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terrienne

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Tout ce qui a été posté par terrienne

  1. Du respect de la vie La guerre, le terrorisme, l’extermination, l’exploitation, les loisirs de mort nous rappellent que le processus d’hominisation n’est pas achevé. Leur hideuse présence prouve que l’humain vit encore sa préhistoire. « Tu ne tueras point », édictèrent ceux qui parlèrent au nom des dieux, reprenant ainsi une sagesse instinctive de l’animal humain. S’il en allait autrement, la peur et le désordre séviraient dans la tribu, la cité, le peuple, chacun pouvant craindre à tout moment d’être tué. Cet apparent altruisme marquait d’abord une prudence. Bien sûr, « tu ne tueras point », excepté les cananéens qu’il faut exterminer jusqu’au dernier, les impies, les infidèles, les blasphémateurs, ce qui fit tout de même beaucoup de monde à trucider et de splendides massacres dans l’Histoire sanglante de l’animal humain. « tu ne tueras point », excepté ceux des autres races, des autres espèces, de ceux qu’il faut sacrifier pour leurs fautes présumées, pour le seul fait qu’ils existent et qu’il faut bien fortifier ta race, ton sang, ton courage et pour honorer ton dieu épris de supplices humains ou non-humains ! Et puis, la sécularisation de la pensée modernise le mécanisme mental aboutissant à la négation de l’autre. La lutte nationale, idéologique, ethnique, communautaire, vaut des dérogations au principe. La valeur normative des prescriptions de la morale d’antan, prônant le respect de la vie, rejoint celle du législateur français lorsqu’il prescrit une protection toute théorique en faveur de la Nature et de l’animal : on pose un généreux principe, puis on y déroge systématiquement. La pensée écologiste, ici en rupture avec les pensées théocratiques, fait de cette impératif de respecter la vie un socle qui ne devrait souffrir aucune dérogation. Nous élargissons le cercle de l’empathie en y incluant les cananéens, les infidèles, les blasphémateurs et même les individus des autres espèces. Mais alors, que disons-nous à la société lorsqu’elle se confronte à une division SS aux poings de fer, d’hier, ou aux égorgeurs fanatisés tuant tout ce qui tombent sous leurs couteaux, aujourd’hui, au nom d’un dieu quelconque ? Suffirait-il de parler d’écologie à un nazi ou à un fou de dieu pour l’amener à renoncer à son génocide ou à sa bombe ? Peut-on opposer un pacifisme édifiant, exemplaire, pédagogique à la folie meurtrière de foules égarées ? Le sage héroïque pourrait soutenir qu’il préfère perdre sa propre vie que d’avoir à perpétrer le meurtre et qu’il est préférable, d’un point de vue éthique, de mourir, ce qu’il faut de toute façon faire un jour en l’état, que de tuer, fut-ce pour sauver sa vie. Respectons ce sage héroïque, mais admettons que son sacrifice, comme tous les sacrifices d’ailleurs, ne servira à rien. La souffrance, la douleur d’un être n’ajoutera jamais du positif au monde. Le tueur fanatisé, nullement troublé par la sagesse du pacifiste, poursuivra sa besogne exterminatrice et frappera d’autres victimes. Aussi, posons comme postulat que le respect de la vie peut commander, dans des cas très exceptionnels, le combat physique pour faire fermer une chambre à gaz et vaincre une horde d’assassins exploitant la crédulité de populations subjuguées. A une éthique de l’héroïsme insoutenable, préférons un conséquencialisme efficace et pratique. Refuser ce combat aboutit au résultat inverse recherché par notre impératif éthique : ne pas faire la guerre au régime nazi aboutissait à livrer à la mort des millions de gens, ne pas faire la guerre aux fous d’un dieu générerait attentats et sévices cruels à l’encontre des populations. Faire la guerre, oui, mais aussi longtemps que cela est nécessaire. Lorsque le nazi est vaincu, lorsque le taliban est neutralisé, il devient criminel de le soumettre à la peine de mort et aux mauvais traitements. La guerre demeure toujours un mal, une horreur, une abomination qui doit cesser immédiatement à l’instant où elle cesse d’être indispensable pour que soit rétabli le principe : « tu ne tueras point ». La guerre peut se justifier pour prévenir le pire. La vengeance n’entre pas dans le champ d’une éthique fondée sur le respect de la vie et le refus d’occasionner la souffrance à quiconque. La férocité humaine qui prévaut jusqu’à nos jours disqualifie l’être qui se pense « suprême » et qui n’est qu’infernal à d’autres êtres sensibles appartenant à son espèce ou à d’autres espèces. L’espèce humaine ne deviendra supérieure ni par sa prolifération, ni par ses performances purement technologiques, mais par l’éthique, en adoptant envers autrui, c’est-à-dire TOUT ETRE sensible, un comportement empathique. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
  2. terrienne

    nouveau magazine

    les grands esprits se rencontrent !
  3. Pourquoi la CVN ? En politique, le verbe est indissociable de l’action. Jusqu’à la décennie 1980 et la victoire électorale de la gauche (qui avait promis de « changer la vie » et qui ne fut pas même capable de la protéger) et sa défaite éthique corrélative, les partis politiques remplissaient leurs missions éminentes en démocratie, à savoir, penser la société, élaborer des concepts, proposer des choix et organiser la prise du pouvoir pour faire prévaloir des options fondamentales. Avec le désenchantement de la vie publique et le consumérisme politique, les partis se muèrent en simples fusées porteuses d’ambitions égotistes exacerbées, sans enjeux d’idées, celles-ci étant mortes avec les idéologies et discréditées méthodiquement par les néo-totalitaires aux « affaires ». La démocratie devient purement formelle, d’apparences, se trouvant de fait privée d’effectivité. Des citoyens dépolitisés cessent d’être des citoyens responsables, actifs, maîtres de leur destin collectif pour devenir des sujets d’un pouvoir insidieux. Il n’y a plus de choix, plus d’issues et les contemporains sont appelés à regarder ailleurs, à se détourner de tout militantisme parfaitement vain sur le thème : n’attendez plus le grand soir puisque nous sommes parvenus au crépuscule de la pensée. Ce n’est pas par hasard que le camp de l’intelligence, de la générosité, du laboratoire des idées nouvelles se révèle davantage sinistré que le camp pour lequel le chef a toujours raison. Loin d’analyser l’abrutissement consumériste, de l’exposer et de le combattre, trop de présumés résistants tentent de copier les tares de leurs adversaires et font eux aussi du spectacle, de la communication, de la manipulation mentale, renonçant à s’adresser à la raison, à la réflexion du citoyen pour donner dans le pur émotionnel, dans la frime, le mensonge consistant, par exemple, à tenir des discours radicalement contraires aux faits et aux actes. Les partis politiques ne bruissent plus que des querelles subalternes de bien petits leaders n’invoquant des idées et des principes que pour habiller leurs très petites ambitions de pure carrière. De tous temps, l’homme public fut animer d’ambitions, celles-ci étant légitimes et honorables lorsqu’elles tendent à féconder l’Histoire, à servir des options fondamentales. En revanche, l’ambition devient dérisoire lorsqu’elle se substitue à un échec professionnel et s’avère purement lucrative. Tel est le désolant spectacle de notre vie politique. Il y a un déficit d’idées, de concepts, de réflexions et surabondances de roitelets. Nous créâmes la CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE pour fournir à l’écologie un pôle de réflexions et d’actions en marge des luttes claniques et des courses aux fauteuils électifs. La CVN est davantage qu’une association de plus de protection de la Nature et des animaux bien que nous engagions occasionnellement des actions concrètes contre la chasse et contre les agressions biocides multiformes. Malgré des investissements humains remarquables, les associations n’ont rien obtenu des pouvoirs, excepté ce qu’elles ont arraché de vive lutte devant les juridictions. Ce n’est qu’un constat mais il est d’importance : le pouvoir décisionnel appartient au politique. Mais, nous ne sommes pas davantage un simple parti politique écologiste de plus et de trop, en ce que nous n’entendons pas ajouter aux confusions électorales tellement nocives pour notre cause. Nous souhaitons ensemencer d’idées le parti écologiste en étant partie prenante à ses combats. Ainsi, à titre d’illustration, nous approuvons le fait que le parti écologiste tisse des alliances avec d’autres partis moins incompatibles avec notre éthique, en vertu du principe basique « qu’entre le mal et le pire, il faut savoir choisir ». En revanche, une telle alliance doit se traduire par des avancées concrètes et une évolution des partenaires. Aussi, la CVN rappellera à un élu écologiste qu’il ne doit en aucun cas apporter son soutien à des hommes contre Nature tels certains actuels présidents de conseils de régions cultivant la « beaufrèrie ». Dans le passé, ces Présidents prétendus de « gauche », qui pourraient émarger chez les réactionnaires, furent néanmoins élus par des équipes comprenant des VERTS, ce qui est une faute tant morale que politique. Alors, la CVN serait-elle un « think tank » pour user d’un terme anglo-saxon ? Un mouvement d’élaboration de la pensée écologiste ? Je répondrai positivement à cette interrogation tout en précisant que nous ne dissocions pas la réflexion de l’action, de la participation concrète aux luttes des associations, d’une part, du parti politique écologiste, d’autre part. Ce travail sur la pensée écologiste s’inscrit dans une spécificité de dépassement de « l’environnementalisme anthropocentrique ». Notre pensée est radicale, non pas extrémiste, mais allant à la racine ou « biocentriste », c’est-à-dire incluant l’ensemble des espèces dans le champ de notre considération. Néanmoins, épris de diversité, nous ne prétendons nullement à un monopole de définition de l’écologie. D’autres peuvent tout aussi légitimement en fournir une version différente. La formidable censure dont nous faisons l’objet dans les médias aux ordres prouvent que notre cohérence inquiète un pouvoir soucieux d’abaisser le citoyen au rang de sujet du Marché, électeur potentiel d’un parti politique qui ne sert que les intérêts et les valeurs de moins de 2% de la population mais dont le règne repose sur l’anesthésie et la dépolitisation. Notre premier devoir, dans l’ordre politique, est de soulever la chape de plomb intellectuelle écrasant cette société et nous n’y parviendrons qu’avec l’union de tous ceux qui veulent un changement, par-delà les divergences assumées. J’appelle à l’union contre tous les tueurs agréés, les destructeurs de Nature, les négationnistes de l’unité du vivant, y compris contre ceux qui se disent de gauche mais amis des « beaufs » à gros fusils et à gros moteurs, et qui trahissent leurs valeurs à l’instar, dans le passé, des Marcel DEAT ET Jacques DORIOT. Dans un second temps, il conviendra, ayant gagné la bataille culturelle, d’opérer une rupture salutaire avec la société de dévastation et du mépris des êtres sensibles. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE ------------------------------ ma touche personnelle : il n'est pas interdit d'adhérer à la CVN, c'est même chaudement recommandé !! http://www.ecologie-radicale.org/adhesion.html
  4. terrienne

    nouveau magazine

    Samedi 29 août, aujourd'hui donc, c'est la première fois qu'Alfalfa est distribué en kiosque à l'échelle nationale. Alfalfa est un nouveau magazine, bimestriel, qui traitera des alternatives contemporaines (écologie, alimentation bio et végétarienne), qu'elles soient économiques, sociales ou culturelles. Ce magazine et ses lecteurs questionneront et comprendront les enjeux actuels sans se laisser gagner par la déprime ambiante. Façon de se pencher sur ce qui va bien, pour enfin voir le verre à moitié plein. Alfalfa veut croire avec eux qu’un autre monde est possible. Que si chacun de nous agit à son niveau et dans la mesure de ses possibilités le monde n’en sera que meilleur. Pas besoin de grands discours ni de personnalités connues. C’est en chacun de nous que le changement doit s’opérer. Mais laissons ceux qui ont pris cette initiative en parler, bien mieux que moi : Emmanuelle et Hugues. Leur site, c'est ici : http://www.magazinealfalfa.com/
  5. Génération perdue ou mutation La contemplation de notre société provoque, au premier abord, un insondable ennui. Les générations précédentes, sans être aussi glorieuses que celle de 1790, voulaient changer le monde, s’insurger contre l’injustice, pourfendre l’obscurantisme et les autoritarismes, secouer les cocotiers pour en faire tomber les hiérarques déchus, inventer un avenir meilleur en rupture avec les traditions. Bien sûr il y eut, dans ce passé fructueux, des erreurs, des impasses, des tâtonnements mais où en serions-nous sans ces générations bouillonnantes, irrespectueuses, généreuses et fécondes d’idées. La jeunesse, surtout, ferment de tous les bouleversements, jouait collectif. Aujourd’hui, une génération croupion ne rêve que de sauve-qui-peut individuel, comme dans un naufrage puisque c’en est un. Que ne feraient-ils pas ces jeunes gens pour intégrer une école de commerce, décrocher un stage non rémunéré, marcher au pas dans le troupeau des exploités consentant, et épouser les pires tares d’un système qui les condamne et qui échoue moralement, socialement, écologiquement. Il faut dire que les maîtres du système étouffent toute contestation en affirmant sans rire qu’ils sont la Liberté mais qu’il n’y a pas d’autre choix, d’autre issue, d’autre possibilité que de s’incliner devant leurs valeurs funestes. En un mot, la nouvelle génération a la liberté d’approuver et de se formater, d’apprendre qu’elle arrive dans le « meilleur des mondes », celui qui est sorti de l’Histoire. Par-delà cette écume, ces apparences de conditionnements grégaires aux injonctions de l’idéologie de la cupidité fardée du beau nom avili de « libéralisme », il y a tout de même des motifs d’espérer, car, en profondeur, les mentalités évoluent plus rapidement qu’elles ne l’ont jamais fait dans l’Histoire. La machine à « tourner mal » continue sur sa lancée : la droite de l’argent prépare de grands travaux, agressions nouvelles contre la Nature, perdure à bétonner et courtise le fusillot. Néanmoins, il devient de plus en plus difficile, pour les élus, de faire accepter les lèpres industrielles et les infrastructures aux habitants, le rapport à l’animal progresse au point qu’un jour le spécisme sera rangé dans la même poubelle de l’Histoire que le racisme, des partis politiques écologistes émergent en apportant une vision plus responsable et plus propre de la politique. Il y a toujours un certain écart de temps entre une évolution culturelle, intellectuelle, éthique d’une société et sa traduction concrète dans l’ordre politique et institutionnel. Les prévaricateurs et exploiteurs peuvent perdurer dans leurs nuisances. Ils dominent encore l’Etat, ici et ailleurs, mais ils sont déjà contraints d’avancer masquer, de dissimuler leurs intentions malfaisantes. Exemple concret : Ils vont discourir sur l’immoralité du capitalisme financier, sur l’indécence des rémunérations des spéculateurs, sur les paradis fiscaux, tout en veillant bien, dans leurs législations « libérales », à ne rien entreprendre qui règlemente et contraigne les voleurs sociaux, parasites de cette société. Dans l’ordre écologique, ils déclameront sur le thème de la Nature en péril, sur le climat malade, sur l’importance de l’environnement mais, concrètement, dans les actes, privatiseront le réseau autoroutier en expansion constante, perforeront l’espace naturel pour y implanter des lignes de trains à très grande vitesse au profit du privé, couvriront les exactions des chasseurs au nom d’un populisme méprisant pour le peuple. Ce grand écart, entre une éthique affichée en vertu et une politique contraire prépare la mutation de la société. Quand il faudra passer des paroles éclairées aux actes, les discoureurs bouches d’or, les menteurs de talents, les acteurs en représentation permanente auront cédé la place à des dirigeants qui ne pactiseront pas avec les forces de l’arriération, de la cruauté, de la prévarication. Nous aurons enfin changé de système et de fondements moraux. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
  6. terrienne

    en ce moment sur TF1

    http://videos.tf1.fr/sept-a-huit/le-pays-qui-disparait-4515217.html
  7. dans l'émission sept à huit : le Bangladesh qui disparait sous les eaux à cause du réchauffement climatique http://questionscritiques.free.fr/planete_en_danger/Bengladesh_changement_climatique_150906.htm dès que la vidéo complète de l'émission sera sur le site, je la mettrais ici.
  8. oui ma poule ! mais va essayer d'expliquer ça à l'immense cohorte des abrutis décérébrés qui peuplent cette planète .....
  9. Que le développement ne soit pas durable ! Dans la région de Nantes, des citoyens écologiquement responsables refusent l’implantation d’un « aéroport international » que veulent imposer des décideurs parfaitement irresponsables. Saluons leur Résistance à l’inexorable grignotage. De l’espace naturel par les aménageurs et promoteurs qui, subrepticement, proposent un lotissement ici, une résidence de loisir, là-bas, une autoroute verte ou autres lèpres artificialisantes. Refuser ce si petit lotissement, ce si agréable et « écologique » parc de loisirs, cette indispensable autoroute si bien conçue ne peut, pour nos formateurs de cerveaux indisposés que relever d’un intégrisme disqualifiant. Après tout, chaque petit maire aspire à sa zone artisanale, à satisfaire le besoin de valorisation des terrains privés via une large constructibilité, à désenclaver et à ne pas faire de sa petite commune une « réserve d’indiens ». Alors, progressivement, l’Europe se couvre de béton et d’asphalte et, à l’exception de quelques secteurs hautement privilégiés de moyenne montagne, vous ne pouvez plus parcourir d’espaces vierges d’urbanisation. Pour faire accepter cette cancérisation de la terre, les forces vives qui spéculent avec une âpre cupidité, maquillent leurs méfaits sous les vocables de « développement durable » ou « d’agriculture raisonnée ». Or, développement durable est un pur oxymore. Aucun arbre ne montera jamais jusqu’au ciel et indéfiniment. « leur développement » fatal à la Nature, ne doit surtout pas être durable. Que cessent les massacres de sites, les mitages du milieu rural, les créations d’infrastructures de transports pour amener des foules captives et vibrionnaires à parcourir la planète en tous sens. De pauvres gens croient découvrir le monde en passant une semaine de vacances aux antipodes dans des centres spécialisés. Ils détruisent ce monde par leurs déplacements frénétiques et parfaitement conditionnés pour combler l’industrie du tourisme. Et si nous faisions l’éloge iconoclaste de la sédentarité, de l’immunité contre l’injonction mercantile de « voyager » ! D’immenses intérêts financiers exigent que le parisien moyen transporte son ennui et ses soucis en Chine, cependant que le japonais est conditionné à venir filmer les monuments locaux. Gaspillages grotesques d’énergies, d’espace, de vies pour obéir aux appétits de cette industrie qui s’abrite derrière le masque menteur de la « culture » et des « voyages qui forment la jeunesse et meublent la sénescence » mais qui polluent, tuent, enlaidissent, assourdissent. Ce développement ne doit pas être durable. Il faut changer de paradigme et concevoir un autre développement, une autre croissance nullement axée sur le profit mais sur la volonté d’hédonisme pour tous les êtres. Ainsi, n’est-ce pas parce que le cadre de vie de chacun se dégrade que le troupeau grégaire se sent poussé à fuir son logement dès que survient un temps qu’il croit « libre » mais qui par formatage est capté par le mercantilisme, souverain maître de cette société ? Heureux ceux qui se sentent encore bien « chez eux » et qui échappent à l’injonction de participer à la croissance des spéculateurs, marchands d’illusions et de faux dépaysements. D’ailleurs, pourquoi aller aux antipodes, puisque le système ploutocratique mondial uniformise la terre et que vous y trouverez les mêmes aéroports, les mêmes hôtels, les mêmes cars de mode la planète. Voyages de masses immenses qui se croisent et s’entassent partout où existe quelque chose à exploiter : mer, montagne, monuments, sites. Voyages qu’il faut sans cesse accélérer, car pour gagner dix minutes sur un trajet de ville à ville, les promoteurs spéculateurs n’hésitent pas à créer de lourdes infrastructures qui détruisent faune, flore et milieux naturels. Si la technique le leur permettait, ils mettraient volontiers NICE à un quart d’heure du centre de PARIS et proclameraient que cela s’appelle le Progrès ! Quand aux incidences sur la biodiversité et sur la qualité de la vie, les promoteurs aménageurs ne sauraient s’en soucier puisqu’ils en ignorent tout et que leur seule obsession est le profit. Telle est la loi fondamentale de cette société qu’il faut changer, RADICALEMENT. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
  10. PATRIMOINE GENETIQUE DU VIRUS http://www.syti.net http://novusordoseclorum.discutforum.com/nouvel-ordre-mondial-f1/information-tres-importante-sur-la-grippe-dr-marc-vercoutere-t3164.htm (extraits) Il est fondamental de comprendre que ces vaccins sont fourni à titre expérimental, n’ont pas subi de test, sont toxiques et extrêmement dangereux pour le système immunitaire de l’homme. Ils contiennent des adjuvants faits à base de squalène qui provoquent une quantité de maladies auto-immunes mortelles ou entraînant des conséquences fâcheuses. ANALYSE DU DR MARC VERCOUTERE 1 - le H1N1 est très contagieux mais non mortel (type grippe classique). 2 - le H5N1 est non contagieux mais mortel dans 90% des cas. 3 - les vaccins combinés en cours de fabrication sont conçus pour le H5N1 et le H1N1. 4 - l’adjuvant des vaccins est du MF59 destructeur pour l’immunité. 5 - les antiviraux préconisés favorisent les commutations à savoir la transmission du patrimoine génétique d’un virus mort ou atténué à des cellules saines qui en retour ouvre la voie à une mutation génétique de virus in vivo. En résumé si l’on combine le H1N1 très contagieux (non mortel) au H5N1 non contagieux mais mortel on obtient un HxNx très contagieux et mortel. Le tout est favorisé par la chute des défenses immunitaires à cause du MF59 et les mutations possibles sont amplifiées par les antiviraux. Dans les semaines à venir, les principaux médias internationaux, vont se lancer dans une campagne visant à inspirer la peur. Le but de cette campagne est de convaincre les populations à se soumettre à cette campagne de vaccination, qui n’est autre chose qu’un exercice où elles mettent leur bien-être et leur santé en danger. Rappel : - Le médecin n'a pas le droit d'imposer un traitement médical sans l'accord de son "bénéficiaire. Toute obligation serait annulée d'office par la Loi dite Kouchner du 04 mars 2002, N° 2 002-303, Article 11, Chapitre 1er, modifiant l'Article L 1 111-4 du Chapitre 1er du Titre 1er de la Première Partie du Code de la Santé Publique qui dit : "Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment" Or, la vaccination est un acte médical. Toute obligation serait donc anticonstitutionnelle) - Toute obligation serait en contradiction avec l'Article 36 du code de Déontologie Médicale qui précise "Tout acte médical requiert le consentement libre et éclairé des personnes" - L'Article 3 de la Déclaration Universelle des droits de l'homme du 10-12-1948 dit : "Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne" - Toute obligation serait contredite par le nouveau Code Civil qui reconnaît le "Principe du Respect de l'Intégrité du Corps Humain" - Toute obligation serait contraire aux Arrêtés de la cour du 25-02 et 14-10-1997 qui explique l'information des patients : "Les praticiens doivent être en mesure de prouver qu'ils ont fourni au patient une information loyale, claire, appropriée et exhaustive, au moins sur les risques majeurs et la plus complète possible sur les risques les plus légers. Cette information a pour but de permettre au patient de refuser la vaccination proposée en estimant que les risques sont supérieurs aux bénéfices escomptés" Devant la menace de pandémie aviaire H1N1, les autorités sanitaires recommandent la vaccination pour tous. ------------------------------------ Avant d’accepter cette vaccination, je souhaite, dans le respect de la législation en vigueur, recevoir du corps médical une information claire, transparente et appropriée ainsi que l’assurance que le dit vaccin est sans danger conformément à l’obligation de prudence rappelée par la directive communautaire du droit de la consommation du 25 juillet 1985 qui « dispose qu’un produit est défectueux lorsqu’il n’offre pas la sécurité à laquelle on peut légitimement s’attendre. ». J’entends donc recevoir l’assurance par le médecin que : - la vaccination ne pourra en aucun cas activer des fonctions effectrices inappropriées, - ce vaccin est totalement dépourvu d’ADN contaminant hétérogène, - ce vaccin ne pourra entraîner ni altérations chromosomiques, ni mutations, ni retour du virus à la virulence, - qu’aucun variant des virus vaccinaux à action pathogène ne pourra se produire par le phénomène de complémentation ou de recombinaison, - que cette stimulation antigénique n’entraînera pas de perturbation de mon système immunitaire, notamment une modification, transitoire ou prolongée, du rapport T4/T8, comme cela a déjà été observé (cf., M. Eihl, J. Mannhalter, G. Zlabinger, New England Journal of Medecine, vol 310 de 1984), - que la vaccination n’exercera aucune action pathogène sur l’équilibre endocrinien (notamment la survenue de diabète, comme c’est le cas avec le vaccin anti-hépatite B, cf, Pr. Barthelow Classen, New Zealand Medical Journal, 24 mai 1996), et le statut humoral, - que l’éventuelle persistance virale ne pourra être la cause d’aucune maladie auto-immune, ni d’aucune altération du système nerveux central, - qu’aucune réaction allergique aux divers adjuvants des vaccins ne pourra se produire, - que je ne risque pas de présenter une myofasciite à macrophages, laquelle peut apparaître dans un délai de quelques semaines à plus de trente ans après toute vaccination faisant appel à l’hydroxyde d’aluminium, (cf., Gherardi et all. “Macrophagic myofasciitis : a reaction to intramuscular injections of aluminium containing vaccines” in Journal of Neurology n° 246, 1999). Il en est de même pour le MF 59 utilisé par le laboratoire Novartis, - que je ne présenterai aucun risque de développer ultérieurement une maladie d’Alzheimer ou un cancer au point d’injection de vaccins en rapport avec cet hydroxyde d’aluminium, lequel est responsable, chez les animaux domestiques, d’une véritable flambée de cancers : Selon une étude réalisée entre 1982 et 1993 dans 258 cliniques américaines, le nombre de cancers chez les animaux de compagnie a en effet été multiplié par 11. Cette évolution est d’autant plus inquiétante que le nombre de sarcomes cutanés au point d’injection vaccinale, faisant appel à l’hydroxyde d’aluminium, a été multiplié par 18,4, tandis que celui des sarcomes en dehors des points d’injection n’a été multiplié que par 5,7. (Cf., Lester, S & al., Journal of the american animal hospital association, 1996). Dès que j’aurai obtenu toutes les réponses écrites de la part du médecin à mes interrogations légitimes, je serai suffisamment informé(e) pour vous apporter mon consentement ou mon refus éclairés conformément à la dernière loi sur les droits des malades (loi 2002-303, du 4 mars 2002, publiée au Journal Officiel du 5 mars, sur le consentement libre et éclairé). Le……………………. Signature N.B : Un double de ce certificat est adressé au Préfet du département ainsi qu’au maire de ma ville. --------------------------- Pour info, Marc VERCOUTERE est un médecin en retraite de Pau.
  11. Antispécisme et écologie Des penseurs occidentaux, souvent anglo-saxons, élaborèrent ces dernières décennies, d’une part, une éthique animaliste, d’autre part, une philosophie d’écologie fondamentale. Ces courants contemporains, en voie d’émergence et de fécondation de la société planétaire se sont durablement ignorés. --- Les premiers, antispécistes, considèrent que tout individu, par-delà sa race et son appartenance d’espèce, dispose du droit absolu à ne pas être maltraité dès lors qu’il possède la capacité discriminante d’éprouver le principe de plaisir/déplaisir. La reconnaissance et le respect de l’autre tient au fait que nous savons qu’il ressent, à l’instar de nous-mêmes, l’effroi, la souffrance, la jouissance, l’apaisement des tensions internes. Nier aux autres animaux le droit à ne pas être maltraité relève d’un pur obscurantisme, tout aussi infondé et criminel que n’importe quel génocide dirigé contre un élément de l’espèce humaine. Le « propre de l’homme » » ne réside nullement dans sa supériorité intellectuelle (pas toujours établie et à tous les stades du développement de l’individu), mais uniquement dans sa capacité d’empathie. En cela, le darwinisme social, contrairement à ce qui virent les réactionnaires féroces, est éminemment compatible avec le solidarisme généreux : l’adaptation la plus favorable à la survie de l’espèce ne consiste pas à écraser et dominer le plus faible mais, inversement, à être solidaire et empathique. D’aucuns antispécistes peuvent alors énoncer, à notre différence sur ce point, que seul l’individu compte et que des espèces, entités abstraites dépourvues de sensibilité, peuvent bien disparaître sans que cela pose un défi éthique. Un individu seul souffre, espère, jouit, pas une espèce. En conséquence, leur combat intellectuel porte sur la défense de l’animal humain et non-humain en dehors de toute préoccupation de la biosphère. --- Les seconds, écologistes, considèrent, en revanche, la terre comme un vaste organisme dont les droits priment sur ceux de ses composantes cellulaires. Il convient, pour eux, de préserver la collection des formes de vies et leurs substrats physiques, (les milieux) sans se préoccuper du sort de tel ou tel individu. Pour ce courant de pensée, la mort d’un aigle de bonnelli est une catastrophe, celle d’un étourneau, un fait banal. La rareté fait le prix de la vie et la Nature est une galerie d’art qu’il faut conserver pour sa valeur esthétique et scientifique, quand ce n’est pas « patrimoniale ». Nous ferons la synthèse de ces deux courants de pensées : tout individu est irremplaçable, en lui nous reconnaissons notre semblable et cet individu s’inscrit dans une biocénose utile à sa vie, à son équilibre, à la pérennité de la diversité. Nous devons sauver à la fois l’être et les espèces et notre éthique unit l’antispécisme et l’écologie. La mort d’un étourneau nous émeut, car il est être sensible, l’absence des ours dans les Pyrénées est un crime imputable aux arriérés. La défense des sites naturels s’impose car la Nature vaut par elle-même sans qu’elle ait à payer une « taxe » de vie à l’espèce « nuisible » qui prétend tout asservir. Notre éthique est celle qui dit « NON » à l’instinct de mort, à l’agressivité pathologique, à la cupidité, fondement politique actuel de la société marchande. Pas encore hominisé, l’humain contemporain instrumentalise le vivant, la biosphère et ses semblables, pour faire du profit, au besoin en torturant,, en empoisonnant, en compromettant la santé et le plaisir d’autrui. Aboutissement logique et cohérent de la pensée mercantile, certains vont jusqu’à commercialiser des produits hautement toxiques pour s’enrichir et d’autres exploitent la détresse et la crédulité pour vendre du vent. Cette société est inacceptable en ses fondements cupides, pour nous, écologistes/antispécistes qui proclamons : « le vivant d’abord » ! Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
  12. c'est même une maladie tellement répandue que c'est une pandémie.
  13. Et toujours la même cruauté ! L’animal « supérieur », lorsqu’il va en foules grégaires, aime le goût du sang, de la torture, des châtiments inexpiables, les sévices raffinés, la mort en direct au nom des dieux, des traditions, de la justice, de la vengeance des victimes. L’animal « supérieur » a toujours fait des combats de gladiateurs, des exécutions capitales, de la guerre juste, des corridas, de la chasse, toutes manifestations du même instinct de mort, des spectacles prisés où se ruent les badauds stupides. Voici la saison de la torture des taureaux pour le maintien des « cultures locales » et l’édification des touristes, troupeaux hébétés que tondent allègrement les exploiteurs de ces proies à commerçants locaux. Il ne manque pas de mondains pour s’afficher aux arènes pour assister à un raffinement de cruauté intrinsèquement fasciste (viva la muerte). La répugnance que m’inspire les complices de ces horreurs me console de l’échec électoral, par ailleurs catastrophique dans ses conséquences sociales, de la présidente de la région POITOU, en mai 2007. N’avait-elle pas déclaré, de passage dans le GARD au cours de sa campagne présidentielle, que « la corrida est un spectacle magnifique ». Cette magnifique incongruïté n’est pas la seule preuve qu’elle ne pense pas dans le camp du progrès des mœurs et des manières, de la générosité, de la remise en cause de l’ordre injuste établi. Elle avait déjà le 20 février de cette année-là perdu la face en flattant lamentablement les présidents de fédérations de chasseurs, révélant que pour nombre de nos politiciens archaïques, la mort est un loisir comme un autre et la chasse aux voix, fussent-elles nauséabondes, leur unique préoccupation. Par-delà l’écume sanglante de cette société, il convient de réfléchir sur cette haine de l’autre et ce mépris de soi qu’habitent ainsi tant de nos prétendus semblables qui le sont pourtant si peu. Quel instinct pousse la foule à jouir de l’exécution d’un condamné à mort, à voir déchiqueter un herbivore, à assister aux abois d’un cerf, à pleurnicher aux portes des cours d’assises pour exiger des peines écrasantes, oubliant même la leçon de VOLTAIRE : « Mieux vaut innocenter un coupable que condamner un innocent » ? Pourquoi l’animal « supérieur » l’est-il si peu ? Ce que l’homme fait à la bête, il le fait toujours à l’homme. Dans l’exemplaire scandale judiciaire dit « d’OUTREAUX », la foule, chauffée par les médias, exigea d’abord l’emprisonnement sans nuance ni retenue d’une collection d’exécrables pédophiles, au nombre desquels, merveille, figurait un « puissant huissier de justice ». « Du châtiment et du bon, pour ces maudits » ! Puis, les médias expliquant que tout ceci n’était qu’une grossière erreur, que de braves innocents furent mis au rang d’infamie et dans des cellules indignes d’une société civilisée, la même foule hargneuse exigea une peine tout aussi exemplaire à l’encontre du « puissant juge d’instruction » ! Non, la clameur publique n’est pas une prostituée qu’il faut chasser des prétoires, car les prostituées sont gens infiniment respectables. La clameur publique pue la haine et la mort. Que de crimes, d’injustices, de férocités insondables ne commet-elle pas. Pour le taureau dans l’arène, pour le sanglier forcé, pour l’accusé voué à la mort sur l’échafaud ou à l’anéantissement lent dans les geôles, j’ai honte ! La foule lynche et je sais que celui qui crie « assez » recevra lui aussi une pierre. Ce qui constitue la spécificité de l’humain humanisé tient à sa capacité d’empathie, faculté de se mettre à la place de l’autre, de cet être sensible pour lequel la foule hideuse a perdu toute sensibilité. L’humain humanisé combat toute souffrance et refuse d’en ajouter à ce monde qui n’en a déjà que trop. Clameurs publiques, bouches de haine, cessez d’appeler aux sacrifices, aux châtiments, à la mort de l’autre. Foules immondes, votre tour viendra : hélas, car nous, à l’opposé, ne crions pas vengeance ! ! Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE A lire : Censuré par la presse anesthésiante, CORRIDA BASTA de Christian LABORDE, éditions Robert LAFFONT qui fustige la torture tauromachique, mort spectacle, à l’instar du livre « Pour en finir avec la chasse » de Gérard CHAROLLOIS, éditions IMHO réfutant la mort loisir.
  14. Derrière les mots : l’infamie Les hommes du parti inique qui dirigent ce pays et l’Europe, via leur majorité PPE au parlement Européen, parlent d’écologie comme les régimes totalitaires de l’Est se proclamaient (Républiques démocratiques), comme les fascistes, les nazis eux-mêmes se réclamaient du socialisme et les dictateurs d’opérettes du tiers-monde revêtent le masque des « Droits de l’Homme » qu’ils bafouent. C’est que la politique est l’art de duper et de feindre d’être ce que l’on n’est pas. Or, l’écologie n’est pas compatible avec le mercantilisme et l’obsession du toujours plus pour quelques-uns. Pour faire des profits, il faut aménager, promouvoir, croître infiniment, exploiter à outrance les humains et la Nature, leur faire produire le maximum dans une quête éperdue de l’enrichissement boulimique. Les normes, les protections, la place laissée aux êtres sont autant d’occasions perdues de spéculations, d’accaparements, ce qui est intolérable pour un adepte du mercantilisme et de sa croissance perpétuelle. L’écologie appelle une mutation de civilisation impliquant que la Nature passe avant les affaires, l’être avant l’argent, la qualité de la vie de tous avant la spéculation d’une poignée de féodaux de la finance. Mais, les hommes politiques jouent à « plus écologiste que moi, tu ne peux ». Bien sûr, ces gesticulations théâtrales ne s’accompagnent d’aucune mesure concrète qui pourraient sauver la biodiversité, améliorer le sort des êtres humains et non-humains, car de telles mesures risqueraient de contrarier quelques intérêts catégoriels bien gardés. Parler d’écologie pour ne pas en faire, tel est l’objectif du parti inique, parti des chasseurs, des promoteurs, des sociétés autoroutières, de l’agrochimie, du BTP, des conformistes prisonniers de préjugés archaïques, parti conservateur qui, dans un magnifique exercice de manipulation mentale, inverse les concepts et ose qualifier ses adversaires de ce qu’il est. Les écologistes politiques engagent une démarche innovante avec EUROPE ECOLOGIE qui a le mérite de ne pas se vouloir un parti monolithique mais une vaste nébuleuse dans laquelle cette pensée neuve pourrait s’épanouir sans contraindre tous les éléments à marcher au même pas. Ainsi, nous, écologistes authentiques, partageons avec un José BOVE un refus des OGM, une volonté de combattre les lobbies semenciers et de la mort de la terre pour le productivisme agricole. Par ailleurs, nous aurons toujours plus de respect pour un homme qui va en prison politique pour ses idées que pour un homme qui renie ses idées pour obtenir d’un Pouvoir contre Nature des « honneurs qui déshonorent ». Mais nous divergeons aussi radicalement avec l’actif leader paysan lorsqu’il énonce, à un moment de fatigue sans doute, « que la chasse est inscrite dans les gènes des hommes ». Bigre ! Une majorité de contemporains ont perdu ce gène de la mort loisir et il aurait tout aussi bien pu délirer sur le thème : « Le racisme est inscrit dans les gènes de l’homme, à l’instar de la guerre, du meurtre, du génocide ». Bref, il y a des écologistes de diverses sensibilités avec de nombreux points d’accords et quelques divergences de fond que nous devons assumer, non pas comme de vulgaires politiciens traditionnels générateurs d‘affrontements où l’ambition se pare si souvent du manteau de l’idéologie, mais en écologistes, c’est-à-dire d’une manière apaisée, mature, privilégiant le fond à la querelle égotiste. Une « nébuleuse » laisse place à toutes les étoiles nouvelles. Nous, radicaux, affirmons clairement que la Nature a des droits, qu’elle doit bénéficier d’espaces, que les êtres sensibles doivent être respectés, que l’humain doit s’orienter vers une décroissance quantitative sans renoncer à améliorer sa condition passant par le progrès des connaissances et des techniques toujours examinées à l’aune de leurs incidences sur la biosphère. Dans l’ordre politique, l’écologie radicale, non pas extrémiste, intégriste, fanatique mais allant à la racine et à la cohérence des choix, appelle davantage de liberté individuelle dans l’ordre des mœurs et des manières, des normes sociales et économiques pour combattre la cupidité naturelle à l’espèce, le refus de toute discrimination fondée sur des considérations ethniques ou de genre dès lors que nous ignorons les identités meurtrières, les communautarismes carcéraux et ne reconnaissons que des humains libres de leurs choix. Soyons toujours iconoclastes, critiques envers les idées reçues, les prêts-à-penser de l’époque et ce dans tous les domaines. Ainsi : N’insultons jamais un arabe en le qualifiant de musulman, pas plus que nous accepterions, nous Européens, d’être traités de chrétiens ! Il n’y a pas de déterminisme, de prison communautaire et tout humain est libre de sa personne, de ses choix, de son appartenance ou de son universalité. Radicaux parce que logiques et responsables, nous tournons le dos aux fanatismes et à ce titre ne prétendons à aucun monopole de l’écologie. D’autres peuvent se réclamer d’une autre approche, en toute légitimité, sans que nous fassions silence sur l’impérieux devoir d’abolir la chasse, la tauromachie, d’arrêter la dévastation de sites. Avec nous, les mots redeviennent vrais. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
  15. En cette morne année 2009, en France, un psychiatre comparaît en cour d’assises pour viol. Rien que de très banal en un temps où les « affaires de mœurs » occupent l’essentiel de la juridiction criminelle, fait prouvant que toute société humaine peine à distinguer l’ordre public et un ordre moral marqué d’irrationnel. La particularité de ce fait divers tient au mode de contrainte dont aurait usé ce thérapeute pour convaincre des femmes à avoir avec lui des ébats hédoniques et des liaisons durant plusieurs années. Selon la presse, il n’aurait pas utilisé la force brutale, la menace d’une arme, la puissance musculaire, tout procédé qui fait le bon violeur, mais l’hypnose ! Et nous voici, sinon en plein moyen-âge, du moins au 19è siècle, au temps des médiums, des tables tournantes, du magnétisme de Mesmer. Du sexe, du mystère, du pouvoir sont les trois ingrédients réunis qui de tout temps enflamment les foules, occupent les gazettes, atteignent les tribunaux et par les condamnations en résultant suscitent parfois la colère d’un VOLTAIRE ou d’un ZOLA, lorsqu’il en reste encore pour parler haut, fort et clair. Autrefois, l’ecclésiastique tenait le rôle du psychiatre car il était l’homme de savoir donc de pouvoir. L’envoûtement, celui de l’hypnose et un abbé GANDIER périssait sous la torture à LOUDUN pour avoir « possédé les nonnes du couvent ». Les VOLTAIRE ET ZOLA s’insurgent lorsque le détenteur du savoir du temps, (ecclésiastiques d’hier, médecins d’aujourd’hui), qu’ils eurent ou non des échanges hédonistes avec d’agréables personnes, se trouvent confrontés aux bûchers, hier, aux procès d’assises et à 12 ans de réclusion criminelle, aujourd’hui, pour fait d’envoûtement ou d’hypnose, purs fantasmes. Il faut dire que le sexe obsède les sociétés humaines qui, en toute inconscience, en font le siège des interdits, des tabous névrotiques, d’une culpabilité pesante. Inquiétante société qui réprime l’érotisme mais tolère la cruauté et qu’indigne davantage les frasques que le goût du sang ! La revue SCIENCE ET AVENIR consacre un excellent article portant cette interrogation : « Les animaux ont-ils une conscience ». La réponse est affirmative, à l’évidence. La science pourrait se poser la question inverse : l’animal humain est-il victime de son inconscient ? L’irrationnel habite toutes les sociétés humaines ce qui ne serait qu’une aimable constatation si cet inconscient collectif, cette part de déraison ne généraient pas des malheurs, des violences sociales et des injustices, des génocides, des croisades, des guerres saintes et des procès. L’humain est un animal crédule dont la raison abdique bien vite pour céder au merveilleux, au fantastique ou à l’effrayant obscur. Les fantômes, les fées, les sorciers, les arrières-mondes, les dieux, les thaumaturges ne sont jamais très loin et parlent à l’imaginaire frustré par une réalité trop banale, trop ennuyeuse, trop médiocre. Au fond, l’humain reste un enfant qui recherche éperdument les contes à tenir debout, à se rassurer, à échapper aux plates évidences. C’est que la destinée est lourde à porter sans ces histoires consolatrices, ces puissances ténébreuses et mystérieuses permettant d’oublier l’extrême fragilité de l’être. Le mythe, les influences astrales, le rayon de lune, la poudre miraculeuse, le démiurge protecteur et inspiré offrent des paravents commodes aux angoisses et insatisfactions du monde réel. Aussi longtemps que les fables, les gourous inspirés consolent et soignent ceux qui adhèrent au fantastique, il n’y a rien à redire, selon l’adage qui prescrit « qu’il n’y a pas de mal à se faire du bien ». Mais, lorsque l’irrationnel pousse aux meurtres, à la violence à l’encontre d’autrui, aux atteintes aux droits et libertés, il convient de s’insurger contre les crédulités nocives. Que les grands et petits gourous prêchent l’amour, la paix, la bienveillance, la consolation participent de leur liberté et de celle de leurs adorateurs et disciples subjugués. Qu’en revanche, leurs sujets captifs attentent à la vie et à la liberté d’autrui rend leurs histoires puériles détestables. Dans ce monde que l’on dit « moderne », l’homo sapiens sapiens qui s’imagine de raison tue encore au nom de mythes, criminalise l’homosexualité dans bien des régions, et ici, très sérieusement, juge que l’on peut contraindre sous hypnose ! Le processus d’hominisation reste à parachever pour que raison et compassion triomphent, d’une part, de la crédulité, d’autre part, de la cruauté ordinaire. Mais, à propos, où sont passés les VOLTAIRE ? CONDORCET, HUGO, ZOLA, SARTRE, MALRAUX ? Il y a danger lorsque les seules LUMIERES du temps sont celles des super-marchés ! Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
  16. terrienne

    pétition pour le futur

    you're welcome, dear !
  17. http://terresacree.org/petitionfutur.html
  18. la pétition contre le massacre des otaries et des phoques en Namibie a recueilli 1102 signatures. François Hugo, l'homme qui se bat depuis des années pour la sauvegarde de ces animaux, vient de signer avec les autorités une convention scellant la fin de leurs massacres. un énorme MERCI à tous ceux qui se sont mobilisés pour cette cause. c'est grâce à vous, à toutes les autres pétitions et à l'inlassable bataille que mène François Hugo que nous devons ce succès. voici une photo de François Hugo : http://www.linternaute.com/television/programme/photo/vu-du-ciel-yann-arthus-bertrand-en-afrique-du-sud/francois-hugo-l-homme-aux-otaries.shtml -------- Message original -------- Sujet : Results For the Petition You Signed, Only 7 days to stop the Worlds largest Seal slaughter! Date : Mon, 29 Jun 2009 01:48:20 -0700 De : ThePetitionSite <petitions@earth.care2.com> Pour : terrienne01@free.fr Dear Odette, You signed the petition, Only 7 days to stop the Worlds largest Seal slaughter!, on Jun 26, 2009. The petition received 1120 signatures. The petition author, Radiant Living, has now closed the petition and posted the results: Message from the petition author, Radiant Living: --------------------------------- Seal Approved! The Seals are Saved! Francois Hugo (the Seal man) has signed an Exclusive Agreement to end the Seal Culling and Sealing in Namibia. Please visit http://www.radiantliving.co.za for pics and the full story on the 1 July. We will also supply all of Francois' Contact details so that you can remain updated concerning the Seals welfare.The results of this petition will be forwarded as a THANK YOU to Francois and the parties involved in this agreement. A humungous THANK YOU to everyone who participated in this petition. Intention is energy and the combined enrgy from this petition combined with other petitions linked to the Seals as well as Francois' relentless battle to save the Seals , has produced an awesome result and a resounding success.You guys ROCK! With gratitude, appreciation, love and light. Jen and Friends --------------------------------- Care2's PetitionSite hosts thousands of petitions created by individuals and organizations. Keep making a difference by taking more action: http://thepetitionsite.com
  19. Penser la relation aux autres animaux Dispensés de réfléchir par leurs traditions, leurs vérités révélées, leurs habitudes routinières, des humains s’adonnent sur d’autres êtres sensibles, souvent par intérêt, parfois par jeu, à des actes de cruauté et de maltraitance dont ils ne mesurent pas l’horreur. Rares sont ceux qui argumentent, après examen, pour justifier l’élevage concentrationnaire, la torture tauromachique, la chasse, les abattages dits rituels dictés par des mythes ridicules et criminogènes devant lesquels on est sommé de se prosterner au nom du « Respect ». Comme si l’obscurantisme, les fables, les haines des femmes, de la sexualité, de la Nature, du plaisir étaient respectables par eux-mêmes. Les amateurs des usages "traditionnels" de l’animal non-humain s’abstiennent généralement de toute analyse de leurs pratiques, de toute recherche d’un fondement éthique au mépris du vivant. Ils perpétuent des us et coutumes ancestraux, reproduisent des gestes et des comportements dont ils répugneraient s’ils avaient à les inventer. Mais l’accoutumance, l’imprégnation culturelle, l’ancienneté du fait évitent toute question. L’homme agit ainsi parce que d’autres l’ont fait avant lui et que tant d’autres perdurent à le faire autour de lui. La multitude et l’épaisseur du temps sont des matelas confortables où se reposent les consciences assoupies. Plus insupportable qu’une tentative de défense de la réification des êtres sensibles, notre époque pratique l’arrogance stupide de l’imbécile qui ricane face à un défi qui le dépasse. Il y a pire que les maladroites propagandes des partisans, pas toujours désintéressés, de la chasse, de la tauromachie et autres raffinements des mœurs et des manières. Ce pire est l’indifférence narquoise de tant de contemporains qui feignent de ne pas comprendre que le rapport au vivant est la clé de voûte de la pensée sur l’humain et sur le monde. Il est en effet acquis que l’humain est biologique, fruit d’une évolution, qu’il participe de la biosphère et que tout ce qui lui advient est en totale solidarité avec ce qui advient aux autres formes de vies. Ainsi les innovations techno-scientifiques passent inéluctablement de l’animal non humain à l’animal humain. Parce qu’il y a une unité fondamentale du vivant, ce que l’homme fait à un individu d’une autre espèce, il finit toujours par le faire à ses semblables, qu’il s’agisse d’égorgements, d’inséminations artificielles, de clonage. Les frontières ne résistent jamais très longtemps. Et il faut s’en réjouir car il serait absurde de distinguer là où la biologie ne distingue pas. L’amélioration de la condition humaine et celle des autres êtres sensibles sont indissociables. Sauf pour les illuminés qui imaginent que l’humain est d’essence intrinsèquement séparée du reste du règne du vivant. Ce n’est point à prétendre que tout est identique dans la Nature. Chaque espèce possède ses particularités morphologiques, ses capacités à raisonner, à courir, à voler ou à nager et sur ce terrain, l’homo sapiens sapiens bénéficie d’une supériorité cognitive considérable. Cette particularité ne crée pas de privilèges. A défaut, il faudrait proclamer que les différences d’aptitude intellectuelles fondent, au sein de l’espèce humaine, des différences de droits, de prérogatives, d’accès à la dignité. Il arrive même que l’espèce supérieure n’use guère de ses avantages, notamment lorsqu’elle pense la condition du vivant ! Les sévices infligés à des êtres sensibles dans la quasi-indifférence des esprits fermés prouvent les limites de l’intelligence humaine. Cette limite se révèle également à des comportements et idées irrationnels dont la raison devrait préserver l’espèce dominante. Une éthique élaborée passe par le refus d’occasionner à autrui, c’est-à-dire à tout être sensible, ce que nous n’aimerions pas que l’on nous inflige. Qu’ils sont dérisoires, ces humains qui caressent leurs chiens, soignent amoureusement leurs chats mais vont à la chasse cribler de plombs l’oiseau migrateur, poignarder le cerf ou dans les gradins des arènes sanglantes, frémissent à la torture d’un herbivore accculé. Où est la cohérence ? Ils ne devraient pas être fiers ces contemporains gavés qui ne veulent pas savoir que des millions d’animaux sont traités en pures marchandises, concentrés dans des usines à viande dirigées par des individus inquiétants qui oublient que le porcelet qu’ils mutilent, la poule qu’ils enserrent dans un espace minuscule sont dotés d’un système nerveux leur faisant éprouver le principe du plaisir déplaisir et même d’un cerveau qui leur fait ressentir l’effroi. Les conformistes bêlant détournent leurs pensées de ces faits et évacuent le problème d’un bâillement moral : ce ne sont que des bêtes et il y a tant d’autres souffrances ! Ce lâche conformiste ne verse pas le sang, ne chasse plus, ne va pas aux corridas, mais il est tolérant et donc complice. Il se bornera avant de passer très vite à autre chose à énoncer : après tout, c’est la liberté de ceux qui aiment ça et c’est si ancien » ! La presse débile ne peut pas évoquer une présence animale sans fantasmer sur des périls imaginaires mais prétextes à massacres. Un renard, un sanglier, un chevreuil sont-ils aperçus aux abords d’un village : aussitôt c’est l’alerte. Les vieilles dames vont être attaquées, les enfants mordus, les passants en danger ! Deux espèces d’oiseaux s’adaptent-elles à l’enfer urbain ? Aussitôt, ils vont propager d’hypothétiques maladies, souiller les immeubles, empester l’environnement pollué, bruyant, abrutissant des mégapoles de béton, de verre et d’acier. Nous vivons une époque contre Nature, une époque funeste où l’arriération, le préjugé idiot, l’absence de toute compassion caractérisent les foules décérébrées. Oui, l’animal non-humain nous menace gravement. Oui, mais uniquement par sa disparition et la névrose collective que génère cette perte de contact avec le vivant, la Nature. Avec cela, l’époque aime la bonne conscience formatée, l’humanitaire officiel, le prêt-à-penser du jour. A côté de ces bons gros engagements grégaires, il y a d’immenses friches morales. Le rapport à l’animal est un sujet tabou chez nos belles âmes médiatiques. Remarquez que ce relativisme moral, confinant au nihilisme de toute valeur éthique, s’étend souvent aux humains eux-mêmes. Ainsi, vous entendrez des paresseux de la conscience se consoler des violations des droits de l’homme ailleurs sur la planète, des excisions, des arrestations arbitraires, des assassinats d’Etat, « puisque cela participe de leurs cultures » ! Oui, ce que l’homme fait à l’animal ou tolère à son encontre finit toujours par l’atteindre. Alors, vous pouvez avoir peur ! Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
  20. Quelques constats apparaissent évidents à la quasi-totalité des habitants de la planète. Ces constats sont repris par tous les éditoriaux des commentateurs politiques, économiques, financiers, sociaux… Globalement, la « crise » ébranle notre univers aux niveaux de l’emploi, de la santé, de l’éducation, de la culture, de la biodiversité, du climat. Elle n’est pas conjoncturelle mais s’inscrit dans la durée. Elle impose l’urgence : « nous n’avons plus le temps d’attendre. » et le sentiment partagé que nous sommes passés bien près de la catastrophe. Là s’arrête « l’évidence ». Plusieurs scenarios : Le premier scenario veut laisser croire qu’avec un peu de modération de part et d’autre, nous pouvons retrouver l’ancien système « rénové ». Ce premier scenario qui opposait le progrès économique au progrès social. Le second scenario veut promouvoir une logique qui lie progrès économique et progrès social par une forte régulation de la mondialisation. Les tenants du second scenario prétendent que le premier n’étant que la réédition du passé, nous retrouverons les mêmes contradictions qui conduiront inévitablement aux mêmes catastrophes. Il est donc dangereux de ne pas changer : alors changeons disent-ils. Changeons nos certitudes, changeons nos habitudes. Donnons, disent-ils encore, la priorité à l’Homme sur le profit. «L’Homme doit cesser d’être considéré comme un moyen. Il est une fin en soi. »* « Il est une fin en soi ». !!!!!! Ce postulat est la plus grande mystification que l’humanité ait connue. En quoi un milliard d’êtres humains affamés ( 1 homme sur 6), en quoi ces millions de chômeurs et demandeurs d’emploi, en quoi ces millions de sans abri, ces millions d’enfants sans état civil, peuvent-ils justifier une telle finalité ? En quoi ces millions d’êtres humains supplémentaires chaque année peuvent-ils justifier une telle finalité. Cette prétention démesurée et injustifiée à faire de l’être humain le Maître de l’Univers ne peut masquer les conséquences effroyables des activités humaines générées par la pensée anthropocentrique. L’être humain n’est ni LE centre de tout, ni AU centre de tout. L’être humain est un membre de la communauté du Vivant et il est de sa responsabilité de la respecter et de la faire respecter. Une éthique du vivant renouvelle complètement les rapports de l’être humain tant avec ses semblables (interdépendance, compréhension, compassion…) qu’avec tous les autres êtres vivants, spécialement avec l’animal (abolition de la chasse, de la corrida, de l’expérimentation animale…) Il faut changer, certes, mais sûrement pas en replaçant « l’homme » sur son piédestal. Jean-Claude Hubert CVN * François Régis Hutin, éditorialiste
  21. www.ecologie-radicale.org Quand ne restera plus que la liberté de créer des entreprises privées "de scrupules", les néo-conservateurs masqués auront réussi leur mainmise sur la société. Quand disparaît la liberté de contester, il n'y a plus aucune liberté qui vaille. Les chasseurs, les promoteurs et autres féodaux veulent museler leurs opposants et empêcher les recours juridictionnels contre la marée de béton. Jusqu'où iront-ils dans l'autoritarisme? --------- message transféré Après le décret anti-cagoule et la préparation de celui pour le délit d'entrave à la chasse, le gouvernement continue cette fois en préparant discrètement un décret qui permettra de poursuivre en justice les militants écologistes ! Comment faire taire les militants http://www.politis.fr/article7307.html La ministre de l'Intérieur, sur suggestion de l'Élysée et de quelques parlementaires, prépare en secret un arrêté fondé sur un projet de loi signé du Premier ministre et du ministre de la Défense, prêt depuis le mois d'octobre 2008. Il s'agit de la loi 1216 de programmation militaire pour 2009-2014 : un texte plutôt banal s'il ne prévoyait, dans son article 5, de réorganiser et de redéfinir tout ce qui touche à la sécurité intérieure. Ce qui, une fois la loi votée, autorisera la publication d'un ou plusieurs décrets permettant de poursuivre notamment les militants écologistes et associatifs lorsque, par leurs actions, écrits ou propos, ils mettront en cause « les intérêts de l'État ». Dans ces « intérêts » seraient notamment inclus ce qui concerne les centrales, les transports nucléaires et le stockage des déchets, mais aussi ce qui touche aux installations industrielles et aux stockages classés « Seveso », qu'il s'agisse d'usines manipulant des substances dangereuses ou d'aires abritant des cuves de produits chimiques. Ce texte aurait aussi comme conséquence d'aggraver les peines encourues par les faucheurs d'OGM, car il permettrait de poursuivre les individus et les associations mettant en cause les intérêts économiques stratégiques de la France. Dans l'exposé des motifs de la loi, on trouve en effet ce paragraphe: « Les attributions, déjà codifiées, des ministres de la Défense, de l'Intérieur, des Affaires étrangères, de l'Économie et du Budget sont redéfinies en fonction des différentes politiques qui entrent dans leur champ de compétence et concourent à la stratégie de sécurité nationale. Au-delà de ces modifications, et dans le prolongement des orientations du Livre blanc, des attributions particulières en matière de sécurité nationale du ministre de la justice et des ministres chargés de la Santé, de l'Environnement, des Transports, de l'Énergie et de l'Industrie sont codifiées. » Au nom de la sécurité nationale, le décret en préparation permettrait donc de placer sous la protection de cette dernière toutes les actions et informations liées, par exemple, à l'environnement et aux infrastructures contestées par les associations de protecteurs de la nature et les organisations écologistes. De la même façon, tout ce qui concerne le changement climatique pourra entrer dans les informations classifiées interdites de divulgation. Classification qui, d'une part, sera bien entendu à la discrétion souveraine du gouvernement en place et qui, d'autre part, sera opposable à la fois aux militants, aux associations et aux juges d'instruction. S'ils existent encore. Les écolos ne sont bien sûr pas les seuls visés : ce texte à tout faire permettrait de poursuivre tous les agissements « déviants ». Il deviendrait donc plus difficile d'exercer une contestation écologique. Ce dispositif pourrait être complété dès l'automne par une circulaire ou un décret - ce n'est pas encore décidé - qui compliquerait la tâche des citoyens et des associations de protection de la nature voulant attaquer des décisions de l'État et des collectivités territoriales devant les tribunaux administratifs. Les élus se disent lassés des remises en cause de permis de construire ou des tracés de routes. Depuis plusieurs années, les associations de maires demandent au gouvernement une restriction de la contestation « administrative» pour abus de pouvoir et non-respect des règles d'enquête publiques. En oubliant de rappeler que le recours aux tribunaux administratifs est souvent la seule arme des écologistes et des associations de protection de la nature. Entre les possibilités de criminalisation de la contestation écologique et les restrictions aux recours administratifs, si ces deux réformes entrent en vigueur, l'écologie devrait peu à peu cesser de gêner le pouvoir. Pour l'instant, il est encore, au moins, possible de l'écrire sans encourir le risque d'être poursuivi... pour outrage au gouvernement." Etienne S.
  22. Energie : la Nature d’abord La seule querelle qui vaille est celle du vivant. Après NIETZSCHE et la mort d’un mythe, l’Occident proclama que l’homme, sur son piédestal, en était le centre. En fait, il n’en fut rien. Au centre, les adeptes du système mettent le profit, l’argent, les affaires en parant leur cupidité de préoccupations aussi variables que les modes du moment. Ils discourent sur la « moralisation » du système lorsque surviennent des crises, mais se gardant bien de règlementer, retombent dans les mêmes errements dès qu’ils peuvent accaparer sans frein au grand détriment de la Nature et des hommes. Or, l’écologie paillette est très tendance. Les exploiteurs forcenés y vont de leur antienne environnementaliste, versant sur les malheurs de la planète des larmes de crocodiles dont la peau fait leurs serviettes. Ils investissent dans les « énergies renouvelables » faisant ainsi la seule chose qui leur importe, du profit et obtenant en sus un brevet de vertu. L’écologie, qu’ils tentent de galvauder, est à la fois une éthique, celle du respect du vivant et une science rationnelle consistant à soumettre à un examen objectif tout fait. Que valent les « biocarburants » en fait agrocarburants, les éoliennes, les centrales photovoltaïques, les ampoules dites basse consommation et autres gadgets que les affairistes proposent aux acclamations des foules ? Soumettons ces innovations à l’épreuve de l’éthique et de la science écologique. Point n’est besoin de s’attarder sur la supercherie que sont les « agrocarburants », trouvaille du lobby agrochimiste pour accroître la production et la rentabilité. Pour produire de l’essence végétale, il faut des surfaces cultivées, donc empoisonnées et aseptisées pour la Nature et il faut des engrais, pesticides et une activité mécanique, tout procédé hautement consommateur d’énergie fossile. Bref, les agrocarburants, incapables de remplacer totalement le pétrole, ne sont que des impasses écologiques, sources d’aggravation des atteintes portées par l’agrochimie à la diversité biologique. L’astuce est désormais comprise de tous. Plus complexe, moins perçue, l’imposture des « énergies renouvelables » que préconisent même nombre d’écologistes sincères, est très tendance. Constatons dès l’abord que tout mode de production d’énergie, quel qu’il soit, génère pollutions et agressions contre le milieu de vie. Nul ne discute plus la question des « gaz à effets de serre » résultant des combustions de charbon et de pétrole, que ce soit pour les transports ou la production d’électricité. Les centrales thermiques crachent du gaz carbonique et autres particules nocives dans l’atmosphère. Les partisans de l’énergie nucléaire s’emparent de cet argument pour vendre leur technique dont le mérite est de ne pas réchauffer le climat ! Mais, le nucléaire génère des déchets durables et des risques à tous les stades du processus de fonctionnement. La fission atomique évoque, dans l’inconscient des populations, la bombe, d’une part, les radiations cancérogènes, d’autre part. Cette énergie comporte sa part de menaces multiformes. Pressés de fuir ce péril atomique, les écologistes s’en remettent éperdus à toute planche de salut. L’homme d’affaire surgit alors et offre non pas des modes alternatifs mais des compléments, des ajouts, des appoints aux autres formes de production d’énergie. Voici l’éolien et plus récemment les centrales photovoltaïques, non pas l’énergie solaire individuelle avec panneaux en toiture, mais des champs de plusieurs centaines d’hectares débarrassés de toute végétation pour devenir des usines à électricité. Lucratif lorsque la forêt cesse de l’être à échéance humaine ! Qu’il me soit permis d’exprimer mes vives réserves face à ces astuces du mercantilisme pour faire avaler des gadgets qui ne sont pas de vrais progrès puisqu’ils ne suppriment pas les autres périls. L’objectif n’est point, pour les promoteurs de ces sources nouvelles d’énergie, de remplacer un péril par un autre, une nuisance par une autre, mais d’ajouter les inconvénients et les agressions. Sachez que les pales des éoliennes tuent les chauves souris qui ne les détectent pas et dans des sites migratoires de nombreux oiseaux. Pour un anthropocentriste, ce fait apparaîtra dérisoire. Qu’importe les chauves souris et les pygargues, les balbusards et les cigognes. Pas pour nous, le parti de la Nature. Seulement, ce ne sera pas les oiseaux ou le nucléaire, mais la mort des oiseaux + le nucléaire. Quand bien même les promoteurs privés multiplieront les champs d’éoliennes, le Président, celui d’aujourd’hui comme celui d’hier, affirmera qu’au mieux 20% de l’énergie électrique sera d’origine « dite renouvelable » mais qu’il faut rester sérieux et s’en tenir à la haute technologie qui fait la compétitivité reconnue des « entreprises » du pays. Alors, le futur super-super-générateur nucléaire de cinquième génération n’aura que quatre tranches de production au lieu de six qu’il eut fallu ouvrir en l’absence de l’éolien. On aura ajouté une nuisance contre la Nature, des destructions de faune, à une autre nuisance, la prolifération de l’industrie de l’atome et ses déchets induits. Le même raisonnement vaut pour les barrages hydroélectriques qui tuent les grands fleuves, turbinant les poissons migrateurs en ne fournissant qu’une énergie d’appoint. D’un point de vue éthique, j’observe que ni les chauves souris, ni les oiseaux migrateurs, ni les anguilles n’utilisent l’énergie. La Nature doit-elle disparaître pour permettre à quelques hommes de faire des profits ? Doit-on demain abattre les forêts pour y planter des panneaux solaires qui n’empêcheront pas les procédés plus « sérieux » de perdurer, dès lors qu’il est acquis qu’il ne s’agit pas d’une substitution mais d’un appoint ? Pour l’heure, première règle, la bonne énergie est celle que nous ne consommons pas. La seconde règle est d’opter entre les maux et non d’ajouter les inconvénients. On peut choisir entre une technique moins agressive qui se substituerait à une autre plus nocive. Il faut refuser d’ajouter un mal à un pire. Non aux gadgets qui font marcher les affaires sans rien régler . Il est évident que l’homme ne saurait se passer d’énergie et notre décroissance n’a rien d’un ascétisme masochiste, d’un retour à un passé que nul n’aurait envie de revivre s'il le connaissait. Il appartient au génie humain d’élaborer des processus nouveaux ne créant pas de déchets radioactifs, n’empoisonnant pas la biosphère et n’attentant pas à la vie des autres espèces. Messieurs les physiciens, au travail ! Présentement, j’affirme que les êtres vivants n’ont pas à payer le prix des gaspillages et de l’esprit de lucre. J’affirme qu’il ne faut pas ajouter les éoliennes et les usines solaires au nucléaire pas plus qu’il n’est raisonnable d’infecter par la grippe celui qui souffre d’un cancer. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
  23. " Le fait que le spectacle tauromachique n'existe plus que grâce à l'aide de l'argent public, cela pose une question de l'utilisation des deniers publics. Il semblerait que la majorité des français soit plutôt hostile à ce type de pratique, or on n'en utilise pas moins l'argent public pour l'organiser. Si les conseils généraux au nom du respect de l'homme et de l'animal cessaient de subventionner à tour de bras ces spectacles sanglants, je crois que la corrida reculerait." Christian Laborde, auteur de Corrida basta pour ma part, je pense que la grande majorité des citoyens NE SAIT PAS que ce spectacle dégradant ne fonctionne encore que grâce à leurs impôts. merci de faire circuler ABONDEMMENT cette information.
  24. merci hop de nous tenir aussi régulièrement et fidèlement au courant.
  25. http://www.lefigaro.fr/sciences/2009/06/11/01008-20090611ARTFIG00461-les-baleiniers-sovietiques-ont-pille-les-oceans-de-1947-a-1973-.php
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