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Animal

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  1. Envoyez des cartes postales à vos ami(e)s: Pour chaque carte envoyée, Wanimo.com fera un don de 0,10E à la SPA (France) http://www.wanimo.com/fr/wanimo/even/spa/
  2. c'est vraiment enrageant de constater que même les produits naturels sont testés sur des animaux !!!!!!!!!!
  3. Animal

    Abattage illégal

    Abattage illégal Une erreur payée en espèces Mise à jour le mardi 5 juin 2007, 10 h 32 . Conseil municipal de Saint-Augustin Le promoteur Jean Thériault, qui faisait face à une poursuite de la Ville de Saint-Augustin-de-Desmaures pour le saccage de plus de 200 arbres, devra débourser 40 mille dollars pour expier sa faute. Une entente est intervenue entre la Ville et le promoteur, qui accepte de verser l'argent au fonds vert de Saint-Augustin-de-Desmaures. Le conseil municipal a donc entériné un règlement à l'amiable. La Ville réclamait pourtant près de 140 mille dollars du violateur. Elle exigeait également que le boisé soit restauré à ses frais. Les 40 mille dollars serviront à réaménager le terrain, situé en bordure du fleuve. Jean Thériault avait coupé les arbres afin de s'offrir un meilleur point de vue sur le cours d'eau. http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2007/06/05/001-arbres_abattage.shtml
  4. À l’assaut des microbes avec les huiles essentielles La Dre Monique Lacroix, chercheuse à l’Institut Armand-Frappier, s’intéresse aux huiles essentielles depuis plusieurs années. Collaboration spéciale, André Pichette Louise Lemieux Le Soleil Québec Les huiles essentielles pourraient être utilisées dans les hôpitaux pour mettre un frein aux maladies nosocomiales et remplacer les antibiotiques. Les chercheurs sont de plus en plus nombreux à s’intéresser aux effets bénéfiques des huiles extraites de plantes comme la cannelle, l’origan, le thym, la moutarde, etc. La Dre Monique Lacroix, chercheuse à l’Institut Armand-Frappier, s’intéresse aux huiles essentielles depuis plusieurs années. Leur effet antimicrobien est attribuable aux phénols que dégagent les huiles de plantes, explique-t-elle. Leur concentration pour de tels résultats est, bien sûr, plus grande que ce qu’on utilise dans les diffuseurs domestiques. « Les huiles essentielles ont surtout été utilisées en aromathérapie, mais elles peuvent aussi éliminer les bactéries pathogènes dans les viandes et les charcuteries, en plus de conserver plus longtemps les aliments », affirme-t-elle. Les recherches de la Dre Lacroix l’ont d’abord menée du côté de la conservation des aliments — viandes, fruits et légumes — grâce aux huiles essentielles. Celles produites à partir du thym, de la cannelle, du clou de girofle, de la sarriette, de l’origan, de la moutarde sont particulièrement efficaces, selon la chercheuse, et empêchent le développement de bactéries comme la salmonelle. Les huiles peuvent être vaporisées sur les fruits et légumes ou incorporées dans les viandes. Avantage plus grand encore, selon Mme Lacroix, les huiles essentielles, combinées à des bactériocines (bactéries lactiques présentes dans le yogourt) pourraient remplacer avantageusement les antibiotiques, auxquels résistent de plus en plus de bactéries. Une expérience est en cours dans son laboratoire de l’Institut Armand-Frappier à Laval. « Les maladies nosocomiales coûtent 4,5 milliards $ et sont responsables de 88 000 décès annuellement aux États-Unis. L’usage des huiles essentielles pourrait être une alternative à l’utilisation des antibiotiques », affirme la chercheuse. Dans son laboratoire de Laval, la Dre Lacroix tente d’évaluer le potentiel des huiles essentielles pour éliminer la bactérie du C. difficile... sur des hamsters. Une autre de ses recherches consiste à vérifier la capacité des huiles essentielles à empêcher la prolifération des bactéries sur des plaques de pétris. « On cherche à comprendre quelles concentrations d’huile essentielle sont nécessaires pour tuer les bactéries responsables des maladies nosocomiales comme les entérocoques résistants à la vancomycine ». La Dre Lacroix travaille actuellement sur la possibilité de décontaminer les murs d’une porcherie avec une émulsion de savon et d’huiles essentielles. Lesquelles ? La discrétion est de mise. Et pourquoi ne pas étendre cet usage aux murs d’hôpitaux ? Le sujet est à l’étude. Pour en savoir plus sur les travaux de la Dre Lacroix : www. labo-resala.com http://www.cyberpresse.ca/article/20070604/CPSOLEIL/70604192/5786/CPSOLEIL03
  5. Animal

    Amendes pour un chenil

    Le vendredi 01 juin 2007 Amendes pour un chenil Nelson Fecteau La Tribune THETFORD MINES Propriétaires du chenil Appalaches dans la municipalité de Saint-Julien, Dominique Marion et Serge Demers s'exposent à des amendes totalisant 50 000 $. En effet, ils doivent se conformer d'ici le 15 juin à une ordonnance d'injonction permanente émise le 8 août 2005 et qui les oblige à exécuter certains travaux précis dans des délais donnés. Ceux-ci visent à atténuer les bruits causés par les quelque 50 chiens nordiques composant leur meute et qui incommodent leurs voisins. D'abord condamnés pour outrage au tribunal pour ne pas s'être conformés à cette ordonnance, Dominique Marion et Serge Demers ont vu la juge Claudette Tessier Couture de la cour supérieure du Québec rendre cette sentence sévère, "considérant la volonté évidente de ne pas se conformer à l'ordonnance rendue. (...) La sanction ne peut être symbolique." À défaut d'avoir exécuté les travaux prévus ou pris toutes les mesures nécessaires pour que tous les chiens aient définitivement quitté, le couple Mario-Demers se verra imposer une amende de 1000 $ le 15 juin, de 2000 $ le 30 juin, de 2000 $ le 15 juillet, de 5000 $ le 30 juillet et par la suite de 5000 $ à la fin de chacun des huit mois suivants pour atteindre l'amende maximale prévue de 50 000 $ dans un jugement de culpabilité d'outrage au Tribunal. La juge Claudette Tessier Couture a estimé que le couple Marion-Demers avait eu amplement le temps de s'exécuter. "Le Tribunal ne peut accepter les représentations à l'effet que les travaux n'ont pas à être exécutés puisqu'à cent pour cent, les défendeurs ont pris la décision de quitter, qu'il n'y aura plus de chiens et qu'ils ne peuvent reculer devant l'offre d'achat conditionnelle signée." http://www.cyberpresse.ca/article/20070601/CPACTUALITES/706010761/5167/CPACTUALITES
  6. Le dimanche 03 juin 2007 Ginseng, graines de lin: prometteurs contre le cancer Racines de ginseng Photo archives, La Presse Jean-Louis Santini Agence France-Presse Chicago (États-Unis) Du Ginseng aux graines de lin en passant par des extraits de cartilage de requin, les chercheurs ont testé les vertus variables des suppléments alimentaires ancestraux contre le cancer, selon des études publiées samedi à la conférence annuelle de l'American Society of Clinical Oncology (ASCO). Taille du texte Imprimer Envoyer Si le premier essai clinique étendu pour tester le cartilage de requin, combiné à la chimiothérapie ou la radiologie, n'a montré aucun effet pour prolonger la vie des patients atteint d'un cancer du poumon, une nouvelle étude a révélé que les graines de lin arrêteraient la progression du cancer de la prostate. En revanche, un régime alimentaire pauvre en graisse animale n'a pas ralenti le cancer de la prostate, selon cette même recherche. Une étude pilote a aussi montré que le Ginseng à haute dose aide les cancéreux à réduire la fatigue, effet secondaire fréquent de la maladie et des traitements anticancéreux. «Le recours à des suppléments alimentaires ou à des médecines alternatives pour traiter le cancer et ses effets induits est très étendu depuis longtemps mais peu d'études avaient été jusqu'alors conduites pour en faire une évaluation scientifique», a expliqué le Dr. Bruce Cheson, chef du service hématologie du centre sur le cancer de l'université de Georgetown à Washington lors d'une conférence de presse. Il a aussi souligné que ces résultats prometteurs devaient être reproduits avant que la médecine puisse en recommander comme traitement. La graine de lin est riche en oméga 3, des acides gras poly-insaturées également abondantes dans certains poissons, taxées de bonnes graisses, qui agiraient sur la production des membranes cellulaires et réduiraient leur prolifération, explique Wendy Demark-Wahnefried de l'université Duke (Caroline-du-Nord, sud-est), auteur de cette recherche. En outre, cette graine contient aussi de la lignane, un type d'hormone qui neutralise d'autres hormones comme la testostérone ou l'estrogène ce qui pourrait ainsi bloquer leurs effets dopant sur les cellules cancéreuses, selon ces chercheurs. L'essai clinique de phase 2, conduit sur 161 sujets souffrant d'un cancer de la prostate, a montré que ceux ayant pris 30 grammes de graines de lin par jour ont vu une progression de leur tumeur de 30 à 40% plus lente que ceux soumis à un placebo ou à un régime faible en graisse saturée. Les futurs essais cliniques avec la graine de lin se concentreront probablement sur les hommes déjà traités pour un cancer de la prostate et courant un risque élevé de résurgence de la tumeur, selon les chercheurs. Concernant le Ginseng, cette plante cultivée depuis des millénaires en Asie pour sa racine, appelée «fleur de vie», est populaire chez les cancéreux alors que des expériences animales ont montré ses vertus énergétiques attribuées à la ginsenosides, une substance similaire à des stéroïdes. Mais le Ginseng n'avait jamais été testé scientifiquement chez les humains. Une étude menée sur 282 cancéreux pendant deux mois a montré que le quart de ceux ayant pris de 1000 à 2000 milligrammes d'extraits de Ginseng par jour ont dit se sentir «mieux» à «beaucoup mieux», comparé au groupe traité avec un placebo. «Bien que prometteurs, ces résultats doivent être confirmés par d'autres essais cliniques», a souligné le Dr. Debra Barton, cancérologue de la Mayo Clinic qui a conduit l'étude. Le Dr Charle Lu du centre sur le cancer de l'Université du Texas (sud), responsable de l'étude sur le cartilage de requin, a souligné que «les résultats décevants démontrent définitivement que ce complément n'est pas efficace contre le cancer du poumon». «Cette recherche montre aussi la nécessité de conduire des études scientifiques rigoureuses des agents potentiellement anticancéreux et considérés comme des thérapies alternatives», a-t-il ajouté. http://www.cyberpresse.ca/article/20070603/CPACTUEL/70602077/-1/CPACTUEL
  7. L'exposition agricole se renouvelle C'est sous le thème « Une terre de produits, une terre d'abondance » que se déroulera la 22e exposition agricole commerciale et agroalimentaire de La Matapédia... Dave Lavoie Les jugements de vaches Holstein, concours de tonte de moutons, tires de chevaux et manèges font encore partie du programme... Une « Place des gourmets » sera installée sur le site de l'expo où les visiteurs pourront rassasier leur faim avec des produits de la région... Les gens pourront donc y déguster de la viande Natur'bœuf, des produits maraîchers, de l'agneau et évidemment y prendre un verre de lait. ... Vous désirez réagir à cet article? http://lavantposte.canoe.ca/lavantposte/2007/06/05/l_exposition_agricole_se_renouvelle
  8. Mais pourquoi donc ? Qu'-a-t-elle à y gagner ?
  9. J'en ai aussi et ça sent tellement bon ! C'est aussi une plante «porte-bonheur» il me semble.... Mes chats n'ont jamais touché à cette plante
  10. et aussi l'amélanchier: un petit arbustre dont les petits fruits attirent une grande variété d'oiseaux. Les jaseurs des cèdres en sont particulièrement friands Moi aussi hop ! Mes chats ont toujours su d'instinct quelles plantes étaient toxiques ... Tu as raison: Ils se purgent avec de l'herbe, longue de préférence (lorsqu'elle n'est pas aspergée d'insecticides ou de pesticides)
  11. Animal

    Bonjour toutes les deux....

    Bonjour ma chère hop Il miaule allongé ? Ou est-ce qu'il tourne en rond ? Il n'a pas juste envie de sortir dehors la nuit ? Il ne miaule pas lorsqu'il est allongé, mais il tourne en rond, il fait les 100 pas ... ! Il passe d'une pièce à une autre, d'un étage à l'autre en miaulant très très fort ! C'est bien possible qu'il avait l'habitude de sortir la nuit car depuis qu'il est mieux, dès qu'on ouvre une porte, il se précipite vers elle... mais j'hésite beaucoup à le laisser sortir S'il est très carencé, ça peut peut-être expliquer le fait qu'il soit amorphe ? J'espère que le véto aura une explication et si possible sans avoir besoin de tracasser ce pauvre Léon Je l'espère aussi hop, mais ça m'étonnerais qu'il soit encore carencé: Il a repris du poids j'en suis sûre - Tu devrais voir tout ce qu'il mange ! Il a toujours faim !
  12. Animal

    Sursis pour 300 bisons du Montana

    Sûrement pas lourd....
  13. Animal

    Beagles de labo

    Pour écrire au Président d'Air Canada Montie Brewer Montie.Brewer@aircanada.ca
  14. Animal

    Singes du paradis à l’enfer

    QUESTIONS À Olivier Raffin : « Air Mauritius a bien compris » Olivier Raffin est le directeur de campagne de l’association française Destination Enfer, qui milite pour les droits des animaux. Depuis septembre 2005, les membres de l’association multiplient les manifestations contre les pays qui participent au commerce des singes, en ciblant principalement Maurice. Olivier Raffin (à g.) lors d’une manifestation à Paris. Pourquoi menez-vous une telle campagne contre Maurice ? Tout simplement parce que nous militons pour l’abolition de la vivisection. En vendant ces singes aux laboratoires étrangers, les éleveurs mauriciens se font les complices des tortures infligées aux animaux, que ce soit dans les laboratoires ou lors du transport. On ne connaît pas les chiffres exacts, car les autorités refusent de les communiquer, mais un certain nombre de singes meurent dans les avions à cause du manque de nourriture, d’espace et des fluctuations de température. Mais il est très difficile d’obtenir des informations. L’activité est encore très opaque et les zones d’ombres nombreuses. Contrairement à ce qu’ils affirment, les éleveurs et les labos n’ont aucune envie de faire montre de transparence. Comment pourraient-ils justifier la vivisection ? Que ce soit d’un point de vue éthique ou médical, cette activité n’a aucune raison d’être. Que répondez-vous à ceux qui affirment que les tests sur les animaux sont nécessaires pour faire avancer la recherche, notamment pour les maladies de Parkinson et d’Alzheimer ? Que ce n’est pas vrai. Je ne suis pas biologiste, mais je sais qu’il existe des méthodes alternatives qui permettent de ne pas avoir recours aux animaux pour pratiquer ces tests. Le problème c’est qu’on ne donne pas assez la parole à ceux qui proposent ces méthodes. Depuis longtemps, une association de scientifiques, Antidote Europe, milite pour inci-ter les chercheurs à se passer de la vivisection. Malheureusement, beaucoup refusent encore de changer leurs habitudes de travail. Ils ont appris leur métier en utilisant des animaux et ne cherchent pas à savoir s’il existe d’autres méthodes. La volonté de changement doit aussi venir des gouvernements et des autorités politiques. Mais pour l’instant, la directive européenne, relative à la protection des animaux, ne prévoit pas l’arrêt de la vivisection. C’est pour ça que nous allons amplifier notre mobilisation en ciblant tous les maillons de la chaîne. Quels sont vos moyens d’action ? Notre première démarche est avant tout de faire connaître ce commerce. Beaucoup de gens ignorent ce qui se passe à Maurice et dans les laboratoires. Mais dès qu’ils le découvrent, la plupart nous soutiennent. Il faut savoir que, chaque année, ce sont environ 10 000 singes qui arrivent dans les laboratoires européens, dont 3 500 en France. Et beaucoup viennent de Maurice. Depuis un an nous organisons diverses manifestations et campagnes d’informations à Paris et à Nice. Nous avons notamment manifesté devant l’agence Thomas Cook pour qu’elle retire Maurice de ses brochures. Si elle acceptait de le faire, ce serait un bon moyen de faire pression sur le gouvernement mauricien. Dès septembre, nous allons aussi axer notre mobilisation sur Air France. La compagnie aérienne continue à transporter des singes alors que British Airways et Air Mauritius y ont renoncé. Suite à la campagne Gateway to Hell, menée dans toute l’Europe, Air Mauritius a bien compris que, pour sauver son image, il valait mieux arrêter de participer à ce commerce. Maintenant, on espère faire comprendre aux autorités mauriciennes qu’en laissant libre cours à cette activité, la réputation du pays se dégrade chaque jour. Propos recueillis par Pauline RENAUD Dimanche 27 mai 2007 - No. 16166 http://www.lexpress.mu/display_news_dimanche.php?news_id=71385
  15. Animal

    Singes du paradis à l’enfer

    Démêler le vrai du faux Les activistes s’en prennent principalement au laboratoire Covance, leader mondial dans la recherche biomédicale. Un site Internet, www.covancecruelty.com, qui montre les mauvais traitements que subiraient les primates dans ce laboratoire, a même été créé. Mais là encore, difficile de démêler le vrai du faux, aussi bien dans le discours tenu par les laboratoires, que dans celui des associations anti-vivisection. D’un côté on parle d’expérimentations nécessaires pour trouver de nouveaux traitements et de l’autre, on emploie des termes tels que « torture » et « sadisme ». Les éleveurs mauriciens affirment, quant à eux, veiller au strict respect des animaux. « Nous nous rendons plusieurs fois par an dans les laboratoires qui achètent nos singes pour voir ce qui s’y passe. Ce sont des professionnels qui sont conscients que leurs travaux sont essentiels à la survie de la race humaine. Personne n’utilise les animaux pour le plaisir », lâche Ann-Mary Griffiths. Les sociétés locales engagées dans le commerce des primates sont d’avis qu’il faudrait établir un code d’éthique qui régulerait mieux cette activité et assurerait que les animaux soient correctement traités. Soit. En attendant, Maurice continue d’investir dans ce commerce très juteux… L’adage, contesté par beaucoup certes, veut que l’homme descende du singe. Mais une chose est sûre : l’homme descend le singe pour sa survie… Voyage au pays de Noveprim On ne découvre pas Noveprim par hasard. Pour pénétrer dans cette ferme nichée au fond d’une vallée près de Ferney, il faut y avoir été invité, mais à une condition : pas de photographe. Une fois passé un premier barrage, un second se dresse. Pourquoi tant de discrétion autour de ce commerce pourtant tout à fait légal à Maurice ? « Il y a d’abord des raisons sanitaires. On ne peut pas laisser quelqu’un entrer et risquer de transmettre des maladies aux singes. Et puis, on a eu quelques problèmes avec des militants pour les droits des animaux qui ont essayé de s’introduire en douce », explique Gérald de Senneville, Chief Executive Officer du groupe Noveprim.Si la méfiance se lit sur son visage, il tient pourtant à faire visiter les unités où sont regroupés les 5 000 singes de cette ferme. Jouer la transparence est peut-être finalement l’une des meilleures solutions. Du moins, il en est convaincu. Après quelques minutes de trajet en voiture, on découvre enfin l’élevage. Là, des dizaines de cages apparaissent, entourées de palmiers et de petits carrés de pelouse. Et dans chacune d’entre elles, on compte une vingtaine de macaques. « Il y a, à chaque fois, un ou deux mâles par cage mais pas plus. On veut recréer l’équilibre qui existe dans la nature », commente, dans un discours rodé, Gérald de Senneville pendant que la voiture circule entre les différents blocs. Mais pas question d’ouvrir les vitres. Les risques de transmission d’une maladie de l’homme au singe sont une menace et les normes sanitaires sont très strictes. Pour approcher les singes, soigneurs et vétérinaires doivent se doucher et revêtir une combinaison. Et le Chief Executive Officer martèle son discours sur la propreté des lieux. « On lave les cages trois fois par jour car les singes ont tendance à tout salir. Ils jouent avec les légumes qu’on leur donne et ils en mettent partout. C’est pour cela qu’on a prévu, juste à côté, une grande station d’épuration moderne pour traiter les eaux usées. » L’investissement semble important. Mais Gérald de Senneville a une autre préoccupation : celle de prouver que les animaux sont bien traités. En réponse aux associations de défense des animaux, il tient à montrer que tout est mis en œuvre pour s’assurer du bien-être des singes. « Noveprim emploie sept vétérinaires. Nous avons également plusieurs chercheurs qui réfléchissent sans cesse au moyen d’assurer le confort des singes », assure Gérald de Senneville. D’ailleurs, à Noveprim, l’un des mots-clés est « enrichissement ». « Nous élaborons sans cesse de nou-veaux jouets pour que les macaques ne s’ennuient jamais. Nous mettons aussi au point des recettes que nous préparons nous-mêmes. » Il faut savoir que la majorité de ces singes passent 24 mois dans les cages avant d’être exportés vers les laboratoires européens et américains. Les autres, qui servent à la reproduction, y restent jusqu’à leur mort. En chiffres 1100 personnes travaillent dans cette industrie à maurice. Cet effectif comprend l’équipe dirigeante, les vétérinaires, les soigneurs, les fournisseurs de singes. 24 mois. C’est, en moyenne, l’âge auquel les singes sont exportés vers les laboratoires. Ce délai doit permettre aux primates d’être sevrés. 10 000 macaques quittent chaque année les fermes mauriciennes à destination de l’Europe et des États-Unis. 8 000 C’est le nombre de femelles reproductrices en captivité que compte Maurice, contre 70 000 pour la Chine. 20 % C’est la proportion de singes mauriciens parmi le nombre total de primates utilisés en laboratoire. La majorité d’entre eux provient de Chine. 25 ans. C’est la durée de vie maximale d’un singe dans son milieu naturel. 50 000 Singes sont actuellement élevés dans les fermes à Maurice. 6 000 À 7 000 roupies. C’est le prix auquel le groupe achète un macaque auprès des propriétaires terriens qui fournissent les singes. 98 % C’est la proportion d’ADN que les humains et les macaques ont en commun. 30 Millions de dollars. C’est ce que représente, chaque année, le commerce de primates pour Maurice. 4 000 tonnes. C’est le volume de fruits et légumes qu’achète Bioculture chaque année auprès des planteurs locaux pour nourrir les animaux. Enquête réalisée par Pauline Renaud et Guillaume Gouges Une manifestation devant l’ambassade de Maurice à Londres, il y a deux semaines. Dimanche 27 mai 2007 - No. 16166 http://www.lexpress.mu/display_news_dimanche.php?news_id=71383
  16. Singes du paradis à l’enfer Qui n’a jamais vu ces images de singes utilisés dans la recherche médicale ? Mais saviez-vous que ce commerce est en plein essor à Maurice ? Cela nous attire nombre de critiques de la part des ONG internationales. Les éleveurs mauriciens s’expliquent sur leur business. Un sujet très « sensible ». Maurice est l’un des leaders mondiaux dans le commerce des singes. Pas moins de 20 % des cobayes de laboratoire proviennent de chez nous. Des cris aigus déchirent le silence qui berce habituellement ce coin du sud de l’île. Ces hurlements, qui vont crescendo, ne sont pas sans titiller la curiosité des gens de passage. Ces derniers reçoivent immanquablement la même réponse lapidaire : « Visite interdite. » Et pour cause, derrière ces grilles se dressent d’impressionnantes installations où évoluent, en captivité, plusieurs milliers de cynomolgus, plus communément appelés macaques. L’expression qu’ils arborent derrière leurs barreaux a quelque chose d’humain… et de dérangeant. Ils font penser à des prisonniers. Touchés par leurs grands yeux attendrissants, nous aurions presque envie de les ramener à la maison. Mais pas le temps de s’attacher à ces « cousins » qui, soudain, ne sont plus si éloignés de l’humain. D’ici deux ans, ces animaux seront envoyés aux quatre coins du globe où ils connaîtront un bien triste sort… « pour la bonne cause », nous assurent les propriétaires de ces élevages. Ces primates seront en effet utilisés comme cobayes et feront l’objet de toutes sortes d’expériences biomédicales, qui leur seront souvent fatales. Les scientifiques espèrent ainsi développer des traitements efficaces contre certaines maladies comme le cancer ou la maladie d’Alzheimer. Diabolisé par les organisations de défense des animaux, le commerce de primates à Maurice a longtemps été fait dans la plus grande discrétion. Rares sont les Mauriciens et les étrangers à savoir que le pays est l’un des leaders mondiaux dans ce secteur très lucratif. À la liste des exportateurs de macaques, destinés aux expérimentations médicales, et où figurent en bonne place la Chine, l’Indonésie, Israël et le Kenya, s’est en effet ajouté Maurice. Et il aura fallu attendre une dizaine d’années pour que notre pays devienne l’une des références mondiales dans ce secteur. À traiter avec précaution D’aucuns estiment qu’il n’y a pas lieu de se réjouir de cette place de leader. En revanche, ceux qui sont engagés dans ce business concèdent qu’il s’agit là d’un sujet « sensible » qu’il convient de traiter avec précaution. Un avis que partage Arvin Boolell, le ministre de l’Agriculture, qui assure que ce commerce fait l’objet, à Maurice, d’une réglementation très stricte. Redoutant les actions de certaines organisations de défense des animaux qui sont prêtes à tout pour mettre à mal ce commerce, les trois entreprises mauriciennes engagées dans l’exportation de primates – Bioculture, Noveprim et Le Tamarinier Ltd – ne tiennent pas à ce que l’emplacement de leurs installations soit connu. Ils se souviennent encore de l’opération menée par la Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals (RSPCA) en 1990. Des membres de cette organisation britannique s’étaient introduits clandestinement dans une des installations mauriciennes, convaincus que les primates subissaient de mauvais traitements. Ils ont, dans un rapport rendu public, dénoncé l’absence d’infrastructures adéquates. Les conditions semblent s’être nettement améliorées depuis, au vu de la modernité des installations et des soins dont font l’objet les macaques. Face à ces mises en accusation, les sociétés engagées dans l’élevage de primates ont longtemps préféré garder le silence. Elles daignent aujourd’hui sortir de leur mutisme, jouant à fond la carte de la transparence. Elles espèrent ainsi se refaire une image après les campagnes agressives d’organisations de défense des animaux, principalement en Europe. L’on se souvient encore des images chocs placardées sur la façade de l’ambassade de Maurice en Angleterre, lors d’une récente manifestation, et montrant l’horrible sort des primates dans les laboratoires. On y voit des singes, raccordés à des tubes chirurgicaux, se tordant de douleur ou encore mourant à petit feu, drogués à des fins médicales. Opposées à la vivisection, certaines de ces organisations, dont la très virulente Gateway to Hell, ont mené des campagnes agressives ces dernières années pour dénoncer ce qu’elles considèrent être un « trafic de la honte ». Les défenseurs des animaux estiment que les expériences scientifiques auxquelles sont destinés les primates sont on ne peut plus « immorales et cruelles ». Certaines associations ont, entre autres, réclamé que l’agence Thomas Cook retire la destination Maurice de ses brochures touristiques. Une manifestation devant l’ambassade de Maurice à Londres, il y a deux semaines, appelait même au boycott. Loin de ces images dérangeantes, les dirigeants des élevages mauriciens veulent aujourd’hui montrer un tout autre visage. Prélevés de leur environnement naturel, les quelque 40 000 macaques évoluent dans un univers entièrement aseptisé. Même si la grande majorité des singes sont nés en captivité, il arrive que les trois entreprises engagées dans ce commerce en capturent. Ces animaux, font ressortir leurs dirigeants, sont pris uniquement sur des terrains privés, en accord avec les propriétaires à qui ils remettent une somme d’argent. La capture d’un primate peut rapporter à un propriétaire terrien entre Rs 7 000 et Rs 8 000. Une bonne affaire pour certains, une ignominie pour d’autres. Ces entreprises font par ailleurs ressortir ne jamais acheter des primates à un tiers. « Nous avons des employés qualifiés et formés qui capturent eux-mêmes les singes », souligne-t-on chez Bioculture. À l’intérieur des élevages, ces animaux font l’objet d’une attention de tous les instants. Les propriétaires en veulent pour preuve le panel de spécialistes et d’experts qui s’évertuent, chaque jour, à rendre agréable le quotidien des primates. « Nous misons énormément sur le bien-être de ces animaux car ils doivent être en parfaite santé pour être vendus aux laboratoires. Toute notre industrie repose sur ce critère, et il est dans notre intérêt de faire en sorte qu’ils soient en bonne santé », explique Mary-Ann Griffiths, une des dirigeantes de Bioculture. Cette société, qui s’enorgueillit d’être le leader mondial dans ce secteur, explique que son succès est dû au « profil viral » de ses primates. Tout est en effet mis en œuvre pour éviter que les singes ne soient contaminés par des maladies. Les cages sont nettoyées et désinfectées jusqu’à trois fois par jour, et les membres du personnel sont ainsi obligés de porter des combinaisons hygiéniques pour ne pas contaminer les primates. Des mesures d’hygiène draconiennes qui expliquent le succès des macaques de Maurice auprès des laboratoires français, anglais et américains. « De véritables hôtels cinq-étoiles » Une visite des installations de Noveprim nous a permis de nous rendre compte du strict respect des conditions des animaux. « Nous nous assurons régulièrement qu’ils font l’objet de soins particuliers. Les élevages que nous avons à Maurice sont de véritables hôtels cinq-étoiles », explique Lewis Prayag, chef vétérinaire du ministère de l’Agriculture. Une image certes idyllique, mais qui ne diminue en rien le destin cruel qui attend ces bêtes. L’élevage, font ressortir les organisations anti-vivisection, n’est qu’un maillon de la chaîne. La RSPCA dénonce également les « conditions horribles » dans lesquelles le transport des singes s’effectue. Elle affirme que les animaux sont « empilés » pendant des heures dans la soute des avions, « sans aucune considération », et que le taux de mortalité est élevé. Un argument que rejettent les dirigeants de Bioculture qui affirment, quant à eux, n’avoir jamais recensé aucun décès depuis 1985, date de l’entrée en opération de l’entreprise. « Ce sont les activistes qui répandent ces rumeurs pour jeter un peu plus le discrédit sur notre activité », déclare Gérald de Senneville, Chief Executive Officer de Noveprim. Plusieurs campagnes ont été organisées par ces organisations en Europe pour tenter de convaincre les dirigeants des compagnies d’aviation de stopper le transport d’animaux. Ces pressions constantes, ainsi que la campagne menée par l’organisation britannique Gateway to Hell ont eu raison de l’obstination d’Air Mauritius à transporter les singes vers les laboratoires européens et américains l’année dernière. « Il y a eu un certain nombre d’actions et de mobilisations en Europe contre le commerce de singes. Nous n’avons pas cédé aux menaces, mais il nous a fallu en tenir compte », fait ressortir Robert Alizart, responsable de la communication chez Air Mauritius. Et de préciser qu’il ne s’agit en aucun cas d’une prise de position en faveur ou non de la vivisection. « Nous avons simplement considéré que cette activité pourrait porter préjudice à l’image de marque de la compagnie », laisse entendre le responsable de la communication d’Air Mauritius. Mais un éventuel préjudice ne semble pas inquiéter Air France, qui continue, quant à elle, de transporter des primates vers l’Europe. « Nous sommes simplement un transporteur et nous ne nous prononçons pas sur le bien-fondé ou non de la chose », nous explique-t-on du côté d’Air France. Une centaine de singes voyagent ainsi tous les mois dans les soutes de ses avions. Les responsables de cette compagnie d’aviation assurent néanmoins que toutes les conditions de sécurité et d’hygiène sont respectées. « Toute notre industrie dépend de la bonne santé des animaux. Nous avons donc intérêt à veiller à ce qu’ils arrivent à destination dans les meilleures conditions possibles », souligne Mary-Ann Griffiths. British Airways, qui a aussi fait l’objet d’une campagne de dénonciation de la part d’associations de défense des animaux, a pris la décision de cesser ce type de fret. Les singes mauriciens sont principalement vendus à des laboratoires comme Covance et Huntingdon. Ainsi, quelque 10 000 macaques venant de Maurice se retrouvent dans ces laboratoires chaque année. Avec photos et images vidéo prises clandestinement à l’appui, les organisations tentent de convaincre l’opinion publique que les animaux envoyés dans ces laboratoires subissent de véritables sévices. ...2
  17. Animal

    Les animaux ont-ils des droits?

    Ça c'était dans l'temps des courreurs de bois ! Aujourd'hui, dans un pays civilisé, la chasse n'a plus sa raison d'être Pourquoi seulement certains animaux et pas tous ?
  18. Animal

    Bonjour toutes les deux....

    C'est quand même bizarre que ça prenne 2 analyses sanguines pour confirmer si oui ou non il est atteint d'une maladie telle le HIV ... Ça me fait de la peine de devoir l'emmener à nouveau pour une autre prise de sang... Ça lui a fait mal la dernière fois pauvre ti-pit
  19. Animal

    Bonjour toutes les deux....

    Je n'ai pas encore pris son rendez-vous Cé. Il faut lui donner ses 2 autres comprimés (vermifuges) le 7 juin alors je l'emmènerai à la clinique sûrement quelques jours après
  20. Animal

    Bonjour toutes les deux....

    J'ai peut-être trouvé la solution. Ce matin, après m'être assurée que Fanie avait fait ses besoins (à l'extérieur), j'ai recouvert sa litière intérieure avec un couvercle. Lorsque Léon s'est rendu à «la toilette», il n'a pas eu le choix que de faire ses 2 besoins dans sa boîte. Après avoir tout nettoyé, (même si ça ne sent pas très bon..., ) j'ai conservé un morceau de son poupou dans sa boîte à lui, ce qui l'incitera peut-être à y retourner une deuxième fois cet après-midi ! Je m'en vais maintenant désinfecter et changer à nouveau la litière de Fanie ! Heureusement, durant l'été, Fanie va habituellement dehors pour faire ses besoins, mais il faut absolument que je règle ce problème avant l'hiver Il paraît un peu plus gras sur les photos, mais je suis sûre qu'il a quand même repris au moins une livre... Il a bon appétit et il est quand même un peu plus énergique. C'est bon signe !
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