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la lettre hebdo de gérard charollois (01/11)
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la lettre hebdo de gérard charollois (01/11)
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Les appartenances confortables ou meurtrières Les maîtres du système dont le culte est l’argent, le temple l’entreprise, le dogme le profit, la loi le Marché, instrumentalisent volontiers, pour distraire le bas peuple captif les vieilles religions et le patriotisme, s’affranchissant eux-mêmes des normes qu’ils invoquent par pure utilité sociale. Les maîtres du système sont nocifs non pas par les idées qu’ils célèbrent à titre « d’opium des électeurs » et qu’ils ignorent superbement dans leurs vies personnelles faites, fort heureusement d’ailleurs, de saines frasques et de cosmopolitisme sympathique, mais par ce qu’ils taisent : leur unique obsession de l’exploitation maximisée. Les appartenances, les identités fermées, les communautés chaleureuses sont bonnes pour les naïfs crédules, les petits soldats perdus des mauvaises causes. En fait, concrètement, de nos jours, un membre de la caste des nantis, citoyen de NEUILLY SUR SEINE, par exemple, de nationalité française, se sent infiniment plus proche d’un homologue japonais ou canadien que de sa femme de ménage dont les ancêtres furent gaulois. Observons que ce fait n’est pas immédiatement contemporain mais remonte au siècle passé. Charles de GAULLE, qui se « faisait une certaine idée de la France », était plus proche, plus solidaire du leader britannique de son temps que d’un Pierre LAVAL, son compatriote, et le collaborateur Marcel DEAT, nationaliste, plus proche de MUSSOLINI que de Léon BLUM. Déjà, en cette première moitié du 20ème siècle, les options idéologiques prévalaient sur la nationalité pour créer des affinités et des haines. Conscient de l’émergence de nouvelles appartenances, RENAN, devenu vieux, désillusionnait Paul DEROULEDE, bouillant patriote sans cesse tourné vers la « ligne bleue des VOSGES » en lui énonçant : « Jeune homme, la France se meurt. Ne troublez pas son agonie ». Je n’énonce ni un choix, ni une condamnation du concept de nation ou d’ethnie, ni une nostalgie d’un temps de ferveur nationale, mais une simple constatation, un pur diagnostic froid : désormais, chacun se construit son appartenance, son église, ses valeurs et chacun à sa France et son antiFrance. Ainsi, pour ma part, je suis en union avec un écologiste allemand, américain ou suédois, alors que tout m’oppose à un tortionnaire d’animaux, fut-il de nationalité française. Existe ici une internationale verte, au même titre qu’apparurent naguère des internationales rouges ou brunes et que triomphe momentanément l’internationale affairiste et ploutocratique. Les dirigeants ont bien besoin de hochets et de gros bâtons en papier pour faire marcher le troupeau. Alors ils l’amusent avec des drapeaux, des Dieux, des peurs pendant qu’eux-mêmes, parfaitement immunisés, poursuivent leur quête éperdue de l’enrichissement à l’abri de ces fumigènes. Ils ne croient pas aux mythes qu’ils animent pour distraire les peuples mais les plus vulnérables, les moins instruits des hommes, ceux qui ont perdu tout esprit critique et que possèdent les identités meurtrières, finissent par tuer et se faire tuer pour ces histoires à mourir couché. Au fond, la seule appartenance qui vaille, est la vie ! Est-ce à dire qu’il faut faire table rase du passé ? Non, chacun peut avoir sa « certaine idée de la France ». Pour moi, ce sera celle de MONTAIGNE, Jean MESLER, CONDORCET, HUGO, Théodore MONOD. Ce sera la France rebelle qui refuse l’injustice et la cruauté, qu’elles affectent les humains, les autres espèces ou la Nature. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
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répression policière
terrienne a répondu à un(e) sujet de terrienne dans ANIMAUX - Europe et autres continents
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allo docteur ? cherchez pas, c'est la tête
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terrienne a répondu à un(e) sujet de terrienne dans ANIMAUX - Europe et autres continents
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1 ours "patineur" tue le directeur d'un cirque
terrienne a répondu à un(e) sujet de hop dans ANIMAUX - Europe et autres continents
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Cherchant des caricatures de chasseur à l’arc afin de compléter mon édit sur l’ennemi N°1, je viens de découvrir un site de chasseurs à l’arc. Sam, un de ces sanguinaires, sorti d’un autre âge (réminiscence de l’homme de cro magnon) ne se sent plus, et livre une des plus belles pages de la démence du chasseur. Quel poète… ! Le roman de Maurice Genevoix Raboliot à côté c’est de la roupie de sansonnet… ! L’Académie Goncourt devra proposer la création d’un prix de perversité. Quelques phrases de son chef d’œuvre… ! « Mon brocard semble profiter de la douceur de vivre et ne manifeste aucun signe d’inquiétude…Comment va-t-il m’offrir ce que j’attends de lui… » « Ça y est, la flèche est partie, le vol lugubre de la lame ne déchire le silence de ce soir d’été Comtois que par la morsure dans les chairs du brocard… » « Je souhaite à tous les daltoniens d’avoir à suivre une telle piste du sang […] en gardant une seule obsession, le sang, le sang, le sang, le sang… (4fois dans son texte… !) Il conclue par une phrase remarquable où il reconnaît qu’il vient d’un monde non civilisé : « Le retour à la civilisation me semble un peu plus lourd qu’à l’accoutumée. » L’intégralité de sa démence digne des S.S dans les camps d’extermination nazis, pour vous faire une idée combien ses sanguinaires sont des dépravés… ! http://www.acafc.net/article-33616736.html -
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Vous avez parlé et enfin le gouvernement américain a écouté. Plus de 6.000 membres Care2 rejoint par d'autres militants ont envoyé leurs commentaires au ministère de l'intérieur afin de soutenir une proposition pour mettre fin au commerce international des ours polaires. Le US Fish and Wildlife Service a soumis cette proposition qui sera examinée au cours de la prochaine réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur le commerce international des espèces menacées de faune et de flore sauvages (CITES). Les États-Unis propose d'intégrer l'ours polaire de la CITES Annexe II à l'Annexe I qui interdit tout commerce international des espèces inscrites«en raison de la perte de l'habitat actuel et anticipé l'avenir en raison du changement climatique." les États-Unis proposent à la communauté internationale d'arrêter la chasse trophée d'ours polaires et le commerce de parties d'ours polaires. Puisqu'il semble que nous ne pouvons pas encore obtenir de nos représentants élus qu'ils fassent le nécessaire pour mettre fin au réchauffement planétaire, nous pouvons au moins essayer d'obtenir de la communauté internationale qu'elle s'entende pour empêcher les gens de tuer les ours polaires pour confectionner des tapis, des aphrodisiaques et des trophées à accrocher au mur. «En renforçant les protections pour les ours polaires dans la CITES, nous pouvons donner à l'ours polaire un certain soulagement tandis que nous prenons les mesures nécessaires pour lutter contre le réchauffement climatique" a déclaré le président de Defenders of Wildlife Rodger Schlickeisen. Chaque année, jusqu'à 100 ours polaires sont tués au Canada par les chasseurs sportifs selon Andrew Wetzler du Natural Resources Defense Council (NRDC). Wetzler a recensé le nombre d'ours polaires touchés par le commerce international des ours polaires et pourquoi nous avons besoin de l'arrêter. Membres Care2 canadien, votre voix sera déterminante dans les mois à venir. Comme l'explique Wetzlerle, le Canada est le seul pays qui permet à la fois la chasse aux trophées et le commerce des ours polaires et le Canada est le foyer de deux tiers des ours polaires sur la planète. Et les populations d'ours polaire au Canada sont parmi les plus stables, ce qui rend la protection de ces ours d'autant plus importante pour la survie de l'espèce. Alors restez à l'écoute pour plus de nouvelles à l'approche de la Convention CITES en Mars et en attendant, je vous remercie encore pour avoir parlé des ours polaires!
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la lettre hebdo de gérard charollois (18/10)
terrienne a répondu à un(e) sujet de terrienne dans Environnement
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la lettre hebdo de gérard charollois (18/10)
terrienne a répondu à un(e) sujet de terrienne dans Environnement
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La vie ne vaut que par sa diversité. Il en va de même des courants de pensées dont les nuances, les différences, les apparentes divergences ne constituent qu’un élargissement du socle de la réflexion et du champ de la conscience. Je suis de ceux qui se réjouissent que, durant ces derniers mois, les écologistes politiques aient cesser de se présenter en secte des coupeurs de têtes qui dépassent. Cela leur permit, en accroissant leur crédibilité, de peser davantage dans le débat public. Ne nous dissimulons pas qu’il n’y a pas identité d’analyses entre les divers leaders et courants composant la vaste nébuleuse verte. Mais ce pluralisme doit demeurer une force, une richesse, une spécificité dès lors que pour nous la réflexion, le combat des valeurs, la prévalence de la Nature l’emportent sur les considérations carriéristes qui font les délices des vieux partis usés. Ensemble, nous pouvons faire reculer les ennemis de la terre, ceux qui aiment la chasse, le béton, l’agrochimie, le transport routier de marchandises, la croissance quantitative illimitée, les traditions obscurantistes et sanguinaires, la domination des êtres par l’argent qui « corrompt tout ». Vous lirez, ici ou là, que tel porte-parole critique l’initiative d’un confrère en écologie s’arrogeant le privilège de détenir la vérité indépassable. C’est que l’on ne se défait pas aisément des vieilles tares de la politique dégradée, celle qui, excluant le passionnant débat des idées, s’avilit en subalternes querelles d’égotismes. Au fond, sur le seul terrain qui vaille, l’écologie étant la seule idée neuve qu’ait produite le siècle passé, il est normal qu’elle demeure à définir dans ses concepts et ses valeurs novatrices. Aussi, à la CVN, nous affirmons d’une part, l’unité nécessaire de tous les écologistes, d’autre part, la spécificité de notre éthique. Pour nous, le catastrophisme ne saurait être un ressort de la pensée et de l’action. Certes, existe une heuristique de la peur sans laquelle le passant ne veillerait pas à sa sécurité en traversant la chaussée. Le principe de précaution s’impose en vertu civique. Mais la peur de tout ne fonde pas une éthique. Peu importe que coule le TITANIC puisque nous voulons changer de navire et de direction. La société de dévastation, d’exploitation, de mépris, repose sur l’adage d’Adam SMITH qui en 1776 énonçait que la quête de l’intérêt privé assurerait le triomphe de l’intérêt général. Cette liberté d’accaparer, d’amasser, de détruire la Nature assura un temps l’accroissement des biens manufacturés et des innovations technologiques. Mais cette croissance se fit au détriment de la biodiversité et du sentiment élémentaire d’empathie envers autrui. Nul, pas même les tenants du conservatisme-libéral le plus rance ne nie présentement les dégâts collatéraux de leur système qui domine la planète avec son mercantilisme, son productivisme sans frein. Alors, les agents du Marché et de sa main invisible préconisent des placebos, des paravents, des fumigènes pour masquer les horreurs du temps. Pour nous, au-delà de la peur infantile ou sénile, par l’éducation ou par la loi, il convient de réconcilier l’homme avec le vivant, substituer le goût de la solidarité, de la compassion au culte de l’égoïsme prévaricateur. Ce n’est pas la science qui nous menace, le savoir fondamental, les progrès des connaissances, mais le manque de conscience qui fait que les moyens prodigieux dont dispose l’homme contemporain ne servent pas la vie, les êtres, l’épanouissement. Les découvertes technologiques, financées par des intérêts privés, profitent d’abord au commerce, à la spéculation et non au mieux-être et à la qualité de la vie. L’urgence n’est pas de sauver cette société mais de la changer. L’urgence est de faire reculer l’obscurantisme, la cupidité vorace, la cruauté ordinaire. Abolir la chasse et la tauromachie, opter pour la raison contre l’irrationnel, substituer la solidarité envers les plus faibles à la fièvre de l’enrichissement indécent et donc malhonnête, nous préoccupent davantage que d’éviter des catastrophes au système actuel. S’il advenait, faute de mutation radicale, que notre espèce soit une impasse de plus, la biosphère s’accommoderait et après avoir déchiré sa copie, reprendrait sa marche évolutive. Pour nous, l’humanité ne risque guère de disparaître puisqu’elle n’existe pas encore et que la brute débile qui torture, violente, assassine, saccage tout n’est pas encore l’homme au sens où il arrive que l’espèce aspire à cet être en devenir, être mû par la raison et la compassion. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE ------------ magnifique dernière phrase !
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De l’environnementalisme à l’écologie éthique Pour nombre d’observateurs superficiels, l’écologie est à la mode : discours sur le climat, lutte contre les gaz à effets de serre, économies d’énergies, produits moins pollués. Des films, des conférences, des déclarations onusiennes, des documentaires dans les médias font que le plus fossilisé, celui qui n’aime ni les ours ni les loups, qui plonge ses racines profond, bien de chez lui et pas du tout d’ailleurs, le plus ancestral du plus petit hameau ruraliste, commence à savoir que tout ne va pas très bien pour la planète. Même les commis politiques des entreprises privées (de scrupule) dissertent sur la « maison qui brûle » et sur « l’urgence de changer de comportement ». Bien sûr, il y a loin des paroles vertueuses aux actes pervers car trop d’intérêts, de pesanteurs, d’habitudes empêchent la traduction concrète des proclamations. Les humains du passé invoquaient leurs « dieux d’amour » pour exterminer leurs ennemis. Les tenants de la croissance quantitative d’aujourd’hui en appellent au respect de la Nature pour poursuivre leur quête éperdue du profit et du « développement » insoutenable. Le vacarme médiatique autour des thèmes environnementaux altère la compréhension de l’écologie éthique. Peindre en vert les barrières d’autoroutes, améliorer le rendement thermique des logements, substituer un mode de production d’énergie à un autre, peuvent agrémenter le cadre de vie, ce qui est appréciable, sans répondre en rien au grand défi. La question posée par l’expansion humaine est la suivante : Y a-t-il place sur la planète pour les autres formes de vies ? Il est constant que dans l’état de Nature, toute espèce tend à accroître son emprise au détriment des autres. Il y a concurrence dans le règne végétal comme dans le règne animal et durant des centaines de millions d’années des équilibres, toujours instables, permettaient à la diversité biologique de s’épanouir. De stupides propagandes affirment péremptoirement qu’il faut « réguler », « gérer », la Nature comme si l’homme avait inventé la forêt. Présentement, la démographie humaine liée à des techniques de maîtrise absolue de l’espace et à des comportements de vandales compromettent ces équilibres et font émerger un monde totalement artificialisé, voué au seul profit d’une espèce. L’éléphant d’Afrique, le tigre d’Asie, les singes anthropoïdes ne disposent plus d’espaces suffisants pour vivre sans entrer directement en conflit avec les intérêts agricoles de ces pays. En Europe, des agriculteurs subventionnés fulminent contre quelques dizaines de loups, d’ours ou de lynx et il se trouve même des arriérés au point de détruire des nids d’hirondelles sur les façades des immeubles, histoire de faire « très propre ». Dans les campagnes, les petits carnivores sauvages sont encore perçus par des ignorants comme des « nuisibles » et les pigeons des villes véhiculent des maladies imaginaires. Les grives et les bécasses en voie de raréfaction, dont l’homme ne peut pas instruire le procès faute du moindre grief, sont chassées parce que telle était l’habitude du grand-père et le sanglier l’est parce qu’il prolifère, sans que l’on s’interroge sur la cause de cette soudaine prolifération. L’écologie éthique relève ce défi, alors que l’environnementalisme ne perçoit la Nature qu’en qualité de décor et parfois en occasion de profit. Pour l’écologie éthique, l’humain doit cesser d’exterminer et d’être infernal pour les autres êtres sensibles. L’impératif de sauver la biodiversité n’a rien d’un esthétisme léger, d’une précaution pour l’avenir sur le thème : cela pourrait un jour servir l’homme. C’est un devoir moral essentiel. Une espèce n’a pas à payer un « droit de vivre » à l’espèce humaine. Plutôt que de gaspiller l’argent public dans le soutien des cours des fruits de l’agriculture productiviste qui ne parvient pas à écouler sa surproduction, il conviendrait d’indemniser ceux qui sont plus particulièrement amenés à respecter la biodiversité. Pour faire concis, je dirai qu’il faut subventionner les loups, les ours et les lynx, pas les moutons. La course au profit, à la rentabilité, à la croissance affecte d’ailleurs l’agriculture plus que tout autre secteur, comme le démontre actuellement la crise du lait que les ennemis de la terre ne parviennent pas à imputer à la prolifération des busards. Puisque l’agriculture produit trop, le politique doit agir pour qu’elle produise mieux c’est-à-dire en harmonie avec la Nature. Mais, les discoureurs officiels préfèrent débiter des propos convenus, des évidences plates qui ne bousculent aucun préjugé. L’environnementalisme ne s’intéresse qu’à l’homme sur son piédestal. Il crée un écran derrière lequel le saccage du vivant prospère avec son cortège de bétonnage (168 hectares de nature disparaissent chaque jour en ce pays, l’équivalent de la superficie d’un département tous les dix ans). Les commentateurs formatés se félicitent du taux de natalité sans mesurer que nous sommes déjà en état de surpopulation. L’écologie éthique pense un monde nouveau, une approche bienveillante du vivant. Les environnementalistes sont nos cousins, avec un petit air de famille et quelques occasions de rencontres, mais nous assumons notre fructueuse différence. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
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a France peut s'attendre à un impact globalement négatif du changement climatique, avec des coûts supérieurs à plusieurs centaines de millions d'euros par an dans les secteurs économiques qui n'auront pas pris des mesures d'adaptation suffisantes : telle est la conclusion du rapport sur "l'évaluation du coût des impacts du changement climatique et de l'adaptation en France", publié très discrètement, lundi 21 septembre, par l'Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (Onerc), placé sous la tutelle du ministère de l'écologie. Cette photographie de la France face au réchauffement nuance l'idée selon laquelle les pays tempérés peuvent se sentir relativement à l'abri. Certes, les enjeux ne sont pas comparables à ceux auxquels certains pays en développement seront confrontés, mais l'étude montre que la France aussi, devra faire un important effort d'adaptation si elle veut limiter les effets négatifs du réchauffement. L'exercice de prospective de l'Onerc prend pour hypothèse que l'élévation des températures atteindra entre 3 °C et 4 °C à la fin du siècle. La répétition des événements climatiques extrêmes (canicules, tempêtes, inondations) ressort comme le risque majeur pour plusieurs secteurs comme l'agriculture, la forêt, ou la production d'énergie. Sans être encore en mesure de les quantifier avec précision, les auteurs mettent aussi en avant "l'existence de seuils au-delà desquels les impacts du changement climatique auront des conséquences graves voire irréversibles". Toutes les régions - ce n'est pas surprenant - ne seront pas logées à la même enseigne, mais il faudra aussi gérer l'inégalité des individus face au bouleversement climatique. "Les plus défavorisés seront probablement les plus affectés et le plus rapidement (...) les inégalités pourraient alors se creuser", avertissent les auteurs. Le travail, destiné à éclairer les décideurs publics et privés, balaie tous les grands domaines sur lesquels le réchauffement aura le plus de prise. Eau. A demande constante, la France pourrait connaître un déficit de 2 milliards de m3 par an pour satisfaire les besoins de l'industrie, de l'agriculture et de l'alimentation en eau potable à l'horizon 2050. Cela représente 13 % des besoins actuels. Les zones les plus touchées seraient les zones déjà concernées aujourd'hui par des déficits structurels comme le Sud-Ouest. Agriculture. La hausse des températures serait globalement une bonne nouvelle si elle ne s'accompagnait pas d'une multiplication de pics climatiques et de tempêtes, de sécheresses et d'une grande variabilité d'une année sur l'autre. En prenant l'exemple du blé, l'étude arrive à la conclusion que la récurrence de canicules comparables à celle de 2003, "pourrait, en l'absence de mesures d'adaptation, représenter un coût annuel de plus de 300 millions d'euros" à l'horizon de la fin du siècle. Il y aura également des gagnants et des perdants dans la viticulture. Avec des rendements en hausse pour les producteurs de Bourgogne, par exemple, mais en baisse pour ceux du Languedoc. En revanche, la qualité des vins pourrait partout souffrir. Forêt. Bonne nouvelle, la hausse des températures va favoriser la pousse des arbres. Mauvaise nouvelle, les risques de sécheresse et d'incendie pourraient annuler ces gains. A partir de 2050, les experts estiment que les effets négatifs seront prépondérants notamment dans le sud de la France. Risques naturels. Le rapport reste prudent sur certains risques, comme les inondations, admettant ne pas disposer de données suffisantes. En revanche, il estime qu'en l'absence de politiques d'adaptation, le recul de la côte liée à l'érosion ou à la montée des eaux, "devrait concerner plusieurs centaines de milliers de personnes et la destruction de logements pourrait coûter plusieurs dizaines de milliards d'euros à l'échelle du siècle pour la seule région Languedoc-Roussillon". Tourisme. Presque toutes les régions vont devoir adapter leur offre, soit parce que les fortes chaleurs feront fuir les touristes en été, soit parce que la neige aura déserté les sommets en hiver dans les régions de montagne. Dans les Alpes, 143 stations bénéficient d'un enneigement fiable aujourd'hui, une hausse moyenne des températures de 2 °C ferait chuter ce nombre à 96 stations. Sur d'autres domaines, comme la santé ou la biodiversité, le rapport souligne la difficulté de parvenir à des évaluations chiffrées mais dans l'un et l'autre cas, il note que les effets du changement climatique sont déjà observables. Source : Le Monde
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Comuniqué : la CONVENTION VIE ET NATURE dépose plainte contre la France pour non protection de l’ours pyrénéen. La CVN saisit la Commission Européenne d’une plainte contre la France qui, en violation de la directive CEE 92 43 du 21 mai 1992, n’a pas pris les mesures effectives pour sauver l’ours pyrénéen. Un important document juridique, technique, relatant l’historique du dossier ours est remis à BRUXELLES pour demander l’arrêt de la chasse dans les PYRENEES puisqu’il est acquis que ce sont quelques chasseurs en battues qui amenèrent l’espèce au seuil de son extinction. Souvenons-nous de MELBA, CANNELLE, BALOU, ultimes victimes du loisir de mort tombées après des milliers d’autres au cours des derniers siècles. Le tribunal administratif de TOULOUSE, à la requête d’un comité écologique ariégeois, vient de suspendre l’arrêté d’ouverture de la chasse en ARIEGE pour sauvegarder, d’une part l’ours, d’autre part les grands tétras et les lagopèdes alpins. La CVN, avec l’immense majorité des Ariégeois, pas plus arriérés que les médocains d’hier n’étaient « médocons », se réjouit de cette première décision, sans doute éphémère mais qui en annonce d’autres plus définitives. Bien sûr, certains lobbies s’agiteront de manière tout aussi outrancière que le firent les tueurs de tourterelles de GIRONDE et face à ces déclamations et gesticulations, les décideurs feindront de redouter une émeute en cas d’interruption de la chasse, à l’instar de ce qu’ils firent, durant vingt ans, face aux tirs de mai dans le MEDOC. Il fallut l’intervention opiniâtre des protecteurs de la Nature pour faire cesser le mauvais folklore des braconniers de tourterelles. Il faudra sans doute plusieurs décisions juridictionnelles pour libérer les Pyrénéens mais cela viendra. Les plus coupables, en ces affaires, ne sont pas les adeptes d’un loisir anachronique . Ce sont les politiciens démagogues et irresponsables qui apportent leur soutien à « leurs amis chasseurs », contre la volonté de la majorité des citoyens et contre l’intérêt général supérieur de la préservation de la biodiversité. Si nous voulons sauver l’ours, le tétras, le lagopède et tous les autres, il est nécessaire d’arrêter la chasse, fut-elle au cochonglier. Il y a loin entre les discours vertueux des décideurs et leurs actions anti-pédagogiques envers certaines fractions de la population. Ces décideurs devraient tenir un langage de vérité, de courage, de fermeté à l’égard d’hommes qui perdurent à adopter envers la Nature des comportements d’hier, des comportements de mépris de l’animal, être sensible. La majorité des citoyens, désormais hostile à la chasse, demeure silencieuse et passive. Il est à craindre que certains groupuscules se livrent, dans les jours prochains, en ARIEGE, à des exactions lors de manifestations dont VALENCIENNES, en mars dernier, ARBASSE, précédemment, apprécièrent la Nature. La violence brutale, le vandalisme, le vocabulaire insurrectionnel signent la marginalisation d’un monde de la chasse vieillissant et souffrant d’une fièvre obsidionale, favorisant l’émergence de courants vindicatifs, à côté d’hommes plus pondérés et plus conscients de la nécessité d’évoluer. Le malheur de la Nature en ce pays réside dans la médiocrité de sa classe politique qui, au lieu d’informer, de responsabiliser, d’éclairer le citoyen, s’abaisse à relayer des revendications dont les politiques connaissent parfaitement le caractère contraire à l’intérêt général et à cette écologie dont ils se réclament tous comme le vice aime à se parer du masque dela vertu. CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE. Note : Cochongliers ou sanglochons : Pour accroître la prolificité des sangliers, certains chasseurs croisèrent l’espèce avec des porcs domestiques. Au lieu de deux marcassins, la laie croisée en offre six ou sept.-09 Pour réduire le nombre des cochongliers, il faut arrêter la chasse et trouver d’autres modes de régulations faisant appel, notamment, à la prédation naturelle dès que cela s’avère possible. Vieillissement du monde de la chasse : Il meurt plus de chasseurs qu’il n’en naît. Il naît plus d’opposants à la chasse qu’il en meurt. Le gouvernement vient par décret d’autoriser la lieutenance de louveterie jusqu’à 75 ans, puisqu’il existe encore en ce pays des « lieutenants de louverterie » qui affrontent désormais, à défaut de loups, des renards et autres petits carnivores précieux aux équilibres écologiques. Peut-être serait-il temps de sortir du Moyen-âge !
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Un désordre vaut mieux qu'une injustice Par inclinaison, trop d'hommes suivent le cortège des vainqueurs, cachent dans leurs armoires des drapeaux de toutes les couleurs et pour tous les camps, composent avec les lobbies, les puissants du jour, les pouvoirs et émargent davantage à l'épuration d'après-guerre qu'à la résistance de la première heure. Sans doute, faut-il un minimum de courage pour braver les conformismes, combattre les intérêts établis, déranger les dormeurs assoupis qui s'accommodent au présent de ce qui les révulsera demain. En 1832, le bon Victor HUGO, auteur entre autres de cette réflexion (Le gai chasseur armant son fusil et son piège confine à l'assassin et touche au sacrilège) publiait "le Dernier Jour d'un condamné à Mort" pour dénoncer l'assassinat judiciaire. Il fallut 150 ans pour que cette conscience, servie par une forte plume, concrétise en loi une éthique empathique. Rares sont ces hommes-phares qui se lèvent dans le troupeau grégaire pour montrer une route nouvelle et déboulonner des préjugés hérités. Le pusillanime demeurera toujours attentiste, prudent, pondéré, consentant cinq minutes d'expression au génocideur et cinq minutes à sa victime. Le pusillanime aime le « juste milieu », là où l'on est sûr de se tromper mais de ne rien risquer. Même dans nos démocraties imparfaites, ces prudents veillent à ne pas s'exposer, à ne pas déplaire et à observer constamment une « obligation de réserve » qu'ils assignent comme devoir de lâcheté. Ils savent que l'injustice, la cruauté, le mépris sévissent dans la société mais l'instinct de conservation de leurs petits intérêts les poussent inexorablement à la complicité silencieuse. Or, nous ne sommes pas sortis de l'Histoire puisque la violence est faite quotidiennement à tant d'humains sur la planète et aux autres animaux, êtres sensibles qui doivent accéder à notre compassion. Cette violence est intolérable, qu'elle affecte le prisonnier français réduit à la promiscuité dégradante, le courageux blasphémateur des téhocraties, la femme insoumise des régimes médiévaux, le libertaire chinois ou l'ours pyrénéen. Ne pas crier sa révolte et son refus, admettre l'ordre établi en ce qu'il comporte d'inique et de criminel confinent à la complicité morale. Pour construire une société hédoniste altruiste, fondée sur la quête du plaisir pour soi-même à condition qu'il passe par le plaisir d'autrui, il faut adopter un comportement radicalement révolutionnaire, non pas dans l'acception du 19ème siècle avec barricades de pavés glorieux, non pas en attendant que les masses anesthésiées et abruties par « leur télévision » se dressent en un grand soir lumineux, mais immédiatement, en vivant en hédoniste altruiste. Refusons sans délai, sans faiblesse, la société du mépris du vivant. Refusons toute complaisance envers ce qui tue, détruit, enlaidit, endolorit le monde. Refusons de voir l'écologie, éthique nouvelle du respect du vivant, s'avachir en un environnementalisme de pacotille, fioriture pour discours politicien. Refusons notre concours à la capitulation du coeur et de la raison au profit d'une ignorance confortable des crimes de notre temps. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
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Le piège climatique L’écologie est à la fois une science, objective, rationnelle, et une éthique hédoniste altruiste. Pour la combattre, les maîtres du système instrumentalisent des thèmes écologistes pour poursuivre leur politique contre Nature. Pendant qu’ils ressassent des évidences sur la dégradation du climat sous l’effet des gaz piégeant l’énergie solaire, son rayonnement infra-rouge dans l’atmosphère, ils perdurent à subventionner l’irrigation agricole, la maïssiculture, à promouvoir des infrastructures de transports, à autoriser la chasse, guerre cruelle et nocive faite à la faune. Mais ils vont instaurer une « contribution climat énergie » et inciter à rénover l’habitat afin d’en limiter les déperditions de chaleur. Et tout cela, au nom d’écologistes dépeints en « tristes masochistes catastrophistes », prompts à faire payer le citoyen, à le punir, à le flageller, à le ramener au temps de la lampe à huile et de la marine à voiles. Les maîtres du système, en instrumentalisant le péril climatique, gagnent sur les deux tableaux. ---- Ils peuvent, en toute bonne conscience, sous couvert de fiscalité écologiste et de développement durable, voler les pauvres pour donner aux riches via des transferts de charges habilement agencés et en fournissant des chantiers aux entreprises privées, leurs temples. ---- Ils compromettent la popularité de la seule force contestatrice remettant en cause la société de dévastation et d’exploitation. La « taxe carbone » est un piège social et politique. Partons des évidences : L’homme pollue sa planète et en faisant augmenter la teneur en gaz carbonique et en méthane de l’atmosphère amplifie l’effet de serre naturel de l’enveloppe gazeuse de la planète. L’humain, depuis l’ère industrielle, a déjà changé son atmosphère et le processus risque fort de s’accélérer avec l’entrée en course des géants asiatiques. L’altération du climat en résultant est indéniable et il faudra bien davantage qu’une taxe pour enrayer le phénomène. Il ne s’agit pas de minimiser les risques climatiques, de nier l’altération, de dire que le génie humain parviendra demain à surmonter tous les problèmes. Mais pourquoi accroître une fiscalité indirecte, donc socialement inique, tout en poursuivant un programme autoroutier, tel ce scandaleux tracé dit A65 promu par le président de la région AQUITAINE, par ailleurs grand ami des chasseurs. Non, je ne désapprouverais pas une taxe sur les carburants fossiles si celle-ci ne permettait pas aux adorateurs des entreprises privées de parachever leur œuvre d’injustice sociale en compensant cette charge en faveur des « forces vives ». J’entends bien que, fidèle à sa politique d’effets d’annonce, le gouvernement offrira également des compensations aux citoyens, mais ne doutons pas que les conditions seront telles, qu’en pratique et en bout de course, un transfert de charges sera opéré, sous couleur verte, des « forces vives » aux citoyens. Une refonte préalable de la fiscalité s’imposait avec : suppression du bouclier fiscal, frein aux cadeaux à la clientèle du parti conservateur, instauration d’une tranche nouvelle de prélèvement de 90% pour les revenus supérieurs à 50000 Euros par mois, (mesure adoptée par ROOSEVELT en 1935), forte taxation des activités et manifestations de loisirs mécaniques, arrêt des subventions publiques au secteur marchand et aux lobbies divers. Si les maîtres du système voulaient faire de l’écologie autre que par pur alibi, ils devraient cesser de soutenir l’agriculture productiviste polluante, limiter le trafic routier de marchandises, geler les infrastructures, adopter des règlements en faveur de la faune, de la flore et des milieux naturels, bref faire l’inverse de ce qu’ils font. Pour limiter la croissance productiviste et purement quantitative et lui substituer une maximisation du bien-être, le choix est de taxer soit la consommation, soit la production. Nos sectateurs du Marché expliquent, très logiquement, que la consommation est captive et ne peut pas fuir, se « délocaliser » dans les régimes fascisants et esclavagistes, alors que la production s’y réfugie de plus en plus. Dès lors, il faut, selon eux, taxer la consommation. Et si l’on remettait en cause le dogme du libre échange qui permet aux pays exempts de droits sociaux et écologiques d’inonder la planète de marchandises, souvent frelatées, fabriquées dans des conditions qui ignorent les droits de l’homme et ceux de la Nature ? La liberté du commerce, l’abolition des barrières douanières ne se conçoivent que dans le cadre d’une harmonisation mondiale des droits, sous peine de tirer la société vers le bas, vers la régression, vers les réformes qui ne sont que des contre-réformes. Alors, si au lieu de pénaliser l’infirmière qui parcourt la campagne pour prodiguer ses soins en habitats isolés, l’on prohibait les rallyes, les courses automobiles et tous ces jeux impliquant gaspillage d’énergie ? Parce que l’écologie est une science, elle doit aborder les pluies acides, le trou dans la couche d’ozone, d’hier, les gaz à effets de serre, d’aujourd’hui, de manière rationnelle. Parce que l’écologie est une éthique, elle doit rechercher constamment le bien-être, la satisfaction empathique de tous les individus par-delà leurs races et espèces. Décidément, l’imagination et la générosité ne sont pas au pouvoir, ni ici, ni ailleurs ! Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
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Réseau « Sortir du nucléaire » Fédération de 840 associations Communiqué de presse du 17 septembre 2009 Manifestation européenne à Colmar le samedi 3 octobre : le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle la Préfecture à faire preuve de responsabilité. Voir la vidéo du 19/20 de France 3 Alsace sur : http://www.fermons-fessenheim.org/ Pour tenter de perturber le rassemblement européen antinucléaire qui aura le samedi 3 octobre (à 14 h – Place Rapp) à Colmar, le préfet du Haut-Rhin a invoqué hier les "éventuels groupes qui se mêleraient … pour casser et saccager". Aussi, le Réseau "Sortir du nucléaire" tient à rappeler les points suivants : - Que ce soit à Colmar en septembre 2002, à Strasbourg en septembre 2005 et en mars 2007, de même qu’à Cherbourg (30 000 manifestants le 15 avril 2006) et à Rennes (40 000 manifestants le 17 mars 2007) les manifestations organisées par le Réseau "Sortir du Nucléaire" n'ont jamais donné lieu au moindre débordement. - Plus proche de nous, la manifestation internationale anti-nucléaire de Berlin a rassemblé ce 5 septembre 2009 plus de 50 000 européens sans aucun incident. - La Préfecture du Haut-Rhin a elle-même proposé aux organisateurs du rassemblement de Colmar, par courrier du 18 mai 2009, un itinéraire qui démarre et s'acheve rue Bruat, jouxtant la Place Rapp. Les autorités qui savent parfaitement que toutes les manifestations organisées par le Réseau "Sortir du nucléaire" sont pacifiques, font preuve d’irresponsabilité en évoquant des casseurs qui sont totalement imaginaires. A ce sujet, le Réseau "Sortir du nucléaire" s’étonne vivement que le Préfet ait convoqué les médias (L’Alsace, Les Dernières Nouvelles d’Alsace, France 3…), le mercredi 16 septembre, pour couvrir un entrainement de la police à la « guérilla urbaine » en faisant explicitement référence à la manifestation antinucléaire du 3 octobre. Il s’agit clairement d’une tentative d’instrumentalisation de la presse. Le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle la Préfecture à faire preuve de responsabilité et renouvelle son appel aux européens à se rassembler pacifiquement Place Rapp à Colmar le 3 octobre à 14h00 pour exiger l'arrêt définitif de la centrale de Fessenheim et la sortie du nucléaire ainsi qu'à participer à l'ensemble des débats, concerts, animations prévus durant le week-end des 3-4 octobre. => Toutes les infos sur le rassemblement de Colmar : http://www.fermons-fessenheim.org/ => Voir la revue de presse : http://www.fermons-fessenheim.org/spip.php?rubrique34 Contacts presse : Rémi Verdet : 06 13 36 71 89 Jean-Marie Brom : 06 08 98 79 40 Stéphane Lhomme : 06 64 100 333
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