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terrienne

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Tout ce qui a été posté par terrienne

  1. en france, c'est une pratique EXTREMEMENT COURANTE : pas une grève sans feu de pneus ou de palettes. pour faire entendre leurs revendications, il y a quelques années, des ouvriers n'avaient pas hésité à déverser de l'acide chlorydrique dans une rivière. c'est dire l'intelligence de ces connards.
  2. www.ecologie-radicale.org Le vrai visage de la chasse française Les pusillanimes mendient une permanente et impossible conciliation à la majesté cynégétique qui, pourvue de moyens financiers colossaux, de relais dans l'appareil d'Etat, de valets au parlement, dicte ses lois. Au moins une tous les deux ans, toujours plus absurde, toujours plus irresponsable, toujours plus criminelle envers l'animal et la Nature. Mais le pusillanime feindra de croire que Le chasseur "gère la faune" parce qu'il contient la population de cochongliers qui alimente son stand de tirs! En fait, la chasse a anéanti toutes les espèces authentiquement sauvages et perdure à massacrer les survivantes. C'est le chasseur qui a exterminé l'ours pyrénéen, par sa "gestion" à coups de fusils d'une faune qui exige une protection intégrale dans ce monde devenu inhospitalier. D'aucuns, voulant flatter le tueur agréé, ont tenté une conciliation dans l'espoir vain, toujours vain, de faire évoluer un lobby qu'il faut combattre et dénoncer pour que l'opinion publique sache la vérité sur ce qu'est la chasse française. Ces "conciliants" reçoivent de la fédération départementale des chasseurs la réponse très prévisible. Etre conciliant est une vertu lorsque ce n'est pas une capitulation morale devant l'inacceptable. Gérard Charollois Fédération de la chasse : elle prend connaissance avec stupeur des communiqués de presse relatifs à la conciliation intervenue entre l’ADET et Thierry BERGEAUD Le Conseil d’Administration de la Fédération Départementale des Chasseurs de l’Ariège a pris connaissance avec stupeur des communiqués de presse relatifs à la conciliation intervenue entre l’ADET et Thierry BERGEAUD, le chasseur qui avait blessé accidentellement l’ours Balou lors d’une battue. La Fédération Départementale des Chasseurs de l’Ariège précise qu’elle n’a jamais été consultée, ni donné son accord pour de telles transactions. Aucun de ses salariés n’a été autorisé à participer et encore moins à valider les engagements relatés. Elle réaffirme, comme elle l’a toujours fait depuis que la présence de l’ours lui a été imposée, qu’elle n’acceptera aucune restriction à l’exercice de la chasse (périodes, moyens ou territoires de chasse). Ceci est un communiqué de la fédération départementale de la chasse
  3. Le mercantilisme : enzyme dissolvant Le système dit naguère capitaliste, aujourd’hui libéral ou conservateur, dispose d’une prodigieuse capacité de dissoudre toute autre pensée pour la recycler à son seul profit. Ce système peut devenir partiellement social, lorsque la pression politique dépasse ce qu’il peut endiguer, comme en Europe de l’Ouest dans les années qui suivirent la guerre, quand menaçaient les dictatures communistes. Il s’habille volontiers de vertu démocratique et de liberté pour séduire les opinions publiques mais s’accommode aisément des fascismes bruns ou rouges, pourvu qu’ils protègent le commerce et la spéculation affairiste. L’Italie de MUSSOLINI, le CHILI de PINOCHET et présentement la dictature chinoise ne le rebutent nullement dès lors que sont sauvegardées les lois sacrées du Marché. Qu’apparaisse un nouveau péril et ce système d’une remarquable plasticité, s’adapte en adoptant le vocabulaire, les postures de ses contestataires qu’il désarme moralement plutôt que de les éliminer physiquement. De nos jours, la contestation montante, les périls idéologiques et politiques ne résident plus dans des classes laborieuses et dangereuses homogènes, bien structurées, mais dans la pensée écologiste. Il advient qu’un interlocuteur peu au fait de la politologie et inattentif aux mouvements de fond des idées interroge sur le positionnement, dans une perspective historique, de l’écologie. Pensée de gauche, orientée vers un avenir incertain mais que l’on souhaite meilleur ou, pensée de droite, tournée vers la nostalgie d’un âge d’or perdu ? La réponse est pourtant évidente : L’écologie n’est pas supplétive des partis dits de gauche. Elle est la gauche de demain lorsqu’auront disparu les vieux partis usés condamnés au déclin, à l’instar de grands courants de naguère, comme le radicalisme de la première moitié du 20’me siècle. Aspirations à davantage de justice, de compassion, de liberté, d’adoucisssement des mœurs et des manières, volonté de rupture avec les vieilles idéologies théocentriques et anthropocentriques font de l’écologie une pensée neuve, révolutionnaire dans l’acception philosophique du mot. Le régime ploutocratique l’a compris et met en marche sa machine à récupération et recyclage. Les gardiens du temple libéral, les chevaliers servants des entreprises privées et du profit vont feindre de parler « VERT » : contribution climat, taxe carbone, gadgets industriels pour préserver l’environnement. Mais, sur le fond, ils demeureront adeptes de la croissance démographique, protecteurs des spéculateurs et promoteurs, le tout au nom de « l’emploi » et de l’augmentation du pouvoir d’achat ! Les réactionnaires érigent le travail en vertu, l’effort en mérite, mais ils suppriment des dizaines de milliers de postes de fonctionnaires, car pour payer les fonctionnaires, il faudrait imposer les ploutocrates. Et puis, l’écologie du gadget, c’est formidable pour ne pas aborder le fond de la problématique écologique, à savoir les relations entre l’homme et la Nature. Pas un mot, chez nos acteurs en représentation permanente, sur le rapport au vivant, sur le respect des êtres sensibles, la sauvegarde des espèces, l’arrêt des loisirs cruels et débiles. Bien sûr, les valets de la chasse au parlement doivent être un peu gênés en lecture des résultats électoraux tant pour la victoire des VERTS que pour l’échec cuisant du parti des tueurs agréés. Le coup est susceptible de calmer un temps leur zèle malfaisant mais il ne faut rien attendre de concret du parti conservateur au pouvoir en France et en Europe. La belette, la martre et la sarcelle n’ont rien à espérer de ces gouvernants contre Nature, au même titre que les paradis fiscaux et les financiers cupides n’ont rien à redouter des rodomontades incantatoires de leurs commis en politique. D’ailleurs, pourquoi ces personnages changeraient-ils ? Il leur suffit de citer JAURES et demain Théodore MONOD pour que les pauvres gens médusés prennent le PYREE pour un homme ! Ici, nous expliquerons inlassablement que l’écologie n’est pas soluble dans le conservatisme. Qu’elle ne consiste pas à peindre en vert les pires exactions contre la terre. L’écologie invite à une réconciliation de l’homme avec la Nature, réconciliation passant par l’abolition de la chasse et de la tauromachie, par la reconnaissance du caractère sensible des animaux, mais aussi par une politique sociale résolue impliquant l’instauration d’un salaire maximum, une taxation de la spéculation, un taux de prélèvements obligatoires d’au moins 52% du PIB, une politique de décroissance quantitative allant de pair avec une amélioration des conditions de vie de chacun, des progrès dans l’ordre des connaissances,de la liberté, des droits individuels. Ce qui est proposé par les pouvoirs ne sont que des paravents derrière lesquels tout continuera dans la direction de la destruction de la biodiversité et du mépris des êtres. Et si, malgré la censure, nous finissions par être entendus par les citoyens ! Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
  4. www.ecologie-radicale.org Le parti CPNT, émanation du lobby de la chasse, malgré son alliance avec les réactionnaires un peu chouans, ne parvint pas à faire élire un seul député lors du dernier scrutin. Voilà qui devrait affaiblir les tueurs agréés, si ceux-ci ne savaient pas compter sur des serviteurs dociles dans les assemblées légiférantes. A propos: Que font les parlementaires qui amusent les associations de protection animale en déposant des propositions de lois contre la corrida ou la chasse à courre, lorsque viennent en discussions devant les assemblées les lamentables textes pro-chasses? Tous les deux ans, le parlement offre quelques cadeaux aux chasseurs. A l'exception de yves COCHET, député VERT, aucun élu ne monte à la tribune pour défendre le caractère sensible de l'animal, la fragilité de la biodiversité, les aspirations majoritaires de la population excédée par les menées d'une infime minorité rétrograde. Pour endormir les mouvements de préservation des bêtes, des élus feignent de prendre des initiatives qu'ils savent purement symboliques mais sont bien silencieux lorsque leurs collègues du groupe "chasse" délirent! Alors, la vrai colère du CPNT est d'avoir raté une accession dans une instance prestigieuse et lucrative! Hélas, la nuisible chasse n'est pas en danger! Gérard Charollois EUROPÉENNES : Frédéric Nihous s'élève contre "l'écologie extrême, porteuse de restrictions" Frédéric Nihous, président de Chasse, pêche, nature et traditions (CNPT), s'est inquiété lundi de la poussée de "l'écologie extrême" aux élections européennes et des "restrictions" que les "boboécolos" risquent d'imposer au parlement de Strasbourg aux activités du terroir. "La forte poussée de l'écologie extrême, porteuse de décroissance et de restrictions quant à nos activités économiques et traditionnelles, laisse augurer des jours sombres quant à la pérennité de celles-ci", affirme dans un communiqué M. Nihous, qui avait fait alliance avec le Mouvement pour la France (MPFR) sous la bannière de Libertas. "Le CPNT défendait ces activités traditionnelles, et "quelle sera l'action de tous ces bobo-écolos au parlement européen ?", s'interroge Frédéric Nihous, qui n'a pas été élu dans le Nord-Ouest. Il avait axé son discours de campagne sur le démantèlement des métiers de la terre et de la mer par la Commission, et la mort lente ou la limitation des traditions de la chasse et de la pêche. "Au regard tant de la participation que des résultats, le grand perdant de cette élection est le peuple français et ses territoires, notamment ruraux", estime M. Nihous, qui condamne pêle mêle "l'absence de campagne, le verrouillage politico-médiatique, la crise, le chant des sirènes, les promesses" qui "ont poussé les Français soit à s'abstenir, soit à soutenir ceux qui promettent sans tenir et manipulent". Le CNPT s'est élevé dans le passé contre les règlementations de Bruxelles, qui imposent notamment des règles pour la chasse, estimant que les chasseurs sont les vrais écologistes en respectant les équilibres naturels. Lors de la campagne, M. Nihous avait fustigé les Verts et attaqué Daniel Cohn-Bendit, qu'il avait qualifié de "triste sire" et de "député migrateur vert", en allusion à sa nationalité allemande.
  5. ...... à être scandalisée et écoeurée par cette pratique IMBECILE !!!!!!!!!!!! merci de signer et de faire circuler : http://www.mesopinions.com/detail-petition.php?ID_PETITION=1eb9655971a3fb3c311466237006f8f5
  6. Ce sont des cartes qui font froid dans le dos. Dans un rapport rendu public, mercredi 10 juin, par l'Institut pour l'environnement et la sécurité humaine de l'université des Nations unies, l'ONG Care et le Centre pour un réseau international d'information en sciences de la terre de l'université de Columbia dessinent la multiplication des migrations forcées liées aux dérèglements de l'environnement. D'ici cinquante ans, le changement climatique va jeter sur les routes 200 millions de réfugiés privés de toit et de moyens de subsistance, provoquant effondrement social et explosions de violence dans les pays concernés. Dans les seuls deltas du Mékong, du Gange et du Nil, densément peuplés, une élévation du niveau de la mer de 1 mètre chasserait 23,5 millions d'habitants et engloutirait au moins 1,5 million d'hectares de terres agricoles. L'intérêt principal de ce rapport est de décortiquer, région par région et cartes à l'appui, la mécanique environnementale qui conduit à ces migrations pour mieux envisager comment les prévenir ou les anticiper. Cartes et commentaires croisent les grands centres urbains et les bassins de population, les types de culture agricole et l'altitude avec les données illustrant l'évolution de la fonte des glaciers ou de l'érosion des sols, de la fréquence des cyclones ou de l'effondrement des précipitations, de la désertification ou des inondations. "L'échelle et la portée des défis que nous affrontons sont sans précédent", prévient le rapport, selon lequel "nos réponses actuelles au changement climatique détermineront si la migration sera un choix parmi un éventail plus large de stratégies d'adaptation ou si les déplacements forcés seront un impératif vital, en raison de notre échec collectif à offrir des solutions alternatives". Et les auteurs de prévenir : "Un relogement des réfugiés écologiquement, socialement et économiquement durable et conforme aux exigences des droits de l'homme risque d'être coûteux. (...) La communauté internationale doit entamer de sérieuses discussions sur la façon dont elle compte faire face à ses devoirs." Il y a en effet urgence. Les éco-réfugiés seraient déjà entre 25 et 50 millions selon les estimations, fuyant sécheresses, ouragans ou inondations. Et des Maldives aux Kiribati ou en passant par les îles Carteret, la fuite des hommes face à la montée des océans a déjà commencé. Grégoire Allix (Le Monde)
  7. Dans le contexte actuel de changement climatique, des phénomènes d'extinction et de colonisation avaient déjà été observés pour les plantes chez quelques espèces en marge de leur distribution en milieu boréal ou de haute montagne. Les changements de distribution, peu étudiés chez les plantes de milieux tempérés, ont été analysés à partir des vastes bases de données du laboratoire d'accueil et du CNRS regroupant des milliers d'inventaires floristiques réalisés dans toutes les forêts des montagnes françaises depuis le début du 20e siècle. Ces bases de données ont permis de comparer la répartition altitudinale de chacune des 171 espèces étudiées entre les périodes 1905-1985 et 1986-2005 pour une gamme d'altitude de 0 à 2600 m dans les milieux tempérés et méditerranéens représentatifs des montagnes ouest-Européennes. La limite de 1985 entre les deux périodes a été choisie car la température moyenne annuelle a augmenté de près de 1°C dans la zone étudiée autour de cette date pivot. L'étude parue dans Science montre une montée significative des espèces en altitude qui affecte la majorité des plantes, de l'ordre de 29 m par décennie. Cette montée est effective quelle que soit l'altitude étudiée et les préférences thermiques des plantes. Elle met également en évidence que les espèces sont affectées par le réchauffement climatique dans toute leur aire géographique d'existence et non pas seulement aux limites de celle-ci comme cela avait été montré auparavant. Les chercheurs ont en effet montré que les espèces ont déplacé, à plus haute altitude, leurs habitats préférentiels pour conserver la température qui convient le mieux à leur développement, reproduction, et survie. Toutes les espèces ne migrent pas à la même vitesse : les espèces végétales à durée de vie courte, comme les herbacées, ont tendance à migrer plus vite en altitude que les espèces végétales dont la durée de vie est plus longue comme les arbres ou les arbustes. Les herbacées ont bénéficié au cours des dernières décades d'un grand nombre de générations permettant à leurs graines de se disperser en altitude en réponse au réchauffement climatique. Les arbres au long cycle de vie n'ont bénéficié seulement que de une ou deux générations pour coloniser de nouveaux milieux. L'ensemble de ces résultats fournissent la preuve que les plantes sont en train de migrer avec le changement climatique actuel pour conserver les températures nécessaires à leur survie. Les différentes vitesses de migration entre arbres et herbacées devraient conduire à un changement de la composition des communautés végétales et de leurs relations avec les espèces animales qui interagissent avec elles. Source : Notre Planète
  8. message parti pour le gouvernement autrichien. cette affaire est extrêmement inquiétante pour la liberté de chacun.
  9. terrienne

    lamentable

    Bruxelles. Après avoir défendu ouvertement les OGM, censés sauver le monde de la famine, le Pape Benoît XVI s’attaque aux écologistes et aux protecteurs de la vie sauvage en les insultant lors de la Messe de la Pentecôte. Les faits remontent à la Messe de la Pentecôte du 31 mai dernier. Dans son homélie, le Pape Benoît XVI s’en est violemment pris à l’écologie avec des phrases qui resteront longtemps marquées dans la mémoire de tous ceux qui œuvrent pour la conservation de l’environnement et de la vie sauvage. Après avoir traité les écologistes « d’ayatollahs verts qui délirent », il a poursuivi avec cette déclaration incendiaire: «C’est la schizophrénie de l’écologisme, qui s’emploie à sauver les phoques et pas les enfants conçus dans le sein maternel» voir site web http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=0906095_ecologie Déclaration qui, bien entendu, a choqué beaucoup de monde dans le milieu de la conservation de la nature et que la LRBPO condamne énergiquement. Sa Sainteté devrait peut-être sortir de sa tour d’ivoire et venir se renseigner sur le terrain auprès des associations de conservation de la nature. Il se rendrait compte du travail accompli par des millions de personnes désireuses de fournir aux générations futures une planète encore viable. Il s’apercevrait également que les protecteurs de la nature sont également très souvent impliqués dans des actions visant au bien-être des humains, souvent plus proches des gens nécessiteux que l’Eglise catholique. Multipliant les déclarations maladroites, Benoît XVI démantèle dangereusement la crédibilité de l’Eglise en semblant se soucier fort peu de l’effet négatif que cela implique pour les millions de fidèles dont la foi, elle, n’exclut pas la conservation de la nature.
  10. Un règlement sanitaire interdisait en Espagne l'abandon des animaux morts en montagne, cadavres servant naguère de nourriture aux vautours. ceux-ci devaient dès lors parcourir de grandes distances pour tenter de trouver leur alimentation spécifique. Leurs vols groupés suscitaient des fantasmes chez les ennemis de la terre qui ameutaient les médias, friands de sensationnel, sur le thème "les vautours attaquent". Certains chasseurs éleveurs destructeurs de Nature accusaient les vautours de s'en prendre aux vaches et bientôt aux bipèdes. La LIGUE POUR LA PROTECTION DES OISEAUX communique que le Parlement Européen, infiniment supérieur aux lamentables parlements locaux, vient d'adopter une résolution demandant la révision de cette règlementation et l'abandon des animaux morts dans la Nature pour nourrir les rapaces fossoyeurs. ---------- message transféré Grâce à l’Europe, les Vautours ont enfin le droit de se nourrir ! Depuis quarante ans, de nombreux efforts ont été consentis en France pour sauvegarder les 4 espèces de vautours présentes dans notre pays. Le 24 avril dernier, un vote au parlement européen a autorisé l’utilisation des carcasses d’animaux pour nourrir les rapaces nécrophages. Une nouvelle qui pourrait permettre d’éviter les frictions entre éleveurs et vautours. A l’état sauvage, les vautours (fauve, moine, percnoptère et gypaète) servent d’équarrisseur naturel : ils se nourrissent uniquement des carcasses qu’ils trouvent dans les alpages. Le changement de la réglementation sanitaire suite à la "vache folle" a entrainé l’obligation de détruire les sous produits d’abattage plutôt que de les laisser aux oiseaux. L’Espagne qui possède la plus grande population de vautours en Europe a mis en place de façon très sévère ces restrictions. Affamés par la disparition des carcasses d’animaux, une partie des vautours de la péninsule ibérique est venue trouver en France de quoi s’alimenter. L’application de cette décision européenne devrait permettre, désormais, de laisser des carcasses d’animaux issus d’élevage à la disposition des vautours sans systématiquement les acheminer vers des aires d’alimentation spécifiques autorisées, notamment sur les secteurs éloignés ou difficilement accessibles dès lors que cette pratique n’engendre aucun risque pour la santé humaine et animale. L'Espagne a désormais, grâce à ces amendements, les moyens de résoudre le problème de la famine qui touche ces vautours, notamment en leur permettant de trouver à nouveau de la nourriture disponible. Cette solution devrait permettre de limiter encore un peu plus les conflits entre éleveurs et ces grands nécrophages, même si ces derniers sont de moins en moins nombreux, sans compter le bénéfice pour toutes les espèces protégées qui dépendent du pastoralisme extensif. Rappelons que les vautours sont le parfait symbole de ce mot galvaudé : le développement durable. En effet, leur rôle d’équarrisseur naturel permet : § D’éviter l’émission de CO² en limitant le transport des cadavres d’animaux jusqu’aux incinérateurs. § d’économiser les frais de l'équarrissage industriel pour les éleveurs. . § d’avoir un rôle sanitaire en tant qu’élément de lutte contre les épidémies. En se nourrissant des animaux morts, ils évitent des transports qui peuvent être contaminants malgré toutes les précautions prises. (Dans certains pays ils sont même appelés “les infirmiers de la nature“ à cause de ce rôle de prévention actif qu'ils ont joué depuis toujours.) Enfin, ils sont une source de développement touristique partout où il est possible de les observer, dans les Pyrénées, dans les Grand Causses, dans le Mercantour, dans le Diois… Protecteurs de la nature, vautours, élus locaux et éleveurs pratiquant l'élevage extensif, ont donc un intérêt mutuel à ce que cette décision, défendue avec succès par Birdlife International (organisme regroupant tous les associations protectrices des oiseaux au monde et dont la LPO est le représentant en France) auprès de la commission européenne, soit appliquée. Allain BOUGRAIN DUBOURG Président de la LPO
  11. Des lumières et des ombres En France, l'écologie politique triomphe avec près de 20% des suffrages exprimés, par addition des deux familles se réclamant de cette pensée. Il en résultera des appels verbaux aux vertus environnementalistes. Le groupe des VERTS au parlement européen doublera ses représentants et sur ce nombre, il y a quelques chances qu'il y ait de véritables écologistes, c'est-à-dire des élus qui ne pensent pas uniquement au "réchauffement climatique"! Toujours en France, le parti des tueurs agréés n'a obtenu aucun élu, malgré le taux élevé d'abstention. En 1999, sans alliance avec les nationalistes, ce parti de la haine des animaux envoyait six députés à l'Europe. Le lobby chasse en sera affaibli. Néanmoins, globalement, la majorité parlementaire demeurera conservatrice, acquise à la déréglementation, aux privilèges des milliardaires et de la finance, des entreprises et des intérêts très privés. Ce parlement sacrifiera le social et l'écologie sur l'autel du profit des entrepreneurs. A l'instar des années 1930, la crise favorise ceux qui en accentuent les maux et préparent les malheurs des peuples. Pour notre part, nous nous réjouirons de voir l'écologie prise en compte et peser sur la vie publique. Félicitons celles et ceux qui ont contribué à cette victoire morale. Il nous appartiendra de rappeler que l'écologie n'est pas un vague environnementalisme frileux mais une éthique du changement des rapports avec le vivant. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
  12. si l'on additionne les scores d'europe écologie et de l'alliance écologique indépendante, nous avons donc 19,8% qui ont compris quelle était la priorité des priorités. c'est pas si mal.
  13. Peur ou empathie Les humains ont toujours eu peur que « le ciel leur tombe sur la tête », ce qui ne manque jamais de leur arriver puisque la vie est une histoire qui finit triste. Les enfants adorent les contes effrayants, les histoires de fantômes, d’ogres, de monstres prodigieux et les peuples enfants conservent leurs réflexes de peur : peur des étrangers, des voyous, des bandits, des pédophiles, des terroristes. Politiquement, la droite abuse de ce sentiment pour manipuler les foules grégaires et leur faire accepter les dictatures, les injustices, les atteintes à la liberté. Pour Hans JONAS, précurseur de l’écologie, existe une heuristique de la peur. Sans la peur universelle dans le règne du vivant, la vie aurait disparu depuis bien longtemps. Il est dès lors légitime d’avoir peur de la bombe, du nucléaire, des pluies acides, du trou dans la couche d’ozone, des OGM, du réchauffement climatique, des ondes magnétiques, des nanotechnologies. Chaque époque a eu ses peurs qui à l’instar de toutes les modes changent sans disparaître. Mais il est également légitime d’utiliser son intelligence, sa raison, pour comprendre, analyser les phénomènes et apporter une réponse comportementale efficace, rationnelle, appropriée. La peur, émotion primaire et vitale, est un sentiment de survie face à l’inconnu, aux ténébreux. Ce n’est point une éthique, une politique, une conviction. L’éthique écologiste, ni plus ni moins que les autres, ne saurait se résumer à une vague angoisse devant un monde qui change et échappe au contrôle de ceux qui prétendent le maîtriser sans être en mesure de se maîtriser eux-mêmes. Quittons le champ réducteur du réflexe de peur pour accéder à la construction positive, volontaire, réfléchie d’une société de l’empathie envers tous les êtres sensibles. Certains ne veulent voir, dans notre démarche, qu’un amour excessif des bêtes, une misanthropie cachée, voire une déraison. Or, notre pensée s’élève bien au-dessus de ces caricatures promues par nos censeurs. Il s’agit d’accroître l’intolérance à l’injustice, à la violence, à la cruauté, qu’elles affectent les humains ou les non-humains. Imaginons que cessent les pluies acides, que se bouche le trou dans la couche d’ozone, que le climat ne s’altère pas, que la biodiversité s’épanouisse généreusement, que la terre devienne un délicieux jardin, il faudrait y faire de l’écologie c’est-à-dire y pratiquer une éthique du respect de la Nature et de tout ce qui éprouve le principe du plaisir déplaisir. L’écologie ne se réduit nullement à une pensée catastrophiste, à une réponse primaire aux peurs du temps. C’est l’affirmation de l’unité profonde du vivant, ce qui implique l’abandon des loisirs cruels et calamiteux, l’instauration d’une véritable protection des milieux naturels, des espèces et des individus. Or, les pouvoirs en place font exactement l’inverse par pure lâcheté face aux lobbies et parce qu’ils servent idéologiquement les intérêts privés (privés de scrupules). L’empathie ne se divise pas et l’amélioration de la condition sociale va de pair avec celle des animaux. Une société écologiste abolira la chasse, la torture tauromachique, contiendra strictement l’urbanisation, les infrastructures de transports et stoppera la croissance démographique sans attenter ni à la liberté individuelle, ni même à la qualité matérielle de vie car l’écologie n’est pas un masochisme mais, bien au contraire, un hédonisme, un amour éperdu de la vie. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
  14. Il est indéniable que le réchauffement climatique conduira à des phénomènes météorologiques d'une violence non encore connue à ce jour. Jean Serrat, commandant de bord.
  15. Le permanent débat Les Européens vont élire un parlement presque souverain qui contrôle l’exécutif via l’agrément de la Commission Européenne et jouit d’un pouvoir de co-décision pour tous les textes normatifs. Vous apprendrez dans vos médias que vous n’êtes pas intéressés par ce scrutin essentiel et démocratique puisque proportionnel et que le débat des idées, les choix fondamentaux, la construction européenne sont des sujets bien trop complexes pour vos « faibles intelligences », uniquement aptes à vous faire percevoir si telle ou telle vedette est énergique, sympathique, pour la rupture, pour séduire et rassurer un peuple enfant. Bref, pour nos commentateurs, le peuple est débile et ne peut accéder aux analyses de fond qui, d’ailleurs, avec la fin de l’Histoire et le règne de mille ans des libéraux conservateurs, deviennent superflues. Or, l’éternel débat entre les gens de mieux et les tenants de l’ordre établi perdure sous-jacent. On ne disserte plus de l’absolutisme royal, du pouvoir clérical, des privilèges des maîtres de forges, de l’accession des femmes à la citoyenneté, du suffrage universel ou censitaire, de la colonisation. Mais, n’en déplaise aux planqués du juste milieu, le vieux clivage existe encore. Le vrai débat de société, d’éthique, de choc des cultures se situe désormais entre les écologistes soucieux de réconcilier l’homme avec sa planète, de respecter les êtres sensibles, et les tortionnaires d’animaux, les exploiteurs de la Nature, les adeptes d’une approche purement anthropocentrique du monde. Entre les féroces sanguinaires, amateurs de chasse , de tauromachie, des usages traditionnels des êtres et nous, il n’y a rien que des ambitions de carrières. L’affrontement idéologique du temps réside entre les écologistes, d’une part, les ennemis de la terre, d’autre part. Cette fracture de civilisation n’est guère perçue par nos contemporains. Les tueurs agréés, alliés très naturellement avec un petit parti désuet d’extrême droite, obtiendront sans doute 5% des suffrages, bénéficiant d’une abstention induite par une campagne d’anesthésie, et les écologistes, toutes listes confondues frôleront les 10%. Ne nous étonnons pas de ce que seulement 15% de la population participent au vrai débat. Dans le passé, ils ne furent jamais plus nombreux à vouloir ou combattre la République, à défendre ou accuser DREYFUS, à résister ou à collaborer. Excusons tous les autres qui par pesanteur sociologique perdurent à voter pour le parti des boutiquiers hargneux et antifiscalistes ou pour le parti des instituteurs. Avouons d’ailleurs que les candidats font souvent l’erreur de ne pas poser les bonnes questions pour faire de la « communication » sans faute, là où il faudrait expliquer clairement les choix. Notre ami François CAVANNA put écrire un jour que « La politique est l’art de plaire aux cons ». C’est probablement ce qui explique la médiocrité de la « classe politique » et la rareté des intellectuels en politique. L’Histoire nous l’enseigne : les peuples préfèrent les NAPOLEON III à des LAMARTINE et Victor HUGO. Dimanche prochain, quand bien même ce sera sans enthousiasme, je vous invite à voter pour ceux qui sont présumés défendre la Nature, l’écologie, les conquêtes éthiques et surtout à voter contre les forces ténébreuses de l’arriération et de la cruauté. Sauf heureuse surprise, le parlement risque de rester aux mains des forces d’argent, des adorateurs du Marché. Au pire, un ou deux députés de l’arriération seront élus pour exprimer leur haine des oiseaux migrateurs et des renards, des loups et des hérons et les forces de progrès constitueront un groupe minoritaire mais néanmoins influent dans une assemblée portée au compromis. Pour un nouveau 1789, il faudra attendre encore un peu, attendre que les pauvres gens cessent de rêver à des mirages, cessent de vénérer leurs exploiteurs, reprennent la marche vers le vrai progrès celui des mœurs et des manières, ce qui ne manquera pas d’avenir. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
  16. la preuve par le loup Par arrêté ministériel du 27 mai 2009, le mal nommé ministère de l'écologie retire canis lupus de la liste des espèces menacées d'extinction et se décharge sur les préfets de la délivrance des autorisations de tirs de loups. Les préfets sont davantage encore soumis aux pressions des lobbies locaux dont l'unique obsession est d'aseptiser la Nature en supprimant les ours, les loups, les lynx, les renards, les fouines, les belettes, les cormorans, les marmottes, les vautours et tout ce qui vit. Lorsque fut créé le ministère de l'environnement en 1971, son premier titulaire, robert POUJADE publia un livre intitulé: "Le ministère de l'impossible" dans lequel il exposait la difficulté de faire prévaloir l'intérêt général de l'écologie sur les appétits et les arriérations. Il est dommage que depuis, ce ministère soit devenu celui de l'imposture, agenouillé devant des chasseurs rétrogrades et tout ce que ce pays compte d'ennemis de la terre. Les conservateurs au pouvoir déclament de l'écologie comme les acteurs d'opéra chantent "Marchons, marchons" en restant sur place. Ils font de l'écologie comme ils invoquent le social tout en servant les intérêts des milliardaires, comme naguère des dictatures s'affublaient de l'épithète de "démocratiques". au bal des faux culs, les politiciens sont rois et les peuples sont dupes. S'abstenir aux élections, revient à refuser d'aller à la chasse aux seuls "nuisibles" qui soient : ceux qui détruisent la Nature! Pour le loup, votez! Pour qui? Peu m'importe, puisque mon seul parti est celui de la Nature d'abord. mais votez contre le CPNT, l'UMP et plus généralement les partis qui servent la chasse, l'agrochimie, le béton, le lobby autoroutier. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
  17. mon cher enfant, vous êtes pathétique. et fatigant. si seulement vous pouviez aller voir ailleurs si nous y sommes, ça nous ferait des vacances.
  18. Le monde n’est pas en crise, mais en mutation. Il faudrait un nouveau 1789 pour ébranler les privilèges, extirper les dogmes, inventer une société nouvelle fondée sur la valeur de la Nature et de la vie individuelle et débarrassée du culte nauséabond de l’argent qui tient présentement la place dévolue autrefois à la noblesse et à ses vertus. Les tenants du système pervers à l’œuvre sur la planète se livrent à un détournement de concepts et se présentent rituellement devant leurs électeurs abusés en prophètes de la « Rupture », de la « Réforme », alors qu’ils vénèrent les maux de cette société : le Marché, l’entreprise privée, la concurrence, l’exploitation, le profit, tout ce qui abaisse l’homme et le rend féroce, âpre et cupide, irresponsable et prévaricateur. Or, il est absurde d’en appeler à la « Rupture », à la « Réforme » abstraitement sans savoir avec quoi et pour quel projet de société. Les grands criminels du siècle passé furent d’ardents réformateurs en mal de « ruptures » absolues : HITLER, STALINE, MAO, THATCHER, REAGAN. Les peuples sont décidément bien niais pour choisir la “rupture” sans même s’interroger sur la direction proposée. Les sectaires de la cupidité érigée en valeur suprême qui gouvernent ici et ailleurs le font dans l’intérêt de moins de 2% de la population, pour une poignée de milliardaires qu’il faut épargner de l’impôt en étranglant le reste de la société, c’est-à-dire en supprimant des dizaines de milliers d’emplois d’enseignants, d’infirmières, d’agents de la répression des fraudes, de la protection de la Nature, d’employés des missions d’intérêt général de la distribution d’électricité, du courrier, en réduisant les moyens consacrés à la santé, à la justice, à l’éducation. Dans tous les secteurs sociaux montent des grognes catégorielles, des conflits corporatistes, des tentatives de sauve-qui-peut sans que la société prenne vraiment conscience des méfaits de la contre-révolution que nous qualifierons de THATCHERIENNE, la dame que notre ami RENAUD prendrait volontiers pour un réverbère s’il était chien, étant l’inauguratrice de la politique du « tout pour les possédants » et du « Il n’y a plus d’alternative », pas d’issue, pas d’autre système. Cette négation du vrai changement caractérise tous les totalitarismes et d’une manière insidieuse, feutrée, masquée, nous vivons un nouveau totalitarisme idéologique infiniment plus habile que ses sinistres prédécesseurs. Dans ce système fou, un parasite social, c’est-à-dire un dirigeant de grande entreprise, un trader, un virtuose du ballon, gagnent en une année ce qu’un enseignant chercheur gagne en un siècle. Et évidemment, les caisses de l’Etat sont vides ! Alors, un jour viendra nécessairement où les mécontentements, au lieu de se juxtaposer, s’uniront pour la vraie rupture. Ce jour-là le PARTI POPULAIRE EUROPEEN ne pèsera plus grand chose au parlement. Pour l’heure, l’Europe anesthésiée s’apprête à reconduire les responsables du désastre. L’Histoire ne repassant jamais les plats, la révolution nécessaire se fera sans échafaud et sans que nul ne se retrouve à la lanterne, sans violence puisqu’elle se fera contre la violence des temps de pré-hominisation. Au pire, les prévaricateurs subiront-ils une ponction confiscatoire de leur fortune mal acquise au détriment du bien public et de l’écologie . Ce qui entrave momentanément cette rupture est l’acculturation et la manipulation mentale opérées par les médias, essentiellement télévisés, (la radio demeurant un secteur épargné parce que négligé par les manipulateurs). Cette acculturation ne résulte nullement d’un grossier « bourrage de crâne » à l’ancienne. Elle en appelle à davantage de subtilité. Ainsi, à titre de simple illustration, observons l’extase collective induite par les médias sur les gains indécents des jeux d’argent. Un pauvre bougre gagne-t-il quelques dizaines de millions d’Euros aux loteries modernes et nos « informateurs » se gardent bien d’inviter à réfléchir sur les valeurs d’une société où l’unique but, l’obsession compulsive est de « gagner des millions ». Ce qui permettra la rupture sera à terme la compréhension par les femmes et hommes de mieux de la nécessité d’adapter la Résistance éthique, intellectuelle et politique aux données des Etats omnipotents. Les maîtres du système s’extasient actuellement devant l’efficacité de leur propagande. Ils s’étonnent presque de voir de pauvres gens, des salariés, des exclus de leur monde ploutocratique fermé, accepter leurs valeurs dégradées, surtout depuis les décennies 1980. Leur poison fait que la fortune grossière peut être étalée tapageusement, que les citoyens ne rêvent que de devenir eux-mêmes spéculateurs, l’école de commerce faisant figure de temple des vertus du temps. Allons, la mode, fut-elle politique et intellectuelle, est ce qui se démode et l’illusion ne tardera plus à se dissiper. Espérons que de leur faillite morale, de leur effondrement sortira une société plus responsable, plus mature, plus douce aux êtres, plus respectueuse de la biosphère. La contre révolution thatchérienne n’est pas compatible avec une humanité écologique ce que prouvent toutes les « Réformes » initiées par les adeptes de ce dogme qui s’affichent pragmatiques dans les discours, mais qui poursuivent l’accomplissement de leur idéologie. La chute de leur système s’annonce mais l'issue demeure incertaine : deux pentes s’offrent à la société : une sortie sur une régression autoritaire et fascisante et une sortie sur un monde écologique, social et démocratique. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
  19. http://abcnews.go.com/Technology/GlobalWarming/Story?id=2464739&page=1 http://www.bizjournals.com/stlouis/stories/2008/02/25/daily50.html http://ma-tvideo.france3.fr/video/iLyROoafMrwu.html pour ceux qui ont vu hier soir la totalité du sujet ci-dessus dans l'émission THALASSA, ils ont pu entendre que les grosses compagnies pétrole/gaz (en particulier EXXON) ont payé grassement des scientifiques pour qu'ils disent que le réchauffement climatique était un canular. les habitants de ce village attaquent 24 compagnies, toute la mafia des pollueurs/menteurs. ------------------------ si le niveau de la mer s'élève, c'est parce que les glaces fondent. si les glaces fondent, c'est parce que la température se réchauffe. CQFD. ça devrait pas être difficile à comprendre.
  20. j'ai oublié de préciser que le texte ci-dessus était de michel tarrier.
  21. Je ne sais pas quelles armes seront utilisées pour la troisième guerre mondiale, si elle a lieu. Mais la quatrième se règlera à coups de massues. Albert Einstein Décadence et bon sens Redevenir simple ? Même pas ! Pourrons-nous, une fois au pied du mur, au bout du rouleau, au moins redevenir simples, redevenir pauvres ? Pauvre dans le sens noble et non miséreux ou miteux du terme sociétal, non pas comme un affect indésirable et un statut politique de souffrance tel celui d’un SDF ; mais pauvre comme vertueux, comme objecteur de biens matériels ; pauvre avec l’immense dignité du cueilleur-chasseur-pêcheur parcimonieux, en écoute optimale avec la naturalité ; pauvre comme nomade avec la chance de ne rien posséder, pauvre comme nous l’étions à l’aube du premier matin, nos cellules et nos neurones en interdépendance avec les élémentaux de la nature ; pauvre comme normal et non endimanché d’un illusoire confort, d’un contradictoire progrès. Un chômeur avec mobile, qui achète des fruits exotiques dans les couloirs surpeuplés et pollués du métro n’est pas pauvre, il est distrait. La ménagère saisie par l’huissier et qui hésite entre vingt mille détergents n’est pas pauvre, elle est distraite. Comme Socrate, Saint-François d’Assises ou Gandhi, celui qui ne possède rien est plus proche des dieux et de l’univers. Une preuve : PayPal ou la Carte Bleue ne sont pas à l’origine de nos plus beaux souvenirs… L’horizon d’une crise systémique et écologique qui s’affirme, se concrétise, à l’aune d’un temps marchand qui se fissure et sur les décombres capitalistes duquel nous commençons à marcher en tournant en rond, engendrent d’innombrables signes traduisant un repli éthologique sur soi. Pied-de-nez vindicatif ou cynisme opportuniste : Madame Obama nous montre comment on plante ses choux à la mode de la Maison Blanche, peu importe que Monsanto, craignant le pire, cherche simultanément à susciter une législation restrictive de la liberté individuelle de cultiver son jardinet. Tout et le contraire de tout est la devise d’une schizophrénie ordinaire savamment entretenue. De nombreux mouvements récalcitrants ont déjà choisi les chemins de traverse, dans la plus pure bioéthique. Il en est ainsi, par exemple, des nouveaux freegans dont le choix stratégique est celui d’une vie alternative limitant au maximum toute adhésion à l'économie conventionnelle et à la consommation de matières premières. Ces dissidents optent pour des principes chers à certaines contre-cultures récentes de l’Occident industrialisé, prenant le contre-pied du mode de vie conventionnel, tels ceux des beatniks (la génération perdue !) ou plus précisément des hippies. Sur des modes pieux et sectaires, Mennonites et autres Amish (« Tu ne te conformeras point à ce monde qui t’entoure ») ont aussi et depuis longtemps opté pour un autre chemin. Un regain non négligeable de survivalistes Nord-américains a été enregistré suite aux attentats du 11 septembre 2001, puis aux effets de l’ouragan Katrina. Le consensus dominant parmi ces adeptes d’une vie de retranchement répond au proche effondrement de notre civilisation, suite aux pénuries annoncées de pétrole, d’eau et de nourriture. Films, littérature et maintenant sites et blogs ne manquent pas sur le sujet, qu’il s’agisse de survivre à des catastrophes dites naturelles ou à cette faillite estimée inéluctable et prochaine de la société anthropique. Les survivalistes s’adonnent ainsi à un apprentissage constant de techniques de survie. En France, 76 % des jeunes interrogés disent que leur avenir sera pire que celui de leurs parents. Reposera-t-on cette question en 2100 : certainement pas puisque l’avenir ne sera plus "futurible" !! Alors, quand la boucle de l’homme moderne sera bouclée, que les peuples derniers n’auront plus que l’option nomade et autarcique de redevenir cueilleurs-chasseurs à l’image des peuples premiers, comment procéder ? Comment procéder alors que nos 7 milliards d’humains auront quasiment tout consumé, que les ressources sont en voie de tarissement prononcé, que notre pétro-addiction touche à sa fin forcée, que l’eau commence à manquer, qu’une espèce végétale ou animale disparaît chaque 18 minutes de notre biosphère, que même les abeilles – empoisonnées par le diktat agrochimique – nous quittent ? Comment les 10 ou 12 milliards de pauvres hères que nous serons en 2080 ou en 2100 - quand surviendra le grand crash - pourront-ils satisfaire leurs simples et humbles besoins basiques ? En marge des exodes surnuméraires, fuyant aussi les zones submergées par la hausse du niveau des mers, loin des programmes d’épurations sous tous prétextes, s’effectueront des regroupements et l’instauration de communautés sur des écoinçons de terres encore fertiles. Il faudra se réapproprier un savoir-faire quasiment effacé de la mémoire collective, celui du XIXe siècle, antérieur à la société bluffante des moteurs avides de pétrole. Comme nous aurons perdu toute trace des animaux de trait, les survivants devront faire preuve d’une pugnacité à la hauteur du travail manuel de la terre, comme à l'Âge de pierre. Tandis que ces nouveaux paysans sédentaires cultiveront sur des terres de fortune pour des pasteurs nomades, ces derniers fourniront aux premiers encore non accoutumés au végétarisme salvateur une ration devenue maigre de calorie carnée. Les hordes de pillards, déshérités, seront partout et l’insécurité la plus totale. Darfour et impérialisme arabe, Irak et impérialisme américain sont les actuels prototypes les plus « soft » de ce que l’humanité devra encaisser… pour survivre. Le décorum dantesque sera celui des aéroports où le terminal le sera pour de bon, et des avions cloués au sol, des rubans d’autoroutes et de leurs cimetières de véhicules abandonnés à l’endroit du dernier kilomètre parcouru avec la dernière goutte de carburant, d’aérotrains rouillés qui hier filaient à 500 km/h, de quelques centrales fumantes ayant tchernobylisé leurs lointains alentours et de palles grinçantes d’éoliennes continuant à tourner pour l’équivalent de quelques bougies plus nostalgiques que démagogiques. On peut imaginer à l’infini, ce n’est d’ailleurs ni imagination, ni fiction, simplement le tout proche futur d’un récent passé décomposé. De plus de 10 ou 12 milliards, la population terrienne chutera à 2 milliards, capacité induite par une agriculture redevenue « naturelle », faute d’engrais dopants issus du pétrole tari et dont les restrictions sont aussi celles des dernières terres non stérilisées par un siècle d’agriculture chimique et de surpâturage. L’écrémage démographique sera parfaitement possible sans stérilisation humaine, ni le moindre usage de la bombe atomique. En douceur. En exode pour nulle part, les enfants de nos enfants devront errer en quête de denrées rares en des montagnes dénudées, au substrat scalpé, aux torrents taris, dans des lambeaux de forêts fossiles et vidées de toute biodiversité. Ils iront en hordes faméliques et éperdues sur des steppes mornes et brûlantes, au sol galvanisé, en d’immenses Beauce stérilisées dont nous aurons épuisé le contenu biologique jusqu’au dernier lombric, dans un corridor planétaire d’écosystèmes déconstruits où table rase fut faite du vivant, où nous avons, avec orgueil et performance, libéré plus de cent mille molécules chimiques. Sauront-ils que, peu avant la débâcle et l’écroulement final, nous avions tenté de réparer la planète, de susciter une renaissance salutaire en baptisant bio ou écolo tout ce qui n’était qu’un retour en arrière, à la normale ? Mais que nous ne savions même pas si nous nous mentions à nous-mêmes, s’il s’agissait d’une démence de repentance désespérée ou d’un dernier bon coup pour s’en mettre plein les fouilles ? Les enfants de nos enfants (qui n’avaient toujours pas demandé à naître…) fouleront le poubellien supérieur d’infectes immondices d’une ex-civilisation de l’inutile qui colonisa nos pauvres esprits sans défense. Ils déambuleront en des décors hallucinants de banqueroute planétaire, d’autoroutes fermées, de rampes et d’échangeurs abandonnés, de gares et d’aérogares désaffectées, de stations balnéaires et de ports de plaisance ruinés, de stades effondrés, d’innombrables métropoles désertées, aux tours géantes vidées, aux pieds desquelles clignoteront dans le néant d’un espoir déconfit quelques sémaphores en détresse… hagards, ils se souviendront de nous, de nous autres modernes, du temps de notre cuisant mirage, de l’autosatisfaction passée de nos défunts économistes, de notre incommensurable et arrogante erreur… Comment pêcher en des mers abiotiques, en des fleuves pollués, en des grands lacs desséchés ? Restera-t-il au moins quelque gibier invasif pour satisfaire la dérive carnivore de l’homme omnivore ? Comment cibler un dernier petit oiseau à abattre dans un ciel de tempêtes où ne voleront plus que des billets de dollars et d’euros enfin nuls et non advenus ! En cas de cyclone ou de tsunami, les enfants de nos enfants ne pourront même plus prendre des risques pour gagner UN DERNIER PETIT SOU en filmant l’apocalypse pour le compte d’une quelconque CNN dont les patrons auront été illico presto sidérés sains et saufs pour l’ailleurs d’un autre part planétaire, embarqués de justesse vers un utopique projet alunissage signé Virgin Galactic. Fable ou prophétie ? En tout état de cause, l’inverse nous étonnerait, un nouvel âge d’or, de providence et d’amour semble improbable pour quand nous en aurons fini avec tout ce qui bouge, avec tout ce qui pousse, quand nous serons rassasier de goinfrer, de consommer, de consumer. Alors, faut-il encore procréer pour peupler un futur à l’image d’une fosse commune globale ? Le pire n’est jamais certain !! Redoublons nos efforts pour jouer les prolongations, et gagner une-deux-trois générations, puisque nous ne disposons pas d’une-deux-trois planètes. Trop drôle ! Il faut bien quelques lignes de faux-espoir pour laisser tourner la machine et ne pas trop plomber l’atmosphère : Coup de semonce : ou quand l’homme cravaté ne fait plus le malin :
  22. A l’heure où les scientifiques du monde entier déplorent la sixième grande disparition d’espèces, où les discours officiels se drapent de vertu écologiste, où les Etats et Unions d’Etats doivent imposer des quotas de pêche, où les forêts s’étiolent, les eaux s’empoisonnent, les sols se stérilisent, perdurent quelques dizaines de milliers d’individus hantés par la rage de tuer. Tout est prétexte, pour cette minorité tapageuse, à torturer, exterminer, fusiller, piéger, poignarder : les traditions, la culture, les maladies prétendument véhiculées par les animaux, les dégâts aux champs et élevages. Derrière ces prétextes grossièrement mensongers ne se cache que l’inquiétant instinct de mort affectant ces hommes qui font de leurs crimes contre Nature un loisir. De l’échinoccocose à la rage, des cormorans mangeurs de poissons aux loups croqueurs de moutons, des renards dévoreurs de poules aux grives qui ne font rien, ils inventent, tels des inquisiteurs du moyen-âge, des méfaits relevant d’un pur obscurantisme. Ne voient-ils pas, ces ignorants des sciences naturelles, dans la minuscule belette, de soixante grammes, consommatrices d’œufs et de micro-mammifères, une dangereuse buveuse de sang ! Ne cessent-ils pas, ces agités de la mort loisir, d’exiger des pouvoirs publics toujours plus de chairs à déchiqueter au nom d’une pseudo-régulation et d’affabulations délirantes ! Trop de cervidés et d’ongulés, qu’il faut prélever, mais trop de lynx, loups et ours pour réguler les herbivores . Trop de rats musqués et de ragondins, mais trop de prédateurs, putois et rapaces. En fait, ces ennemis de la terre n’ont ni l’honnêteté intellectuelle, ni le courage moral d’assumer leur passion destructrice. Quant ils tuent, ce doit être au nom d’un impératif de service public. Pour notre part, méprisons toute hypocrisie et tout faux procès. Ce n’est pas parce que la chasse tue quelques dizaines de bipèdes chaque année, qu’elle dérange la quiétude des randonneurs, qu’elle affecte la pérennité de telle ou telle espèce menacée que nous la condamnons. D’autres loisirs génèrent également des accidents mortels. La vérité, que nous assumons pleinement à l’opposé des ennemis de la terre, est qu’il s’avère, d’un point de vue éthique, intolérable de lier le plaisir d’un homme et la souffrance d’un être sensible. La chasse, la tauromachie et leurs variantes, piégeages et autres réjouissances attentent à la dignité humaine, insultent notre intelligence en rabaissant l’homo sapiens au-dessous de la condition des autres animaux. La France, en sa règlementation fort anachronique, comporte une liste d’espèces animales dites « nuisibles » : renard, martre, belette, putois, fouines, corneilles, pies, étourneaux, pigeons ramiers, geais y figurent entre autres. Les chasseurs sont très attachés à la notion arriérée de « nuisibles ». Dans la Nature, aucune espèce n’est nuisible, si ce n’est celle qui remettrait en cause la biosphère. Le gouvernement a commandité au député Pierre LANG, élu de MOSELLE très pro-chasse, un rapport sur une révision de la réglementation relative aux « nuisibles », rapport devant être remis au ministre le 30 juin prochain. Pierre LANG fut rapporteur de nombreux projets de lois sur la chasse. C’est lui qui le 24 juin 1994 déclarait à la tribune de l’assemblée nationale, commentant une loi fixant des dates d’ouverture et de fermeture de la chasse des oiseaux migrateurs contraires au droit communautaire : "Les écologistes devront reconnaître que les chasseurs ont bien légiféré. (rires sur les bancs). Non, je voulais dire les députés". Admirable lapsus qui en dit long sur l’esprit du député pro-chasse invité à cogiter sur la notion de « nuisibles ». Avec un tel rapporteur, il est peu probable que la France sorte du moyen-âge écologique ! Pour ces hommes du passé, la faune n’est que de la chair à fusil. Il y a ce qui se mange et qui est « gibier » et ce qui ne se mange pas et qui devient « nuisible ». Mais au fond, que représentent ces hommes dans la société contemporaine ? Sociologiquement, une infime minorité, démultipliée sous les dénominations quasi-synonymes de chasseurs, éleveurs, agriculteurs, mais cette infime minorité structurée de manière pyramidale, tient l’Etat. Face à cette situation bloquée, les citoyens de progrès des mœurs et des manières doivent adopter une attitude claire, loyale, courageuse. La notion de « nuisible » n’a plus place dans une législation contemporaine. Si l’homme extermine une seule espèce au nom de son profit, de ses fantasmes, de ses haines irrationnelles, il devra les exterminer toutes, car il est une loi fondamentale de la nature : toute espèce concurrence nécessairement les autres. Ou nous acceptons cette présence du différent, toujours gênant d’une manière ou d’une autre, ou nous aseptisons la terre : le loup prélève des moutons, certes, mais l’hirondelle souille les façades, le merle picore les cerises, la guêpe et le chardon piquent. L’humain est en passe d’anéantir la Nature et il est urgent d’opérer une rupture culturelle radicale avec une approche négationniste de la valeur intrinsèque du vivant. Pour notre part, nous ne dialoguerons pas avec les ennemis de la terre. Non par fanatisme, non par sectarisme, mais parce qu’il est vain de tendre un pont sur un fossé plein de sang. La rupture est ici de civilisation. Qu’aurait pu donner dans les siècles passés, un dialogue entre adversaires et partisans de la torture, du bûcher, de l’esclavage, du bagne, et plus récemment de la peine de mort ? L’opposition est irréductible entre ceux qui respecte les êtres sensibles et ceux qui aiment les tuer en invoquant des prétextes ridicules sans pouvoir reconnaître qu’ils agissent par pure jouissance de donner la mort. Sans cette mutation radicale, sans cette révolution éthique impliquant le respect des êtres sensibles, l’humanité se condamne à n’être qu’une impasse évolutive puisqu’elle aboutira prochainement à l’anéantissement de toutes les autres formes de vies. Cela commence par les prédateurs, puis par les grands herbivores, puis par l’entomofaune, jusqu’à l’extermination finale. Entre celui qui tue et celui qui protège, le dialogue n’est pas refusé. Il est impossible, puisque l’un et l’autre ne participent plus de la même civilisation. Notre éthique a intégré les données de la science contemporaine. Nous savons qu’il y a une unité fondamentale du vivant et que notre espèce, par la maîtrise qu’elle a acquise sur le monde, le menace désormais. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
  23. Quel peut être l’effet du réchauffement climatique ? Avec la fonte de la banquise, les gens commencent à être intéressés par l’ouverture de passages pour les bateaux. Entre le Japon, la Chine et l’Europe, cela raccourcit de 20 à 30 % le temps de transit. Le coût de transport sera également plus faible. Côté sibérien, les routes devraient s’ouvrir vite. Moins du côté canadien, à cause de la dérive de la banquise. Le grand « Silence Blanc » n’en a plus pour très longtemps. Le rythme du réchauffement climatique semblerait en effet plus rapide que celui projeté par l’ONU : des îles jusqu’alors inconnues émergent, pour la plus grande joie des géographes, au large du Svalbard en Norvège, mais aussi du Groenland et du Canada. Cette zone polaire où la fonte des glaces devrait libérer bientôt d'importantes voies maritimes et permettre aussi l'exploitation des ressources naturelles, est convoitée par les États-Unis, le Canada, le Danemark et la Norvège. Et la Russie craint de voir les forces de l'OTAN s'y installer. A l'été 2007, la Russie ne plantait pas son drapeau par 4261 mètres de fond sur le Pôle Nord pour faire valoir un simple exploit. Bel exploit technique, mais aussi volonté de faire valoir quelques droits ... Au-delà de toutes les spéculations quant à l’existence de gisements de pétrole qui pourraient représenter le quart des réserves mondiales, l’intérêt pour les futures routes maritimes du Pôle Nord semble être le nerf de la « guerre ». Si pétrole il y a, il faudra forer en eau profonde par 3000 mètres de fond à des températures frisant les -50°C. Mais si la fonte des glaces se poursuit, d’ici dix à vingt ans, de nouvelles routes maritimes s’ouvriront. Et le Pacifique sera relié à l’Atlantique par la mythique route du Nord Ouest, permettant de se passer du canal de Panama. Rappelons que selon certaines prévisions, cette voie pourrait devenir navigable dès 2015 . Dans ce climat « chaleureux », le 10 août dernier, un navire des gardes-côtes des Etats-Unis mettait le cap vers l’Arctique afin de cartographier les régions qui pourraient être revendiquées comme partie intégrante des Etats-Unis, suivi le 12 août par un brise-glace suédois l’ « Oden », avec à son bord des scientifiques danois, qui mettait le cap sur le Groenland. Le but ? Démontrer que la dorsale de Lomonossov est rattachée au Groenland et que donc, le pôle Nord n’est qu’une extension géologique du Groenland, territoire danois. Pour entreprendre cette expédition « danoise » préparée de longue date, le brise-glace suédois a dû faire appel à plus puissant que lui : le brise-glace russe « Les 50 ans de la Victoire ». La guerre n’est donc pas encore vraiment déclarée! Pour finir, n’ignorons pas non plus ce que révélait “Courrier International” dans son numéro 881 du 20 septembre 2007 : « Un lobby conservateur longtemps financé par la compagnie pétrolière ExxonMobil offre 10.000 dollars à des scientifiques pour rédiger des articles réfutant le rapport du GIEC sur le réchauffement climatique » Ce sont les mêmes (soumis aux politiques, aux industriels et à leurs financiers) qui, dans le passé, ont truqué leurs recherches et manipuler leurs résultats, pour étouffer aux yeux des consommateurs les dangers réels - mais niés obstinément pendant des décennies - de l’amiante, des vaccins, des pesticides, de la viande, du tabac, etc...
  24. terrienne

    2 livres à lire

    le compte à rebours a-t-il déjà commencé ? albert jacquard http://www.humains-associes.org/blog/2009/04/19/albertjacquard/ http://wodka.over-blog.com/article-29650479.html to bio or not to bio - jacques-pascal cusin http://www.econo-ecolo.org/spip.php?article1930
  25. terrienne

    un cochon nous écrit

    Chers humains, comme ça, vous avez décidé que la grippe porcine s'appellerait dorénavant la grippe A (H1N1). Vous ne voulez pas que ce virus entache la réputation du porc. Depuis quand la réputation du porc est-elle une de vos préoccupations? Ça fait des siècles que vous salissez notre nom. Y mange comme un cochon! Y est sale comme un cochon! C'est un vieux cochon! C'est une cochonne! Y a une tête de cochon! Si on se fie à vos expressions, je suis un goinfre malpropre, pervers, obsédé, têtu et brutal. Pourtant, quand on cherche bien, le seul animal qui est à la fois goinfre, malpropre, pervers, obsédé, têtu et brutal, c'est vous. Mais vous préférez tout mettre sur notre dos de cochon. Vous vous servez des autres noms d'animaux comme petits mots d'amour : mon minou, ma biche, ma perruche. Susurrez «ma truie» dans les oreilles de votre douce, et vous allez recevoir un coup dans les parties. Un coup de cochon. Pourquoi nous? Que vous a-t-on fait? Les ours, les loups, les requins ont dévoré vos semblables, pourtant vous les respectez. Nous, on couine dans notre petit coin, tout roses, tout innocents, tout coquets avec la queue frisée, et vous nous accusez de tout ce qu'il y a d'immonde dans le monde. Gratuitement. Sans fondement. Puis voilà que, pour une fois, on vous fait quelque chose. On vous refile la grippe. Une vraie. Une solide. Qui rend malade comme un cochon. Pas une grippe d'homme, une grippe porcine. Parce que votre grippe, même si vous l'appelez A (H1N1), elle ne vient pas des léopards, elle vient des porcs, de notre nez écrasé à gros trous, mais vous ne voulez pas lui donner notre nom. Soudainement, vous voulez ménager notre sensibilité. C'est trop d'égards. Alors pourquoi ne dites-vous pas : y mange comme un A (H1N1), y est sale comme un A (H1N1), c'est un vieux A (H1N1), c'est une A (H1N1), y a une tête de A (H1N1)? Parce que notre réputation, vous vous en balancez. Tout ce qui compte, c'est votre cash. Et l'appellation «grippe porcine» est néfaste pour la vente de la viande de porc. Alors vous faites défiler des scientifiques pour expliquer que la grippe porcine ne vient pas vraiment des porcs. Ben non! Ça vient des courants d'air dans la maison. Appeler une grippe une grippe A, c'est comme appeler un chien Fido. Il y a des centaines de grippe A! Ça ne dit rien. Mais ça ne fait pas perdre d'argent. Parce qu'il ne faudrait surtout pas que les gens arrêtent de nous manger. On nous bouffe tellement. Les animaux les plus mangés sur la planète, ce ne sont pas les grenouilles ou les cailles, ce sont les porcs. Vous nous mangez comme des cochons. On produit près d'un milliard de porcs par année. Un milliard. Ça fait beaucoup de bacon. Ça ne vous est jamais venu à l'esprit que toutes ces maladies qui s'échangent de bêtes à humains viennent des conditions exécrables d'élevage? De cette surproduction qui n'a plus rien de naturel? C'est le Dr Frankenstein qui s'occupe de ce que vous mangez. Alors ne soyez pas surpris de tousser jaune et d'avoir des boutons fluo. La vache folle, la grippe aviaire et la grippe porcine, c'est la vengeance des animaux maltraités. Voilà pourquoi, au nom de tous les cochons du monde, je réclame la paternité de la grippe qui vous fait tant paniquer actuellement, comme les mouvements terroristes réclament la paternité de leurs attentats. C'est la grippe porcine. Pas besoin de lui donner un code postal. Ce n'est pas la grippe A (H1N1). C'est la grippe porcine qui sévit présentement. Nous insistons. Cochons de tous les pays, unissez-vous! Affirmons-nous avant de finir en brochette. Pour une fois, tenons-nous debout. Et peut-être que, un jour, une grande partie des humains se rendront compte qu'ils sont aussi manipulés que nous. Qu'ils sont des cochons comme nous. Des cochons de payants. Sur ce, aidé de ma queue en tire-bouchon, je m'ouvre une bonne bouteille et je bois à votre santé. Avant de retourner me moucher. Signé: un cochon qui fait du boudin. Pour joindre notre chroniqueur: stephane@stephanelaporte.com
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