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terrienne

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Tout ce qui a été posté par terrienne

  1. LE MONDE | 26.09.08 Beaucoup de bruit pour rien ? L'intense activité diplomatique déployée ces dernières années sur le front climatique n'a eu, jusqu'à présent, aucun impact. C'est, en substance, ce qu'il faut retenir de la publication, vendredi 26 septembre par le Global Carbon Project (GCP), des données mondiales d'émissions de dioxyde de carbone (CO2) pour l'année 2007. Les cimenteries et la combustion des ressources fossiles (pétrole, charbon, gaz) ont émis 8,5 milliards de tonnes (Gt) de carbone ; les activités de déforestation ont été, pour leur part, responsables de l'émission d'environ 1,5 Gt de carbone. "Ce niveau d'émissions se situe un peu au-dessus des scénarios de développement les plus pessimistes que le GIEC [Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat] a utilisés pour prévoir le changement climatique à la fin du siècle", précise Philippe Ciais (Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement), membre du GCP. VITESSE PRÉOCCUPANTE La vitesse à laquelle progressent les émissions est plus préoccupante encore que leur valeur absolue de 2007. "Depuis 2000, les émissions ont crû en moyenne de 3,5% par an, soit quatre fois plus vite qu'entre 1990 et 2000, où cette augmentation annuelle n'avait été que de 0,9% environ", explique Corinne Le Quéré (université d'East Anglia et British Antarctic Survey), membre du GCP. A titre de comparaison, le pire scénario du GIEC prévoit seulement une augmentation de 2,7% par an. "Cela s'explique par le fait que les pays industrialisés n'ont globalement pas diminué leurs émissions depuis les années 1990 tandis que le développement économique des pays en voie de développement, en particulier la Chine et l'Inde, a été beaucoup plus rapide que prévu", ajoute Corinne Le Quéré. Pourquoi une telle hausse ? "D'abord, il faut avouer qu'il n'y a pas eu d'avancée technologique déterminante, au cours des quinze dernières années, à même de les ralentir significativement", remarque Mme Le Quéré. L'essentiel (65%) de cette augmentation récente des émissions est imputable à la croissance de l'activité économique, mais 17% proviennent de la baisse en "efficacité-carbone" de l'économie mondiale. "Ce qui veut dire, de manière très paradoxale, qu'il faut aujourd'hui émettre plus de carbone pour produire un dollar qu'il ne le fallait en 2000", décrypte M.Ciais. Cette chute d'efficacité-carbone, que les chercheurs voient apparaître entre 2000 et 2005, est attribuée au grand nombre de centrales à charbon de conception ancienne construites, pendant cette période, dans les provinces de l'intérieur de la Chine. Les 18% restant sont à imputer à la baisse d'efficacité des puits naturels de carbone : la biosphère terrestre (plantes, animaux sauvages et domestiques, etc.) et l'océan (dissolution directe du CO2 dans l'eau ou absorption par le phytoplancton). Ces puits "digèrent" chaque année environ 55% du carbone émis par l'homme. Mais, soumis à des températures globalement supérieures, les océans tendent à en absorber une proportion légèrement décroissante. "La bonne nouvelle est qu'en dépit de cette chute d'efficacité, cette régulation naturelle fonctionne toujours et demeure, malgré tout, assez stable", tempère M. Ciais. La majorité des données rendues publiques par le GCP sont issues de la compilation des statistiques nationales de production et de consommation énergétique, généralement réputées fiables à 10% près, voire à 20% près dans le cas de la Chine. En revanche, la mesure du taux de CO2 atmosphérique et de son évolution ne souffre pas, elle, de telles incertitudes. La concentration du principal gaz à effet de serre, qui s'élevait à environ 270parties par million (ppm) au cours de l'ère préindustrielle, atteint aujourd'hui 385ppm. Un chiffre qui ne cesse de croître. Stéphane Foucart En valeur absolue, le Sud émet plus que le Nord Selon les données publiées par le Global Carbon Project (GCP), la quantité de dioxyde de carbone (CO2) produite par les pays en développement (non soumis au protocole de Kyoto) représentait, en 2007, 53% des émissions mondiales. En 2004, les pays du Nord et du Sud émettaient encore à parité. Deux ans plus tard, la Chine dépassait les Etats-Unis pour devenir le plus gros émetteur mondial de CO2 (en valeur absolue, pas en émissions par habitant). "En 2007, on voit que l'Inde va dépasser la Russie de manière imminente pour devenir le troisième émetteur mondial", ajoute le climatologue Philippe Ciais, membre du GCP.
  2. «Il faut bien que quelque chose bouge pour que tout reste comme avant. » Atermoiement, moratoire, ajournement, faux-fuyant, tangente, sourde-oreille, tergiversation, suspicion, perplexité, indécision, embarras, dilemme, incertitude, expectative, dubitatif, valse-hésitation, mesurette, sujet à caution, équivoque, calendes grecques, fin de non-recevoir, déboire, déconvenue, rancœur, déni, reniement, tromperie, trahison, entourloupe, désapprobation, veto, opposition, adversité , antagonisme, antinomie, objection, désaccord, désapprobation, récusation, négativisme, double langage, trompe l’œil, faux derche, poltron, bas les masques, marché de dupes, pleutrerie, fiasco, impasse, ratage, bide, plantage, coup d’épée dans l’eau, eau de boudin, feu de paille, pétard mouillé, tour de passe-passe, faux pas, déception, écœurement, désillusion, pierre d’achoppement, queue entre les jambes, bec dans l’eau, vessies pour lanternes, piège à cons, capotage, siphonage, déconfiture, arnaque, fausse route, impasse, hypocrisie, fourberie, imposture, blanchiment vert, calcul politique… C’est quoi ? Un lexique à l’usage des participants à tous les Grenelle de l’environnement passés, présents et futurs… Courage intellectuel et politique volontariste ne sont pas au rendez-vous de cette grand’messe de l’art de décevoir. La religion et son toutou la « laïcité positive » sont maîtres de l’illusion, de la manipulation et de la fourberie. En langage dogmatique codé, on appelle ça vœu pieu. Comble du pharisaïsme, ce Grenelle déçoit jusque dans les rangs des écologistes les plus conciliants, ceux faits d’une telle élasticité morale qu’ils y croient encore. Fallait tout de même être d’une naïveté rare pour s’attendre à autre chose qu’à servir de faire valoir à un nouveau lobby lucratif , celui du blanchiment vert, récupérateur des inquiétudes les plus légitimes, auto-dévorant ses propres méfaits, génocides, écocides, pollutions, destructions, erreurs, incompétences. Que pouvait-on espérer de l’ancien candidat aux présidentielles écologiquement le plus mal noté ? Je me souviens parfaitement que Monsieur le Président avait rechigné à signer le pacte écologique pourtant peu compromettant de Nicolas Hulot, se faisant tirer l’oreille et marmonnant quelques paroles de dépit. Mais la chasse aux voix comporte des compromissions. Écologique, lui ? N’avions-nous pas été suffisamment échaudés avec l’un des derniers rôles de composition de son prédécesseur ? Si poltron que, lisant les éco-discours de son mentor en la matière, il se pâmait sur la fin des forêts primaires et la sixième extinction massive d’espèces ! Chirac et sa vie frugale. Ces gens sont vraiment d’immenses cabotins. Et ça marche ! Lui et son entourage de ploutocrates se fichent de l’écologie, de la biodiversité et du devenir de la planète comme de leur première Hildith & Key (c’est la griffe de chemise de Monsieur le Président). Et pourtant, il ne s’agit piètrement que d’environnement. Cet environnement des environnementalistes anthropocentristes qui ne pensent qu’à leur propre bien-être, à jouir d’un milieu agréable pour une vie vivable, la leur. Au diable les autres espèces, la biodiversité invisible ou lointaine, après moi le déluge. Quand je pense que nous rêvons parfois de biocentrisme, de redescendre de notre piédestal, de mettre un terme à cette insupportable domination anthropique qui saigne la Terre aux quatre veines, à toutes ces appropriations indues qui préparent les milliards de réfugiés du Sud annoncés pour dans quelques décennies. Rien ne s’opposera donc à ce grand hold-up planétaire ? Ce qui est pris n’est plus à prendre. Leur développement durable est un bel oxymore dans la ligne schizophrénique du paradoxe ordinaire, et notamment politique. Mieux vaut attacher le lièvre que de le faire accompagner par une tortue, aurait pu dire un très vieille adage d’une quelconque sagesse chinoise… à propos du développement durable ! Développement durable ! Mais comment pourrait-on continuer à se développer ainsi dans un monde fini, aux ressources limitées, non renouvelables, a fortiori pour l’abus d’usage d’une population planétaire exponentielle de bientôt 10 milliards ! Tout un délire ! Nicolas Hulot s’indigne de la prochaine organisation d’une course de formule 1 aux portes de Paris sous le signe abusif et imposteur de cet insupportable développement durable. Mais rien de plus normal et cohérent, c’est même le coup de pouce du Grenelle qui permet de telles prouesses surréalistes ! Il n’y a qu’à voir le déferlement d’éco-pubs éhontées qui nous accable : cette communication se justifie cyniquement des thèmes dudit Grenelle. Toute une aubaine pour l’économie, une providence pour les maîtres du monde. Vous n’avez pas encore changé de bagnole, fait installer chez vous une triple isolation renforcée, allons, allons, vite, vite, mauvais éco-citoyens ! Peugeot, Bouygues et les autres proposent maintenant des produits équitables. Réparons la planète… Tour de passe-passe, ce sont eux qui l’ont cassée. Et comme on en trimbale une de ces couches, on marche dans la combine obscène ! Le capitalisme, pourfendeur de la Nature, est tenu par des intérêts plus forts que les propos et les envolées des quelques hurluberlus et autres végétariens anti-nucléaires. Les fossoyeurs du Vivant demeurent les gardiens cruels de tous les lobbies de la mort et de la prévarication. Ils sont déçus du Grenelle, des Grenelle, mais qu’ils ne désespèrent pas, il y en aura d’autres des Grenelle, des verts et des pas mûrs, c’en n’est pas fini du foutage de gueule. Avec un effet d’annonce au quotidien, Notre Président vous tient la dragée haute. Il y aura toujours des candidats pour parader sous les lambris élyséens et se faire photographier en serrant des paluches. Notre Président n’a pas la fleur aux dents, les hippies, les babas, les bobos, les bébés phoques, le thon rouge, Mai 68, il l’a dit, il s’en fout. Son radicalisme ne vise pas le défi de la Terre, mais la fortune et l’ostentatoire : yachts de milliardaires, jets privés, dîners au Fouquet’s, villa sur la Côte Ouest (américaine bien sûr, pas à Saint-Georges-de-Didonne !), fréquentation de jolis mannequins, Ray-Ban pour faire l’artiste et surtout des montres, encore des montres : Rolex, mais aussi Patek Philippe, Pequignet, Breitling, Breguet. Bref, il eut été surprenant que l’exaltation de Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa par le bling-bling puisse se conjuguer avec un souci majeur pour le destin planétaire et une quelconque empathie pour les règnes végétaux et animaux malmenés. Vanité des vanités, nous sommes à cent lieux de la simplicité volontaire, de l’autarcie, de la survie parcimonieuse, de la décroissance. Les amis de Notre Président figurent tous et sans exception dans la galerie des pires agresseurs de la biosphère, ce sont des éco-voyous, représentants de l’impérialisme énergétique, semencier, phytosanitaire et agroalimentaire. Voilà l’homme aux états d’âmes écologiques qui préside au Grenelle de l’environnement. Quand à ses ministres tâcherons, nous en reparlons quand il s’agira de débattre de la servitude volontaire. Moi qui espérais qu’avec Borloo et NKM on parlerait aussi de biodiversité et de souffrance animale ! Mais pourquoi ne pas nommer Claude Allègre à l’écologie ? On ne fait pas mieux comme con instruit et crétin utile au système. Je dirais donc que, pour quelqu’un de bien, c’était indigne d’aller s’afficher avec Notre Président, ce n’était pas louable de répondre à cette pantomime, d’espérer pactiser avec le diablotin, c’était aller tout droit au casse-pipe. Le seul amuse-gueule préliminaire pouvait être d’approcher Al Gore, le sauveur de la planète qui, paraît-il, arrache 175 000 dollars pour chaque discours de 75 minutes, c’est une vérité qui me démange… Cette OPA des affairistes sur l’écologie était un évident marché de dupes aux ficelles flagrantes. J’avais exprimé mes doutes il y a une année, ce qui m’avait valu pas mal de reproches de quelques vertueux me traitant de casseur de Grenelle, de pisse-vinaigre, de pessimiste impénitent. Les interventions réalistes du contre-Grenelle furent absolument éloquentes à ce sujet. Il y avait donc à choisir entre deux mauvaises solutions : y participer ou ne pas y participer ! Où en sommes-nous aujourd’hui ? À tourner autour du pot (!) des couches-culottes jetables, puis oser révoquer leur taxation comme produit nuisible. 3 millions de tonnes de ces couches sont vendues annuellement en France ; entre sa naissance et l’âge de la propreté, à raison de 6 changes par jour, un bébé consomme quelque 5 500 couches, ce qui équivaut à 4,5 arbres et une tonne et demi de déchets non-biodégradables (une couche jetable met entre 300 et 500 ans pour se décomposer…). Si le ridicule tuait, un silence de mort régnerait sur cette bouffonnade de l’environnement. On voudrait sauver la planète et on nous refuse déjà un malus sur les couches taxées ! Alors, moins d’enfants = moins de couches. Les bagnoles et les couverts en plastoche soumis à une fiscalité dissuasive ne suffiront-ils pas à nous éviter le pire ? Notre monde est et restera capitaliste et le crédit écologique que les pouvoirs publics accorderont sera de toute évidence insuffisant à nous épargner les affres qui nous pendent au nez pour la seconde moitié de ce siècle. Pourquoi l’immanence du souci écologique n’est-il pas un concept évident pour tous ? Préparons-nous au suicide collectif ! C’est ainsi qu’à force de déni et de rétention naîtra l’éco-terrorisme que l’on subodore, lequel fera le lit d’une dictature verte et « bienveillante ». Mais nous avons encore 20 ou 30 ans pour jouer à tous les Grenelles ludiques, fourbes et mensongers. Continuons à nous soucier du PIB et de notre prospérité économique. C’est essentiel et prévoyant dans un monde promis à la pénurie globale des ressources naturelles et des matières premières. Pour comprendre la voie sans issue sur laquelle on nous conduit, posez-vous cette question : a-t-on déjà vu un économiste abandonner sa calculette pour s’asseoir au pied d’un vieux chêne et méditer sur la déplétion des énergies fossiles et le glissement eschatologique vers un âge de pierre postindustriel ? Penser s’en tirer comme ça, sans chercher à inverser les tendances de toute urgence, est une façon de rêver de sa toute puissance infantile. À côté, les objecteurs de croissance font figure d’adultes. Aller, un petit rappel de ce que disait Jésus, un ami laïque de Notre Président, le premier écolo-gauchiste-à-cheveux-longs et qui n’aurait certainement pas renié Mai 68 pour aller se compromettre dans un Grenelle à dormir debout. Il interpellait alors les Pharisiens… Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites ! « Alors Jésus, parlant à la foule et à ses disciples, dit : Les scribes et les Pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse. Faites donc et observez tout ce qu'ils vous disent ; mais n'agissez pas selon leurs œuvres. Car ils disent, et ne font pas. Ils lient des fardeaux pesants, et les mettent sur les épaules des hommes, mais ils ne veulent pas les remuer du doigt. Ils font toutes leurs actions pour être vus des hommes. Ainsi, ils portent de larges phylactères, et ils ont de longues franges à leurs vêtements ; Ils aiment la première place dans les festins, et les premiers sièges dans les synagogues ; Ils aiment à être salués dans les places publiques, et à être appelés par les hommes Rabbi, Rabbi. (…) Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites ! Parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux ; vous n'y entrez pas vous-mêmes, et vous n'y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer. Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites ! Parce que vous dévorez les maisons des veuves, et que vous faites pour l'apparence de longues prières ; à cause de cela, vous serez jugés plus sévèrement. Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites ! Parce que vous courez la mer et la Terre pour faire un prosélyte ; et, quand il l'est devenu, vous en faites un fils de la géhenne deux fois plus que vous. » (Évangile selon Matthieu, chapitre 23). Michel Tarrier
  3. quel pays de merde ! et c'est malheureusement pas le seul .....
  4. Bonjour, C'est avec plaisir que nous vous annonçons la sortie de deux ouvrages publiés par notre association : -"Cuisine vegan facile", par Lucie Ancibure, avec Virginie Péan, Joëlle Pradère, préface Dr J. Bernard-Pellet. Un livre facile d'accès & à petit prix, qui devrait aider les non-initiés à s'y retrouver facilement dans la cuisine sans cruauté et respectueuse des animaux ! Très agréable à lire et imagé d'une manière sympathique par l'auteure, ce livre est le cadeau idéal à offrir les sceptiques pour qui ne pas manger de cadavre signifie manger de la salade ! http://www.droitsdesanimaux.net/ddashop/livre_cuisine_vegan_facile.jpg -"Pour la séparation de la chasse et de l'État", par Armand Farrachi, couv Cabu. Chacun pourra se rendre compte d'une réalité qui n'est pas forcement connue de tous, à savoir que la chasse en France jouit d'une position en totale opposition avec les valeurs d'une république, ce qui explique les grandes difficultés rencontrées pour tout évolution de ce dossier dans notre pays. Un scandale qu'il était temps de dénoncer ! Un livre que tous ceux qui veulent connaitre les coulisses de ce sport sanguinaire doivent lire, pour mieux le combattre. http://www.droitsdesanimaux.net/ddashop/livre_separation_chasse_etat.jpg Vente sur nos stands ou par correspondance ici : http://www.droitsdesanimaux.net/ddashop/ddashop.html#livres Associations, collectifs, possibilité de tarifs très avantageux concernant la diffusion de ces ouvrages ! Voir avec jean-luc@droitsdesanimaux.net Pour les animaux, David
  5. et je rappelle que gérard est non voyant.
  6. L’esprit Taliban est aussi parmi nous La paranoïa fleurit en abondance dans les libels et pamphlets qu’internet permet à chacun de diffuser. Trop d’humains s’inventent bien vite leur grand satan, voyant partout et derrière toutes choses son ombre portée. D’aucuns délirent sur la puissance malfaisante et universelle des américains, des juifs, des francs-maçons, des communistes, des églises, des mafias,des services secrets de tel ou tel Etat, des réseaux de ceux-ci ou de ceux-là. De manière simpliste et fort névrotique, ils ramènent tout à leur fantasme dans un mythe de complots fabuleux. Méfions-nous de la névrose qui n’est jamais que l’état des gens dits normaux. Le grand satan n’existe pas plus que le petit et il convient en toute analyse, sur tout sujet, de raison garder. Partout, sous tous les cieux, à toutes les époques, parmi tous les peuples, se rencontrent des femmes et hommes de mieux qui tentent d’utiliser leur intelligence et leur capacité d’empathie pour faire gagner la vie et la liberté, et face à eux des esprits embrumés, inquiétants, prompts à frapper, tuer, exterminer, avilir, aliéner, abrutir. Il advient pour le malheur des sociétés et de la planète que les seconds prennent le pas sur les premiers et accèdent aux pouvoirs de nuisance. A telle époque, un peuple ivre de haine et de sottise s’abandonne aux pires instincts et quelques décennies ou siècles plus tard, la maladie apparaît ailleurs, car nulle contrée ne semble épargnée par le mal humain. Présentement, les médias planétaires regardent à la loupe la société américaine, faisant de l’élection présidentielle en ce grand pays, un spectacle universel, un enjeu que chacun est prié de ressentir comme si son propre sort dépendait de l’affrontement des équipes de champions sur la scène de ce théâtre. Cessant d’être spectateurs et stupidement supporters, l’Occident d’abord, puis la planète entière, participeront-ils un jour à l’élection présidentielle de l'empire ? Par-delà le jeu des acteurs, leur style, leur voix et physionomie, leur famille et sexualité, bref par-delà l’écume puérile, l’observateur doit rechercher le message de fond qui trahit une société tout autant qu’il la façonne. Un vertige nous saisit alors, surtout en présence du parti dit Républicain, en analysant les thèmes exprimés pour séduire le peuple. En Europe, dans les années trente des nations cultivées, ayant construit des pensées philosophiques élaborées, fourni des prix Nobel en toute matière, des nations raffinées, éduquées, riches de plusieurs siècles de civilisation s’abandonnèrent au nazisme et au fascisme très massivement. Stupéfiant, n’est-ce pas ? Aujourd’hui, les USA, terre de liberté, de démocratie, première puissance scientifique du monde, affichent au nombre de leurs grands élus potentiels une dame Sarah PALIN, amatrice de chasse, en guerre contre la Nature en son ALASKA qu’elle rêve de voir se couvrir de champs pétrolifères, adoratrice de la cellule souche et de l’embryon humain mais vouant l’animal, être sensible, au plus profond mépris, revendiquant des opinions dont l’obscurantisme penche dangereusement vers les dérives fascisantes des talibans, autres illuminés criminels. Pour madame Sarah PALIN, le « tu ne tueras point » n’exclut ni la peine de mort des condamnés, ni le meurtre des ennemis, ni les massacres des animaux non-humains ! « Tu ne tueras point », mais tu garderas constamment sur toi ton arme à feu sans laquelle tu ne serais pas un homme libre, libre de donner la mort à tout moment ! Pauvres hommes qui s’imaginent être le centre de l’univers, qui se voient perchés sur un piédestal et qui s’abîment en troupeaux grégaires prompts à suivre n’importe quel délire irrationnel et potentiellement criminogène. Souhaitons à nos amis américains d’échapper, ce qui paraît hélas peu probable la démocratie permettant l’expression du racisme et du spécisme, à madame Sarah PALIN qui pourrait être encore plus calamiteuse que le sortant. Encore un peu de fumée et ils éliront un créationniste, tenant de la terre plate, partant en croisade au nom du choc des civilisations mais avec des missiles atomiques en guise d’armure des chevaliers teutoniques ! Ce monde dangereux où se naufragent la raison et la sensibilité offre de bien grimaçantes perspectives. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
  7. L’énorme amélioration des humains dans tous les domaines depuis deux cents ans, écrit The Guardian de Londres, a été rendue possible par la croissance économique, l’éducation, la consommation, l’innovation, le pouvoir politique. Mais, poursuit le journal, à quel moment les gouvernements décident-ils que les coûts marginaux de la croissance dépassent les bénéfices marginaux ? Dans les pays riches, nous avons atteint le point où il faut logiquement s’arrêter. Il devient urgent de « reconnaître que nous avons touché la Terre promise et que nous devrions chercher à y rester ». Autrement, avec l’effondrement écologique, nous retournerons au désert ! Une croissance infinie étant incompatible avec un monde fini, il faut rompre avec la folie de la croissance infinie ! Toutes les voix autorisées nous le disent : la planète ne tiendra pas, ne supportera plus notre mode actuel de développement ; notre empreinte écologique est trop forte ! Il faut changer notre manière de penser, de produire et de vivre, oui, mais il faut surtout modifier notre imaginaire. La révolution verte est d’abord une révolution intérieure ! Le sens de la vie, le bonheur, sont basés chez nous sur l’accumulation des biens matériels et sur leur surconsommation, sur l’avoir et le paraître. Face aux accidents et bouleversements environnementaux qui se développent, il faut d’urgence réfléchir à une autre logique et changer de modes de vie, de production, de consommation. Changer le type de rapport à soi, aux autres, à la nature, au monde. La notion de croissance implique qu'un corps peut croître indéfiniment, comme un ballon qui poursuit son expansion jusqu'à l'infini, alors que notre Terre est limitée en taille, et en ressources. Nous le constatons depuis une cinquantaine d’années, elle ne peut plus supporter nos impacts dévastateurs. Comme la grenouille de la fable, qui voulait se faire plus grosse que le bœuf, elle risque bien d’exploser de notre inconscience ! Notre planète finie ne peut pas soutenir un système économique basé sur la croissance infinie. Pourtant, le principe de la mondialisation est qu’il faudrait encourager encore plus de monde à adhérer à ce système destructeur. » (Nicholas Georgescu-Roegen) Selon la bioéconomie la Croissance - avec un grand C -, que les politiciens nous vendent à longueur d'antennes pour justifier leurs prise de décisions anti-Vie, est un mythe d'une extrême dangerosité. « Depuis 1946, nous [occidentaux] avons connu un taux annuel de croissance moyen de 4,5 %, ce qui est sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Les experts économiques prétendent que pour éviter une augmentation du chômage, un taux de croissance minimum de 3 % est nécessaire. Si ce taux était maintenu, notre consommation serait multipliée par 19 durant un siècle, multipliée par 370 durant 2 siècles et multipliée par 7100 durant 3 siècles. Inutile d’aller plus loin, l’absurdité de ces chiffres nous fait comprendre que, non seulement notre développement n’est pas durable, mais que notre modèle actuel n’est même pas exportable à l’ensemble des pays de la planète. » (Patric Kruissel « Imaginer une autre société ») Si, par le passé, quand il y avait plusieurs corps sociaux sur la Terre, la croissance était possible, désirable, envisageable, aujourd'hui il n'y a plus qu'un seul corps social planétaire. Aucun humain ne peut plus vivre sans être connecté à l’ensemble de l’humanité. La taille et le développement matériel du groupe social planétaire sont nécessairement liés à la taille de la planète, des ressources de cette dernière et de ses capacités à s'autoréguler. Tout être vivant, est d'abord enfant, puis grandit, passe par l'adolescence, jusqu'à arriver à sa taille adulte. Le mythe de la croissance matérielle implique que nous pourrions ainsi croître démesurément. Or, toutes les études le prouvent, si nous vivions tous comme les Etasuniens, il nous faudrait plusieurs planètes pour combler nos besoins. Ces planètes, nous ne les avons évidemment pas. Nous avons donc deux solutions : diminuer notre impact environnemental par une décroissance soutenable, une simplicité volontaire ou, comme l’exprime Pierre Rabhi par une « sobriété heureuse » et réduire drastiquement notre natalité, par la mise à disposition gratuite de tous les moyens contraceptifs et de vigoureuses campagnes d’information. Car, si le système monétaire dément régnant au XXIème siècle est la cause de bien des problèmes, la seconde source est bien la démographie galopante de l’espèce humaine. Parce qu’un jour, un chef de tribu a transmis à ses contemporains « Croissez et multipliez », quand ceci était utile pour la survie de sa petite société, toutes les civilisations continuent de marcher dans cette injonction impérative sans voir qu’elle est devenue obsolète et extrêmement dangereuse. Comme l’a rappelé Albert Jacquard dans « Cinq Milliards d'Hommes dans un vaisseau », lorsque les religieux de toutes confessions brandissent cette phrase inscrite dans la Bible pour s'opposer à la contraception ou l'avortement, ils en oublient la seconde moitié. En effet, l'injonction entière faite aux Hommes est exactement celle-ci: «Croissez, multipliez, et EMPLISSEZ LA TERRE ». Il est évident que la Terre est remplie : nous pouvons donc arrêter de procréer sans retenue. Nous avons accompli notre mission… A cause de notre surnombre, nous détruisons tout notre environnement, nous vivons mal, nous élaborons des systèmes pervers. Notre surnombre porte en lui le germe de notre propre apocalypse : qu’aurions-nous besoin de tant d’armées, de bombes nucléaires, de virus mortels, si nous étions mille fois moins sur terre ? Avant qu’il ne soit trop tard, il est important de régler notre problème de démographie. L’apprentissage de la maîtrise de la fécondité est une priorité. Tous les moyens contraceptifs et les connaissances s’y rapportant doivent être mis gratuitement à la disposition des populations. De plus, ce n'est pas uniquement en termes de ressources que nous devons parler du monde mais en termes de proportion. La proportion d'individus dans une espèce donnée est déterminée depuis la nuit des temps par la pyramide des espèces. C'est elle qui permet le maintien de la biodiversité et la continuation de la Vie. Chaque fois que la pyramide des espèces a été rompue localement, la richesse du milieu a été perturbée gravement, voire totalement détruite. Que l'on pense, par exemple, à l'introduction des lapins en Australie, aux crapauds buffles en Europe, aux ragondins, aux tortues californiennes…. La pyramide des espèces détermine le nombre proportionnel viable d'espèces en fonction de leur mode nutritionnel : c'est-à-dire le nombre de prédateurs et le nombre de proies, soit le nombre de carnivores, d'herbivores, de végétaux, etc… Normalement, comme son nom l'indique, la pyramide est une pyramide ! La base, large et stable, accueille les micro-organismes, puis les végétaux, puis les insectes, puis les herbivores, puis les premiers prédateurs. Au fur et à mesure que l'on monte vers le sommet on trouve, normalement, les grands prédateurs, en nombre de plus en plus réduit. À l'origine, nous étions plutôt proies que prédateurs. Mais notre intelligence technique, notre faculté d'adaptation nous a fait passer au statut de prédateurs. Et non seulement de prédateurs, mais de superprédateurs : plus rien n'est à l'abri de nos fourchettes insatiables, de nos tronçonneuses, de nos abattoirs, de nos bulldozers. Nous mangeons les mammifères, les volailles et les poissons, nous exterminons des arbres vénérables. Les insectes sont encore bien représentés, mais, déjà, nous mettons en route l'élevage des insectes comestibles à grande échelle, nous réduisons en cendres les espaces sauvages, nous détruisons des milliards d'animaux vivant dans le sol « grâce » à nos motoculteurs, nos engrais et nos cultures intensives. En déboisant massivement, nous stérilisons la couche arable, nous réduisons les forêts anciennes qui abritent des millions d'espèces de toutes natures. Notre action sur le changement climatique achève ce que nos couteaux ou notre industrie ne font pas. Bref, nous sommes en présence non plus d'une pyramide équilibrée, mais d'un champignon maléfique, de bien sinistre mémoire. De deux choses l'une : ou nous réduisons efficacement notre nombre, par une éducation poussée au contrôle de notre propre fertilité, pour revenir à un chiffre compatible avec une pyramide saine des espèces, ou nous changeons radicalement notre rapport au monde, en particulier dans notre mode alimentaire. Ce n'est même pas par conscience ou par compassion que nous devons le faire, d'une certaine manière, mais par pure logique de survie de notre propre espèce : quand nous aurons tout détruit, tout dévoré, que nous restera-t-il avant de redevenir cannibales et d'enfin nous autoréguler ? Allons-nous laisser la Terre entière aussi vide qu’un rocher dévasté ? Pour la bioéconomie il est fondamental de respecter la pyramide des espèces, c'est une question de survie pour notre propre espèce, au-delà de l'amour que nous pourrions avoir pour l'ensemble des êtres vivants. Un enfant, par le biais de la nourriture, construit une à une les cellules de son corps, développe ses organes et grandit. Ce qui caractérise un enfant, entre autres, c’est son incapacité à assumer seul ses besoins : pour ceux-ci, il est dépendant des autres, des adultes. Le jour où la croissance se termine, il a acquis son autonomie, il a pour devoir de se maintenir en bonne santé, et de passer de la construction matérielle de son corps à la construction intellectuelle de son esprit. Pour notre société, c'est comparable : nous avons matériellement atteint notre taille adulte car nous sommes en mesure de répondre à tous nos besoins matériels. En réalité la "course à la Croissance" est un mode de fonctionnement dû, directement, à la démence du système monétaire : Dans notre système, la croissance est rendu indispensable par le fait que l’argent créé est temporaire et que les banques ne créent que le capital emprunté, pas les intérêts. Dans ces conditions, et pour que le système fonctionne, nous sommes condamnés à une fuite en avant : il faut créer chaque année plus d’argent que la précédente afin qu’il y ait assez en circulation pour permettre le remboursement du principal... et des intérêts !
  8. terrienne

    cyclones

    Plus de cyclones très violents dus à des océans plus chauds PARIS (AFP) - 03/09/2008 17h44 Le nombre et l'intensité des cyclones les plus violents augmente parallèlement au réchauffement des océans, selon une étude publiée mercredi par la revue britannique Nature, qui ne relève toutefois aucune hausse pour l'ensemble des ouragans. Une augmentation de 1° degré celsius de la température de surface des océans "entraîne une augmentation de la fréquence globale des cyclones forts (avec des vents supérieurs 51 mètres par seconde), qui passent de 13 à 17 par an", soit une hausse de 31%, ont constaté trois chercheurs de l'université d'Etat de Floride et de l'université du Wisconsin à Madison. Ce constat est conforme à un modèle théorique sur le fonctionnement des énormes machines thermiques que constituent les cyclones, qui montre que les vents doivent s'intensifier à la suite du réchauffement de la température de surface des océans. Mais jusqu'à présent, les résultats des analyses de cyclones tropicaux à travers le monde n'étaient pas conformes à cette théorie, "parce qu'ils étaient focalisés sur un changement statistique (de la force des vents) du cyclone moyen", selon les trois scientifiques américains. La théorie est en revanche statistiquement vérifiée dans le cas des cyclones les plus violents, dont l'intensité s'accentue. "Nous notons des tendances à la hausse dans les valeurs maximales estimées des vents des plus puissants des cyclones tropicaux dans chaque bassin océanique, avec l'augmentation la plus importante pour cette catégorie dans l'Atlantique nord", observent James Elsner, James Kossin et Thomas Jagger dans Nature. Les trois chercheurs ont analysé des données sur les cyclones tropicaux, qui sont appelés ouragans en Amérique et typhons en Asie, sur une période de 25 ans allant de 1981 à 2006. La seule région qui fait exception à la règle, y compris pour les cyclones les plus forts, est le Pacifique Sud, plus chaud que les autres régions dès le début de la période analysée mais où l'élévation des températures a été moindre. Les auteurs de l'étude précisent qu'ils n'ont pas pris en compte le rayonnement solaire ou l'impact de phénomènes climatiques comme El Nino dans leurs calculs et soulignent que les facteurs d'incertitude restent nombreux. Selon le quatrième rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), les températures moyennes à la surface du globe devraient s'élever de 1,8° à 4° celsius d'ici la fin du siècle. Cette moyenne ne s'applique toutefois pas aux océans, plus lents à se réchauffer que l'atmosphère, mais dont l'impact sur le climat est considérable.
  9. UN ÉNORME PAN DE LA BANQUISE SE DISLOQUE DANS L'ARCTIQUE CANADIEN D'immenses plateaux de glace, dont un de 50 km2, se sont détachés dans l'extrême nord du Canada et flottent à la dérive dans l'océan Arctique, illustrant les conséquences du rapide changement climatique dans la région. La plate-forme glaciaire de Markham, l'un des cinq derniers plateaux de glace subsistant dans l'Arctique, s'est détachée, en août, de la côte de l'île d'Ellesmere. Deux larges blocs de glace d'une superficie de 122 km2 se sont également détachés de la plate-forme voisine de Serson, réduisant sa taille de 60%. Selon le Dr Derek Mueller, de l'Université Trent en Ontario, "ces événements importants soulignent la rapidité des changements dans l'Arctique". Il précise que "ces changements sont irréversibles et indiquent que les conditions environnementales qui ont préservé ces plates-formes glaciaires pendant des milliers d'années ne sont plus présentes". Le scientifique souligne que la totalité des blocs de glace qui se sont détachés cet été de la banquise représente une superficie de 215 km2, soit plus de trois fois la taille de l'île de Manhattan.
  10. La triste histoire du cartel pharmaceutique 15 mai 1911 La Cour suprême des États-Unis déclare John Rockefeller et son trust coupable de corruption, de pratiques illégales et de racket. Par conséquent, la totalité du trust Rockefeller Standard Oil, la plus grande entreprise du monde à cette époque, est condamné à la dissolution. Mais Rockefeller était déjà au-dessus de la Cour suprême et ne se souciait guère de cette décision. 1913 Pour dissiper la pression publique et politique qu'il subit avec ses barons, Rockefeller trouve une nouvelle solution appelée "philanthropie": il utilise les revenus de ses pratiques illégales sur le marché du pétrole pour créer la Fondation Rockefeller. Grâce à cette entité dont le statut équivaut à un paradis fiscal, il organise le contrôle stratégique du secteur de la santé aux États-Unis. La Fondation Rockefeller est la façade d'une nouvelle entreprise globale gérée par Rockefeller et ses complices: les investissements dans le commerce pharmaceutique. Les dons de la Fondation Rockefeller supportent exclusivement des écoles médicales et des hôpitaux. Ces institutions sont devenues les missionnaires d'une nouvelle race d'entreprises: les fabricants de médicaments ynthétiques brevetés. C'est à cette époque que l'on découvre les vitamines. Il devient vite évident que ces molécules naturelles ont des propriétés curatives remarquables et qu'elles peuvent prévenir de nombreuses maladies chroniques. Les recherches menées sur leurs propriétés permettent de publier divers ouvrages, mais elles sont ensuite abandonnées. Ces nouvelles molécules présentent en effet un inconvénient majeur: elles ne peuvent pas être brevetées. Par conséquent, dès ses premières années d'existence, le commerce pharmaceutique est déjà confronté à un risque mortel: les vitamines et autres micronutriments promus par des programmes de santé publics rendraient impossible le développement de toute activité commerciale basée sur des médicaments brevetés. L'élimination de la concurrence indésirable des micronutriments naturels devient donc une question de vie ou de mort pour le commerce pharmaceutique. 1918 La Fondation Rockefeller profite de l'épidémie de grippe espagnole et utilise les médias, pour lancer une chasse aux sorcières contre tous les médicaments qui échappent à ses brevets. Au cours des 15 prochaines années, toutes les écoles médicales des États-Unis, la plupart des hôpitaux et l'American Medical Association deviennent des pions sur l'échiquier stratégique de Rockefeller pour mettre l'ensemble du secteur de la santé sous le monopole de ses entreprises pharmaceutiques. Déguisée en "Mère Theresa", la Fondation Rockefeller sert également à conquérir des marchés étrangers et des continents, avec les mêmesméthodes que Rockefeller avait lui-même appliquées pour créer son empire pétrochimique au cours des précédentes décennies. 1925 De l'autre côté de l'Atlantique, en Allemagne, un premier cartel chimicopharmaceutique est créé pour s'opposer à la conquête du marché mondial des médicaments par le seul Rockefeller. Dirigé par les multinationales allemandes Bayer, BASF et Hoechst, le cartel I.G. Farben émerge avec une force de travail comptant plus de 80.000 employés. La course pour le contrôle du marché mondial des produits pharmaceutiques est lancée. 29 novembre 1929 Le cartel Rockefeller (U.S.A.) et le cartel I.G. Farben (Allemagne) décident de diviser le monde en sphères d'intérêt. Cette pratique est exactement celle pour laquelle Rockefeller avait été condamné 18 ans plus tôt, lorsque son trust avait divisé les États-Unis en "zones d'intérêt". 1932 - 1933 Le cartel I.G. Farben, tout aussi insatiable, décide de ne plus s'en tenir aux limites fixées en 1929. Ses dirigeants décident d'apporter leur soutien à un politicien allemand qui leur promet de conquérir le monde par la force des armes. Grâce aux millions de dollars investis en campagnes électorales, ce politicien prend le pouvoir en Allemagne, transforme la démocratie allemande en dictature et tiendra sa promesse de lancer une guerre de conquête. La deuxième guerre mondiale allait bientôt commencer. Dans chaque pays envahi par l'armée d'Hitler, les premières actions consistent à piller les industries chimiques, pétrochimiques et pharmaceutiques et à les intégrer gratuitement à l'empire I.G. Farben. 1942 - 1945 Pour renforcer sa domination mondiale des médicaments brevetés, le cartel I.G. Farben teste ses substances pharmaceutiques brevetées sur les prisonniers des camps de concentration à Auschwitz, Dachau etc. Les paiements de ces études inhumaines sont directement transférés des comptes bancaires de Bayer, Hoechst et BASF sur les comptes bancaires de la SS, organisation militaire responsable des camps de concentration. 1945 Le plan d'I.G. Farben pour dominer les marchés mondiaux du pétrole et des médicaments a échoué. Les forces alliées ont gagné la guerre. Mais ce conflit a coûté la vie à un nombre colossal de soldats américains et alliés. Pourtant les récompenses des forces alliées sont bien maigres comparées à d'autres. Les actions industrielles des perdants, I.G. Farben inclus, sont absorbées par le trust Rockefeller (U.S.A.) et Rothschild/ J.P. Morgan (R.U.). 1947 Le tribunal de Nuremberg a jugé 24 directeurs de Bayer, BASF, Hoechst et d'autres responsables du cartel I.G. Farben pour crimes contre l'humanité. Les chefs d'accusation incluaient: organisation de guerre d'agression, institution de l'esclavage, massacres collectifs. Au cours de son réquisitoire, le procureur général Telford Taylor (USA) a résumé les faits commis par ces entreprises criminelles: «Sans I.G. Farben, la deuxième guerre mondiale n'aurait pas été possible». Il est étonnant de constater que les plus faibles sentences du tribunal de Nuremberg ont été prononcées contre les vrais responsables des 60 millions de victimes de la deuxième guerre mondiale - les cadres supérieurs d'I.G. Farben. Même ceux qui étaient directement responsables des crimes commis à I.G. Auschwitz n'ont été condamnés qu'à un maximum de douze années d'emprisonnement. Surpris? Vous ne devriez pas l'être. En 1944, Nelson Rockefeller faisait déjà partie de la direction exécutive du gouvernement américain. Débutant comme sous- secrétaire d'État, il est devenu en quelques années Conseiller spécial du Président Truman pour les Affaires spéciales. En d'autres termes, à chaque situation critique de l'histoire du vingtième siècle, les intérêts du conglomérat Rockefeller avaient déjà un rôle déterminant dans les décisions prises au plus haut niveau. Ils ont façonné le monde de l'après-guerre et organisé la distribution de ses richesses. Ainsi, si l'on tient compte de l'influence du Département d'État américain, les sentences prononcées à Nuremberg contre les directeurs d'I.G. Farben trouvent une explication évidente. Outre la prise de contrôle des opérations industrielles d'I.G. Farben, et donc de leurs activités sur les marchés mondiaux du pétrole et des médicaments, Nelson Rockefeller s'est assuré que les vrais coupables ne seraient pas pendus. En effet, comme nous le verrons, il allait avoir besoin d'eux. 1949 La République Fédérale d'Allemagne est fondée. Pour la première fois dans l'histoire du monde, la constitution d'une nation industrialiséepouvaient être planifiées et modélisées comme une forteresse spécifiquement adaptée aux intérêts du commerce pharmaceutique, une base transatlantique pour soutenir les projets commerciaux de Rockefeller. Après seulement quelques années, les directeurs d'I.G. Farben jugés à Nuremberg sortent de prison et retrouvent leurs positions précédentes pour gérer les intérêts de Rockefeller. Fritz Ter Meer, par exemple, condamné à douze ans de prison pour ses crimes à Auschwitz, est redevenu en 1963 Président du conseil de Bayer, la plus grande entreprise pharmaceutique multinationale d'Allemagne! 1945 - 1949 Le rôle des frères Rockefeller ne se limite pas au contrôle des monopoles mondiaux du pétrole et des médicaments. Ils doivent aussi créer une plateforme politique pour supporter la croissance de leurs entreprises. Sous leur influence, les Nations Unies sont créées en 1945, à San Francisco. Pour prendre le contrôle politique du monde de l'après-guerre, trois pays – tous leaders de l'exportation de produits pharmaceutiques – prennent toutes les décisions, les 200 autres sont transformées en simples observateurs. Alors qu'elles ont été créées dans le but de servir le bien-être des peuples du monde, les diverses organisations de l'ONU, comme l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC), deviennent rapidement les agences politiques défendant les intérêts des industriels du pétrole et des produits pharmaceutiques. 1963 Au nom des intérêts des Rockefeller, le gouvernement de la république pharmaceutique bananière d'Allemagne a été le pionnier d'une des initiatives les plus tristement célèbres des Nations Unies. Sous prétexte de protection des consommateurs, il a mené pendant quarante ans une croisade visant à faire disparaître toutes les thérapies à base de vitamines et autres approches naturelles inbrevetables dans tous les pays membres des Nations Unies. L'objectif consistait simplement à éliminer toute forme de concurrence pour garantir la croissance multimilliardaire des fabricants de médicaments brevetés. Le plan était simple: reproduire à l'échelle mondiale ce qui avait été réalisé en Amérique pendant les années 1920: un monopole complet des produits de santé contrôlé par les fabricants de produits pharmaceutiques brevetés. Comme le marché pharmaceutique dépend de l'existence continue des maladies, ces produits de synthèse ne sont pas destinés à prévenir, guérir ou éliminer les maladies. L'objectif de cette stratégie globale est de transformer la santé de milliards de personnes en un monopole commercial grâce à des pilules qui couvrent les symptômes sans toucher aux causes réelles des maladies. Empêcher des milliards de personnes d'accéder à des informations vitales sur les avantages pour la santé des méthodes naturelles et simultanément développer un monopole basé sur des produits synthétiques largement inefficaces et fréquemment toxiques a provoqué des maladies et des décès dans les proportions d'un véritable génocide. Cette épidémie de handicaps et de morts inutiles, propagée par le commerce pharmaceutique avec la maladie, ne peut être comparée à aucun autre évènement historique. Linus Pauling et d'autres scientifiques éminents ont le mérite d'avoir maintenu ouvertes les portes de la connaissance sur les avantages réels des vitamines et d'autres approches médicales naturelles et efficaces. Sans eux, nous vivrions déjà dans une prison de pseudo santé, surveillés par les gardiens du commerce pharmaceutique avec la maladie, vigilants dans la médecine, la politique et les médias. 1990 - 1992 Les déficiences en micronutriments sont la cause principale des maladies. Elles incluent les troubles cardiovasculaires, l'hypertension, les problèmes circulatoires liés au diabète, le cancer et même des déficiences immunitaires, le sida inclus. 2009 Entrée en vigueur du Codex Alimentarius. Source: http://www.noslibertes.org
  11. L'île de Lohachara était une petite île du delta du Gange, proche de l'état Indien du Bengale Occidental. Elle avait été évacuée dans les années 1980. Cette immersion a induit le déplacement forcé de 6000 familles vers l'île de Sagar, laquelle est déjà partiellement submergée. Son immersion définitive a été constatée par des chercheurs indiens en décembre 2006. Depuis vingt ans, quatre îles - Bedford, Lohachara, Kabasgadi et Suparibhanga- ont été définitivement immergées. Même si d'autres causes locales peuvent être évoquées (érosion...), cette disparition est étroitement liée à la hausse du niveau des mers dû au réchauffement climatique global. (WIKIPEDIA) Pour les petits États insulaires, l'augmentation du niveau de la mer est une menace existentielle. Le changement climatique n'est pas une lointaine menace, c'est une menace quotidienne. comme un membre d'avaaz à Fidji a écrit cette semaine, "chaque fois qu'il y a une marée haute, le village est inondé". Déplacer le débat climatique dans le domaine de la sécurité pourrait améliorer la politique globale sur la question mais soulèvera l'opposition farouche des plus gros pollueurs. Signez la pétition maintenant, elle sera présentée par les îles «ambassadrices" la semaine prochaine à l'ONU: http://www.avaaz.org/en/sos_small_islands
  12. quel soulagement pour eux tous !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
  13. il est BIEN ce petit là !!! : http://www.leonardodicaprio.com/
  14. http://www.stop-monsanto.qsdf.org/
  15. http://clanduneon.over-blog.com/article-22406749.html
  16. http://www.nosenfantsnousaccuseront-lefilm.com/
  17. Déclaration de Martin Balluch, 26 août 2008 Autriche/Martin Balluch: Message au mouvement international pour les droits des animaux Nous voici incarcérés depuis trois mois sans aucune issue en vue ! A la mi-mai, la plus grosse opération de police jamais menée en Autriche contre un mouvement de justice sociale fut conduite à l’aube dans vingt-trois domiciles et bureaux de défenseurs des droits des animaux. Des policiers masqués braquèrent leur armes sur plus de trente personnes qu’ils tirèrent ainsi de leur lit, et endommagèrent les lieux. Du matériel appartenant à sept groupes de défense des droits des animaux fut saisi – il ne leur a toujours pas été restitué à ce jour. De même à ce jour, dix militants sont encore sous les verrous, sans charges ni preuves. Durant les trois derniers mois, des informations concernant cette opération de police ont été mises au jour. Nous savons maintenant que dix-sept personnes avaient leur téléphone sur écoute et que leurs courriers électroniques étaient lus depuis un an et demi, que l’entrée de trois domiciles était filmée, que deux voitures étaient munies d’appareils permettant de connaître les trajets effectués et que des micros furent cachés dans sept domiciles et bureaux. En plus de cela, le compte en banque d’une vingtaine de personnes fut mis sous contrôle et dix-sept personnes furent surveillées et suivies durant des mois. Mais ce n’est pas tout : des policiers infiltrèrent des groupes de défense des droits des animaux, dont VGT. Cette opération massive menée aux frais du contribuable qui a coûté plus d’un million d’euros, c’est-à-dire beaucoup plus que les dommages causés par les soi-disant délits dont ils étaient censés trouver les auteurs, n’a conduit NULLE PART. Ils n’ont trouvé aucune preuve d’actes délictueux. Mais nous sommes encore en prison. Au lieu d’être suspectés d’avoir commis des délits précis, nous sommes supposés former une organisation criminelle. Et pour étayer une telle supposition, l’accusation dit qu’il n’est pas nécessaire de posséder une quelconque preuve d’acte criminel. Les suspects n’ont pas même besoin de se connaître les uns les autres. Pour devenir suspect, il suffit que vous meniez votre campagne pour les droits des animaux pendant qu’au même moment des personnes qui vous sont inconnues commettent un délit visant à soutenir le même but ou un but proche de celui de votre campagne. Pouviez-vous imaginer que nous puissions être emprisonnés pour cela ? J’ai été interrogé par la police durant vingt heures. Elle a exposé l’ensemble des « preuves » qu’elle possède contre moi. Les voici : J’envoie des courriers électroniques encryptés. VGT se réunit dans des lieux qui ne sont pas accessibles au public. VGT n’expose pas ses actions de façon ouverte au téléphone. Pris en dehors de leur contexte, cinq des courriers électroniques sur les cinq mille que j’ai écrits durant les onze dernières années (!) paraissent radicaux. J’ai des contacts internationaux. J’organise beaucoup de conférences et de réunions en vue de recruter de nouveaux activistes. J’écris des livres et participe à des émissions de radio et de télévision sur les droits des animaux, où il arrive que des brochures radicales soient utilisées et l’ALF mentionné. C’est tout. Voici ce que sont les « preuves » qui ont été recueillies contre moi. Il n’y a rien de plus que cela. Selon le ministère public et le juge des détentions préventives, cela justifie ma détention pour Dieu sait combien de mois et peut-être un jugement. Pour l’accusation et pour la police, la plupart des militants en Autriche font partie d’une immense organisation criminelle, qui est responsable de toutes les actions de l’ALF commises où que ce soit. Leur interprétation du terme « organisation » permet cela. Elle signifie « avoir le même état d’esprit ». N’importe quelle personne, favorable aux droits des animaux, et le demeurant après que quelqu’un a, quelque part et avec la même idéologie, commit un délit, appartient à cette organisation. C’est tellement ridicule que j’aurais ri si quelqu’un m’avait dit cela dans le passé. Maintenant, que je suis en prison, je ne ris plus. Cela est devenu sérieux. Qu’est-il en train de se passer ici ? Eh bien j’essaie de le deviner. Il est clair, je crois, que ceux qui sont au pouvoir, ceux qui forment l’unité de police spéciale et qui ont fait démarrer tout cela, n’avaient qu’une seule chose inscrite dans leur agenda : écraser le mouvement pour les droits des animaux, écraser VGT, et faire taire tout particulièrement ce Balluch. Il y a de bonnes raisons de penser que c’est exactement ce à quoi cette unité était destinée. Par exemple, nous avons un rapport de l’unité de police spéciale entièrement consacré à la manière de démanteler et de détruire VGT. Ils y discutaient les moyens d’attaquer ce groupe et planifiaient la prochaine réunion sur le même sujet cinq jours plus tard. Et cette réunion se tint un mois après mon incarcération. Cela prouve que ce ne sont pas des actes criminels qu’ils veulent élucider. Ils veulent porter un coup fatal. Ils veulent détruire VGT, ses réseaux qui ont obtenu des succès, son infrastructure. Ils utilisent simplement que fait que des délits ont été commis, quoiqu’à un niveau très bas, comme une excuse pour construire cette « organisation criminelle » afin de justifier les opérations de police à grande échelle et les mois, sinon les années, de détention préventive. Plus le temps passe, plus cet incroyable cauchemar se mue en un gigantesque scandale aux proportions démesurées ! Quel exorbitant abus de pouvoir ! Quel assaut totalitaire contre la démocratie et les droits de l’homme ! J’espère que vous êtes d’accord avec le fait que l’on ne peut les laisser faire tranquillement tout cela. Si un tel comportement d’État policier devient la norme, qui osera se lever et critiquer le système ? Qui pourra poursuivre les campagnes en faveur des droits des animaux ? Car après tout, RIEN de ce que j’ai fait et qui m’a propulsé en prison ne sortait de l’ordinaire de notre façon de mener nos activités en faveur des droits des animaux. Si je peux être emprisonné pour cela, n’importe qui peut l’être. Cela veut dire que faire campagne pour les droits des animaux, de quelque manière que ce soit, c’est avoir déjà un pied en prison. Je ne peux que répéter cela : mes amis, nous vivons un moment historique. Les droits des animaux sont devenus un véritable défi lancé au système, que le pouvoir a décidé d’écraser avec brutalité. Nous devons tenir bon tous ensemble et lutter pour gagner la bataille décisive. Nous n’avons pas le droit de les laisser continuer ainsi. Nous devons gagner. Nous ne voulons plus de répression. Le militantisme ne doit plus être bâillonné. Si nous ne parvenons pas à stopper cette opération et à saisir ceux qui en sont responsables, nous ne pourrons plus jamais défendre les droits des animaux. Nous ne devons pas battre en retraite. C’est tout ou rien. Je compte beaucoup sur vous ! Martin Balluch, Prisonnier politique, JA-Josefstadt Vienne Source/Quelle: Message au mouvement international pour les droits des animaux http://www.l214.com/solidarite-autriche/declaration-martin-balluch-aout-2008 Ce texte de Martin Balluch a été publié le 26 août 2008 en anglais sur le site de VGT http://www.vgt.at/presse/news/2008/news20080826_2_en.php
  18. terrienne

    pour les fumeurs

    du polonium dans les cigarettes : > http://www.lemonde.fr/sciences-et-environnement/article/2008/08/28/du-polonium-du-tabac-et-un-secret-bien-garde_1089115_3244.html > http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20080828.OBS9173/du_polonium_210_dans_les_cigarettes_les_industriels_sav.html?idfx=RSS_notr > http://www.ladepeche.fr/article/2008/08/28/472722-Polonium-dans-le-tabac-un-element-radioactif-et-cancerigene.html
  19. Réseau "Sortir du nucléaire" - Fédération de 830 associations Communiqué de presse du 29 août 2008 Contact presse : 06.64.100.333 http://www.sortirdunucleaire.org/ Belgique, Espagne, Allemagne, Autriche, Slovénie, Ukraine, France… L'Europe frappée par des accidents nucléaires Interdiction aujourd’hui de consommer des légumes et du lait à Fleurus en Belgique ! La France, qui a passé un été très radioactif avec de multiples évènements en particulier au Tricastin, est loin d'être le seul pays d'Europe frappé par les incidents et accidents nucléaires. Des scandales de grande ampleur font même la UNE actuellement dans certains pays. En Belgique, un accident de niveau 3 s'est produit le 24 août à l'Institut des radioéléments (IRE) de Fleurus. Comme d'habitude dès qu'il s'agit de nucléaire, l'alerte a été donnée en retard, les conséquences ont d'abord été minimisées par l'Agence fédérale belge de Contrôle nucléaire (AFCN), mais on apprend aujourd'hui que la fuite radioactive est plus importante qu'annoncé au départ et que la consommation des légumes du jardin et du lait est maintenant interdite, en attendant peut-être de nouvelles révélations... En Espagne, un important incendie s'est déclaré, le 24 août aussi, à la centrale nucléaire Vandellos II (Catalogne) qui est arrêtée depuis. Une trentaine d'incidents ont eu lieu depuis le début de l'année dans les centrales espagnoles. En avril dernier, on a appris qu'une fuite radioactive avait eu lieu 6 mois plus tôt (!) à la centrale d’Asco I (Catalogne) dont l'exploitant encourt de lourdes sanctions. En Allemagne à Asse, la population a appris fin juin qu'une contamination de grande ampleur était en cours depuis des années dans une mine de sel ou 126 000 fûts de déchets nucléaires ont été stockés. La mine était présentée comme "stable depuis 70 millions d'années" et "quasi-imperméable", mais les déchets baignent aujourd'hui dans un véritable lac souterrain dont la contamination menace de grandes nappes phréatiques. En Autriche, un incident s'est produit dans la nuit du 2 au 3 août dans les laboratoires de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), à 35 km de Vienne. Ce n'est que par chance qu'un accident grave n'a pas eu lieu. En Ukraine, une fuite d'eau radioactive a provoqué l'arrêt d'un réacteur à la centrale nucléaire de Rivné (ouest de l'Ukraine) le 10 juin. En Slovénie, une fuite radioactive le 4 juin à la centrale nucléaire de Krsko a entraîné une alerte européenne (les 26 autres pays de l'Union ont été contactés en urgence) avant que la gravité de la situation ne soit minimisée, sans que personne ne sache vraiment ce qui s'était passé. La France, enfin, a été frappée cet été par de multiples incidents à la Socatri-Areva (Bollène, Vaucluse ; grave fuite d'uranium le 7 juillet), à la FBFC-Areva (Romans-sur-Isère, Drôme ; découverte le 18 juillet de contaminations par une canalisation rompue depuis des années), à la Centrale nucléaire EDF du Tricastin (Drôme ; 100 salariés contaminés le 23 juillet) et à celle de St-Alban (Isère ; 15 salariés contaminés le 20 juillet), à nouveau à la Socatri-Areva (aveu le 6 août de rejets illégaux depuis des semaines de carbone 14 radioactif) et à la Comurhex-Areva (Pierrelatte, Drôme ; aveu le 21 août de contaminations par une canalisation rompue elle aussi depuis des années). Le Réseau "Sortir du nucléaire " appelle l'opinion publique internationale à prendre conscience de la gravité des contaminations déjà occasionnées par l'industrie nucléaire, et de la possible imminence d'une véritable catastrophe nucléaire dont les conséquences seraient incommensurables. Il ne faut pas faire confiance aux diverses "autorités de sûreté", qui contribuent à cacher la vérité, et il faut fermer les installations nucléaires avant que le pire ne se produise. Contact presse : 06 64 100 333.
  20. 1. - 440 millions d'années Fin de l'Ordovicien. L'extinction touche des espèces marines. 2. -370 millions d'années Fin du Dévonien. Disparition d'espèces marines comme les brachiopodes. 3. -250 millions d'années Grande crise de la fin du Permien. Plus de 90% des espèces vivantes disparaissent. 4. -215 millions d'années Entrée dans le Jurassique. L'extinction touche surtout les reptiles et les amphibiens. 5. -65 millions d'années Début de l'ère tertiaire. Disparition des dinosaures et de nombreux groupes de mollusques et de reptiles marins 6. actuellement Pour la première fois, une espèce à l'origine d'une extinction massive : l'HOMME LA SIXIEME EXTINCTION MASSIVE. D'après de nombreux spécialistes, une sixième vague d'extinction serait en cours, sous l'effet du changement climatique et environnemental ainsi que de la disparition de biotopes locaux. Le taux moyen d'extinction actuel semble être de 40 espèces par jour. DECLARATION POUR SAUVER LES VIES DE LA PLANETE : "L'homme n'est que l'un des membres de la symbiose Planétaire. Symbiose qui se trouve être aujourd'hui, à reconstruire et à parfaire. La responsabilité de l'homme est lourde, car il semble être le seul à avoir une perception du problème de l'équilibre global. Aussi, nous voulons vivre solidairement sur une Planète non polluée. Nous voulons vivre dans la dignité, en harmonie avec toutes les formes de vie, végétales et animales. La Planète est le bien commun des êtres vivants ; ainsi, l'air, l'eau, la terre, l'énergie, les forêts, les sources de nourriture... sont les biens communs des êtres vivants, les en priver serait un acte barbare. La situation est hélas si catastrophique que tout acte, déclaration ou philosophie contraire ou nuisible à ces principes de vie n'est désormais plus tolérable. Pour tenter de sauver les vies que la Planète accueille, le citoyen conscient et actif, doit donc, en groupe, ou seul avec sa conscience, utiliser avec droiture et sans faiblesse tous moyens non violents. Pour pouvoir jauger ses actions, le citoyen peut éventuellement se référer à ces quelques extraits volontairement incomplets et dans le désordre, de la DECLARATION FRANCAISE DES DROITS DE L'HOMME ET DU CITOYEN du 24 juin 1793 : Article 1. - Le but de la société est le bonheur commun. Article 21. - Les secours publics sont une dette sacrée. La société doit la subsistance aux citoyens malheureux Article 22. - L'instruction est le besoin de tous. La société doit favoriser de tout son pouvoir les progrès de la raison publique, et mettre l'instruction à la portée de tous les citoyens. Article 29. - Chaque citoyen a un droit égal de concourir à la formation de la loi Article 9. - La loi doit protéger la liberté publique et individuelle contre l'oppression de ceux qui gouvernent. Article 33. - La résistance à l'oppression est la conséquence des autres Droits de l'homme. Article 34. - Il y a oppression contre le corps social lorsqu'un seul de ses membres est opprimé. Il y a oppression contre chaque membre lorsque le corps social est opprimé. Article 31. - Les délits des mandataires du peuple et de ses agents ne doivent jamais être impunis Article 35. - Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.
  21. Sans débat public préalable, le gouvernement, par un décret publié au Journal officiel du 1er juillet 2008, a considérablement accru les capacités de fichage de nos concitoyens. Ce fichage sera assuré, à l’avenir, par la Direction centrale de la sécurité publique (fusion des Renseignements Généraux et de la DST). A cette fin, un nouveau fichier policier sera mis en place sous le nom d’EDVIGE (Exploitation documentaire et valorisation de l’information générale). Il recensera, de manière systématique et généralisée, toute personne « ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique ou qui joue un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif ». Sans exception, toutes les personnes engagées dans la vie de la cité sont donc visées. En outre, ce fichage vise à permettre la collecte de renseignements identitaires sur les « suspects » (personne mais également groupe) simplement considérés, par la police, comme susceptibles, à l’avenir et de manière totalement hypothétique, de porter atteinte à « l’ordre public ». Il permettra de compiler toutes les notes de renseignements telles que : - état civil - photographie mais aussi fréquentations - comportement - déplacements -appartenance ethnique - vie sexuelle - opinions politiques - philosophiques - religieuses - appartenances syndicales et associatives … La police sera autorisée à consulter ce fichier en cas d’enquêtes administratives pour l’accès à certains emplois. Les mineurs ne seront pas épargnés puisque fait sans précédent dans notre République et particulièrement choquant, leur fichage sera autorisé dès l’âge de 13 ans et cela sans qu’aucune infraction n’ait été commise et sur la seule base de leur dangerosité présumée. Cette initiative gouvernementale, porteuse à l’évidence de nombreuses dérives, s’inscrit résolument dans le cadre de la mise en place d’une politique sécuritaire ouvertement revendiquée. Le gouvernement est passé outre aux réserves émises par la Commission nationale Informatique et Libertés concernant ce fichier qui, dès sa parution, a suscité les plus vives réprobations de multiples organisations associatives, syndicales et politiques. C’est pourquoi les organisations et les personnes signataires de cet appel : exigent le retrait du décret autorisant la mise en place du fichier EDVIGE qui institue un niveau de surveillance des citoyens totalement disproportionné et incompatible avec une conception digne de ce nom de l’état de droit, sollicitent le soutien et la signature de tous nos concitoyens et de toutes les organisations attachées aux libertés publiques, au respect de la vie privée et des droits de l’enfant, s’engagent à se constituer, dès le mois de septembre 2008, sous forme de Collectif afin de prendre toute initiative utile visant à obtenir des pouvoirs publics qu’ils renoncent à la mise en place du fichier EDVIGE. Je signe votre pétition cliquez ici http://nonaedvige.ras.eu.org/petitions/?signe=oui
  22. http://video.thesecret.tv/windowsmedia/planet_earth.wmv
  23. Ci-dessous un article de Libération + interview de Florence Burgat, parus hier mardi. C'est dans le cadre d'une série de l'été, "Duels", dont le thème du jour était "Carnivore/Végétarien". S'étalent sur 3 pages, illustrés notamment d'une photo de salade et d'une de poulets accrochés par les pattes dans un abattoir. (je ne crois pas que ces 2 articles soient accessibles gratuitement en ligne). Antoine Liberation - mardi 12 août 2008 - pages 25-26-27 Carnivore - Végétarien Une arête dans le bifteck Deux conceptions de la vie et du respect de l'environnement autour de la table.Votre purée, vous la prendrez avec ou sans viande? Et si l'arbitrage ne se faisait plus entre le haricot vert et la frite, s'il se jouait entre l'animal mort et le vivant, le steak de veau ou de soja. Attention, on vous voit, avec votre sourire sardonique à moquer le non-mangeur de viande. Et à convoquer le stéréotype éculé du végétarien anémié, grand suceur de glaçons et peine-à-jouir de la table. Sûr que face à l'épicurien gouailleur, adepte du gigot rôti, l'ovo-lacto-végétarien – qui a renoncé à la viande et au poisson – fait pâle figure. Pourtant, la cause végétarienne s'est trouvé des porte-drapeaux de belle facture. Leur maître à tous ? Paul McCartney. L'ex-Beatle trimballe sa notoriété au service de la cause animale, et impose un régime végétalien [*sans aucun sous-produit animal, ndlr*] aux équipes de ses tournées, qui tirent la tronche, il faut le dire. Le cinéma est un grand pourvoyeur de stars *meat free*. A Hollywood, la cité des anges viciés, les actrices appétissantes (Naomi Watts, Natalie Portman…) comme les comédiens à croquer (Casey Affleck, Joaquin Phoenix…) peuvent militer sans rougir. Pas en France, où il ne faudrait pas écorner son image. Et puis, que serait *la Grande Bouffe*sans chair animale? Et sans gigot dominical, quelle saveur aurait eu le coup de sang de Michel Piccoli dans *Vincent, François, Paul… et les autres ? * Laissons de côté le végétarisme passif, dicté par la religion (hindouisme et bouddhisme) ou culturellement hérité pour nous intéresser au végétarisme actif, critique, apparu au plus fort du carnivorisme humain aux XIXe et XXe siècles. Une inflexion illogique, si l'on se réfère à l'évolution d'*Homo sapiens* au fil des millénaires. «*Depuis l'aube de l'humanité, en période d'abondance, les hommes ont augmenté leur consommation de produits animaux : viande, graisse, produits laitiers. Il s'agissait de stocker des réserves pour les périodes de disette*», explique Annie Hubert, anthropologue et directrice de recherches au CNRS (1). «*Aucun argument sérieux ne peut contester que l'homme est un omnivore*», conclut JeanMichel Lecerf. «*Les humains font partie de la chaîne trophique, qu'ils le veuillent ou non, c'est le mode de fonctionnement du monde du vivant*», confirme Annie Hubert. *La solitude du mangeur de graines * Avec 2,4 % de Français avouant suivre un régime sans viande ni poisson, on peut dire sans exagérer que le végétarien est minoritaire. Alexandre qui tient une épicerie à Toulouse pointe l'ostracisme dont il est victime. «*J'ai arrêté la viande il y a plusieurs années, suite à un long séjour au Sri Lanka où je souffrais le martyre à bouffer de la viande aux côtés de végétariens. Or, depuis, je souffre le martyre en France… à la cantine du collège où je travaillais, on m'appelait "l'herbivore", non sans moquerie. Mes oncles vendéens m'ont demandé si j'avais rejoint une secte. Partout à table, je suis le casse-couilles à qui il faut servir un plat différent.*» Aux Etats-Unis ou en Grande-Bretagne, où la population *veggie*(végétarienne) représente de 7 % à 10 % des mangeurs, les plats végétariens sont légion et l'ovo-lacto n'est pas un emmerdeur mais un client au régime différent. En France, non. Voilà pourquoi en diverses occasions, comme le barbecue entre amis par exemple, le non-carnivore se nourrit de sandwichs au pain. Surtout, c'est un mal compris par l'omnivore qui se vit comme un «*chasseur primitif, ayant des millions d'années de traque et de steaks crus ou cuits dans les gènes*». Et pour ceux qui ne sont pas contents, ils n'ont qu'à sucer des cailloux. Pour les deux tiers des végétariens, la santé est l'argument choc. «*Lorsqu'il est conçu et appliqué correctement, le régime végétarien est équilibré. Les protéines de la viande y sont en effet remplacées par d'autres protéines animales *[oeufs et produits laitiers, ndlr]* et par les protéines végétales *», analyse Jean-Michel Lecerf, médecin et chef du service de nutrition à l'institut Pasteur de Lille. A l'inverse, un régime végétalien, qui exclut tout produit et sous-produit d'origine animale, y compris les oeufs, le lait et même le miel peut être source de carences. En étudiant l'état de santé d'une importante communauté végétarienne aux Etats-Unis, les adventistes, les épidémiologistes ont établi que ces groupes étaient même moins sujets aux maladies. «*De la simple constipation aux cancers du colon, du rectum ou du sein, en passant par l'obésité, le diabète, l'ostéoporose, les études épidémiologiques sont formelles : les végétariens ont moins de pathologies*», explique Nathalie Uytterhaegen, diététicienne à l'institut Pasteur de Lille. Bémol du Centre d'information des viandes (CIV) : «*Les études épidémiologiques ne prouvent pas de lien de cause à effet, au mieux, elles mettent en lumière un facteur, en l'occurrence le facteur alimentaire, entre un environnement et une maladie*», précise la chargée du programme nutrition au CIV [qui préfère rester anonyme, ndlr]. Un végétarien alcoolique et fumeur, qui roule à vélo dans Pékin ne peut se prévaloir d'une meilleure santé qu'un omnivore vivant sainement. N'empêche, on consomme de la viande. «*Beaucoup trop*» , selon la diététicienne. «*Pas vrai*», s'énerve le CIV qui se fonde sur les études du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Crédoc) pour évaluer à 110 grammes la consommation de charcuterie, viande et volaille quotidienne. «*La viande a un intérêt nutritionnel, *confirme le CIV*, mais on ne va pas promouvoir une consommation excessive.*» Sauf que le CIV ne nous dit pas à partir de combien de jarrets, on frise l'excès. Toujours est-il qu'en France, on aime faire bonne «chair». C'est même recommandé par le programme national nutrition-santé qui préconise un aliment du groupe viande-volailles-poissons-oeufs, une à deux fois par jour. En restauration, rarissimes mais hardis sont ceux qui ont éliminé la viande de leurs cartes. * Consommation réfléchie * Alain Passard, chef de l'Arpège à Paris, une ancienne rôtisserie, a cessé d'être inspiré au début des années 2000 quand il a compris qu'il travaillait des cadavres. «*Ma créativité a été brisée, la vue du tissu animal ne traduisait plus rien. L'animal mort ne m'inspirait plus*», raconte-t-il. Sans engagement écolo, il s'est éloigné de la viande pour embrasser le légume et en a payé le prix en perdant une partie de sa clientèle. Ceci étant, il a récemment réintroduit une volaille ancienne à sa carte, « *un chef-d'oeuvre élevé six mois en basse-cour*» … Mais le chef-d'oeuvre a un impact. Imaginez : en matière de climat, les troupeaux de vaches sont plus dévastateurs que les flots de bagnoles. Avec 18 % des émissions de gaz à effet de serre, les élevages contribuent plus à la détérioration du climat que les voitures. A moins de renouer avec la traction animale – un autre dossier–, il faudrait donc lever le pied sur le bifteck. Sans compter que 38 % des céréales cultivées à la surface de la planète sont destinées aux bestiaux. Et si on court-circuitait l'animal pour nourrir l'homme? Sur un hectare, on peut produire 500 kilos de soja et 26 kilos de boeuf… Il y a les intentions, puis les projections. D'après les estimations de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), la production mondiale de viande devrait plus que doubler, passant de 229 millions de tonnes en 2001 à 465 millions de tonnes en 2050. «*Ce qui induit des risques sanitaires supplémentaires, *estime Jean-Luc Angot, directeur général adjoint de l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE)*, car les produits circuleront plus vite que les temps d'incubation des maladies.*» Sauf si les consommations animales sont modérées et réfléchies. Les mangeurs peuvent choisir des viandes issues d'élevages herbagers. «*Ce type d'élevage est majoritaire en France, et ils ont des impacts positifs sur l'environnement (qualité de l'eau, stockage de carbone, prévention de l'érosion), l'aménagement du territoire et les paysages*», explique Barbara Redlingshöfer, chercheuse en écotrophologie *[étude de l'impact de l'alimentation sur l'environnement, ndlr]* à l'Institut national de la recherche agronomique (Inra). Et Danielle Nierenberg, auteure d'un rapport sur le sujet pour le Worldwatch Institute (un *think tank* écolo américain) de conclure: «*Ce n'est pas à moi de préconiser tel ou tel régime alimentaire. Mais ce que je peux dire, c'est que les gens concernés par la défense de l'environnement ont là un levier d'action formidable, et qui demande, somme toute, peu d'effort.*» Dont acte. Pour réconcilier tout le monde, disons que l'on fait ce que l'on veut. Ce que l'on met dans son assiette étant aussi intime que ce que l'on met dans son lit. On fait ce qu'on veut mais en faisant gaffe: aux autres – animaux compris –, à la planète, à son corps et au plaisir. LAURE NOUALHAT (1) «Les omnivores deviendront-ils herbivores ?», les Cahiers de l'Observatoire Cniel des habitudes alimentaires (Ocha), n°12. --------- «Un droit bien lâche de disposer du monde animal» Florence Burgat, directrice de recherche à l'Inra. *Pour ou contre la viande ?* * *Le partage se fait entre ceux qui, au nom d'une «éminente dignité métaphysique», considèrent que les animaux sont à la disposition de l'humanité pour satisfaire ses besoins comme ses désirs, et ceux qui, au nom de la capacité à souffrir, partagée par l'homme et par les animaux, estiment injustifiables l'assujettissement et l'exploitation violente des animaux. Il n'y a alors que des cas de légitime défense qui peuvent justifier le recours à la violence. Or, la consommation de viande n'entre pas dans ce cas. Que l'humanité s'offre un pur plaisir en faisant payer un tel prix aux animaux est particulièrement contestable. *Comment l'homme peut-il infliger de tels traitements aux animaux ? * Se reconnaître tous les droits sur les animaux ne conduit guère à s'interroger sur la manière dont ces droits sont exercés. Certains estiment, au mieux, que les «cruautés inutiles» doivent être proscrites, car l'homme avilit ainsi sa propre humanité. *Pourquoi autant de blocages – intellectuels, intimes, culturels, philoso­phiques et historiques – à l'encontre du végétarisme ?* * *L'hostilité à l'égard de ce régime est profonde. Elle ne se résume pas à une crainte de voir disparaître du paysage gastronomique cette bonne chère si française, elle exprime aussi une inquiétude de voir l'homme se déprendre d'un droit absolu, ancestral et bien lâche, disons-le, à disposer du monde animal de manière violente. Et si, tout à coup, l'homme devait cesser de se faire plaisir en tuant, en enfermant, en martyrisant les animaux? On peut voir dans la domination sur le monde animal une décision immémoriale et identitaire: l'humanité se pose face au monde animal en se l'appropriant, ce qui est une manière de s'en distinguer. *Certes, mais quand on allume un barbecue, on ne pense pas à tout ça… * Bien sûr, parce que le propre du culturel est d'être intégré à nos manières de faire et de penser. Ainsi, manger de la viande semble aller de soi, alors qu'il s'agit d'un choix discutable. Recueilli par LAURE NOUALHAT
  24. terrienne

    SOS amazonie

    LE MONDE | 14.08.08 La forêt amazonienne transpercée de derricks, de gazoducs et d'oléoducs... Vision surréaliste ? Pas si sûr. Selon une étude américaine publiée, mercredi 13 août, dans la revue en ligne PLoS ONE, l'ouest de l'Amazonie - une des dernières forêts tropicales intactes - est désormais une cible de choix pour les exploitants gaziers et pétroliers. Et une manne pour les pays qui leur délivrent des concessions. Les auteurs de cet article, qui travaillent pour deux ONG américaines (Save America's Forests et Land Is Life) et à Duke University (Durham, Caroline du Nord), ont recensé 180 zones de prospection et d'exploitation, qui ne recouvrent pas moins de 688 000 km2, répartis sur cinq pays : la Bolivie, le Brésil, la Colombie, l'Equateur et le Pérou. C'est dans ces deux derniers pays que le phénomène est le plus marqué, puisque leurs régions amazoniennes sont aux deux tiers concernées. Les chercheurs soulignent que les sites où la biodiversité est la plus riche en terme d'oiseaux, de mammifères ou d'amphibiens correspondent parfaitement à ces zones. Ils craignent que le passage de la phase de prospection à celle d'exploitation, en ouvrant des routes, ne s'accompagne d'une grave déforestation, d'une fragilisation des écosystèmes et d'une chasse trop importante. Sans oublier que cela bafouerait les droits à la terre des populations indigènes, dont plusieurs ont fait le choix d'être coupées du reste du monde. P. B. http://www.lemonde.fr:80/sciences-et-environnement/article/2008/08/14/l-amazonie-a-la-merci-de-projets-gaziers-et-petroliers_1083648_3244.html
  25. 17/08/2008 Les grands singes sont en train de disparaître. L'UICN, ou Union mondiale pour la nature, nous le dit : 50 % des primates sont en danger d'extinction. La Liste rouge de l'UICN détermine un ensemble de critères permettant de classer une espèce comme menacée. Et la crédibilité de la liste ne fait aucun doute: le rapport émane des plus grands experts mondiaux. (En l'absence des informations nécessaires, une espèce peut être classée dans la catégorie «Données insuffisantes» , c'est le cas pour près de 15% des primates.) En Asie, plus de 70% des espèces de primates sont citées sur la Liste rouge de l'UICN, ce qui signifie qu'elles peuvent disparaître complètement dans un futur proche. En certaines zones asiatiques, le Vietnam et le Cambodge par exemple, c'est environ 90% des espèces de primates qui sont considérées comme menacées d'extinction. PETITES ESPÈCES En Afrique, notre attention est souvent attirée par les plus grandes espèces. On oublie trop facilement les plus petites. Onze des 13 espèces de colobes bais connues sont considérées comme «en danger critique d'extinction» ou «en danger». Deux espèces sont peut-être déjà éteintes: le colobe bai de Bouvier ( Procolobus pennantii bouvieri) n'a pas été vu depuis 25 ans, tandis qu'aucun représentant vivant du colobe bai de Miss Waldron's Red Colobus ( Procolobus badius waldroni) n'a été observé par un primatologue depuis 1978, malgré des rumeurs occasionnelles sur sa survie. Ainsi, l'espèce humaine décimerait jusqu'au dernier tous ses cousins: c'est une prédiction terrifiante. La première des causes d'élimination est la destruction de l'habitat par les incendies et le défrichement des forêts tropicales. Puis, vient la chasse pour l'alimentation et le commerce illégal de la faune sauvage. Le Congrès mondial de la nature de l'UICN, qui se tiendra à Barcelone (Espagne) en octobre prochain, devrait faire le point précis sur les menaces qui pèsent sur ces espèces à l'ADN similaire au nôtre. La disparition d'une espèce entraîne des perturbations dans son milieu de vie et toute la santé de l'écosystème est menacée. Ainsi, si elle contribuait à la dispersion des graines, cette fonction est supprimée par la disparition de l'acteur, et c'est la forêt qui s'appauvrit et devient moins accueillante pour d'autres espèces tant végétales qu'animales. EFFET BOOMERANG La forêt appauvrie, ce sont des ressources essentielles aux populations humaines locales dont elles sont privées. C'est un moindre stockage du dioxyde de carbone et donc une aggravation des changements climatiques, dont les répercussions dépassent le cadre local. Et c'est l'humanité entière qui trinque. Tout est lié. Tout nous regarde. Agissons! UNE VOLONTÉ DE RÉPARATION Quand une telle volonté existe, un renversement de situation peut s'opérer. Ainsi, au Brésil, le tamarin-lion noir et le tamarin-lion doré sont passés de la catégorie «en danger critique d'extinction» à «en danger» en 2003, grâce à des efforts de conservation impliquant de nombreuses institutions pendant trois décennies. Mais cette progression est fragile. Anthony Rylands, vice-président du Groupe de spécialistes des primates de l'UICN, explique: «Le travail entrepris avec les tamarins- lions montre que la conservation des fragments forestiers et le reboisement pour créer des corridors entre ces fragments ne sont pas seulement essentiels pour les primates mais contribuent fortement au maintien d'écosystèmes en bonne santé et des ressources en eau, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre à l'origine des changements climatiques.» Oui: agissons! http://www.canoe. com/infos/ chroniques/ hubertreeves/ archives/ 2008/08/2008081… Toutes les chroniques d'Hubert Reeves : http://www.canoe. com/chroniques/ hubertreeves. html
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