
terrienne
Membres-
Compteur de contenus
1 078 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Forums
Blogs
Boutique
Calendrier
Téléchargements
Galerie
Articles animaux
Sites
Annuaire animalier
Petites annonces
Tout ce qui a été posté par terrienne
-
« On arrête les gangsters, on tire sur les auteurs de hold-up, on guillotine les assassins, on fusille les despotes - ou prétendus tels - mais qui mettra en prison les empoisonneurs publics instillant chaque jour les produits que la chimie de synthèse livre à leurs profits et à leurs imprudences ? » Roger Heim (1963, préface à la traduction française de l'ouvrage de Rachel Carson Le Printemps silencieux). « Nous ne faisons plus de la culture en Europe, nous gérons de la pathologie végétale. » Claude Bourguigon « Savez-vous qu’il y a des pesticides dans la rosée du matin sur les fleurs ? » Fabrice Nicolino et François Veillerette Des pesticides dans la rosée matinale sur les fleurs ? Et dans l’eau de pluie de toutes les villes, dans les sources, les cours d’eau, les nappes les plus profondes… Et dans les sols, dans toute notre alimentation, jusque dans notre bon pain quotidien devenu exécrable. En Picardie, les poiriers reçoivent jusqu’à 27 traitements à l’année ! Il y a des pesticides dans le sang des nouveau-nés, dans le lait maternel, dans la graisse de nos corps. Il y en a même dans l'air intérieur de nos maisons ! Les pesticides sont partout, et leurs molécules s'attaquent directement à la vie des humains et de tous les êtres vivants. Empoisonnement de l'humanité et des animaux domestiques par l’emploi irraisonné de milliers de pesticides, dont nombre sont mortifères à plus ou moins long terme, avec comme seul objectif un enrichissement de l’élite et mise sous tutelle budgétaire du monde paysan (25 000 suicides de cultivateurs surendettés en Inde) ; contamination de la biodiversité alimentaire ; alimentation non seulement nulle parce qu’exempte de substances nutritives, mais aussi de grande dangerosité ; mort biologique des sols des grandes contrées fertiles dont 30 % sont fatigués ou exténués ; défrichement et déboisement, notamment des forêts tropicales, par une inquisition de la monoculture spéculative ; aridification irrémédiable et accentuation de la désertification planétaire ; pollution irréversible des cours d’eau et des nappes phréatiques ; épuisement galopant des ressources mondiales en eau ; émission d’effarantes quantités de CO2 dans l'atmosphère ; instauration manichéenne d’une insécurité alimentaire mondiale, avec dépendance sous chantage des pays en voie de développement ; éradication de la vraie paysannerie. Voilà, autrement dit, ce qu’affirme la FAO. Depuis donc une soixante d’années, les gouvernements de tous les pays et de toutes les tendances (avec seulement un bémol selon les couleurs politiques) mentent comme des arracheurs de dents et sont complices des transnationales de l’agrochimie, en promouvant une agriculture industrielle hautement toxique, saccageant les valeurs basiques de la planète, exposant la salubrité publique aux pires conséquences, répandant mort et dégénérescence chez les populations. Les enfants d’agriculteurs présentent deux fois plus de malformations génitales que les autres, mais on nous dit que le cause à effet n’est pas prouvé alors que quelque 100 000 molécules de synthèses sont balladeuses dans les sols et les airs agricoles. Faudrait-il écouter les assertions de Monsanto et autres ? Des références comme l’agent orange ne sont-elles pas rassurantes ? Ce qu’il y a de tout à fait diabolique dans la démarche économique de ces groupes chimiques, c’est que de leur grand chaudron de sorcière sortent aussi les médicaments soi-disant aptes à guérir des maladies et des cancers qu’ils nous inoculent froidement. Et ce qu’il y a de déroutant, c’est que tout un chacun semble plutôt se réjouir de s’empoisonner et n’offre pas la moindre résistance à dépenser son pauvre salaire dans les pires saloperies qui, en grossissant les salles d’attente des médecins et des hôpitaux, contribuent à la ruine de la sécurité sociale. Pour les nations où elle existe… ailleurs ils n’ont qu’à crever ! N’oublions pas que l’on ne sait toujours rien des effets à long terme de ces milliers de produits chimiques de synthèse qui sont déversés avec prodigalité dans notre environnement. Et que l’agriculture est la première désignée quand il s’agit de parler de pollution. Un pesticide, ou biocide, est une substance capable de contrôler, d’attirer, de repousser ou de détruire des organismes vivants considérés comme nuisibles ou de s'opposer à leur développement. On en distingue trois catégories génériques : les insecticides, les herbicides et les fongicides. Il existe des pesticides de contact, qui agissent sur un point précis de l’organisme, et des pesticides systémiques, qui se propagent intrinsèquement. D’innombrables données, pour la plupart assez récentes et sujettes à contestations de la part des secteurs intéressés, suggèrent que les agriculteurs développent plus de cancers spécifiques que la moyenne des gens, et donc qu’il existe un lien réel entre les pesticides et l’apparition de certains cancers environnementaux. Les types de cancers suspectés sont de types hémopathies malignes (leucémies, lymphomes malins, myélomes), cancers cérébraux, cancers cutanés, sarcomes des tissus mous, cancer de l’estomac, cancer de la prostate, du testicule et de l’ovaire et cancer des lèvres. On a également répertorié 47 pesticides perturbateurs du système hormonal, soupçonnés d’agir comme modulateurs endocriniens, c’est-à-dire qu’ils peuvent mimer le comportement des hormones. Ils seraient associés au développement des cancers du sein, de la prostate, des testicules et à l’endométriose. L’effet cancérigène des biocides chimiques est lié à la manipulation (main d’œuvre), à la consommation (consommateurs des fruits et légumes chargés en résidus) et à l’environnement (respiration, notamment dans les zones agricoles d’épandages récurrents). Comme on le sait, c’est aussi la dose qui fait le poison. Dans les exploitations de maraîchage intensif, les quotas sont toujours dépassés. L'agriculture occidentale moderne est une agriculture hors-sol produisant des aliments-poisons. C'est une agriculture militarisée ou terroriste, comme on voudra, qui bombarde le sol de tout un arsenal de produits toxiques. 96 % de nos cours d'eaux et 61 % de nos nappes phréatiques sont pollués par un joyeux cortège de 230 pesticides, avec comme molécule prééminente l'atrazine, remarquable génératrice de cancers (du sein et des ovaires), de maladies cardiovasculaires, de dégénérescences musculaires, de lésions des poumons et des reins, … (Source : enquête IFEN 2005). Le recours aux produits chimiques pour la protection des cultures date en Europe du XIXe siècle, avec l’utilisation viticole du soufre, puis des sels de cuivre comme fongicides en 1885, et enfin de l’irruption du sulfate de fer en qualité d’herbicide et des premiers insecticides. Depuis, tous les efforts ont été investis pour une lutte sans répit pour contrer l’incidence des adventices, vaincre les maladies et les effets de toute concurrence pourtant aussi loyale que biologique, et que nous nommons ravageurs. Depuis la prise de conscience des années 1970, la filière phytosanitaire nous fait accroire à la légitime tendance vers des substances au profil toxique moindre et d’un impact moins brutal sur l’environnement. Au su des chiffres relatifs aux cancers environnementaux et d’une marginalisation forcenée et élitaire de l’agriculture biologique, force est de constater qu’il n’en est rien. La question alimente plus les discussions que les étals du fruitier-légumier. La France est un des plus gros consommateurs de pesticides au monde. Avec 100 000 tonnes à l’année pour ses 660 000 exploitations agricoles, elle arrive au 4e rang mondial après les États-Unis, le Japon et le Brésil. Le budget annuel des seuls herbicides utilisés entre 1983 et 1992 en Grande-Bretagne pour détruire une douzaine d'espèces de plantes nuisibles s'élève à 344 millions de dollars. Un Occidental ingère chaque année le chiffre fantastique d’1,5 kilogramme de pesticides divers (herbicides, insecticides, fongicides, etc.). Nos migraines spontanées et récurrentes ont une explication, comme nos coups de stress ou d’apathie. Le cancer est un plat courant, on nous le sert au quotidien. Les maladies dégénératives connaissent une hausse vertigineuse. Nous sommes cernés par l’obésité. Ouvrez votre frigo et poussez un cri d’horreur ! Preuve que l’agrochimie est redoutable : l’agriculture est le secteur professionnel le plus touché par les maladies liées à l’usage des produits toxiques. Les épidémiologistes ont montré que les personnes âgées ayant été exposées aux biocides ont 5,6 fois plus de risques de développer la maladie de Parkinson et 2,3 fois plus la maladie d’Alzheimer. Enfin, c’est au sein du monde agricole que l’on observe un taux anormalement élevé de tumeurs cérébrales, de cancers des ganglions et de la prostate, et de leucémies. Et j’ai préalablement parlé du taux anormal de naissances avec déformations génitales chez les agriculteurs. La France est l’un des plus gros, voire le plus gros utilisateur de biocides. Et quand la France est en outre-mer, elle se gêne d’autant moins. La culture de la banane soumise au chlordécone, un insecticide organochloré de la famille du DDT utilisé contre un charançon ravageur, a pollué les sols et les eaux de la Martinique et de la Guadeloupe depuis plus de 20 ans. Provoquant cancer (foie), malformations et stérilité (délétion de la spermatogenèse) à l’homme et aux animaux, c’est un polluant organique persistant et non dégradable. La redoutable substance fut interdite aux États-Unis dès 1976, seulement en 1990 en France (nous sommes moins douillets…), mais son trafic vers les Antilles fut toléré par les services de l’état français jusqu’en 2003, date à laquelle on en aurait retrouvé encore dix tonnes en Martinique. Utilisé sans vergogne et dans l’indifférence générale comme traitement incontrôlé des bananeraies antillaises de 1972 à 1993, le chlordécone est à l’origine d’un désastre sanitaire dénoncé depuis longtemps, mais dont le professeur Dominique Belpomme, cancérologue, s’était fait l’écho lors de la remise à l’Assemblée d’un rapport accablant. Soi-disant trop outré, ce rapport a rapidement été décrédibilisé. L’excès chimique passe mieux que celui de l’expertise. Il n’en demeure pas moins que les îles antillaises sont infestées pour longtemps, que les populations y vivent dans des conditions de dangerosité sanitaire et qu’à juste titre les associations martiniquaises et guadeloupéennes estiment que cette pollution tolérée est une insidieuse dépossession des terres faite aux agriculteurs, exaction parfaitement colonialiste. Qui dira que les Antilles « françaises » figurent dans l’Hexagone et qu’elles n’ont pas été empoisonnées ? Que ce soit par la faute des nitrates ou des pesticides, disposer d’une eau de qualité n’est plus un droit citoyen. Certains secteurs, soutenus par les gouvernements, ont délibérément dégradé les eaux de surface et souterraines. En France, 96 % des cours d’eau et 61 % des nappes phréatiques contiennent au moins un pesticide (Source : Institut français de l’Environnement). 75 % des eaux françaises sont ainsi contaminées et seront inaptes à satisfaire l’objectif fixé pour 2015 par la Directive européenne quant au bon état des eaux. suite ci-dessous
-
PETIT RAPPEL à l'usage des faux-semblants du Grenelle et de ceux qui cautionnent la saisie de la ferme de notre ami Philippe Debrosse, un acteur de la qualité vitale promue par la Charte. La Charte de l’Environnement du pays France est un texte à valeur constitutionnelle consacrant les droits de l’homme et de la société dans son environnement La Charte de l'Environnement de 2004 a donc exactement la même valeur juridique que la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789, disent-ils. (Pardon, mais j’étouffe de colère.) « Le peuple français, Considérant : Que les ressources et les équilibres naturels ont conditionné l'émergence de l'humanité ; Que l'avenir et l'existence même de l'humanité sont indissociables de son milieu naturel ; Que l'environnement est le patrimoine commun des êtres humains ; Que l'homme exerce une influence croissante sur les conditions de la vie et sur sa propre évolution ; Que la diversité biologique, l'épanouissement de la personne et le progrès des sociétés humaines sont affectés par certains modes de consommation ou de production et par l'exploitation excessive des ressources naturelles ; Que la préservation de l'environnement doit être recherchée au même titre que les autres intérêts fondamentaux de la Nation ; Qu'afin d'assurer un développement durable, les choix destinés à répondre aux besoins du présent ne doivent pas compromettre la capacité des générations futures et des autres peuples à satisfaire leurs propres besoins, Proclame : Article 1er. - Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé. Article 2. - Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l'amélioration de l'environnement. Article 3. - Toute personne doit, dans les conditions définies par la loi, prévenir les atteintes qu'elle est susceptible de porter à l'environnement ou, à défaut, en limiter les conséquences. Article 4. - Toute personne doit contribuer à la réparation des dommages qu'elle cause à l'environnement, dans les conditions définies par la loi. Article 5. - Lorsque la réalisation d'un dommage, bien qu'incertaine en l'état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l'environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d'attributions, à la mise en œuvre de procédures d'évaluation des risques et à l'adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage. Article 6. - Les politiques publiques doivent promouvoir un développement durable. A cet effet, elles concilient la protection et la mise en valeur de l'environnement, le développement économique et le progrès social. Article 7. - Toute personne a le droit, dans les conditions et les limites définies par la loi, d'accéder aux informations relatives à l'environnement détenues par les autorités publiques et de participer à l'élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l'environnement. Article 8. - L'éducation et la formation à l'environnement doivent contribuer à l'exercice des droits et devoirs définis par la présente Charte. Article 9. - La recherche et l'innovation doivent apporter leur concours à la préservation et à la mise en valeur de l'environnement. Article 10. - La présente Charte inspire l'action européenne et internationale de la France. » DE QUI SE MOQUE T-ON ? Comme dirait ceux, immensément naïfs, qui pourraient croire que l'oligarchie élue les respecte !! Se posera-t-on un jour la question de savoir par qui ces décideurs malfaisants sont-ils justement élus ? Mais par nous, pardi !! De toute évidence, notre idiosyncrasie capricieuse nous fait rejeter tout régime autoritaire, un genre de dictature et bien intentionnée…, au profit de fallacieuses démocraties, fondées sur un humanisme illusoire et un environnementalisme de pacotille, émaillées de fats proclamations. http://www.ecologie.gouv.fr/rubrique.php3?id_rubrique=937 Michel Tarrier
-
Paris, le 30 janvier 2009 : à la suite des travaux de la commission mixte paritaire, l'Assemblée Nationale a décidé de supprimer définitivement, au cours de la deuxième séance du jeudi 29 janvier 2009, l'article « 5 quater B » qui tentait d'imposer un circuit de Formule 1 dans les Yvelines. Ce rejet est un désaveu clair de ce projet porté par le Président du Conseil général des Yvelines, Pierre Bédier. En effet, ce dernier ne pourra plus se prévaloir du soutien du Parlement qui a jugé, à l'instar des associations et riverains, que ce projet n'était pas adapté aux enjeux d'une société durable. La « Croisière Blanche » stoppée par les juges Par ordonnance du 26 janvier 2009, le juge des référés du Tribunal administratif de Marseille, statuant en urgence, a suspendu l'arrêté du préfet des Hautes-Alpes, autorisant la « 32ème Croisière Blanche » qui devait s'engager le 27 janvier 2009. Une belle victoire pour la protection de l'environnement ! Depuis plusieurs années, Mountain Wilderness France et les autres associations du collectif d'opposition à la « Croisière Blanche » ont engagé une bataille sur le terrain et devant la justice, pour obtenir l'arrêt de cette manifestation motorisée qui détruit et dégrade des espaces naturels de très grande qualité pour le plaisir de quelques personnes. Malheureusement, le Préfet des Hautes-Alpes est resté sourd aux nombreux avertissements de la justice. Bien mal lui en a pris. Après avoir obtenu l'annulation a posteriori de l'autorisation administrative de l'édition 2006 de la course, le juge a estimé que l'administration persistait dans son erreur, et a ordonné cette fois la suppression pure et simple de la prochaine édition de la « Croisière Blanche » en 2009, sur requête de l'association Mountain Wilderness France. Bien entendu, les associations restent vigilantes afin que la décision du juge des référés soit respectée. Mickaël Bouillin, juriste bénévole de l'association, prévient : « Le Préfet des Hautes-Alpes doit prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher matériellement le déroulement de la course qui devait commencer ce mardi 27 janvier 2009. L'organisateur de la course et les participants qui décideraient de se rendre sur les lieux en dépit de la décision de justice pourraient être pénalement sanctionnés, comme cela s'est produit en 2008 ».
-
sondage important concernant le trappage en UE
terrienne a répondu à un(e) sujet de terrienne dans ANIMAUX - Europe et autres continents
-
sondage important concernant le trappage en UE
terrienne a posté un sujet dans ANIMAUX - Europe et autres continents
il est en anglais. pour ceux qui ne parle pas cette langue, sur la première page, à la 10ème ligne, vous cliquez sur "french informal translation" et là vous avez les questions en français. vous notez les cases à cocher sur un papier et vous revenez ensuite au questionnaire en anglais pour y répondre puisqu'on ne peut répondre en ligne que sur cette version : http://ec.europa.eu/yourvoice/ipm/forms/dispatch?form=trapping&lang=en -
sanseverino
terrienne a répondu à un(e) sujet de terrienne dans ANIMAUX - Europe et autres continents
-
sanseverino
terrienne a répondu à un(e) sujet de terrienne dans ANIMAUX - Europe et autres continents
c'est ça que je voulais vous montrer : André II – ( Sanseverino ) « Arrêtez de faire des manteaux avec la peau des animaux … c’est quoi après ? » « André II, en chiffres romains » André et sa merveilleuse femme respirent l’harmonie et le calme, Ce qui n’empêche pas Nicole de tanner son mari Dédé : Nicole c’est les cols en fourrure, Sardou lui c’est l’école privée, « Pourquoi s’en priver ? » dit Nicole, ce n’est pas l’avis d’André. Tu t’abstiendras dans l’astrakan, c’est des vêtements qui sentent le sang, « Ce sont mes vêtements ! » lui dit-elle, André shoote dans la poubelle. « Je n’aime pas quand tu te moques tu sais, tu fais sans arrêt des fautes de français, Ne change pas de conversation, je veux un manteau en vison ! » Arrêtez de faire des manteaux, avec la peau des animaux … (bis) Sensible, les nerfs à fleur de peau, ses yeux se mouillent au moindre mot, Agressé au dernier degré, André va exploser ! « Tu m’énerves, tu me harcèles Nicole ! » ils se déchirent et se rafistolent, La dispute était inutile, André est un garçon fragile, Qui a des visions de visons, et des cauchemars de léopards, De grosses angoisses de zibeline, il voit des holocaustes d’hermines, Un renard blanc et un ocelot dépecés vivants … c’est très beau … Si y’en avaient qui faisaient des manteaux en peau d’humain …. « Hé r’gardes dont comme t’es beau !! Avec ton manteau tout pourri !! » « Par contre j’aime bien ce p’tit son d’guitare là qu’vous avez, on peut pas tout détester, moi j’aime bien ce p’tit son ! » La fourrure André n’aime pas ça, « je ne supporte pas, j’peux pas ». « Tu serais pas un peu d’gauche ? » lui dit Nicole ? Alors là André il rigole !! « Tu ne respectes pas mes choix tu ne respectes pas mes droits, tu te crois beau avec ton K-Way ? » … alors là ; André il dit : « Ouais ! » « Pis en même temps qu’y dit « ouais » il prend sa gratte pis il joue comme ça … » Arrêtez de faire des manteaux avec la peau des animaux …. (3x) castors, raton laveur, lapins, coyotes … Pas besoin d’morts pour être forts, d’être cruelle pour être belle … (bis) -
-
Communiqué de presse de France Nature Environnement lundi 12 janvier 2009 Principe pollueur – payeur : une étude européenne met en évidence l’impact des poids lourds - les émissions de CO2 des poids lourds devraient augmenter de 50% à l’échéance 2030 - ils sont responsables de 20% de la congestion routière - ils causent deux fois plus de morts que les voitures particulières La Fédération France Nature Environnement soutient totalement cet appel européen à prendre en compte tous les coûts externes dans la taxation d’usage de l’infrastructure routière par les poids lourds Bruxelles, Belgique – Les poids lourds causent beaucoup plus de dommages à l’environnement et sont plus générateurs de congestion routière que ce qui est couramment admis et ils sont à l’origine de deux fois plus de décès que les voitures : voici les principaux enseignements d’un rapport publié aujourd’hui (1). Les émissions de gaz carbonique (CO2) générées par le fret routier européen devraient augmenter de 54% à l’horizon 2030 selon l’étude publiée aujourd’hui par Transports et Environnement (T&E). Le rapport, établi par le consultant hollandais CE DELFT, démontre aussi que les poids lourds sont responsables de 20% de la congestion routière alors qu’ils ne représentent que 3% des véhicules routiers en Europe (2). Des données surprenantes sur la sécurité des poids lourds sont aussi révélées. Pour chaque kilomètre parcouru en Europe, il est démontré que les poids lourds sont à l’origine de 2 fois plus de décès que les voitures (3). L’étude démolit aussi les affirmations des professionnels du transport routier qui estiment qu’ils paient l’ensemble de leurs coûts par les taxes et les impôts existants….. Une mise à jour de la législation sur la taxation des poids lourds est actuellement en cours dans le processus législatif européen (5), avec un vote du Comité Transport du Parlement Européen prévu le 21 janvier. Mais, de façon incompréhensible, la taxation des émissions de CO2 et des accidents routiers a été exclue de la proposition législative par la Commission Européenne. T&E en appelle aux états membres et au Parlement Européen pour revoir cette position et pour autoriser les états membres à inclure la totalité des coûts externes dans la taxation des poids lourds selon la situation. J. Dings, Directeur de T&E, précise : « les poids lourds ont le champ libre alors qu’ils provoquent des dégâts par millions : la congestion, le bruit et la pollution affectent la vie de tous les Européens. Les gouvernements se doivent de garder toutes les options disponibles lorsqu’ils doivent résoudre des problèmes aussi énormes que la congestion routière et l’UE doit inverser son refus absurde d’inclure ces coûts dans la taxation des poids lourds ». La prise en compte de la congestion pour les poids lourds a été l’objet de polémiques parmi les députés européens du Comité Transports parce que ceci n’est perçu que comme une faible partie de l’ensemble des véhicules en circulation (environ 3%). Mais comme le rapport met en évidence que les poids lourds génèrent 20% de la congestion, le traitement de ce faible nombre de véhicules serait un moyen très efficace de traiter ce problème de congestion. Notes (1) Le rapport "Are trucks taking their toll? The environnemental, safety and congestion of lorries in the EU ." (Les poids lourds payent-ils leurs « coûts/péages »?) établi par les consultants CE Delft pour T&E, est téléchargeable sur le site de T&E : www.transportenvironment.org/publications (2) Les poids lourds de plus de 3.5 tonnes représentent 3% des véhicules routiers selon TREMOVE, le modèle européen d’évaluation de la politique des transports (www.tremove.org) (3) 6500 décès par accident ont été causés par des poids lourds dans l’Union Européenne en 2006. (4) les coûts d’infrastructures ont été calculés à 51 milliards d’Euros, les taxes et impôts représentent 54 milliards d’Euros. (5) http://ec.europa.eu/transport/road/road_charging/tolls_user_charges_vehicles__en.htm Notes complémentaires - la Directive actuelle Eurovignette pour les péages poids lourds s’applique uniquement aux routes principales qui Réseau Trans-Européen (« Trans-European Network »). La directive ne s’applique pas aux zones urbaines. Consulter: http://ec.europa.eu/transport/infrastructure/networks_eu/road_en.htm - les règles ne donnent pas obligation aux états membres d’introduire des péages, elles définissent les règles pour les états qui en font le choix. - l’efficacité énergétique sous la forme de consommation de carburant est directement liée aux émissions de CO2. Cette efficacité énergétique du « poids lourd moyen » n’a pas été améliorée en Europe sur les 15 dernières années. - Les poids lourds sont responsables de 23% des émissions CO2 du transport routier, les camionnettes ajoutent encore 8% à ces émissions. Le rapport prévoit que ces parts respectives vont encore progresser de façon significative dans les années à venir, spécialement parce que les émissions des voitures devraient diminuer selon les nouvelles normes européennes sur l’efficacité énergétique votées en Décembre. - Selon ce rapport, le “camion moyen” en Europe roule à moitié vide. Le facteur de remplissage est aussi en baisse dans plusieurs marchés importants au niveau européen. Plus de détails sur : www.transportenvironment.org/pages/lorry-charging/
-
« Un bon écologiste, c'est un type qui voit loin et qui a peu de foi dans le progrès, la science et la technique. » Jacques-Yves Cousteau « Les idées ne sont pas faites pour être pensées mais pour être vécues. » André Malraux « Nous en avons assez d’être les partisans de causes plus petites que celle de l’Univers. » Henry Grouès, dit l’Abbé Pierre « Depuis une quinzaine d'années, l'ethnologue prend davantage conscience que les problèmes posés par les préjugés raciaux reflètent à l'échelle humaine un problème beaucoup plus vaste et dont la solution est encore plus urgente : celui des rapports entre l'homme et les autres espèces vivantes ; et il ne servirait à rien de prétendre le résoudre sur le premier plan si on ne s'attaquait pas aussi à lui sur l'autre, tant il est vrai que le respect que nous souhaitons obtenir de l'homme envers ses pareils n'est qu'un cas particulier du respect qu'il devrait ressentir pour toutes les formes de la vie. » Claude Levi-Straus La présente perte planétaire de biodiversité par le saccage des habitats et l’érosion des espèces qui en sont tributaires, revêt le scénario d'un épisode d'extinction massive. Certains analystes fondés comparent le phénomène à une glaciation ou à une catastrophe égale à celle de la fin du Crétacé (65 millions d’années). Rappelons qu’il s'est produit entre le Crétacé et le Tertiaire, période où la vie proliférait, un phénomène d'origine cosmique (la collision planétaire d’un astéroïde étant l’hypothèse la plus souvent avancée) ayant rendu le milieu totalement anoxique. La rupture de nombreuses chaînes alimentaires engendra alors une apocalypse écologique qui fut fatale à un très grand nombre d’espèces, parmi lesquelles les dinosaures. Un tel scénario à solution finale se produirait présentement, mais cette fois sous forme d’un écocide lent provoqué par les égarements d’une fourmilière humaine rendue maîtresse tyrannique de la planète à force d’« intelligence ». Ce n’est peut-être pas un postulat trop osé... Bien des preuves irréfutables sont engrangées pour étayer cette théorie extrême. Vivre en catastrophe n’empêche pourtant pas certains de continuer impassiblement à vaquer à leurs occupations, à consommer, à stocker. Fatalisme suicidaire ? Incrédulité face à l’énormité d’une prophétie jugée affabulatrice ? Égoïsme d’une extrême inconscience ? Réponse presque unanime par un « Seul je ne peux de toute façon rien changer... ! » D’autres s’en inquiètent, un peu, beaucoup, passionnément. L’écoconscience est-elle un écocentrisme ? Les Verts sont-ils les écofascistes d’un nouveau type ? L’écologisme est-il un romantisme aux tendances autoritaires et contradictoires ? Les écolos sont-ils en proie à une exaltation et à une fétichisation naturaliste ? Les protectionnistes sont-ils des prophètes de la panique, de l’alarmisme, du catastrophisme ? Le développement durable est-il une imposture, une démagogie verte ? Etc. Autant de questions qui surgissent des critiques de certains, du principe de défiance de quelques autres, voire de railleries communes. Ces objections à nos critiques et au salutaire combat pour le respect du Vivant proviennent généralement d’un tissu social dont l’univers de proximité n’est pas encore menacé par la politique de la terre brûlée et qui, dans une indifférence de marbre, cherche à protéger quelques privilèges en mal de caducité. Il est donc intéressant de noter que les blâmes trouvent toutes leurs résonances dans la classe la plus responsable du cynisme ambiant et de la disparité sociale, que les diatribes sont le fait de détracteurs n’opposant pas la moindre objection aux exactions des compagnies qui tendent à scalper l’Amazonie, à trouer l’Alaska ou à dénaturer l’Afrique. Plutôt que de répondre à ces questions, à ces doutes, à ces critiques, par « La bonne parole de l’homme de bonne volonté », les écologistes ont eu trop longtemps la manifeste tendance à former des cercles, à se replier en clans, à se réunir en chapelles, à recourir à un code ésotérique, à une rhétorique amphigourique dont l’usage se résume à ne convaincre que des convaincus. L’humanisme naturaliste était alors force politique à effet nul, avec le risque sectaire de se mentir à lui-même pour la seule autosatisfaction, quand ce n’était pas de l’autoflagellation. C’était une dérive propre aux balbutiements d’une force novatrice. Qu’il soit taxé de naïf ou d’extrémiste, d’idéaliste ou d’intolérant, d’exalté ou de réactionnaire, ce qu’on reproche finalement à l’écologiste serait une ingratitude aveugle. On lui fait le procès d’intention d’être insensible aux problèmes de grande pauvreté et de s’émouvoir sur l’éradication d’un végétal, d’évaluer le degré de naturalité bien au-delà de la valeur humanitaire. Il n’a pourtant jamais été du propos d’aucun écolo-conservationniste d’extraire l’homme de la biosphère, de tomber en pâmoison devant une espèce rare dont un dictat conservatoire engendrerait une famine. C’est prétendre à une perverse esthétique qui confinerait au romantisme nazi de quelques « khmers Verts ». Que l’on prenne garde, il peut en exister en ces temps de djihads bellicistes à 360 degrés ! Mais jeter l’anathème sur l’écologiste ordinaire en estimant que sa préoccupation serait doublée du dédain pour la misère humaine est d’autant un mauvais procès que cette pauvreté est étroitement corrélée à la détérioration de l’environnement. Ce sont les plus démunis qui subissent de plein fouet les effets de la dégradation du capital naturel, de l’épuisement des ressources et bientôt d’une mondialisation néolibérale dont ils seront la cinquième roue de la charrette. Pas plus que le Quart-Monde n’a le moindre contrôle de ce que les transnationales mettent dans son assiette occidentale (autre débat...), le Tiers-Monde n’a pas toujours les moyens de s’abstenir d’une moindre prédation pour sa survie journalière. Pauvreté et dégradation de l'environnement sont des phénomènes à rétroaction positive, à savoir que les conséquences de l'une rendent l'autre inévitable. Quand on parle de sauvegarder le biopatrimoine, le souci humanitaire est toujours en contrepoint. Aucune déontologie verte ne peut nous faire négliger l'éthique envers notre propre espèce, particulièrement envers ceux qui n’ont voix au chapitre. Il n’est nulle question de soustraire cette dernière pousse comestible que coupe la mère s’il s’agit de nourrir son enfant. Même si nous faisons l’éloge de la Nature et condamnons la civilisation, même si nous mettons une majuscule à « Nature » et une minuscule à « humain » parce que le second est champion dans l’art de décevoir mais que la première tient toujours ses promesses et ses floraisons... La précarité sans cesse plus nombreuse, sans cesse marginalisée davantage et rejetée en périphérie des métropoles, exerce une pression sans commun rapport avec la capacité du support naturel. Ce dont les classes privilégiées peuvent le plus souvent s’épargner, ayant d’ailleurs pour la plupart de leurs représentants perdus tout contact avec le moindre écosystème puisque survivant luxueusement bunkérisés en système calfeutré. On court l’inévitable risque de voir détruire des milieux fragiles parce qu'on n'a pas su assurer le nécessaire à des populations démunies, démunies parce que pillées. Non, l’écologisme – même maladroit – n’est pas un démon à exorciser. L’accusation de se détourner de l’humanité en cherchant à sauvegarder une biocénose ou à ralentir le dépérissement d’une forêt est ainsi fallacieuse. Si elle s’avérait exacte, ce serait un reproche fait à l’endroit d’une idéologie, d’un dogmatisme. Mais l’écologisme est un humanisme naturaliste, non une révélation ! Et l’écologie qui ne se préoccupe que de comprendre les écosystèmes est une science. Point. Michel Tarrier
-
IN EXTREMIS, À REGRETS ET PAS POUR DE VRAI ! Ce n’est pas une « actualité », mais une réflexion. Une réflexion pas vraiment personnelle mais très partagée, sur le retournement forcé et opportuniste des décideurs de notre société. In extremis, comme ça, d’un coup, au pied du mur « électoral », alors que cela fait plus de 30 ans qu'ils niaient, reniaient, déniaient nos arguments écologiques. Après nous avoir drapés d’amiante, nous avoir asphyxiés de biocides, avoir défriché, remembré, déboisé, bétonné les paysages sous n'importe quel prétexte vénal, on nous annonce subitement que l’on ne va plus agir ainsi, que l’on pouvait faire autrement, que l’on va faire autrement. On nous dit même que nourrir jusqu’à 12 milliards de terriens sur un mode biologique serait possible… ! DONC, JUSQU’À MAINTENANT, « ILS » LE FAISAIENT EXPRÈS ! Demain, ils diront que l’élevage en batterie n’est pas incontournable, que c’était comme les cirques, les zoos, la corrida ou la chasse, une mauvaise habitude ancrée, que nous ne sommes pas si carnivores ou si cruels que ça, qu’il faut mieux privilégier les protéines végétales, du moins face aux preuves cancérigènes de celles animales... Maintenant, on sait que le système et les irréductibles maîtres du monde peuvent tout dire et l’inverse, ce qui compte – pour eux – c’est de ne pas lâcher prise, c'est de continuer à œuvrer pour une lobotomie démocratique, à tenir sous leur joug une foule de bovidés consuméristes, quitte à recycler les reproches qui leurs sont faits, à s’en délecter, et ce, jusqu’au bord du gouffre. Le pouvoir ne se mesure ni à la dignité, ni aux vertigineuses aliénations qu'il induit. Regardez à la télé, la propagande des dominants vire sa cuti et la plupart des pubs se repeignent soudainement de vert, se vantent de toutes les vertus écologiques qui jusque hier étaient cyniquement foulées du pied. Mise à part le nucléaire partout vendu à la criée, je ne vois rien poindre à l'horizon. Ah oui, il faut un peu de patience, c'est ça ! 1972 : La gueule ouverte ; 2009 : Le bec cloué. L'écologisme est détroussé, ce n’est plus un combat, seulement un constat. « Maintenant on pourrait presque enseigner aux enfants dans les écoles comment la planète va mourir, non pas comme une probabilité mais comme l'histoire du futur. On leur dirait qu'on a découvert des feux, des brasiers, des fusions, que l'homme avait allumés et qu'il était incapable d'arrêter. Que c'était comme ça, qu'il y avait des sortes d'incendie qu'on ne pouvait plus arrêter du tout. Le capitalisme a fait son choix : plutôt ça que de perdre son règne. » (Marguerite Duras)
-
Après le climat, la biodiversité est notre plus grand défi
terrienne a posté un sujet dans Environnement
«Après le climat, la biodiversité est notre plus grand défi» Interview de Sébastian Winkler, responsable du « compte à rebours » pour la biodiversité au sein de l’IUCN (Union mondiale pour la nature). Sébastian Winkler, responsable du « compte à rebours » pour la biodiversité au sein de l’IUCN (Union mondiale pour la nature). L'UICN est la principale ONG mondiale consacrée à la cause de la préservation de la biodiversité. Elle réunit 83 États, 114 agences gouvernementales, plus de 800 ONG et plus de 10 000 experts et de scientifiques de plus de 180 pays. Les collectivités s'engagent en Ile-de-France Réunies par Natureparif, l’agence régionale pour la Biodiversité en Ile-de-France, et en présence de Monsieur Sebastian Winkler, responsable international pour le Count-Down 2010, initié par l’UICN (Union Mondiale pour la Nature), des élus franciliens ont signé ce mardi la Déclaration du Compte-à-rebours 2010 exprimant ainsi leur mobilisation face au déclin de la Biodiversité. Lors d’une cérémonie officielle Natureparif a accueilli les premières collectivités signataires : Arcueil (94), Aubervilliers (93), Auvers-sur-Oise (95), Cesson (77), Champagne sur Seine (77), Chelles (77), Conflans-Sainte-Honorine (78), Coubron (93), Fontainebleau (77), Marcoussis (91), Méry-sur-Oise (95), Paris (en cours de délibération), Savigny-le-Temple (77), Saint Rémy les Chevreuse (78) ainsi que le Conseil Régional d’Ile-de-France et le Conseil Général de Seine Saint-Denis. NATUREPARIF Outil de partage de la connaissance au service de la préservation de la nature et de la biodiversité en Île-de-France, Natureparif rassemble de nombreux acteurs dont la Région, l’Etat, des collectivités territoriales, des associations de protection de l’environnement, des Fédérations et des entreprises. Natureparif est la première agence en Europe qui s’intéresse à la nature et à la biodiversité à un niveau régional. Qu’est-ce que c’est le « Compte à rebours 2010 » ? Le « compte à rebours 2010 » a été décidé premièrement en Europe en 2001 au sommet de Gothenburg où les chefs d’Etat ont décidé d’arrêter la perte de biodiversité d’ici à 2010. Puis au sommet mondial de la Terre de Johannesburg en 2002. Je crois qu’après le réchauffement climatique, la biodiversité est notre plus grand défi. Aujourd’hui, selon les statistiques, on perd 150 espèces par jour. Et au niveau européen, selon la Commission, il y a 80% des écosystèmes dans des conditions de préservation défavorables. C’est une grosse crise. La perte de biodiversité qu’est ce que cela implique pour l’homme ? La biodiversité est le fondement de tout développement économique. La nature nous rend d’innombrables services comme la filtration des eaux, de l’air, la pollinisation. On est en train de perdre cette richesse et des solutions potentielles de développement futur. Si on regarde par exemple le secteur de l’innovation technologique, ils s’inspirent souvent des mécanismes qu’on trouve dans la nature. Dans une étude globale réalisée par sir Nicolas Stern sur les conséquences économiques du réchauffement climatique, on estime que le coût de l’inaction vis-à-vis de la perte de biodiversité, nous serait de 6% de notre PIB. On est en janvier 2009… il nous reste à peine deux ans pour agir. Comment arrêter la perte de biodiversité d’ici-là ? Ce que le « compte à rebours » essaie de faire est de mobiliser tous les acteurs. Même si c’est une décision des Etats, ceux-ci ne peuvent pas atteindre ces objectifs tous seuls. Il faut donc fédérer les autorités locales, comme aujourd’hui à Paris. En signant la Déclaration du Compte-à-rebours 2010 pour la Biodiversité, des collectivités locales franciliennes s’engagent et témoignent de leur volonté d’enrayer la perte de la Biodiversité. Comme c’est le cas au Danemark où un maire sur cinq a signé la déclaration. Il faut sensibiliser et agir. Depuis 2007, plus de 50% de la population mondiale vit en ville. Ces populations se concentrent sur 2% de la superficie de la planète, mais en consomment 75% des ressources naturelles. On a donc ciblé la population urbaine alors que traditionnellement le mouvement de la conservation a toujours travaillé là où il y avait la biodiversité, à l’extérieur des villes. Mais ce n’est pas là que les décisions sont prises pour l’avenir de la planète. Est-ce qu’on peut y arriver ? Le compte à rebours ne veut pas ajouter de problèmes, mais démontrer qu’il y a des solutions. On a fait des progrès, mais il reste beaucoup de choses à faire. Les négociations ont déjà débuté pour l’après 2010 avec l’idée de mettre en place des mesures plus concrètes. Comme pour le protocole de Kyoto pour le réchauffement climatique, des mécanismes de marché seront mis en place pour la biodiversité afin d’encourager les investissements. On entend souvent dire que les espèces ont toujours disparu. En quoi la situation serait-elle différente aujourd’hui ? En 2005, une étude globale regroupant le travail de 1300 experts des plus renommés a établi que la perte de biodiversité, qui certes a toujours existé, s’enchaînait à un rythme de 100 à 1000 fois supérieure à celle de la disparition naturelle des espèces. http://www.metrofrance.com/x/metro/2009/01/20/sSmcbvsFHWj/index.xml -
Fini le réchauffement climatique! Ouf! On a eu chaud!...
terrienne a répondu à un(e) sujet de catou1111 dans Environnement
on a maintenant des cyclones sur la france. mais y a pas de réchauffement climatique, d'après certains ...... ------------------------ Alerte Météo: avis de violente tempête. Aggravation des prévisions sur deux départements: Gironde et Lot et Garonne. Rafales de vent relevés entre 5h00 et 6h00: Biscarrosse 165 Km/H W, Cap Ferret 161 Km/H SW; Cazaux 137 Km/H SW; Bordeaux 135 Km/H SW; Mont de Marsan 133 Km/H SW; Dax 122 Km/H W; Pointe de Socoa 111 Km/H W; Biarritz 102 Km/H W, Bergerac 96 Km/H SW, Agen 96 Km/H W, Auch 85 Km/H W; Pau 80 Km/H W Rafales de vent relevés entre 4h00 et 5h00: Cap Ferret 172 KM/H SW, Biscarrosse 172 Km/H W record absolu, Bordeaux 161 Km/H SW record absolu, Cazaux 161 Km/H SW. Biarritz 106 Km/H W, Pointe de Socoa 104 Km/H W, Pau 102 Km/H W, Mont de Marsan 100 Km/H W, Dax 96 Km/H W, Pointe de Chassiron 91 Km/H SW La violente tempête Klauss, se situe actuellement au large immédiat des côtes charentaises et de l'île de Ré, côté à 966 Hpa. Elle se déplace très rapidement vers l'est puis l'est-sud-est, sans perdre d'énergie. Cette tempête est au minimum aussi intense que Martin en 1999. Quelques relevés: 162 Km/h à Bordeaux, record absolu, 159 Km/H à Biscarrosse, 144 Km/H au Cap Ferret, 137 Km/H à Cazaux, 115 Km/H à Biarritz, 107 Km/H à Chassiron. Au nord d'une ligne Lacanau-Bordeaux-Eymet-Fumel (sud Dordogne) y compris les deux Charentes, les prévisions restent inchangées avec de violentes rafales atteignant 110 à 120 Km/h localement 130 Km/H entre 5h00 sur l'ouest de la zone à 14h00 sur l'est de la zone. Au sud de cette ligne Lacanau-Bordeaux-Eymet-Fumel, les rafales, ayant déjà débutées sur les côtes, atteindront 130 à 150, localement 160 à 170 Km/H sur les côtes et 120 à 140, localement 150 sur les sommets exposés sur l'intérieur des terres. Les vents ont débutés vers 4h00 ce matin sur les côtes, ils se poursuivront jusque vers 11h30. Elles se prolongeront jusque vers 14h sur le Lot et Garonne et le Gers. Pour mémoire, et à titre de comparaison, « la situation 2009 (Joris et Klaus) est une quasi copie conforme de 1999 (Lothar et Martin). Sur l'Atlantique on trouve (on trouvait) un puissant jet rectiligne... Une forte cirulation d'ouest de grande échelle en place entre la dépression d'Islande et un fort anticyclone des Açores... puis deux petites dépressions qui se forment dans l'Atlantique au large de la côte américaine et qui explosent en traversant l'axe du jet. A la différence de 1999, cette fois le deuxième cyclone sera le plus intense des deux. Klauss sera également beaucoup plus au sud que Martin. » Des bulletins de suivis seront diffusés vers 6h, 8h et 10h. previsions@aquitainemeteo.com -
Fruit d'une orchidée sauvage de la jungle mexicaine découverte par les indiens Totonacs, la gousse de vanille ne se forme naturellement qu'après pollinisation de la fleur par une seule espèce d'abeille, Melipona Bee, en voie de disparition. La pollinisation fleur à fleur, à la main avec un bâtonnet, comme on la pratique à la Réunion ou à Madagascar, resterait la seule solution avec le risque de perdre l'un des 250 composants organiques qui donnent à la gousse naturelle sa saveur incomparable.
-
La réalité de l'apocalypse "Le magnifique livre de Cédric Delsaux dresse le bilan effroyable des conséquences du développement effréné de l'activité humaine à la surface de la planète. Champs pétroliers, voitures, usines de poulets, contamination nucléaire... tous les pays sont touchés par les pollutions ou les scandales sanitaires et environnementaux. Personne n'est exclu de ce blasphème fait à la nature toute entière. Car que l'on coupe des arbres de la forêt amazonienne pour nourrir le bétail européen ou que l'on chauffe des tomates sous serre toute l'année pour s'assurer une production constante été comme hiver, chaque pollution locale est en réalité globale et nous sommes tous responsables. Alors aujourd'hui il faut s'interroger sur ce que nous avons perdu de richesses naturelles et se demander quel est l'avenir de la planète, dont l'épuisement est déjà perceptible. Les photos de Cédric Delsaux nous rappellent qu'il est urgent d'agir et que le constat est déjà un début de prise de conscience." lire la suite ici : http://www.linternaute.com/environnement/magazine/photo/ce-que-la-planete-va-devenir/en-savoir-plus.shtml Photos: http://www.linternaute.com/environnement/magazine/photo/ce-que-la-planete-va-devenir/ce-que-la-planete-va-devenir.shtml L'humanité est entrain de périr étouffée par ses propres excréments http://www.sens-de-la-vie.com/forums/viewtopic.php?topic=8378&forum=7&a_p=
-
Mercredi 21 janvier 2009, ce fut l'accablement dans les rangs du petit peuple de la forêt et des campagnes. Un jour noir. Chantal Jouanno * a été choisie pour remplacer Nathalie Kosciusko-Morizet au poste de secrétaire d'Etat à l'écologie. Difficile de faire pire. L'extrême chasse a ainsi placé l'un de ses meilleurs intermédiaires au plus haut niveau de ce ministère en charge du vivant et de sa préservation. Voici venu le temps du renouveau des traditions connes et cruelles, de la bêtise crasse et alcoolisée. Qui fera de la nature un linceul. * Il y a 16 mois, j'avais déjà mon opinion : http://taomugaia.canalblog.com/archives/2007/07/19/7039620.html
-
-
-
Nous y voilà, nous y sommes. Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l'incurie de l'humanité, nous y sommes. Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l'homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu'elle lui fait mal. Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d'insouciance. Nous avons chanté, dansé. Quand je dis « nous », entendons un quart de l'humanité tandis que le reste était à la peine. Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l'eau, nos fumées dans l'air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout du monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu'on s'est bien amusés. On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l'atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu. Franchement on s'est marrés. Franchement on a bien profité. Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu'il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre. Certes. Mais nous y sommes. A la Troisième Révolution. Qui a ceci de très différent des deux premières ( la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu'on ne l'a pas choisie. « On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins. Oui. On n'a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis. C'est la mère Nature qui l'a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies. La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets. De pétrole, de gaz, d'uranium, d'air, d'eau. Son ultimatum est clair et sans pitié : Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l'exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d'ailleurs peu portées sur la danse). Sauvez-moi, ou crevez avec moi. Evidemment, dit comme ça, on comprend qu'on n'a pas le choix, on s'exécute illico et, même, si on a le temps, on s'excuse, affolés et honteux. D'aucuns, un brin rêveurs, tentent d'obtenir un délai, de s'amuser encore avec la croissance. Peine perdue. Il y a du boulot, plus que l'humanité n'en eut jamais. Nettoyer le ciel, laver l'eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l'avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille, à récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n'en a plus, on a tout pris dans les mines, on s'est quand même bien marrés). S'efforcer. Réfléchir, même. Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire. Avec le voisin, avec l'Europe, avec le monde. Colossal programme que celui de la Troisième Révolution. Pas d'échappatoire, allons-y. Encore faut-il noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l'ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante. Qui n'empêche en rien de danser le soir venu, ce n'est pas incompatible. A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie, une autre des grandes spécialités de l'homme, sa plus aboutie peut-être. A ce prix, nous réussirons la Troisième révolution. A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore. Fred Vargas Archéologue et écrivain
-
envoilà une nouvelle qu'elle est bonne !!!!!!!!!!!!!!!
terrienne a répondu à un(e) sujet de terrienne dans ANIMAUX - Europe et autres continents
-
-
-
Les chasseurs déboutés Le tribunal correctionnel de LYON, par jugement du 13 janvier 2009, relaxe le Président de la CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE du chef de diffamation, rejetant l’action introduite par dix sept fédérations départementales des chasseurs du Sud-Est de la France. Les parties civiles ainsi déboutées sont condamnées à payer à leur adversaire une somme de trois mille Euros sur le fondement des dispositions de l’article 472 du code de procédure pénale. Les chasseurs avaient cru pouvoir faire citer devant un tribunal correctionnel le président de la CVN qui avait rappelé dans l’un de ses éditoriaux les faits suivant : « caillassage de député socialiste dans la Somme, occupations musclées de cols ardéchois, manifestations de rues dès qu’il est question de limiter le temps d’ouverture de la chasse, démagogie populiste pour capter des voix aux élections politiques, révisions des données ornithologiques pour proroger l’ouverture des tirs de grives caractérisent certaines structures militantes du monde de la chasse. Il se trouve même quelques animateurs de mouvements cynégétiques pour réitérer des délations en adressant aux autorités publiques des lettres demandant des sanctions disciplinaires pour délit d’opinion, faits d’une infime minorité ». Or, ces faits sont vrais et au demeurant connus du public averti. Le délit de diffamation suppose l’imputation de faits mensongers de nature à porter atteinte à l’honneur d’une personne physique ou morale. Si les faits ci-dessus relatés attentent à l’honneur de ceux qui les commirent, force est bien de constater qu’ils ne sont nullement mensongers mais parfaitement avérés. Dès lors, l’action était vouée à l’échec. Si le but était d’imposer silence aux opposants à la chasse, d’accroître le climat de censure s’abattant sur le pays, d’inciter à la lâche pusillanimité, l’action des chasseurs aura l’effet inverse. Dire ce que l’on pense, relater les faits, éclairer la vie publique, dénoncer l’imposture d’une politique de protection de la Nature qui ne protège rien, dans le respect des personnes et de la vérité, ne constituent plus des droits acquis, mais des devoirs impérieux dans une société aseptisée, édulcorée, avachie moralement, une société de consommateurs. La CVN est un mouvement de citoyens militants qui proclament que l’Histoire ne s’est pas arrêtée et qu’il reste bien des conquêtes à accomplir, des révolutions à soutenir. Dans le passé, des femmes et hommes de mieux ont pris des risques considérables pour que l’injustice, les crimes, les abus ne demeurent pas ignorés. Nous leur devons de parler haut, fort et clair, sans diffamer qui que ce soit, comme sans trahir la vérité ! La vérité : Le loisir chasse n’a plus sa place ni moralement ni écologiquement dans ce monde et ce temps. L’animal n’est pas une chose, un objet, une machine, un jouet, mais un être sensible méritant notre bienveillante compassion. Il ne faut pas réformer la mort loisir mais l’abolir. La CVN remercie maître Richard MALKA, notre avocat en cette affaire, conseil de nos amis de CHARLIE HEBDO, vainqueur notamment des censeurs religieux dans le litige des caricatures danoises, pour son concours efficace, compétent, en militant passionné qu’il est de la cause de la liberté d’expression qui triomphe ici. La CVN remercie aussi les très nombreux sympathisants qui sont venus la soutenir lors du procès lyonnais, le 4 novembre dernier. Ensemble, continuons le combat pour le vivant, pour la Nature, la biodiversité, le respect de l’animal être sensible, combat des idées, des valeurs, de l’éthique et non combat contre les hommes. CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
-
Le choix de la vie et le refus de la mort « Toute femme accouche sur une tombe » Samuel BECKET La pression démographique humaine et des comportements de voyous déprédateurs dotés de moyens techniques et mécanisés puissants compromettent la pérennité de la Nature, fait disparaître les autres espèces, toutes les autres espèces, l’une après l’autre. Pour sauver la Nature, il convient dès lors de contenir cette invasion par l’espèce humaine de tout l’espace disponible et, plus encore, d’inviter les humains à respecter les autres formes de vies. Les contempteurs de l’écologie feignent de croire que nous préconisons des mesures coercitives, voire farfelues, pour interdire la reproduction humaine : sanctions pénales contre les couples ayant plus de deux enfants, stérilisations forcées et autres délires autoritaires. Non, l’écologie n’est pas soluble dans le fascisme. L’humanité et la vie sur terre ne seront pas sauvées malgré elles et par des dispositions aussi inefficaces que moralement indignes. La liberté individuelle est une valeur en soi, un objectif sans cesse à rechercher en tout domaine. Les Etats, garants de l’intérêt général, doivent concilier la liberté individuelle de procréer et l’abandon des mesures natalistes qu’ils adoptèrent pour produire massivement, dans le passé, d’innombrables poitrines patriotiques à opposer aux balles des patriotes d’en face, et, plus récemment, de nombreux consommateurs producteurs, variables juteuses de profit pour les ploutocrates. La politique dite « d’allocations familiales » est totalement à repenser pour en faire un instrument de redistribution sociale déconnectée du nombre d’enfants. Pas question d’interdire, de punir, d’imposer mais des incitations à réduire l’expansion démographique. Et puis, il faut gagner la bataille culturelle contre les dogmes traditionalistes de la croissance infinie pour leur substituer une approche consciente, responsable, bienveillante de la biosphère. Chose lue sous les plumes formatées de la non-pensée traditionnelle : « Votre refus de la natalité marque un refus de la mort ». Comme si toute vie, de la plus primitive, celle des algues unicellulaires de la mer des origines à la bactérie et aux organismes les plus complexes des animaux supérieurs ne représentait pas une constante opposition et une opiniâtre résistance à la mort. L’homme, ayant pris conscience de sa finitude, s’inventa même des arrières-mondes, des fables et des mythes pour s’octroyer une éternité consolatrice, négation de la mort biologique. Dire que la pensée écologiste refuse la mort n’ajoute rien au débat, puisque la vie est un refus de la mort, une guerre perdue d’avance mais une guerre tout de même contre cet inéluctable. D’ailleurs, l’humoriste a pu donner de la vie cette excellente définition : « C’est une maladie héréditaire, sexuellement transmissible et toujours mortelle ». Toujours mortelle ? Voilà bien une idée insupportable. Pour qui ? Pour tout ce qui vit sans exception et simplement parce que la vie est une lutte contre la mort. Pour ceux aussi, dont nous sommes, qui refusons la cancérisation de la planète par une seule espèce, comme par nos antagonistes qui clamaient « croissez et multipliez » en s’inventant des dieux pour échapper justement à l’idée insoutenable de leur finitude ? Mélanger le débat sur la démographie et l’acceptation de l’idée de la mort est un contre sens philosophique. Les dogmes traditionalistes n’étaient pas moins négateurs de la mort que les pensées modernes. Ils niaient ce fait par l’invention d’un au-delà anxiolytique et merveilleux. Notre refus de la croissance démographique résulte d’un choix éthique : nous voulons que la terre soit hospitalière pour toutes les formes de vies. Concrètement, disons que 20% du territoire doivent être mis en réserve biologique intégrale, que l’urbanisation, l’agriculture productiviste, les infrastructures de transports doivent reculer pour laisser à la Nature sa place, nonobstant les appétits des promoteurs et le conformisme d’élus locaux anesthésiés qui psalmodient : « Nous ne voulons pas devenir une réserve d’indiens », sommet de la sottise technocratique. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
-
la chasse en france
terrienne a répondu à un(e) sujet de terrienne dans ANIMAUX - Europe et autres continents