terrienne
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Au Queensland en Australie, deux sinistres individus ont vole un chiot de 7 mois. Ils l’ont torturé, lui coupant la truffe, une patte avant et une patte arrière a l’aide de sécateur puis l’ont décapité. A l’aide d’un téléphone portable, ils ont filmé les tortures infligées a ce pauvre chiot nommé Peanut, ils ont filmé les cris et les jappements de douleur, de souffrance et d’incompréhension de Peanut alors qu’il essayait de leur échapper sur ce qu’il lui restait de pattes…. La loi australienne punit avec jusqu'à deux ans d’emprisonnement les crimes sur les animaux. DEMANDONS UNE PUNITION EXEMPLAIRE POUR CE CRIME ODIEUX !!!! DEMANDONS JUSTICE POUR PEANUT !!! Voici l’adresse ou envoyer cette lettre type : Aan: courthouse.mackay@justice.qld.gov.au Voici la lettre type à envoyer (entre les *******) : ***************************************** The Registrar of the Mackay Court. P.O. Box 104 Mackay 4740 Queensland. Honorable Judge Risson, Word has travelled the globe about a heinous crime committed against an innocent and defenceless victim, a poor dog who was cruelly tortured and killed by a pair of twisted perverts; it seems that these evil-doers filmed the incident, undoubtedly so that they could show it to associates and "re-live" the ghastly experience over and over again. Concerned citizens everywhere are hopeful that the justice system will not excuse such unspeakable cruelty which perpetuates the cycle of violence or let these individuals off with a slap on the wrists. According to Utah State University professor Frank Ascione, individuals prosecuted for animal cruelty are five times as likely to be arrested for other violent crimes. Even the FBI red flags animal abuse when profiling homicidal criminals and their potential for recurring violence. Criminals such as these pose a serious risk to animals and humans and to society in general. Thank you for recognizing the gravity of this crime and punishing them to the fullest degree. Sincerely, METTEZ VOS COORDONNEES ICI ********************************************* Traduction de cette lettre : «Honorable juge Risson, Les mots ont parcouru le monde entier au sujet d’un crime odieux commis contre une créature innocente et sans défense, un pauvre chien qui a été cruellement torturé et tué par une paire de pervers tordus, il semble que ces méchants ont filmé l'incident, sans doute afin qu'ils puissent montrer qu’ils étaient associés à cette horreur et "re-vivre" cette expérience épouvantable, encore et encore. Les citoyens préoccupés de partout, espérent que le système de justice n’excusera pas une telle cruauté indicible qui perpétue le cycle de la violence ou laissera ces personnes s’en sortir avec une tape sur les doigts. Conformément aux dires du professeur Frank Ascione de l'Université d'État de l'Utah, les individus poursuivis pour cruauté envers les animaux sont cinq fois plus susceptibles d'être arrêtés pour d'autres crimes violents. Même le FBI met des drapeaux rouges sur les abus sur des animaux lors de profilage d’homicide criminels et leur potentiel de violence récurrente. Les criminels comme ceux-ci présentent un risque grave pour les animaux et les humains, et la société en général. Je vous remercie d'avoir reconnu la gravité de ce crime et de les punir dans toute la mesure possible. Cordialement,… » ----------------- Merci pour Peanut Jonathan Connor Blake (20 ans) et William Cunnife (24 ans) sont pourtant libres aujourd'hui ! Ils ont volé un chiot Beagle de 7 mois, puis l'ont torturé pendant des heures, avec des ciseaux à bordures et un couteau, ils se sont filmés et photographiés pendant ce temps! Ils ont arraché la truffe de Peanut, puis lui ont tranché une patte avant et une patte arrière.. Ils l'ont laissé tenter de s'échapper (la vidéo où il essaye de s'enfuir sur ses moignons... ) avant de le rattraper, de le martyriser à coups de couteau, et pour finir de l'éventrer! Les policiers qui ont trouvé le corps mutilé du pauvre petit animal ont été tellement choqués qu'ils ont décrit la scène comme étant probablement le pire cas de torture animale qu'ils aient jamais vu... Ils ont emmené la tête du chiot en souvenir... Et ces gens là sont en liberté! Ils ont l'intention de plaider la folie passagère pour s'en sortir avec un minimum! UN SITE WEB CONSACRÉ À PEANUT http://www.peanutslaw.com/story.html Supportez cette pétition importante pour des peines plus sévères : ( Support Tougher Sentences for Animal Cruelty )http://www.gopetition.com.au/petitions/ ... uelty.html proposé par: http://www.bleats.com.au/howCanIHelpF.html
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L’oisiveté devient vertu quand le travail se fait pervers
terrienne a posté un sujet dans Environnement
Incapables de changer de paradigmes, les réactionnaires chantent toujours, dans le naufrage de leur système, les psaumes traditionalistes : « travail, famille, patrie ». Ils parviennent même à inculquer dans l’inconscient collectif l’idée que le manque de « travail » est un mal en soi. Or il y a des travaux pervers et bien plus d’honneur à être chômeur que gardiens de camps de concentrations, promoteurs autoroutiers, spéculateurs financiers, et plus généralement pollueurs, destructeurs de vies, exploiteurs d’humains et de Nature. L’homme n’a pas besoin de travail, dans l’acception punitive et aliénante de la notion, mais de moyens de vivre. La collectivité a besoin de services de qualité, de produits utiles et durables, de dévouement de chacun au bien public et non d’individus soumis, condamnés à on ne sait quelle malédiction. Dans une société où un humain fait en une heure ce qu’hier cent humains ne parvenaient pas à faire en cent heures, le travail, au sens pré-technologique n’a plus sa place de vertu sociale première. Le constater n’est point un choix éthique mais une évidence objective : les machines et les productions automatisées, la société numérique appellent des changements radicaux de paradigmes. N’en déplaise aux sado-masochistes de la réaction, le travail fut une nécessité, une fatalité, une contrainte qui disparaît d’une société où la machine d’abord, l’informatisation désormais, suppléent aux "travailleurs" d’antan. Il ne conviendrait de se lamenter que si le « travail », non vécu comme une passion épanouissante, constituait l’unique solution pour conférer aux humains « niveau de vie » et dignité. Mais, il faudra bien demain découpler le revenu et le statut de l’individu de son rôle dans l’appareil de production. Tout simplement par la redistribution, la création d’emplois publics d’utilité générale et sans aucune visée mercantile, sans souci de ce concept répugnant qu’est la Rentabilité. Bref, l’inverse de ce que ressassent nos réactionnaires se noyant sous leurs contradictions : leur système tarit l’emploi et leur morale demeure celle des siècles passés. Cette remise en cause des dogmes d’antan n’est ni utopique, ni iconoclaste. Elle s’imposera par la force des choses et par les données objectives d’un monde massifié. Il semble en passe de disparaître ce monde qui inspira au poète cette utile réflexion : « tandis qu’à leurs œuvres perverses les hommes courent haletant, mars qui rit malgré les averses prépare en secret le printemps ». Après la mort de la biodiversité et ses printemps silencieux, c’est à la mort du travail que nous assistons sans mesurer l’ampleur du changement. Notre slogan : « travailler moins, pour vivre mieux et davantage respecter la Nature ». Consommer intelligemment, contre l’intérêt des spéculateurs voraces, produire des biens durables, substituer en toute chose la qualité à la quantité. Voilà un champ de contestation que nos archéo-révolutionnaires devraient bien investir. Mais, pour cela, il leur faudrait comprendre que l’écologie n’est pas un vague environnementalisme de décor. L’échec des motions de défense des animaux dans certains partis présumés progressistes prouvent leur anachronisme et leur nostalgie de « luttes révolues ». Décidément, le siècle dernier avec ses crimes et ses erreurs ne passe pas. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE -
Le sanglier est un animal intelligent. Oui, tout aussi intelligent que le chien que nombre d'arriérés maltraitent encore, mais que d'autres commencent seulement à respecter un peu. Mais, pour l'arriéré le sanglier n'est jamais que de la viande sur pattes, voire un horrible nuisible, la bête noire proliférante et menaçante. Alors, le concours de sottise et de cruauté est ouvert dans le rural très profond. L'agriculteur contemporain ne supporte plus guère la faune sous quelque forme qu'elle se présente. De l'insecte au chevreuil, du corvidé au héron, de la buse à la belette, tout y passe. Quant au chasseur, il lui faut de la chair fraîche au bout du fusil. Alors, il agraine et au besoin relâche clandestinement du cochonglier, croisement de porc domestique et de sanglier sauvage, plus prolifique que la souche originelle. Les sangliers prolifèrent ! Que ne laisse-t-on pas revenir les loups et lynx dans nos campagnes. Ils réguleraient très naturellement la faune puisqu'ils n'ont pas attendu l'homme et ses gros fusils pour le faire durant des millions d'années. Pour prévenir les lâchers, les agrainages et extermination des prédateurs, une seule et unique solution: abolir la chasse. Ils font peur ces individus qui brûlaient, il y a quelques années, une "cargaison" de moutons Anglais dans un camion sur les routes du LIMOUSIN et qui pendent un sanglier pour exprimer leur refus de voir des animaux libres dans une Nature qu'ils confondent avec une usine de productions agricoles. ------------ message transféré La guerre du sanglier oppose les agriculteurs aux chasseurs en Moselle Une centaine d'agriculteurs ont bloqué vendredi l'accès à Freyming-Merlebach (Moselle) pour protester contre la prolifération de sangliers favorisée, selon eux, par "le comportement irresponsable de certains chasseurs", a constaté l'AFP. Les manifestants, membres de la Fédération des syndicats agricoles (FDSEA) de Moselle, ont barré pendant plusieurs heures les différentes entrées de la ville avec une quarantaine de tracteurs, perturbant la circulation jusque sur l'autoroute A31 reliant Metz à Strasbourg. Un sanglier "capturé à la main" le matin même a été pendu, éviscéré, à un lampadaire et des pancartes "les loisirs des uns sabotent le travail des autres", ont été accrochées aux carrefours bloqués par les agriculteurs en colère. "Le député-maire (UMP) de Freyming-Merlebach, Pierre Lang, qui est aussi président de la Fédération des chasseurs de Moselle, a permis l'explosion des populations de sangliers dans le département pour satisfaire les adjudicataires des chasses", a accusé un responsable de la FDSEA, Jean-Marc Breme. Selon lui, le président des chasseurs n'aurait pas respecté les plans de chasse qui auraient permis de maîtriser les populations de sangliers. "Ces populations causent d'importants dégâts dans les cultures provoquant des pertes économiques insupportables qui sont de moins en moins indemnisées", a renchéri un autre responsable du syndicat paysan, Gilles Becker. Le préfet de la région Lorraine a proposé de recevoir la semaine prochaine à Metz les agriculteurs et les chasseurs pour trouver un compromis. La FDSEA a accepté "sous condition" de se rendre à cette réunion de conciliation. M. Lang n'était pas à Freyming-Merlebach lors de la manifestation, a indiqué son secrétariat. Quelque 17.000 sangliers ont été prélevés en Moselle en 2007 contre 13.500 en 2004, selon des dernières statistiques disponibles à la Fédération nationale de la chasse. Mais les dégâts causés par les sangliers dans le département ont été indemnisés à hauteur d'un million d'euros seulement en 2007 contre 1,15 million d'euros en 2004, selon des chiffres du Fonds d'indemnisation des dégâts des sangliers. En septembre, dans le département voisin de la Meuse et avec des mots d'ordre similaires, les syndicalistes agricoles avaient déversé des bennes de déchets de maïs et laissé dix sangliers morts devant le siège de la Fédération des chasseurs à Bar-le-Duc. La Moselle et la Meuse comptent, avec le Bas-Rhin et le Haut-Rhin, parmi les départements les plus touchés par les dégâts de sangliers en France. 2009 AFP
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L'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments dévoile un rapport exonérant le maïs de la firme MONSANTO dit 810, organisme génétiquement modifié, de toute incidence négative sur la santé humaine. Ce maïs contient un gène insecticide détruisant des chenilles parasites de la plante. Les conséquences de cette mutation génétique provoquée sur la santé des humains n'est qu'une question parmi d'autres posées par cette opération purement lucrative et spéculative. Il semble acquis que cette plante insecticide détruira des insectes donc compromettra la chaîne alimentaire écologique : lombrics, coccinelles, guêpes, abeilles et autres en souffriront presque immanquablement. Ce fait rend intolérable l'opération spéculative des firmes du poison agricole et de la mort programmée de la diversité biologique. Mais, pour certains technocrates qui ne méritent guère le nom de scientifiques, que vaut la diversité biologique ? Dans les PYRENEES, une coulée de boue générée par les pluies de ces derniers jours anéantit deux cents brebis bien mal protégées. Imaginons qu'un loup, un ours ou un lynx ait tué dix brebis. Des arriérés furieux bêleraient à l'extermination des prédateurs. En fait, ce n'est point la mort des brebis que ne supportent pas certains "chasseurs de montagne" mais la présence du loup, de l'ours ou du lynx. Il faut se rendre à l'évidence: il y a encore des hommes contre Nature. CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
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Nous vivons déjà au seuil de l’invivable, sur une planète en sursis, dans une ambiance de fin du monde et de débâcle planétaire. Pourquoi ce troisième millénaire n’aurait-il qu’un siècle ? Pourquoi ne nous resterait-il qu’une cinquantaine d’années de vie supportable ? Pourquoi ne pourrons-nous pas céder le flambeau à nos enfants ? Pourquoi cette impasse sur le futur ? Pourquoi le chaos serait--il inéluctable ? Ce n’est pas sorcier, mais c’est certes inquiétant. Il s’agit, au sein de ce groupe urgence, de deviser sur ce que sera notre planète à l’horizon 2050. À la cadence des outrages, des profanations, des abus d’usage et de notre irrespect tous azimuts, notre Terre mère sera-t-elle encore vivable dans quelques décades, ou plus probablement exsangue, usée jusqu’à la corde, vidée de son vivant et l’essentiel des ressources taries ? Comment va-t-on ralentir la mort biologique du sol, la déconstruction des écosystèmes, la sixième extinction massive d’espèce, l’incommensurable et fatale pollution engendrée par nos caprices sociétaux, comment va-t-on VRAIMENT pouvoir lutter contre le réchauffement global, la fonte des glaciers et de la banquise, et la montée des océans ? Nos enfants n’auront-ils donc qu’un désert en partage et en héritage, c’est donc ainsi qu’Homo sapiens demens se sera chargé du legs qu’on lui avait confié ? Le voilà donc le résultat de nos morales et de nos religions, l’enseignement du fameux siècle des Lumières (aveuglement !), de notre glorieux progrès, d’une science sans conscience, d’un productivisme forcené, d’une ivre appropriation des ressources, d’une souffrance imposée aux Peuples premiers (si sages et en phase avec les éléments) et aux autres espèces compagnes de notre bref et prétentieux transit terrestre ? Nous autres, probabilistes anxieux, visionnaires inquiets et, pendant que nous y sommes, prophètes du malheur (parce que adeptes du respect et du principe de précaution), sommes-nous seulement des agités du bocal ? Faut-il se détourner de la crispation écologique, dénier les risques du chaos climatique annoncé, rejoindre les négationnistes et vénérer Claude Allègre, les amis de l’amiante, des OGM, des 100 000 molécules irréversiblement lâchées dans les sols, les eaux, les airs, rire des aires de loisirs infantiles tapissés de yellowcakes, des milieux démesurément radioactifs que nos gouvernants d’hier et D’AUJOURD’HUI nous concoctent ? Et faut-il continuer à se reproduire sur une grande échelle, jusqu’à 10 milliards pour 2050, 17 milliards pour 2100, en criant : après-nous le déluge ?! Michel Tarrier
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Tempêtes d’hiver en Europe : évolution en marche ? Munich Re, premier groupe mondial de réassurances, publie chaque année un bilan des catastrophes naturelles dans le monde. Voici quelques extraits de son rapport sur l’année 2007, où l’Europe du Nord avait été dévastée par la tempête d’hiver Kyrill. [1] Augmentation des sinistres liés aux tempêtes d’hiver « D’ici à la fin du XXIème siècle, le changement climatique va entraîner, dans de nombreux pays européens, une nette augmentation des taux de sinistre annuels dus aux tempêtes d’hiver. Kyrill ne peut pas être considéré comme un évènement unique et exceptionnel. » Liens avec le changement climatique « Selon le rapport d’évaluation du Conseil mondial du climat sur les effets du changement climatique en Europe (GIEC, 2007), le niveau d’activité cyclonique en hiver, qui s’exprime par l’indice positif de l’oscillation nord-atlantique, va en moyenne se maintenir ou même s’affirmer à long terme, au cours des décennies à venir. Certains modèles climatiques globaux, par exemple de l’Institut allemand de météorologie Max-Planck ou du centre britannique Hadley, soutiennent la théorie d’un renforcement de l’activité cyclonique en hiver en raison du changement climatique. D’après ces modèles, c’est surtout l’intensité des cyclones qui va augmenter et non leur nombre. Sur le long terme, nous prévoyons une augmentation de l’activité cyclonique en hiver en raison du changement climatique. » Limite des expériences passées « Il ne suffira plus, à l’avenir, de tenir compte des expériences du passé. Il faudra également prendre en considération les risques évolutifs liés au changement climatique. » Comme pour la crise économique, la crise climatique nous obligera-t-elle à réinventer le Monde, plus rapidement que prévu ? D.DELESTRE ------------------------ en tous cas, la france vient de connaitre sa seconde violente tempête en 3 semaines. avec des dégâts matériels très importants.
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jusqu'ici, on avait le choix entre des poêles en fonte (chères), en inox (où les aliments collent souvent) ou revêtues d'un anti-adhésif type téflon. celles-ci sont accusées de dégager, avec la chaleur et l'usure, des substances toxiques. voici donc une bonne nouvelle pour les amateurs de pommes de terre sautées soucieux de leur santé et de celle de la planète : les fabricants ont mis au point un revêtement anti-adhérent ET écologique. à base de céramique, il ne contient ni matière toxique, ni métaux lourds. même sa production est (presque) verte : ce revêtement, appliqué à basse température, permet de réduire les émissions de CO2. à noter, son nom varie selon les marques (evergreen pour aubecq, thermolon pour green pan chez zwilling, bekadur ceramica chez beka). aubecq : www.aubecq.fr ou aux galeries lafayette maison beka : www.eco-beka.com ou 03 88 85 89 01 green pan : www.green-pan.com distribué exclusivement chez zwilling 01 42 68 88 00 www.zwilling.com
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Australie: la gravité des incendies liée au réchauffement climatique SYDNEY - L'Australie, en proie à des incendies meurtriers, est le pays habité le plus sec au monde avec un environnement naturellement propice aux feux, mais les effets du réchauffement climatique sont de nature à décupler leur gravité, ont averti lundi des experts. "Le réchauffement, le climat et la sécheresse modifient la nature, la férocité et la durée des feux de brousse", a expliqué Gary Morgan, chef du Centre de recherche Bushfire Coopérative de Sydney. "Les feux de ce week-end illustrent la nécessité de recherches scientifiques pour améliorer notre compréhension des nombreuses incidences qu'ont ces feux", a-t-il ajouté. L'Australie est en proie aux incendies les plus meurtriers de son histoire qui ont coûté la vie à au moins 131 personnes depuis samedi dans le sud-est du pays. "Je n'ai jamais vu des conditions climatiques aussi extrêmes que celles qui ont été observées samedi. C'est sans précédent", a souligné Mark Adams, spécialiste des incendies à l'université de Sydney. Les flammes se sont propagées à la faveur d'un dangereux cocktail: des températures record, une sécheresse inédite et des vents violents. Le mercure a frôlé samedi les 47° près de Melbourne, un record pour un mois de février. Et tandis que les feux ravageaient des milliers de kilomètres carrés au sud, l'Etat du Queensland (nord-est) a été récemment en proie à des inondations provoquées par des pluies diluviennes à la suite de cyclones. "Nous n'avons pas encore assez de de preuves pour expliquer pleinement ce qui s'est passé ces derniers jours en matière de réchauffement climatique, mais tous les éléments scientifiques dont nous disposons jusqu'à présent démontrent que nous pouvons nous attendre à des conditions météorologiques extrêmes dans les années à venir", a averti M. Adams. L'Australie a connu en 2007 une sécheresse historique. La production agricole avait diminué de 10% à cause de la sécheresse, qui a ruiné de nombreuses communautés rurales. Selon les services de météorologie australiens et l'Organisation fédérale pour la recherche scientifique et industrielle (CSIRO), qui ont établi un scénario catastrophe en lien avec les effets du réchauffement, le nombre de jours durant lesquels les incendies présenteront un danger extrême risque de doubler d'ici 2050. L'organisation écologiste Greenpeace a de son côté établi de noires prédictions pour le pays-continent en lien avec les effets du réchauffement: "l'Australie risque des épisodes de sécheresse plus fréquents, des températures plus élevées, des feux plus intenses, de même des cyclones et des inondations aux conséquences plus lourdes". "L'échelle de la tragédie devrait être un aiguillon pour les responsables politiques sur la nécessité de s'attaquer de façon urgente au réchauffement climatique", a estimé John Hepburn, l'un des responsables de campagne de l'organisation. (AFP / 09 février 2009 09h26)
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Contre l’arbre, l’animal et l’homme Crises économique, écologique, sociale, morale résultent toutes d’un système pervers dont les dogmatiques gouvernent les Etats. Dans le sillage de Madame THATCHER et de Monsieur REAGAN, la contre révolution conservatrice a dominé le monde depuis trente ans, avec sa culture de l’accaparement, du lucre, de la cupidité, de la rentabilité érigés en vertus indépassables, l’amenant aux désastres actuels . Les gouvernants, tous issus de ce courant funeste, osent même s’exonérer de leur responsabilité politique en énonçant que les crises sont mondiales et qu’ils n’y sont pour rien. Or, c’est leur système qui est cause des petits malheurs du jour et du naufrage de demain. Ils n’ont rien de pragmatiques ces doctrinaires sectaires, adorateurs de l’entreprise privée, du marché, de la concurrence, du profit, de la spéculation, de l’exploitation outrancière du vivant qu’il soit humain ou non humain. Face à la « dépression », ils perdurent à dépenser l’argent public pour financer des chantiers et grands travaux, au prétexte stupide de créer des emplois, mais en réalité pour enrichir encore les petits copains, rois du béton et des autoroutes. Quant aux emplois, que deviendront-ils à l’issue de l’opération spéculative et lucrative pour la caste ploutocratique ? Recruter trente mille agents publics créent des emplois durables. Financer un chantier crée des emplois précaires pour six mois ! Ceux qui subirent la tempête dans le Sud-Ouest de la France mesurèrent le recul du service public de la distribution d’électricité par rapport au traitement de la précédente intempérie de 1999. Les économies de personnels, le démembrement de l’établissement public EDF, la disparition des districts locaux avec leurs agents connaissant le territoire retardèrent les rétablissements d’alimentation. Fournir de l’électricité dans les zones rurales, y maintenir une présence postale, une gare ne s’avèrent pas rentable selon les critères des émules de la contre révolution conservatrice. Leur seule logique est le profit. Bien évidemment, pour payer des enseignants, des infirmières, des agents publics, des gardes faune il faudrait supprimer le « bouclier fiscal » et faire œuvre de simple équité. Changer de politique passe par un changement de dirigeants ici et ailleurs. Les lobbies qui font les gouvernants via le financement des campagnes électorales et la possession des médias, en particulier télévisés, putréfient la démocratie. La Nature est encore davantage sacrifiée que ne le sont les salariés. Les réactionnaires confient la faune aux chasseurs dont l’unique obsession est de démanteler les politiques de préservation des espèces. Inquiétants sont ces individus qui refusent toute prise en considération du caractère sensible de l’animal. Agents d’une poignée de milliardaires dans l’ordre économique, serviteurs de tueurs d’oiseaux et de mammifères marginaux, les gouvernants avancent masqués feignant de s’agiter pour un bien public qu’ils ignorent, jouant occasionnellement de la peur, taisant les intérêts rétrogrades qui les commandent. La tempête abat-elle la forêt de pins des LANDES : Une presse exempte d’esprit critique énonce que les sangliers vont proliférer et sans doute menacer les populations en danger. Le valeureux chasseur, avisé gestionnaire de la faune, devra protéger les bonnes gens des hordes de cochons sauvages ! L’information n’étonne pas le journaliste pressé. Bien sûr, le chasseur dans son 4x4 ne pénétrera pas dans la pinède effondrée mais le parking chasse sera accessible et les chiens courant feront comme d’habitude sortir la proie devant la ligne des tireurs embusqués à quelques mètres des véhicules. Vous ignoriez que le sanglier aime recevoir des troncs sur le dos et se met alors à proliférer, mais vous saviez déjà que les buses pullulent comme les hérons cendrés, les cormorans, les busards, les renards, les tétras et les gélinottes. Oui, LAMARTINE avait raison : « l’homme n’a pas deux cœurs. Un pour l’animal et un pour l’homme ; Il en a un ou n’en a pas ». Ceux qui gouvernent pour les chasseurs, les bétonneurs, les exploiteurs n’ont pas de cœur. Ils n’ont pas davantage de raison, égarés qu’ils sont par leur arrogance. Leur règne funeste finira-t-il plus tôt qu’ils ne se l’imaginent ? Leur système implose comme échoua le système antagoniste de l’Est dont ils se gaussaient hier. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
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C’est la première preuve tangible, découverte par les scientifiques, que d’énormes quantités de méthane s’échappent du sous-sol de la mer Arctique ; ils supposent que le gaz sous-marin bulle massivement à la surface en raison du réchauffement de la région et du retrait des glaces. A la mi-septembre, les chercheurs ont vu en mer, des secteurs écumant des bulles de gaz en haut de « cheminées de méthane » montant du fond de la mer. Ils pensent que la couche sous-marine du permafrost, qui a agi comme « un couvercle » pour empêcher le gaz de s’échapper, a fondu et permis au méthane de s’évader des poches souterraines formées avant la dernière période glaciaire. Orjan Gustafsson de l’université de Stockholm en Suède, un des leaders de l’expédition, a décrit l’échelle des émissions de méthane dans un échange de courrier électronique envoyé du bateau de recherches russe Jacob Smirnitski. « Nous avons eu une fin agitée du programme de prélèvement d’échantillons hier et cette nuit. Un vaste secteur de dégagement intense de méthane a été découvert. Sur les précédents sites, nous avions trouvé du méthane en haute concentration dans l’eau. Hier, pour la première fois, nous avons observé une zone où la libération était si intense que le méthane n’avait pas le temps de se dissoudre dans l’eau de mer, mais s’échappait en bulles de la surface de l’eau. Ces cheminées de méthane ont été observées sur le sonar et avec les [instruments] sismiques ». « Personne ne sait combien de tels secteurs existent dans le grand Est sibérien » Les stocks souterrains de méthane sont importants parce que les scientifiques croient que leur largage soudain a, dans le passé, été responsable d’augmentations rapides de la température, de changements spectaculaires du climat et même de l’extinction massive d’espèces. Les scientifiques, à bord d’un bateau de recherches qui a navigué tout le long de la côte du nord de la Russie, ont découvert les concentrations intenses de méthane - parfois supérieures à cent fois le niveau normal - sur plusieurs zones couvrant des milliers de km2 de la plate-forme continentale sibérienne. « On a constaté ces anomalies dans l’est de la mer de Sibérie et en mer Laptev ; elles couvrent plusieurs dizaines de milliers de kilomètres carrés représentant des millions des tonnes de méthane, indique le docteur Gustafsson. Personne ne sait combien de tels secteurs existent dans le grand Est sibérien. » Le méthane est un gaz à effet de serre (GES) vingt fois plus puissant que le dioxyde de carbone et de nombreux scientifiques craignent que son échappement massif puisse accélérer le réchauffement climatique par des réactions géantes où le méthane réchauffe l’atmosphère qui fait fondre les glaces pour larguer encore plus de ce gaz. On estime que la quantité de méthane stocké sous l’Arctique est plus importante que la totalité de carbone stocké dans toutes les réserves mondiales de charbon. L’intérêt de la stabilité de ces dépôts de gaz est immense alors que la région se réchauffe proportionnellement plus que les autres régions depuis quelques années. Changement climatique Inquiétude sur un autre gaz à effet de serre sous-estimé Selon l’étude, publiée le 23 octobre dernier, de Ray Weiss, professeur de géochimie à la Scripps Institution of Oceanography de Californie, les quantités dans l’air du trifluorure d’azote (NF3) qui possède un pouvoir réchauffant des milliers de fois plus importants que le dioxyde de carbone, ont quadruplé depuis dix ans et se sont multipliés par trente depuis 1978 ; une présence considérablement sous-estimée dans l’atmosphère jusque là. L’utilisation croissante de ce gaz (pour la fabrication des écrans de télévision et d’ordinateurs à cristaux liquides ou les panneaux solaires) et le peu de connaissance de ses émissions dans l’atmosphère, avaient amené les scientifiques à recommander de l’ajouter à la liste des gaz à effet de serre réglementés dans le protocole de Kyoto. Source : par Steve Connor -The Independent www.independant
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Le 11 février, le nouveau numéro du magazine "Pièces à conviction" sur France 3 évoquera "le scandale de la France contaminée". Pour défendre la thèse que des millions de tonnes d’uranium sont dispersées dans toute la France. Ce sujet fait polémique, le groupe Areva a fait appel au CSA car il juge que l'enquête est "contraire à la déontologie". Le groupe Areva a annoncé jeudi son intention de saisir le Conseil supérieur de l'audiovisuel à propos de l'émission de France 3, "Pièces à conviction". Dans un communiqué, Areva, qui a eu connaissance par la presse de la teneur des reportages proposés, estime "pour le moins surprenant, voire contraire à la déontologie, que son point de vue soit présupposé et rendu public avant même qu'il ne se soit exprimé". Les producteurs de l'émission ont cependant prévu un entretien avec le porte-parole du groupe, qui doit être enregistré vendredi et inséré dans l'émission. Se référant aux informations de presse, Areva exprime "le sentiment que le magazine est d'ores et déjà bouclé, à charge contre le groupe Areva". Lionel de Coninck, rédacteur en chef de "Pièces à conviction", a assuré qu'il ne s'agissait "en aucun cas de présupposer ce qui va être dit dans l'émission". Selon lui, ce qui a été dit dans le reportage de la position d'Areva est "basé sur ce que dit Areva depuis des dizaines d'années sur le sujet". Le sujet de la controverse : l'émission qui défend l'idée selon laquelle, en toute discrétion, dans nos campagnes, à proximité des villages ou des villes, des déchets radioactifs extrêmement dangereux ont été disséminés, ou ensevelis méthodiquement, depuis des dizaines d'années. Pire encore, ils ont parfois servi à construire des routes, des parkings, et même des logements, des écoles ou des aires de jeu pour les enfants, sans aucune mise en garde sur les risques encourus. C'est cette situation que France 3 évoquera dans son magazine "Pièces à conviction" le 11 février prochain. Avec une édition intitulée "Le scandale de la France contaminée". Le magazine s’ouvrira sur un reportage à Gueugnon, en Saône-et-Loire. Sur le parking d'un stade, le détecteur de radiation d'un spécialiste de la Criirad (Commission de Recherche et d'Information Indépendante sur la Radioactivité) crépite à tout va. Là, sur une superficie de 12 hectares, près de 225.000 tonnes de déchets radioactifs ont été dispersés sur un terrain ouvert à tout venant. Ironie du sort, ce terrain a même accueilli un "parcours de santé". Gueugnon est "la toute dernière ville ayant découvert qu'elle était concernée par ce problème des déchets radioactifs", selon Elise Lucet, présentatrice du magazine. Au total, selon les enquêteurs du magazine, entre 1945 et 2001 plus de 300 millions de tonnes de déchets radioactifs, résidus des 210 mines exploitées en France, ont été abandonnées sans mesure de protection ou de surveillance particulière. L'enquête fait également état de liens étroits entre ceux qui sont officiellement chargés de mesurer la radioactivité dans la nature et les anciens pollueurs. Négligence ou véritable "omerta" des pouvoirs publics ? Une pierre radioactive à la main en guise d'argument, Elise Lucet se propose de demander des explications à Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, qui sera interrogé séparément. Malgré le fait que les mines d'uranium françaises ne soient plus en activité depuis plusieurs années, cette pollution qu'il s'agisse de minerais "stériles" (trop pauvre en uranium pour devenir du combustible nucléaire) ou d'autres résidus de l'activité minière, peut s'avérer dangereuse à long terme, assurent les enquêteurs du magazine. Areva (ex-Cogema) soutient le contraire, estimant extrêmement improbable l'hypothèse d'une exposition prolongée évoquée par l'émission. Sa présidente, Anne Lauvergeon, n'a pas souhaité apparaître dans l'émission et a laissé à un porte-parole le soin de répondre à Elise Lucet lors du débat prévu sur le plateau. Anne Lauvergeon, d'autre part, sera récompensée par le trophée des "Créateurs sans frontières" pour son action en faveur du rayonnement de la France à l'étranger. Ironique pour quelqu'un qui participe à l'irradiation intérieure de la France.
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Le président américain, Barack Obama, a annoncé, lundi 26 janvier 2009, ses premières mesures pour réduire la dépendance énergétique des Etats-Unis et les émissions de gaz à effet de serre, et stimuler la production de voitures moins gourmandes en carburant. Pour le nouveau président, les Etats-Unis sont prêts à mener le combat international contre le réchauffement climatique. Il a appelé à une "coalition véritablement mondiale" contre le phénomène, soulignant la nécessité que les grandes économies émergentes, la Chine et l'Inde, fassent leur part du travail. "L'Amérique ne sera pas l'otage de la diminution des ressources, de régimes hostiles et du réchauffement de la planète", a-t-il déclaré. M. OBAMA a demandé à l'Agence de protection de l'environnement de réexaminer la possibilité d'accorder une dérogation à l'Etat de Californie pour qu'il puisse imposer des normes plus strictes que les normes fédérales pour les émissions de gaz à effet de serre des véhicules. Le gouverneur de Californie, Arnold Schwarzenegger, qui revendiquait cela depuis longtemps, s'est félicité de cette annonce, jugeant que "la Californie et l'environnement ont désormais un allié fort à la Maison Blanche". "SE PRÉPARER À L'AVENIR" Par ailleurs, "nous allons commencer à appliquer de nouvelles normes aux véhicules de l'année 2011, de sorte que nous consommerons moins de pétrole et que les familles disposeront de voitures et de camions plus propres et plus efficaces", a déclaré M. OBAMA. "Nous n'allons pas rester à ne rien faire sous prétexte qu'agir est difficile. C'est le moment de faire des choix difficiles", a dit le président américain, affirmant que ses priorités étaient de "choisir un avenir plus sûr pour le pays, prospère pour la planète, et durable". Les mesures devraient forcer l'industrie automobile à produire des véhicules moins gourmands et plus respectueux de l'environnement. L'industrie automobile américaine, qui lutte actuellement pour sa survie, a résisté à des normes plus astreignantes. M. OBAMA a assuré que l'Etat prendrait "totalement en compte" les difficultés que connaît actuellement l'industrie automobile nationale et qu'il ne s'agissait pas "d'alourdir encore le fardeau" pesant sur elle, mais de l'aider à "se préparer à l'avenir". De son côté, la secrétaire d'Etat Hillary Clinton a annoncé qu'elle allait nommer Todd Stern émissaire chargé du réchauffement climatique. Avocat et expert des questions de l'Environnement du Centre de Recherche de Washington Center for American Progress, Todd STERN a été un conseiller du Président Bill CLINTON de 1993 à 1998. Il a ensuite joué un rôle central dans les négociations du protocole de Kyoto de 1997 à 1999, avant de devenir conseiller du secrétaire américain au Trésor de 1999 à 2001. Source : Le Monde
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Après l'ortie, c'est au tour de la prêle d'être menacée de classement "hors la loi", les traitements naturels (à base de plantes et d'eau) sont en grand danger d'être interdits: Un avis publié au JO du 21 août 2008 (JORF n°0194, page 13129, texte n°81) interdit l’usage d’Extrait de Prêle (Equisetum) à partir de fin 2009 !!! Une association l'aspro-pnpp s'est crée pour défendre la liberté d'utilisation des décoctions et purins de plantes pour traiter naturellement les cultures bio (producteurs) et jardins de particuliers Contacts : Vincent Mazière 02.50.69.10.75 / 06.82.82.58.13 et J. François Lyphout 05.53.05.28.44 www.aspro-pnpp.org - aspro.pnpp@gmail.com
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Nos océans ont atteint la limite de leurs ressources. Les poissons ne peuvent pas se reproduire assez vite pour satisfaire à nos demandes, dès que nous faisons disparaître une espèce, nous tournons notre attention vers une autre, en s'adaptant à la diminution à chaque extinction commerciale. La surpêche, le réchauffement de la planète, l'acidification des mers, les dégazages en mer, les produits chimiques toxiques, les matières radioactives, et tant d'autres problèmes auxquels l'homme a donné naissance viennent du non contrôle de la croissance démographique. Nous sommes enfermés dans un schéma d'auto-destruction. Nous savons quels sont les problèmes, mais nous sommes trop égoïstes pour les aborder. Nous voulons en tant qu’espèce manger de bons aliments, des aliments exotiques, faire des tours en voiture, voler dans des avions, faire des croisières en bateau, pêcher, chasser, piéger, couper les forêts, posséder un ordinateur, s’habiller à la dernière mode, etc, en oubliant le prix écologique à payer pour ce luxe. Et nous le faisons innocemment. Le désir d'avoir un enfant est naturel et sans danger, sauf lorsque sept milliards de personnes veulent faire la même chose. La nécessité de couper un arbre pour construire une maison est naturelle, sauf lorsque sept milliards de personnes ont besoin de couper un arbre pour tout, de la construction d'une maison au papier toilette. Le désir d'attraper un poisson est naturel, sauf lorsque sept milliards de personnes veulent le faire. Où même commencer? Comment pouvons-nous descendre du tapis que la société déploie devant nous le jour de notre naissance? Si nous abandonnons et devenons ermites, les excès continuent sans nous. La vérité est que nous ne pouvons pas descendre du bus. Et tout comme le bus dans le film "Speed" ne pouvait pas s’arrêter, nous ne pouvons pas empêcher le rouleau compresseur de la civilisation humaine de se rendre où il ira inévitablement. Il sera à court de carburant ou il va se planter. Mais ce que nous pouvons faire, c'est de refuser de siéger en qualité de passagers complaisants qui attendent le crash. Nous pouvons nous consacrer à tenter de ralentir le bus et à essayer de trouver une approche alternative. Mais la réalité est que la plupart des gens restent assis dans le bus, regardent des films et écoutent leur I-pod jusqu'à ce que le bus rentre dans le mur. Pourtant nous n'avons pas besoin de tout le monde. Nous avons juste besoin d'une assez forte minorité, car si l'histoire nous a enseigné quelque chose, elle nous a appris que toutes les révolutions sociales sont initiées et dirigées par une très petite minorité. La majorité est toujours à la traîne. Je m'émerveille parfois que sur sept milliards de personnes sur cette planète, il y en ait seulement trente-trois d'entre nous ici à essayer de sauver ces baleines des opérations illégales de chasse à la baleine. Trente-trois d'entre nous avec seulement quelques milliers de supporters pour nous aider. Les chances sont contre nous. Il y a quelques centaines de chasseurs de baleines ici avec le soutien du Japon, un pays d'une centaine de millions de personnes. Ils ont l'argent, les machines, le pouvoir, bref ils ont un pont d’or. Nous sommes limités dans nos tactiques, limités dans nos finances et nous ne jouissons pas du soutien d’un seul gouvernement. Pourquoi devrions-nous nous donner cette peine? Qu’avons-nous l'espoir d'accomplir? Je vais vous dire quoi et pourquoi? Nous sommes ici dans les lointaines et hostiles eaux de l'Antarctique, non seulement pour défendre la vie des baleines, mais aussi pour montrer que quelques personnes peuvent faire la différence, que nous pouvons agir sur ce Goliath économique écologiquement destructeur et nous pouvons le battre avec rien de plus qu'une fronde. Les quatre dernières années, nous avons donné à ce géant des coups de pied dans les tibias, l’irritant, et surtout lui générant une baisse de profits. Nous avons sauvé plus d'un millier de baleines et nous avons concentré l'attention du monde sur leur massacre obscène. Et, plus important, nous montrons pour la première fois dans l'histoire de l'humanité que les gens sont prêts et disposés à risquer leur vie et leurs libertés en tant que bénévoles pour défendre des espèces non-humaines de la cupidité et la criminalité de notre propre nature. Ce que nous faisons est sans précédent depuis que l’humanité est apparue sur cette planète. Pour la première fois il y a des personnes qui parlent des droits des non-humains, et ne parlent pas seulement mais combattent vraiment pour la défense des droits de ces espèces. Et cela ne se passe pas seulement ici, en bas de la planète, mais aussi en Afrique, où les humains se battent pour les éléphants, dans les Galápagos, où nous nous battons pour les requins, dans le Montana, où les gens se battent pour les loups, ou pour les Redwoods de Californie, ou les vieilles forêts en Tasmanie, ou pour les récifs coralliens et les poissons, et les oiseaux et les tortues, et les invertébrés et les plantes à fleurs dans le monde entier. En fait, nous faisons partie d'un mouvement révolutionnaire qui cherche à nous réunir nous-mêmes en tant qu’espèce à l'intérieur de l’harmonieux tissu de la diversité de la vie. En d'autres termes, nous nous battons pour revenir au Jardin du monde naturel et je fais ce que je fais à cause de cela, parce que ce mouvement me donne beaucoup d'espoir. Car en vérité, si la poursuite dans les voies de la compassion n’était pas en chacun de nous, je n'aurais pas la force de vivre ; un monde coupé de la nature est un monde qui a perdu son âme et qui est de peu de valeur. Pour la majorité des gens qui regardent avec complaisance mourir le monde autour d'eux, je voudrais être en mesure d'écouter les paroles de Jésus Christ qui a dit: «Pardonnez-leur Seigneur, ils ne savent pas ce qu'ils font." Mais malheureusement, dans le monde d'aujourd'hui nous savons tous exactement ce que nous faisons, et s’il y a une part d'ignorance, elle est volontaire, délibérée, et à cause de l'horrible destruction du monde naturel, cette ignorance est diabolique. Il n'y aura pas de pardon si la folie écologique de l'humanité est autorisée à l'emporter. Il n'y aura pas de pardon, car il n'y aura plus personne pour nous pardonner. Car, à la fin il n'y a que trois lois écologiques de base auxquelles nous n'avons d'autre choix que d'obéir. Aucune espèce dans l'histoire de la planète n’a survécu sans vivre conformément à ces trois lois fondamentales. 1. La loi de la diversité 2. La loi de l'interdépendance 3. La loi des ressources limitées. Nous pouvons ignorer les lois internationales de conservation, mais nous ne pourrons pas ignorer longtemps ces trois lois. Les contradictions ont des conséquences. La Terre triomphera-t-elle du pillage de Goliath ou notre David mettra le géant à terre avant qu’il ne soit trop tard pour nous tous. Tout ce que je sais, c'est que j'ai repris ma fronde et j'ai encore quelques pierres à lancer dans cette bataille. Paul Watson
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26/01/2009 Combat contre les Goliaths du Désastre et Les contradictions des Lois sur la Conservation Internationale Commentaire par le Capitaine Paul Watson Que penserions-nous de la police si elle demandait aux braqueurs de banque de réduire le nombre de vols en ville, et en contrepartie de braquer plus de banques ailleurs dans le pays? C'est exactement ce que les Etats-Unis proposent au sujet des opérations criminelles de chasse à la baleine du Japon. Dans un effort pour réduire le massacre illégal des baleines dans le Sanctuaire Baleinier de l'Océan Austral, William Hogarth, nommé à la Commission Baleinière Internationale par George W. Bush et maintenant président de la CBI, recommande qu’en contrepartie d'une "réduction" des quotas du Japon dans l'océan Austral, il leur soit octroyé un quota commercial légal au large des côtes du Japon. La chasse commerciale à la baleine est illégale. Tuer des baleines en danger et menacées est illégal. Tuer des baleines dans un sanctuaire baleinier international est illégal. Tuer des baleines dans les eaux de l'Antarctique est illégal. Tuer des baleines dans le Territoire australien de l'Antarctique est illégal. Faire le plein de carburant aux baleiniers dans la zone du Traité sur l'Antarctique est illégal. Jeter le sang et les viscères depuis les navires de chasse à la baleine est illicite dans la zone du Traité sur l'Antarctique. Être dans l’incapacité de produire une étude d’impact sur l’environnement alors que l’on tient une activité commerciale dans la zone du traité de l’Antarctique est illégal. Le Japon est en violation de la Convention sur le Commerce des espèces menacées d'extinction (Convention on Trade in Endangered Species : CITES), du Traité de l'Antarctique, et du Règlement de la Commission Baleinière Internationale. Le Japon est en violation de la réglementation du Ministère américain du Commerce ainsi qu’une ordonnance de la Cour Fédérale Australienne interdisant la chasse à la baleine dans le Territoire Australien de l'Antarctique. Pourtant, il semble y avoir un déni total des activités illégales du Japon. Greenpeace se préoccupe d’avantage de ses membres qui ont volé de la viande de baleine à l'industrie baleinière, que de toutes ces violations de lois internationales. Les membres de la CBI semblent plus préoccupés par Sea Shepherd lançant du beurre pourri sur les navires de chasse à la baleine que de toutes les violations des lois internationales. L’Australie semble plus préoccupée par les activités de Sea Shepherd pour perturber la chasse à la baleine qu'ils ne le sont par les activités illégales de chasse à la baleine du Japon. La chasse à la baleine japonaise dans l'océan Austral est en violation du règlement du Ministère américain du Commerce, si bien que chaque année, le président envoie simplement une " lettre ferme de protestation" au Japon au lieu de le sanctionner dans le cadre de la loi. Et chaque année depuis vingt ans, le Japon a choisi d'ignorer ces lettres. L’Australie promet une action en justice, puis se rétracte, en choisissant de ne rien faire sous couvert d'opter pour la diplomatie, et nous savons tous que la diplomatie avec le Japon sur cette question échoue depuis vingt-deux ans. En quoi ce que l'on appelle la diplomatie du gouvernement Rudd diffère-t-elle de la diplomatie du gouvernement Howard, raillé par Peter Garrett quand il était dans l'opposition, ce n'est pas bien clair. Si le Japon était un pays pauvre du tiers monde, en ce qui concerne le massacre illégal, ils ne s’en sortiraient pas comme ça. Ils seraient pris par la peau du cou et chassés hors du Sanctuaire des Baleines de l'Océan Austral. Est-ce le mot "sanctuaire" que personne ne semble comprendre? Il n'y a pas de différence entre la chasse japonaise à la baleine et le massacre des gorilles de montagne ou des girafes du Congo. Les deux sont des formes de gibier de brousse. Il n'y a pas de différence entre le massacre des baleines et le braconnage des éléphants. Les deux sont des activités illégales. En Afrique, les rangers tirent pour tuer les braconniers des éléphants et le monde applaudit. Dans l’océan Austral nous perturbons le braconnage des baleines avec du beurre pourri et les gouvernements nous condamnent comme extrémistes, et les Japonais nous qualifient de terroristes. Les balles sont justifiées pour les braconniers d'Afrique noire, mais le beurre pourri est "trop extrême" pour les braconniers de baleines japonais. Nous ne voyons pas de reportage sur les braconniers somaliens accusant les rangers kenyans de terrorisme. Nous ne voyons pas les braconniers de rhinocéros, être rendus crédibles dans les médias, et se plaindre des efforts internationaux visant à mettre fin à leurs activités illégales. Pourquoi une dispense spéciale pour le Japon? La réponse est simple, bien sûr. Le droit international est destiné à être utilisé pour garder les pays pauvres dans la ligne de mire et à ne pas être utilisé contre les économies riches des super pouvoirs. Le droit international est conçu pour garder les pays pauvres pauvres, les riches nations riches. Les nations européennes peuvent illégalement jeter des toxiques et des matières radioactives dans les eaux au large de la Somalie, et les pêcheries européennes peuvent piller le poisson à l'intérieur des eaux territoriales de tous les pays africains, le monde détourne le regard. Pourtant, lorsque quelques pêcheurs somaliens pauvres, les victimes de la surpêche européenne, piratent un navire pétrolier, les super pouvoirs du monde pleurent au terrorisme et se précipitent pour discipliner les "pirates". Au nom du profit, nos océans sont pillés et des espèces entières de poissons, d'oiseaux marins, et de mammifères marins sont menacées d'extinction. Pourtant, la demande d'ailerons de requin, de viande de baleine, de thon rouge, de Sea Bass chilien et tant d'autres espèces est beaucoup plus importante que la survie même de ces espèces. Le profit à court terme est toléré au détriment des conséquences à long terme. Quel est l’intérêt des lois internationales de conservation, si ces lois sont ignorées? Quel est l’intérêt des gouvernements d'envoyer des représentants payés sur les impôts des contribuables à des conférences internationales extravagantes sur des projets de loi que tout le monde ignore? Au cours de la réunion de la Commission Baleinière Internationale, à Santiago, en Juin 2008, tous les délégués, au grand plaisir du Japon, ont accepté d'être en désaccord. Rien n'a été dit ou fait à propos de la chasse illégale à la baleine. La seule chose sur laquelle les délégués ont pu s'entendre a été la condamnation de Sea Shepherd Conservation Society pour avoir lancé du beurre pourri sur les ponts des navires baleiniers japonais hors-la-loi. En fait, la seule organisation non gouvernementale qui ait jamais fait quelque chose pour faire appliquer les règlements de la Commission Baleinière Internationale est Sea Shepherd Conservation Society, et nous sommes la seule organisation non gouvernementale bannie des réunions annuelles. Les gouvernements ne semblent pas vouloir résoudre les problèmes. Ils veulent présenter l'illusion d’avoir résolu les problèmes. Le gouvernement australien veut que le peuple australien pense que l'Australie fait quelque chose pour régler le problème mais ils ne veulent pas avoir à agir réellement. Contrairement à ce que disent nos détracteurs, Sea Shepherd Conservation Society a toujours opéré dans les limites de la loi depuis notre création en 1977. La preuve en est que, durant plus de trois décennies d'opérations, nous n'avons jamais été reconnus coupables d'un crime. Nous n'avons jamais été poursuivis. Nous avons poursuivi avec succès des entreprises pour violation de la loi. Nous n'avons jamais causé de préjudice à qui que ce soit. Pourtant, les firmes de relations publiques des criminels qui pillent nos océans vomissent inlassablement leur propagande, nous accusant d'être des criminels et des terroristes alors qu'ils massacrent la planète entière. C’est de la folie, et j’ai usé ma patience depuis des décennies à déployer des stratégies qui restent dans les limites de la loi quand une partie de moi veut simplement venger la mort de millions de vies dans nos océans et la destruction des habitats océaniques. Nous avons agi de façon responsable, avec prudence et avec beaucoup de pratique au fil des ans, poussant aussi loin que la loi et la morale nous permettent de le faire. Et nous continuerons à le faire. Mais je crains que nous ne soyons encore plus entravés et que les lois soient renforcées par des intérêts particuliers à protéger les profits et non pas les ressources, à protéger les profits au-delà des droits de l'homme et des droits de la nature. Comme les ressources diminuent je vois l'opposition à l'exploitation estampillée comme «subversive» et toutes les tentatives pour sauver nos océans, nos forêts et notre environnement, détournées en "crimes contre l'humanité" par des docteurs professionnels en détournement. La seule chose plus destructrice pour les écosystèmes que l'appauvrissement des pays pauvres est la diminution du matérialisme des pays développés. Les nations sous-développées causent des dommages dans leur quête pour utiliser toutes les ressources disponibles pour survivre. Les pays développés causent encore plus de dégâts dans leur quête d'utiliser toutes les ressources disponibles afin de prévenir une baisse de leurs modes de vie relativement riches. Mais qu'ils soient motivés par la survie ou la cupidité, le résultat est le même et les victimes sont les espèces non-humaines de la planète. Le problème est simple. Il y a trop de gens et trop peu de ressources. C'est la troisième loi de l'écologie - la loi des ressources limitées. Il y a une limite à la croissance. Mais comment cela peut-il être abordé dans le contexte des systèmes économiques qui dépendent de la croissance illimitée pour survivre? suite ci-dessous
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Par-delà le césarisme démocratique En ce pays, de jour en jour, le chef de l’Etat conquiert des pouvoirs nouveaux. Il conduit l’exécutif, nomme des ministres qui n’ont aucune autre légitimité que celle de lui plaire, choisit, via le contrôle de son parti majoritaire, les investitures des candidats aux élections législatives faisant ainsi les députés du parti conservateur, dirige bien sûr l’administration. Il va nommer et révoquer, (sans hypocrisie aucune), tels des préfets ou directeurs départementaux de la police, les directeurs des chaînes de télévisions et de radios publiques, alors qu’il bénéficie déjà du soutien amical du propriétaire de la chaîne privée de télévision. Il se propose, en supprimant les juges d’instruction, de confier les enquêtes judiciaires à des magistrats recevant directement des directives du gouvernement, ce qui d’ailleurs représente pour lui une conquête infiniment moins essentielle que la maîtrise du « temps de cerveaux disponibles », clé absolue des résultats électoraux. Au fond, tout ceci est logique ! rétorquera le récitant de service. Le souverain suprême n’est-il pas le peuple ? Le chef de l’Etat en est l’élu par excellence. Il possède la légitimité pour exercer non pas le pouvoir exécutif mais tous les pouvoirs : législatifs, administratifs, judiciaires et de contrôle de l’information. Telle l’onction divine du sacre de REIMS des rois d’antan, le suffrage universel sanctifie le pouvoir et le rend seul légitime. Rien d’autre ne l’est en dehors du sacre démocratique, rien ne peut s’opposer aux volontés du souverain qu’incarne un monarque électif infiniment plus puissant que ne le furent jamais ni les LOUIS XIV, ni les NAPOLEONS. Les juristes spécialistes de droit constitutionnel appellent « césarisme démocratique » ces régimes personnels dans lesquels un homme providentiel guide le peuple qui le soutient, souvent avec une ardeur populaire massive. Je n’aurai pas la cruauté d’énoncer les régimes qui au siècle passé illustrèrent le mieux cette union entre un peuple et un chef charismatique. Bien souvent dans l’histoire contemporaine, démocratie d’une part, liberté, droits de l’homme, respect des personnes, d’autre part, ne furent pas synonymes. Il advint qu’une majorité décide massivement la privation de droits élémentaires d’une minorité, voire son extermination. Comme tout souverain, un peuple peut s’égarer, être abusé, sombrer dans la haine ou la sottise criminelles. Non, une majorité n’eut pas toujours raison et fut occasionnellement bien coupable et paya lourdement ses égarements. Faut-il remettre en cause la démocratie et la souveraineté non pas du peuple mais de ses ou de son représentant ? Puisque tout pouvoir corrompt et comporte ses risques d’arbitraire, de népotisme, d’abus, il faut, non pas supprimer la démocratie, mais la cantonner à ce qui relève du souverain. Que les représentants du peuple votent les lois et les impôts, qu’ils exercent le gouvernement, c’est-à-dire le pouvoir exécutif suffisent à fonder une démocratie, mais l’information, la justice ne relèvent pas de la même légitimité. Une société de liberté appelle des contre-pouvoirs forts, garantis et légitimes tout simplement parce qu’ils sont des contre-pouvoirs indispensables. Les journalistes qui présentent l’information n’ont pas de compte à rendre au parti très relativement majoritaire, mais uniquement à la vérité et au pluralisme. Le juge qui dit le droit et protège la liberté ne le fait pas au nom d’un parti, fut-il majoritaire, mais au nom du droit fondamental, au besoin, contre les fantasmes et les haines du parti majoritaire d’un jour. La légitimité du journaliste et du juge ne relève pas de l’élection car la liberté, le droit seraient en grand danger, comme ils le furent dans l’Allemagne démocratique de WEIMAR et d’HITLER, la Russie Soviétique et populaire de STALINE, la Chine des masses de MAO et peut-être aujourd’hui, dans la Russie unie de POUTINE. Les partis politiques d’opposition, les associations, les syndicats, les corps constitués possèdent cette légitimité différente de celle du pouvoir majoritaire d’un jour : ils assurent le contre-pouvoir sans lequel la société bascule inéluctablement dans l’abus de pouvoir quelle que soit la vertu des hommes en place. D’aucuns évoquent le Second Empire en observant les dérives de la république française et parlent de « césarisme démocratique ». Par son mode de scrutin uninominal majoritaire à deux tours, ce pays est déjà privé d’un véritable parlement offrant des occasions de débats non réglés d’avance, un parlement où existent de vrais enjeux politiques avec cette incertitude salutaire qui contraint les gouvernants au dialogue et à l’humilité du pouvoir. Restriction nouvelle : le seul droit d’une opposition caution morale déjà condamnée à n’être que d’opérette, le pouvoir de la parole, va être encadré strictement, au terme d’une « réforme » (traduisez régression), consistant à limiter le temps de tribune octroyé aux députés. Cette atteinte aux droits de l’opposition s’avère plus symbolique que réelle, puisque l’opposition, structurellement minoritaire, n’a jamais pu inquiéter la majorité, aucune motion de censure n’ayant été adoptée depuis 1962 et qu’il est sans exemple, sous la cinquième république, qu’une opposition n’ait jamais pu entraver l’adoption d’une loi voulue par la majorité ! L’urgence serait d’organiser de véritables contre-pouvoirs en promouvant une télévision publique échappant au contrôle du chef de l’Etat, un pouvoir judiciaire déconnecté du pouvoir politique, des chambres régionales des comptes souveraines, un statut nouveau des partis politiques et associations leur conférant un rôle reconnu dans la société et surtout une séparation strict des pouvoirs désormais suprêmes de l’argent et des médias. Car, différence tout de même avec le césarisme démocratique classique, le système qui s’implante n’est pas, contrairement aux apparences, l’omnipotence d’un homme mais la mainmise d’un groupe d’individus réunis par la fortune, les intérêts économiques. Il conviendrait d’aller dans la direction inverse que celle suivie par la ploutocratie. Citoyens, réveillez-vous. L’heure n’est plus à la réforme : mieux encore elle est à la révolution, révolution sans violence ni haine, mais rupture radicale avec la société de pillage, de cupidité, de dévastation, d’exploitation. Mais ne le dites pas, cela ferait peur dans les maisons de retraite et ailleurs et la peur est vraiment tendance ! Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
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chasse : communiqué de l'ASPAS
terrienne a posté un sujet dans ANIMAUX - Europe et autres continents
Communiqué de presse Le 02/02/2009 La table ronde chasse ne tourne pas rond Jean-Louis Borloo, à grand renfort de communiqués, nous avait annoncé la mise en place d’une table ronde chasse qui devait enfin régler les différends entre chasseurs et protecteurs de la nature. En réalité, l’esprit du Grenelle est définitivement balayé. La première étape, celle de la fixation des dates d’ouverture de la chasse, bien que très décevante pour la sauvegarde des oiseaux, a pourtant été qualifiée « d‘historique » par le ministère de l’Écologie. La seconde étape, celle de la date de clôture, se déroule en ce moment devant le Conseil d’État, le ministre ayant préféré, cette fois-ci, ignorer le dialogue et reprendre à son compte toutes les revendications des chasseurs. On nous annonce maintenant une troisième étape : les « nuisibles » ! Dans un courrier en date du 19 janvier, Jean-Louis Borloo annonce au président des piégeurs la mise en place d’un travail de réflexion sur les « nuisibles » afin de préparer la suite de cette table ronde. Cette mission a été confiée à… Pierre Lang, l’un des députés pro-chasse les plus actifs de l’Assemblée Nationale : Pierre Lang est non seulement député de Moselle, mais il est également le président de la fédération départementale des chasseurs ! Il a été l’auteur de la loi chasse de 1994 qui valut une condamnation de la France par la Cour Européenne de Justice ! En décembre dernier, en tant que rapporteur à l’Assemblée Nationale de la Loi Poniatowski en faveur des chasseurs, il a vigoureusement condamné à l’avance, toute tentative de modernisation des rapports entre les chasseurs et le concept désuet d’espèce « nuisible ». Et pour enchérir, il souhaite que ce point ne soit validé que par les seules instances de la chasse dans le cadre des schémas cynégétiques départementaux, comme pour les règles de sécurité à la chasse! L’organisation et le fonctionnement de la table ronde « chasse », censée être un lieu de dialogues et de négociations, ressemble de plus en plus à ce que dénoncent depuis un quart de siècle les associations de protection de la nature. Toutes les instances officielles regroupant protecteurs et acteurs cynégétiques ne sont que des assemblées massivement occupées par les chasseurs parmi lesquelles quelques « écolos » isolés tentent pathétiquement de se faire entendre. L’ASPAS constate une nouvelle fois l’hégémonie du tout puissant lobby de la chasse, arc-bouté sur ses privilèges, qui a encore perverti ce qui aurait pu être une bonne idée. Les dés restent définitivement pipés. Il est grand temps, pour les associations nationales de protection de la nature qui participent à la table ronde, de faire une pose et de remettre en jeu leur mandat, vis à vis de leurs adhérents ou associations fédérées. Contact presse : Pierre ATHANAZE, Président de l’Association pour la Protection des Animaux Sauvages (ASPAS) , Tél : 06 08 18 54 55 -
Quant au tissu terrestre, 80 % du Vivant étant concentré sur les trente premiers centimètres d’épaisseur du sol, la mort biologique de ce dernier est chose accomplie dans toutes les contrées où sévit une telle agriculture. En dépit du combat d’un trop petit nombre de consommateurs lucides, peu soutenus, peu écoutés et même raillés par les intoxiqués potentiels, bien moindre que celui qui su faire reculer le tabagisme, les quantités mises en œuvre par les exploitants agricoles n’ont pas sensiblement baissé. On est encore très loin du « strict nécessaire » en matière de produits phytosanitaires, dont l’usage augmente et ne diminue guère depuis 1992 : 315 000 tonnes de pesticides, d'une valeur de 7 milliards d'euros, ont été disséminées dans l'environnement européen en 2002. 5 % des fruits et légumes vendus en Europe présentent encore des valeurs résiduelles en biocides supérieures aux plafonds autorisés. La commission de l’Union européenne conteste l'existence d'un lien de causalité entre l'usage de pesticides et l'apparition de certaines maladies, position évidemment confortée par l'Association européenne de la protection des plantes (ECPA), laquelle regroupe 80 % des producteurs de pesticides de l'Union européenne (Bayer, Monsanto, BASF, DuPont de Nemours, etc.), représentant 28 000 emplois et un chiffre d'affaires de 6,8 milliards d'euros en 2006. Le marché national des produits de protection des plantes est dominé par les fongicides : entre 50 et 60 % du total, notamment employés dans l’arboriculture, la viticulture et la céréaliculture. La seconde catégorie des substances phytosanitaires utilisées est constituée des herbicides, avec 28 à 37 % du tonnage des produits actifs employés. Systématiquement désherbées chimiquement, ce sont les unités de céréales et de maïs qui en absorbe la majeure partie. Viennent enfin les insecticides (et acaricides) qui ne représentent que quelque 5 % de l’ensemble, avec les aléas annuels causés par les fluctuations des attaques. Les oranges, les citrons, les mandarines, les pêches et les fraises outrepassent toujours les normes admises, déjà très généreuses. Les autres aliments frais, pourtant conseillés pour la santé (!) les plus contaminés, sont les concombres et les salades (Source : Direction française de la répression des fraudes). Par suite des modifications apportées au blé et à toutes les céréales, le pain, notre bon pain quotidien, symbole judéo-chrétien, est aussi devenu un vrai poison. Quant aux engrais, des 20 à 30 kilogrammes d’azote à l’hectare préconisés, ils ont atteint tranquillement 250 kilogrammes sur des parcelles de plus en plus vastes, sans relief et démunies de haies. Une humanité qui non seulement s’autodétruit par un endoctrinement borgne qui remonte à la religion dominante révélée, mais qui laisse la porte ouverte aux pires ingérences dans le quotidien de sa vie, qui acquiesce et ri face à l’honneur, dont le corps n’est plus un temple mais un tas de fumier, c’est une humanité qui atteste d’une perte de conscience. Exaltés par des matchs de foot, des romans à l’eau de rose, des révélations d’anecdotes dérisoires de crétins finis, l’aboulie universelle nous a fait opter pour la niaiserie et renoncer à ce qui est prioritaire pour le présent et le futur de la Terre. Nous avons offert nos vies à toutes les manipulations, nos idoles sont des bourreaux, lutter contre la peine de mort n’avait aucun sens puisque nous courront après. L’argument coutumier des avocats du diable quant à la longévité de nos vies est un mythe, l’avènement de l’agrochimie mortifère date seulement des années 1960, ses effets sur la Nature (mort biologique du sol, anéantissement de la biodiversité lisible par la disparition de la moindre fleur ségétale) furent quasiment immédiats, mais la répercussion sur la santé du consommateur humain ne fait son apparition que maintenant, au niveau des générations directement exposées. Chimique et cynique Quand les gouvernants sont plus enclins à libérer les OGM en défiant tout principe de précaution qu’à laisser le jardinier répandre sa séculaire ratatouille d’orties pour prévenir le mildiou, la rouille et l'oïdium… Ou quand on interdit la propagation du savoir-faire pour rendre obligatoire l’emploi des poisons… Voici l’anecdote d’un acharnement édifiant. La servitude volontaire des gouvernements aux lobbies agrochimiques est donc archi admise et la France vient encore de témoigner d’un acte de collaboration de plus au service du terrorisme écologique. Les biocides industriels sont cancérigènes. Ils sont aussi néfastes pour l’environnement. Nul ne l’ignore, surtout aux surdoses où ils sont utilisés. Alors, pour être logique avec le souci écologique, sous couvert d’une amélioration de la sécurité sanitaire et de la qualité des produits, l'Assemblée nationale et le Sénat français ont adopté la loi nº 2006-11 du 5 janvier 2006 d’orientation agricole, interdisant les herbicides naturels. Quiconque recommande désormais le savoir-faire ancestral de panacées dont l’innocuité est évidente, en fabrique ou en détient, est passible de deux ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. Cette loi n’autorise désormais la recommandation et l’utilisation que des produits disposant d’une autorisation de mise sur le marché, lesquels correspondent à des biocides de synthèse. En 2006, des agents de la Direction nationale des enquêtes de concurrence et de consommation et de la répression des fraudes, ceux des service régionaux de la protection des végétaux ont lancé des opérations répressives à l’encontre de promoteurs de traitements alternatifs pour le jardinage et l’agriculture, le coauteur d'un livre sur le sujet a même fait l'objet d'une perquisition domiciliaire ! Voici un redoutable traitement biologique au purin d’orties qui risque désormais de vous mener tout droit au tribunal : faire macérer durant une quinzaine de jours 1,5 kilogramme de feuilles d'orties hachées dans 10 litres d'eau de pluie, puis filtrer la macération. Pour une pulvérisation au sol contre les maladies cryptogamiques, diluer 2 litres de purin d’orties dans 10 litres d’eau. Vu la richesse en sels minéraux, c’est aussi un activateur de croissance. En brumisation à l’encontre des pucerons, diluer un litre de décoction dans 10 litres d’eau. Sans dilution, la mixture est un bon activateur de compost. Un second délit consiste à détenir votre purin en le conservant dans un récipient hermétique, à l'abri de la lumière et à 18-20° C. La faute est aggravée si vous le recommandez à vos amis amateurs d’agriculture biologique. Bien que la loi ne soit pas censée remettre en cause la confection domestique des biocides naturels non homologués, mais uniquement leur commercialisation, son application, attestée par plusieurs actions de poursuites, est éloquente. Il est donc déconseillé de recourir à des recettes issues de mixtures inoffensives et fabriquées maison telles les pulvérisations à l’ail qui éloignent les insectes causeurs de défoliations, ou pire celles anti-insectes composé d’eau, d’un peu d’alcool à 90° et de quelques gouttes essentielles de thym, de sauge et de lavande, voire encore celles à base de piment, d’aneth et d’ail hachés en égale quantité dans de l’eau, qui écartent les fourmis des plantes. L’utilisateur de pomme de terre peut se retrouver sous le coup de la loi s’il la mélange à de l’eau chaude et y ajoute une micro dose de liquide vaisselle, méthode efficace contre les pucerons. Mêmes menaces des foudres de la justice encourues pour celui qui viendrait à broyer de la coquille d’oeuf ou à étendre des cendres aux pieds des plantes contre les gastéropodes, ou encore à utiliser des feuilles de fougères pour éloigner les chenilles de la piéride du chou, voire à pulvériser du savon de Marseille sur les rosiers pour éliminer les insectes suceurs. Enfin, la simple détention d’eau bouillante destinée à désherber respectueusement vos allées vous exposera aux poursuites lucides du législateur. Vous riez ? Manger de la merde est un acte citoyen Après avoir tué tous les paysans vrais, on nous parle beaucoup d’écologisation agricole (Commission Européenne, L’agriculture et l’environnement, 2004), d’une agriculture raisonnée, aux méthodes soi-disant moins dommageables (rien d’autre que la même sous un autre vocable), du concept de production fruitière intégrée défini par l’Organisation internationale de lutte biologique (OILB), moins dommageable pour l’environnement, moins préjudiciable pour la santé humaine, minimisant les effets secondaires indésirables. C’est un magnifique sujet de communication, il donne lieu au culte de nouveaux mots, à des effets d’annonces d’un lyrisme agreste, mais il ne dispense même pas les faucheurs d’OGM des tribunaux. Et qu’achète, que mange le consommateur « dorloté » de nos démocraties sécurisées ? Que proposent les grandes surfaces et les champions du hard discount aux gagne-petit piégés par les bas prix ? Faut-il conseiller aux « invisibles », aux nouveaux gueux des sociétés nanties, aux enfants de Don Quichotte, de commander leurs ingrédients biologiques en ligne, de choisir leurs pommes talées aux étals des échoppes spécialisées de Neuilly-sur-Seine, ou de se faire livrer un panier « découverte », fermier ou « campanier » à domicile par « coccinelle et doryphore » ? Rendu dans les métropoles, le bio ne fréquente pas les mal famés. Parlons, par exemple, des cerises du commerce. Les cerisiers reçoivent chaque saison entre dix et quarante traitements de pesticides. Voici, en vrac, la chimie qui leur est le plus souvent associée : fongicide, pesticides, hormones, azote, phosphore, potassium, tétrachlorure de carbone, bisulfite de carbone, chlopyriphosméthyle, chlorure de nitrosyle, acide ascorbique, silicate de calcium, permanganate de potassium, hydrox toluène de butyle, antioxydants (ascorbate de sodium, alpha-tocophérol de synthèse, Butylhydroxytoluène ou éthoxyquine...), émulsifiants (alginate de calcium, alginate de propylène-glycol ou polyéthylène glycol), conservateurs (acide formique), colorants (capsanthéine), agents liants (lignosulfate, stéarate de sodium), appétant (glutamate de sodium), antibiotiques et anticoccidiens, agents actifs de surface (acide cholique), antibiotiques (flavophospholipol, monensin sodium...). Avant d’être commercialisées, les cerises sont décolorées à l'anhydride sulfureux et recolorées de façon uniforme à l'acide carminique ou à l'érythrosine. Elles sont plongées dans une saumure contenant du sulfate d'aluminium et à la sortie elles reçoivent un conservateur comme le sorbate de potassium. Elles sont enfin enduites d'un sucre qui provient de betteraves qui, comme les blés, ont reçu leur dose d'engrais et de pesticides. Ce sucre est extrait par défécation à la chaux et à l'anhydride sulfureux puis décoloré au sulfoxylate de sodium, avant d’être raffiné au norite et à l'alcool isopropylique. Il est enfin azuré au bleu anthraquinonique ... « Le temps des cerises… J’aimerai toujours le temps des cerises C’est de ce temps-là que je garde au cœur Une plaie ouverte … Et Dame Fortune, en m’étant offerte Ne pourra jamais fermer ma douleur J’aimerai toujours le temps des cerises Et le souvenir que je garde au cœur ». La chanson est évocatrice des luttes populaires contre l’oppresseur, le fruit est associé à l’idée de liberté, de solidarité et de résistance. Où en sommes-nous ? Nous pourrions, tout de même, nous interroger sur une scandaleuse inversion des valeurs. Pourquoi en sommes-nous arrivés à ce que le bio, c'est-à-dire le naturel, le bon, le salutaire, le « normal » nous soit proposé comme le rare, l’exceptionnel, l’inaccessible, le hors de prix ? Une amnésie citoyenne, ajoutée à un décervelage médiatique, doux ingrédients de nos démocraties, nous permettent d’accepter un des plus criminels détournements, opéré par le système au fil de décennies de fieffés intérêts agrochimiques. C’est ainsi que la merde létale offerte comme plat courant nous semble légitime et qu’il nous paraît parfaitement logique qu’une saine nourriture soit taxée d’un bonus. Tout un chacun est depuis belle lurette rompu, non seulement à la fadeur et à la médiocre qualité d’un fruit ou d’un légume, mais aussi à la dangerosité révélée de sa consommation. La pomme du Paradis perdu et celle de la sorcière de Blanche Neige ont peut-être leur rôle à jouer dans l’inconscient de cette conception. Alors, au royaume des obèses obsédés par l’anorexie, on courbe l’échine et on se bâfre. Et on se dit qu’il faut avoir les moyens pour manger sain, qu’il faut aller faire ses courses on ne sait où pour ne pas se faire avoir, que c’est un privilège de retrouver le goût de la tomate, la saveur de la pêche, qu’il est normal qu’un fruit acheté le midi soit pourri (ou vomi) le soir. Comme si pour voyager sauf, il fallait éviter les charters… D’ailleurs, il faut les éviter. L'Homme contre-nature (extrait)