le 16 septembre à Paris. But de cette opération : "protéger la planète et lutter contre le réchauffement climatique". "Les conséquences d'une régime composé de beaucoup de produits d'origine animale, viande, poisson, oeuf et produits laitiers, sont alarmantes pour l'environnement et la santé", ont fait valoir dans un communiqué l'Association Végétarienne de France et L214, car "les produits animaux exigent considérablement plus d'énergie et de terre que les denrées végétales". Cette campagne veut "inciter la population française à changer son comportement alimentaire, trop carné, en végétalisant le contenu de son assiette, un jour par semaine, le lundi", a indiqué à l'AFP Brigitte Gothière de L214. Les anti-viande ont par ailleurs adressé un courrier aux 1.000 maires de communes de plus de 20.000 habitants, les "incitant à mettre les restaurants scolaires au rythme du lundi végé". Le coup d'envoi de la campagne aura lieu à Mulhouse (12 septembre), suivi par Strasbourg (13 septembre) et Metz (14 septembre). Selon L214, un jour végétarien hebdomadaire est instauré à Gand (Belgique) depuis 2009 et soutenu par les pouvoirs publics à Bruxelles. AFP / 30 millions d'amis 08/09/2011
  7. PARIS, 8 sept 2011 (AFP) - Le coup d'envoi de la chasse ce week-end "concerne" aussi les non-chasseurs, à pied, à cheval ou à vélo, qui, par la voix de l'association Ligue ROC, ont réclamé jeudi "un partage de l'espace" et "la réouverture de la table ronde chasse pour trouver un mode de cohabitation". "Aujourd'hui, il y a beaucoup plus de monde dans la nature qu'il y a 30 ans et tout le monde doit cohabiter. La chasse est une activité de loisir mais elle se pratique avec un fusil et complique la vie des promeneurs", selon Christophe Aubel, directeur de la Ligue ROC, association de défense de la biodiversité. Dans un communiqué, l'association présidée par l'astrophysicien Hubert Reeves estime que "cette question du partage de l'espace est une illustration de plus -- l'impact de la chasse sur la biodiversité en étant une autre - du besoin de dialogue républicain et démocratique sur le sujet". "Pour la Ligue ROC et son président Hubert Reeves le principe d'un lieu d'échange respectueux et démocratique est indispensable afin de sortir de trop d'années de conflits stériles", ajoute-t-elle dans son texte. Pour Christophe Aubel, il est "de la responsabilité du gouvernement de rapidement mettre en place les mécanismes qui permettront d'assurer au niveau régional un dialogue stratégique entre les différents usagers des territoires sur lesquels se pratique la chasse". AFP / 30 millions d'amis 08/09/2011
  8. Délaissé par son maître car il n’était plus assez bon à la chasse, Malcom a passé un an en refuge avant d’être adopté dans le cadre de l’opération Doyens, conduite par la Fondation 30 Millions d’Amis. Aujourd’hui, ce griffon de 11 ans revit auprès de Michèle, sa nouvelle maîtresse. C’est en feuilletant le magazine 30 Millions d’Amis du mois de juin que Michèle Carriconde, attristée par la mort de son chat, prend connaissance des animaux à adopter au refuge SPA d’Azereix (65). Retraitée, grande amoureuse des bergers allemands, elle fond littéralement devant un petit griffon de 11 ans : « J’ai eu un véritable coup de foudre, raconte-t-elle. Je voulais adopter un chien car mon chat, qui a été mon compagnon pendant de très longues années, était irremplaçable. » Sa décision est vite prise, et Michèle emmène Malcom chez elle, à Castres, dans le Tarn. Des cours d’agility Si l’adaptation chez Michèle, qui habite une petite maison entourée d’un jardin, s’est très bien passée, l’adoptante a quand même tenu à montrer Malcom à un éducateur canin : « Malcom est un chien extrêmement gentil, mais aussi très méfiant, concède-t-elle. Il sursaute au moindre de bruit, je pense qu’il a souffert par le passé. Je souhaite qu’il termine sa vie sans avoir peur des hommes. » Au programme, des séances d’agility et des rencontres avec d’autres chiens pour améliorer sa sociabilité. Michèle est optimiste, car le griffon est « toujours partant pour une balade, même si son endroit préféré reste... la maison ! ». Pour Michèle, le grand âge du griffon n’a pas été un obstacle à son adoption : « Même si nous ne passons que quelques années ensemble, je sais que ce seront de très beaux moments » affirme la retraitée. La Fondation 30 Millions d’Amis se réjouit de cette belle rencontre. Elle rappelle que, pour toute adoption d’un chien âgé de 10 ans et plus, une participation aux frais vétérinaires éventuels à hauteur de 600 euros sur présentation des factures, est prise en charge par la Fondation. Consulter la fiche du refuge et les animaux à adopter 30 millions d'amis 09/09/2011
  9. Complément d'information... Un couple a été condamné à des peines de prison ferme par le TGI de Chartres (28) pour avoir détenu plus de 200 chiens dans des conditions inacceptables. La Fondation 30 Millions d'Amis, partie civile, se félicite de la peine exemplaire qui a été prononcée. une décision d’une grande fermeté que saluent aujourd’hui la Fondation 30 Millions d’Amis et les autres associations parties civiles dans une affaire de mauvais traitements commis sur des bichons et des shih tzu. Un éleveur de l’Eure-et-Loir a été condamné à 6 mois ferme et 2 000 euros d'amende. Sa concubine a écopé de 3 mois de prison ferme, et 2 000 euros d’amende dont la moitié avec sursis (18/8/11). 224 chiens évacués dans l’urgence C’est un contrôle de la DDPP*, accompagnée par les gendarmes de Châteauneuf-en-Thymerais (28), qui a permis la découverte de 224 chiens enfermés dans un hangar délabré de l’élevage de la Croix-Saint-Jacques à Tremblay-Les-Villages (21/2/11). Souffrant de maladies diverses - cataractes, gales et nombreuses infections - les animaux présentent de graves troubles de comportement. Vivant dans l’obscurité, sans chauffage, nombre d’entre eux ne sont encore jamais sortis de leur box et se montrent extrêmement craintifs envers l’homme. Immédiatement évacués dans l’urgence vers diverses structures d’accueil, les chiens sont confiés à titre provisoire à la Société Protectrice des Animaux. Aujourd’hui, plus d’un an après leur sauvetage, la majorité d’entre eux a heureusement pu être adoptée. Interdiction définitive d'exercer l’élevage Le tribunal de grande instance de Chartres, qui a suivi les réquisitions du Ministère public à la lettre, a également prononcé pour les deux accusés une interdiction définitive d'exercer une profession en relation avec les animaux. Le prévenu avait déjà été condamné pour des faits similaires en mai 2005, ce qui explique la fermeté des peines prononcées. La Fondation 30 Millions d’Amis, qui s’était constituée partie civile, a obtenu 1 000 euros de dommages et intérêts. 30 millions d'amis 09/09/2011
  10. Une étude internationale a compilé l'ensemble des mesures réalisées sur toute la planète des quantités de carbone absorbées par les forêts, entre 1990 et 2007. Il s'agit d'une première référence globale chiffrée pour cette composante majeure du cycle du carbone. Cette étude, à laquelle des chercheurs du Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (LSCE, CNRS/CEA/UVSQ) ont participé, a été publiée en ligne le 14 juillet 2011 sur le site internet Science Express. Les forêts jouent un rôle important dans le cycle du carbone. Elles absorbent en effet, par photosynthèse, une part du CO2 atmosphérique pour le stocker sous forme de biomasse. Ce rôle de "puits de carbone" est important car il contribue à l'équilibre climatique et à limiter les conséquences du réchauffement de la planète. Pour la première fois, un énorme travail de compilation des inventaires de biomasse de tous les pays a été réalisé. Grâce aux mesures réalisées par ces inventaires nationaux sur des centaines de milliers de parcelles, avec malheureusement beaucoup moins de données dans les pays tropicaux, les chercheurs ont pu quantifier les gains ou les pertes de biomasse des forêts. Pour la période 1990-2007, ils ont estimé le puits de carbone forestier à 2,4 milliards de tonnes de carbone à l'échelle du globe, soit environ le tiers des rejets de CO2 fossile. Cette étude a confirmé que les forêts boréales et tempérées absorbent du carbone, ce qui était déjà connu. Concernant les régions tropicales (Amérique centrale et Amérique du Sud, centre et sud de l'Afrique, nord de l'Australie et une partie de l'Indonésie), les résultats compilés sont plus surprenants : les forêts primaires intactes constituent un puits de carbone annuel de 1,2 milliard de tonnes de carbone, mais celui-ci est contrebalancé par l'émission de 1,33 milliard de tonnes du fait de la déforestation, ce qui conduit à un bilan carbone presque nul sur l'ensemble des régions tropicales. Les pertes de CO2 dues à la déforestation sont donc en partie récupérées par la repousse de forêts secondaires dans les zones où l'agriculture est abandonnée. Les diagrammes vert et orange montrent les effets de la déforestation. De fait ces diagrammes ne concernent que les régions tropicales. Dans les autres régions, la surface des forêts est stable, voire en légère augmentation. Cette étude est une première référence chiffrée de la contribution globale des forêts au cycle du carbone. Une priorité est désormais de collecter plus de mesures de biomasse dans les forêts tropicales pour réduire les incertitudes sur le bilan de carbone de cette région. Le LSCE, unité mixte de recherche CEA - CNRS - UVSQ, a participé à cette étude qui a duré deux ans et mobilisé une vingtaine de chercheurs. Source : A Large and Persistent Carbon Sink in the World's Forests, Pan et all. Science Express, July 14th, 20111 Notre Planète Info 08/09/2011
  11. Mercredi à 23H28 heure locale, une secousse de magnitude 4,2 a fait trembler pendant quelques secondes la ville de New Delhi en Inde. Le séisme a provoqué la panique chez les habitants mais n'a fait ni dégât ni victime. Le phénomène a surpris les habitants dans leur sommeil. Hier soir, à 23H28 heure locale, la ville de New Delhi a été réveillée en sursaut par un séisme de magnitude 4,2 qui a fait trembler les bâtiments et maisons pendant une dizaine de secondes. Le début de la secousse a été accompagné d'un bruit semblable à une forte explosion qui a provoqué la panique chez les habitants qui se sont précipités dans les rues. Selon la chaine d'informations NDTV, le séisme a été ressentie jusque dans les villes périphériques de la capitale, dont Norda et Gurgaon dans l'Etat de l'Haryana. Shailesh Nayak, secrétaire au ministère des Sciences de la Terre, et le directeur général du Département météorologique indien (IMD) Ajit Tyagi ont confirmé l'intensité du phénomène et la localisation de son épicentre situé à la frontière de l'Etat de New Delhi et de celui de l'Haryana. Les autorités n'ont pour l'instant recensé ni dégât ni victime. De même, les pompiers et la police locale ont déclaré qu'ils n'avaient reçu aucun appel de détresse, selon Indian express. Maxisciences 08/09/2011
  12. Au cours d’un entretien accordé hier à l’AFP, la nouvelle directrice de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a réclamé des "réponses" et des plans de sortie aux pays qui ont décidé d’abandonner leur programme nucléaire. Selon la nouvelle directrice de l’Agence internationale de l'énergie (AIE), Maria van der Hoeven, le nucléaire "aura sa place" dans l’avenir, et ce malgré la catastrophe de la centrale de Fukushima. C’est la raison pour laquelle elle a demandé aux pays qui avaient renoncé à leur programme (Allemagne, Suisse et Italie) d’apporter des "réponses" et des plans de sortie clairs dans le domaine. "Si vous voulez abandonner le nucléaire, ma question est : "comment allez vous faire face à la demande croissante d'énergie quand vous renoncez à l'une de vos sources ?" Tous les pays et gouvernements qui veulent abandonner le nucléaire doivent répondre à cette question", a déclaré la directrice exécutive. L'ex-ministre néerlandaise, qui a pris ses fonctions à la tête de l’AIE le 1er septembre et pour quatre ans, a évoqué le cas de l'Allemagne. Selon elle, l'abandon programmé du nucléaire à l'horizon 2022 va avoir des conséquences au niveau européen, avec des importations de l'étranger et des hausses de prix. Du nucléaire et des énergies renouvelables "Comment allez-vous vous assurer que votre approvisionnement en énergie est suffisant ?", a-t-elle insisté. "Si votre réponse est : "on va utiliser les énergies renouvelables", alors ma question est "comment ?". "Quelle est l'efficacité-coût actuelle des renouvelables ? Comment allez-vous accélérer leur développement ?" Ce sont des questions auxquelles il faut répondre, sinon ce sont des déclarations plutôt gratuites", estime-t-elle. "Si nous voulons vraiment (et c'est le cas) aller vers un futur avec moins d'émissions de CO2, il n'y a que deux vraies possibilités : le nucléaire, parce qu'il n'en produit pas, et les énergies renouvelables", a-t-elle déclaré, en soulignant que le gaz pourrait servir "en attendant". Maxisciences 08/09/2011
  13. Jeudi, le groupe d'énergie nucléaire français Areva s'est dit prêt à offrir son aide aux autorités japonaises et en particulier à l'opérateur Tepco, pour venir à bout de la crise à la centrale de Fukushima et gérer après l'accident. Il a notamment proposé de participer au traitement des combustibles usés. Alors que l'opérateur Tepco multiplie toujours les actions afin de solutionner le problème à la centrale de Fukushima Daiichi accidentée par le séisme le 11 mars dernier, c'est un sérieux coup de main qu'il pourrait très bientôt obtenir. En effet, jeudi, le groupe français Areva s'est dit prêt à offrir des moyens supplémentaires aux autorités japonaises pour parvenir à stabiliser définitivement la situation et pour gérer l'après de l'accident. "Notre groupe dispose d'une expérience très importante que nous pourrions mettre à la disposition de la compagnie Tepco pour la reprise et la gestion sur site des combustibles usés toujours entreposés dans les piscines (de désactivation) des réacteurs de Fukushima", a ainsi expliqué le président du directoire d'Areva, Luc Oursel, lors d'une conférence de presse à Tokyo rapportée par l'AFP. Au lendemain de la catastrophe, Areva avait déjà apporté son aide en expédiant des matériels de première nécessité, avant de déployer sur place, en juin, une usine de décontamination des eaux hautement radioactives accumulées sur le site. Mélange de graisse et d'autres résidus radioactifs, ces eaux avaient inondé les bâtiments des réacteurs avant d'être pris en charge par la structure construite bien plus rapidement qu'à l'ordinaire, en seulement deux mois au lieu d'un an. "L'installation a déjà traité avec succès un volume de 70.000 mètres cubes d'eau. Le liquide ressort du système 10.000 fois moins radioactif, le débordement vers la mer des eaux polluées est évité et Tepco peut désormais réaliser le refroidissement des réacteurs en cycle fermé sans apport extérieur", a ainsi indiqué Luc Oursel cité par l'AFP. Pas de "discussion active" avec le Japon Aujourd'hui, le groupe français se dit donc prêt à offrir des équipements plus robustes et durables que les derniers fournis. Il propose ainsi entre autres de reprendre les combustibles usés des piscines dans une usine adaptée, déjà construite à Rokkasho dans le nord du pays. Toutefois, aucune modalité concrète ni aucun calendrier n'a pour le moment été établi. "Il n'y a pas pour le moment de discussions actives sur le sujet" avec les autorités nippones, mais "nous avons rappelé au gouvernement japonais et à Tepco que nous avons la compétence requise", a commenté Luc Oursel. En outre, le président du directoire d'Areva a également profité de son intervention pour affirmer que la catastrophe survenue à la centrale de Fukushima ne représentait pas une menace pour l'avenir du groupe : "L'accident de Fukushima ne change rien aux fondamentaux qui président au développement de la production d'électricité nucléaire (besoins croissants en énergie, nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre, épuisement des énergies fossiles". Maxisciences 08/09/2011
  14. Les restes de la tempête tropicale Lee provoquent de fortes pluies depuis quelques jours dans le nord-est des Etats-Unis. Menacées par les inondations, près de 100.000 personnes ont été évacuées et cinq ont déjà trouvé la mort en Pennsylvanie et en Virginie. Alors que les Etats-Unis se remettent à peine du passage de l'ouragan Irène, c'est un nouveau coup dur qui frappe le nord-est du pays. Depuis quelques jours, de fortes pluies s'abattent sur plusieurs Etats américains et ont déjà provoqué de graves inondations. Selon le National Weather Service (NWS), ces intempéries sont les restes de la tempête tropicale Lee, qui a frappé la Louisiane dimanche et qui a depuis été rétrogradée en dépression tropicale. Bien que celle-ci s'éloigne, les fortes pluies devraient se poursuivre plusieurs jours. Face à la menace de nouvelles inondations, les autorités ont ainsi ordonné l'évacuation de 100.000 personnes situées dans des zones à risque. De même, des avertissements d'inondations ont été prononcés dans plusieurs comtés des Etats de New York, du New Jersey, de la Pennsylvanie, du Connecticut, de la Virginie et du Maryland, où des cours d'eau ont déjà débordé, inondant des villes, des fermes et des autoroutes, rapporte l'AFP. Jeudi soir, le président Barack Obama a également déclaré l'état d'urgence dans les Etats de New York et de Pennsylvanie, afin de débloquer des subventions fédérales pour venir en aide aux équipes de secours. En 24 heures, la ville de Binghamton dans l'Etat de New York a enregistré la chute de près de 22 centimètres de pluie, selon le NWS, déclenchant un ordre d'évacuation de quelque 10.000 personnes. Mais c'est en Pennsylvanie que le plus grand nombre d'habitants a été évacué. "Si les gens choisissent de ne pas partir, ils placent leur vie entre leurs mains. Il est possible que les secours ne parviennent pas à les atteindre", a précisé Stephen Bekenich directeur des services de gestion d'urgence dans le comté de Luzerne en Pennsylvanie. "Nous attendons des inondations historiques ou quasi-historiques dans plusieurs parties de l'Etat", a rajouté Ruth Miller, de l'Agence pennsylvanienne. D'autres tempêtes en chemin Au moins trois décès ont été signalés aux autorités en Pennsylvanie, a ajouté Ruth Miller et deux autres décès ont été enregistrés dans le nord de la Virginie, selon les services de secours locaux cités par l'AFP. Des inondations ont également été signalées dans certains secteurs de Washington et autour de la capitale américaine. Les autorités s'attendent donc désormais encore une fois au pire. D'autant plus que les conditions météorologiques ne présagent rien de bon à l'horizon : jeudi, la tempête tropicale Nate fonçait vers le Mexique et menaçait le Texas quand une seconde baptisée Maria avançait vers les Antilles et pourrait atteindre Porto Rico dimanche. Maxisciences 09/09/2011
  15. Prévue avant le 10 septembre, la mise à l'eau de la première hydrolienne d'EDF, au large de la Bretagne, n'aura finalement pas lieu avant plusieurs jours. Les conditions météo, comme la réalisation de nouveaux tests, ont contraint le groupe à retarder l'installation. Le 31 août dernier, la première hydrolienne d'EDF a quitté Brest pour rejoindre les Côtes-d'Armor, au large desquelles elle devait être installée avant demain, le 10 septembre. Mais le groupe a été contraint de retarder de quelques jours cette mise à l'eau. En raison des mauvaises conditions météorologiques qui affectent la Bretagne d'abord, mais aussi pour permettre la réalisation de nouveaux tests de lestage en mer, rapporte l'AFP. La turbine de 1.000 tonnes, haute d'une vingtaine de mètres, ne sera finalement pas mise à l'eau avant le 17 ou le 18 septembre sur le site de Paimpol-Bréhat. Produite par la société irlandaise OpenHydro, elle sera immergée par 35 mètres de fond. Cette hydrolienne est la première d’un parc-pilote composé de quatre turbines. Selon le calendrier d'EDF, c'est à l'automne que les hydroliennes devraient être reliées au réseau électrique, et ainsi assurer la consommation électrique de 2.000 à 3.000 personnes. Si ce parc hydrolien n'est pas le premier à voir le jour dans le monde, il s'agit du premier projet industriel, se félicite EDF, qui y voit une vraie filière d'avenir. En Europe, la France partage avec la Grande-Bretagne la quasi-totalité du potentiel hydrolien en mer, dont 75% côté britannique. Maxisciences 09/09/2011
  16. Lundi, un hippopotame nain a vu le jour au zoo de Zurich en Suisse. Il s'agit de la première naissance depuis 13 ans au sein de cette espèce dans le parc animalier. Le zoo de Zurich a de quoi se réjouir. Dans la nuit de lundi, un hippopotame nain est né du couple hébergé par le parc animalier depuis 2009. Or, cela faisait 13 ans qu'il n'y avait plus eu de naissance d'hippopotames nains dans le zoo suisse, note tdg.ch. Contrairement à leurs congénères, les hippopotames amphibies dont le poids peut atteindre 3 tonnes, les spécimens de cette espèce pèsent entre 180 et 260 kilogrammes, d'où leur petit nom. Mais c'est également une espèce menacée et protégée, alors que seuls quelque 3.000 animaux vivraient encore dans le monde selon l'Union internationale pour la conservation de la nature. Lundi, en entrant dans le quartier des hippopotames, les surveillants du zoo de Zurich ont constaté que le nouveau-né était déjà capable de se tenir sur ses quatre pattes. Il reste ainsi auprès de ses parents Anaïs née en 1988 et originaire du zoo de Vincennes de Paris et Boseda en provenance du zoo Attica en Grèce, note un communiqué du parc suisse. Toutefois, il est encore trop tôt pour savoir si le petit est un mâle ou une femelle. Par ailleurs, le zoo de Zurich a également assisté à la naissance de dix cochons Turoplje. Une espèce de cochons dalmatiens croates également menacée d'extinction et qui compte aujourd'hui moins de cinquante spécimens depuis la guerre des Balkans des années 90. Le public pourra découvrir les petits Turopolje dans les prochains jours. Photo Samuel Furrer - Zoo Zürich Maxisciences 09/09/2011
  17. En Autriche, des chimpanzés de laboratoire ont été libérés après avoir passé près de 30 ans enfermés. Ils ont servi de sujets d'expérience jusqu'en 1997 à un laboratoire avant d'être récupérés par une ferme qui a mis en place un programme destiné à leur faire recouvrir la liberté. C'est une histoire particulièrement émouvante qui circule depuis quelques jours sur le net. Elle raconte le formidable évènement qui s'est produit il y a peu dans une ferme d'Autriche : après avoir passé plus de 30 ans enfermés, des chimpanzés de laboratoire ont pour la toute première fois vu la lumière du jour. Une scène filmée par les caméras qui montrent la joie et l'excitation qu'a provoquées cette nouvelle liberté chez les primates. "Ils se sont enlacés comme s'ils disaient "nous sommes enfin libres" puis ils ont ri. Imaginez un peu, vous êtes coincés dans un bâtiment pendant 30 ans et un jour, les portes s'ouvrent. Vous êtes avec vos amis et vous dites "Je le crois pas"", commente Michael Aufhauser, un fervent défenseur du droit des animaux et fondateur de Gut Aiderbichl, le plus grand sanctuaire animal d'Autriche. Un enthousiasme partagé par ceux qui gardaient les chimpanzés et en prenaient soin au quotidien depuis plusieurs années : "Les chimpanzés sont incroyablement heureux. C'est extraordinaire. J'attendais ce moment depuis tellement longtemps", a déclaré Renate Foidl, gardien du parc autrichien. Les primates avaient été enlevés à leurs mères à la naissance et amenés dans un établissement de recherches en Autriche. Là, ils ont été gardés en isolation par les chercheurs qui leur inoculaient le VIH et le virus de l'hépatite. Des expériences qui se sont finalement achevés en 1997 lorsque la société pharmaceutique à l'origine des recherches a été vendue. Les chimpanzés ont alors été recueillis dans une ferme où les soigneurs ont tenté de les réhabiliter à la vie extérieure, mais la tâche s'est révélée très délicate. Une expérimentation souvent décriée Les primates avaient passé tellement de temps enfermés qu'ils étaient confus lorsqu'on leur montrait des morceaux de terre et d'herbe et les jetaient systématiquement au loin. Mais finalement le jour de leur libération est arrivé, donnant lieu à cette scène émouvante et relançant le débat sur l'expérimentation animale. L'utilisation de chimpanzés est très controversée au niveau mondiale. Plus tôt cette année, des défenseurs des droits des animaux avaient exigé la libération de 180 chimpanzés de laboratoire dans un sanctuaire. Découvrez en vidéo l'émouvante première sortie des chimpanzés sur Maxisciences Maxisciences 09/09/2011
  18. La Société britannique écologique (BES) vient de dévoiler les grands vainqueurs de son concours de photographie sur l’environnement. Le concours annuel de photographie organisé par la Société écologique britannique (BES) est destiné à réaliser une collection d’images esthétiques et emblématiques en rapport avec l’écologie. Cette année, des participants venant du monde entier ont soumis leurs clichés au jury de cette grande compétition. Une seule condition pour rejoindre l’événement : faire partie de l’organisation environnementale. Le thème de cette année, "célébrant l’écologie", a été divisé en quatre catégories. La première "écosystèmes et communautés", regroupe des photos offrant un regard unique sur une espèce dans son environnement, seule ou en tant que population. La seconde "écologie et société", concerne des images qui représentent de manière originale, la façon dont la société interagit avec son environnement. La troisième "écologie en action" se rapporte aux photos liées à la pratique de l'écologie. Enfin, une dernière catégorie est ouverte à un public composé uniquement d’étudiants sur un thème concernant l’écologie. Un grand vainqueur Parmi les clichés concourant pour la première place, beaucoup ont été capturés par des scientifiques au cours de leur travail sur le terrain. Au sein des gagnants de chaque catégorie, le jury a distingué un grand vainqueur sur l’ensemble du concours. Il s’agit de Benjamin Magana-Roderiguez, doctorant à l'Université de Wellington, en Nouvelle-Zélande. Sa photographie représentant une tortue verte nageant au milieu des plongeurs a été prise à Akumal au Mexique. Ce domaine d'investigation et de conservation est dédié à sensibiliser les gens à la protection des ressources et du patrimoine naturel. Le cliché, récompensé à hauteur de 865 euros, a été affiché lors de l'assemblée annuelle de la BES et sera publié dans son bulletin annuel qui paraitra en décembre 2011. Découvrez les exceptionnelles photos des vainqueurs du concours sur Maxisciences Maxisciences O9/09/2011
  19. Le 11 septembre prochain, cela fera exactement 6 mois que le séisme et le tsunami qui l'a suivi ont frappé le Japon. Un désastre qui a également déclenché une catastrophe nucléaire à la centrale de Fukushima dont les conséquences ont eu un retentissement mondial. Aujourd'hui, le Japon se remet à peine et reconstruit peu à peu les territoires dévastés. Le 11 mars 2011, le Japon était secoué par un séisme de magnitude 8,9 sur l’échelle de Richter au large de la côte Pacifique de Tohoku au nord-est de l'archipel. Quelques minutes plus tard, la violente secousse déclenchait un tsunami de 10 mètres de haut dont les flots se sont déversés sur les terres engloutissant tout sur leur passage et dévastant la côte. Immeubles effondrés, maisons emportées, terres inondées, le bilan du séisme s'est révélé catastrophique laissant sur son passage des scènes de désolation sur toute la côte. D'après l'Asahi Shimbun, 15.689 personnes auraient trouvé la mort pendant le désastre et 4.744 ont été portées disparues au fur et à mesure que les secours s'affairaient dans les décombres, faisant chaque jour des découvertes macabres. Parallèlement, le séisme déclenchait la plus grande catastrophe nucléaire depuis celle de la centrale de Tchernobyl. Le 12 mars, une explosion se produisait à la centrale de Fukushima Daiichi marquant le début d'une importante crise du nucléaire. Le 14 mars, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) faisait état d’un "accident nucléaire très grave", qui montait les échelons de gravité au fil des jours. Au total, trois des six réacteurs ont subi une fusion partielle de leur coeur, provoquant des rejets radioactifs considérables dans les alentours. Les groupes électrogènes en panne, suite au séisme, la centrale devenait quasi-incontrolable et son opérateur Tepco tentait tout pour éviter le pire. L'une des pires catastrophes qu'a connu le Japon Quelques jours seulement après le séisme, la catastrophe était déjà classée comme la plus onéreuse de l'Histoire du Japon après le tremblement de terre de Köbe en 1995. Si le Japon se remet à peine du désastre, il a déjà commencé les travaux de reconstruction qui devraient toutefois prendre plusieurs années, au moins cinq, et nécessiter entre 123 et 235 milliards de dollars, soit 2,5 à 4 % du produit intérieur brut du pays. Découvrez en images les terres japonaises au lendemain du séisme et 6 mois plus tard . Maxisciences 09/09/2011
  20. Fukushima : bien plus d'enfants contaminés qu'officiellement annoncé Dans la province de Fukushima et ses environs, le nombre d'enfants contaminés par les retombées radioactives de la catastrophe nucléaire est bien plus important que ne l'ont annoncé les autorités. C'est ce qu'affirme l'Association pour le contrôle de la radioactivité de l'Ouest (ACRO), un laboratoire français indépendant qui a réalisé des analyses sur des enfants japonais. Sur son site Internet, le laboratoire indépendant ACRO a publié hier les résultats de ses dernières analyses réalisées aux alentours de la centrale nucléaire japonaise accidentée depuis le 11 mars dernier. Les urines de dix-huit enfants, quinze vivant dans la province de Fukushima, et trois dans celle de Tokyo, ont été analysées par les chercheurs du laboratoire. Les résultats ont révélé que toutes les urines des enfants de Fukushima "ont été ou sont contaminées par les retombées radioactives de la centrale accidentée située à une soixantaine de kilomètres. Ce qui signifie que les enfants eux-mêmes ont été ou sont contaminés" affirme l'association, qui précise que les enfants de Tokyo n'ont quant à eux présenté aucune contamination. Cette annonce est d'autant plus alarmante que les autorités japonaises avaient suite à leurs tests déclaré qu'un enfant de Fukushima sur deux était ou avait été contaminé. "Nous obtenons 100%. Cette différence s’explique par le fait que les mesures officielles ne sont pas assez précises et ne permettent pas de détecter toutes les contaminations" souligne les chercheurs dans leur communiqué. Evacuer pour diminuer la contamination ? Parmi les quinze enfants dont les urines ont été analysées, dix avaient déjà été soumis à des tests au mois de mai. L'ACRO a ainsi pu suivre leur évolution et noter que les neuf enfants qui ont été évacués de Fukushima après les analyses de mai, "ont vu leur contamination baisser ou disparaître". Il apparaît donc que "l’évacuation est un moyen de diminuer la contamination" soulignent les chercheurs. Maxisciences 09/09/2011
  21. Fukushima : bien plus d'enfants contaminés qu'officiellement annoncé Dans la province de Fukushima et ses environs, le nombre d'enfants contaminés par les retombées radioactives de la catastrophe nucléaire est bien plus important que ne l'ont annoncé les autorités. C'est ce qu'affirme l'Association pour le contrôle de la radioactivité de l'Ouest (ACRO), un laboratoire français indépendant qui a réalisé des analyses sur des enfants japonais. Sur son site Internet, le laboratoire indépendant ACRO a publié hier les résultats de ses dernières analyses réalisées aux alentours de la centrale nucléaire japonaise accidentée depuis le 11 mars dernier. Les urines de dix-huit enfants, quinze vivant dans la province de Fukushima, et trois dans celle de Tokyo, ont été analysées par les chercheurs du laboratoire. Les résultats ont révélé que toutes les urines des enfants de Fukushima "ont été ou sont contaminées par les retombées radioactives de la centrale accidentée située à une soixantaine de kilomètres. Ce qui signifie que les enfants eux-mêmes ont été ou sont contaminés" affirme l'association, qui précise que les enfants de Tokyo n'ont quant à eux présenté aucune contamination. Cette annonce est d'autant plus alarmante que les autorités japonaises avaient suite à leurs tests déclaré qu'un enfant de Fukushima sur deux était ou avait été contaminé. "Nous obtenons 100%. Cette différence s’explique par le fait que les mesures officielles ne sont pas assez précises et ne permettent pas de détecter toutes les contaminations" souligne les chercheurs dans leur communiqué. Evacuer pour diminuer la contamination ? Parmi les quinze enfants dont les urines ont été analysées, dix avaient déjà été soumis à des tests au mois de mai. L'ACRO a ainsi pu suivre leur évolution et noter que les neuf enfants qui ont été évacués de Fukushima après les analyses de mai, "ont vu leur contamination baisser ou disparaître". Il apparaît donc que "l’évacuation est un moyen de diminuer la contamination" soulignent les chercheurs. Maxisciences 09/09/2011
  22. Yoshihiko Noda dans les zones dévastées par la tempête Talas Le premier ministre japonais Yoshihiko Noda s'est rendu dans les trois préfectures de l'ouest de l'Archipel sinistrées par les fortes pluies causées par la tempête tropicale Talas. La tempête a traversé la péninsule de Kii le week-end dernier. Elle a fait 97 morts et disparus, la plupart dans les préfectures de Wakayama, de Nara et de Mie. M. Noda a survolé en hélicoptère le site de Nachi-Katsuura, dans la préfecture de Wakayama, avant de se rendre en ville. Les autorités municipales lui ont expliqué l'étendue des dégâts. Le premier ministre a présenté ses condoléances au maire Shinichi Teramoto, qui a perdu plusieurs membres de sa famille dans la catastrophe. Puis il s'est rendu à Kiho, dans la préfecture de Mie, où les inondations ont isolé beaucoup de communautés. Ensuite Yoshihiko Noda a déclaré à la presse que le gouvernement allait rapidement étudier le classement des régions sinistrées comme zones ayant subi un "désastre extrêmement grave". Cela se fera si les conditions sont réunies. M. Noda a proposé de financer les programmes d'urgence de la reconstruction en puisant dans les réserves du deuxième budget supplémentaire et en utilisant des fonds du troisième budget supplémentaire que le gouvernement prépare. NHK 09/09/2011
  23. Commentaire sur les résultats d'une simulation des problèmes au réacteur numéro 1 de Fukushima Ce dimanche marque le sixième mois depuis que l'est du Japon a été ravagé par un séisme et un tsunami ainsi que par une crise nucléaire. Rien n'indique encore quand la crise à la centrale Fukushima Dai-ichi sera terminée. Dans le même temps, un logiciel d'analyse a été mis au point au Japon pour évaluer le plus précisément possible les conditions à l'intérieur des réacteurs endommagés. Le logiciel a été conçu pour simuler les conséquences de l'accident. Dans le commentaire du jour, l'analyste de NHK World, Noriyuki Mizuno, nous en dit plus sur ce logiciel. Noriyuki Mizuno Les données sur la structure du réacteur, la forme du combustible et d'autres détails ont été entrées pour reproduire la série d'évènements qui a affecté le combustible à l'intérieur du réacteur numéro 1. La simulation a été réalisée par une équipe menée par Masanori Naito, de l'Institut de l'énergie appliquée, une institution privée. Les chercheurs ont réalisé une analyse au dixième de seconde près sur ce qui s'est passé au niveau des barres de combustible, longues de quatre mètres, après la perte du système de refroidissement. Radio-Japon Quelles ont été leurs conclusions ? Noriyuki Mizuno La simulation se fonde sur l'idée que le coeur du combustible a commencé à fondre peu après 17h00 le 11 mars, soit deux heures environ après le tsunami. Le combustible fondu est tombé dans le fond du réacteur. Il a commencé à s'accumuler et à former une flaque. Cette réaction s'est traduite par le rejet d'une grande quantité de substances radioactives prisonnières du combustible. Deux heures et demie plus tard, le combustible, extrêmement chaud, a commencé à abîmer le fond de la cuve. Puis il s'est écoulé par une ouverture de 5 centimètres de diamètre vers l'enceinte de confinement. Il s'agit d'un phénomène appelé "melt through". Tout le combustible a fondu en quatre heures environ. La simulation a montré qu'environ 15 % étaient restés à l'intérieur du réacteur. Le reste, 85 %, pourrait avoir coulé dans l'enceinte de confinement. C'est la première fois que les informations détaillent l'emplacement et la quantité du combustible ayant fondu. Auparavant, Tepco et l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle, la NISA, utilisaient un logiciel mis au point aux Etats-Unis pour simuler et analyser les conséquences d'un accident. Mais ces analyses ne permettaient pas de localiser le combustible fondu et d'identifier certains points sur les conditions dans le réacteur. La localisation du combustible fondu, si elle est exacte, permet d'orienter précisément les injections d'eau. Cela rend les opérations de refroidissement plus efficaces. Le gouvernement et Tepco devraient utiliser les résultats des dernières simulations et d'autres données, ainsi que les expertises disponibles, pour résoudre la crise le plus vite possible. NHK 09/09/2011
  24. Fin des mesures d'économie d'électricité Le Japon a mis fin vendredi à l'obligation de faire des économies d'électricité. La décision a été prise avant la date prévue, en raison d'une baisse des températures, à l'origine d'une diminution de la demande en courant. L'obligation de réduire de 15 pour cent la consommation d'électricité a été imposée en juillet pour faire face au risque de pénurie provoqué par l'accident de la centrale de Fukushima. La mesure concernait les usines et les autres grands consommateurs de courant des régions de l'est du pays. Le ministère de l'Industrie a fait savoir que les efforts consentis avaient permis d'éviter les rationnements d'électricité et les coupures massives. Le ministère souhaite se pencher sur la production et la demande en électricité alors que des incertitudes planent sur le redémarrage des réacteurs nucléaires aujourd'hui à l'arrêt. Il décidera alors si des mesures d'économie similaires sont nécessaires cet hiver. NHK 09/09/2011
  25. La justice européenne porte un coup au moratoire français sur les OGM En demandant jeudi à Paris de revoir sa copie sur la suspension de culture du maïs génétiquement modifié de Monsanto, la justice européenne a porté un coup au moratoire décrété par la France et six autres pays européens sur la culture de cet OGM controversé. La Cour de justice européenne n'a pas tranché pour déterminer si la décision prise par la France en 2008 d'interdire la culture de l'OGM MON 810 était légale ou non, mais elle a clairement indiqué que cette décision ne reposait pas en l'état sur une base juridique acceptable. Avant d'interdire la culture de cet OGM, la France aurait dû informer préalablement la Commission européenne et établir l'existence d'une situation susceptible de présenter un risque important mettant en péril "de façon manifeste" la santé et l'environnement, a affirmé la Cour. Ce sera au Conseil d'Etat français, la plus haute juridiction administrative du pays, de décider si Paris a respecté le droit pour interdire la culture du MON 810 sur son territoire. Si le Conseil d'Etat suit les recommandations de la Cour de Luxembourg et estime que les autorités françaises n'ont pas respecté la procédure d'interdiction alors "on risque de voir réapparaître les OGM dans nos champs dès le printemps prochain", a mis en garde Sylvain Tardy, directeur des campagnes de Greenpeace France. Toutefois, au cas où la décision prise en février 2008 était annulée le gouvernement français prendrait "une nouvelle clause de sauvegarde" pour maintenir l'interdiction de la culture du MON 810 en France, a aussitôt prévenu la ministre française de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet. Cela promet de vives discussions avec la Commission. Bruxelles demande en effet que la décision d'interdire la culture d'OGM soit motivée scientifiquement et validée par l'Agence européenne de sécurité des aliments (Efsa). Or cette agence, accusée par des associations comme Greenpeace d'être "infiltrée" par les multinationales de l'agro-chimie, a toujours donné des avis favorables à l'autorisation d'OGM dans l'UE. L'évaluation scientifique présentée par la France en 2008 pour justifier l'interdiction de la culture de l'OGM de Monsanto avait été jugée irrecevable par l'Efsa, a rappelé le porte-parole de la Commission pour la Santé et les consommateurs, Frédéric Vincent. Bruxelles, se basant sur l'avis de l'Efsa, avait demandé à Paris de revenir sur sa décision d'interdire la culture de cette variété de maïs, conçue pour résister à un papillon nuisible, la pyrale. Le risque est grand que le même scénario se répète si Paris présente une nouvelle clause de sauvegarde, a confié une source européenne. EuropaBio, l’association qui représente les intérêts de l’industrie biotechnologique au niveau européen, s'est félicité de l'arrêt de la Cour. "La Cour de justice européenne a rendu un verdict clair: les Etats de l'UE ne peuvent interdire la culture d'OGM en se basant sur des mythes et des oui-dire", a affirmé Carel du Marchie Sarvaas, directeur d'EuropaBio qui représente notamment les intérêts du géant américain Monsanto en Europe. "Les scientifiques européens ont montré encore et encore que la culture OGM ne représente aucun danger pour la santé et l'environnement", a-t-il dit. Mais cet avis est loin de faire l'unanimité notamment en Europe. Six autre pays --Allemagne, Hongrie, Grèce, Luxembourg, Autriche et Bulgarie-- ont comme la France suspendu la culture du maïs de Monsanto sur leur territoire. Seuls deux OGM sont cultivés dans l'UE: le maïs MON 810 en Espagne, au Portugal, en République Tchèque et en Slovaquie, et la pomme de terre OGM Amflora développée par le groupe allemand BASF, en Allemagne et en Suède. Des cultivateurs ont demandé quinze autres autorisations, concernant pour la plupart des maïs génétiquement modifiés. Sciences et Avenir 09/09/2011
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