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BelleMuezza

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  1. Décidément, Eiffel continue d'inspirer les architectes modernes... Je ne sais pas si c'est l'angle de la photo, ou si la construction est prévue ainsi, penchée... auquel cas, la célèbre tour de Pise a également inspiré l'architecte... Au moins 300 m de haut, des plateformes-ascenseurs élevées par des ballons gonflés à l’hélium… Telle sont les caractéristiques du « super belvédère » conçu par l’architecte roumain Dorin Stefan, du cabinet DSBA, vainqueur du concours lancé par l’Etat de Taïwan. Image: DSBA La structure, sorte de Tour Eiffel dominant le détroit qui sépare l’île de la Chine continentale près de la ville de Taichung, inclura des bureaux, un musée, des restaurants… Le tout bénéficiera de performances environnementales soignées. Outre le recours à des ballons d’hélium pour élever les 8 plateformes (chiffre porte bonheur en Asie) conçues pour accueillir 50 à 80 visiteurs, la «Taiwan Tower» sera équipée d’éoliennes axiales et de panneaux solaires, ainsi que d’un équipement de récupération des eaux pluviales, recyclées et réutilisées ensuite. Le chantier devrait démarrer en 2012 pour être achevé en 2014. Sciences et Vie novembre 2010
  2. Recyclage des bouteilles en plastique Plastisoil : tel est le nom d’un nouveau revêtement de sol obtenu en mélangeant et en chauffant de la terre, du gravier et de la poudre de polyéthylène téréphtalate (PET) issu de bouteilles en plastique. Le Plastisoil, inventé par Naji Khoury, chercheur à l’Université Temple de Philadelphie (Pennsylvanie), présente un triple intérêt. D’abord, il offre une nouvelle voie de recyclage au PET. Ensuite, les granulés agglomérés qu’il compose, un peu comme des grains de goudron, restent perméables : l’eau peut s’y infiltrer, évitant ainsi le ruissellement et tous les inconvénients liés (inondations soudaines en cas d’orage, pollution par lessivage, etc.). Enfin, la fabrication du Plastisoil réclamerait moins d’énergie et reviendrait moins cher que celle du bitume ou du ciment traditionnellement utilisés pour les chaussées et les trottoirs, assure le chercheur. Sciences et Vie novembre 2010
  3. Un architecte propose de transformer les routes en centrales solaires Où construire des centrales solaires en ville, où l’espace est rare et cher ? «Sur les routes», propose l’architecte suédois Mans Tham, à travers un concept astucieux baptisé Solar Serpent. L’idée est fort simple : recouvrir les chaussées d’un châssis en treillis recouvert de panneaux photovoltaïques. Le tout couvrirait une grosse partie des besoins en électricité domestique des villes. Un exemple ? L’autoroute de Santa Monica, à Los Angeles (24 km de long sur 40 m de large) pourrait recevoir 600 000 m2 de panneaux, de quoi offrir une puissance maximale de 115 MW et produire 150 GWh d’électricité par an. Assez, explique l’architecte, pour couvrir les besoins du quartier de Venice (40.000 habitants). Le concept offre en outre, selon son inventeur, l’avantage de faire circuler les voitures à l’ombre, de façon à réduire les besoins en climatisation. Mans Tham propose par ailleurs de récupérer le CO2 issus des échappements pour alimenter la production de biofuel dans des bacs installés en bordure de chaussée. L’architecte n’a pas cependant chiffré le coût de son « serpent solaire ». Mais la production de l’énergie sur les lieux de consommation permettrait d’économiser considérablement sur les lignes à haute tension destinées à acheminer l’électricité depuis les centrales solaires californiennes, actuellement construites dans des déserts éloignés des centres urbains. mage: Mans Tham Sciences et Vie novembre 2010
  4. Baptisée Argonimaux, cette vidéo réunit les scientifiques et le grand public autour du suivi par satellite des migrations d’animaux polaires. L’opération a été lancée dans le cadre de l’exposition « Explorateur des mers » au Trocadéro. Cliquez sur l'image pour accéder à la vidéo. Sciences et Vie
  5. Le gouvernement britannique a renoncé le 18 octobre 2010 à l’usine marémotrice géante envisagée depuis 2006 sur l’estuaire de la rivière Severn. Inspiré par l’usine de la Rance, le barrage qui devait relier les villes de Cardiff (Pays de Galle) et Weston-Super-Mare (Somerset) sur 16 km avait été relancé en 2006 après des décennies d’atermoiements, afin de profiter du marnage local de 14 m, le second plus élevé au monde. Cette colossale ressource hydraulique devait fournir, sans émissions de CO2, une puissance de 8 640 MW, soit l’équivalent de 5 réacteurs nucléaires de type EPR : assez pour subvenir à 5 % des besoins d’électricité du Royaume-Uni, soit 17 TWh. Mais il aurait fallu pour cela régler une addition s’élevant potentiellement à une quarantaine de milliards d’euros… Trop risqué pour un gouvernement britannique lancé dans une campagne de réduction systématique des déficits publics. Le projet était par ailleurs contesté car il aurait entraîné la destruction de vastes zones humides, refuge de dizaines de milliers d’oiseaux migrateurs. Les défenseurs de l’environnement se refusent cependant à pavoiser : pour compenser l’énergie perdue sur la Severn, Westminster a décidé de construire 8 centrales nucléaires.... C'était avant Fukushima... Et maintenant qu'en est-il... A suivre... Sciences et Vie octobre 2010
  6. Les objectifs de protection de la biodiversité fixés pour 2010 ne sont pas atteints : telle est la conclusion d’un rapport publié par l’Union Européenne et qui fait le point sur les actions entreprises dans ce domaine depuis le lancement du plan d’action en 2006. Si d’importants progrès ont été accomplis dans la mise en place de réserves répondant aux normes Natura 2000 (26 000 sites, 18 % de la superficie de l’Union), le réseau reste à finaliser, notamment dans la désignation de priorités et la définition et mise en place de plans de gestion adaptés. De gros efforts restent également à accomplir notamment dans les régions littorales. Le secteur le plus critique est la région maritime de la Mer Baltique, où 100 % des espèces sont considérées comme en situation défavorable ou mauvaise. Côté espèces, 15 % sont considérées comme en situation favorable, notamment les grands mammifères (loutre, castor, bison européen) qui sont en voie de récupération. Loutres [i]Image: Jim Leopold/U.S. Fish and Wildlife Service[/i] En revanche, 52 % restent en situation défavorable (le statut des espèces restante est soit inconnu, soit non-évalué). Comme partout dans le monde, ce sont les amphibiens qui sont les plus menacés, avec presque 70 % d’espèces au statut défavorable. .Sciences et Vie octobre 2010
  7. Les fermes éoliennes ont un impact sur le climat local Légèrement plus fraîches le jour, légèrement plus chaudes la nuit : ainsi en va-t-il des températures au pied des éoliennes, d’après une étude dirigée par Somnath Baidya Roy, professeur à l’Université de l’Illinois. Les grandes fermes réunissant des dizaines de turbines auraient donc un impact non négligeable sur le climat local. Image: Leaflet Le phénomène serait le fruit, selon le chercheur, des turbulences produites par les turbines, qui ramènent de l’air venu d’altitude au niveau du sol. La différence identifiée sur les sites étudiée ne dépasse guère quelques degrés vers midi. Le chercheur suggère cependant de tenir compte du phénomène pour l’implantation des fermes, de préférence sur des sites où l’air est turbulent, donc déjà « mélangé ». L’autre solution serait de concevoir des rotors produisant moins de turbulences, dont le rendement énergétique serait par ailleurs supérieur. .Sciences et Vie Octobre 2010
  8. Les coraux d'Asie meurent en masse « Il s’agit peut-être du pire épisode de blanchiment corallien jamais enregistré ». Telles est la conclusion alarmante d’Andrew Baird, un des scientifiques responsables d’une étude réalisée par un organisme australien d’écologie marine : l’ARC (Centre of Excellence for Coral Reef Studies). D’après cette étude, le désastre touche pratiquement tous les grands sites de l’Océan Indien et du Pacifique Ouest : Sri Lanka, Birmanie, Singapour, Thaïlande, Indonésie, Malaisie… La cause ? Un réchauffement excessif des eaux en mai dernier, avec des températures extrêmes de 34 °C relevées localement, soit 4 °C de plus que la moyenne historique. Selon les chercheurs, 80 % des colonies d’Acropora (corail arborescent, formant buissons ou tables selon les espèces) et 50 % des autres espèces seraient touchées par le blanchiment, un phénomène qui apparaît lorsque le corail stressé par la chaleur expulse ses zooxanthelles, algues microscopiques qui y vivent en symbiose et qui le nourrissent. Potentiellement mortels pour les colonies, les épisodes de blanchiment se traduisent par une réduction considérable de la biodiversité et de la biomasse sur les récifs. Avec d’évidentes répercussions pour les activités humaines qui en dépendent : pêche et tourisme sous-marin. Même si les coraux retrouvent leurs zooxanthelles, la récupération du récif peut prendre des années. Sciences et Vie octobre 2010
  9. Le réchauffement climatique dilate les océans et fait fondre les calottes glaciaires continentales. Résultat, gonflée par la chaleur et alimentée en eau douce, la mer monte, de trois millimètres par an depuis 1993, selon les observations des satellites Topex-Poseidon et Jason-1, qui ont été rejoints il y a quelques jours par Jason-2, une coopération entre les Etats-Unis, le Centre national d’études spatiales (France) et l’organisation européenne Eumetsat. Science & Vie vous propose de visiter les littoraux et les estuaires de la planète, et de vous promener en ajustant la hausse (en mètres) du niveau des océans. Cliquez sur la carte ci-dessous, pour faire vos propres simulations.... Sciences et Vie
  10. Hillary Clinton encourage des jeunes étudiants japonais Seize collégiens et lycéens issus des préfectures japonaises frappées par les catastrophes du 11 mars ont rencontré la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, au cours de leur séjour aux Etats-Unis. Mme Clinton a salué personnellement chaque visiteur, leur rappelant que le peuple japonais avait fait preuve de force de caractère et d'unité pour surmonter le désastre. NHK 10/08/2011
  11. Depuis trois décennies, Patrice Bernard recense auprès des postes de secours du littoral de Méditerranée le nombre de piqûres de méduses sur des estivants, données précieuses pour mettre au point d’ici à 2012 un "bulletin météo méduses" destiné à prévoir les mouvements des bancs. Au début des années 1980, "les gens ont commencé à s’alarmer de la venue de méduses sur nos côtes", raconte ce retraité installé à Nice. "Et puis en 1983, j’assiste à Athènes à une conférence sur la prolifération des méduses, organisée, dit-on, après que Margarita Papandreou (NDLR : alors Première dame de Grèce) se serait fait piquer par une Pelagia", poursuit-il, sourire en coin. Le biologiste de l’Inserm se met alors en tête de recenser, sur son temps libre, le nombre de baigneurs piqués par ces animaux gélatineux sur le littoral méditerranéen. Il remonte jusqu’en 1978 pour les piqûres enregistrées au Larvotto, la plage principale de Monaco, "premier poste d’arrivée des méduses dans la région, portées par le courant ligure". Eric Gouvernet, pompier-sauveteur : "Cette année, le mistral et la température de l’eau ne sont pas favorables à leur présence" Le biologiste met en place une coopération avec les postes de secours, qui lui envoient chaque été leurs relevés du nombre de méduses observées, de piqûres, de soins prodigués, mais aussi des données sur la houle et les vents. Ses observations lui ont permis de constater qu’il y a eu abondance de méduses de 1981 à 1985, puis de 1994 à 2008. Entre les deux, presque rien. "Certains scientifiques disaient qu’il y avait des “années à méduses”, d’autres sans. Aujourd’hui on n’en sait pas plus", soupire-t-il. Pour Eric Gouvernet, responsable des postes de secours de la Grande-Motte (Hérault), la température de l’eau est une donnée essentielle : "Elles ne viennent au bord que lorsque l’eau est chaude, au-delà de 20 degrés." En 2011 : "Dans la région, l’axe sud-est des courants les porte plutôt vers Agde, Sète ou Frontignan que sur la Grande-Motte ou Carnon. Mais actuellement le mistral qui pousse vers le large et la température de l’eau ne sont pas favorables à leur présence." Des études menées en Italie évoquent - outre le réchauffement de la mer - la raréfaction des prédateurs naturels de la méduse : thon, espadon et tortue. Le sujet est si sensible qu’au mois de juin dernier, deux parlementaires italiens soulignaient les "lourdes répercussions des méduses sur la pêche, le tourisme et l’industrie." Un nouveau réseau d’observation devrait prendre le relais sur internet, basé sur la bonne volonté des baigneurs. Mais Patrice Bernard doute : "Les gens ne se connecteront pas pour dire qu’ils n’ont pas vu de méduse. Or, l’absence de méduse, c’est aussi une information..." NHK 09/08/2011
  12. L'archipel guadeloupéen est victime depuis plusieurs semaines d'une invasion d'algues brunes, qui ne "présentent pas de risques sanitaires", a affirmé lundi dans un communiqué l'agence régionale de santé (ARS). Des dépôts exceptionnels d'algues mortes, s'accumulent sur les côtes des communes du sud de Grande Terre, d'une partie de la côte aux vents, et des îles du sud (Marie-Galante, la Désirade et les Saintes). Ces amoncellements, qui peuvent atteindre plusieurs mètres de haut, proviendraient des côtes de Floride. Ces algues brunes sont d'ailleurs appelées "sargasse" du nom de la mer des Sargasses, au large de la Floride. Les services de l'Etat veulent être "totalement transparents dans ce dossier" selon Etienne Desplanques, le directeur de cabinet du préfet de région, interrogé par Guadeloupe Première. La préfecture souhaite éviter la comparaison avec l'invasion d'algues vertes en Bretagne. Des analyses ont été effectuées par l'ARS afin de connaître le taux toxicologique d'hydrogène sulfuré. Les prélèvements réalisés à 1,5 mètres de profondeur des tas, "sont inférieurs à 1 ppm (un partie par million)", selon le communiqué de la préfecture. Le taux de danger "létal" pour 10 minutes d'exposition est de 668 ppm, 668 fois plus. Toutefois, M. Desplanques conseille aux personnes atteintes de pathologies respiratoires, notamment asthmatiques, de ne pas s'approcher de ces algues échouées, qui dégagent une forte odeur "d'oeufs pourris" et rendent impossible la fréquentation des plages touchées. Sciences et Avenir 09/08/2011
  13. NKM ordonne la fermeture des plages non-nettoyables La ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a annoncé mardi avoir ordonné la fermeture effective de toutes les plages où les algues vertes ne pouvaient être ramassées, après la mort de sangliers en juillet en Bretagne. "La priorité dans ce contexte c'est l'application des mesures de protection: aucune plage où les algues vertes ne peuvent être ramassées toutes les 24 heures ne doit être fréquentée" a déclaré la ministre, interrogée par l'AFP en marge d'un déplacement à Arromanches-les-Bains. "C'était la norme. C'est une exigence que j'ai réaffirmée de manière très très stricte après avoir reçu les analyses", dont les résultats ont été rendus publics dans la nuit de vendredi à samedi, a-t-elle souligné. "Les analyses tendent à montrer que c'est vraiment l'hydrogène sulfuré issu de la décomposition des algues qui est la cause majeure" du décès de 36 sangliers survenue en juillet dans l'estuaire du Gouessant (Ille-et-Vilaine), a reconnu la ministre. La fermeture des plages où le ramassage des algues ne peut pas être assuré était l'une des mesures d'urgence réclamées par les écologistes et les scientifiques pour éviter tout drame humain. Le docteur Claude Lesné, ancien chercheur au CNRS, spécialiste de la toxicité des polluants aériens, a estimé qu'"une cinquantaine de plages" pourraient être concernées sur le littoral breton. Mme Kosciusko-Morizet n'a précisé ni le nombre ni la localisation des plages susceptibles d'être visées par une fermeture. La ministre a également souligné la nécessité de réduire les rejets azotés qui favorisent la prolifération des algues. "Un jour il faut que ça s'arrête. Ca fait 20 ou 30 ans que ça dure. Là dessus, l'urgence c'est la mise en oeuvre du plan algues vertes", a-t-elle déclaré. Initié l'an passé, ce plan qui concerne huit baies et doit conduire "des centaines d'exploitations à se transformer", "doit être signé en septembre" pour la baie de Saint-Brieuc, a ajouté la ministre. Il s'agit d'un plan sur plusieurs années dans lequel "il y a quelques conversions en bio. Il y a aussi des conversions dans des systèmes moins impactants en nitrates", a-t-elle détaillé. "L'agriculture a une part importante dans les nitrates qui sont produits en Bretagne et se retrouve dans les rivières", a relevé Mme Kosciusko-Morizet, mais il faut du temps pour modifier un système de production qui existe "depuis des décennies" et il faut trouver "un équilibre" notamment avec le tourisme. A la question de savoir s'il fallait revenir sur le projet d'assouplissement des règles d'épandage du lisier dénoncé par les associations, la ministre a souligné qu'il s'agissait d'une simple adaptation des normes françaises aux normes européennes. Sciences et Avenir 08/08/2011
  14. Les parents japonais vivent avec la crainte des radiations Les parents vivant près de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, dans le nord-est du Japon, sont confrontés à un dilemme cauchemardesque: évacuer leurs enfants ou vivre avec la crainte qu'ils ne tombent malade à cause des radiations. Depuis le déclenchement de la crise le 11 mars, les autorités nippones ont relevé la limite maximale d'exposition radioactive pour les enfants, au même niveau que celle fixée dans beaucoup de pays pour les personnes travaillant sur des sites atomiques. Et elles affirment que les enfants ne craignent rien. Certaines familles n'ont pas été rassurées par le discours officiel et ont décidé de quitter la zone affectée par les retombées de Fukushima. La plupart sont cependant restées, hésitant à abandonner leur emploi, leur domicile et tirer un trait sur leur vie, malgré la peur ambiante. Dans la ville de Fukushima, capitale de la préfecture du même nom, les aires de jeu ont été désertées par les enfants contraints de rester à l'intérieur, alors que des effluents radioactifs continuent de s'échapper de la centrale à une soixantaine de kilomètres de là, sur la côte Pacifique. La plupart des écoles de cette ville de quelque 300.000 habitants ont interdit aux élèves de jouer au football ou au base-ball sur les terrains ou bien de se baigner dans les piscines en plein air. Les fenêtres des salles de classe restent fermées malgré la chaleur estivale. Plus de 300 enfants ont quitté les écoles primaires et les collèges depuis avril, selon le bureau de l'éducation de Fukushima, qui a chargé les employés municipaux de nettoyer les murs des établissements scolaires pour éliminer les poussières radioactives. "Nous comprenons totalement les sentiments des parents, mais nous voulons qu'ils agissent dans le calme", a déclaré à l'AFP Yoshimasa Kanno, membre du bureau de l'éducation. Il a ajouté que la ville allait doter d'ici septembre chaque élève d'un dosimètre pour calculer le volume de radiations reçues. Sachiko Sato, 53 ans, qui vit à Kawamata, à 35 kilomètres seulement de la centrale nucléaire, a décidé d'envoyer ses deux enfants dans une autre ville, mais de rester dans la maison familiale. "Nous nous demandons ce qui est le plus important pour nous", a-t-elle confié. "Pour certains, c'est leur travail, pour d'autres c'est la famille. Pour moi, c'est l'avenir de mes enfants." Hiroshi Ueki, 40 ans, qui travaillait jusqu'à récemment dans un jardin d'enfants, a relogé sa femme et ses deux enfants d'un et quatre ans à Matsumoto, dans la préfecture montagneuse de Nagano, à 280 kilomètres. "Je n'arrêtais pas de dire à mes fils: "Ne touchez pas ça. Ne mangez pas ça. N'enlevez pas votre masque", se souvient-il. "Alors quand on est arrivé à Matsumoto, mon fils aîné m'a encore demandé: "Papa, est-ce que je peux toucher cette fleur, cette voiture ? Est-ce que je peux jouer sous la pluie ?" En entendant ça, j'avais envie de pleurer." La limite d'exposition aux radiations au Japon a été relevée de 1 millisievert par an à 20 millisieverts, après le séisme et le tsunami géants qui ont provoqué la plus grande catastrophe nucléaire depuis celle de Tchernobyl en 1986. Dans la ville de Fukushima, les autorités évaluent la radioactivité dans l'atmosphère à des niveaux allant de 5,4 à 13,6 millisieverts par an, selon les endroits. Mais les critiques relèvent que ces mesures ne tiennent pas compte de l'exposition interne provoquée par la nourriture ou la poussière contaminée par les radiations. Les experts sont d'accord pour dire que les enfants courent un risque plus élevé de développer des cancers ou d'autres maladies que les adultes, mais divergent lorsqu'il s'agit de mesurer ce risque. "Personne ne peut prédire avec précision quel sera l'impact éventuel des radiations sur les habitants de Fukushima", a reconnu le pédiatre Makoto Yamada. "C'est le devoir des autorités de prendre les mesures de précaution en envisageant le pire des scénarios", a-t-il estimé. . Sciences et Avenir 09/08/2011
  15. Conférence de presse du 1er ministre sur le nucléaire Le premier ministre Naoto Kan a affirmé que le gouvernement japonais souhaite délaisser l'énergie nucléaire au profit des énergies renouvelables. Il a également indiqué que le gouvernement irait de l'avant dans sa politique pour l'abolition des armes nucléaires. Naoto Kan donnait une conférence de presse mardi à Nagasaki où se tenait en début de journée la cérémonie annuelle au mémorial de la Paix. Faisant référence à la déclaration de Paix du maire de Nagasaki concernant les énergies renouvelables, M. Kan s'est dit encouragé par de tels propos qui vont dans le même sens que l'objectif de son cabinet de réduire la dépendance du pays en énergie nucléaire en faisant de plus en plus appel à des énergies renouvelables. Naoto Kan a également déclaré qu'il travaillerait inlassablement à l'avènement d'un monde débarrassé des armes nucléaires. NHK 09/08/2011
  16. Pour reconnaître Jiro ou Shiiro (ou encore Giro) de Yuki Nekko : un a le bout du nez rose (c'est Youck -pour les amis uniquement) et l'autre le bout du nez noir... . Youck 3 mois . . . Shiiro . les deux loulous . Les deux loulous avec Fox et Océane . Les deux loulous avec Fox et Cheyenne . Photos prises par Edouard6, mise en scène également... Bien qu'en général les chats soient ensemble avant qu'il arrive... Quand ils voient l'appareil et mon petit bonhomme arriver... Ils filent... Qu'à cela ne tienne : Edouard6 les remet comme ils étaient... quitte que ça dure un bon moment... Grâce à lui les chatons deviennent plus sociables car auparavant, ils vivaient avec leur maman davantage sur un balcon qu'au contact des humains...
  17. Des nouvelles... Fox est devenu malgré lui un papounet attentionné... Il est adorable... En revanche sa maman (et celle de Yukki-Nekko surnom Youck) a dû être remise en liberté car elle se laissait mourir... Dehors elle s'est refait une petite santé, vient toujours manger... Mais la maladie est là : Calcivirus. Elle a été soignée mais ce n'est pas ça... Hier je l'ai vue mais elle ne s'est pas laissée approcher... Et elle fuit dès qu'elle voit ma voisine qui l'avait récupérée, soignée, fait stériliser et chez qui les bébés de sa dernière portée sont nés... Voilà mon petit prince Fox (le roi c'est Cheyenne, la reine c'est Océane!). . dans le bain avec Edouard6, mon petit-fils dans la vraie vie... . Monsieur le prince pose... J'adore son regard : attendrissant et confiant ! . Il s'asseoit presque tout le temps comme ça ! . Yukki tète la patte de Fox... et il se laisse faire ! . Mieux, il rassure aussi son petit frère.... . Son nouvel endroit pour dormir... Outre la fraîcheur, il se met aussi hors de portée des deux petits diablotins...
  18. Une vague d'intoxication aux champignons frappe le Sud-ouest Les conditions météo des dernières semaines ont favorisé la pousse de champignons et de nombreuses personnes ont confondu un bolet non comestible avec du cèpe. Les urgences du Sud-Ouest de la France ont ainsi été confrontées à un nombre exceptionnel de patients présentant des diarrhées et d’importantes nausées. La cueillette des champignons débute habituellement en septembre avec la multiplication des pluies. Mais avec les fortes chaleurs du printemps dernier et le temps pluvieux de juillet, les cèpes, notamment, sont apparus en avance cette année dans les régions du Sud-ouest et dans l’Est en particulier. Ainsi, les vacanciers se sont lancés dans la cueillette de champignons sans forcément s’y connaître en la matière et ont en grande partie confondu des bolets non-comestibles avec des cèpes de Bordeaux. Or, si ce dernier est comestible et non le premier, les deux se ressemblent énormément, tant par l’aspect que par l’odeur. Ainsi, qu’il s’agisse des régions Rhône-Alpes et Auvergne, du Lot ou du Tarn-et-Garonne, les urgences hospitalières ont été submergées de patients souffrant de vives douleurs abdominales, de diarrhées et de vomissements. Bien que généralement sans gravité, les malades sont parfois hospitalisés quelques heures, précise TV5monde. Des précautions à prendre Pourtant, pour distinguer ce bolet non-comestible du cèpe de Bordeaux, couper un morceau de sa tête suffit. En effet, la chair de ces bolets a l'étonnante capacité de bleuir au froissement ou à la coupe. Si la chair bleuit presque instantanément, c’est donc que vous êtes en présence d’un bolet toxique. Pour autant, il ne faut pas négliger la chose car dans certaines récoltes, peut se glisser une amanite phalloïde, très répandue et mortelle. Par ailleurs, les cèpes ne doivent pas se consommer crus et il est recommandé de ne jamais cuisiner deux variétés de champignons différentes ensemble. En cas d’intoxication, il est préférable d’appeler le 15 ou le centre antipoison que de se précipiter aux urgences qui s'avèrent déjà encombrées de personnes intoxiquées “surtout qu'en faisant un peu attention, les gens n'en arriveraient pas là”, comme le souligne un praticien. On a ainsi recensé 21 personnes touchées dans le Lot, une trentaine dans le Tarn-et-Garonne, et plusieurs dizaines au centre antipoison de Lyon. Se méfier des "connaisseurs" Les victimes sont aussi bien des habitués de la région que des touristes soulignent les médecins même si ces derniers sont les plus touchés car ils essaient de profiter de cette aubaine sans rien y connaître. De plus, "n'importe qui se prétend" ramasseur et les vacanciers peuvent aussi avoir accordé une confiance mal placée à des vendeurs à peine plus connaisseurs qu'eux et peu scrupuleux. .Maxisciences 08/08/2011
  19. Les chauves-souris vampires attirées par la chaleur du sang Ce n'est pas grâce à l'odeur du sang que les chauves-souris vampires repèrent leurs proies, mais grâce à la chaleur qu'il dégage sous la peau. C'est du moins ce que révèle une étude menée par des chercheurs de l'Université de Californie, à San Francisco. Contrairement à ce que laisse imaginer la croyance populaire, la chauve-souris vampire (Desmodus rotundus) ne trouve pas ses proies grâce à l'odeur de leur sang, mais grâce à la chaleur que celui-ci émet sous la peau de ses victimes. C'est ce que vient de révéler une équipe de chercheurs, dans une étude publiée par la revue Nature, et relayée par Radio Canada. D'après les travaux du biologiste David Julius, et de son équipe de l'Université de Californie, les vampires communs pourraient avoir détourné une protéine qui permet normalement aux mammifères d'éviter d'éventuelles brûlures. Il s'agit de la protéine TRPV1, qui s'active quand la température dépasse 43 degrés Celsius. Le système nerveux central est ainsi alerté des risques de brûlure. C'est grâce à cette particularité génétique, une évolution unique, que la chauve-souris vampire serait capable de détecter une source de chaleur à vingt centimètres de distance, mais aussi de "distinguer l'endroit où les veines sont les plus proches de la surface de la peau", explique David Julius. En outre, le vampire commun produit dans son museau une grande quantité d'une version raccourcie de cette fameuse protéine, la TRPV1-S. Celle-ci s'active à une température bien moins élevée, à savoir 30 degrés Celsius environ. Selon l'étude de David Julius et son équipe, 35% à 46% de la protéine TRPV1 produite par la chauve-souris vampire est une version raccourcie. Une spécificité presque totalement absente chez les autres espèces de chauves-souris, qui se nourrissent de fruits, de nectar ou d'insectes. .Maxisciences 07/08/2011
  20. Arctique : Shell obtient le feu vert des Etats-Unis pour forer en Alaska En fin de semaine dernière, Shell a obtenu le feu vert des autorités américaines pour mener quatre forages dans l'océan Arctique, à une trentaine de kilomètres au large des côtes de l'Alaska. Des forages exploratoires, qui ne pourront toutefois pas être menés sans l'accord de plusieurs organisations environnementales. Shell vient d'obtenir l'autorisation de réaliser des forages exploratoires en eau peu profonde dans l'océan Arctique. Les autorités américaines ont en effet donné leur feu vert au géant anglo-hollandais, rapporte Radio Canada. Cette autorisation concerne quatre forages, qui devraient être réalisés à une trentaine de kilomètres au large des côtes de l'Alaska, dans la mer de Beaufort. Toutefois le feu vert des autorités américaines est soumis à conditions. Avant de pouvoir lancer son projet, le groupe pétrolier devra obtenir l'autorisation de plusieurs agences environnementales, et notamment celles de la Protection de l'environnement, de la Préservation de la faune, et de la Gestion des ressources marines. Si ces trois organismes accordent à leur tour, le feu vert à Shell, l'entreprise anglo-hollandaise pourrait commencer ses quatre forages dans moins d'un an, à savoir en juillet 2012. Mais les écologistes s'insurgent contre ce projet. C'est notamment le cas du Sierra Club, du Centre pour la diversité biologique et de la Ligue de défense de la nature d'Alaska, qui jugent cette décision "dangereuse et décevante". Comme le soulignent les défenseurs de l'environnement, les conditions climatiques sont extrêmes dans la mer de Beaufort. Le vent, les glaces et le brouillard de la région pourraient s'avérer dangereux, et rendre très difficile le nettoyage d'une éventuelle marée noire. Or, un tel accident serait une catastrophe écologique, menaçant les animaux de l'Arctique et notamment les ours blancs, les baleines et les morses. .Maxisciences 08/08/2011
  21. La disparition des abeilles est toujours préoccupante Les abeilles, se trouvant parmi les meilleurs agents naturels de pollinisation, sont en train de disparaître à vive allure. Le Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE) interpelle les différents États sur le phénomène inquiétant de la disparition de masse de ces insectes si précieux. Après un déclin amorcé en 1960, les abeilles sont aujourd'hui devenues une véritable espèce menacée d'extinction. A l’approche de la conférence sur le développement durable qui se tiendra à Rio de Janeiro au Brésil en 2012, le Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE) a ainsi décidé d'interpeller les États sur la disparition croissante de colonies entières, mais au combien nécessaires, rapporte RFI. En effet, la présence des abeilles est vitale puisque celles-ci effectuent 80% de la pollinisation de l'environnement végétal permettant ainsi la fécondation des fleurs, fruits, et légumes. Un processus dont dépend donc également le contenu de nos assiettes. Or, le Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE), a rendu public un récent rapport qui fait état de plusieurs régions avec des taux de mortalité spectaculaires de colonies d’abeilles. Au Japon, celui-ci atteint ainsi près de 25%, alors qu'il est de l'ordre de 30% en France et au Canada, informe RFI. De son côté, le continent africain semble pour le moment épargné, avec toutefois l'apparition, le long du Nil en Egypte, de certains signes de "Colony Collapse Disorder" ou "Syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles". Les abeilles face à plusieurs menaces Si la disparition des abeilles est désormais largement constatée, les scientifiques, tout comme les apiculteurs en ignorent encore la cause exacte. Il s'agirait donc, selon eux, de la combinaison de plusieurs menaces. Parmi celles-ci, le frelon asiatique mangeur d'abeille, mais également les pesticides. En effet, Olivier Belval, président de l’Union nationale des apiculteurs français, a expliqué à RFI : "Si on devait donner une priorité sur les causes de mortalité des abeilles, la toute première, c'est les pesticides. Mais la disparition des abeilles est également liée à un type d'agriculture, notamment la monoculture intensive". Par ailleurs, les apiculteurs évoquent également la disparition des fleurs sauvages, ou encore le développement de la présence de parasites telle que la propagation du varroa destructor dans l’hémisphère nord, dont seules l'Australie et certaines régions d'Afrique centrale sont encore épargnées. Agir : entre sensibilisations et mesures La bataille pour la préservation des abeilles pourrait passer par la sensibilisation de l'opinion. A Londres, une campagne publicitaire plutôt réussie, intitulée "London’s bees are in trouble" (en français, "les abeilles de Londres ont des ennuis") tente ainsi d'informer la population sur les gestes simples susceptibles de préserver la vie des abeilles, indique RFI. Mais c'est surtout en amont qu'il faut agir selon les apiculteurs. A l'occasion d'une interview parue sur l'Humanité.fr en mai 2011, Olivier Bulval a ainsi rappelé que "la libéralisation totale du marché [...] pousse à toujours plus de productivité, de rendement, de surface, d’industrialisation de l’agriculture en général, avec les effets que l’on connaît sur les abeilles". Il a également soutenu qu'il "faut prendre une mesure conservatoire par rapport aux produits que nous pointons du doigt depuis des années. Cela peut avoir un effet immédiat." Découvrez la pollinisation des fleurs par les abeilles, insectes si précieux à la biodiversité, en images sur Maxisciences .Maxisciences
  22. Commentaire : Des enseignants américains réfléchissent au passé à Nagasaki L'anniversaire des bombardements atomiques de Hiroshima et de Nagasaki est une occasion de réfléchir aux horreurs de la guerre. Seize enseignants des Etats-Unis ont visité Nagasaki à la fin juin. Ils faisaient partie d'un projet spécial d'échanges éducatifs, parrainé conjointement par les gouvernements japonais et américain. Pour notre commentaire, Nana Yamada de NHK World nous parle de ce groupe d'enseignants américains, venus à Nagasaki pour y réfléchir sur le passé. Nana Yamada : Jennie Carr est enseignante dans un collège du Texas. Elle a pris connaissance de la bombe atomique par son grand-père qui avait combattu le Japon pendant la Seconde Guerre mondiale. Jennie se souvient que feu son grand-père disait que les Etats-Unis avaient eu raison de lancer des bombes atomiques sur des villes japonaises. Encore enfant, Jennie lui avait demandé ce qu'il pensait du fait que ces bombes avaient tué tant de personnes. Son grand-père lui avait alors répondu qu'un plus grand nombre de personnes encore seraient mortes si les Américains n'avaient pas eu recours à ces armes. Le grand-père de Jennie est décédé lorsqu'elle avait 11 ans et elle n'a donc plus eu l'occasion de discuter avec lui des questions sérieuses, liées aux armes atomiques. Plus tard, la jeune fille est devenue institutrice sans avoir pu se former une opinion personnelle au sujet de ces armements. A la recherche de réponses à ses interrogations, elle a décidé de visiter le Musée commémoratif de la bombe atomique à Nagasaki. C'est alors qu'elle a été profondément émue par ce qu'elle a vu. Les séquences filmées sur les conséquences immédiates du bombardement étaient en effet terriblement choquantes. Jennie et ses collègues enseignants ont continué leur visite en se rendant à l'école primaire Yamazato, située à 600 mètres de l'épicentre de l'explosion. 1300 écoliers avaient alors été tués par la bombe. Kunio Sugimoto a survécu à la bombe atomique alors qu'il fréquentait l'école Yamazato. A présent, il occupe son temps à partager son expérience de la bombe. Un monument a été construit à la mémoire des écoliers qui ont péri dans l'explosion. Un des enseignants américains a demandé à M. Sugimoto s'il éprouvait de la colère ou de la haine à l'égard des Etats-Unis pour avoir largué la bombe atomique sur sa ville. A ceci, M. Sugimoto a répondu que le fait que le Japon et les Etats-Unis se soient fait la guerre et que les Américains aient lancé ces bombes sur Hiroshima et Nagasaki sont, pour lui, des choses du passé. Le devoir de ceux qui ont fait l'expérience de la guerre, a-t-il souligné, est de transmettre aux dirigeants de demain que la guerre et les bombes nucléaires sont à bannir et que les populations doivent oeuvrer vers l'édification d'un monde pacifié. M. Sugimoto a dit espérer que les participants en tant qu'éducateurs partageront ce message avec leurs étudiants. Jennie Carr a expliqué que, plus que jamais, elle sentait le besoin de transmettre à ses élèves ce que lui avait dit M. Sugimoto. NHK 09/08/2010
  23. Les Etats-Unis vont fournir 105 millions de dollars d'aide à la Corne de l'Afrique Les Etats-Unis fourniront 105 millions de dollars d'aide humanitaire aux régions touchées par la sécheresse et la famine dans la Corne de l'Afrique. La Maison Blanche a annoncé lundi avoir approuvé le déblocage des fonds supplémentaires pour fournir des aliments, de l'eau et une assistance sous d'autres formes à la Somalie, à l'Ethiopie et au Kenya. Le gouvernement américain estime que plus de 30 mille bébés sont morts de malnutrition dans le sud de la Somalie au cours des 90 derniers jours. Al-Shabaab, un groupe de militants islamistes basé en Somalie qui empêchait l'acheminement de l'aide humanitaire, a annoncé son retrait de la capitale Mogadiscio. Les Etats-Unis fourniront 105 millions de dollars d'aide humanitaire aux régions touchées par la sécheresse et la famine dans la Corne de l'Afrique. La Maison Blanche a annoncé lundi avoir approuvé le déblocage des fonds supplémentaires pour fournir des aliments, de l'eau et une assistance sous d'autres formes à la Somalie, à l'Ethiopie et au Kenya. Le gouvernement américain estime que plus de 30 mille bébés sont morts de malnutrition dans le sud de la Somalie au cours des 90 derniers jours. Al-Shabaab, un groupe de militants islamistes basé en Somalie qui empêchait l'acheminement de l'aide humanitaire, a annoncé son retrait de la capitale Mogadiscio. NHK 09/08/2010
  24. Dans ce cadre, l'ADEME a proposé pour la géothermie plusieurs scénarios de développement construits sur la base d'hypothèses crédibles et réalistes au regard de ce qui se passe à l'étranger par exemple, ou du potentiel existant en France raisonnablement accessible d'un point de vue technique et économique. Il ressort de cet exercice prospectif d'évaluation que la géothermie - dans le cas du scénario médian proposé - pourrait contribuer pour près de 0,7 Mtep/an en 2010, à la production nationale de chaleur ; ce qui conduirait à multiplier par trois la production de 2003 et équivaudrait à réduire les rejets de CO2 dans l'atmosphère de près de 1,75 Millions de tonnes par an en 2010. La part relative de la géothermie dans le bouquet des énergies renouvelables thermiques passerait ainsi de 2 à 4%. Trois axes sont privilégiés : La géothermie individuelle avec les pompes à chaleur sur capteurs enterrés. L'objectif affiché est de parvenir à équiper une maison individuelle neuve sur cinq en 2010 pour atteindre ainsi un parc total installé d'environ 300 000 unités. Des mesures fiscales adaptées (crédit d'impôt), ainsi que des actions visant à structurer la profession autour d'une démarche qualité (charte qualité installateurs, certification des produits, critères minimum de performance à respecter) devraient aider à installer durablement le marché. .Image Alto Ingénierie Maquette du futur musée des Confluences à Lyon. Cet édifice avant-gardiste sera chauffé et rafraîchi par différents systèmes géothermiques. La géothermie que l'on peut qualifier "d'intermédiaire". Elle concerne des opérations de taille moyenne (opérations de pompes à chaleur sur eau de nappe ou avec champs de sondes géothermiques verticales pour le chauffage et la climatisation de bâtiments du moyen et grand tertiaires, ou opérations de géothermie de type Aquitain alimentant des mini-réseaux de chaleur ou des piscines, des serres, …). Ce type de géothermie peut se pratiquer dans la plupart des régions françaises et peut davantage être développé. Les mesures proposées pour soutenir cette activité passent par une meilleure connaissance des ressources exploitables (ré-actualisation des inventaires de données sous-sol croisée avec des besoins énergétiques en surface, par exemple), l'information des maîtres d'ouvrage et maîtres d'oeuvre concernés (mise à disposition d'outils cartographiques sur les ressources, aide au financement d'opérations exemplaires, formation,…), un meilleur accès à des mesures d'incitation comme la garantie AQUAPAC. La géothermie des gros réseaux de chaleur urbains tels qu'ils existent en Région parisienne. Les atouts de cette filière sont nombreux et bien réels (niveau du savoir-faire acquis en France, bilan global du fonctionnement des opérations existantes, contribution environnementale, coût du MWh…). Il est temps aujourd'hui de les faire connaître et de se montrer ambitieux alors qu'aucune opération nouvelle n'a vu le jour depuis 1987. L'objectif affiché est ainsi d'assurer une croissance forte du parc actuel (+50% sur l'Ile-de-France, d'ici à 2020, en exploitant mieux la ressource géothermale existante). Des dispositifs tels que les certificats d'économie d'énergie, qui visent à rémunérer les économies d'énergies fossiles réalisées par la mise en place d'équipements énergétiquement performants ou exploitant des énergies renouvelables, la pression environnementale en site urbain, et la hausse inéluctable du coût des énergies fossiles devraient aider à remplir cet objectif. .Photo Futura Sciences -----> C'est exactement ce type d'installation et de machinerie qui est à proximité de chez moi.... Ma ville fait partie des premières à utiliser la géothermie pour les immeubles collectifs notamment... .Futura Sciences
  25. Nous ne sommes pas encore sortis de l'ère de l'énergie fossile. Si le charbon a perdu du terrain depuis les “30 glorieuses”, notamment en Europe, le pétrole et le gaz vivent encore leur âge d'or. Les cours du Brent restent avantageux malgré plusieurs chocs pétroliers et les hausses sporadiques qui accompagnent les crises du Moyen-Orient. Ils gardent donc la faveur des consommateurs, d'autant plus que les circuits de distribution se sont consolidés et étendus, notamment pour le gaz. Faudra-t-il attendre la raréfaction des ressources pour réagir et se tourner vers les énergies renouvelables ? Ce ne serait pas faire preuve d'un esprit d'anticipation particulièrement novateur ! Car il ne s'agirait que d'anticiper de quelques années l'épuisement inéluctable des ressources, attendu dans les années 2020 à 2040 . Depuis le début de l'ère industrielle, on assiste à une croissance régulière des consommations d'énergies fossiles – à l'origine même du “développement” exceptionnel qu'auront connu notre génération et celle de nos parents – au point d'aller jusqu'à l'épuisement de certaines d'entre elles (pétrole, gaz); entre 2010 et 2040, on passera le “pic” au-delà duquel la production sera amenée à baisser inexorablement. Dans le même temps, le gaz carbonique émis par la combustion de ces énergies fossiles entraîne une augmentation des teneurs en gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Selon les efforts qui seront faits par les producteurs et les consommateurs pour réduire le taux de croissance de ces émissions, on parviendra ou non à stabiliser ces émissions à l'horizon 2040. Ces efforts sont d'autant plus nécessaires que l'augmentation des teneurs en gaz à effet de serre induit une augmentation des températures moyennes de l'atmosphère, source de perturbations diverses et notamment d'événements météorologiques extrêmes. Mais si la fin de l'ère des énergies fossiles ne s'impose pas du fait de la clairvoyance des hommes quant à l'épuisement des ressources, elle s'impose désormais pour cause d'excès d'émissions atmosphériques. Les risques climatiques liés à l'augmentation de l'effet de serre sont tels que des mesures impératives de réduction de l'usage des énergies fossiles s'imposent. Dans les pays développés comme la France, il faudra diviser nos émissions par quatre en 2050. Ce qui implique de diminuer l'usage des combustibles fossiles - pétrole et gaz - en cherchant partout les secteurs où ils peuvent être remplacés. La première conversion, évidente, se situe dans les applications de basse température, comme le chauffage des bâtiments et la production d'eau chaude sanitaire. Dans ce domaine, les énergies renouvelables doivent désormais s'imposer pour la production de chaleur. La réglementation thermique dans la construction neuve met désormais bien en valeur l'apport de ces énergies. Et la géothermie plus que tout autre, cette énergie dont la fonction fut dès l'origine d'apporter la chaleur de la Terre aux humains. Aujourd'hui bien maîtrisée, et porteuse de potentiels immenses, elle devrait être appelée à jouer un rôle important dans la conversion de notre civilisation au développement durable. .Futura Sciences
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