terrienne
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Après les déclarations du pape contre l'usage du préservatif, la France a exprimé ce mercredi sa "très vive inquiétude devant les conséquences de ces propos", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Eric Chevalier. "Nous estimons que de tels propos mettent en danger les politiques de santé publique et les impératifs de protection de la vie humaine", a-t-il poursuivi. "Très clairement ce sont des paroles gravissimes quand on voit l'impact que ce type de message peut avoir en Afrique où vivent les deux tiers des personnes séropositives", a estimé Béatrice Luminet, responsable de la prévention Sida à Médecins du Monde. Selon l'ONG, cela contribue à mettre en péril les actions de prévention menées depuis des années par les ONG. "Ces paroles seront relayées sur le terrain et auront évidemment un impact en terme de perturbation des messages (de prévention) notamment sur le continent africain où le catholicisme est influent". "Prôner l'abstinence, c'est en dehors de la réalité", ajoute la responsable de l'ONG médicale. "Nous sommes très en colère car ce sont des années de travail qui sont remises en cause et surtout ce sont des millions de gens qui vont être contaminés à cause de ces déclarations, c'est totalement en contradiction avec l'un des messages principaux de l'Eglise : le respect de la vie". "On est un peu les bras ballants face à une déclaration pareille. On se dit, mon Dieu, en 2009, il en est encore là ! C'est triste", commente Bernard Audoin, déplorant "un tel décalage avec la vie des gens. On sait médicalement parlant que le préservatif est efficace à 99,9%. Dire que le préservatif peut aider à la propagation de l'épidémie ouvre la porte à toutes les interprétations sur l'inefficacité du préservatif", prévient-il. Partout en Afrique, Sidaction travaille avec des religieux et des religieuses, confrontés à des malades et des décès tous les jours, "qui savent que que le préservatif est le seul moyen de prévention". Le Professeur Jean-François Delfraissy, le directeur de l'Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales (ANRS), s'est dit catastrophé par ce "message consternant et contre-productif alors même que le pape arrive dans le continent africain, le continent le plus touché par l'épidémie, où le problème est l'utilisation insuffisante du préservatif et les grandes difficultés de faire passer les messages de prévention". Et de rappeler que "l'épidémie continue de façon massive, avec 3,5 millions de nouvelles contaminations par an essentiellement dans les pays du sud et quasi exclusivement par voie sexuelle", a-t-il rappelé. Le président de l'association Elus locaux contre le sida, Jean-Luc Romero, a déclaré mercredi être "totalement scandalisé et sidéré par les déclarations du Pape", considérant qu'il s'agissait "d'un message de mort adressé aux Africains. Faudrait-il rappeler à Benoît XVI que l'espérance de vie au Swaziland n'est que de 32 ans? Faudrait-il lui rappeler que le seul vaccin disponible reste aujourd'hui le préservatif?", a ajouté le conseiller régional DVD d'Ile-de-France. "Le pape vit-il au XXIe siècle", s'est interrogé une ONG camerounaise. "Prétendre que le préservatif "aggrave" le problème du sida va totalement à l'encontre de tous les efforts fournis ces dernières années par le gouvernement camerounais et les autres acteurs impliqués dans la lutte contre le sida au Cameroun", assure Alain Fogué, du mouvement camerounais pour le plaidoyer à l'accès aux traitements. Heureusement finalement, ajoute-til que "les représentants du pape, les prêtres, les évêques ont beau prêcher contre le préservatif, son taux d'achat est aujourd'hui élevé au Cameroun. En vendre est même une activité génératrice de revenus important". Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, a assuré: "ce pape commence à poser un vrai problème". Il a cité la réintégration d'evêques "dont l'un est l'apôtre du négationnisme", l'excommunication au Brésil et l'affaire du préservatif. Au Brésil, "qu'une gamine de neuf ans qui a été violée, dont la vie est en danger, soit du moins ses parents et le médecin qui l'a aidée à avorter excommuniée, c'est une absence de charité chrétienne extraordinaire", a poursuivi l'ancien chef de gouvernement. "J'ai l'impression que le pape vit dans une situation d'autisme total".
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militants contre la chasse aux phoques
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la lettre hebdo de gérard charollois (15/03)
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Ces parlementaires qui insultent le peuple Périodiquement, je reçois des appels associatifs à écrire à tels ou tels députés ou sénateurs pour la protection des loups des Alpes, des ours pyrénéens, pour l’abolition de la torture tauromachique et de la chasse à courre. J’avoue éprouver de la nausée à l’idée de m’adresser à ces personnages que je méprise profondément. 25% des parlementaires émargent au groupe pro-chasse, bien que moins de 2% des Français s’adonnent encore au loisir de mort que récuse la majorité des citoyens. La France n’est pas une démocratie mais une féodalité soumise à un lobby rétrograde qui impose ses privilèges à une classe politique ringarde et méprisable parce que méprisante pour ceux qu’elle trahit en prétendant les représenter. Dans le passé, j’ai affronté par débat public et devant les tribunaux, contre l’incitation au braconnage, des hommes comme Georges RIBOULET, leader haut en couleurs des tueurs de tourterelles du MEDOC. Cet homme aimait tirer sur les oiseaux de passage, mais j’ai toujours respecté cet ennemi idéologique qui servait sincèrement sa mauvaise cause. Il était dans l’erreur mais demeurait intellectuellement honnête. En revanche, je ressens un profond dégoût pour ces notables, grands bourgeois par ailleurs cultivés, mais tellement « tolérants ». Ils récitent, moulins à ne pas penser, leurs capitulations morales sans même mesurer la honte de leurs propos stéréotypés. Que disent-ils aujourd’hui ? « La corrida : spectacle pouvant être contesté, mais correspondant à des usages locaux que ni l’Etat nation, ni l’état fédéral européen en gestation ne doivent interdire, au nom de la tolérance des particularismes locaux ». « La chasse à courre : un loisir susceptible d’émouvoir mais qui recueille une certaine adhésion populaire qu’il faut savoir accepter au nom de la tolérance des différences ». « Les tirs de loups, d’ours et de lynx : Espèces protégées mais qui heurtent les appréhensions de fractions estimables de la population qui réclament notre compréhension et notre tolérance ». Qu’auraient écrit ces esprits minables au 17ème siècle ? « Les bûchers : sanctions extrêmes appliquées à celles et ceux qui ont gravement troublé l’esprit public qui doit être rassuré et consolidé dans sa foi à l’ordre établi, et qui exigent notre tolérance ». Qu’auraient-ils écrit au 18ème siècle ? « La torture : accessoire indispensable de la justice nécessaire à la manifestation de la vérité et au châtiment rédempteur des coupables, moments pénibles mais qu’il faut bien tolérer ». Qu’auraient-ils écrit au 19ème siècle ? « Le bagne : traitement sévère et souvent létal des condamnés, tellement nécessaire à la protection des éléments sains de la société, punition déplaisante mais qui appelle notre tolérance ». Qu’auraient-ils écrit au 20ème siècle ? « La peine de mort : punition suprême de nature à heurter la sensibilité mais si utile à apaiser la souffrance morale des victimes et à dissuader du mal les déviants, inconvénient éthique qu’il faut bien tolérer ». Qu’elles puent leurs tolérances successives à ces médiocres qui n’ont pas le courage de s’insurger contre l’inacceptable : les ordalies, les bûchers, l’esclavage, la torture, le bagne, la peine de mort, la chasse et la corrida. Quel mépris du peuple pousse ces personnages tombés si bas à ne voir en ce pays que des tueurs de loups, des piégeurs d’oiseaux, des égorgeurs de biches aux abois ? Alors, je ne m’abaisse pas à écrire aux députés français dont pas un ne s’est levé le 18 décembre dernier pour crier « non » à la loi des tueurs agréés. Français, vous avez une classe politique inconsistante mais très tolérante pour l’arriération et le crime. Combien de citoyens l’ignorent encore ? Suffisamment pour s’adresser à ces hommes couchés devant les lobbies et attendre d’eux la fin de la « tolérance » de l’intolérable. Suffisamment pour perdurer à voter pour des partis politiques fondamentalement mauvais puisque négationnistes de l’unité du vivant. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE -
Les ferias privées de corridas ?
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les bons côtés de la crise !!! De l’autre côté des Pyrénées, les aficionados ont sorti leurs mouchoirs blancs. Car l’heure est grave. La tradition vient d’être écornée. Etranglées par la crise financière, nombre de municipalités espagnoles ont décidé de ne plus subventionner les entreprises privées qui organisent les sacro-saintes courses de taureaux. Chez les anti-corridas, on se lèche les babines, voyant dans cette cure d’austérité une belle banderille plantée dans l’échine des toreros. Une sorte de revanche morale. Chez les éleveurs, on frémit à l’idée de voir s’allonger l’espérance de vie d’une génération de taureaux de combat. Dans les arènes, les matadors se demandent comment ils vont bien pouvoir tuer... le temps durant la temporada. Dans les villes qui ont choisi de sacrifier le rituel du sacrifice bovin, on se prépare à des fiestas politiquement correctes... mais dénuées de passion. Car une feria sans corrida, c’est un peu comme une fête de la bière où la bière serait interdite ou un 14 juillet sans bal ni feux d’artifice... Une fête sans excès où la mesure aurait eu raison du sens et de l’histoire. Pour les aficionados, la morale de l’histoire est triste : condamner le "toro" à mourir sans combattre sur l’autel financier, c’est une histoire sans queue ni oreilles ! William Allaire -
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action antifourrure
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La fonte des glaciers se poursuit à grande vitesse
terrienne a répondu à un(e) sujet de Cath10 dans Environnement
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A neuf mois de la conférence de Copenhague, où la communauté internationale s'est fixé un ultime rendez-vous pour s'accorder sur un plan de réduction des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique, rien ne garantit qu'un accord sera trouvé. C'est dans l'espoir de conjurer un possible échec que près de 2 000 scientifiques, parmi lesquels les plus éminents climatologues mondiaux, se sont réunis du 10 au 12 mars dans la capitale danoise. "Imaginez un avion dont la probabilité d'arriver à destination est de 10 %. Monteriez-vous à bord ? Evidemment non..." Stefan Rahmstorf, de l'Institut de recherches de Potsdam sur le climat, aime bien cette métaphore pour expliquer ce qui est en train de se passer : depuis le dernier rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), publié en 2007, il est certain, à 90 %, que l'homme est à l'origine de la transformation du climat qui menace les grands équilibres planétaires. Or tout se passe comme si les gouvernements s'interrogeaient encore sur la possibilité d'embarquer dans cet avion promis à la catastrophe. A Copenhague, la communauté scientifique a voulu démontrer une dernière fois, avant la fin des négociations, que le doute n'était plus permis. "Nous avons accumulé beaucoup de données depuis le dernier rapport du GIEC, en 2007. Nous voulons que les gouvernements décident en connaissance de cause", a expliqué Katherine Richardson, de l'université de Copenhague, l'une des neuf universités à l'origine de cette initiative. Les conclusions du GIEC s'appuient sur des données datant au mieux de 2005. Compte tenu de la lourdeur de cette organisation, qui réunit 2 500 chercheurs de 130 pays et dont l'ensemble des publications est soumis au consensus, le prochain rapport ne paraîtra pas avant 2014. Or "les dernières observations confirment que le pire des scénarios du GIEC est en train de se réaliser. Les émissions ont continué d'augmenter fortement et le système climatique évolue d'ores et déjà en dehors des variations naturelles à l'intérieur desquelles nos sociétés et nos économies se sont construites", a affirmé le comité scientifique de la conférence. Les prévisions du GIEC anticipent une hausse des températures comprises entre 1,1 °C et 6,4 °C à la fin du siècle par rapport à la période préindustrielle. Stefan Rahmstorf a présenté une étude selon laquelle le niveau des océans pourrait augmenter dans une fourchette de 75 cm à 190 cm d'ici à 2100. Soit bien au-delà des prévisions du GIEC allant de 18 cm à 59 cm. Celles-ci - et le GIEC avait pris soin de le souligner - ne prenaient pas en compte l'évolution des calottes glaciaires du Groenland et de l'Antarctique. Or leur rôle serait en réalité majeur, au travers de la fonte des glaces mais surtout de leur "écoulement" dans la mer. "Ce phénomène est beaucoup plus massif et beaucoup plus rapide que nous ne le pensions", confirme Eric Rignot, professeur à l'UC Irvine en Californie. Lucka Kajfez Bogataj, de l'université de Ljubljana (Slovénie), a épluché l'ensemble des études climatiques parues dernièrement. Elle conclut sans hésiter : "L'impact du réchauffement est plus précoce et plus rapide que prévu." Entre 1990 et 2006, le monde a connu les treize années les plus chaudes depuis 1880, qui marque le début de l'ère industrielle, cite-t-elle en exemple. Spécialiste des écosystèmes, Andreas Fischlin, de l'Institut fédéral de technologie de Zurich, va dans ce sens : "Les écosystèmes stockent 25 % des émissions mondiales de carbone. Cette capacité de stockage devrait culminer vers 2050, avant que les écosystèmes fragilisés par le réchauffement ne se mettent à leur tour à relâcher du CO2 dans l'atmosphère aggravant ainsi le phénomène. Ce problème est beaucoup plus important que nous ne le pensions il y a cinq ans." Ce que les scientifiques ont baptisé des tipping points, soit des seuils au-delà desquels les conséquences du réchauffement deviennent irréversibles et incontrôlables, pourraient être plus bas. "Nous pensions que la survie des ours polaires serait menacée à partir d'une hausse des températures de 2,8 °C, il est probable que cela soit déjà vrai à partir de 1,5°C", avance M. Fischlin. La richesse des hotspots ("points chauds") de la biodiversité, ces régions qui concentrent quantité d'espèces rares ou endémiques, serait en danger à partir d'un réchauffement de 1,6 °C. "Les nouveaux modèles dont nous disposons nous montrent que beaucoup de seuils de rupture se trouvent dans la bande des 2 °C à 3 °C. Et qu'il faudrait mieux garder une distance de sécurité pour ne pas risquer de s'en approcher", poursuit le chercheur. Sir Nicholas Stern, auteur du célèbre rapport sur "l'économie du changement climatique", a indiqué que "le coût de l'inaction sera supérieur à ce qu'il avait présenté en 2006". Présent à Copenhague, le président du GIEC, Rajendra Pachauri, n'est pas sorti de son devoir de réserve mais, à neuf mois de l'échéance, il a jugé "utile que cette conférence rappelle aux politiques qu'il existe une crise plus grave que la crise économique". James Hansen, le célèbre climatologue de la NASA qui fut l'un des premiers à alerter en 1988 sur les dangers du réchauffement, a été plus direct : "Il faut que l'opinion soit sûre d'une chose. Les scientifiques sont clairs. Il n'existe pas de grosses incertitudes sur le film qui est devant nous. Et les politiques ne peuvent pas s'abriter derrière de prétendues inconnues pour ne pas agir." En clair, les scientifiques ont fait leur travail. Aux politiques maintenant de faire le leur. Laurence Caramel
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Mouvement des Infirmières pour une Médecine Responsable milite pour l'ABOLITION IMMÉDIATE ET SANS CONDITIONS DE TOUTES LES EXPÉRIENCES FAITES SUR DES ANIMAUX AU NOM DE LA MÉDECINE OU DE LA SCIENCE. En tant qu'infirmières, nous avons été en mesure de constater, bien plus que la plupart des gens, les effets de divers médicaments et traitements sur les personnes malades et blessées, y compris des enfants. Nous avons parfois été consternées par les effets indésirables dont ont souffert tant de nos patients. Nous avons de nombreuses fois demandé pourquoi tant de médicaments, qui avaient tous fait l'objet de tests en laboratoire pendant des années, avaient des effets néfastes sur la santé des patients. VISITEZ LE SITE MAINTENANT TRADUIT EN FRANÇAIS : http://www.nmrm.org/index_fr.html Un site très intéressant plein d'infos et d'arguments contre la vivisection.
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Embarquement planétaire dans le bateau ivre de la crise
terrienne a posté un sujet dans Environnement
DéCRYPTAGE - Actu-Environnement.com - 11/03/2009 Le système financier mondial est en cours d'implosion. À force d'avoir spéculé sur la dette plutôt qu'avoir misé sur l'économie réelle, le capitalisme de casino s'apprête à léguer à la société un gouffre d'irresponsabilité, tant sociale qu'environnementale. La démesure de la dette financière s'affiche, telle une béance, dans les courbes ascendantes de déficits qui vibrent en rouge dans le début d'une longue nuit. En 2008, le montant des prêts hypothécaires américains se chiffrait à 11 000 milliards de dollars, dont 60% étaient « titrisés » sous forme d'obligations vendues au public. Le taux d'endettement de la France devrait s'approcher de 80 % du PIB à la fin de l'année 2010, rapporte mardi 3 mars, Le Figaro1 en citant une source gouvernementale. Ce taux, actuellement de 66 % du PIB, augmenterait de sept points par an jusqu'en 2010, assure cette même source. La dette dépasserait alors les 22.000 euros par Français, constate le quotidien. Plus tôt dans la journée, le premier ministre François Fillon avait estimé sur Europe12 qu'aucun plan de relance ne permettra d'éviter la crise […]Personne aujourd'hui ne peut savoir quand on sortira de cette crise. Ce qu'on sait, c'est que toute l'année 2009 sera une année de crise, avait-il affirmé, pressentant le caractère hors d'échelle du phénomène et formulant un aveu d'impuissance sidérée. A l'échelle des Temps Modernes, l'apothéose du capitalisme aura finalement été de courte durée : ascension des Trente Glorieuses à partir des années cinquante, libéralisme sans entraves dans les années 80, achèvement de la dérégulation financière jusqu'à nos jours. Mais dans ce bref laps de temps, le système lègue une ardoise gigantesque, une panne du système, un credit crunch, tant économique qu'écologique. Le découplage du capitalisme financier par rapport à sa base de survie n'a cessé de s'accentuer. Et les remèdes proposés par les plans de relance ici et là tournent tous bon an mal an autour de mêmes recettes éculées, autant de manières de soigner le mal par le mal : renflouer les caisses des banques pour relancer la consommation et revenir à l'état antérieur, un retour à la « normale » du cycle de la croissance consumériste et productiviste. Comme si le socle du vivant et le tissu social pouvaient indéfiniment continuer à soutenir la perpétuation de la consommation et de l'endettement, sans autre forme de projet existentiel et politique. Pourtant, et la présente « crise » le démontre, la survie du capitalisme lui-même suppose que toutes les instances de la société et de la nature ne soient pas gangrenées par la dette. Un système global hors d'usage Or n'est-ce pas la pulsion de l'avidité sans limites d'un système vorace, où la richesse des uns est fondée sur l'endettement des autres, qu'il faut questionner au nom d'un nouveau modèle de société fondé sur d'autres valeurs ? C'est sans doute le moment ou jamais. Selon les experts du LEAP/Europe, un groupe européen de réflexion prospective, la crise économique pourrait évoluer vers des situations de chaos social, faites de violentes révoltes populaires. Dans son dernier bulletin, daté du 15 février, le LEAP annonce le début de la phase 5 de la crise systémique globale : la phase de dislocation géopolitique mondiale, après quatre grandes phases de déclenchement, d'accélération, d'impact et de décantation. Selon le LEAP, les dirigeants du monde entier n'ont pas tiré les conséquences de l'effondrement en cours du système qui organise la planète depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Hélas, à ce stade, il n'est plus vraiment permis d'être optimiste en la matière. Aux Etats-Unis comme en Europe, en Chine ou au Japon, les dirigeants persistent à faire comme si le système global en question était seulement victime d'une panne passagère et qu'il suffisait d'y ajouter quantité de carburants (liquidités) et autres ingrédients (baisse de taux, achats d'actifs toxiques, plans de relance des industries en quasi-faillite,…) pour faire repartir la machine. Or, et c'est bien le sens du terme de « crise systémique globale », le système global est désormais hors d'usage. Il faut en reconstruire un nouveau au lieu de s'acharner à sauver ce qui ne peut plus l'être. Renforcer les filets de sécurité Il importe que les dirigeants qui nous gouvernent encore prennent au sérieux la menace de dislocation des Etats et des équilibres géopolitiques, en protégeant ce qui constitue la base de la cohésion sociale : les écosystèmes qui assurent la vie sur Terre, les services publics, en particulier la sécurité sociale et les soins de santé, le soutien à l'agriculture, bientôt confrontée à la hausse du prix des semences. Des systèmes alternatifs de financements, tels que le micro-crédit, mériteraient d'être développés, ainsi qu'un système bancaire coopératif, soustrait à la spéculation, au service de l'intérêt général. La mise en place massive et rapide de tels filets de sécurité minimiserait le ressentiment de l'opinion publique et des ménages, actuellement sommés de payer la facture du désastre et qui, demain, pourraient rejoindre des meutes violentes et instituer des régimes autoritaires. Plutôt que réinjecter sans condition des milliards d'euros dans un système vicié, il s'agit de financer des biens et des services qui fassent sens par rapport à la production d'un système échelonné sur les besoins vitaux : respirer, se nourrir sans s'empoisonner, produire des aliments sans saccager, circuler sans polluer, se loger et se chauffer à un prix raisonnable dans des logements à basse consommation, accéder à la culture et à l'éducation, se former, ménager les ressources naturelles, produire une électricité sans conséquences périlleuses pour les générations futures... C'est au moment où la crise explose que la commission Stiglitz sur les nouveaux indicateurs s'apprête à livrer son rapport au président de la République. Il s'agit d'intégrer au PIB les coûts d'ordinaires non comptabilisés des dégradations écologiques liées, par exemple, à l'étalement urbain, et de donner une valeur à des activités non marchandes telles que le bénévolat. Il s'agit de quantifier, à travers l'indicateur d'empreinte écologique, la surface en hectares nécessaire à fournir les ressources consommées, et à fixer des seuils de soutenabilité liés à l'évaluation de la biocapacité des écosystèmes : en d'autres termes, quantifier la dette écologique. Il s'agit aussi de systématiser les bilans des émissions de CO2 et de les rendre visibles, afin, éventuellement, de prélever enfin des taxes sur les pollueurs. Le bien être, la qualité de la vie sont aussi à prendre en considération pour forger le nouveau système de valeurs, qui devrait être au cœur de l'agenda du G20 début avril, si toutes ces recherches ne sont pas vaines Une nouvelle ère de responsabilité Les atermoiements des Européens autour du bouclage du marché des quotas de CO2 contrastent avec la détermination exprimée par Barack Obama le 26 février devant le Congrès. Dans le cadre de son projet de budget, le président des Etats-Unis a en effet confirmé son intention de mettre en place dès 2012 un marché des émissions de CO2 de manière encadrée : d'emblée, l'accès à ce marché sera payant pour les entreprises, alors que l'Union européenne a prolongé la phase de gratuité des quotas aux industriels pour les trois prochaines années, se privant ainsi d'une manne financière dont elle aurait bien besoin pour faire face à la banqueroute générale. Aux Etats-Unis, les recettes du marché carbone s'élèveront à 80 milliards de dollars chaque année, dont 65 seront affectés aux familles en difficulté et aux entreprises pour aider à la transition vers une économie fondée sur l'énergie propre. En Europe en revanche, l'affectation de ces recettes dépendra de la bonne volonté des Etats. Pour le moment, la sur-allocation initiale de quotas aux industries lourdes, conjuguée avec la récession actuelle, a fait chuter le prix du carbone. A 10 euros la tonne, le système européen de quotas est totalement dépourvu d'intégrité environnementale. A ce prix, mieux vaut continuer à polluer et à ne pas investir dans des installations propres dans les pays du Sud. Ironie du dispositif, les industriels se servent de leurs quotas pour renflouer leurs caisses : les pollueurs se retrouvent payés par les Etats eux-mêmes, qui leur ont consenti cette manne gratuitement. Autre aberration : c'est grâce à leurs éoliennes que les entreprises d'électricité allemandes ont pu vendre des crédits carbone supplémentaires aux pays de l'Est. En regard des financements qu'il faudrait mobiliser dans la lutte contre les changements climatiques et leurs conséquences, estimées à 175 milliards d'euros par an autour de 2020, ces mesures paraissent dérisoires. Mais les Européens, en quête de nouvelles sources de revenus, pourraient à l'avenir accorder une attention plus vive aux propositions novatrices de contributions carbone telles que celles formulées par la Suisse, la Norvège et le Mexique. En attendant, la disproportion entre les moyens et les fins demeure frappante. Sans doute parce que la réalité de la crise systémique n'est pas encore perçue comme devant inciter à un renversement des valeurs. Agnès SINAI -
La fonte des glaciers se poursuit à grande vitesse
terrienne a répondu à un(e) sujet de Cath10 dans Environnement
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de nos amis espagnols anticorrida
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En Mars 2009, en Espagne, ont été accordées des sommes d'argent monstrueuses pour aider la tauromachie! Après, on nous dira que l'Espagne est en crise..Et pour cause, voila où est allé l'argent des contribuables... Voici quelques exemples: Junta de Andalucía: Promotion de la tauromachie 400.000 euros. Comunidad de Madrid: Ecole de tauromachie 80.000 euros. Diputación de Badajoz: Patronat de la tauromachie 480.000 € POUR VOIR TOUTE L'INFORMATION VEUILLEZ ALLER SUR LE BLOG http://flac.over-blog.com/ -
philippe val
terrienne a répondu à un(e) sujet de terrienne dans ANIMAUX - Europe et autres continents
charlie hebdo les puces sont consacrées cette semaine à Gérard Charollois,président de CVN http://www.ecologie-radicale.org/ suite à la parution de son livre "pour en finir avec la chasse. Contre la mort loisir,un mal Français" éditions IMHO collection "radicaux libres" Achetez nombreux son livre!!!! ainsi qu'au "revirement" de JL Borloo concernant les allers et venues de la martre et la belette dans la liste des animaux "prétendus nuisibles". vous pouvez également aller sur le site http://www.charliehebdo.fr/equipe/luce11.html pour voir l'interview complète de Gérard Charollois merci à Luce... -
Notre ami Philippe VAL, rédacteur en chef de CHARLIE HEBDO, intervint le vendredi 6 mars, à 7 heures 54 sur France INTER pour fustiger un quotidien pour enfants qui fit l’apologie de la corrida. Il énonça avec son talent habituel des vérités sur ce spectacle sanguinaire et débile pour foules malsaines. Il paraîtrait qu’un groupement d’amateurs de tueries en paillettes entend faire sanctionner les « dérapages verbaux » de Philippe VAL. Formidable ! ils ont le même syndrome létal que les chasseurs qui ne supportent plus la moindre critique. C’est que les tastes-mort sont délicats et souffrent davantage d’un coup de langue ou de plume que d’un coup d’épée lorsque d’autres le reçoivent. Bien sûr, le taureau n’est pas de la même espèce que le voyeur de la torture mais après tout, celui-ci n’est pas non plus de la même espèce que nous. Lorsque l’homme sera hominisé, il abolira chasse et corrida avec la honte de les avoir trop longtemps tolérées. CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE.
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la lettre hebdo de gérard charollois (08/03)
terrienne a posté un sujet dans ANIMAUX - Europe et autres continents
La bienveillance en crise Une société malade se révèle toujours cruelle pour les plus faibles, les plus humbles. Les hommes acculés à la peur et à la désespérance deviennent mauvais, aigris, dépourvus de conscience. Or, conditionnée par des forces funestes, la société se dégrade. Malheur aux prisonniers, aux vieux, aux inactifs, aux vaincus de la vie et aux animaux. L’idéologie traditionnelle voue l’animal à la réification et le langage vulgaire traduit ce mépris fondamental : « Ils nous ont traité comme des chiens » ! Pourquoi ? Doit-on traiter mal les chiens ? « cet individu est un porc », « c’est un âne », « une tête de buse », et le digne supporter de football poussera des cris de « singes » en présence d’un joueur noir. Ainsi, l’animal le plus cruel, le plus prolifique, le plus polluant, le plus arrogant et, de très loin, le plus doué de facultés cognitives (ce qui aggrave son cas), s’imagine insulter en invoquant d’autres espèces qu’il condamne moralement avant de les torturer, exploiter, tuer sans l’once d’un remord. D’ailleurs, il nie être un animal, bien qu’il naisse, vive et meurt à l’instar de tous les autres et que sa biologie soit strictement identique au règne du vivant. Il s’affirme parfois à l’image de dieux inventés pour satisfaire son arrogance, sa prétention à échapper à la loi commune de la vie. Le porc, sale par nature, peut donc être égorgé dans la joie. Le taureau, furieux par essence, peut donc être « combattu » rituellement. Le singe, inférieur irrémédiablement et si peu cousin, peut servir de matériel expérimental qui, s’il n’était pas de même nature que l’humain n’aurait pas eu d’intérêt physiologique. Le renard, nuisible et rusé, mérite, puisqu’il refuse de disparaître, une guerre impitoyable. Tels sont les préjugés communs de ceux que n’effleurent ni le raisonnement, ni la sensibilité. Bien sûr, en notre temps, ils sont bien minoritaires, voire marginaux, ceux qui manient encore le poignard, le fusil et le piège. Mais, il faut admettre que l’immense majorité des contemporains refusent de voir les horreurs qu’une poignée d’attardés perpétuent dans une coupable indifférence. Les médias sous contrôle, anesthésient le citoyen en lui inculquant les valeurs de la « société casino » : argent facile et argent triomphant, unique préoccupation digne d’un membre du troupeau consummériste. Du cœur ? Oui, mais point trop. Les damnés de la terre, pour les maîtres à ne pas penser, humains ou non-humains méritent leur sort. La bonne fortune ne les a pas élus. Ce hasard ne peut pas en être tout à fait un. S’en indigner reviendrait à faire la Révolution. Pas celle des archéo-gauchistes de service, vous savez, ceux qui n’ont pas adopté à leur congrès constitutif la motion de compassion envers les animaux ! Se faisant, ils se révèlent des révolutionnaires d’opérettes et, en fait, des auxiliaires du pire conservatisme. La Révolution, la vraie, celle de la pensée écologiste, fera, dans l’ordre économique et social, une politique massive de redistribution, maintiendra un puissant secteur public, instaurera une législation de protection de la Nature et surtout, dans l’ordre culturel, substituera l’esprit de bienveillance à celui de compétition. Honneur aux plus faibles ! Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE